murs

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MAISON INDIVIDUELLE Produits en béton >I Maçonnerie I Sommaire LES MURS Estimation Terminologie Mise en œuvre Finition Cahier des Clauses Techniques Particulières Décomposition du Prix Global et Forfaitaire Conception Produits Textes de référence Le système constructif bloc béton

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Présentation PowerPointDécomposition
>I Maçonnerie I
Murs
Le système constructif bloc béton est celui adopté par 68 % des maisons individuelles
400 usines réparties sur le territoire métropolitain produisent 800 m² de blocs par minute.
Une maison individuelle, c’est environ 150 m² de murs.
Le gros œuvre d’une maison individuelle
résulte de l’assemblage
de nombreux éléments différents.
Un système constructif complet
selon qu’il est porteur ou non, extérieur ou intérieur…
un mur doit satisfaire à différentes exigences
Étanchéité à l’eau
>I Maçonnerie I
Étanchéité à l’eau de pluie
Le DTU 20.1 précise que le type de mur est fonction :
du site
SITE A, B OU C
SITE D
Façades abritées
Front de mer
Site a :
Constructions situées à l’intérieur des grands centres urbains (villes où la moitié au moins des bâtiments ont plus de 4 niveaux).
Site b :
Constructions situées dans les villes petites et moyennes ou à la périphérique des grands centres urbains.
Site c :
Site d :
Constructions isolées en bord de mer ou situées dans les villes côtières, lorsque ces constructions sont à une distance du littoral inférieure à une limite à fixer en fonction des conditions climatiques locales et de la hauteur réelle de ces constructions. Cette limite doit, dans les meilleures conditions, être au moins égale à 15 fois la hauteur réelle au-dessus du sol. Dans les zones ou régions particulièrement exposées (zones non abritées du littoral de l’ouest et du nord de la France ou du golfe du lion), cette limite peut atteindre 5 à 10 km.
Définition de l’exposition
En fonction des vents dominants et de leur direction, on distingue :
Les façades abritées
Les façades non abritées
Pour un pavillon, une façade est considérée comme abritée dans les principaux cas
suivants :
Construction en continuité (façades donnant sur rue ou sur courette)
Constructions protégées par un relief naturel.
>I Maçonnerie I
de mur
Trois conceptions offrent une résistance croissante à la pénétration des eaux de pluie.
Type I
Pas de coupure de capillarité dans l’épaisseur totale du mur.
Type II
IIa = par un isolant
IIb = par une lame d’air
Les murs de type IIa et IIb (blocs enduits ou blocs de parement) représentent en France la solution la plus courante dans la maison individuelle.
Note : La correction du pont thermique entre plancher et façade est présentée aux chapitres « planchers » écran n° 19 et « en savoir plus – thermique », écran n° 10
Coupure de capillarité : feuille de matériaux ou lame d’air empêchant le cheminement de l’eau dans l’épaisseur du mur.
Isolant non hydrophile : matériaux isolant ne s’imprégnant pas d’eau.
>I Maçonnerie I
de mur
Type III
L’eau éventuellement présente dans la lame d’air est évacuée vers l’extérieur en pieds de paroi.
En type I, II et III, l’épaisseur minimale de la partie maçonnée réalisée en blocs enduits ou en blocs
de parement est de 200 mm.
En mur double (peu pratiqué en France), épaisseur de
la partie extérieure 100 mm et 150 mm pour la partie intérieure.
>I Maçonnerie I
S = Surface brute du produit en mm2
Deux critères doivent être pris en compte pour le dimensionnement de l’ouvrage :
La contrainte admissible « C » qui doit être au plus égale
à la résistance du bloc divisée par un coefficient global « n » : C = R/n (sauf contraintes localisées).
L’élancement (rapport entre la hauteur du mur et l’épaisseur du bloc) ne peut dépasser 15 (sans justificatif), valeur fixée par le DTU 20.1.
Exemple :
Charge de rupture minimale d’un bloc B40 d’épaisseur 200 mm (le plus courant)
800 kN /ml (≈ 80 t/ml)
Soit 10 à 20 fois la charge d’une maison individuelle
R + 0 : 40 kN /ml
R + 1 : 70 kN /ml
Charge
>I Maçonnerie I
Murs
Conception
Parasismique
Les blocs en béton et les exigences des règles PSMI actuelles
Règles
PSMI 92 : construction ParaSismique des Maisons Individuelles et des bâtiments assimilés
Exigences à respecter :
Présence d’une cloison longitudinale dans les blocs creux
Résistance minimale 4 MPa pour les blocs creux (B40)
Alvéole des blocs de chaînage vertical diamètre 120 ou 140 mm selon les zones sismiques
Remplissage obligatoire du joint vertical entre blocs
Section d’armatures des chaînages : 2HA10 à 4HA12 selon les zones sismiques
Pour en savoir plus sur les séismes
>I Maçonnerie I
Blocs
Épaisseur des blocs (200 mm) et résistance associée (4 MPa)
2 rangées mini d’alvéoles pour les blocs creux
Blocs linteaux en zone Ia (sismicité très faible)
Blocs planelle en about de plancher
Mise en œuvre
Aciers des chaînages horizontaux et verticaux (hors ouvertures)
Dimensionnement
Recours à une méthode simplifiée (équivalente aux PSMI actuelles) afin d’éviter un calcul complet mais avec pénalisation du dimensionnement
Pour en savoir plus sur
Blocs
Alvéole de 150 x 150 mm ou Ø 150 mm dans les blocs de chaînage vertical et horizontal
Mise en œuvre
Section minimale des armatures : 3 cm², par exemple 4HA10
Nombre de chaînages verticaux plus important (murs de contreventement, ouvertures)
Encadrements des ouvertures en zones Ib, IIa, IIb
Possibilité de ne pas remplir les joints verticaux (sur justification)
Conception
Parasismique
* selon nature du granulat
Plus le coefficient de transmission thermique U est faible, meilleure est la performance thermique.
Rappel : U garde fou = 0,45 W/(m2.K) – U ref = 0,36 W/(m2.K)
Pour en savoir plus sur
375 à 400 mm*
0,39 à 0,45* W/(m2.K)
est mesuré en laboratoire.
La réglementation acoustique 2000 (arrêté du 30/06/99) exige un isolement acoustique minimal aux bruits extérieurs (façade) de 30 dB.
L’indice d’affaiblissement acoustique (Rw) caractérise l’aptitude d’une paroi à atténuer la transmission des bruits aériens. Plus l’indice est fort, plus la paroi est isolante.
Les performances des produits sont exprimées en
Rw + C (correctif pour bruits intérieurs au bâtiment)
et Rw + Ctr (correctif bruits extérieurs).
Pour en savoir plus sur l’acoustique
En épaisseur 200 mm
Conception
Résistance
de 15 minutes
maisons
individuelles
136°C
253°C
278°C
Les FDES sont élaborées selon la norme NF P 01-010.
Elles informent de façon objective sur les caractéristiques environnementales et sanitaires des produits.
Les Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) attestent des qualités environnementales et sanitaires du système constructif blocs béton pour réaliser des ouvrages selon la démarche HQE.
atteste que le fabricant maîtrise les impacts environnementaux de sa production et que ceux-ci sont conformes à la FDES.
Pour en savoir plus sur
Le type de produit : creux, perforé, plein
Les dimensions (longueur x largeur x hauteur), en mm
le bloc le plus utilisé est le 500 x 200 x 200 mm
La classe de tolérances dimensionnelles
D1 : Blocs à enduire à maçonner
D2 : Blocs de parement à maçonner
D3 : Blocs à enduire à coller
D4 : Blocs à enduire ou de parement à coller
La classe de résistance garantie à la livraison
de B40 à B160 : granulats courants
de L25 à L70 : granulats légers
le bloc le plus utilisé est le B40 (B40 = 4MPa)
Les caractéristiques sont normalisées et les performances sont certifiées par la marque
Bloc creux
Bloc perforé
Bloc plein
Bloc linteau
Produits
Les caractéristiques des blocs sont définies dans les normes NF EN 771.3 Compil et NF P 12023-2 Spécifications pour éléments de maçonnerie - Partie 3 : éléments de maçonnerie en béton de granulats (granulats courants et légers) - Complément national à la NF EN 771-3.
La hauteur réelle des blocs est inférieure à 200 mm pour tenir compte de l’épaisseur des joints qui peuvent être maçonnés ou collés.
>I Maçonnerie I
Cloisons
Blocs d’about
Blocs coffrage
Les blocs coffrage sont montés à sec ou maçonnés au mortier.
La partie centrale est remplie sur site d’un béton fluide.
Des armatures longitudinales et verticales permettent de réaliser un mur résistant aux efforts horizontaux
(piscines – soutènement).
Murs
Produits
Blocs de parement pour murs de façades, refends, cloisons séparatives et clôtures
Blocs
lisses
Encadrement de baie monobloc
Il offre une réponse simple aux spécifications exigées en zone sismique.
Réservation dans le linteau pour intégration d’un volet roulant
Crochets de manutention
Liaisons avec les chaînages de la maçonnerie pour les constructions en zone sismique
>I Maçonnerie I
La fabrication
des blocs
en béton
Cliquez sur la vidéo pour démarrer la lecture ou activer la fonction pause.
>I Maçonnerie I
En isolation répartie
Mise en œuvre à joints collés
Les performances acoustiques et de résistance au feu permettent de satisfaire les exigences réglementaires
Masse volumique MVn Kg/m3
Conductivité thermique utile W/(m2K)
Le béton cellulaire est un matériau silico-calcaire constitué de :
Ciment portland (environ 20 %)
Eau + gypse
auquel on ajoute de la poudre d’aluminium en très faible quantité.
Le mélange est coulé dans des moules de 4 à 8 m3 partiellement remplis. L’aluminium réagit en provoquant un dégagement gazeux (hydrogène) qui fait lever la pâte, à la manière d’une pâte à gâteau.
En fin de levée, le moule est complètement rempli par la pâte. Environ deux heures après cette première phase de durcissement, le gâteau atteint une cohésion suffisante pour être démoulé puis découpé en blocs parallélépipédique au moyen de fils d’acier tendus.
Le gâteau découpé est ensuite introduit dans un autoclave (180 °C, 11 bars de pression) pour une réaction physico-chimique. Le béton cellulaire atteint alors ses propriétés définitives.
>I Maçonnerie I
de références
DTU 20.1 Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs
DTU 26.1 Enduits aux mortiers de ciment, de chaux…
NF EN 1996 Eurocode 6 Calcul des ouvrages en maçonnerie
NF EN 1998 Eurocode 8
NF EN 771-3 Compil Blocs en béton à enduire et apparents
NF EN 771-3/CN Complément national à la
NF EN 771-3
NF EN 771-4/CN Complément national à la
NF EN 771-4
NF EN 771-5/CN Complément national à la
NF EN 771-5
NF P 98-052 Appuis de fenêtre préfabriqués en béton
prEN 15435 Blocs de coffrage en béton de granulats courants et légers + complément national
Pour en savoir plus sur
Source FFB - CAPEB
4HA8 ou (3HA10)
Réaliser une étanchéité pour un mur de sous-sol
Revêtir la partie enterrée du mur avec un enduit hydraulique étanche ou un revêtement bitumineux étanche.
>I Maçonnerie I
Murs
Feuille noire embossée de polyéthylène Haute Densité (PEHD), d'épaisseur 0,5 mm, chargée au noir de carbone.
Sur une face, les bossages sont en relief : plots de 5 mm de hauteur, disposés régulièrement tous les 25 mm environ.
La géométrie des plots permet l'emboîtement des deux membranes aux recouvrements.
Mise en œuvre
spécifique) pour empêcher les
remontées d’humidité entre l’arase du mur de soubassement et le plancher.
Sur mortier de joint d’épaisseur
2 cm finement taloché, déroulage à sec de la bande bitumineuse.
En extrémité de bandes,
>I Maçonnerie I
Mortier traditionnel
Joints minces
Mortier colle
Mortiers pour joints épais (par m3 de sable sec 0/4)
Mortiers performantiels pour joints minces
La pose à joints collés consomme environ
7 kg/m2 de mortier au lieu de 80 kg en pose à joints épais.
Pour en savoir plus sur
Type d’exécution
Planéité d’ensemble rapportée à la règle de 2 m
15 mm
10 mm
Désaffleurement et planéité locale rapportée au réglet de 0,20 m
10 mm
7 mm
Aspect
Joints arasés Épaufrures ou manque de matière accidentels ne pouvant être repris par les travaux normaux d’enduit traditionnels, réparés. Après réparation, les défauts localisés résiduels pouvant être repris par les travaux normaux d’enduits traditionnels n’intéressent pas plus de 10 % des blocs
Mêmes règles, mais le % de blocs affectés de défauts localisés résiduels est ramené à 5 %.
>I Maçonnerie I
* DTU 20.1 pour la zone 0
Règles PSMI 89 révisées 92 pour les zones Ia, Ib et II
(La carte de zonage sismique est en cours de révision)
Sismicité *
2 HA 10
4 HA 8
4 HA 10
4 HA 12
>I Maçonnerie I
Soit avec des poutres standards (linteaux monoblocs)
>I Maçonnerie I
Les prélinteaux
Soit avec un prélinteau complété par des blocs pleins ou du béton mis en œuvre sur chantier dans un coffrage ou un bloc linteau (linteau composite).
Bloc plein de 200 mm maçonné
Coffrage 34 cm
Coffrage 14 cm
Charges
Réaliser un chaînage vertical
Les blocs d’angle doivent être « harpés », c’est-à-dire croisés à 90°.
Les armatures
Le béton de remplissage doit
être suffisamment fluide pour bien remplir la cavité jusqu’au bas du mur : classes d’affaissement S2 (blocs de parement) et S4 (blocs à enduire).
* DTU 20.1 pour la zone 0
Règles PSMI 89 révisées 92 pour les zones Ia, Ib et II (La carte de zonage sismique est en cours de révision)
Sismicité *
2 HA 10
>I Maçonnerie I
ou un enduit « traditionnel »
Pour en savoir plus sur
Matériaux nécessaires
Ciment CEM I ou II 32.5 ou 42.5 ou CM
Chaux NHL, NHL-Z ou HL 5 ou 3.5
Le ciment donne la résistance à l’enduit. La prise du ciment engendre du retrait.
La chaux rend le mortier plus collant et accélère la prise. La prise de la chaux engendre du gonflement.
Dans le mortier bâtard, ciment et chaux sont mélangés pour compenser retrait et gonflement.
Gobetis (1e couche)
Il s’agit de favoriser l'adhérence de l'enduit au support par une couche mince d’enduit appliqué très liquide. On laisse durcir cette couche d'accrochage pendant 48 heures au minimum. Son dosage est de 600 kg de ciment CEM I ou II 32.5 par m3 de sable sec (500 kg/m3 pour un ciment 42.5).
Corps d’enduit
Chaque couche projetée a au maximum 1 cm d'épaisseur. Passer la règle alu sur les règles de référence pour enlever le surplus en laissant quelques millimètres pour la couche de finition. Talocher régulièrement pour serrer le mortier et aplanir la surface.
Dosage en liant : 350 à 450 kg/m3 de ciment pur ou chaux pure, ou un mélange des deux pour le mortier bâtard.
Couche de finition
La couche de finition doit être appliquée sur la dernière couche encore fraîche mais ayant durci un peu. On utilise un mortier plus ou moins liquide, fabriqué avec du sable plus fin. Talocher sommairement avec la taloche dure, laisser sécher un peu et talocher légèrement avec un morceau de polystyrène à haute densité ou une taloche en mousse.
Dosage en liant : 250 à 350 kg/m3 de ciment pur ou chaux pure, ou un mélange des deux pour le mortier bâtard.
Précautions
sous la pluie
si la température risque de descendre en dessous de 5 °C .
Par temps très sec
Arroser le mur s'il est chaud et sec puis attendre un peu qu'il soit seulement humide.
>I Maçonnerie I
Prescriptions Générales
Parois verticales
Plan RdC
DÉSIGNATION
U
QUANTITÉ
PV HT
MONTANT HT
Murets de fondation encadrant vide sanitaire en blocs de béton pleins 400 x 200 x 200

Drainage périmétrique

Arase étanche

Murs périmétriques partie habitation en blocs de béton creux 500 x 200 x 200

Murs périmètriques garages en blocs de béton 500 x 150 x200

ml
Linteaux
U

Réservations diverses
ml
Murs
1 m² de maçonnerie de blocs béton creux NF B40, 500 x 200 x 200 mm pour mur, hourdés au mortier de ciment dosé à 350 kg.
* Non compris rejointoiement
1 ml de chaînage vertical par blocs d’angle 500 x 200 x 200 compris armatures et béton dosé à 350 kg.
Pour en savoir plus sur l’estimation
Estimation
Exemples de Sous Détails de Prix en valeur DÉBOURSÉ SEC (DS)*
Au déboursé sec obtenu, il convient d’ajouter les frais complémentaires (frais de chantier, frais généraux, frais d’opération) ainsi que la marge bénéficiaire prévisionnelle.
QUANTITÉ
U
PART
10,5
U
34 %
5
U
44 %
0,023
m3
18 %
Murs
1 ml de linteau par blocs linteau 500 x 200 x 200 mm compris boisage de la sous face, armatures et béton dosé à 350 kg
1 m² de maçonnerie de blocs béton cellulaire NF, MVn 400 kg/m3 de 625 x 250 x 200 pour mur, posés à joints collés
Estimation
Exemples de Sous Détails de Prix en valeur DÉBOURSÉ SEC (DS)*
Au déboursé sec obtenu, il convient d’ajouter les frais complémentaires (frais de chantier, frais généraux, frais d’opération) ainsi que la marge bénéficiaire prévisionnelle.
QUANTITÉ
U
PART
2
U
16 %
Aciers
3,500
kg
21 %
0,023
m3
14 %
Matériel
6,5
U
62 %