l'obtus - mars-avril 2012 - spécial 28e festival intercollégial de danse
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Version de Mars-Avril 2012 Spécial 28e Festival intercollégial de danseTRANSCRIPT
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13 / 14 / 15 AVRIL 2012CÉGEP DE JONQUIÈRESALLE FRANÇOIS-BRASSARD2505, RUE SAINT-HUBERT, JONQUIÈREINFORMATIONS : (418) 547-2191, POSTE 334SPECTACLES OUVERTS AU PUBLIC / BILLET : 5 $
LES SPECTACLES SERONT DIFFUSÉS EN SIMULTANÉ SUR LE WEBCEGEPJONQUIERE.CA
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CÉGEP DE JONQUIÈRE
UN JOURNAL ÉTUDIANT QUI SE DÉMARQUE
CÉGEP DE JONQUIÈRE
UN JOURNAL ÉTUDIANT QUI SE DÉMARQUE
Comité de gestion :
Coordonnateur de production : Julien Renaud
Président : Jean-Michel Turbide
Rédaction :
Rédacteur en chef : Julien Renaud
Rédacteur adjoint : Mariane Bergeron
Chroniqueur : Geneviève Tremblay-Plourde
Journalistes : Mariane Bergeron, Laura-Jessica Boudreault,
Marie Chabot-Johnson, Émilie Jean, Alexandre Girard, Geneviève
Tremblay-Plourde, Julien Renaud, Catherine Houde-Laliberté,
Jean-Michel Turbide, Thomas Chamoun, Francis Therrien,
Johanna Bouchard, Xavier Julien, Éloïse Laperrière, Vanessa
Soulières, Aude Therezo
Comité de service :
Graphisme : Alexandre Girard
Correcteurs : Mariane Bergeron, Julien Renaud
Impression-Distribution :
Le Quotidien
Financement :
Corporation des affaires étudiantes du cégep de Jonquière
Partenaire :
Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec
CÉGEP DE JONQUIÈRE
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ÉQUIPE DE L’OBTUS
UNE RÉALISATION DE L’ÉQUIPE DE L’OBTUS, LE JOURNAL ÉTUDIANT DU CÉGEP DE JONQUIÈRE
PARTENAIRES
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Même quand je ne la vois pas, la danse est partout. Je la sens. La danse, c’est le mouvement.
Une chorégraphie est un message livré par le chorégraphe à son public. Lorsque je danse, je suis l’instrument de mon chorégraphe et, parfois, mon propre chorégraphe et mon propre instrument. Lors de ces instants, lorsque je danse, mon corps parle pour moi. Mon corps prend la place de ma conscience. Mon corps dit tout ce que je ne dirais pas, si je ne dansais pas. J’assume jusqu’à la plus infime de mes imperfections. Pour bien danser, je le dois… je dois m’abandonner à la musique, je dois me laisser porter par le rythme.
La danse fait de moi quelque chose de grand. Un saut n’est pas un simple saut. Un saut me permet de voler! Quand je danse, je me transporte dans un monde, un autre monde… un monde meilleur où tout semble facile, presque parfait. Et ceux qui m’observent voient comme je m’illumine. Et ceux qui m’observent pourraient mourir en croyant fermement que la danse est facile, si facile... parce que je fais en sorte qu’elle le soit. Parce que chaque semaine, la technique que j’acquiers est un pont vers la fluidité, la grâce, l’harmonie parfaite entre le corps et la musique.
Je suis alors exactement celle que je dois être, au moment où je dois l’être. Il y a moi, mon corps, la musique. Et je suis partout, en même temps… car de la danse naît un langage universel : les émotions, création de l’homme rejoignant tous les hommes de toutes les cultures et de toutes les époques.
Dansez… vous verrez! En cette occasion, le Festival intercollégial de danse vous ouvrira des portes inespérées sur de nouveaux horizons… « mouvementés ».
GENEVIÈVE TREMBLAY-PLOURDE
L’ART DE LA DANSE : SE LAISSER GUIDER
⃝ Photos : Frédérique Ménard-Aubin
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PrésentationLe Festival intercollégial de danse qui se déroule au cégep de Jonquière les 13,14 et 15 avril a pour thème « On a tous un danseur en soi ». Durant ce week-end, les troupes de danse feront la présentation de leur talent dans différents styles, allant de la danse contemporaine jusqu’au hip-hop.
La porte-parole de la 28e édition du Festival de danse sera Karine Ledoyen, chorégraphe et directrice artistique de la compagnie Danse K par K. Durant le festival, les jeunes danseurs et danseuses pourront discuter et échanger avec la porte-parole sur différents sujets.
Pendant la fin de semaine, les festivalières et les festivaliers auront la chance de participer à une quinzaine d’ateliers de formation animés par différents professionnels de la danse. Il ne faut pas oublier qu’ils pourront montrer ce qu’ils sont capables de faire devant le grand public et les autres participants. Après chaque prestation, les troupes de danse pourront avoir les commentaires de la porte-parole et de différents professionnels.
Le grand public aura la chance de voir, le vendredi 13 avril 2012, une pièce présentée par la compagnie Danse K par K qui a été conçue spécialement pour le Festival. La pièce est inspirée de la nouvelle création de Karine Ledoyen, AIR.
Les objectifs de ce Festival sont :1. Promouvoir la création et l’expression en danse; 2. Sensibiliser les jeunes aux différents courants de création; 3. Créer un forum d’échanges et de formation; 4. Souligner la qualité et la vitalité des réalisations collégiales. Le Regroupement collégial de danse du
Québec (RCDQ), une corporation à but non lucratif, voit le jour en janvier 1990 pour venir en aide au Festival.
En 1995, le Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ) est créé par les établissements d’enseignement collégial. Un des buts de ce réseau est de s’assurer que les passionnés de la danse en provenance de différents collèges aient la chance de se retrouver chaque année. Depuis la création du RIASQ, le nombre de participants ne cesse d’augmenter.
Le Festival accueille depuis 2005 plus d’une vingtaine de troupes de danse, soit plus de 300 danseuses et danseurs.
Le Festival intercollégial de danse est une production du Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ) et une réalisation du cégep de Jonquière en collaboration avec le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine ainsi que le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.
Historique Le Festival collégial de danse a vu le jour en 1984. Deux étudiantes et une animatrice du Collège Montmorency ont uni leurs forces et leurs idées pour créer cet événement. La première édition a eu lieu en 1985, et la tradition se poursuit chaque année depuis ce temps.
En 1985 et 1986, c’est le Collège Montmorency qui unit dans ses murs près de sept troupes étudiantes en provenance de différents cégeps pour la tenue des toutes premières éditions du Festival. Depuis 1987, le Festival se déplace dans un collège différent chaque année.
LAURA-JESSICA BOUDREAULT
QU’EST-CE QUE LE FESTIVAL INTERCOLLÉGIAL DE DANSE ?
⃝ Photo : Frédérique Ménard-Aubin
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C’est depuis le mois de mars 2011 que les organisatrices Loriane Richard et Florence Grenier travaillent sur l’élaboration du Festival intercollégial de danse de cette année. Les deux filles ont mis beaucoup d’énergie et de temps pour vous donner un festival des plus magiques.
Elles ont commencé leur travail en assistant en tant qu’observatrices au dernier Festival qui s’est tenu à Longueuil. Elles étaient inscrites à des activités et ont pu voir comment l’organisation se faisait. C’est à ce moment qu’elles se sont rendu compte de l’ampleur de la tâche qui les attendait. Les filles ont commencé l’organisation de cette année en trouvant la porte-parole avec l’aide du Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ).
C’est à la session d’automne 2011 qu’elles ont réellement commencé l’organisation de l’édition 2012 du Festival. Loriane et Florence ont alors formé un comité de six personnes pour les aider dans leur travail. Leurs collègues les ont donc aidées autant dans la publicité que dans les relations avec les collèges. La tâche qu’elles ont à accomplir est assez importante, car elles doivent loger, nourrir et divertir près de 500 personnes pour une fin de semaine complète. Elles doivent en plus s’occuper de la technique et de la logistique des locaux, où seront logés les danseurs.
Le comité a aussi travaillé sur le financement, encore avec l’aide du RIASQ. Il ne faut pas non plus négliger l’aide du responsable des activités socioculturelles du cégep de Jonquière, Jacques Sergerie. Il leur a donné toute l’aide nécessaire à la réalisation du Festival. Loriane et Florence ont travaillé à l’élaboration des trois spectacles qui seront présentés durant le week-end. 27 des cégeps présenteront des chorégraphies toutes plus différentes les unes que les autres. Il y a aussi quatre autres collèges présents qui, eux, assisteront aux ateliers.
Les organisatrices auront aussi l’aide d’une cinquantaine de bénévoles pour la fin de semaine du Festival. Tout le monde mettra la main à la pâte pour l’accueil des groupes ainsi que pour la logistique. Les Gaillards du cégep de Jonquière donneront eux aussi un coup de main pour le travail physique. En échange, les joueurs recevront les profits de la fin de semaine du bar.
La pression que les filles avaient cette
année était plutôt lourde. En effet, les
événements organisés au cégep de
Jonquière ont une très bonne réputation
à conserver. La dernière fois que le
Festival intercollégial de danse a eu lieu à
Jonquière, soit en 2005, les organisateurs
avaient mis la barre très haute pour les
prochains. Florence et Loriane sont très
fières du travail qu’elles ont effectué.
Elles ont mis énormément d’heures dans
l’élaboration du Festival et ont apprécié
ce travail. L’organisation d’événements
est un domaine qui intéresse les deux
organisatrices, qui sont étudiantes en
Technique de communication dans les
médias, option Conseil et coordination
publicitaires. Les filles ont eu beaucoup
de plaisir depuis qu’elles ont commencé
à travailler sur le projet. Les deux seraient
prêtes à s’embarquer encore dans un
autre projet du même type.
CATHERINE HOUDE-LALIBERTÉ
LES 12 TRAVAUX DE LORIANE ET FLORENCE
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Pour la 28e édition du Festival intercollégial de danse du Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ) qui aura lieu les 13, 14 et 15 avril prochains à la salle François-Brassard du cégep de Jonquière, la porte-parole officielle n’est nulle autre que Karine Ledoyen.
Karine Ledoyen est chorégraphe et directrice artistique de la compagnie de danse K par K. Bien qu’à ce jour, la danse occupe une place prédominante dans sa vie, cela n’a pas toujours été le cas. Ce n’est qu’à l’âge de 18 ans qu’elle fait la découverte du monde magnifique de la danse. Elle entre ensuite à l’École de danse du Québec, après un deuxième essai. Son premier refus n’a fait que lui donner tout le courage et toute la confiance dont elle avait besoin, et jamais elle n’a entrevu l’idée de baisser les bras ne serait-ce qu’une seule fois. Entre temps, elle décide de se consacrer au ballet, jusqu’à son entrée à l’École de danse. Quelques années plus tard, diplôme en poche, c’est l’Europe qu’elle prend d’assaut. De retour dans la belle province, hésitante à s’installer dans la ville de Montréal ou celle de Québec, elle s’arrête sur cette deuxième option.
K par K voit le jourPar la suite, elle livre son talent à travers différentes compagnies et est proactive dans le milieu. Finalement, c’est en mai 2005 que la compagnie de danse K par K voit le jour. À la tête de cette compagnie, la charmante jeune femme est prête à tout pour mener sa réalisation au bout de ses rêves. Les danseurs qui forment l’équipe sont des danseurs pigistes. Bien que quelques-uns soient très sollicités, aucun n’est permanent, et ils travaillent également pour d’autres compagnies.
Des projets uniquesD’ailleurs, aucun repos n’est prévu à l’horaire de K par K. Les projets s’empilent, et les résultats en surprennent plus d’un. Dans les prochains mois, on pourra assister à un numéro composé uniquement de modèles masculins qui vont prendre parole par le corps afin de définir qu’est-ce qu’un homme de nos jours. Particularité de cette pièce : les hommes ne seront pas tous des danseurs, quelques comédiens s’y seront glissés. La solidarité masculine sera à l’honneur, vous pouvez en être assurés.
Sortir de sa zone de confortBien que sa compagnie soit principalement orientée sur le type de danse contemporaine, Karine Ledoyen ne rejette aucun autre style de danse : « Chaque danse apporte un défi autant à pratiquer qu’à contempler. » Bien sûr, le contemporain est ce qu’elle préfère. C’est ce qui correspond le plus à ce qu’elle recherche et c’est surtout ce qui l’anime le plus. Dans son travail de chorégraphe, son but premier est de sortir de sa zone de confort, d’éclater son travail au maximum pour en faire quelque chose d’unique. « Le tout n’est pas simplement de créer, mais de s’assurer que les projets soient stimulants et qu’ils répondent à des propos actuels dans la société, tout en intéressant le public. »
ÉMILIE JEAN
UNE PORTE-PAROLE EN OR
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Juste retour des choses
Nouvellement maman, c’est avec un grand plaisir que Karine se
donne à la 28e édition du Festival intercollégial de danse. Ayant
participé à la même expérience lorsqu’elle était au cégep, «
il s’agit seulement du juste retour des choses ! » me confie-t-
elle, la voix marquée d’un sourire. Lorsqu’elle était plus jeune,
elle aimait se tourner vers des professionnels et leur
poser des questions. Aujourd’hui, les rôles sont
inversés, et elle a enfin l’occasion de rendre ce
qui lui a été donné. Encourager les jeunes
dans leur passion et visiter les énergies
qu’ils dégagent est un sentiment
de satisfaction. De plus, le fait de
répondre aux questions de la relève
de la danse n’a pas de prix, et si Karine
peut transmettre quoi que ce soit à
ces jeunes, c’est avec le plus grand
dévouement qu’elle le fera.
Être proactif
Pour Karine,
lorsqu’on aborde
le sujet de la relève
au Québec, il n’y a pas à dire :
elle est rassurée. Il y a de très bonnes écoles de danse,
mais c’est le contenu qui fait le contenant, et les gens qui
les fréquentent sont encore plus inspirants et proactifs.
Dans la société dans laquelle on vit, on ne doit pas
attendre que les choses arrivent, on doit les faire. C’est
le message qu’on perçoit à travers ces futures icônes de
la danse. Les créateurs québécois savent également se
démarquer avec leur talent prospère et leur créativité
qui dépassent les limites.
Passionnée de la danse, vous l’aurez bien compris,
Karine Ledoyen sera au rendez-vous avec son éternelle
avidité pour le plus grand plaisir des jeunes et des
moins jeunes au Festival intercollégial de danse, un
événement à inscrire à votre agenda.
« IL S’AGIT SEULEMENT DUJUSTE RETOUR DES CHOSES ! »
Martine « Cherry » Bruneau en est à sa troisième année en tant que chorégraphe pour le collège Ahuntsic pour le Festival intercollégial de danse. L’équipe de danseurs comprend 27 membres, dont plusieurs garçons.
Martine intègre cette année le waacking dans la
chorégraphie de son équipe pour le Festival. Ce style de
danse a été développé sur la côte ouest des États-Unis
dans les années 1970. Il est composé de mouvements
de mains et de bras complexes et énergiques. Le
waacking est habituellement dansé sur de la musique
disco, funk ou house. Le concept de la chorégraphie
est de raconter une histoire à travers la danse, le tout
dans une ambiance originale qui plaira certainement
aux spectateurs.
La chorégraphe
Martine « Cherry » Bruneau est dans le monde de la
danse urbaine depuis plusieurs années et a fait partie
de la compagnie professionnelle Unkut Productions.
Avec son équipe de Unkut, elle a participé au
Choreographer’s Ball à Los Angeles. Peu après, elle
forme un duo de waacking avec la danseuse Axelle
Munezero, qu’elles nommeront Forêt Noire. Martine
a participé au Festival House Danse International en
2010.
Elle s’inspire notamment de la chorégraphe Spicey Landé de Unkut Productions. Pour ce qui est du waacking, son modèle est Tyrone « The Bone » Proctor, un danseur reconnu dans son style.
Selon Martine, Montréal a plusieurs belles scènes pour la danse urbaine et a une renommée internationale dans ce domaine. Des danseurs originaires d’Europe viennent souvent se faire former à Montréal et quittent la ville ensuite pour faire carrière ailleurs. Il est plutôt difficile pour les studios de danse urbaine d’obtenir des subventions du gouvernement puisque ce style de danse est moins reconnu que d’autres comme le ballet ou même le jazz.
UNE CHORÉGRAPHIE DE WAACKINGPOUR AHUNTSICCATHERINE HOUDE-LALIBERTÉ
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COLL
ÈGE A
HUNT
SIC
La troupe de danse CLIC, du cégep André-Laurendeau, situé dans l’arrondissement LaSalle à Montréal, présentera au Festival intercollégial de danse une chorégraphie de style contemporain.
La troupe est dirigée par Elke Glackmeyer, bachelière
en danse de l’université Concordia, qui œuvre dans
le milieu depuis près de 20 ans. Elle a d’ailleurs
chorégraphié des danses pour plusieurs éditions du
Festival.
Sur le thème de l’amourCette fois-ci, elle a conçu une chorégraphie sur le thème de l’amour, intitulée Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ! Pour créer toutes ses chorégraphies, Elke Glackmeyer s’inspire de ses danseurs, ce qui fait que chaque année, elles sont différentes, s’imprégnant de chaque jeune. Cette année, ce sont huit danseurs — sept filles et un garçon — qui font partie de la troupe. Cette dernière chorégraphie livrera le fruit de plus d’une cinquantaine d’heures de travail lors du Festival et aussi lors du spectacle annuel de leur cégep, le week-end précédent.
Cinq troupes au cégepPar ailleurs, le Cégep André-Laurendeau ne fait pas que de la danse contemporaine. Ce Cégep compte de nombreux étudiants danseurs. Ils sont répartis dans quatre autres troupes de différents styles : le jazz, le hip-hop, le swing et la danse latine.
CLIC VOUS OFFRE UNECHORÉGRAPHIE CONTEMPORAINEFRANCIS THERRIEN
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CÉGEP ANDRÉ-LAURENDEAU
La troupe de danse contemporaine En momentum du collège André-Grasset, présentera une chorégraphie signée Kim Henri lors du Festival intercollégial de danse à Jonquière.
Kim Henri est diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal et a participé à la création d’une quinzaine de processus artistiques. Cette année, elle a créé une chorégraphie inspirée de ses sept danseuses. En effet, elle les a fait improviser et les a regardées danser pour s’imprégner de leur manière de bouger. Le thème qui est ressorti de cette création est la relation entre l’individu et le groupe.
Elles ont pratiqué cette pièce, d’environ 30 minutes, plus d’une heure par semaine, et ce, depuis l’automne. De plus, leur prestation au collège à la fin février les aura préparées pour le Festival.
Par ailleurs, le Collège André-Grasset a décidé de
concentrer ses énergies en danse contemporaine
depuis 2003. Avant cela, il y avait une troupe de
danse urbaine et depuis, la troupe En momentum
a pris toute la place. Dès l’année suivante, le
Collège a reçu le Festival. Kim Henri est la troisième
chorégraphe de la troupe, à la suite des passages
de Marie Béland et de Claude Bellemare.
UNE CHORÉGRAPHIE CONTEMPORAINESIGNÉE KIM HENRIFRANCIS THERRIEN
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COLL
ÈGE A
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La troupe de danse Étadâme du cégep Beauce-Appalaches fera aussi partie du Festival intercollégial de danse. Le groupe a bien hâte de présenter son numéro au cégep de Jonquière pour montrer son talent, tout en profitant de l’occasion pour s’amuser et développer des nouvelles relations amicales avec les autres troupes des cégeps du Québec.
Cette troupe a pris son envol il y a quatre ans avec l’appui
de la responsable et de la chorégraphe Anouk Gaudet.
S’inspirant un peu de tout, la troupe incarne plutôt le
style jazz moderne dans ses chorégraphies présentées
au public. Étadâme a commencé l’année avec une
quarantaine de danseurs pour ensuite planifier de
se rendre à la compétition intercollégiale avec près
de 25 danseurs passionnés. N’ayant pas d’influence
particulière dans le monde de la danse, le groupe qui
s’entraîne trois heures par semaine s’inspire de tout
ce qui l’entoure pour monter des chorégraphies à son
image. Ayant des danseurs expérimentés autant que
des danseurs qui entament la pratique de cet art, la
chorégraphe Anouk Gaudet se dit fière de participer
à ce Festival qui permet aux jeunes de s’amuser, de
montrer leur talent en plus d’apprendre à connaître
les autres troupes de danse des cégeps de la province.
Ces rencontres leur permettent d’échanger sur leurs
techniques de danse, de s’inspirer et d’entretenir de
belles relations avec des personnes qui partagent une
passion commune.
Du plaisir avant toutSes attentes pour le Festival sont de s’amuser et d’avoir du plaisir à dévoiler leur chorégraphie sur scène. Ce que la chorégraphe aime particulièrement de la danse et des festivals, c’est « l’après-show » puisqu’elle peut constater les efforts mis tout au long de l’année pour bâtir la chorégraphie. Elle apprécie les commentaires de la foule et aime aussi le fait d’avoir le sentiment du devoir accompli. « Chaque spectacle est différent, et cela représente toujours un beau défi ! » Selon elle, l’avenir de la danse au Québec est prometteur et l’on peut être fiers des différents talents.
Toute la troupe de danse du cégep Beauce-Appalaches a bien hâte de présenter sa chorégraphie en avril prochain au cégep de Jonquière en compagnie des nombreux autres danseurs, eux aussi passionnés par cet art qu’est la danse !
TROUPE ÉTADÂME : PARTAGER UNE PASSIONJOHANNA BOUCHARD CÉGEP BEAUCE-APPALACHES
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Le cégep de Jonquière recevra du 13 au 15 avril 2012 le Festival de danse intercollégial. Une trentaine de cégeps iront sur la scène, et le cégep Édouard-Montpetit en fait partie avec sa troupe Danse C.
La troupe Danse CLa troupe Danse C présentera au Festival un numéro contemporain issu de son spectacle annuel. Les danseurs montreront à Jonquière un extrait de quinze minutes de leur production d’une heure. Ils travaillent sur cette chorégraphie depuis le début de l’année. Le produit original est une danse-théâtre, une histoire qui évolue au travers des danses.
Une jeune troupeLa troupe est toute jeune; elle a été créée il y quatre ans. Avant, lorsque les étudiants voulaient faire de la danse, ils participaient à la comédie musicale qui représente une très grosse production pour cet établissement. Chaque année, de plus en plus de gens souhaitent faire partie de la troupe.
Une jeune chorégrapheLa chorégraphe Sarah Lacoste a pris la troupe sous son aile il y a deux ans. Elle danse depuis qu’elle est toute petite; cela a toujours été un loisir pour elle. Elle a fait partie de la danse étude de son école secondaire et faisait partie des comédies musicales. Cette ancienne danseuse de la troupe Danse C s’inspire des gens qui l’ont formée pour créer ses danses. Elle désire vraiment développer la danse au cégep d’Édouard-Montpetit. Elle organise plusieurs activités de danse au cégep, et ce, en dehors de la troupe. Elle n’est que de passage comme chorégraphe puisqu’elle n’est qu’en remplacement.
L’avenir de la danse selon la chorégraphe Pour Sarah, la danse a un bel avenir qui l’attend. C’est de plus en plus visible, surtout avec les émissions telles que So you think you can dance. Plusieurs portes s’ouvrent de plus en plus pour les danseurs, et des subventions sont offertes. Toutefois, selon elle, certains styles, comme le contemporain, auront de la difficulté à faire leur place.
Ne manquez pas cette troupe en avril prochain !
DANSE C, C’EST DU SÉRIEUX !ÉLOÏSE LAPERRIÈRE
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⃝ Photo : Frédérique Ménard-Aubin
Le Cégep François-Xavier-Garneau de Sainte-Foy sera de la partie du 13 au 15 avril au cégep de Jonquière. La chorégraphe Mélissa Joubert est responsable de la troupe qui participera au Festival intercollégial de danse.
Le Cégep François-Xavier-Garneau présentera deux
numéros lors du Festival. Dans un premier lieu,
une chorégraphie de style jazz contemporain sera
présentée. Ce premier numéro aura des allures
dramatiques et sera basé sur le film PS : I Love You. La
deuxième prestation est une chorégraphie que Mélissa
Joubert offre à ses élèves : « Il s’agira d’un numéro que
je vais offrir à mes élèves, une sorte d’hommage. »
S’inspirer du quotidien
Mélissa dit mettre en chorégraphie les histoires qu’elle
vit au quotidien. Elle a commencé la danse alors qu’elle
habitait à Montréal pour ensuite venir pratiquer à
Québec. La chorégraphe prend par la suite des cours
de danse en 1993 avec Isabelle Henry. Durant ses
quatre années au collège, elle fait partie de la troupe
contemporaine du cégep de Limoilou. Elle commence
à donner des cours de danse en 1999. Pour elle, la
danse est rendue très accessible au Québec : « Avec
les nombreuses émissions que l’on voit à la télévision
portant sur la danse, nous pouvons croire qu’il y a un
avenir au Québec. »
Le résultat d’un grand travail
Sa troupe se prépare depuis le mois de septembre pour
le Festival intercollégial. Plus de quatre à cinq heures de
travail sont requises par semaine pour mettre sur pied
les numéros. La troupe de danse du cégep François-
Xavier Garneau a fait ses débuts en 2005. Pour Mélissa
Joubert, la troupe a une allure semi-professionnelle.
Des auditions ont lieu chaque année pour choisir les
danseurs qui feront partie de la troupe. Cette année,
plus de 45 personnes ont tenté leur chance.
F.-X.-GARNEAU ENTRE DANS LA DANSEXAVIER JULIEN
CÉGEP FRANÇOIS-XAVIER-GARNEAU
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Pour le Festival intercollégial de danse à Jonquière, la troupe Pure Motivation présentera deux chorégraphies, Motivation et Shawty Got Moves, dans un mélange de plusieurs styles de danse groupés autour du hip-hop.
Afin de monter ces deux prestations, la troupe
s’est pratiquée deux soirs par semaine. Lors de ces
pratiques, la chorégraphe parle à ses danseuses pour
leur expliquer le pourquoi de chaque mouvement.
Joyce Rudisel confie aussi qu’elle filme ses élèves pour
les aider à comprendre leurs erreurs. Pour élargir leurs
connaissances, elle a même invité un professeur de
baladi et un chorégraphe en improvisation.
Une chorégraphe inspirée et inspirante
La chorégraphe Joyce Rudisel danse depuis sa jeunesse
et donne des cours depuis dix ans. Elle a suivi ses cours
au 8-Count Center, à Montréal, qui enseigne plusieurs
types de danse. Puis, elle a rejoint la troupe Troubadour
avec laquelle elle a eu l’occasion d’enseigner dans les
écoles primaires et maternelles.
Pour créer sa chorégraphie, Joyce Rudisel s’inspire de
ses élèves, qui lui apportent beaucoup d’idées, de ses
enfants avec lesquels elle aime danser, mais aussi de
son chat, car « certains de ses mouvements sont très
intéressants ». Elle trouve aussi de nombreuses idées
dans les différentes chorégraphies qu’on peut voir à
la télévision, ou bien au Star Jam, spectacle qu’elle
organise chaque année.
L’avenir de la danse
Et l’avenir de la danse au Québec ? « La danse va
toujours exister, c’est une passion, une façon de
s’exprimer sans un mot, un moyen de s’évader. Quand je
danse, je ne pense plus à rien, emballée par la musique
et le mouvement. » Concernant les débouchés, Joyce
Rudisel recommande la zumba, inspirée de la danse
latine, qui regroupe de plus en plus d’adeptes. « C’est
une danse qui peut plaire au plus grand nombre, pas
très difficile et accessible. »
Son rêve est d’aller au cœur des danses de rues, « là où
tout commence, où les gens ne dansent pas pour de
l’argent, mais par amour. » Son plus beau souvenir est
d’avoir pu danser avec une école entière sur Waving
Flag, « un moment intense et très touchant. »
PURE MOTIVATION PRÉSENTEDEUX CHORÉGRAPHIESAUDE THEREZO
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COLL
ÈGE G
ÉRAL
D-GO
DIN
La troupe de danse du collège Jean-de-Brébeuf sera à surveiller lors de la 28e édition du Festival intercollégial de danse qui se tiendra les 12, 13 et 14 avril 2012 à la salle François-Brassard du cégep de Jonquière.
Mené par le chorégraphe Kamara Arthur
Wilfried, ce jeune groupe passionné de danses
variées retiendra sans doute l’attention. Il faut
s’attendre à un numéro composé de plusieurs
styles tels le contemporain et le classique,
mais aussi des styles urbains comme la danse
hip-hop.
La polyvalence de cette troupe n’est pas
étrangère à l’allure que le chorégraphe lui dicte.
Ayant commencé à pratiquer le dancehall, une
danse d’origine jamaïcaine, à l’âge de quinze
ans, Kamara Arthur Wilfried, maintenant âgé de
dix-neuf ans, ne cesse d’explorer de nouveaux
styles. Il pratique maintenant la danse hip-hop,
le contemporain et le classique.
Le chorégraphe insiste sur l’importance d’être
un danseur polyvalent. Dans un secteur où les
débouchés professionnels sont très minces, il
est important de pratiquer plusieurs styles et de
pouvoir s’adapter à différentes chorégraphies.
La meilleure façon d’avoir du succès : avoir du
talent, être polyvalent et rencontrer les bonnes
personnes aux bons moments.
JEAN-DE-BRÉBEUF : UN NUMÉRO VARIÉTHOMAS CHAMOUN COLLÈGE JEAN-DE-BRÉBEUF
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Un mélange des styles : voilà ce que propose la troupe Osmoz du cégep de Jonquière. Dans une chorégraphie de près de quinze minutes, les danseuses du cégep hôte présenteront un numéro où le hip-hop et la danse contemporaine ne font qu’un.
Depuis le mois de septembre, la troupe Osmoz, dirigée par Geneviève Girard, se prépare pour le Festival intercollégial de danse, qui aura lieu entre les murs du cégep de Jonquière. Alors qu’elle est habituée de travailler avec des danseuses contemporaines seulement, Geneviève a décidé de joindre le style hip-hop à la chorégraphie. Elle a donc fait appel à sa grande amie, Sarah Vaillancourt, spécialiste de cette danse, afin de l’aider à réaliser le projet. Ainsi, huit danseuses de hip-hop se joignent aux neuf danseuses contemporaines pour la chorégraphie qui sera présentée lors du Festival.
Un bagage à transmettreGeneviève Girard danse depuis qu’elle est toute petite. Ses années d’expérience en danse, notamment lors de ses études en danse contemporaine à l’UQAM, lui ont permis d’acquérir un style qui lui est propre. « J’essaie de rester ouverte à tout ce que je vois autour de moi. Mon style de danse, il est formé du background de tous les professeurs que j’ai eus à l’UQAM. Chaque fois que j’amorce une nouvelle création, je tente de nouvelles avenues, j’essaie d’aller dans des chemins différents », précise-t-elle. Comme elle s’occupe de la troupe du cégep hôte du Festival, Geneviève assume également le rôle de directrice artistique de l’événement : « Cela consiste à trouver des formateurs, qui donneront des classes techniques aux danseurs le samedi. Puis, je dois m’occuper de tous les aspects artistiques et techniques entourant la production du Festival. »
Comme elle représente le cégep hôte, la troupe Osmoz sera la première à présenter sa production. Les spectateurs pourront assister à cette chorégraphie, le fruit d’un travail de plusieurs mois, le vendredi 13 avril à 20 h à la salle François-Brassard. « On a une grosse responsabilité d’ouvrir le Festival, mais on est bien contentes, c’est un beau stress », conclut Geneviève.
QUAND DANSE CONTEMPORAINE ETHIP-HOP VONT DE PAIRMARIANE BERGERON
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⃝ Photo : Philémon Beaulieu
⃝ Photo : Philémon Beaulieu
La Troupe de danse Contemporel...
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Sandie Boisselier � Arts et Lettres Mélia Boivin � Sciences humaines Claudie Bouchard � Comptablité et gestion Myriam Boutin � AudiovisuelSophie Champagne � Sciences humainesJoalie Côté-Poirier � Arts et Lettres Stéphanie Nadon � AudiovisuelJulia Perron � Arts et Lettres
...notre troupe d’excellence au Festival intercollégial de danse !
CÉGEP DE LIMOILOU
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Une chorégraphie qui devra être interprétée par chaque spectateur : voilà ce que le Cégep de Limoilou, avec sa troupe Contemporel, s’est donné comme défi pour le Festival de danse intercollégial, qui prendra place du 13 au 15 avril prochains au cégep de Jonquière.
La troupe ContemporelPour leur prestation lors du Festival, la troupe présentera un numéro contemporain. Son chorégraphe a préparé une chorégraphie assez intéressante : à travers la chorégraphie, les danseurs tenteront de transmettre un message indirectement. Ce sera aux spectateurs de l’interpréter comme ils le veulent. Bref, cette danse fera réfléchir le public.
Une troupe d’expérienceCela fait une quinzaine d’années que la troupe existe au cégep de Limoilou. La danse est très présente et très populaire. Cette troupe consacre beaucoup d’heures à la danse et est très bien encadrée par le Cégep, qui l’encourage énormément. La troupe est en préparation pour un spectacle qu’elle donnera en avril dans son établissement.
Sur la chorégrapheCela fait cinq ans que Jade-Emmanuelle Amyot est chorégraphe. Elle a commencé la danse à l’âge de quatre ans et elle est diplômée de l’École de danse de Québec. Cette chorégraphe n’a pas vraiment de personnes précises qui l’ont influencée, mais elle s’inspire de tout ce qui l’entoure, de ses sentiments ainsi que de la vie de tous les jours pour ses danses. En plus de faire des contrats en danse, elle en fait aussi en cirque. Être chorégraphe lui permet de créer, de laisser ses idées aller. Son plus beau souvenir restera son premier contrat dans l’univers de la danse; c’est à ce moment qu’elle s’est rendu compte que c’était ce qu’elle désirait faire de sa vie.
L’avenir de la danse au QuébecSelon la chorégraphe Jade-Emmanuelle, la danse est en développement au Québec. Certains styles, comme le contemporain, sont encore peu connus, mais prennent peu à peu de l’expansion.
FAIRE PLACE À L’INTERPRÉTATIONÉLOÏSE LAPERRIÈRE
Du 13 au 15 avril prochains, le Cégep de Jonquière accueillera une trentaine de cégeps des quatre coins de la province pour le Festival intercollégial de danse. Pour cette occasion, le Collège Lionel-Groulx a monté deux chorégraphies, l’une de hip-hop; l’autre de style jazz moderne.
La troupe de danse LG Swag
Les danseurs de cette troupe ont monté avec leur
chorégraphe Vanessa Gagnon une danse hip-hop. Elle
s’est inspirée de la musique et de la vie de tous les jours
pour la chorégraphie. Le hip-hop est très populaire
chez les jeunes, et la chorégraphe en a pris compte,
mais a ajouté une petite variante. Vanessa Gagnon a
préféré faire danser ses étudiants sur de vieux groupes
et chanteurs tels que Madonna et Pink Floyd.
La troupe est très motivée et sait où elle s’en avec 75
minutes de pratique par semaine. Vanessa est fière de
ses danseurs : « Il y a eu une belle évolution depuis
trois ans, car la plupart de mes danseurs n’avaient
jamais dansé avant d’arriver ici. »
Revive
Pour ce qui a trait à la seconde troupe de danse, Revive,
les danseurs, avec l’aide de leur chorégraphe Marjorie
Paquet, ont préparé une chorégraphie de style jazz
moderne. Marjorie explique qu’elle s’est inspirée de
la musique, mais s’est surtout laissé guider par la
voix du chanteur : « Les danseuses se font contrôler
par le chanteur durant la chorégraphie. » L’ambiance
sera froide, les filles sembleront hypnotisées par la
musique. La gravité joue un rôle essentiel pour cette
chorégraphie; les gestes seront lents par moments et
rapides par d’autres. Les danseuses nous donneront
l’impression qu’elles seront constamment près
de tomber. Encore une fois, les participantes sont
motivées et sont prêtes pour le Festival.
Bref, le Cégep de Lionel-Groulx promet deux prestations
assez intéressantes qui semblent jusqu’à maintenant à
l’opposé l’une de l’autre : une danse hip-hop et bien
rythmée; l’autre, hypnotique et troublante.
LIONEL-GROULX LE FERA EN DOUBLEVANESSA SOULIÈRES
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COLL
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Quatre heures de pratique par semaine permettront à la troupe de danse Clair-Obscur du cégep Marie-Victorin de présenter deux différents numéros bien ficelés au Festival de danse intercollégial. Inspirées par leurs deux chorégraphes, les sept danseuses danseront sur une chorégraphie contemporaine et une chorégraphie jazz.
Une troupe activeLa troupe Clair-Obscur est une troupe qui regroupe sept danseuses aimant danser et ayant envie d’élargir leurs connaissances et leurs horizons en danse. La troupe s’exerce à raison de deux pratiques de deux heures par semaine afin d’être prête à réaliser trois prestations différentes. En fait, les danseuses participeront au spectacle annuel de danse du Centre d’activité physique et communautaire de l’Est en juin 2012 après être montées sur les planches au Festival de danse intercollégial en avril. Elles ont également participé à une compétition en mars.
Clair-Obscur offrira deux numéros très différents lors du Festival intercollégial de danse. Les filles s’entraînent deux heures par semaine avec la chorégraphe Judith Lagacé-Barette sur une chorégraphie contemporaine et deux autres heures avec Ariane Lasalle sur une chorégraphie jazz.
En entrevue, Arianne Lasalle précise que « le numéro de jazz est d’une inspiration burlesque et met à l’avant-plan la féminité et le glamour ». À l’apparence plus sérieuse, cette réalisation, intitulée Glam, demeure très dynamique et agréable, autant pour les danseuses que les spectateurs, rassure Arianne. Elle croit que la mixité et le croisement des styles font en sorte que le numéro aura des touches latines subtiles, elle qui adore la zumba et la salsa.
Une chorégraphe qui aime s’amuserChorégraphe, interprète et professeure : Arianne Lasalle est une passionnée de danse. Après une formation en jazz moderne, elle étudie pendant quatre années au programme de formation professionnelle du Conservatoire de danse de Montréal, où elle s’approprie divers styles de danse, dont le ballet, le classique, le moderne, le jazz, le flamenco et la claquette. Désirant s’inspirer de nouvelles saveurs, Arianne découvre les danses latines en 2008. Elle part au Connecticut pour faire sa certification comme instructrice de zumba en mars 2011, ce qui lui permet de partager sa nouvelle passion : faire bouger et danser les gens sur des rythmes du monde ! Ce qu’elle aime de cela : « Chaque classe est comme une fête ! »
Sa collègue Judith Lagacé-Barette est pour sa part spécialisée en hip-hop et en contemporain.
L’avenir de la danse Selon cette interprète, mannequin et figurante, l’avenir de la danse est de plus en plus prometteur : « Avec l’arrivée de toutes les émissions de télévision présentant de la danse depuis les dernières années, je crois que cela a permis de rapprocher le grand public de cet art parfois moins accessible. » Elle suppose aussi que ces émissions ont permis de faire réaliser aux gens que la danse peut bel et bien être un métier. À ce sujet, Arianne Lasalle estime que c’est un domaine qui baigne dans l’insécurité. Toutefois, elle pense qu’il est possible de faire sa place avec de la persévérance et du travail.
DOUBLE PRESTATION POUR LATROUPE CLAIR-OBSCUR JULIEN RENAUD
CÉGEP MARIE-VICTORIN
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Au cégep de Montmorency, la danse prend une place importante. En effet, chaque année, ce sont 60 jeunes, sélectionnés lors d’auditions, qui forment la troupe de danse du cégep. Cette année, ils présentent une chorégraphie de Massimo Agostinelli.
Chorégraphe depuis 19 ans au sein de la troupe,
Massimo Agostinelli a un parcours bien rempli.
Diplômé en danse à Toronto à l’Université de
York, il a l’occasion de danser pour Jean-Pierre
Perreault et de travailler pour le Cirque du Soleil
pendant plus de trente années de carrière. Il est
également professeur et chorégraphe pour cinq
écoles de danse au Canada, dont les Ateliers de
danse moderne de Montréal, et est régulièrement
amené à œuvrer en collaboration avec divers
organismes de danse internationaux.
Cette année, le chorégraphe prévoit faire le tour
des lieux où il est sollicité, suivre formation générale
au Cirque du Soleil pendant quatre mois, comme
chaque année, et préparer une chorégraphie pour
l’année prochaine.
Des relations synonymes d’échec
Pour la préparation au Festival, Massimo
Agostinelli se fie à son expérience. Le chorégraphe
nous proposera une danse contemporaine sur le
thème des relations qui ne fonctionnent pas. Ce
seront 12 danseurs qui interpréteront un extrait
d’une chorégraphie originale de 30 minutes. Ils ont
pratiqué tout au long de l’année. Ils ont également
eu l’occasion de participer à des ateliers et à des
spectacles. Pour la chimie de groupe, rien de tel
qu’une fin de semaine ensemble dans les locaux
du cégep pour une pratique enrichissante.
L’avenir de la danse
Lorsqu’on lui parle de l’avenir de la danse au
Québec, le chorégraphe souligne que c’est un art
important. D’ailleurs, selon lui, il y aura toujours de
l’avenir en danse, mais « ce n’est pas une carrière
donnée sur un plateau d’argent. » Cela demande du
travail, du dépassement de soi et, principalement,
de la passion. Son meilleur souvenir : « En 36 ans
de danse, il y en a trop ! »
MONTMORENCY : UNE CHORÉGRAPHIEDE MASSIMO AGOSTINELLIAUDE THEREZO
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Les danseurs du cégep de l’Outaouais ne feront pas huit heures de route pour rien ! La troupe Dépendanse présentera, lors de son passage au cégep de Jonquière, une chorégraphie démontrant toute la polyvalence de ses membres, qui danseront sur quatre styles différents.
Dès les auditions, les danseurs souhaitant se joindre à la troupe Dépendanse devaient se démarquer dans deux styles de danse très différents : le jazz et le hip-hop. Durant toute l’année, ils apprennent à danser toutes sortes de styles, qui seront présentés dans une seule et même chorégraphie lors du Festival intercollégial de danse. Ce numéro sera donc un amalgame de jazz, de hip-hop, de danse contemporaine, et même de claquettes ! « Pour notre numéro, on a joué avec quatre mots qui représentent quelque chose. Je n’en dirai pas plus, pour ne pas voler de punchs ! » dévoile Annie-Paule Grégoire, une des chorégraphes de la troupe. Pour chorégraphier le numéro, elle a été aidée par Marie-Claude Tessier et Valérie Rochette.
Ce pot-pourri de styles n’est pas surprenant lorsqu’on regarde le cheminement d’Annie-Paule. Son parcours en tant que danseuse s’échelonne sur une vingtaine d’années, où elle a progressé à travers divers styles. Commençant ses apprentissages dans une école de ballet, elle a poursuivi son cheminement en jazz moderne, puis en hip-hop. Bachelière en éducation au préscolaire et en enseignement au primaire, Annie-Paule a décidé d’unir son bagage scolaire à sa passion et de fonder une école de danse. C’est ainsi qu’est née, il y a un peu plus de cinq ans, l’école de danse Coïncidanse.
Pour la chorégraphe, il est important de se tenir à jour de
ce qui se fait en danse afin d’alimenter son inspiration :
« Lorsqu’on va dans les autres compétitions, c’est sûr que
ça nous inspire. On peut également trouver des idées sur
YouTube et à la télévision », précise-t-elle.
La troupe Dépendanse est impatiente de présenter son
numéro prometteur lors du Festival.
LA TROUPE DÉPENDANSE JOUESUR LA POLYVALENCEMARIANE BERGERON
CÉGEP DE L’OUTAOUAIS
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Pour le Festival de danse intercollégial que le Cégep de Jonquière accueillera les 13, 14 et 15 avril prochains, le Cégep de Rimouski promet une prestation intéressante de style contemporain et parsemée d’improvisations.
De la ville à la régionLa chorégraphe Valérie Sabbah fait de la danse depuis longtemps et a quitté la ville de Montréal pour celle de Rimouski en janvier dernier. « Je voulais me concentrer sur mes créations, j’avais trop d’influences extérieures à Montréal », explique Valérie. Pour mettre son énergie et son imagination dans ses œuvres, le Bas-Saint-Laurent semblait alors un choix de premier plan. Elle s’inspire beaucoup des costumes et de l’improvisation pour monter des chorégraphies, où le silence a un rôle prédominant.
Les cheveux dans le vent, troupe de danseLes danseuses de la troupe se préparent depuis janvier dernier pour le Festival intercollégial. La chorégraphie du cégep de Rimouski sera sous le thème et l’inspiration d’un chapeau rouge. De plus, Valérie fournit à chaque danseuse un protecteur d’habit en plastique comme costume. Pour créer, elle regarde ses filles improviser avec ses costumes, dans un silence complet et avec plusieurs types de danseurs. Cet exercice permet à la chorégraphe de créer avec le plus d’originalité possible. À la suite de plusieurs exercices du même genre, Valérie Sabbah monte une chorégraphie.
Ce qui est intéressant avec cette troupe de danse, c’est que Valérie monte aussi la trame musicale de la chorégraphie avec des musiciens. Elle fera danser les étudiantes autant sur du rock que sur du métal et du classique.
Leur chorégraphie sera probablement très originale. À la différence d’autres cégeps, il y aura des trios et des duos durant la prestation de la troupe. Elle sera de style improvisé et contemporain. Autre fait intéressant : en regardant à deux reprises ces danseuses, le public ne verra jamais la même danse, puisque les filles ont le choix de leur mouvement à certains moments.
Bref, l’originalité, l’imaginaire et le travail de Valérie Sabbah et de sa troupe permettront probablement au cégep de Rimouski de se démarquer.
VENT D’ORIGINALITÉ À RIMOUSKIVANESSA SOULIÈRES
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La troupe de danse Nouveau souffle du cégep de Rivière-du-Loup présentera un numéro pour la 28e édition du Festival intercollégial de danse qui aura lieu les 13, 14 et 15 avril 2012 au cégep de Jonquière à la salle François-Brassard. Cette troupe est chorégraphiée par Noémie Pelletier, étudiante au cégep de Rivière-du-Loup.
La chorégraphe et les danseurs offriront un numéro de danse portant le titre Une parmi tant d’autres. « C’est une chorégraphie touchant l’inceste qui en fait réagir plus d’un », a spécifié la chorégraphe en interview. Pour le style de danse, il n’y en a pas en particulier : « C’est un peu de tout, c’est une oeuvre collective entre des chorégraphes et leurs danseurs. » C’est beaucoup de travail et ce sont des pratiques de trois heures par semaine. « Nous y mettons tout notre cœur », confie Noémie Pelletier, la chorégraphe.
Noémie Pelletier a repris la troupe de danse du cégep au départ de l’ancien chorégraphe. « Notre troupe a débuté il y a trois ans avec trois danseurs, dont moi. Et quand le chorégraphe est parti, j’ai repris la troupe et chaque année, nous avons de plus en plus d’inscriptions et nous commençons à nous faire connaître », témoigne-t-elle. Elle trouve aussi que la danse dans son cégep n’a pas autant de place que l’improvisation et le théâtre.
Pour son cheminement personnel en danse, Noémie relate : « J’ai commencé à quatre ans en faisant du ballet jazz. Sinon, j’ai suivi de petites formations quand j’en avais l’occasion. » Ce sont les grands chorégraphes, comme Mia Micheals, et les films, par exemple Honey, qui l’inspirent lors
de la création des chorégraphies. Quant à ses influences, la chorégraphe confie se concentrer sur ce qui touche les gens afin que les spectateurs s’associent à la chorégraphie.
Par rapport à ses projets d’avenir, elle avance : « Je suis étudiante finissante cette année et j’espère pouvoir continuer à chorégraphier pour le cégep l’an prochain même si je ne le fréquenterai plus. » Son plus beau souvenir de danse : « C’est certain que pour moi, ce sont mes deux participations antérieures au Festival de danse puisque j’apprends beaucoup et je vois toutes sortes de nouvelles choses et de styles différents », spécifie Noémie.
Pour Noémie Pelletier, le Québec n’est pas l’endroit propice au développement de la danse : « Je trouve que comme dans tous les domaines artistiques, les danseurs québécois sont sous-estimés, et nous n’avons pas la chance autant qu’ailleurs de démontrer notre talent. » Pour les débouchés en danse au Québec, elle croit qu’ils ne sont pas au Québec, mais bien aux États-Unis.
UNE PARMI TANT D’AUTRES,UNE CHORÉGRAPHIE TOUCHANTEALEXANDRE GIRARD CÉGEP DE RIVIÈRE-DU-LOUP
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Du 13 au 15 avril prochains, la troupe de danse du cégep de l’Abitibi-Témiscamingue participera au 28e Festival intercollégial de danse au cégep de Jonquière. Dans le cadre de celui-ci, Catherine Dunn et Maude Larose, les chorégraphes de la troupe, nous parlent de leur vision de la danse et de ce qu’elles ont préparé pour le Festival.
La chorégraphe
Avec quinze ans d’expérience sous son aile, dont
plusieurs dans un studio de hip-hop, Catherine
Dunn s’est occupée de la troupe de danse de son
école secondaire et de celle du cégep de Val-D’Or.
Maintenant, elle chorégraphie celle du cégep de
Rouyn-Noranda. Elle donne aussi des cours dans un
studio de la ville. « J’ai organisé plusieurs spectacles
où nous avons gagné plusieurs prix », rajoute-t-elle.
Depuis l’âge de quatre ans, Maude Larose a touché
à différents styles comme le jazz, le hip-hop et le
ballet. À l’École de danse d’Abitibi-Ouest, elle a
suivi des cours sous la vétérance des Grands ballets
canadiens. Depuis six ans, elle est danseuse dans les
comédies musicales Paradis du nord et Mama mia !
de la troupe de théâtre À Cœur ouvert. Pour elle,
danser fait partie de sa vie : « C’est bouger, c’est
oublier tout le reste. Vivre de la danse est très difficile.
Il faut beaucoup de volonté pour faire carrière. »
Les contraires s’attirent
Pour le Festival, c’est sous le thème Les contraires
s’attirent que les deux chorégraphes ont mis sur pied
un spectacle à la fois de style jazz et de hip-hop.
« On voulait montrer que ces deux styles différents
pouvaient bien aller ensemble », précise Maude Larose.
Les deux chorégraphes ont tenu des auditions
auxquelles une trentaine de filles ont participé. Avec
les quinze danseuses sélectionnées, elles ont préparé
un numéro de jazz et de hip-hop à raison de deux
pratiques de deux heures par semaine depuis le mois
de septembre. Maude Larose dit qu’avec le temps,
la troupe est devenue de plus en plus sélective.
« La première année, les danseuses n’avaient pas
beaucoup de compétences en danse, mais avec le
temps, les chorégraphies sont devenues de plus
en plus techniques. Et puisque le jazz nécessite un
contrôle de tout le corps jusqu’au bout de chaque
main et de chaque pied, on a pris des filles qui en
faisaient déjà depuis qu’elles sont toutes petites. »
JAZZ ET HIP-HOP :DIFFÉRENTS, MAIS COMPLÉMENTAIRESMARIE CHABOT-JOHNSON
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La troupe du cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu présentera un numéro hommage pour les 100 ans de l’établissement lors du Festival de danse intercollégial du 13 au 15 avril 2012 au cégep de Jonquière.
La troupe
La troupe de danse présentera un numéro très
varié. Dans le but de célébrer les 100 ans de leur
cégep, les danseurs ont décidé de monter un
numéro avec les danses de toutes les époques. Il
y aura donc de tous les genres : du contemporain,
du jazz, un peu de yéyé, du hip-hop ainsi que du
dubstep.
Une troupe en devenir
La troupe n’en est qu’à ses débuts. Elle a été créée
il y a trois ou quatre ans. C’est une petite troupe,
mais elle prend de l’expansion chaque année.
C’est un groupe très motivé, qui n’hésite pas à
essayer tout ce que son chorégraphe lui demande.
Les danseurs forment une grande famille ; tout le
monde s’entend bien.
Une nouvelle chorégraphe
Claudia Marcil en est à sa première année en
tant que chorégraphe au cégep Saint-Jean-sur-
Richelieu. Elle danse depuis qu’elle a quatre ans.
Elle commence sa carrière de danseuse dans le
ballet classique. Comme plusieurs jeunes filles,
elle désire alors ressembler à une princesse. À
l’âge de quinze ans, elle se tourne vers le jazz et le
hip-hop. La danse lui a permis de voyager ; elle a
fait plusieurs stages afin d’apprendre de nouveaux
styles de danse. Ce qu’elle aime le plus dans la
danse, c’est d’entrer en contact avec les autres.
L’avenir de la danse
Selon Claudia, le monde de la danse est en
expansion. La promotion, comme la télé-
réalité, et l’apparition de nouveaux styles aident
grandement.
UNE OCCASION DE CÉLÉBRERÉLOÏSE LAPERRIÈRE
CÉGEP DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU
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Au cégep de Saint-Jérôme, la troupe de danse Khorévi présentera une chorégraphie surréaliste et surprenante lors du Festival de danse qu’accueillera le Cégep de Jonquière du 13 au 15 avril.
Les danseuses du cégep de Saint-Jérôme viendront interpréter cinq segments de leur spectacle final présenté dans les Laurentides. Il sera difficile pour la chorégraphe Geneviève Bélanger de les sélectionner.
Tout au long de l’année, les danseuses de la troupe de danse Khorévi ont improvisé des mouvements avec des objets et des thèmes proposés par leur chorégraphe. À partir de ces éléments, la chorégraphe et les danseuses ont monté un spectacle de danse. Dans ce même spectacle, il y aura une histoire qui évolue entre les scènes.
Geneviève Bélanger, danseuse et chorégrapheÀ six ans déjà, Geneviève danse du ballet-jazz pour ensuite se diriger vers la danse sociale. En entrant au cégep de Saint-Jérôme, elle s’inscrit dans la troupe de danse du l’école et découvre la danse contemporaine. Geneviève restera un an de plus au cégep pour danser avec la troupe de danse Khorévi. Elle s’en va étudier en histoire de l’art et continue à danser dans ses temps libres. Ensuite, elle va étudier en danse, mais se blesse. Elle décide donc d’aller faire une maîtrise en danse à l’Université Concordia. Elle
fait alors des spectacles et finit même par danser sur les planches de la capitale allemande aux côtés de Dave St-Pierre, danseur de renommée internationale, qui a gagné en 2009 le prix de la relève, dans le cadre des Prix de la danse Movimentos.
La danse au QuébecPour la chorégraphe laurentienne, l’avenir de la danse n’est pas très positif. Il y a peu de subventions malgré le talent et la créativité qui émanent des jeunes danseurs de la province. « Ce sera de plus en plus difficile », témoigne Geneviève Bélanger.
Peu importe la situation actuelle de la danse au Québec, ces jeunes danseuses seront prêtes pour la compétition et surprendront la foule avec leur imaginaire.
LA TROUPE KHORÉVI DUCÉGEP DE SAINT-JÉRÔMEVANESSA SOULIÈRES
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Les 18 danseurs du cégep de Saint-Laurent et leur chorégraphe, Rosalie Famelart, s’amènent à Jonquière dans le but de présenter une chorégraphie qui tourne autour du thème de la musique.
La chorégraphe, qui est allé à l’École de ballet classique et qui a obtenu un diplôme en interprétation de la danse au cégep de Saint-Laurent, aime mélanger plusieurs sortes d’arts dans ses chorégraphies. Cette année, c’est la musique qui sera au cœur de la chorégraphie. Les costumes des danseurs seront uniques, et la musique le sera aussi.
Selon Rosalie Famelart, le Festival intercollégial de danse est un événement génial pour le mélange des styles. En effet, elle croit que c’est le meilleur moment de voir ce que les autres font de différent. Elle croit en les échanges qui peuvent être réalisés durant cette fin de semaine consacrée à la danse.
Au cégep de Saint-Laurent, c’est la troupe parascolaire de danse, qui fête cette année ses 30 ans, qui a donné lieu à la création du programme préuniversitaire en danse. Ce programme existe depuis maintenant presque 20 ans. La troupe parascolaire est formée de plusieurs étudiants du programme en danse passionnés par cet art.
La chorégraphe souhaite que la danse, qui est
aussi un sport, devienne un art plus connu. Elle
travaille sur des flashs mobs pour faire en sorte
que la danse sorte de la garde-robe et qu’elle ait
la place qui lui revient.
LA MUSIQUE AU CŒUR DE TOUTCATHERINE HOUDE-LALIBERTÉ
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⃝ Photos : René Obregon-Ida
CÉGEP DE SAINT-LAURENT
⃝ Photos : René Obregon-Ida
La troupe Random du cégep de Sainte-Foy montera sur scène deux fois plutôt qu’une lors du Festival intercollégial de danse tenu au cégep de Jonquière les 13, 14 et 15 avril prochains pour présenter deux chorégraphies de style urbain.
Random, formée de 16 étudiants du cégep de Sainte-Foy, à Québec, présentera deux danses urbaines s’inspirant de plusieurs styles mélangés. La première chorégraphie que la troupe a commencé à monter en début septembre sera plus de style underground tandis que la deuxième danse sera bien différente pour montrer la diversité des talents de la troupe. Kim Desjardins, chorégraphe du groupe, puise ses inspirations d’un peu partout pour bâtir des chorégraphies à l’image de sa troupe, qu’elle dirige depuis maintenant six ans. En plus d’être responsable de la troupe D-Outline, elle consacre beaucoup de temps à cet art qu’elle aime particulièrement. Ayant fait des études en danse contemporaine après plusieurs années en arts martiaux, elle puise ses inspirations autant dans la danse contemporaine que dans tout autre style de danse pour créer un amalgame de styles variés.
Le Festival : une occasion de partagerLa troupe de Sainte-Foy a bien hâte de participer au Festival pour montrer ses chorégraphies, mais aussi pour participer à un festival amical qui réunit des adeptes de la danse.
N’étant jamais allée dans la région du Saguenay auparavant, Kim Desjardins estime qu’elle sera agréablement surprise par ce Festival et est très contente d’y participer. Selon elle, l’avenir de la danse est prometteur au Québec puisqu’il y a de plus en plus de gens qui s’intéressent à cet art. Les spectateurs sont de plus en plus nombreux à apprécier les spectacles de danse au Québec.
La troupe Random a déjà fait ses preuves devant le public lorsqu’elle a été couronnée grande gagnante de la finale locale de Cégep en spectacle en février 2010. Elle ne passera donc pas inaperçue lors du Festival intercollégial de danse avec ses deux prestations urbaines.
DEUX CHORÉGRAPHIES PLUTÔT QU’UNE POUR LA TROUPE RANDOM ! JOHANNA BOUCHARD
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Pour la 28e édition du Festival intercollégial de danse, qui aura lieu du 13 au 15 avril 2012 au cégep de Jonquière, la troupe de danse hip-hop Uneek du cégep de Sept-Îles sera de la partie. La troupe est sous la direction de la chorégraphe Christine Bourque, étudiante au cégep de Sept-Îles.
La troupe Uneek était parmi les lauréats des finales locales de la 33e édition de Cégeps en spectacle dans la discipline « danse et création ». Pour leur numéro, les membres du groupe vont présenter une danse de style hip-hop. Ce style est l’essence même de la troupe. En fait, il s’agira « d’une chorégraphie de style hip-hop sur un remix de plusieurs pièces instrumentales énergisantes. » Ils sont présentement en préparation pour le Festival : « C’est d’abord la création de la chorégraphie et en groupe, plusieurs pratiques pour ajuster et préparer le tout », confie-t-elle à L’Obtus.
Le Cégep se consacre à la danse et à d’autres activités comme Cégeps en spectacle, troupe de théâtre, etc. Par contre, « la danse n’est pas enseignée au collège, et il n’y a pas vraiment de troupe. Nous travaillons ensemble pour le plaisir. » Tout de même, la danse a une place importante au sein du cégep.
Uneek, le fruit de nombreuses expériencesChristine Bourque a un cheminement et une formation intéressants. Elle a fait durant quatre ans du ballet et du ballet-jazz à l’École de ballet de Sept-Îles. Pour acquérir de l’expérience, celle-ci a aussi voyagé à différents endroits pour des stages : New York, Ottawa, Montréal,
Québec et Malbaie. Ses inspirations et ses influences sont Wade Robson, Ciara, Michael Jackson et Ian Easton. Pour ses projets d’avenir, elle rêve de pouvoir donner un spectacle avec son groupe et de continuer à suivre des stages. Le plus beau souvenir de danse pour Christine, c’est son passage au Costal Dance Rage à Ottawa.
L’avenir de la danse au Québec selon Christine se trouve plus à Montréal avec les troupes de hip-hop : « À Montréal, il y a plusieurs bonnes troupes de hip-hop. Les champions canadiens sont là. » Des débouchés en danse ? Il y en a « peut-être, mais malheureusement surtout à l’extérieur du Québec », a conclu Christine.
UNEEK ET HIP-HOP : UN MÉLANGE ÉNERGIQUEALEXANDRE GIRARD
CÉGEP DE SEPT-ÎLES
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⃝ Photo : Pierre-Étienne Beausoleil
La troupe Tendanse du cégep Sorel-Tracy présentera une chorégraphie sous le thème de la santé mentale lors du Festival intercollégial de danse qui se déroulera au cégep de Jonquière.
Tendanse est formée de douze danseuses et d’un danseur. Certains ont plus d’expérience que d’autres, mais quelle importance ? La troupe souhaite fondamentalement avoir du plaisir. Cet été, elle aura d’ailleurs la chance de partir pour un voyage de deux semaines en France, à Grenoble, dans le cadre des soirées culturelles. Cette opportunité leur a été offerte grâce à leur chorégraphe, Jany Arsenault, qui a habité quelques années cette région et qui préserve encore à ce jour des contacts dans le milieu.
Jany Arsenault est depuis deux ans la chorégraphe de la troupe Tendanse du cégep de Sorel-Tracy. L’univers de la danse l’habite depuis plusieurs années, car elle a été initiée à cet art du mouvement dès ses trois ans. Ses études collégiales se sont déroulées à Drummondville dans ce domaine, son domaine de prédilection. Quelques années plus tard, elle fonde sa propre école de danse sous le nom Les ateliers de danse Jany Arsenault. Cette école est aujourd’hui fermée à la suite du désir de la chorégraphe de pouvoir davantage se consacrer à ses enfants.
L’influence de ce qui nous entoureSes inspirations, Jany Arsenault les pige à l’intérieur d’expériences diverses, notamment lorsqu’elle observe les gens qu’elle connaît. C’est d’ailleurs sous cette perspective qu’elle nous offre avec sa troupe, lors de ce Festival, une prestation sous le thème de la santé mentale. Il s’agit d’un numéro plus sombre pour l’occasion, numéro sur lequel la troupe travaille depuis la fin septembre. Cette chorégraphie est un extrait d’un spectacle plus élaboré qui sera présenté à la fin mars, pour le plaisir du public de Sorel-Tracy.
SOREL-TRACY SOUS LE THÈMEDE LA SANTÉ MENTALEGENEVIÈVE TREMBLAY-PLOURDE
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La troupe de danse K-otik du cégep de Terrebonne participera au 28e Festival intercollégial de danse qui aura lieu du 13 au 15 avril au cégep de Jonquière. Dans le cadre de celui-ci, Marie-Pier Morin, la chorégraphe de la troupe, a accepté de se confier.
Depuis l’âge de quatre ans, Marie-Pier Morin a évolué dans différents styles de danse comme le ballet, le hip-hop, le jazz et le contemporain. En 2006, elle a terminé ses études à l’École de danse de Québec et a depuis travaillé avec de nombreux chorégraphes tels qu’Emmanuel Jouthe, Karine Ledoyen et Jamie Wright.
Depuis, elle se consacre à différents projets comme chorégraphe-interprète : « Ma première production solo a été présentée à l’Îles-des-Moulins de Terrebonne à l’été 2010, suivie de Quatre chemins présentée en février dernier au Théâtre Hector-Charland de l’Assomption. Cette seconde pièce a d’ailleurs marqué la création de la compagnie Özü Danse avec Johanne Laurendeau. Un de nos désirs est de développer des projets pouvant faire vivre la danse en région. » Pour faire rayonner la danse au Québec, elle croit que « c’est en l’apportant aux gens des régions, en la rendant accessible aux jeunes, qui sont le public de demain, et en créant des événements rassembleurs pour ouvrir le dialogue et les échanges que nous pouvons faire mieux connaître cette forme d’art. »
Aux passionnés qui veulent en faire comme elle une
carrière, elle leur répond que « pour vivre de cet art, il
faut être créatif et polyvalent puisqu’à un moment ou
à un autre, on touche à d’autres sphères du métier :
chorégraphe, interprète ou répétitrice. Il faut travailler
dur pour s’y tailler une place et s’investir dans son
entraînement ».
K-otik en route vers le Festival
Pour bien préparer leur prestation au Festival, les
membres de la troupe ont suivi un cours par semaine.
Malgré leur niveau de danse très varié, les filles ont
rapidement progressé grâce à leur enthousiasme et à
leur goût d’apprendre.
Cette année, la chorégraphie de style hip-hop se
déroulera dans trois ambiances musicales différentes.
La chorégraphe s’est aussi inspirée de son expérience
en danse contemporaine et des expériences humaines
pour nourrir le mouvement. D’après Marie-Pier Morin,
il y aura « de nombreux défis pour ces filles qui dansent
ensemble pour la première fois et qui n’ont pas toutes
de l’expérience en danse ». Malgré tout, elle espère
que les membres auront autant de plaisir qu’elle sur
la scène.
K-OTIK MIS AU DÉFI POUR L’UNEDE SES PREMIÈRES REPRÉSENTATIONSMARIE CHABOT-JOHNSON
CÉGEP DE TERREBONNE
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Le campus de Val-d’Or du cégep de l’Abitibi-Témiscamingue sera représenté au Festival intercollégial de danse par la troupe FAN-À-TIK. Habituellement formée de huit danseuses, l’équipe devra toutefois s’ajuster puisque seulement cinq étudiantes participeront au Festival qui se tiendra au cégep de Jonquière les 13, 14 et 15 avril prochains.
FAN-À-TIK présentera un numéro de style hip-hop issu de sa prestation lors de la finale locale de Cégeps en spectacle. Bien qu’elle conserve à peu près la même chorégraphie, la troupe devra toutefois l’exploiter différemment puisque trois de leurs danseuses ne pourront être du spectacle. La blessure au tendon de l’une d’entre elles vient d’ailleurs tirer une croix sur un des éléments cruciaux de leur prestation. Malgré cela, Julie Noël, membre de la troupe, s’est dite confiante quant à leur prestation.
Sans chorégraphe désigné, les cinq filles présenteront une création collective inspirée des boîtes à musique colorées et féeriques dignes de l’imaginaire. Invitant les spectateurs à s’imprégner de cet univers envoûtant, la troupe prévoit une durée approximative de sept minutes pour leur numéro.
Julie Noël a aussi spécifié que leur participation au Festival intercollégial de danse demandait beaucoup de travail et de persévérance : « On va mettre les bouchées doubles dès notre retour de la relâche ! » a-t-elle affirmé. En effet, le groupe se réunit habituellement
deux fois par semaine, à raison de deux heures par séance. À l’approche du mois d’avril, le temps de répétition devrait augmenter considérablement.
La danse : une nouveauté au campus de Val-d’OrParlant de la place de la danse au campus de Val-d’Or du cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Julie a expliqué qu’à son arrivée, il n’y avait absolument rien de tel. Ne voulant pas arrêter de danser, elle, ainsi que d’autres filles de sa cohorte, a relancé la pratique de son sport à son cégep.
Outre Cégeps en spectacle et le Festival intercollégial de danse, la troupe FAN-À-TIK prendra aussi part à un spectacle charitable dans sa communauté vers la fin du trimestre.
UN UNIVERS ENVOÛTANT SIGNÉ FAN-À-TIKJEAN-MICHEL TURBIDE
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Le Collège de Valleyfield présentera une chorégraphie éclatée au cégep de Jonquière les 13, 14 et 15 avril alors qu’il prendra part au Festival intercollégial de danse.
Marc-André Cyr, conseiller à la vie étudiante au
cégep de Valleyfield, ne passe pas par quatre
chemins pour l’avouer. La chorégraphie présentée
par la troupe du collège sera des plus éclatées. Le
numéro de danse aura cette année pour thème
Un monde imaginaire, contrairement à l’année
dernière où le thème était Angoisse. Il faut rappeler
que Valleyfield a remporté le prix Coup de cœur
du jury en 2011, lors de la 27e édition du Festival,
qui était présentée au collège Édouard-Montpetit.
Cette année, à Jonquière, un nouveau défi
attend les danseurs de Valleyfield qui miseront
sur la danse contemporaine pour séduire le
jury. La troupe entamera à la mi-mars une
série de représentations au collège afin de
peaufiner leur préparation en vue du Festival.
La chorégraphe du groupe n’est nulle autre
qu’Émilie Poirier. Elle est la chorégraphe et
l’interprète de la pièce Les gros, qui a été
popularisée à l’échelle nationale. Cette pièce
riposte aux stéréotypes de la danse, dont celui
affirmant qu’il faut être mince pour danser.
Des projets d’envergure
Le Collège de Valleyfield et sa troupe de danse
envisagent la participation à des festivals
d’envergure internationale pour les années à
venir. En plus du style contemporain, la troupe
pratique le style de danse-théâtre ainsi que le
jazz moderne. La troupe participera notamment
au Festival international de théâtre francophone
de Croatie ainsi qu’au Festival international de
théâtre de Suroît.
UNE RÉPUTATION À DÉFENDREPOUR VALLEYFIELD XAVIER JULIEN
COLLÈGE DE VALLEYFIELD
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La troupe de danse Exit 505 du cégep du Vieux-Montréal participera les 13, 14 et 15 avril prochains au Festival intercollégial de danse au cégep de Jonquière. Dotée d’une solide réputation, l’escouade de danseurs saura se faire apprécier une fois de plus.
Composée de 13 membres, Exit 505 présentera cette
année un extrait de sa pièce de danse-théâtre Trainées
de mémoire, qui sera présentée au théâtre du Gesù
au printemps prochain. Inspirée des arts chinois, celle-
ci présente une réalité non facile à traiter, celle de la
prostitution. Pourtant, c’est sur un ton humoristique,
voire ironique, que le sujet est abordé, a confié la
chorégraphe Marie-Ève Albert. Certes, il n’est pas
question de minimiser le fléau de la prostitution,
bien au contraire : « En même temps, ça dénonce
ce qui peut se passer dans la vie d’une prostituée et
comment elle peut s’en sortir », a-t-elle ajouté. La
pièce soulèverait également un questionnement : est-
ce qu’une prostituée a sa place au ciel ?
Trainées de mémoire est en fait le nom de la pièce de
45 minutes que la troupe présentera. Pour ce qui est
de leur participation au Festival intercollégial de danse,
ce sera plutôt un aperçu de l’œuvre intégrale qui sera
livré aux spectateurs. La danse contemporaine sera le
style prédominant du numéro.
La musique et les costumes rappelleront l’ambiance chinoise à la base du concept. Les danseuses seront à l’image des guéchas traditionnelles alors que la musique reflètera la culture musicale du pays d’Asie.
Marie-Ève Albert : une artiste polyvalentePassionnée et qualifiée, la chorégraphe Marie-Ève Albert n’en est pas à ses premières expériences comme créatrice en danse. Elle a d’abord complété un DEC en arts plastiques, puis un second en dessin animé, avant d’effectuer un BAC en création de la danse contemporaine à l’UQAM. Alors qu’elle étudiait au cégep du Vieux-Montréal, elle était danseuse pour la troupe Exit 505. Investigatrice de l’improvisation dansée à Montréal, Marie-Ève a fondé en 2003 l’entreprise Les Imprudanses, qui gère entre autres une ligue d’impro-mouvement.
EXIT 505 S’INSPIRE DES ARTS CHINOIS
JEAN-MICHEL TURBIDE
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VIEUX
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La toute nouvelle troupe de danse du cégep de Trois-Rivières participera aux ateliers et aux festivités liés au Festival de danse intercollégial du 13 au 15 avril au cégep de Jonquière.
Pour cette troupe de moins de dix danseuses, il s’agit d’une expérience en or pour se familiariser avec le Festival en vue d’y participer à l’avenir. La chorégraphe Éveline St-Pierre a monté quatre chorégraphies différentes cette année, chorégraphies qui regroupent plusieurs styles de danse, dont le hip-hop et le contemporain.
Quatre étudiantes du collège Laflèche de Trois-Rivières se déplacent au cégep de Jonquière pour assister au Festival intercollégial de danse.
Celles-ci, qui font partie du programme de danse-études, sont des passionnées de la danse. Le Collège Laflèche travaille en ce moment pour éventuellement avoir une troupe de danse. La participation des quatre étudiantes au Festival devrait montrer que les étudiants sont réellement passionnés par la danse.
Six étudiants internationaux du cégep de Saint-Félicien participeront au Festival. Ces derniers ont tous une passion en commun : la danse. Ils n’ont pas de programme parascolaire en danse et se tournent donc vers le Festival pour vivre leur intérêt pour la danse.
Le Cégep de Thetford sera représenté par quelques étudiants venus participer au Festival et assister aux spectacles. Les étudiants qui se déplacent sont passionnés de danse et veulent partager leur passion avec ceux des autres cégeps du Québec.
CATHERINE HOUDE-LALIBERTÉ
JULIEN RENAUD
CATHERINE HOUDE-LALIBERTÉ
CATHERINE HOUDE-LALIBERTÉ
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CÉGEPS EN PARTICIPATION : POUR PARTAGER UNE PASSIONCOLLÈGE LAFLÈCHE
CÉGEP DE TROIS-RIVIÈRES
CÉGEP DE SAINT-FÉLICIEN
CÉGEP DE THETFORD
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Le Regroupement Action Jeunesse 02 est fier de soutenir la 28e édition du Festival intercollégial de danse. Ce sou-tien est possible par l’entremise du Fonds Expression culturelle jeunesse issue du programme « aide aux initia-tives de partenariat » du ministère de la Culture, des Com-munication et de la Condition féminine (MCCCF).
Le Fonds Expression culturelle jeunesse a comme premier objectif la promotion de la pratique d’activités de loisir culturel.
Cette année, le Cégep de Jonquière est l’hôte du 28e Festival intercollégial de danse. Depuis le début, ce Festival est pris en charge par deux étudiantes de l’établissement inscrites dans l’option Conseil et coordination publicitaires du programme Technique de communication dans les médias, soit Loriane Richard et Florence Grenier. L’organisation comprend notamment la gérance et l’hébergement des 500 participants attendus, danseurs et chorégraphes confondus, en provenance de 31 cégeps de la province.À Jonquière, les affaires étudiantes et
communautaires ont leur particularité : ce sont les étudiants
qui vont chercher leur aide à l’intérieur du cégep, et non le Cégep
qui demande de l’aide aux étudiants pour mener à terme un projet quelconque. Ces
projets sont divisés en deux catégories : les projets récurrents et les projets ponctuels.
Les projets récurrents sont ceux qui reviennent chaque année. Le Cégep de Jonquière en compte plusieurs dont Cégeps en spectacle et De l’âme à l’écran, de même que tous les cours de danse, de musique et de théâtre qui sont offerts en soirée. Les projets ponctuels, pour leur part, sont les nouveaux projets qui sont entrepris chaque année par les étudiants et qui sont développés par ces derniers. On pense, par exemple, à la tradition des comédies musicales qui
s’est tranquillement installée. Après Chicago en
2011, la comédie musicale Glee a été couronnée
de succès cette année. Le Cégep encourage
les étudiants-organisateurs à transmettre
leur expertise à d’autres élèves qui peuvent
reproduire le même projet l’année suivante.
JACQUES SERGERIE : L’HOMME DERRIÈRE TOUT
⃝ Photo : Catherine Morency ⃝ Photo : Philémon Beaulieu ⃝ Photo : Pascale Lefebvre
⃝ Photo : Steven Mercier
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PORTE-PAROLE DU FESTIVAL INTERCOLLÉGIAL DE DANSE
Dena Davida Hélène Blackburn Jocelyne Montpetit José Navas
Cégep du Vieux Montréal — 1993 Cégep de Saint-Jérôme — 1994 Collège de Maisonneuve — 1995 Collège de Maisonneuve — 1998
Ginette Laurin Lydia Wagerer Marc Béland Geneviève Guérard Frédérick Gravel
Collège Lionel-Groulx — 2007 Collège François-Xavier-Garneau — 2008 Collège Montmorency — 2009 Collège d’Alma — 2010 Collège Édouard-Montpetit — 2011
Lucie Grégoire Harold Rhéaume Estelle Clareton Dave St-Pierre
Collège de Valleyfield — 1999 Cégep Limoilou — 2000 Collège de Rosemont — 2001 Cégep de Saint-Jérôme — 2002
Pierre-Paul Savoie Manon Oligny José Navas Dominique Porte
Cégep de Sainte-Foy — 2003 Collège André-Grasset — 2004 Cégep de Jonquière — 2005 Collège Jean-de-Brébeuf — 2006
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Le Cégep de Jonquière, une vitrine culturelle uniqueAvec ses dizaines d’activités socioculturelles, le
Cégep de Jonquière occupe un espace majeur de
la vie culturelle de Saguenay.
Le Cégep est heureux d'accueillir le 28e Festival
intercollégial de danse à la salle François-
Brassard les 13, 14 et 15 avril.
Bienvenue à tous!