migros magazin 28 2010 f vd

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SÉRIE D’ÉTÉ: AUX FRONTIÈRES DE LA SUISSE 18 A Gondo, sur les traces des anciens chercheurs d’or. www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE N O 28, 12 JUILLET 2010 Photo Nicolas Righetti/Rezo Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01 E-Mail: [email protected] Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland PRIX DYNAMITÉS Découvrez les actions de la semaine dans ce numéro. ENTRETIEN 24 Le verdict de Christian Luscher Connu pour son franc-parler, le conseiller national genevois dit ce qu’il pense de l’affaire Kadhafi, du Conseil fédéral et de l’accord UBS.

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ENTRETIEN 24 PRIX DYNAMITÉS SÉRIE D’ÉTÉ: AUX FRONTIÈRES DE LA SUISSE 18 N O 28, 12 JUILLET 2010 Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01 E-Mail: [email protected] www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland Photo Nicolas Righetti/Rezo

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SÉRIE D’ÉTÉ: AUX FRONTIÈRES DE LA SUISSE 18

A Gondo, sur les tracesdes anciens chercheurs d’or.

www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE NO 28, 12 JUILLET 2010

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Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01E-Mail: [email protected]

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PRIX DYNAMITÉSDécouvrez les actions de lasemaine dans ce numéro.

ENTRETIEN 24

Le verdictde ChristianLuscherConnu pour son franc-parler,le conseiller nationalgenevois dit ce qu’il pensede l’affaire Kadhafi, du Conseilfédéral et de l’accord UBS.

2 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

M-Infoline:tél. 0848 84 0848*ou +41 44 444 72 85(depuis l’étranger)[email protected];www.migros.chM-CUMULUS:tél. 0848 85 0848*ou +41 44 444 88 44(depuis l’étranger)[email protected];www.m-cumulus.chAdresse de la rédaction:C. p. 1751,8031 Zurich,tél. 044 447 37 37,fax 044 447 36 [email protected];www.migrosmagazine.ch* tarif local

La vertu de l’égoïsme

Steve Gaspoz,rédacteur en chef

ÉDITORIAL

Travailler ou s’occuper de sa famille. Voilà l’équation que doiventencore résoudre de nombreuses femmes aujourd’hui. Leféminisme, l’avènement des nouveaux papas, le partage dutemps de travail, la discrimination positive sont passés parlà, mais peu de choses ont réellement changé. Lorsqu’onobserve le monde du travail, nul besoin de chercher longue-ment pour voir que les hautes sphères des entreprises oudes administrations restent l’apanage du sexe masculin. Enmoyenne, les hommes sont toujours deux fois plus nom-breux à intégrer une direction (lire notre article en page 8).

Tous des goujats égoïstes qui peinent à partager?Heureusement,non! Le problème est plutôt à chercher du côté des femmeselles-mêmes. Dévalorisation de leurs compétences, manqued’assurance et d’ambition, perfectionnisme aigu, stéréoty-pes, les facteurs handicapants sont légion. Sans oublierqu’elles sont très nombreuses à faire passer leur entourageavant elles-mêmes. C’est ainsi qu’après une naissance, unemère sur quatre cesse toute activité professionnelle, tandisque la grande majorité réduit son temps de travail.

Pendant ce temps, l’homme gravit les échelons. Pas question pourlui de changer quoi que ce soit qui pourrait nuire à sacarrière. D’ailleurs, la répartition des tâches dans le coupletient aujourd’hui encore plus du mythe que de la réalité.Quand bien même, c’est dans une certaine égalité, ouéquité, que chacun peut progresser. A sa décharge, onconsidère encore très souvent que le mâle est le pilier de lafamille. Il chasse à l’extérieur, tandis que la femme s’occupede son logis. N’en est-il pas ainsi depuis la nuit des temps?

Un comportement quasi inscrit dans l’identité des deux sexes. Et siles mentalités sont difficiles à faire évoluer, l’identité, elle,c’est carrément mission impossible! Ce qui ne signifietoutefois pas qu’il ne vaille pas la peine de s’y essayer. Onattend de la femme qu’elle ressemble un peu plus à l’hommeet l’homme à la femme. A cet égard, la féminisation artifi-cielle du monde du travail n’est d’aucun secours. Par contre,l’égoïsme croissant dans la société les y aidera peut-être.Faut-il vraiment s’en réjouir?

[email protected]

EN CUISINE 60

Le reggaemanneuchâtelois JuniorTshaka, sur la scènedu Paléo le 23 juilletprochain, nousreçoit dans sacuisine pour parlerde son parcours etde musiquejamaïcaine.

Photos

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CETTESEMAINE | 3

CARRIÈRE 8

Pourquoi les femmes sont-ellestoujours aussi rares à occuper desplaces de cadre? Des spécialistes

analysent ce phénomène persistant.

PLEIN AIR 75

L’ancien bissede Savièse (VS)reprend viesous la formed’une baladedans un décoralpinspectaculaire.

RÉUSSITE 86

Inspirée par la comique Zouc, l’artiste jurassienne Eugénie Rebetez nousparle du personnage de son dernier spectacle: Gina, «une swiss diva».

CUISINE DE SAISONJunior Tshaka 60Le reggaeman se livre autourd’un plat végétarien.

VOTRE RÉGIONLes informations de votrecoopérative régionale 65

VIE PRATIQUEConsommation 70LED ou fluocompacte?choisissez la bonne ampoule.

Balade 75A la découverte de l’ancienbisse de Savièse (VS).

Fumée 81Un jeu pour prendreconscience de sa dépendance.

RUBRIQUESMigros Flash 4

Temps présents 6

Minute papillon 23

Mots fléchés / Impressum 85

RÉUSSITEThéâtre 86Eugénie Rebetez

RÉCITSMonde du travail 8Les femmes sont toujours aussipeu nombreuses à occuperdes positions de leader:Témoignages et analyse.

Agritourisme 14Portrait de Jean-Jacques Estoppey,paysan, ventriloque et promoteurde l’éducation à la ferme.

Série d’été 18Aux frontières de la Suisse: surles pas des anciens chercheurs d’orde Gondo (VS).

ENTRETIENChristian Luscher 24

ACTUALITÉ MIGROSSérie: nos paysans sont innovants 28A la rencontre d’un éleveur debufflonnes de l’Emmental.

Consommation 31Le prix du lait n’augmenterapas pour les clients mais lesproducteurs seront mieux payés.

EN MAGASINQuand un clown rencontreun producteur de tomates 34

4 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

Photos

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oto(2),Getty

Images

LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

NEWS

Pour tout savoir sur la grossesse et la vie avecbébé, rendez-vous sur www.migrosbabyclub.ch

75 400 000LeShop.ch, le premier supermarché en ligne de Suisse, a réalisé de janvierà juin 2010 un chiffre d’affaires de 75,4 millions de francs (+15% par rapportau premier semestre 2009). Le développement de la filiale Migros estparticulièrement réjouissant dans les ventes effectuées via téléphoneportable. Ainsi, l’application Iphone a déjà été téléchargée 150 000 foisdepuis janvier 2010. Aujourd’hui, 4% des commandes sont passées par cequ’il faut désormais aussi considérer comme un supermarché de poche.

L’INFO BÉBÉ DE LA SEMAINE

Une petite folieCuba, l’île de Pâques, laPolynésie française, Sydney,Java, Mandalay, le Rajasthanet Oman: Globus Voyagespropose un tour du monde devingt-quatre jours à bord d’un Airbus A330-200. L’avion qui seraréservé aux participants durant tout le périple décollera de Zurichle 13 mars 2011 pour y revenir le 5 avril 2011.Programme complet disponible dans les lounges Globus Voyages, les agencesHotelplan ou sur www.globusvoyages.ch.

Marcheà l’ombreEn cas de pics caniculaires,les bébés et les enfants enbas âge souffrent du chaud.Ils pleurnichent, dormentmal et mangent peu. Deplus, le soleil est particuliè-rement nocif étant donné

que leur peau n’a pas encore développé une protection appropriée. Ilest donc recommandé de les protéger, et ce, des pieds à la tête. Crèmesolaire, casquette, vêtements avec film anti-UV, petitparasol pour la poussette, rien n’est de trop. Conseils:si bébé s’est endormi dans le landau, enlevez-lui sonchapeau. Cela lui évitera d’avoir trop chaud vu quel’échange de température passe par la tête.

Primex bien notéDans son édition de juillet-août 2010, le magazine «Bon àsavoir» a testé huit crèmes pour s’épiler. Le soin dépilatoirePrimex Sensitiv de Migros s’est hissé à la première place duclassement, ex aequo avec un autre article vendu endroguerie – à un prix plus élevé.

Moore

Sydney

Yogyakarta

MandalayJaipur Agra

Mascate

Zurich

La Havane

Île de Pâques

Tour du monde

LE PRODUIT FRAISDE LA SEMAINE

Petit fruit,grand plaisirUn été sans cerises? Vous n’y pensezpas! Ces savoureux fruits sucrés sedégustent tels quels et font bien sûrde délicieux clafoutis. Ils se marientégalement bien avec les amaretti etse transforment alors, par exemple,en parfait rafraîchissant. Découvrezla recette sur www.saison.ch.

Migros: le pays des bonnes affaires.L INFO BÉBÉ DE LAA SSEEEMMMA

MIGROS FLASH | 5

M commemeilleur marché

Le consommateur qui faitrégulièrement ses courses àMigros économise en

moyenne 10,5% par rapport àcelui qui se rend chez le princi-pal concurrent du grand distri-buteur. Un vaste comparatif sebasant sur les achats réellementeffectués par les clients vient eneffet de le démontrer.

Plus de 4,5 millions detickets de caisse analysésDu 8 au 14 juin 2010, plus de4,5 millions de tickets de caisseont été analysés par l’institutindépendant d’études de mar-ché LP Marktforschung Suisse.En tout, plus de 5000 référencesMigros ont été confrontées avecdes articles provenant du no 2

du commerce de détail. A noterqu’il s’agissait de biens d’usagequotidien qu’il était possible decomparer.

D’autres enquêtes mettentsouvent en parallèle des pro-duits qui ne s’avèrent pas perti-nents pour le consommateur.Au contraire, la présenteétude prend en comptece que les clientsMigrosont effectivement dé-boursé pour leurs achatspar rapport à la som-me que d’autresont dépenséechez le princi-pal concurrentde Migros. Lerésultat vient unefois de plus prouver

ce que beaucoup de clients res-sentent à la caisse: Migros offrelemeilleur rapport qualité-prix.Et ce, de manière constante: lepremier comparatif réalisé parlamême société avaitmontré enmars 2010 que Migros était enmoyenne 10,2% moins chèreque son principal concurrent.

Daniel Sidler

Des ruches pourMigros GenèveFin juin, deux ruches contenantchacune entre 40 000 et 60 000abeilles ont été installées sur le toitdu MParc Praille à Carouge (GE).Cette action vise à soutenir lafilière apicole suisse et entendmontrer le rôle primordial deces insectes pollinisateurs

dans la sauvegarde des cultureset de la biodiversité. Samedi31 juillet, le miel récolté sera mis en

vente pour le parrainage d’uneruche dans la région.

Le CD de la Demotape Clinicest sorti

Migros est plus de 10% plus avantageuse que son principalconcurrent: tel est le résultat de la plus grande enquêtecomparative du commerce de détail suisse.

La compilation «The Best ofDemotape Clinic 2010»vientdeparaître.Lem4music

– le festival de musique pop duPour-cent culturelMigros – y pu-blie les seize meilleures démosissues de l’édition 2010 de sonconcours pour jeunes talents. Entout, plus de 850 titres ont été

envoyés (dont près de 300 deSuisse romande). «The Best ofDemotape Clinic» propose unaperçu unique de la créativité dela relève suisse enmatière demu-sique pop. Le CD peut être com-mandé gratuitement sur internet(dans la limite des stocks).www.m4music.ch Un concentré de jeunes talents à découvrir.

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6 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

TRAIT POUR TRAIT

SUR LE VIF

IMPULSIONS

Baronne Nadine de Rothschild

Telle fille, telle mère

Dessinde

Mix&Rem

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do»du

8juille

t2010

La fin ducitoyen-soldat?Le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) lance une initiativeprônant la suppression du service militaire obligatoire. Les justificationsdu conseiller aux Etats Vert Luc Recordon.

Comme le temps passe! C’estcequevous vous êtes dit l’autrejour alors que vous accompa-gniez votre fille aux soldes. Iln’y a pas si longtemps, vouschoisissiez ses tenues. Aujour-d’hui, c’est elle qui vous décon-seille cette jolie jupe un peutrop courte pour vous. Eh oui!Votre bébé a 20 ans, et vous...vous ne les avez plus du tout!

Acceptez-le en souriant. Il n’y ariendeplus pathétique que cesmères qui essaient de ressem-bler à leur fille, en copiant leurgarde-robe et en singeant leurattitude décontractée. On di-rait des Barbie démodées enmal de Ken. Car on n’entre pasen compétition avec sa fille. Lebeau brun qu’elle ramène par-fois à la maison réveille peut-

Qu’est-ce que la Suisse auraità gagner dans cette fin del’obligation de servir?L’économie de millions de jour-nées humaines consacrées à destâches obsolètes. L’activité de l’ar-mée se concentre sur la défensedu territoire contre une invasionterrestre appuyée par des forcesaériennes. Une menace très peuprobable. Nous ne sommes pas àla veille de la Deuxième Guerremondiale quand il fallait voter enurgence des crédits militairesavec, déjà, les nazis à nos portes.

Les militaires disent qu’il n’yaura pas assez de volontairespour maintenir une armée…Pour les missions auxquelles l’ar-mée devrait dorénavant se consa-crer, le volontariat suffira. A sa-voir les interventions en cas decatastrophes naturelles, la lutte

contre le cyber-terrorisme ou laprévention d’attaques contre desinstallations sensibles.Des opéra-tions qui nécessitent plutôt desspécialistes pointus que des sol-dats en nombre.

Le service militaire commeécole de vie ou ciment social,vous n’y croyez pas?Si le servicemilitaire a pu réveillercertains individus, il a pu en dé-truire d’autres. Quant aumélangesocial, il reste relatif. Les ouvriersse retrouvent dans l’infanterie, lesjuristes dans l’artillerie. Le servicemilitaire aujourd’hui ne concerned’ailleurs qu’un quart des Suissespuisque les femmes en sont ex-clues et que lamoitié deshommessont déclarés inaptes ou choisis-sent le service civil.

Propos recueillispar Laurent Nicolet

TEMPSPRÉSENTS | 7

A lire:Le bonheur àl’iranienne. D’une

plume ciselée et souventhumoristique, le reporter SergeMichel tente de percer le mystèreiranien, ce pays des paradoxesoù il a vécu plusieurs années.Cinquante portraits, textes etphotos, du marchand de tapiscoquins au mouleur d’enseignes,en passant par les amoureuxtemporaires. Une incursionpassionnante dans la réalitéiranienne. «Marche sur mesyeux», par Serge Michel etPaolo Woods, Ed. Grasset.

A voir et écouter:Une bouffée d’opéra.Cours de château,

théâtres, esplanades... l’opéra deLausanne sort de ses murs pourune tournée d’été. Deux opérasbouffes, «Pimpinone» et «Laserva padrona», l’un allemand etl’autre italien. Deux stylesopposés pour une même histoirede servante bien dégourdie.La route lyrique, jusqu’au23 août. Infos surwww.opera-lausanne.ch

A voir et écouter:L’hommeà l’harmonica.

Jean-Jacques Milteau, 60 ans etpas une ride à l’âme. Le musiciencontinue de décliner le blues avectalent et sincérité, la cheville fineet le cœur gros. Le 14 juillet,au Jazz Parade, à Fribourg.

A visiter:La douleur de vivre.Grands aplats de

couleurs tranchantes. Des nus,des footballeurs aussi, pour unepeinture toujours sur la ligne del’abstraction. Les dix dernièresannées d’un immense artiste.Nicolas de Staël, FondationGianadda, jusqu’au 21 nov.2010.

DANS L’OBJECTIF

PhotoDavidGan

non/A

P

être en vous des désirs oubliés,mais ils doivent être refoulés. Amoins d’avoir un cœur de «cou-gar»…Vous savez, cette catégo-riede femmes s’affichant avecuncompagnonbeaucoupplus jeunequ’elles. Je ne condamne pas cechoix,mais le jugepérilleux.Si larelationdoit êtred’une tendresseinfinie, voire d’une sensualitéenivrante, ladifférenced’âge ren-voieplus régulièrementencore lafemme devant sonmiroir. Or onsait combien nous sommes sen-sibles à l’apparitiondes rides, à lasilhouette qui s’affaisse. Sortiravec un garçon plus jeune, c’estse donner chaque jour un coupde couteau.Mais revenonsàvotre fille.Car laprincesse a aussi ses tourments.

Elle espère, elle s’enflamme, elles’étourdit, puis elle déprime, elleveut en finir… Le beau brun estparti. Vous les connaissez, cesétats d’âme! Vous aimeriez laconsoler,mais il est bien difficilede parler à sa fille.Au fond de vous, vous enragezunpeuquandvous voyez la com-plicité qui la lie à votremari. Pasétonnant, il est son premier fanIl cède à tous ses caprices et voustrouve bien dure avec elle… Avous lemauvais rôle, à lui les fousrires. C’est bien connu depuisMarilyn, les filles sont amoureu-ses de leur père: «My heart be-longs to daddy!» Au fait, n’était-ce pas votre cas aumême âge?

Choc desgénérationsRencontre insolitelors d’une journée d’été à lasortie du métro dans lequartier de Kreuzberg, àBerlin. Ou quand l’innocenceadolescente croise l’aigreursénescente...

parPatricia Brambilla,journaliste

MES BONSPLANS

> Nos chroniqueurs sont nos hôtes. Leurs opinionsne reflètent par forcément celles de la rédaction.

8 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

Les femmes cadres, toujours aussi rares

En Suisse, seuls 9,5% d’entreelles travaillent en tant quemembre d’une direction.

Alors que 17,5% d’entre eux, pres-que deux fois plus, occupent cespostes (1). Mesdames restent tou-jours moins nombreuses que cesMessieurs. Un constat que Chris-tiane Morel, fondatrice d’Ethys, àGenève, un cabinet de recrute-ment de cadres, établit au quoti-dien. «J’ai des difficultés à recruterdes femmes dans tous les domai-nes. A part dans les ressources hu-maines, où elles sont plus nom-breuses, mais pour des postes àenverguremoyenne. Plus on s’élèvedans la hiérarchie avec des posi-tions stratégiques, moins ellessont présentes.» Eh oui, chez lesélites – membres du gouverne-ment au niveau fédéral, dirigeantsdes plus grandes entreprises ouencore hauts fonctionnaires – onne trouve que 22% de femmes enpolitique, 8% dans l’administra-tion et 7% dans l’économie (2). LeForum des 100 de L’Hebdo en re-cense 32% en incluant le sport, laculture et les médias.

Perfectionnismeet manque d’assuranceExemples concrets avec la chas-seuse de têtes: pour le poste desous-directeur dans une grandeclinique privée, Christiane Morela pu sélectionner 73 hommes etseulement 11 femmes. Un poste deresponsable en communication aattiré 78 femmes, contre 51 hom-mes. Les deux jobs ont été accordésà desmessieurs. Etonnant? «Je re-marque que les femmes restentplus authentiques et ne déposentjamais une candidature si ellesn’ont pas le sentiment de convenirtout à fait aux critères demandés.Et en schématisant, un homme aplus tendance à bluffer.»

Françoise Piron, créatricede Pacte, à Lausanne, un ré-seau de femmes profession-nelles, l’observe dans ses ca-fés-emplois, où elle retrouveun manque d’assurance et unperfectionnisme aigu. «Je ne saispas d’où cela vient. Souvent, ellesn’ont pas développé leur parcoursprofessionnel au niveau qui cor-respond à leur formation. Ce quiles pousse encore à se dévaloriser.Elles ont du mal à négocier un sa-laire, par exemple. Plutôt que dedemander, elles attendent la re-connaissance de leur supérieur.»En plus, il paraît qu’elles ne fontpas de cadeaux à leurs pairs. «Lesrivalités entre femmes reviennentaussi souvent dans les discussionsque la misogynie. Les unes seméfient des autres. Alors qu’ellesdoivent se faire confiance pouravancer.»

Des stéréotypespersistantsSelon Franziska TschanSemmer, professeure depsychologie sociale du tra-vail à l’Université de Neuchâtel,il reste un grave problème d’image.«Des stéréotypes persistent: on ditque les femmes sont soumises, neprennent pas de risques et préfè-rent les structures égalitaires auxhiérarchiques. Si l’une d’elles uti-lise un leadership classique, àsavoirmasculin de dominance etde compétition, elle est malperçue. Parcequ’on conti-nue de lajugersur saféminité.»Et la profes-seure de citer lebattagemédiatique autourdes choix de Nicolas Sarkozy, qui

Pourquoi trouve-t-on encore si peu de femmes aux postes de leader?Manque d’ambition, arrivée des enfants, sexisme:des professionnelles analysent ce phénomène persistant.

RÉCITCARRIÈRE | 9

Les femmes cadres, toujours aussi rares

a nommé de jolies représentantesdu gouvernement. «On ne com-prend pas qu’elles soient leaders etbelles.» Françoise Piron se fâchelorsqu’elle lit dans la presse qu’unefemme doit être dix fois meilleurequ’un homme pour réussir. «Pourfaire carrière, il faudrait se battre.Si on met ça dans la tête d’unefemme, elle deviendraune tueuse.»Dommage, car des études prouventqu’un leadership moderne, quicomprend communication, travailen équipe et capacité d’écoute, pré-sente des qualités typiquementféminines, souligne FranziskaTschan Semmer.Il semblerait aussi que les deuxsexes n’aient pas les mêmespriorités. L’homme pensejob, la femme famille, «tou-

jours soucieuse d’apporter sessoins à son entourage, souligne

Françoise Piron. Que ce soit pourun parent malade ou un enfant.Elle continue à faire passer lesautres avant elle-même.» Profes-seure de sociologie du travail àl’Université de Lausanne, Nicky LeFeuvre l’explique. «Les femmesdonnent la priorité à unegestion conjointe de la vie

www.migrosmagazine.ch

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RÉSULTATS DUSONDAGE EN LIGNE

Professionnellement,les femmes...

83 %doiventdavantagefaire leurspreuves

13 %ont lesmêmeschancesque leshommes

4 %ont plus

de facilité

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Migros Magazine 28, 12 juillet 2010 RÉCITCARRIÈRE | 11

professionnelle et person-nelle. Elles sélectionnent

des emplois qui leur laissent unecertaine souplesse de gestion dutemps, ou une souveraineté tempo-relle.» La sociologuenote cette spé-cificité suisse: c’est au milieu de lahiérarchie professionnelle que l’ontrouve le plus de parcours disconti-nus. Au top ou à l’autre extrême, lesfemmes optent pour un parcourscontinu, parfois à temps partiel. Cequi permet aux plus qualifiées degarder un réseau,mais demeure unfrein à une carrière ascendante.

«Les événements de la vie ont plusd’influence sur le cheminementprofessionnel des femmes que surcelui des hommes, c’est un constatd’enquête», déclare Françoise Pi-ron. Avant de diriger sa propre en-treprise, la Lausannoise a perduson job d’ingénieure, à la naissancede son premier bambin, il y a bien-tôt vingt ans. «Je suis féministedepuis ce jour-là. Certains esti-ment que lorsque vous êtes en-ceinte de votre premier enfant,vous êtes perdue pour la société enentreprise.De femme sans enfants,

je suis devenuemère. Ce qui en soireste déjà un choc sur le plan per-sonnel.» Elle rappelle qu’une fem-me sur quatre arrête de travailleraprès la naissance d’un enfant.«Car non préparée à devenirmère.Il faut s’organiser, réfléchir, pren-dre des dispositions, en couple.Malheureusement, elles sont sou-vent très seules à décider.»

Les hommes sontaussi sous pressionTout de même, les entreprises es-quissent enfin des efforts et

ouvrent leurs portes aux femmes,mariées ou pas, avec ou sans en-fants. De la discrimination posi-tive à l’ouverture de crèches, lasociété bouge. Et se défait, lente-ment, du modèle de carrière quidate de la fin de la DeuxièmeGuerre mondiale, comme le noteNicky Le Feuvre. «Les hommesdevaient se consacrer entièrementà l’entreprise et les femmes cesserde travailler lors du mariage ouaprès une naissance. Les conjoin-tes pâtissent de ce modèlesur deux plans: personnel,

«En Suisse, on a la possibilitéd’entreprendre ce qu’on veut, avecde la persévérance et de la passion.Les termes d’égalité entre hommes etfemmes n’ont pas de sens à mes yeux.Nous sommes différents et heureuse-ment complémentaires. Je préfèrerevendiquer l’équité, qu’elle soitsalariale, dans les congés parentauxou dans les postes à responsabilité.Si mon ex-mari n’avait pas été ce qu’il aété dans notre couple, je n’auraissûrement pas eu la même facilité àfonder mon entreprise. Il était dansl’enseignement et avait donc uneprédisposition aux horaires allégés et àassumer un rôle «ma-paternel». Nousavions une vie de famille bien rodée,sans maman ou belle-maman pourgarder les enfants. Après la séparation,en me retrouvant parfois seule à la

maison, j’ai vécu le même vide qu’unhomme d’affaires divorcé. Du coup, je nesupporte pas qu’on tape sur les hom-mes. D’ailleurs, homme ou femme, ondoit se prouver les choses à soi-même,pas aux autres. Je n’ai jamais cessé detravailler, par plaisir et afin deconserver une certaine libertéfinancière. Mon troisième enfant avaitun an lorsque j’ai créé ma société. Lesentiment de culpabilité était là et je mesuis demandé au quotidien si mesenfants allaient me reprocher plus tardde vouer ma vie à une «passion-profes-sion». Grâce à ce sentiment, j’ai mis enavant la qualité du relationnel avec eux,plutôt que la quantité. Maintenant, avecdu recul, je crois que c’était un plus poureux que je travaille. Ils sont épanouis etresponsables. Une évidence: ilsrestent ma plus belle réussite.»

Elles parlent de leur réussite...

«Je n’ai jamais cessé de travailler,par plaisir et afin de conserverune certaine liberté financière»

Babette Keller, 46 ans,mère de quatre enfants,fondatrice de Keller Trading SA, à Bienne

Migros Magazine 28, 12 juillet 201012 |RÉCITCARRIÈRE

car le compagnon n’est pasdisponible à lamaison; pro-

fessionnel, car les entreprises neles imaginent pas dans des hautesfonctions, puisqu’elles sont cen-sées ne pas pouvoir se dévouer24 h/24 à leur employeur.» Lesnouveaux modèles de paternité,les exigences extrêmes des entre-prises mettent aussi les hommessous pression. «Il est nécessaireque les femmes leur laissent uneplace», remarque Françoise Piron.La sociologue Nicky Le Feuvre vaplus loin. «C’est un changementde cadre mental qu’il faut opérer.Mon espoir pour l’avenir de l’éga-lité professionnelle réside du côtédes hommes et des tensions qu’ilsvivent entre leurs aspirations per-sonnelles et les contraintes impo-sées par leur employeur.»

Virginie JobéPhotos Daniel Rihs, Olivier Vogelsang,

Yvain Genevay/EdipresseDessin François Maret

Infos: www.ethys.ch; www.pacte.ch

(1) Chiffres de l’Office fédéral de la statisti-que pour 2009.(2) Chiffres pour l’an 2000, d’après «Lesélites suisses au XXe siècle: un processusde différenciation inachevé?», dirigé parAndré Mach et Thomas David, UNIL.

«Mon père, buraliste, a toujoursregretté de ne pas avoir fait d’étu-des. Il nous a donc poussées, masœur et moi, dans ce sens. Je les ai

Sandrine Salerno, 38 ans,mère de deux enfants,maire de Genève

Elles parlent de leur réussite...Claudine Amstein, 50 ans, sans enfants,députée libérale et directrice de la Chambre vaudoisedu commerce et de l’industrie

«Je suis une femme de tête,combative. Cela fait partie desqualités qui permettent d’arriveraux positions de pouvoir. Laconcurrence et les rivalités entrehommes et femmes sont rudes. Jene suis pas carriériste, j’ai del’ambition et suis consciente de mesforces et faiblesses. Ma trajectoires’est faite progressivement. Il a falludu temps, de l’énergie et savoirprendre des risques. Réussir,c’est se donner les moyensd’arriver là où on veut. Laprésidence du Parti socialiste de laVille de Genève, je suis allée lachercher, on n’est pas venu me la

donner. Les hommes se projettentnaturellement dans des postesimportants. Alors que, souvent, lesfemmes restent un frein pourelles-mêmes, car elles n’osent pasafficher leurs ambitions. De plus,nous demeurons dans une sociétéde domination masculine.Quandune femme décide d’avoir desresponsabilités, elle n’est pasperçue à l’égale de l’homme. Parexemple, qui appelle-t-on autravail quand un enfant estmalade à la crèche? J’ai la chanced’avoir un conjoint présent, unréseau social et familial pour la gardedes enfants. Ma fille de 4 ans est née

lorsque je siégeais auConseil municipal ettravaillais à l’univer-sité. Je n’ai pas eule sentiment dedevoir renoncer àmes projets. Leshommes réussis-sent à fairecarrière et à avoirdes enfants,pourquoi pas lesfemmes? Je mène uncombat en tant que maire sur la fémi-nisation du langage des fonctions.Pour certains, cela paraît dérisoire.Mais quand on parle du maire, on

s’attend à voir un homme. Selon moi,il s’agit d’une des raisons pourlesquelles les petites filles veulentdevenir coiffeuse plutôt queprésidente de la République.»

financées moi-même. Quand jesuis entrée à la Chambreimmobilière, à 21 ans, il y avait trèspeu de femmes. J’ai gravi leséchelons peu à peu. A l’époque, j’aieu l’impression de devoir mebattre plus qu’un homme. Les lieuxde sociabilité permettant de secréer un réseau étaient encorefermés aux femmes dans lesannées 1990. Il est arrivé qu’onme prenne pour la secrétaire.Au début, certains propriétai-res neme faisaient pasconfiance. Plus tard, ils nevoulaient parler qu’à moi. C’estamusant. Je crois qu’on peut direque je suis une battante, qui seméfie du terme égalité. Ladiscrimination positive conduit àdes systèmes alibis. Mettre desfemmes pour mettre des femmesles dévalorise. En tant que

directrice d’équipe, je vois que lacomplémentarité est un bonus.Chacun aborde les problèmesdifféremment, ce qui apportebeaucoup. Mais il faut untraitement équitable pour tous.Tant qu’on est enthousiasmé parsa profession, on a réussi. Leshasards ont voulu que j’engagedes femmes dernièrement,parce que leurs dossiersétaient les meilleurs. Il s’agitd’une évolution logique et normale.La question des enfants ne s’estpas posée pour moi. Mon postecomprend beaucoup de contrain-tes de représentation. Peut-êtreserait-ce plus difficile si j’en avais.A discuter avec mon compagnon.Aujourd’hui, certains hommesveulent un temps partiel. Ilfaudra donc revoir l’encadre-ment dans les entreprises.»

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NOUVEAU

14 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

Jean-Jacques Estoppey,le paysanmagicienEn plus de son métierd’agriculteur «à plein temps»,le Broyard s’est lancé dansl’agritourisme, l’écoleà la ferme, et assure enoutre le spectacle: il estventriloque et féru detours de passe-passe.

Jean-JacquesEstoppey a montéun spectacleavec ses marionnettes,Zazie et Quick.

RÉCITAGRITOURISME | 15

On l’appelle «le magicien descollines». Impossible de lemanquer, sur la route entre

Ménières et Granges-près-Mar-nand, dans la Broye: le toit de saferme proclame en lettres géan-tes, visibles loin à la ronde:«Aventure sur la paille». CarJean-Jacques Estoppey, outre sestours de magie avec lapins quiapparaissent, colombes qui dis-paraissent et cordelettes endia-blées, outre ses performances deventriloque avec les marionnet-tes Zazie et Quick, est d’abord, etavant tout, paysan. Mais un pay-san avide de contact, de partageavec le public.

Nuit sur la paille etspectacle de marionnettesSon exploitation de 22 hectaresoù il pratique l’élevage de bétaillaitier et de volailles, ainsi que laculture du blé, de la betterave etdu tabac, participe à plusieursconcepts bien connus de l’agritou-risme ou de l’éducation verte.Comme «L’école à la ferme», ac-cueil de classes dans le cadre ducursus scolaire; «Horizon ferme»,découverte de la vie à la ferme autravers d’un stage pour les jeunesde 14 à 25 ans, ou encore «Aven-ture sur la paille», avec, juste-ment, la possibilité de passer unenuit et de dormir sur un lit de for-

tune. Groupes, classes ou privésbénéficient, à la demande, desperformances dumagicien et ven-triloque des collines.

Jean-Jacques Estoppey devaitavoir 12 ou 13 ans quand il s’estaperçu qu’il pouvait parler sansbouger les lèvres. «J’ai dit à monpère, je sais ce que je veux faire, jeveux être ventriloque. Il m’a ré-pondu, avant de t’amuser, tra-vaille.»

D’abord, le ventriloque, il l’afait avec ses enfants, son premierpublic. «Je jouais avec eux, jem’amusais avec des chaussettes,des habits qui parlaient, qui de-mandaient qu’on les mette.» Plustard, un groupe de jeunes qui de-vaient présenter un spectaclepour la soirée de la société de gymse désiste. Ni une ni deux, Jean-Jacques Estoppey coupe un bal-lon, fabrique une marionnette etcasse la baraque pour sa premièrevraie prestation publique: «Lesgens dans la salle croyaient qu’il yavait une cassette, que c’était duplay-back.»

Puis il est entré dans un clubde magiciens, à Lausanne, «où onpeut se former durant un an, ens’engageant à pratiquer la magie età ne pas dévoiler les tours».

Depuis, il se donne en specta-cle, également pour «les groupesde contemporains ou lors d’enter-

rement de vie de garçon ou dejeune fille». Une fois, se souvient-il, lors d’un mariage, la mariéeavait toujours eu envie d’un lapin,mais le marié n’avait jamais voulu:«J’en ai fait apparaître un. Ce jour-là, il n’a pas osé dire non.»

De l’agritourismepour informerLes textes prononcés par les ma-rionnettes sont adaptés au pu-blic. «Avec des jeunes, je me per-mets des witz un peu plus osésque lorsque je me produis dansun EMS. Là, ce serait plutôt Lesfables de La Fontaine.» Quant àl’agritourisme et à l’école à laferme, c’est «le fossé qui s’estcreusé» entre la population et lesagriculteurs qui a motivé Jean-Jacques Estoppey à montrer sonexploitation et à l’expliquer. Sur-tout aux jeunes: «Beaucoup d’en-fants n’ont aucune connaissanceagricole, même ceux vivant à lacampagne. Les gens en savent demoins en moins.»

Alors ses vaches, ses poules,ses chèvres, ses lapins, ses colom-bes, son faisan, il les met à dispo-sition des visiteurs petits etgrands, qui peuvent toucher, pal-per. «Quand on a des petitsveaux, on peut montrer que lavache possède des dentsuniquement en bas, pas en

Le paysanaccueille desgroupes de

jeunes pour leurfaire découvrir la

vie à la ferme.

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16 |RÉCITAGRITOURISME Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

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haut. Les enfants peuventvérifier, passer la main

dans la bouche de l’animal.»Des règles strictes sont quand

même imposées: «Ils peuventtoucher n’importe quelle bêtemais elle doit pouvoir les voir.»Autrement dit, pour caresser unevache, il faut se placer devant elle,et avancer la main lentement.«S’il y va brusquement, l’enfantpeut recevoir un coup de corne.Le coup peut casser le poignetd’un môme. La tête d’une vachepèse 30 à 40 kilos.»

Quatre ou cinq racesde poules différentesIdem avec les chiens: «J’autoriseles gosses à les toucher mais si leschiens en ont marre, ils partirontdans leur niche, et les enfants nedoivent pas les suivre.» Et on neparle pas du dorlotage des colom-bes: «La plupart n’ont jamais tou-ché un oiseau. Les caresser leurfait prendre conscience qu’unanimal n’est pas un jouet. Certes,on peut jouer, mais il faut qu’ilsoit d’accord.»

Autre leçon, celle dispenséepar les lapins en liberté, auxquelsles petits visiteurs tendent descarottes: «Mais si les enfantscrient, les lapins disparaissent.Un cri, c’est une alarme, ça veutdire qu’il y a un prédateur.»

Des poules, Jean-Jacques Estop-pey raconte qu’il en possède«quatre ou cinq races différen-tes», en liberté. En s’accouplant,cela donne «de jolies couleurs,des grandeurs et des formes va-riées». D’ailleurs, souvent, «lesbâtards, ce sont les races les plusrésistantes».

L’agriculteur magicien n’hé-site pas non plus à dévoilerd’autres espèces de poules: ses7000 poulets qui s’ébrouent dansune halle industrielle. «Il fautinformer. Ceux-là ne sont pasplus malheureux qui ceux quisont dehors. Le soir, ils s’entas-sent les uns sur les autres. C’estun réflexe de volatile. Regardezles oiseaux des Galapagos, agglu-

tinés ensemble sur les rochers.Ils sont mieux protégés commeça contre les prédateurs.»

Faire découvrirles légumes aux enfantsLes visiteurs arrivent souvent entrain, montent à pied depuis lagare: «Certains enfants disentque c’est la première fois qu’ilsont marché dans un bois.» Uneexpérience presque aussi coura-geuse, exotique et folle que decroquer des légumes. Jean-Jac-ques et surtout sa femme,Miche-line, en savent quelque chose:«Quand on cuisine, si on veutqu’ils mangent, il faut des pâtesou des frites. Les légumes, il fautoublier: un tiers n’en a jamais

mangé, un autre tiers n’aime paset ceux qui connaissent et qui enmangeraient se laissent influen-cer par les meneurs.»

Alors que dans cette simple ac-tivité, manger des légumes, Jean-Jacques Estoppey veut voir déjà«tout un cheminement». «Onmange des feuilles, on mange desracines, on mange des tiges, onmange des fleurs.»Montrer à l’en-fant «le pourquoi et le comment».«Si on boit du lait, si on mange dela viande, c’est parce que l’animalmange l’herbe que l’homme nepeut pas manger et que l’animalmet ainsi en valeur.»

La conclusion semble évidente:«L’agriculture est un tout, et ilfaut bien réfléchir, pour que cetout reste cohérent. Produire dela betterave pour faire de l’électri-cité, défricher pour produire ducarburant, voilà une absurdité.»

L’agritourisme, les spectacles,l’école à la ferme, Jean-JacquesEstoppey le fait dans un but sim-ple: «C’est de la promotion éco-nomique, de la défense profes-sionnelle. Pour expliquer quel’agriculture est bien plus com-plexe qu’elle n’en a l’air.»

Laurent NicoletPhotos Nora Rupp

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18 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

Nom: Gondo-Zwischbergen.Nombre d’habitants: 91Altitude: 855 mètres.Langues: dialecte haut-valaisanet italien.Nombre de places de travail: 60Ecole: la petite école a fusionné il y ahuit ans avec celle de Simplon-Village,aujourd’hui elle-même menacée.

Carte d’identité

Les chercheurs d’orde Gondo étaient ItaliensDerrière le village haut-valaisan qui vit autour de sa douane se cache une histoire riche enrebondissements. Retour sur une époque où Gondo traitait directement avec le reste du monde.

Difficile d’imaginer endroit plusreculé en Suisse. Depuis le coldu Simplon (VS), une bonne

demi-heure de route à travers desgorges profondes est nécessairepour rejoindre l’unedes portes d’en-trée du pays à l’histoire des plusbousculées: Gondo.

XIe siècle. C’est l’époque où lesfrontières des pays d’Europe évo-luent au rythme des mouvementsdes peuples: Savoyards, Lombards,et tous les autres se disputent lesaccès stratégiques des Alpes. Le vil-lage appartient à l’évêché deMilan.Après une belle incursiondes Fran-çais en Italie du Nord, le Valais sebarricade à l’endroit le plus étroit:Gondo.

Si étroit que, durant l’hiver, seshabitants sont privés de soleil du-rant plus d’unmois. Et en été, danscette vallée encaissée, les oragessont terribles, comme ce soir, où lapluie tombedru et les éclairs se suc-cèdent. Puis, d’un coup, plus d’élec-tricité. On attend. «Oh, c’est nor-mal, ça arrive souvent.» RolandSquaratti, président de la com-mune, se veut rassurant. «Cela dureenviron trenteminutes avant que lecourant ne revienne.»

Dans le noir angoissant, on entendla rivière gronder. Impossible de nepas se rappeler les terribles intem-péries d’il y a dix ans qui ont em-porté treize personnes et dix mai-sons. A l’échelle du village de 91habitants, un séisme. Le village estdéchiré: faut-il commémorer lesévénements? «Ceux qui ont perdudesprochesne veulent pas célébrer,ils ont peur d’être assaillis par lesmédias. Mais les gens ont été telle-ment généreux avec nous, ils nousont aidés, il faudrait quand mêmemarquer le coup», estime RolandSquaratti, qui a lui-même perdudeux frères dans la catastrophe.

Porte d’accès à la valléede ZwischbergenLe nom de Gondo signifie «mine-rai». Le village, encaissé entre deuxfalaises, est aussi la porte d’accèsde la magnifique petite vallée deZwischbergen («entre les monta-gnes»). En hiver, la route y est sou-vent coupée, le restaurant ferme.Une seule personne y habite à l’an-née. C’est aussi le seul paysan de lacommune.

C’est là, à flanc de montagne,que nous emmène Rolf Gruber,

douanier de 57 ans, passionné degéologie, par un soleil radieux, surles traces des chercheurs d’or. Unehistoire qui commence déjà dutemps des Romains, qui ont extraitles premières pépites, à l’affût duprécieuxmétal.

Des métaux précieuxdans les galeriesEn1648,Kaspard Jodock vonStock-alper développe le commerce viale Simplon, reprenant l’exploita-tion de l’or. Sous son influence, lepetit village de montagne devientlieu d’échange demarchandises etde chevaux, entre Brigue et Domo-dossola. L’imposante tour Stockal-per, partiellement détruite en2000, date de cette époque. Lespremières galeries sont creusées.

Lesmines regorgent demétauxprécieux, mais c’est l’or qu’on s’ar-rache: 500 grammes par tonne, unrecord! Puis ce taux élevé com-mence à décliner, l’orpaillage de-vient moins rentable. En 1840, lafamille Stockalper cède ses minesà l’évêché de Sion. Elles feront ra-pidement faillite.

L’exploitation est vendue pour125 000 francs-or à des investis-

seurs français. L’histoire prendalorsune tournure romanesque. Sur lechemin, Rolf Gruber s’adosse à unarbre pour nous la conter. Ambi-tieux, les nouveaux propriétaireslancent une lignedediligenceGon-do-Paris, avechoraires réguliers. Levillage est l’un des premiers enSuisse à fabriquer et à posséderl’électricité, dès 1892. S’ensuit ladeuxième exigence: l’installationd’un télégraphe. «Il n’y avait alorsguère que l’évêché de Sion qui enpossédait unenValais», raconte, lesyeux brillants, Rolf Gruber. La de-mande de concession est refuséeparBerne aumotif qu’onne sait pastrès bien si Gondo est encore surterritoire national. «Les propriétai-res ont alors convoqué l’ambassa-deur de Suisse à Paris pour lui fairepart de leur demande. Quelquessemaines plus tard, le directeuravait un poste de télégraphe dansson bureau.»

L’histoire de la petite mine d’orperdue dans les montagnes pas-sionne l’intelligentsia, qui se rendenmassedans le village. «Lorsqu’ilsdébouchaient des gorges deGondo,ils voyaient briller quelquechose dans la montagne et

1/6 Gondo, la semaine prochaine: l’aéroport de Genève- Cointrin

SÉRIE D’ÉTÉ AUX FRONTIÈRES DE LA SUISSE | 19

Rolf Gruber, douanier et passionné de géologie. Il y a trente ans, il a redonné vie aux mines d’or de Gondo, laissées à l’abandon.

, la semaine prochaine: l’aéroport de Genève- Cointrin

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SÉRIE D’ÉTÉ AUX FRONTIÈRES DE LA SUISSE | 21Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

s’interrogeaient.» Le direc-teur avait fait installer un

éclairage public le long du sentiermenant à la galerie principale. Unemanièrede séduire les visiteurs afinqu’ils souscrivent à des actions, etrentabiliser ainsi l’exploitation.

L’avenir du Simplon, un journalbilingue français-italien, est créépar l’entreprise, avec, sur lapremièrepage, la valeur de l’actiondesminesà la Bourse de Paris.

On a de la peine à croire notreinterlocuteur, là, à 110 mètres aufond de la galerie principale où latempérature atteint à peine 10 de-grés. Et pourtant, les socles des lam-padaires sont toujours là. Les tracesdes rails aussi.Mais le troun’attein-dra jamais le kilomètre prévu. Lafaute aux veines d’or qui tarissentpeu à peu: quatre grammes pourune tonne extraite. Du jour au len-demain, le 17mai 1897, les 500em-ployés, la plupart italiens, sont ren-voyés. Certains retournent dansleur famille. Les autres se retrou-vent sans abri ni gagne-pain.

Lamine et ses installations tom-bent en ruine. Il faut l’énergie d’unRolf Gruber, au début des années1980, pour faire ressurgir le passé.«J’ai dégagé les caillouxencombrant

➔ Le Gondo Event se tiendra leweek-end du 7 au 8 août. Il s’agitd’un double-marathon sur deuxjours en hommage aux victimes dela catastrophe de 2000. Pour lessportifs du dimanche, descatégories nordic walking etsemi-marathon sont proposées.➔ De la randonnée, de la randon-née et encore de la randonnée.L’Office du tourisme du Simplonorganise des marches de troisjours Gondo-Brigue. Hôtel,pique-nique, transport desbagages et abonnement de bus

compris (de juin à octobre).➔ La visite des mines d’or etl’orpaillage rencontrent égalementun franc succès.➔ Sinon, du canyoning, del’escalade, du vélo (ça grimpe!) Larégion recèle d’espèces de plantesrares et protégées, telle l’arnica.Saurez-vous les reconnaître?

Comment y accéder: quarante-cinq minutes depuis Brigue,prendre la route du Simplon,passer le col et redescendre surl’Italie. Six liaisons de bus postal

par jour. Depuis Domodossola,20 mn, suivre Iselle di Trasquera,passer la frontière.S’y loger: au Stockalperturm. Lebâtiment historique, partiellementdétruit par la coulée de boue, a ététransformé en un hôtel au charmerustique. Prix pour une chambredouble: 165 francs.www.stockalperturm.ch

Renseignements: Office du tourisme duSimplon, 027 979 10 10,www.simplon.ch,www.gondoevent.ch

Ce qu’on peut y faire

l’entrée, drainé l’eauqui s’était accu-mulée à une hauteur d’un mètre.»La plupart des autres galeries sontirrémédiablement effondrées.

Passionné de géologie depuistoujours, le douanier bernois a at-terri un peu par hasard à Gondo, ily a trente ans. «J’ai interrogé lesvieux du village, dont les parentsavaient travaillé à la mine.» Pourvaloriser ce trésor, il organise desaprès-midi d’orpaillage.

Il y a vingt-cinq ans, des repre-neurs éventuels sont venus visiterla mine. «Pour influencer leurdécision, une jeune femme a prisde la peinture dorée et a dessinéunegrosse rayure jaune. Lorsqu’ilssont arrivés, avec leur lampe depoche militaire, ils ont vu cetteparoi brillante. Pendant trois heu-res, ils ont cassé des cailloux pouren extraire l’or. Quand ils sontsortis de la mine, couverts de

peinture même pas sèche, ils ontcompris l’arnaque, rit Rolf Gru-ber. Il n’y a plus d’or ici, ou seule-ment à une profondeur très im-portante.» Lui seul connaît unlieu où il reste de l’or en quantité.Le douanier ne nous dira pas où.«C’est mon trésor de guerre, jel’utiliserai si un jour j’en ai vrai-ment besoin.»

Mélanie HaabPhotos Pierre-Yves Massot, arkive

La tour Stockalper a été transformée en hôtel. La Grosswasser, l’une des rivières se jetant près de Gondo.

Rolf Gruber à l’œuvre, dans la galerie principale de la mine d’or. Le mémorial en hommage aux victimes du drame de 2000 à Gondo.

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Migros Magazine 28, 12 juillet 2010 CHRONIQUEMINUTEPAPILLON | 23

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Ce qui me désoleen été, c’est detrouver ma boîteaux lettres com-plètement vide.

Plus personne, semble-t-il, ne reçoit ou n’en-voie lemoindre courrier.Vous scrutez le fondde votre boîte, passez la main à l’intérieur:rien! pasmême lenumérode téléphoned’unmarabout. Il y a tellement rien dans votreboîte aux lettres que, incrédule, vous y reve-nez jusqu’à midi, vous ne savez même pas sile facteur a déjà passé ou doit encore passer.Ça me désole pour ma boîte plus que pourmoi, car sa vocation n’est-elle pas de recevoirdes lettres? Je sens lamienneorpheline.Cha-cunaunemission à remplir dans la vie et toutà coup, je vois bien qu’on a retiré la sienne àmaboîte aux lettres.On l’amise sur la touche,oubliée, ce qui est le comble pour elle, carjustement les boîtes aux lettres sonthabituel-lement faites pour rappeler quantité de cho-ses à votre bon souvenir.

L’été est indigne et ingrat envers elle! S’il fallaitdonner des lettres de noblesse aux boîtes àlettres et aux facteurs, il suffirait de rappelerque ce dispositif a jadis été créé par le dieuHermès afin de favoriser et d’entretenir leséchanges, la communication et le commerceentre les hommes.Cen’est jamais facile.DansLe facteur, Charles Bukowski raconte les af-fres et les dangers dans lesquels il fut plongé

par les chiens et les femmes hystériques. EtMichel Strogoff! Voilà le plus admirable desfacteurs! Il porte une lettre scellée au tsar detoutes les Russies et, pour la remettre à sondestinataire, va jusqu’à risquer de perdre lavue sous la lame d’un couteau chauffé àblanc.

Si le pli de Strogoff est scellé, c’est que les mes-sages importants sont presque toujours des se-crets, hermétiques et fermés. Ceux qui ne lesont pas ne sont que vains bavardages, aucontenu aussi vide que ma boîte aux lettrespar ces jours d’été. Pour lamême raison, cer-tains livres sont difficiles à lire, car les livressont-ils autre chose que de longues lettres àl’humanité? Mais en été, nous ne lisons pasplus de livres hermétiques que nous ne rece-vons de courrier.En été, nous ne faisons plus rien. Le facteurn’a pas sa place en cette saison, car littérale-ment, le facteur, c’est l’homme qui fait. Avantet après l’été, nous sommes d’ailleurs toussemblables à lui, des messagers et des fac-teurs: à chaque minute de notre existence,nous ne cessons de recevoir et de porter del’information, factuelle, intellectuelle, émo-tionnelle.C’est cela que l’étémet entre paren-thèses. L’été, nous ne voulons plus échangerde messages. C’est notre façon d’hiberner.Oui, en été, nous hibernons – ce qui est pournous une manière de nous distinguer desours et des marmottes.

Les boîtes aux lettres ont donc leurs périodes.En juillet-août, n’existeraient-elles pas dutout, s’anéantiraient-elles, qu’on s’en battraitl’œil. En revanche, l’hiver! ah, l’hiver, pour lesboîtes aux lettres, c’est toujours Noël! Ellesregorgent de courrier, d’envois, d’annoncia-tions et de bonnes nouvelles. L’hiver est unefête pour les boîtes aux lettres. L’été, lamien-ne déprime complètement, elle ne sait pasjouer la cigale.

Que faire pour remédier à cette situation? Jen’aime pas sentir ma boîte aux lettres orphe-line. Et si, paradoxalement, je partais en va-cances? Ainsi rendrais-je à ma boîte aux let-tres la fonction qui doit être la sienne: dujoli midi de la France puis des rives du borddu lac de Lugano, je lui enverrai des lettres etdes cartes postales avec de jolis timbres.Oui, partirmoi-mêmeenvacances est proba-blement la meilleure façon de lui rendre lemoral. EmmanuelKant en a fait un impératifcatégorique: agissons chacun en fonction dece que nous croyons juste, et qu’importe sinos actions sont couronnées de succès ou sielles échouent lamentablement. L’importantétant d’agir selon ce que l’on croit bon. Auretour, je saurai aumoins que j’aurai fait toutmon possible pour ma boîte aux lettres, etqu’elle seraitmalvenuedem’adresser lemoin-dre reproche.

La chronique de Jean-François Duval reprendra le 16 août.

Jean-François Duval,journaliste

Ma boîte aux lettres en vacances

24 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

«Nous sommes unpays financièrementsain»Candidat surprise au Conseil fédérall’an dernier, l’avocat et conseiller nationalgenevois Christian Luscher, connu pour sonfranc-parler, revient sur les derniers moisdifficiles traversés par la Suisse politique.

Quand vous voyez le fonction-nement actuel du Conseilfédéral, vous vous dites quoi?Mon Dieu, je l’ai échappé belle?Non, jene crois pas.CommeDidierBurkhalter, j’aurais œuvré à cettenouvelle façon de gouverner: tra-vailler dans la cohésion plutôt quedans laméfiance réciproque, plutôtque de se réjouir chaque dimanchede ce qu’on va dire dans la presse. Ily a aujourd’hui deux personnes quicimentent le Conseil fédéral: DorisLeuthard et Didier Burkhalter.

Et les autres, que sont-ils?Des maillons faibles?Il y a visiblement deux générationsdans ce gouvernement. Les plusanciens sont dans une logique dechefs de département, alors queBurkhalter et Leuthard sont dansune logique de conseil d’adminis-tration. Si on devait transposer çadans le privé, les premiers seraientdes directeurs, se comportantcomme des chefs de service, alorsque Doris Leuthard et DidierBurkhalter se comportent comme

des membres du conseil d’admi-nistration de Suisse SA. Ce devraitêtre cela, le Conseil fédéral: desgens qui se réunissent, réfléchis-sent puis donnent les impulsions.Par exemple, ce n’est pas à UeliMaurer de dire ce qu’il faut faireavec l’arméemais au Conseil fédé-ral de décider. Or aujourd’hui, cen’est absolument pas le cas.

Est-ce le mode de désignationqui pose problème?Pas du tout. Il est tout à fait appro-

prié. Les représentants des action-naires, soit les Chambres fédéra-les, élisent le conseil d’administra-tion. La réforme duConseil fédéralest à la mode depuis quarante ans,mais il faut en faire un débat intel-lectuel plutôt que législatif. C’estdans les têtes qu’il faut changer. Ilfaut réfléchir à ce que doit devenirle gouvernement. Non plus septchefs de département, mais unConseil fédéral. Actuellement, iln’y a pas de Conseil fédéral maissept ministres.

ENTRETIENCHRISTIAN LUSCHER | 25

Sur l’accord avec les Etats-Unisà propos d’UBS, votre parti s’estmontré le plus unanime pour céderaux pressions américaines…Nous n’avons pas cédé devant lespressions américaines.Nous avonsregardé d’où l’on venait, où l’onétait et où l’on voulait aller. Queles Etats-Unis soient un plus grandpays que la Suisse, plus puissantéconomiquement et politique-ment, c’est une réalité. Pourquoibomber le torse, quand on sait quecela peut nous amener dans une

situation pire que celle où l’on setrouve?Même s’il a fallu faire fi dequelques principes auxquels noussommes attachés, nous avons optépour la seule solution possible, auterme d’une pesée d’intérêts. Onavait le choix entre «mal» et «trèsmal». On a choisi «mal».

Vous avez moins goûté enrevanche les pressionsexercées sur la Suisse parles fiscs allemands et français…La Suisse a signé des conventions

de double imposition qui ont per-mis de préserver le peu qu’il y avaità préserver. Nous devons mainte-nant nous blinder contre les em-plois abusifs que l’étranger pour-rait faire de ces conventions. Nouspourrions prévoir, par exemple, autravers d’une loi sur l’entraide ad-ministrative, de ne pas donnersuite à des demandes fondées surdes données volées ou achetées. Ilfallait conclure rapidement cet ac-cord avec les Etats-Unis pour pou-voir nous consacrer maintenantau véritable dan-ger: la cartellisa-tion fiscale de l’Eu-rope, le refus euro-péen de touteconcurrence fiscaleet sa tentative denous entraîner surce terrain-là.

La Suissesort-elle affaibliede tous cesfeuilletonsà rebondisse-ments?Elle n’en sort pasrenforcée, c’estclair. Mais il faut se demander s’ily avait mieux à faire. Beaucoup degens, dans ce pays, semblent at-teints du syndrome du «y avaitqu’à pas». D’accord, pour autantqu’il y ait une autre solution? Etsur ce point, les gens sont muets.Contrairement à ce que certains seplaisent à répéter, l’image de laSuisse reste excellente à l’étranger.En outre, même s’il existe des fai-blesses évidentes en matière degouvernance, notre économie pa-raît être celle qui s’en est le mieuxsortie face à la crise. Nous sommesun pays financièrement sain, quiéquilibre ses recettes et ses fi-nances.

Jusqu’à quand, selon vous,sera-t-il possible de jongleravec les antagonismes de plusen plus fréquents entre ladémocratie directe suisse et lesprincipes du droit international?Nous serons de toute façon obli-gés de vivre avec, si nous voulonsrespecter le mandat du peuplesuisse qui est de ne pas entrerdans l’Europe. Je ne suis d’ailleurspas certain que l’Europe existera

encore dans vingt ans, en tout cassous sa forme actuelle. Nous som-mes obligés de faire de l’équili-brisme, de respecter les conven-tions bilatérales, tout en permet-tant au peuple suisse d’en contrô-ler la conformité avec notre droitconstitutionnel. Mme Calmy-Reydit souvent – et elle a raison – quec’est une tâche difficile. Cela étant,les autorités ne sont pas élues pourvoir leur tâche simplifiée, maispour exécuter ce que le peuple etles cantons expriment lors de

scrutins popu-laires.

Pour vous donc,tout vaut mieuxque l’adhésion…En matière de de-niers publics,d’équilibre budgé-taire et de taxes,une adhésion se-rait dramatique.On aurait besoinde quelque chosecomme 50 à 70milliards de ren-trées fiscales sup-plémentaires pour

participer à ce grand raout. Dansce domaines nous avons été sau-vés par les Suisses allemands. Etpuis, la Suisse a toujours étéouverte sur le monde, avant quel’Europe n’existe, et elle le sera en-core une fois que l’Europe auradisparu.

Pourquoi un avocat qu’on peutsupposer prospère du barreaugenevois cède-t-il aux sirènesdu grand bastringue politiquefédéral?Je suis convaincu que nous avonsun devoir, que chacun accomplit àsa façon, de maintenir ce pays telqu’il est aujourd’hui, pour le trans-mettre à nos enfants aussi beauque nous l’avons reçu. Pour moi lapolitique, c’est une façon de parti-ciper à cela.

Vous êtes perçu commequelqu’un de très à droite.C’est aussi ainsi que vousvous voyez?Les gens de droite ont souventpeur et même parfois honte dedire qu’ils sont de droite.Alors que les gens de gau-

Bio expressNé le 6 décembre 1963 àGenève, originaire de Muhen(AG).Maturité classique au CollègeCalvin (1983).Licencié en droit de l’Universitéde Genève (1987).Admis au Barreau en 1990.Ancien président du Servette.Conseiller municipal de Troinex(1999).Député libéral au Grand Conseilgenevois (2001).Conseiller national (2007).Candidat malheureuxau Conseil fédéral (2009).Divorcé, deux fils.

«Il y aaujourd’hui

deuxpersonnes quicimententle Conseilfédéral:

Leuthard etBurkhalter»

26 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

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che sont fiers d’être de gau-che. Je suis fier d’être de

droite. Je suis très fier d’être libé-ral, fier d’avoir pris des risquesdans ma carrière, fier de créer del’emploi. Et content de vivre dansun monde où il y a de la concur-rence et où les droits fondamen-taux, telles la propriété privée ouencore la liberté d’entreprendreet de s’exprimer, sont garantis.C’est cela, un monde libéral: unmonde libre dans lequel chacunpeut s’exprimer. Je suis en outredevenu assez écologiste, peut-êtreplus que certains dans mon parti:la politique fédérale m’a fait pren-dre conscience de ces enjeux-là,comme le fait aussi, peut-être,d’avoir des enfants.

Vous êtes associé avec CharlesPoncet, un des avocats du clanKadhafi… est-ce la raison devotre manque de soutien au

gouvernement genevois lorsdu fameux feuilleton libyen?C’est une affaire où je m’impose, ilest vrai, une certaine retenue.Nousavons décidé avec Poncet que jen’aurais pas accès au dossier. Quelui gardait sa complète liberté deparole par rapport au politique etmoi le droit de dire en tant que par-lementaire ce que je pense de la fa-mille Kadhafi et de l’Etat libyen, ceque j’ai fait d’ailleurs à plusieurs re-prises. Mais dans l’ensemble, vu deBerne, l’attitude de certaines auto-rités genevoises depuis le début decette affaire prête à la critique.

Bref, l’affaire Kadhafi,c’est la faute de Genève…Je n’emploierais pas ce terme de«faute».Unemaladresse a été com-mise qu’on aurait pu éviter, d’autantplus qu’on était prévenu. On savaittrès bien qui était ce monsieur. Il yavait des mises en garde du dépar-

tement fédéral.Onn’ a pas voulu entenir compte. Certaines personnesà Genève ont voulu donner une le-çon à un fils de dictateur sans enmesurer les conséquences.Une foisque le mal a été fait, que lesditesconséquences se sont produites, onn’a pas voulu assumer.

L’opinion publique, pourtant, aplutôt apprécié que pour unefois l’égalité devant la loi soitune réalité plutôt qu’un beauprincipe…Si vous etmoi sommes soupçonnésde voies de faits vis-à-vis de nos em-ployés de maison, il y aura uneplainte à la gendarmerie. La gendar-merie vous convoque. Si vous nevous présentez pas, un coup de fild’un inspecteur vous invitera àprendre rendez-vous. Si vous n’yallez toujours pas, éventuellement,trois inspecteurs stagiaires vien-dront timidement frapper à votre

porte. L’argument qui consiste àdire que la loi doit s’appliquer de lamême façon se retourne contre lesautorités genevoises parce que pré-cisément on n’a pas appliqué à cemonsieur la procédure qu’on appli-que d’habitude. Il ne fallait pas letraiter mieux, mais pas non plus letraitermoins bien. Et puis, à unmo-

«Nous n’avonspas cédé

devant lespressions

américaines.»

ENTRETIENCHRISTIAN LUSCHER | 27

mentdonné, il faut savoir faire de lareal politik, tout simplement.

A propos de délinquanceétrangère, votre parti, ainsi quele PDC, est accusé de faire de lasurenchère par rapport àl’initiative de l’UDC –qui demande le renvoi des

délinquants étrangers –, desurfer sur le vote xénophobe…Quand on est un responsable poli-tique, il faut assumer. Quitte à pas-ser pour des populistes, il faut ré-pondre aux préoccupations de lapopulation.Quandonconstate quecertains posent les bonnes ques-tions mais amènent de mauvaises

réponses, il faut admettre que laquestion se pose et y donner unebonne réponse. Ceux, comme lagauche, qui nient qu’il y ait des pro-blèmes de sécurité et de délin-quance étrangère, vont perdre lesélections à venir, car ils ne sont pasen phase avec la réalité. Etre enphase avec la réalité, c’est pourtantcela, la responsabilité politique.

Vous vous êtes aussi profilécontre la dépénalisation ducannabis…Evidemment, il y a des priorités:lutter contredes fumeursdepétardsoccasionnels n’a aucun sens. Néan-moins, demandez àdes enseignantscomment les jeunes qui fumentdesjoints arrivent à assimiler ce qu’ilssont censés apprendre. Demandezaux pédopsychiatres et aux neuro-logues quels sont les véritables ef-fets du cannabis. Et puis: nous som-mes très contradictoires: nous vou-

lons interdire la clope partout, uneinterdiction partielle étant au de-meurant compréhensible, et d’unautre côté, on ferait passer le mes-sage encourageant la consomma-tion de cannabis. C’est intellectuel-lement inacceptable.

Vous vous êtes en revanche ditfavorable aux apprentis sans-papiers…Je suis contre la légalisation dessans-papiers qui créerait un appeld’air. Mais ici nous avons un pro-blème: des enfants sont scolarisés,leurs parents travaillent au gris,paient l’AVS, des impôts. Et puistout à coup, à un jeune de 14-15 ansqui a fait sa scolarité, on dit, non, tune peux pas faire d’apprentissage,tu dois partir. Quand il y a un pro-blème, je suis pour le traiter plu-tôt que pour l’ignorer.Propos recueillis par Laurent Nicolet

Photos Nicolas Righetti / Rezo

28 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

Il est des endroits qui semblentfigés dans la tradition. Ainsi enest-il du paisible village de

Schangnau (BE), sis dans la partiesupérieure de l’Emmental, à lafrontière de l’Entlebuch lucernoiset de l’Oberland bernois.

A Schangnau en ef-fet, on vit depuis tou-jours de l’élevage du bé-tail et de la vente du lait.Or, dans les étables etsur les pâturages, les va-ches ne sont désormaisplus les seuls ruminants.Des bufflonnes y ont faitune entrée remarquée. Ilest vrai que la vue de cesimposantes créaturessombres aux cornes in-curvées vers l’arrière quel’on a plus l’habituded’observer en Asie nemanque pas de surpren-dre le visiteur.

Des bufflonnesde Roumanie«Certes, les bufflonnessont moins productives.Elles ne donnent qu’unquart du lait fournit par une vacheordinaire, explique Christian Egli.Mais celui-ci est plus riche en pro-téines et en graisses.» Président dela coopérative d’élevage des buf-flonnes de Schangnau, cet agricul-teur possède de tels mammifèresdepuis l’an 2000.

Comment lui est venue l’idéede recourir à ces ruminants? «Il nevalait plus la peine de travailleravec des vaches suisses pour l’in-dustrie laitière. Notre contingentde lait était trop limité», poursuitChristianEgli. Raisonpour laquelleil a cherché des solutions de rem-placement et s’est tourné vers l’éle-vage des bufflonnes. Le prix deleur lait est environ six fois plusélevé que celui d’une vache ordi-naire. «Le jeu en vaut la chan-delle», assure-t-il.

Pour être précis, les bufflesd’eau foulent le sol de Schangnaudepuis 1996. Hans Bieri, qui a étéle premier président de la coopé-rative et qui est aujourd’hui à latête des éleveurs suisses de buf-flonnes, s’est intéressé à ces ani-maux suite à l’impulsion d’un sta-giaire roumain et a vite décidé d’enimporter plusieurs spécimens. De-

SÉRIE

Nos paysanssont innovants

Fromages fins, variétés rares de légumesou méthodes originales de production: lespaysans suisses savent se montrer nova-teurs. Ces hommes et ces femmes, «MigrosMagazine» a décidé de les présenter dansune série de reportages. Vous y apprendrezcomment leurs produits passent des champset des étables à nos tables et comment cesagriculteurs trouvent de nouveaux débou-chés grâce à leur inventivité. Pour Migros,une paysannerie tournée vers l’avenirconstitue un partenaire de choix.

S

Ns

Fromomagagagagagageseseseseses fins,Fr fin

Visiblement, les bufflonnes se sentent bien dans la nouvelle étable (qui peut être chauffée en hiver) de Christian Egli.

puis lors, les neuf membres de lacoopérative ont fait l’acquisitionde près de cent soixante buffles.

Christian Egli en pos-sède vingt-six. Douzed’entre eux vivent surles dix-neuf hectaresde son vaste domained’Unterschönenwald,à 1050 mètres d’alti-tude. Le reste du trou-peau est constitué dejeunes bêtes destinéesà l’élevage et placéesdans d’autres exploita-tions. Enfin, ChristianEgli conserve dix va-ches laitières. «Mais,d’ici à trois ans, jen’aurai plus que des

bufflonnes.»Evidemment, pour en arriver

là, il a fallu surmonter quelques

obstacles. Christian Egli se sou-vient encore très précisément desdifficultés rencontrées au débutde son épopée. «En Roumanie, àl’inverse de l’Italie par exemple,les buffles sont des bêtes de traitdestinées au final à la filière car-née. Par conséquent, la plupartd’entre elles ne donnaient pas delait ou ne se laissaient pas traire.Certaines étaient aussi malades.»

Les descendantes des premiè-res roumaines –mais aussi les buf-flonnes italiennes qui ont été im-portées plus tard – peuvent aujour-d’hui être traites commen’importequelle autre vache. Ainsi ChristianEgli et ses collègues peuvent écou-ler maintenant leur abondanteproduction auprès de la fromage-

Christian Egliaime le contact avec

ses bufflonnes.

Lamozzarella de nos montagnesA Schangnau (BE), Christian Egli et huit autres agriculteurs élèvent des bufflonnes, dont le lait sert à la préparationla mozzarella, ainsi que de nombreuses spécialités.

ACTUALITÉMIGROS | 29

Christian Egli et ses huitcollègues de la coopératived’élevage de bufflonnes deSchangnau (BE) livrent leur lait àla fromagerie de montagneMarbach, dans l’Entlebuchlucernois. L’an dernier, MichaelJaun, le patron, et ses collabo-rateurs ont transformé 150 000litres de lait en quelque vingt-sept tonnes de mozzarella et en

trois ou quatre tonnes d’autresspécialités (fromage à pâtemi-dure, feta, quark). Depuiscinq ans, Migros Aar se fourniten mozzarella de bufflonneauprès de la fromagerieMarbach et a choisi d’intégrerl’an dernier cette spécialité à sonlabel «De la région». «Cettedistinction ne constitue passeulement une marque dereconnaissance pour notrefromagerie, explique avec fiertéMichael Jaun. C’est aussi unhommage pour tous les paysansqui élèvent des bufflonnes.» Lefromager apprécie en particulierle fait que Migros promeuve ainsides produits à diffusionrestreinte, telle la mozzarella debufflonne de Schangnau.

rie de montagne Marbach, dansl’Entlebuch lucernois. Les froma-gers du cru l’utilisent pour élabo-rer avant tout de la mozzarellamais aussi d’autres spécialités (lireencadré).

L’élevage de bufflonnesa de l’avenirLes bufflonnes de Christian Eglisont en de bonnes mains. On re-marque qu’elles affectionnent leurpropriétaire. A leur intention,l’agriculteur a construit une nou-velle étable. Celle-ci est bien iso-lée, car ces ruminants ne doiventpas avoir froid: «Si nécessaire, jepeux aussi chauffer le bâtiment!»En été, par contre, il est indispen-sable que les bêtes puissent se ra-

fraîchir. C’est pourquoi un ruis-seau court à travers les pâturages.

Actuellement, il y a environsept cents bufflonnes en Suisse. Ilpourrait y en avoir bien plus. «Lademande est nettement plus forteque l’offre, se réjouit ChristianEgli. L’élevage de ces animaux a del’avenir!»

L’agriculteur n’est pas seule-ment un producteur de lait créatif.Quelques autres particularitésprofessionnelles font de lui unpersonnage sortant de l’ordinaire.

Avec deux collègues, il pos-sède notamment une société àresponsabilité limitée qui vienten aide aux entrepreneurs agrico-les actifs dans d’autres exploita-tions. Tous trois disposent encore

d’une corde supplémentaire àleur arc. De l’automne jusqu’auprintemps, ils achètent du bois etle transforment en matériau decombustion pour le chauffage.

«Avec le lait de mes bufflon-nes, l’aide aux paysans et les co-peaux de bois, ma famille et moi-même arrivons à boucler convena-blement nos fins de mois», com-mente le dynamique agriculteur,qui a aussi travaillé pendant dixans à La Poste, à Berne, après avoirsuivi une formation de facteur.

Et qui sait? Un de ses fils,Adrian, 3 ans, ou Simon, 1 an, re-prendra peut-être un jour l’exploi-tation.

Daniel SägesserPhotos Keiko Sail

La mozzarellade bufflonne«De la région»

La mozzarella de bufflonneest élaborée à Marbach (LU).

Visiblement, les bufflonnes se sentent bien dans la nouvelle étable (qui peut être chauffée en hiver) de Christian Egli.

Lamozzarella de nos montagnesA Schangnau (BE), Christian Egli et huit autres agriculteurs élèvent des bufflonnes, dont le lait sert à la préparation d’un fromage très convoité,

Soyons réa l istes , demandonsl ’impossible! Ce slogan du chefrévolutionnaire cubainCheGuevarasemble avoir été écrit tout spéciale-ment pour les concepteurs des véhicules Dacia. Depuis 2004 en effet,le groupe a révolutionné le marchéen proposant des modèles généreuxà de tout petits prix. Dacia, qui avendu plus d’unmillion de véhiculesà ce jour, est le seul constructeur àafficher pour la cinquième annéeconsécutive une croissance à deuxchiffres.

Et la «success story» ne s arrête pas là:avec Dacia Duster, la marque proposedésormais aussi un véhicule tout ter-rain. Fidèle aux valeurs du groupe, lesixième modèle de la marque offre unexcellent rapport prix/espace intérieur,de faibles coûts d exploitation, une sé-curité élevée et une fiabilité éprouvée.De quoi faire pâlir la concurrence!

DACIA DUSTER: UN PRIXRÉVOLUTIONNAIREMENT BAS!

Proposé à seulement Fr. 19 900.–,Dacia Duster est le 4x4 le plus concur-rentiel de sa catégorie. Le tout-terrainest de plus très économique puisqu ilne consomme que 5,6 l aux 100 kmdans sa version diesel. Les intervallesde service ont par ailleurs été réduits, cequi présente également un net avantageen termes de coûts.

COMPACT DE L EXTÉRIEUR,SPACIEUX À L INTÉRIEUR

Dacia Duster combine les lignes mo-dernes d un tout-terrain, un habitaclespacieux et de l espace pour les ba-gages. En capacité maximale, l espace

de chargement totalise pas moins de1604 l. Avec une longueur totale de4,31 m et une largeur de 2 m (rétro-viseurs compris), DaciaDuster est aussià l aise sur des terrains escarpés qu enville. Il affiche ainsi les dimensionsintérieures et extérieures du segmentsupérieur des berlines compactes, letout au prix des petites citadines – unevraie révolution!

ROBUSTEET FONCTIONNEL

Comme tous les véhicules de lamarque, Dacia Duster se distinguepar sa grande robustesse et par sonextrême fiabilité. Avec sa garde au solde 21 cm, le 4x4 est capable de partirà l assaut de n importe quel sentier.

Autre particularité: il dispose d une6e vitesse et d un 1er rapport très courtqui facilite l ascension des côtes.

FIABLEET ÉCONOMI UE

Dacia Duster existe au choix en deuxmotorisations: un modèle essence 1,6 let un modèle diesel 1,5 l au couple plusélevé. Le quatre cylindres, qui figureau rang des constructions Renaultéprouvées, répond à tous les critèresDacia, que ce soit en termes de coûts,de robustesse ou de maintenance.

3 ANS DE GARANTIESUR LES VÉHICULES NEUFS

Convaincue de la qualité de ses véhi-cules, la filiale de Renault propose unegarantie de trois ans (ou 100 000 km)sur tous les véhicules neufs, à laquelles ajoutent une garantie de deux ans surla peinture et une garantie anticorro-sion de six ans.

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4 4

Duster 4x4 Lauréate 1.6 105, 1 598 cm3, 5 portes, consommation de carburant 8,0 l/100 km, émissions de CO2 185 g/km, catégorie de rendement énergétique D, Fr. 24 700.–; Duster 4x4 1.6 110, 5 portes, Fr. 19 900.–.Garantie: 36 mois/100000 km (au 1er des 2 termes atteint).

«Il est grand temps de faireune nouvelle révolution.»

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Migros Magazine 28, 12 juillet 2010 ACTUALITÉMIGROS | 31

LE BAROMÈTREDES PRIX

Changements deprix de la semaineAvec la rubrique «Lebaromètre des prix», Migrosentend informer ses clientsdes baisses, mais aussi deshausses de prix des articlesde son assortiment. A noterque les offres régionalesainsi que les actions neseront pas mentionnées ici.

Soins pour la douche etle bain I am moins chersMigros a pu améliorer salogistique et ainsi réaliserdes économies concernantles produits pour la doucheet le bain de la ligne I am.Comme à son habitude,Migros répercute cesbaisses sur ses clients.Ainsi, les soins doucheShower Soft Cream ainsique Shower Soft Silk I amcoûtent désormais Fr. 2.60l’un, soit 30 centimes demoins. Le prix du produitShower Cream & Oil I ampasse, lui, de Fr. 3.50 àFr. 3.20 et celui du Bath SoftSilk I am coûte désormaisFr. 4.50 au lieu de Fr. 4.90.

Le prix de la saucesoja Kikkoman Less SaltbaisseDe meilleures conditionsd’achat permettent à Migrosde baisser le prix de la saucesoja Kikkoman Less Salt(version pauvre en sel).Celui-ci passe ainsi deFr. 5.80 à Fr. 5.50.

Les producteursde lait mieux rémunérésMalgré une hausse du prix indicatif d’achat au 1er juillet 2010,le prix de vente du lait reste inchangé à Migros.

L’interprofession suisse de lafilière du lait (IP Lait), dontla Fédération des coopéra-

tives Migros est membre, a dé-cidé d’augmenter le prix indica-tif du lait de centrale de 3 centi-mes pour le troisième trimestrede cette année (juillet-septem-bre 2010). Celui-ci passe donc de62 à 65 centimes.

Cette décision s’explique parle fait que la valeur des produitslaitiers a augmenté sur les mar-chés mondiaux. Au sein del’Union européenne également,une légère hausse du prix auxproducteurs, et donc du prix devente aux consommateurs, a étéenregistrée.

«Le marché suisse du laitn’est pas désolidarisé de cetteévolution. Il ne peut ainsi pas sedémarquer de cette tendance, etce, malgré l’actuel faible cours del’euro», explique Jürg Maurer,responsable de la politique agri-cole à la Fédération des coopéra-tives Migros.

Tenant sa promesse de propo-ser le meilleur rapport qualité-prix, Migros ne va pas répercuterla hausse du prix aux produc-teurs sur le prix aux consomma-teurs. Le distributeur a en effetdécidé d’absorber cette augmen-tation en interne et, pour le biende ses clients, de renoncer à unepartie de sa marge.

Seule exception à noter: lebeurre dont le prix au kilo a légè-rement augmenté. Ainsi, la pla-quette de 250 g coûtera désor-mais 10 centimes de plus à Mi-gros. Enfin, il est possible que leprix de quelques produits locauxsoit revu à la hausse dans certai-nes coopératives régionales.

Daniel SägesserPhoto Plainpicture A Migros, le prix de vente du litre de lait n’augmentera pas.

2.55au lieu de 3.20Crème d’orAmazonie Caipirinhabac de 200 ml

2.30au lieu de 2.90Crème d’orChocolatbac de 200 ml

2.30au lieu de 2.90

Crème d’orStracciatella Italiana

bac de 200 ml

2.30au lieu de 2.90Crème d’or Caramelbac de 200 ml

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Migros Magazine 28, 12 juillet 2010 ACTUALITÉMIGROS | 33

Irrésistible, ce cochon-tirelire!Chaque jour, il savoure avecgourmandise des pièces de

monnaie que lui donnent ses pro-priétaires, des fidèles clients Mi-gros qui réalisent de substantielleséconomies en faisant leurs courseschez le grand distributeur.

Miggy, c’est son nom, est la stardu dernier spot publicitaire deMi-gros, qui passe actuellement sur lepetit écran. Une quarantaine despécialistes – scénaristes, éclaira-gistes, sonorisateurs et surtoutanimateurs – ont uni leurs talentspour concocter ce court-métrage.

SiMiggy est un personnage defiction qui doit la vie à l’ordina-teur, il évolue dans un apparte-ment réel, déplace son ombre surun authentique sol et taquine unvéritable chat.

Au départ, «Miggy»n’était qu’une boule grise«Combiner un film d’animationet un film avec des personnagesréels a été un défi particulier», sesouvient Fernando Perez del’agence de publicité zurichoiseJung von Matt / Limmat. Avec leconcours de Livio Dainese, cetrentenaire a dirigé l’équipe decréatifs lors de la conception dufilm de 42 secondes.

Le personnage animé s’intègreparfaitement dans le décor. Au dé-but pourtant,Miggy n’était rien deplus qu’une boule grise sur unécran d’ordinateur. C’est à partird’elle que lesmagiciens ont créé lepetit cochon. Ils lui ont donné unsquelette virtuel qui définit le dé-roulement de ses mouvements etont réussi un tour de force en formede paradoxe: dans le film, la sur-face orange et brillante deMiggy al’apparence de la porcelaine, maisson corps est souple et semblebien vivant.

«Aujourd’hui, beaucoup deprofessionnels sont capables d’ani-mer des personnages imaginaires,explique Livio Dainese. Mais ce

qui est important, c’est qu’au finall’animation ait une âme.» Choseparfaitement réussie avec Miggy:l’impertinent petit cochon qui serévèle être un adorable glouton esten passe d’entrer par la grande

porte dans la famille déjà impo-sante des personnages publicitai-res Migros, au nombre desquelson compte bien évidemment lacélèbre poule Chocolate.

Michael West

Le film publicitaire «Miggy» qui annonceles bonnes affaires que l’on peut réaliserà Migros n’est pas seulement diffuséà la télévision, mais aussi sur internet.A voir ou revoir sans tarder sur le sitewww.migros.ch/prix-dynamites.

1. Au commencement, «Miggy» n’était qu’un simple dessin sur une feuille de papier. 2. Par la suite,le petit cochon a été modelé en noir-blanc sur ordinateur. 3. Enfin, l’animation a été intégrée dansun environnement bien réel.

1 2

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Comment «Miggy» est néLe dernier spot publicitaire de Migros met en scène un cochon malin qui joueà merveille son rôle de tirelire. Un petit chef-d’œuvre d’animation.

34 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

Rouge commele nez du clownLe clown Tampilipe, alias Jean-Philippe Corbelin, est aussi cuisinier.Rencontre avec ce passionné de cirque et de bonne chère auDomaine des Loveresses, à Yens (VD), où la famille Cornu cultive destomates pour le label «De la région».

En cuisinier digne de ce nom,Jean-Philippe Corbelin appré-cie les bons produits, particu-

lièrement lorsqu’ils sont de saison.C’est donc avec un intérêt très pro-fessionnel qu’il découvre l’immen-se serre du Domaine des Loveres-ses, à Yens (VD), où mûrissent lestomates qui régalent les Romands.Avec une curiosité de voisin, aussi,et un clin d’œil très humoristiqueà ce fruit qui rappelle son autrepassion. Car rouge et rond, c’estaussi la description exacte de sonnez de clown!

Lorsqu’il pose sa veste de cuisi-nier, Jean-Philippe Corbelin enfileson costume de scène et ses drôlesde chaussures pour pratiquer, sousle nom de Tampilipe, sa deuxièmeprofession: celle de clown, jon-gleur, cracheur de feu, sculpteurde ballons et bientôt «dompteurde ballons sauvages» pour un deses nouveaux spectacles.

«Le cirque et la cuisinesont deux arts»«Le cirque et la cuisine sont deuxarts», raconte celui qui a œuvrédans de grandes enseignes avantde se consacrer à l’alimentationdes quelque quatre cents élèvesd’une école privée, une activitédont les horaires lui permettent deconcilier ses deux passions.

Deux arts que la vie, par un deces détours dont elle a le secret, aliés à sa manière. «Une fois, j’aiservi d’accompagnant pour unesortie scolaire, raconte Tampilipe.Dans le groupe, il y avait un garçon

qui avait un diabolo.» Cet objet enforme de double cône que l’on faitrouler sur une ficelle avant de lelancer dans des figures aussi im-probables que compliquées a fas-ciné l’homme. «J’en ai achetéplusieurs et me suis procuré unlivre», raconte ce passionné dejonglage.

Le premier rassemblementde sculpteurs de ballonsAujourd’hui, l’artiste est aussi de-venu un spécialiste de la sculpturede ballons. Ceux que l’on gonfle,tourne, plie, torsade et attachepour les transformer en animauxféeriques ou en objets fantasti-ques. «J’ai récemment organisé lepremier rassemblement des sculp-teurs de ballons de Suisse, chezmoi, à Pampigny», raconte-t-il ensoufflant dans une de ses baudru-ches pour façonner une tomate.

«Ce que j’aime, dans cemilieu,c’est qu’il n’y a pas de compétition.On se donne spontanément desconseils, même lorsqu’on ne seconnaît pas.» Et d’expliquer com-ment le Neuchâtelois Cédric Per-ret, alias Zebrano, l’a initié à cettediscipline avant que l’un des maî-tres du genre, le Français Sigrid laChapelle, le forme à la fabricationde chapeaux. «C’est un monde departage que l’on ne retrouve pasdans la magie. J’ai des amis par-tout!»

Partager sa passion, Tampilipele fait sans compter au quotidien.Avec les enfants de tous âgeslorsqu’il présente un spectacle ou

anime une fête privée ou d’entre-prise. Dans deux écoles de cirque,Coquino, à Morges, où il enseignele jonglage, et l’Elastique citrique,à Nyon, où il travaille à la fois com-me élève et artiste. Et, bien sûr,avec ses deux enfants de 10 et7 ans, dont il s’occupe avec bon-heur.

Comme si tout cela ne suffisaitpas, l’homme trouve encore letemps de faire du bénévolat et des’investir dans trois associationspour les enfants, dont deux pourles enfants diabétiques! Il est vraique le sculpteur de rêve maîtrisesuperbement l’art du jonglage…

Anne-Isabelle AebliPhotos Mathieu Rod

Un agendachargé

Tampilipe initiera lesenfants à la sculpture

de ballons dans lecadre de la garderieLa Luciole, au PaléoFestival, du 20 au

25 juillet à Nyon. Onpourra aussi le voiravec la compagnie

Les Nez en Moins auFestival des artistes de

rue de Vevey, les20 et 21 août.

www.tampilipe.ch A Yens (VD), le clown Tampilipe n’a pas résisté à la tentation de jongler avec les tomates cultivées par Philippe Vauthier.

ENMAGASIN | 35

Des spécialités pourMigros VaudL’immense serre en verre d’unhectare et demi ressemble àune véritable jungle detomates. Des rangées deplants aux tiges immensess’élèvent haut sous le toit,portant ici de belles grappesde gros fruits, là des spéciali-tés telles que l’olivette, lacherry, la tomate cocktail ou ladouce Kumato à la couleurrouge sombre typique. «Nouscultivons les variétés les pluscourantes», raconte PhilippeVauthier. Le contremaître duDomaine des Loveresses, àYens (VD), connaît bien sonsujet: il travaille depuistrente-trois ans dans l’entre-prise familiale dirigée mainte-nant par Philippe Cornu.«Nous plantons les tomatesà fin janvier et la récoltecommence début avril pourse terminer en novembre. Laserre contient 30 000 piedscomportant chacun deuxtêtes.» Si l’on ajoute l’hectareet demi de plantations setrouvant sous les tunnelsextérieurs, le domaine produit

chaque semaine une trentainede tonnes de fruits pour lelabel «De la région».Bien que hors sol, cetteculture n’en est pas moinsnaturelle. «Nous avons desmini-ruches de bourdons pourféconder les fleurs. Comme lemilieu est fermé, nous n’avonspas de problème de pluies etn’avons pas besoin detraitements.» Le seul problèmequi se pose parfois, c’est lamouche blanche, contrelaquelle les maraîchersutilisent des prédateurs.Les plants sont nourris avecde l’eau additionnée deminéraux – «on pourrait laboire». Quant à la tempéra-ture, elle est gérée grâce à desouvertures sur le toit et desécrans lorsque le soleil esttrop fort. «Avec la verdure,l’humidité et les ventilateurspour sécher les tomates, ellereste assez stable.»L’entreprise occupe unetrentaine de personnes. Lenombre augmente à cinquantepour la culture des endives.

Tomates«De la région»,prix du jour** En vente dans lesmagasins de MigrosVaud.

Des produitspour la régionPour ses clients, MigrosVaud propose de nombreuxproduits «De la région».

A Yens (VD), le clown Tampilipe n’a pas résisté à la tentation de jongler avec les tomates cultivées par Philippe Vauthier.

36 | ENMAGASIN Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

Soupe glacée pastèque-tomateEntrée pour 4 personnes

➔ Epépiner 400 g de pastèque. Couper en quartiers 400 g de tomates engrappes. Réduire le tout en purée. Env. Fr. 5.40➔ Ajouter ½ cc de sel, un peu de poivre et du tabasco selon les goûts.Hacher ½ bouquet de basilic frais et parsemer sur la soupe. Env. Fr. 1.40Conseil: remplacer le basilic par de la menthe.

+ +

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De l’énergiepour les enfantsA table avec Tobi, Nina etHugo: Chocomalt, la boissondu matin tant appréciée desenfants, est désormais dispo-nible aux couleurs desLilibiggs. Cette boissonmaltée au délicieux goût dechocolat est toujours préparéeselon la même recette.Chocomalt Lilibiggs,1 kg, Fr. 6.90

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ENMAGASIN | 53Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

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année, Migros vend pas moins de1,7 million de ces spécialités crémeu-ses à souhait! Les parfums les plusprisés existent aussi en petites bar-quettes – pour des moments gour-mands à vivre chemin faisant. Si Va-nille, Caramel, Stracciatella Italianaet Chocolat sont les variétés préféréesdes Suisses, Framboise,Maple &Wal-nut et Pistacchio, de même que lescréations saisonnières, ont aussi leursaficionados.

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Le plaisirà la cuillère

54 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

Certes, les vacances battentleur plein. Toutefois, il n’estpas dénué de sens de prépa-

rer d’ores et déjà la rentrée sco-laire. En vous procurant suffisam-ment tôt les fournitures scolairesdont vos enfants ont besoin, vous

éviterez les désagréments liés auxachats de dernière minute.

En matière de cartables, detrousses et de matériel d’écriture,filles et garçons ont des goûts dif-férents. Les premières opterontpour des imprimés roses alors que

les seconds préféreront desmotifscamouflage. Quoi qu’il en soit,n’oubliez pas de prendre vos chè-res têtes blondes en photo le jourde la rentrée. Ces clichés appar-tiennent à tout albumphoto dignede ce nom! HB

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60 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

Et le reggae? «Il est venu à moi etje suis tombé dedans.» Greg Fras-cotti se marre avant d’expliquer:«Le déclic, c’est une cassette pi-rate que j’ai achetée à un vendeurafricain sur un parking en Italie.C’était une compilation de Mar-ley.» Cet été-là, cette fameuse cas-sette a tourné en boucle dans sonwalkman. Impossible de s’en dé-faire… Ensuite, il y a eu larencontre fortuite avec Zig-

Secretsde cuisine

Pour vous, cuisinerc’est…

Un plaisir que je découvre petit à petit. C’e

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proche de la musique dans la manière de

créer. Et ça fait une bonne coupure dans la

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nel sénégalais, un délice plein de force et

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découverte culturelle. J’espère pouvoir

bientôt le réaliser aussi bien que mes amis

sénégalais; j’ai du boulot!

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rien au monde?

Le boudin que je mangeais enfant avec grand

plaisir…

Qu’avez-vous toujours en réserve?

J’aime avoir un bout de pain et un peu de

fromage de côté. Sinon, j’ai souvent une

banane dans la poche de mon sac de voyage.

Avec qui aimeriez-vous partagerun repas?

Houlà, il y en a tellement! Martin Luther King,

Marley, Mohamed Ali, Gandhi… Et j’aimerais

bien refaire le monde autour d’un bonrepas

avec Jean Ziegler!

Junior Tshaka, le Marley romandDe son vrai nom Greg Frascotti, le reggaeman neuchâtelois nous a ouvert les portes de son modeste logis pour partager un repavec un artiste intègre, plus Martin Luther King que Burger King, plus Ziegler que Blocher.

Cornaux, village situé tout àl’est du canton deNeuchâtel.Un bloc gris entouré de ver-

dure à l’extrémité d’une rue sansfin qui longe la ligne de chemin defer du pied du Jura. C’est là que vitGreg Frascotti alias Junior Tshaka.«J’habite le bout du monde. Aha-hah!» Notre hôte s’efface pournous laisser pénétrer dans le petitappartement qu’il partage avecson amie Audrey. Punaisé sur uneporte qui fait face à l’entrée, BobMarley nous regarde…

Le décor est planté, celui d’unreggaeman pur sucre de canne, auregard rieur, à la voix douce et auxdreadlocks impeccablement em-mêlés, celui d’un jeune homme de32 ans, idéaliste mais pas naïf, quirêve d’un monde meilleur, toutsimplement. «A un moment don-né dema vie, j’ai souffert d’un trop-plein de révolte, il fallait que jel’exprime pour que ça ne pourrissepas en moi.» Alors, plutôt que decasser des voitures, il s’est mis àécrire et à balancer sur scène destextes engagés aux accents alter-mondialistes et écologistes.

Le déclic? une cassettede reggae achetée en ItalieChoisir la chanson comme vecteurde communication coulait desource pour ceNeuchâtelois. «Mamère jouait de la guitare, mongrand-père maternel aussi. J’aigrandi dans une ambiance feu decamp que l’on retrouve d’ailleursdans ma musique.» Enfant, il apris des cours de flûte et de guitare.Adolescent, il a rejoint le groupede son grand frère. Premierconcert à 14 ans. «Comme tout lemonde, on reprenait des tubes desRolling Stones, des Pink Floyd, onjouait du funk, du blues, durock…»

CUISINE DE SAISON JUNIOR TSHAKA | 61

RÂPER les carottes.

COUPER les tomates ainsique l’oignon.

PELER les œufs durs etles couper en rondelles.

MIXER l’avocat, les oignons,le citron vert et l’huile d’olive.

Junior Tshaka:«Le reggae est venu àmoi et je suis tombé

dedans.»

Junior Tshaka, le Marley romandDe son vrai nom Greg Frascotti, le reggaeman neuchâtelois nous a ouvert les portes de son modeste logis pour partager un repas végétarien et sans chichi. Rencontre

62 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

Junior Tshaka a décroché, l’an dernier, l’European Reggae Contest, à Udine, en Italie.

«A unmoment,j’ai souffert

d’un trop-pleinde révolte.

Il fallait que jel’exprime.»

gy Marley, le fils aîné dugrand Bob. C’était en 1993

lors du dernier Leysin Rock Festi-val. «Je l’ai vu et je suis allé l’em-brasser. J’ai vraiment l’impressionqu’un virus est passé à cemoment-là.»

Contaminé, le teenager selaisse emporter par ce courantmusical et s’imprègne dumode devie qui en découle. «Je me suis in-téressé à la spiritualité rasta et j’aiété touché par le message de paixet de tolérance, d’amour et de res-pect qu’elle véhicule. Mais je nel’ai pas prise comme une religion,plutôt comme une philosophie.»A cette époque, il traversait unepériode assez sombre: «Un pre-mier chagrin d’amour, des amispartis trop tôt… J’aurais pu décon-ner, mais le reggae m’a apportéune stabilité, m’a amené sur unbon chemin, m’a permis de trou-ver mon identité, ma voie.»

De l’informatiquede gestion à la musiqueBien sûr, ce jeune homme a faitquelques détours avant d’oser fairele grand saut, avant de se lancerdans une carrière solo. Il a notam-ment suivi des études pour deve-nir informaticien de gestion. Mé-tier qu’il a pratiqué environ deuxans en freelance à côté de la musi-que. «C’est devenu rapidementimpossible de se concentrer surles deux à la fois. En plus, je nevoulais pas être formaté, j’avaisbesoin de faire un reset, de redé-marrer.» Greg Frascotti devientJunior Tshaka.

Junior parce que ça correspondau tempérament humble de cetintroverti, de ce timide qui se soi-gne. «Pour Tshaka, il y a plusieursversions, toutes véridiques!» Il rit.«J’ai choisi ce nom d’artiste déjàparce qu’il résonne comme un criet qu’il rappelle le son de moncontretemps à la guitare. Plus tard,j’ai appris que ce terme désignait,chez les rastas jamaïcains, unesorte de nettoyage spirituel par lamusique. Or, c’est exactement ceque j’ai vécu!»

Quitte à bouffer de la vacheenragée, ce végétarien par convic-tion s’est donc lancé à fond dans lachanson. Déjà au sein de la forma-tion neuchâteloise Akamassa. Puiscomme leader d’un trio à son nom.

Et enfin, tout seul comme ungrand. Il a taillé sa route, aligné lesconcerts, gravé quelques disques(le dernier, sorti en 2009, s’inti-tule Il est temps…), fait de beauxvoyages (au Sénégal surtout, sa

patrie de cœur) et de belles ren-contres (entre autres avec Riké,chanteur du groupe français Sin-semilia). Dix ans que ça dure…

Et la ténacité, la sincérité, l’in-tégrité et le talent de cet artiste

romandont fini par payer, puisqu’ila décroché, l’an passé, l’EuropeanReggae Contest, à Udine, en Italie.«C’est une consécration, une re-connaissance du milieu reggae àlaquelle je ne m’attendais pas.

CUISINE DE SAISON JUNIOR TSHAKA | 63

D’autant que je chante en françaisaccompagné de guitares sèches.»Ce trentenaire a le triomphe mo-deste. Il y avait quand même 445inscrits pour un seul élu! Ce prix– une tournée aux quatre coinsdu Vieux Continent – l’a faitconnaître, lui a ouvert de nouvel-les portes.

Envie d’enfantspour le trentenaire bohèmeCet été, Junior Tshaka est à l’affi-che de plusieurs festivals euro-péens et se produit naturellementaussi en Suisse (le 23 juillet au Pa-léo, à Nyon). La belle aventure sepoursuit, même si elle ne s’avèrepas très rentable. «Je m’en sors,sans plus. Ça m’oblige à avoir unstyle de vie simple qui correspondà mes aspirations.» Bling bling etpaillettes, très peu pour lui! Pour-tant, ce reggaeman ne se voit pascontinuer ainsi jusqu’à la retraite.«Je me donne encore trois, quatreans. Ensuite, j’aurai certainementenvie d’avoir des enfants, de fon-der une famille.»

En attendant, il croque la vie etson hamburger estival à pleinesdents… Alain Portner

Photos François Wavre/Rezo

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Le hamburger végétarienUne recette de Junior Tshaka

1) Râper les carottes.Couper un oignon, les tomates,le concombre et les œufsen rondelles. Verser le maïs dansune passoire, le rincer sous l’eaufroide et l’égoutter.

2) Hacher fin l’oignon restant.Partager les avocats en deuxet les dénoyauter. Détacher la chairde l’écorce à l’aide d’une cuillèreet la mettre dans un robot ménagerou un bol mélangeur. Ajouterl’oignon haché, le jus de citron vertet l’huile. Mixer le tout au robotménager ou au mixeur-plongeur.Saler et poivrer.

3) Faire griller brièvement les painspita, puis les fendre. Déchirerla salade en bouchées. Les répartirdans les pains pita avec la puréed’avocats. Remplir les painsde carottes râpées, de rondelles

d’oignon, de tomates et d’œufs ainsique de grains de maïs en alternantles couches. Selon les goûts,effilocher le persil dessus.

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Migros Magazine 28, 12 juillet 2010 VOTRE RÉGION MIGROS VAUD | 65

Carat se démarqueSe positionnant dans les bijoux et montres de marque, Carat poursuit son développement enRomandie. Et en fait profiter sa clientèle par le biais d’un grand concours.

Des bijoux et des montres demarque à Carat? C’est le nou-veau concept lancé en mai

dernier dans lesmagasins deSuisseromande, à commencerpar les cen-tres commerciaux du MétropoleLausanne et duMétropoleYverdonoù les enseignes ont été changées.Dépassé le logo bleu «Carat bijou-terie», l’image s’est modernisée,laissant la place à l’écrin noir deCarat bijoux &montres.

Afin de faire connaître ces bou-tiques indépendantes, les clientsCumulus de ces deux dernièresannées ont tous reçu un cataloguede compétences ainsi qu’unconcours permettant de rempor-ter des bijoux et des montres demarque pour une valeur totale deFr. 11 000.–! Sur près de 1500 bul-letins déposés entre Yverdon etLausanne, quatorze gagnants parcentre ont eu la chance d’être tirésau sort. Quatre ont reçu unemon-tre Police ou Esprit, tandis que les

Sous le regard de Paula Ruival, responsable de la boutique Caratdu Métropole Yverdon, tous étaient fiers d’afficher leursmontres et bijoux, des cadeaux offerts par les marques.

Les gagnants présents à la remise des prix au Métropole Lausanne ont reçu leurs lots de Patrick Thonney,chef de vente à Migros Vaud, et de Laurence Chauvy, respoonsable de la boutique Carat (au centre).

dix autres se sont vu remettre unbracelet Pandora.

Que ce soit à Yverdon ou à Lau-sanne, les clients ont montré lemêmeenthousiasme lors des remi-ses de prix le 25 juin dernier! At-trait des bijouteries autonomespour Elizabeth Jimenez-Zufferey

(Villeneuve) qui avant «ne pensaitpas aux bijoux en faisant ses cour-ses». Depuis, elle a acheté chezCarat une montre Guess pour l’an-niversaire de sa fille. Des montresde marque, dont Marijeanne Thie-baud (Peseux) avoue «être une fan»et «en changer souvent».

Mais aussi des bijoux de marque,comme les bracelets Pandora quirencontrent beaucoup de succèsauprès de la clientèle féminine.Sabrina Dragonetti (Lausanne)par exemple «apprécie de pouvoirchoisir elle-même les éléments»en argent, verre de Murano oubois et possède déjà sa propre cartede fidélité.

Quant à Marlène Fanha (Yver-don), «c’est Carat qui est gagnant»avec elle… A voir le nombre debijoux qu’elle porte, on la croit vo-lontiers!

La compétence au servicedu conseilGrandes marques, choix dans l’as-sortiment et qualité des produits,Carat se distingue aussi par la qua-lité de ses services. Garantissant àla clientèle un accueil profession-nel et personnalisé dans un envi-ronnement agréable et à l’ambiancenouvelle. Aurélie Murris

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PROCHAINEMENT

Migros Magazine 28, 12 juillet 2010 VOTRE RÉGION MIGROS VAUD | 67

Un comitévitam’inéLe temps d’une journée, le comité coopératifa pris ses quartiers d’été aux portesde Genève, à Vitam’ Parc. Au programme:séance, visite guidée et détente!

Un concept unique et inno-vant au cœur de la régionfranco-valdo-genevoise»,

les qualificatifs ne manquent paspour définir le nouveau Vi-tam’Parc Migros. Mais plus quedesmots, des chiffres dans la pré-sentation deDidier Eicher, direc-teur financier deMigrosGenève:40 000m² d’activités de loisirs etde bien-être, 630 000 visiteurspar an, une galerie commercialede 10 000 m² comprenant unevingtaine d’enseignes ainsi qu’unsupermarché Migros, trois res-taurants et un hôtel.

Inauguré en septembre 2009à Neydens (France), ce centres’inscrit parfaitement dans la li-gne globale des valeurs prônéespar Migros et ses coopératives.Cadre idéal donc pour la journéeextra muros du comité coopéra-tif deMigros Vaud le 24 juin der-nier. Présidée par Bernard Pittetet en présence de son homolo-gue genevois Roland Burkhard,l’ordre du jour de cette 245eséance a fait la part belle à laCommission des activités cultu-relles et sociales.

Des dons grâce au Pour-cent culturelDeux projets ont ainsi été accep-tés à l’unanimité pour un mon-tant total de 8000 francs sur les40 000 francs accordés annuel-lement par le fonds des dons. Lesbénéficiaires en sont la CieThéâ-tre 8 ½ Lausanne pour Les Bâtis-seurs d’Empire, de Boris Vian, etle home d’enfants Les Clarines,à Chardonne. Michel Renevey,président du conseil d’adminis-tration de Migros Vaud, a égale-ment profité pour rappeler aux

membres du comité que cemon-tant provenait du demi-pour-cent culturel statutaire issu duchiffre d’affaires de la coopéra-tive.

Parlant du chiffre d’affairesglobal, le directeur de MigrosVaud,Marc Schaefer, s’est réjouide la progression de la coopéra-tive. En effet, sur lesmois demaiet juin 2010 cumulés, elle se po-sitionne à la première place surles dix existantes. Et au troisièmerang pour ce qui est des ventesM-Budget. Quant au Bio, suivantune dynamique nationale, lagamme a été étayée et les surfa-ces de vente transformées dansce sens.

Un magasin de dernièregénérationC’est aussi le cas du supermarchéMigros de Vitam’ Parc qui com-porte une allée dédiée unique-ment à l’assortiment biologique.

Avec une superficie totale de1350 m², ce magasin accordeégalement une large place à lafraîcheur et propose environ15% de produits Migros. Outrel’étiquetage électronique sur lesrayons, le système de caissesautomatiques et l’ouverture del’enseigne le dimanche matincontribuent à son plein succès,tant auprès de la clientèle que cejour-là du comité coopératif.

Un comité qui, à travers lavisite des quatre pôles, aquatique,sportif, wellness et commercial,a pu découvrir qu’«à Vitam’ Parc,l’eau, la forme, le bien-être et leshopping ne font qu’un». Et amême eu l’occasion de plongeren douceur… dans les beauxjours! Aurélie Murris

Accueil dans la galerie marchande par Catherine Neri, directricemarketing loisirs et communication commerciale Migros France, avec lemur d’escalade indoor en arrière-plan.

Didier Eicher, directeur financier Migros Genève; Bernard Pittet,président du comité coopératif Migros Vaud; Roland Burkhard, prési-dent du comité coopératif Migros Genève; ainsi que Marc Schaefer,directeur Migros Vaud, devant la bulle de 4000 m².

Le conseil d’administration, la direction et le comité coopératif deMigros Vaud se sont réunis devant le bâtiment principal de Vitam’ Parc.

68 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

Adresses Ecoles-clubs: Lausanne: rue de Genève 35, 1003 Lausanne, tél. 021 318 71 00. Vevey: rue des Moulins 11, 1800 Vevey,tél. 021 923 05 05. Yverdon-les-Bains: ruelle Vautier 10, 1400 Yverdon, tél. 024 423 40 60. Internet: www.ecole-club.chService culturel et Exploration du monde: rue de Genève 35, 1003 Lausanne, tél. 021 318 73 50.Réouverture du bureau d’accueil le 23 août.Fitness ParcM Malley: ch. du Viaduc 1, 1008 Prilly, tél. 021 620 66 66Eurocentres – séjours linguistiques: rue de Genève 35, 1003 Lausanne, tél. 021 318 71 29 ou 021 318 71 30.

I ha schwyzertütsch gärn!«J’aime bien le suisse-allemand!» Au-delà du clin d’œil, un atout supplémentaire dans le mondeprofessionnel et un cours au programme de l’Ecole-club depuis plus de vingt-cinq ans.

Connaître le suisse-allemand:un bénéfice certain en ter-mes de communication et

d’ouverture sur le marché du tra-vail. Questions à Christine Wid-mer Chachereau, collaboratricepédagogique au secteur langues del’Ecole-club de Lausanne.

Le suisse-allemand, langue oudialecte?Langue. La particularité est qu’ellese pratique surtout oralement ets’écrit très peu. Outre-Sarine, toutlemonde le parle, dans lesmilieuxacadémiques comme dans la rue.L’utilisation est la même avec des

nuances dans le vocabulaire. Lehochdeutsch est la langue écrite,formelle et officielle, alors que leschwyzertütsch est la langue oralepratiquée au quotidien.

Est-il difficile de l’apprendre?L’allemand et le suisse-allemandne sont pas si différents fonda-mentalement. Le dialecte exigedes bases d’allemand pour l’ap-prendre et le comprendre, sinonc’est la curée assurée…

Depuis quand enseigne-t-on lesuisse-allemand à l’Ecole-club?Oh, depuis longtemps. A mon ar-

rivée ici, il y a vingt-cinq ans, lescours existaient déjà. On constateune évolution stable ces dix der-nières années. Preuve que celarépond à un besoin réel.

Quelles sont les motivationspour suivre un cours de suisse-allemand?Cela peut être un motif profes-sionnel ou privé. Souvent, les jeu-nes générations dont les parentsviennent de Suisse allemande re-grettent de ne pas avoir appriscette langue dans leur enfance. Lebilinguisme n’a pas toujours étébien accepté, mais aujourd’hui,

on est conscient des avantagesqu’il procure.

Y a-t-il une méthode idéale?Non, pas vraiment. Il existe desmanuels, mais ils souffrent d’uneimage folklorique qui ne corres-pond pas à la réalité. La transmis-sion linguistique se fait surtoutoralement. D’ailleurs, les ensei-gnants proposent souvent des chan-sons afin de faciliter l’assimilation.Néanmoins, il existe une très bonneédition qui s’intitule Chunschdruus?, idéale en complément d’uncours, car interactive et amusante.Elle existe en version audiovisuelleet se consulte aussi «en ligne» surle web. Un niveau avancé d’alle-mand est recommandé.

Existe-t-il une certification?Oui, le diplôme de schwyzertütschdes Chambres de commerce deSuisse romande, dont le but estd’attester des connaissances sé-rieuses de cette langue, notam-ment de son emploi dans le do-maine des affaires.

Le suisse-allemand se parledifféremment d’un canton àl’autre…Certes…En classe, nous essayonsd’en saisir les nuances avec desenregistrements audio. C’est sou-vent amusant et très drôle!

Lemot de la fin? Und jetz, chönedmir schwyzertütsch rede? (Etmain-tenant, prêts à causer suisse-alle-mand?) Propos recueillis par

Deborah Kunz

NouveautéCe cours est garanti dès 4 personnes!

Votre prochain objectif: le diplôme de schwyzertütsch des Chambres de commerce de Suisse romande.

VOTRE RÉGION MIGROS VAUD | 69

Paléo couleurorangeQuand revient le temps des festivals, nombred’amateurs affluent sur les terrains de l’Asseà Nyon et se sentent soudain une âme dePaléo, Migros également. Rendez-vous du 20au 25 juillet.

En juillet, il est bien rare derencontrer une connaissanceou un ami qui n’a pas été ou ne

va pas aller à Paléo, tant le rendez-vous est devenu incontournable.C’est l’endroit où il faut avoir étévu, mais aussi et surtout celui oùil vaut la peine d’écouter et de re-garder, car le programme est fan-tastique et panaché à l’usage detoutes les générations.

Pour lesmoins jeunes, cette édi-tion renoueavec les grandsnomsdel’histoire des open airs, puisqueCrosby, Still, Nash and Young – desvétéransdeWoodstock–seront là lejeudi 22 juillet pour leur rappeler le

bon vieux temps. Pour les plus jeu-nes, c’est l’occasion de vivre le re-make d’une page mythique de lamusiqueenpleinair.Tous les styles,toutes les musiques auront aussileur place sur l’une ou l’autre desscènes et l’Afrique australe sera l’in-vitée du Village duMonde.

M-Lounge et cocktailsfruitésL’été revenu, Migros se met aussi àl’heure des festivals et s’installe àNyonavec saM-Lounge et soncélè-brebar, l’endroit où l’on se ressourcegrâceàdes cocktails sans alcoolmaisfruités et frais à souhait.

La lounge a abandonné sa formeronde et se présente aujourd’huisous celle d’un cube. Mais côtéefficacité, c’est toujours tout bé-néfice pour plonger sur la scèneprincipale sans avoir à se contor-sionner pour apprécier le specta-cle. Migros est également pré-sente avec son Take-Away pour serestaurer vite et bien en attendantle prochain spectacle. Par ailleurs,et pour que les festivaliers quis’installent à court ou long termepuissent avoir accès à tout le né-cessaire dont ils ont besoin, Mi-gros remet en service un de sescamions-vente qui permet de

faire ses courses en toute proxi-mité. Et pour quelques heureux,Migros propose des billets à prixtrès sympas que l’on peut obtenirmoyennant indication de son nu-méro de carte Cumulus. Pour cefaire, il suffit de se rendre sur lesite www.m-festivals.ch (www.tic-ketportal.com) ou d’appeler la tic-kethotline au 0900 900 101 102(Fr. 1.19/min). Offre limitée àdeux billets au total.

A Paléo comme ailleurs l’es-sentiel est de participer. Pour toutsavoir sur le programme et les ani-mations, rendez-vous sur le sitewww.paleo.ch. Myriam Berney

Des cocktailsfruités à souhait

et préparésavec classe au

bar de laM-Lounge!

Un camion Migros, commerce de proximité par excellence, reprend duservice pour permettre aux festivaliers de s’approvisionner vite et bien.

70 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

Optez pourla bonne ampouleExit les antiques lampes à incandescence, trop énergivores. Restemaintenant à choisir entre les technologies restantes: halogène,fluocompacte ou LED. Petit éclairage entre watts et lumens.

Mary est désespérée. Commedans la pub, elle est d’ac-cord de sauver la planète.

Mais encore doit-on lui en donnerles moyens. Combien de lumens?ou de kelvins? Faut-il privilégier leblanc froid ou le chaud? La classeA ou la B? Comme cette jeunema-man vaudoise, pourtant relative-ment débrouillarde, de très nom-breux consommateurs voientl’achat d’une simple ampoule setransformer en cours d’électricité.C’était mieux avant. A l’époque desfilaments, des petits et gros culotset du nombre de watts qu’il fallaitrespecter.

Plus d’ampoulesà incandescence dès 2013Et puis, la crise énergétique illu-mine nos vies et l’on s’aperçoitsoudain que cette bonne vieilleampoule à incandescence perdune bonne partie de son énergie,en vain. La consommation ayantexplosé chez nous comme ailleurs

– 10%de plus en dix ans, soit bien-tôt 60milliards de kilowattheures– il fallait agir. Début 2008, leConseil fédéral a donc adopté unplan d’action énergétique, concer-nant non seulement les bâtimentsmais aussi les véhicules et tout ap-pareil électrique.

Et comme l’Europe a été plusloin enmatière d’ampoules, on faitpareil. Dès le mois de septembre,les dépolies disparaîtront donc dé-finitivement de nos étals, commec’est le cas depuis le printempsdernier ailleurs sur le Vieux Conti-nent. Leurs cousines claires sui-vront début 2013.

Autant ne pas attendre cettemise au musée de la belle histoirede l’homme et de la lumière pouradopter leurs successeurs: la basseconsommation. D’autant que lesstocks d’incandescence sont liqui-dés et qu’il n’y aura pas de nouvel-les commandes.

Le problème, c’est que le légis-lateur a voulu laisser le choix au

consommateur. Parmi des tarifslargement différents se côtoientdonc différentes technologies. Etpour compliquer la tâche, l’unitéde base de la luminosité va chan-ger. Autrefois indiquée en watts,mesure de la puissance électrique,elle s’exprimera dorénavant plutôten lumens, qui correspondent àune unité de flux lumineux.

Les équivalences en wattsfont parfois défautD’ici là, les fabricants seraientbien inspirés d’indiquer les équi-valences de leurs halogènes ou deleurs LED, histoire que le clientn’explose pas le lampadaire degrand-maman. La plupart le font.Mais il suffit d’un petit tour dansune grande surface de bricolagepour se convaincre que ce n’estpas toujours le cas. Renseigne-ments pris, ce n’est effectivementpas obligatoire. Suivons donc leguide.

L’halogèneCommen-çons par ledernier declasse par-mi ce quireste auto-risé. Tech-niquement,les lampes

halogènes sont, comme pour cel-les à incandescence, composéesd’un filament en tungstène, maiscelui-ci reste ici entouré d’un gazinerte. Malgré quelques progrès

Pas trop près des lampes économiquesUne récente polémique a mis en lumière un autre problème appa-remment inattendu: la fluocompacte dégage bien un champ électro-magnétique, quasi inexistant avec les LED ou l’incandescence. L’Officefédéral de la santé publique a donc officiellement conseillé de ne pasles utiliser à moins de 30 centimètres de soi, surtout lorsquel’utilisateur est un enfant. Il conviendra alors de les éviter pour leslampes de chevet ou de bureau. Surtout que, dans ces deux cas, lalumière reste souvent longtemps allumée, ce qui multiplie les effets.Il s’agit certes d’une mesure de prévention, pourtant on la suivrad’autant plus que, comme pour les mobiles, les effets à long termedemeurent mal connus.

VIE PRATIQUE ÉCLAIRAGE | 71

récents, l’halogène reste en caté-gorie E voire D, à peinemieux quele G des ampoules traditionnelles.Donc écologiquement peu recom-mandable.

La fluocompacteSuccesseurdésigné del’incandes-cence, on latrouve engrand nom-bre un peupartout.D’abord sousla forme detubes coudés

bizarroïdes, les fluocompactesexistent désormais en format bienplus classique et s’adaptent par-tout. Elles restent cependant as-sez volumineuses, de sorte que,selon leur destination, on sera at-tentif à ce point au moment del’achat.

La fluocompacte s’avère qua-tre à cinq fois moins gourmandeque l’ampoule à incandescence,c’est pourquoi un modèle 3 wattséquivaut à du 40 watts «anciens».Elle est un peu plus chère, maispas trop. Néanmoins, elle n’estpas exempte de défauts. Le pre-mier s’améliore avec les nouvellesgénérations, même s’il ne dis-paraît pas complètement: untemps de latence perceptible àl’allumage.

Pas terrible pour un lieu depassage,moins gênant dans la cui-sine ou le salon. L’autre inconvé-nient doit être intégré sous peinede constater avec déplaisir qu’ellesmeurent plus vite que prévu: lesfluocompactes n’aiment pas troples allumages et les extinctions ré-pétés.

Leur durée de vie théorique –environ 10 000 heures – ne résisteà la pratique que si on les privilé-gie dans des pièces avec allumageprolongé. Mieux vaut opter pourune température de 2500 ou2700 K (kelvins) pour une am-biance chaleureuse, pas trop froide.Le kelvin permet d’exprimer latempérature de la couleur. Plus lechiffre est élevé, plus cette der-nière est froide. Ainsi, jusqu’à3300 K, la lumière est ditechaude, alors qu’au-delà de

Les bonnesvieilles ampoules

vont bientôtdisparaître.On peut les

remplacer parles fluocompac-

tes, bien plusécologiques.

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Migros Magazine 28, 12 juillet 201072 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

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5300 K elle est considéréecomme froide. Le blanc

chaud, avec un composant jauneimportant, est le plus proche de lalumière dégagée par une lampe àincandescence. Cette indicationfigure sur les emballages.

Le LEDLe LED.Pour LightEmittingDiodes, ceque lesamoureuxdu bonfrançaispourront

toujours appeler diodes électrolu-minescentes. Il s’agit de la tech-nologie la plus récente, visible-ment appelée à un bel avenir.C’est très certainement l’éclairagede demain, ou en tout cas d’après-

demain. Au départ dédiées à ladécoration, les LED font leur ap-parition comme moyen d’éclai-rage. D’abord parce que, contrai-rement aux autres, elles s’allu-ment instantanément et offrentune qualité d’éclairage au top:3 watts LED illuminent autantque 12 watts fluocompacte ou50 watts à filament.

Elles supportent le froid et,surtout, elles ne s’usent pas à cha-que fois que on les allume. Celainfluence très favorablement leurdurée de vie: on parle de vingt-cinq ans, à raison de trois alluma-ges journaliers. Ou encore de50 000 heures, soit cinquante foisplus qu’une lampe à filament etsept fois plus qu’une fluocompacte.Contre douze petits mois pournotre bonne vieille ampoule bien-tôt obsolète. En plus, ellesconsomment environ quatre foismoins que les fluocompactes et

Les équivalencesPour une équivalencelumens-watts: 1300-1400 lméquivalent à une ampoule àincandescence de 100W.920-970 lm à 75W, 700-750 lmà 60W, 410-430 lm à 40W et220-230 lm à 25W.

Nouvelles normesLe Conseil fédéral a aussiédicté de nouvelles normesd’efficacité pour les appareilsménagers (congélateurs,lave-linge et sèche-linge,notamment), les appareilsélectroniques et le stand-by.A terme, près d’unmilliard dekilowattheures (kWh) par andevraient être économisés.

ne contiennent pas de mercure.Face sombre, si l’on ose dire: ellessont aussi, sans surprise, large-ment les plus chères. Dix fois, etparfois davantage, le tarif d’uneampoule à filament: une 8 wattscoûte environ 64 francs. Maiscomme d’habitude, on peut s’at-tendre à voir rapidement les prixbaisser, même si leur fabricationrestera onéreuse.

D’ores et déjà, le LED peutconvenir aux lieux de passagecomme les halls, les couloirs,voire la salle de bains. Autre pro-blème, les LED d’intensité lumi-neuse suffisante pour l’éclairagerestent encore largement absentsdes rayons des grands magasins.Le site internet du grossiste Ro-Jeco dresse une liste des reven-deurs dans toute la Romandie(www.rojeco.ch).

Pierre LéderreyPhotos Getty images/Istockfoto

BRÈVES

Mon histoire est somme toute assez banale...Pour résumer, entre 23 ans, quand j’ai eu mon

fils unique, et hier si je puis dire, 10 ans s’étaient pas-sés et j’avais 25 kilos en trop.

J'avais tellement essayé de procédés miracles queje ne croyais plus à rien. Je ne trouvais plus rien àm’habiller, je n'osais pas sortir et la plage était deve-nue un supplice. Mais le pire, c’étaient les réflexionsde mon mari et de mon fils que je ne veux pas rap-porter ici. Enfin, au niveau affectif avec mon maricela devenait catastrophique.

Et puis un jour, à la télé, j’ai vu une émission surles chirurgies gastriques pour les personnes qui souf-frent et qui n’arrivent pas à maigrir. En réalité, il s’a-git de placer un ballon dans l’estomac. Par consé-quent, on ne peut pas manger beaucoup et donc onmaigrit.

Au bout du rouleau et prête à tout pour redevenirune vraie femme, je suis allée voir mon médecin. Jelui ai dit que je voulais faire cette opération. Finale-ment, nous avons fixé une date pour l’intervention.J’avais pris une décision radicale et j’étais convaincuedu résultat.

Le jour après, j'ai confié cette décision à ma meil-leure amie Monica. Le lendemain, elle m’a appelépour me dire que son mari qui est ingénieur biologi-ste, avait entendu parler d’un nouveau procédé quiassure le même effet, mais qui évite les inconvénientsd’une intervention chirurgicale.

Il s’agissait d’une sorte de poudre qui gonfle pouratteindre un volume multiple dans l’estomac et per-met d’agir comme le ferait un ballon gastrique.

Deux jours après, elle était devant ma porte avecle paquet contenant la poudre miracle qu’il fallaitprendre sous forme de capsules. Quand j'ai lu la com-position, j’ai constaté qu’il s’agit d’un dispositifmédical certifié et à 100% naturel qui n'entraîneaucun effet secondaire nocif.

Je pensais surtout à mon opération qui approchait(c’était dans 10 jours). Je me suis dit que ce serait une

bonne occasion de m'y habituer. Alors j'ai pris 3capsules une demi- heure avant chaque repasprincipal et l’effet a été immédiat.

Je mangeais ce que je j’ai-mais, mais je ne n'avais plus cespulsions qui vous font grignotertoute la journée.Après 3 jours, j'avais perdu1,5 kilos et en fin de semai-ne, la balance a affiché 3,5kilos de moins.

Il me restait 3 jours avant l'opération. J’aiappelé mon médecin pour lui raconter ce qui m'arri-vait. Quand je lui ai parlé de la composition dePLANTO-SLIM (c'est le nom de ces capsules quicontiennent cette poudre miracle), il n'a pas été éton-né.Il m'a dit que j’avais réalisé naturellement ce queje m’étais préparé à faire avec une opération chirur-gicale. Nous avons décidé ensemble d’annuler monopération et de suivre les résultats ensemble chaquesemaine.

Evidemment, j’ai continué à perdre du poidsrégulièrement. Le premier mois j’avais perdu exacte-ment 13 kilos – et cela sans faire aucun effort parti-culier.Je mangeais ce que j’aimais, à ma faim avec un sen-timent de satiété que j'avais oublié depuis longtemps.Je me sentais en pleine forme. J’ai perdu 22 kilosaprès 7 semaines. Là, mon médecin m’a dit stop c’estassez.

J’avais peur de reprendre du poids en arrêtant deprendre PLANTO-SLIM. Pour éviter donc l’effetyoyo bien connu, je prends tout simplement 2 capsu-les de PLANTO-SLIM avant des repas particulière-ment riches en calories, mais c'est tout.

J’ai enfin la silhouette dont j’ai si longtempsrêvé et avec mon mari j’ai des relations affectivesplus belles que jamais auparavant.

Sylvia: J’avais tellement perdude poids en 1 semaine que j’aiannulé mon rendez-vouspour une chirurgie gastrique!

Sylvia nous raconte comment grâce à un procédérévolutionnaire elle a perdu 22 kg en 7 semainesalors qu’elle était désespérée et décidée à se faireposer un ballon gastrique.

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POURQUOI PLANTO-SLIM AGIT COMMEUN BALLON GASTRIQUE NATUREL

PLANTO-SLIM agit selon le même principe que le ballon gastrique qui est intro-duit dans le cadre d'une opération (ce ballon doit remplir l’estomac). La différen-ce c’est que PLANTO-SLIM est à 100% naturel. Chaque jour vous perdez dupoids sans sensation de faim. Découvrez-en les raisons ci-dessous …1) Sensation de satiété

pour longtempsLes capsules PLANTO-SLIMsont remplies de poudre deglucomannane de konjac, unextrait végétal de la racine dekonjac spécialement traité.En prenant cette poudre avecde l'eau, celle-ci gonfle dansl'estomac jusqu'à atteindre200 fois son volume normalet forme une masse gélatineu-se qui enferme les compo-sants alimentaire broyés.Ainsi, vous mangez nette-ment moins que d’habitudecar votre estomac est rempliplus rapidement. Grâce à

cette sensation de satiétédurable et agréable vous neressentez plus de sensation defaim omniprésente. La poudreelle-même est éliminée demanière naturelle sans êtredigérée. PLANTO-SLIM peutêtre pris à volonté.

2) Réduit l’absorptiondecalories

En outre, PLANTO-SLIMretarde l'absorption de grais-ses et réduit la quantité deglucides qui sont absorbés parla nourriture. Le résultat?Non seulement, vous mangezmoins, mais aussi vous absor-

bez moins de calories de ceque vous mangez. De cettemanière, vous perdez automa-tiquement de poids et ce, sansavoir faim un seul instant.

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Migros Magazine 28, 12 juillet 2010 VIE PRATIQUEPLEIN AIR | 75

Sur les traces du bisse de SavièseConsidéré comme le bisse le plus spectaculaire du Valais, le Torrent-Neuf offreaux marcheurs une balade aérienne dans la roche et sur des ponts suspendus,à la découverte d’un patrimoine vieux de cinq siècles à l’entrée de la vallée du Sanetsch.

Des centaines de mètres de ra-vin. Des surplombs, une vuespectaculaire sur les vallées

du Sanetsch et du Rhône. Sur leflanc nord du Prabé, un bisse re-prend vie après être tombé dansl’oubli durant plus de septante ans:le Torrent-Neuf ou bisse de Sa-vièse, considéré comme le plus

spectaculaire du Valais. Depuis2008, grâce au soutien d’une asso-ciation forte de 700 membres, onreconstitue peu à peu le tracé duruisseau artificiel qui permit d’ali-menter en eau d’arrosage les vi-gnobles et les pâturages saviésans.Un patrimoine vieux de... cinq siè-cles et qui s’est maintenu jusqu’en

1935. «Son débit n’étant pas suffi-sant, on l’a remplacé par un tunnelcreusé à travers le Prabé», expli-que Patrick Varone, président del’Association pour la sauvegardedu Torrent-Neuf et cheville ou-vrière du projet.

Toujours indispensable à l’ar-rosage, le tunnel demeure en

activité. La réhabilitation duTorrent-Neuf a donc une voca-tion exclusivement patrimonialeet touristique. En témoignent leskilomètres de barrières et lesponts suspendus qui ont été fixésdans la roche. Si un coup d’œilau fond du ravin peut don-ner le vertige, la balade est

Des ponts suspendus permettent d’apprécier le parcours de l’ancien bisse de Savièse et de contempler la vallée du Rhône depuis les airs.

Un podologue suisse a misau point de véritablessemelles"Miracle".

Imaginez, elles supprimeraientpresque instantanément bien desproblèmes, douleurs et souf-frances que vous pourriez avoiravec vos pieds et surtout, sur-tout... elles les empêcheraient deréapparaître. Essayez-les et vousverrez que cela faisait très long-temps que vous n'aviez plus étéaussi bien avec vos pieds.

Et si, grâce à cessemelles, tous vosproblèmes de piedsdisparaissaient ?

Si vous souffrez de l'un ou deplusieurs des problèmes décritsci-dessus... alors, réjouissez-vous. Un podologue suisse(spécialiste qui s'occupe despieds) amis aupoint devéritablessemelles "miracle". Lesfameuses Semelles SwissCo®.Oui, vous avez bien lu: une

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Ce podologue suisse a décou-vert que la plupart des problèmes

que vous pouvez rencontrer avecvos pieds sont souvent le résultatde pieds mal soutenus. Avec letemps, votre voûte plantaires'affaisse.Vos pieds se déformentprovoquant des douleurs aux

talons, aux chevilles, aux mol-lets, aux jambes, au dos et sou-vent même, en plus, des crampesdouloureuses.

Vos doigts de pieds subissentdes contraintes qui provoquentdes douleurs insoutenables. Leschairs sont martyrisées. Lesongles entament les partiesmolles et plus le temps passeplus vos pieds vous font mal.Fort heureusement, ce podo-

logue a inventé la semelleSwissco® pour vous aider. Enfait, ces semelles se déposentdans vos chaussures (sans pourautant en réduire la pointure,comme c'est souvent le cas avecdes semelles) et deviennenttotalement invisibles pourl'extérieur.

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Migros Magazine 28, 12 juillet 2010 VIE PRATIQUEPLEIN AIR | 77

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dans les feuillus et au fil de l’eau,depuis le parking, au-dessus deBinii, sur les hauts de Savièse.«Cette première partie est restéeen service même après l’introduc-tion du tunnel», précise PatrickVarone. En vingt minutes de mar-che on a atteint la chapelle Sainte-Marguerite, patronne du Torrent-Neuf, et on peut affronter la facenord du Prabé, à flanc de coteau, à1200 mètres d’altitude.

Le bisse, sous protectionde sainte Marguerite«On attribue la construction dubisse au Diable», poursuit le Sa-viésan. Un dragon serait survenuau travers du chemin du prési-dent de la commune. Grâce à l’in-tervention de sainte Marguerite,le monstre aurait fui et le magis-trat aurait pu parcourir in extre-mis l’aqueduc de bout en bout.«Sans cela, une malédictionaurait plané sur le Torrent-Neuf.»Sainte Marguerite n’aura néan-moins pas dissipé tous les mal-heurs: au cours des cinq siècles,plusieurs dizaines de paysanssont morts, victimes d’une chute.«On amis dix-huit ans à construirele bisse, entre 1430 et 1448. Etensuite il a fallu sans cesse l’en-tretenir, puis l’agrandir. Les Sa-viésans, hommes et femmes, par-ticipaient régulièrement.» Prépa-ration avant la mauvaise saison,remise en état après la fonte desneiges. Sans compter les inter-ruptions de courant dues à lachute d’un caillou ou d’un arbreauxquelles il fallait remédier.

Une roche capricieuseet un relief vertigineuxTout contre la roche abrupte, onchemine entre ombre et soleil. Surle premier tronçon, l’eau a étéréintroduite. Dans la deuxièmepartie, le visiteur marche dans lelit asséché du bisse, sur des passe-relles suspendues ou, commeautrefois, sur le sentier attenant.Le dernier tiers sera achevé cetteannée. «A l’origine, le bisse faisait7 km. On en réhabilite 4 km.»

Les paysans saviésans n’eurentpas la tâche facile. Un relief verti-

gineux et une roche capricieuse.Alors que dans les parois schisteu-ses ils purent se contenter de creu-ser le canal directement dans leterrain, dans les barres calcaires, ilfallut enfoncer des «boutzets»,des poutres en bois pour y poserl’aqueduc. Sur le tracé, certainsvestiges sont encore visibles.D’autres ont été reconstitués. On

prend la mesure de la folle entre-prise lorsqu’on emprunte les trois,bientôt quatre ponts suspendushigh-tech de près de 100 mètresjalonnant le tracé. Les passerellesont été posées par hélicoptère etsont fixées dans la roche, à 12 mè-tres de profondeur. Autant direque la traversée est parfaitementsûre. Depuis les airs, on admire

Un chemin au fil de l’eau conduit jusqu’à la chapelle Sainte-Marguerite.Ensuite, la promenade devient plus aérienne.

Vingt-cinq bissesà découvrirAu début du XXe siècle, on dé-nombrait encore plus de deuxcents bisses dans l’ensembleduValais, soit près de 1800 kmde canaux. La plupart d’entreeux ont disparu. Ceux qui de-meurent suscitent de l’intérêtet sont remis en état à desfins patrimoniales et touristi-ques. La liste des vingt-cinqbisses à découvrir figure souswww.les-bisses-du-valais.ch.Le site internet informe égale-ment sur l’histoire de ces réa-lisations.

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Migros Magazine 28, 12 juillet 2010 VIE PRATIQUEPLEIN AIR | 79

l’itinéraire originel du bissedans la paroi à pic, et la vue

imprenable sur la vallée du Rhône.«Le Torrent-Neuf était déjà célè-bre aux XIXe et XXe siècles. Ilconstituait une curiosité pour lestouristes en raison de sa situationspectaculaire.»

Un ours attend le marcheursous un surplombAvec deux amis retraités, Pierre-André Favre est venu passer lamatinée au Torrent-Neuf. «Monpère empruntait le chemin dubisse pour rejoindre ma mère auchalet. Il constituait un raccour-ci permettant de relier Savièse àla vallée du Sanetsch», se sou-vient-il.

A vocation patrimoniale, lebisse est aujourd’hui ponctué depanneaux explicatifs – en fran-çais, en allemand et en anglais– qui renseignent sur l’histoiredu Torrent-Neuf. Deux ou trois

petites surprises attendent éga-lement le visiteur: un ours em-paillé sous un surplomb, clind’œil à la légende qui veut qu’unplantigrade soit venu un jour en

aide à un ouvrier sur le point detomber dans le ravin. Ou un cou-ple de mannequins en costumevalaisan adossé au caillou, rappe-lant les conditions extrêmes dans

Patrick Varone, président de l’Association pour la sauvegarde du Torrent-Neuf, a réussi son pari:faire revivre le bisse de son village sous la forme d’une balade touristique.

Infos pratiquesAccès:En voiture: depuis Sion,suivre Savièse. A Ormône,dès le rond-point, suivre lespanneaux «Le Torrent-Neuf». Laissez la voiture auparking.En car postal: Savièse. ArrêtBinii puis rejoindre le parkingà pied (vingt minutes).Plan sur www.torrent-neuf.chSaison: du 1er mai au1er novembre, par beautemps.Durée: compter 2 h 15aller-retour depuis leparking. 1 h 30 depuis lachapelle Sainte-Marguerite.Equipement: bonneschaussures.Enfants: enfants acceptéssous surveillance.Restauration: la buvettedes Vouasseurs au départde la chapelle Sainte-Mar-guerite est ouverte lessamedis et les dimanches; lasemaine sur réservation.Boissons, petite restaurationet souvenirs.infos supplémentaires:www.torrent-neuf.ch

La situation vertigineuse du bisse attirait

déjà les touristes étrangers au début du XX

e siècle.

lesquelles le bisse fut construit,puis entretenu.

Le bisse de Savièsea séduit France TélévisionDepuis son ouverture en 2009, leTorrent-Neuf fait le plein. «Lesweek-ends, nous avons près de4000 visiteurs.» Le bisse et son en-vironnement spectaculaire ont éga-lement séduit les télévisions étran-gères dontFranceTélévision, venuetourner un reportage le printempsdernier.

Aujourd’hui, il faut compter en-viron 1 h 30 aller-retour pour par-courir les trois kilomètres depuis lachapelle Sainte-Marguerite. Lemarcheur est contraint de revenirsur ses pas. Un kilomètre supplé-mentaire sera aménagé d’ici à la finde la saison. Le Torrent-Neuf per-mettra alors de rejoindre les diffé-rents chemins pédestres de la valléedu Sanetsch. Céline Fontannaz

Photos Laurent de Senarclens

80 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

Les fumeurslancent le déPick-Klop, le jeu de société créé par lepsychiatre genevois Yasser Kazhaal, cible tousles clopeurs, qu’ils aient ou non envie d’arrêterla cigarette. Des chercheurs sont en traind’évaluer cet outil ludo-éducatif et les premiersrésultats s’avèrent plutôt encourageants.

Fumer tue!» Ce slogan choc,tout le monde l’a entendu etassimilé. Pourtant, le tabagis-

me demeure la première cause évi-table de mortalité et de maladie.Faire peur aux amateurs de bruneset de blondes, les sermonnerne suf-fit donc pas. C’est même parfoiscontre-productif, comme le souli-

gne le Dr Yasser Kazhaal, médecinadjoint auxHôpitauxuniversitairesgenevois (HUG): «Unmessage stig-matisant comme celui-là a un effetau niveau santé publique. Il restetrès important,mais il a ses limites.On remarque, par exemple, qu’il estsouvent ignoré et qu’il peut irriteraussi.»

Partant de ce constat, ce psy-chiatre a cherché une méthodedouce pour toucher les fumeurs,pour les amener à s’interroger surleur consommation d’herbe à Ni-cot. Son esprit ludique l’avait déjàconduit, il y a quelques années, àcréer des cartes à jouer pour veniren aide à des patients présentant

des symptômes psychoti-ques (idées délirantes,hallucinations, voix,etc.). Tout naturelle-ment, il s’est ditqu’il pourrait réci-diver…«Le jeu estunmoyen non re-butant, nonculpabilisantd’approcher lesgens.» Sonnouveau bébé,qui a vu le jouraprès trois ansde gestation,a été bapti-

Le Dr YasserKazhaal:«Ce jeu s’adresseaux fumeurs etsurtout à ceuxqui n’envisagentpas d’arrêter lacigarette.»

VIE PRATIQUEMIEUXVIVRE | 81

Pick-Klop offreun parcours ludique

et renseigne surles méfaits du

tabac.

Françoise*, 28 ans, universi-taire, collaboratrice scientifi-que en sciences sociales etcobaye volontaire dans lecadre de l’étude d’évaluationdu jeu Pick-Klop.

«J’ai commencé à fumer àl’adolescence comme tout lemonde. Des cigarettes leweek-end d’abord, puis petit àpetit aussi la semaine. Maconsommation se montait grossomodo à un demi-paquet par jour. Ily a longtemps que je voulaisarrêter, mais sans parvenir à fixerune date précise. Ça restait austade de projet jusqu’à ce que jejoue à Pick-Klop.Ce qui m’a attirée dans cetteexpérience, c’est qu’on abordait laquestion autrement, que c’étaitune alternative au discours deprévention habituel sur les méfaitsdu tabac.Le jeu, je l’ai trouvé sympa,convivial, divertissant, bien pensé.Je me suis vraiment amusée.C’était un chouette moment departage avec les autres, pourréfléchir à sa consommation,pour évoquer un sujet qui n’est

pas tabou, mais dont on ne parlepas beaucoup.Seul point négatif: l’énoncé decertaines questions était un peulong, avec un côté scientifiquetrop marqué pour moi. Sinon, onapprend passablement dechoses, notamment à propos dessubstituts nicotiniques. Ça m’ad’ailleurs incitée à en utiliserlorsque j’ai décidé de cesser defumer. Avant, j’avais déjà fait destentatives, mais sans jamais rienprendre.J’ai arrêté au début de cette annéeparce que ça coïncidait aussiavec la date d’interdiction defumer dans les établissementspublics de mon canton. En fait,c’est la dynamique de toutes ceschoses qui m’a fait dire: «Allez,cette fois-ci, c’est la bonne!» Bon,depuis il y a eu une petite rechuteliée aux activités duweek-end et àla proximité des fumeurs…Maiscela fait maintenant bien troismois que je n’ai pas touché à uneseule cigarette et que ça se passebien. Je pense que ce jeu desociété a été un déclencheur, qu’ilm’a aidée à faire le pas.»* prénom d’emprunt

«Penser la cigarette différemment»

sé fort judicieusement Pick-Klop!Né d’un curieux mélange entre lejeu de l’oie et le Trivial Pursuit, cejeu de société se compose d’un dé,de pions, d’un plateau et de cartes.

Des questions pouren apprendre davantageLes parties à deux, trois ou quatrejoueurs durent entre quinze et qua-rante-cinqminutes. But: boucler lepremier un parcours symbolique– de «Je fume. Et alors?» à «J’ai ar-rêté. Je tiens bon!» – représentantle chemin de croix de celles et ceuxqui cherchent à sortir de leur dé-pendance.

«Le plus important dans Pick-Klop, ce sont les questions, insisteYasser Kazhaal. Il y en a troiscents!» Elles se concentrent sur leproduit, les comportements etcroyances en lien avec le tabagisme,les diverses marches à suivre pourchanger et les étapes du sevrage.«Ce jeu s’adresse aux fumeurs, ycompris et surtout à ceux qui n’en-visagent pas d’arrêter la cigarette. Ilvise à leur donner un maximumd’informations pour qu’ils puissentensuite faire leur propre choix entoute connaissance de cause.»Avecle secret espoir, évidemment, queces derniers prendront consciencede leur addiction et finiront par s’enlibérer…

Soixante et un volontaireset des résultats probantsL’armededissuasionde cepsyne seveut pas massive. «C’est juste unealternative intéressante aux appro-ches usuelles.» Pour le prouver, il asoumis sa création àdes tests. Exac-tement 61 volontaires, dont unemoitié ne souhaitait pas rejoindreles rangs des non-fumeurs, ont ac-cepté de jouer le jeu. Résultats: uneaugmentation de la confiance deces personnes et de leurmotivationà arrêter de fumer; une modifica-tion de leurs attitudes vis-à-vis dutabagismeet des substituts nicotini-ques; et enfin une diminution deleur consommation de cigarettes.Une deuxième étude a ensuite été

lancée. Financée par des fonds deprévention cantonaux et fédéraux,elle est menée par des chercheursdu CHUV et des HUG. Son but:comparer l’impact d’un tel jeu avecune intervention classique. Quel-que 240 cobayes participent: 120ont pris part à deux séances dePick-Klop, 60 ont suivi un programmepsycho-éducatifordinaire,60autresont été mis en liste d’attente. Lespremiers chiffres viennent de tom-ber. «Après trois mois, 15% desmembres dupremier groupeont ditavoir cessé de fumer contre 12-13% du deuxième et 2-3% du troi-sième. Cela confirme que l’effica-cité demon jeu est assez élevée.»

Prochaine étape: la diffusion dePick-Klop auprès du grand public.Puis, si tout roule, leDrKazhaal en-visage des traductions de son outilpédagogique ainsi qu’une versionélectronique, histoire bien sûr d’at-teindre le plus de monde possible.Quant au bénéfice que ce psy pour-rait tirer de tout ça, il le destine àun fonds qui servirait à soutenird’autres projets de prévention,voire à concrétiser l’une de ses nou-velles idées ludiques… «Je verraisbien un jeu qui inclurait les fu-meurs de cannabis.» Les voilà pré-venus!

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Tirage contrôlé:508 186 exemplaires(REMP octobre 2009)Lecteurs: 601 000(REMP, MACH Basic 2010-1)

Direction des publications:Monica GlisentiDirection de Limmatdruck SA:Jean-Pierre PfisterDirecteur des médias Migros:Lorenz Bruegger

Projets et évenements:Ursula Käser (responsable),Denise EyholzerRédaction:[email protected]éléphone: 044 447 37 37Fax: 044 447 36 02

Rédacteur en chef:Steve GaspozRédacteur en chef adjoint:Alain Kouo

Département Magazine:Patricia Brambilla,Laurence Caille, Céline FontannazMélanie Haab, Virginie Jobé,Pierre Léderrey,Laurent Nicolet,Alain Portner

Département Actualités Migros:Daniel Sidler (responsable),Pierre Wuthrich (coordinateurpour la Suisse romande),Béatrice Eigenmann, Jonas Hänggi,Florianne Munier,Christoph Petermann,Daniel Sägesser, Michael WestDépartement Shopping & Food:Jacqueline Jane Bartels(responsable), Eveline Schmid(adj.), Heidi Bacchilega, BenjaminBögli, Anna Bürgin, Tina Gut, DoraHorvath, Martin Jenni, SonjaLeissing, Fatima Nezirevic, NicoleOchsenbein Anna-Katharina RisMise en pages:Daniel Eggspühler (responsable),Werner Gämperli (adj.)Layout: Diana Casartelli,

Marlyse Flückiger, Nicole Gut,Bruno Hildbrand,Gabriela Masciadri,Tatiana VergaraPhotolithographie: René Feller,Martin Frank, Reto MainettiPrépresse: Peter Bleichenbacher,Marcel Gerber, Felicitas HeringService photo:Tobias Gysi (responsable),Christina Rohner (resp. pour laSuisse romande), Cornelia Beutler,Anton J. Erni, Franziska Ming,Susanne Oberli, Olivier Paky,Keiko Saile

Correction:Paul-André LoyeInternet:Laurence Caille

Secrétariat:Stefanie Zweifel (responsable),Imelda Catovic, Doris Fischer,Cony Kappeler, Sylvia SteinerDépartement des éditions:[email protected]éléphone: 044 447 37 70Fax: 044 447 37 34Bernt Maulaz (chef dudépartement), Nadia FalceAbonnements:[email protected] Frick (responsable),Téléphone: 044 447 36 36Fax: 044 447 36 24Annonces:[email protected]éléphone: 044 447 37 50Fax: 044 447 37 47Stephan Gartenmann

(responsable), Thomas Brügger,Nicole Costa, Yves Golaz, HansReusser, Kurt SchmidService Interne: Nicole Thalmann(responsable), Verena De Franco,Janine Meyer, Danielle Schneider,Jasmine SteinmannMarketing:Jrene Shirazi (responsable),Simone SanerMedia Services:Patrick Rohner (responsable),Eliane RosenastEditeur:Fédérationdes coopératives Migros

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CARACTÈRE

SolutionProblème n° 27Mot: toboggan

GagnantsMots fléchés n° 26Jean Luy, Charrat (VS);Hildegard Masson,Peseux (NE); DanCampiche, Prangins(VD); Alain Eltschinger,St-Prex (VD); NathalieLanter, La Chaux-de-Fonds (NE).

* C * Z * P * B * R *R I B O U L D I N G U* R E N N A I S E * LA C Q U I T T E M E N* O U * B AA N É E G R I* S T * * U RO C * G L I E* R E E * T *L I O N W E B* P U E * P * A * N US T E R E R * C A T I* I * A P E R C U * RC O L L A T I O N N E* N I E R A * N E U S

REUTI

ISABLE*ES

RL

Comment participer:Par courrier (courrier A): Migros Magazine,Mots fléchés, CP, 8957 SpreitenbachPar courriel: www.migrosmagazine.ch/motsflechesPar SMS: envoyez MMF puis la solution au numéro 919(Fr. 1.-/SMS )Par téléphone: composez le 0901 567 568 (Fr. 1.-/appel,tarif depuis un réseau fixe)et communiquez la solution ainsi que votre adressesur le répondeur.Délai: votre carte postale, votre courrier électronique ouvotre appel doit nous parvenir au plus tarddimanche 18 juillet 2010, à 18 heures.

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86 | Migros Magazine 28, 12 juillet 2010

Eugénie Rebetez,«swiss diva» du JuraA 26 ans, elle présente «Gina», un one woman show iconoclaste, deZurich à Paris en passant par Genève. Rencontre lors d’une escale.

Eugénie Rebetez arrive à bicy-clette au rendez-vous, s’excused’avoir quelques minutes de

retard. C’est qu’elle est à peine ren-trée chez elle, à Zurich, et repartbientôt. Avec sa troupe de danse,elle sillonne l’Europe, l’Amériquedu Nord. Entre deux spectacles engroupe, elle trouve encore le tempsde s’éclater en solo avec son onewoman show, Gina, qu’elle joue enSuisse et bientôt à Paris.

Chanteuse, danseuse, rockeuse,humoriste. La jeune artiste juras-sienne n’hésite pas à mélanger lesgenres. A incarner un personnageexubérant. Une «fat swiss diva»,prénommée Gina «parce que ça vabien pour signer des autographes»,une femme aux formes aussi géné-reuses que son cœur. Un person-nage drôle, touchant, qui joue de latrompette, glisse quelques phrasestantôt en anglais, tantôt en suisse-allemand, tantôt en français avecun accent jurassien exacerbé.Maisplutôt qu’avec des mots, c’est avecson corps qu’elle s’exprime. «J’aitoujours appris à travailler avecmoncorps, explique-t-elle. J’ai com-pris que j’avais besoinde très peudechoses pour donner un cadre auspectacle.» Une table, un micro,une veste blanche à paillettes.

Dans la vraie vie, cette fille ré-fléchie à la voix doucen’aspire pas àdevenir une star. «C’est très chiantd’être une diva, elle représente laperfection, elle est inaccessible.»Au contraire, ce qui l’intéresse,«c’est le chemin, l’évolution».

Du chemin, elle en a déjà par-couru depuis ses 15 ans, âge auquelelle a quitté le cocon familial, sesparents et ses trois frères et sœurs.Elle se souvient d’une forme d’in-conscience. «C’est la meilleure dé-cision que j’ai pu prendre», réalise-t-elle. Du Jura, elle s’envole étudier

Eugénie Rebetez,danseuse-chorégrapheNaissance: le 4 juillet 1984 à GenèveEtat civil: en couple

Signe particulier: fait tout le temps de l’ordre autourd’elle. Ça l’aide à ranger ses idées dans sa tête.Elle aime: rouler à vélo, surtout en été. Elle a ainsil’impression d’être libre et d’avancer dans sa vie.Elle n’aime pas: se sentir vide et dénuée d’émotionset de sensations. Si elle pense à l’injustice ou à la violence,ce sont des choses qui la font au moins réfléchir,ou la touchent, et ça c’est déjà quelque chose.Rêve: devenir vieille.

Carte d’identité

Si iculie

la danse en Belgique, la chorégra-phie en Hollande, fait des entre-chats à Vienne, une cabriole àBruxelles, puis un glissé – paramour – jusqu’à Zurich.

Depuis son port d’attachehelvétique, elle navigue. Remar-que que les tournées ne sont pas siromantiques, que les villes se res-semblent. «Je me sens chez moiquand je me sens bien. J’aime bienêtre avec mon copain. C’est un peumamaison.»Elle rayonne, elle sou-rit. Et glisse: «Si on fait rire lesautres, c’est peut-être qu’on a unegrande tristesse en nous.» Elle aus-si? «Oui, il faut pouvoir se moquerde soi-même. Si je ne suis pas sin-cère, les gens ne me croient pas.Grâce à Gina, je peux montrer tou-tes les faiblesses qu’on essaie, engénéral, de cacher.» Laurence Caille

Photos Nelly Rodriguez

www.eugenierebetez.comLes spectacles: 14-15 juillet à Neuchâtel,15-16 août à Nyon, 3-5 septembre à Zurich,26-30 octobre à Paris.

MON OBJETFÉTICHEJ’écoute de la musique tout letemps. Ça me fait du bien. L’Ipodest un objet hyper-importantpour moi parce qu’il me permetde voyager partout avec lamusique que j’aime. J’écouteautant le hip-hop américainqu’Edith Piaf. Depuis quelquetemps, je suis surtout unegrande fan de la chanteusezurichoise Sophie Hunger. J’aipris l’habitude d’écouter samusique pour me concentreravant la scène. Elle m’apaise etme renforce.

MA PASSIONJ’ai toujours été celle qui faisaitrire la famille. Depuis que je suis

petite, j’imite les gens, leurmanière de parler et de bouger,

surtout. J’avais inventé un métiersur mesure pour moi: chanteuse-

danseuse-rockeuse. J’ai doncpris des cours de danse, car jerêvais de grâce, de féminité. J’ai

essayé de devenir une vraieballerine mais c’est très difficile.

J’ai beaucoup dansé et aussisouffert, car le travail du corpsça fait mal. J’ai compris ensuiteque je devais être plus polyva-

lente sur scène pour devenir uneartiste complète. J’ai pris des

cours de chant, me suis remise àjouer de la trompette, et j’ai pris

quasiment deux ans et demi pourdévelopper mon spectacle et

mon personnage: Gina.

RÉUSSITEEUGÉNIE REBETEZ | 87

MON VILLAGEJ’aime dire que mes mouvements sont comme les collines de mon village.J’ai grandi dans le village de Mervelier (photo). J’aime le Jura parce qu’ilreprésente la liberté et la simplicité de mon enfance. Pour ma grand-mèrequi vit là-bas, ma vie est complètement folle. Mon personnage de Ginavient du Jura et elle rêve justement d’une vie incroyable, de la scène et desapplaudissements du public. En fait, elle veut juste exister.

MONMODÈLEJ’ai été très influencée par Zouc, la comique

jurassienne. Elle a marqué lesmémoires par son charisme etson talent unique. C’est unmonstre d’intensité sur scène,

elle est à la fois belle etmoche. Elle me fascine

et m’intrigue, mêmesi je ne l’ai jamais

vue en vrai.

MON BON PLAISIRJ’adore manger. J’aime goûter àplein de choses dans la vie maisaussi à table. J’adore les tournées,car je peux découvrir des plats etdes saveurs différents. Mais jereste une grande fan des produitssuisses comme le chocolat et le jusde pomme.

MON OASISJe prends tous les jours desnotes dans mon carnet.C’est ainsi que je crée. Jecomplète le travail corporelavec les mots. C’est mamanière de donner un sensà ce que je fais.

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