l'obtus février 2014

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POLITIQUE ET SOCIÉTÉ Sylvain Gaudreault Charte des valeurs ARTS ET SPECTACLES Groenland Nicolas Ouellet VIE ÉTUDIANTE AGEECJ Comité Vertdure SPORTS Recrutement football Philippe Hurtubise CÉGEP DE JONQUIÈRE Vol. 9 N o 1 — Février 2014 — www.lobtus.com UN JOURNAL ÉTUDIANT QUI SE DÉMARQUE CÉGEPS EN SPECTACLE KARIM OUELLET CHEERLEADING RENT

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L'Obtus Vol 9 Num 1 Février 2014

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Page 1: L'Obtus Février 2014

POLITIQUE ETSOCIÉTÉ

Sylvain GaudreaultCharte des valeurs

ARTS ETSPECTACLES

GroenlandNicolas Ouellet

VIE ÉTUDIANTEAGEECJComité Vertdure

SPORTSRecrutement footballPhilippe Hurtubise

CÉGEP DE JONQUIÈREVol. 9 No 1 — Février 2014 — www.lobtus.com

UN JOURNAL ÉTUDIANT QUI SE DÉMARQUE

CÉGEPS EN SPECTACLE

KARIM OUELLET

CHEERLEADING

RENT

Page 2: L'Obtus Février 2014

La Charte des va-leurs québécoises, voilà un projet de loi qui n’a pas fini de faire parler! Il divise tant qu’il crée des débats lourds en re-bondissements. Au moment où ont lieu des audiences pu-bliques sur le sujet, Bernard Drainville, le ministre respon-sable des Institu-tions démocratiques et de la Participa-tion citoyenne, fait la sourde oreille à toute opposition à sa fameuse Charte.

«Je n’aimerais pas être soignée par une femme voilée, car j’aurais peur. Je me dirais: ‘’Tout d’un coup que, dans sa reli-gion, on ne soigne pas autant les femmes que les hommes, qu’on laisse partir les vieux plus vite?’’». (Journal de Montréal, 2013) Ces paroles de la grande féministe québécoise Janette Bertrand ont su en faire frissonner de peur plus d’un l’au-tomne dernier.Néanmoins, on oublie trop souvent que les inté-

gristes religieux ne repré-sentent qu’une infime partie de notre société. Comme l’a mentionné un spécialiste de l’Islam, Frédéric Castel, sur les ondes de Radio-Canada, environ 60 % des musul-mans ne se présentent jamais à la mosquée de l’année. Également, plus du tiers d’entre eux pos-sède un diplôme univer-sitaire. Il n’y a donc pas de raison d’avoir «peur» de se faire soigner par une femme voilée.

Charte des droits et libertés

C’est la peur et l’igno-rance des réalités religieuses du Qué-bec d’aujourd’hui qui convainquent de nom-breuses personnes à approuver aveuglément la Charte en question. Néanmoins, il est indé-niable que celle-ci va à l’encontre de la neutrali-té de l’État et de la Charte des droits et libertés.

En effet, un état neutre et démocratique est censé laisser à tout le monde le droit d’expri-mer son appartenance à la religion de son choix. C’est d’ailleurs ce que prouve cet extrait de la Charte des droits et

libertés de la personne du Québec: «Toute personne est titulaire des libertés fondamen-tales telles la liberté de conscience, la liberté de religion, la liberté d’opinion, la liberté d’expression, la liberté de réunion pacifique et la liberté d’association.»

Et pendant ce temps?

Alors que le débat sur la Charte de la laïcité fait rage, c’est comme si on oubliait tous les problèmes de notre société, économiques comme sociaux. Le gou-vernement en profite pour faire la promotion du pétrole québécois, qui pourrait être exploi-té dans l’Est-du-Qué-bec, entre autres, dans des coins touristiques comme la Gaspésie et sur l’Île-d’Anticosti.

On devrait peut-être lais-ser de côté un moment la Charte de la laïcité, qui prend tant de place dans l’actualité. On se rendrait compte que notre socié-té a bien d’autres enjeux criants qui méritent qu’on leur accorde un peu d’attention.

2 | Février 2014

Coordonnatrice de production : Mariane Bergeron-Courteau

Présidente : Vickie Lefebvre

Secrétaire : Marie Chabot-Johnson

Trésorière : Jenny Gendron

Rédactrice en chef : Mariane Bergeron-Courteau

Rédacteurs adjoints :Antoine Lacroix, Jérémie Legault

Chef de section Collégial : Marie Chabot-JohnsonChef de section Actualités & Politique : Audrey GirardChef de section Culture : Amélia HoudeChef de section Sports : Frédéric Marcoux

Journalistes dans cette publication :Frédérique Carrier, Marie Chabot-Johnson, Marianne Côté, Marie-Pascale Fortier, Jenny Gendron, Dominique Gobeil, Amélia Houde, Antoine Lacroix, Frédérique Lavoie-Gamache, Jérémie Legault, Julie Levasseur, Frédéric Marcoux, Jade Pinard, Sarah Pedneault et Catherine Tremblay.

Graphiste :Alexandre Girard

Correcteurs :Mariane Bergeron-Courteau, Antoine Lacroixet Jérémie Legault

Photographes :Philémon Beaulieu, Philippe Bienvenue, Judy Chabot, Steven MercierGraphiste du site web :Alexandre Girard

Concepteur du site web :Éric Gélinas (IMM)

COMITÉ DE GESTION

RÉDACTION

COMITÉ DE SERVICE

IMPRESSION - DISTRIBUTION

FINANCÉ PAR

POUR NOUS JOINDRE

ÉQUIPE DE L’OBTUS

[email protected]

Venez-nousvoir sur

Une charte de la laïcitéaveuglante

ÉDITORIAL

Zacharie Goudreault

Page 3: L'Obtus Février 2014

VIE ÉTUDIANTE3 | Février 2014

L’AGEECJ en période de transitionÀ la veille du départ de cinq de ses exé-cutants, l’Associa-tion des étudiantes et des étudiants du Cégep de Jonquière (AGEECJ) se pré-pare une relève. Une élection anticipée est d’ailleurs prévue vers la moitié ou la fin de février.

Les quatre postes à combler seront ceux de président, de coor-donnateurs aux Affaires internes et externes, et de secrétaire.

«Cette année, on a vrai-ment voulu assurer une meilleure transition.

Alors, au lieu de tenir les élections en avril, quand une bonne partie des exécutants avait quitté partie, on les tient plus tôt pour pouvoir mieux les accompagner», ex-plique le président de l’AGEECJ, Antoine Rail.

Les nouveaux élus au-ront aussi accès à des documents d’accom-pagnement sur leurs différentes tâches. Un camp de formation avec d’anciens représentants est aussi prévu.

Projets actuels et futurs

Contrairement aux der-nières années, il n’y a pas eu de grandes campagnes politiques, mis à part

la mobilisation pour les élections municipales. «À la dernière session, l’ac-cent a davantage été mis sur les projets internes, soutient au coordonna-teur des Affaires externes, Francis Therrien. Récem-ment, on a lancé un site web (www.ageecj.ca) pour rendre disponibles le plus d’informations pos-sible aux étudiants.»

Des formulaires pour les litiges pédagogiques sont maintenant accessibles sur Internet. «Avec l’arri-vée de Fanny Grenier comme coordonnatrice aux Affaires pédago-giques, l’AGEECJ prend en charge les litiges beau-coup plus sérieusement

qu’avant. Maintenant, ça ne prend que quelques jours pour régler certains cas», ajoute-t-il.

C’est une campagne sur l’accessibilité aux trans-ports en communs qui se prépare pour l’AGEECJ. «Il y a quelques années, l’association avait ajouté une cotisation supplé-mentaire en l’échange d’un accès illimité à la Société de transports de

Saguenay. On veut relan-cer l’idée avec les asso-ciations de l’UQAC et du Cégep de Chicoutimi», souhaite Antoine Rail.

Le quorum est toujours aussi difficile à atteindre dans les assemblées générales. L’AGEECJ envi-sage le retour des «Asso-pizza», où de la pizza est donnée aux étudiants présents, pour tenter de remédier à la situation.

Francis Therrien et Antoine Rail se disent prêts à participer aux camps de formation pour les nouveaux représentants de l’AGEECJ. Un camp devrait se tenir ce printemps et un autre à l’automne prochain.

Photo : Marie Chabot-Johnson

MarieChabot-Johnson

Six étudiantes et deux enseignantes en Technique d’édu-cation spécialisée sont sur le point de vivre une expérience extraordinaire. À la fin de la session d’hiver, les huit femmes quit-teront le Saguenay pour s’envoler vers Haïti, l’un des pays les plus pauvres de la planète. Ce départ fortement attendu marquera l’entrée des jeunes adultes dans le monde de l’entraide et de la soli-darité internationale.

Le petit groupe aura pour mission de struc-turer et d’améliorer une grande école se

trouvant dans le village de Corail. Cet établisse-ment compte environ 650 enfants, dont cer-tains doivent parcourir plus de deux heures de marche afin d’assister aux cours. Les classes rassemblent parfois jusqu’à 60 élèves, ce qui explique l’intervention des missionnaires.«Les enseignants n’ont parfois qu’une quatrième ou une cinquième année d’éducation. Ils ont besoin

de beaucoup d’aide et c’est ce que nous allons faire là-bas», explique l’une des accompagna-trices, Dominique Dumais. Elle poursuit en affirmant que leur objectif principal sera de collaborer avec ceux-ci en leur donnant des conseils. Elles four-niront aussi les outils de travail pour les aider à donner des cours dans un environnement plus diffi-cile que l’Amérique.

Le milieu dans lequel les finissantes et leurs ac-compagnatrices vivront pendant un mois entier sera très défavorisé. L’eau potable est rare, et l’électricité inexis-tante. Cependant, rien n’arrête les étudiantes pour qui cette aventure constitue un rêve. Étant énormément moti-vées, elles savent que les expériences qu’elles en tireront seront in-croyables. Le groupe comptait au départ 27 élèves, dont la majo-rité s’est désistée avec le temps, sous la pres-sion du financement et des nombreux critères de sélection, comme l ’a c c o m p l i s s e m e n t de stage. Notons que

l’ouverture internatio-nale est offerte chaque année aux étudiants en TES. L’an dernier, ils se sont déplacés jusqu’au Pérou pour accomplir le même genre de mission communautaire.

«On souhaite même poursuivre la collabora-tion avec l’organisation pour les prochaines années», révèle Mme Dumais. Mission Corail Haïti a été lancée par les sœurs du Bon Pasteur à Laval il y a quelques an-nées. Quatre délégués de l’association sont même venus au Cégep de Jonquière au mois de décembre pour discuter des modalités avec les enseignantes.

Une porte d’entrée dans le monde de la solidarité internationale

Six finissantes et deux enseignantes s’envoleront vers Haïti afin d’accomplir une mission humanitaire.

Courtoisie

Sarah Pedneault

Page 4: L'Obtus Février 2014

Centres d’aide

Un véritable coup de pouce

VIE ÉTUDIANTE4 | Février 2014

Que vous éprouviez des difficultés en français, en mathé-matiques, en anglais ou en philosophie, les centres d’aide peuvent contribuer à votre réussite. L’Infini, le H.E.L.P center, le Participe ou le Caφ offrent aux étudiants l’aide dont ils ont besoin.

Le centre d’aide en fran-çais, le Participe, aide les élèves en difficultés et offre plusieurs services. L’aide ponctuelle permet de réviser un texte avec un élève. Il faut se rendre au Participe afin de prendre rendez-vous. Certains pro-fesseurs donnent la pos-

sibilité de récupérer des points pour les fautes de français, les enseignants et les moniteurs peuvent aider à trouver ces fautes. «Le Participe propose aux élèves en difficulté de l’aide pour la maîtrise du code linguistique», indique une professeure au Participe, Chantale Boulanger.

Le Participe offre aussi des services pour les élèves ayant échoué l’Épreuve uni-forme de français (EUF) ou à des élèves qui ont termi-né leurs cours de français, mais qui n’ont pas encore fait l’EUF. Le Participe pro-pose du soutien pour ceux qui désirent améliorer leur français écrit. Il est possible de s’inscrire pour un cours hebdomadaire. Un moni-

teur donne alors un cours de français par semaine d’environ 50 minutes.

L’Infini offre de l’aide pour tous les élèves qui suivent des cours de mathématiques. Il suffit de prendre rendez-vous avec un enseignant. Le professeur apporte une aide individuelle.

Le H.E.L.P. center donne une aide ponctuelle, il suffit de prendre ren-dez-vous dans le cartable situé au centre d’aide, à la bibliothèque. Les professeurs peuvent nous aider à corriger des textes ou encore à pratiquer des oraux. Il est aussi possible d’avoir des rencontres une fois

par semaine pendant 10 semaines avec un tuteur. Certains professeurs d’anglais donnent même des points supplémen-taires pour avoir utilisé les services du centre.

«Le Caφ offre de l’aide aux élèves des deux premiers cours de phi-losophie», indique une

enseignante au Caφ, Françoise Néron. Ce sont des rencontres d’une heure par semaine en petits groupes (jusqu’à six étudiants). Le centre contribue à aider les élèves qui ont de la dif-ficulté à comprendre la matière, à l’analyser, et à argumenter.

Les différents centres d’aide peuvent faire ladifférence dans la réussite scolaire d’un étudiant.

Photo : Jade Pinard

La semaine de pré-vention du suicide avait lieu du 2 au 8 février au Cégep de Jonquière et partout à travers le Québec. La dépression peut parfois mener au sui-cide. C’est une mala-die qui est complexe et qui nécessite l’avis d’un professionnel.

«La dépression est un trouble mental qui fait partie des troubles de l’humeur», indique la psychologue du Cégep de Jonquière, Julie Bou-chard. Il existe plusieurs symptômes, dont une

humeur triste et une perte d’intérêt pour des activités. Ils peuvent aussi affecter le fonc-tionnement habituel, que ce soit à l’école, au travail, avec les amis ou la famille. La psycho-logue estime que 15 à 20 % de la population souffrira de dépression au courant de sa vie.

Il ne faut pas mélanger la dépression et la dé-prime. La déprime fait partie de notre quoti-dien, on l’associe à des difficultés, des change-ments dans notre vie. Elle est temporaire. «Il s’agit d’une réaction adaptative normale qui

nous pousse à se mettre en action afin de retrou-ver un état d’équilibre», explique la psychologue Julie Bouchard. La dé-pression est bien plus que cela. «Il s’agit d’un trouble mental qui se distingue par son inten-sité et sa durée et ce, malgré nos actions et nos efforts pour retrou-ver notre fonctionne-ment habituel», sou-ligne la psychologue.

La dépression ne peut être causée par une seule chose. Il y a plu-sieurs facteurs qui peuvent engendrer la dépression. «Parmi ces facteurs, on retrouve des facteurs génétiques, des facteurs environne-mentaux et des facteurs psychologiques», nous

informe la psychologue.Contrairement aux croyances populaires, la dépression est réellement une maladie et il ne faut pas la prendre à la légère.

Vous croyez que vous ou un de vos amis souffre de dépression? Il est néces-saire de consulter un mé-decin ou un psychologue. Seulement lui pourra dia-gnostiquer une maladie et proposer des traitements qui seront plus appropriés. «Il faut savoir que seul un médecin peut diagnos-tiquer la dépression à la suite d’une évaluation cli-nique. Il s’agit d’un trouble clinique qui nécessite un diagnostic médical et qui doit être traité», conclut Julie Bouchard.

Semaine de prévention du suicide

La dépression : à ne pas prendre à la légère

Les étudiants étaient invités à accrocher des pensées positives dans le cadre de la semaine de la prévention du suicide.

Photo : Jade Pinard

Jade Pinard

Jade Pinard

Page 5: L'Obtus Février 2014

C’est le 3 février der-nier qu’a eu lieu la première rencontre de la session entre les membres du co-mité environnemental Vertdure. L’invitation de s’impliquer au cégep était lancée à tous à l’aide de leur page Facebook. Tou-tefois, ce n’est qu’une dizaine d’étudiants bien motivés qui ont répondu à l’appel. Étonnamment, à eux seuls ils sont ample-ment capables de sauver la planète et de vous encourager à faire de même.

Dès ce mois-ci, vous vous devez d’être atten-tifs au kiosque du cégep puisque les membres du comité tenteront de vous sensibiliser au commerce équitable et au ménage écolo. Tu sais le truc du nettoyant à surface avec du vinaigre et du bicar-bonate de soude? Oui, il

serait temps de l’utiliser.Vous aurez également la chance d’échanger vos vêtements et de renou-veler votre garde-robe avec la deuxième édi-tion de Troc ton stock qui se déroulera dans le mois de mars. Conservez vos vêtements d’ici là!

De plus, le comité s’in-vestira à fond afin de vous offrir un salon vert la fin de semaine du 18 avril. Sur place, des kiosques, des confé-rences et beaucoup d’informations vous attendent.

Pour conclure la ses-sion en beauté, allez prendre l’air avec le comité en ramassant les déchets dans les environs. Ce sera l’occa-sion de relaxer lors d’un pique-nique commun tout juste avant d’aller purifier les nuages en plantant des arbres. Pour participer à toutes

ces activités, n’hésitez pas à vous informer au-près du comité au local 210.2 et soyez à l’affût de tout kiosque et af-fiche autour de vous.

Parmi tous ces projets, ne soyez pas surpris si, au cours de la session, on vous aborde pour vous informer sur les OGMs, pour vous mon-trer du doigt le nou-veau bac de compost ou bien les micro-jar-dins collectifs à chaque entrée. Petit à petit, ne manquez pas une occasion de sauver le monde et de cultiver votre mentalité écolo!

VIE ÉTUDIANTE Février 2014 | 5

LE COMITÉ VERTDURE: UNE SESSION DES PLUS FLORISSANTES

C’est dans une ambiance décontractée, mais à la fois dynamique,que le comité Vertdure se réunit chaque semaine

afin de mettre à terme tous leurs projets.

Photo : Jenny Gendron

Conférence de Sylvain Gaudreault

Les jeunes invités à se faire entendre

Jenny Gendron

Justice sociale et souveraineté: voi-là ce qui anime le ministre des Trans-ports et des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault, depuis ses 26 ans de vie politique.

C’est devant une foule d’étudiants du Cégep de Jonquière, le 27 janvier, que le ministre a rela-té ses débuts dans le monde politique. «J’ai commencé dans le mi-lieu à 17 ans en faisant de la politique au cégep. J’avais un désir profond que le Québec devienne un pays, alors j’ai décidé

de militer pour cette cause au Parti québé-cois», raconte-t-il.

La rencontre a permis au député de Jonquière de donner plusieurs conseils aux jeunes qui voudraient se lancer dans le milieu politique. «Ça vaut la peine de s’engager en politique, car on marque le chan-gement et ça donne des résultats», déclare-t-il. Il donne en exemple les actions posées par le gouvernement pour la lutte aux changements climatiques, un sujet qui lui tient à cœur.

Il encourage les jeunes à

s’intéresser à la vie poli-tique: «Le gouverne-ment souhaite entendre la voix des jeunes, car on fait de la politique pour améliorer le futur et ce sont les jeunes qui vont le déterminer.»

Même si son parti prône l’indépendance énergé-tique, certains critiquent la position du Parti qué-bécois concernant l’ex-ploitation du pétrole au Québec. Toutefois, Syl-vain Gaudreault affirme

que le PQ à l’intention de se démarquer dans ses actions pour lutter contre les changements clima-tiques. Pour ce faire, il voudrait entre autres sou-tenir les mesures d’élec-trification des transports.

Le ministre Sylvain Gaudreault encourage les jeunes à s’intéresser à la politique.

Photo : Amélia Houde

Amélia Houde

Page 6: L'Obtus Février 2014

Février 2014 | 6POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Durant les der-niers mois, la Charte des va-leurs québécoises a été un impor-tant sujet de débats. Voici un petit guide pour s’y retrouver.

En 2007, l’ex-Premier ministre Jean Charest avait mis sur pied la commission Bouchard-Taylor. C’était une commission de consultation sur les pratiques d’accommodements reliés aux différences culturelles. La commission a fer-mé ses bureaux en juin 2008.

Le ministre chargé du dossier du projet de loi 60 (Charte des valeurs québécoises) est Bernard Drainville, ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Par-ticipation citoyenne.

Le 10 septembre 2013, le Parti québécois présente ses propositions. Le 7 novembre 2013, le projet de loi 60 est déposé.

Baliser les accommodements de la Charte québécoise des droits et libertés et y inscrire la neutralité religieuse de l’État.

1

Prévoir un devoir de réserve et de neutralité religieuse pour le personnel de l’État sur les heures de travail.

2

Interdire les signes religieux ostentatoires pour le personnel de l’État sur les heures de travail.3

Rendre obligatoire le visage découvert lorsqu’on donne ou reçoit un service de l’État.4

Établir une politique de mise en œuvre pour gérer les demandes d’accommodement et assurer la neutralité de l’État.

5

Cinqpropositions

FrédériqueLavoie-Gamache

Page 7: L'Obtus Février 2014

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ Février 2014 | 7

Vox-pop

Pour ou contre le suicide assisté ?

À la suite de l’étude à l’Assemblée nationale de la commission spéciale «Mourir dans la dignité», L’Obtus a tenté de savoir ce que les étudiants pensent du suicide assisté. La plu-part sont en faveur, mais à certaines conditions.

Marie-Pascale Fortieret Catherine Tremblay

SAMUEL ST-HILAIRE – ART ET TECHNOLOGIE DES MÉDIAS:«C’est relatif à la situation de la personne, c’est relatif au bien-être des personnes autour. Ça dépend de l’état de santé de la personne et de la capacité de la famille à subvenir à ses besoins. Il faut vraiment que ce soit en phase ter-minale avec consensus de la famille, des médecins et de la personne concernée si sa santé mentale le lui permet.»

MARIE-PIER SIMARD – TECHNIQUE D’ÉDUCATION À L’ENFANCE «Je suis en faveur du suicide assisté, mais il faut un bon contexte pour le faire. Cela dépend de la personne, de son âge, de son histoire et de son degré de conscience et de lucidité. Tous ces critères doivent être étudiés et analysés par un médecin qui jugera bon ou non de recourir au suicide assisté. Je crois qu’avant la quarantaine, personne ne devrait avoir droit au suicide assisté sans une très bonne raison puisqu’on a la vie devant soi. »

ALEXANDRA CÔTÉ – TECHNIQUE D’ADMINISTRATION«Moi, je suis pour, dans une certaine mesure. Quand la personne est consentante, qu’elle est lucide et qu’elle accepte, moi je trouve ça correct, mais si elle ne l’est pas et que quelqu’un décide à sa place, je ne suis pas d’accord.»

ROSALIE MASSE – SCIENCES HUMAINES, PROFIL OUVERTURE SUR LE MONDE« Je suis pour le suicide assisté, mais il doit se faire sous quelques restrictions. Le désir et la condition de la personne sont des éléments qui doivent être tenus en compte. Je crois qu’une personne apte à vivre normalement ne peut avoir recours à cette pratique. Dans le cas des personnes âgées, je pense que les personnes en fin de vie ont le droit, après réflexions et consultation avec le médecin ainsi que les proches, de recourir au suicide assisté. »

ANTHONY MARTEL – TECHNIQUE DE COMPTABILITÉ ET GESTION «Je peux dire que je n’ai pas vraiment de position sur ça, il y a du monde qui ne sont tout simplement pas capables d’accepter la vie, ça dépend de la condition de la personne et ça dépend de la situation.»

Page 8: L'Obtus Février 2014

ARTS ET SPECTACLES Février 2014 | 8

Six numéros artis-tiques exclusive-ment masculins en ont mis plein la vue et les oreilles pour tenter de remporter la 35e finale locale de Cégeps en spec-tacle, présentée le 6 février dernier au Cégep de Jonquière. Le grand gagnant: Christophe Ma-rianne, alias «Le M».

Le finissant en Tech-niques d’intégration multimédia a conquis les juges et le public grâce à un numéro rap qui a mis le feu à la scène. Originaire de l’Île de La Réunion, Christophe Marianne a chanté pour son pays, sa réalité. Il a réussi, par sa prestation musicale, à faire voya-ger les spectateurs à l’autre bout du monde. «J’explose comme la fournaise et mes textes brillent de mille feux», a dit «Le M» dans une ses chansons. Sa victoire en est la preuve.

Christophe Marianne a remporté la première place de la finale locale de Cégeps en spectacle, ainsi qu’une bourse de 300 $, gracieuseté de l’Encrier étudiant. Il aura l’honneur de représenter le Cégep de Jonquière à la finale régionale de l’Est du Québec. «Ça fait super plaisir, a déclaré le vain-queur après l’annonce des résultats. Je suis surpris, mais vraiment content.» Les deuxième et troisième places sont revenues au danseur Yan Bienvenue et au musicien Tristan Bru-net-Dupont. Ils ont reçu des bourses de 200 $ et 100 $, respectivement.

Des numéros variés

Animée par Carolyne Collins et Marjolaine Grenier sous le thème des «années folles», la 35e édition du concours d’arts de la scène était des plus hétérogènes. Chant, théâtre, humour, danse: tout y était. Le spectacle a débuté avec la prestation musicale

de Tristan Brunet-Du-pont, chanteur et pia-niste. Ses chansons lé-gères et sympathiques sur la vie de tous les jours ont entraîné les clappements de mains des spectateurs dès les premiers accords.

François Bernier, alias François Renard, a pré-senté un numéro de théâtre burlesque. Au fil de ses costumes et de ses mimiques, le jeune homme a surpris la foule à plusieurs reprises. Il a peut-être rendu quelques spectateurs masculins mal à l’aise, mais c’est sous les acclamations de la foule que François Renard a conclu sa mise en scène avec rien de moins qu’un strip-tease quasi-complet.

Émile Dubé et Antoine Fortin ont donné une interprétation sincère de slam-poésie avec guitare. «Bienvenue dans notre monde», a annoncé d’emblée Émile Dubé. Les textes engagés du duo étaient représentatifs de notre

époque, cette «jeune génération boostée par la passion», tel qu’a ré-cité Antoine Fortin.

Samuel Roy en a fait rire plus d’un avec son numéro d’humour sur le thème «Dieu sait que le contexte est impor-tant». Les spectateurs ne savaient jamais à quoi s’attendre avec le jeune humoriste et ses anecdotes d’apparence banale. «Un seul petit détail qui peut chan-ger un grand contexte au complet,» tel est le secret des blagues de Samuel Roy.

Yan Bienvenue a fait lever la fête pour sa première participation solo à Cégeps en spec-tacle. L’an dernier, son trio de danse Hétéro-gène s’était rendu à la finale nationale. Cette fois, Yan Bienvenue a ébloui la foule avec ses chorégraphies inspirées de films de danse. Sa-turday Night Fever, This Is It, Happy Feet… sans oublier Magic Mike, qui

a particulièrement plu à la gent féminine.

Un invité spécial

L’humoriste Yannick de Martino s’est chargé de la deuxième partie du spectacle. Le gagnant de l’édition 2011 de En route vers mon premier Gala Juste pour rire a déclenché l’hilarité générale avec ses gags souvent absurdes, par-fois lourds, mais tou-jours désopilants. L’in-vité est même sorti de son numéro à plusieurs reprises pour interagir avec le public. Après avoir ri un bon coup, les spectateurs ont salué Yannick de Martino avec une ovation debout bien méritée.

La 35e édition de la finale locale de Cégeps en spectacle a été un franc succès. L’organi-satrice de l’événement, Gabrielle King, se dit très satisfaite: «On a vu du talent à l’état pur ce soir et la réaction de la foule a été au-delà de nos attentes.»

Cégeps en spectacle

Le talent local à l’honneur

Christophe Marianne, alias Le «M», représentera le Cégep de Jonquière à la finale régionale de Cégeps en spectacle le 22 mars prochain à Rivière-du-Loup.

Photos : Judy Chabot

Julie Levasseur

Page 9: L'Obtus Février 2014

ARTS ET SPECTACLES Février 2014 | 9

RENT, une histoire de tabous et d’amitiéLa comédie musicale RENT transportera ses spectateurs le 15 février au New York des années 90, où une épidémie de sida faisait des ravages et où les malades étaient des parias. Tabous, chocs, émo-tions: voilà ce qui attend le public.

«J’espère voir quelques larmes couler sur les joues des spectateurs à la fin.» C’est le souhait de la metteure en scène Élizabeth Kirouac, qui avoue se retenir de pleu-rer, même après avoir vu une bonne douzaine d’enchaînements.

La critique de société qu’est RENT raconte l’his-toire d’artistes de Man-hattan devant lutter pour garder leur loyer. Certains personnages, homo-sexuels, travestis, sont en plus affligés du VIH.

Pour Élizabeth Kirouac, le spectacle est toujours d’actualité. Même si les lois brimant les malades affectés par le sida ont changé, les mentalités restent semblables. «On prépare les gens avec la publicité, et ce n’est pas tout le monde dans le cé-gep qui est ouvert», confie la maitre d’oeuvre.

Les affiches très expli-cites, où on peut no-tamment voir deux filles s’embrasser, ont réussi

à attirer la curiosité des étudiants. «Même si elles en disent beau-coup, le public doit s’at-tendre à être choqué, car le voir en vrai c’est autre chose!», prévient Élizabeth.

À moins d’une semaine du grand jour, le stress est évidemment plus grand. «Je sais que mes artistes ont bien travaillé, mais c’est angoissant de penser que je n’aurai plus de contrôle une fois le spectacle commencé», révèle Élizabeth Kirouac.

La metteure en scène est satisfaite du dérou-lement qui suit les plans, à part quelques em-bûches. L’équipe de pro-duction a dû revoir des

éléments du décor, très minimaliste. Le spectacle est à mi-chemin entre la comédie présentée pen-dant 8 ans à Broadway et l’adaptation cinémato-graphique. Le film aurait été quasiment impos-sible à réaliser sur scène, selon la responsable.

Pour la première fois, les auditions étaient ou-vertes à tous les étudiants de la région. Des gens

d’Alma et de Chicoutimi font partie de la vingtaine d’artistes sélectionnés. L’équipe de production a eu bien de la difficulté à attribuer les rôles.

Contrairement à l’an pas-sé, une seule représen-tation aura lieu à 20 h le lendemain de la Saint-Va-lentin. RENT est justement une belle histoire d’amitié. Les billets sont disponibles à l’Encrier étudiant.

Dominique Gobeil

L’équipe de RENT répète depuis octobre plusieurs fois par semaine pour offrir un spectacle professionnel.

Photo : Steven Mercier

Animateur radio depuis ses 14 ans, débordant de cha-risme, toujours une tonne de projets en tête: voilà un portrait de Nicolas Ouellet, nouvel ambassa-deur du programme d’Art et technologie des médias.

À peine nommé porte-parole de son ancien programme, le jeune chroniqueur et anima-teur de 26 ans se voit déjà au centre d’une campagne publicitaire lancée par la direction

d’ATM. Impliquant Mu-sique Plus et VrakTV, ce coup de pub vise apparemment à mettre de l’avant la technique puisque son exclusi-vité propre au Cégep de Jonquière n’est plus de-puis l’automne dernier.De son côté, Nicolas ne s’inquiète pas de l’avenir d’ATM: «C’était à pré-voir, mais le programme n’est pas en danger pour autant. Ça force à tra-vailler plus fort!»

Nicolas, qui a étudié en communication dans les médias, volet radio, entre 2005 et 2008 se dit honoré: «Je suis très

fier d’occuper ce rôle. Chaque fois que je parle d’ATM, mes yeux brillent, puisque mes trois années à Jonquière, c’est la pé-riode la plus importante de ma vie.» Selon lui, Jonquière offre aux nom-breux étudiants de l’exté-rieur la chance de gagner en maturité en quittant le nid familial pour venir suivre leur formation.

Dès sa jeunesse, Nico-las exploite à fond son talent d’orateur. Telle-ment, qu’à ses 12 ans, un animateur de Radio-Canada le remarque et le prend sous son aile. À partir de ce moment, Nicolas enchaîne les expériences dans les médias: Radio-Canada, Musique Plus et Rock-

Détente ne sont que quelques exemples par où il est passé comme chroniqueur culturel ou animateur.

À ce jour, cet ancien d’ATM possède sa propre websérie, Moins

25, qui vise à inter-viewer des jeunes de moins de 25 ans impli-qués dans leur milieu. Pour ce qui est des mois à venir, Nicolas prévoit se lancer tête première dans une multitude de nouveaux projets.

Nicolas Ouelletporte la voix d’ATM

À peine âgé de 26 ans, Nicolas Ouellet représente son ancien programme collégial et a de nombreux projets en tête.

Photo : Hugo B. Lefort

Jérémie Legault

Page 10: L'Obtus Février 2014

Le 16 avril dernier, le groupe québécois Groenland a sorti son premier album, The Chase. Depuis, les spectacles et les évènements ne cessent de se mul-tiplier pour le jeune band. En spectacle au Côté-Cour les 13 et 14 février, il est temps d’en ap-prendre plus sur ces artistes prometteurs.

Sabrina Halde, auteur des textes de l’album et musicienne multi talen-tueuse, a répondu à quelques questions que le public se pose.

Obtus : D’abord Sabri-na, pourquoi le nom Groenland ? Sabrina : On a cherché

vraiment longtemps, mais on s’est arrêté sur ce nom-là, car c’est mysté-rieux, c’est un endroit qui est loin, qu’on ne connait pas vraiment, un peu comme un endroit imagi-naire. En plus c’est un mot qui a une belle sonorité.

O : Qu’est-ce qui vous démarque des autres groupes indie-pop ? S : C’est un mélange de style, on a une voix un peu soul, pop, ou même jazz, avec du ukulélé et du violon.

O : Pourquoi vos textes sont-ils en anglais ? S : Parce que c’est la pre-mière fois que j’écrivais des chansons et c’était plus naturel pour moi en anglais parce que j’ai toujours chanté dans cette langue. En plus

c’est vraiment le «fun» que ça puisse nous ame-ner ailleurs, mais c’était vraiment une question de style et pour se sentir plus à l’aise.

O : Où prenez-vous votre inspiration pour vos textes ? S : Je suis quelqu’un d’assez émotive alors en cherchant mes mélo-dies, j’ai des mots qui «popent», après j’essaie de faire une chanson avec ces mots-là! Puis je vais voir mon ami, on arrive chacun de notre côté avec des bouts de chanson et on met tout ça ensemble.

O : Qu’est-ce qui s’en vient pour vous ? S : On prévoit sortir notre album en France, puis, se promener un peu en reve-

nant au Canada et peut-être même aux États-Unis.O : Finalement, à quoi peut-on s’attendre de votre spectacle ? S : On a de nouvelles chansons! On commence à composer le prochain album, alors il va y avoir des petites surprises tout au long du spectacle et on va chanter tout notre album. C’est un show qui est assez dynamique et énergique alors ça va être beaucoup d’émotions !

C’est seulement leur deu-xième passage au Sague-nay et ils ont déjà besoin d’une supplémentaire le 13 février prochain, car les billets du 14 sont déjà tous vendus. L’été der-nier, ils étaient au festival Osheaga, ils continueront sans doute leur ascen-sion dans les prochaines années. Groenland au Côté-Cour le 13 février prochain. Il reste des bil-lets, alors précipitez-vous!

ARTS ET SPECTACLES10 | Février 2014

Avec son univers pop aux tonalités soul et reggae, le chanteur d’origine sénéga-laise Karim Ouellet a su conquérir le cœur des Québécois et ravir celui des Fran-çais. Aujourd’hui, il commence à penser à l’écriture de son troisième album.

Polyvalent, charismatique et romantique, Karim Ouellet plait aux femmes avec ses chansons qui parlent d’amour. Sa pop moderne et sa personna-lité authentique ont tôt fait de charmer le public.

Son premier album Plume lui a permis de sortir de l’ombre et Fox, le deuxième, l’a propulsé dans les palmarès avec des chansons comme «L’amour» et «Foudre». Il se démarque par son uni-

vers de fables, accompa-gné de mélodies parfois reggae et parfois soul.

Avec ses cinq nominations au Gala de l’ADISQ, le prix Félix Leclerc et son succès grandissant de l’autre côté de l’Atlantique, le chan-teur de 28 ans peut d’ores et déjà dire qu’il a accom-pli bien des choses. Rien pour étonner Karim Ouel-let qui, malgré tout, reste humble : «Je suis surpris, mais en même temps, je ne le suis pas. Il y a telle-ment d’heures de travail que je ne suis pas étonné que ça rapporte.»

L’année 2013 a été par-ticulièrement chargée pour le jeune chanteur.

Sa carrière encore tout juste entamée, Karim doit se partager entre deux continents: le Qué-bec et la France où il vient tout juste de signer avec Warner France.

Son emploi du temps ne l’empêche tout de même pas de penser à un troi-sième album pour le futur. Il espère bien pou-voir commencer l’écri-ture d’ici quelques mois. Toutefois, rien de concret n’a encore été décidé concernant le contenu.

«Je ne peux pas faire quelque chose qui ne ressemble pas à mon album précédent, c’est toujours la même per-

sonne qui écrit. C’est certain que ça va se ressembler un peu», révèle le chanteur.

Pour la nouvelle année, le chanteur sénégalais n’a pas prévu prendre de vacances. Il part plu-tôt en tournée pour plu-sieurs dates en France. Heureusement, il se permet quelques mo-ments pour souffler et écouter ses séries télé préférées comme Brea-king Bad, dont il arbore le chandail fièrement.

Une chose est sûre, on n’a pas fini d’entendre parler de Karim Ouellet.

L’univers romantique de Karim Ouellet

Groenland se retrouve à Jonquière

Frédérique Carrier

Le chanteur québécois, Karim Ouellet, pense à l’écriture de son nouvel album.

Photo : Philémon Beaulieu

Marianne Côté

Le groupe Groenland sera au Côté-Cour les 13 et 14 février prochain, à ne pas manquer !

Photo : LePetitRusse

Page 11: L'Obtus Février 2014

11 | Février 2014 SPORTS

Philippe Hurtubise, entraîneur de l’équipe de basketball mas-culine du Cégep de Jonquière, a récem-ment été nommé entraîneur-chef de l’équipe du Québec U-17 pour les Cham-pionnats nationaux qui se dérouleront à Edmonton, cet été.

«C’est très motivant pour moi d’avoir été choisi pour ce poste. C’est certain que je res-sens une bonne pres-sion, mais c’est normal. Ça ne le serait pas si je ne ressentais rien face à ce qui m’attend», affirme d’entrée de jeu

le nouveau pilote de la formation québécoise.

Fort de 18 années d’expérience en tant qu’entraineur, Philippe Hurtubise se sent assu-rément prêt à relever ce nouveau défi d’ampleur. De plus, il est déjà fami-lier avec l’organisation d’équipe Québec. En ef-fet, les trois années pré-cédentes, il s’impliquait dans la troupe en tant qu’entraîneur adjoint. Cette fois-ci, le grand rôle lui a été accordé.

«Tous les joueurs ont la même chance de faire partie de l’équipe, tout dépend des perfor-mances de ceux-ci lors

du camp de sélection, indique Hurtubise. Le succès des équipes du Québec, c’est grâce à la façon dont ils acceptent leur rôle dans la forma-tion. On recherche une bonne chimie entre tous les futurs joueurs.» On comprend donc qu’il ne compte pas seulement se fier sur le talent des jeunes, mais bien sur la façon dont ils interagissent.

Nous pouvons tout de même imaginer que Jérôme Desrosiers et

Malick Turenne ont de très bonnes chances d’être de la formation montée par l’entraîneur des Gaillards. Ceux-ci font tous deux partie d’Équipe Canada.

Tous les autres joueurs proviennent des quatre coins du Québec, cer-tains évoluent même dans des équipes amé-ricaines. Les autres sont tous membres de diffé-rentes équipes québé-coises classées AAA.

Hurtubise ne vise rien de moins qu’une place sur le podium. Il est conscient que ça ne sera pas de tout repos lors de la compétition, mais a confiance en les capacités que peut avoir l’équipe qu’il va former.

Voici les principales têtes d’affiche du tour-noi. Les Ontariens, invincibles, remportent l’or depuis 4 ans. L’Al-berta sera avantagée puisque la compétition se déroule en son sol. La Saskatchewan et la Colombie-Britannique présentent toujours des équipes de qualité. Les équipes provenant des Maritimes sont toujours surprenantes, selon l’entraîneur saguenéen.

Du 25 au 30 juillet pro-chain, nous souhaitons donc la meilleure des chances à Philippe Hur-tubise et aux jeunes représentants québécois faisant partie de la for-mation. Qui sait, peut-être détrôneront-ils les Ontariens en remportant les grands honneurs ?

Superbowl à la Salle polyvalente

Une réussite au-delà des attentes

Championnats nationaux de basketball

«Au moins le podium!»

Fort de 18 années d’expérience en tant qu’entraineur, Philippe Hur-tubise se sent assurément prêt à relever ce nouveau défi d’ampleur.

Courtoisie

Stéphanie Jean et ses 18 étudiants en Tech-nique administrative sont très fiers de la première édition du Superbowl à la Salle polyvalente. L’événe-ment a rassemblé en-viron 150 personnes.

Les profits de la soirée ont été versés à l’entre-prise-école Tango et à l’équipe de football du Cégep de Jonquière. L’idée de ce type de fi-nancement est venue du responsable des sports au cégep, Steeve Dufour, qui en a parlé à l’ensei-

gnante Stéphanie Jean. Les étudiants de cette dernière se sont donnés à fond pour la réussite de l’événement en travail-lant pendant plus d’une session sur celui-ci.

Steeve Dufour a d’ail-leurs félicité les organi-sateurs en s’exprimant au micro lors de la soirée pour souligner l’implica-tion et le dévouement de ces jeunes étudiants qui travaillent à la réa-lisation de l’événement depuis septembre.

«La réussite est au-delà de nos attentes, avoue Stéphanie Jean. Les étu-

diants ont été excep-tionnels et se sont don-nés corps et âme pour le projet, considérant qu’il s’est étalé sur deux ses-sions!», ajoute Stépha-nie Jean qui était encore nerveuse du succès de la soirée tout juste avant son commencement.

À l’aide de ce projet, les jeunes ont pu développer plusieurs compétences, révèle l’enseignante: leur autonomie, leur talent de communicateur ainsi que leur leadership.

Ce n’est qu’un début ?

D’importants profits

seront versés à l’équipe de football du cégep. Le comité organisateur a dû commander plus de pizzas et d’ailes de pou-let. Malgré le prix d’en-trée de 15 $ que certains jugeaient élevée, les visi-teurs étaient présents.

François Laberge, entraî-neur-chef de l’équipe de

football des Gaillards, a apprécié l’expérience. «Il faut toujours se fier sur une bonne base pour la présentation d’un évé-nement du genre. Après cette première édition je ne verrais pas pourquoi il n’y en aurait pas d’autres», de conclure positivement François Laberge.

Frédéric Marcoux

Les étudiants en Technique administrative étaient très fiers de présenter le fruit de leur travail.

Photo : Frédéric Marcoux

Antoine Lacroix

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SPORTS Février 2014 | 12

Frédéric Marcoux

14 recrues de qualité pour les GaillardsAprès un entraîne-ment en gymnase, une première vague de 14 recrues a si-gné avec les Gail-lards du Cégep de Jonquière. Une seule nouvelle re-crue était absente le 1er février dernier.

Une vingtaine de vété-rans ont accueilli 13 des 14 nouvelles recrues de l’équipe de football des Gaillards du Cégep de Jonquière à la Salle po-lyvalente le 1er février. L’organisation a souligné le talent de ces joueurs provenant d’un peu par-tout dans la région.

Après la pratique en gymnase, le coordon-nateur offensif Maxime

Dallaire était impression-né: «Avec ces recrues de talent, les vétérans étaient super excités! J’ai l’impression qu’on est rendus à un autre niveau comparé à l’an passé.»

Les joueurs étaient très intenses lors de la pratique tenue à la Polyvalente de Kéno-gami. Il s’agissait d’une première occasion pour quelques recrues de s’entraîner avec les

vétérans. «J’ai aimé le calibre de jeu des gars. La compétitivité de nos recrues et l’intensité de tous les joueurs font en sorte que tout le monde progresse plus vite», souligne l’entraîneur François Laberge.

Revenir au sommet

Les 13 recrues avaient toutes un message commun récurant: l’es-prit de famille règne

chez les Gaillards. Les joueurs travaillent tous ensemble pour se rele-ver de leur dernière sai-son de misère de deux victoires et six revers.

Les recrues de cette année arrivent avec une expérience de qualité, ayant joué à un calibre de jeu de niveau pro-vincial pour la plupart. «Leur bagage de foot-ball m’impressionne, a fait savoir l’entraîneur-

chef François Laberge. Les gars ont tous joué du gros calibre de foot-ball et ça paraît!»

«Cette année, on veut prouver quelque chose, on essaie de motiver les jeunes à se dévelop-per. Même si tu te bats pour un poste, on est là pour les recrues: on est là pour les encadrer et les aider. Cette année, les jeunes arrivent avec un bon bagage de foot-ball, c’est une grosse différence, avoue le demi-défensif vétéran, Olivier Boucher-Pelle-tier. C’est la rédemp-tion. Cette année, on est allés bas et là, on va revenir au sommet. On ne veut plus se sortir d’excuses.»

13 des 14 nouvelles recrues ont officiellement signé avec les Gaillards. D’autres acquisitions sont à prévoir avant le début de la prochaine saison.

Photo : Philippe Bienvenue

L’équipe de cheer-leading du Cégep de Jonquière, for-mée cet automne, a connu un départ en lion en se classant au quatrième rang de sa catégorie lors de sa toute première compétition.

Les résultats obtenus par les cheerleaders des Gaillards à l’issue de la première compétition régulière de la ligue de cheerleading collégial du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) en surprennent plus d’un. L’équipe du Cégep de Jonquière s’est classée au quatrième rang parmi

les 13 formations en ni-veau 4 de la conférence Nord-Est. «On ne s’atten-dait pas du tout à ça!», admet le responsable des sports de l’établisse-ment, Steeve Dufour.

«Pour la première année, l’objectif était de mettre l’équipe en place et de re-cruter le nombre de filles nécessaire pour bien dé-marrer le programme», explique-t-il. Le respon-sable des sports espérait une saison «correcte», mais sans plus. «On voulait seulement bien représenter le cégep, mais quatrième au clas-sement, c’est vraiment bon!», s’exclame Steeve Dufour. L’entraîneur-chef

de l’équipe, Geneviève Sorel, est elle aussi très fière de son alignement: «On a bien performé et c’est une belle victoire pour tout le monde.»

Une stratégie gagnante

Selon le responsable des sports, la troupe de cheerleaders du Cégep de Jonquière doit sa réussite à une bonne équipe d’entraî-neurs: «Les coachs ont élaboré une stratégie avec un programme très complet pour leurs routines.» Pour Gene-viève Sorel, l’objectif était d’exécuter des figures «impeccables et solides». L’ajout de trois

garçons aux 35 filles de l’alignement a égale-ment été «un point tour-nant» pour la formation.

L’équipe de cheerleading est maintenant plus mo-tivée que jamais. «Pour la prochaine compéti-tion, on souhaite don-ner le même genre de performances, et même plus. Il ne faut pas régres-ser», souligne Steeve Du-four. «On va travailler sur nos faiblesses pour aller

chercher un maximum de points, précise l’en-traîneur-chef. Ce qu’on vise, c’est le top 3.»

La prochaine compé-tition de la ligue de cheerleading collégial aura lieu le 1er mars à Trois-Rivières. Cette rencontre permettra de déterminer quelles équipes se rendront au championnat de conférence quelques semaines plus tard.

Gaillards cheerleading: au-delà de toutes les attentes

Après une première compétition dépassant toutes les espérances, l’équipe de cheerleading des Gaillards est motivée à poursuivre sur sa lancée, promet l’entraîneur-chef Geneviève Sorel.

Courtoisie

Julie Levasseur