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2 Spécial An Office International de l'Eau Office International de l'Eau N° 10 - 2 ème Semestre 1999 - Édition française MEXIQUE Face au Mont Popocatépetl le centre de formation sort de terre à Texcoco Le CNFME certifié ISO 9001 Le Centre National de Formation aux Métiers de l’Eau FRANCE Un appui renforcé aux Elus Locaux TURQUIE Une gestion intégrée pour la Baie d’Izmir ACTUALITES FRANÇAISES Le Centre National de Formation P 2 aux Métiers de l’Eau Réseau National des Données sur l’Eau P 4 Informations Professionnelles P 6 Coopération Européenne P 7 Appui aux élus locaux P 8 SAGE et SDAGE P 10 Assainissement non collectif P 11 P 12 Recherche & Développement P 13 ACTUALITES INTERNATIONALES Réseau International des Organismes de Bassin P 14 Symposium International à l’UNESCO P 16 Afrique P 18 Amérique Latine P 22 Asie P 25 Méditerranée P 28 Europe Centrale P 30 Grands Projets P 33 s OMMAIRE STAGES CATALOGUE

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Page 1: N° 10 - 2

2Spécial An

O f f i c eInternationald e l ' E a u

O f f i c eInternationald e l ' E a u

N° 10 - 2ème Semestre 1999 - Édition française

MEXIQUEFace au Mont Popocatépetl le centre de formationsort de terre à Texcoco

Le CNFME certifié ISO 9001Le Centre National de Formation aux Métiers de l’Eau

FRANCEUn appui renforcé aux Elus Locaux

TURQUIEUne gestion intégrée pour la Baie d’Izmir

ACTUALITES FRANÇAISES● Le Centre National de Formation P 2

aux Métiers de l’Eau● Réseau National des Données sur l’Eau P 4● Informations Professionnelles P 6● Coopération Européenne P 7● Appui aux élus locaux P 8● SAGE et SDAGE P 10● Assainissement non collectif P 11● P 12● Recherche & Développement P 13

ACTUALITES INTERNATIONALES● Réseau International

des Organismes de Bassin P 14● Symposium International à l’UNESCO P 16● Afrique P 18● Amérique Latine P 22● Asie P 25● Méditerranée P 28● Europe Centrale P 30● Grands Projets P 33

sOMMAIRE

S TA G E SC ATA L O G U E

Page 2: N° 10 - 2

Renseignements - Office International de l’Eau -

Le Centre National de Formation aux Métiers de l’Eau

22, rue Edouard Chamberland87065 Limoges CedexTél. : +33 (0) 5 55 11 47 70Fax : +33 (0) 5 55 77 71 15E-mail : [email protected]

PAGE 2

LE CENTRE NATIONAL DE FORMA

Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

Le CNFME met en oeuvre sur ses deux sites de Limoges et La Souterraine, des moyens humains et techniques exceptionnels :

● Une équipe permanente de 25 formateurs spécialisésdans les différents domaines couverts par les métiers de l’eau. Ils enca-drent et animent les formations.

Cette expérience est enrichie par le soutien de conférenciers profes-sionnels du secteur de l’eau qui interviennent en tant que de besoin lorsdes stages ; l’Office s’appuie ainsi sur un “vivier” d’environ 350 experts et conférenciers, dont le savoir-faire et les capacités péda-gogiques ont été validés.

● Une formation en situation réelle de travailDes installations-pilotes -usines de traitement, bancs d’essai, labora-toires, réseaux d’eau potable et d’eaux usées, ateliers spécialisés- per-mettent de tester des solutions, de simuler des dysfonctionnements,d’acquérir le savoir-faire et les réflexes professionnels nécessaires, avecle droit à l’erreur qu’apportent des installations uniquement dédiées àla formation.

Ces équipements sont tout à fait comparables à ceux réellement pré-sents sur les installations urbaines et industrielles.

Certains équipements sont mobiles, afin qu’ils puissent être déplacéssur les sites des commanditaires de formation lorsque cela facilitel’organisation et l’efficacité du stage.

Les stagiaires sont au contact direct des pompes, tuyaux, laboratoires,armoires électriques, débitmètres, ..., sous l’encadrement de notre équi-pe permanente de spécialistes-formateurs hautement qualifiés :Techniciens Supérieurs, Ingénieurs, Docteurs ...

PARAITRE

VIENT

DE

Ce cahier technique, nouvellement réédité et entièrement remis à jour, s’adresse aux

gestionnaires de réseaux d’assainissement, auxprescripteurs (bureaux d’études, ...), aux personnels

des entreprises de pose (chef de chantier, ...) et à tousceux qui souhaitent mieux connaître ou maîtriser

l’exploitation d’un service d’assainissement.

85 F. TTC (port compris)Disponible auprès de :

Eau & Développement InternationalFax :+ 33 (0) 5 55 35 08 77 - E-mail : [email protected]

UN OUTIL D’EXCEPTION,UNE GARANTIE DE QUALITE

● Le catalogue de l’An 2000Au-delà du noyau dur des 150 stages professionnels dans tous les sec-teurs utiles, le CNFME lance plusieurs stages innovants :

● l’exploitationet l’autosurveillancedes équipements,

● la gestion des services,

● les procédures d’urbanismedans le cadre de la loi sur l’eau,

● la gestion des boues,

● les diagnostics et la réhabilitation des réseaux,

● les nouvelles technologiesde potabilisation.

Le Centre propose corrélativementdes outils d’évaluation des compé-tences des professionnels (program-me Esc’Eau).

LE CNFME

22, rue Edouard Chamberland87065 LIMOGES CEDEXTél. : 05 55 11 47 70Fax : 05 55 77 71 15E-mail : [email protected]

F O R M A T I O NC O N T I N U E

Développer les compétences pour mieux gérer l'eau

2C A T A L O G U E

O f f i c eInternationald e l ' E a u

LE CENTRE NATIONAL DE FORMATION AUX METIERS DE L'EAU

CNFME

Page 3: N° 10 - 2

UNENOUVELLEFORMATIONQUALIFIANTELA POSE DU TUBEPOLYETHYLENE

En distribution d’eau potable, le poly-éthylène, comme tout matériau,nécessite une mise en oeuvre soignée.La qualification des opérateurs garantit lesmeilleures conditions de pose des réseaux d’eau.Pour les donneurs d’ordres, c’est l’assurance du res-pect des règles de l’art.Pour les entreprises, un personnel reconnu compé-tent assure la satisfaction du client.C’est pourquoi le CNFME orga-nise, en partenariat avec leSyndicat des Tubes etRaccords en Polyéthylène(STRPE), des sessions de for-mation qualifiante d’un duréede validité de 5 ans.

Des moyens pédagogiques perfor-mants sont mis en place, qui rendent pos-

sible la validationdes compétences pra-

tiques et des connais-sances techniques :

Epreuves pratiques (assemblage par élec-trosoudage d’un manchon diamètre 63 -assemblage par électrosoudage d’une sellede branchement diamètre 110/25 et perce-ment en charge)Epreuves théoriques (QCM : connaissancesgénérales du matériau polyéthylène - tech-niques de mise en oeuvre - analysesvisuelles de dérives de soudage).

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TION AUX METIERS DE L’EAU

Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

QUALITE ISO 9001Engagé depuis deux ans dans une procédure d’assurance “qualité”,

le Centre National de Formation aux Métiers de l’Eau(CNFME) a obtenu de l’AFAQ le 31 mars 1999 la certifica-

tion ISO 9001 pour la conception et la réalisation de ses prestationsde formation continue sur catalogue.La norme ISO 9001 encadre de manière très stricte la relation “client-fournisseur” quand il s’agit de “conception-production” de prestationsde service.Les objectifs fondamentaux de cette démarche, couronnée ainsi parl’obtention du certificat, sont la maîtrise du fonctionnement interne ducentre de formation avec l’objectif de garantir la satisfaction des clients :stagiaires et commanditaires.Il s’agit donc d’une reconnaissance officielle de la compétence et dusavoir faire du CNFME ; en effet, référence internationale, le certificatde l’AFAQ (Association Française d’Assurance Qualité) n’est attribuéqu’après une analyse rigoureuse du système qualité de l’entreprise enconformité avec la norme.Le CNFME appartient donc maintenant au cercle très restreint descentres de formation reconnus en Europe comme étant les plus per-formants dans leurs diverses spécialisations. L’ OIEau est ainsi enFrance le seul organisme certifié indépendant pour la formationprofessionnelle continue du secteur de l’eau.Le CNFME contribue ainsi, par des formations certifiées de très hautequalité, à l’amélioration des savoir-faire des régies municipales et desentreprises françaises du secteur de l’eau.Fort de sa propre expérience, il propose également à ses usagers dessessions de formation de leurs personnels sur les thèmes de l’assurancequalité et du management environnemental dans le domaine de l’eau :● l’assurance qualité en analyse des eaux,● la mise en assurance qualité ISO 9000 des systèmes d’assainissement, ● la certification ISO 14001 des stations d’épuration, ● plan d’assurance qualité des chantiers d’assainissement.

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PAGE 4

GUICHETDE BASSIN

GUICHETRNDE

UTILISATEURSANDRE

Bases de référence

Référentielsgéographiques

Bases de référence

Banque HYDRODébits des cours d'eau

Banque PLUVIOPluies

Banques de Bassin

BNDEBanque nationale

Banquedu producteur X

Banque QUADRIGEQualité des eaux marines

RESEAU NATIONAL DES DONNEES SU

LE RNDE : un port

MINISTÈREDU TRAVAIL

ET DES AFFAIRESSOCIALES

● le Ministère Chargé de la Santé

Conseil Supérieur de la Pêche

● le Conseil Supérieur de la Pêche

● l’InstitutFrançais de l’Environnement

Ifremer ● l’IFREMER

● METEO France

Electricitéde France

● Electricité de France

L'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE

BRGM

● le Bureau deRecherchesGéologiques etMinières

LE

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ND

E

Le Réseau National des Donnéessur l’Eau - RNDE - rassemble lesprincipales organisations fran-

çaises en charge de l’eau. Un de sesobjectifs est d’offrir aux usagers un accèsaisé aux données. Progressivement, avecla mise en place de banques de données etde portails d’accès sur internet, cet objec-tif devient une réalité.L’architecture retenue fédère sur le réseauinternet les nombreuses banques de don-nées existantes ou en cours de développe-ment : banques des producteurs, banquesthématiques et banques de bassins.Les utilisateurs sont guidés vers cesbanques par des guichets ou “portailsélectroniques” qui leur permettentaussi de retrouver, très facilement etpar un accès unique, tous les produitsd’information issus du traitement desdonnées : indicateurs d’assainissement,cartes de qualité des eaux, bulletin desituation hydrologique, etc.

L’OIEau assure l’animation du projet,gère le SANDRE et exploite la banquenationale et le guichet RNDE.

● le Ministère de l’Aménagement du Territoire et del’Environnement

● les Agences de l’Eau

● l’OfficeInternationalde l’Eau

L’ARCHITECTURE DU RNDE

Le guichet RNDE permet, pa● de retrouver toutes les s● de consulter les fiches d● d’accéder aux données mquelle que soit la banque où

▲`Un produit mis à jour 5 fois/an :

le bulletin de situation hydrologique

Une fiche signalétique du serveur de bassinRhône-Méditerranée-Corse

▲L’Atlas

des stations de mesure

Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

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R L’EAU

tail d’accès aux données

mple :s de mesures,tives de ces stations,ées,ouvent stockées ces informations.

▲es de qualité des eaux sur lee l’Agence Artois-Picardie

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

CENTRE THEMATIQUE EUROPEENPOUR LES EAUXCONTINENTALES

L’Agence Européenne de l’Environnement (AEE) a créé en 1995 unCentre Thématique Européen pour les Eaux Continentales (CTE/EC)auquel elle confie des travaux de méthode et d’expertise pour produireune information fiable sur les milieux aquatiques en Europe. LeCTE/EC est un consortium de huit organisations européennes, dontl’OIEau est le partenaire français et le WRC anglais le mandataire.

EUROWATERNET :C’est le réseau européen de surveillance dont doivent se doter les Etats-Membres pour satisfaire aux besoins européens. Le CTE/EC, aprèsavoir spécifié Eurowaternet, assiste les pays dans la création de ceréseau. Un séminaire organisé à Budapest en Octobre 98 a été l’occa-sion de présenter un certain nombre de réalisations. L’OIEau a dévelop-pé une utilisation d’EUROWATERNET en France pour suivre lapollution des cours d’eau par l’azote et le phosphore.

L’INVENTAIRE DES EMISSIONS POLLUANTES :Au sein du CTE/EC, l’OIEau pilote, avec l’appui de l’IFEN, le projetvisant à établir une méthode commune européenne de suivi des rejetspolluants ponctuels et diffus issus des villes, des industries et de l’agri-culture. Le premier rapport d’étape vient d’être rendu public par l’AEE.

EIONET et WATERBASE :EIONET est le réseau informatique qui met en rela-tion l’ensemble des correspondants de l’AEE.WATERBASE, la base de données regroupant auniveau communautaire les données issues d’EURO-WATERNET, s’appuiera sur EIONET.La construction de WATERBASE est une priorité duprogramme de travail pour 1999 du CTE/EC. IW

ETC

F édérer les producteurs etles utilisateurs de don-nées sur l’eau ne peut se

faire sans un langage communpour décrire les données : celangage s’appelle le SANDRE.Le SANDRE a maintenant éla-boré les dictionnaires dedonnées pour de nombreux be-soins (suivi du milieu,

pollution, eau potable, ...), ainsique les nomenclatures natio-nales à utiliser. L’ensemble deces résultats est consultable surle site web du RNDE.● Un champ d’expérimenta-

tion pour l’Echange deDonnées Informatisées(EDI) : l’autosurveillancedes stations d’épuration.La réglementation prévoit queles exploitants des stationsd’épuration transmettent leurs

mesures aux services de poli-ce des eaux et aux Agences del’Eau. Le SANDRE a mis aupoint les formats EDI pourautomatiser l’échange de cesinformations entre tous les acteurs.

● Vers une certification qualité : le SANDRE s’estengagé dans une démarchequalité afin de bénéficier dèsl’an 2000 d’une certification ISO 9000.

Un langagecommun

POUR VOUSCONNECTER

www.rnde.tm.frou

www.oieau.fr/rnde

LE BULLETIN DE SITUATIONHYDROLOGIQUEUn nouveau produit complèteles publications du RNDE :le bulletin de situation hydro-logique national (BSH).

Cette publication, réalisée sousla responsabilité du Ministèrede l’Environnement, comportedes cartes et des commentairessur les pluies, le débit des coursd’eau, le niveau des nappes, leremplissage des barrages réser-voirs, les restrictions d’usage, ...

Réalisé 5 fois par an à datesfixes et mis immédiatementsur le site Web du RNDE, leBSH met en jeu de nombreuxcontributeurs : DIREN,METEO-FRANCE, BRGM,CSP, EDF, ...

Le BSH est complété par desbulletins régionaux ou de bas-sin.

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

INFORMATIONS PROFESSIONNELLES

La réalisation d’un foraged’eau est une opération com-plexe qui nécessite des pré-

cautions particulières, d’une partpour s’assurer de la durée de vie del’ouvrage et du respect de ses carac-téristiques, et d’autre part, pour évi-ter qu’il ne devienne un facteur depollution de la ressource en eau.Il est donc important que les entre-prises soient parfaitement ca-pables de respecter des contraintessévères de qualité imposées parles maîtres d’ouvrage (collectivi-tés locales, administration, indus-triels, agriculteurs, ...).Dans cet esprit, le Ministère del’Aménagement du Territoire etde l’Environnement, le SyndicatNational des Entrepreneurs dePuits et de Forages d’Eau (SFE) etles Agences de l’Eau ont signéune Charte de Qualité des Puits etForages d’Eau. Pour compléter ce dispositif, unedémarche d’évaluation et de vali-

dation des compétences desagents de maîtrise des entreprisesde forage a été mise en place parles mêmes acteurs avec la partici-pation du Fonds Social Euro-péen, des organisations paritairesdu BTP et de l’Office Internatio-nal de l’Eau : 200 foreurs sontconcernés mais la formation initialedes jeunes foreurs sera égalementrenforcée avec la création d’un Cer-tificat de Qualification Profession-nelle (CQP).L’OIEau est actuellement impli-qué dans l’élaboration des réfé-rentiels des métiers et des compé-tences et du cahier des charges dela formation. L’Office organiseraaussi la mise au point du systèmede validation des compétences etdu dispositif de formation à dis-tance (une dizaine de fascicules deformation seront édités).Après une phase de test en 1999,le déploiement du dispositif àl’ensemble des foreurs est pro-grammé en 2000.

Depuis quelques mois, l’OIEau aengagé sur le terrain un program-me d’information et de sensibili-sation des installateurs/plombiersde la CAPEB. Des journées tech-niques s’organisent dans le cadred’une étude ADAPT financée parle Fonds Social Européen et sou-tenue en France par le Ministèrede la Santé.L’objectif est d’apporter auxprofessionnels les connaissancesréglementaires et techniques,leur permettant de proposer desservices adaptés aux mutationsqui s’opèrent dans le domaine dela “distribution d’eau potable àl’intérieur des habitations” (re-nouvellement des branchements etinstallations intérieures en plomb,prise en compte des risques de dé-gradation de la qualité de l’eau, in-tégration des aspects réglemen-taires liés à la parution de la nou-velle Directive européenne, ...).L’OIEau, opérateur de ces jour-nées d’information, mobilise lesacteurs locaux (DDASS, Servicesdes Eaux, ...) qui apportent unéclairage sur la résolution des pro-blématiques à l’échelle du Dépar-tement ou de la Région concerné.A ce jour, des actions ont été me-nées dans le Rhône, les Vosges, laDordogne et le Maine-et-Loire.D’autres départements devraient,dans les prochains mois, profiterd’une expérience similaire.Les participants, invités par la CA-PEB, sont des Chefs de petites en-treprises de plomberie et occupentgénéralement des fonctions au seinde leur Confédération artisanale.Chacune de ces journées permetde mobiliser entre 20 et 30 per-sonnes qui manifestent un grandintérêt pour les sujets abordés et ladocumentation technique distri-buée : les professionnels démon-trent ainsi leur volonté de s’adapteraux exigences réglementaires etleur souhait de réaliser des installa-tions d’eau potable dans “les règlesde l’art” pour satisfaire aux enjeuxde santé publique.Un “Vade-mecum du Chefd’Entreprise de plomberie” a

été réalisé par l’OIEau et validépar la CAPEB. Déjà largementdiffusé dans la profession, ce do-cument a fait l’objet de plusieursarticles dans les revues spéciali-sées du “secteur plomberie”, etconnaît un très vif succès.Il aborde les aspects réglemen-taires et techniques de la distribu-tion d’eau potable dans les habita-tions, et il est désormais consul-table sur notre site Internet :http://www.oieau.fr.Un Cahier Technique viendracompléter la documentation tech-nique produite par l’Office Inter-national de l’Eau dans le cadre dece projet européen ADAPT. Unerecherche de parrainage auprèsdes fournisseurs de matériels esten cours. Les sociétés, intéresséespar ce projet et qui commerciali-sent des produits dans le domainede la distribution d’eau potabledans les bâtiments, sont invitées ànous contacter.

INSTALLATEURS/PLOMBIERSDES JOURNEES D’INFORMATION

ENTREPRISES DE FORAGE

RENFORCER LES COMPETENCESDES PERSONNELS

Le transport, le stockage et lamanipulation du chlore s’avèrentconstamment à risque.Le CNFME a donc voulu offriraux opérateurs, sur des stationspotentiellement dangereuses,une formation qualifiante.

Après un rappel de la règlementa-tion, les agents d’exploitationchargés de l’échange des bou-teilles et les techniciens chargésde l’entretien des installations dedésinfection reçoivent donc, dansle cadre de leur stage, ou sur leurpropre installation, une forma-tion pratique sur :● les risques, les protections, les

conditions de transport et destockage,

● les procédures d’échange desbouteilles, avec un entraîne-ment individuel sur pilote.

Ils bénéficient également :● d’un examen de sécurité,● et d’une épreuve de change-

ment de bouteilles sur une ins-tallation en charge.

SECURITE CHLOREUNE FORMATION QUALIFIANTE

L'EAU POTABLEJUSQU'AUROBINET

☎✉☎✉

Vos responsabi l ités

Les solutionstechniques

Les adresses uti les

Votre santéest précieuse

Vos responsabi l ités

Les solutionstechniques

Les adresses uti les

Votre santéest précieuse

Renseignements - Office International de l’Eau -

Le Centre National de Formation aux Métiers de l’Eau

22, rue Edouard Chamberland - 87065 Limoges CedexTél. : +33 (0) 5 55 11 47 70 - Fax : +33 (0) 5 55 77 71 15

E-mail : [email protected]

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

La future directive cadre préconiseune gestion intégrée de la ressourceen eau par bassin versant. Elle vaconduire à homogénéiser les pra-tiques, en particulier pour les fleuvestransfrontaliers. Pour s’y préparer,l’Office International de l’Eau aproposé et piloté une étude com-parative des méthodes de suivi dela pollution industrielle dans lebassin de la Meuse. Ce bassinconcerne 4 pays : France, Alle-magne, Belgique (Wallonie etFlandres) et Pays-Bas.L’étude a été entreprise dans lecadre du programme LIFE de laDGXI, avec le concours de l’Agen-ce de l’Eau Rhin-Meuse, le RIZA(Pays-Bas), le Land de Nord-RheinWestfalen, VMM (Flandres) et leMinistère de la Région Wallonne.Cette étude comporte un inventaireprécis des pratiques dans chaquepays ; elle propose des modifica-tions substantielles des pratiquesadministratives et techniques envue de la constitution d’inventairesd’émissions homogènes à l’échelledu bassin versant. Ses conclusionsont été présentées et discutées lorsd’un séminaire qui s’est tenu à Liè-ge en Juin 1998. Le résumé du rapport final est dis-ponible en Français, Anglais, Al-lemand et Néerlandais, et peut être

obtenu auprès de l’OIEau. Nousen donnons un bref aperçu :● Les inventaires d’émissionsCes inventaires sont des bases dedonnées des quantités de substancespolluantes rejetées. Ils existent gé-néralement à l’échelle de la régionou du pays, plus rarement à celle dubassin versant. Les données pro-viennent de sources variées : autori-sation de rejets, estimations decharges polluantes, mesures.Leur utilisation pour juger du sui-vi des politiques de lutte contre lapollution n’est pas systématique etdevrait être développée. ● Le rôle des AutoritésElles procèdent au suivi des rejetspolluants mais tendent de plus enplus à imposer aux industriels despratiques d’autosurveillance sousle contrôle de laboratoires indé-pendants.L’étude recommande un dévelop-pement de l’autosurveillance enconcertation avec les industriels,et encourage les Autorités à déve-lopper les procédures et normes àrespecter, ainsi que des mesuresde contrôle.● Les paramètres mesurésSi l’on constate de nombreuses si-militudes pour les paramètres cou-rants suivis par les autorités régio-

nales ou nationales, des diver-gences subsistent pour les sub-stances micropolluantes. L’étudedemande que soient établis de fa-çon commune les listes de para-mètres et les seuils à partir desquelsil faut procéder à des mesures.● Les méthodes d’échantillonnagesOn constate des approches trèsdifférentes en matière de fré-quences. L’étude préconise de bâ-tir les programmes d’échantillon-nage en fonction de la précisionstatistique souhaitée pour les ré-sultats annuels.● Les méthodes analytiquesIl n’existe pas de standards com-muns dans le bassin versant. L’adop-tion de normes internationales est àprescrire, ce qui n’interdit pas lesméthodes alternatives pourvuqu’elles soient comparables.● Les tests de toxicitéIls se développent, mais ne sont passystématisés, et les conditions deleur utilisation diffèrent. Il est sou-haitable de les mettre en oeuvre enpriorité pour les rejets polluants di-rects à chaque fois qu’il y a présencede substances nombreuses.

TECHWARE-FRANCE-

DU NOUVEAU ...Dorénavant, le monde de l’eaudispose de deux nouveaux outilsd’information : KEYWATER, lenouveau site internet de TECH-WARE (keywater.euro.net), ras-semble toute l’information euro-péenne utile sur l’éducation auxsciences de l’eau et LATESTNEWS vous apporte les nouvellesde la semaine dans votre boîte élec-tronique.TECHWARE est un réseau d’en-treprises et d’Universités du sec-teur de l’eau en Europe ; rassem-blant 180 membres environ, il per-met d’échanger des informationssur les pratiques de formation, deréfléchir aux besoins d’éducationde demain, ou encore de montrerdes projets de développement asso-ciant plusieurs partenaires.L’OIEau et l’ENSIL (Ecole Na-tionale Supérieure d’Ingénieursde Limoges) ont été chargés parle Bureau Central de TECH-WARE à Bruxelles d’animer unpoint focal français, destiné àrenforcer la participation des en-treprises et Universités françaisesau réseau.Pour en savoir plus, n’hésitez pasà consulter le site en demandantun accès temporaire à Heike Bor-chardt, Assistante du bureauTECHWARE - France E-mail : [email protected]

Le 5ème Programme Cadre deRecherche et Développement dela Commission Européenne (5° PCRD) pour les quatreannées à venir est doté de 14,96milliards d’Euros.Le 5° PCRD comprend 4 pro-grammes thématiques, décrits en23 actions-clés :● Qualité de la vie et gestion des

ressources du vivant (2.413 M€)● Société de l’information

conviviale (3.600 M€)● Croissance compétitive et du-

rable (2.705 M€)● Energie, environnement et déve-

loppement durable (2.125 M€).Ce dernier programme thématiquecomprend en particulier une ac-tion clé intitulée “ Gestion du-rable et qualité de l’eau”, dont lebudget prévisionnel est de 254 M€.

La recherche, financée essentielle-ment à coût partagé, devra s’atta-cher à résoudre des problèmes so-cio-économiques identifiés (cen’est pas de la recherche pour la re-cherche) : seront soutenues des ap-proches pluridisciplinaires, interna-tionales, impliquant toutes les par-ties concernées de la société.Afin de faciliter la participationdes PME, la Commission et lesEtats membres ont mis en placedes Points de Contact Nationaux(NCP) pour chaque programmethématique et dans chaque pays.Chaque NCP a pour rôle :■ la diffusion des informations

sur les appels à projets,■ la sensibilisation des partici-

pants potentiels,■ l’orientation ou la réorienta-

tion des opérateurs,■ l’assistance au montage des

projets et à la recherche despartenaires européens, ...

L’ADEME a été chargée par leMinistère de l’Education Natio-nale et de la Recherche Techno-logique de créer le NCP français“Energie, environnement et dé-veloppement durable”, en s’ap-puyant sur un consortium departenaires compétents, dontl’OIEau pour l’action clé “Ges-tion durable et qualité de l’eau”.Le premier appel à projets s’estclôturé en juin 1999, mais le pro-chain sera ouvert vers mi-octobre1999, avec une date limite de ré-ponse en janvier 2000.Si vous souhaitez participer à ceprogramme, n’hésitez donc pas àconsulter les sites internet :www.ademe.fr/5PCRD etwww.cordis.luou à contacter Gilles NEVEU fax : 05 55 35 08 77E-mail : [email protected]

ETUDES ET RECHERCHES

COOPERATION EUROPEENNE

SUIVI DES POLLUTIONS INDUSTRIELLES :ETUDE COMPARATIVE DANS LE BASSIN DE LA MEUSE

LE 5° PCRD RENFORCELA RECHERCHE EUROPEENNE SUR L’EAU

Contact

Web : www.oieau.fr/life

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

APPUI AUX ELUS LOCAUX

33.000 MAIRES RURAUX GESTIONNAIRES DE L’EAUNOUVELLES ACTIONS D’APPUI DE L’OIEAU

Il y a en France 33.062 com-munes rurales de moins de2.500 habitants, dont 21.574

de moins de 500 habitants, ainsique 15.244 services publics d’ad-duction d’eau et 11.922 servicespublics d’assainissement.

Or, les élus locaux sont aujour-d’hui au coeur des décisions quiconcernent la gestion de l’eau.

Si les maires des grandes villes ontà leur disposition des services bienau fait de la réglementation et desmoyens techniques et financiersnécessaires à sa mise en oeuvre, iln’en est pas de même des mairesruraux et présidents de beaucoupde syndicats intercommunaux, quiont pourtant à faire face auxmêmes responsabilités.

Ils ont donc besoin d’accéder fa-cilement aux informations qui

leur sont nécessaires, ainsiqu’aux conseils tant de leurs pairsexpérimentés que des administra-tions de l’Etat et des Départements: c’est l’objectif du “Programmepluriannuel d’aide à la prise desdécisions municipales pour unemeilleure gestion de l’eau”, lan-cé dès 1992 sur l’initiative desMinistères de l’Agriculture et dela Pêche (FNDAE) et de l’Envi-ronnement et de l’Aménage-ment du Territoire (FNADT -Direction de l’Eau - Mission Dé-fense - Agences de l’Eau) et del’Assemblée des Départementsde France (ADF), et dont l’ani-mation a été confiée à l’OfficeInternational de l’Eau (OIEau).

Des outils adaptés ont été mis aupoint permettant d’atteindre leplus grand nombre possible d’élusconcernés, il s’agit :

● des “Journées de l’Eau desElus”, réalisées maintenantdepuis 7 ans et auxquelles ontdéjà participé plus de 11.000élus locaux,

● de sessions de formation desélus, organisées par l’Institutde Formation des Elus Territo-riaux (IFET),

● du serveur d’informationsur Internet C@rtel : Centred’@ppui et de RessourcesTélématiques des Elus Lo-caux pour l’eau,

● de l’appui à l’élaborationdes SDAGE (Schémasd’Aménagement des Eaux etde Gestion) des Départementsd’Outre-Mer et des SAGE(Schémas d’Aménagement etde Gestion des Eaux) enmétropole,

● d’un premier CD-ROMd’information sur “Lescrues de rivières à caractèretorrentiel”,

● d’un kit de communicationmunicipale pour faciliter l’in-formation des usagers : “INFO-CITÉ”.

Les élus locaux, et surtout ceuxdes petites communes rurales, dis-poseront ainsi désormais d’unepanoplie complète d’outils de ré-férences pour les aider à exercerpleinement leurs responsabilités.

La loi sur l’eau du 3 janvier 1992a instauré de nouvelles responsa-bilités pour les collectivités lo-cales : préservation des captages,définition d’une stratégie d’assai-nissement collectif et non collec-tif, gestion industrielle et commer-ciale des services de l’eau potableet de l’assainissement, meilleureinformation des usagers, sont dé-sormais autant de thèmes sur l’ap-plication concrète desquels, lesmaires et les présidents de syndi-cats des eaux s’interrogent.De nouvelles dispositions ont de-puis été introduites par la loi Sapindu 29 janvier 1993 et la loi Bar-nier du 2 février 1995, ainsi que denombreux textes d’application vi-sant notamment une meilleure ré-ponse aux obligations des direc-tives communautaires.Il fallait mettre en place desmoyens simples permettant uneinformation très pratique des33.000 maires ou présidents desyndicats ruraux sur ces nouveauxtextes : Les Journées de l’Eaudes Elus.Dans chaque territoire intéressé,les thèmes prioritaires des jour-nées sont définis en concertationentre tous les partenaires en fonc-

tion de la situation locale (servicesde l’Etat, Conseil Général, Asso-ciations de Maires, Grands Syndi-cats). Dans la mesure du possible,des témoignages d’élus sont éga-lement intégrés dans ces journées.En un peu plus de sept ans, de1992 à juin 1999, l’Office Inter-national de l’Eau a ainsi réalisé134 Journées de l’Eau des Eluscorrespondant à 82 sessions thé-matiques, qui ont mobilisé11.000 participants dans 39 dé-partements, ce qui montre bienl’importance des besoins d’in-formation des maires ruraux.Les Journées sont financées par lemaître d’ouvrage (Conseil Géné-ral, association d’élus, communeou syndicat) avec une participa-tion du Fonds National pour leDéveloppement des Adductionsd’Eau (FNDAE) et de l’Agence del’Eau concernée.Un dossier pédagogique completest remis aux participants, qui dis-posent ainsi d’un document de ré-férence sur le sujet traité, regrou-pant analyse, réglementation et té-moignages.

L’Institut de Formation desElus Territoriaux (IFET) etl’OIEau sont agréés pour laformation des élus et coopèrentdepuis 1997.L’IFET bénéficie, par son partena-riat avec l’Assemblée desDépartements de France, d’une trèsbonne connaissance des préoccupa-tions quotidiennes des conseillersgénéraux. Sa priorité est de navi-guer au plus près des besoins descollectivités territoriales.Le partenariat, développé entrel’IFET et l’OIEau, a permisd’organiser des stages de forma-tion pour les conseillers générauxsur différents thèmes : nouvellescompétences des communes, prixde l’eau, assainissement. En 1999, c’est un ensemble dequatre stages de formation“Environnement” qui est inscrit aucatalogue de l’IFET dans le cadre

de ce partenariat. Le principe deces journées consiste en particulierà intégrer le développementdurable dans les politiques menéesà l’échelle départementale ouintercommunale.Ces 4 stages de formation, destinésaux conseillers généraux, aurontlieu en octobre 1999 à l’IFET.Les thèmes de ces journées sont :● Eau, assainissement et inter-

communalité,● L’emploi dans l’environne-

ment : de l’insertion auxnouveaux emplois,

● Eau, énergie : quelles poli-tiques dans le logementsocial ?

● La gestion de l’eau et del’énergie dans le patrimoinedépartemental.

Contact : IFETTél. : +33 (0) 1 45 49 60 20Fax : +33 (0) 1 45 49 60 50

“LES JOURNEES DE L’EAU DES ELUS”PLUS DE 11.000 PARTICIPANTSDANS 39 DEPARTEMENTS !

DE L’INFORMATION A LA FORMATION DES ELUSDE NOUVEAUX STAGES

Renseignements - Office International de l’Eau -

Le Centre National de Formation aux Métiers de l’Eau

Tél. : +33 (0) 5 55 11 47 70 - Fax : +33 (0) 5 55 77 71 15E-mail : [email protected]

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

Les élus ruraux doivent faireface à des responsabilités etdes devoirs accrus en ma-

tière de gestion de l’eau, mais ilsrencontrent un certain nombre dedifficultés qui leur sont spéci-fiques, en particulier un accès en-core trop difficile à une informa-tion sélectionnée et répondant trèsdirectement et facilement à leurspréoccupations concrètes.

Une première réponse a été l’orga-nisation des “Journées de l’Eaudes Elus” (voir page 8), mais il estnécessaire d’aller plus loin, et deleur proposer des outils d’aide àla décision accessibles immédia-tement et en permanence, pourcompléter les voies tradition-nelles d’information (textes offi-ciels, lettres diverses, revues,livres, etc.), et ce grâce aux nou-velles technologies de l’informa-tion.

Ces informations “en ligne”, deséchanges d’expériences et de sa-voir-faire permettront aux élusd’accéder à un réseau qui leuroffre l’opportunité de sortir deleurs champs relationnels et deleurs aires géographiques habi-tuels, d’étayer leurs réflexions etmener à bien leurs projets.

C’est dans cet esprit que l’OIEau aconçu C@rtel, un site internet dé-dié aux élus ruraux des communes,des structures intercommunales,des départements, des régions, ainsi

qu’aux associations d’élus, aux So-ciétés d’Economie Mixte, auxCommissions Locales de l’Eau, etc.

C@RTEL propose :➥ “le guide des services pu-

blics” : recueil de fiches pra-tiques d’analyses juridiques ettechniques, complété par un ac-cès direct aux textes et à la ju-risprudence associés,

➥ ”initiatives locales” : unebanque d’expériences inno-vantes et reproductibles me-nées dans le domaine de l’eauet de l’assainissement,

➥ “à propos” : un dossier théma-tique mensuel pour faire unesynthèse technique, juridique etéconomique sur un sujet (prixde l’eau, plomb dans l’eau, ges-tion des boues, etc.), associé àun forum de discussion,

➥ “la foire aux questions”,pour obtenir des réponses im-médiates aux problèmes lesplus fréquents,

➥ “aujourd’hui” : l’actualité del’eau en France et en Europe.

➥ “côté librairie” : la boutique deC@rtel regroupant livres, CD-ROM ou études, ainsi que desliens vers d’autres sites Internet ;

➥ “au fil des territoires”, réunis-sant des informations et deschiffres-clés sur l’eau : SDA-GE, SAGE, prix de l’eau, ré-

pertoires d’adresses et decontacts utiles, à l’échelle laplus proche de l’utilisateur pourlui permettre de se situer “parrapport à la moyenne”.

Un Comité de Pilotage composéde représentants des partenairesdu projet est chargé d’initier et devalider les orientations proposéeset les produits réalisés. Il réunit lesministères de l’Environnement etde l’Agriculture, l’Association desMaires de France, l’Assembléedes Départements de France, laFédération Nationale des MairesRuraux, les Eco Maires, la FNCCR, etc.

C@rtel sera accessible dès septembre 1999.Pour sa conception et son lance-ment, C@rtel bénéficie d’un sou-tien financier du Commissariat àl’Aménagement et au Développe-ment du Massif Central (FNADT),du Ministère de l’Agriculture (FN-DAE) et de la Région Limousin.

Depuis 1984, le sud-est de la Francea été le théâtre de plusieurs épisodesdramatiques de crues torrentielles.D’abord en Ardèche où plusieursvillages ont été victimes de destruc-tions, puis ce fut Nîmes en 1988, où

l’on déplora 9 morts et plus de 4 milliards de dégâts, Vaison la Ro-maine en 1992, 42 morts et 3 mil-liards de dégâts, le Var en 1994, avecplus d’1 milliard de dégâts, la Du-rance en 1993 et 1994, la Siagne en1988, 1994 et 1996.

L’observation des pluies diluviennessur les départements méditerranéensmontre que depuis 25 ans, entre1958 et 1994, ils ont connu près de150 épisodes qui ont engendré desdégâts importants.

C’est dans ce contexte et pourapporter aux responsables desadministrations et des collectivi-tés territoriales une informationsur ces phénomènes exception-nels et sur les mesures de pré-

vention, que le Ministère del’Environnement, l’Agence del’Eau Rhône-Méditerranée-Cor-se et la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, intéressés par l’as-pect didactique et formateur decet outil pédagogique, ont de-mandé à l’OIEau de réaliser leCD-ROM “Crues de rivière à ca-ractère torrentiel”.

Après une présentation rapide desphénomènes les plus graves quiont touché le sud de la France,l’utilisateur ouvre 4 modules :

■ La compréhension des phéno-mènes,

■ Les enjeux actuels ?

■ Les outils de gestion qui cou-vrent à la fois les aspects tech-niques et juridiques spéci-fiques, le rôle des gestionnaires,les différents intervenants et en-fin la démarche préconiséepour un aménagement globalde bassin,

■ Des exemples régionaux.

CD-ROM “CRUES TORRENTIELLES”

Où l’acheter ?

E&DI

Fax : +33 (0) 5 55 35 08 77E-mail : [email protected]

Prix : 250 F.HT

C@RTEL :

LE SITE INTERNET SUR L’EAU DES ELUS RURAUX

http://www.oieau.fr/cartel

OUVERTURE

4èmeT R I M E S T RE

1999

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SAGE ET SDAGE

Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

Pour faciliter l’élaboration desSchémas d’Aménagement etde Gestion des Eaux (SAGE),

l’OIEau développe une approche :● Au niveau national, avec le

système d’information sur in-ternet “C@RTEL” (voir ar-ticle P. 9) ;

● Au niveau de chaque SAGE,il est nécessaire d’apporter unsoutien sous la forme :

➥ D’une méthodologie de con-duite de projet :Cette méthodologie, mise aupoint avec l’animateur et sonsecrétariat, est basée sur unedémarche qualité simplifiée.

➥ D’un soutien à l’animateurdu SAGE :

Il lui est proposé plusieurstypes d’interventions :● Une assistance technique

au démarrage du projetpour organiser la collabo-ration fonctionnelle avec leSecrétariat et le Bureau dela CLE.

● Une assistance “On-Line” pendant toute la du-rée du projet pour l’épau-ler en tant que de besoin etlui donner accès à l’infor-mation nécessaire notam-ment en s’appuyant sur lesbases de données du Ser-vice National d’Informa-tion et de Documentationsur l’Eau (SNIDE).

● Des stages de formation ;les stages à suivre sur des

thèmes juridiques, écono-miques ou techniques sontidentifiés avec le CentreNational de Formationaux Métiers de l’Eau.

● Un appui à la rédactiondes documents et à la re-présentation cartogra-phique ; qui doivent êtresynthétiques, pédago-giques et faciles d’utilisa-tion, ce qui suppose un sa-voir-faire spécialisé.

➥ D’un appui à la CommissionLocale de l’Eau (CLE) :II s’agit de séances d’informa-tion et de formation desmembres de la CLE et des ate-liers : approche globale de laproblématique, recadrage desresponsabilités, traduction

possible des préoccupationslocales particulières dans unSAGE, etc.

Cette information/formation per-met une remise à niveau desmembres de la CLE qui viennentd’horizons très différents et faciliteles débats ultérieurs, les membresde la CLE se forgeant une culturecommune. La communication sur le SAGE esttoujours un point délicat ; elle doitpermettre d’associer tous les usagerset la population du bassin versant àl’élaboration du Schéma.Contacts :Fax : +33 (0) 5 55 77 71 15 E-mail : [email protected]

SAGEAPPUI A L’ELABORATION DE SCHEMAS D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX

Le Comité de Bassin et le Syndi-cat Intercommunal du Centre et duSud de la Martinique (SICSM), enliaison avec la DIREN ainsi quel’Agence de l’Eau Loire-Bre-tagne, ont demandé l’appui del’Office International de l’Eau(OIEau) pour lancer la réflexionsur l’élaboration du SDAGE.La démarche a été la suivante :● Conception d’un document

de diagnostic :Ce document a été conçu sous laforme d’un jeu de fiches synthéti-sant la situation générale de laMartinique.Il s’agit d’un document pédago-gique synthétique et attractif consti-tué de 12 fiches thématiques :➥ Fiches 1 à 3 : la réglementa-

tion sur l’eau / les acteurs del’eau en Martinique / les outilsde la gestion de l’eau et lesaides financières

➥ Fiches 4 à 11 : les caractéris-tiques de la Martinique / lesrisques naturels / la gestion dela ressource / les usages / leszones urbaines et l’assainisse-ment / les pollutions agricoleset industrielles / la qualité deseaux / la protection des mi-lieux aquatiques

➥ Fiches 12 : diagnostic

5 jeux de fiches complémentairesont été réalisés pour présenter lesproblématiques spécifiques des 5unités hydrogéographiques identi-fiées par le SDAGE.

● Organisation d’un séminai-re pour les membres du co-mité de bassin :

Il a été organisé à Fort de France,à l’Hôtel de Région, du 30 no-vembre au 2 décembre 1998 et aréuni plus de 100 personnes parjour représentant les différents ac-teurs de l’Eau de l’Ile.Il s’est déroulé autour de 3 tempsforts :■ des conférences plénières

(rappel des principes régle-mentaires dans le domaine del’eau, ainsi que des outils exis-tants et de l’état de la gestionde l’eau en Martinique),

■ des ateliers sur les thèmessuivants : mieux répartir lescompétences, des contratspour mieux gérer l’eau, mi-lieux et pollutions, ressourceset usages, prix de l’eau,

■ une exposition qui illustraitles usages de l’eau en Marti-nique et le rôle des différentsacteurs.

● Organisation de sessions dé-centralisées d’information :

5 sessions, une par unité hydrau-lique de l’Ile, sont prévues en 1999,pour permettre d’associer l’en-semble des acteurs locaux à la dé-marche d’élaboration du SDAGE.

LE SDAGE DE LA MARTINIQUE

Dès 1996, l’OIEau est intervenu àla demande de la Commission Lo-cale de l’Eau (CLE), afin d’analy-ser les conséquences du SDAGE“Artois-Picardie” pour l’Audo-marois et animer une séance d’in-formation sur ce thème.Quatre ateliers de travail de laCLE ont été constitués, auxquelsplus de 90 membres de la CLEont participé.Ils traitent :● de la “rivière Aa”,● du “marais de l’Audomarois”,● du “canal” et de la “nappe”.Une méthodologie d’analyse et desynthèse a été mise en oeuvre parle Parc Naturel Régional (PNR)de l’Audomarois, auquel la CLE aconfié l’animation du SAGE, ap-puyé par l’OIEau.La synthèse a été présentée parl’OIEau aux membres de la CLE.En 1998, la sensibilisation desélus a permis :■ d’identifier des priorités et des

axes de réflexion pour la 2ème

phase d’élaboration,■ de les confronter avec des tra-

vaux à caractères technique etscientifique et avec des docu-ments de planification.

Les phases suivantes de l’élabora-tion du SAGE sont en cours etportent sur : ➥ les tendances et scénarios,

➥ le choix de la stratégie et desobjectifs,

➥ les actions et mesures de gestion.

LE SAGE DEL’AUDOMAROIS ETAT D’A

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http://www.oieau.fr/cartel

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

Jusqu’à l’adoption de la loi surl’eau, la DDASS assurait lecontrôle de la conception des ins-tallations individuelles pour lecompte des communes.Pour éviter un arrêt trop brutal dece service, la DDASS de l’Oise,qui assure cette mission jusqu’au31 décembre 1999, a engagé uneréflexion visant à proposer auxcommunes un mode d’organisa-tion de substitution.Un groupe de travail départemen-tal a ainsi été mis en place réunis-sant les services de l’Etat,l’Agence de l’Eau et les collecti-vités, pour définir un profil deposte de “Conseiller techniqueen assainissement noncollectif”.Créé à échelle intercommunaledans le cadre du programme“Nouveaux services - Nouveauxemplois”, un tel poste permettraitaux communes une correcte priseen charge collective de leurs nou-velles obligations.Sur la base de cette proposition,la DDASS a souhaité offrir auxélus du département une informa-tion complète sur leurs nouvellescompétences.C’est pour assurer cette“Sensibilisation des élus” qu’ila été fait appel à l’OIEau.10 territoires pertinents ont étéidentifiés dans le département,appuyés sur des structures inter-communales existantes et impli-quées dans l’assainissement.Dans chacun de ces territoires, unesession de sensibilisation des élusd’une demi-journée a été organiséeautour de deux thèmes : ● présentation de la réglemen-

tation applicable à l’assainis-sement non collectif,

● description du dispositif ima-giné par la DDASS.

Ces sessions ont réuni plus de270 élus. Cet intérêt s’avère à lahauteur de l’enjeu. La gestion del’assainissement non collectifreprésente un gisement d’unedizaine d’emplois dans les struc-tures intercommunales de l’Oise.Au-delà des seules obligationsréglementaires, diverses missionspeuvent être utilement assuréesdans les communes en matière dezonage, de gestion des matières devidange et des boues des stationsd’épuration, d’entretien et de réha-bilitation des équipements d’assai-nissement non collectif, etc.

L’assainissement non collec-tif a été longtemps consi-déré comme un moindre

mal pour assurer une épurationminimale des eaux usées domes-tiques en l’absence de réseau col-lectif d’assainissement.La loi sur l’eau du 03 janvier1992 - article 35 - fixe que d’iciau 31 décembre 2005, les com-munes doivent assurer le contrôledes équipements d’assainissementnon collectif et peuvent égale-ment en assurer l’entretien, voirela réhabilitation. L’enjeu est important, et des dif-ficultés juridiques, techniques etpolitico-économiques nouvellesapparaissent.

Les maires ont bien des soucis :comment effectuer concrètementce contrôle ? Comment faire faceaux propriétaires récalcitrants ?Quel cadre juridique pour organi-ser ce “service” ? La responsabi-lité de la commune ou du mairepourrait-elle être engagée ? Quelpersonnel va assurer le contrôle ?Quelles connaissances techniquesdoit-il avoir ?Le financement de ce nouveau ser-vice soulève également quelquesdifficultés : Service public à carac-tères industriel et commercial, ildoit être financé par une redevance.En d’autres termes, sa création vaentraîner une augmentation du prixde l’eau pour les personnes dispo-sant d’un système d’assainissementnon collectif.

LES SERVICES PUBLICSD’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

Renseignements- Office International de l’Eau -

Le Centre National

de Formation aux Métiers de l’Eau

Fax : +33 (0) 5 55 77 71 15E-mail : [email protected]

OISENOUVEAUX SERVICESNOUVEAUX EMPLOIS

ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

Le Conseil Général de la Creuseenvisage d’étendre les compé-tences du SATESE (Serviced’Assistance Technique à l’Ex-ploitation des Stations d’Epu-ration) pour aider “ses”communes à appréhender cettenouvelle obligation.En grande majorité les com-munes du département ne sontpas en effet en mesure d’assumerseules cette charge et la gestionde l’assainissement non collectifest encore peu développée enFrance. Très peu de structuresintercommunales sont capablesd’organiser ce nouveau service. Ily a par conséquent un vide àcombler.De son côté, le SATESE apportedéjà aux petites communes, trèsnombreuses, une compétence trèsappréciée en matière d’assainis-sement collectif.Le Conseil Général a confié àl’OIEau une étude qui préciserales aspects réglementaires ainsique les charges que pourraitgénérer l’assainissement non col-lectif.

CREUSEVERS UN“SATESE” BIS

ANCEMENT DES SAGEStuation fin 1998

Source : MATE, Direction de l’Eau

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

L’OIEau renouvelle entiè-rement le système d’ex-ploitation du Service

National d’Information et deDocumentation sur l’Eau (SNI-DE) avec l’aide technique de laCS-SI, intégrateur spécialisé dansle traitement de l’information.

La mise en service du nouveausystème sera effective dès dé-cembre 1999.

Il offrira :

● l’accès à des bases de noticesdocumentaires et de textes in-tégraux, à l’aide de fonctionsde recherche très complètes,

● le télédéchargement des do-cuments avec la mise en placed’une gestion électronique decopyright et de paiement,

● des services d’actualité, dediffusion sélective d’informa-tion, de synthèses documen-taires sur des sujets de pointe,

● des synthèses élaborées ve-nant du monde entier,

● la géodocumentation avecpour objectif de retrouver desdocuments à l’aide d’outilsSIG en sélectionnant un terri-toire, un bassin versant, une ri-vière, ...

L’OIEau réalise un prototy-pe pour le Conseil Généralde l’Hérault. Il est destiné àvenir en appui d’une politiquedépartementale active de ges-tion intégrée de l’eau, avecplusieurs SAGE, et des con-trats de baie ou d’étang.

Le nouveau système s’appuie surORACLE (gestion des données) etVERITY (moteur de recherche).

La production des références etleur analyse s’effectueront par té-létravail grâce à la mise en réseausur l’internet des correspondantsscientifiques du SNIDE.

PROJETS EUROPEENSVILIB : Ce projet financé par l’Union Euro-péenne, a pour objectif d’interro-ger des bases bibliographiquesdistantes au format Z39.50 sui-vant un protocole commun. Lesrequêtes sont traduites automati-quement en Anglais, Allemand, Es-pagnol et Français.

Le projet comporte également unprototype pour l’accès à des basesplein texte. Il utilise le moteur Og-mios de la Société SYSTAL quitraite l’information par concepts,analyse tous les types de formatsélectroniques et indexe très viteplusieurs gigaoctets d’informa-tion.

EWRB (European Water Regulation Bank) :L’OIEau pilote ce projet financépar l’Union Européenne, et qui re-groupe des partenaires allemand(Textec), italien (Proaqua), espa-gnol (Cedex) et français (Systal).

EWRB consiste à collecter tousles textes juridiques et régle-mentaires sur l’eau de cinq paysde l’Union Européenne (Italie,Espagne, France, Allemagne,Grande-Bretagne) et à offrir àl’utilisateur un accès unique etmultilingue à l’information.

Le projet se déroule sur deux anset comporte :

● la collecte des textes électro-niques,

● le traitement des concepts sur ledroit de l’eau dans chaquelangue et la mise en place desrègles d’équivalence entre cestermes, grâce à un groupe de ju-ristes de différentes nationalités,

● la construction du site serveur,

● les tests et l’évaluation du sys-tème par des usagers spéciali-sés.

Renseignements

Service National d’Information et de Documentation sur l’Eau

Fax : +33 (0) 5 55 11 47 48E-mail : [email protected]

Le Service Documentaire Nationalen pointe des nouvelles technologies

L’OIEAU SIGNEUN ACCORD

AVEC L’INISTAfin d’optimiser la productionde références documentaires etd’offrir à ses usagers un choixencore plus large, l’OIEau béné-ficiera des références produitespar l’INIST (Institut National del’Information Scientifique etTechnique - CNRS) à partird’octobre 1999.

Cet accord concerne ainsi unequarantaine de revues et l’inté-gration de 1.000 à 1.500 réfé-rences INIST chaque année qui sejoindront aux 3.000 à 4.000 réfé-rences nouvelles de l’OIEau.AU 1ER RANG MONDIAL

180.000 références bibliographiques sur la littérature technique et insti-tutionnelle dans tous les secteurs de l’eau, en France et à l’étranger.

2.000 références sur les textes réglementaires français et européens.

IPERE1.500 références sur les études et recherches en cours en France et enEurope.Le SNIDE gère et diffuse la base FONTAINE des Agences de l’Eauconstituée de 10.000 références issues de chacun de leurs centres do-cumentaires.

Prototype de géodocumentation dans l’Hérault

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

Créée au 1er janvier 1999, laDirection de l’Innovationet du Développement

(DID) est rattachée à le DirectionGénérale de l’OIEau, afin d’initierdes activités nouvelles.

Elle est ainsi chargée :

● de la réponse aux appelsd’offre européens,

● de l’édition multimédia,

● de la coordination des projetsstructurants engagés en Ré-gion Limousin.

La DID doit développer aussi des ac-tivités d’études et de Recherche-Développement, en s’appuyant surles compétences et les moyenstechniques de l’OIEau (plates-formes d’expérimentation de LaSouterraine) et de ses partenairesen Limousin, dont l’Université de

Limoges (Laboratoires desSciences de l’Eau et de l’Environ-nement, ENSIL, CRIDEAU) enparticulier.

Il s’agit d’apporter un appui auxentreprises et aux collectivitéslocales pour :

➥ des mises au point, tests, va-lidations et développementsde produits ou de procédés(amélioration des filières detraitement des eaux, déshydra-

tation des boues, métrologie,automatismes, ...),

➥ des appuis à la maîtrised’ouvrage (analyse organisa-tionnelle, analyse des compé-tences, montage de plans deformation, ...),

➥ du montage de projets de re-cherche et de soutien à lacréation d’entreprises en Limousin.

Les plates-formes techniques duCentre National de Formationaux Métiers de l’Eau (CNFME)seront mises à la disposition desentreprises et des centres de re-cherche intéressés, avec l’assis-tance de nos techniciens d’exploi-tation, dans le cadre de protocolesstricts d’utilisation (maîtrise despollutions, confidentialité des ré-sultats, ...).

La composition de l’équipe :

● Gilles NEVEU - Directeur

● Pascal BOYER Délégué à l’Aquapole, chargédu développement des études et de la R&D

● Marie-Line BOUILLON Assistante , chargée de la gestion des projets

ACTUALITES NATIONALES

R&D : l’OIEau au servicedes entreprises

Point focal françaiseau du 5ème PCRD

Délégue aux Etudeset à la R&d

Eau et DéveloppementInternational

Bureau françaisde Techware

Directionde l'Innovation

et du Développement

Président

DirecteurGénéral

SecrétaireGénéral

CNFME AQUACOOPESNIDE

ContactDirection

de l’Innovationet du

DéveloppementFax :

33 (0) 5 55 35 08 77E-mail :

[email protected]

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Vous pouvez également récupérer le fichier PDF sur notre serveur FTP :

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A l’occasion de son déplacement àSophia Antipolis, le 28 mai dernier,le Délégué à l’Aménagement duTerritoire, Jean-Louis GUIGOU arendu visite à l’OIEau.Devant la délégation qui compre-nait, outre les représentants de laDATAR, les élus locaux dontPierre Laffitte, Sénateur, et MarcDaunis, Maire de Valbonne,Conseiller Régional, et le Préfetdes Alpes Maritimes, Jean RenéGarnier, Joël Mancel, Directeurde la Coopération Internationale, a

présenté les grandes lignes du pro-jet de Contrat de Plan de l’OIEauen Région PACA et son insertiondans les filières d’excellence de latechnopole de Sophia : environne-ment et nouvelles technologies del’information.Après un débat fructueux, le Délé-gué s’est félicité des propositionsconstructives qui avaient été for-mulées et qui serviront de baseaux futures réunions de cadrage etde finalisation sur ce dossier deContrat de Plan.

SOPHIA ANTIPOLISPREPARATION D’UN CONTRAT DE PLAN

Jean-Louis GUIGOU visite l’OIEau

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

3EME ASSEMBLEE GESALVADOR DE BAHI

RESEAU INTERNATIONAL DES ORGANISMES DERE

SEAU INTERNATION

AL

DES

ORGANISMES DE BA

SSIN RIOB

A ce jour, 125 Organismes de 49Pays se sont manifestés auprès duSecrétariat Technique Permanent,soit comme “Membres” à part en-tière, soit comme “Observateurs”.Plusieurs autres organismes, répon-dant aux critères, ont par ailleursmanifesté leur intérêt.

Les délégués ont réaffirmé leur sou-tien aux principes de la Charte duRIOB et rappelé que quatre prin-cipes fondent l’adhésion au RIOB :

■ une gestion globale, intégréeet cohérente de la ressourceen eau organisée à l’échellepertinente de grands bassinsversants et des aquifères,

■ la participation à la prise dedécision, à côté des Adminis-trations gouvernementalescompétentes, des Autoritésterritoriales concernées, desdifférentes catégories d’usa-gers intéressés et des asso-ciations de protection de lanature dans le cadre de Co-mités de Bassin,

■ la fixation d’objectifs àmoyen et long termes sousforme de schémas directeurset de programmes d’inter-ventions prioritaires,

■ l’instauration de finance-ments spécifiques basés surles principes utilisateurs-pollueurs-payeurs.

Sur proposition des Organismes-Membres brésiliens et conformé-ment à la Charte, l’Assemblée Gé-nérale a désigné à l’unanimitéMonsieur Raymundo GARRIDOqui a été, depuis, nommé Secrétaired’Etat aux Ressources HydriquesFédérales dans le nouveau Gouver-nement brésilien, comme nouveauPrésident du RIOB jusqu’à la pro-chaine Assemblée Générale duprintemps 2000.

Elle a également confirmé lesmembres du Bureau de Liaison :

Afrique : A. Mekki ( Algérie), A. Kouadio (Côte d’Ivoire),

Amérique : M. Ballestero (CostaRica), E. Reynachacon (Guatema-la), C. Abihaggle (Argentine),C. Aguilar (Equateur), D. Bravo(Colombie), R. Chongo (Cuba),D. Favero Brochi (Brésil), R. Gar-cia Mayen (Mexique), J.M. Latu-lippe (Québec),

Asie : R. Usman (Indonésie),

Europe Occidentale : J.M. Santa-fé et J.A. Llanos Blasco (Espagne), J.P. Chirouze et A. Duchein (France)

Europe Centrale et Orientale :A.M. Pelin (Roumanie), T. Walczykiewicz et A. Badowski(Pologne), M. Punchocar (R. Tchèque)

En outre : J.M. Aragones Beltran(Espagne), G. Chavez Zarate et E. Mestre (Mexique), sontmembres de droit du Bureau entant que précédents Présidents ain-si que J.F. Donzier (OIEau), quireprésente au Bureau de Liaison leSecrétariat Technique Permanent

dont le mandat a été reconduitpour une nouvelle période statu-taire.

L’Assemblée s’est félicitée dusuccès indéniable de la publica-tion de “LA LETTRE DU RIOB”et du site Internet :

h t t p : / / w w w . o i e a u . f r / r i o b

qui regroupe aujourd’hui une lar-ge information sur les Orga-nismes-Membres :

➥ fiche d’information “orga-nismes-membres”,

➥ calendrier des manifestationset colloques,

➥ identification des matérielspédagogiques et d’informa-tion disponibles,

➥ fichier de bureaux d’études etprestataires de services com-pétents,

➥ fichier des organismes-membres pouvant mobiliserdes experts de niveau interna-tional pour des missions d’in-térêt collectif du RIOB et listede ces experts.

La lettre n° 8 sera publiée en octobre 1999.

Des “forum de discussion” serontdésormais animés sur le WEB, no-tamment sur les thèmes abordéspar le RIOB lors de cette rencontrede Salvador :

● “le financement des Orga-nismes de Bassin” ;

● “les schémas directeursd’aménagement et de gestiond’eau ;

● “la participation des usagersà la gestion durable des res-sources en eau”, en dévelop-pant, en particulier, les ré-flexions sur “une ingénieriesociale” appropriée,

● ainsi que sur d’autres thèmesimportants tels que: “l’infor-mation nécessaire à la prisede décision”.

En particulier, l’Assemblée Géné-rale a souhaité que soit créé au seindu RIOB un Groupe de Travailsur la gestion des eaux partagéeset que celui-ci, en liaison avec lesCommissions ou Autorités interna-tionales existantes, propose un pro-jet de recommandation à présenterlors de la Conférence Ministériellede La Haye en l’An 2000.

Après le Comité Directeur quis’est tenu le 01 Décembre 1998 àSalvador, les délégués ont fait lepoint de l’état d’avancement duprojet “AQUADOC-INTER”,pour la diffusion de la documenta-tion institutionnelle entre les Or-ganismes-Membres et ont assisté àune démonstration de la maquettede ce service. Le fonctionnementsur Internet pourra commencer en1999.

Ils se sont aussi félicités de l’orga-nisation au Brésil par leMMA/DGRH, avec l’appui del’OIEau, des Agences de l’Eau etde la Coopération françaises, dequatre séminaires sur la gestionde bassin qui ont réuni plus de180 participants du Brésil et desPays Latino-Américains respecti-vement à Rio de Janeiro, au MatoGrosso, au Minas Geraïs et à Sal-vador.

L’Assemblée Générale1998 du Réseau Inter-national des Orga-

nismes de Bassin s’est tenue àSalvador de Bahia (Brésil) du1er au 4 Décembre 1998 à l’in-vitation des Autorités Brési-liennes.

Les travaux ont été honorés de laprésence du Docteur CésarBorges, Gouverneur de L’Etatde Bahia et du Docteur Fernan-do Antônio Rodriguez, Secrétai-re des Ressources Hydriques Fé-dérales, qui ont officiellementouvert les débats, ainsi que duDocteur Roberto Moussalem et

de Mme Stela Goldenstein, Se-crétaires des Ressources en Eaude l’Etat de Bahia et de L’Etatde São Paulo, M. Jacek Kurna-towski, Directeur de l’Eau dePologne, et M. Sekou Toure,Haut Commissaire à l’Hydrau-lique de Côte d’Ivoire, qui ontprésidé les ateliers thématiques.

L’Assemblée a réuni 351 délé-gués et observateurs représen-tant 158 Organisations de 27Pays.

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

NERALEA - BRESIL

BASSIN

Les prochaines Assemblées Gé-nérales du RIOB se tiendront àCracovie (Pologne) au prin-temps 2000, ainsi qu’au Québecet en Colombie en 2001 et 2003.

Le RIOB envisage une participa-tion active à la Conférence Minis-térielle de La Haye (Pays-Bas),prévue en Mars 2000.

L’Assemblée Générale s’est, parailleurs, félicitée de la création ausein du RIOB, grâce au soutiendes Organismes de Bassin et desAutorités Gouvernementales duBrésil, et de la Colombie, du pre-mier Réseau Régional pourl’Amérique Latine des Orga-nismes de Bassin (RELOB),dont M. D. Bravo Borda a été éluPrésident suite à l’AssembléeConstitutive de Brasilia (Brésil)les 09 et 10 juillet 1997 et à la pre-mière Assemblée Générale de Bo-gota (Colombie) du 04 au 06 août1998.

D’autre part, elle a exprimé sa sa-tisfaction pour la tenue de la ré-union des Organismes-Membresd’Amérique Centrale et des Ca-raïbes du 29 au 31 juillet 1998 auGuatemala, avec l’appui des auto-rités et organismes de ce pays,sous la présidence de Mme. E.Reyna Chacon.

Pour recevoir directement survotre E.mail l’édition électro-nique de la “lettre du réseau“ etdes comptes-rendus des manifes-tations du RIOB, contacter le Se-crétariat Technique Permanent àl’adresse : [email protected]

AQUADOC est né du besoin du Réseau International des Organismesde Bassin de monter un système

d’échanges d’informations sur la gestion desgrands bassins versants.Il consiste à organiser un accès unique parInternet à des informations sélectionnéesmises à disposition par des points focauxdans les pays partenaires.Dès à présent, 11 points focaux ontété identifiés dans 3 continents :● Brésil, Colombie, Mexique,

Pérou● France, Hongrie, Pologne,

Roumanie, Tchéquie, ● Maroc, Sénégal.Le SEMIDE (Système Euro-Mé-diterranéen d’Information surles savoir-faires dans le Domainede l’Eau) répond au même objectif d’accès à l’informationpour les pays de la Méditerranée.L’OIEau est le point focal françaisd’Aquadoc International.A ce titre, il sélectionne les infor-mations nationales ayant trait à lagestion de bassin versant, aux ré-glementations et institutions, auxactivités de recherche, de forma-tion, de gestion de données.Il apporte un appui méthodologique et les outils né-cessaires, en particulier le moteur de recherche multi-lingue de la Société ARISEM et développe des solu-tions informatiques complètes destinées aux pointsfocaux qui souhaitent s’intégrer au réseau rapidementet à moindre coût avec le soutien du Ministère fran-çais des Affaires Etrangères.

INGENIERIE DOCUMENTAIRE INTERNATIONALEMAROCL’ONEP (Office National de l’Eau Potable) à Rabat,monte un centre documentaire et de valorisation del’information, bénéficiant du financement de laBanque Mondiale. L’OIEau a fourni depuis 1998 lesprestations suivantes :■ Etat des lieux du fonctionnement des centres do-

cumentaires existant à l’ONEP■ Sélection des technologies documentaires adap-

tées à l’ONEP et à son ambition de mettre encommun l’information et de diffuser largementses connaissances et son savoir-faire

■ Formation des équipes de documentalistes■ Assistance technique pour l’administration et la

création de la base ■ Appui pour la conception des supports de diffu-

sion (revue, site web, ...).

SENEGALLa mission de coopération française soutient le Mi-nistère de l’Hydraulique de la République sénégalai-se pour que le Secrétariat de Gestion pour la Protec-tion des Ressources en Eau joue un rôle de point focaldocumentaire national. L’OIEau a ainsi assisté le SGPRE pour :➥ l’équiper des systèmes TEXTO pour la

gestion documentaire,➥ le doter d’une passerelle d’échanges

d’informations avec les services du Premier Ministre,

➥ diffuser sa base documentaire sur son site web.

Une formation spécialisée du personnel du Ministèrede l’Hydraulique et de la Primature a complété cesprestations en décembre 1998.

“AQUADOC INTERNATIONAL”1ER RESEAU MONDIAL D’INFORMATION

ContactSecrétariat TechniquePermanent du RIOB

Fax : +33 (0) 1 40 08 01 45

E-mail : [email protected]

Site Internet du RIOB

http://www.oieau.fr/riob

SEMIDE

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

ACTUALITES INTERNATIONALES

La mondialisation de l’infor-mation et de l’économie lan-ce un défi à nos méthodes et

systèmes d’enseignement tradition-nel. Des techniques d’enseigne-ment avancées ont été introduites etInternet permet d’apporter des ou-tils d’enseignement et de formationnouveaux à une multitude d’utilisa-teurs, ce qui était inimaginable il y adix ans.

La durabilité et la valeur socio-économique et culturelle des mé-thodes et des outils pédagogiquessont remis en cause.

Ce Symposium International quis’est tenu à Paris, au siège del’UNESCO du 2 au 4 Juin 1999 aattiré l’attention sur toutes cesquestions dans le domaine del’eau. Il s’est articulé autour de 7thèmes :

❶ Développement des res-sources humaines et des com-pétences.

❷ Analyse des besoins en forma-tion.

❸ Test et validation - Evaluationet accréditation.

❹ Formation continue et à la carte.

❺ Enseignement à distance.

❻ Enseignement post-diplôme etformation par la recherche.

❼ Mobilité et internationalisation.

Le Symposium s’est achevé par unforum consacré à la “Société co-gnitive et les moyens d’atteindreses objectifs”.

Le Symposium International a étéorganisé par le Réseau ThématiqueEuropéen d’Enseignement et de For-mation (ETNET - EnvironnementEau), l’OIEau, le Programme Hy-drologique International (PHI -UNESCO) et TECHnology for WA-ter REsources (TECHWARE).

Les actes du Symposium seront pu-bliés et disponibles au Laboratoirede Géologie Appliquée de l’Univer-sité Pierre et Marie Curie (Paris).

Fax : +33 (0) 1 44 27 51 25E-mail : [email protected]

SYMPOSIUM INTERNATIONAL A L’UNESCOLA SOCIETE COGNITIVE ET LES PROBLEMES DE L’EAU

Depuis votre bureau, vous pouvez sélectionner et obtenir immédiatement les références,les articles et documents dont vous avez besoin.La base documentaire met à votre disposit ion :● 180 000 documents archivés,● 5 000 nouvelles références chaque année, issues de rapports, d’ouvrages,● 3 200 références juridiques et réglementaires,● 1 300 références de l’Inventaire Permanent des Etudes et Recherches sur l’Eau,● 380 revues françaises et internationales sur l’eau et les déchets.

La documentation scientifique, technique,économique et juridique sur l’eau

Pour consulter :● SUR INTERNET

http://www.oieau.fr/eaudoc

● SUR “INFORMATION EAUX”Publication mensuelle

● SUR LE CD-ROM EAUDOCLes 40 000 référencesles plus récentes

Renseignements :Off ice Internat ional de l ’EauService National d’Information et de Documentation sur l’EauTél. : 05 55 11 47 80 - Fax : 05 55 11 47 48 - E-mail : [email protected]

Ouverture du Symposium par F. Mayor, Directeur général de l’Unesco

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

EAU&développementinternational

HORS -SERIE

QU’EST-CE QUE

L’EPURATION ? (60 F)

DESGUIDES

TECHNIQUES

PRATIQUES

PEDAGOGIQUES

A L’USAGE DES PROFESSIONNELS

DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

DESGUIDES

TECHNIQUES

PRATIQUES

PEDAGOGIQUES

A L’USAGE DES PROFESSIONNELS

DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

1 - Entretien et maintenance

LES POMPES

CENTRIFUGES (75 F)

2 - Techniques et méthodes de

RECHERCHE ET

DETECTION DES FUITES

dans les réseaux

d’adduction d’eau (75 F)

3 - L’utilisation des

REACTIFS

DE TRAITEMENT

D’EAU POTABLE

et le contrôle

de leur mise en oeuvre (65 F)

4 - Utilisation et entretien des

INSTRUMENTS DE MESURE

dans le contrôle de

la qualité des eaux (65 F)

5 - La distribution

de l’eau potable

LE COMPTAGE (65 F)

6 - Choix - Mise en oeuvre

Entretien

LA ROBINETTERIE (80 F)

7 - Conception - Réception -

Entretien - Réhabilitation

RESEAUX

D’ASSAINISSEMENT (85 F)

8 - Eaux usées urbaines

NITRIFICATION

DENITRIFICATION

DEPHOSPHATATION (65 F)

Contraintes d’exploitation

9 - Principe, exploitation

et maintenance des installations

L’OZONATION

DES EAUX (75 F)

10 - Principe, exploitation

et maintenance des installations

LA CHLORATION

DES EAUX (75 F)

11 - Principe, matériels

et équipements, exploitation

LA TELEGESTION

DES RESEAUX (75 F)

12 - Pour l’adduction

et la distribution de l’eau potable

POSE DES

CANALISATIONS (100 F)

14 - L’EAU d’alimentation des

GENERATEURS

DE VAPEUR (75 F)

Traitements et conditionnement

15 - Les pompes

DEMARRAGE, ARRÊT

VARIATION

DE VITESSE (75 F)

16 - Production - Utilisation

Contrôle

LE DIOXYDE DE CHLORE (75 F)

17 - LA SURPRESSION

Principe - Applications

Dimensionnement (85 F)

18 - Conception - Réception

Entretien et maintenance

LE POMPAGE

DES EAUX USEES (85 F)

LES CAHIERS

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TECHNIQUES

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

D’UN CONTINENT A L’AUTRE

AFRIQUE AUSTRALEDEVELOPPER LA FORMATIONDANS LES SERVICES DES EAUX BOTSWANAIS

C’est dans le cadre d’un Protocolefinancier entre les Gouvernementsfrançais et botswanais que la “Water Utilities Corporation”(WUC) du BOTSWANA aconclu en 1996 avec l’Office In-ternational de l’Eau (OIEau) etLYSA (Lyonnaise des Eaux Ser-vices Associés) un contrat d’unmontant de 5,500 MFF pour laréalisation d’un programmed’assistance technique et de dé-veloppement des capacités deformation des services du Mi-nistère des Ressources Miné-rales et de l’Eau (MMRWA).Ce programme, qui s’achève en1999, a porté notamment sur :➥ la formation de 18 forma-

teurs botswanais, organiséepar l’OIEau et LYSA auBOTSWANA, pour leur per-mettre d’acquérir les tech-niques pédagogiques de baseafin d’être capables par la sui-te d’enseigner eux-mêmes di-rectement dans leur pays auxdifférentes catégories de per-sonnels des services des eaux,

➥ des formations techniquesspécialisées, destinées à amé-liorer les compétences destechniciens botswanais dansles domaines de l’exploitationdes réseaux (eau potable, as-sainissement), de la conduitedes stations de traitement, del’électromécanique et de la té-légestion, de la gestion desservices d’eau (démarche qua-lité, sécurité, analyses ...).Ces stages ont été réaliséspour une part en France dansles directions régionales de laLyonnaise des Eaux et auCentre National de Formationaux Métiers de l’Eau (CNF-ME) de Limoges-La Souter-

raine et, d’autre part, en Répu-blique Sud-Africaine auprèsd’une filiale de la Lyonnaisedes Eaux à JOHANNES-BURG, KWAZULU (Natal)et QUEENSTOWN (EasterCape).Au total, 30 responsablesbotswanais ont suivi ces for-mations,

➥ la création d’un centre dedocumentation et d’uncentre informatique, avec lamise en place du matériel do-cumentaire moderne, des logi-ciels adaptés aux besoins etdes accès en ligne au système EAUDOC+,Ce réseau pourrait, à pluslongue échéance, prendre pla-ce dans le système mondiald’échanges d’information,“AQUADOC-INTER”.

➥ l’étude, enfin, de la faisabili-té d’un système régional deformation sur l’eau de l’en-semble des pays de laS.A.D.C. (Angola, Botswana,Lesotho, Malawi, Mozam-bique, Namibie, RépubliqueSud Africaine, Swaziland,Zimbabwe) afin de dévelop-per des capacités permanenteset durables de formation pro-fessionnelle aux métiers del’eau, permettant de répondresur place aux besoins très im-portants dans ce domaine.

L’OIEau vient de remettre le rap-port final de cette étude qui préco-nise à terme la mise en réseau descentres de formation existantsdans chaque pays de la SADC,permettant ainsi de développertoute une gamme complémentairede stages nécessaires et de favori-ser les coopérations et leséchanges entre eux.

Le “Water Utilities Partner-ship” (WUP ) est un Programmelancé en 1996 par l’Union Afri-caine des Distributeurs d’Eau(UADE), avec la participationde l’”International TrainingNetwork” (ITN) et notammentdu Centre Régional pour l’EauPotable et l’Assainissement àfaible coût (CREPA) et du“Training & Networking Deve-lopment” (TREND), dans le butd’améliorer les services publicsdes eaux en Afrique.Son objectif est de susciter uneprise de conscience en vue de par-venir à une gestion intégrée desressources en eau et d’accorderaux questions environnementalesl’importance qui leur est due. Le Programme développe actuel-lement des projets dans quatre do-maines de la réforme institution-nelle, des indicateurs de perfor-mance, du contrôle des fuites et dela fourniture de service aux com-munautés à faible revenu. Le bud-get du Programme s’élève à 2 mil-lions de dollars US par an.La coordination des financementsest régulièrement examinée entreles bailleurs de fonds qui soutien-nent le WUP, notamment la BanqueMondiale, la Commission Euro-péenne (DG VIII) et les coopéra-tions anglaise, suédoise et française.Une monographie des institu-tionsUne monographie des institutionschargées de la distribution de l’eaupotable dans 48 pays d’Afrique (20anglophones, 23 francophones et 5lusophones) vient d’être réaliséedans le cadre du WUP.Dans 34 de ces pays (et en particu-lier dans 21 des 23 francophones), leservice de l’eau est assuré au niveaunational par une seule organisation. Dans 20 pays seulement, un orga-

nisme est officiellement chargé del’assainissement. Les services del’eau potable sont associés à ceux del’assainissement, mais aussi le caséchéant, de l’électricité ou du gazdans 28 des 48 pays de l’enquête.Dans tous les cas, la propriété deséquipements est publique. La dé-légation de service à des entre-prises privées est engagée à desdegrés divers dans 26 pays afri-cains, dont 11 depuis moins de 4ans. La poursuite des réformes institutionnellesPour aller plus loin, le WUP vise àcréer des outils d’échange d’expé-riences et de renforcement descompétences dans le domaine ins-titutionnel entre les opérateursafricains publics et privés, locauxou nationaux, de l’eau potable etde l’assainissement. L’OIEau a proposé, en concerta-tion avec l’Union Africaine desDistributeurs d’Eau (UADE), et le“World Bank Institute” (ex EDI)de la Banque Mondiale, un projetportant sur la création :● d’un centre documentaire

sur le développement institu-tionnel des services de l’eaupotable et de l’assainissementen Afrique,

● de moyens d’échanges d’ex-périences pour la promotiondu savoir-faire proprementafricain dans ce domaine,

● d’un système d’identifica-tion et de développement desrecherches dans ce domaineen Afrique,

● de moyens de formation né-cessaire pour les dirigeantsdes organismes.

“WATER UTILITIESPARTNERSHIP”

LES SERVICES DES EAUX AFRICAINSMETTENT EN COMMUN LEURS EXPERIENCES

Type de contrat Pays concernésde délégation de service

BOT : Construction, République Sud Africaine, Tunisie, SénégalExploitation,Transfert

Affermage République Centre Africaine, Côte d’Ivoire,Gambie, Guinée, Sénégal

Concession Comores, Gabon, MarocContrat de Service Mali, Sao Tome & Principe, Tunisie,

République Sud Africaine

Le chantier du nouveau centre de documentation vient de débuter à Gaborone

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

En République du TCHAD,moins de un pour mille des res-sources en eau de surface etmoins de la moitié des ressourcessouterraines exploitables sontmobilisées actuellement.

Le Gouvernement tchadien a en-gagé en Juillet 1998 une réformedes services publics de productionet distribution d’électricité etd’eau.

Le PNUD, l’Union Européenne,l’Agence Française de Déve-loppement (AFD) ont développédes programmes visant à une nou-velle répartition des compétencesentre les institutions de l’Etat etdes investisseurs privés.

L’administration du tout nouveauMinistère tchadien de l’Eau et del’Environnement est conscientedu manque d’un texte législatif,clarifiant le rôle de chaque insti-tution, et prenant en compte lesrecommandations de la commu-nauté internationale. Aussi a-t’elle demandé au Ministèrefrançais des Affaires étrangèresde financer la relecture des pro-jets de textes déjà rédigés et lavalidation des propositions.

En ce qui concerne le projet deCode de l’eau, les responsablestchadiens ont rédigé un texte trèshabile, qui permet de concilier lestrois types de droits résultant dela coutume d’origine animiste,des traditions islamiques, et del’héritage législatif institué avantl’indépendance.

L’intervention de l’OfficeInternational de l’Eau a permis decompléter le projet de Code enmettant en valeur notamment :

■ l’importance de l’approvi-sionnement en eau non seule-ment des villages, mais aussides troupeaux transhumants,

■ la nécessité de rapprocher lescentres de décisions desconsommateurs,

■ l’utilité d’une autonomie desfuturs opérateurs, publics ouprivés, de la distribution del’eau,

■ les notions désormais com-munément admises de gestionglobale, durable et équilibrée,et de prévention de la pollu-tion à la source, de précau-tion face aux risquesd’origines diverses, etd’application du principe“pollueur-payeur” et des sys-tèmes “utilisateur-payeur”.

TCHADUNE LOI SUR L’EAU A L’EST DU CHARI ?

M. SALAH Directeur Adjoint de l’Hydraulique, M. MOUSSA, Chef de la DivisionHydraulique Villageoise et Pastorale, et M. OUMARA, Chef de la Division Main-tenance et Equipement, en compagnie de MM. ROBAUX (OIEau) et LE PRIOL,

conseiller français de la direction de l’hydraulique

Le Centre de Formation et de Documentation CEFOD de l’Université de N’Djamena,

TECHNOLOGIESA FAIBLE COUTCREATIOND’UN CENTRETELEMATIQUEFRANCOPHONE

L’Office International de l’Eau,en partenariat avec le Centre Ré-gional pour l’Eau Potable et l’As-sainissement à faible coût (CRE-PA) de Ouagadougou, Environne-ment Canada (EC) et le Program-me Solidarité Eau (pS-Eau), vamettre sur pied un Centre télé-matique Francophone de res-sources, d’information, de dis-cussions et de références sur lestechnologies à faible coût en eauet assainissement.

Ce projet est financé par le FondsFrancophone des Inforoutes, parle Conseil Régional du Limousinet le Ministère des Affaires Etran-gères dans le cadre de la Coopéra-tion Décentralisée, et par les orga-nismes participants.

Le Centre aura de multiples fa-cettes : lieu privilégié de concerta-tion et de consultation accessiblevia Internet, il sera dédié à la miseen œuvre des outils de gestion del’eau à faible coût ; il intègrerades banques de données sur le su-jet, apportera aides et conseils auxPME/PMI du secteur et aux orga-nisations d’aide au développe-ment et humanitaires, qu’ellesviennent du Sud ou du Nord, etservira d’outil pédagogique pourla formation.

Ce Centre, lieu de convergenceentre le milieu de l’eau et les nou-velles technologies de l’informa-tion et de la communication per-mettra de mettre en valeur l’ap-port de la francophonie dans cesecteur, puisque les seuls accès dece type sont actuellement essen-tiellement anglophones.

Tous les organismes intéressés àcollaborer d’une manière oud’une autre à la création et à laconsolidation du Centre sont lesbienvenus. Il leur suffit de nouscontacter.

Renseignements - Office International de l’Eau -

Institut International

d’Administration de l’Eau

Fax : +33 (0) 4 93 65 44 02E-mail :

[email protected]

Château d’eau à N’Djamena

AFRIQUE

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

D’UN CONTINENT A L’AUTRE

Le programme de coopéra-tion franco-kenyan de déve-loppement des ressources

humaines dans le secteur de l’eaua débuté en juillet 1995 par lamise à disposition du Ministèredes Ressources en Eau Kenyand’un expert expatrié de l’OfficeInternational de l’Eau.

Sa tâche a consisté à analyser lasituation dans le secteur de l’eaukenyan et à encadrer une TaskForce afin de préparer un Pland’Action de Développement desRessources Humaines (DRH)visant deux objectifs :

● la création et le développe-ment d’une “Unité deDéveloppement des Res-sources Humaines” (HRDU)au sein du ministère,

● la réalisation de formationsvisant à développer lescapacités d’un District pilo-te.

L’année 1996 a ensuite été consa-crée à l’élaboration des descrip-tions de postes, l’évaluation desbesoins en formation du secteur,la rédaction d’un plan de forma-tion, puis d’un plan d’action qui aconcerné les District WaterOffices, les municipalités, le siègecentral du Ministère de l’Eau, laNational Water Conservation andPipeline Corporation, et leNairobi City Council et fut validépar la Task Force en mai 1997.

Ce plan d’action est maintenantun document de référence, prépa-ré par les partenaires kenyans, quipermet d’agir au sein des diffé-rents organismes du secteur et

d’améliorer leurs actions deDéveloppement des RessourcesHumaines.

Le coût des réformes et desactions (notamment des forma-tions) préconisées par ce plan estréparti entre les institutionskenyanes et différents bailleurs.De son côté, la Coopération fran-çaise (l’Ambassade de France) apris à sa charge certaines actionsde formation et a assuré une assis-tance technique par le biais del’Office International de l’Eau.

Le travail des années 1997 et1998, réalisé avec l’appui d’unCoopérant du Service Nationalfrançais mis à disposition duMinistère Kenyan, a été consacréà la mise en opération de l’unitéHRD et à la mise en place despremières sessions de formation,identifiées dans le plan de forma-tion, après sélection du districtpilote de Machakos - ville à 70Kilomètres au Sud de Nairobi.

L’objectif poursuivi par la réalisa-tion de ces formations techniquesest de démontrer que, grâce à unepolitique de formation adaptée, onpeut accroître de façon sensiblel’efficacité d’un service, non seule-ment par l’acquisition d’une com-pétence technique mais aussi par lamotivation du personnel.

Il est à souligner que le projet afavorisé le développement descapacités du Kenya WaterInstitute (KEWI), en matière deformations courtes et adaptéesaux besoins, puisqu’il a été direc-tement impliqué dans la prépara-tion des stages et leur réalisation.

Le projet a permis également laréalisation en septembre 1998,avec l’appui des entreprises fran-çaises du secteur de l’eau, d’unséminaire consacré à la partici-pation du secteur privé dans lagestion des services d’eau etd’assainissement rentrant parfai-tement dans le cadre de la nouvel-le politique approuvée par leparlement Kenyan. Des représen-tants d’Ouganda et de Tanzanieont participé à ce séminaire, assu-rant ainsi la représentativité régio-nale et des débats fructueux.

Après un “passage de témoin”réalisé en février 1999 par le biaisd’un séminaire réunissantl’ensemble des ingénieurs res-ponsables de “District WaterOffices”, la suite du programmede coopération va permettred’étendre l’expérience deMachakos à d’autres districts etde favoriser les réformes envisa-gées, notamment le transfert decompétences, en matière de ges-tion de la distribution de l’eau,des districts vers les collectivitéset communautés. Le rôle de laformation est primordial dans cecontexte sur les thèmes suivants :

● management et développe-ment des ressourceshumaines

● mobilisation communautai-re et gestion des services

● formation de formateurs

La HRDU va maintenant déve-lopper son rôle de conseil auprèsdes District Water Offices, pourfavoriser la mise en œuvre de for-

mations courtes et coordonnerl’action des bailleurs en matièrede formation.

L’ensemble de la démarche pour-rait alors être étendue aux autresacteurs du secteur : Ministry ofLocal Governments, Nairobi CityCouncil, NWCPC, etc.

Le Ministère français des AffairesEtrangères, qui a pris en chargeintégralement l’opération depuisson lancement pour un montanttotal de 3,700 MFF sur la période1995-1998, finance le programme99 dont le coût s’élève à 842.000F. Il permettra outre la poursuitede l’assistance technique à laHRDU, de mettre en place desformations techniques dans lesdistricts choisis pour poursuivrel’expérience de Machakos, de for-mer des formateurs au KEWI, etde faire venir en France de hautsresponsables kenyans afin de leurfaire partager le savoir-faire denos entreprises en matière notam-ment de gestion déléguée.

Séminaire des “District Water Engineers” 23 et 24 février 1999

KENYADRH avec les “District Water Offices”

Séminaire des “District Water Engineers” 23 et 24 février 1999

GR

ANDS

PR O J E

TS

Renseignements - Office International de l’Eau -

Institut International

d’Administration de l’Eau

Fax : +33 (0) 4 93 65 44 02E-mail :

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

Le National Water Resour-ces Institute (NWRI) est leseul institut au NIGERIA

en charge de formation et derecherche appliquée dans ledomaine de l’eau. Cet institut,installé à Kaduna, a été créé en1979 sous la tutelle du Ministèrenigérian de l’Agriculture et desRessources en Eau.

Les principales activités et mis-sions du NWRI sont : la formationinitiale et professionnelle, la re-cherche fondamentale et appli-quée, la documentation et la ges-tion de bases de données.

L’Institut a formé, depuis sa créa-tion 1.400 étudiants.

Le NWRI s’appuie sur une équipede 200 personnes et un budget defonctionnement annuel d’environ1,000 MFF.

Les actions de l’Office Internatio-nal de l’Eau auprès du NWRI en-trent dans le cadre de la coopéra-tion établie entre le Ministère fran-çais des Affaires Etrangères (Am-bassade de France) et les Autoritésnigérianes.

Depuis 1993, le budget total denotre coopération s’est élevé à4,600 MFF.

L’objectif de cette coopération estd’apporter une assistance tech-nique au NWRI pour faciliter sondéveloppement, en valorisant lesavoir-faire français dans le do-maine de l’eau.

Plusieurs types de missions ont étéréalisées :

■ formations des formateurset des clients du NWRI sur desthèmes majeurs tels que la po-tabilisation, le traitement deseaux résiduaires, la mainte-nance, la réutilisation des eauxépurées en irrigation, ...

■ expertises liées au dévelop-pement des activités nou-velles du NWRI (laboratoired’analyses, service d’assistan-ce technique en épuration, po-sitionnement vis à vis desAgences de l’Eau, documenta-tion, ...),

■ fourniture d’équipements :pilote OTV de productiond’eau potable, pilote SOAFde traitement d’eaux rési-

duaires, matériel de bilanpollution et de laboratoire,fonds documentaires, maté-riels informatiques, ... Cespilotes SOAF et OTV sont desvitrines technologiques du sa-voir-faire français au Nigeria.

Ces actions ont permis, entreautres, au NWRI d’obtenir en1996 un contrat avec la BanqueMondiale pour la formation desexploitants Nigérians de stationsd’eau potable, dans le cadre d’unprojet de réhabilitation des sta-tions de potabilisation de l’en-semble du Nigeria. Ce contrat aété obtenu, en particulier, grâce àla dotation du pilote OTV de pota-bilisation des eaux et à la forma-

tion des formateurs du NWRI àson utilisation.

Dans les prochaines années, le dé-veloppement de cette coopérationportera sur :

➥ la réalisation d’un réseau pi-lote pédagogique sur la dis-tribution d’eau potable, per-mettant la réalisation de for-mations techniques sur ce thè-me,

➥ la création du Réseau Natio-nal nigérian des Données surl’Eau, animé par le NWRI ens’inspirant de l’expériencefrançaise de la Banque Natio-nale des Données sur l’Eau etdu Sandre (Secrétariat Natio-nal d’Administration des Don-nées Relatives à l’Eau).

Pilote de traitement d’eaux résiduaires SOAF

NIGERIANWRI - National Water Resources Institute

Pilote de production d’eau potable OTV

Session de formation de formateurs à Kaduna

AFRIQUE

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D’UN CONTINENT A L’AUTRE

Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

AMERIQUE LATINE

Compte tenu des progrès de lagestion déléguée des services mu-nicipaux d’eau potable en Colom-bie, notamment dans la région deCali (Palmira) et sur la côte Caraï-be (Carthagène et Barranquilla),l’Office International de l’Eau aentrepris en 1997 avec LYSA(Lyonnaise des Eaux ServicesAssociés) une pré-étude de fai-sabilité pour la création d’unCentre Colombien de Forma-tion aux Métiers de l’Eau.

Une première mission réalisée ennovembre 1998 sur crédits duMinistère français des AffairesEtrangères (délégation régionale“Pays Andins”) a en effet permisà l’OIEau de montrer l’intérêt dela création d’un tel Centre.

La formation est en effet un enjeuimportant dans le contexte actueloù les collectivités colombiennessont responsables de la distribu-tion de l’eau et où les pays de lazone andine se sont engagés dansun effort de délégation de la ges-tion des services publics.

L’objectif à court terme est doncde pouvoir offrir à toutes les caté-gories professionnelles du secteurde l’eau, de Colombie et des Paysvoisins de la Région Andine, unensemble de stages pratiques deformation continue, dans tous lessecteurs techniques de l’eaupotable et de l’assainissement,tant en matière de conception desouvrages que d’exploitation, demaintenance et de gestion desservices.

Une convention pour la deuxiè-me phase d’étude de faisabilité aété signée le 3 août 1999 entrel’OIEau et la Corporación Au-tonoma Regional de Cundina-marca, qui est responsable de lagestion environnementale de laRégion de Bogota.

Cette étude pourrait déboucher,dès l’an 2000, sur un partenariatavec des institutions colom-biennes et des filiales des groupesfrançais et espagnols, présentsdans le pays, pour la créationd’un centre de formation.

BOLIVIEGESTION INTEGREE

DU RIO ROCHA

1998 a permis de tisser d’étroitesrelations avec plusieurs parte-naires boliviens, et notamment lePROMIC (Programa de ManejoIntegral de Cuenca) et la Ville deCochabamba.

Ces contacts devraient permettrede lancer rapidement un projet decoopération sur le Rio Rocha, quicomporte 3 volets :

● juridique et institutionnel,visant la définition des moda-lités administratives pour uneréelle organisation au niveaudu bassin ;

● économique et financier,devant permettre de doter lesinstances de décision desmoyens d’incitation néces-saires pour la mise en œuvrede leur politique. La mise enplace d’outils tels que le prin-cipe pollueur-payeur serafavorisée ;

● technique : développementd’un système global de moni-toring cohérent, fiable, véri-table outil d’aide à la décisionet élaboration d’un program-me d’investissements priori-taires du bassin, pour faireface aux impératifs les plusurgents, tant en terme d’accèsà la ressource, que de luttecontre la pollution et plus glo-balement de protection del’environnement.

Les financements sont actuelle-ment recherchés pour lancer ceprojet.

Parallèlement, l’OIEau a apportéun appui juridique à l’élabora-tion de la future Loi boliviennesur l’eau, grâce à l’expertise deJacques SIRONNEAU, Chef duBureau des Affaires Juridiques àla Direction de l’Eau duMinistère français de l’Environ-nement.

REGULATION DES SERVICESD’EAU POTABLE ET D’ASSAINISSEMENT

La Banque Interaméricaine deDéveloppement (BID) a choisisur appel d’offres l’OfficeInternational de l’Eau, en associa-tion avec le BCEOM, pourappuyer le “Programme deDéveloppement du Cadre deRégulation du Secteur de l’EauPotable et de l’Assainissement”en Bolivie.

Le gouvernement bolivien veut eneffet développer la concession desservices des eaux des municipali-tés de plus de 10.000 habitants.L’objectif est de créer des struc-tures indépendantes capablesd’assurer leur pérennité financière.

Cette étude a donc pour butd’identifier et de proposer descritères d’évaluation et de contrô-le, ainsi que des normes de quali-té des services, sur différentsthèmes aussi bien techniques (conti-nuité du service, pression et rende-ment du réseau, détection desfuites) que commerciaux (comptagedes consommations, facturation etrecouvrement, gestion des réclama-tions et information des usagers).

Des problèmes spécifiques, telsque les critères d’acceptation deseaux usées industrielles dans lesréseaux de collecte “domestique”,seront également étudiés.

Une première phase a permisd’analyser la situation existanteen Bolivie et du contexte interna-tional (en particulier français).Dans un deuxième temps, despropositions de normes de quali-té, réglementations et indicateurstechniques spécifiques au contex-te bolivien sont élaborées et com-plétées par une analyse de leursimpacts économiques.

Ces propositions permettront à laBID et à la Superintendancia deAguas, organisme national chargédu contrôle de ces services concé-dés, de rédiger les prochainscontrats de gestion déléguée.

COLOMBIEVERS LA CREATION D’UN CENTREDE FORMATION PROFESSIONNELLE ?

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NICARAGUADERNIERE MINUTE

L’Office International de l’Eau etle BCEOM viennent de rempor-ter un appel d’offres de laBanque Interaméricaine deDéveloppement pour la moderni-sation des services d’eau potableet d’assainissement au Nicaragua,notamment la création del’Autorité de régulation de sec-teur.

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

VENEZUELAHIDROVEN : UN SYSTEME NATIONALDE FORMATION PROFESSIONNELLE

Le Venezuela connaît des diffi-cultés pour faire face à ses impor-tants besoins en formation. Laprise de conscience de la nécessi-té d’améliorer les compétencesdes personnels est d’autant plusforte que de plus en plus d’opéra-teurs privés interviennent mainte-nant dans le pays.

Un programme de coopération,d’un montant de 1,000 MFF,entre l’OIEau et HIDROVEN aété lancé en 1998, avec le sou-tien de l’Ambassade de Franceau Venezuela et avec l’appui dela Société des Eaux deMarseille.

Ce programme qui se poursuit en1999, porte sur :

➥ la formation aux métiers del’eau avec la définition d’unSystème National deFormation Professionnelle,

➥ la décentralisation et la par-ticipation des entreprises pri-vées. Il s’agit de préciser lesconditions et les différentesformes de participation et lesmécanismes de coordinationentre les différents niveaux degouvernement (fédéral, “esta-tal” et municipal),

➥ l’assistance technique pourdonner aux exploitants véné-

zuéliens les bases nécessairesà l’élaboration de modèlesapplicables dans leur pays.

A la suite de la formation dispen-sée en 1998 (théorie et études decas), cette année sera consacrée àla mise en œuvre d’un modèlepilote dans une “Hidro” régiona-le, HIDROCARIBE :

➥ audit des services tech-niques, organisation de lagérance d’exploitation et dela gestion du réseau,

➥ élaboration d’un program-me d’action visant à amélio-rer le contrôle opérationneldes installations,

➥ définition du systèmed’information techniqueadapté.

Par ailleurs, après avoir mené enpartenariat avec des consultantslocaux les études d’identificationde l’offre et de la demande deformation existantes au niveaunational, l’OIEau est maintenantchargé par HIDROVEN, dans lecadre d’un contrat avec la BanqueInteraméricaine de Dévelop-pement, de proposer un SystèmeNational de Formation Profes-sionnelle dans le secteur del’Alimentation en Eau Potableet de l’Assainissement.

Le PACADIRH (Plan de Acciónpara la Gestión Integrada de losRecursos Hídricos del IstmoCentroamericano), est actuelle-ment en cours de finalisation dansle cadre de la CCAD (ComisiónCentro Americana para elDesarrollo y el Ambiente) et duSICA (Sistema de IntegraciónCentro Americana), en partenariatavec le CAPRE et le CRRH(Comité Regional de RecursosHídricos).

Parmi les projets prioritaires duPACADIRH, l’OIEau, à la suitede la rencontre des organismes debassin d’Amérique Centrale etdes Caraïbes, qui s’est tenue auGuatemala en juillet 1998 sous laprésidence de Mme ReynaChacon, Coordinatrice du projetdu Lac Amatitlan, a élaboré avecses partenaires des 7 pays concer-nés (Belize, Costa Rica, ElSalvador, Guatemala, Honduras,Nicaragua et Panama) un pro-gramme pluriannuel pourappliquer, dans toute la région,les principes d’une gestion glo-bale par bassin versant.

Thèmes prioritaires de ce projet :

❶ Amélioration de la connais-sance des ressources en eau,des différents usages et prélè-vements, des rejets et dessources de pollution, de laqualité de l’eau et des milieuxaquatiques associés (Normali-sation des données - systèmesd’informations géographiquesintégrées, formats d’échangesinformatisés - création d’ob-servatoires nationaux et debassin.),

❷ Organisation des cadres ins-titutionnels appropriés (ré-formes législatives, organisa-tion des pouvoirs, créationd’organismes de bassin, parti-cipation des usagers aux Comi-tés de Bassin, formation descadres de la Fonction Publiqueet des représentants des usagerset des Pouvoirs Locaux, ...),

❸ Planification et Program-mes d’action, intégrant la no-tion de gestion participative,de mise en œuvre de plansd’investissements visant audéveloppement durable, etdonc intégrant la dimensionenvironnementale, la mise enplace des instruments de suiviadministratif et technique né-cessaires,

❹ Adaptation des systèmes definancement (application duprincipe “utilisateur-pollueur-payeur”, études de faisabilitéet mise en place de systèmesde redevances pour financerles investissements collectifsdans le bassin, ....).

Ces thématiques seront dévelop-pées dans le cadre d’unerecherche d’intégration régionale.

Schéma d’intervention préconisé :

La délégation régionale de coopé-ration française soutient l’élabo-ration de ce projet ambitieux.

Il s’agit d’articuler des actionscomplémentaires :

■ de formation spécifique surles savoir-faire administra-tifs correspondant aux quatrethèmes prioritaires ;

■ d’expertise internationalespécialisée, notamment desexperts du RIOB et del’OIEau ainsi que del’Administration et des sixAgences de l’Eau françaises,pour des missions pointuesd’appui spécialisé ;

■ d’expérimentation de ter-rain en vraie grandeur surles bassins hydrographiquesdes deux fleuves transfronta-liers, le Rio San Juan et le RioLempa. Ainsi, il sera possibled’aborder cette problématiquedes fleuves transfrontaliers,fondamentale dans la régionpuisque 57 % des ressourcesen eau sont partagées.

AMERIQUE CENTRALEGESTION INTEGREEDES BASSINS PARTAGES

AMERIQUE LATINE

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D’UN CONTINENT A L’AUTRE

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PARANA LA REFORMEDES INSTITUTIONS

L’Office International de l’Eauparticipe au projet de l’Etat duParana pour moderniser son or-ganisation institutionnelle enmatière de gestion des res-sources en eau.

En association avec SOGREAH etCOBRAPE (partenaire brésilien),l’Office s’est vu confier la compo-sante formation ainsi qu’une ex-pertise institutionnelle, de cet am-bitieux programme, financé par laBanque Mondiale, pour un mon-tant de 1,8 Millions de Réais(6,500 MFF), et comprenant :

■ Un appui technique pour lamise en œuvre de la Loi “Es-tatale” de Gestion des Res-sources en Eau, à travers la re-cherche d’un consensus entreles partenaires impliqués : élus,usagers… Ce travail compren-dra la définition des méca-nismes de représentation desdifférents intérêts en jeu ausein des instances délibéranteset la proposition de mise enplace d’instruments adaptés,notamment sur le plan finan-cier (principe pollueur-payeur,systèmes utilisateur-payeur) ;

■ Un appui juridique pourl’élaboration des décretsd’application de la Loi, enconformité avec le contexteinstitutionnel défini en paral-lèle ;

■ La définition des modalitésde fonctionnement opéra-tionnel du “Système Intégréde Protection et d’Adminis-tration des sources d’eau dela Région Métropolitaine deCuritiba” et du “Système“estatal” de Gestion des Res-sources en Eau”.

Plusieurs sessions de formationà la gestion intégrée des res-sources en eau par bassins ver-sants, ont été réalisées au Brésilpar l’OIEau, à la demande duMMA (Ministère de l’Environ-nement), dans la perspectived’une mise en œuvre rapide dela nouvelle loi fédérale n° 9433du 8 Janvier 1997 :

AU MATO GROSSO

La Fundação Estadual do Meio Am-biente (FEMA) du Mato Grosso,présidée par M. Frederico Guilher-me, a co-organisé, avec l’Office In-ternational de l’Eau, une session deformation du 14 au 18 Septembre1998. Cet événement, cofinancé parla FEMA et le Ministère françaisdes Affaires Etrangères, a réuni plusde 40 participants dont plusieurs re-présentants des Etats voisins du Ma-to Grosso do Sul et de Santa Catari-na, ainsi que, dans le cadre duRIOB, du Mexique (Comisión Na-cional del Agua et IMTA), du Chili(Distrito de Santiago), du Costa Ri-ca (Comisión del Río Tempisque),et d’Uruguay (Ministerio de Trans-porte y Obras Públicas).

La présence dans l’assistance, à côtédu Dr. E. Lanna et de la Dra. Dalva-cir Evaristo (SRH), d’A. Bernard(OIEau) et de J.F. Talec (Agence del’Eau Loire-Bretagne), de spécia-listes originaires des Ministères, dela FEMA, mais aussi de la SociétéCivile et des Comités de Bassin, apermis la réalisation d’une sessiontrès animée, où le dialogue et leséchanges d’expériences variées etenrichissantes ont prévalu.

La session de formation a été précé-dée par la cérémonie d’installationdu Conselho Estadual de RecursosHidricos, par M. Dante Martins deOliveira, Gouverneur de l’Etat duMato Grosso.

AU MINAS GERAIS

L’OIEau a été sollicité, par la Fé-dération des Industries de l’Etat duMinas Geraïs, pour animer uncours préparant les dirigeantsd’entreprises et autres respon-sables de la société civile à partici-per au système de gestion partici-pative des ressources en eau, défi-ni par la nouvelle loi fédérale et laloi de l’Etat correspondante.Ce cours, organisé par la FIEMG,IBRAM, SENAI, IGAM et ADO-CE, avec le soutien de la Banque

Mondiale, les 19 et 20 Novembre1998, a rassemblé 80 participants.Il avait pour objectifs de :● sensibiliser les participants

aux nouvelles dispositions dela législation et démontrer leurimportance stratégique dans lagestion environnementale, enremplaçant le traditionnel “or-donner-contrôler” (législationet pouvoir de police) par desinstruments économiques d’in-citation à l’autogestion,

● préparer les responsables desentreprises afin qu’ils exer-cent un rôle actif dans les Co-mités de Bassins Hydrogra-phiques et qu’ils participentaux débats techniques qui vonts’instaurer au sein des Agencesde l’Eau en cours de création.

A BAHIA

L’Office a animé une autre sessionde formation à la gestion intégréedes ressources en eau à Salvador deBahia, la semaine précédant la te-nue de l’Assemblée Générale duRéseau International des Orga-nismes de Bassin (RIOB) dans cet-te même ville. Cette session a réuni30 participants, originaires de l’Etatde Bahia, mais aussi des autresEtats, de Rio, São Paulo, Alagoas,Paraiba, Maranhas, Mato Grosso doSul, Minas Geraïs et Piauli.

A l’initiative du Secrétariat auxRessources Hydriques du Minis-tère brésilien de l’Environne-ment, 3 nouvelles sessions sontprévues au second semestre 1999,à Vitoria (Espirito Santo), PortoAlegre et Brasilia avec le soutiende l’Ambassade de France.

VERS UN CENTREBRESILIEN DE FORMATIONAUX METIERS DE L’EAUA la suite des conclusions de laCommission mixte franco-brési-lienne, qui s’est tenue à Brasilia ennovembre 1998, et à la demande duSecrétariat des Ressources Hy-driques du Ministère de l’Environ-nement Fédéral Brésilien, l’OIEaua engagé une étude de faisabilitépour la création d’un Centrebrésilien de Formation aux Mé-tiers de l’Eau.

L’objectif est d’étudier la viabilitéd’une structure de droit brésilien,qui pourrait avoir une double vo-cation de formation :

➥ Administrative : à destinaiondes fonctionnaires fédéraux etdes Etats brésiliens pour favo-riser la mise en œuvre de laLoi de janvier 1997, qui a no-tamment instauré le principede la gestion intégrée des res-sources en eau par bassin ver-sant.

➥ Technique : pour permettre, àtoutes les catégories profes-sionnelles du secteur de l’eaudu Brésil, de bénéficier destages pratiques de formationcontinue, dans tous les sec-teurs techniques de l’eau po-table et de l’assainissement,tant en matière de conceptiondes ouvrages que d’exploita-tion et de maintenance et degestion des services.

Le séminaire organisé par l’AC-TIM à São Paulo, fin Avril 1999,visant à présenter le savoir-faire etles technologies françaises del’environnement, a permis deconfirmer l’intérêt qu’un tel projetsuscite auprès de l’ensemble despartenaires institutionnels, publicsou privés, tant brésiliens que fran-çais.

Exploitation minière (or)au Mato Grosso

BRESILMETTRE EN APPLICATION LA LOI FEDERALE SUR L’EAU

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

D’UN CONTINENT A L’AUTRE

ASIE CENTRALE

Deux projets sont en cours, l’unconcernant l’ensemble du bassinde ce grand fleuve partagé entre laChine, le Kazakhstan et la Russie,l’autre portant prioritairement surla qualité des eaux sur le seul terri-toire du Kazakhstan.La gestion internationale des eaux de l’IrtyshLe bassin de l’Irtysh s’étend desMonts Altaï en République Popu-laire de Chine jusqu’en Russie, oùil rejoint l’Ob après avoir traverséle Kazakhstan oriental. Il couvreune grande partie des zones indus-trialisées du Kazakhstan (combi-nats miniers et métallurgiques) etde ce fait le fleuve est pollué, maiscependant utilisé pour la pêche in-dustrielle et l’approvisionnementen eau potable des villes de la ré-gion de Pavlodar.L’objectif de l’étude, financée parle Fonds Français pour l’Envi-ronnement Mondial (FFEM) etmise en œuvre par le Ministèrefrançais de l’Aménagement duTerritoire et de l’Environnementet son opérateur l’OIEau, en asso-ciation avec SAFEGE et ANTEA,est de permettre aux différentesadministrations responsables, auKazakhstan et en Russie, et à laCommission Internationale del’Irtysh, créée en 1992, de mieuxplanifier leurs investissements,afin d’améliorer la qualité deseaux et de suivre les progrès ac-complis.A ce jour, deux missions ont étéréalisées dans ces deux pays, afinde :● détailler la situation institu-

tionnelle,● analyser le fonctionnement

actuel des réseaux de me-sures de la qualité des eaux,

en relation avec les problèmesde pollution du bassin,

● expertiser les systèmes degestion de données (qualitédes données, valorisation,échanges),

● impliquer les autorités na-tionales et régionales et pré-ciser les contreparties locales.

Au Kazakhstan : protéger la ressourceLe projet, confié au groupementANTEA/OIEau/SAFEGE et fi-nancé par le FASEP (Ministèrefrançais de l’Economie) concerneles trois villes d’Oust-Kameno-gorsk, Semipalatinsk et Pavlo-dar, situées dans la partie Kaza-khstanaise du bassin de l’Irtysh .Il s’intègre au programme “Amé-lioration de l’environnement pourun développement durable de larégion Nord-Est de la Républiquedu Kazakhstan”, défini par le gou-vernement du Kazakhstan avecl’appui de la Banque Mondiale.Le projet français comporte troisactions :❶ la protection de la qualité de

la ressource,❷ l’étude des systèmes d’assai-

nissement et les impacts envi-ronnementaux sur l’Irtysh,

❸ l’organisation institution-nelle.

Les études entreprises devraientpermettre de définir un program-me de maîtrise des pollutions et deproposer un cadre économiquepermettant à terme de mobiliserdes ressources financières localeset de solliciter les financements biou multilatéraux nécessaires à laréalisation rapide des investisse-ments prioritaires.

AMELIORER LA QUALITEDES EAUX DE L’IRTYSH

Le bassin du lac Tai-Hu, d’une su-perficie de 36.500 Km2, est écono-miquement l’un des plus dévelop-pés de Chine avec 3% de la popu-lation (36 millions), mais 17% duproduit brut. La surface du lac estde 2.400 Km2.Les contraintes environnemen-tales sont très importantes, car lelac constitue la principale sourced’approvisionnement en eau po-table de la région, mais il est aussitrès pollué avec une eutrophisa-tion qui s’aggrave rapidement.Aussi, pour répondre aux besoinsà moyen et long termes, les autori-

tés provinciales ont décidé de dé-finir, après plusieurs années d’in-vestigation, une véritable poli-tique de l’eau et, pour cela, decréer un système cohérent dedonnées du même type que celuimis en œuvre par le Réseau Natio-nal des Données sur L’Eau fran-çais (RNDE).Plusieurs organismes français eteuropéens seront associés à la mi-se en place de ce projet dont le fi-nancement a été demandé à laCommission Européenne.

CHINELUTTE CONTRE L’EUTROPHISATIONDU LAC TAI-HU

SYSTEME D’ALERTE ET DE PREVISIONDES CRUES DANS LE BASSINDU LAC DONGTING

A la demande de BISIE (BeijingInstitute of Satellite InformationEngineering) ainsi que de la Com-mission du Plan de la Province duHUNAN, l’Office Internationalde l’Eau (OIEau) a réuni une ex-pertise française de haut niveau,associant la Maison de la Télédé-tection de Montpellier, leBCEOM, la Société GEOIMAGE,le Laboratoire de Géographie et leLaboratoire des Procédés Gra-phiques (MTG) de l’Université deRouen, pour apporter un soutientechnique à la définition des solu-tions à mettre en œuvre pour luttercontre les crues récurrentes dansla Province du Hunan.Le projet a pour objectif d’ins-taller un ensemble de logicielspermettant de calculer les varia-tions prévisionnelles de hauteurd’eau dans le lac et ses affluents.L’ensemble sera installé sur sitedans une station de pilotage et per-mettra aux décideurs locaux dedéfinir les actions adéquates en

temps de crues. Le système servi-ra également de banc d’essaispour tout équipement lié aux cruesdans la région.Le coût total du projet est de21,000 MFF, dont 8,500 MFF devente de logiciels et de formationdes personnels chinois.Une participation financière fran-çaise a été sollicitée par les Auto-rités chinoises à hauteur de 6,000MFF, justifiée par la volonté deconstruire sur ce site sensible unsystème de prévision performantbénéficiant du savoir-faire fran-çais.La partie chinoise a accepté de fai-re participer les entreprises fran-çaises aux futurs appels d’offresdans le domaine de la prévisiondes crues en Chine au cours desprochaines années.

SESSION DE FORMATIONA LA GESTION DE L’EAU POTABLEDANS LA PROVINCE DE CANTON

L’OIEau a été chargé par l’Am-bassade de France à Pékin, de pré-parer, avec le concours de laLyonnaise des Eaux, une sessionde formation de 15 jours pour descadres chinois de la région deCanton sur la conception et l’ex-ploitation de l’eau potable.

La session se déroulera dans lecourant de l’automne 1999, en as-sociant une partie théorique à unepartie pratique illustrant lesconcepts et méthodes appliquéspar les entreprises françaises.

Débâcle sur l’Irtysh à Pavlodar

ASIE

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

D’UN CONTINENT A L’AUTRE

Une mission de MM. Fran-çois Ozanne de la SociétéAnonyme de Gestion des

Eaux de Paris (SAGEP) et deJean-François Donzier de l’OIEaua été organisée, avec le soutien del’ACTIM, à la demande du Servi-ce de Coopération et d’ActionCulturelle et du Poste d’Expan-sion Economique de l’Ambassadede France au Vietnam du 14 au 22Mars 1999, à Ho Chi Minh Ville,Huê et Hanoï.

Le projet est dans sa 2ème phase

Plusieurs réunions de travail avecle Ministère de la Construction,l’Ecole de la construction et desouvrages urbains, les représen-tants de l’Ambassade de France etdes entreprises françaises pré-sentes au Vietnam, ont permis dedéfinir un plan de développementd’une 2ème tranche du Centre deFormation aux Métiers de l’Eauet de l’Environnement, créédepuis 1997 à Gia Lam -Hanoi-avec l’aide financière et techniquede la coopération bilatérale fran-çaise (protocole) et de laLyonnaise des Eaux - Suez(SAFEGE).

Les besoins à couvrirsont très importants

Ils correspondent à la fois à :

■ La formation institutionnelledes cadres de l’administrationnationale et municipale, pourrépondre aux deux objectifs :la mise en oeuvre de réformesdans le domaine de la gestiondes ressources en eau et lamodernisation des servicesmunicipaux de l’eau potable etde l’assainissement.

■ La formation opérationnelledes personnels des servicesmunicipaux de l’eau potableet de l’assainissement

Il s’agit d’apporter les connais-sances pratiques nécessaires pourconcevoir les nouveaux investis-sements indispensables, notam-ment pour l’assainissement etl’épuration des eaux usées, réhabi-liter les réseaux d’eau potable (re-cherche de fuites, ...) et les usinesde traitement d’eau, assurer uneexploitation et une maintenanceeffectives des installations, amé-liorer les services administratifs etfinanciers, développer les rela-tions avec les consommateurs, in-troduire des démarches “qualité”.

On peut estimer que les servicesdes eaux vietnamiens emploientenviron 14.000 personnes pourune population de 76 millionsd’habitants. Lorsque l’ensemblede la population sera alimentée eneau potable et que les villes seront

équipées de station d’assainisse-ment, le nombre d’employés serade l’ordre de 50.000. On peutconsidérer un ratio de 20 % decadres et 80 % d’ouvriers etd’employés.

Il semble que, par rapport auxratios habituels moyens, lesouvriers soient sur-représentés,mais qu’il n’existe pas suffisam-ment de cadres subalternes(contremaîtres, techniciens).

Un projet ambitieux

Pour répondre à ces besoinsimportants d’amélioration desperformances des services vietna-miens de l’eau, il faut évoluervers un système de formationprofessionnelle :

● organisé par des formateursvietnamiens, en langue loca-le,

● à des coûts de formationréduits compatibles avec lesrecettes des services deseaux et payés en monnaielocale,

● proposant des formationsmodernes,

● appuyé sur les savoir-fairetechnologiques de pointe desgroupes industriels français,

● utilisant concrètement, à lafois les équipements pré-sents aujourd’hui dans lepays et les installations etmatériels qui seront déve-loppés dans les années quiviennent, pour un apprentis-sage pratique en situation detravail.

Il est clair qu’il faut aboutir à unsystème pérenne qui, après saphase de montée en puissance,pourra “exister par lui-même”sans être dépendant de finance-ments d’équilibre permanentsextérieurs.

Sur ces principes, un protocoled’intention a été signé, en pré-sence de M. Nguyen Van Lien,Vice-Ministre de la Construction,par MM. Donzier et Ozanne pourla partie française et MM. NguyenDang Can, Directeur de la Coopé-ration Internationale du Ministèreet Nguyen Van To, Directeur del’Ecole de la Construction.

Cet accord prévoit notamment lesprincipes d’un co-investissemententre la France et le Vietnam pourla réalisation de cette 2ème phasedu projet à laquelle seraient asso-ciées largement les entreprisesfrançaises présentes ou intéres-sées par ce pays.

Un voyage d’étude en France apermis, du 18 au 28 mai 1999, àune délégation du Ministère de laConstruction vietnamien, conduitepar le Vice-Ministre Nguyen VanLien, et des services des eauxd’Hanoi et de Ho Chi Minh Villede rencontrer les distributeurs etentreprises français intéressés parle projet, de visiter le Centre Na-tional de Formation aux Métiersde l’Eau (CNFME) de Limoges-La Souterraine ainsi que l’Uni-versité de Montpellier et nos par-tenaires de VERSEAU.

Renseignements - Office International de l’Eau -

Institut International d’Administration de l’EauFax : +33 (0) 4 93 65 44 02

E-mail : [email protected]

Réunion avec le Vice-Ministre de la Construction

VIETNAMCentre de Formation aux Métiers

de l’Eau et de l’Environnement

Visite du Centre de Formation aux Métiers de l’Eat et de l’Environnement

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

Depuis le début des années1990, la France et l’UnionIndienne ont engagé un pro-

gramme pluriannuel de coopérationinstitutionnelle dans le secteur del’eau, portant dans une premièreétape sur la formation de hautsfonctionnaires fédéraux et estatauxet qui a débouché sur l’organisa-tion à Delhi en Décembre 1994d’un séminaire franco-indien surLa Gestion Intégrée des Res-sources en Eau, qui a été saluécomme un grand succès.

En effet, dans de nombreuses ré-gions indiennes, il devient de plusen plus difficile d’assurer une dis-ponibilité suffisante des ressourcespour satisfaire tous les besoins etune lutte efficace contre la pollu-tion et, ainsi, l’accès à l’eau risqued’être, dans un proche avenir, unfacteur limitant essentiel du déve-loppement économique et social.

Les principales difficultés ren-contrées ne sont pas technolo-giques, mais principalement ins-titutionnelles et financières.

Dès le début de 1995, la partie in-dienne, en liaison avec l’Ambas-sade de France et avec des expertsde l’Office International de l’Eauet de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse, a procédé à :

■ la constitution d’un Comitémixte de pilotage franco-in-dien, réunissant du côté indienl’ensemble des ministèrescentraux concernés par la ges-tion de l’eau,

■ au choix d’un “bassin pilo-te” pour expérimenter unenouvelle démarche de gestionintégrée des ressources en eau,dans la perspective d’en dé-multiplier ensuite les ensei-gnements aux autres bassinsindiens :

➥ dans un premier temps, unesélection de six bassins prio-ritaires a été réalisée par lapartie indienne. Il s’agit desbassins des fleuves SABAR-MATI, TAPI, HAUTE YA-MUNA, GODAVARI, SONE,SUBARNAREKHA,

➥ dans une deuxième phase,c’est le bassin de la RivièreSABARMATI qui a été choi-si, en 1995 par les Autorités

indiennes locales et fédé-rales, pour une première ex-périence pilote, dans l’Etatdu GUJARAT.

Dans ce Bassin de la SABARMA-TI RIVER, le manque d’eau est eneffet crucial et la problématique dela répartition des ressources est in-contournable.

La sécurité de l’approvisionne-ment en eau des villes du Gujaratnécessite des investissements im-portants.

Ahmedabad, la ville principale del’Etat, et les quatre villes moyen-nes, Kheda, Gandhinagar (la ca-pitale de l’Etat du Gujarat), Himat-nagar et Mehsana ont vocation àfixer une part de la population quiva quitter la campagne dans les pro-chaines années. Elles assurerontcette fonction à la condition exclu-sive de maîtriser le développementdes services urbains et, en premierlieu, l’approvisionnement en eaupour l’industrie et pour les popula-tions.

Le projet d’adduction d’eau potablequi débute à Ahmedabad représen-te, à lui seul, 140 millions de $ (prix1996), dont 30 millions de dollarsmobilisés par émission d’empruntsmunicipaux en 1998.

Le projet de création du canal dedérivation de la Narmada, s’il seréalise, va soulager la contrainte surla ressource. Mais l’effet d’opportu-nité doit être géré, en particulier,dans le secteur de l’agriculture, afinque la répartition de cette ressourcenouvelle ne se solde pas, à très courtterme, par l’accroissement encoreplus marqué des déséquilibres.

Les Autorités gujarati ont préparé lelancement du projet pilote, avec :

● la désignation d’un coordi-nateur au sein de l’adminis-tration de l’eau du GUJARAT- M. PARMAR, Ingénieur enChef, qui est également char-gé de la mise en œuvre de”l’Hydrology project” de laBanque Mondiale,

● la constitution d’un Comitéde coordination inter-admi-nistratif, réunissant l’ensem-ble des services sectorielsconcernés par l’eau au GUJA-RAT et associant la villed’AHMEDABAD,

● l’élaboration d’un “livreblanc”, dressant un diagnosticde la situation dans le bassin etde ses perspectives à court etmoyen termes,

● la mise au point du “memo-randum of understanding”que le Gouvernement du GU-JARAT a signé le 9 Février1998 avec l’Office Internatio-nal de l’Eau pour préciser lesdomaines dans lesquels il sou-haite la coopération d’expertsfrançais, en particulier pour :

➥ préparer un schéma direc-teur d’aménagement de bas-sin versant, reposant sur lesétudes de préfaisabilité techni-co-économique des investisse-ments à réaliser,

➥ organiser un observatoiredu bassin versant, qui per-mettra de connaître avec pré-cision l’état de la ressourcedisponible, ainsi que les prin-cipaux rejets, puis de mesurerl’impact progressif des déci-sions mises en œuvre,

➥ établir un programme d’ac-tions à moyen terme (cinqans), dont les priorités seront,pour la première fois en Inde,validées de façon trans-secto-rielles et correspondront auxpossibilités réelles de finance-ments des différentes catégo-ries d’usagers.

Les Autorités indiennes attendentaussi de ce projet l’expérimenta-tion en vraie grandeur d’un modede gestion intégrée, adapté aucontexte indien, qui servira de ré-férence pour les autres bassinsversants, y compris ceux couvrant

plusieurs Etats, en s’appuyant surdes mécanismes pérennes de pro-grammation et de financement,dont l’absence actuelle est le prin-cipal frein à l’adaptation du sec-teur de l’eau en Inde.

En effet, le Gouvernement in-dien et la Banque Mondiale(BM) ont défini un plan d’ac-tions visant à la réorganisationdu secteur de l’eau dans 24 bas-sins hydrographiques, représen-tant 436 Millions d’hectares.

L’expérience qui sera acquise dansle bassin pilote de la Sabarmati Ri-ver permettra d’accélérer le proces-sus dans toute l’Union Indienne.

Pour répondre à cette demande desAutorités indiennes, avec toutesles compétences requises, ungroupement de projet associant leBCEOM, BRL Ingénierie, SEU-RECA et l’OIEau a été constitué.

Le Ministère français de l’Eco-nomie (FASEP) soutient ce pro-jet par un don de 4,000 MFF,pour la réalisation d’une pre-mière tranche d’études d’unmontant de 5,000 MFF.

INDE - GUJARATGestion intégrée du Bassin

de la Sabarmati River

Le lit de la Sabarmati River à Ahmedabad en saison sèche

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D’UN CONTINENT A L’AUTRE

Le projet ESC’EAU (Evalua-tion et Synthèse des Compé-tences sur l’EAU), piloté

par l’OIEau dans le cadre du Pro-gramme d’Initiative Communau-taire ADAPT 1997 du Fonds So-cial Européen, a permis de déve-lopper un modèle inédit d’éva-luation et de certification des sa-voirs et des compétences des tra-vailleurs de l’eau.A la croisée des expériences fran-çaises, anglaises, italiennes et alle-mandes en Europe et en relationavec les projets ADAPT menés parBEW (Allemagne) et HYDRO-CONTROL (Italie), le modèleESC’EAU s’intègre parfaitement àla tendance actuelle de reconnais-sance des acquis d’expériences etdes formations professionnelles.Le modèle ESC’EAU traite desmétiers transversaux d’exploita-tion et de gestion, caractéristiquesdu domaine de l’eau, qui nécessi-tent d’associer plusieurs spéciali-tés. Le modèle ESC’EAU les éva-lue suivant 2 axes principaux:“connaissances de base” et “com-portements”, mais en accordantplus d’importance au second.Cette approche, qui rejoint les préoc-cupations parfois contradictoires des

praticiens et des formateurs, se rap-proche ainsi de la certification amé-ricaine. Elle présente l’avantage decerner, pour chaque niveau, l’en-semble du profil multi-dimension-nel des métiers de l’eau.Le modèle ESC’EAU, outil d’au-to-évaluation accessible à distancepar Internet, s’appuie sur desquestionnaires à choix multiple(QCM) pour les connaissances debase et sur des logiciels d’évalua-tion pour les comportements.Il propose de visualiser le niveauatteint par le travailleur à l’aided’un histogramme où chaquecompétence est bien identifiée.On peut facilement imaginer quele graphique afférent à un em-ployé donné lui serve de certificatou représente ses lacunes. Dèslors, il sera plus facile de détermi-ner la formation nécessaire pourcompenser ses points faibles.Le progiciel ESC’EAU sera ex-

périmenté dans les prochainsmois sur des conducteurs volon-taires de stations d’épuration enrégion PACA.Si d’autres acteurs sont intéresséspar le modèle ou par son applica-tion pratique, ils seront très volon-tiers intégrés dans notre panel.

“ESC’EAU” UN MODELE INEDIT

D’EVALUATION DES SAVOIRSET DES COMPETENCES

Cette session, organisée à SophiaAntipolis du 20 au 24 avril 1999 parl’OIEau à la demande de l’Organisa-tion Mondiale de la Santé (OMS) etdu Plan d’Action pour la Méditerra-née (PAM), a réuni 15 directeurs destations d’épuration d’Algérie,Bosnie Herzégovine, Croatie,Chypre, Egypte, Grèce, Israël, Li-ban, Libye, Malte, Maroc, Slovénie,Tunisie et Turquie. Cette formations’intégrait dans le projet conjoint

OMS/MED POL, Phase III (Pro-gramme de surveillance des diversespollutions en Méditerranée du Pro-gramme des Nations Unies pourl’Environnement - PNUE). Elle a porté à la fois sur des aspectstechniques (exploitation, maintenan-ce, situations de crise) et sur des as-pects financiers et administratifs(budget, ressources humaines) de lagestion des stations d’épuration deseaux usées domestiques.

Suite à la Conférence Euro-Méditerranéenne sur laGestion Locale de l’Eau de

Marseille (nov. 1996), une étudea été menée en 1997 par un groupede travail de 10 pays, pour préci-ser les modalités de mise en œuvred’un système, qui, à travers l’utili-sation des moyens modernes decommunication, permettrait demettre en réseau les sources d’in-formation préexistantes sur l’eaudans les 27 Pays signataires del’accord de Barcelone : le SEMI-DE (Système Euro-Méditerra-néen d’Information sur les sa-voir-faire dans le Domaine del’Eau).Les conclusions finales de cetteétude, cofinancée par la France etpar l’Union Européenne, et pilotéepar la Direction de l’Eau du Mi-nistère français de l’Environ-nement avec l’appui de l’OfficeInternational de l’Eau, ont été ap-prouvées à Naples (Italie) les 9 et10 décembre 97, au cours d’uneconférence qui a regroupé les Di-recteurs de l’Eau et les principauxopérateurs des pays impliquésdans ce projet (voir Les Nouvellesn°9).Depuis cette conférence, les étapesnécessaires à la mise en place desstructures du SEMIDE ont étémenées, avec en particulier :● La première réunion du Co-

mité Directeur (Paris - le 17mars 98), suite à laquelle lesgouvernements de 14 pays(Algérie, Autorité Pales-tinienne, Belgique, Chypre,Egypte, Espagne, France, Is-raël, Italie, Jordanie, Liban,Malte, Maroc, Tunisie) se sontd’ores et déjà engagés à créerleur point focal national duSEMIDE.

● La création d’un groupe-ment européen d’intérêtéconomique (GEIE) “chargéde proposer et de mettre en ap-plication les programmesd’actions annuels, validés parle Comité Directeur”.Les statuts de ce GEIE ont étésignés le 15 juin 1998 entrel’OIEau, représenté par M.Donzier (Directeur Général)et la “SOcieta per la GEStionedegli impianti IDrici” (SO-GESID S.p.A) pour l’Italie,représentée par M. Mazzola(Président) tandis qu’un pro-tocole d’accord a été signéentre ces deux organismes etle “Centre d’Etude et d’expé-

rimentation de travaux pu-blics” (CEDEX) d’Espagne,représenté par M. Felipe Mar-tinez Martinez (Directeur Gé-néral), afin de formaliser leurvolonté de coopération dans lecadre de l’Unité Techniquedu SEMIDE. L’Office International del’Eau a par ailleurs été nommé“gérant du GEIE”, dont le siè-ge a été établi à Sophia-Anti-polis (FRANCE).

● La deuxième réunion du Co-mité Directeur du SEMIDE(Rome - le 6 juillet 98), a ap-prouvé le programme de tra-vail et le budget annuel de lapremière année d’activité del’Unité Technique.

● La mobilisation des finance-ments :➥ Les contributions des 3

pays à l’Unité Technique(France, Italie, Espa-gne), la partie françaiseétant elle même cofinan-cée par le Ministère Fran-çais de l’Environnement(Direction de l’Eau), leConseil Général des AlpesMaritimes, le Conseil Ré-gional Provence, Alpes etCôte d’Azur.

➥ La Subvention de laCommission Européen-ne, qui couvre les frais ré-gionaux concernant à lafois l’Unité Technique etles points focaux natio-naux (renforcement du ré-seau de communication,frais de déplacement desreprésentants des pays duSud, assistance technique,formation, …).

OMS/PAM FORMATION POUR 15 DIRECTEURSDE STATIONS D’EPURATION MUNICIPALES

“SEMIDE” DEBUT DE LA PHASE OPERATIONNELLE

ContactSite expérimental SEMIDE

www.oieau.fr/semide

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

MAROCL’AGENCE PILOTE DE L’OUM ER RBIA

La loi 10/95 du 16 août 1995 consti-tue la base légale de la politique del’eau au Maroc. Elle vise à mettreen place les instruments institution-nels nécessaires au contrôle de l’uti-lisation des ressources en eau et àleur conservation.Elle prévoit la création d’Agencesde bassin, dont les missions sonttrès vastes. Ces organismes, dotésde l’autonomie financière et de lapersonnalité morale, sont chargés :● de missions régaliennes de

police des eaux assurées jus-qu’ici par les service de l’Etat(Direction Générale de l’Hy-draulique) :➥ inventaire des droits

d’eau et des concessions,➥ mesures, en qualité et

quantité, des eaux souter-raines et des eaux de sur-face,

➥ autorisations de prélève-ments et de concessionsnouvelles,

➥ contrôle de l’utilisationdes ressources.

● de missions nouvelles dans lecadre du bassin hydraulique :➥ élaboration et mise en

œuvre du Plan d’Aména-gement des Eaux à inté-grer dans le plan nationalde l’eau,

➥ collecte des redevancesde pollution et de prélè-vement, dont les produitsseront réinvestis dans lalutte contre la pollution,

➥ aides financières et presta-tions de service aux maîtresd’ouvrage pour lutter contre

la pollution, améliorer laressource en eau et gérer lesinondations.

Pour faciliter l’adaptation desstructures et des ressources hu-maines du Ministère des TravauxPublics à cette nouvelle politique,le Directeur de l’Eau du Ministèrede l’Environnement français et leDirecteur Général de l’Hydrau-lique du Maroc ont signé le 19avril 1996 un arrangement parti-culier de coopération concernantprincipalement la création d’unepremière Agence pilote pour leBassin de l’Oum Er Rbia.

Le programme 1996-1998, dontl’OIEau a été l’opérateur principalpour les Autorités françaises s’ap-puyant sur les spécialistes del’Agence de l’Eau Adour-Garon-ne, a notamment permis :

■ la mise en œuvre d’actions desensibilisation des usagers etde communication avec la po-pulation,

■ une expertise des systèmes deredevances et d’aides (aspectsinstitutionnel et financier),

■ la formation en matière decrues (prévention, prévision etannonce de crues),

■ la restructuration des labora-toires régionaux d’analyse deseaux,

■ la rédaction des documentsnécessaires à la création effec-tive des services financiers del’Agence de Bassin pilote del’Oum Er Rbia (procédures,contrôle des assiettes, conten-tieux, préparation de pro-grammes pluriannuels),

■ la réalisation de formationstechniques auprès des cadresmarocains sous forme d’un“Certificat d’Etudes Supé-rieures” en Ingénierie et Ges-tion de l’Eau avec le concoursde l’Ecole Nationale des Tra-vaux Publics de l’Etat.

Cette action se poursuivra par unnouveau programme 1999-2001articulé autour de 3 axes principaux :

➥ la poursuite de l’appui àl’Agence de Bassin de l’OumEr Rbia, par la définition et larédaction des procédures ad-ministratives et financièresliées à la première réunion duConseil d’Administration,

➥ la création d’un observatoi-re de bassin, apportant un ac-cès rapide à la connaissancede l’état des ressources en eau,

➥ le développement d’un sys-tème performant d’alertecontre les crues, dans le bas-sin de l’Oum Er Rbia, suscep-tible d’être généralisé ensuitesur tout le Maroc.

L’animation et la coordination del’ensemble des actions de coopé-ration sont réalisées, côté français,par un comité de pilotage présidépar la Direction de l’Eau du Mi-nistère de l’Environnement,l’Agence de l’Eau Adour-Garonneet l’OIEau, qui en assure le secré-tariat.

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MEDITERRANEE

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Vous avez dit “acquiscommunautaire” ?

Le processus de jumelage consisteà mettre à la disposition des paysd’Europe Centrale et Orientale,candidats à l’adhésion de l’UnionEuropéenne, l’ensemble de con-naissances techniques et adminis-tratives leur permettant d’intégrerdans leur droit national les textes lé-gislatifs et réglementaires adoptéset appliqués par l’ensemble desEtats-Membres actuels.

Le contexte généralLa Commission Européenne aproposé de recentrer les interven-tions du programme “PHARE”sur deux priorités destinées à aiderles pays candidats à l’intégrationeuropéenne :

● des investissements d’infra-structures,

● un renforcement institution-nel sous forme de jumelageentre Institutions de l’Est etde l’Ouest ayant les mêmesdomaines d’intervention.

Cet appui institutionnel suppose unecoopération globale de plusieurs an-nées. Traduit en un programmede travail précis, daté et chiffré, ilest assorti d’une obligation de ré-sultat, visant à doter un pays can-didat d’une organisation efficaceet opérationnelle, lui permettantde s’acquitter en toute sécurité deses obligations communautaires.

Une convention de jumelage est ain-si passée entre le pays candidat et unEtat membre ; elle détermine le ré-sultat attendu du projet, les responsa-bilités de chaque partie, les moyens àmettre en œuvre et leur coût.

Lorsque plusieurs Etats membressont concernés, l’un d’eux assumela responsabilité de chef de projetet signe la convention au nom desautres.

Les modalités de coopération sui-vantes ont été envisagées au ni-veau de chaque jumelage :

■ détachement à plein temps etde longue durée de fonction-naires des Etats membres,

■ missions de courte durée ef-fectuées par des spécialistes,

■ stages dans les administra-tions et organismes concernésdes Etats membres pour lesexperts du pays candidat parti-

cipant à la phase de transposi-tion et de mise en place desnouveaux systèmes,

■ formation des personnels quidevront faire fonctionner lesnouveaux systèmes, et en parti-culier formation de formateurs.

Pour la préparation et la mise enœuvre des jumelages concernantle domaine de l’eau, l’Office In-ternational de l’Eau intervienten tant qu’opérateur du Minis-tère de l’Aménagement du Ter-ritoire et de l’Environnement(MATE).

La mise en œuvre des programmesfera appel à des experts provenantdu MATE et des services extérieursde l’Etat ( DIREN, MISE , ...), desAgences de l’Eau et de l’OIEau.

6 Jumelagesconclus

par le Ministère Français

de l’Aménagement du Territoire et del’Environnement :

BULGARIELe Ministère de l’Environnement etde l’Eau bulgare, a signé avec l’Al-lemagne une convention de jumela-ge d’une durée de 18 mois couvrantles domaines de l’air, de l’eau, desdéchets, de la protection de la natu-re et de l’accès à l’information.L’Allemagne, chef de file du pro-jet, est associée à l’Autriche et à laFrance, qui a choisi comme opéra-teurs l’ADEME et l’Office Inter-national de l’Eau.Les interventions dans le domainede l’eau porteront sur l’élabora-tion d’une réglementation pour lesrejets d’eaux usées, la mise en pla-ce de procédures pour l’attributiondes autorisations de rejets, uneméthodologie de déterminationdes seuils d’émission tenantcompte des normes de rejets et dela qualité du milieu récepteur, etsur des actions de formation.Les moyens mis en œuvre dans cedomaine représentent un budgetde 90.000 Euros (590.000 FF)pour des missions d’expertise decourte durée et des sessions de for-mation en Bulgarie.

ESTONIELe Ministère de l’Environnementestonien a conclu un jumelage dansle domaine de l’eau avec la Suèdeassociant la France, représentée parl’Office International de l’Eau. Ceci permettra durant 18 mois laprésentation de l’organisation de lagestion de l’eau en France et uneanalyse des modalités de transposi-tion de notre expérience de gestionde bassin, ainsi qu’une analyse et desrecommandations pour la mise enplace de nouveaux instruments éco-nomiques de financement de la poli-tique de l’eau.Le budget s’éleve à 73.000 Euros(480.000 FF) pour un voyaged’études en France, des missionsd’expertise de courte durée et dessessions de formation en Estonie.

HONGRIELa convention de jumelage, signéeentre le Ministère de l’Environne-ment hongrois, et la France, en as-sociation avec l’Autriche, la Fin-lande et l’Allemagne, approuvépar la Commission au mois de mai1999, couvrira les domaines desdéchets, des substances chi-miques, de l’air, de l’eau et desrisques industriels pendant unedurée de 18 mois.Les interventions dans le domainede l’eau concernent la révision dela procédure d’autorisation de re-jets en application de la Directivesubstances dangereuses, ainsi quel’élaboration d’une méthodologiepour la mise en place d’un réseaude surveillance de la qualité deseaux et de systèmes d’évaluationde la qualité écologique des ri-vières. Le budget s’élève à 57.000Euros (375.000 FF) pour des mis-sions d’expertise de courte durée.

POLOGNELe jumelage bénéficiant au Minis-tère de l’Environnement polonaisporte sur les domaines de l’eau, del’air, des déchets, de la protectionde l’environnement, de la gestiondes ressources naturelles, et celui del’accès à l’information. D’une du-rée de deux ans, il a été approuvépar la Commission en mai 1999.Associée à l’Allemagne et auRoyaume-Uni, la France est l’Etatmembre chef de file du projet.

L’intervention dans le domaine del’eau concerne la transposition desprincipales Directives, l’analyse ducadre institutionnel et des méthodo-logies et des procédures pour leurapplication, notamment au niveaud’un bassin avec la préparation d’unschéma d’aménagement et de ges-tion des eaux et d’un programme demesures et d’investissement.Le budget s’élève à 1,020 MEuros(6,700 MFF). Il comprend la mise àdisposition d’un expert long-termepour la durée du projet, un voyaged’études en France, des missionsd’expertise de courte durée et dessessions de formation en Pologne.

ROUMANIELe Ministère de l’Eau, des Forêtset de la Protection de l’Environne-ment roumain, a retenu la proposi-tion de la France pour un jumelagedans le domaine de l’eau. Le pro-jet, d’une durée de 21 mois, auracomme opérateur l’Office Interna-tional de l’Eau pour la transposi-tion des principales Directives,une analyse du cadre institution-nel, des méthodologies et procé-dures pour leur application, no-tamment au niveau du bassin hy-drographique, les modalités d’ac-cès à l’information et des actionsde formation.Le budget est de 600.000 Euros(3,900 MFF).

SLOVENIEC’est avec l’Autriche que le Mi-nistère de l’Environnement et del’Aménagement du Territoire slo-vène a choisi de se jumeler dansles domaines de l’air et de l’eau.La France et l’Allemagne sont as-sociés au projet, qui est prévu pourune durée de 1 an.Les interventions dans le domainede l’eau, confiées à l’Office Inter-national de l’Eau, permettront dedéfinir les modalités de transposi-tion du projet de Directive-Cadre,d’effectuer une analyse du cadreinstitutionnel et l’organisationd’une gestion de bassin, de créerles nouveaux instruments écono-miques, de définir les modalitésd’accès à l’information.Le budget, consacré à ce domaine,s’élève a 150.000 Euros (985.000FF) pour des missions d’expertise decourte durée, des séminaires et dessessions de formation en Slovénie, etun voyage d’études en France.

Des jumelages pour faciliterl’adhésion à l’Union Européenne

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D’UN CONTINENT A L’AUTRE

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

De par sa situation centrale au cœurdu bassin du Danube, la Hongrie adéveloppé depuis longtemps desoutils très performants de gestionde l’eau, en particulier pour la pré-vention des crues.Dans la perspective de l’adhésion àl’Union Européenne et de la miseen application de la future directivecadre communautaire l’Office National des Eaux (OVF) du Mi-nistère des Transports, des Télé-communications et des Eaux aengagé avec l’OIEau un pro-gramme de coopération visant àdévelopper son Système Intégréd’Information sur l’Eau (SIIE).

Le premier volet de ce programmeest désormais achevé et en l’espacede 8 mois (entre août 98 et mars 99),ont été organisés successivement :➥ une mission d’étude des sys-

tèmes d’information existantsen Hongrie,

➥ un voyage d’étude en France de5 experts hongrois pour la pré-sentation du Réseau Nationaldes Données sur l’Eau (RNDE),

➥ 4 missions de spécialistesfrançais en Hongrie.

Les principaux résultats obtenussont :● un riche échange d’expériences

sur les techniques de gestion in-tégrée des données sur l’eauavec l’adoption et un débutd’application par la Hongrie deméthodologies développées en

France dans le cadre du RNDE,● l’élaboration d’un premier

modèle conceptuel des don-nées hydrologiques du SIIEpar la fusion de modèles dedonnées de plusieurs systèmespréexistants en Hongrie,

● la définition de termes de réfé-rences techniques pour la miseen place d’un “projet pilotepour la standardisation desprocédures d’échange dedonnées et de gestion deseaux souterraines”. Ce projetpermettrait l’application desprocédures de gestion etd’échange de données sur leseaux souterraines en Hongrieavec possibilité d’applicationdans le cadre de la gestion d’unaquifère international communavec la Roumanie.

HONGRIEOFFICE NATIONAL DES EAUX - OVF SYSTEME INTEGRE D’INFORMATION SUR L’EAU

Le Ministère de la Protection del’Environnement et de la SécuritéNucléaire a confié au GroupementREDECO - OIEau - VERSEAU lamise au point d’une stratégie pouraméliorer et protéger la qualité deseaux dans le bassin transfrontalierdes rivières Bug, Latorica et Uzh,affluents de la Vistule. Ce projetd’un montant de 1,980 millionsd’Euros (12,900 MFF) est financésur le programme TACIS de laCommission Européenne etconcerne l’Ukraine, la Pologne, leBelarus et la Slovaquie.En application des termes de laConvention d’Helsinki il prévoit :■ de développer une stratégie

de contrôle et de suivi de laqualité des eaux sur le bassindu Bug de l’Ouest,

■ d’appliquer dans ce bassinles directives européennessur la qualité des eaux,

■ de définir et de promouvoirles procédures d’analyse etde contrôle selon les termesde ces directives,

■ de proposer des adaptationséventuelles des directives enfonction des résultats obte-nus.

Le projet s’appuie sur :● la collecte des données exis-

tantes sur la qualité,● l’identification des sources prin-

cipales de pollution localisée,● l’estimation des sources de

pollution diffuse.Il doit permettre une harmonisa-tion des procédures dans l’en-semble des pays riverains.Un observatoire de bassin, ras-semblant les diverses informa-tions collectées tant au niveaunational qu’international, seral’outil de réalisation homogène,coordonnée et pérenne du suivide la qualité des eaux au servicede la lutte contre la pollution.L’observatoire va permettre :➥ de faciliter la collecte et le

traitement des données rela-tives à la qualité de l’eau,

➥ de développer le système d’in-formation national en Ukraine,

➥ de mettre en place des procé-dures d’échange de données auniveau international entre lespays riverains de la Vistule.

Un informaticien a été détaché parl’OIEau à Kiev en avril 1999 pourune durée d’un an.

En alternant des missions de for-mation et d’expertise en Ukraineet un séminaire en France avecl’appui de l’Agence de l’Eau Rhô-ne-Méditerranée-Corse, ce projet ,financé par le programme TACISde la Commission Européenne etle Ministère français des Affairesétrangères, après une premièrephase de sensibilisation des cadresdu Ministère de la Protection del’Environnement et de la SécuritéNucléaire ainsi que des représen-tants locaux des collectivités et del’industrie, consiste à entreprendreun projet pilote de gestion inté-grée par bassin dans la vallée duYoujny Bug (Bug du Sud). Cette expérience sera susceptibled’être généralisée ensuite àd’autres bassins d’Ukraine et auxbassins internationaux du Dniestrou du Dniepr.La formation apporte la connais-sance des montages institutionnels

français et permet d’envisager leuradaptation dans le contexte ukrai-nien.Des projets de textes juridiquesnouveaux se dessinent et, en fin deprogramme, des propositions se-ront faites au Soviet de l’Ukrainepour officialier le système pilotedu bassin du Bug, avec des possi-bilités d’extension à l’ensembledu pays.Le Vice-Ministre chargé de l’Eauet des Ecosystèmes Aquatiquesconduit lui-même l’élaboration decette nouvelle politique de gestiondes ressources en eau, d’autantque le Ministère de l’Environne-ment regroupe depuis 1999 lesComités d’Etat pour les ressourcesen eau, pour la géologie et les res-sources minérales et pour l’hydro-météorologie.

UKRAINE

Présentation d’un modèle conceptuel

EUROPE CENTRALE

MESURE DE LA QUALITE DES EAUXDES FLEUVES BUG, LATORICA ET UZH

LE BUG DU SUD :VERS UN COMITE DE BASSIN

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

L e Centre de Formation etd’Information des Déci-deurs sur la gestion de

l’eau en République Tchèque aété créé au sein de l’InstitutT.G. Masaryk avec l’appui del’Office International de l’Eau.Ce projet a mobilisé en 1997 et1998, 220.000 Ecus (1,430 MFF),co-financés par le Ministèretchèque de l’Environnement, leMinistère français des AffairesEtrangères et la Commission Eu-ropéenne dans le cadre du pro-gramme Phare - Partenariat.Le projet a permis :● La mise en place d’un

Conseil Scientifique, com-posé des représentants desprincipaux acteurs du domai-ne de l’eau et des organismestchèques de formation ;

● La formation du personnelde l’Institut T.G. Masaryk,sur l’organisation et le fonc-tionnement d’un centre deformation ;

● La réalisation de troisstages de formation de for-mateurs, en RépubliqueTchèque et en France sur :

➥ les aspects législatifs,économiques et tech-niques de la gestion del’eau, découlant de l’ap-plication des Directiveseuropéennes,

➥ les techniques pédago-giques nécessaires pourl’élaboration de stages deformation professionnel-le continue,

➥ la méthodologie d’éva-luation des besoins deformation dans les ser-vices d’eau.

● La réalisation de modulesde formation, sur les thèmessuivants : ➥ le développement des

méthodes modernes degestion de l’eau au ni-veau de l’administrationgouvernementale et descollectivités locales,

➥ les outils économiques etlégislatifs du contrôledes sources de pollu-tion,

➥ la législation dans le do-maine de l’eau, les dispo-sitions juridiques modi-fiées et connexes,

➥ les outils de gestion et lesfinancements des actionsconcernant l’eau potable

et l’assainissement, ainsique les ressources en eaulocales et internationales.

● L’animation à Prague, par lesformateurs tchèques duCentre, de deux sessions deformation des agents de l’ad-ministration et de deux sémi-naires destinés aux élus, quiont rassemblé 115 partici-pants.

Le Centre est dirigé par MadameJitka Spoustova et il dispose delocaux au sein de l’Institut Masa-ryk à Prague (bureaux et salle deconférence), et du matériel infor-matique et audiovisuel nécessai-re à la réalisation de formationsdans ces locaux ou dans d’autresvilles du pays.Le catalogue de formation pré-voit pour 1999 l’organisationde 10 sessions destinées aux re-présentants des administra-tions régionales et locales, surla base des modules développésdans le cadre du projet.Le service documentaire de l’InstitutMasaryk a accès à la base de don-nées “EAUDOC” en exploitation lo-cale et en ligne via Internet ; un pro-jet est en cours d’identification pourfaire entrer l’Institut Masaryk dansle réseau international AQUADOC-INTER des Centres de Documenta-tion du domaine de l’Eau.

REPUBLIQUE TCHEQUET.G. MASARYK : CENTRE DE FORMATION ET D’INFORMATION DES DECIDEURS

Le projet WAWAMAN (WAterand WAstewater MANagement)a été mis sur pied en 1998 pouraider les Pays d’Europe Centra-le et Orientale à mieux préparerles cadres de leurs administra-tions et services des eaux à l’ad-hésion à l’Union Européenne.Un consortium a été formé, réunis-sant des organisations fortement im-pliquées dans la formation des spé-cialistes de l’eau, telles que l’InstitutT. G. Masaryk (République Tchè-que), le Comité National des Pro-ducteurs et Distributeurs d’Eau(Roumanie), l’”Engineering Ecolo-gy Consultative Technical Centre”(Lithuanie), le Centre d’Education àDistance de l’Université Techniquede Gdansk (Pologne), le Centre Na-tional d’Education à Distance (Fran-ce) et l’Office International de l’Eau,

ainsi que la Fondation de l’Eau deGdansk (Pologne) qui assume enoutre la gestion du projet.L’objectif est de permettre laformation à distance dans lesdifférents pays impliqués ens’appuyant sur les NouvellesTechnologies de l’Informationet de la Communication (NTIC). Le projet entre actuellement danssa dernière phase. Le consortium adéjà largement répondu à ses ob-jectifs, avec :● la rédaction, pour le suivi du

projet, d’un manuel d’assuran-ce qualité et des procéduresassociées,

● une enquête exhaustive auprèsdes futurs utilisateurs des 4 Paysd’Europe Centrale et Orientaleimpliqués pour déterminer les

besoins de formation des spécia-listes de l’eau ainsi que leursmoyens d’apprentissage,

● la définition des modules deformation et de leurs spécifi-cations techniques,

● la conception et la traduction(Anglais, Polonais, Tchèque,Roumain et Lituanien) de 5modules de formation,

● la création sur Internet d’uncentre télématique virtuel deformation sur l’eau.

Il est prévu de “tester” ce centre télé-matique sur des groupes cibles de sta-giaires, puis, après ajustements, d’enfaire la promotion.

“WAWAMAN”POUR UNE MEILLEURE INTEGRATION A L’UNION EUROPEENNE

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W A W A M A N

D’UN CONTINENT A L’AUTRE

PROGRAMME 199910 sessions traiteront desthèmes suivants :Thème 1 :Les outils économiques et législatifs du contrôle des pollutions● La législation dans le do-

maine de l’eau, adaptationà la réglementation del’Union Européenne.

● Choix des techniques selonla situation de la commune- ressources, stations detraitement, stations d’épu-ration.

● Les outils de gestion et lespossibilités de financementde l’approvisionnement eneau et de l’assainissement.

Thème 2 : Les techniques de protection de l’environnement● Prévention des crues : le

rôle des administrationsd’Etat et des municipalités.

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

L a création à Gdansk de1994 à 1998 du Centre Na-tional Polonais de Forma-

tion aux Métiers de l’Eau a mobi-lisé 11,400 MFF, cofinancés parles Coopérations française (na-tionale et décentralisée) et danoi-se, les Autorités polonaises et parle programme communautaireeuropéen “LIFE Baltique”.Le Centre de formation appartientet est géré par la Gdanska Fundac-ja Wody, Fondation de droit polo-nais, dont le Ministère polonais del’Environnement, la Voïvoidie, laVille et le Fonds Régional de l’En-vironnement de Gdansk sontmembres fondateurs, ainsi que leFreshwater Centre (Danemark), laRégion Limousin et l’OIEau. Il s’appuie actuellement sur 7 em-ployés à temps plein.Le siège administratif, installé ul.Rycerska 9, au centre de la Ville deGdansk, dispose des bureaux etsalles de conférence nécessaires,de matériels informatiques et au-diovisuels et d’un service docu-mentaire, avec accès à la base dedonnées “EAUDOC” en exploita-tion locale et par Internet. Une plate-forme technico-pédago-gique, conçue selon les mêmes prin-

cipes de formation pratique, mis enœuvre par le Centre National de For-mation aux Métiers de l’Eau fran-çais (CNFME) depuis de nom-breuses années à Limoges-La Sou-terraine, permet d’offrir aux em-ployés et techniciens des servicesdes eaux polonais des stages deformation professionnelle conti-nue en situation réelle de travail. Cette plate-forme technico-péda-gogique, construite sur le terrain dela station d’épuration des eauxusées de Wschöd (ville deGdansk), comporte différents équi-pements pédagogiques, notamment

une station pilote d’épuration deseaux usées, fournie par l’entrepriseSTEREAU, un laboratoire d’ana-lyse, équipé de matériel polonais etun réseau école d’eau potable pourla formation à la recherche defuites, avec du matériel Pont-à-Mousson. Le GFW offre aujourd’hui unegamme complète de sessions deformation professionnelle continuepour les agents de tous niveaux del’ensemble des municipalités, ad-ministrations et entreprises detoutes les régions de la Pologne etdes pays riverains de la Mer Bal-tique (Pays Baltes, ...). Les stagessont évidemment organisés enlangue polonaise et sont facturésau prix coûtant en zlotis aux em-ployeurs des stagiaires. Les formations, dont les toutes pre-mières ont été ouvertes au 2ème se-mestre 1995, connaissent aujour-d’hui un grand succès que dé-montre la progression de la fré-quentation qui est passée de 146stagiaires en 1995, 506 en 1996,715 en 1997et 723 en 1998. Trenteet un stages ont ainsi été organisésl’an dernier.En 1999, 30 stages sont program-més, avec pour objectif l’accueilde plus de 1.000 stagiaires.Le GFW, associé à l’OIEau, a étéretenu par la Commission Euro-péenne pour la réalisation du pro-gramme international d’enseigne-ment à distance WAWAMAN(WAter and WAstewater MANa-gement) qui vise à former lescadres administratifs et techniquesdes pays de la zone PHARE, candi-dats à l’intégration dans l’UnionEuropéenne (article page 32).

PARTICIPATION DE 30 ENTREPRISES FRANÇAISES A LA G.F.W.Réalisation de pilotes et équipement, participation à des cours de formation,

information technologique et accueil de stagiaires en voyage d’étude en FranceBAYARD - BSDV - BUREAU VERITAS - CGE - COMEF - DEGREMONT

E.M.O. - FRANCE ASSAINISSEMENT - GENERIKGUINARD CENTRIFUGATION - HYTEC - LEGRAND

LYONNAISE DES EAUX - MECAMIDI - METRAVIB FLUIDEO.T.V. - PERAX - PONT-A-MOUSSON - QUERV INFORMATIQUE

SAFEGE - SAUR - SADE - SCHLUMBERGER - SITE - SOCLASOFRESID - STEREAU - SYBRON - OPKAPI - TROUVAY & CAUVIN

POLOGNE Gdanska Fundacja WodyCentre National Polonais de Formationaux Métiers de l’Eau Formations

et séminairesorganisés

en 1999

Eau potable :● Automatisation du fonction-

nement des réseaux d’eau po-table

● Analyses microbiologiquesde l’eau potable

● Principes d’exploitation descanalisations d’eau en zonerurale

● Récentes évolutions dans lesusines de traitement de l’eau

● Les fuites dans les réseaux dedistribution d’eau : détection,méthodes de nettoyage et derénovation des réseaux

Assainissement :● Exploitation des stations

d’épuration : problèmes et so-lutions pratiques pour la ges-tion des eaux usées et desboues

● Optimisation du fonctionne-ment des stations d’épurationpar boues activées - pour lestechniciens

● Optimisation du fonctionne-ment des stations d’épurationpar boues activées - pour lesopérateurs

● Analyse des coûts deconstruction et d’exploitationdes stations d’épuration

● La gestion des eaux usées enzone rurale - aspects légaux,techniques et économiques

Qualité de l’eau :● Mise en pratique des procé-

dures de qualité pour les labo-ratoires d’analyse des eaux

● Le rôle de contrôle d’un labo-ratoire dans le travail des sta-tions d’épuration

● Recommandations sanitairespour l’exploitation des pis-cines

● Piscines couvertes. Les pro-blèmes pour l’exploitation etl’établissement d’un projet

Aspects juridiques et réglementaires :● Réforme d’administration de

l’Etat - division des compé-tences et des missions dans laprotection de l’environne-ment

● Protection de l’eau : régle-mentation concernant laconstruction des petites sta-tions d’épuration

EUROPE CENTRALE

Stage de formation des techniciens municipaux polonais

Le pilote d’épuration STEREAU

GR

ANDS

PR O J E

TS

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

L es Ministres turc et fran-çais de l’Environnement,lors de leur rencontre du 5

mars 1997 à Paris, sont convenusde lancer un projet pilote visant àune gestion intégrée des res-sources en eau (aménagements etlutte contre la pollution) des troisfleuves égéens GEDIZ, KUZEYEGE et MENDERES dans la ré-gion d’Izmir.Ce projet, qui vise notamment à laprotection contre la pollution de labaie d’Izmir en mer Egée, est super-visé par un comité mixte de pilota-ge composé, du côté turc, par le Mi-nistère de l’Environnement, la DSI,Iller Bankasi et le SPO, et, du côtéfrançais, par le Ministère de l’Envi-ronnement, l’Ambassade de Franceen Turquie, l’Agence de l’Eau Rhô-ne-Méditerranée-Corse et l’OIEau.Le Ministère français de l’Econo-mie, des Finances et de l’Industriea accordé un financement de 3,200MFF sur le FASEP pour la réalisa-tion d’une première phase de ceprogramme par l’OIEau, interve-nant conjointement avec ANTEA,BRL Ingénierie et SEURECA-SPACE, en appui de l’équipetechnique constituée par les parte-naires turcs sur le terrain.Pendant 18 mois, l’OIEau a or-ganisé et planifié l’interventionde nombreux experts. Ces inter-ventions ont permis, à partir de lacollecte des informations exis-tantes, tant aux plans qualitatif quequantitatif, d’établir la situation decette zone afin de “montrer la fai-sabilité d’un aménagement inté-

gré des ressources en eau dans lebassin des rivières égéennes”, etde proposer les mesures pouravancer dans ce sens. A Izmir, le 22 mars 1999, JournéeMondiale de l’Eau, l’Office Inter-national de l’Eau a remis solennel-lement au nom du groupement ledossier final de cette premièrephase à M. Firuz Demir YASA-MIS, Sous-Secrétaire d’Etat àl’Environnement turc, en présencede M. Cyril BOUYEURE, Chefdes Services d’Expansion Econo-mique de l’Ambassade de Franceà Ankara et M. Laurent CAPLAT,représentant le Ministère françaisde l’Environnement.Une présentation détaillée du do-cument a été faite devant le Comi-té mixte de Pilotage, qui en a ap-prouvé les conclusions.L’étude de la première phase,outre un diagnostic général et un bi-lan détaillé de la zone, retient troisactions principales correspon-dant aux termes de référence :● Un programme prioritaire

d’interventions : il rassemble28 opérations pour un inves-tissement de 40 millions d’Eu-ros dont les plus importantesportent sur la protection de laqualité des eaux du bassin duGediz. Ce sont en général desactions à entreprendre à courtterme qui concernent des ins-tallations de traitement des re-jets urbains ou industriels.Ce programme prioritaired’interventions a été dimen-

sionné après une analyse descapacités contributives desusagers de l’eau dans la ré-gion et la simulation d’unsystème financier, assis surleurs contributions.

● Une institution pilote dubassin du Gediz : l’étude pro-pose la création - sur la basede textes existants sur les as-sociations en Turquie - d’unestructure de bassin appliquantles principes de gestion inté-grée, la participation des usa-gers et la mise en œuvre d’uneincitation financière par l’éta-blissement de taxes sur lesprélèvements et rejets, afind’employer ensuite les fondsainsi collectés à la préserva-tion de la qualité de l’eau.

● Un système intégré d’obser-vation des bassins : Il est lar-gement décrit dans le docu-ment de diagnostic qui évoquenotamment les questions de laqualité des données collectées,leur exhaustivité, et le partena-riat entre les divers producteursde données. A moyen terme,cet observatoire pourrait êtresupporté par une structure lo-cale, telle qu’elle est proposéepour le bassin du Gediz.

Diverses missions (novembre 97 àmars 99), menées par les expertsdu Groupement, ont permis d’éta-blir de manière précise :

➥ les objectifs à fixer à cetobservatoire, sur la base

d’une analyse des attentesde partenaires locaux.

➥ l’organisation de la struc-ture de gestion et de coor-dination nécessaire à sonbon fonctionnement,

➥ les données à collecter etl’organisation des fluxd’informations à prévoirentre les partenaires, enassurant un contrôle de laqualité des échanges.

Un programme de travail sur troisans a été préconisé, visant à unecollecte et à une valorisation opti-mum des données régionales né-cessaires à la gestion intégrée desressources en eau.Il est en effet indispensable de dis-poser de mesures et d’analysesperformantes et fiables, assurantune connaissance détaillée desusages de l’eau prélevée et des re-jets, réalisées selon des normesidentiques quels que soient lesgestionnaires de réseaux.Compte tenu des conclusions decette première phase du program-me de coopération, le Comité depilotage va maintenant s’effor-cer de mobiliser les moyens né-cessaires à la réalisation du Pro-gramme Prioritaire d’Interven-tions, en particulier en faisant ap-pel aux crédits Euro-Méditerra-néens (MEDA) et aux fonds multi-latéraux, notamment dans le cadredu Programme METAP III.

TURQUIEProtection de la Baie d’Izmir contre la pollutionet gestion intégrée des fleuves égéens

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Ouvrages d’irrigation dans le Bassin du Gediz

LA BAIE D’IZMIR

GRANDS PROJETS

GR

A

PR

Ville d’IZMIR

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Les Nouvelles - OIEau - N° 10 - 2ème Semestre 1999

L e Centre Mexicain de For-mation aux Métiers del’Eau va offrir, d’ici l’an

2000, un ensemble complet destages pratiques de formationcontinue, dans tous les secteursde l’eau potable et de l’assainis-sement, tant en matière deconception des ouvrages qued’exploitation, de maintenanceet de gestion des services.Il permettra de former à terme prèsde 3000 stagiaires de toutes lescatégories professionnelles dusecteur de l’eau, employés de laCommission Nationale de l’Eau(CNA), des services des eaux duDistrict Fédéral de Mexico et desgrandes villes mexicaines, des en-treprises du secteur mexicaines,françaises ou autres, travaillant auMexique et dans l’ensemble despays voisins d’Amérique Centrale(ingénierie, équipement, travauxpublics, distribution, épuration)...C’est à l’occasion de la venue enFrance, le 6 Octobre 1997, du Prési-dent des Etats-Unis du Mexique, M.Ernesto Zedillo, que le Ministremexicain des Finances, M. Ortiz, asigné avec son homologue français,M. Dominique Strauss-Kahn, unprotocole de 5,500 MFF, pour fi-nancer ce projet, sous forme de donpour l’ingénierie technique et péda-gogique fournie par l’OIEau. L’originalité du projet consisteà créer une plate-forme tech-nique, réunissant l’ensemble deséquipements et matériels, réelle-ment utilisés au Mexique dansles services municipaux deseaux, pour développer une pé-dagogie active, mettant les sta-giaires en situation concrète detravail.

Le chantier a été ouvert en no-vembre 1998, à l’occasion de lavisite au Mexique de M. JacquesChirac, Président de la RépubliqueFrançaise, sur le bord du Lac deTexcoco, dans la banlieue de laville de Mexico, à proximité du si-te de la future station d’épurationdes eaux usées en projet pour leDistrict fédéral.Le coût du projet est estimé à en-viron 59,000 MFF, partagés entrela Commission Nationale del’Eau (CNA), pour la part mexi-caine, et quarante-deux entre-prises françaises, réunies sousl’égide de l’Ambassade de Franceau Mexique (PEE) autour de laGénérale des Eaux (Vivendi) etde la Lyonnaise des Eaux-Suez.

Dès l’année prochaine, le Centrede formation disposera d’installa-tions de clarification d’eau po-table, d’un poste de désinfectionpar ozonation, d’un laboratoire,d’unités de pompage, d’un pilotede recherche de fuites sur réseaud’eau potable, d’une plate-forme

d’entraînement à la pose de canali-sations et, bien sûr, de tous les ins-truments pour l’automatisme et letélécontrôle, …, organisés en unensemble de huit ateliers péda-gogiques conçus par l’OIEau.Dans un deuxième temps, il seraaussi équipé d’une station piloted’épuration des eaux usées et d’ou-vrages liés à l’assainissement.Il va être géré par une fondationsans but lucratif de droit mexi-cain, dont la CNA assurera la prési-dence du Conseil d’Administrationet l’OIEau la Vice-présidence, etdont les grandes organisationsmexicaines du secteur de l’eau se-ront également partenaires : les res-sources financières du Centre, enrégime de croisière, proviendrontde la vente de ses formations, fac-turées au prix coûtant et en pesos.

Compte tenu de l’avancement rapidedu chantier, la formation, par l’Of-fice International de l’Eau, desformateurs mexicains devrait dé-buter au quatrième trimestre 1999et les toutes premières formationspourraient alors être organisées àTexcoco, en langue espagnole, à lafin du premier semestre 2000.

Liste des 42 Entreprisesfrançaises offrant

des équipements pédagogiques :AGRIPPA FAST - A.K.AALPHACAN - AREAL

CHARLATTE - DEGREMONTENDRESS & HAUSER

FAURE Equipements S.A.FRIATEC

GENERALE DES EAUX - GIRPIHUOT - HYDROVIDEO

HYTEC - LEGRANDLEROY SOMER

LYONNAISE DES EAUXMETRAVIB

OLDHAM FRANCEOTV - PCM POMPES

PE INDUSTRIEPERAX - PRONAL

R & O DEPOLLUTIONRAMUS

RAUFOSS FRANCE S.A.SAHOWER - SAINTE LIZAIGNE

SALMSON - SAPPELSEPEREF - SERES

SEWERIN - SNFSODIMATE - SOFREL

TALBOTTRAILIGAZ

TROUVAY & CAUVINULTRAFLUX - YSM

Cette liste est susceptibled’évolution en fonction

de l’intérêt que manifesteraientd’autres industriels pour

l’opération.

Le chantier de construction : bâtiment pédagogique

MEXIQUECentre de Formation aux Métiers de l’Eau :le chantier avance rapidement

Texcoco : le chantier de construction vu de l’extérieur

Le projet du hall d’accueil

ANDS

R O J E

TS

Page 36: N° 10 - 2

LL’’OOffffiiccee ssuurr IInntteerrnneett

Le service documentaire EAUDOC+ permet aux abonnés

d’accéder aux 180 000 référencesbibliographiques disponibles et à la

base juridique JURIEAUDOC

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Tous les stages de l’Office

International de l’Eau

LES NOUVELLES N° 10 - 2EME SEMESTRE 1999Directeur de la Publication : Christiane RUNEL

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