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GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT
OPEV :
PROGRAMME DE TRAVAIL TRIENNAL
GLISSANT ET BUDGET PROPOSÉS POUR 2011–
2013
Rapport final
DÉPARTEMENT DE L’ÉVALUATION DES OPÉRATIONS
(OPEV)
SEPTEMBER 2010
TABLE DES MATIÈRES
Page n°
ABRÉVIATIONS ET ACRONYMES i
RESUME ANALYTIQUE ii
1. INTRODUCTION 1
1.1. Combler le déficit d’évaluation ? 1
1.2. Contexte 3
1.3. Objectifs du Rapport 4
1.4. Structure du document 4
2. CADRE STRATEGIQUE 5
2.1. Alignement avec les priorités stratégiques du Groupe de la Banque 5
2.2. Mission, objectifs stratégiques et principes directeurs d’OPEV 5
2.3. Rôles et attributions au sein d’OPEV 6
2.4. Produits et activités d’OPEV 9
2.5. Principaux indicateurs de performance 9
3. PROGRAMME DE TRAVAIL PROPOSE, 2011-2013 10
3.1. Progrès en ce qui concerne les produits du Programme de travail 2009/10
et utilisation du budget 10
3.2. Programme de travail d’OPEV pour 2011-2013 12
3.3. Produits proposés pour 2011 13
3.4. Produits à réaliser en 2012 et 2013 16
4. BESOINS EN RESSOURCES HUMAINES 18
4.1. Introduction 18
4.2. Une troisième division pour OPEV : évaluation des opérations
en faveur du secteur privé 19
4.3. Résumé 20
4.4. Le rôle des consultants en évaluation 21
5. PROPOSITIONS BUDGETAIRES ET BESOINS DE RESSOURCES 22
5.1. Composantes du budget 22
5.2. Montant total des estimations budgétaires pour 2011 - 2013 23
5.3. Besoins de ressources budgétaires lies au volume de travail, 2011 - 2013 26
5.4. Comparaison des dotations budgétaires 27
6. RECOMMENDATIONS 29
ANNEXES
1. Etat des résultats de l’évaluation de 2009-2010 32
2. Typologie des produits d’évaluation 38
3. Programme et budget lié au volume de travail d’OPEV par Division, 2011 41
4. Programme et budget lié au volume de travail d’OPEV par Division, 2011-2013 44
_____________________________________________________________________Le présent rapport a été préparé sous la direction de M. C. Kirk, directeur d’OPEV, par le personnel du
Département notamment M. M.H. Manai (chef de division OPEV.1), M F. Turay (chargé d’évaluation en chef),
Mme C. Sebatindira (chargée de la coordination des ressources), Mme M. Diop (assistante administrative) et Mme S.
Jouini (assistante). Prière de communiquer avec M. Kirk (poste 2041) pour toute question relative au présent
rapport.
i
ABRÉVIATIONS ET ACRONYMES
AGC Augmentation générale de capital
APD Aide publique au développement
BAD Banque africaine de développement
BMD Banque multilatérale de développement
CAD Comité d’aide au développement
CODE Comité des opérations et pour l’efficacité en matière de développement
DSP Document de stratégie pays
EAP Évaluation de l’assistance pays
ECG Groupe d’évaluation de la coopération
DCE Développement des capacités d’évaluation
FAD Fonds africain de développement
FIDA Fonds international de développement agricole
FSN Fonds spécial du Nigeria
OED Département de l’évaluation des opérations (Banque mondiale)
OPEV Département de l’évaluation des opérations (BAD)
ORPC Département des politiques opérationnelles et des normes
PAS Programme d’ajustement structurel
PIP Principaux indicateurs de performance
PMR Pays membres régionaux
PNUD Programme des Nations Unies pour le développement
PTG Programme de travail glissant
RAP Rapport d’achèvement de projet
REPP Rapport d’évaluation de la performance de projet
SAC Stratégie d’assistance conjointe
S&E Suivi et évaluation
SMT Stratégie à moyen terme
STS Personnel sous contrat de courte durée
TC Travail en cours
UC Unité de compte
UNEG Groupe d’évaluation des Nations Unies
UNICEF Fonds des Nations Unies pour l’enfance
ii
RÉSUMÉ ANALYTIQUE
INTRODUCTION
1. Ce document présente le programme de travail triennal glissant du Département de
l’évaluation des opérations (OPEV) pour la période 2011-2013. Il s’inspire des priorités
stratégiques de la Banque africaine de développement (BAD) telles qu’elles sont énoncées
dans la Stratégie à moyen terme du Groupe de la Banque, dans le cadre de l’augmentation
générale de capital récente et dans les discussions entourant la XIIe reconstitution des
ressources du Fonds africain de développement. Il présente les ressources humaines et
financières nécessaires pour exécuter le programme et conclut avec des recommandations aux
fins d’examen par le Comité des opérations et pour l’efficacité en matière de développement
(CODE).
2. Sous réserve de l’approbation de CODE, les propositions budgétaires présentées
dans ce document seront consolidées dans le budget global de la Banque qui sera examiné par
l’ensemble du Conseil, qui approuve le budget de l’institution.
3. L’évaluation à la Banque s’est renforcée sensiblement au cours des dernières années.
Toutefois, il subsiste un important « déficit d’évaluation » au sein de l’institution et de façon
plus générale en Afrique. On propose de mettre au point une stratégie visant à mesurer la
taille et la nature de ce déficit d’évaluation et de trouver des façons pratiques de le combler.
Entre-temps, le présent document vise l’objectif plus limité de présenter un programme de
travail et un budget pour OPEV.
CADRE STRATÉGIQUE
4. OPEV contribue à la réalisation des objectifs de la Banque et à l’efficacité globale
au plan du développement, en favorisant l’obligation de rendre compte et l’apprentissage par
l’expérience. Le Département a pour mission d’aider la Banque, par le biais d’évaluations
indépendantes et de grande portée, à favoriser la croissance durable et la réduction de la
pauvreté en Afrique.
5. Le but d’OPEV consistant à favoriser l’obligation de rendre compte et
l’apprentissage est étayé par quatre grands objectifs :
o Conduite d’évaluations au niveau des projets et des programmes
o Réalisation d’évaluations de haut niveau
o Gestion et diffusion du savoir
o Renforcement des capacités d’évaluation et formation
6. Le travail d’OPEV est axé sur un certain nombre de principes directeurs :
o Réactivité aux besoins
o Crédibilité/intégrité des résultats
o Utilité des produits
o Pertinence et créativité des approches et méthodes
o Rentabilité et chrono-efficacité (efficience) de la production
iii
7. Les principaux indicateurs de performance constituent un important outil de
gestion. Pour 2011, on propose d’utiliser de simples indicateurs liés aux activités principales
d’OPEV comme mesures de la performance globale d’OPEV. Ces indicateurs sont présentés
dans le tableau ci-dessous.
LE PROGRAMME DE TRAVAIL PROPOSÉ POUR 2011-2013
8. Un programme de travail important visant à couvrir la plupart des secteurs
stratégiques prioritaires de la Banque est proposé pour OPEV sur la période 2011-2013 (voir
la Section 3). Toutefois, l’exécution de ce programme sera fonction de l’affectation au
Département de ressources humaines et financières suffisantes. Un programme réduit de
produits « essentiels » est donné à titre indicatif, dans le cas où le budget pour 2011 est à
« croissance nulle ».
9. Le programme prévoit des activités d’évaluation au niveau des projets et un éventail
d’évaluations sectorielles et thématiques, ainsi que des études sur des processus opérationnels
et des évaluations institutionnelles. Diverses activités de gestion et de diffusion du savoir
ainsi qu’un programme restreint de renforcement des capacités d’évaluation viennent
s’ajouter aux études.
BESOINS EN RESSOURCES HUMAINES
10. L’effectif actuel d’OPEV comprend 30 postes, dont 19 de catégorie professionnelle.
Tous les postes sont pourvus, sauf trois, qui sont en voie de l’être. Deux jeunes professionnels
ont été affectés à OPEV en 2009-2010.
11. OPEV a été restructuré en 2009. L’ancienne structure sans divisions a été remplacée
par une structure comprenant deux divisions (OPEV.1 et OPEV.2) et un bureau de direction
peu étoffé (OPEV.0). OPEV.1 prend en charge les évaluations de projets et OPEV.2, les
évaluations de « haut niveau », conformément aux objectifs du Département. La nouvelle
Principal indicateur de
performance
Cible (pour 2011) Mesure
% de réalisation
de la cible
Input
o Budget Budget approuvé; budget pour 2011 utilisé
entièrement et adéquatement en fin d’exercice
100 %
o Ressources en personnel Postes approuvés pour 2011 adéquatement comblés en
fin d’exercice
90 %
Produit
o Niveau projet
100 % des RAP reçus par OPEV examinés dans les
trois mois suivants
90 %
o Évaluations de haut niveau 100 % des grands rapports d’évaluation sectorielle et
thématique et des EAP livrés en fin 2009
80 %
o Gestion du savoir 100 % des grandes évaluations publiées et diffuses
dans les trois mois suivant l’achèvement
80 %
o Développement des capacités
d’évaluation
OPEV prend en charge la participation d’au moins 10
évaluateurs venant des PMR à des ateliers
professionnels et à des séances de formation
100 %
Réalisation
o Réaction de la Direction Toutes les recommandations d’évaluation spécifiques
acceptées par la Direction
80 %
iv
structure a permis un meilleur réalignement des objectifs, des tâches et du personnel, ainsi
que le renforcement du cadre de gestion des tâches. Toutefois, l’exécution du programme
d’OPEV relatif à la gestion et à la diffusion du savoir reste limitée. Pour combler cette
lacune, on propose pour 2011 la création de deux nouveaux postes PL4 et GS8. Étant donné
que l’appui technique aux experts d’OPEV.2 est également réduit, on propose également la
création dans cette division d’un nouveau poste d’assistant de recherche à GS5.
12. Compte tenu de la croissance rapide du portefeuille des opérations du secteur privé
de la Banque, il est proposé de créer une nouvelle division au sein d’OPEV en 2011, ainsi
que de recruter un chef de division à la fin de cette année. Cette division deviendrait
opérationnelle en 2012 à la suite de la mutation de quatre employés de la catégorie
professionnelle d’autres divisions d’OPEV et la création de deux nouveaux postes d’assistant
de recherche. Pour compenser le redéploiement du personnel d’OPEV.1, on propose la
création d’un nouveau poste PL4 pour cette division en 2012. La structure proposée est
présentée dans le tableau ci-dessous.
Structure de la Division OPEV.3 proposée Grade Poste Observation
PL2 Chef de division Nouveau poste : à pourvoir en 2011
(secrétariat partagé avec OPEV.1)
PL3 Chargé d’évaluation en chef Mutation d’OPEV.1
PL4 Chargé d’évaluation principal Mutation d’OPEV.2
PL4 Chargé d’évaluation principal Mutation d’OPEV.2
PL5 Chargé d’évaluation supérieur Mutation d’OPEV.1
GS8 Assistant de recherche supérieur Nouveau poste : à pourvoir en 2012
GS7 Assistant de recherche Nouveau poste : à pourvoir en 2012
13. CODE est invité à approuver la création d’une troisième division à OPEV pour
prendre en charge les opérations en faveur du secteur privé, ainsi que la création de
plusieurs nouveaux postes, comme il est récapitulé au Tableau 1 ci-dessous. Le
personnel et les coûts supplémentaires ont été réduits au minimum tout en offrant la capacité
voulue pour exécuter un programme couvrant les priorités de la Banque. L’augmentation
globale de l’effectif est exposée dans le tableau ci-dessous.
Effectif actuel et proposé pour OPEV (2010-2013)
(Augmentation par rapport à l’année précédente indiquée entre parenthèses)
2010 2011 2012 2013
EL 1 1 1 1
PL2 3 4* 4* 4*
PL3 3 3 3 3
PL4 10 10 11 11
PL5 2 2 2 2
PL6 1 1 1 1
Total PL 19(2) 20 (1) 21(1) 21(0)
GS8 3 4 5 5
GS7 3 3 5 5
GS6 2 2 2 2
GS5 2 3 3 3
Total GS 10(2) 12(2) 15(3) 15(0)
Total 30 33 37 37
*En supposant la création d’une troisième division à OPEV et le recrutement d’un chef de division.
v
PROPOSITIONS BUDGÉTAIRES
14. Le présent document fait état des propositions budgétaires pour 2011-2013 (voir la
Section 5). Dans l’ensemble, il propose un budget en forte croissance. Cette croissance est
essentiellement imputable au coût des activités d’évaluation en hausse et vise à couvrir les
opérations en faveur du secteur privé, mais également pour refléter la portée croissante des
opérations de la Banque dans l’ensemble. En proportion de l’ensemble du budget des
dépenses d’administration de la Banque, le budget d’OPEV au cours des années récentes s’est
établi entre 1,5 et 1,6 %, en baisse par rapport à 1,7 % en 2006. Ces chiffres sont proches de
ceux qui sont observés à la Banque mondiale (1,5%), mais inférieurs aux niveaux atteints à
la Banque asiatique de développement (2-3 %).
15. Pour 2011, le budget total demandé est de 4,528 millions d’UC, soit une
augmentation de 0,466 million d’UC (11,5 %) par rapport à l’enveloppe finale de 4,062
millions d’UC pour 2010. Les coûts accrus reflètent la nécessité de s’attaquer à un certain
nombre de priorités importantes en 2011, notamment le recrutement de nouveaux employés,
comme il a déjà été mentionné. Toutefois, ces chiffres n’englobent pas une allocation pour le
poste de chef de division (PL2) proposé, pour lequel le recrutement interviendrait en milieu
d’année avec entrée en fonction seulement en fin d’année.
16. Le budget lié au volume de travail proposé pour 2011 est de 1,752 million d’UC.
Cela représente une hausse de près de 23 % par rapport à l’enveloppe finale de 1,43 million
d’UC en 2010, mais il est proche de l’enveloppe de 1,69 million pour 2009. Un budget lié au
volume de travail à croissance nulle de 1,16 million d’UC (dotation initiale pour 2010) aurait
pour effet de limiter le nombre des activités prévues aux activités essentielles.
17. L’ensemble du budget estimatif proposé pour OPEV en 2012 et 2013 s’établi à
5,320 millions d’UC et à 5,318 millions respectivement. Cela représente une hausse en
2012 de 0,792 million d’UC (17,5 %) par rapport au budget proposé pour 2011, mais le
budget total proposé pour 2013 est en légère baisse. Ces chiffres comprennent les coûts
supplémentaires associés à la création de la division OPEV.3 proposée, même si la majorité
des coûts à cet égard seraient couverts par le transfert de personnel et du budget lié au volume
de travail des divisions existantes d’OPEV. Les coûts supplémentaires englobent le salaire et
les avantages du chef de la division OPEV.3, ainsi que des coûts supplémentaires liés au
volume de travail. Toutefois, les budgets pour les exercices 2012-2013 englobent également
les enveloppes pour des études importantes, notamment une évaluation rigoureuse de la
qualité en amont des opérations.
18. Les budgets estimatifs liés au volume de travail proposés pour 2012 et 2013
s’établissent à 2,201 million et 2,199 million d’UC respectivement. Cela suppose la
création d’OPEV.3 en 2012, avec une partie du budget lié au volume de travail venant
d’autres divisions d’OPEV, complété par d’autres dotations modestes (100 000 et 150 000
UC en 2012 et 2013 respectivement).
vi
RECOMMANDATIONS
19. CODE est invité à examiner les recommandations qui suivent et, en particulier en ce
qui concerne le budget, à donner un point de vue qui sera examiné par l’ensemble du
Conseil :
a) élaborer une stratégie visant à combler le déficit d’évaluation qui existe à la
Banque et en Afrique (Section 1.1);
b) approuver le cadre stratégique mis à jour pour OPEV, notamment la mission,
les objectifs, les principes directeurs et les indicateurs de performance clés du
Département (Sections 2.2 and 2.5) ;
c) approuver le programme de travail triennal glissant proposé pour 2011-2013
(Section 3); et, en particulier, de donner son avis sur la question de savoir si le
programme devrait englober (a) une revue de la fonction évaluation, et (b) une
revue du respect par la Banque des conditions prévues dans l’AGC ;
d) entériner les propositions visant la création au sein d’OPEV d’une nouvelle
division (OPEV.3) chargée de l’évaluation des opérations en faveur du secteur
privé ;
e) entériner le budget total de 4,528 millions d’UC proposé pour OPEV au titre
de l’exercice 2011, avec une allocation liée au volume de travail de 1,752
million d’UC ;
f) Étant donné que le fonctionnement d’OPEV dépend, pour la formation et les
équipements, de budgets centralisés, examiner la possibilité que ces postes
budgétaires soient assignés à OPEV dans les années à venir en vue de réduire
les risques perçus au plan de l’indépendance, de l’intégrité et de la crédibilité
du Département.
1
1. INTRODUCTION
1.1 Combler le déficit d’évaluation ?
Le déficit d’évaluation entrave la documentation des succès et empêche les
décideurs de distinguer entre une bonne histoire et une description de faits bien identifiés au
moment de choisir les programmes à appuyer1.
1.1.1 L’évaluation vise à renforcer la performance et les résultats. L’identification de ce
qui marche et des facteurs qui font que cela marche représente une étape importante pour le
maintien d’une bonne performance. Il est encore plus important d’identifier ce qui marche
moins bien et ce qui doit changer en vue d’améliorer la performance et les résultats.
1.1.2 Les décideurs pèsent des informations de nature diverse pour arriver à des
conclusions et opérer des choix. En principe, ils devraient pouvoir se fier à des faits concrets,
à une analyse robuste et à des conclusions claires de la nature que les évaluations visent à
produire. Toutefois, les activités sur la scène du développement sont en butte à des
incertitudes et à un déficit d’information. Au cours des dernières années, des efforts ont été
faits consentis pour améliorer la qualité de l’information disponible pour l’analyse et la
planification, par exemple par le biais d’initiatives de grande envergure visant à renforcer les
capacités statistiques, notamment les travaux du Département de la statistique de la Banque
africaine de développement.
1.1.3 Il a également été largement question, au cours des dernières années, de la qualité,
de la disponibilité et de l’utilité des résultats d’évaluation dans le domaine du développement
international. Un groupe de travail international de renom a relevé un déficit d’évaluation2
très grave, et la question de l’insuffisance d’évaluation est revenue au premier plan ces
derniers temps3. Le groupe de travail a mis en relief l’importance d’évaluations d’impact
rigoureuses, et ses travaux ont entraîné la création d’un important nouvel organisme
international, à savoir l’International Initiative for Impact Evaluation (3ie)4.
1.1.4 Existe-t-il un déficit d’évaluation à la Banque africaine de développement ? Jusqu’à
ces derniers temps, il était clair qu’il existait de fait une importante carence au plan de
l’évaluation. Le personnel des Opérations ne produisait que quelques auto-évaluations sous
forme de rapports d’achèvement de projet (RAP), rarement utilisés pour orienter le choix et la
conception de nouvelles interventions, en particulier étant donné que beaucoup de RAP
étaient de qualité médiocre et publiés tardivement. Le Département de l’évaluation des
opérations (OPEV) de la Banque a produit quelques bons rapports, notamment une revue de
grande portée du FAD-VII-IX5, mais il a subi des changements de direction à répétition, et a
souffert d’un niveau élevé de roulement de personnel et de budgets non sécurisés.
1.1.5 La situation s’est considérablement améliorée au cours des quatre dernières années.
Les services des Opérations ont, ces derniers temps, livré à temps à peu près tous les rapports
1 Ruth Levine: “Millions Saved: Proven Success in Global Health.” Centre for Global Development, 2007. 2 The Evaluation Gap Working Group: “When will we ever learn? Improving Lives through Impact
Evaluation.” Centre for Global Development, 2007. Le groupe de travail comprenait des représentants de
haut niveau des BMD et du président d’alors du Comité d’aide au développement à l’OCDE. 3 Jean-Michel Severino et Olivier Ray: “The End of ODA (II): The Birth of Hypercollective Action - Working Paper 218”
Centre for Global Development, 2010. 4 Voir http://www.3ieimpact.org . La Banque, par l’entremise d’OPEV, est un membre actif de l’organisme. 5 OPEV : Viser plus haut pour préparer l’avenir : Une évaluation indépendante des VIIe, VIIIe et IXe reconstitutions des
ressources du Fonds africain de développement. 2004.
2
dus, contribuant ainsi de façon crédible à l’évaluation des résultats des investissements faits
par la Banque. En 2006, le Conseil de la Banque a renforcé l’indépendance d’OPEV en
exigeant que le Département relève directement de CODE et, ensuite, en approuvant une
politique officielle sur l’évaluation indépendante et en sécurisant le budget du Département.
L’effectif du Département a été renforcé et les postes vacants ont été en grande partie
pourvus (voir la Section 4 ci-dessous). Les évaluations faites ces derniers temps ont alimenté
directement la prise de décisions de la Banque au sujet de questions importantes comme la
décentralisation, l’agriculture, ainsi que les systèmes de la Banque visant à garantir la qualité
en amont et la supervision des investissements de l’institution. Les évaluations ont également
enrichi la conception des stratégies pays et des projets individuels (voir la Section 3.1 ci-
dessous).
1.1.6 Toutefois, un important déficit d’évaluation subsiste. La spectaculaire amélioration
au plan de la livraison en temps voulu de RAP représente une réalisation impressionnante,
mais la qualité de beaucoup de ces rapports reste médiocre6. Avec un effectif renforcé, OPEV
a augmenté la production d’études indépendantes, mais d’importants volets du portefeuille ne
sont pas adéquatement couverts, tout particulièrement le secteur en croissance rapide des
opérations en faveur du secteur privé. La Banque n’a pas non plus été en mesure de lancer un
programme d’évaluations d’impact rigoureuses et bien pourvu en ressources comme celles
que prône le groupe de travail sur le déficit d’évaluation.
1.1.7 Par ailleurs, un important déficit d’évaluation s’observe dans les institutions des
pays membres régionaux de la Banque. En dépit d’un intérêt et d’un engagement croissants à
l’égard du suivi-évaluation dans certains pays africains, les capacités restent faibles. Les RAP
et les évaluations de projet par OPEV relèvent souvent la faiblesse des systèmes de suivi-
évaluation, ce qui nuit à l’efficacité de la gestion des programmes et à la crédibilité des
résultats publiés. La Banque a consenti quelques efforts pour faire face au déficit d’évaluation
en Afrique, et certaines grandes initiatives internationales sont en cours. Toutefois, le déficit
reste large et profond.
1.1.8 La persistance du déficit d’évaluation à la Banque et en Afrique pose un grand
problème. Cela continuera de saper les efforts déployés par l’institution en vue de mettre en
place des politiques fondées sur des faits concrets et une gestion axée sur les résultats, et de
vérifier la forte contribution qu’elle apporte au développement de l’Afrique. Cela nuit
également à la capacité des PMR de mettre en œuvre des politiques et des programmes
inspirés par des faits probants, de gérer les programmes avec efficacité et de faire connaître
leurs réalisations. Cela affaiblit la justification d’une aide supplémentaire et du renforcement
de l’investissement privé.
1.1.9 Le présent document ne présente pas une stratégie visant à combler l’important
déficit d’évaluation qui existe à la Banque et en Afrique. Il vise en pratique à présenter le
programme de travail triennal glissant ainsi que le budget connexe, avec un accent particulier
sur les activités proposées et les ressources requises pour 2011. Le programme de travail est
de portée restreinte et est modeste par rapport à la taille du défi plus large que pose
l’évaluation.
1.1.10 Toutefois, sur la foi du programme de travail proposé d’OPEV, il importe de ne pas
perdre de vue cet important défi. La Banque doit avoir une stratégie pour faire face aux
6 OPEV, à venir : “Synthesis Report on The Review of the 2008-2009 Project Completion Reports”
3
grands problèmes d’évaluation et pour combler le déficit d’évaluation. On recommande
qu’OPEV élabore, avec d’autres départements de la Banque, une telle stratégie qui sera
soumise à l’examen de CODE à l’avenir.
1.2 Contexte
1.2.1 Le présent document présente le programme de travail triennal glissant proposé pour
le Département de l’évaluation des opérations pour les années 2010 à 2013. Il indique les
ressources humaines et financières nécessaires pour exécuter le programme et conclut par des
recommandations aux fins d’examen par le Comité des opérations et pour l’efficacité en
matière de développement (CODE).
1.2.2 OPEV participe à la réalisation des objectifs de la Banque et à l’amélioration de
l’efficacité globale de ses interventions sur le développement en favorisant la transparence et
l’obligation de rendre compte et en fournissant des conclusions, des leçons et des
recommandations d’évaluation visant à aider la Banque à améliorer ses opérations. OPEV a
pour mission d’aider la Banque, par le biais d’évaluations indépendantes et de grande portée,
à favoriser la croissance durable et la réduction de la pauvreté en Afrique.
1.2.3 Des changements sont intervenus à la Banque au cours des deux dernières années.
En premier lieu, la Banque a joué un rôle de premier plan en ce qui concerne les mesures
vigoureuses qui ont été prises pour réduire l’incidence négative de la crise financière
mondiale en augmentant très fortement ses prêts. En second lieu, elle a obtenu une
augmentation de 200 % du capital de l’institution complétée par la reconstitution du FAD-
XII. Tout en faisant face aux problèmes provoqués par les crises alimentaire, énergétique et
financière des dernières années, et en renforçant les capacités pour s’attaquer aux nouveaux
défis du changement climatique, la Banque est restée concentrée sur les priorités définies
dans sa Stratégie à moyen terme (SMT).
1.2.4 Le programme de travail glissant d’OPEV présenté dans ce document est aligné sur
les priorités du Groupe de la Banque telles qu’elles sont énoncées dans la SMT et dans des
documents préparés récemment aux fins des discussions entourant l’AGC et le FAD (voir la
Section 3.2.3 ci-dessous). Comme il s’agit d’un programme glissant, il comporte la flexibilité
voulue pour permettre des modifications au cours de ses dernières années, notamment
l’introduction de nouvelles initiatives. Toutefois, une fois approuvé par CODE, le programme
pour 2011 ne peut être modifié.
1.2.5 Ce document présente également des propositions budgétaires pour le financement
de la conduite du programme de travail 2011-2013 proposé. Sous réserve de l’approbation de
CODE, le budget proposé pour 20011-2013 sera inclus dans le budget global de la Banque
aux fins d’examen par le Conseil entier, qui approuve le budget de l’institution.
L’approbation à temps par CODE est donc nécessaire, compte tenu des délais imposés par le
processus budgétaire global de la Banque.
1.2.6 Le budget d’OPEV lié au volume de travail est sécurisé depuis 2007. Cela signifie
que ni la Direction de la Banque ni OPEV ne peuvent transférer des fonds vers d’autres
complexes de la Banque, ni à partir de ceux-ci, sans l’approbation du Conseil
d’administration. Le budget d’OPEV n’est assujetti à aucun arbitrage de la Direction,
contrairement aux demandes de crédits budgétaires soumises par d’autres complexes.
4
Toutefois, OPEV doit se conformer aux exigences habituelles de la Banque en matière de
saine gestion financière et de responsabilité.
1.2.7 Depuis 2008, le budget est devenu totalement fongible. Cela signifie qu’OPEV, à
l’instar d’autres départements de la Banque, peut effectuer des transferts internes entre les
activités et entre les coûts des missions, les coûts des consultants et les économies de salaire
(consécutives aux vacances de postes).
1.3 Objectifs du Rapport
Dans ce contexte, les objectifs spécifiques du présent document sont les suivants :
a) Soumettre à CODE, aux fins d’examen, un programme de travail sur une base
glissante comportant une série d’études d’évaluation et des activités connexes
proposé pour la période 2011-2013.
b) Présenter les besoins en ressources humaines pour la période 2011-2013.
c) Contribuer aux discussions concernant le budget 2011-2013 d’OPEV,
notamment les enveloppes budgétaires indicatives pour des tâches spécifiques.
1.4 Structure du document
1.4.1 La Section 2 présente le cadre stratégique de la vision d’OPEV pour 2011-13. Elle
fait état des stratégies stratégiques de la Banque et ensuite énonce la mission, les objectifs et
les principes directeurs d’OPEV. Elle présente également les rôles au sein du Département,
récapitule les produits d’OPEV et expose les principaux indicateurs de performance pour
2011.
1.4.2 La Section 3 présente le programme de travail proposé pour 2011-2013, notamment
une analyse de son alignement avec les priorités stratégiques du Groupe de la Banque,
précédée d’une brève note sur les progrès réalisés en 2009/2010.
1.4.3 La Section 4 s’attache aux ressources humaines requises pour exécuter le programme
de travail proposé. Elle présente des propositions visant une légère augmentation de l’effectif
Évaluation indépendante
Le rôle d’OPEV à la Banque africaine de développement consiste à évaluer de manière objective et
indépendante les opérations, les politiques et les procédures de la Banque en vue d’assurer l’apprentissage et
l’obligation de rendre compte dans le cadre des opérations de cette institution, le but ultime étant d’assurer
l’efficacité de ses interventions en matière de développement.
Dans le cadre du présent rapport, on entend par « évaluation » l’appréciation systématique et objective d’un
projet, d’un programme ou d’une politique en cours ou achevé, de sa conception, de sa mise en œuvre et de ses
résultats.*
On entend par « évaluation indépendante » une « évaluation menée par des entités et des personnes
échappant au contrôle de ceux qui sont responsables de la conception et de l’exécution de l’intervention de
développement » * OPEV rend compte des questions relatives à l’évaluation au Conseil par l’entremise de
CODE ; le programme de travail d’OPEV est approuvé par CODE. De cette façon, OPEV est indépendant du
personnel et de la Direction des opérations, mais rend toutefois compte au Conseil.
* OCDE – CAD: Glossary of Key Terms in Evaluation and Results Based Management.
5
Mission d’OPEV
OPEV a pour mission d’aider la Banque africaine de développement à favoriser la croissance durable et la
réduction de la pauvreté en Afrique, par le biais d’évaluations indépendantes et de grande portée.
De telles évaluations concernent les politiques, les procédures et les opérations du Groupe de la Banque,
examinent les performances et produisent des résultats en vue de tirer des leçons utiles et de favoriser
l’obligation de rendre compte. OPEV veillera à la communication appropriée des résultats d’évaluation aux
parties prenantes de la Banque.
en 2011, ainsi que la création d’une nouvelle division chargée de l’évaluation des opérations
en faveur du secteur privé. Cette section met également en relief le rôle complémentaire que
jouent les consultants à OPEV.
1.4.4 La Section 5 énonce les propositions relatives au budget lié au volume de travail
d’OPEV pour la période 2011-2013, y compris le budget demandé pour 2011. Elle compare
également les enveloppes budgétaires pour l’évaluation dans d’autres BMD.
1.4.5 Enfin, la Section 6 formule des recommandations aux fins d’examen par CODE.
2 CADRE STRATÉGIQUE
2.1 Alignement avec les priorités stratégiques du Groupe de la Banque
2.1.1 Pour être utiles et contribuer à favoriser l’amélioration, les activités d’évaluation
d’OPEV doivent être pertinentes par rapport aux besoins en évolution du Groupe de la
Banque. Elles doivent en particulier porter sur les secteurs stratégiques prioritaires du Groupe
de la Banque, qui ont été clairement énoncés dans la Stratégie à moyen terme de la Banque,
dans les documents publiés récemment sur l’augmentation générale de capital et dans les
discussions relatives à la reconstitution des ressources du FAD. La priorité opérationnelle
du Groupe de la Banque concerne l’infrastructure, la gouvernance, le secteur privé et
l’enseignement supérieur/la science et la technologie. L'accent est également mis de plus en
plus sur l’intégration régionale et les opérations régionales, les États fragiles et les PRI. Les
principales questions transsectorielles sont le genre, le changement climatique, l’agriculture
et la gestion des ressources naturelles, ainsi que la gestion du savoir.
2.1.2 Dans le passé, le programme de travail glissant d’OPEV s’est aligné sur les priorités
énoncées dans la SMT, mais celui de la période 2011-2013 devrait mettre encore plus
l’accent sur ces priorités stratégiques et en particulier relever le défi que présente l’évaluation
des opérations en faveur du secteur privé. Ainsi, le programme de travail glissant pour 2011-
2013 prévoit un certain nombre d’évaluations visant les thèmes et objectifs stratégiques de la
Banque tout en continuant d’accorder l’attention voulue aux politiques, processus et cadres
qui sous-tendent les opérations.
2.1.3 La Banque met en place un cadre de résultats à quatre paliers qui contribuera à
l’institutionnalisation de la mesure et de la communication des résultats des opérations et du
développement institutionnel, tout en favorisant une gestion axée sur les résultats dans toute
l’institution. Le Département du contrôle de la qualité et des résultats aura la charge de
déployer ce dispositif et de diffuser les résultats, mais les évaluations indépendantes d’OPEV
jouent un rôle important au plan de la validation de ces résultats et de l’analyse des facteurs
de performance et des obstacles à cet égard qui sous-tendent les résultats à chaque niveau.
2.2 Mission, objectifs stratégiques et principes directeurs d’OPEV
6
2.2.1 Le Département de l’évaluation des opérations (OPEV) contribue à la réalisation des
objectifs institutionnels et à l’efficacité globale au plan du développement, en favorisant la
transparence et l’obligation de rendre compte et en fournissant des conclusions, des leçons et
des recommandations d’évaluation qui visent à aider la Banque à améliorer ses opérations. La
mission d’OPEV est d’aider la Banque, par le biais d’évaluations indépendantes et de grande
portée, à favoriser une croissance durable et la réduction de la pauvreté en Afrique.
2.2.2 Au cours de la période 2011-2013, OPEV continuera de s’employer à favoriser la
responsabilité, l’apprentissage et l’amélioration par le biais de quatre objectifs principaux :
a) Conduite d’évaluations de projets et programmes
b) Conduite d’évaluations de haut niveau
c) Gestion et diffusion du savoir
d) Développement des capacités d’évaluation et formation.
2.2.3 Les principes directeurs suivants étayent les activités d’OPEV :
o Réactivité aux besoins
o Crédibilité/intégrité des résultats
o Utilité des produits
o Pertinence et créativité des approches et méthodes
o Rentabilité et chrono-efficacité (efficience) de la production
2.2.4 Le cadre stratégique d’OPEV est résumé à la Figure 2.1 ci-dessous.
2.3 Rôles et attributions au sein d’OPEV
2.3.1 Les rôles et les attributions au sein d’OPEV sont conformes aux objectifs du
Département. OPEV.1 mène les activités au niveau des projets en fournissant une validation
indépendante de tous les rapports d’achèvement de projet (RAP) préparés par le personnel
des Opérations. Au cours des deux années passées, cette activité est devenue un véritable
défi, le personnel des Opérations ayant accéléré la production de RAP pour couvrir presque
tous les projets achevés. De même, OPEV valide tous les rapports de supervision élargis
produits par OPSM pour des projets du secteur privé qui ont atteint leur vitesse de croisière.
OPEV mène également des évaluations ex post de projets achevés et vise à cet égard à
couvrir 10 % à 15 % du portefeuille (12 à 15 évaluations de projet chaque année), l’accent se
déplaçant d’un secteur à l’autre chaque année.
2.3.2 OPEV.2 mène des évaluations de haut niveau, y compris des études sectorielles et
thématiques et des évaluations de la performance institutionnelle. Ce programme d’études est
aligné sur les priorités opérationnelles de la Banque et, au cours de la période 2011-2013,
OPEV.2 mènera de 8 à 10 évaluations de ce genre chaque année. Dans la plupart des cas, il
s’agit d’études importantes qui sont examinées, ainsi que la réaction officielle de la Direction,
7
par le Comité des opérations et de l’efficacité en matière de développement du Conseil
(CODE). Les résultats de ces études sont également examinés au cours des grandes revues
institutionnelles, notamment le cycle du FAD.
2.3.3 OPEV.0 assure la surveillance et la coordination, et prend en charge les activités de
gestion et de diffusion du savoir ainsi que le renforcement des capacités d’évaluation. Les
résultats d’évaluation n’ont de valeur que s’ils sont lus et suivis d’effet. Pour cela, la gestion
et la diffusion du savoir revêtent une importance capitale. OPEV a renforcé son activité dans
ce secteur et va l’augmenter davantage dans la période à venir. Il importe également de
développer un surcroît de capacité d’évaluation dans les pays membres régionaux. OPEV
fournit depuis quelques années un appui au renforcement des capacités d’évaluation et
accordera encore plus d’attention à cette activité à l’avenir, en recourant au besoin aux
ressources des fonds spéciaux.
2.3.4 OPEV.0 prend également en charge certaines revues : par exemple une revue externe
de la fonction évaluation proposée pour 2011. Il est important de vérifier périodiquement que
la fonction évaluation se déroule comme il se devrait et que les ressources sont utilisées d’une
manière efficace et effective en vue d’identifier les améliorations à apporter.
8
Figure 2.1
OPEV: Chaîne des résultats
•Objectif à long terme •Contribuer à l'efficacité au plan du développement et aider la Banque à favoriser une
croissance durable et la réduction de la pauvreté en Afrique
•Résultats à moyen terme •Politiques, opérations et procédures de la Banque renforcées grâce à l'utilisation des
résultats d'évaluation
•Réputation de la Banque en tant qu'organisation de savoir renforcée
•Réputation de la Banque aux plans de la transparence et de la responsabilité renforcée
•Résultats à court terme •Résultats, conclusions et recommandations d'évaluation utiles aux administrateurs, à la
direction et au personnel de la Banque
•Assurance qualité indépendante du portefeuille fournie
•Recommandations d'évaluation acceptées par le Conseil et la Direction et suivies
•Compétences et connaissances en évaluation renforcées à la Banque et dans les PMR
•Produits •Rapports d'évaluation sur les projets et es programmes
•Rapports d'évaluation de haut niveau (évaluations sectorielles et thématiques, évaluations d'assistance pays, revues des opérations et des processus et évaluations institutionnelles)
•Gestion du savoir et diffusion des résultats d'évaluation
•Formation
•Activités •Mener des revues et des évaluations de projets et de programmes
•Mener des évaluations de haut niveau
•Entreprendre la gestion et la diffusion du savoir
•Appuyer le développement des capacités d'évaluation et la formation
•Gestion, administration et formation d'OPEV
•Ressources •Budget (proposé): 4,5 millions d'UC
•Personnel de la catégorie professionnelle (proposé): 20
9
2.4 Produits et activités d’OPEV
2.4.1 Les produits et activités d’OPEV sont conformes aux objectifs du Département,
comme le montre la Figure 2.2 ci-dessous. (De plus amples informations sur les produits
d’OPEV sont données aux Sections 3.3 et 3.4 ci-dessous). En sus de ces produits officiels,
OPEV consacre beaucoup de temps à la participation informelle aux activités des
départements des opérations : par exemple, en fournissant des conseils lors de réunions ou en
faisant des observations sur les documents rédigés dans le but de favoriser l’application des
enseignements tirés des évaluations qui pourraient renforcer la conception et la gestion des
opérations, et en contribuant aux activités de formation menées par d’autres départements
(EADI, ORQR, etc.). La gestion, l’administration et le perfectionnement du personnel sont
des activités importantes du Département.
Figure 2.2
Les produits d’OPEV
Objectif Produit a) Évaluations au niveau des projets et
des programmes
Notes de revue de rapports d'achèvement (RAP-NR)
Rapports de supervision élargis (RSE-NR)
Rapports d'évaluation de la performance de projets (REPP)
Études de synthèse
b) Évaluations de haut niveau Évaluations sectorielles
Évaluations thématiques
Évaluations d’assistance pays (EAP)
Revues des processus opérationnels
Évaluations institutionnelles
c) Gestion et diffusion du savoir Revue annuelle des résultats d'évaluation (RARE)
Bulletins (Sharing d’OPEV)
Fiches d’évaluation
Service d’assistance d’OPEV (demandes ponctuelles)
Suivi des réactions de la Direction
Base de données des leçons apprises
Ateliers, séminaires, etc.
d) Développement des capacités
d’évaluation et formation
Activités de formation et de renforcement des capacités
Appui aux évaluateurs africains pour leur permettre de
participer à des ateliers de formation, etc.
Appui aux initiatives internationales de développement des
capacités d’évaluation
2.5 Les principaux indicateurs de performance
2.5.1 Les principaux indicateurs de performance (PIP) constituent un outil important pour
la reddition de comptes et la gestion efficace des performances7. OPEV utilise les PIP liés à
des activités essentielles comme indicateurs pour la performance globale du Département.
Les progrès sont communiqués tous les deux mois au département chargé du budget (COBS).
7 Chaque PIP reçoit une cible ainsi qu’une unité de mesure contre laquelle on surveille, chaque trimestre, le niveau de
réalisation de l’indicateur et un rapport est produit à cet égard chaque année. Par exemple, OPEV vise pour 2009 à mener
une revue indépendante de 100 % des RAP que le Département reçoit dans les trois mois qui suivent, mais il est réaliste
de prévoir certains retards (par exemple à cause du roulement du personnel). Ainsi, la mesure de la réalisation attendue
n’est que de 90 % de la cible. Dans les années à venir, avec un effectif plus stable, OPEV pourrait viser à améliorer sa
performance et augmenter le chiffre de la réalisation attendue à 95 %.
10
2.5.2 Les principaux indicateurs de performance d’OPEV pour 2011-2013 sont présentés
au Tableau 2.1 ci-dessous. OPEV a fixé des cibles à trois niveaux à l’égard desquelles il suit
la performance. Ces cibles concernent les niveaux suivants :
a) facteurs de production (en utilisant de façon rationnelle les enveloppes
budgétaires et l’effectif du personnel);
b) résultats de produits d’évaluation d’OPEV
c) réalisations en termes d’acceptation des recommandations d’évaluation
3 PROGRAMME DE TRAVAIL PROPOSÉ, 2011 - 2013
3.1 Progrès en ce qui concerne les produits du Programme de travail 2009 - 2010 et
utilisation du budget
3.1.1 Cette section présente brièvement les progrès vers la réalisation des objectifs du
programme de travail d’OPEV en 2009 et 2010. Les progrès accomplis au regard des KPI
sont présentés dans les tableaux de l'annexe 1 ; ils sont accompagnés d'une note détaillée sur
les progrès réalisés par rapport à chaque résultat attendu.
3.1.2 En 2009, OPEV a été restructuré et la plupart des postes vacants ont été pourvus à la fin
de l'année, suite à un vigoureux programme de recrutement du personnel (voir section 4 ci-
Tableau 2.1
OPEV : Principaux indicateurs de performance pour 2011
Principal indicateur de
performance
Cible (pour 2011) Mesure
% de réalisation
de la cible
Intrant
o Budget Budget approuvé ; budget pour 2011 utilisé entièrement et
de façon adéquate en fin d’exercice
100 %
o Ressources en personnel Postes approuvés pour 2011 pourvus de façon adéquate en
fin d’exercice
90 %
Produit
o Niveau de projet
100 % des RAP reçus par OPEV examinés dans les 3 mois
qui suivent
90 %
o Évaluations de haut
niveau
100 % des grands rapports d’évaluation sectoriels et
thématiques et des EAP livrés fin 2009
80 %
o Gestion du savoir 100 % des grandes évaluations publiées et diffusées dans
les 3 mois suivant l’achèvement
80 %
o Développement des
capacités d’évaluation
OPEV prend en charge la participation d’au moins 10
évaluateurs venant des PMR à des ateliers professionnels et
à des séances de formation
100 %
Réalisation
o Réaction de la Direction Toutes les recommandations d’évaluation spécifiques
acceptées par la Direction
80 %
11
dessous)8. Néanmoins, des déficits persistent en matière d’effectifs et l'imprégnation de
nouveaux membres du personnel en a ralenti la mise en œuvre et certaines activités ont dû
être reportées en 2010.
3.1.3 Par ailleurs, en 2009, le personnel des opérations a accru sa production de RAP qui
feront l’objet d’un examen par OPEV. Même si l'objectif du programme de travail était de 60
RAP à examiner, quelque 126 RAP ont été reçus, parmi lesquels 106 ont été examinés. S’il
est vrai que les KPI indiquent que l’objectif d’OPEV n'a pas été pleinement atteint, il n’en
demeure pas moins dans la pratique, OPEV a examiné près de deux fois plus de RAP
qu’initialement prévu. Les efforts visant à répondre au volume croissant de RAP se sont
poursuivis en 2010, bien que moins de RAP aient été reçues à ce jour cette année. OPEV a
également réalisé plus d’examens des rapports de supervision (XSRs) qu’initialement prévu.
3.1.4 La création d'OPEV.1 était destinée à promouvoir une action plus systématique en ce
qui concerne les évaluations des projets. Le manque de personnel ainsi que les activités de
recrutement et d'imprégnation ont ralenti le programme en 2009, mais environ 22 REPP
devraient être publiés d’ici fin 2010.
3.1.5 En ce qui concerne les évaluations de haut niveau, un certain nombre d’études clés ont
été publiées en 2009 et 2010, y compris des études sur l'agriculture, la décentralisation, la
qualité à l'entrée, la supervision de projets et l’assistance à l'Ouganda. Des progrès
substantiels ont été réalisés sur d autres domaines, notamment l'éducation, les IFD sous-
régionales et l'aide au Cap-Vert et au Gabon. La revue annuelle des résultats de l’évaluation
2009 résume les études d'évaluation de ces dernières années. Bien que la réalisation
d’évaluations de haut niveau ait pris du retard par rapport au programme ambitieux défini
pour 2009 et 2010, une série d’études majeures est désormais prête pour publication d’ici la
fin de 2010 ou au début de 2011, y compris des travaux sur les opérations d’appui aux
réformes, les États fragiles, l’eau pour l'agriculture, et l'assistance au Mozambique. Plusieurs
études sont également en cours et devraient être prêtes d'ici la fin de 2010, notamment les
études de synthèse des RAP et XSRs et un bilan de l'intégration des questions de genre.
L'arrivée d’un chef de division à OPEV.2 permettra un surcroît d’accélération et de
professionnalisme dans la réalisation d'études de haut niveau.
3.1.6 La diffusion des résultats de l'évaluation est un volet essentiel des activités d’OPEV.
Les diverses activités entreprises dans ce domaine au cours de l’année écoulée ont contribué à
rendre les documents d’OPEV plus largement disponibles et mieux connus au sein de la
Banque, mais beaucoup reste à faire pour une diffusion plus efficace des travaux d’OPEV
dans la région. Des travaux sont en cours pour améliorer la présence d’OPEV sur les sites
Web internes et externes de la Banque.
3.1.7 La nécessité de renforcer les capacités d'évaluation dans la région a déjà été soulignée
dans ce rapport. En 2009, OPEV a permis à 60 évaluateurs africains au total à participer à
deux grandes conférences sur l'évaluation (et les séminaires de formation y afférents) au
Caire et l'Afrique du Sud. OPEV a également mené des activités d'apprentissage en interne
(sur l'évaluation du secteur privé), dans la région (y compris un séminaire pour les parties
prenantes du secteur de l'eau au Maroc), et avec les partenaires au développement
(notamment un programme de formation pour le département de l'évaluation de la Banque
8 Une exception essentielle a été le poste du chef de division d’OPEV 2, étant donné que le candidat retenu
s’était désisté. Le poste a été à nouveau publié et le candidat retenu prendra fonction en octobre 2010.
12
islamique de développement). OPEV est également membre de CLEAR, un programme
mondial de renforcement des capacités d'évaluation, coordonné par la Banque mondiale,
visant à établir des centres régionaux d'excellence en matière d'évaluation9. Le premier
nouveau centre sera mis en place en Afrique en 2011.
3.1.8 En 2010, la dotation budgétaire d’OPEV a été moins élevée que prévu ou requis pour
exécuter le programme d'évaluation ambitieux examiné par CODE en novembre 2009.
Pendant ce temps, les nouvelles demandes ayant émergé des discussions du FAD ont incité
OPEV à accélérer les études essentielles, ce qui a eu pour effet d’aggraver les pressions
budgétaires. A la demande de CODE, les besoins critiques des programmes ont été examinés
avec le département du budget et des fonds supplémentaires ont été alloués à la mi-année
(voir section 5 ci-dessous). OPEV a également mobilisé des fonds bilatéraux. Bien qu’OPEV
soit en mesure de fournir les composantes essentielles de son Programme 2010 d'ici la fin de
l'année, un certain nombre d'éléments du programme de 2010 sera reporté ou annulé, faute de
ressources. Cela met en évidence la nécessité d'un examen minutieux des plans de travail et
des budgets en début d'année, une fois que les allocations budgétaires finales auront été
prises.
3.1.9 Enfin, il importe de déterminer par une évaluation si les études d’OPEV aident la
Banque à améliorer ses performances. De manière générale, la direction accepte les résultats
des évaluations d’OPEV, et les études d’OPEV semblent avoir contribué à des débats
critiques sur des sujets essentiels tels que la décentralisation, la supervision et l'agriculture.
Toutefois, il importe de déterminer dans quelle mesure la direction a donné suite à ses
engagements. Pour y parvenir, un outil essentiel est le rapport sur les actions de la direction,
une matrice simple dans laquelle sont enregistrés les engagements par rapport aux
recommandations formulées pour chaque grande évaluation. OPEV fera un exercice de suivi
d'ici la fin de 2010, sur la base de ce fichier.
3.2 Programme de travail d’OPEV pour 2011 - 2013
3.2.1 Avec la mise en œuvre de la Stratégie à moyen terme, les réformes entreprises en
conformité avec le FAD et l’heureuse conclusion récente du processus d’augmentation
générale de capital (AGC), l’orientation stratégique de la Banque a été clairement définie et
consolidée, tel que mentionné ci-dessus (section 2.1). Ces changements sont reflétés dans le
projet de Programme de travail d’OPEV pour 2011-2013, qui tient compte des priorités
actuelles du Groupe de la Banque.
3.2.2 Le Programme de travail global proposé pour 2011 est présenté dans le Tableau 3.3,
qui donne la liste de toutes les études qui doivent être réalisées et indique le trimestre pour
lequel ces réalisations sont attendues. La liste des produits pour 2012 - 2013 figure dans le
Tableau 3.4. Pour illustrer la manière dont ces propositions cadrent avec l’orientation
stratégique de la Banque, le Tableau 3.2 ci-dessous fait ressortir côte à côte le projet de
programme et les priorités stratégiques de la Banque. Ceci montre, sous forme de
graphiques, que la plupart des principaux domaines prioritaires au titre du Plan stratégique à
moyen terme de la Banque sont traités pendant la période triennale. Les exceptions portent
sur l’enseignement supérieur qui vient de faire l’objet d’une grande évaluation et sur
l’assistance aux pays à revenu intermédiaire. Le genre est en train de faire l’objet d’une étude
9 Centres régionaux pour apprendre sur l’évaluation et les résultats
13
thématique dans le cadre d’une revue en cours d’OPEV et il est traité, le cas échéant, comme
un problème transversal dans le cadre de toutes les évaluations.
3.2.3 Alors que le programme proposé pour OPEV cadre par conséquent très bien avec les
priorités stratégiques du Groupe de la Banque, il convient toutefois de noter qu’aucun des
domaines prioritaires retenus ne sera traité de manière globale ou exhaustive, étant donné la
portée limitée de chaque étude et la taille modeste du programme d’OPEV.
3.2.4 Enfin, il convient de noter la nécessité de faire preuve d’une certaine souplesse. Le
Conseil ou la Direction peuvent identifier les sujets qui appellent une étude urgente. Les
partenaires au développement peuvent au pied levé exiger la participation d’OPEV à des
études ou réunions conjointes susceptibles de revêtir de l’importance. OPEV s’engage à se
tourner de nouveau vers CODE pour discuter de tous les changements notables susceptibles
d’intervenir dans le programme de travail et de faire l’objet de discussion pendant l’année.
Tableau 3.2
Évaluations sectorielles et thématiques d’OPEV pour 2011 – 2013 :
Harmonisation avec les priorités stratégiques du Groupe de la Banque Priorités stratégiques du Groupe de la Banque * Domaines d’intervention
d’OPEV :
projets, secteurs et thèmes
2011 2012 2013
Priorités opérationnelles sur -Infrastructures
-Gouvernance
-Secteur privé
-Enseignement supérieur
-Agriculture
-Secteurs sociaux (hormis l’enseignement
supérieur)
Accent accru mis sur -Opérations régionales
-États fragiles
-Pays à revenu intermédiaire
Principaux thèmes
transversaux
-Genre
-Changements climatiques
-Savoir
3.3 Produits proposés pour 2011
3.3.1 Les produits proposés pour l’exercice 2011 sont récapitulés au Tableau 3.3 ci-
dessous. D’autres détails, notamment un budget détaillé et un calendrier des réalisations
programmées, sont présentés aux tableaux figurant à l’Annexe 3.
3.3.2 Les progrès accomplis en termes de réalisations seront communiqués deux fois par
mois au COBS. Les rubriques faisant l’objet d’un suivi conformément aux principaux
indicateurs de performance d’OPEV sont marquées d’un astérisque.
3.3.3 La capacité d’OPEV à réaliser ces produits dépend de l’ensemble des ressources
allouées. La réalisation de la plupart des études et d’autres activités spécifiques d’évaluation
nécessitent un budget pour les missions du personnel et un budget pour les services de
consultants. Pour les raisons évoquées dans la section 4.5 ci-dessous, les consultants de haut
niveau jouent un rôle important dans les activités d’OPEV, en complétant le travail du
personnel permanent.
14
3.3.4 Le tableau indique un ensemble minimum de produits « essentiels » qui doivent être
réalisés dans le cadre d’un budget à « croissance nulle », et d’autres produits réalisables avec
une augmentation de 30 % du budget lié au volume de travail (un budget en augmentation).
OPEV puisera des ressources dans les fonds spéciaux pour compléter son allocation
budgétaire. Pour les principales évaluations thématiques énumérées ci-dessous, le budget
requis ne peut suffire qu’à effectuer des revues de petite envergure. Pour des études clés,
OPEV sollicitera par conséquent des fonds supplémentaires des sources bilatérales pour
permettre de faire des évaluations robustes et bien documentées.
3.3.5 De même, le budget requis ne permettra qu’un niveau minimum d’activité pour le
renforcement des capacités d’évaluation. En conséquence, ici également, OPEV cherchera à
puiser dans les ressources des fonds spéciaux.
3.3.6 Les différents types de produits réalisés par OPEV sont décrits à l’Annexe 2.
Cependant, les membres de CODE sont priés de prendre en compte deux propositions
spécifiques ci-après et de donner les orientations nécessaires :
a) Une revue de la fonction évaluation (cette décision avait été approuvée dans
les années antérieures mais n’avait pas été mise en œuvre). Plusieurs revues
similaires ont été menées au cours de ces dernières années à la Banque
mondiale, à la Banque asiatique de développement, au PNUD et au FIDA, et
elles ont contribué à préserver l’intérêt et l’efficacité de la fonction évaluation
au sein de ces institutions.
b) Une revue du respect par la Banque des conditions relatives à
l’augmentation générale du capital. Cette proposition a été faite par la
Direction de la Banque. Les membres de CODE sont priés de déterminer si
cette question se prête à une évaluation indépendante, ou bien si un audit
externe serait plus indiqué.
15
Tableau 3.3
Récapitulatif des produits proposés pour 2011
1. Revues et évaluations des projets/programmes
Croissance zéro Augmentation Réalisations
par trimestre
Études/Notes 112 Notes d’évaluation des RAP 112* En cours
Rapports de synthèse des RAP 2010 1* Q3
12 REPP 6 +6 Q4
Études de synthèse des évaluations de projets 4 Q4
Évaluations conjointes (infrastructures : eau) 1/TF Q4
Autres études de projet (secteur privé) 1/TF Q4
18 Notes d’évaluation des rapports de supervision élargie
18 En cours
Rapports de synthèse sur les rapports de supervision élargie 2010
1 Q3
Document
d’orientation Évaluations de l’impact de projets : Transport 1 Q3
2. Évaluations sectorielles & thématiques
Études Agriculture et intégration régionale 1/TF* Q3
Opérations régionales 1/TF* Q4
Environnement/Activités relatives au transport routier
1/TF* Q3
Gestion des finances publiques (étude conjointe)
1* Q4
Documents
d’orientation Politique énergétique et activités centrées sur
l’énergie
1 Q3
3. Évaluations de l’assistance pays
Études Revues de rapports de fin d’évaluation du DSP 1* En cours
4. Revue des processus et des procédures opérationnels
Études Revues de la qualité des activités économiques et sectorielles de la Banque
1* Q4
Revues des profils de la gouvernance 1 Q4
Documents
d’orientation Revues de la qualité en amont 2009-2011 1 Q3
5. Évaluations institutionnelles
Études Revues de la fonction évaluation 1 Q2
Revues annuelles des résultats de l’évaluation 2010
1* Q1
Conformité du Groupe de la Banque avec la Déclaration de Paris
1* Q1
Assistance de la Banque aux États fragiles 1/TF* Q3
Documents
d’orientation Revues du respect des conditions relatives à
l’augmentation générale du capital
1 Q3
6. Gestion et diffusion du savoir
Activités Diffusion des résultats de l’évaluation (internet, ateliers, publications, bulletins d’information)
/TF* En cours
Mise au point/entretien d’un dispositif de suivi
des recommandations
* En cours
Entretien d’un Bureau d’assistance OPEV, et
disposition des pages intranet & internet
En cours
Contribution aux activités de l’OpsCom, des groupes de travail ad hoc, etc.
En cours
Création/mise à jour d’une base de données des leçons apprises à partir des RAP et des rapports
d’évaluation indépendante
/TF En cours
Harmonisation de ECG et GPS En cours
Participation aux activités d’évaluation internationale
En cours
7. Renforcement des capacités d’évaluation et formation
Activités Atelier de renforcement des capacités d’évaluation
1/TF Q2
Assistance aux évaluateurs africains à des fins de formation et de participation aux réunions
professionnelles
TF En cours
16
3.4 Produits à réaliser en 2012 et en 2013
3.4.1 Dans sa vision au-delà de 2011, OPEV se propose d’entreprendre un programme de
travail en phase avec le programme de 2011, mais en renforçant les activités à mener dans le
cadre des opérations en faveur du secteur privé si les propositions visant à créer une troisième
division sont approuvées.
3.4.2 OPEV.0 continuera à coordonner le travail du Département et à diriger les activités
relatives à la gestion du savoir et à la communication, notamment la production d’une Revue
annuelle des résultats des évaluations (RARE), tout en coordonnant les activités relatives au
renforcement des capacités d’évaluation.
3.4.3 En 2012, OPEV.1 effectuera une importante évaluation indépendante de la qualité
des opérations en amont (2009-2011), à la suite d’une étude similaire menée en 2009.
L’équipe continuera également de procéder à la validation systématique de tous les RAP, en
réalisant des études de synthèse annuelles, en révisant la qualité et en tirant des leçons
pertinentes. Le programme des REPP sera également maintenu, l’accent étant essentiellement
mis sur les infrastructures, sans toutefois négliger les questions relatives à la gouvernance et
aux projets relevant du secteur financier. Les études de synthèse sectorielles seront préparées
en s’inspirant des différents types de REPP. Certaines évaluations de projets pourront être
réalisées conjointement avec d’autres organismes. Si le travail initial effectué sur l’évaluation
de l’impact s’avère prometteur, on pourra entreprendre un travail sur des études d’impact
bien déterminées.
3.4.4 En 2012, OPEV.2 conclura ses activités sur les États fragiles, les opérations
régionales, l’environnement et le transport routier, la politique énergétique et les opérations
relatives à l’énergie, la gestion des finances publiques, la qualité des activités économiques et
sectorielles de la Banque et les profils de gouvernance. L’équipe entreprendra une nouvelle
étude sur les changements climatiques, la lutte contre la corruption, la politique en matière de
transport et les opérations y afférentes, la qualité de l’analyse économique de la Banque, ainsi
que sur les fonds spéciaux et les partenariats. En 2013, les propositions de nouveaux sujets à
soumettre à l’étude porteront sur la stratégie de la Banque en matière de gestion du savoir,
l’appui au secteur budgétaire, l’appui aux TIC, l’assistance technique, la sécurité sociale,
l’approvisionnement en eau et l’assainissement.
3.4.5 La division OPEV.3, une fois créée, poursuivra la validation systématique de toutes
les revues des opérations élargies, en effectuant des études de synthèse annuelles, en révisant
la qualité et en tirant des leçons pertinentes. Elle procédera à l’évaluation des projets en
faveur du secteur privé, en alimentant les études sectorielles de synthèse et contribuera à
enrichir les études sectorielles et thématiques, notamment celles relatives à l’énergie, au
transport et aux fonds spéciaux/partenariats.
17
Tableau 3.4
Résumé des produits proposés pour 2012/2013 1. Revues & évaluations des projets/programmes
Études/Notes 112 Notes d’évaluation des RAP/an
Rapport de synthèse des RAP 2011, 2012
12 REPP/an
Études de synthèse d’évaluation des projets
Évaluations conjointes
Autres études de projets (secteur privé)
Notes d’évaluation de la superficie élargie (40 en 2012, 20 en 2013)
Rapports de synthèse de l’évaluation de la supervision élargie 2011/ 2012
Évaluations de l’impact du projet: Transport (2012), Eau (2013)
2. Évaluations sectorielles et thématiques
Études Changements climatiques
Opérations régionales
Environnement/transport routier et opérations y afférentes
Politique en matière de transport et opérations y afférentes
Politique énergétique et énergie et opérations y afférentes
Lutte contre la corruption
Sécurité sociale
Approvisionnement en eau et assainissement
3 Évaluation de l’assistance pays
Études Examens de rapports d’achèvement du DSP
4. Revue des processus et procédures opérationnels
Études Revues de la qualité en amont 2009-2011
Promotion des TIC
Qualité de l’analyse économique de la Banque
Assistance technique de la Banque
Fonds spéciaux/partenariats
Appui au budget sectoriel
5. Évaluation globale
Études Revues annuelles des résultats de l’évaluation pour 2011 et 2012
Stratégie de gestion du savoir du Groupe de la Banque
Respect des conditions relatives à l’AGC
5. Gestion & diffusion du savoir
Activités Diffusion des résultats de l’évaluation (internet, ateliers, publications, bulletins d’information)
Mise au point/entretien d’un dispositif de suivi des recommandations
Entretien d’un Bureau d’assistance OPEV, et mise en page des pages intranet & internet
Contribution aux activités de l’OpsCom, des groupes de travail ad hoc, etc.
Création/mise à jour d’une base de données des leçons apprises à partir des RAP et des
rapports d’évaluation indépendante
Harmonisation de ECG et GPS
Participation aux activités d’évaluation internationales
7. Renforcement des capacités d’évaluation et formation
Activités Atelier de renforcement des capacités d’évaluation
Assistance aux évaluateurs africains à des fins de formation et de participation à des
réunions professionnelles
18
4 BESOINS EN RESSOURCES HUMAINES
4.1 Introduction
4.1.1 En 2010, OPEV compte 30 postes, dont 19 postes de catégorie professionnelle (PL).
À mi-année, trois de ces postes étaient vacants mais le processus de recrutement était en
cours10
. Deux jeunes professionnels étaient affectés à OPEV en 2009 et 201011
.
4.1.2 OPEV a été restructuré en 2009. La précédente structure sans division a été
remplacée par une structure à deux divisions (OPEV.1 et OPEV.2) et un bureau de direction
peu étoffé (OPEV.0). Parallèlement à la création de plusieurs postes du niveau de chef de
division et de spécialiste en chef, plusieurs postes de la catégorie professionnelle ont
également été créés aux grades PL5 et PL6 afin de mettre en place les éléments d’un système
d’avancement professionnel au sein de la fonction évaluation, pour pouvoir retenir les
employés qui ont les compétences et l’expérience nécessaires. Une équipe d’assistants de
recherche de niveau GS a également été recrutée pour remplacer le personnel à court terme et
appuyer plus efficacement les professionnels. Les nouvelles divisions cadrent bien avec la
structure des objectifs d’OPEV : OPEV.1 se charge des activités d’évaluation au niveau des
projets et OPEV.2 a pour mission d’exécuter des études d’évaluation de « haut niveau ».
OPEV.0 assure la gestion générale et l’administration, et coordonne également les activités
consacrées à la gestion du savoir et à la communication ainsi qu’au renforcement des
capacités d’évaluation.
4.1.3 La nouvelle structure permet un meilleur réalignement des objectifs, des tâches et
des effectifs ainsi que le renforcement du cadre de gestion des tâches. Certains ajustements
sont toutefois nécessaires. Les efforts consentis en 2009 en vue de recruter un chargé de
gestion du savoir/communication à PL4 n’ont pas abouti et ce rôle est à présent confié à un
consultant sur contrat à long terme. Afin d’assurer la couverture continue de cet important
domaine, il est proposé de rétablir le poste en 2011 et de créer un poste d’appui pour un
assistant de recherche supérieur, chargé de gérer les bases de données d’OPEV. Un autre
assistant de recherche est également nécessaire pour appuyer OPEV.2. Il est proposé de
créer, en 2012, un poste d’assistant d’équipe au sein d’OPEV.0 chargé d’exécuter des tâches
d’administration flexibles pour le Département. La création d’un poste de chargé
d’évaluation principal est proposée en 2012 pour OPEV.1, afin de compenser la
réaffectation des postes de PL3 et PL5 aux activités d’évaluation du secteur privé. Ces
changements sont récapitulés au Tableau 4.1 ci-après.
10
Le processus de recrutement pour les postes de PL3 et PL5 a dû recommencer en milieu d’année, après le retrait des
candidats présélectionnés.
11 En 2010, 12 membres du personnel d’OPEV étaient des femmes, dont 5 de la catégorie professionnelle (y compris le
prochain chef de division OPEV.2, mais sans compter une jeune professionnelle). En comptant le Directeur, 5 employés
d’OPEV sont des non-régionaux.
19
4.1.4 CODE est prié d’approuver ces changements.
Tableau 4.1
OPEV : effectif supplémentaire proposé, 2011-2012
Division Grade Poste Observation
OPEV.0 PL4 Chargé de la gestion du savoir Nouveau poste : à pourvoir en 2011
OPEV.1 GS8 Assistant de recherche supérieur
(gestion de la base de données)
Nouveau poste : à pourvoir en 2011
OPEV.2 GS5 Assistant de recherche Nouveau poste : à pourvoir en 2011
OPEV.0 GS7 Assistant de l’équipe Nouveau poste: à pourvoir en 2012
OPEV.1 PL4 Chargé d’évaluation principal Nouveau poste : à pourvoir en 2012
4.2 Une troisième division pour OPEV : Évaluation des opérations en faveur du
secteur privé
4.2.1 La structure actuelle des divisions ne permettait pas d’accorder une attention
suffisante à l’évaluation des activités en faveur du secteur privé. Il est donc proposé
d’instituer une troisième division à qui incomberait l’évaluation de ces activités.
4.2.2 Le nombre et la valeur totale des opérations en faveur du secteur privé dans le
portefeuille de la Banque ont considérablement augmenté au cours de ces dernières années. Il
importe d’évaluer régulièrement cette pa rtie du portefeuille de la Banque, non seulement
pour veiller à l’éthique de responsabilité, mais aussi pour permettre à l’institution de tirer des
enseignements de ses propres résultats en matière d’assistance aux opérations du secteur
privé, dans un cadre régional d’activité des entreprises dynamique et complexe. Toutefois, les
activités en faveur du secteur privé sont de nature différente de celle des activités au profit su
du secteur public, aussi est-il nécessaire d’adapter en conséquence les outils et les méthodes
d’évaluation. Il s’agit d’une mission techniquement difficile qui exigera de solides
orientations et une attention soutenue de la part de la direction.
4.2.3 Il est proposé de créer une troisième division au sein d’OPEV pour développer les
méthodes, les compétences et les connaissances nécessaires et pour élaborer et gérer un
important programme d’évaluation des interventions de la Banque à l’appui des opérations du
secteur privé. La Banque pourra ainsi mieux satisfaire ses besoins dans ce domaine et assurer
la mise en œuvre efficace et responsable d’un programme d’évaluation axé sur les opérations
en faveur du secteur privé.
4.2.4 Il est proposé de créer la nouvelle division en 2011, et de prévoir le recrutement d’un
chef de division vers la fin de la même année. La nouvelle division deviendrait pleinement
opérationnelle en 2012, avec la réaffectation de quatre employés de la catégorie
professionnelle d’autres divisions d’OPEV et le recrutement de nouveaux employés. Suite au
recrutement d’un nouvel assistant de l’équipe à OPEV.0, les activités de secrétariat seront
mieux réparties et il ne sera pas nécessaire de disposer d’un poste d’assistant personnel à
OPEV.3. Ces propositions limitent les nouveaux besoins en effectif, tout en renforçant
l’accent mis par OPEV sur l’évaluation des activités en faveur du secteur privé et sa capacité
à obtenir des résultats dans ce domaine. La structure proposée de la nouvelle division est
présentée au Tableau 4.2 ci-dessous.
20
Tableau 4.2
Structure de la division OPEV.3 proposée
Grade Poste Observation
PL2 Chef de division Nouveau poste : à pouvoir en 2011
(secrétariat partagé avec OPEV.1)
PL3 Chargé d’évaluation en chef Mutation d’OPEV.1
PL4 Chargé d’évaluation principal Mutation d’OPEV.2
PL4 Chargé d’évaluation principal Mutation d’OPEV.2
PL5 Chargé d’évaluation supérieur Mutation d’OPEV.1
GS8 Assistant de recherche supérieur Nouveau poste : à pourvoir en 2012
GS7 Assistant de recherche Nouveau poste : à pourvoir en 2012
4.2.5 En 2012, il est en outre proposé de recruter pour OPEV.1 un chargé d’évaluation
principal PL4, pour compenser le transfert de deux postes de la catégorie professionnelle à
OPEV.3.
4.2.6 De ce fait, CODE est prié d’approuver la proposition de créer au sein d’OPEV
une troisième division, qui entraînera les changements suivants :
Création de la nouvelle division tel qu’il est indiqué au Tableau 4.2 ci-dessus ;
Recrutement d’un chef de division PL2 en 2011 ;
Recrutement de deux assistants de recherche en 2012 ;
Réaffectation de quatre employés de niveau professionnel d’autres divisions
d’OPEV en 2012
Création d’un nouveau poste PL4 à OPEV.1 en 2012.
4.3 Résumé
4.3.1 La situation globale de la dotation en effectif actuelle et proposée pour OPEV est
récapitulée au Tableau 4.3 ci-dessous. À mesure que la Banque se développe, OPEV est de
plus en plus sollicité. Le Département a besoin d’effectifs supplémentaires, parallèlement à la
création d’une troisième division pour pouvoir répondre de façon efficace et efficiente aux
besoins de la Banque.
21
Tableau 4.4
Effectif actuel et proposé d’OPEV (2010-2013)
(Augmentation des effectifs par rapport à l’année précédente
indiquée entre parenthèses)
2010 2011 2012 2013
EL 1 1 1 1
PL2 3 4* 4* 4*
PL3 3 3 3 3
PL4 10 10 11 11
PL5 2 2 2 2
PL6 1 1 1 1
PL total 19(2) 20 (1) 21(1) 21(0)
GS8 3 4 5 5
GS7 3 3 5 5
GS6 2 2 2 2
GS5 2 3 3 3
GS total 10(2) 12(2) 15(3) 15(0)
Total 30 33 37 37
*En supposant la création d’une troisième division à OPEV et le recrutement d’un chef de division
4.4 Le rôle des consultants en évaluation
4.4.1 Les propositions formulées plus haut maintiennent les augmentations d’effectifs à un
niveau minimum, alors que OPEV continuera d’être de plus en plus sollicité à mesure que la
Banque continuera de développer ses opérations. OPEV aura besoin de services de
consultants pour compléter le travail de son personnel permanent. OPEV a fréquemment
recours à des consultants pour réaliser des études d’évaluation et, pour les raisons exposées
plus bas, les consultants jouent nécessairement un grand rôle dans la majeure partie des
activités du Département.
4.4.2 Le recrutement du personnel permanent de niveau professionnel met l’accent sur le
développement d’une équipe dotée d’une solide connaissance des méthodes et des processus
d’évaluation, capable de concevoir et de gérer l’activité d’évaluation et de communiquer
efficacement les résultats de l’évaluation. L’évaluation représente souvent un processus
complexe qui réunit différents courants d’activité et de sources de connaissances, tout en
nécessitant une interaction utile avec les services opérationnels et la direction. Le personnel
d’OPEV a également pour mission de communiquer les résultats de l’évaluation au sein de la
Banque et à plus grande échelle, une activité qui peut prendre beaucoup de temps.
4.4.3 Le personnel de la catégorie professionnelle d’OPEV a de solides compétences en
matière d’évaluation, mais il ne possède pas toujours toute la gamme de qualifications
techniques dont OPEV a besoin pour mettre en œuvre son programme d’évaluation. Par
exemple, la plupart des membres du personnel d’OPEV sont des économistes de formation et
n’ont donc pas les compétences techniques nécessaires pour réaliser une évaluation technique
des projets d’infrastructure de la Banque. Le Département a donc besoin d’autres
compétences de spécialistes sectoriels ou thématiques, qui sont recrutés en tant que
consultants pour compléter les compétences et les connaissances de son personnel. OPEV
peut ainsi faire appel à des spécialistes techniques de haute qualité, dotés de connaissances
de pointe, en particulier pour procéder à des contrôles par les pairs et réaliser des rapports
d’évaluation.
22
4.4.4 Par ailleurs, OPEV a parfois besoin d’une grande équipe pour exécuter rapidement
des opérations de grande envergure. OPEV peut ainsi engager une équipe de consultants
chargée d’effectuer une mission spécifique de grande portée et dans un délai restreint. Un
exemple récent a été l’évaluation de la décentralisation qui a nécessité une équipe plus étoffée
que d’habitude pour couvrir les services du siège et certains bureaux extérieurs et présenter
un rapport dans des délais réduits.
4.4.5 Pour ces raisons, la stratégie actuelle d’OPEV consiste à employer de manière
complémentaire le personnel permanent et des consultants de haut niveau. Leurs rôles ne sont
pas interchangeables. OPEV serait obligé de modifier sa structure de la dotation en
personnel si l’accès à des services techniques de consultants spécialisés venait à être
limité.
4.4.6 Cette situation a des implications pour le budget d’OPEV déterminé par la charge de
travail, dont une part substantielle est consacrée aux services de consultant. De ce fait, à la
section suivante, CODE est prié d’approuver des augmentations sensibles du budget lié au
volume de travail.
5 PROPOSITIONS BUDGÉTAIRES ET BESOINS DE RESSOURCES
5.1 Composantes du budget
5.1.1 Le budget d’administration de tous les départements de la Banque, notamment
OPEV, consiste en trois principales composantes, à savoir : les dépenses communes de
personnel (salaires et indemnités), les coûts liés au volume de travail (principalement les
frais de mission du personnel et les honoraires des consultants) et les frais généraux. Dans le
contexte de l’élaboration du budget en UC, les départements de la Banque sont censés
équilibrer ces éléments d’une manière convenable, dans le cadre de paramètres bien
déterminés12
. Les dépenses communes de personnel et les coûts liés au volume de travail sont
présentés pour revue au Tableau 5.1 ci-dessous, qui indique les dotations que OPEV a reçues
en 2010, ainsi que les propositions budgétaires au titre des exercices 2011 à 2013. En ce qui
concerne les dépenses communes de personnel et les indemnités, les chiffres présentés ici ne
sont que des estimations, dans la mesure où ces postes de dépenses sont susceptibles de faire
l’objet de révision au niveau des départements de la Banque13
.
5.1.2 Les chiffres qui figurent dans le Tableau 5.1 correspondent aux montants estimatifs
du budget nécessaires pour réaliser le programme présenté dans la Section 3.2 ci-dessus, ainsi
que les plans en matière de ressources humaines présentés ci-dessus dans la Section 4. Il
convient de rappeler que les activités proposées pour 2011 au titre du programme ont été
classées en fonction des activités « essentielles » qui doivent impérativement être entreprises
dans le cadre d’un budget à « croissance nulle », et des activités qui doivent être entreprises
en cas d’une augmentation des dotations budgétaires. Les chiffres avancés pour 2011 et
indiqués ci-dessous représentent le scenario d’un budget en augmentation. Dans le cadre du
12 Notamment par le ratio de coût fixe qui limite le nombre de postes à approuver.
13 Les chiffres présentés au Tableau 5.1 sont tirés de la demande de crédits budgétaires inscrite dans le SRAS. Les coûts
types des salaires et des indemnités du personnel, qui constituent un élément important du budget total sont susceptibles
de révision suite aux discussions du Conseil d’administration qui ont lieu avant l’approbation définitive du budget de la
Banque.
23
scenario à « croissance nulle », le montant du budget plafonnerait à des niveaux approuvés
pour 2010, et ne financerait qu’un programme d’activités limité.
5.1.3 Ces montants estimatifs ne comportent pas de lignes budgétaires pour la formation
du personnel ou pour les dépenses d’équipement, qui sont gérées au niveau central. Bien que
le budget d’OPEV soit « cloisonné », le Département continue à dépendre des décisions de la
Direction en ce qui concerne d’autres éléments du budget global. Par ailleurs, on a de temps à
autre imputé à OPEV des services rendus par d’autres départements de la Banque, notamment
les services de traduction14
. Il est certes pratique de maintenir cet arrangement en 2011,
mais CODE devrait, en ce qui concerne ces lignes budgétaires, déterminer dans quelle
mesure il pourrait à l’avenir approuver officiellement une allocation explicite à OPEV.
Le fait de dépende du financement central pour les postes budgétaires clés risque de donner
l’impression que l’indépendance d’OPEV (et, partant, sa crédibilité) vis-à-vis de la Direction
est moins totale qu’elle pourrait être.
5.2 Montant total des estimations budgétaires pour 2011- 2013
5.2.1 Le montant total de la demande de crédits budgétaires pour OPEV en 2011 est
de 4,528 millions d’UC15
. Ceci représente une augmentation de 0,466 million d’UC (11,5%)
par rapport à la dotation définitive d’OPEV en 2010, soit un montant de 4,062 millions
d’UC16
.
5.2.2 Ces chiffres ne comprennent pas les dépenses de personnel pour un nouveau poste
de chef de division de grade PL2, qu’il est proposé de pourvoir en 2011 avant la création de
la division OPEV.3 proposée en 2012. Il est proposé de démarrer le processus de recrutement
à mi-exercice, dans le but d’engager le candidat à la fin de l’exercice, ce qui n’impliquerait
pas des dépenses de personnel pour ce poste en 2011, mais permettrait à la nouvelle division
d’être opérationnelle dès le début de 2012 avec un chef de division en poste pour garantir un
démarrage rapide et efficace.
5.2.3 L’augmentation des coûts reflète la nécessité de faire face à un certain nombre de
priorités urgentes en 2011, notamment la nomination d’un chargé de la gestion du savoir de
niveau PL4 et d’un personnel de soutien, comme il est indiqué ci-dessus (Tableau 4.1). Pour
ce qui est de la transparence, plusieurs lignes budgétaires ont déjà été introduites pour des
réunions de travail (antérieurement couvertes par le budget des missions), tout en conservant
des crédits suffisants dans le budget des missions pour pouvoir mettre en œuvre un
programme d’études chargé.
5.2.4 Le montant total des estimations budgétaires pour OPEV en 2012 et en 2013
s’élève respectivement à 5,320 et 5,318 millions d’UC. Ces chiffres comprennent des coûts
supplémentaires pour la division OPEV.3 proposée, bien que la majorité des coûts prévus
pour cette division soit prise en charge par le transfert du personnel et du budget lié au
volume de travail des divisions actuelles. Les coûts supplémentaires comprennent les salaires
et les indemnités du chef 17
de division OPEV.3, avec en plus les coûts supplémentaires liés
14
Lorsque ses propres ressources budgétaires sont épuisées, CLSD a, dans les années antérieures, imputé aux départements
demandeurs le coût de ses services de traduction.
15 Ce chiffre est indicatif et basé sur la demande de crédits budgétaires introduite dans le SRAS.
16 La dotation finale accordée en 2010 consistait en une allocation initiale de 3,793 millions d’UC, complétée en mi-
exercice par un montant supplémentaire de 0,27 million d’UC.
17 COBS indique que le coût total annuel d’un employé de niveau PL2 est de 191 494 UC, réparti comme suit : salaire :
89 493 UC ; indemnités : 61 743 UC ; frais généraux : 40 267 UC.
24
au volume de travail. Ceci représente une augmentation de 0,792 million d’UC (17,5 %) en
2012 par rapport au projet de budget de 2011, bien que le budget total soit en légère baisse en
2013.
5.2.5 L’augmentation des coûts prévus pour ces exercices découle principalement de
l’accroissement du nombre d’employés et du budget lié au volume des activités consacrées à
l’évaluation des opérations en faveur du secteur privé. Cependant, les programmes de travail
d’OPEV.1 et OPEV.2 comprennent des études importantes, notamment une évaluation
rigoureuse de la qualité des opérations en amont dans le portefeuille 2009-2011, pour lequel
une somme de 200 000 UC a été réservée. Cette étude fait suite à une étude antérieure qui a
été faite en 2009 sur la qualité en amont du portefeuille du FAD pour la période 2005-2008.
5.2.6 Si les augmentations en rythme annuel en 2011 et en 2012 peuvent sembler élevées,
on part du principe qu’il faudra que les activités d’évaluation suivent le même rythme que la
croissance rapide du budget des opérations escomptée au cours des prochains exercices. Les
opérations en faveur du secteur privé rentrent dans le cadre du « déficit d’évaluation » auquel
il a été fait allusion dans l’introduction du présent document. Cependant, le rythme accéléré
et le volume croissant des opérations de la Banque requièrent plus généralement une
évaluation systématique. Pour permettre à OPEV de jouer son rôle plus efficacement, il
faudra le doter de ressources humaines et financières à la mesure de l’expansion rapide de la
Banque et de ses opérations.
25
Tableau 5.1
OPEV : Dotation budgétaire de 2010 et propositions budgétaires pour 2011 - 2013
2010 2011 2012 2013
OPEV.0
G003 – Salaire de base fixe PL et EL 353 752 416 270 416 270 416,270
G013 – Salaire de base fixe GS 45 540 45 540 61 721 61,721
G117 – Réception - 20 000 20 000 20,000
G131 – Salaire fixe STS 1 651 - - -
G140 – Honoraires des consultants
166 452 141 224 115,593
G157 – Frais de missions officielles 36 130 96 285 90 331 99,262
G221 – Représentation – Non salariés 20 900 5 000 5 000 5,000
G234 - Réunions – activités de la Banque 5 225 27 326 27 326 27,326
Indemnités du personnel 277 632 322 101 333 387 333,387
Total 791 742 1 098 974 1 095 259 1 078 559
OPEV.1
G003 – Salaire de base fixe PL et EL 463 283 463 283 588 319 588 319
G013 – Salaire de base fixe GS 63 034 82 863 118 873 118 873
G117 – Frais de représentation - 1 159 - -
G131 – Salaire fixe STS 271 821 659 443 897 239 719 789
G140 – Honoraires des consultants 79 899 101 872 137 923 148 886
G157 – Frais de missions officielles - 2 318 2 318 2 318
G221 - Représentation – Hors employés - 64 785 59 222 59 222
G234 - Réunions – activités de la Banque 365 954 380 924 493 249 493 249
Total 1 243 992 1 756 646 2 297 143 2 130 656
OPEV.2
G003 – Salaire de base fixe PL et EL 557 490 620 008 557 490 557 490
G013 – Salaire de base fixe GS 42 087 52 399 52 399 52 399
G117 – Frais de représentation - 1 400 2 800 2 800
G131 – Salaire fixe STS 660 840 387 661 454 040 576 668
G140 – Honoraires des consultants 79 667 105 965 146 025 153 825
G157 – Frais de missions officiels - 2 520 4 620 4 620
G221 - Représentation – Hors employés - 34 584 34 584 34 584
G234 - Réunions – activités de la Banque 416 892 468 318 424 713 424 713
Total 1 756 975 1 672 855 1 676 671 1 807 099
Total OPEV 3 792 709 4 528 475 5 069 073 5 016 314
Budget supplémentaire approuvé à la mi-2010 : 269 513
OPEV.3 : Chef de division : Salaire
89483 89483
OPEV.3 : Chef de division : Indemnités
61743 61743
OPEV.3 : Budget supplémentaire indicatif :
100 000 150 000
TOTAL GÉNÉRAL : 4 062 222 4 528 475 5 320 299 5 317 540
NB: Comprend le salaire et les indemnités du chef de division OPEV.2 omis de SRAS au 04.08.2010
26
5.3 Besoins de ressources budgétaires liées au volume de travail, 2011- 2013
5.3.1 Le montant total de la demande de crédits budgétaires liés au volume de travail
pour 2011 s’élève à 1,752 million d’UC. Ceci est pratiquement de 23 % supérieur à la
dotation finale de 2010 qui était de 1,43 million d’UC18
, mais est proche de la dotation
budgétaire d’OPEV liée au volume de travail qui s’établissait à 1,69 million d’UC en 2009.
5.3.2 Le Tableau 5.2 présente les propositions budgétaires réparties par division. En 2011,
aucun budget lié au volume de travail n’est proposé pour OPEV.3, qui ne deviendra
opérationnel qu’en 2012. Les Tableaux de l’Annexe 4 présentent des coûts plus détaillés.
5.3.3 Un budget lié au volume de travail à « croissance nulle » de 1,16 million d’UC (la
dotation initiale en 2010) signifierait que l’on diminue le nombre d’activités planifiées et de
résultats escomptés et que l’on n’entreprend que les activités considérées comme
« essentielles » dans le Tableau 3.3 de la Section 3 ci-dessus.
5.3.4 Le montant total du budget lié au volume de travail proposé pour 2012 et 2013
est estimé respectivement à 1,967 million et à 1,964 million d’UC. Ceci laisse supposer
que OPEV.3 sera opérationnel en 2012. Le budget lié au volume de travail d’OPEV.3 serait
constitué par des fonds à transférer à partir du budget indiqué pour OPEV.1, puisqu’un
certain nombre de tâches et plusieurs membres du personnel seront transférés d’OPEV.1 à
OPEV.3 après la création de la nouvelle unité. Un budget supplémentaire lié au volume de
travail pour OPEV.3 est également proposé, dont le montant est estimé respectivement à
100 000 UC et 150 000 UC en 2012 et en 2013, comme cela apparaît aux Tableaux 5.1 et 5.2.
5.3.5 L’augmentation proposée dans le cadre du budget lié au volume de travail en 2012
reflète non pas seulement la création de la nouvelle unité, mais également la nécessité de
renforcer le résultat de l’évaluation pour rester en phase avec l’expansion du portefeuille
global du Groupe de la Banque.
5.3.6 OPEV a cherché à s’assurer que ses propositions budgétaires liées au volume de
travail sont transparents et réalistes. Ces propositions tiennent rigoureusement compte des
coûts des activités planifiées (au pro rata du nombre et du type de résultats attendus). Ceci
implique la fixation d’un coût unitaire réaliste pour les consultants de haut niveau, dont les
honoraires excèdent généralement le plafond habituel de la Banque.
18
La dotation initiale d’OPEV au titre du budget lié au volume de travail pour 2010 était de 1,16 million d’UC.
Ce montant a été complété à mi-exercice avec un financement de l’ordre de 0,27 million d’UC.
Tableau 5.2 : Budget lié au volume de travail d’OPEV, 2011 – 2013
Année Données
2011 2012 2013
Mission Consultant TOTAL Mission Consultant TOTAL Mission Consultant TOTAL
OPEV.0 96,285 166,452 262,737 90,331 141,224 231,555 99,262 115,593 214,855
OPEV.1 141,129 854,786 995,915 177,180 1,092,582 1,269,763 188,143 915,132 1,103,276
OPEV.2 105,965 387,661 493,625 146,025 454,040 600,065 153,825 576,668 730,494
OPEV.3* - - - 25,000 75,000 100,000 50,000 100,000 150,000
TOTAL: 343,379 1,408,899 1,752,277 438,536 1,762,846 2,201,383 491,230 1,707,393 2,198,625
*Chiffre indicative. Les enveloppes budgétaires d’OPEV.3 consisteraient en transferts du budget lié au volume de travail d’OPEV.1 plus le budget supplémentaire indiqué.
27
5.4 Comparaison des dotations budgétaires
5.4.1 Comparaison avec le budget d’administration global de la Banque. Une
comparaison effectuée entre le budget 2010 et le budget global de la Banque fait ressortir le
fait que le budget total d’OPEV (le personnel, les frais généraux et le budget lié au volume de
travail) s’élevait à 1,54 % du budget global des dépenses d’administration de la Banque. Ceci
est un pourcentage inférieur au chiffre correspondant dans la plupart des quatre exercices
antérieurs, et marque une diminution par rapport au pourcentage enregistré en 2006, qui
représentait 1,7 % du budget global des dépenses d’administration de la Banque (voir
Tableau 5.3 ci-dessous).
5.4.2 Une évolution similaire apparaît si le budget d’OPEV est comparé au budget des
dépenses d’administration des complexes des opérations. La légère tendance globale à la
baisse ne cadre pas avec l’engagement affirmé de la Banque en faveur d’une évaluation
indépendante.
Tableau 5.3
Part du budget d’OPEV dans le budget
d’administration de la Banque (en millions d’UC) 2006 2007 2008 2009 2010
Montant total du budget d’administration de la BAD 178,95 193,7 219,21 253,06 264,01
Budgets d’administration des Opérations * 83,37 85,92 106,1 118,34 119,43
Budget d’OPEV 3,08 3,02 3,28 4,08 4,07
% (OPEV par rapport au montant total du budget d’administration) 1,7 1,6 1,50 1,6 1,54
% (OPEV par rapport au montant du budget d’administration des
Opérations) 3,7 3,5 3,1 3,4 3,4
*N.B.: Les Opérations comprennent ORVP, OIVP, et OSVP
1,7 1,6 1,50
1,6 1,54
3,7 3,5
3,1
3,4 3,4
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
2006 2007 2008 2009 2010
Figure 5.1 % budget d'OPEV par rapport au montant total du budget d'administration de la Banque
% (OPEV to total Adms.budget) % (OPEV to Opers. Adms.budget) % (OPEV par rapport au montant du budget d’administration des Opérations
% (OPEV par rapport au montant total du budget d’administration)
28
5.4.3 Comparaison avec d’autres BMD. Le Tableau 5.4 (ci-dessous) présente une
comparaison avec d’autres BMD. Ceci fait ressortir dans chaque cas le budget alloué à
l’évaluation indépendante par rapport au budget global des dépenses administratives. Alors
que le budget de l’évaluation indépendante de la Banque mondiale représente 1,5% du budget
d’administration, à la Banque asiatique de développement le chiffre correspondant est
généralement d’environ 2 %. Étant donné l’envergure de la Banque mondiale (ce qui lui
permet de faire des économies d’échelle), la Banque asiatique de développement pourrait
mieux se prêter à la comparaison avec la BAD.
5.4.4 Ces chiffres doivent cependant être interprétés avec prudence : les éléments inclus
dans les différents budgets diffèrent en fonction des organisations et chacune d’elle a un
mandat, une structure et une composition différents. En conséquence, il faut examiner les
comparaisons directes avec beaucoup de précaution.
Tableau 5.4
Pourcentage du montant total du budget
d’administration alloué par les BMD à l’évaluation indépendante
BMD 2005 2006 2007 2008 2009 2010
BAD 1,7 1,7 1,6 1,5 1,6 1,5
BAsD 2,1 3 3 2 2 1,9
BM 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5
IFC 0,8 0,9 0,9 0,9 0,9 0,8
BID 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1
BERD 1,6 1,4 1,4 1,4 1,4 1,37
BEI 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,39
1,7 BAD
2,1 BAsD
1,5
BM 1,1 BID
0,8
BEI
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Figure 5.2 Budget de l’évaluation des BMD en pourcentage du budget d’administration
29
6 RECOMMANDATIONS
6.2.1 Il est rappelé à CODE de tenir compte de ce qui suit en examinant les propositions
budgétaires d’OPEV :
a) Eu égard au statut indépendant d’OPEV, son budget pour l’exercice 2011 ne
sera pas soumis à l’arbitrage de la Direction, comme le sont les propositions
budgétaires des autres complexes. Les crédits budgétaires approuvés par
CODE seront intégrés dans le budget global de la Banque aux fins d’examen
par le Conseil.
b) Le budget d’OPEV est sécurisé. Autrement dit, ni la Direction ni OPEV ne
peuvent transférer des fonds vers d’autres complexes de la Banque, ni à partir
de ceux-ci, sans l’approbation du Conseil d’administration.
c) Il incombe néanmoins à OPEV d’observer la discipline financière
conformément aux règles de la Banque. OPEV est comptable envers CODE de
la bonne utilisation des fonds de la Banque.
6.2.2 CODE est invité à examiner les recommandations qui suivent et, en particulier en ce
qui concerne le budget, à donner un point de vue qui sera examiné par l’ensemble du
Conseil :
a. Élaborer une stratégie visant à combler le déficit d’évaluation qui existe à la
Banque et dans les régions (Section 1.1) ;
b. Approuver le cadre stratégique mis à jour pour OPEV, notamment la mission,
les objectifs, les principes directeurs et les indicateurs de performance clés
(Sections 2.2 et 2.5) ;
c. Approuver le programme de travail triennal glissant proposé pour 2011-2013
(Section 3) ; et, en particulier, de donner son avis sur la question de savoir si le
programme devrait englober a) une revue de la fonction évaluation et b) une
revue du respect par la Banque des conditions prévues dans l’AGC ;
d. Entériner les propositions visant la création au sein d’OPEV d’une nouvelle
division (OPEV.3) chargée de l’évaluation des opérations en faveur du secteur
privé ;
e. Entériner le budget totale de 4,528 millions d’UC proposé pour OPEV au titre
de l’exercice 2011, avec une allocation liée au volume de travail de 1,752
million d’UC ;
f. Étant donné que le fonctionnement d’OPEV dépend, pour la formation et les
équipements, de budgets centralisés, examiner la possibilité que ces postes
budgétaires soient assignés à OPEV dans les années à venir en vue de réduire
les risques perçus au plan de l’indépendance, de l’intégrité et de la crédibilité
du Département.
31
ANNEXES
ANNEXE 1 : SITUATION DES PRODUITS D’ÉVALUATION D’OPEV, 2009-2010
ANNEXE 2 : TYPOLOGIE DES PRODUITS D’ÉVALUATION
ANNEXE 3 : PROGRAMME ET BUDGET LIÉ AU VOLUME DE TRAVAIL D’OPEV PAR DIVISION, 2011
ANNEXE 4 : PROGRAMME ET BUDGET LIÉ AU VOLUME DE TRAVAIL D’OPEV PAR DIVISION, 2011-2013
32
ANNEXE 1
ETAT DES RESULTATS DE L’EVALUATION DE 2009/10
Tableau 1: Progrès accomplis par rapport aux principaux indicateurs de performance, 2009
Tableau 2: Progrès accomplis par rapport aux principaux indicateurs de performance, fin juin 2010
Tableau 3: Etat des réalisations de l’évaluation 2009* et 2010
33
Annexe 1 Tableau 1: Progrès accomplis par rapport aux indicateurs de performance, 2009 Indicateur de performance clé (résultats) Objectif Réalisation
o Niveau du projet
100% RAP reçus par OPEV dans un délai de 3 mois suivant leur réception
90% 78%
126 RAP reçus; 106 examinés. (Objectif du programme de travail: 60 RAP)
o Evaluations de haut niveau
100% principale évaluation sectorielle et thématique et rapports EAP dans les programmes de travail exécutés d’ici la fin 2009
80% 50%
Progrès inégaux, mais plusieurs grandes évaluations réalisées, notamment sur l'agriculture, la décentralisation, la qualité à l'entrée, l’EAP de l'Ouganda, la Revue annuelle des résultats d'évaluation 2009 et des progrès sur les autres, y compris l'éducation, les IFD sous-régionales et EAP pour le Cap-Vert et le Gabon.
o Gestion du savoir
100% des principales évaluations publiés dans un délai de 3 mois suivant leur achèvement
80% 70%
Diffusion réussie des principales évaluations au sein de la Banque et des parties prenantes de la Banque (y compris deux entrées pour la revue à mi-parcours du FAD XI). Mais progrès limités pour atteindre un vaste public en 2009.
o Développement de la capacité d’évaluation
OPEV appuie la participation d’au moins 10 évaluateurs issus de PMR aux ateliers et formations professionnels
90% 100%
60 évaluateurs des PMR aidés pour participer aux principaux événements et aux ateliers de formation connexes au Caire et à Johannesburg. Participation et assistance à la composante africaine de l’initiative mondiale CLEAR.
34
Annexe 1 Tableau 2: Progrès accomplis par rapport aux principaux indicateurs de performance, à la fin juin 2010 Indicateur de performance clé (résultats) Objectif Réalisations
o Niveau du projet
90% des RAP reçus par OPEV examinés dans un délai de 3 mois suivant leur réception
100% 69%
36 RAP reçus; 25 examinés. (Objectif du programme de travail: 70 RAP)
o Evaluations de haut niveau
100% des principales évaluations de haut niveau figurant dans le programme de travail exécutées d’ici la fin 2010 (4 thématiques, 3 CAEs, 4 évaluations institutionnelles)
75% 30%
Progrès modestes à ce jour, mais plusieurs évaluations d’envergure devraient être prêtes d'ici la fin 2010 (prêt à l’appui des réformes, l'eau pour l'agriculture, l’EAP du Mozambique) ainsi que le RAP et les rapports de synthèse et le rapport sur l’intégration des questions de genre.
o Gestion du savoir
90% des principales évaluations publiées et diffusées dans un délai de 3 mois suivant leur achèvement
80% 20%
Diffusion réussie des principales évaluations au sein de la Banque et auprès des parties prenantes (y compris deux entrées pour la revue à mi-parcours du FAD XI). Mais progrès limités par rapport à la volonté d’atteindre un vaste public en 2009.
35
Annexe 1 Tableau 3: Etat de l’évaluation des résultats pour 2009* et 2010
*Le programme 2009 est en zone ombrée
Progrès
réalisés en 2009
(jusqu’au 31.12.2009)
Progrès
Réalisés en 2010
(jusqu’au 30.06.2010)
Observations
2. Revues & Evaluations de Projet/Programme % %
études/notes 60 RAP Notes d’évaluation (2009) 115 -
70 PCR Notes d’évaluation (2010) - 30
RAP Rapport de synthèse 2010 - 10 Rapport final fin 2010
12 PPERs (2009) 50 90 22 REPP à achever d’ici la fin 2010. 5 annulés.
15 REPP (2010) - 50
4 Notes d’évaluation XSR (2009) 75 125 5 XSR-ENs fin 2009.
6 Notes d’évaluation XSR (2010) - 150 14 XSR-ENs fin 2010.
XSR Rapport de synthèse 2010 10 Rapport final fin 2010.
Document d’approche Evaluation de l’impact du projet: Transport
0 0 Reporté
Evaluation de l’impact du projet : eau et assainissement - 0 Reporté
Partenariats de financement - 0 Reporté
2. Evaluations sectorielle & thématique
études Prêts à l’appui des réformes 20 20 Projet final fin 2010.
Parité 0 30 Rapport final fin 2010.
Eau pour l’agriculture 25 70 Rapport final fin 2010.
Financement de banque sous-régionale de développement 90 90 Rapport final fin 2010.
Gestion publique financière (PFM) en Afrique - 10 Rapport fin 2011
Assistance aux Etats fragile 10 Rapport Q3 2011
Document d’approche
Opérations régionales 75 100 Rapport by end 2011
Opérations régionales dans le secteur agricole - 100 Rapport Q3 2011
3. Evaluations de l’aide aux pays
Etudes Evaluation de l’aide aux pays: Mozambique, Gabon, Cap Vert 50 75 Ouganda, Cap Vert achevé; Gabon troisième trimestre (Q3) 2010; Mozambique fin 2010.
Document d’approche
Evaluations de l’aide aux pays : Pays FAD (4-6 pays) 0 - Voir Revue de la performance au niveau du pays (nouvelle approche)
Evaluations de l’aide aux pays : Etats Fragiles (4-6 pays) 100 - Voir aide aux Etats fragiles
Revue de la performance au niveau des pays 0
36
4. Revue des processus et procédures opérationnels
Etudes Décentralisation du Groupe de la Banque 100 -
Etude d’approche Facilité des Etats fragiles 100 - Voir Assistance aux Etats fragiles
Réformes de la passation des marchés 0 0 Postponed
Qualité des études économiques et sectorielles 0 0 Proposé pour 2011
Additionalité des opérations du secteur privé - 0 Reporté
Renforcement des capacités institutionnelles - 0 Reporté
Qualité des profiles de gouvernance 0 Proposé pour 2011
Transport/environnement 100 Rapport 3T 2011
5. Evaluations institutionnelles
Etudes Revue de l’évaluation des opérations 0 0 Proposé pour 2011
Déclaration de Paris: niveau mondial - 10 Collaboration technique
Déclaration de Paris: niveau BAD - 10 Rapport T1 2011
Revue annuelle des résultats en matière de développement 2009 75 Rapports pour 2009 et 2010 à publier ensemble au T1 2011.
Revue annuelle des résultats en matière de développement 2010 30
Etude d’approche Evaluation du FAD X & XI 0 Reporté
Déclaration de Paris: niveau mondial - 100 Voir etudes
Déclaration de Paris: niveau BAD - 100 Voir etudes
37
6. Gestion & diffusion du savoir
Activités Diffusion des résultats de l’évaluation (ateliers, publications, lettres d’information)
Activités de communications, y compris le renforcement de la présence sur les pages Internet/Intranet en 2010.
Gestion des services d’assistance, des pages Intranet & Internet d’OPEV
Contribution à OpsCom, et aux groups de travail ad hoc, etc En cours
Mise à jour de la base de données SAP, avec les résultats des RAP et des REPP
Proposé pour 2011
Mise à jour de la base de données des enseignements tirés des RAP et des évaluations
Réunions ECG: BMD GPS/Harmonisation Réunions ECG tous les 6 mois
Participation aux activités d’évaluation à l’échelle internationale Réunions du réseau d’évaluation DAC tous les 9 mois, etc
7. Développement des capacités d’évaluation & Formation
Activités Ateliers de développement de la capacité d’évaluation Plusieurs événements en 2009 et 2010
Assistance aux évaluateurs africains en vue de leur formation et de leur participation aux réunions professionnelles
Appui à l’initiative CLEAR en 2009/10.
Autres évaluations achevées en 2010:
(1) Qualité à l’entrée (version finale); (2) Supervision de projet; (3) Secteur de l’éducation.
38
TYPOLOGIE DES PRODUITS D’ÉVALUATION
1. Notes d'évaluation de RAP. Les RAP sont des « auto-évaluations » produites par le
personnel des Opérations une fois les projets achevés. En principe, ils constituent une partie
importante du système d’évaluation, dans la mesure où ils contribuent à l’exécution de
l'obligation de rendre compte et à la prise en compte des enseignements tirés de la conception
des opérations. Ils forment également la base de bon nombre d’études d’évaluation de haut
niveau entreprises par OPEV.
2. Au cours des deux dernières années, le personnel des Opérations a très fortement
augmenté la livraison des RAP, passant de quelques rapports à près de la totalité. Cela
contribue dans une très large mesure à combler le déficit d’évaluation qui existe à la Banque.
Le système d’évaluation de la Banque exige d’OPEV qu’il valide chaque RAP et tout le
système des RAP, raison pour laquelle le Département produit des rapports de synthèses
périodiques sur les RAP portant sur la conformité et la qualité des RAP et tirant des
enseignements des faits relevés dans ces rapports. OPEV s’engage à effectuer cette tâche dans
les 90 jours qui suivent la réception de chaque RAP (la performance est mesurée à cet égard
par rapport à un PIP). Toutefois, la très forte augmentation du nombre de RAP livrés pose un
défi de taille au Département au plan de la fourniture de la validation en temps opportun, du
volume de travail pour les employés et des services de consultants. OPEV s’attend à recevoir
près de 112 RAP en 2011 et produira également un rapport de synthèse exhaustif.
3. Notes d’évaluation élargies. Les revues de supervision élargie (RSE) des opérations
en faveur du secteur privé sont menées par le personnel des Opérations en vue d’évaluer la
performance opérationnelle des interventions après la livraison finale de l’aide de la Banque.
Elles sont similaires aux RAP et, au fur et à mesure de la reproduction de ces notes, elles
constitueront un outil utile de suivi de la performance du portefeuille des opérations du
secteur privé de la Banque. OPEV a pour rôle de valider ces revues en temps voulu et
d’établir des rapports de synthèse périodiques évaluant la qualité et tirant des enseignements
des RSE. Même si les RSE sont un produit nouveau, le nombre de ces revues produites
progresse. OPEV s’attend à recevoir environ 18 RSE aux fins de validation en 2011 et
produira à son tour une revue de synthèse.
4. Rapports d'évaluation de la performance des projets (REPP). OPEV prépare les
REPP en vue de fournir une évaluation indépendante de la performance des projets. La
production de ces rapports intervient habituellement deux ou trois ans après l’achèvement du
projet concerné, et ces rapports présentent un examen plus analytique et plus approfondi que
les RAP, mettant l’accent au besoin sur la durabilité et l’impact. Compte tenu du fait que le
projet d’investissement demeure le principal instrument de prêt de la Banque, les REPP jouent
un rôle important au plan de la responsabilité, et OPEV vise à valider près de 10 % des projets
achevés par an. En 2011, OPEV vise à livrer au minimum 6 REPP et jusqu’à 12 si les ressources
budgétaires le permettent.
5. Les REPP renferment également des leçons importantes qui peuvent contribuer à
améliorer la performance. OPEV livre des séries de REPP dans des secteurs choisis en vue de
produire des rapports de synthèse sectoriels. En 2010, l’accent était mis sur l’infrastructure (eau,
transport, énergie) et le renforcement des capacités. En 2011, la priorité sur l’infrastructure (eau,
transport, énergie) sera maintenue, mais elle s’étendra également au développement social. Dans
les années à venir, la gouvernance et le secteur financier seront des secteurs prioritaires.
39
6. Évaluation d’impact. Les études d’impact peuvent permettre de saisir à fond les
facteurs qui favorisent un développement efficace. Les résultats fiables en matière d’impact
font l’objet d’une demande croissante au sein de la Banque et ailleurs. Toutefois, des études
rigoureuses d’impact des projets exigent plus de ressources que les rapports d’évaluation de la
performance des projets qu’entreprend habituellement OPEV. Les évaluations d’impact
peuvent être complexes, onéreuses et exigeantes du point de vue technique, et ne peuvent être
entreprises qu’avec l’appui d’une base d’information solide. OPEV n’a pas réussi jusqu’ici à
identifier des opportunités adéquates pour mener de tels travaux dans le portefeuille de la
Banque, compte tenu de l’absence de données de base fiables dans la plupart des projets
achevés. Toutefois, OPEV cherchera les moyens pour entreprendre quelques évaluations
d’impact de projets, en commençant par un projet dans le secteur des transports.
7. Les évaluations de haut niveau couvrent un large éventail d’activités d’évaluation,
notamment :
Les évaluations sectorielles et thématiques sont des évaluations de haut
niveau qui visent à examiner des volets importants des politiques et des
opérations. En 2011, les sujets des études d’évaluation proposés englobent les
opérations régionales ; l’intégration de l’environnement dans les opérations de
transport routier ; la gestion des finances publiques (évaluation conjointe) ;
l’aide aux États fragiles ; et des travaux préparatoires sur le secteur
énergétique.
Évaluations de l'assistance pays (EAP). Les EAP conduites dans le passé ont
alimenté la préparation de nouveaux DSP. Mais elles ont souvent pris
beaucoup de temps à préparer et ont coûté cher. Au cours des dernières années,
les départements des opérations ont produit un nombre croissant de revues de
portefeuille pays et de rapports d’achèvement de stratégie pays. L’occasion se
présente de mettre au point un nouveau produit d’évaluation plus léger et
moins consommateur de ressources qui puisse valider de façon indépendante le
matériel produit par les départements des opérations tout en regroupant les
conclusions et les leçons tirées de programmes pays comparables. OPEV
propose de lancer à titre d’essai un tel produit en 2011.
Les revues des processus et procédures opérationnels examinent les processus
opérationnels internes du Groupe de la Banque qui influent directement sur
l’efficacité des opérations. En 2011, OPEV propose d’entreprendre une revue
des études économiques et sectorielles de la Banque et, si les ressources le
permettent, une évaluation de la qualité et de l’utilité des profils de
gouvernance de la Banque.
Les évaluations institutionnelles sont des évaluations générales de la
performance du Groupe de la Banque ou des unités de la Banque. En 2011,
OPEV mènera à terme les évaluations de la mise en œuvre par la Banque de la
Déclaration de Paris et de l’aide octroyée aux États fragiles, notamment la
Facilité en faveur des États fragiles, et publiera la revue annuelle des résultats
d’évaluation 2009-2010.
40
8. La gestion et la diffusion du savoir constituent une activité essentielle : les résultats
d’évaluation ne sont utiles que s’ils sont largement diffusés et effectivement utilisés. Un des
principaux indicateurs de performance d’OPEV concerne la publication rapide, sur internet,
des études achevées. Au cours de l’année passée, OPEV a accéléré le rythme de ses
communications, et on propose de maintenir un certain nombre d’activités en vue d’organiser
et de communiquer l’information produite par OPEV de manière plus efficace.
9. Le développement des capacités d’évaluation et la formation sont également des
activités importantes qui concourent au renforcement des compétences en évaluation et du
savoir dans les PMR. Au cours des années passées, OPEV a mené beaucoup d’activités visant
à appuyer le développement des capacités d’évaluation19
. OPEV a utilisé une petite partie de
son budget pour aider des évaluateurs africains à participer à des activités de formation
appropriées et à des réunions professionnelles, et pour contribuer à une initiative mondiale
visant la création de centres régionaux d’apprentissage sur l’évaluation et les résultats
(CLEAR). Toutefois, compte tenu des contraintes budgétaires, OPEV devra mobiliser les
ressources des fonds spéciaux pour mener à bien ce très important programme d’évaluation.
19 OPEV (2009): “Building Capacity for Monitoring and Evaluation in Africa – AfDB Role and Experience.”
Communication faite à la conférence internationale sur les capacités nationales en évaluation tenue à Casablanca en
décembre 2009.
41
PROGRAMME ET BUDGET LIÉ AU VOLUME DE
TRAVAIL D’OPEV PAR DIVISION, 2011
OPEV.0, BUDGET LIÉ AU VOLUME DE TRAVAIL 2011
309200 Propositions budgétaires
Line budgétaire Activité Mission Consultant TOTAL
Renforcement des capacités d’évaluation et formation
Atelier sur le renforcement des capacités d’évaluation 27 818 23 704 51 522
Total 27 818 23 704 51 522
Études d’évaluation indépendantes
Revue annuelle des résultats de l’évaluation - 16 402 16 402
Évaluation de la conformité du Groupe de la Banque à la
Déclaration de Paris 2 977 2 275 5 252
Revue du respect des conditions de l’AGC (travail
préparatoire) 2 977 36 807 39 784
Revue de la fonction d’évaluation 2 977 22 954 25 930
Total 8 930 78 438 87 368
Gestion et diffusion du savoir
Diffusion des rapports d’évaluation 23 815 45 907 69 722
Bureau d’aide d’OPEV - 6 927 6 927
Participation aux activités d’évaluation internationales 35 722 11 477 47 199
Total 59 536 64 311 123 847
TOTAL 96 285 166 452 262 737
42
OPEV.1, BUDGET LIÉ AU VOLUME DE TRAVAIL POUR 2011
309210 Propositions budgétaires
Ligne budgétaire Activité Mission Consultant TOTAL
Rapports annuels et synthèses
Toutes les synthèses des évaluations - 20 475 20,475
Rapport annuel sur les notes d’évaluation de RAP - 20 475 20,475
Rapport annuel sur les notes d’évaluation des rapports
d’évaluation élargie des opérations du secteur privé - 20 475 20,475
Total Rapports annuels et synthèses - 61 425 61 425
Revues et évaluations de projets et de programmes
Évaluations d’impact 7 886 124 971 132,857
Évaluations conjointes 9 403 67 339 76,742
Notes d’évaluation des RAP (RAP-EN) (110) - 159 250 159,250
Préparation de REPP (12) 84 626 270 571 355,197
Études d’évaluation de projet (??) 31 371 70 371 101,743
Revue des rapports de supervision élargis OPSM 7 843 44 893 52,736
Total Revues et évaluations de projets et de programmes 141 129 737 397 878 525
Revue des processus et procédures opérationnels
2e étude indépendante sur la qualité en amont 2009-2011
(document d’orientation) - 11 071 11,071
Total Revues des processus et procédures opérationnels - 11 071 11 071
Conception des bases de données
Conception/actualisation de bases de données - 44 893 44,893
Total Conception des bases de données - 44 893 44 893
TOTAL 141 129 854 786 995 915
43
OPEV.2, BUDGET LIÉ AU VOLUME DE TRAVAIL 2011
309220 Propositions budgétaires
Ligne
budgétaire Activité Mission Consultant TOTAL
Évaluations institutionnelles
Évaluation de l’assistance de la Banque aux États
fragiles 23 529 73 179 96 707
Total Évaluations institutionnelles 23 529 73 179 96 707
Évaluations de l’assistance pays
Revue de rapports d’achèvement de DSP 3 921 21 671 25 593
Total Évaluations de l’assistance pays 3 921 21 671 25 593
Revue des processus et procédures opérationnels
Revue des activités économiques et sectorielles de
la Banque 5 893 13 793 19 686
Revue des profils de gouvernance 5 893 11 446 17 339
Total Revue des processus et procédures opérationnels 11,786 25 239 37 025
Évaluations sectorielles et thématiques
Agriculture et intégration régionale 7 843 76 371 84 214
Évaluation de la politique et des opérations du
Groupe de la Banque dans le secteur de l’énergie
(travail préparatoire) 11 786 32 743 44 529
Évaluation des opérations régionales de la Banque 23 529 100 571 124 100
Évaluation des questions d’environnement et de
opérations de transport 17 679 57 886 75 564
Évaluation de la gestion des finances publiques
(GFP) (étude conjointe) 5 893 - 5 893
Total Évaluations sectorielles et thématiques 66 729 267 572 334 300
TOTAL 105 965 387 661 493 625
44
PROGRAMME ET BUDGET LIÉ AU VOLUME DE
TRAVAIL D’OPEV PAR DIVISION, 2011-2013
OPEV.0, BUDGET LIÉ AU VOLUME DE TRAVAIL 2011-2013
Année Données
2011
2012
2013
Mission Consultant TOTAL Mission Consultant TOTAL Mission Consultant TOTAL
Renforcement des capacités d’évaluation et formation
Atelier sur le renforcement des capacités d’évaluation 27 818 23 704 51 522 27 818 23 704 51 522 27 818 23 704 51 522
Total Renforcement des capacités d’évaluation et formation 27 818 23 704 51 522 27 818 23 704 51 522 27 818 23 704 51 522
Études d’évaluation indépendantes
Revue du FAD
11 907 11 177 23 084
Revue annuelle des résultats de l’évaluation - 16 402 16 402 - 16 402 16 402 - 16 402 16 402
Conformité du Groupe de la Banque avec la Déclaration de Paris 2 977 2 275 5 252
Revue du respect des conditions de l’AGC 2 977 36 807 39 784 2 977 36 807 39 784
Revue de la fonction d’évaluation 2 977 22 954 25 930
Total Études d’évaluation indépendantes 8 930 78 438 87 368 2 977 53 209 56 186 11 907 27 579 39 486
Gestion et diffusion du savoir
Diffusion des rapports d’évaluation 23 815 45 907 69 722 23 815 45 907 69 722 23 815 45 907 69 722
Bureau d’aide d’OPEV - 6 927 6 927 - 6 927 6 927 - 6 927 6 927
Participation aux activités d’évaluation internationales 35 722 11 477 47 199 35 722 11 477 47 199 35 722 11 477 47 199
Total Gestion et diffusion du savoir 59 536 64 311 123 847 59 536 64 311 123 847 59 536 64 311 123 847
96 285 166 452 262 737 90 331 141 224 231 555 99 262 115 593 214 855
45
OPEV.1, BUDGET LIÉ AU VOLUME DE TRAVAIL 2011-2013
Année Données
2011 2012 2013
Mission Consultant TOTAL Mission Consultant TOTAL Mission Consultant TOTAL
Rapports et synthèses annuels
Synthèses d’évaluation annuelles - 20 475 20 475 - 20 475 20 475 - 20 475 20 475
Rapport annuel sur les Notes d’évaluation des RAP - 20 475 20 475 - 20 475 20 475 - 20 475 20 475
Rapport annuel sur les notes d’évaluation élargie de la performance de projets - 20 475 20 475 - 24 250 24 250 - 24 250 24 250
Total Rapports et synthèses annuels - 61 425 61 425 - 65 200 65 200 - 65 200 65 200
Revues et évaluations de projets et de programmes
Évaluations d’impact 7 886 124 971 132 857 7 886 124 971 132 857 7 886 124 971 132 857
Évaluations conjointes 9 403 67 339 76 742 9 403 67 339 76 742 9 403 67 339 76 742
Notes d’évaluation des RAP - 159 250 159 250 - 159 250 159 250 - 159 250 159 250
Préparation de REPP 84 626 270 571 355 197 112 834 270 571 383 406 131 640 338 214 469 855
Études d’évaluation de projet 31 371 70 371 101 743 31 371 70 371 101 743 31 371 70 371 101 743
Revue de rapports de supervision élargie 7 843 44 893 52 736 15 686 89 786 105 471 7 843 44 893 52 736
Total Revues et évaluations de projets et de programmes 141,129 737 397 878 525 177 180 782 290 959 470 188 143 805 040 993 183
Revue des processus et procédures opérationnels
2e étude indépendante sur la qualité en amont 2009-2011
- 200 200 200 200
- 11 071 11 071
Total Revues des processus et procédures opérationnels - 11 071 11 071 - 200 200 200 200
Conception de bases de données
Actualisation de bases de données - 44 893 44 893 - 44 893 44 893 - 44 893 44 893
Total Conception de bases de données - 44 893 44 893 - 44 893 44 893 - 44 893 44 893
TOTAL 141 129 854 786 995 915 177 180 1 092 582 1 269 763 188 143 915 132 1 103 276
46
OPEV.2, BUDGET LIÉ AU VOLUME DE TRAVAIL 2011-2013
Année Données
2011
2012
2013
Mission Consultant TOTAL Mission Consultant TOTAL Mission Consultant TOTAL
Évaluations institutionnelles
Assistance de la Banque aux États fragiles 23 529 73 179 96 707 2 946 2 275 5 221
Approche du Groupe de la Banque en matière de changement climatique
23 529 61 829 85 357 2 946 2 275 5 221
Stratégie de gestion du savoir
8 839 25 239 34 079
Total Évaluations institutionnelles 23 529 73 179 96 707 26 475 64 104 90 579 11 786 27 514 39 300
Évaluations de l’assistance pays
Revue de rapports d’achèvement de DSP 3 921 21 671 25 593 3 771 17 121 20 893 3 771 17 121 20 893
Total Évaluations de l’assistance-pays 3 921 21 671 25 593 3 771 17 121 20 893 3 771 17 121 20 893
Revue des processus et procédures opérationnels
Utilisation par la Banque de l’appui au budget sectoriel
23 529 112 771 136 300
Revue des études économiques et sectorielles de la Banque 5 893 13 793 19 686 5 893 18 343 24 236
Revue de l’appui de la Banque aux TIC
8 839 25 239 34 079
Revue des profils de gouvernance 5 893 11 446 17 339 5 893 22 293 28 186
Revue de la qualité des analyses économiques de la Banque
7 843 38 186 46 029
Revue de l’assistance technique de la Banque
23 529 112 771 136 300
Revue des fonds spéciaux/partenariats
11 786 27 586 39 371 8 839 25 239 34 079
Total Revue des processus et procédures opérationnels 11 786 25 239 37 025 31 414 106 407 137 822 64 736 276 022 340 757
Évaluations sectorielles et thématiques
Agriculture et intégration régionale 7 843 76 371 84 214 7 843 76 371 84 214
Assistance de la Banque pour la protection sociale
23 529 84 579 108 107
Assistance de la Banque pour l’approvisionnement en eau et l’assainissement
23 529 84 579 108 107
Politique et opérations du Groupe de la Banque dans le secteur de l’énergie 11 786 32 743 44 529 23 529 70 929 94 457
Opérations régionales de la Banque 23 529 100 571 124 100 2 946 2 275 5 221
Questions d’environnement dans le cadre des opérations de transport routier 17 679 57 886 75 564 2 946 2 275 5 221
Gestion des finances publiques (GFP) (étude conjointe) 5 893 - 5 893 5 893 - 5 893
Revue de l’appui de la Banque à la lutte contre la corruption
17 679 52 729 70 407 2 946 2 275 5 221
Revue de la politique et des opérations dans le secteur du transport
23 529 61 829 85 357 23 529 84 579 108 107
Total Évaluations sectorielles et thématiques 66 729 267 572 334 300 84 364 266 407 350 772 73 532 256 011 329 543
105 965 387 661 493 625 146 025 454 040 600 065 153 825 576 668 730 494