organe r^publicain democratifpi et r^gionaliste...

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52- Ann^e. - N ' 5 . V^ndredi Fcvrier 1985. Paraissju t leVENDRI DI LE NUM^pos 2 5 Centimi s Agricole riiliilMiiililiillif ET MARITmE Organe R^publicain Democratifpie et R^gionaliste de fOuest II est question de reforme de ITtat. Une reforme des moBurs serait peut-Stre plus urgente encore. ANNONCES ET RECLAMES R6clames (4" page), la ligne. 1 fr. 75 (3" pafte), - - . 2 fr. 25 Annonces judic. et volont... 2 fr. 75 Clironique locale.. 3 fr. 50 Les annonces sont rci'iies aux bureaux (hi journal. Pour la publicite extra- (li'narlementale, s'adresser, 20, rue Ho- checliouart, Paris (!)•). Tel. : Tnidaine, 3400. ooMMiriricATioiri st Avirbiroii h QUIMPERLE, 13, qnal Brix«ax — COMPTE CoURANT PoSTAL. ReNNES 14-139 Lcs abonncmenls se paytnt d'auance ct jxirlent du i" de chaque mois. On s'ationne au bureau du journal, ou en adressant un mandat-cbcque au C/C I'l.l^'J, Hennein. ABONNEMENTS (UN AN) FInisWre, Cfltes-du-Nord, Morb. 12 fr. Autres d^partements et colonies. 14 fr. Etranger unt FFITES SOLEIL PJ^IRF^-LCJU DE LA XRHAINK UTIR Cbath, Mill. Soir D 3 S. Hloisu. Til 1(> 4!) 311 15 34 1 4 S. Gilbert. 719 Ui r)0 3 57 1(1 li) M 5 Sl« Agalhc. 718 l(i 5'2 4 41 17 03 M 6 Sle Dorolhi'e, 717 i(i r)4 5'/2 17 43 i 7 S. Theodore 715 16 55 6 0.') 18'25 V 8 S. Jriin (lc M. 714 1(1 !)7 6 4(> 111 07 s !l Sic Apolliiic. 71'2 10 5!) 7.'iO 19 CE OUI SE PASSE La defense de la maln-d'ceuvre fraDQaiae. Un rauport des ancicns condiat tants dc I'Union nationak- dc inutiles ct rcfornu-s (k- guerre, cla bli par M. Al)cl (^raissac, anck-n uuMubre du conscil supcrieur du tr vail, a ete distribu? lundi matin aux membres du Parlemcnt. II envisage notamment la silua lion des ancicns cond)allants allic et la priorite a assurer aux aneiens combattants frani^ais pour I'allri bution des eniplois vacants -^ar le offices publics de placement et Ic moyens pratiaucs de remplacer le travailleurs etrangers par Ics CI K' meurs fran^ais. Cinq milliards de nouveaux Sons du Tr6sor Par 450 voix contre 122, la (;ham bre a adopte, vcndrcdi soir, le (iro jet relevant de 10 a l.i milliards Ic plafond d'i-mission des bons du Tre sor a court terme. Au cours de la discu.ssion, M. Plan din a annonee de procbaines mesu res contre le cbomage. L'une des ])re mitres mesures consistera a subven tionner les industriels ipii endiau cheront. Lea pidces de billon n'ontplus cours ("est aujourd'hui 1" Fcvricr tpic les i)ieces de billon de 0 fr. 10 et <le 0 fr. 05, ainsi que les pieccs dc nickel de 0,05, "rand module, n'au rout plus cours. .\l. Pressard a cic sou- I'occasion de rall'airc dC' I'assassinal dc M. L'anniveraaire des 6v6nements du 6 F6vrier 1934 Les mendircs du Front Naliona ont rintention de deliler, lc (! Fe vrier prochain, place dc ia Concordc devant Ics parents des viclimes du G Fevrier l"j;i4. Les organisations de gauebc onl rintention de contremanifeslcr aux memes heures et aux menu's enilroits M. Pressard est mort subitement .M. Pressard, ancien prociu'cur di la liepubli(iue de la .Seine, csl ilccc- (It subitement, mardi maiin. a I'agi d( i>!) ans. II auralt succoiiibe a line embolic. Le nom de vent cite a Stavisky el I'rince." Une inrornialion judiciaire est 011 verte sur Ics causes du dcccs. PariS'Madagaaoar en trois Jours Lesaviateurs (k'uin, Mobcrl el Laii rent ont relic Paris a Tananarive cn 3 jours 1,'J heures, 13 miniiles, bal- tant ainsi de pres dc 24 heures U record etabli cn 1!I3I i)ar .Said cl Goulette. Un accident d'aviation k Chartres. Un avion inilitaire s'est aballii Chartres, sur deux pavilions ipii onl 7)ris feu. Deux des aviateurs ont elc car Louises, ainsi que .Mine Kerjean, (pii habitait un des pavilions. Deux nouveaux cuiraas6s M. Pietri, ministre de la .Marine, va deposer a la (lhambre un projct (le loi pr(!'V()yanl la conslriiclion d'un cuirassc dc 35.0()() tonnes, dcs- tind- a I'escadrc de la Mil'dilcrraiU'c. La commission de la marine, (|ui B approuvd- ce projel, a pri'vii la mi- se en clianlicr (I'liii second bali- mcnt de meme tonnage, a parlir du 1" Janvier 1!)37, dale (rcxpiralion (111 Irailt; de Washinglon. l'n creilil de 1.200 millions esl p'-evii. La marine de guerre allemande Outre six croiseiirs (rapres-giierre, •]"Alleniagne a actuellcmeiil en ser- v i f c 011 en conslruction ciiui ciil- rassi-s « (de poche » de 10.001) loii- ncs. Deux soni en service, un Iroi- sieme a cle laiKc le 30 Jui:i dernier, et deux auh'es sonI sur cale. En ouire le eroiseiir .N'unilicrg » a (!'l(!' lance le mois dernier. Des inondations aux Etats-Unis. Les inondations causd-es jiar le dc- bordement de la riviere Coldwaler ont dd'truit les digues et envalii .Marks et d'autres villes. Soixanle-quin/c pcrsoiincs se soul noyees et pres de IS.000 soul en dan- ger. Les dd'gats se montenl a plus d'un mllliurd et demi de dollars. Avant la Reforme Quelques ConseISs respectueux aux Parlementalres Avant (le s'iitlelcr ii hi jjriiiule ricl'oriiic (le TKUil i|iii fait tou- jours parlie dc .sou iirof^niiniiic M. P.-l-:. Flaiidin, iircsideiit du ('.(>nseil, ;i invite la Chaiiibre des nci)ules cl le Scnat a modifier leur ii!'gleiiieiit. ("c irglctnenl a bcsoin en elTet d'etre iirotbnddMiient rcvisi- el re touclK\ Kt ceux (jui s'inl(!'resscnl (luckiuc peu a Ui iioliliijuc onl pu conslater (|ue lc travail Ic plus sens(.- et lc plus ulilc esl accompli le jilus souvent par le gouverne- inent jiendanl les vacances parle- mciilaircs. .Si le gouvernemeiil vent laire de bonne besofine, il doit alteiuire le dejiart de ces enfants lerribles ([ue sont nos dc I 'lites el senateiirs. Avee tout le respcct ([ui esl dil a nos elus, nous allons cUudier (|uel{|ues-unes des r(;'l'ormes quo nous jufjcons lcs jilus utiles. Trop de phrasears (jiiels (|uo Solent los proposi lions ou les projels de lois (jui viennent en discussion, nous cons talons ((u'il y a cin(|, dix, ([uinzc (k'pules ou scnaleurs (jiii denian- (lenl la jiarole. Quel(|ues-uns con- naisscnt la (juestion ct ajiiiorlent (les eelaircissemenis inti'ressanls, mais combien d'autres n'en con- naisscnt pas le iiremier niol, mais (|ui liennenl cepeiulanl a « bur- lier » I'audiloire par d'innombra bles lieux conimiins ou jiar des illaiiucs violenles conire le {^ou- \ernement 011 contre leurs advcr- saires polili(|iies ! Tril's souvent d'aillciirs, ces dcr- iiiers lie prcnnenl la parole ([lie |K)ur lc plaisir dc se voir ciler lc cndemain dans la Prcsse, et pour poiivoir (liic cnsiiitc a leurs elec- leiirs (|ii'ils sont inlervenus a la tribune dc hi Chanibre des I)e|)u- U's dans telle ou telle (|uesli()n intercssanle. De md'iiie, cha([uc proitosilion, ciia(|iie projel de loi sont noyes, sous (lcs Hots (ramendcinents plus iM moins laraltiscok's, si bien (|uc les kiis I'aiks pour la gd-iu'ralitc les l'"ran(;ais ne dcviennenl defi- nilivcmenl applicables (|u'ii une ii'limc calegjorie de cilovens, el (|uc fori souveni les parlcmenlai- es cnx-iiuMiics ne coniprennent ien aiix lois (prils onl voU'cs, lois Icllcmenl C()m|)li(|uees (pi'il I'i'Udrail ("Ire docleur en droit pour jxiiivoir en saisir loiitc la pork'c el loules les applications. II y a a la Chainbre Iroj) de phrasciirs II landrail absolii- menl limiler le nombre el la du- de des discours, ct d'aiilrc part modllicr k- r('{4lemenl concernanl (k'p(')l (Ics amendemcnls. Uiesurcs aslroiU)mi(|iies (pie nous connaissons. Pour metlre un lerme a ce ctal de eboses, il y a une solution c'est la sui)prcssion de I'iniliativ parlemenlaire en inatierc linan ciere. Mais cetlc rclorine rcnlrerail IiliiUM dans lc cadre de la Refor nu' de la Conslilulion, relorme ((ui est aussi cnvisa{,'cc, mais qu n'esl sans doiile jias'cncore sur lc jioinl d'elre riHilisik-. A Pappel ! I£n voici une autre, aussi inlc rcssantc el qui pourrail elre rt'a lisi-e au cours de la revision du reglemenl dc la Chambre : c'est le vole personnel. On connail Todicux .sysU-mc de « boiliers Nous avons eu a dif lerenles reprises I'occasion de le (k'noncer. Quand VOfficivl nous annonee ([u'une loi a etc voUV- par 350 voix conire 201), il ne I'aut jias croire (ju'au moment du vole il y avail 5;)0 dt'pules en seance. Tres sou vent il n'y en a que 100, 50 ou partois intMiie 20 .seiilciuent C-es 100, ces 50 ou ces 20 la onl vote |)()ur leurs colli-gues qui onl |)r("t'ci'o faire une bclolle au cale (hi ('.ommerce, assislcr a une pre mid're a la (^omedie Fraii^-aise, 011 |tlus siniplemenl reslcr cn I'amille laisiblcment inslalles au coin de cur I'eu. Lcs 500 ou 550 aulre.s n'auronl (lone pas entendu lcs rapjiorts on Ics discussions sur un sujel par lois (lc la ])lus {^randc importance lis n'auronl done jias jm voter en connaissance de cause. II taut ivouer d'ailleurs (|ue tort souvent Is votent scion les ordrcs de leur f^roiipe, non jioiir 011 c o n i r e lei irojel (le loi, mais pour ou conire {^ouverncment. Ce vole ])ar « lioillers » nous semble absolumenl inadmissible intolerable. S'ils veulenl rcKaf^ner un jieu la considerallon (|ii'ils onl jic Subventions, indemnit^s, etc... Une aiilre ri'rorme dont il a dcja ek' (|iieslion, c'est la sujipression 'e rinilialive parlemenlaire en malii'ic linanciil-rc. On conslale cn clTel au moment de la discus- sion (III bu(l;^cl, line demagof^ie nsensi'-e, siirtoiil de la part des pull's socialistes el eoinmuni.s- les, (li'magogie (|ui fail enller dd-- inesurd'iiieiil le budgel el lcs ini- |)("ds. Qii'un (k'piiU- modd're on nu'ine idical-socialisle vicniie dcmandcr line indemiiile pour une catd-j^orie le citoyciis, aiissikU I'on ' voil (•lever iiii (k''|)uU'' socialisle pour lire (|iie ccllc indemnik- esl abso- lumenl InsiilVisanle, qu'il I'aiil la loubler ou la lri|)lcr. Celte (k'marclie, laile soi-disanl n laveur d'un {^roiqie d'indivi- us, csl laile stirloiil all profit du id'piile (|ui I'cnireprend cl des (1(5- piild's du iiu'uic groiipe. All cours (les lulles ('leeloraies iiliires, (in ne inan(|ucra pas de brandir lc .Itiiirnal Officiel cn di- inl : '! Lcs modd-rd's ou les radi- lux vous proposaieni telle som- me, nous en avons oblcmi le dou- ble. Voyez on sonI vos amis, vos (••Iciiscurs Ainsi pour eonserver des elec- k iirs, ou pour en gaj^ner de nou- •aiix, la demaf^oj^ie de nos elus reussi a enller le budget dans lcs lue, Ics (Id'pules doiveni iHablir le ole ])ersonnel. I'U pour forcer leurs collegucs Irop jiaresseux ou Irop « j ' m'en foutistcs » a assis- ler aux reunions de la Cbambre nous leur conseillons d'clablir le iement des |)arlenicnlaires par elons de presence. « Si vous voii- c/. jiasser a la caissc, rejionde/. d'abord a I'appel, cl tachez de ne IS vous e.squiver di'-s que vous lurez rd'pondu : Prd'scnt. Vous n'elcs plus des gamins, el nous sptM-ons qu'il n'y aura pas besoin (le pions pour vous survciller II esl inadmissible cn eU'el que des gens (|uc nous avons delegud's lioiir nous re|ircsenler cl nous (k't'eiidrc au Palais-Hourbon pas- sent leur temps a s'amuser aux quaire coins de Paris el ne se prcsenlenl qu'a la lin du mois a la Cbambre pour toueber lcs 5.000 francs que nous leur oclroyons, Pas de travail, pas de saUiire Celte formule du jelon de pri'- sence mellrail fin a un autre scandale {|iii dure dcpuis jilu- sieiirs mois dcja : La Princcs.se - c'esl-a-dire vous ct moi continue a payer le Irailemenl des dcpuk's en prison, lis sont deux aeliielleinenl dans ce cas : MM. Ronnaure el (laral, (|iii depuis pn's d'lin an allendenl a la Sante, ([lie Tallaire des Hons de Rayonne cl (lcs oplanls bongrois, vicnne cn Cour d'Assises. C.cla pent trainer encore des mois el des mois ; mais cela ne les empeche pas de toueber, par "inlermediaire de leurs d'pouses, ).(I0() francs lous les mois. Nous disons (lue c'esl inadmis- sible. Lors(|irun parlemenlaire esl ar- r('td', il lie peiil plus remplir son mandal : il n'esl d'ailleurs plus ( ualilid' pour conlr(')ler ri':x(''ciilif; i ne peiil jilus, non jiltis, di'-fendre les ink'rels parliciiliers de ses elecleurs. l)(]'s lors, j)oiir(|uoi ne pas lui imposer la di'inission d'oflice '] Nous sommes persuadd's (|ue celle mesurc scrail iiarliciiliere- menl bien accucillie jiar rojiinion. JiiAN LE GALL. LE TEIHIOIGNAGE D'UN SOCIALISTE La V.roi.v du, 1!) Janvier a repro dull le remiir(|uable discours d >1. Chasianel, aepulc socialislc dc r I sere. Pour ceux de nos leclcurs (pii n'auriiieni pas lu ce discours, vou: quckpies passages des declarations (le .M. Chasianel, enipreintcs dc plus noble sincd>rile : ,/'((/ nonrri bien des illusions, donl qnel<iiies-unes me sont toujours clu' res. .I'en ui perdu quelques aulre HI j'avone que In doctrine vltrelien ne nic /lassionni' de plus en pliL. Alors que nos partis el nos proqram nies se brisent comme an verre n'est-il pas rennirquable que la dor trine du ChrisI resisle. elle, a loulv /c.s eprenves, depuis di.v-nenf sierle el plus ? (.hanue fois que nous auons affir me la nolonle de noux cn erarler nous n'avons pas tarde a en mesnrer les effets. Autanl que I'antiquil (irerque ou romaine, en pleine deca dence, noire nmterialisme f/rossie nous a vain une « .sociele dc choix cn dominenl les marchands, les usu riers on les findnciers, les e.sctaves les foils, les courtisans, les comt diens, les rheteurs, les politiciens ... Fnute de mesurc, funic de mo rale, les homines el les peuples ne lardcnl pas d elre cmportes dans le tcarbillon des forces qu'ils onl di' chainecs. Les exemples que nous avons .sous les ijeax nous font inienx ci.inprendre la nensee de Pascal sur la vanitc des <irandeurs rharncllcs Le niachinisme brutal, infernal nous .saisil comme un rapace se sai sil de sa proic, nous i-lreinl, nous vide de Joule uoire substance cl nous rcjette sans dine, pre.squi vie. H nous faiil une nu/stiquc. Sans die, poinftte paix possible .Saluanl lcs Chartrcux dont il de mande, avec la plus courageu.se le nacilc, le relour dans leur nionas I ere, Permcllez-inoi, concliil le deputi de I'lscre, dc vous satuer, vous donl la mjislique qarde toute sa flnmme el tonic .sa purvtv, vous qui iHes des crcalciirs dc pidx spiriluellc ct de liai.r humaine ! Pcrmellc:-moi de vous .saluci cc litre el de iwus dire que, si I'lUal ne .s'esi pas honorc en nous dcniani vos droits les pins (•Icmenlaires, vous n'en avez pas moins, vous Ions, ho nori (/randeinenl. par voire vail- lance, cl VEtat el la nation. C'esl lout lire. sail cc discours (|u'il faut PETITES COMBINES "SOCIALISTES" Ouand les « danini's de la Icrre sonl au |)oiivoir, ils s'v cnlemlcnt niir se lailler une bonne pari du gfileau. Le ciloyen Payra, di'puli; I''. I. (). des I'yrd-nces-Orienlalcs, ne faillil pas a la regie. 'roiivanl (pie son Iraitemeni an- nuel (le 00.000 francs ne iiouvail lui siiflire, ec bon socialislc fail creci le posie de secretaire genc'ral au Conseil gd-ncral des Pyrt-nees-Orien laics, aux modesles appoinleiiienis e 3().()00 francs par an, dont il fail irofiter son secrt-laire particiilier xcellcnle formule iioiir avoir un secretaire (pii ne vous coiile rien I'aulant jiliis (|ue nous serious dcsi rciix de savo.ir ci celul-ci touchail inld'gralite de ces aijpoiniemcnls el n'en rislournait pas une parlie a son patron Toiii aurait bien marche si... un onlribiiable ecd-iiri" el cn avant issez de payer pour cc jiauvre P.'ivra n'avait porld plainle. Le resullal'ne se lit lias altendre ; noire .S.F.I.O. se Irouve privi- de son gateau i>ar un ugemenl du Conseil d'Elal. .M. Payra vienl encore de faire par- • de lui. N(uis apprcnons, cn ell'el, qu'il vienl d'etre clu vice-presidcnl le la Chanibre des Deputes. ("omme (I6ja les quaire vice-presi- dents avaient d'le nomnu-s, pour lui donner satisfaction on cri'a deux nouveaux sieges cl c'est comme nu- IIK'M-O 0 que .M. Payra fut eki. NaturcllemenI -on parle dans la oiiiisse de voter une indemiiile pour M.M. lcs Vice-PiTsklenls, indemnile liic de fauxcols I ! ! Kl, naliirellemenl, c'esl le conlri- itiable qui jiaicra. a eoiili'' compic Uae collision en mer. Vn paquebot coule. I.c pa'(|uebol Mohaivh irgc de ,New-Jersev. On moris et 14 dispariis. Le paquebol Mohaivt; avail (piilk- .New-York quekpie temps apri's le iipcur Talisman. Plus rapide que dernier, il le dt-passa au large dc cw-Jersey, et soudain tourua a aii- droil (levant la poupe du Tali.s- man, son gouvernail elant rcsle coin- e. U'le terrible collision eul lieu. La coque eveiitree, le Mohawk coula en une heure ct demic. Nous (ii'ons public duns noire dernier niuncro une Icltre oiincrte dc ,V. Morcdii, entrepreneur it Quimperle, ii .1/. Charlon, secre- liiirc du Sijndicnt des Conttilwa- hles, till .sujel des travunx de I'E. P. S. des jcunes fillcs de Quimperle. Nous donnons ci-dcs.soiis la n^- fion.se du Sijndicat des Contri- huahles. SVNDIC.AT I)i;s CONTRIHI AHU-S Quimperle, lc 25 .Juniner 1935. Lc President <hi Si/ndicnt des Contribuablcs de Quimper- le, it Monsieur Morcan, en- trepreneur it Quimperle. MO.NSIKUU, Vous adressez, jiar la voie de la Presse, une lellre ouverle a .M. Cbarlon, (|ui ne le vise j)as per- sonnellemenl ; mais elle le fait a I'occasion de ses fonctions de secretaire du Syndicat des Con- tribuablcs. Le Syndic.-il se voil done dans Tobligalion d'uscr cn son lieu et place du droit de rd'ponse. Vous nous excuscrez de ne le- mr aucun conipte du ton incisif el... sjiirituel de certains passages de voire lellre (je ne serais pas la hauteur et je n'aime pas a me rendrc ridicule). Passons aux fails. Dans .son asscmblec extraordi- naire privi-e du 14 Oclobre 1934, le bureau du Syndicat a donne 'nnaissance aux membres jirii- sents : I" Du rapport de M. Mordrel ; 2" De eoninieulaires a ce jiort - ceux-la non signes. Mais les deux pieces avaient cti- lemises au Secretaire du Syndicat devanl lenioins, par M. Ii; Maire (le Quimperle el sous sa propre •csjionsabilikN pour (|ue les ailhe- enls de noire .Syndicat en aienl connaissance. rap- C'csl ce (jui fill fait a noire a.sseniblee generale extraordinaire du 14 Octobre 1934. Lorsque vous avez deniandii la parole sur lcs passages des com- mentaires que vous pensiez vous concerner, je vous ai riipondu : « Que nous ne prenions j)as i notre charge les accusations des deux pieces ; « Que le rapjiort etait signe de M. Mordrel, arcbilecte-conseil de la ville ; « El (jue les commenlaires nous avaient etc rcinis en meme temps que le rajiport. » Si vous dcsirez vous assurer de I'existence de ces deux pieces, le Secretaire du Syndicat vous les eomniuni(juera apres entente sur It jour et I'heure. Notre Syndicat entend bien laisser a chacun la responsiibilitii de ses actes : 1" A nous : la responsabilitii d'avoir donnd' lecture en seance |,rivee a nos membres, d'un rap- port de M. Mordrel et de commen- laires, remis lous deux par le Maire de Quimperle ; 2" A M. Mordrel : la teneur de son rapjiort ; 3" A M. le Maire : la teneur des commenlaires non signes ; mais dont il accejitait la responsabilite puisqu'il nous les a remis. Vous voyez. Monsieur Moreau, que nous n'avons aucune raison (le nous garder de donner la re- plique. ('cite fois sans commenlaires... si vous le voulez J)ien. Veuillez agreer. Monsieur, I'ex- pression de mes sentiments dis- lingues. Le President du Syndicat des Contribuablcs dc Quimperle. l^- -S". Nous ignorons, sacbez- le bien, les rai.sons pour lesquelles vous avez i^'l(' d-cartc de certaincs adjudications de la Ville. A propoa de» travanx dc I 'E. P. S. des Jennes Fllles L'incident Svft des Crochets de Culvre res du Ba.-i.sin d'ANGERS, ainsi que peuvent le prouver, sans la nioindre discussion possible, mes bons de commande, mes factures el les rcc(jpiss(;s de chemin de fer. Je suis, d'autre part, en desac- cord avec lui, en ce qui concerne le niveau d'extraction des schistes, car il n'existe en Anjou aucune carriere travaillant en surface. Enfin, je conteste son opinion sur la qualite des ardoises et je ni'appuie, a cet effet, sur mon experience personnelle qui vaut bien la sienne, sur celle des 4 arcbitectes charg(5s des chantiers voisins, sur celle de I'Ingenieur charge des travaux de I'E. P. S. el sur celle du conducteur actuel des travaux de la ville charg<; spe- cialement de la reception des nia- tcriaux, qui tous ont reconnu la bonne qualite des ardoises et les ont accepld'es. le tire done cette premiere con- clusion : a savoir que M. Mordrel a commis une erreur grossiere en attribuant aux carrieres de BRE- TAGNE les ardoises eniploj'ees sur le chantier de I'E. P. S., et je dis qu'il aurait du eviter cette erreur en appliquant les usages de chantier, qui consistent a de- mander a I'entrepreneur la jus- tification de la provenance des mak>riaux employes, par la pre- sentation de ses r(;cepiss(;s de che- min de fer. Je liens, d'autre part, a faire etat d'une letlre d u 14 Janvier 1935 du Comptoir des Ardoisi^res d'AN.JOU, dans laquelle cette So- ciete pr('ci.se que si les ardoises soumises a I'analyse proviennent bien de ses carrieres, il est impos- sible qu'elles aient pu etre prises pour des ardoises de Bretagne, et qu'on ait pu affirmer qu'elles pro- viennent d'un scbiste exlrait a une lirofondeur relativement faible, el je lire de celte declaration cate- gorique la deuxieine conclusion suivante : Votre architecte a commis un faux cn envoyanl a I'analyse des ardoises qui ne provenaient pas de mon chantier. Je me rappelle enfin la seule conversation (jue j'ai eue avec M. Mordrel, au cours de laquelle il s'est plaint devant moi d'd'tre traite id en bete dc sommc, et je tire de cc propos ma Iroisieme et derniere conclusion : « Le rapport de M. Mordrel a ek< redige sous la con- liainle et par ordre s. Veuillez agreer, Monsieur le Millie, mes salutations distin- guees. Signe : MOREAU. iii9iai»i;aiii[iaiiiiiB!;iiaiiii!aii{iiBiii{iaii{iiiBi!ii:Bii!iiai»iiBiiiiii Ardoises d'Angers ou Ardoises de Bretagne ? Lettre onverte Monsieur L.E LOU^DEC nittli-e <lo Quiniperl^, au KUjct <la rdKlomont de* Iravaux «lo cuuvorlure <lo I'Kculo •>rlinnlro !<tu|)urleur0 dea I-IIIOM MO.Nsii-RU i.ic MAIRI:, J' SCI M. iii eu riionneur de vous adres- le I I .lanvicr, iiii mcinoire en eponse au raiiporl prescntij ])ar Mordrel, votre nouvcl archi- leclc, au sujel des travaux de eou- crlure de I'Ecolc Priniaire Supe- ieure des Filles. I'ai refute dans ce nuMiioirc tons les argumenls presenles par olre arcbilecle el je vous ai de- mande de bien vouloir me faire onnailre, dans un court delai, si conipte teiui des raisons (pie j'ex- losais, vous eliez decidd' a pro- nonccr la reception delinitive des ivaux el a me faire rcgler lc solde des (k'penscs. Vous m'avez repondu cn me si- gnalant (|ue vous cbargiez M. Mor- (hel de rd-pondre a mes observa- lions el en m'invilant a me dis- jienscr a I'avenir de vous imposer des dclais de rejionse. .le coiu-lus du retard ajijiorle me faire connaiire voire dd-ci- lon sur la reccplion delinitive des travaux (|ui aurait du avoir lieu le 13 .Novembre dernier, (jue vous Icsirez y siirseoir encore jioiir les raisons (|iii m'ecbappenl. Rien (|u'il ne soil pas d'lisage ie disciiler, sur place imbliquc illaircs de celle nalure, je crois I pciidani, en raison de la publiei- •' (|iie vous avez fail donner a ccl- s-ci, (|u'il esl necessaire d'd'clai- er le sujel en jmblic, jiour jier- mettre a rojiinion jusleinent einiie (les fails graves (|iii onl etc repro- hd's a moi... el a d'autres... de Jtiger sainemeni dii bien ou du mal fondc des alla(|ues (|ui onl le porld'cs. rexiioserai done ([uekiues fails iraclerisliqucs relalil's a I'en- qucle que vous avez fail faire sur les travaux de couverture sans allendre la dt-cision du Conseil de Prefccliire, au(|uel vous vous (iecidez inaintenant ii avoir re- cours. .VpiTs de nombreuscs et niinu- licuses reeberches ell'ecluees pen- dant des mois, jiar AL Mordrel, cclui-ei a depose son rapjiorl sur les travaux de couverture de I'Eco- lc Primaire SuptWieure des Filles cl vous avez bien voulu m'adrcs- ser, le 9 Janvier, une cojiie dc ce rajiiiort. M. Mordrel, (jui reconnait dans son iHude rexaolitude des mesu- res porti-es au decomple el qui reconnait d-galeinent son erreur sur la ([uestion des croebels de ciiivre, eslinie cependanl que les dccomples qui onl d'le presenk's el (|ui s'elcvenl a 200.000 francs doiveni subir un aballement de 32.235 francs. 11 donne le diUail de ses calculs. donl j'exlrais le gros cbin're de 29.312 francs rclalif a I'origine el a la ([ualild' des ardoises em- ployees sur le chantier. Je diseuterai seulenicnl ce cbif- fre imiiortant, jiour eviter d'allon- ger le debal, lcs autres jioints lyanl etc examines el refutes dans le memoire, que vous avez entre les mains. M. Mordrel declare (|ue les ar- doi.ses employt'cs sur le chantier sonl origiiu^-es des ardoi.sicrcs de intETAGNE, el non des car- rieres il'AXGEnS. comme il etail prd'vu au cahier des charges... (|u'elles proviennent de schistes extraits a faible profondcur cl (jue, d'aulre pari, dies soul dc mediocre (|ualik\ II base ces (h'-claralions sur le ivsultat d'une analyse de deux (ir(ioi.ses qu'il aurail "prelevees sur les loilurcs de I'E. P. S. J'ai le regrel de donner a M. Mordrel un dementi formcl, en cc (|iii concerne I'origine des ardoi- .se.s c m i i l o y e e s s u r le chanlier de I'E. P. S. ; je n'ai re^u, depuis 1932, aucune ardoisc dc BRETA- GNE sur mes chantiers, et toutes Un Congres de la Federation Frangaise des Periodiques Republicains Nationaux Celle federation, qui nee le 26 No- vembre 1933. alleint dcja plus de cent joiirnaux, a Icnu u:i Concres Regional a Nice, Ics 19 ct 20 Jan- vier. Les dd'bats ont portd> sur les iniporlanis Droblemes de la publi- cite, de rillustration, des tarifs pos- taux ct de la propagande des Pd'rio- diiiiies Republicains Nationaux. Le bureau de la Fd'deration rd'uni i cet- lc occasion a pris d'imiiorlantes de- cisions qui feront robjet d'un ran- iiorl precis au Congres National a Reims au mois de Juin 1935 Ainsi se dcveloiipe celte Fd^dera- lion qui connail le (plus large succes aiipri's <le toutes les personivaliti's et de lous les journaux ivpublicains nalionaiix |)ari-c qu'elle a su rc'pon- drc aux besoiiis dc ceux a qui elle s'adrcsse e:i er(!'ant pour eux tout un ensemble de services riHlaetion- nels, oublicitaircs et corporatifs '.a classe sera liberee le 13 Avril prochain Les opd-rations de liberation des mi'.itaircs de !a troisieme fra'Ctio-.i (III contingent 1932 et de la iireniiere I'raclion du conlingcnt 1933 ainsi que (lcs militaires qui ont satisfait a leurs obligations d'aclivitc a la memc dale, auroni lieu, par aiitici- palion, Ic 13 Avril 1935. Toutefois, ceux des niiiilaires du service auxiliairc qui doivent ac- complir une pi-riode de disponibi- lik' suiva-il inimd'diatenient leur li- bi-ralion du service actif ne seront pas renvoyd's dans k>urs foyers le 13 .\vri! 1935 el comnienceroht cette periode a la dale dii 14 AvriL Ex- ception sera faite pour les militai- es du service auxiliairc membres de rcnscigncment public et prive "iii doivent d'tre convoques pen(iant Ics vacances scolaires d'ete.

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Page 1: Organe R^publicain Democratifpi et R^gionaliste dmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...mitres mesures consister a subvean tionner les industriels ipii endiau

52- Ann^e. - N ' 5 . V^ndred i Fcvr ie r 1 9 8 5 .

P a r a i s s j u t

l e V E N D R I D I • •

L E N U M ^ p o s

2 5 C e n t i m i s

Agricole r i i l i i l M i i i l i l i i l l i f E T M A R I T m E

Organe R^publicain Democratifpie et R^gionaliste de fOuest

II est question de reforme de ITtat.

Une reforme des moBurs serait

peut-Stre plus urgente encore.

ANNONCES ET RECLAMES R6clames (4" page), la l igne. 1 f r . 7 5

— (3" pafte), - - . 2 fr. 2 5 Annonces judic. et vo lon t . . . 2 fr. 7 5

— Clironique locale.. 3 fr . 5 0

Les annonces sont rci'iies aux bureaux (hi journal. Pour la publicite extra-(li'narlementale, s'adresser, 20, rue Ho-checliouart, Paris (!)•). Tel. : Tnidaine, 3400.

o o M M i r i r i c A T i o i r i s t A v i r b i r o i i

h QUIMPERLE, 13, qnal Brix«ax —

COMPTE CoURANT PoSTAL. ReNNES 1 4 - 1 3 9

Lcs abonncmenls se paytnt d'auance ct jxirlent du i" de chaque mois.

On s'ationne au bureau du journal, ou en adressant un mandat-cbcque au C/C I'l.l^'J, Hennein.

ABONNEMENTS (UN AN) FInisWre, Cfltes-du-Nord, Morb. 12 fr. Autres d^partements et colonies. 1 4 fr. Etranger

unt FFITES SOLEIL PJ IRF -LCJU DE LA XRHAINK UTIR Cbath, Mill. Soir

D 3 S. Hloisu. Til 1(> 4!) 311 15 34 1 4 S. Gilbert. 719 Ui r)0 3 57 1(1 li) M 5 Sl« Agalhc. 718 l(i 5'2 4 41 17 03 M 6 Sle Dorolhi'e, 717 i(i r)4 5'/2 17 43 i 7 S. Theodore 715 16 55 6 0.') 18'25 V 8 S. Jriin (lc M. 714 1(1 !)7 6 4(> 111 07 s !l Sic Apolliiic. 71'2 10 5!) 7.'iO 19

CE OUI SE PASSE La defense

de la maln-d'ceuvre fraDQaiae.

Un rauport des ancicns condiat tants dc I'Union nationak- dc inutiles ct rcfornu-s (k- guerre, cla b l i par M. Al)cl (^raissac, anck-n uuMubre du conscil supcrieur du tr vail, a ete distribu? lundi matin aux membres du Parlemcnt.

I I envisage notamment la silua l ion des ancicns cond)allants allic et la prior i te a assurer aux aneiens combattants frani^ais pour I 'al lr i bution des eniplois vacants -^ar le offices publics de placement et Ic moyens pratiaucs de remplacer le travailleurs etrangers par Ics CIK' meurs fran^ais.

Cinq milliards de nouveaux Sons du Tr6sor

Par 450 voix contre 122, la (;ham bre a adopte, vcndrcdi soir, le (iro jet relevant de 10 a l. i mil l iards Ic plafond d'i-mission des bons du Tre sor a court terme.

Au cours de la discu.ssion, M. Plan d in a annonee de procbaines mesu res contre le cbomage. L'une des ])re mitres mesures consistera a subven tionner les industriels ipii endiau cheront.

Lea pidces de billon n'ontplus cours

("est aujourd'hui 1 " Fcvricr tpic les i)ieces de bil lon de 0 fr. 10 et <le 0 fr. 05, ainsi que les pieccs dc nickel de 0,05, "rand module, n'au rout plus cours.

.\l. Pressard a cic sou-I'occasion de rall'airc dC' I'assassinal dc M.

L'anniveraaire des 6v6nements

du 6 F6vrier 1934 Les mendircs du Front Naliona

ont r intent ion de deliler, lc (! Fe vrier prochain, place dc ia Concordc devant Ics parents des viclimes du G Fevrier l"j;i4.

Les organisations de gauebc onl r intent ion de contremanifeslcr aux memes heures et aux menu's enilroits

M. Pressard est mort subitement

.M. Pressard, ancien prociu'cur di la liepubli(iue de la .Seine, csl ilccc-(It subitement, mardi maiin. a I'agi d( i>!) ans. II auralt succoiiibe a line embolic.

Le nom de vent cite a Stavisky el I'rince."

Une inrornialion judiciaire est 011 verte sur Ics causes du dcccs.

PariS'Madagaaoar en trois Jours

Lesaviateurs (k'uin, Mobcrl el Laii rent ont relic Paris a Tananarive cn 3 jours 1,'J heures, 13 miniiles, bal-tant ainsi de pres dc 24 heures U record etabli cn 1!I3I i)ar .Said cl Goulette.

Un accident d'aviation k Chartres.

Un avion ini l i taire s'est aballii Chartres, sur deux pavilions ipii onl 7)ris feu.

Deux des aviateurs ont elc car Louises, ainsi que .Mine Kerjean, (pii habitait un des pavilions.

Deux nouveaux cuiraas6s M. Pietri, ministre de la .Marine,

va deposer a la (lhambre un projct (le loi pr(!'V()yanl la conslriiclion d'un cuirassc dc 35.0()() tonnes, dcs-tind- a I'escadrc de la Mil'dilcrraiU'c.

La commission de la marine, (|ui B approuvd- ce projel, a pri'vii la mi-se en clianlicr (I'liii second bali-mcnt de meme tonnage, a parl ir du 1" Janvier 1!)37, dale (rcxpiral ion (111 Irailt; de Washinglon. l 'n creil i l de 1.200 mill ions esl p'-evii.

La marine de guerre allemande

Outre six croiseiirs (rapres-giierre, •]"Alleniagne a actuellcmeiil en ser-v i f c 011 en conslruction ciiui ciil-rassi-s « (de poche » de 10.001) loii-ncs. Deux soni en service, un Iroi-sieme a cle laiKc le 30 Jui:i dernier, et deux auh'es sonI sur cale.

En ouire le eroiseiir .N'unilicrg » a (!'l(!' lance le mois dernier.

Des inondations aux Etats-Unis.

Les inondations causd-es jiar le dc-bordement de la riviere Coldwaler ont dd'truit les digues et envalii .Marks et d'autres villes.

Soixanle-quin/c pcrsoiincs se soul noyees et pres de IS.000 soul en dan-ger. Les dd'gats se montenl a plus d'un ml l l iurd et demi de dollars.

Avant la Reforme

Quelques ConseISs respectueux

aux Parlementalres Avant (le s' i i t le lcr i i hi j j r i i iu le

ricl 'ori i ic (le TKUil i | i i i fa i t tou-jou rs par l ie dc .sou i i rof^ni ini i ic M. P.-l-:. F la i id in , i i rcsidei i t du ('.(>nseil, ;i invi te la Chaii ibre des nci)ules cl le Scnat a modif ier leur ii! 'gleii ieiit.

("c i rg l c tnen l a bcsoin en elTet d'etre iirotbnddMiient rcvisi- e l re touclK\ Kt ceux ( jui s'inl(!'resscnl ( luckiuc peu a Ui i io l i l i i juc on l pu conslater (|ue lc t ravai l Ic plus sens(.- et lc plus u l i l c esl accompl i le j i lus souvent par le gouverne-inent j iendanl les vacances parle-mci i la i rcs. .Si le gouvernemei i l vent la i re de bonne besofine, i l doit a l te iu i re le dejiart de ces enfants lerr ibles ([ue sont nos dc I ' l i tes el senateiirs.

Avee tout le respcct ([ui esl d i l a nos elus, nous al lons cUudier (|uel{|ues-unes des r(;'l'ormes quo nous ju f jcons lcs j i lus uti les.

Trop de phrasears

( j i ie ls (|uo Solent los proposi l ions ou les proje ls de lois ( jui viennent en discussion, nous cons talons ((u' i l y a cin(|, d ix , ([uinzc (k'pules ou scnaleurs ( j i i i denian-(lenl la jiarole. Quel(|ues-uns con-naisscnt la (juestion ct aj i i ior lent (les eelaircissemenis int i ' ressanls, mais combien d'autres n'en con-naisscnt pas le i i remier n io l , mais (|ui l iennenl cepeiulanl a « bur-lier » I 'audi lo i re par d ' innombra bles l ieux conimi ins ou j iar des i l la i iucs violenles conire le {^ou-\ernement 011 contre leurs advcr-saires pol i l i ( | i ies !

Tril's souvent d 'a i l lc i i rs , ces dcr-i i iers lie prcnnenl la parole ([lie |K)ur lc plais ir dc se voir c i ler lc cndemain dans la Prcsse, et pour

poi ivoir ( l i ic cnsi i i tc a leurs elec-lei i rs (| i i ' i ls sont in lervenus a la tr ibune dc hi Chanibre des I)e|)u-U's dans telle ou telle (|uesli()n intercssanle.

De md'iiie, cha([uc proi tosi l ion, ciia(|i ie p ro je l de loi sont noyes, sous (lcs Hots (ramendcinents plus iM moins laralt iscok's, si bien (|uc les kiis I 'a iks pour la gd-iu'ralitc les l'"ran(;ais ne dcviennenl defi-n i l i vcmen l applicables (|u'i i une i i ' l imc calegjorie de ci lovens, el (|uc fo r i souveni les par lcmenla i -es cnx-iiuMiics ne coniprennent ien aiix lois (p r i l s onl voU'cs,

lois Ic l lcmenl C()m|)li(|uees (pi ' i l I ' i 'Udrail ("Ire docleur en droi t pour jx i i ivo i r en saisir loi i tc la pork'c el loules les appl icat ions.

II y a a la Chainbre Iroj) de phrasci irs II l and ra i l absoli i-

menl l im i le r le nombre el la du-de des discours, ct d 'a i i l rc part

modl l ic r k- r('{4lemenl concernanl (k'p(')l (Ics amendemcnls.

Uiesurcs aslroiU)mi(|iies (pie nous connaissons.

Pour met l re un lerme a ce ctal de eboses, i l y a une solut ion c'est la sui)prcssion de I ' in i l ia t iv par lemenla i re en inatierc l inan ciere.

Mais cetlc rc lor ine r cn l re ra i l IiliiUM dans lc cadre de la Refor nu' de la Cons l i lu l ion , re lorme ((ui est aussi cnvisa{,'cc, mais qu n'esl sans doi i le j ias'cncore sur lc j io in l d 'elre riHilisik-.

A Pappel !

I£n voici une autre, aussi in lc rcssantc el qu i pou r ra i l elre rt'a lisi-e au cours de la revision du reglemenl dc la Chambre : c'est le vole personnel.

On connai l Todicux .sysU-mc de « boi l iers Nous avons eu a d i f lerenles reprises I 'occasion de le (k'noncer.

Quand VOfficivl nous annonee ([u'une loi a etc voUV- par 350 voix conire 201), i l ne I'aut jias croi re ( ju'au moment du vole i l y avai l 5;)0 dt'pules en seance. Tres sou vent i l n 'y en a que 100, 50 ou partois intMiie 20 .seiilciuent

C-es 100, ces 50 ou ces 20 la on l vote |)()ur leurs colli-gues qu i o n l |)r("t'ci'o fa i re une bclol le au cale (hi ('.ommerce, assislcr a une pre mid're a la (^omedie Fraii^-aise, 011 |tlus s in ip lemenl reslcr cn I'amille la is iblcment inslal les au coin de cur I'eu.

Lcs 500 ou 550 aulre.s n 'auron l (lone pas entendu lcs rapj ior ts on Ics discussions sur un suje l par lois (lc la ])lus {^randc importance l is n 'auron l done jias jm voter en connaissance de cause. I I taut ivouer d 'a i l leurs (|ue tor t souvent Is votent scion les ordrcs de leur

f^roiipe, non j io i i r 011 conire lei i ro je l (le loi, mais pour ou conire

{^ouverncment. Ce vole ])ar « l io i l lers » nous

semble absolumenl inadmissible intolerable.

S'ils veulenl rcKaf^ner un jieu la consideral lon (| i i ' i ls on l jic

Subventions, indemnit^s,

etc...

Une a i i l re r i ' rorme dont i l a dc ja ek' ( | i iesl ion, c'est la suj ipression 'e r i n i l i a l i v e par lemenla i re en

mal i i ' i c linanciil-rc. On conslale cn clTel au moment de la discus-sion (III bu(l;^cl, l ine demagof^ie nsensi'-e, s i i r to i i l de la part des

pull 's socialistes el eoinmuni.s-les, (li 'magogie (|ui fa i l enl ler dd--inesurd'ii ieii l le budgel el lcs in i -|)("ds.

Q i i 'un (k'piiU- modd're on nu'ine idical-social isle vicni ie dcmandcr

line indemi i i le pour une catd-j^orie le ci toyci is, ai issikU I'on ' vo i l (•lever i i i i (k''|)uU'' socialisle pour

l ire (|iie ccl lc indemnik- esl abso-lumenl InsiilVisanle, qu ' i l I'aiil la loubler ou la l r i | ) lcr .

Celte (k'marcl ie, la i le soi-disanl n laveur d 'un {^roiqie d ' ind iv i -us, csl la i le s t i r lo i i l all p ro f i t du

id'piile (|ui I 'cn i reprend c l des (1(5-piild's du i iu'uic groiipe.

Al l cours (les lu l les ('leeloraies i i l i i res, (in ne inan(|ucra pas de

brand i r lc .Itiiirnal Officiel cn di-in l : '! Lcs modd-rd's ou les radi-lux vous proposaieni telle som-

me, nous en avons ob lcmi le dou-ble. Voyez on sonI vos amis, vos

(••Iciiscurs Ains i pour eonserver des elec-

k i irs, ou pour en gaj^ner de nou-•aiix, la demaf^oj^ie de nos elus reussi a enl ler le budget dans lcs

lue, Ics (Id'pules doiveni iHablir le ole ])ersonnel. I'U pour forcer

leurs collegucs Irop jiaresseux ou Irop « j ' m'en foutistcs » a assis-ler aux reunions de la Cbambre nous leur conseil lons d 'c lab l i r le

iement des |)ar lenicnlaires par elons de presence. « Si vous voii-c/. jiasser a la caissc, rejionde/.

d 'abord a I'appel, c l tachez de ne IS vous e.squiver di'-s que vous

lurez rd'pondu : Prd'scnt. Vous n'elcs plus des gamins, el nous sptM-ons qu ' i l n 'y aura pas besoin

(le pions pour vous survci l ler I I esl inadmissible cn eU'el que

des gens (|uc nous avons delegud's l io i i r nous re|ircsenler c l nous (k't'eiidrc au Palais-Hourbon pas-sent leur temps a s'amuser aux quai re coins de Paris el ne se prcsenlenl qu'a la l in du mois a la Cbambre pour toueber lcs 5.000 francs que nous leur oclroyons,

Pas de travai l , pas de saUiire Celte fo rmule du je lon de pri ' -

sence me l l r a i l f in a un autre scandale { | i i i dure dcpuis j i lu-sieiirs mois dc ja : La Princcs.se

- c'esl-a-dire vous ct mo i — cont inue a payer le I ra i lemen l des dcpuk's en prison, l is sont deux ael i ie l le inenl dans ce cas : MM. Ronnaure el ( lara l , ( | i i i depuis pn's d ' l in an a l lendenl a la Sante, ([lie Tal laire des Hons de Rayonne cl (lcs op lan ls bongrois, v icnne cn Cour d'Assises.

C.cla pent t ra iner encore des mois el des mois ; mais cela ne les empeche pas de toueber, par " i n le rmed ia i re de leurs d'pouses, ).(I0() francs lous les mois.

Nous disons (lue c'esl inadmis-sible.

Lors ( | i run par lemenlai re esl ar-r('td', i l lie peii l plus rempl i r son mandal : i l n'esl d 'a i l leurs plus ( ualilid' pour conlr(')ler r i ' :x( ' 'c i i l i f ; i ne pei i l j i lus, non j i l t is, di'-fendre les ink ' re ls par l ic i i l ie rs de ses elecleurs.

l)(]'s lors, j)oi ir( |uoi ne pas l u i imposer la di ' in ission d'of l ice ']

Nous sommes persuadd's (|ue celle mesurc scrai l i iar l ic i i l iere-menl bien accucil l ie j iar ro j i i n ion .

JiiAN L E G A L L .

LE TEIHIOIGNAGE D'UN SOCIALISTE

La V.roi.v du, 1!) Janvier a repro dull le remiir(|uable discours d >1. Chasianel, aepulc socialislc dc r I sere.

Pour ceux de nos leclcurs (pii n'auriiieni pas lu ce discours, vou: quckpies passages des declarations (le .M. Chasianel, enipreintcs dc plus noble sincd>rile :

,/'((/ nonrri bien des illusions, donl qnel<iiies-unes me sont toujours clu' res. .I'en ui perdu quelques aulre HI j'avone que In doctrine vltrelien ne nic /lassionni' de plus en pliL. Alors que nos partis el nos proqram nies se brisent comme an verre n'est-il pas rennirquable que la dor trine du ChrisI resisle. elle, a loulv /c.s eprenves, depuis di.v-nenf sierle el plus ?

(.hanue fois que nous auons affir me la nolonle de noux cn erarler nous n'avons pas tarde a en mesnrer les effets. Autanl que I'antiquil (irerque ou romaine, en pleine deca dence, noire nmterialisme f/rossie nous a vain une « .sociele dc choix cn dominenl les marchands, les usu riers on les findnciers, les e.sctaves les foils, les courtisans, les comt diens, les rheteurs, les politiciens

... Fnute de mesurc, funic de mo rale, les homines el les peuples ne lardcnl pas d elre cmportes dans le tcarbillon des forces qu'ils onl di' chainecs. Les exemples que nous avons .sous les ijeax nous font inienx ci.inprendre la nensee de Pascal sur la vanitc des <irandeurs rharncllcs

Le niachinisme brutal, infernal nous .saisil comme un rapace se sai sil de sa proic, nous i-lreinl, nous vide de Joule uoire substance cl nous rcjette sans dine, pre.squi vie.

H nous faiil une nu/stiquc. Sans die, poinftte paix possible .Saluanl lcs Chartrcux dont i l de

mande, avec la plus courageu.se le nacilc, le relour dans leur nionas I ere,

Permcllez-inoi, concliil le deputi de I'lscre, dc vous satuer, vous donl la mjislique qarde toute sa flnmme el tonic .sa purvtv, vous qui iHes des crcalciirs dc pidx spiriluellc ct de liai.r humaine !

Pcrmellc:-moi de vous .saluci cc litre el de iwus dire que, si I'lUal ne .s'esi pas honorc en nous dcniani vos droits les pins (•Icmenlaires, vous n'en avez pas moins, vous Ions, ho nori (/randeinenl. par voire vail-lance, cl VEtat el la nation.

C'esl lout l ire.

sail

cc discours (|u'il faut

PETITES COMBINES "SOCIALISTES"

Ouand les « danini's de la Icrre sonl au |)oiivoir, ils s'v cnlemlcnt

niir se lailler une bonne pari du gfileau. Le ciloyen Payra, di'puli;

I''. I. (). des I'yrd-nces-Orienlalcs, ne fai l l i l pas a la regie.

'roiivanl (pie son Iraitemeni an-nuel (le 00.000 francs ne iiouvail lui siiflire, ec bon socialislc fail creci le posie de secretaire genc'ral au Conseil gd-ncral des Pyrt-nees-Orien laics, aux modesles appoinleiiienis e 3().()00 francs par an, dont i l fail

irofiter son secrt-laire particii l ier xcellcnle formule iioiir avoir un

secretaire (pii ne vous coiile rien I'aulant jiliis (|ue nous serious dcsi

rciix de savo.ir ci celul-ci touchail inld'gralite de ces aijpoiniemcnls el

n'en rislournait pas une parlie a son patron

Toiii aurait bien marche si... un onlribi iable ecd-iiri" el cn avant issez de payer pour cc jiauvre P.'ivra n'avait porld plainle. Le resullal 'ne se lit lias altendre ; noire .S.F.I.O. se Irouve privi- de son gateau i>ar un ugemenl du Conseil d'Elal.

.M. Payra vienl encore de faire par-• de lui. N(uis apprcnons, cn ell'el,

qu'il vienl d'etre clu vice-presidcnl le la Chanibre des Deputes.

("omme (I6ja les quaire vice-presi-dents avaient d'le nomnu-s, pour lui donner satisfaction on cri'a deux nouveaux sieges cl c'est comme nu-IIK'M-O 0 que .M. Payra fut eki.

NaturcllemenI -on parle dans la oiiiisse de voter une indemiii le pour

M.M. lcs Vice-PiTsklenls, indemnile liic de fauxcols I ! !

Kl, naliirellemenl, c'esl le conlri-itiable qui jiaicra.

a eoiili'' compic

Uae collision en mer. Vn paquebot coule.

I.c pa'(|uebol Mohaivh irgc de ,New-Jersev. On

moris et 14 dispariis. Le paquebol Mohaivt; avail (piilk-

.New-York quekpie temps apri's le iipcur Talisman. Plus rapide que

dernier, i l le dt-passa au large dc cw-Jersey, et soudain tourua a aii-

droi l (levant la poupe du Tali.s-man, son gouvernail elant rcsle coin-

e. U'le terrible collision eul lieu. La

coque eveiitree, le Mohawk coula en une heure ct demic.

Nous (ii'ons public duns noire dernier niuncro une Icltre oiincrte dc ,V. Morcdii, entrepreneur it Quimperle, ii .1/. Charlon, secre-liiirc du Sijndicnt des Conttilwa-hles, till .sujel des travunx de I'E. P. S. des jcunes fillcs de Quimperle.

Nous donnons ci-dcs.soiis la n^-fion.se du Sijndicat des Contri-huahles.

SVNDIC.AT I)i;s CONTRIHI AHU-S

Quimperle, lc 25 .Juniner 1935. Lc President <hi Si/ndicnt des

Contribuablcs de Quimper-le, it Monsieur Morcan, en-trepreneur it Quimperle.

MO.NSIKUU,

Vous adressez, j iar la voie de la Presse, une le l l re ouverle a .M. Cbarlon, (|ui ne le vise j)as per-sonnel lemenl ; mais elle le fa i t a I'occasion de ses fonct ions de secretaire du Syndicat des Con-tr ibuablcs.

Le Syndic.-il se vo i l done dans Tobl igal ion d'uscr cn son l ieu et place du dro i t de rd'ponse.

Vous nous excuscrez de ne le-m r aucun conipte du ton inc is i f el... s j i i r i tue l de certains passages de voi re le l l re ( je ne serais pas

la hauteur et je n'a ime pas a me rendrc r id icu le) .

Passons aux fai ls. Dans .son asscmblec ext raord i -

naire privi-e du 14 Oclobre 1934, le bureau du Syndicat a donne

'nnaissance aux membres j ir i i -sents :

I " Du rapport de M. Mordre l ; 2" De eoninieulaires a ce

jiort - ceux-la non signes. Mais les deux pieces avaient cti-

lemises au Secretaire du Syndicat devanl lenioins, par M. Ii; Maire (le Quimper le el sous sa propre •csjionsabilikN pour (|ue les ailhe-enls de noire .Syndicat en aienl

connaissance.

rap-

C'csl ce ( jui f i l l fa i t a no i re a.sseniblee generale ex t raord ina i re du 14 Octobre 1934.

Lorsque vous avez deniandi i la parole sur lcs passages des com-mentaires que vous pensiez vous concerner, je vous ai r i ipondu :

« Que nous ne prenions j)as i notre charge les accusations des deux pieces ;

« Que le rap j ior t etait signe de M. Mordre l , arcbi lecte-consei l de la v i l le ;

« E l (jue les commenla i res nous avaient etc rc in is en meme temps que le ra j ipor t . »

Si vous dcsirez vous assurer de I'existence de ces deux pieces, le Secretaire du Syndicat vous les eomniuni ( juera apres entente sur I t j o u r et I 'heure.

Notre Syndicat entend bien laisser a chacun la responsi ibi l i t i i de ses actes :

1" A nous : la responsabi l i t i i d 'avoir donnd' lecture en seance |,rivee a nos membres, d ' un rap-port de M. Mordre l et de commen-laires, remis lous deux par le Maire de Quimper le ;

2" A M. Mordre l : la teneur de son rap j io r t ;

3" A M. le Maire : la teneur des commenla i res non signes ; mais dont i l acceji tait la responsabi l i te pu isqu ' i l nous les a remis.

Vous voyez. Monsieur Moreau, que nous n'avons aucune raison (le nous garder de donner la re-pl ique.

( 'c i te fois sans commenlaires.. . si vous le voulez J)ien.

Veui l lez agreer. Monsieur, I 'ex-pression de mes sentiments dis-l ingues.

Le President du Syndicat des Contribuablcs

dc Quimperle.

l^- -S". — Nous ignorons, sacbez-le bien, les rai.sons pour lesquelles vous avez i^'l(' d-cartc de certaincs adjud icat ions de la Vi l le .

A p r o p o a d e » t r a v a n x d c I ' E . P . S . d e s J e n n e s F l l l e s

L'incident Svft des Crochets de Culvre

res du Ba.-i.sin d'ANGERS, a ins i que peuvent le prouver , sans la nioindre discussion possible, mes bons de commande, mes factures e l les rcc(jpiss(;s de chemin de fer.

Je suis, d 'aut re par t , en desac-cord avec lu i , en ce qu i concerne le niveau d 'ex t rac t ion des schistes, car i l n'existe en A n j o u aucune carr iere travaillant en surface.

Enf in , j e conteste son op in i on sur la qual i te des ardoises et j e ni 'appuie, a cet effet, sur m o n experience personnelle q u i vau t bien la sienne, sur celle des 4 arcbitectes charg(5s des chant iers voisins, sur celle de I ' Ingenieur charge des t ravaux de I 'E. P. S. el sur celle du conducteur actuel des t ravaux de la v i l le charg<; spe-cia lement de la recept ion des nia-tc r iaux , qui tous on t reconnu la bonne qual i te des ardoises et les ont accepld'es.

le t i re done cette premiere con-c lus ion : a savoir que M. Mord re l a commis une er reur grossiere en a t t r i buan t aux carr ieres de BRE-TAGNE les ardoises eniploj'ees sur le chant ier de I 'E. P. S., et j e dis qu ' i l aura i t du eviter cette er reur en app l iquant les usages de chant ier , q u i consistent a de-mander a I 'entrepreneur la jus -t i f icat ion de la provenance des mak>riaux employes, par la pre-sentat ion de ses r(;cepiss(;s de che-m i n de fer.

Je l iens, d 'aut re par t , a fa i re etat d 'une le t l re du 14 Janv ier 1935 du Compto i r des Ardois i^res d'AN.JOU, dans laquelle cette So-ciete pr('ci.se que si les ardoises soumises a I'analyse prov iennent bien de ses carr ieres, i l est impos-sible qu'el les aient pu etre prises pour des ardoises de Bretagne, et qu 'on ait pu a f f i rmer qu'elles pro-v iennent d 'un scbiste ex l ra i t a une l i ro fondeur re lat ivement faible, el je l i re de celte declarat ion cate-gor ique la deuxieine conclusion suivante :

Votre architecte a commis un faux cn envoyanl a I 'analyse des ardoises qu i ne provenaient pas de mon chant ier .

Je me rappelle enf in la seule conversat ion (jue j ' a i eue avec M. Mordre l , au cours de laquelle i l s'est p la int devant moi d'd'tre t ra i te id en bete dc sommc, et je t i re de cc propos ma Iroisieme et derniere conclusion : « Le rappor t de M. Mordre l a ek< redige sous la con-l i a i n l e et par ordre s.

Veui l lez agreer, Monsieur le Mi l l ie , mes salutat ions d is t in -guees.

Signe : M O R E A U .

iii9iai»i;aiii[iaiiiiiB!;iiaiiii!aii{iiBiii{iaii{iiiBi!ii:Bii!iiai»iiBiiiiii

Ardoises d'Angers ou Ardoises de Bretagne ?

Lettre onverte

Monsieur L.E LOU^DEC nittli-e <lo Quin iper l^ ,

au KUjct <la rdKlomont de* I ravaux «lo cuuvo r l u re

<lo I 'Kculo •>rl innlro !<tu|)urleur0 dea I-IIIOM

MO.Nsii-RU i.ic MAIRI:,

J' SCI

M.

iii eu r i i onneu r de vous adres-le I I . lanvicr, i i i i mcinoire en

eponse au ra i i po r l prescnti j ])ar Mordre l , votre nouvcl archi -

leclc, au su je l des t ravaux de eou-c r lu re de I'Ecolc Pr in ia i re Supe-ieure des Fi l les.

I 'ai refute dans ce nuMiioirc tons les argumenls presenles par

olre arcbi lec le el je vous ai de-mande de bien voulo i r me faire onna i l re , dans un cour t delai, si

conipte teiui des raisons (pie j 'ex-losais, vous eliez decidd' a pro-

nonccr la reception del in i t ive des ivaux e l a me faire rcgler lc

solde des (k'penscs. Vous m'avez repondu cn me si-

gnalant (|ue vous cbargiez M. Mor-(hel de rd-pondre a mes observa-l ions el en m ' i nv i l an t a me dis-jienscr a I 'avenir de vous imposer des dclais de rejionse.

.le coiu-lus du retard a j i j ior le me faire connai i re vo i re dd-ci-

lon sur la reccpl ion del in i t ive des t ravaux (|ui aura i t du avoir l ieu le 13 .Novembre dernier , (jue vous Icsirez y siirseoir encore j io i i r les raisons (| i i i m'ecbappenl.

Rien ( |u ' i l ne soil pas d'lisage ie disci i ler , sur place imbl iquc

i l la i rcs de cel le nalure, je crois I pc i idani , en raison de la publ ie i-•' (|iie vous avez fa i l donner a ccl-s-ci, ( |u ' i l esl necessaire d'd'clai-

er le su je l en jmbl ic , j iour j ier-mettre a r o j i i n i on jus le inent einiie (les fa i ls graves (| i i i on l etc repro-

hd's a moi... el a d'autres... de Jtiger sainemeni d i i bien ou du mal fondc des alla(|ues (|ui on l le porld'cs.

rexi ioserai done ([uekiues fa i ls i rac ler is l iqucs relal i l 's a I'en-

qucle que vous avez fa i l fa i re sur les t ravaux de couverture sans a l lendre la dt-cision du Conseil de Prefccl i i re, au(|uel vous vous (iecidez ina intenant i i avoir re-cours.

.VpiTs de nombreuscs et n i inu-licuses reeberches ell'ecluees pen-dant des mois, j iar AL Mordre l , cclui-ei a depose son rap j io r l sur les t ravaux de couverture de I 'Eco-lc Pr ima i re SuptWieure des Fi l les c l vous avez bien vou lu m'adrcs-ser, le 9 Janvier , une coji ie dc ce ra j i i ior t .

M. Mordre l , ( ju i reconnait dans son iHude rexaol i tude des mesu-res porti-es au decomple e l qu i reconnait d-galeinent son erreur sur la ([uestion des croebels de ci i ivre, esl inie cependanl que les dccomples qu i on l d'le presenk's el ( |ui s 'elcvenl a 200.000 francs doiveni subir un abal lement de 32.235 francs.

11 donne le diUail de ses calculs. don l j ' ex l ra is le gros cbin're de 29.312 francs rc la l i f a I 'or igine el a la ([ualild' des ardoises em-ployees sur le chant ier .

Je diseuterai seulenicnl ce cb i f -fre im i io r tan t , j iour eviter d 'a l lon-ger le debal, lcs autres j io ints l yan l etc examines el refutes

dans le memoire, que vous avez entre les mains.

M. Mordre l declare (|ue les ar-doi.ses employt'cs sur le chant ier sonl or ig i iu^-es des ardoi.sicrcs de intETAGNE, el non des car-rieres il'AXGEnS. comme i l etai l prd'vu au cahier des charges... (|u'elles proviennent de schistes extra i ts a faible pro fondcur c l (jue, d 'au l re par i , d ies soul dc mediocre ( |ua l i k \

II base ces (h'-claralions sur le ivsul ta t d 'une analyse de deux (ir(ioi.ses qu ' i l au ra i l "prelevees sur les lo i lu rcs de I 'E. P. S.

J'a i le regrel de donner a M. Mordre l un dementi formcl, en cc (| i i i concerne I 'or ig ine des ardoi-.se.s cmii loyees sur le chanl ier de I 'E. P. S. ; je n 'a i re^u, depuis 1932, aucune ardoisc dc BRETA-GNE sur mes chant iers, et toutes

Un Congres de la Federation Frangaise

des Periodiques Republicains Nationaux

Celle federation, qui nee le 26 No-vembre 1933. alleint dcja plus de cent joiirnaux, a Icnu u:i Concres Regional a Nice, Ics 19 ct 20 Jan-vier. Les dd'bats ont portd> sur les iniporlanis Droblemes de la publi-cite, de r i l lustrat ion, des tarifs pos-taux ct de la propagande des Pd'rio-diiiiies Republicains Nationaux. Le bureau de la Fd'deration rd'uni i cet-lc occasion a pris d'imiiorlantes de-cisions qui feront robjet d'un ran-i iorl precis au Congres National a Reims au mois de Juin 1935

Ainsi se dcveloiipe celte Fd^dera-l ion qui connail le (plus large succes aiipri's <le toutes les personivaliti's et de lous les journaux ivpublicains nalionaiix |)ari-c qu'elle a su rc'pon-drc aux besoiiis dc ceux a qui elle s'adrcsse e:i er(!'ant pour eux tout un ensemble de services riHlaetion-nels, oublicitaircs et corporatifs

'.a classe sera liberee le 13 Avril prochain

Les opd-rations de liberation des mi'.itaircs de !a troisieme fra'Ctio-.i (III contingent 1932 et de la iireniiere I'raclion du conlingcnt 1933 ainsi que (lcs militaires qui ont satisfait a leurs obligations d'aclivitc a la memc dale, auroni lieu, par aiit ici-palion, Ic 13 Avr i l 1935.

Toutefois, ceux des nii i i laires du service auxil iairc qui doivent ac-complir une pi-riode de disponibi-l ik ' suiva-il inimd'diatenient leur l i-bi-ralion du service actif ne seront pas renvoyd's dans k>urs foyers le 13 .\vr i ! 1935 el comnienceroht cette periode a la dale dii 14 AvriL Ex-ception sera faite pour les mil i tai-es du service auxil iairc membres

de rcnscigncment public et prive " i i i doivent d'tre convoques pen(iant Ics vacances scolaires d'ete.

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Un Engrais-Purge

LE PARA-CANADA Decidcment, cc sont les huuioris-

tes qui ont toujours raison. Pour resoudrc la qucstiou d'Oii-

Ire-Rhin Alphonsc Allais ilL-tustait les Boohcs, nials i l lus ha'issait tons, y comj^ris le ccntenaire PoraL-ranit'n, la vieillc dame <le Francfort sur I'Oder et Ic gavrochc de Ka'ni}!s-berg.

Nous 'pouvons avoir les iiiemi's pretentions et hair Jes parasites de nos arbres dans la totalilo de leiir Hstc, avcc le desir, bien avoue, de Ics detruire tous.

Ce besoin u cte eproitve par Jus Americains, qui einploient depuis plusieurs annees, pour Ions les pura-sites loqeant dans le sol, I'enHrais-purge Para Canada.

Mal'gr6 cue rhorticullure soil, a I'heure actuellc, Tarnie dcs branches tie ractivite huinaine la nioins at-teinte par cet hydro aux cent letes qui a :iom crisc, nous voyons I'ar-boriculture contrebattuc par des pro-duits strangers et notaniinent Ita-licns et Americains qui ont la pre-ference des consomnuiteurs.

Cette "ireference est due : 1° A la r6gularite des marchandi-

ses etrang6res. 2° A Jeur beaute. Notons (|ue I'a-

cheteur consomme surtout avec les ycux ; peu importe que le fruit soit fade.

A cc que les envois ne sont pas coiffes. Coiffer un article, c'cst placer les objets dc choix aii-dessus pour cachcr les uniti-s infcricurcs.

4° Les fruits exotiques (coninie les pommes de Californic) nc sont Jamais vereux.

La Maison Paul et (iounellc, rue Houx de Brifjnolles a .Marseilie (pu-blicity gratuite) apres de multiples recherches a mis la main sur un des facteurs de cette sui)eriorite : les propriftes organoleptiques inconi-iwrables seraient dues a I'emploi suivi du Para-Canada ; P. C. (jui est aujourd'hui sur le niarche Franvais.

Si je sors de ma reserve hahituelle, c'est qu'il est a ma connaissanee que I'ingredient a ete essaye en Pro-vence, par un de mes anciens mai-tres, dont la competence en malii're d'arboriculture ne fait nucun <loute ; et cela avec entiire satisfaotion.

Bien entendn, les horticulteurs, prenant Jeurs desirs pour des reiili-I6s, ont r6pan(!u que le Para-C.an;ul.i d6triiisait tous les parasites, sans exception.

Les importateurs ont reduit les choscs ii leurs justes proportions ot ont 6crit :

Le P. C. est tres efflcace oontre toutes les larves, taupin, vers bhincs ct nutres parasites tromnm! dans le sol. I I a une action eertaine sur tous les ihsectes qui, a un nifineiit de leur cycle biologique, puni'lreiil dans la terre sous une forme on u?u' autre, mais i l ne pent avoir d'aclixn sur ceux qui restent sur les hrim-ches ou dans les ecorces des arbres, sans jamais cn descendre.

Par consequent, rengrais-])urse nc nous dispensera pas (les soins d'hi-ver, soit a I'arsenic, soit aux antisep-tiques savonneux purs, soit encor.' a la bouillie bordelaise forte addi-tionnee de Lysol. Cette dcrniere nu'-thode etant, a la fois, fongicide el insecticide.

Mais, au juste, qu'est-cc (|ue le Parn-Cnnada ?

C'est d'abord un eiigrais <|ui coii-tient ;

2% d'azote ammoniacal. 5,5% d'acl<le piicsphori<|iie i ssl-

milable. 2% dc potasse C'est ensuite un antiseptiepie (|ui

agit par un carhure (riiy<irogene dont I'efflcacite est rien moins qu'extraordinaire. C'est ainsi qu'a-pr^s un 2° traitenient, tous les p:u-a-sites du sol sont radicalement di-truits, i l ne reste plus que des cada-vres.

Le mode d'emploi prevoit 3 cas. 1" Terrain de jardln non vnse-

mence : 2,')() grs de P. C., par metre lineaire, dans de petits sillons pro-fonds de 20 cm. et paralleles a u ie distance de 2 a 3 metres, suiviint la compacite du terrain. Les sillons sont garnis et fortement comprimes. Depense moyenne : 2(1 fr. a Tare pour 10 kilos.

2° Difiiies. Le sillon de 20 cm. de profondeur est trace a 20 cm. des pieds. 200* grammes par metre li-:ieaire ; soit environ l(i fr. a Tare Ijour les 6cartements prevus dans les regions de grande production.

3° Arbres /rnUiers. Creuser a 30 ou 10 cm du tronc une tnniclu'c de 20 cm. de profondeur et y dcposer en moyenne 400 a 500 grs de I'. C. Comi)rimer fortement ; si le terrain i'tait trts I6ger on pourrait irriguer.

Vis-a-vis des autres engi'ais, i l n'y a pas de contre-indijation, mais I'engrais-purge se sufllt ii lui-meme, dans les cas generaux.

Pour la 1" annee, on recominanile pour les arbres un double traitc-ment, a d'automne et au printemps, vsoit une d6pcnse de 2 fr. par arbre.

En cas d'urgence, on peut operer cn toute saison. Quoicpie le double traitement soit preferable, un Irai-tement unique donnera toujours des resultats ap'>reciables.

II sufflt de jeter un coup dVi-il sur cc mode d'emploi pour const ter que le systeme est couteux dans les ehamps, mais (|ii'i! est Jres avan-tageux pour les fruitiers (:iotam-ment dan_s notre region pour le ti'ai-tement <lu pommier).

.fus(|u'a plus ample iiifornie il faudra conslderer le I'. ('.. coinim' wn insecMcide pins commode (pic le .Sulfure de carbonnc dont le danger fait pcur, et dont la valenr fd-con-dante est grille.

Quelqucs pri-eautions sont nran-moins utiles :

Distribuer avec une peMe. •S'il V a eu contact avec la main ,

ne pas negl iger de fa i re un lavage s6r ieux apres rop( ; ra t ion .

Conservez dims les double sacs c!os et ne jamais les placer da-is des locaux ri'servtvs aux hommes ou aux animaux.

M. POI 'SSIIIKT. Inticnieur Ai/ricole E. .1. M., Professenr d I'lCcole d'Ai/ri-culture de I'loi'rmel.

Pour les funieurs de tabac K-ger, la Rigie Fran(,-aise a cr(:-(' les ciKa-rettes Celtiques en Caporal (l(mx. Ce tabac, dc'pouill6 de la plus grande partic dc sa nicotine, grace a des procedes scientillques nujdernes, n'a rien perdu de son nr()me et de son parfum.

La cigarette Celtique Caporal doux, cn paqucts verts, conviont parlicu-liercment aux fumcurs delicals : ^ fr. 75 le paquet dc 20.

Informations Achats de bl^ en vue de la

constitution d'un stock de sdeurlte. Les achats de bl(;', portani sur la

recoltc (le 1034, par les services du I'lntendancc et i l i i UavitaillemLUt, se I'eront cn duiix 'fois. D'aljord, les bl(!'s librcs, ensulto Ics blcs stockrs.

.\il tuliil, i'Kliit se propose il'ac-(pu-rii- lr(jis millions de (|uiiU;uix de bl(' librc ul antant dc bic stocki'.

l.e premier contingent dc bU' li-brc, soil un million de (piinlaux, a t'li; ri'parti dans les ilcpartenients ou les cultivateurs cprouvcnt le phis dc (lirilculU's a defendre le marclii' du ble.

Le l-'inislerc a cte compris dans les premiers di-parlemcnts bciu'll-ciaires el va disposer d'nn contin-gent de 57.000 (piintaux.

Le prix d'acbal de ces bli's sera notilli; oar Ic inlnistere de IWgri-(ulturc, cha(|uc jeuili, pour la seiiuii-ne conimenvant le hmdi snivant, et sera la iiioycnne, arr()n(ii(.' au franc sup(;-ricur, dcs conrs oflicicls du marclu' libre dc Paris, pratiqu(!'s pendant la scmainc prc'cil-dcnt la no-tillcation.

De cc prix devra eti'e deduite la taxe dc 4 francs sur la production lixi'c par la !oi sur Ic inarchc.

Dans le Kinistere, Ics conrs ilcs bli's n'oni pas sub! de biinssc. lis ont tonjours en lendance a se niain-tciiir, el il est probaiilc (pi'ils se mainticndront I'l 70 francs les cent kilos en moyenne, pour les bons bles, Ijien iMiU'iidii, CCUN iii-siml do 7(1 ;i 7.S kilos a riiecloiilrc.

Le coiitingc:!! ilr •)7.0(lli (|ninliiiix va (!'li'c iiu-css;iiniiu'nt lepai'li enlrc tontes les comniuiies (In d.-parlement et i l appai'tieniira anx inaircs (ic prov()(iiier dcs olt'rcs de !a pari dcs cnltiyaleurs. Mais scroni cxchis de la repartition, ccnx (pii luironi bc-iu"lici(' (In slockage

l\n princlpc, sculs Ics cullivalcurs (pii out fait au mois dc Mai ilcrniei-. leur dcclni'ation (remblavnrcs. poii;--ront bi'iu'licicr dcs disposilioMs prc-cedcntcs.

Vous voule/. une cigarcllc •Xcccptcz unc (;clli(|iic, tabac de

gout bien lran(;ais, I,a ('.clli(|uc. dc lort dianu'trc, i)ci iiicl d'aspircr dans toute sa savcnr raronic et le parlum du (laporal Ordinaire.

Le |)a(|iiet dc 2(1 - - pri\scnlation lies moderne — 3 francs.

Un concours pour un emploi de r^dacteui* ^ la prefecture

I'n concours reserve anx lioninu's sciilenieiil aura lieu a Qiiiinper, a la I'ri'l'ectiire. Ic 1 Mais 1!)3,'), poiir Ic recniteinciit d'nn ri'dactciir.

I'cuvcnt sciils s'v faire liiscrire : 1" l.cs cxpi'dilioiiiiaifcs, sli^iio-

dact.N lographcs el daclylograpiics des pr('fecliircs el sous-prcrectnrcs coniiilaiil ;iu moins .') aiis de service

2" l.cs l''raii(,'ais jonissanl dc leiirs droits el ages de LS aiis au nioins ct dc 30 alls an plus a la d.ile dn con cours et tilulairc,> du dipl(")mc du tiaccalauri'at, dn brevet supi!'rienr dc i'enseigncinenl nriinairc, du diplonic de I'l'k'ole dcs llautcs litudcs com-inerciales on d'niu- dcs (!'coIcs snpi'-rieurcs de coinmercc rcconiuics par rivtal, (111 diploiiic dc lin (r('tudcs secondaires, dc |;i capacitc en droit (HI d'nn brevet d'oflicici' dcs annees actives dc lerrc on dc mcr.

La liniilc d'agc est i-cculcc il'im temps c i'.il a la lini'ec dcs services iintcriciirs, civils on militaircs, on-M-aiil dcs droits a unc iicnsion de relraitc.

Les dossiers ( criplion dcvi'oni feclui'e an plus prochain,

I'oiir lous rcnseigru'incnts, s scr a la l'r('fectni'c dn l-'ii (secretariat gcm'^ral).

Concours I ' l l concoiii's ponr rciuploi dc slu-

giairc (ks (loiitribiilioMs iiidii-cclc.' aura lien Ics I I el 12 Avril 103.').

l.c nouibrc dcs plaecs mises an concours est dc 12(1.

.\c ponrront prendre part aux (.'•prenves (|uc Ics canilidals agt'S (b pins de liS aiis cl dc moins de 2(1 aiis ail l" ' .liiillcl 1113."), cl poiirvns soil (III (li|)lonic dc bacliciicr dc I'ciisi gnciiicnt sccondairc, soil dn !)rcvct sup(!'ricnr de rcnseigncnicnl pri iiiairc, soil dn diplonic snpiTicia d'unc i;cole snp( riciirc dc coimiicrcc rcconiiiic par I'lClal, soit du diploiiu: d'ctiidcs siipcriciircs coiniiicrcialcs (ics fnivcrsi l(s, soil ilii diploMie di I'lvcolc .SiiDi'i-icnrc dc la mi'lallnrgic ct dc rindiislric dcs mines a .Niiiicx,

l.cs candidals ponrront s'adrcssci pour Ions rcnscigncinciils (coiidilloMs d'admission, pieces a ronrnir, pro-gramnic, etc,..) an direclcnr dcs Coii-Irfbiilioiis indii'cclcs ;i (^)iiiinpcr, 7, rne de lirest (loiijours joindrc nn limi)rc '>()iir la r('p()nse).

Lc rcgistre (rinscription dcs can-iliibiliircs sera iiMH-vocablcnu'iit clos le 12 l'\'vricr I03."). l.cs piiccs ri'gic menlaires dcs dossiirs dc cairllda lure dcvroni eirc prodiiilcs le 17 l-'i!-vrier 103.'), au plus lard.

ompU'ls pour I'ins-parvcnir a la I'i'c-lard Ic 10 Kcvrier

'a (ires-l islcrc

La liberation de plusieurs millions d'esclaves

On coni|)lc (pic plusieurs millions d'csclaves dc Icnrs cors out cti.' li-IKTI'S dc Icurs doiiK iirs par « Lc Diablca. « Le l>iable» ciilcve Ics cors eu six jours pour loujoui's. Mais, allcniion I... cxigc/. « Lc Dia-b l c i . 3 fr. !),'), tonics pharmacies el a liperiuiy, pbarmacic Wein Miami.

Au sujetde la Carte du Combattant On nous cdmnntnitiue : Par is , K) . la i iv ier . — Les ancic. is

conibattants el inobilisi-s dans dcs lorn ia t ions de I ' avan t .^p i i n 'onI pas ci icore soli icit i ' la caiTe du Combat-I;.lit on anxipicls d i e a (•te rcfnsce oil rct ir i 'c , i gno icn l (pie Tai ' l icle 1" iln di'crct du 14 . \ v r i l r,)34 a appor-t(' d' i i i ipoi- lantes n iodi l ica l ions da:is les condi t ions d 'a l l r ib i i l i on de la di -le car le .

lis lU' doivci i l done pas coiisi(l('-rer ces rcfiis on ret ra i ls dc car le c o m m e (h'linitil 's, mais I'aii'c i l 'u r -;ciu( ' une Moiivclle d c m a n d e cn ver-u des voies dc rc'.-oiiis (pii leur

sont oi iverlcs |)onr ctre rciategr(!'S dans leur droits.

Cciix ((iii nc I'ont pus encorc r;''-clamce. i)ar oubl i on par n(\t;]igencc,

I I I inten'-t, sous ris([ne de forclusio i ct de p e r d r e tout hi'm-Mcc de rappel dc re l ra i tc , a cn la i rc imnicdia le -nicnt la demandc .

Contributions inclirectes, •i AXii A L'AUATAGE

L'altention des (ileveurs dc bcs-tiaux de la ri'gion est appcliic sur les dispositions suivantes :

1° liedeiHibles de la taxe d'uba-luj/c. — La taxe inslitui'c par le dii-erel du 3 Oclobrc 1025 est due, cn princlpc, par tons ceux ipii abattcnl ou foul al)alli'(', pour leur coniplc, cn MIC de la vvnlc, dcs animaux de bonchcric, son paieniciil ('•tant a la (liarye dc la personnc, parliculicr (Ul socicl(!', i/M/ est lc pnijiriclairi-(lc t'animal uu ummcnt de t abalaijc.

C'est ainsi (|ue : L()rs(iu'iin clevcur fait aijatlrc un

animal cl (pi'il vend cnsiiilc la viiiii-de obtciuic, i l se trouvc rcdcvablc de la taxe.

Par contrc, lor.squc, scion j'usage eu vigiicnr dans ccrtaincs legion's, Ics cultivateurs proccdcnt a la vcntc de Icurs animaux avanl Taijatagc, suivani la mi'lhode dite du poids mort, c'esl-a-dirc moycnnaiil un prix ixi' au kilogramme, le poids ell'ectif

dc I'aniiual rcstant seiil a dcteriui-Mcr apr(\s I'aljatagc, il y a lieu de coiisi(i(!'rcr (pic la venic est concluc, i(s I'inslanl (|uc raninial est iden-

iili(' el (pie les deux |)artics contrac-lanlcs soul d'accord siir Ic prix de l)ase au kilogramme. l.e marclm csl cn cc cas (h'liiiilif, ( uel (piu jmissc clrc Ic poids ri'cl dc 'animal abaltii. Dans Ics cas dc I'cspccc, lc paicnicnl de la taxe incoinbc aux commcr-(I'ants achelcurs, mais le cullivalcur vciideur reste Icnu dc se conformcr a''x prescrii)lions iinpos('cs aux per-sonnes (|ui abatlcnt ou foul abatlrc, dans imc tiierie parliciilicrc (inscrip-lioii sur un carnet spi'clal).

KXONl'H.VriO.NS Ccilc laxe est exigiljle dn scul fail

dc I'abalage des aniinanx, saiif dans les cas suivanls :

Exoncvalinn Icijalc i)r(jvuc lorsquc I'abalage csl la c()nsc'([uence, rccon-nuc iiecessaire par lc v(:'l('rinairc, d'unc nialadic ou d'nn accident cl a la condition :

1" Que le proprit'laire de raninial aballu nc soil pas nil coinnicr(,'aiil ;

2" ( )iic la viandc oblcnuc nc soit pas, en lout ou parlie, vendue a des licrsoiincs aclielant cn vue dc la re-veille.

Exonvralions adniinislralives. - -il a cl(' adiiiis (pic la laxe nc soil [las rcclami'c aux proprii-taircs inciia-gcrs, ou cullivalcurs, (pii eiiiciidcnl lescrver exclusivcincnt, pour la coii-somniation de Iciir famille ct dc leur |)crsonncl, la viande provcnaiU dcs pores (pi'ils aballciit.

(A ' I IC loleranee s'(!'tend aux'parli-;iiliers (pii, a!)allaiil en vue de la coiisomnialion familialc, un pore jipi'ils ont elcvc ou (pi'ils oiil aclicli:', iilors iiRMiie (pi'ils vcndralcnt a d'au-Ircs !)(irlicnlivrs unc portion de la vianilc dc pore ct nc doll pas (!'lrc clcndiic a la laxe (I'abalage dcs i)(curs. vcanx, inonlons, Icsipicis nc soul, cn regie geni'i-alc, jamais elcv(;'s cn vue de la consoiiiniation ramiliale.

l-;ii oiilrc, le priiiciijc de riiiiposi-lioii doil (I'lrc slriclcmciil appli(pK' l()rs(pic ri'lcvciir vend a nn boucher, a un cliarculier ou a tonic aiilrc |)er-sonnc (pii aclii'lc, cn vue de la re-veille, line parlie de la viande pro-vcnant du pore aballu,

Dc iiK'iiie la laxe est exigible dc.s cultivateurs (pii il'h'vcnl cl aballcal des |)orcs pour en apporlcr la viandc sur Ic marclK- rcgiilier (rune vilic, alors iiienic (pic Icnrs acliclcui-s nc seraient pas conimcrcanls.

Assicllc cl larij dc finiixU. — La l;:xe esl per(;uc sur lc poids vif dcs animaux, c'csl-a-dirc sur Ic poids avanl I'abalage,

.Son laril' esl Mxc ainsi (|n'il suil, par kilo dc poids vif : veaux cl mou-lons : 0 fr. 20; Ixvul's : 0,15; che-val : 0,1(1 : ])()re : 0,25.

Ohiiiialions dcs rcdciudilcs. — Les pcrsonnes (pii aballeiil ou foul abat-lrc dans unc liierie parliciilicrc doi-vciil :

1" Dcposcr au bureau dcs Conlri-biili(nis iiidircclcs dans Ic rcssorl diupiel se Ironvc la lucric parlicii-licrc, line dcclaralidii dc i/rnl'essidn indiipiaiil :

(/) Lciirs noiii, prcnoms ct domi-cile ;

/)) La iialurc cl Ic si ge dn eom-iMcrce (pi'elles cxercciil a litre priii-cip.il ;

(•) L'aballoir on la lucric parlicn-llcrc oil dies fonl cllcclucr leurs opcralioiis d'abaltage,

Ccllc di'claralion doil clrc sous-crite dans les 15 jours a ccmplcr de la dale a bupidlc anronl coniiiicncii Ics operations d'abalage,

2" Inscrirc sur un rcgislrc s|)(}cial, pri'aiablcmcnl a loul abalagc, cba-cnnc dcs opcralioiis circduecs :

Lc poids dc dia(pic animal a ;ib;illrc ;

l - ' i i K b c a l i o n , Ic cas (••clu'-.uil, dcs n o n i c l ad rcsse des p c r s o n n e s p o u r Ic c o n i p l c d c s i p i d l c s I ' aba lage cs l el l 'ectne.

3" l-'aire parvcnir au rcccvciir des Conlribiilioiis iiidircclcs dc lenr cir-conscriplioii, dans les 10 premiers jours dc cbaipic inois, un rdcve prd'-•scnlanl Ics (JiJi'-raiiinis d'aijalage cU'eeluccs pendant Ic mois d'conk', el acipiillcr cn iiicine lciii|)s Ic monlanl dc la laxe y allcrenlc.

Les inU'ressL's ponrronl sc rciisci-gner plus aiiiplcincnl auprcs des agenis locaux (pii snspciideni, pen-dant un mois clic/. Ics non-coniiiier-caiils, la rcchcrcbc des infractions cn nialii rc dc laxe d'abalage. .Ius(|ii'a I'cxpiralion de cc dclai cl a li lrc eycplionnel. Ics rcdevables dc la dilc l;ixc (pii onl, par ignorance, oiiiis lie sc somndlrc cn Icnips nlilc aux prcscriplions rcglcniciilalrcs, sc-roni adnils a remclire au service dcs Conlribiilioiis iiidircclcs des (b'cla-ralions porlani Ics op('rali()ns d'aba-lage aux(pielles lis onl proc(-d(' dc-pnis Irois ans. lis acipiillcroni en niciiic Icnips riinpiM exigible, accril sciilemcnl dc rint(!'rct du cn cas dc paicnicnl lardif.

Qiiiiiiper, le 17 .lanvier 1035. Lc Dircrlcnr : L. DOVKII.

m e m B s w i e i e w i i a w m

I m p r i m e r S e G o r n o n a f l i a i s e

ru« i f , CxntllKliumn.cM. vuinpi ' . i i

TOUS TRAVAUX D'IMPRESSION POUR COMMERCE & INDUSTRIE RELIURE COURANTE & DE LUXE

LIvraison rapicto ot solgneo

Q I J I M P E R I J B CLNE P.\X. — (VmC- Pax nc neglige

rien pour donner, loirs Ics 15 jours, 'i scs hahiUu's, des liliiis int(>re.s-sants. /'('<; de nuin emir vient <rob-{ teiiir lc plus franc siicc('s et aurait' (III r('uni,' a Saiiit-Coloiiiban une is.iislaiice plus noinbreuse de ,spec-laleiirs. .\oiis soiiimcs ccrlains que lc lilm (Ic cclle scni.'iiiK', M(dricidn S3, ne maiKiucra pas d'allirer I'at-tention,

Matrieule 33 est un film d'espion-iiage de Kuerre. L'action se passe cn 1017 ; die est bas(ie sur un fait rt 'd dont le hii-ros a (i-te, dit-on, Ic prince .loachim de Prusse.

J.'orchestration est Ires heureusu avcc des mi-langes de chants fran-(,-ais, ailemands et esiiagnols.

Le lilm est lire- de la piece d'Al. Madis et Robert Houcard.

LA CONFlUiE.NCE DE M. MAU-HICE i;ur:UIN. ~ Vendredi dans rapres-midi, ijour les del(jgu('s du canton, et le soir, pour les hommes dc (.hiimperle, M. Maurice Guerin, le cc'li'bre 'Coref(:'rencier calholique, a fait dans Ja salle Saint-Coloniban une confi'rence sur le r()le ules catho-ii(pies dans la Citi!'.

« 11 faut que les eatholiques re-ircnnent leur place normale dans a cite » declare Torateur, rappelant unc parole du pape Pie XL

Et i l monire ce "ue doit elre cette place, ce r()le, anpres des enfants (le iios (><?olcs, anpres dcs jeuncs gens dcs usines et des ateliers. A ce point de vue i l reivd liommaKc a I'd'uvrc ciilrcprise par la .1. 0. C., ([ui vent raniencr an Christ toute la I eu 11 esse de France.

Les eallioIi(iues doivent egalenient iiilcrvenir dans I'organisation du travail, dans la vie d'cononiiquc et llnancierc du pays, dans la vie de la Nation en un mot.

Parlant de la Reforme dc I'Etat, il monlrc que c'esst la mvstinue .de la machine (pii a pril'side a cette rcfornic cn Mussic ; en Italic, c'est la niystique crt'(:'c autour d'un hom-inc (pii a ri'veille I'orgueil d'une na-tion : en Alleniagne la niystique de la Hacc. (,hiellc sera la mystique fraiH.-aisc ? Dans (jnel esprit seront failcs nos nouvelles lois '? Quelle se-ra la nouvelle ame fran^aisc ?

I' lle sera ce que la feront les ca-llioliques. Nous nous devons d'iin-prd'gner de catholicisme tous les roiiages neufs de la machine fran-(•aisc. .Mais pour cela i l faut que les calholiijucs rei)renni'»it leur place normale dans la cite.

Un beau talent oratoire, unc pa-role cliau'de ct vibrante au service d'un cd'ur d'ap(")trc, tel esl Maurice (iiii'rin.

Les callioli(pies oui sont accou-riis noiiibrciix pour I'li'couter, a ces deux conft'reiices ne lui ont jias im!-nag(!' Icurs applaudissenieiits, ai)i)lau disscmcnis d'aillcurs mi'rili's.

MfiDAILLE D'HONXEUR DU TRAVAIL. — M. Arsene Chassetuil-licr, ouvrier nienuisier aux (itablis-semcnls Savary el Riviere vient de se voir allribucr la miidaille d'bon-neur en argent.

Nos fi'licitations.

DAN.S LA .M.MiLSTHATURE. — .Nous venon.s d'apprendre la nomi-nation a Brest de .M. Dnrand, subs-litut du Procureur de la Repnblique a Quimper, (h'tache pres le Tribunal de premiere instance de Quimperle. Tout en regrettant son diipart, nous w-ions M, Durand d'acceoter nos l)lus vives fiilicitations pour un avancement si UKiriti- ct nos meil-leurs voeux TaccompaKnent en sa nouvelle r(!'si(lence. '

Nos souhaits dc bienvenue ii son successeur, M. .L-iccpies, substitut ii Rcnncs.

VERS LA FOIRE-EXPOSITION. — Lc Coniit(i lic la Foire-Exposition invite les commercants auimperlois oui d('sireraicnt reteiiir un stand, a faire connaitre avant lc 10 Fiivricr,

M. Heaufrere, Secrd'taire General, a surface et remplacemcnt (inte-

rieur on exterienr) ou'ils seraient suscentihlcs de retenir.

i Alexandre G U Z I A T C H I R U R G I E N - D E N T I S T E (ic a Fnculld de Mddecine de Par i i

9, Rue LebBS, - QUIMPERL^

OoniulltVoni toui li§ /oi/rt < Qulmit*rU uut la mtrortdl t Btnnilto

APHI'.S LE T1HAGE DE LA TOM-!U)LA DE L'U. N. C. — Ceux qui n'onl pas encore rd-cIaiiK- leurs lots sont priii's dc s'adresser a M. Huchet, olacc Ucrvo ; a M. Le Floch, rue l-;il(!', ou a .M. .lean Lucien, place Hcr-vo, Les lots rcstants sont exp0S('S lans Ics salons de rancicnne sous-

prdecture. .\u sujel de cette tombola, nous

croyons scvoir (pie le reli{mat, qui . ve a plusieurs milliers de francs ct ce, grace a la g('n('rosite dc

lous cn gdu'i-al et de la section dc '('. C. en parliculicr — sera dis-

iribiU' anx clKniieurs ct lu-cessilcux idicicns eomballanls, sous forme dc ;nis cn nalure, vclemenls, nonrri-

Inre, chaiissures, etc... Une somme sera egalenient versee a la Caissc nuinicipalc de chi'miage.

illllllllllllllllllMlllllllltlllllllllllllllllllllll

« C I N E - P A X • Lc Cinema Parlant Familial

Salle Saint-Colomban « Avant-Garde »,

(Sociiilii (l(iclarfc d'Education Populairc, QUIMPEHLE).

.SAMEDI 2 FEVRIER 1935, soiriie, a 8 h. 30,

DIMANCME 3 FEVRIER 1935, nialiiu'c, a 3 Ji. 45, soiriic, ii 8 h. 30

FRANCE-ACTUALITiS sonore ct parlant

Matrieule 33 grand film d'espionnage de guerre.., 1917, avec Andre Luguct, E. Fcuil-lerc, A. Tarride...

Totor eonlre lieberl, comiquc. Funny, dessin animc.

Gort/es du Yang-2'se, documcntairc Prix des places : Premieres, 6 fr.,

Secondes, 4 f r . ; Troisicmcs, 3 fr. — Dcmi-plaec pour Ics enfants jusqu'A 12 ans.

Les l(i i t 17 Eeurler: —o SIlEliLUK IIULMJ'S o ~

ClIAUl'l-AliE Cli.NTHAL

(gi i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i

IIICQUF.TI'; mUETfCE. - - Lc Con-scil d'l'.lat a rejeti:' la re((uele de M. Dupouy, professenr adjoint a I'd-cole priniaire supi-rieure de (juimperk-, eonlre une (h'cision en date du 10 ,liiin 1032, par laquelle lc ministrc dc I'lnslriiclion Piibli(|ue a iK-chird' (pi'il n'avait jias accompli 15 ans de services aclifs au 1" .Xvril 1032.

Li;s IlEURES DE LEVfiE A LA I'O.STIC. — .Nous croyons elre utiles a nos leclcurs cn signalani les heurcs des lev(;es a la postc de (^uimpcrlii

() licnres, courrier pour Quimper liannalcc, Scaiir, Ic Finistere.

7 li, 15, Paris, diiparlements, Etran' ^cr, Ar/ano, lignc de Concarneau.

S li. 30, Locunolij, Querrien. 1(1 11. 25, Quimper, Brest. 11 h, 55, Loi'icnt. 15 h. 30, Rannalec. 18 heurcs, Paris, diipartements

Elranger, Quimi)er, le Finistere, 21 11. 15, Paris, deparlcnienis

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A g e n c e L I C O R I V E

A LA GAULE QUIMPERLOISE. — Dimanche dernier, ii 10 hcures, avail lieu, salle des mariages, a la mairic, I'asscmbld'e giind-rale annuellc de la Gaulc Quimperloise.

M. Albert-Petit, de Kerisel, preside, entour(; de MM. Mary, Vigneron el Goubin.

Apres avoir remcrcii; I'assistance, -M. Albert-Petit donne un compte rendu succinct du Congres dcparte-nicntal, qui s'cst tenu J'an dernier ii Daoulas, et annoncc que cette an-nee le Congres annuel se tiendra a Chateauneuf-du-Faou. Un servicc d'autocars est prevu pour s'y ren (Ire.

Puis un vceu est adoiite denian (hint I'installation d'lichellcs sub mergiies jires des vannes de I'usine de Kijrisole.

En raison dc hi crisc, le banquet est remis a des temps meilleurs.

M. Goubin, trd'sorier, donne lec-ture du compte rendu llnancier, qui accuse un reliquat en caissc de 805 fr. 05.

Trois controleurs sont d(5signes ensuite : MM. Thomas, receveur de rEnregistremcnt ; Guibourg, phar-niacien, et Pivert, nd-gociant.

M. Mary, secretaire, donne lecture des nouvelles locations, cejlcs con-cedd-es par MM. Cotonnec, t'landrois, Pilorgfi, Duvergier, .laouen, Toupin, Guillou, Vall(igant, Bod'dec, Delliou, Lc Goli', Deshordes, Le Bras, Gui-raud, Pennec et Jouan.

Elles permettront de s'adonner a la pcche, si du moins la Socii;t(' dcs Papeteries de Mauduit consent a ce dcr le Moulin Blanc, dc Kd'risole a Saint-Thurien, en cc qui concerhe la rivii're de I'Isole. Pour rElle, la pd-che est autorisd'c comme I'annd'c der nid-re sur les pro])rietd's de M.M. Petit ct de Ld'pineau. La cajjlure au devon reste toujours interditc.

En ce qui concerne la surveillan ce, des fd'licitations sont adressees a la gendarmerie et aux gardes et Ton prd'voit jiour bient()t I'arrivee a Quimperl(i d'un garde federal qui surveillera etroitement pelites et grandcs rivieres. A cette occasion, i l serait bon, et cc pour d'viler des frais supiilementaires, de supprimer I'un des deux gardes. Tout le mondc est d'accord a ce sujet et Ton ter mine par un vani lendant a cc que un rapport bimensuel soit remis au bureau par les gardes.

TAPISSERIE SOMMIERS - MATELAS FAUTEUILS - DIVANS

Louis IVIGEX Rue du Cimeti^.QUIMPERLg

T R A V A I L .SOIGNK I M U X M O D l i U f i S LIVRAISON RAPIDE

EXPLOITS STUPIDES DE JEU • i;.S GENS. — Des jeunes gens en

goguette se sont avisd-s d'enlever au cours de la unit la plaque en fonte reeouvrant la fosse septique sise en-dessous des petits edieules de la garc (conr exterienre) ; un jeune soldal est malheureusement fomlx- dans ce trou beunt et nc dut son salut qu'a un rd'lablissemcnt cnergi(pie el a un rellexe bien a propos. S'il sc fiit agi d'un jeune enfant, i l disparaissail.

(Jes jeux dangereux meritent d'etre c ha I i (?s se vd'r em e n t.

Choisissez un grand verre de rhum ordinaire ou

un petit verre de RHUM CHAR-LESTON ? Tout r6fl6chl, J'alme mieux un grand verre de RHUM CHARLESTON ! II titre 45 degrds est vendu en vrals litres, et par MARIE BRIZARDI C'est tout dlrel

UN MUR S'ECROULE. — Dans 1 nuit de samedi i\ dimanche, une vio-lente tempijte a souflld- sur la riigion de Quiniperl(;. A un moment donndi un formidable bruit r(;veilla les ha hitants du uuarlier du Beaubois. Le mur dd'limitant la propridld' dc M Merrien, route de Pont-Aven, venait de s'd'croulcr sur une grande Ion gueur.

Kort licureiisemenl, personnc ne sc Irouvait u proximite.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL (Audience du 26 Janvier.)

QUIMPEHLE. — Blessures involon-tair'es Nos lecteurs se souviennent de I'accident d'auto qui se produi-sit au mois de Juin dernier et au cours duquel lc jeune Fld-'cher de Buye, fut blessij par la voiturc dc M. Le Roux, commcr(;ant a (J!uimpcrl6.

Le Tribunal impute le quart des responsabilites a M. Le Roux et les trois quarts aux parents de la victi-me. M. Le Roux est condamne a 25 francs d'aniende et devra verser une somme de 2.000 francs a titre de pro-vision M. le docteur .Miroux est com-mis pour evaluer I'incapacitii de I'en-fant.

QUIMPHULK — Les exploits de Les-bee. — J.e sieur Lesbec, <le Kerfon-taine avait d'td' condamne rd'cemmcnt a 20 jours de prison avcc sursis par le tribunal des llagrants dd-lits, a Quhnijcr.

II ne s'cst guerc amendii depuis, ct a continue ses rapines dans les champs, les clapiers et les ateliers. 10 jours de prison ferme, plus les 20 jours pour lesquels i l avait, a Quini|)er, obtenu le sursis.

Sa femme qui substitua un drap au d(itriment dc Mme Chauvel, h()te-liere a Quimperld-, est condamnec a G jours de 7)rison avec sursis.

Qui.MPENI.E. Encore des vols. — Pour avoir derobe des choux ct des Id'gumes divers dans les chanii)s des environs, deux jeuncs lilies du PouHou, sont condamnecs a 6 jours de i>ri.son avcc sursis.

MOELAN-SUH-MEH CouDS et bles-sures. — Lors (le la d e r n i e r c audien-ce corrcctionnelle du 22 Decembre 1934, les d-poux Doujet, de Moiilan-sur-Mer, avaient ctd' condamnes pour coups ct blessures ainsi que bris de cl()ture, chez leur voisinc, Mme Guil lou, a 8 jours de prison ferme. Ks font opposition a ce jugement, qui fut rendu par dd'faut. Aprt's avoir entendu les inculnd-s, le tribunal sup-prime la peine de prison et les con-damne chacun a 50 francs d'aniende ct flxc au minimum la contrainte par corps.

QuiMPEni.E. — Ma'urs depravees. — Lc jeune Derrien, de Quimpcrld>, est un jeune divoyi. Poursuivi pour des actes contre nature, i l est con-danind' a 8 jours de prison.

En raison dc la nature des faits, Ic huis clos avait d'td' prononcc.

MiJLiJic. — Blessures par impru-dence. — Le 11 Novembre dernier, les jeunes Jouan et Gourlaouen, commis boulangers a Tv-Bodel, en Mellac, revenaient de Bannalec a niotocyclettc, quand soudain la ma chine heurta la petite Bozec qui circulait sur la (jroite de la route auprcs de son perc. La fillette fut grid'vement blessee. Jouan, qui con (luisait la niotocyclettc, est ijour suivi ))our blessures par impru dencc. II n'avait pas de perniis de conduire une niotocyclettc, i l n'avait pas dc lumid're et ne "ossedait ])as le recd'pisse de dd'claration neces saire a tous ceux qui roulent.

Lc minist^rc public reclame une peine sevt're. Mais, apres une excel lente plaidoirie .de M° Fournis, le jeune Jouan s'en tire avec 15 jours de prison avec sursis ct trois amen des connexes, deux de 5 francs pour le defaut de lumiere et de rd'cepisse de declaration et unc de 11 francs pour defaut de permis.

RIEC-SUR-BELON. — Homicide in-uolontaire. — Lc 6 Octobre dernier vers 14 hcures, un motocycliste, M (^uentel, cultivateur au village de Kergoal, en Riec-sur-Belon, qui ve nait de dd'boucher du chemin venant de ce village pour prendre la route de Riec, fut happe par I'auto dc M Lc Tallec, boucher, :rue du Gac, ii Pont-.\ven, qui se rendait vers Quim-perld'. M. (^uentel fut tui; sur le coup

L'emplacement occupd' )ar I'auto et les (Id'bris de verre tombd's sur la route laisseraicnt supposer que I'ac cident s'cst produit a gauche ou tout au moins au milieu dc la route. L'ac cuse affirme energi(piement qu'au moment de I'accident i l tenait bien sa droite. M' Alizon, son defenseur defend cette these et demandc l'ac quittement de son client.

Lc tribunal met Patrairc en dd'li ber(5. Jugement a huitaine.

QUI.MPERLE. — Blessures par im prudence. — Le 31 Octobre, M. J(i-gou Francois, dc Quimperld', des cendait a bicyclettc une cote, suivant de iird's une auto conduite par M. Le Sage Marcel, 23 ans, voyageur de commerce.

Ce dernier ayant ralenti et stopp(i brusquement, ne put etre livitc par Jd'gou, qui a toute vitesse, vint sc je ter sur 'auto. Blessii et son velo mis hors d'usage, M. Jegou demandc des reparations a M. Lc Sage.

Ce dernier est d<jfendu par M" Pi Ion, qui fait observer que son client a bien observe les prescriptions du Code de la route et que I'accident est du a I'imprudencc du cyclistc; qui suivait I'auto dc trop prd's.

Lc Tribunal acquitte M. Le Sage, BANNALEC. — Bris de cloture. —

Se trouvant Id'gd'rement pris dc bois-son, -M. Monchicourt Francis se prd'-senta chez sa belle-soeur pour y cher-cher sa femme. La bclle-md're lui feriiia la jjorte au ncz. Sous I'empire de la colere, Monchicourt eassa la porte.

Cofit : 25 francs d'aniende avec sursis, plus une contravention de 5 francs pour ivrcsse.

QFIMPEUI.E. — Delit de ehasse. — •M. Pensec Emile, qui, au cours d'une prd'cd'dente audience, avait eld- con danint' par dd'faut a 8 jours de pri son, se prd'senlc pour demandcr unc reduction de la peine severe qui lui a (il(' intligec pour une jiartie de chasse dont i l est revenu bredouillc

Le Tribunal ramene la peine a 50 francs d'aniende avec sursis et 3 jours de prison.

KHUNEVEL. — Vol d'un ueston. — Lagadec Jean, 44 ans, journalier, de-meurant a Plouhinec, a void' un ves ton appartenant a M. Laurent Louis de Kermivel.

Lagadec fait defaut, aussi est-il condamnd' a 3 mois et un jour de pri son.

ScAi:n. — Violences. — Le Goff Louis, 45 ans, cultivateur a Scai' est accusd' par sa femme de couii Depuis dcs annd'cs, la vie n'est plus tenable dans ce md'nage. A ce mari brutal, le Tribunal inllige 3 mois dc prison.

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UN BOULANGER ROUfi DE COUPS A iLORIENT ET DEPOUIL-LE DE 150 FRANCS. — M. Isidore Thomas, boulanger a QuimperI6, pas.sanl dans la nuit rue de I'Hopi-tal, au coin de la ruelle du mcine nom et pres de I'etablissement dc bains-douches, fut attaqu6 par trois inconnus qui, apres d'avoir roue dc coups, foiiilld'rcnt sCs poches et lui prirent 150 francs.

Il porta plainte et unc cnquete fut ouvcrtc aussit()t. Lvs rccbcrches se ])oursuivent activement pour de-couvrir les agresseurs.

AU CINEMA HONORE. ~ Cette scmainc, au cind-ina Honore, Topaze, "apres I'ceuvre de Mar(;cl Pagnol.

ETAT CIVIL. — Naissances : Nd'ant.

Publication de mariage : Jean-Fran^ois-Miohol Le ^ioch, .md'cani-ien, place Saint-Michel, et Maric-

Vincente Alain, s. prof. 12, route de Pont-Aven.

Mariage : Neant. Deces : .Maria-Victorine Chassc-

tuillier d'pou.se Salaiin, 5(5 ans, de-bitante, G, rue Terre de Vannes ; •Marie-Josephe Kernec, veuve Cloa-rec, 80 ans, s prof., 19 place Saint-Michcl ; Picrrc-Marie Kerdudou, 46

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BANNALEC

L'affalre da Credit Agricole Nous avons rendu compte tout rd'-

cemmcnt des d('bats de cette impor-tante affaire devant la Cour d'AppcI de Rennes.

La question soumise a la Cour par la Caissc locale de Cr(idit agricole de Bannalec et par le tresoricr, M. Prat, etait celle de savoir si la Caisse regionale avait le droit de revoquer le trd'sorier d'unc Caisse locale et de refuser, sans motifs legitimes, de faire des operations avcc ccttc der-nid-re.

Le Tribunal civi l de Quimperle avait admis la thd'sc de M. Prat. De-vant la Cour d'taient intervenues, outre la Caisse rd'gionalc du Finis-It'rc, la Fd'dd'ration des Caisses regio-nales de France et la Caisse centrale dc Paris.

A la prd'ciidente audience, la Cour avait entendu les pladoiries dc M° Alizon, du barrcau de Quimper, de •M' Poignard et M" Cain, du barrcau de Paris, pour la Caissc regionale, la Fedd-ration dcs (Caisses regionales et la Caisse centrale, d'une part, et de M" Jean Jadd-, du barrcau dc Quimper, pour M. Prat et la Caisse locale, d'autre part.

L'afTaire avait (ite renvoyec a quinzaine pour entendre les conclu-,. sions du ministd're public. Ccllcs-ci ont (ile prd'sent(jes par M. I'avocat gd'n(;ral Picard. Dans un requisitoirc sobre et precis, fortement documcn-td', M. I'Avocat gent'ral a adoptd' la thd'se de M. Prat et de la Caissc lo-cale, telle qu'elle avait ete soutenue a la barrc par M" Jean Jade.

« La Caisse rd'gionale, dit I'emi-nent magistral, a profile des prctex-tes les plus futiles et les moins fon-dd's pour cssayer de demissionncr q. Prat, alors qu'elle n'avait aucun grief serieux a lui opposer ; que, bien au contraire, i l meritait des clo-ws, cpic le directeur de la Caisse re-yioiiale lui-md'ine lui avait adresses. II csl constate d'aillcurs que la ges-tion de la Caisse de Bannalec est une des plus prospd'res du Finistere. »

En ce qui concerne les interven-tions de la Caissc centrale et de la Fd'dcration des Caisses rd'gionales, I'avocat general a estinie que le Tri-bunal avait parfaitement dd'duit le droit des principes qu'il avait posd's, cn prd'cisant notamment que la Cais-se rd'gionale ne pouvait refuser dc reescompter, sans motifs Id'gitimcs, les billets adressd's par la Caisse lo-cale. Le Tribunal n'a fait qu'une a])plicalion du droit comnuin. L'in-tervenlion des tribunaux doit etrc unc garantie contre I'arbitraire.

L'arrd't de la Cour sera rcn(Iu pro-chainement.

G E O R G E S I^ES G U l T r CHIRVRGIEN-DENTISTE - de la Faculte de Paris -

1 8 , Ri ie Savary (Maison Rivalin)

QUIMPERLl: Consultations tous les jours, sauf It lutidi

REUNON DE LA FEDER.\TIOX DES CULTIVATEURS. — La Fede-ration des Cultivateurs dc I'arron-dissemenl de Quimperld' organise a Bannalec, le (linianche 3 Fd'vrier prochain, a 9 h. 30 du matin, salle •Monchicourt, une grande manifesta-tion agricole.

De graves questions intd-ressant no-Ire arrondissement y seront traitiies, nolamment les petifs i)ois.

La Federation rappelle qu'elle ne fait pas de politique.

TIMBHE ANTITUBEIU:ULEUX. — La vciilc du timbre antituberculeux a rapporlc cette annee, a Bannalec, la somme de 1.074 fr. 80. L'an der-nier, le total s'clevait a la somme <lc 800 francs environ.

ASSEMBLl-:!-: GENftHALE DE LA GAULE BANNALECX:OLSE. — L'as-seniblee gd-nerale de la Gaulc Banna-Icccoise a eu lieu dimanche dernier, a 10 Iieures, dans uiic salle de la mairie. Une quarantaine de pd'cheurs avaient rd'"ondu ii Tanpel dn comiti'.

Le compte rendu financier de rexercice d-coule fait ressortir un reliquat dc 383 fr.

-Vprd's un court d'change de vue, rassembld'c dd'cidc de raniencr la co-tisation annuelle de 10 fr. a 5 fr. Oii <ld'cide ensuite d'intensifler la lutte contre le braconnajje ; deux gardes assureront la surveillance des terres loud'cs par la socid'td'.

Apres I'examen de diverscs autres questions, on |)rocd'de a I'd'lcction du nouvcau bureau, qui est ainsi cons-titud' : Presidc'ut, M. Albert, gara-giste, route de QuimperI6 ; Trcso-rier, M. (invader, nd'gociant ; Secre-taire, M. Quiniou, instiluteur.

Page 3: Organe R^publicain Democratifpi et R^gionaliste dmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...mitres mesures consister a subvean tionner les industriels ipii endiau

BEUZEO-OONQ

MBDAH.LE D'HONNEUH DU TRAVAIL. — M. Louis-Marie Lc Gall, ouvrior scieur chez MM. Hon-duelle f t Marlineau, a Beuzec-C.onq, vicnt (le sc voir attrjbucr la iiic-daillc d'honneur on argent.

Nos felicitations.

OLOHARS-CARNOET

AVIS AUX GOKMONMEHS. ~ l.a rt'collc lie goenion do rivu est aiilo-ristie sur le terri loirc de la coniimmc de Clohars-Carnoi-l pendant Ics nia-rces des 1, H et 0 Fevrier et clcs ."), G ct 7 Fevrier.

(Icttc reeolte ne pourra avoir lieu que iieiidant lesi niarees de jour.

CLOHARS-LE POULDU

POUR PnOTrcCiKR LES MOrLES DU POl.'LDU. - L'administrateur de r inscr ipt ion niaritinie de C.on-carneau a adresse aux patrons de bateaux sabliers qui pratiquenl I'ex-traction de sables a Tenibouchure de la Laita, I'avis suivanl :

« 11 in'a ete si^nale qu'une vin;<-tnine de bateaux sabliers a nioleur pratiquant des extraetions de sable & remboucbure de la Kaila proee-daient ii la vidan^e de leurs eales en attendant l-'beure favorable pour Iravailler et que de ee fait des nap-pes dc Gaz-Oil et d'huile s'epandaient sur I'eau et reniontaient en riviere nvec le flot, eausant un prejudice certain aux bancs de nioules du Pouldu ct aux jiarcs a nioules situes ^ rembouchure.

» Pour que pareils fails ne se re-produisent plus a I'avenir, I'adnu-nistrateur de I ' lnscriplion niaritinu' chef du quartier dc Coucarneau rap-pelle aux patrons dc ces bateaux sabliers le decret du 28 Deecnibre 1912, aux tcrnu's duqucl :

» 11 est defendu de jcter dans les » eaux dc la nier, Ic lonfj des cotes » et dans la partie des fleuves. r i » vicrcs. canaux et ctangs ou les » eaux sont salecs, toutes substances » solides ou liquides susccplibles de » nuirc a la conservation des pois-> sons, erustaces ou niollusuues el > de les reudre inipropres a la con > sommation. »

» Les infractions aux dispositions dc ce decret soni passibles des sane lions prevucs a I'arlicic 7 <lu decret loi du 9 .lanvier 1852 sur la peebc marilimc cotiere, savoir : <rune amende de 25 ii 125 francs ou d'un emprisonneinent dc 5 a 21) jours

» La circulaire niinistericlle du 28 Mars 1927 a deja invite les n vires a ne proceder au nettovafje de Icurs cales et soutes qu'a 3 niilles au nioins du littoral.

» T/administrateur de I'lnseriijtion maritime compte sur le bon esprit des patrons sabliers, pour n'avoii pas de sanctions a jjrovoquer <le la part des tribunaux. »

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CONCARNEAU

LA U0YI-:NNE DES CONCAH.NUl SES EST DfiCKDEE. — Nous appre nous le deces, dans sa 95' annue, d Mme Julien Le Guyader, nee I'hi lo inene Le Gras, veuve d'un ancien sous-brigadier des Douanes, depuis longtemps disparu, l.a defunte elait la mere du R. P. Le Gujader, qui exerec son ministere dans le diocese (Ic l,os-Angelfcs, en Galifornic. 1 dovenne de Coucarneau elait donii (ilW'c rue Laennec. Son Ills |)teiri' I'a as.sistee dans ses derniers mo liients, se Irouvant en vacanccs dans son pavs natal, depuis (luckiucs mois

Le It. P. Lc Guyader doit repartir inccssamuient en .\nieri(iue, ou i l (iC'ju sejourne pendant 3U anniics.

D E I X .lEUNES GENS .S( ; i ; iAM D'UN UAI., SONT HLESSICS PAH UNE AUTO. — L'lin d'vti.v est urie vemcnt (tlleinl. — Dans la niiit de dimancbe a lundi, une automobile conduite par .M. llorellou, ininotie a Coat-Canton, en Mclfjven, se dir S'eait vers Conearneau. La voitur passait vers 2 b. :i() a bauleur de I .Vtnison-Blancbe, etablissenient Ke jose, 11 2 kilometres de Coneai neau ou se donnait un ba| organise pai les sportifs de I'U.S.C.U. Un groupe dc jeunes gens venaient de sortir du bad et descendaient vers Concar neau, se tenant par le bras.

La voiture vouUit doubler le groupe en a'wuvant a gauelie. Que .se passa-t-il exactenient V L'enquete nous I'apprendra. Deux blesses i!i saient sur le sol. L'auto stopj) ininiediatenient ct les occupants sc liorterent au secours des jeune gens.

L'un d'eux, Pierre .Scllin, met nicien au Passage-Lanriec, n'ctail que legeronient blesse a la tete, niais le second, Abel Le Noac'b, 18 ans marin, habitant avenue Thiers, en Beuzcc-Conq, I'etait nlus grieve inent. Le docteur Le Strat, ile Con carneau, appele sur les lieux, le (It Irans'ortcr par la voilure au clis Dcnsaire de la rue Vauban, jugeau! (lu'un plus lonx parcours aurait e nuisible au blesse.

Le .Noac'h a le bras droit casse en trois endroils, est eonlusionne sui <lifrerenles parties du corps, :iolam nient a la cage thoracique, et a pro bablcment un pounion perfore.

UN CYCLONE A CONCAIiNKAt — Dans la soiree de vendredi. un cyclone d'une extreme violence s'esl a'baltu sur noire contree.

Les degats maleriels soiit a; imi>orlants.

La fermc de M. .lean-Marie Salo mon. habitant Keristin, en I5euzec Conq, a ete des plus eprouvees. I bailment servant d'habilation a i sa toiture de tuiles enlevee en pa lie.

La toiture <run balimeiil, couve en chaume, a subi le menie sort.

A Keristin, commc a Lanadan el un peu parloul, des nieules de ])ailU onl 6te renversees.

A Coucarneau, rue Dunu)nl-(ri •vil'le, deux lucarnes out etc enic vees d'une maison aupartcnant Mme Vve Lcyniarie et habilee j) plusieurs locataires. Ces lucarne sont tombees dans la rue .lean-Bar .sans, fort heureuscmenl, blesse persoune.

i:iu:rLEUx. •e aniituber-la commune

eixuietle somme de '1.810 I etc versee au Coin.le

KERNEVEL

L'lNSTALL.VnON DU NOUVEAU RECTEUR. — M. Tabbe Quintric, rcclcur de Kernevel dcnuis 21 ans, .1 du, par suite <le nialadie, prendre line relraite bien gau'neo.

Son rennilacant, M. T. bbe .lean Roudaut, vicaire a Carantec, elait irrive dans sa nouvelle paroisse de-puis mardi el de nond)reuses per-sonncs avaient etc en autos el en har-a-l)ancs a sa reneontre, jjrcs de

Hos))orden. L'installation du nouveau recteur

a eu lieu dimanch" fut nresidcc par M. I'abbe Colin, cure-doyen de UaniK'lec el suivie "ar une nombreu-se assislance.

Parmi le clerge, nous avons rc-nuirciue M. le chanoine Grail, cure de (".rozon ; MM. les cures-dovens de Seaer el d'Eliiaiit ; MM. les Rec-eurs (le Rosporden, Mel(,'ven, Caran-

tec. Maliaion. etc... rheure de |a grand'messc, on

con(lu\isit processiomielleinent le nouveau pasteur a Peglise ou s'ac-comi.dil le cerenumial habiluel.

revaiigilc, .M. I'abbe (>)lin mon-ta en chaire. II lit I'clogc de M. Quin-tric, qui a passe vingt-qualre an-nees a Kernevel, ou il avail (!agne la sympathie dc tons, puis il presen-ta le nouvciui recteur a ses tldcles

lui souhaila un long el fecond iipostolal.

A ces souhaits. nous joignons les notres el nous prions M. Tabbe Rou-

[Uil de vouloir bien les agreer. ELECTRICITE. — Le Maire de !a

ommune de Kernevel a riionneur informer ses adminislres que la

Sociele Lebon et Cic met en appli-ition des tarifs speciaux i)our I'ek'C-

Iricite comportant des prix reduits. notamment ;

Tarif ii conipteur unicjue pour 6clairagc et applicalions domesti-qucs ;

I'arif pour appareils utilisan", I'encrgic exelusivcment dc nuit,

Pourronl benelicier des avanlages le ces tarifs les consoninialeurs dont rabonnement aura el6 etabli en consetiuence.

Pour tons renseignemcnts, s'adres' ser i\ la Sociele Lebon et C*.

I N CEUF DANS LA RICGION DE .H.\1';VEL. — Depuis quekiues

jcurs. on signalait, aux environs de kerlonan el lie Keranguen, la pr i -eiiee d'un eerf veiui on ne sail d'oi'i.

Mardi, M. Maoul pere, boucher au bourg de Kernevel, se rendil armo

t'endroit oil avail i-le apereu I'ani-luil et il vit, en elVel, a une eenlaine le melres de lui, un superbe eerf

III)I (letala a la viie du chasseur sans que celui-ei ail i)U lirei'.

D'apres M. Maoul, (|ui s'y eonnait 11 aiiimaux, le eerf peserai't pres de iMi kilos. Une belle piece !

I.e lendeniain, ime vinglaiiie de liasseurs de Rosporden et de Ker-

nevel organiserent une battue, nuiis Is eherchurenl en vain le eerf.

ETAT-CIVIL. — Xiiissdiiccs : Re-i;ee l lerrou, Kerrest ; Marcel Oiton-nee, a Reiinie ; Maiguerite Le Floch, Kerlaiin ; Louis (ioapiier, Ponl-Mar-ehal ; I'aul Le Gorgeu, bourg ; Marie r.ourhis, a Kercouan.

Mtiria<ics : .Vuguste liaron, Ponl-Biais, a Rosporden, el C.allierine De-niel, Potcaii-Vert, en Kernevel ; Ni-colas I'oullaslregiiier, et .\nne Le .Meur, il Kerambozet, Kernevel ; Louis Kersiilec, a Kerampreeiol, el (lorentine l.ijour, a Kerzonnas.

Dicis : Anne Ilarnay, 10 ans, au bourg ; Marie OHivier," epouse C.ar-rer, 27 ans, ii Locjean ; .Marie Naoui

flllc en costume des environs de Qiiiiiiperle ; ainsi i|u'un billet de la saile de danse Simon, a Guiscrill' (Morbiluui) ; enlln, une somine de 1() ftancs, une glace-reclame de la Maison Gallo, nouveaules a Quer-rien, le nom du meme marchand li-gurant sur les boutons du panlalon. Aulour du cou, un cache-col en tr i-cot, landis qu'un beret basque gisait un i)eu ])lus loin. Les cheveux sont clifdain clair, plutot roux.

L'identile du mort a etc etablie dans la soiree : c'est un jeune hom-me de 2(1 ans, Barlhelemy Guyader, ouvrier laillcur chez M. Gallo, a Querrien. Ses parents habilent Lan-venegen (.Morbihan).

Les circonslances (|ui entourent cctte mort dranialique ne sont pas elucidees.

GRAND :MAT(',H DE FOOT-BALL. - - Dimancbe prochain, sur leur ter-rain de Lan-Kcrricn, les patronis (pierricnnois recevront les joueurs lie (iuiscrifl-Sporls ; e'est une ex-ccllcnle equii)e, qui jusqu'ici n'a connu que de rares dcfaites. Batlus a GuiscrilT, les Gas dc Querrien sont decides a i)rcndre leur revanche ; iis joueront avee loule rardeur dont ils sont capables pour arrachcr la vicloire. ( e sera ccrtaineinent une partie caplivante. Aussi nous esjie rolls (lu'il V iuira de nombreux visi-leurs, dinianehe, au champ de foot ball.

GRAND CONCOURS DE TIR. — La sociele .sportive « Les Gas dc Ouerrien » organise un grand con cours dc l i r a la, carabine, ('e con cours, dole de lots nombreux et interessants, .s'ouvrira Ic dinianehe 10 Fevrier, a 8 h. 1/2. Le l i r sera clos a 10 heurcs et sc poursuivra Ics dimanches suivants.

Nous esperons <iue les amateurs seront nombreux et que les plus fins guidons de la region se doniicronl rendez-vous a Querrien, le dinian-ehe 10 Fevrier.

LES VOLEURS OPfCRENT. — M"" Dorner, cultivalrice a (loal-Ravalec en Querrien, a constate I'autre jour la tl isi iari l ion d'une somme dc 300 francs.

.\prcs une rapidc el minulieuse enqucte, |a gendarmerie <le Quiniper le a reussi a decouvrir le voleur, en la iicrsonne du jeune Yvon Guya der, de Kerhouarn. en Lanvenegen (jui se trouve actucllcment sans tra vail

llabilemenl cuisine, le jeune hom me a reconnu son larein. Apres avoir passe iinc-nuit a la chambre de su rcle de la caserne <le la geniiarnierie

;) etc dirige sur Quimpcr pour elre ecroue.

On nous signale en oiilre, un vol (le pommes de lerre, i[ui a etc com mis etJalemeiil sur le terriloirc dc la eomnuiiic de Querrien.

ROSPORDEN CHEZ LES SANS-FILISTES. —

Sur I' initiative de quelques proprie ;>ires d'appareils de T. S. P., une

reunion a eu lieu jeudi soir, salle Gall, ea vue de la crdation d'une

sociele. Cctte sociele, dont le but est de

iefendre les interets des proprielai-rcs de posle, et de conibattre les nombreux parasites (moteurs, appa-

ls elcctriques, etc) qui ne cessent de regner nialgre ics ])rescriplions lie la loi, a etc constituee et prend lc noni dc Radio-Club Rospordinois.

Un bureau a ete compose, dont oici Ics nicinbres :

President, M. de Bernardiere; vice-president, .M. Le Flao, directeur

ecolc en relraite ; .secretaire, M. J. llamon ; secretaire-adjoint, M. Ker-

;ileguen ; tresorier, M. Pencoat I'e-

Lc bureau s'cst propose avant etablir les statuts de la societe, ctudicr ceux des nombreuses so-

ietes voisines.

SCAER I'TOURNEAU BAGUli. — Un

etourneau bague a etc trouve par le irile-champetre de Scacr. Get oi-

seau, qui elait mort, portait a I'une de ses ])attes unc bague en alumi-nium avec les inscriptions .suivantes (horizonlales) : Volgehvarte, He! [oland 741.799 ; (vcrticale», Ger

mania.

epouse Chanol, ii2 ans, a Ktiraulre ; •lean Guilloux, marie, 52 ans, a Pen-ar-l'ont.

DEMOGRAPIIIE I9:M. — Naissaiv res, (>5 ; mariages, 18 ; deces, ;)() ; inorl-iies, 5. • iiregistre 12 es, .'{3 deces, riptions.

Ell 1933, on avail aissaiiees, 20 iiiaria-mort-ne, el 2 trans-

MELLAO

UNE I.MPORTANTE TliOUVAIL-I.E. — .M. Le Du, commereanl a T \ -liodel, en Melhie, a trouve "ur la rou-

une importante somme d'argent, qu'll tieiil a la disposition de son proprietaire.

MOELAN-SUR-MER

UN E'l'Ol RNlCAU BAGUl':. — Un mariii-peeheur de Brigiieau, .M. Garo. I trouve pres du debarcadere du port un etourneau, portaiil a I'une des patles line bague aluminium avec les inscriptions suivantes : « Vogelwar-te-Rossitteii-Gennani F 103-833.

NEVEZ

GAGNANTS DIC LA I.OTEHII-: N.\-I'lONALI';. — Un groupe de dix per-sonnes, commercants et cultivateurs, vicnt de gagner un lot de 25.000 fr. iv.'c le billel portant le numero 5.381 de la seplieiiie tranche. C'est le premier gros lot dans noire com-mune.

PONT-AVEN

LA TI;MIM'.TE. — l.ne lempele ili i i a dure deux jours a souflle sur I'ont-Aven et la region, eausant des degats serieux. Des toitures out etc

moitie arraehees par le vent ; des irbres fruiliers (leraeiiies el des las de paille rciiveises.

Un panne eleetriqiie a ploiige la ville dans rosbeurile |)en(lant une (lemi-heiire.

QUERRIEN

UN CADAVRE SUR LA VOIE FER-1!1'-1': PHf:S DU .MANS. - Le cada-vre d'un homme dont la tele elail si i lionnee au niveau des yeux a eti: ilecouverl samedi matin, a une ecu-taine de metres du passage a niveau lie .Monlheard, le premier (|ue Ton trouve en diieetimi de Paris, apri'S la gare du Mans.

I,e corps gisail eouehe siir le veil tre ; la posilion de la boile era-nienne et les debris de matiere cere brale indiqiiaienl que recrasement a\ai l etc produit par un train allant vers Paris.

Autant (ui'on en piiisse juger apres la mutilalion du visage, I'homme ile-valt etre age de 25 ii 30 ans. Sa niise elail parfailement correcte ; il etail vein d'un parilessus en lissu a che-vrons de couleiir marron, d'un com-plet gris a larges rayures, vcslon cinire a deux boutons ; dans les po-clies ne se troiivail aueun |)apier d'identite, mais sculement la photo-giaohic d'un couple : un jeune honi-iiie ii I'air for i avenant ct une jeune

MENTHlE-M»lUE foMeilleupe Cqueupde Menlhe :

RIEC-SUR-BELON

CONSEIL MUNICIPAI Le con seil municipal s'esl reuni le jeudi 21 .lanvier, sous la ijresiilence de .M. Francois Cadorel depiite-maire

Etaient presents 18 eoiiseillers sur 21 en exercicc.

M. Quentcl a ete elu secretaire de seance.

I.e jroces-ver.bal de la reunion etc ai ople s;;i's observation.

Vole (Ic ressoiirccs ixuir la cons Iniclioit (III cliciniii dc Pciilan. — Le maire informe le conseil qu'i vicnt de recevoir de I'laat I'autori salioii de eonstruire le ehemin de Penlan, pour eombaltre lc choma; I.e monlanl des travaiix s'elevc 58.000 fr. l.a subvention de I'Etal etant de 18.500 francs, celle du de nartcment de 11.500 francs, la part de la commune est d'environ 25.000 francs. II ajoute qu'il a deinande .M. le Minislre de I'Agriciiltiire 1 torisation de faire exeeiiter les tr

iiix e;i regie, aliii d'oeeivper main-d'ivuvre de la cominune. Des (|ue eelte autorisation lui sera pa vemie, e'esl-a-dire dans uueiiiue jours, les Iravaux comiiienceronl

Aucim credit iie ligurant au bud t:cl pour couvrir la part dc la com iiiiine. le conseil aulorise le mair a trailer de gre a gre avee un part eulier ((ui olTi'e dc iireter la somme necessaire au laiix de 5 '/c, avec rcmboursement du capital en iiinuiles.

Le consei! prie les ehoineurs <iu' lesireiil etre employes mix Iravanx

ui

i|ii un eh age'

de se faire inscrire des maiiileiianl a la mairie : i l decide en outi

droit lie priorite a renibau sera reserve aux peres dc

iinilles nombreuses. licc(inslrucli(>n dii mur du pres

l)illcre. — Le maire rappelle au conseil qu'en vertu d'un accord intervenu entre le elerife el le con seil municipal, la commune est auto risee h prendre une bande de ter rain idans le jardin du presbytere "our agraiidir la place de I'EKlisc a cliar"c pour elle de reconslruii le mur h la limite du terrain eed Cmiime le mur aeliiel est en man vais elat, i| semble (pic le moment soil venii de le rcfaire a Talig-ic menl prevu dans I'accord.

Le conseil, avant de prendre line decision ii ce siijet, charge une deli' ilalion de six niembres de se ren dre aui)res de M. le Cure pour et blir un accord concernant les tr vaiix a faire.

lieconiKrissdiiee el fixation du trace dii clicmin riirut dc Paon I.e conseil apres avoir pris con naissanee du proces-verbal d'en (|uele concci-naiil la receonnaissaiu' et le trace de ce ehemin ; consiil rant que toutes les declarations reeues sont I'avorables au projel domic un avis favorable ii la recon naissanee el a la fixation du Irac tel qii'l l est indique aux pieces du projel.

Demaudc d'installaliiiu d'uiic cii tiiiie l(''l(''i)lioiii<iiic (t (lucnicz ct Hcruet. — Lc conseil rcnouvelle I demande de ces deux cabines qu

rcclamees par "iiarliers (lu'elle

sont inslainment population des iloivent desservir.

hUtiniisscnicnl du eiicniiii V enlrc (Uiat-l'in ct J{(>sl)ras. — I credits tlonl dispose le service vie nal permellenl de commencer. <1 miiintc;iant, la rcctillcation et I ' i ^'issement du ehemin. I.e conseil decide par la suite de faire les tr vaux en parlanl dc Coat-Pin ve Rosbras, ius(|u'a epuisemenl de credits. De nombreux credits seront orevus au prochain budget pour conlinucr Ics Iravaux jusqira ache vcment.

CARHAIXI ASSEMBLfiE CENERALE DES RE-

rUAITliS CHEMINOTS. — Les re-traites cheminots de la Section dc Carbuix se sont reunis en assemblee generale a la mairie, le dimancbe

Janvier, a 10 heures, sous la pre-dence de M. Guenegon, assiste de

M. Nougues, vice-president du grou-pe de Morlaix.

Ils ont emis, a runaniniite, les re-cndicalions suivantes :

1" Non ratification par le Parle-ment de ces decrets-lois, qui consti-tuent une spolation a regard des re-

futes ; Union dans Taction continue

dc.tous les cheminots retraites et en activite pour raboutissenient de leurs

iKUx et de leurs 16gitimcs revendi-cations ;

Maintien des retraites sous le i ime de la capitalisation ; i" Minimum de pension k 6.000 f r

comnie pour les fonctionnaires ; Deux tiers de pension k la veuve

pres deces du mari G" Avance aux anciens retraites un trimcstre d'arrerages coninie

obticnnent les nouveaux dont le montant restera acquis a succession en cas de deces du pen

sionne ; 7" Retour pour tons les retraites I'ancien regime "des facilites de

circulation AVIS. — Pour vos Reliures,

adressez-vous d j ' i M P R I M E R I E CORNOUAILLAISB

7. ru< df OenlUMhommet, Quimptr

Dans le Departement

pour le calcul des retraites 9" Le camarade Pierre Pouliquen

est nonime vice-president de la Sec 1011 de Carhaix ;

10" Felicitations et nierci aux so iiitaires pour le versement regulier

leur cotisation

DOUARNENEZ UN GR.WE ACCIDENT D'AUTO

— 8 blcssds. — Un groupe de jeunes lilies quiltaicnt Douarnenez, dinian-

he soir, pour se ren dre a Quimpcr ins une auto conduite par le chauf-

feur Le Corre, du garage Salaiin, de Douarnenez.

Soudain, par suite sans doute un derapage, la voiture s'en alia

sur la "auohe, s'ecrasa contre un pylone electrique, puis fit un brus-(pie tele a queue.

U'ne jeune lille cut la tete scalpee : ciiv" aulrcs furent grievement bles sees ; et le chauffeur eut le bras gauche brisc.

Seuls Irois jeunes fllles et un homme qui avail j iris place pres du cliaull'eur sont sortis indenines dc raccident.

Quant a l'auto, elle a iite c'ventrec; vec le i)onl arriere, le chassis, les

longerons, les ressorls conipletement tordus.

LE GUILVINEC UNI' AUTO CULBUTE DEUX

PHOTONS. Cn mort. — Vendredi dernier, vers 21 h. '15, la S.A.T.O.S Icsscrvanl Le Guilvincc se dirigeait ers Saint-GuilMiolc, quand, rue de la "•are, Ic conducleur apcr(;ut dcvant

lui deux homines sc tenant par le bras el deainbulanl sur le milieu dc la route. Pour les eviler, i l scrra lout a droile ct eralla meme lc trot loir. .Malheureusenient i l nij put les i-vitcr ct lous les deux roulerent sur la chaussec. L'un, Le Cleach Joa chim, 28 ans, marin-iiechcur au Guil-vincc, fut lui- sur le coup ; I'autre

ilaille Eugene, 27 ans, demcurant au Guilvincc, rue Haor, fut releve ivec des coiiUisions multiples.

LANDIVISIAU LA TRTE PRIS1-: ENTRE L I

BABREAUX D'UNE RAMPE D'ES (;ALII':R, IL MEURT ETR.\NGLC:

e 23 .lanvier dernier, h 8 heurcs (III matin, les voisins du noninii Vincenl Goarnisson, 5-1 ans, jardi nier a Landivisiau, diicouvraienl ce ui-ci allongii dans I'cscalier de I'inv

meiible (pi'il habile et la tele coinciie t l i tre deux barreaux de la rampc La mort avail fail son <ruvre.

De renquete ouvcrte par la gen (larmerie, il ri'sulte (jiie Goarnisson s'enivrait souvcnt. II se l ivrai l alor

les scenes dc violence telles que sa femme avail du se resoudre ii le laisscr seul la nuit.

II est a iiri^'sumer (|ue, rcnlranl hez lui i)lus ou moins ivrc, Goarnis

son sera tombe dans I'escalicr el iue sa l?le s'etant coincee enlr leux barreaux de la rampc, i l sera

mort idrangle.

PORSPODER UN CULTIVATEOR MEURT AS

llYXirc AU COURS D'UN INCEN DII-:. —- Dininnclic dernier, vcr 17 h. 30, un inccndic se diiclarait dans une ferine, au Ruvin, en Por.s

oder. Aux preini6res Incurs dc inccndic, les voisins accoururent M. Yves .Magueur, 04 ans, qui

ex])loitait la ferine du Ruvin, voulul sortir son bC'lail. Mais incommode par la funiec, i l toniba inaniiiK' I)eux homines se porterent a son secours el reussirent a le tirer dc I'ecurie, mais dejii hi mort avail fait son (I'uvre.

Les degfils sont Ires importants-QUIMPER

UN ANCIEN BLESSli Pi-: GUERRE I':N PROIh: A UNE CHISE, TOMBi DANS UNE CAIUUf';RE ET SE 'fUE, —• Dans la nuit du samedi 2G an 'limanche. vers une hcurc du matin M. Ilerve Pennec, G3 ans, demcurant dice Coiiehouren, a Quini))er, toniba '.ccidcnlellement dans unc carrier route dc Penhars. Transporli; a I'lu' |.<ital de Quimpcr, il y deciida en irrivant, des suites d'une fracture du crfine, M. Pennec, (|ui elail un ineieii blesse de guerre, etail sujct i (le freipienles hallucinations. II sc croyait, dans ses acccs, continuell menl iioursuivi iiar Ics Bochcs, di

il-il. Peu avant son accident mor-tel, il s'etail aliU-, en proic a ce di-ire et c'est sous eel empire (pi

quitia, samedi soir, vers 23 h. 30, son domicile. II s'eiigagea sur le chciniu du chateau de Keriner, on il fut employe pendaiil 10 ans.

A SCAER. — Gournerien Skaer (1) battent Enfants de Lochrist par 2 buts a 1. Le premier time fut assez egal.

Un vent tres violent rend diff ici le le contrcjie de la balle. Scaer mar-

A BANNALEC. — (7. S. Pon<-/'Abte Premier but sur penalty botte et Fledr de Genet; 2 d 2. R®'" et la mi-temps ar-

X . r, . . „ . rivera sans changement. D entree P<5nt-I^be part a la t - A la reprise, les visiteurs se font

M E D \ H I E D'HONNEUR DUT®''."®.-®' senible devoir diriger les pre.ssants et apres de beaux efforts RAVAIL. M. Auguste Thcpault, La ligne d'avants com- pgrviennent a egaliser. Les equipes

ouvrier charron cdief i k Guillou ^^ ^^ bannalecois cst|dominent tour a tour.. Vraie partie

le NECROLOGIE. — Mercredi est de-

cedi; a Carhaix, k I'age de 72 ans, de Ld'selcuc, expert et receveur rentes, .sympalhiquenient connu

de tous. A sa famille, nous presentons nos

sinccres condoleances

frercs, a Carhaix, vient de se voir it lribuer la medaille <l'honneur en arijent.

Nos felicitations. ASSEMBLEE GfiNfiRALE DE LA GAULE CARHAISIENNE — L'as-

sembli'C generale de la « Gaulc irhaisienne » s'est tenue vendredi

dernier, ii 20 heures, ii la salle dc la des rafales de neige, la balle revicnt Justice de Paix. Une soixantaine de|i lans le camp bannalecois ct a la |

0

Autour du Departement HENNEBONT

UN GRAVl'; INCICNDIE. — Dans nuit dc (limanche ii lundi, un iiicen die s'est dil'darij dans les magasins (le I'usine dc M. Morvezcn, de Quiin peril';, au lieu di i Kerolic, ii un kilo iiieire du ccnirc d'llennebont.

Lc magasin (|ui s'elendail sur une eenlaine de metres a lile di-lruil ainsi (|u'une grande quantitii de hoi les de conserves.

Les degats sc inonteraienl ii plu.s de 500.000 francs.

F O O T - B A L L

IA SAINT-THURIEN. — L'U>'S. S. T. bat Clohars-Moelan (2) par 10 d 3. Cctte partie jouee par un vent fort

let glacial voit une nette sup6riorit6 des locaux. Sauf q[uelques rares echappees le Jeu est porte dans le

I camp des visiteurs durant toute la A QUIMPERLE. — V. S. Q. (1) fca/ P^^t'e, ce qui n'empeohe pas ceux-.

Phalange d'Arvor (1) par 4 fcu/s c j d ouyrir le score sur faute du goal. I locaux, sans for-

ro t . . leer, accumulent buts sur Ibuts, mais se laissent battre deux fois sur

fautes d'arrieres trop confiants.

nnimnArr,.. ...in f^.,,1 ^ Saint-Tliurlcn (juelcpies joueurs font une foudroyante lescente; en une ddtente impres-

Isionnante, Jean Guillou put degager [en corner.

Puis le jeu devient plus egal, les nee

aagneraient en se tenant un peu nlus I a leurs places respectives au l ieu d'aller jjener leurs co-^rmipiers.

deux (jquipes etant genCes, I'une par A MESLAN. — La Flamme de Meslan le soleil, I'autre par le vent. | (1) bat la Jeune Garde de Qaim-

perle (1) par 3 buts i 2.

8" Decompte du service mil i taire flMs. U

A la dixieme minute, un corner est .sitTld contre la Phalange. Fraval botte fort en coin. Le goal quimpe rois arrete la balle mais la laisse tomber dans le lllet.

Les deux (jquipes dominent tour a tour, avec un leger avantage ce-pendant pour I'U. S. Q.

Au repos, U. S. Q., 1 ; Phalange, 0 Quelques minutes apres la reprise,

retraitdslsur passe de Guibourg, Fraval shoote len force. La balle rencontre la barre transversale en dessous et rentre, U. S. Q., 2.

Un quart d'heure apres, c'est Fra-Ival qui passe a Guibourg, et celui-ci lenvoie balle et goal au fond des

Meslan debute avec I'appoint du vent et descend immediatement. Au bout d'un quart d'heure de jeu, la marque est ouverte. Pendant tout le premier time, la Flamme dominera et la pause surviendra sur le sco-de 3 buts a 0.

Beneflciant a leur tour des condi-tions atmospheriques, les visiteurs soumettent la defense adverse a un rude travail et Jules dut s'avouer

[impuissant sur un shoot Je I'inter-gauche ; un corner bien repris par I'ailier gauche et c'e.st le second but. La fin arrive peu a p r ^ sur ce resul-

„ „ itat qui reflete assez bien la plivsio-a. Q., d. Inotnie de la partie.

Enfln .sur centre de Morvezen piamme, les meilleurs f u ren t : Fraval fait un bond formiilable et Payant-centre, I' inter-droit et le de-d'une tete marque le quatrieme but | mi-centre. A la Jeune Garde : le

|par-dessus le goal La fin survient sur ce score de

14 a 0, en faveur de Quimperle. Les nicilleurs ont gagn6, neanmoins la Phalange meritait de sauver I'bon-Ineur.

Arbitrage s6vere mais impartial Ide M. Even

goal et I'inter-gauche.

La ligne d'avants com-Ibine bien et le goal bannalecois est] |ii I'ouvrage.

Les « Lapins » se ressaisissent et lies avants, bien appuyes par une ligne de demis remarquable d'ho-

miogeneite, remontent le terrain et| infTuietent a leur tour Garrec, I'actif de qui nous notons un tr^si

|bel arret. Poussi'e par un fort vent et sous

de chamnionnat. Les locaux encou-rages par la galerie finissent par im-poser leur jeu et 10 minutes avant la fin marquent le but vainqueiu".

M A R G H E

LE BREVET DES 10 Km. — Le

du comite M. Cloarec, vice-president, ouvre siiance et l i t rarrel(i niinisteriel

reglenienlant la peche fluviale en 135. Parlant de la fernieture de la

pe(;he du sauinon, i l fait rcuiarquer qu'aucun compte voeu deja emis ct ours fixi-e au 31 .

n'a el(j tenu^ du qu'elle reste ton-uillel.

I I rappelle ensuile une decision prise lors d'une precedente reunion

• nterdire, dans lc but d'eviter des bus, toute peche dans lc canal de

Nantes k Brest du 15 Avr i l au 15 Juin, dans la iiartie loui-e iiar la

Gaule Carhaisienne », c'csl-ii-dire de Goariva ii Pont-Triflin.

Puis, apri'S avoir signali; une pro haine immersion de 8.000 oeufs de

Iruitcs, i l l i t une lettre qu'il a adrcs-see il M. Layrlc, 'iirijsident de la Fe leralion dc peche du Finistere, lu i

faisant connaitre Ics procedcs dd'lic tueux utilisds pour lc ravitaillement n saunions producleurs, de la pis icullure de PAulne. Ce dernier, dans a rcponse, lui proniet de faire le

n(;cessaire aupres de r.\(lministration des Eaux et Forcts.

On (U'cide ensuile de faire proci; der il une nouvelle immersion de bla-ck-bass dans I'Hyeres et d'ac corder unc iirime de 10 francs pour loule loutre capturije.

Et la rd'union prend fin sur un compte d(;taill(i des recettes ct dd penses (lonn(; par M. Pastor, tri 'so ier. Ce compte fait ressortir un ex edent de recettes ipii, ajoute au ref

(piat de I'an dernier, se chill're a ').009 francs.

EXPLOIT DE NOCTAMBULE. — lean Lc Borgne, 22 ans, ina^on, a Carhaix, a i-te conduit, le 2 Decem-bre, par son esprit avenlurier, i» la endarineric de Carhaix. .Sans aucun

motif, le jeune homme alerta toute caserne, vers 21 heurcs, en faisant

fonctionner la sonncltc d'alarme. Quand le gendarme Daeron se prij.

scnia, lc mai,-on, ne sachant quel motif invociuer, essaya de dd'guerpir in plus vile, car sa bicyclelle n'avait |)as de lantcrne rouge,' mais i l n'en cut pas le temps.

Lc Tribunal le condanine par dii-faut il 50 francs (raniende, plus ii 5 francs pour la contravention.

UN HANGAR Df:MOH PAR UN CYCLONE. — Un cycliinc ell'roya-bic s'est ahatlu sur la r(!'gion de Car-haix dans la nuit du 25 au 2G, tou-cliant plus particuliercment la coin-niunc de Treflln.

Un hangar de 20 metres dc lon-gueur sur 10 metres de Jargeur, cons-truit en forts madriers et couvert

:i ardoises, et appartenant ii I'ex-ploitation de M. Corentin Tranchard, 111 village dc Pennalann, en Treflln, I etc enleve par Touragyn et di'por te il une grande distance. Un mate-riel agrieole complet a eti!- enscveli sous les (K'bris 'dc ce hangar et en grande partie brisi-. M. Traiu-hard ultivalcur, est (lureincnt alleint par

celle calamiti!'. 11 estiinc sa iierte 20.000 francs.

concede un ^iremier but Cela va-t-il etre, comme certains

le pr('lendent, la riicdition du match aller oil la Fleur de Genet encaissa G ii 0 ? Mais non, la balle voyage d'un camp ii I'autre et, emoustilles par ce remier but, les avants locaux, nial"r(i le vent violent, do minent

Sur une (-chaii-pije pont-l'abbiste un cafouillage se reproduit devant les buts banalecois et c'est le deu .xieme but.

La remise en jeu est a peine cfTectui-e que la Fleur de Genet foncc vers les buts advcrses et Tan guy, bien iilace, trouve le ehemin des filets pont-l'abbistes.

U. S. P., 2 ; F. de G., 1. La mi-temps arrive sur ce score

la reprise, Bannalec joue avec le vent. La balle a a peine quitte le centre du terrain (jue Hamon, d'un shoot plongeant, troiniic Carrec et met les equipes a cgalite. I I y a a peine 40 secondes de jeu.

Les « Lapins » veulent ii tout pr ix la victoire et dominent serieuscmcnt Les Pont-l'Abbistes scmblent jouer avec nioins d'ardeur

Quere, I'avant centre bannalt^ois, est durement chargi; dans la surface de reparation par deux « Lions Penalty. Queinnec shoote en force dehors

Les Pont-l'Abbistes tentent un der nier effort pour enlever la decision lis dominent, mais les demis locaux font merveille ct Jean Maurice ne laisse rlen jiasser et la fin est sifflee sur le score :

U. S. P., 2 ; ¥. de G., 2

ganise pour dimancbe procbaia son ; Brevet des 10 kilometres Denart du Gorrequer k 14 heures,

direction du Faouet. Retour au Gor-requer, vers 15 heures.

M O N N A I E S 1 1 1 1 • • • • PIKCES K. F. ENV. ^ ^ M V 5 FOIS VALEUR.

ARGENT •SJ-/.' PAIEMENT DE SUITE

de 9 h. i 3 h. (Did. FR. TR.). Coray, mardi 5 Fcvr, Hdtcl Voj-agcurs. Jiunnalec, mercrcdi 6, Hotel Voyageur*. Ponl-Croix, jeudi 7, Hotel Voyugeurs. Pont-l'Abbe, jeudi 7. Hotel Lion d'Or. i)0ijnrncnej, vendredi 8, Hot. Commerce.

vendredi 8 , Hfitel-Pnti&serie Jordan, rue dc la Mairie.

CONCARNEAU. Hdtel dc France.

Q U I I P E R . Hotel dc Frauce.

OIIIMPEtlE,

Foires et Narclite de l i region

— Giiiscriff-Sports dc Querrien par G

POULLACUEAI

LA MORTE 1NC0NNI:E EST IDEN TIFIKE. — La vieille feninie trou vce, (limanche matin, niorte de ciju gestion occasionnee par le froid iri-s du passage ii niveau de Ty S'oui'l, ct (]ui a li-ti- inhunK-i.' inard il Poullaouen, a i-li- identira'c.

II s'agit d'une veuve Mignon, nee Lucie Peiinanjaier, 75 ans, habilanl le village <le Ladieii. en la commune dc Tri-brivaii (C.-du-.\.), oil elle habitait seiile une maisonnette lui appartenant.

Les voisins, iiupiiels de ne jilus voir la veuve Mignon, previnrent son Ills Guillaunie, inarii- ct pere de fa-mille, cultivateur au liameaii de Hel-lester, en Le Moustoir (C.-du-N.).

(lelui-ci, ayant eu connaissance (prune morle inconnuc se Irouvait a la mairie dc Poullaouen, vint voir si ce n'i'lait pas sa mere ; mais k son arrivtl'c la pauvre vieille (I'tait di'jii inbuuK-e. Mis en presence par le gar-de-chaniiK'lre des objets qui se Irou-vaient en possession de la niorte, M. Guillaunie Mignon reconnut forniel-lenient lous ces objets comnie ayant appartenu it sa mere.

A GUISCRlFt bat les Gas buts a 2. Les visiteurs Si.; prii'scntcnt avec

une formation nicdifld'c : le demi et I'inter droits onl iicrniute, tandis oue I'arriere joue k I'avant-centre Neanmoins Querrien domine pen dant les premieres minutes et ouvre la niaroue. Pen descend seul et centre, Pailier Ban che reprend de la tele ct c'est le but, mais celui-ci est refuse par rarbitrc qui siffle un hors-jeu.

Guiscriff, ii son tour, se fait m(j na(;ant et marque it plusieurs repri ses dont une fois sur ni-nalty. Quer-rien se renrcnd ct prend le com inan-denient. Apres une belle dcscente de toute la ligne d'avants, une balle magistralement reprise de la tete par I'avant-cenlrc pi-nelre dans les bois de Gui.scriff. Mais ici encore I'arbitre pretextant un hors-jeu jiouv le nioins aussi contestable que Ic precedent, refuse le but. Du coup le moral tombe chez les Giis de Querrien dont certains regardcnt passer la balle ii leurs ciites, avec 1 luenie indiffi-rence qu'une vache

«ar(le piuiscr un train.. Evidem menl Guiscriff en prollte pour niarquer.

Mais bienlol, lances par leur demi-centrc, <>ui n'a pas Gas de Querrien repartent ii que et apres plusieurs jolies des ccnles reussissent leur but.

Querrien, i l faut ciler la eiuic du denii-cenlre Jean (

(lui •Huirsuivit la balle avee la meme iirdeur d'un bout ii I'autre de la '>ar tic.

L'arbitragc fut... meltons qu'il donna pas satisfaction ii tout nioivdc.

A LOCUNOLi:. -(1) Ixd Treuiiiu bul.s (I 1. Au ik'-but dc la

menace rudenicnl leurs deseentes viennent se briser sur la iK'fensc de Locunole. Les lo eaux parviennenl ii se donncr de I'air, et I'ailier droit rccevant la bal le, d'un shoot .splentlide de 40 mi; tres bat le portier visiteur et la mi temps survinl sur lc score dc 1 it 0 en faveur de l.ocunoli}.

\ la reiirise, les visiteurs il'iial sent, 1 it 1. .\vant la fin, neltc supc riori le des loi-aux, qui sur (I'chappcc marquent un 2° but donnant la vie loirc it leur club.

Renianqui's chez les visileurs : le (icnii-centre et rarriere-gauche

A l.ocunoK- : Unite I'l-qtiiiM; est a fcliciter.

QUIMPERLE (25 Janvier). — On cole en genijral une certaine amelio-ration dans les transactions, surtout en ce qui concerne la race porcine. Par contre, pour le beurre, on cote, ])res diverses fluctuations une 16-ere baisse. Vaches laticres amentics, 45 ; ven-

dues, 30, de 600 a 1.000 francs la piece ; gcnisses et vaches pleines 40, vendues 20, de 800 it 1.200 francs la piece.

Pores gros et moycns amcnes 30, I'inter-droit lous vendus, ii 3.50 Ic k i log. ; porce-" "• ' lets 150, de 240 ii 290 francs la cou-

)le ; veaux GO, tous vendus, k 2.90 le kilog. en moyenne.

Bon approvisionnement de volail-les. Cours entre 20 et 22 francs la couple.

Froincnt, cours legal; seigle, 50 fr. ; orge, GO fr. ; sarrasin, GO fr . ; sarra-sin, GO fr. ; avoine, 50 fr . ; pommes de lerre, 38 fr. les 100 kilogs.

Beurre, suivanl gros et detail, le kilog., 8 et 11 fr . ; a'ufs, la douzaine,

francs. Foin, 290 f r . ; paille, 150 f r . ; les

100 kilogs. Plants de pommiers : reprise dc

a venle, mais a des cours inftirieurs iiux marchtis pr«;ctidents. La dou-zaine, 40 it 50 francs.

Pour les cidres, memes cours, soit 80 it 100 francs la barrique,

ROSPORDEN (24 Janvier). - - Bien que la foire mensuelle ait eu lieu le

faibli Icsl i ' ' "* ' ' precedent, ce marchti, favorist; I'atta-il'""" ' ' ' temps, a (iti; assez bien

ipprovisionni;. Un seul vcau d'tilcvage a (ite vendu

4 fr. le kilo ; veaux dc boucherie, dc 3 il 3 fr. 50 lc ki lo ; ])as de moutons.

Beurre, 5 it 5.50 la livre ; ccufs, 3.50 la douzaine ; poulets, 2 k 2.50 la livre ; lapins domestiques, 2 a 2.50 la livre.

QUIMPER, 26 Janvier. — Beurre dc table, 6.25 ii 6.,50 la l ivre ; beurre de cuisine, 5 ii 5.50 ; <rufs, la dou-zaine, de 5 it 5.50.

Poulets, la couple, 18 it 25 ; lapins, 10 il 15 piece.

.\voine, 30 fr. les 50 kilos; seigle, 31 : bIc noir. 32 it 34 fr .

Veaux. 3.50 lc kilo ; niouton, le kilo, 5..50.

belle '.allic.

ne le

Lociinoli- Sports .Sports (2) pur 2

partie, Treyuiic les ItM-aux, mais

A V I S

Les fournisseurs de la SOCIIiTE iCOOPl^B.VTlVE LAlTl f tRE DE KER-.lOUAXO, en liquidation amiable, qui n'onl pas adresse leur relevfe de factures sont instamnient pries de Ic faire jjarvenir AVANT LE 15 1'T:VHIER, dernier di-lai, au lif l i i i-(lateur RAYMOND LE BIGOT, rue Audran, Quimperle. 326(i

Page 4: Organe R^publicain Democratifpi et R^gionaliste dmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...mitres mesures consister a subvean tionner les industriels ipii endiau

Choix d'un engrais potassique pour pommes de terre

Trois engrais |)otnssi(|uc's si- <lis-putent la fiivcur du cull ivalcur, jiour In fuinuru du la poiiinie dc turn-. Cette plantc est fjrossu inanfjouse de polasse, pui.squ'uiic recollf de HO tonnes de tubereuies en enleve 27U kilos, ce qui eorrespond a 1.500 ki-los de Sylvinite lUehe. I'ralique-menl, on utilisera en nioyenne a I'hectarc :

800 kilos de Sylvinite Hiche, on 300 kilos de Chlorure de Potas-

sium, ou 300 kilos de Sulfate de Potiisse,

le funiier de ferine tournissant le complement de potasse.

Dans les lerres lourdes, on don-nera, sans conteste, la preference au Chlorure ou au Sulfate de Potasse.

Dans les tcrres lefjeres ou de nioyenne consistnnce, on nura le choix entre ces trois engrais. On se basera d'abord sur I'epoqiie d'ein-ploi.

1° Au inoins un mois avant la plan-tation. c'est la Sylvinite qui est toute indiquee. Mais 11 n'y aurait aucun inconvenient a recourir au Chlorure ou au Sulfate de Potasse.

2" Au nioins 15 jours avant la plantation, on pourra donner la ])re-ference au Chlorure.

3° Au moment de la plantation. I'engrais potassique ideal est le Sul-fate de Potasse, qui pent etre eni-l)love n'importe quand.

I 'ne autre consideration pent ega-lenient intervenir pour votre <leei-sion : c'est la presence <lans vos cultures du ver jaune (en breton :

f iri'/i mellen), qui cause la pi(|ure de a ponime de terre. Si vous avez eu

de ce fait des difllcultes pour la vente de vos produits, i l faut choi-sir la Sylvinite et en ai)pliquer une <lose de" mille kilos a I'hectare en deux apports de 500 kgs, I'un en ])ro-fondeur et I'autre en surface.

Enlln, dans le cas oil vous pouvez indistincteinent vous servir de I'un des trois engrais potassiques indi-ques plus haut, choisissez celui qui vous l ivre le kilog. de potasse pure rendu Ji pied d'anivre au meille marche. Paul LOISHT.

ur

CHEMINS DE FER DE I'ETAT

I NE BONNE NOUVELLE. — De-puis le U Janvier 1935, tant en grande qu'en petite vitesse, les pr ix (le transport, par wagons complets, applicables aux veaux, pores, niou-tons, expedics d'une gare quelcon-que s\ une gare quelconcpie d'un grand reseau sont reduits dans <les proportions s'elevant jusqu'a 50%

Pour tous renseignements comple-mentaires, consulte/. les Services de r inspection Comnierciale des Che-niins de fer de I'Etat, 13, rue d'Ams-terdani, Paris.

A Arrondissement dc liunnes

{Exploitulioii)-FKTES DE TUNISIE EN 1935. -

La Federation des Syndicats d' ln i-tiatives de Tunisie organise, avec le concours du gouverneaient Tuni-sien :

Un Grand Prix Automobile de Car-thage, qui mint lieu le 5 Mai 1935.

Afln de favoriser le niouveinent touristique de la .Metropole vers la Tunisie, les grands reseaux ont <le-cide que pendant la periode du 30 Avr i l au 5 Mai 1935, des bfllets spe ciaux d'aller et retour coinportant une reduction de 50% sur le i)rix des billets simples avec une validite de 20 jours seront delivres de toutes les gares pour Marseille et Port-Vendres.

Le pr ix de ces billets sera calcule au tarif plein a Valler, le voyage de retour sera etrectue gratuitement sui presentation d'un coupon de retour, revelu du visa de la Federation des Syndicats de Tunisie justiflant ainsi le voyage des interesses en Tunisie.

Prolltez de cette occasion pour visiter la Tunisie.

Arrondissement de liennes. (Exploitation).

LA LLMSON DE L'AVION ET DU RAIL. — On nous signale I'origi-nalite d'un transport de plusieurs mil l iers de poussins ell'ectue en avion de Ilollande ii Paris et ensuite nar fer, iuscui'a une t;are iiiiportante dc la Bretagne.

Ces poussins ont etc *nleves dans la matinee du 3 Janvier, remis a Paris-Montparnasse a 15 h. 25, et iii is h la disposition du destinataire, le jour menie, a 21 heures.

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LA ROCHE AUX MOUETTES

Par Jules SANDEAU DK L'AI;AI>EMIK FHANCAISU

l is iivaient tons ctt- herci-s, dus rage le plus tcndrc, |)iir des liistoi-res do 1241Vire cn perdit ion, d't'ciui-pnges jetes a la cote. Leur iiiiiiHiiia-t ion s'etait fainiliarisee de Ijonne heurc avec !cs driinies dc I'Ocean ; i'ls savaient coiifiiseiiient ct par oiii-d i rc tout ce ([ui se pratique a la mcr pendant ees scenes <le detresse.

« l ih bien, reprit U-fjoir, si je siiis votrc capitaine, vous etes iiion etat-major. (^onsultons-nous ; clierchons ensemble ce qu'i l y a lU niieiix a faire dans la position ot'i nous soni-nics. Que chacun donne son avis, et nous (leciderons apres. (",a se passe ainsi dans tous les niiufra^ 'e.s. I.a •sd'anee est ouvcrte. to), .laiiibon-ncau ! Parle le premier.

— Mon avis, a nioi, (lit .lainlion-mcau d'une voix male, est (lu'il faut t i rcr des eonps de canon jusqu'a ce qn'nn bailment de passage nous entcnde ct vicnne nous ramasser.

— Nous n'avons pas de canon, dit Pornlchct.

—. Ni de poudre, dit Mascarel. — .Ic m'en flche, reprit .lanibon-

neau. On nic dcmande mon avis, je le donne. On n'cst pas force de le suivre.

— On cn ticndra conipte, <lit Lcgoir. A toi. Macabion !

— Mon avis a nioi, dit Macabiou,'

c'est (lu' i l faiidrait j 'r imper jus-(pi'di haut de ce yrand roclier, et, (|iiaii(l nous v serions, crier de tou-tes 110s forces en faisaiit sijjiie avec nos mouchoirs.

— toi, la-bas, l''ran<;ois Guille-ii i in ! 'I'u n'es pas plus liaut qu'une i|iiiHe ; iiiais c'est, dit-on, dans les petites boites (pie se trouvent les meilleurs onj<uents. Quel est ton avis ?

— Mon avis, a moi, ri-pondit un lllet (le voix, c'est <iu'il faudrait i!'crire une lettre, et puis apres la iiietlre dans une bouleille, et puis apres jeter la bouleille a la mer.

— lit toi, I'arisien, as-tu (pielque chose a nous dire ?

— .Moi, r("pli(pia Marc, je (lis qu'il faudrait abattre 1111 f,'ros arbre et, apres (pie nous aurions creiisc' le troiic avec nos couteaux, inontei' tons dedans pour retoiirner jui I'oii-liKuen.

— Ce n'est pas (,'a, (lit I 'ornichet, c'est uii radeau (pi'il faul constriiire avec les planches de noire bar(iue, el ensuile nous lirerons au sort pour savoir le(piel de nous sera mallei' le premier par les aiilres. »

I.es ijiembres du conseil, cpii ne s'allcndaicnt pas a uiic pareille molion, (firiis n'avaleiil pas pr('Vii (|u'()n put arrivei' a une pareille exlri'mili", fiii-enl frapp(''s de stu-peiir. (lhaclin d'eux, I'oreille basse el le mcMlon sur le jabot, sc l ivrai l en silence aux Mi('ililations les plus si'rieiises. I.ejjoll' liii-iiu'ine avail pwrdii nil peu de son assurance. II n'etait pas Hol;>iu'' de proposer un aniendement (pil, le cas ('clu''ant, mellrait le capitaine liors de con-cours. I'ne rt''aclion vi(denlc se pro-diiisil biciiUM dans rasseiiibli^'e. l l ' i cri (Ic r(''V(]|le et d'indiHiialion s'cchappa en meme temps de tons les cH'urs :

« No;i, non, ))lut()t mourir de faiiii. A bas I'ornichet !

— Dame ! ajouta celiii-ci sans trop s'cmouvoir, c'est comiiic (;a ([ue mon K^'and-pere a i-tc- man^i' sur le radeau de ila Meduse !

- A toi, Mascaret ! Doiine ton avis, dit Lef^oll (|ui avail hate d'en-ter dans un autre ordre d'idi-es.

— .Moi s't'cria .Mascaret d'un ton ri^'solu, je n'y vas pas par quatre chemins. ,le n'ai jamais cherchi; nudi a qualorze heures, ni perdu mon temps a enllier des mots. Mon avis est (pi'il faut nous en aller d ' ic i ie plus t(")t possible, rcntrcr chez nous avant qu'on ait remar-(pie notre absence, soiiper au }?alop et nous fourrer chacun en lapinois dans noire l i t . .S'il y en a un (pii Iroiive niieux, (pi'il :ie se Hene pas pour le dire. »

Aiilani I'avls de Pornicliet avail souleve la r(!-pr()balion, autaiil celui (le Mascaret cxcila renlliousiasnie. Cel avis si simple et si insi' i i i i incnl expriiiK' soiilaKca toutes les poi l r i -nes el rallla toutes les opinions.

« Bravo, Mascarel ! C'est Masca-rel (pii a le mieux park', c'est I'avis (le Mascarel (pi'i! faut suivre. Vive Mascarel ! »

Ivn pi'esciicc de cellc ovalion iiial-leiulue, I.egolV, qui. (piehpies ins-lants aiipaiavant, s'l'lall vu acela-mer par ce las de vauriens, dut se livrer a d'amt-res r(!'llexions sur la fraKiiih'- de la faveur piipidalre. II Irenvbla pour son auloriU', i l crut un instant a sa d(:'ch(:'ance. Le mo-ment (!'lail veiui de porter un j,'rand coup el (le ressaisir ainsi le i)0u-voir pres de lui ('cliapDcr. Aprils avoir, dans 1111 resiiiiK- pillores(iue, fait ressorlir et toucher du (loi^t lout ce (pie les opinions qui s't'laienl produiles presentaienl d'absolument inipralicable, de profoniU'iiienl iiiep-

te el de parfaiteiiient saujjrenu, i l ne craif jnit pas de saisir Mascarel sur les marches du Capilole pour le Irainer a la roche Tarpi-ienne

de main, i l le pre-d'ou, en un tour ci|)ita.

« .Nous le s'(!'cria-t-i!, (pi'il (I'ici ! .Mascaret

savons, pardieu ! faut nous en allei n'a oublii'- (|u'une

chose, c'est de iious en indiquer les nioyciis.

— Comment ! comment ! r(;'pli-(pia Ma.scaret qui (K'ja, perdait pied.

— Si Mascaret a voulu se iiKxpier de nous, reprit Lef,'oll', je me jier-mellrai de lui faire observer (jue le monienl n'est pas bien choisi S'il a parle s(!'rieusement je lui (lirai, avec les egards (|ii ' i l iiu'rite, ([ue de lous les avis (pii ont ct(} don-r.es, c'est le sien (lui est le plus iK-le.

— .Nous i i t t e n d o n s 'le l i e n , r i p o s l a •Mascarel d ' u n Ion d e (K-li.

— I.e voici, (111 l.cHoll' en (.'levanl !a voix : foiiillons lous dans nos Doches el lachons d'y Irouvcr des allumelles ! »

On leur avail si souveiil el .si express('menl (U'-fendu de loucher mix. allumelles el d'en emporler avec eux, (pie pres(|ue lous en lire-reiil que!ques-unes du fond de leiirs «;)ussels.

« Mil bien, s'i-cria l.e^jolV ave( raii lori l i- du comniandenieni, ce M'CSI pas un radeau, c'esl nn bucher (|ue nous allons fnire avec les plan-ches (le la l)ar(pie. LI faul allumer u:i fjrand feu donI la llaiiime monle si haul, si haul, qu'elle piiisse eire vue a 'dix lieues en mer'. I.es navi-res, en rapercevanl, se doiileronl bien ((lie ce n'est pas nn feu dc chc-minee ; ils coii iprendronl (|ue c'est un sijrnal de (l(.''lresse, et nous .Milres, ran^i's devant la braise com-nie des cailles ii la broche, au lieu

d'en clre r(^Hluils a ballre la senielle pour nous di ' j jourdir, nous nous diaull'eroiis lran(iuilleinent les os des janibes, en altendanl qu'on vienne nous chercher. »

II faut renoncer a (K'crire I'eiret produit par ces |)ar(>!es eloquentes. .lainbonneau, .Macabiou, I'ornichet s'incliiierent devant le j^il'nie <le l.ejioll' ; la perspective d'un bon feu aurait siifll pour lui aafjiier tous les siiU'rafjes.

•Mascaret seul persislait dans son avis et soulenait mordicus qu'i l fa'-lait s'en allcM- au plus ti'il.

« .Mainlenant, ajouta IA-. OIV, tout le iiiondc sur le po;il, tout I'lupiipage a la mana'uvre ! »

l i t , a la lueur des I'loiles, trainant apres lui toute la hande, i l se dir i -gea vers I'ombari'alion qu'i l avail si bien gouvernee el qui Kisait sur "e lit (k- bas-foiuis ou elle s'll'tait rompu les coles. l-eKoll" en avail deja exulorc la carcasse avec I'es-poir d'y Irouver (pielqiie chose (|u'il put se mellre .sous la denl. 1! n'avail Irouve (|ue (piekpies pa(piels d'l'tou-pe, quekpies lambeanx de toile gou-rlronni'e. une hachelle, des cordes el (111 111 de card. II n'esi rien d'inu-lik', rien n'esI a de(lai«ner. De tous (es objels doiil il s'elail souci(!' d'abord aiilaiil (pi'tine poiile de I'em-boi!chure d'niie clarinclle, i l n'en ('•lail pas nil qui ne dul lui servir. Aniu- (le la hachelle, i l alkupia r('-soilnmcnl les liancs enlr'ouverls du baleau el, pendant (ru'il les d(!'pe-(,'ait a coups redoiibli's. les autres CM ramassaient les I'clats <pi'ils enlassiiienl pf'^le-niele sur '.'eniDlace-menl (|ue l.e^ioll" avail ik'siKiie.

II n'y a point de sil i ialion si la-menlable (pie ne piiisse c"j!aycr Ic l iavail en comniun.

I.es planches fracassees (pii vo-laieiil en morceaux, les (k'bris qu'ils

clierchaient a taton.s et qu'ils se dis-pulaient dans rombre, les allees, les venues, !'(:'nuilation qui s'etait em-paiTC d'eux tous, I'aclivite de four-mi qu'ils (k'ployaient sur cet i lot, le.s chutes iiK'n'ies qu'ils faisaient, •soil en !,'!issant sur le {joi^non vis-queux, soil en se heurtant les u:is conlre iles autres, tout cela les tenail en haleine et avail l ln i par les raKaillardir.

I.e bucher monlait a vue d'cril. Quel ir.oment (pie celui oi'i le ca-

pitaine Lenoir, entoure de son otat-niajor, frotia une allumelle <-hinii-qiie sur le (ir;>p de son pantidon, et iii it le feu a la toile jjoud onnee el aux (:>loupes qu'i! av;!it ama-siR-es dans •Ie foyer !

Cl'.r.cun d'eux relenait sen soufTle, Ions les c^L-urs (!'laient v-ans rallente.

Cc ne flit d'abord epi'un nuaKe de fumi'e si epr.isse que la n;;it cn etait obscurcie.

Plusieurs mimites s'ecou!rre;:t dans line a_n!,'oisse iiiexprimable.

Ivniin ils enleiulirenl les crepita-l i o M S de I'embrasemenl.

I.a fiMiK-e s'('claira d'ltiie lueur rouKcalre, des Ii},'nes elincelantes courureni ca et la sur les premii-res assises du bucher. I'inceniiie !i:i«!:ia rapidemeiil le f^iile. el bienloi iine immense ijerbe de llamme illumina le ciel et les Hots.

.lamais boiirri-es dc la Sainl-.lean ne nu'-rilerenl mieux le iiom de feu de joie <pie ces planches briik'cs en sifjne de delresse. Plus heureux que Ma.scarel, Lcf^olV savourail a lonijs trails les douceurs d'une poi)uIari't(-bien ac(piise. Pas un ne doutail que celle llainme si haule el si t-laire n'appelat a leur aide les halinients qui tenaienl !a mer a dix lieues a la ronde, ils croyaient tous a leur pro-chaine dt'livrancc, el ils la saluaient (K'ja par des acclamations hruyantes,

pendant qu'au-dessus <i'eux les niouet-tes, ri'veilli'es en sursaut, volaient autour de leur rcfufc'e en jctant des cris eli'art's.

V I I I.es heures s't-coulaienl, les plan-

ches ne donnaient plus de tlannnc et, ranK('s autour du brasier, ils sou])i-raient encore apres ;c bailment qui devait les recueill ir a son bord. L'es-pece (le lievre qui .s'(!>tait cmpar('e d'eux tous venait de s'(?tcindrc, d ie aussi. faille d'alinients, et ils i'taicnt tonibis peu a peu dans cct (-tat dc orostralion et 'de niarasmc qui suc-cede falalenient a toutes les grandes crises, lis cn sortirent i)ar un nouvel acces de (k'sesijoir. La perspective niiMiie de leur retour au Pouliguen, en admetlant qu'il Icur fut donne d'y renlrer, les reniplissait de trouble el (feirroi. S'ils ne pensaient pas sans remords aux angoisscs dc leurs families, ils ne pensaient i)as non plus sans terreur a la ri-ccption qui les altendait. Marc ne se montrait ni plus Her ni plus rassurii que les aulres. II se repri-sentait .sa mere (kvso'.il-e, courant eperdue .sur la plage.

(A suivre.)

I.c Gertint; 1). PI.OUZUNNEC,

yuinincr, Iniprinu-rio Cornouaillaisc.

(x'rtilliJ par Ic (iOranl soussij{ne.

Quimper, Ic

V u p o u r la localisation <Ic la sijlnaturc cl-contrc.

te Mairie de Quimper,

LB MAIIIE,

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W Ann^e. - N'' Vendredi 8 F^vrier 19815,

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L E N U M & 0 :

2 5 G E N T I M I S

.V

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a a x

F r a n c i s .

(Proclamation des itudianls en greoe.)

Organe R^publicain D^mocratique et R^gionaliste de TOuest ANNONCES ET RECLAMES

Reclames (4" page), la llgne. 1 fr. 75 — (a* page), — . 2 fr. 25

Annonces iudic. et volont... 2 fr. 75 — Chronique locale.. 3 fr. 50

Les annonces sont revues anx bureaux du journal. Pour la publicitii extra-departeincntale, s'adresser, 20, rue Ro-chechonarl, Paris (9"). 2'el.; Trndainc, 340G.

ooioiuirioATioifi XT AiriroxoBB ft Q U I M P E R L E , 1 3 , q a a l R r l z e n x — T 6 I . - 1 - 4 9

COMPTE COURANT PoSTAL. RENNES 1 4 - 1 3 9

Les abonnemcnts se pmjtnt d'avance et partent du 1" dc chaquc mois.

On s'abunnc au bureau du jottrnal, ou en ttdressani un mandat-chique au C/C li.t39, liennesi.

ABONNEMENTS (UN AN) ' Flnistfere, Cdtes-du-Nord, Morb. 1 2 fr. Autres d^partements et colonies. 14 fr.

L A S B i ^ A i r a E :

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D 10 1 11 m 12 m 13 J 14 • 15 1 16

FfiTES Dl LA UMAini

SteSchoInstique. S. Siveriii. Sic Eulalie. S. Gregoire. S. Valentin. S. Fnuslin. Sic Julicnno.

SOLKIL ri.mrr-Uili mir Coitt. Mut. Soir

710 17 » 821 20 49 7 9 17 2 0 24 22 02 7 7 17 4 1U48 23 37 7 5 17 5 » »B 12 20 7 4 17 7 0 58 13.T> 7 '2 17 !) 2 01 14 24 7 . 17 10 2 45 1503

CE QUI S E PASSE Le due de Broglie

it l'Aca.d6mle. L'Acadeinie a rc(,>u jeudi, Ic due

de Broglie, elu au fauteuil dc M. Pierre <le la Oorce.

Le due de Bro}?lie a prononce 3'eloge de son predd-cesseur, cl M. Paleologxic, apres une breve allocu-tion, a donno lecturc du dlsi-ours eerit par M. Barthou quelques jours avant sa inert tra^ique.

M. ReD§ Renault et I'affaire Stavisky.

M. Ordonneau. .ju>jc d'inslructlon, vient de renvoyer devant hi chaiu-bre des niises en accusation le <los-sier Guvert contre M. Bene I{enouU, ancien garde des Sceaux, pour tra-flc d'influence.

Contre le « piston ». MM. Pezet et Beille-Soult, deputes

d^mocrates, ont <lepose une proposi-tion de resolution tendant a inter-dire, par decret, les reconiuianda-tions.

lis proposent en outre 'd'instituer un droit de recours contre toutes nominations ou promotions qui au-raient ete I'objet d'une reconinianda-tion. Les femmea voteront-elles

anx prochaines Elections municipales ? M. Hcnry-Pnte. vice-presulcnl do

la Chanibre, a depose, mardi, sur le bureau de la (".hanibre, une projx) sition (le loi tendant a accorder au\ femmes I't'leclorat et i'elinibilile.

La Chambre des Deijutes senibk-rait deeidee a voter cette proposi-tion ; mais I'opposilion serail assez vive au Senat.

La grdve des itudlanta. Pour protester contre I'invasion

des 6tudiants etran^jers, les etudianls en medecine, les etudiants en phar-jnacie el les etudiants en droit se sont mis en greve a l^iris.

Les cours ont repris hindi, inais la greve pourrait recomuiencer dans un mois si la jeunesse des i-coles n'obtenait pas satisfaction des pou-voirs publics.

Le retour d, I'beure d'6t6. L'officiel publie un decret aux

ternies duquel I'lieure legale sera avancee de soixanle minutes dans la nuit du 30 au 31 Man; !!);>,'), a vingt-lrois heures.

L'heure norniale sera retablle duns la nuit du ."> au (i Oclobre 193.5, a vingt^quatre heures.

La semaine de 40 heures Le Conseil d'Administration <lu

Bureau International du Travail a decide de proposer a la Conference du Travail de Juin iirochain la dis-cussion dc '!a convention projetant la semaine de <iuaranle heures, en vue de son application dans les tra-vaux publics, les entreprises de ge-nie civil ot du batiment, les indus-tries du fer et de I'acier, du verre a bouteilles ainsi que dans les mines de charbon.

Ddsarmement ? .•Mors qu'on ))arle de desarme-

ment, on apprend <iue Tarmee so-vietique est passee d'un elleclif de nioins de (jOO.OIIII homines a !)40.(ll)() et a et6 dotee d'un materiel consi-derable, tandis (|u'en Italic, a partir du 1" F6vrier, WIO.OOO jeunes gens dc 18 a 21 ans vont eire sounds a une instruction ;nililaire i)ernuineute et intensive.

Vn arrangement germano-polonais ?

M. (lOering est alle en Pologne.. pour chasser le lynx et sans doule pour autre chose. Certains |)reten-dent qu'il aurait olVerl la l.ilhuanie a la Pologne, en echange du couloir <le Dantzig.

Grise par le plebiscite de la Sarre Hitler tourne ses regards vers I'Msl sans perdre dc vue I'Autriche.

Un avion s'6crase en Allemagne.

H mopts. Un avion de transport qui assiu'ail

le service des i)assagers entre Mos cou et Berlin s'est ecrase pres <U' Stettin.

Les trois homines d'equipage et les huit passagers, lous Alleuuinds ont ete tues.

La malaria k Ceylan L'epidemie qui sevit a (".evian

di-ja fait 20.000 morls. Plusieu'rs mil liers de malades sont encore en trai tement dans les hopitaux. C.cpendanl r^pid^mic semble en d6croissance

APRES LA GREVE DES ETUDIANTS ]tii,iiu:iiii!ii!ii!iii;iiiiii[]iiiiiiii!iiiiiiitiiiii!iiiniiiii;iiiiiiiiiiii;iiii;iiti:iiiii:!ii ii.i!iiiiiii;iiiiiiiriiii!:iiiii!ii»!

LA FRANCE AUX FRANCAIS « La France ;uix Fnini^ais

Icl est le cri qui fut lance le 31 Janvier dernier a Iravers les rues dc Paris, par des ini l l iers d'etu-(iiants, foruies en un intermina-ble nioiu'mie, derriere i in driii)eau tricolore et une immense bande-oile porlant cette insT ip t ion :

« Contre I'invasion des mei6ques, I'aites la greve I »

L'Union Nationale des Etu-diants de France avail en elTel engaf^e ses inembres a deserter les cours le 31 .lanvier, « pour at l i rer sur leur situation I'atten-lion (les jiouvoirs publics, resltM troj) lon};tem|)s sourds a leurs revendications ».

C.ette situation est en elTel assez angoissanle. Apres des ann('es de travail et de sacrifices, au moiiieut oil ils croient toucher au but, les (['tudiants de France voienl trop souvent se fermer suliilemeut devant eux les portes (lonnant acces aux carrieres qu'i ls convoitaient. Et bon nombre d'entre eux ne trouvent pas I 'du-ploi (le leur savoir. Nous avons vu un bachelier casser des cail-loux sur les routes, « parce ( ju' i l faul bieu inanf^er ». Et combien (le iicenciC's et de docteui's en droit qui sont obliges, pour vivre, (le mendier une place de secre-taire dans uu bureau I Q)mbien d'ii igi'nieurs sans emploi, ou qui •sonl ol>lig.''s dc s ' e i i g a g e r comine simples ouvrlers, cjuand cc n'est pas eomine maiKi'uvres, dans incl(iue usine, d'oii le ch(")maf«c

pourra d'ail leurs les chasser du jour au lendemain I

Les (.Hudiants eslimcnt avec aison ((ue ce n'est pas en vue de

pareils r('sultals (ju'ils ont entre-pris (le longues et couleuses (!'lu-des. El ils (lemandent aux pou-voirs publics de prendre les me-surcs iK'cessaircs pour faire ces-ser cet elat de choses.

C.ette si lualion angoissante pro-vienl jK)ur une part de cc <)ue les jeiines gens (|ui fonl des (.Hudes superieures sont de plus en plus nombreux, el ceci est le resultat prii'vu lie la graluitc de I'ensei-^nemenl seconilaire.

.Mais i l y a une aii lre cause : la concurrence etrang(>re. Les uni-versites rran(,'aises sonl lilt(!'rale-menl eiivahies par unc foule d'l ' tudiants c-lrangers, (|ui, munis (le (llMb'imes eirangers, viennenl en l-'rance conlinuer leurs C-ludcs et essayer de s'y crd'cr une situa-tion. Et 11 arrive meine (|uc, dans le but lie developper I'influcnce fran(;aisc a I'elranger, I 'Elal fran-(jais donne ii certains d'entre eux (les bourses ([ui leir- pormetlenl d'acceder aux grandes ecoles.

(^'esl la raison pour hujuelle les eludiaiits se sont mis en greve, aux cris de : « Dehors les m(Hi'(|ues I La France aux Fran-( •ais I »

Si salisraclion ne leur est pas (loniK'e, ils se proposenl de re-prendre la greve dans un uiois.

Ces cris, les ouvriers fran^-ais pourraient aussi les pousscr.

La slalisli(|ue hebilomadaire du ch(")mage publice au Joiiriutl offi-cicl, par le Minisl6re du Travai l , accusail, a la dale du 2() .lanvier, le chil lre de 479.005 ch()meurs secourus. E l ce chilTre' s'accroit de i>liisieurs mil l iers par semaine.

480.000 ch(")nieurs secourus, sans compter une I'oule d'aulres (|ui ne se I'oiil pas inscrire, sans compter aussi une (pianlild' d'au-lres qui sonl ri ' i lui ls a un cho-mage partiel el (|ui ne Iravail-lenl ({lie Imis ou i jualre jours par semaine.

Or pendant ce temps, on eompte (j i i ' i l v a en France en.vi-ron 2.r»00.()()()'(.Hrangers, el paruii eux plus d'un mi l l ion de Iravail-leurs manuels. Un mil l ion de Polonais, de Tchi'coslova((ues, de Busses, d ' l la l iens, d'AIIemands, qui viennenl enlevcr le travail aux ouvriers de I-'rance.

II est un tai l reconnu de lous, c'est qu'on entre en I""rance com-ine dans nn moiil in. La France, a (lit M. Paul Morand, est » le camp de concenlralion du Bon D i e u » ; e l le d e v i e n t d e p l u s e n

plus Ic rt'ceplacle de lous les indesirables des nations voisines. Et ne croyez pas qu'en j)eni;lranl chez nous ils laissent a la fron-liere l(;urs dijfauts et leurs vices, l is ne se comptenl plus les vols et les crimes cominis par les Sla-visky, les Gorguloll', les Kamenen et aulres m(5t6ques donl on ne rtjussil meme pas toujours a (-ta-l)lir I ' identile et la nali()nalil(j.

I I faut reconnailre <|ue Ires nombreux sont ceux (jui sonl venus chez nous, inibus d'excel-lentes dispositions, {[ui ne de-manilaient cju'a travail ler el a gagner leur vie honorahleinenl. On a peul-elre etiS heureux, i l fut un temps, dc recevoir des ouvriers agricoles ilaliens ou espagnols, qui venaient mellre en exploita-tion nos campagnes du Sud el du Sud-Ouesl. Et nous aurions mau-vaise grace aujourd'hui de de-mander leur expulsion.

Mais combien parmi ces ou-vriers agricoles (jui se sonl em-presses de (jui l ter les champs pour venir en vil le prendre la place des ouvriers francais ! Ne serait-il pas normal el juste de les reexpedier soil aux champs, soil a la frontiere ?

Une niesure qui du moins sem-ble nctlement s'imposer, c'esl I'expulsion de ces I'li-menls de desordre (lui, fu^^^nl la diclature ( : t a l ) l i c < lans I c u r s p a y s , s o n t venus nous demandcr asile, (lue nous avons accueillis avec unc iiKiualifiable It'gerele, el (jui ])ro-lilent (le noire hosj)italit(j, non seulement jjour se substiluer a nos ouvriers, mais encore pour fomenler des troubles el allumer des foyers d'incendie revolution-naire.

Ces coiicous-la, ([ui ignorent jus(|u'a la reconnaissance du ventre, ne mcM'ilenl qu'une leijon: celle de Trotsky, ce moderne . luif-Errant, ([ui vogue d'un port il I 'aulre, chasse de par loul parce (|u'indesirable parloul.

Autre conslatalion revoltanle : dans nos ^villes, des p('res de lamil le sonl obliges de tendre la main a la caisse de chinnage, pendant (|u'a c(')le, des chanliers publics regorgenl d' l lal iens el de Polonais. Si (les entreprises j)ar-l iculieics sonl i)laniahles (|uan(l elles fonl passer les I'lan^-ais ai)r(!s les Eirangers, I'Fllat, lui, est gravemenl coupable qiiand i l se met <lans le meme cas.

On a vu — plus grave encore — des industries Iravai l lanl pour la defense nationale, employer des ing('nieurs (ilrangers — iles espions peul-elre — alors que 50.000 des n(")lres sonl sans Ira-vail. La France semble dC'laisser ses enfanls pour s'occuner des enfanls des autres.

Ceci nous rajjpelle un dessin suggeslif de Chancel, dans VAmi (in Pen pic. Des (jlrangers arr ivenl a la fronliere francai.se, el hi'-si-tenl avant dc la franchir, car ils viennenl d'apercevoir le ch('ima-ge, sous les trai ls d'un ogre linor-nie, installi; au mil ieu d'unc forel (ie cheminees d'usine, d'ou ne sorl aucune ombre de fumye.

— On entre ((uand meme demande I'un.

— Qu'esl-ce (|u'on ris([uc ? r('pond I'aulre ; i l aime mieux manger du Francais !

Voil i i qui ne doi l pas elre. El nous comprenons Jes rd'clama-lions des (iludiants.

La Franc^e aux Fran(^'ais et lous les I'ran{;ais auronl du travail.

.1. G.

Apres les entretiens de Londres

A p r o p o s d e s t r a v a n x d e l * E . P . S . d e s a e a n e s F i l l e s

On salt que M.M. Flandin et l.aval se sonl rendiis a l.ondre:;, ou ils oiil en lie longs enlretleiis avec .MM. .Mac-Duiiiild, .lohn Simon el Baldwin, au sujel ilu probleme de la paix.

Voici le texle du comiminiipie (|ui sert de coiulusioii a ces enlreliens :

Ijt reiironlrc qui a eu lieu it L<iit-ilres enlrc les niinlstres francais et les minislres brilanniques aintii pour but (I'aider aux uroiires tie la paix (lu monde par une coopcraliun eu-ropccune plus elniile, duns un es-prit d'entiere el ainicale confiance, et de metlre en echec des tendances qui, si elles u'ctuient contrecarrees, entraineraienl une course aux arnie-nients cl uccroitraienl les dawjcrs dc (juerre.

C'est dans cet esprit que les mi-nislres francais et britanniqucs ont procedc a I'cxanicn de la situation (/encrule. lis ont constate le role par-ticuliercnienl important joue par la S. I). .V. dans les nk-ents rculcmenis dc certains problimes inlernatio-n(nix, el ils se sonl felicitcs des heu-reux rcsultals dus n I'espril de con-ciliation dc tons Icf qonnernemcnts qui out parlicipe ii ces rculcmenis. lis se declarcnt rrsolus a poursuivre, taut en cc <iui louche les prohlcmes qui sont propres ii leurs pans que ceu.v qui relcveni de la Socii'lc des \'ations, une politique inspiri'c des memes mcthodes de coucilltdion et de cooperation.

Les Accords de Rome.

Concernant les }uccords franco-italiens recemmcnl'.ohteiius ii Home, !cs miuishcs britu)iiftqnes - an nom dc Sa Majesle, ontj^ordialement ac-

se suhstiluernicut ii In nartie du Irai-Ic de Versailles linxitant actuellemcnt les armcmenis et les cffeclifs de I'Allemaijnc.

Knfin un clement du rcfilcnrenl (ji'neral serail consHlue par le fail

<iuc rAllematinc rcprendrait sa place dans la Socicti- des S'fitions en fai-.sanl apportcr it la socii'tc une colla-boration active. Les {/ouvernemcnts franrais et britaunique csperent que les aulrcs qouvernemcnts interesses pouront partaaer ces' vues.

Pour parer aa danger adrien.

.•1(( cours de leurs conversations, les minislres franeais cl britanniqiies se soul montres prcoccupes des dan-qcrs particuliers que constituent pour la paix les developpements re-ccnts de iuvialion dont I'abus pent conduire it des aqressions soudaines par la vole des airs.

lis out examine la possibililt- d'unc narantie contre^ ces danuers par un accord reqioniil intervenant entre cerlaincs puissances sur une base de rh'iprocitc. Les puissances si-r;nalaires s'cnijaqcraienl it donner immeilintcmcut rassislaucc dc tears forces ttericnucs it celle d'entre elles qui serail tie la part d'une des par-lies contrncldlites I'tibjet d'unc ayres-sion non prnxyiiqncc par la voic des airs.

l.cs minislres francais cl hrilan-niqucs, an nom de leurs iiouverne-menls respecllfs, out reconnu qu'un accord niuluel de celle nature en cc qui concerne VEurope occidenlale serail propre it pri'venir une aqres-sion el contribuerait dans une larae mesurc ir metfre les participants it

M. Laval et Sir John Simon sortant du Fcreign-Offloe. CLICHt CHIXOn

La Loterie Nationale

^e tirage de la premiere tranche aura lieu le 19 F^vrier

I.e Secri'tariat Cieni-ral de la Lole-rlc .Nationale annonce (pie le tIraKe de la premiere Iriinclie de la I.o-Iciie 193") aura lieu le mardi 19 Fi!'vrier prochain, a 20 li. 30, au Trocadero.

cucilli la declaral'ion par htquelle les (fouvcrncmenis frunci'is cl ilalicu on! affirmi- leur intention de deve-lopper I'ttmilie Iraditionnellc qui unit les deux nitlitins cl ils out as-socic le ijouvcrncmcnl britaunique it rinlenliim nmrqttce pur les uouver-uements francais et italicn de colla-borer dans nn esprit de nutluelle confiance ttu mtdnlieti dc la pai.r qi-ncrale.

Les minislres brilannitiucs out e.v-prime les felicilalions du qouvcrnc-mcnt de Sa Majcste pour In conclu-sion dc I'accord de Home relalif it t'Europe Cenlrale cl ils onl nuirque qtw, commc conclusion des declara-tions qu'auec les tiouvernemenls francais et ilatien, le qouvcrnement de Sa Majesle a fitiles le 17 I-'i'vrier el le 27 Oclobre dernier, cc qouvcr-nement se considcrc comme au nom-bre des puissances qui, aux lermes des accords de Home, se consulle-ront si Vindependancc ct I'intciirite dc I'Autriche sont menucees,

Les minislres {run(;als et britan-niques csperent que les proijres sa-tisfaisimts ainsi obtcnus pourraient ctrc conlintws avec la collaboration dirccte el effective de I'AUcmaqne.

L'lnvitation k rAllemagne.

lis sonl d'accord pour rnppeler i/ue I'Allemaqnc, non plus qii'aucunc autre puissance, dont les arnunnenls ont He fixes par les traltcs dc paix, n'a le droit de modifier ses obliqa-tlons p.ur un acle unilateral, lis soul toutefois d'accord pour consitlerer que rien ne contribuerait plus it la rcstanration de la confiance et au renforcement tics persneclives de paix qu'un reqlcmcnl qt'ncral oblenu par libre ncqocialitm enlrc I'.VIeuia-une et les dntres puissances. Cc ri' qlcmeni qeneritl ptmrvoirait ii I'or-qanistdion de la sccurili' de I'F.uropc, parlicuUcrentent par la ctmclusitm du pacte librement netfocic entre lotdcs les parties inlcressth-s asstt-rant I'assislance mutucllc dons t'Eu-rope Orienlalc cl n'alisant pour t'Eu-rope Ccntrnlc le siislcme pnU'u dans le proci's-verbiil dc Home.

Simullanthnenl. cl en conformite avec les ilisposilions de la dcclttrtt-tion du 11 Deccmbre 1932, qui pre-voient I'i'iialiti' ties ilroils dans un reuimc de securiti, ce rculenieul comporlertnl ties arranqcmenis con-ceriutnt les armements en qcnerid qui, en cc qui concerne I'Allemagne,

I'abri il'tdltiqucs st/udaitic'.; par la voic des airs, lis ont decide d'invi-ter I'llitlic, t'.Mlcutatjne ct la Belqi-iiuc it examiner avec lu France el la (iritndc-lfrcltiunc la possibilite de conclure rapidcment unc convention dc cette nature.

Ils ont Ic plus vif (li'sir de tmir ItHis les pays interesses apprccicr robjcl tie celle proposition qui tend il rcnforccr la paix. sent but ptnir-suivi par les tleux nouvcrnemenls.

Les qciwernemcnts francais ct britannique se declarcnt prcls it se ctinsuller it nonveau sans deltti apres riception des ri'ponses des aulres puissances inli'resstU's.

11 lie s'agit evidemiiieiil (pie d'un plan (rassislaiice nuiluelle contre 'agresseur t'veiiluel.

Mais ce plan pent etre considi-re comme un grand" pas fail en faveur de la paix. a condilion uue les gou-verniMneiils inli'-ressi's soieni ( ('ci-des a elre fldeles a leur parole el a ne pas considered les pacles comme le viils'aire;; eliiU'oiis de papier.

•ii!iii:i;iHsii!ai:ii!aiiii!Hi:iiaiiiini;ii!iiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Le Mot pour Rire Elle nous vient de Bpuxelles

Le bruit se repand qu'une com-miire du quarlier, Mine Bragcl, est morte subitenient. Tout le mondt est en (!'moi.

L'ne si brave femme ! Commenl esl-ce iJossible ? I'.e que e'esl (pie de nous, lout lie meme ! .Mourir .si vite etc...

iMme Beulemans appelli sa lille : l.isc, vile, traverse la rue el va

demaniler commenl c'esl arrive. I.ise pari, Lisc rcvienl : — l- h bien ! fail sa mere, lu as

demande ? — - i\on. — Commenl '? Pouripioi iras-tu

pas demande, comme je I'avais dit de le faire ?

— Je n'ai ])as osC. — Petite sotte ! LI jjourquoi '? — Ca me genait... — ('omnie cela, lout a coup ? Tu

es exiraordinaire ! I'ouripioi. encore une fois ?

En Iin Lise : — Parce que Mine Bragel elail en

train ile servir elle-nieme mi client dans la boutique. .Mors, je n'ai pas osc la diranger...

Ardolses d'Angers ou

Ardolses de Bretagne ?

R ^ p o n s e d e M . M O R D R B L & M . W O R E A U

Monsieur le Gijrant, Voire journal a public, le 1"

F(;vrier, une lettre de M. Moreau, entrepreneur en couverlures a Quimperle, oil ma verification des Iravaux de I'E. P. S. des filles est robjet de contestations diverses.

Ce n'est ])as ici le lieu pour y (;pondre. .Ie ne donnerai pas

dans un journal les explications techniques, auxquelles s'est re-fuse M. Moreau quand i l est venu prendre connaissance de mon reglemenl dans mon cabinet.

Mais je d(jmens les propos fan-taisistes qu' i l me prele au sujel de mcs relations avec la muii ici-naliti;. Mon rapport a (!'te r('(Iig(; en loule libert(j.'-

Four l in i r , M. Moreau ni'accuse d'avoir commis un faux, en envo-vanl a I'analyse des aixioises qui n'auraient pas eti; prt^evd-es sur son chanlier. Une pareille dilTa-mation, provenanl d'une autre oersonne (jue lui, serail extreme-ment grave et provoquerait de ma part la reaction que Ton devine.

Ce n'est pas le cas. •I'altends avec serenitii de aiou-

veaux coups. Quand, par exemple, M. Moreau

va-l-i l m'accuser d'avoir nioi-meme el par une nuit sans lune, reniDlacii ses quelques 134.000 ardoises d'Angers par aulant d'ardoises de Bretagne ?

Ce serait un nioyen, entr'au-tres, d'expliquer leur pr(5sence sur le toi l .

Veuillez agreer. Monsieur le G(irant, etc...

Signij : O. MoK»ni-i., Architecfc-Conscil de la villc.

R ^ p o n s e d e M . L.E L O I J ^ D E G

h N . M O R E A U

A In lettre ouveric de M. Mo-renu, que nov.i avons pnblicc In semaine dernicre, M. Ic Mnirc de Qnimpcrle a repondn :

1" Un rapjiort a t'le redige par .M. Mordrel, archilecte, sur les Iravaux de I'E. P. S. des jeunes filles.

2" Unc partie de ce rapporl se rapporle aux Iravaux exiicutd-s par M. Moreau.

3" Que M. Moreau conleslc ce

rapport, c'esl son alFaire ; mais qu' i l ne se fasse aucune i l lusion ; malgre ses cris et ses incorrec-tions, nous ne paierons pas un centime. Qu' i l s'adresse au Con-seil de Pr^feetpre Interd^parte-mental ou ailfclirs, je m'en mo-que ; un point, c'est tout.

R ^ p l i q a e d e M . M O R E A V

A cettc repon.se lapidaire, M. Moreau replique par la lettre sui-vante.

Monsieur le Maire, D'aucuns pretendent que votre

reponse elait insuffisante et trop creuse, je I'ai trouvee pour ma part tout a fa i t remarquable.

On ne saurait mieux, en quel-ques mots, defmir son caractfere.

Vous dites, en somme, en clair : Quoi que vous disiez, quoi que vous fassiez, quels que soient les documents que vous m'appor-terez et les preuves que vous me montrerez, quelle que soit la decision du t r ibunal auquel vous vous adresserez, je ne vous paie-ra i pas, parce que vous avez com-mis un crime de Iese-Majest6, et parce que « tel est mon bon plai-sir

Je sais qu'en d'autres temps, pour manifester si peu de doci-l i le, j 'aurais ete proprement mis a Tombre pendant une periode rnisonnable, pour m'apprendre la c i v i l i l i ; mais tout de meme, ces temps sont echus et je conserve la pleine espijrance de trouver en 1935 des tr ibunaux, qui sauront contraindre les mauvais paveurs a acquitter leurs dettes.

Dans la partie que vous avez engag(''e, vous avez gagne incon-testahlement la premiere manche, mais on s'aper(joit aujourd 'hui que vos carles etaient toutes t ru-qu(:'es... M. Michaud vous en a aballu une bien belle, qui vaut son pesant d'or, et M. Mordrel s'est charge- de nous niontrer les autres.

.Je revendique le gain de la 2* manche... II n'y a aucune discus-sion possible. .I'ai eu, i l est vrai, la chance insolente, d'avoir en mains tous les atouts.

.Ie vous convie pour la belle, (lue nous ferons quand i l vous |)laira, mais si i)ossible — je vous ic demande — nvant les elections.

Veuillez agreer. Monsieur, mes distinguees salutations.

R . MOKEAU.

••iiiiaiiiiiBiiiiiBiiiniiii

Sur les bords du Stsrx La desolation des anticl6ricaux en apprenant,

des arrivants dans I'au-delk, ce qui se passe actuellement en France

C'est le l i t re d'une amusante I'anlaisie i|ue vient de publier no-Ire confrtue « Ln Croix des Cutes-du-Xord » .

Nous y voyons, de 1913 a nos jours, sur les bords de ce lleuvc que devaienl traverser les morls avant d'aborder aux rives (ilernel-les, selon la mythologie grecque, errer les ombres' de quelques « lai-cisntenrs » forcenes et magonni-(lues, donl Pellelan el Brisson ral-lient la cohorte.

lis atlendenl les nouveaux dc-bar(|ui's, les « pnrs espcranl a))-prendre d'eux ([ue la guerre con-tre cures ct congrt'galions s'esl icrminee ])ar la iiictoire du Trinn-tjlc snr In Croix.

Mais successivcmenl les arr i -vanls les deijoivenl. II s'agit bien dc la guerre anticU-ricale alors que 1!)14 vient d 'ouvr ir I'ere tra-:,'iquc.

« On les aura ! » crient les Poi-lus qui passent le Styx en foule. Mais i l est question'des Boches, non des Cures et des bonnes Sa'urs.

Gallieni jjroclame leur hi-rois-me, tandis (|ue Viviani gC'init : •r Ktciqncz les cloiles •» I

La di!'solalion des Fr. Trois-Points croi l (juand arrive Combes, It (/encralissime de la guerre anti-cUricalc, qui leur crie :

— .VoH.s- reculons sur toute la li</ne. Missionnaires, bonnes Sa'urs, Freres sont rentres en Frnncc ils ij restent. lis ont ()agnc des tns de galons, de me-dnilles, dc citation's.

!ls ont eu des blesses et des marts par milliers. Tout le monde les estime et les admire.

Rien a faire contre eux, acfuel-Icment. Mais gardons bon espoir. Herriot est un peu la, notre im-mense Lipmnais. II attend le mo-ment dc les e.vpnlser de nouveau.

Doiizc ans apres, c'est Ie tour (Ie Briand. Le j^iassage est d'une savoureuse ironie et 'nous ne re-sistons pas au j i laisir dc I t repro-i luirc :

Le club ba l l i l un ban en son honneur, cependant que lu i les considd'rait avec un sourire gouail-leur au coin de sa moustache gau-loise. Puis, i l repondit aux ques-tions :

— Tu as eu un bel enterre-ment ?

— Tre.s beau ! Une mesne so-Icnnclle <i Sotre-Dame, presidde par le Cardinnl-Archeveque et le President de la Repnblique .'...

Un 420 aurait (iclat(j dans le, groupe, que celui-ci n'aurait pas

Page 6: Organe R^publicain Democratifpi et R^gionaliste dmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...mitres mesures consister a subvean tionner les industriels ipii endiau

plus surpris, ni plus conster-n < !...

— Et le Papc a autorise cela ? — Le Pape ? Je m'honorais

d'itre son ami, il a aidd ct mes ^forts pour la paix. Crotjez-moi. C'est un grand homme et un chic type I...

Et, voyant la mine effartSe de ses anciens amis, Br iand continua, avec une tranquil le canaillerie :

— Mon paiivreyCombcs, jamais VEglise n'a eti plus florissante. Figure-toi que toutes les nations ont un ambassadeur au Vatican.

Le Pape, d'ailleurs, est desor-muis chef d'Etat, grace a Musso-lini et au genie de Pie XL

En France, I'Action Catlwliquc est d'une activite prodigieuse. Cc nc sont que conferences, associa-tions, communions...

Les icoles librcs surgissent comme champignons... Les cgli-ses poussent a I'envi dans la ban-lieue parisienne.

Herriot a bien uouln « remcttrc fa » et molester quelques Claris-ses... Ah I ce qu'il s'est .fait « ra-masser » !

D'ailleurs, nos radicaux oni gouvcrne commc des solivcaux cl mine le Tresor...

— Tais-toi, Briand ! Tu n'as pas empichi cela ?

— Moi ? J'ai ritabli I'ambas-sade au Vatican, el fait <tutori-ser les Congregations missionnai-res. Et nous avons un Nonce a Paris.

11 faut vous dire que vous n'y comprendriez plus rien : le Pape ii'entend plus du tout que les ca-tholiques luttent contre Ic gouver-nement de la Republique, pourvu que celui-ci ne les tracasse pas...

II est meme en tres mauvais termes avec I'Action Fran^aise...

— Pas possible I — Comme je vous le dis. Ft

c'est ce qui m'a valu de voir cas ser le nez it la statite qti'on m'a ^levee a Trebeurden, sans comij ter le coaltar ct le rcste, que je n'avais d'ailleurs pas vole, j'en conviens.

Quant a toi. Combes, pour que tu ne sois pas jaloux, tti sauras qu'on a casse ton bouc dc chcvrc a coups de marteau, dttns la pro-pre commune.

Et ta reputation, mon pauvre vieux, sent terriblement le moisi, et mSme pirc !...

C'en ctait trop. Combes eti i i l en syncope. Avec de I'eau glaciale du Styx, on lu i donna la douche donl i l avait besoin.

Poincare arrive a son lour, mais c'est pour achever la defaile. Sa reponse aux queslionneurs tombe en coup de foudre :

— Messieurs, dit seclicmcnt I'il-lustrc homme d'Etat, veuillez me laisscr tranquille. Je suis tnorl muni des .sacrements de VEglise, et ami intime de mon cure.

Je n'ai plus rien de commun avec vous. Fran^'ais, je I'ai tou-jours ete passionnement. Calholi-qtte, je le suis redevenu.

Vous, Messieurs, votts avez fail-li faire perir la France par voire insouciance a I'exterieur, et voire politique de haine a I'inlcrieur.

« La guerre avec VAllemagne, les scandalcs en France, puis la lie volution a Paris, voilit les rc-sultals dc vos cinquanle annik-s de qouvcrnement radical-socialis-tc !

« Avant de mourir, j'ai eu la joie de revoir I'Union Xaliontdc, avec Doumergiie, puis Flandin. Il n'est plus question, Messieurs, dc laicisme, ccttc Uxiundc slnpidc qui vous a Icnu lieu dc progrnni-nie politique, et it moi nnssi, jus-qti'ii la (jrnnde guerre. El je le re-gret le bien.

Et voici le bou<(uel : Les Freres masons n'avaient

Eas encore digere celle algarade

rutale, que se presenlail un grand-maitre inconnu, preci[)ilc dans I'au-dela par une allaque foudroyante d'apo|)lexie...

A peine eut-i l la force de dire : — C'est affreux, affrcnx !... No-

tre ministrc des Affaires Elrnngc-res, Pierre Laval, est alle faire unc visile officielle el solennellc an Pape. Et tous les journan.v da monde entier mime ceux qui nous ituient judis dcvones, onl applaudi it sa demarche ! Et Ic speaker de la Radio a pnrlc dn « Saint-Pere J'etais it mon appa-reil de T. S. F. Je n'ai pas pu sup-porter fa. Le chagrin m'a lue.

INFORMATIONS RELIGIEUSES Chancintts d'honneur.

A I'occasion de la sdeniiile <le Saint-Hilaire, a Poitiers, .Monsei-gncur MesKuen a •:ioiiinie .Monsui-gneur Ditparc, cliaiioine d'homieiu' dc sa calhedrale.

De son cole, .Monseigiiciir I'Kveipie <le Quiaiper a noiiiiiie cliaiioine.s <rhoiiiieMr lie sa catliedrale, .Monsei-gncur (iiiillard, arclievc(pie de Tours, ct les Mines I' l ' . Doin (lau-«ai:i, abbe dc LiguK'>, cl Doin Deina-zure, abbe dc Kcrtjonan.

NOTE COMPLtWENTAIRE SUR LE PARA-CANADA

Le Para-Canada agissanl surtoul sur les insectcs qui jiassent en terre, nous signalerons coinnic parliculie-rciucnt jusliciablcs de son emploi :

COLfiOPTEHES Le lUii/uchile routje (lUiynchites

Cacchus) parasile des jeunes fruils sur le pommier el le jjoirier.

Le Coupe-boin-jieons (lUivncliiles eonicus) allaque les hourge'ims des I'.ombreuses espeees I'ruilieres.

l/['rl>ec (Ityncliiles beluieli) lou-che aux bourgeons du poirier, du ccrisicr, de la vignc.

IIY.MI'NOPTKHL.S Lu .'^louche a scie du <iroseillier

(Nemalus sibi) (pil allelnt" les feuil-les de I'arbrisseau susnomme.

/.(» Moucltc a scie du noirier (Lyda pyri) parasite des feuillcs du poi-rier, du pommier el du nellier.

Iai lAirve linutce (.Selandria atra) sur les feuillcs du poirier.

Lu .Vouche (t scie du pruuicr ipii vil aux depens des fcuilles du pru-uicr.

Lu Oucpe commune (Vespa com-munis) (|ui (Icvorc les fruits de nombreuses esi)eccs.

Les dilVerenles I'ouruns (comme Formica fusca et sanguinea) (lut absorbent le |)areuchyme des fruits fendus. noler (jue les i)ucerons sont d'aulanl plus redoulables (pi'ils sonl suees, atl'ames par les fourmis.

l.lUMDOPTl'HH.S Lu I'luilene liiemule (Cheimalobia

brumala) parasite des feuillcs de poiriers.

La I'yrale des pouimes (C.arpo-capsa pomonana). (".'esl le terrible ver (les I'ruils (poirier, pommier. abricotier). I.e P. C. ne hilleralt-il (pic contre eel insecle, (pie ce serail (leja une irouvaillv.

La I'ljrale des prunes (C.arpocapsa funebraiia). .M(!'iiies degals sur Ic pruiiier.

L'llnponomeate dn pommier (lly-ponamenla inalineHa) erainilrail le 1*. C. ear de nombreuses t'euilles sonl enterri'es.

IlI'MIPTl'lilCS Le Pueerou laniijerc (Sciiizoiieiiia

lanigera) du pommier redoiile I'lii-secllcide dans sa forme radiculaire,

Le Pueeron du peclier (.\i)his per-sicae) i|ui (ipuise en su(,-ant la seve.

Mirme observation pour le Puee-ron dn prunier (.\pliis ])runi).

DIl'Tl'llK.S La .Mouche du ccrisicr (Orpalis on

lihagoleti ecrasi). C'esl le si dangC' reu.\ cl ili'sagreable ver du lUganeau

La Ceciidonile des poirettes (Cc cydoniia nigra) (pii rd-servc ses eil'els |)()ur les jeunes piilres.

I.'emploi du Para Canada esl ega lemenl tout indiqui' dans cerlaim eas pour le iielloiemenl des lerres infest(jes par le taupin ou ver de fer si iiuisible a la pomiiie de lerre. a la earolle, ;uix semis de ei'ri'ales, cle..

•M. Poussinin', Innenieur aiiricole L.A.M..

I'nile.tsenr ii I'Ecolc d'Atiriculluri. lie Ploermel.

I'our lous reiiseignemenls, s'adres-ser a .M. .1. I'Aen, Kerevennou, en Ni /on (Kinislire).

Deslryclion des mmm herties par le M m ti slierliaiii

Paniii les miilhodes dc destruction (les mauvaiscs hcrbcs, i l y en a unc (rintroduclion relaliveiucnt ri!cente (pii devrait parliculieremcnl rclenir I'attcntion de Tagricullcur. C'esl cellc qui consisle a uliliser Ic mc langc en poudrc line dc ciananiide et dc Sylvinitc Hichc.

L'avanlage dc cc proccdd" ri-side dans I'apport d'un cngrais compose fort inlt-ressanl pour le Iraileinent en couverlurc des cd-riiales. En ell'cl Iri's souvent au printeiiips les ct'ril'a-jes ont besoin d'azotc. D'autrc pari i l y a un grand nombre dc culliva-leurs qui n'onl jamais essay(' la po-tassc sur leurs blcs. Cependant, I'ac lion dc ccllc-ci esl intcrcssantc a |)lusieurs litres. ICa elfet, elle au mentc les rcndcnienls, donne plus dc rd'sislancc a la verse ct un jioids plus lourd a rhcclolitrc. Le melange eianamide-sylvinitc : 3 dc sylvinitc pour 1 dc ciananiide conslitue un cngrais composii, dosant 4,5 % d'a zoic ammoniacal el 13,5 % de po tassc soluble. Cc na'langc a la dose de 7 h 800 kgs a I'hcclarc (l(-truil v(!Toni(iue, st'ue^^on, vescc, iiiouron bourse a paslcur, renonculc, sanve ravcncllc, petite oseillc, chardon nicllc, camoniillc, rcnoud-c, co(|uelol laiteron, fuiiietcrre, bleuel, a condi-tion dc trailer ces mauvaiscs herbes a un sladc de vi;g(ilation peu avan-e6e. Commc pour la .Sylvinitc spi'-eialc, on Irailera de bon matin par roscic ou par geld'c blanche (luanil unc belle jourmjc s'annoncc. (Jucl-ques jours apres Ic Iraitcmcnl, i l sera bon dc herscr pour arraclier les plantcs llctrics, pour recouvrir t'cii grais ct facilitcr le tallage.

Unc ijctite notice cxtrcmcmenl bien priiscntd'c a ctc (idiliie pour I'cmploi dc cc iiK-lange diishcrbant : die comporlc en inirliculicr unc plancbe en coulcurs des mauvaiscs hcrbcs dijtruilcs par le Iraitcmcnl indiqud ci-dcssus. A cotc dc la plantc llcuric sc trouvc Ic dessin dc la plantc a I'd-tat dc diivcloppeincnl au(picl i l faut trailer.

Lc Hurcau Ui-gional d'Etudcs sur les Engrais, 73, rue Nationale, a Ponlivy, nous fait savoir qu'il cn-vcrra gratiiitemcnt celle notice a tout agricultciir (pii lui cii fcra la demande. Nous vous ciigagcons vi-vement a vous en procurer sans tardcr. P a u l LOISHT.

La potasse, facteur de succ^s dans la culture du liu

.Si I'on vcut obtcnir du Iin dc belle qualite, la fuiiiure a une grossc iinportancc.

Les cngrais azolds augmentenl le poids brut dc la rC-coltc, mais it faul se garder. d'cn employer cn exces, car ce serait au dd-trimcnt de la qua-lity dc In flla.ssc.

Les cngrais phosphatd's et potas-sioues augmentenl considd'rablemcnl la ricoltc en lllassc et cn graincs cl donncnt une lilas.sc dc belle qualili;. On u meme fait des c-xpiiricnces pr6ciscs sur raccroissement dc soli-ditc des libres dc lin .sous Taction de la potasse : le dcgri- dc riisislance k la traction a (l-tii accru de 21 '/c. (Commc dc plus la j)otassc rcjid lc

Iin mollis sensible ali.\ maladies, on devra |)arliculiereiiieiit soigner la fliimire polassi(pie.

f i le fimiurc compreiianl 300 kgs (l( clilorure de polassium par Iiec-lare ne sera pas exagi'ree el II pourra meme elre avanlageiix de |)orler la dose (le clilorure a 5IIII kgs. I.e chlo-riire devra i -lre employe li-ois semai-nes avant le semis. .Si I'oii prefere avoir recours a In sylvinitc, il vaut mieux uliliser ecllc-ei deux mois iivant le semis, a une dose variant entre 800 el 1.300 kgs a I'lieclare. Si I'on a recours a rexcellent engrais potassl(pie (pi'esl Ie siill'ale dc po-tasse, il faiidra I'litiliser a la meme dose (pic Ie clilorure lis on pourra le faire an monieiit du semis.

Les engrais potassiques devroiil elre coiiipliiU's nar (iOO kgs d'cngrals pliosphalc's cl 151) kgs d'engrais azoti!'s.

Q U I M P E R L f i Cix i i PAX. — Le film nui vient

de passer a Cin(' Pax, Matricule 33, 6tail 'd'un inl(jret passionnant. Slier-lok Ilolmiis qui passcra la semaine "rochainc, esl unc (cuvre qui ticn-dra I'galenient cn haleine les spec-tatcurs, lie la premiere seine jus-(|u'a la deriiicre. Ceux (pii ainicnt les ronuins iiolieiers Irouveront en .Slierlol; llolnu'S. le film le plus for-niidiible (|uc I'on pui.ssc ril'aliser cn cc genre. II v a de la vie, <lu mou-vcnicnl, dc I'luimour el puis c'cst Ires bien jouc-. 11 plaira a tous les publics toujours friands du lihn d'a-vcnlurcs ct dc iny.stircs. On rc.ste en admiration devant les exploits de Sherlok 'jlolmcs que I'eeran nous ri-veic au cini-in'a.

DiiKuise cn vicille dame sourde, minaiulant, funianl la pipe des qu'cl-le esl scute, il esl d'un comiqiic ini-mitable J Iransforme en pereeur de murail lc' i l est beaucoup plus terri-ble, mais redevieni tout a fail sym-oalhique lorsqu'on le volt aux prises avec son rcdoulable a<lvcr.saire, lc crimlncl Moriarty. II faut aller voir Sherlol; Holmes,'viw c'cst Cl. Brook qui symbolise magniflqucmcnt lc h6-ros du ronian dc Conan Doyle. Ajou-lons (pic cc ronian a etc Iransposii 'i la scene i)ar un des autcurs fran-(.•ais dramati(pies, P. Decourcellc.

CINEMA des JONGLEURS

DIMANCllI-:!) FEVIUEH, a l(i heures Salle du Patronage Saint-Michel

— PnoiinAMMH — Pathe-Rcvue, documenlaire. LA FILLE DU PRO.SCIilT,

draiiic en G parlies. Les plaisirs du jendi, eonii(pie en 2 parlies.

Premieres : 3 fr. ; — Sccondes, 2 fr. Dcmi-tarif pour enfanls.

NECUOl.OCIE. — Nous apprc-nons le deccs, survcnu a Pabu (C()les-(lu-Nord), de M. .lulcs l.am-j)i!'ricrc, juge de paix dc l.nnvollon, Plouha ct Etales.

En vcrlu dc la reorganisation judiciaire, M. Lamperii-rc avail, lc j " ' Oclobre dernier, quille Quim-perle, ou i l excr(,'ait dcpuis 18 ans, et oil i l a lalssd' lc souvenir d'un iiiaKistrat intcxrc et conseiencieux.

Nous 'irions .Mine cl .M. Lampi'-rii're, son Ills, et ses petits-enfants, d'agrii'er nos sinceres coiuloK'ances.

I.K CHOMAf.E. - Quoique petite ville, (Juiiiiperli- po.ssedc un cerlain nombre (I'usines dont qucUpies-unes Ires imporlantes, el qui cm-ploienl phisieurs centidnes d'ou-vriers.

La crise de clu'miaife (pii si'vil dans toute la France el presquc dans lc moiulc entier, devait fata-leiiient se faire sentir chez nous.

Plusicurs entreprises ont du liceneier une partie ilc leur person-nel. el dc nombreux ouvriers qui n'onl pas cessc convplctenient lout li'avail, sont riSduits cependant ii un elKuiiage partiel.

I.a crise vient dc s'acccntuer encore ces jours dcrniers.

En elfet, ajircs avoir altendu cn vain une reprise des alVaircs qui ne vient lias, la Sociil'le des Pa|)clerics 'ie Maiidull se Iroiive dans I'obliga-lion de liceneier soixanle ouvriers lies usines de Kcrisole et du Coni-boul.

Espi'ions ccpciidant en des jours ineilleurs, qui permcllront aux ou-vriers quinipcrlois dc gagner, ))ar leur travail, leur vie et cellc dc leur raniille.

NOICL DES ENKANTS DES CHO-MEUnS. — i:ne somiiic de 2.170 fi-. vient d'etre allomi'c a la commune dc (,)uimperle par le (",oniil(;- diipartc-niental du Noi4 des enfanls des ch("i-iiieurs. Cc don sera r(!'parti inccs-samiiient enlrc toiiles les laniilles des (•hrimeurs r(!'gulieremeiil iiierits a la C.aisse et avant des enfanls a charge, l.es bemi'lleiaires recevroni un bon in(li(piiinl la somiiK! atloiid'C, selon le nombre (renrtinls i'l charge ; ce bon sera I'l eehan!,'e;- eliez un com-iiier(;ant de leur clioix coiiti-e une menu' valeiir de marehandiscs, composees exclusivenient d'artleles de liiiKerie, velement ou cliaussures, il'usage eouraiit pour enfanls.

.MM. les commer(;anls sont pricl's d'aeccpler ces bons cl ile ne fournir (pie des articles pour enfanls. lis ser()!il payi's par niandal communal, s i l l - la remise de ces bons a la niai-rle.

AVIS ACX ClIOMErHS. _ M. le Maire de OulniDerlt-, aores eiileiile iivec .M. le Bri"a(licr des I':aux et lM>rels, a (jlilenu pour les chomem-s, munis de leur carte, ainsi (pie 'lour les iiidi^'ents dc la coniiiiune de Oiiiiiiiierl^', Taiitorisation de ramas-ser (III bois dans la forel de Carnoel.

.•\u nom des clinmeiirs, nos reniercienieiits a M. le lirigadici des Eaiix cl Forels pour celle auto-risalion.

Cabinet Dentaire PAULS-GUIBOURG

Chlpurglens- Dentistcs — D. F. M. P. — 3 — Place Hervo — 3

Q V I M P E R L K Til. 1.90 •

TOMUOI,'\ DE L'L'. N. C. — On nous prie d'inserer :

I.e Coniiti' directeur de la section locale dc I'l l. N. C. a (U-eide dans .sa si'ance du jeudi 31 .lanvier, de don-ner (les bons a certains caiiiaradcs (Ic III seclioa iKiccssitcux, uour achats II cll'celuer dans les niagasins de la ville. l.cs bons <levronl elre reiiiis pour remboiirsenicnt au plus lard le l " .Mars chez Ic Iri'soricr, M. Sabh', ou chez M. Iluchel, sccri!'-tairc, place Hervo.

Nous csperons que les commcr-(.•anls voudronl bien r(!'scrver bon acciicil iiiix porleiirs de bons.

A noler (prune soniiiic dc 501) fr. a I'll!' vers('e a la caisse locale dc cliomage.

Le Bureau,

DANS LA LEGION D'HONNEUR

Nous avons appris avec plaisir que .M. Arthur Krcbs, dc la Villeneuvc-liraouic, en Quimperle, vient d'etre proiiui eoiiiniandeur dc la Legion d'lloniieur.

(^elle (lislinelion vient reconipcn-ser loule line vie de labeur et de nombreuses inventions qui onl rendu des services signals i la naviga-tion atiriennc ct A la navigation sous-marine.

.\u cours dc ses (iludcs, M. Krebs se deslinail u ctrc ing(;nicur. J.,n guerre de 1870 survicnt ct M. Krebs devient lieutenant (riiifanlcric.

En 187U, lc coninuindant Hcnard rinvi lc a collaborer avec lui aux travaux d'acronautique. II est deta-chi- a Chalais, uu il fabriquc un Ireiiil qui permcl d'uliliscr lc bal-lon captif jusque la inutilisable ; bienl(")l .M.M. Krebs ct Rcnard cons-truisirenl des trains complets pour ballon captif de cam|)agnc, cl ces Ircuils ont (ili! cncorc utilises pen-dant la dcrnicrc guerre.

•M. Krcbs imagine cnsuiitc dc rem-placcr lc ballon captif par lc ballon (lirigeable.

I'n ballon diritjcable ("tail consi-dcrc il cette (ii)oque commc irrd'ali-sablc : « Un ballon, disait-on, ne iieut etre dirigc parce qu'il n'a prise sur rien ». Cependant .M. Krcbs n'a-bandonne pas" son id('c. 11 fait des cssais concluants sur Ie canot Am-pere, qui navigue sur la Seine, muni d'un motcur clectrique.

Puis on exi-cute lc famcux biUlon, en niodelcs reduits d'abord, dirigcs dcpuis Ic sol par des conimandcs au iiioleur ct au gouvcrnail. M. Krcbs fait inieme exi-cuter unc maquelte en bois de I'acroncf, iircmifercs etu-des (ra(!'ro(lynamismc. En 1883, on construit le vrai dirigcable, la Fran-ce, un long fuscau qui devait sup-porter unc 'poiitrc-nacclle de trentc-deux metres de loni!. On 'fait venir des bambous d'lndochine i)our la nacelle, qui doit ctrc trts Icgere. On V installc lc motcur elcclriquc de Krebs.

Motcur dc 8 chcvaux a 1.200 tours, c'elait i)resquc une extrava-gance ; il I'epoque, on ne dcpassait Kuerc les 600 tours.

D'innombrables cssais prcsidercnt il I'installation du gourvernail (;t aussi de cette immense h(;lice qui, tournant au banc, sc gontla soudain aux deux cxtr(5niites parce que I'air v (^lait chass6 par la force centrifu-ge ! II fallut dcf!onller ces deux bal-lonnets indi-sirablcs.

Enfln, au mois d'Aoiit 1884, tout ('tait pari!' ct la France acconiplissait sans un accroc son i)rcmicr voyage dirigc", Paris-Versailles ct retour.

Envoyc aux sapcurs-pompiers de Paris commc capitaiue-ingcnieur, M. Krcbs, Iransforme dc fond cn com-hle le service des socours contre nncendic. A peu prcs tous les ser-vices de lutte contre le feu actuel-Icmcnl cn usage sont dus au capi-tal ne Krebs.

»« Gustavc Zi'de ayant construit un

sous-marin i l fallait trouver un iiioycn dc proi)ulsion pour ce na-virc. (Jn lit appel ii M. Krebs, ingii-nicur des constructions navales. Mu-ni d'un motcur (ilectrique A accumu-latcurs, lc sous-marin Gymiiote evo-lua en rade 'dc Toulon.

On plongeait A 12 ou 15 metres, on naviguait k environ 15 kilome-tres il r'heure ; seulement oa nc voyait pas oil Ton al la i t ; de tem])s en temps i l fallait emerger pour re-connailre la route I

A-lors .M. Krebs essaye d'utiliscr unc Icntille speciale en Suise de p(i-riscope ; cela nc donne pas grand' chose. L'ann<ic suivante, i l organise une sortc dc tourclle t(Slesc()pique niunic dc hublots. En meme temps, comme dans cellc boite d'aeicr la boussole est inutilisable, I'infaliga bic inventeur crce lc premier com )as gyroscopique, et i l n'y a pas si ongtomps que Ton a pu' amdliorcr

'son modelc... I Hcvcnu aux sapcurs-'pompiers de Paris, M. Krebs sc met en t(>te de

|eoiistruirc unc voiture automobile 'pour ses sapeiirs. II entre cn rela-t ions avcc M. Levassor, le pionnier ,(lc I'industric automobile. M. Levas-'sor meurt siibilenient. Et son asso-jcic M. Panhard fait part ii .M. Krcbs dc son (K'sarroi. .M. Levassor i'tait lc

,'techiiicien dc rciitrenrisc. Par qui I le reni'placer '? M. Krcbs quille I'ar-! mw, enlro lii Tusinc Panjliand, et devient bicnti'it un technicien de I'automobile.

I On essayait ii ccttc ([-poque les pre-miers moleiirs ii quatre cylindres, mais ils imprimaient aux chassis d'insuppprtablcs secousscs. M. Krcbs (^•(ruilibrc les niotcurs.

II ri!'alise Ic premier changement de Vitesse iiiaKiu'tiquc ; lance la di-rection par volant ; cri-e Ie bloc-mo-tciir ct con(;oit lc premier carbura-leur automatiquc.

Aulant 'd'iiivcnlions auxqiR41cs Ic nom de .M. Krebs rcslcra dcsorniais altaclu'.

Aujourd'hui, agii dc 84 ans, M. Arthur Krebs vit dans sa paisiblc rclrailc dc la Villcncuvc-Braouic, en Quimperle, oil i l continue cci)cn(lant il s'iiileresser aux proiircs riialiscs chaipic jour dans les multiples do-maiiu's (pii fiirent les siens.

.\ I'oecasioii de sa proniotion an grade de comiiiaiMleur dc la Legion (riloniieiir, nous sonrmcs lieureux d<.' lui adresser nos ehaleureuses fidi-eitalions.

UNE IJIHL10THf':QUE POPULAI-ME. — Un (les mcilleurs moycns d'cmployer ulilemenl ses "loi'sir.s, c'est la lecture. Mais que lire ?

On Irouvera un choix jiKlicicux d'ouvragcs dc toutes sortes ii la Bi-bllolhcquc Popuilalrc de I'Abbayc Blanche, au Bourgncuf.

I' l clKKpie mois, la Biblioth6que s'enrichil dc nouvclles acquisitions.

L'Vnion publicra di'soi'inais cha-(pie mois la lisle des livrcs nouveaux (pie Ton iiourra y trouver.

Nous rai)pclons que la Biibliothc-(pic PoDulairc de I'Abbayc Blanche est oiiverte le dinianelic dc 9 h. 30 il 10 h. 30 et de 13 ii. 30 ii 15 h., et le vendredi de 13 'h. ii 14 heures.

AU Ci.XftMA HONOni^;. — Cettc semaine, au cinema Honorc, Tarzan, Pliommc-singc.

PlIABMACIE DE SEBVICE. — Dimauclic prochain 10 Fi-vrier, iduinnacie Uuibourg, rue Savary.

Vers la Foir^Exposltlon On sait (pic lors dc sa premiere

rdunion, le nouveau Comitc des fetes de Quimperle avait mis dans son programme I'organisation d'une Foi-re-Exposition k Quimperl(; au prin-temps prochain.

Unc reunion avait eu lieu la se-maine dernitrc, sous la pr6sidencc de M. Habrial, au cours dc laquellc furent jetccs les premieres bases dc cettc organisation.

II fut d(;cide que cettc manifesta-tion commcrciale durerait huit jours, du dimanchc 7 Avril jusqu'au di-manche 14 Avril Indus. L'inaugu-ralion aura lieu lc jour de la Fete des Vicillcs, qui, on lc sait, attire dans noire villc unc aflluencc consi-dd-rable de visitcurs de toute la rii-gion.

M. Bcaufrerc, sollicitii par le Co-mitc des Fetes, a bien voulu accep-ter les lourdcs fonclions de commis-sa'irc giincral ; i l sera aid(i dans son travail par des personncs diivoui-cs qui I'onl assuri; de leur concours.

Cependant, lundi soir, nous avons eu une chaude alerte. Cinq menibrcs du Comit(i des Fetes, ayant nettc-ment I'imprcssion d'etre en buttc ii I'hostilitii latcntc ct sournoisc de certains commercanls ou particu-liers, avaicnt dccidd dc donner leur (l(;mission. Et le Comil6 des F6tes avait et(; convoqud, ainsi qu'un cer-tain nombre de sympathisants, pour jourvoir au rcmplaccment des mem-jres demissionnaires.

Grace ii I'insistance dc M. Habrial, de M' Fournis, de M. A. Lc Gall, et dc toute I'assistance, qui les assu-raicnt de leur conliancc pleine ct entierc, les mcmbres ddmissionnni-res rcvinrcnt sur leur d(icision.

Fort de cettc conllance, le Gomit(; des FCtes sc rcmct au travail avec ardcur, ct avec la collaboration dc dcvoucments qui ne lui manqueront )as, i l espere mcncr ii bien ccttc ^oirc-Exposition de 1935, qui peut etre un coup dc foucl pour le com-merce local, un pas cn avant vers la reprise des affaires.

Ddjii olusicurs commcrjanls et industrieis quinipcrlois ont fait rc-lenir leurs stands. Ceux qui ne I'ont pas encore fait ont intiiret a s'adres-ser au plus t(5t — si possible avant le 10 Fcvrier —• a M. Beaufrcrc, com-missaire general.

Nous aurons I'occasion de revcnir a plusicurs reprises sur cettc mani-festation dont tout Quimperle b(in('-ficiera.

j Alexandre GUZIAT CHIRURGIEN-DENTISTE de • F>eull« dc MMfcine de Parii

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Oontullttloni tout lu Jourt i ^ulmptrli Ml// 1$ m»ronil k Buntlu

AVIS AUX PECHEUnS. — La Gaule Quimpcrloise informe ses so-cietaircs que les terrains lui appar-tenant sont les suivants :

Isole rive {/auche. — 1" De Ponte-gant a la linute extreme de la com-mune dc Saint-Thurien (sauf une proprictd riiservee).

Isolc rive droite. — 2° La presquc totalite des terrains, dc Pontegant h Pont-Croarc'h (soit environ 14 ki lo metres de riviere).

lielon. — Cinq locations aux envi rons de la gare dc Mcllac.

Elle. — Peche du saumon et me nus poissons tous les jours, rive gau chc : 1° au lieu dit ^ Les Gorrets » 50 metres de riviere rive droite ; 2' de I'usine clectrique dc La Mothe au barrage de la Pecheric. Peche de la truite et menus poissons les diman ches ct jours ferics, du barrage de la « Pecheric j. au barrage dc Ker guelT. Peche de la truite ct menus )oissons lous les jours, du 15 Mai ii a fernielure de la i)cche. Deux ri

ves ; du moulin dc Castcllin, y com pris le moulin du Zuliou.

Aulorisation jiour les socielaires dc la Gaule Quimpcrloise dc pccher sur le ruisscau du Frout (gare dc La Forel), partie forcstitrc.

Interdiction absolue : 1° d'env jloycr sur « rEll i i » le devon ct les eurres m(italliqucs ; 2° de pechcr

dans les priSs n-scrvcs cn foin, du 1" Mai il la coupe des foins.

La Fiidcration des societcs dc pe chc du Finisterc a rapncli; que les socid'taires des diverses soci(;t(;s fe d(ir(ies n'onl lc droit de peche que sur les terrains appartenant ii leurs societis resocctives. Pour etre auto-rises il pecher sur les rivieres des autres soci(St('s affiliiies a la Fcdcra tion, ces pecheurs devront, outre la carte de leurs sociiStcs, &\rc munis d'unc carte fdddrale.

A B B A Y E - B L A N C H E Bourgncuf, QuimpcrK-.

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LE DEPABT DE M. DUHAND, SUBSTITUT DU I'MOCUHEUH DE LA HRPUBLIQUE. ~ M. Durand. nous I'avons dit, vient d'etre noni-nn:' subslitul du procureur dc la liepubliquc ii Brest.

Saniedi dernier, il occiipait, pour la (leriii("'re fois, le sitse •du Mlnis-lere public an Tribunal dc Quiiii pcrle.

A cellc occasion, .M. Lc Zant, prd'-sidcnt du TrUiunal, a Icnu ii rciwlrc hommage ii I'honorable magistral avant son di'-nart.

M" Fournis, au nom dc la coiiipa-gnie lies avoui-s. s'est associi- aux eompiimcnts adressi-s ii M. Durand, par lc president du Tribunal.

LE DEPAB T DlC M. PABCIGNEAU, CHEF DE GABE. — Nous avons appris avec regrcl lc dennrt de M. Parcigncau, Ic synipathiquc chcf de gare de uimpcrli', adinis ii faire va-loir ses ( roits ii la retraite.

Avant son (l(ipart, le personnel des cheniins dc fer dc I'Etat a Icnu il lui olfr ir un apil-rltif d'adieu, dans les salons de rh()tel dc Bretagne.

Au cours de cette fete, les chcnii-nots ont oll'crt ii leur regrclti; chcf un supcrbc objct d'art cn terre de Quimiier.

Nous adressons ii M. Parcigncau, que nc laissc que des regrets ii Quim-pcrl(', nos mcilleurs va-ux dc longuc et lieurcuse retraite.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL QUIMPERLE. — Epilogue d'un acci-

dent mortel. — Samedi apres-midi, le Tribunal dc Quimpcrli; a rendu son iupcment dans I'alTaire d'homi-cide par ininrudencc, rcj irochi a M. Le Tallec, boucher ii Pont-.\ven, qui, le '6 Octobre dernier, renversa un motocycliste, M. Quentel, de Kergoalcr, en Riec, Ic tuant sur Ie coup.

M. Le Tallec est condamnc ii 200 francs d'amende.

UN CULTIVATEUR TOMBE SOUS SA CHABRETTE. — .Icudi 31 .lan-vier, vers IR heures, .M. Garnicl, 45 ans, du village de Guerlouiit, traver-sait la forel de Carnoel, conduisanl unc voiture hippomobile, lorsquc, ii proximitd de Ponthouard, lc che-va dc tele pri t peur au passage d'un camion ct f i t un brusque ecart.

Le conductcur, qui suivait a pied, se precipita pour maitriser sa bete ; malheurcusemcnt, par suite d'un faux-pas, i l tomba sur la chaussee et les roues dc sa charrctte lui pas-serent sur Ie corps.

Des automobilistes de passage se portereijt aussitot a son sccours, et M. Jiigol, voyageur de commerce, le transporta a I'hopital de Quimperle, oil Ic doctcur Lc Stunfi" lui prodigua les soins que necessitait son etat.

Nous adressons a M. Garniel nos voeux de prompt riitablissemcnt.

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ARRIVEE DES FORAINS. — Les forains, que la population quimpcr-loise accueille tous les ans avec plai-sir, ont fait Icu'r apparition.

Cette arriviie est un prC-sage dc I'approche du printemps. Leur pre-miere fete de rann(;c est, en clfct, la foirc des «Vicil lcs» dc Quim-perle, laquclle sc tient le dimanchc et le lundi de la Passion.

Nous leur souhaitons plcin suc-ces.

TROUVAILLE. — M. Marcel Rou-zic a trouvij un beau bracelet, que son Droorictairc peu* r(>clamcr au cafe H. Salomon, au Bcaubois, cn Quimperle.

ETAT CIVIL. — Naissances : Francine-Emilicnnc-Cli-mentine Lhv-vcr, 8, rue Lauriou ; Marcelle-Gil-berle-Jcannine .Icgou, 18, rue du CoudMlic ; .\nnik-Germainc Fournicr, a la Maison-Rouge.

Publication de mariage : .Iosei)h-Corentin Pijron menuisicr, 45, rue Bremond d'Ars, et Jeanne-Marie Has-coet, 6picierc, 7, rue Brouzic.

Mariage : Niiant Ddces : Fran^jois-Louis Le Thi-on,

40 ans menuisicr, 11, boulevard dc la Gare ; Marguerite Pi-ron, 58 ans, crci)i6rc, 19, place Saint-Michel ; .lean Daniel, 48 ans, journalier, du Trcvous, 19, lixlace Saint-Michel ; Anonyme Riou, 11, rue du Couedic.

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NECROLOGIE. — Nous apprc-nons la inort ii Nivinen, en Arzano. (lc .M. Cordcroch Yves, propri(;'taire-agrieulleur, age dc 01 ans, d(:'ci:"de apres une tongue maladie.

l'ne nombreuse (Kdcgation <fA. C. acconi'paKna Ie d(!'funt jusqu'ii sa dcrnicrc dciiieure.

Nous ofTrons ii la famillc nos bien vives condoliianccs.

RAPPEL. _ Les anciens combat-tants qui n'onl pas encore payii leurs cotisations pour 1935 sonl prii's de sc mettre cn regie le pluis l(")l possible, cn versant leurs coles-parts au tr(!'sorier, ii la mairie.

E'l'.Vr CIVIL DE .lANVIER. — Naissances ; Louis Dauphin, dc Kermcnguv ; Rene Le Troadcc, <le Russul ; yvctte Cocfllc, dc Ker-bareh ; ',\Lirie Brishoual, de Kcrni-ven.

Publications de mariaqes : .loseph Thierry el Marie-Anne Forner, d'Arzano ; .lulien .Montagner, dc Pont-Scorff, et Louise Yhuel, d'Ar-zano ; Fninfois. Nicolas, d'Arzano, et Louise Le Gall, de Plouay ; .lo-seph Le Gall, dc Plouay, ct Marie-Anne Ulvc, d'Arzano.

Mariage : nciint. Deccs : Pierre-Marie Calvar, 14

ans, de K e r y g o u a r c h .

COHT Film d'amour ? MAIS tout simplement en mariant & I'arome du thS celui du JtHUM ChARLESTO!^; quintessence DES plus grands crus martlniquais. LE RKUm CHARLESTON tHre 45 de-gpes et co n'est pas pap hasard qu'i l est sign6 MARIE BRIZARD.

BANNALEC LA RliUNION AGRICOLE. — La

reunion organisi^e par la fMcration des cultivatcurs, a Bannalec, se d ^ roula devant 300 cultivateurs envi-ron et obtint un beau succes.

L'oraleur d^vcloppa devant un auditoire vivemcnt inti'ressd' la nc-ccssiti- qu'il y avait pour la culture de crd'cr unc fedi-ration copiee sur celle des autres corporations, notam-ment .sur celle des fonctionnaires et les statuts api)rouves jusqu'a present |)ar les cultivatcurs des autres com-munes oil la fd'deration a passe, sont les suivants :

I" Defense des intd-rcts profes-sionncls ;

2" Interdiction dc faire toute po-litique de i)arti ;

3" Interdiction de faire du com-merce ;

4° Collaiboration avec toutes les associations agricoles.

L'oraleur exposa ensuite Ic pro-gramme 'de la federation :

1" Le desir d'cntente avec les in-dustrieis traitant les pctits pois afln (i'd'viter lc retour dd'sastreux des cours dc I'annd'c dcrniere ;

2° L'intcrvention pr6s des pou-voirs publics jjour un (^coulement plus facile du cidre dont noire ar-rondissement est gros productcur ct qui rcste invendu dans nos caves, et ce, en le faisant consommer dans Ics casernes ;

3° Collaboration etroile et amica-le avec lesdits pouvoirs publics, afln d'eviter des abus 'dont auraicnt & soulTrir Ics cultivatcurs.

Cc programme dont nous ne pou-vons que donner un resume suecint, fut vivemcnt applaudi par' les audi-teurs qui : adoptant iniinediatement les statuts, constiUierent leur bureau comme suit :

President dclcguc : M. Fic'he, de Kerscao ; mcmbres du burea'u : Poupon, Bihan, Le Gallic .loseph, Rannou, Pierre Sauscau, Guilband, Dacron Pierre, Noc Rene, Jean Mor-vd'zcn.

Continuant sa proi)agande, la fe-deration organise a Locunole, le di-manchc 17 Fevrier prochain, a 8 heures 30 du matin, sallc Pczennec, une grande reunion a laquellc sont convid's tous Ics cultivatcurs des en-virons.

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V

CHUTE MORTELLE DE BICY-CLETTE. — M. Nerzic Jean-Pierre, iige de 52 ans, ne a Scaer, et demeu-rant a Saint-Jacques, rentrait a bicy-clcttc, son travail termine, lorsquc, tout ii coup, i l sc trouva en presence d'un troupcau de vaches sortant d'un paturagc.

Malgre tout son sang-froid et un coup dc frein bien a propos, le cy-clistc nc put eviter la rencontre et heurta violemment I'une des betes.

Projet(; sur lc sol, M. Nerzic, qui perdait son sang en abondance, re-•ut les premiers soins des temoins

de I'accident et fut dirig6 iniraedia-tcment sur son domicile.

Helas, le malheureux succombait peu aprd's ii une fracture du crSne et sans avoir repris connaissance. II laisse une jeunc veuve et cinq enfanls cn bas age.

UN P1>RE FRAPPE SON FILS D'UN COUP DE COUTEAU A LA GORGE. — La paix ne regne pas tous Ics jours dans la famillc Guil-lou, dc Kcrlcrounet, cn Bannalec. Les enfanls etaient souvent mena-ces et frappd's par leur pere.

L'autrc jour, I'un des fils, Jean, agd' dc 20 ans, recut dc son pere un coup dc coutcau ii la gorge. Fort heureuscmcnt la carotide ne fut pas tranchd'c.

CLOHARS-CARNOCT ACCIDENT DE LA ROUTE. —

Par suite d'un dd-rapage unc voitu-rctle touriste apj)arlcnant ii un in-dustriel dc la region quimpcrloise, est alld'c sc jclcr contre le talus de la route reliant le bourg de Clohars-CariioiH ii la plage du Pouldu, entre Ics quartiers dc Langlazic et Ker-Iiaro. Par unc chance extraordinai-re, les occupants cn ont d'td' quittes pour la peur, mais par contre la Voiture est <lans un d-tat presquc inutilisable.

ETAT Civil Xaissancc : Tan-guy Louis, au bourg.

Publication de mariage : Ihuello .lean, cultivatcur ii Locouarn, et Toullec Julia, cultivatricc ii Kerga-riou.

.Mariages : Lc Bourhis Emilc, cul-livaleur ii Kcrdi-ei;:c, et Lozachmcur Bernadcttc, ii Kerricn ; Prima Louis, marin ii T--Forn, ct Lavolc Marie, (•ultivalrice ii Petil-Lctv ; Audren H- acinlhe, marin-pcchcur ii Keran-goir. el Audren Anne, cultivatricc ii Moi'lan I Audren Joseph, cultivatcur i'l Moelan. et Lc Delliou Stdi)hanic, cultivatricc, a Kerra<lan ; Le ^ u -rant Pierre, macon ii Langlazic, et Prima Marie, cirftivatricc Pcnlan : I.e Costocc Theodore, cultivatcur k Saint-Maiidet. ct Courant Emma, cul-tivatricc, il Kcrchiniou.

Di-ci-s : Colin Simon. 04 ans, Porsguern ; .Mahc Louis, 52 ans, rc-traili', il Bec-ar-lan ; Guvomar Cle-mence, 39 ans, cultivatricc, ii Ker-nabec ; Ncveu Guy, 3 mois, ii Doe-Ian.

N 6 d a n s l a r u e Nd- pendant que vous marcbiez,

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OORAY

ETAT CIVIL DU MOIS DE JAN-VIER. — Naissance: Ncant.

Publications de mariages; Alain Le Bras, cultivateur au Pont-Neuf (Langolen), et Jeanne Creac'h, eul-tivatriee, a Kerfeot-Vian ; Yves Hemery, cultivateur, a Scaer, et Marie-Louise Tanneau, cultivatricc a Porlazou ; Alain Jaoucn, cultivatcur a Kerdanet, ct Marie-Louise Mahc, cultivatricc h Kcrhcrno ; Hc:ie lle-nierv, cultivatcur a Ty-Coat, et Jeaiirfe Antret, cultivatricc, a Lan-nurien.

Mariaues: Maurice Fer, cultiva-tcur, doniicilie a Leuhan, ct Mariiuc-rite Yaouanc, cultivatricc a Hreho-ray ; Guillaumc Maguer, cultiva-tcur h Douric-Pcnvcrn (Leuhan), ct Marie-Jeanne Lescoat, couturiirc a Kervreac'h ; Alain Billon, cultiva-teur t\ Kerdreolct (Leuhan), et Maric-An:»c Calvary, cultivatricc a P^nenlcigne; Jerome Lc Grand, cultivatcur a Kervreac'h. et Anne

Bcrre cultivatricc a Kervreac'h ; Joseph Sinquin, cultivatcur a Stang-Bodilin (Scaer), et Marie-Jeanne Jaouen, cirltivatricc a Tachicn-Vcll.

Deeh : Marie-Anne Lc Dii (i-pou-se dc Pierre Lc GotT), nicnascrc, Ufffc dc 63 nn.s, a lUilann ; Corcntin Mahc, cultivateur, age de 05 ans, a Kcrrambellcc ; I^cnc Caus'ant, cou-vreur, a}?6 <le 78 ans, a I'cu-Pave (bourtf) • Yves Lamour, a«c dc 21 mois, h. Brehoroy.

QUIkLIQOMAROH DANS LE CLERGE. — Nous ap-

prenons avec regret lc dei)art dc .M, I'abbe Breton, vicaire a Guilligo-marc'h, nui vient d'etre nommc an-iiionier ii La Norgard, cn Lc Trc voux, cn rcmplaccment dc M. le cha-noinc Guirricc, qui, pour raison de santc, sc retire ii Ponl-fAbbc.

Nos mcilleurs va-ux accompagnent M. I'abbe Breton dans sa nouvcllc residence.

GARNET DE MARIAGE. — Li mardi 19 Fdvrier, i» 10 h. 30, sera be-ni, en I'ecUp paroissialc de Guilli-comarch, lc" mariage dc Mile Ague; Lochouarn, de Kergadiou, en Guilli gomarch, avcc M. Y'vcs Esvant, du bourg de Rcdcne.

Les repas de noces seront scrvis les 19 el 20 Fcvrier, chez M. Losbec au bourg de Guilligomarc'h.

Nos mcilleurs vanix dc bonhcui

LOOUNOLE CHEZ LES CULTIV.VTEI RS. —

Continuant leur propagande ii tra vers rarrondissemenl, les mcmbres •du Svndicat dc defense Paysanne de Quimperle invitent les cultiva-tcurs de Locunolc ct des environs imniediats, ii la grande reunion d'ornanisation locale qui aura lieu ou bourj! lc dimanchc 17 Fevrie prochain, ii 8 b. 30 du nudin.

MELQVEN ELECTRICITE. — Le Maire de Ja

commune de Mclgvcn a I'honneur d'informer ses administrcs que la

)li

mOELAN-^UR-MER CARXEf !)!•; MARIAGE. - Mardi

prochain, 12 Fevrier, ii 10 heures, sera b6ni, cn reglisc paroissialc de Mol'lan-sur-Mer, le uuuiage dc M. Rene Madic, dc Kci'gDustancc, avec Mile Erncslinc Audren, dc Lanu-ai-Iloat, cn MoiMan.

Les repas de noces seront scrvis le meme jour, chez M. C.lement Por-tier, hotel des Grands-Sables, au Pouldu.

i\os mcilleurs vieux dc bonheur. ET.Vt'-ClVlL du mois dc Janvier

19,35. — Saissanccs : Louis Faven-nec, il Kcrhuel ; Pierre Chioso, au bourg ; Louise Prat, ii Kcrcadorct ; Louis Favenncc, ii Kcrsolf ; Marcel Robert, ii Kcrguip ; Albert Favenncc, 'i Kerouer ; Pierre (Conseil, ii Bazen-Huen ; Yvctte Le Bris, ii Carpont; Francois Lc Tallec, ii Kcrglien ; Anne-Marie CoilTcc, ii Kcrcadorct.

Piihlicatioiix dc imiviiigc : Robert Jan, cuisinier ii Lorient, ct Fran-5oise Le Bourhis ; Firmin Lc Bour-"lis, marin-pcchcur i\ Kerdoualen, el Catherine Nicolas, cultivatricc ii Ke-rouer ; Louis, Le Garrec, marin-pe-heur il Kerampcllan, ct Ilcuricttc uillou, cultivatricc ii Saint-Xhamec;

Prosper Collicn, marin-pecheur i\ Kerampcllan. et Yvonne Le Bris, cul tivatricc ii Kereiicordonpcr ; Joseph Favenncc, marin dc I'Etat, dc Vro-nee, ct Marguerite Lc GolV, cultiva-tricc il Kerscao ; Leon Le Bouris marin-pcchcur ii Kerdoualen, et Jo-sephine Lc Bloa, dc Kerlurmaine.

!tlaria</cs : Jean Gardivicr, marin dc rEli it, dc Mehinie (l.-cl-V.), cl Elisa Le Naour, dactylographc Pierre Couatsaliou, employe, ct Franfoise Robert.

Dcccs : Pierre Lc Doze, 22 ans, Kerdoualen ; Jean Noc, 39 ans, a Kcrziou-r.-\rmor ; Noel Boutel, 3 ans il Kerampcllan ; .\nnc Le Tallec, 25 ans, il Garzou ; Marie Briant, 79 ans, il Kersauze ; Jean .\udren, (i l ans, 'i Kerglicn.

NEVEZ

ETAT CIVIL. — Saissanccs : Hervc Sellin. Kerhascoet ; Yves Bcl-lec, lta«uencs ; Alexandre Torrec hour}! ; Lucien Guillou, Kerdavid ; •Marie Ferree, Kerslang ; Yvctte .Marrec, Kerlosquet ; Joseph Furic Ki-rcnguenou.

itariages ; Jean-Marie Toual et •Marie Ollivier ; Isidore SoulVez ct Pauline ("ancvet.

Deccs : Jean Gucrncc, Keremball Louis Marrec, Kerenglas ; Elisa Guillou, Kercaiiic ; Marie Drougia zcl, Parcoubras ; ^Iarie Robin, Gare

PONT-AVEN

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VOL. — Guillaumc Lc Roux, 40 ans, maniruvre ii Mclgvcn, a sous trait, lc 13 Decembre, une paire dc chaussons a I'ctalage dc M. Derrien marcband forain au Polcau-Vcrt, cn Melgven. En 1933, I'inculpe a dcjii it6 condainn6 ii 2 mois dc prison avcc siirsis et 5 fr. dc contraventions pour vol el ivresse. Les renscigne ^nents recueillis sur son eompte sont detcstablcs.

Lc tribunal de Quimper condamnc Le Roux h un mois de prison par d£faut.

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ETAT-CIVIL du mois dc Janvier 1935, — Naissances : Yves Nerzic au Poteau-Vert ; Alfred Laurent, au bourg ; Rcmi Daoudal, ii Keran; gam.

Publications de manages : Yves Landrein, a Trohcn ct .Marie Qucme r6, il Minuellou, cn Mclgvcn ; Fran 5ois Guyvarc'h, au bourg, ct Jose phinc Landren, ii Trohcn, cn Mclg yen ; Herve Guillamct, ii Ponl-an l l l is, en .Mclgvcn, et Marie-Louise Tocquet, ii Rousplcin, cn Lanricc Joseph Allot, place de Verdun, en Rosporden, et Marie-Louise Cam pion, k Melgven ; Y'vcs Le Bcux, Penncrc'h-Huel, cn Mclgvcn, ct Jo sejjhinc Kcrgourlay, ii Locmaria, cn Saint-Yvi.

Manages : Francois Lc Grill, ii Pont-Louct, et Marie-Anne Picard. ii Pont-ar-G6, cn Mclgvcn ; Pierre Pi card, k Pont-ar-Go, en .Mclgvcn, cl Jeanne Le Mcur, ii Parc-Anipicard en Melgven ; Jean Madic, ii Porzou en Kerncvcl, ct Alphonsine Boiis sard, a Croix-Penncrc'h, cn Mclg vcn ; Yves Herledan, ii Bosangall, en Trccunc, et Eugenie Bourbigot, ii Kcrlioncr, cn Melgven ; Francois He mon, a la Croix-Vertc, cn Melgven ct Alexine Gotten, ii la Croix-Vertc en Melgven ; Louis .N'crricc, au Frcsq cn Mclgvcn, cl Jeanne Lancicn, i Croix-Kcrfrancts, en Mclgvcn ; Yves Landrein, ii Trohcn, ot Marie Que mire, ii Minuellou, cn Melgven Francois Guyvarc'h, au bourg, el .losephine Landrein, ii Trohcn, cn Melgven ; Jean Varcillaud, ii Paris (15"), el Bernadclte Le Flao, ii I Croi.x-Ncuvc, cn .Mclgvcn.

Diets: Guillaumc Le Roux, 08 ans, sans profession, epoux de Lc Gall, dcccde ii I'hopital dc (Quimper 16 (transcription) ; Louis Lijour, (iS ans, mana-uvrc, veuf dc Norvcz epoux dc Ncdclcc, au bourg.

MELLAO DES LAPINS DISPARAIS.SENT

M. Hollicou, dc .Mcllac, a porlc plainte k la gendarmerie contre dc inconnus qui lui onl subtilise pki sicurs lanins.

II avait dejii etc victimc de .sem blablcs larcins aux debut du mois (lc janvler.

LA TRAGEDIE DE L' lLE SAINT I'.M'L. — l,c proces esl n'mis ii une date ulterienre. — Nous avons Icnu nos lectciirs au courant des circons tances de ralVreusc tragedie survc iiue dans I'ilc Saint-Paul (Ocean In lieu), (pii coiita la vie ii sept i)er

sonnes, dont six (i-laient originaircs de Bretagne. Certains marins resca |)i's et plusieiirs families des marin defunts avaient intenti;', lors du ra patriemeiit des necheiirs, un jiroces en dommages-inlt'rets ii la Soeii^ti'

La Langoustc Franvaise*. (x-lle-ei on lc sait, avait cmbauclu' les ma riiis bretons, iiiiiis les avait laissi' sans vivres suflisaiits hivcrner daiis Pilot niaudit. Deux ans apres Ic (k-|)(')t des plaintcs, les dossiers I'taient sortis du Tribunal civil, notaiiimciit 111 mois d'Octobre dernier. De re mise en remise, TalVairc devait etre jiigi'c lundi .') Fi'vrier

Mais I'liii des sccrii'taires de M (himpinclil, M" Delaiinay, chargi- de inlerets des reseapi's," vient d'etre frappi- par un deiiil cruel ; d'autr part, M" Aleide Delmont, avocat de la socii!'te de la « Langoustc Fran

iiisc » est grippe. Iin jjarfait ac cord avec les (leux parties, le pro ces serait done de nouveau reiiiis i une date ulti-rieure.

l.'NE VOITI BE PBEND FEU Samedi 2 Fi!'vrier, place de la Mai rie, il Poiil-.\ven, M. Colin, cultiva leur au village dc Kcrvandclen, cn .Nizoii, se trouvant dans sa voiture

utoniobile, etait prijvcnu par de personiies dc ])assagc que le fcii venait de prendre dans son vehi cule. Lc conductcur .sortit pri'cipi tamment et s'armant d'un extinetcu (pie lui apiiorlait un voisiii, i l r(!'us sit il (•Iciiidre rincendic (pii iiiena (•ait dc tout dc'truirc ; la carrosseric i'lait dejii cntanK-c par les llammcs Les degals sonl purenient niatcriels el ont i!'ti' occasionni's par un court circuit.

DELIT DE CHASSE. Le garde chasse 'dc M. lc comic de la Ville niarqui', du clirileau du Plessis siir'<ris en pleine action dc chasse avec fiirets et bourses, au lieu (lit 4 Bois dc Pontrol », trois bracon iiiers (pii sont : Guillou, 32 ans Chariot. 25 ans; Even, 25 ans, lous les trois habitant Bosporden.

La Kcndarmerie ciiqiietc.

QUERRIEN CAB.NI'rr DE .MABIAGE. — .Man

prochain 12 l-V'vrier, ii I I heures sera bi'iii, en Teglisc piiroissiale (U Qiierrien, le mariage de .Mile Amu Marie Marzin, de la avec M. .lean Bourvic vie, cn Querrien.

Les repas dc noces e iiRMiic jour chez M

C.roix-lioime. en Querrien. .Nos mcilleurs v(ciix de bonheur

LE CONCOL'BS DE TIR. — Par suite d'un cas de force majeure, le Kimeoilis (le tir ipii devait avoir lieu (c 10 l-'evricr, est reporU'; ii unc dale indelermiiK'c.

UN VOI.EUR CONDAMNfi. — Nous avons rclatij dans notre dernier nu iiid-ro le vol dc 300 francs commis par lc jeunc Guyadcr, 20 ans, ou vrier agricole ii Lanvcn(jgcn, au pre jiidicc de Mine Dorner, cultivatricc il (".oat-Ravallec, cn Querrien

Guyadcr a coni|)aru devant lc tr bunal corrcctlonncl dc Quimper, qui I'll cou(lamn(! ii 2 mois de prison

ETAT CIVIL. - Xaissances : An nick Cadic, ii Kerfaro ; Yvonne I Ster, .Nordez ; Baymond Th('on Mine ; Marie Le ^^oing, ii Bestorn Yves Miler, Restorn ; .Marie Cloari il Queli^ben ; I''raiieis Le Gallic, ii M niou-Braz.

Publication de mtiriaac : Louis Bcrlhelot et Marie Goiirdcn

Mariages : Mathurin Perrot cl Ma rIc-Louise Cadic; Fran(;ois Slauguen nec et Marie Flatri-s.

Deccs Barhc Pirioii, 59 ans, Ke iiK-as; Gerniaine (iiiilleniol, 8 ans PeiKpii'len ; ,Marie-Louise Penncc 7(' ans, Moulin-Mogiicl ; Bcrlrand Peiivern, 5 ans, Kcrgiiyomar ; Fran (•ois Flalri's, 8 ans, Lczcunet

REDENE GKAVE ACC.IDENT DE MOTOCY-

CLETTE. ••• MM. Bourhis Fran(;ois, iiuK.'on, et lUill'ct Louis, menuisicr, lous licux (lomiciliiis an bourg dc

(iileiic el inoiili's sur la meme mo-tocyclctte, revenaient de Plouay (M()rbihan) lorsquc tout ii coiq), par suite d'un brusque dcvanage, lis fu-

nt violcmmcnl projeld's sur la rou-te d'Arzano ii Pont-Scorll'.

M. Caro, cultivateur ii Brandii-ii'ii, se trouvant de passage, s'cm-

jircssa aujires des blesses ct, aide de son voisiu, M. CardicI, du meme

ilhigc, dirigca Ics deux motocy-clistes sur leur domicile, situ6 non loin dc I'endroit de I'accident.

M. Rull'el, qui sc Irouvait sur Ic siege arrierc, resta (ivanoui quelques minutes apris la imilcncontreuse chute. 11 a eu la clavicule droite

assi'c ct i)ortc dc nombreuses con-tusions K'gcrcs sur la llKurc el di-erses parties du corijs. Quant au conductcur, M. Bourhis,

i l rc?ut une blcssurc grave au bras droit, unc K-gcrc fracture de cotes

en outre quelques contusions (jui paraissent assez benignes. II a etc soigmi par Ie docleur Martin, dc Uuinipcrlc.

La gendarmerie d'.\rzano, alerK'C, proc(;de ii l'en(iucte d'usagc.

RIE0-8UR-BEL0N AU CINEMA DU PATRONAGE. —

Samedi 9 ct dimanchc 10 Fcvrier, au Patronage : GliOCK, fourni par Pathe Consortium.

Grock est, avcc Chariot, le plus rand comiquc du monde. Grock est

I'hommc dont la silhouette fait rire, homme dont les .x pouripioa » ct les sans bliiaguc» d(ichaincnl I'hila-

itc. {".'est aussi un humoriste qui, dc-

|)uis 30 ans, n'a ccssiS de pcrtcction-ncr lc plus beau nuniero dc music hall (pii soit.

C'cst un ctonnant virtuose du )iano, du violon, dc la clarincttc, dc ocarina cl dc I'accordiion. C'cst un

icrobate extraordinaire, un mime lonnant, un compositeur de talent t un excellent danscur. L'intriguc qui pri'senle Cn-ock dans

cc lllni met cn relief Ics dons cxccp tiounels de cc grand artiste.

Cc programme est compli-tc par Mameuvres navales, documcntairc Conservatoire d'Animalville, dessin iniuKj, et Pathe-Journal.

MUTUELLES ET CAISSE LOCA LE. — Les socid'taires des .Mutuclles ,\ccidcnts ct Inccndie dc la comnui ne dc Hiec-sur-B('lon, de la Caisse locale dc Criidil Agricole du can ton dc Ponl-.\vcn ct de la Mutucllc B(:'tail dc Riec-sur-BC'lon sonl con

oqiiiis cn a.ssembK-e ga-m 'rale an nuelle le dinianche 10 Fi'vrier 1935 ;i 9 heures du matin, salle B. Le Bris lu bourg dc Riec-sur-lK'lon.

Au cours de ccltc assembk'c, i l sera donne connaissance aux socii; taires dc la situation linanciere ct morale de chaquc soci(;t(!',

Des conf(5renciers Iraitcront dc plus des questions agricolcs a I'or (Ire du jour ct sc ticndrout a la (lis position des cultivatcurs pour lous enseignemenls dont ils pourraient ivoir besoin sur lc fonetionnemcnl dc ces diverses mutuclles.

En raison dc rimportancc dc 1 •(•union, lous les socielaires sonl nslamuicnl jirid's de vouloir bien y issistcr.

Ooix-Bougi , (Ic Ty-Bour

seront scrvis , Marzin, ii

& ARGENT DEMONETISEES PAIEMENT IMMEDIAT A R G E I V T P A Y I ^

n n F R . FR. QAI^I^- J-Bfois ^Unnc, l O D ^ U n . l ' valeur.

R I H E a m porteDrs de 5 0 0 I r . OR et p l i s Se presenter h nO!i pcrmnnenccs r gionalts du Ou«sl, de 0 h. ft 3 h, (Snu> did, fr. Iran.), h : 'ONT-I/ADUl';, jeudi U Fuvrier, H6tel des Voyngours.

VENDUEDI 15 Ff.VKlKH

Dans le D^partement BREST

LA GRfCVE A L'ARSENAL. — Pour protester contre la riiduction les salaires dans les arsenaux, Ics ouvriers 'dc I'arsenal de Brest sc sonl mis cn Rrcvc, et ont organise des manifestations dans les rues de

villc. .\prcs avoir enfoncc les por-tes de I'arscnaL les manifcslants ont oulii peni^'lrer dc force ii la Pre dure .Maritime. Dc violcnlcs collisions se produi

sirent enlrc les griivistes et Ics igents et les gendarmes. On eompte une dizaine dc blesses.

Autour du DepartemeDt HENNEBONT

ROSPORDEN INCENDIE. — Jeudi, vers midi

ct difini, la population i'lait alert(je par le clairon des sapeurs pompier et le tocsin. Le feu s'i'tait di'dari} dans un magasin ii fourrages dd-pen

lint (le la nropri(;t(j dc Mine veuve i^di'lec, rue Nationale. Ci' magasin contenait environ

cinq tonnes de paille pressce, des sacs de charbon de bois et quelque steres de bois. Le lieu du sinistre sitiai non loin du niarcla', atlira une iionibreuse aflliieiice (pii, avant I'ar rivi 'c des iioiiipiers, s'enipressa, I'aide de seaux d'eau, de killer con Ire le feu.

La moto-ponipc fut bientc'it niise en action et arrosa coiileusemcnt la paille, mais i l s'en di'gagea une i'liaisse funiee el rop(!'ralion devinl

ifllcilc. II fallut sorlir presipic tou les Ics holies et les i-leindrc unc line.

Vers 2 heures, lout i'laij termine Les di'gals ne sont pas Ires inipor tants ct sont converts i-as une assu iince.

MENTHE-PASTILLE faMeilleure C q u e u p d c ^ n H i e

AU TRIBUNAL CORRECTION NFL DE QUIMPER. — Andrii Lc (^oz, vannicr ii Rosporden, fait op position il un jugemenl du tribunal de Quimper en date du 7 Novembre lc condamnant ii quatre mois dc irison par dd-faiit pour vol dc 2" loutcillcs dc vin au pri'jiidicc dc M

Daoudal, cultivatcur ii Pen-ar-Pont, cn Rosporden. Le tribunal, cn raison de la situation dc famillc du prii Venn, r(i(luit sa peine ii trois mois et un jour.

SCAER (URNET D\l-: FlANt,;AlLLES.

.Nous apprciions les llancailles de .M Henri Lc Bris, nu'canicien au bour (Ic Scaer, avec Mile .Marie-Anne Is till, s(cui' du svnrpalhi(pie monileur des « Gourneriens Skacr ».

.\ux fiilurs epoux, nos mcilletir vd'iix (le bonheur el ii leurs famillc lous nos coiiiplinients,

I'NE JEUNE FILLE E.ST EBOUH LANTI-E .Mile Rosiiie Furic, aKiic de 22 ans, dcmcuraiit chez ses parents, li Lochenaour, en Scac etait ccciipee ii 'pr(!'parer ii manger lux betes'dc la ferine, lor.squc tout li coup, par suite d'un aialencon Irciix moiivcment la eliaiidicrc bas cula el se renversa. .Mile Furic fut allciiile aux mciiibres iiiferieurs

Le docleur Burel, aKoele d'lir geiice prodigua Ics premiers soins

Le Iraiisporl ii I'lu'ipital de la mal litiircusc blcssiie fut impo.ssible,

Nous espt'roiis (pie cet accident ii'aura pas iiour Mile Furic dc sui Ics graves ct lui sinihailons un prompt r(;-lablis.senient.

TREMEVEN CABNET DE MARIAGE. — Mardi

prochain, 12 Fd-vrier, ii !) h. 30, sera bi-iii le mariage dc M. Rene Derout de Mind'-Lann-Carlav, en Locuiiol avec Mile Germainc "Doiissal, dc Ker nouarn, en Locunolc.

Les repas de noces seront se le meme jour chez M. Louis Pijron il Slang-T.aniarrc, en Tn-iiKl'vcn

Nos mcilleurs vucux de bouhcur,

M O N N A I E S

QUIMPERU. HOTEL LION 0 OR SAXIKDI 16 FlvVlUKU :

QUIHPER, HOTEL DE L'EPEE

CARHAIX

UN GRAVE ACCIDENT AUX FOR GES D'HENNEBONT. — Trois ou-vriers brutes vifs par de I'acier en fusion. — Des lic uipcs de nuit tra-vaillaicnt dimanchc soir aux fondc ies d'acier des forges d'Hcnncbont

oil sont occupiis pres de 3.000 ou ricrs. Vers 18 heures, une poche d'acier

cn fusion, sortant des fours Martin suspcnduc il un pont roulant, etait dirifii-e vers Ics lingotieres dans les-

uelies sc fait la coul6e, lorque I'un es crochets dc suspension se rom-

pit. La poche bascula et Ic liquidc en

fusion il 1.400" se repandit sur le sol (le I'usinc dans un bruit formi-dable.

Plusicurs ouvriers purent s'cchap )cr, mais Louis Conan, 28 ans, de irandorion, pere d'un enfant, el Jean-.Maric Le .Mcntcc, 47 ans, d'Hen ncbont, pere de trois enfanls, furent briili's vifs.

Un troisieme ouvrier, Jean Le Ner-zic, 37 ans, d'Inzinzac, atteint lui aussi jiar lc liquidc, esl mort quel ques heures apres ii la clinique des forges.

Trois aulrcs ouvriers ont reiju des blessures snjjcrliciclles.

11 y a 30 ans, un accident idenli-(pic faisait cgalcmcnt trois victimes (tans les memes circonslanccs.

— A V I S — L'IMPBIMERIE CORNOUAILLAISE

7, rue des QenUlshommes, Qatmper livre vite et bien tous les travaux i'impression: enveloppes, tite$ dt

; paille, 150 fr. les 50 et 00 fr., suivant farinc, 138 fr. les

Foires et Marches de ia r^gio QULMPEBLE (1 Fcvrier). — Les

Iransaclions onl (itii assez calmcs Betes il cornes, pores ct volaillcs

lecuscnt une k-gerc augmentation Vaches laitieres amcniies 45, vcn

dues 25, dc 800 ii 1.300 fr. ; pores, Ic kilo, 3.70 ; oorcelets, 180 ii 200 fr. la piece ; veaux, 90 amcniis, tous vcn dus, le kilo, 3 fr. 20.

Fromcnt, 75 fr. ; seigle, 50 fr orge, 00 fr. ; .sarrasin, (iO fr. ; avoine ')() fr. ; iiomnics de terre, 38 a 40 fr les 100 kg.

Beurre doux, le kilo, 8 fr. ; beurrc sali>, 10 fr. L6gere baissc. (Faifs, 1 douzaiiie, 3.50 ; volaillcs, 22 ii 25 fr, la couple.

Foin, 2i)0 fr '00 kilos ; son, ros el detail

UIO kilos. PONT-AVEN (2 F(:"vricr). — Ovufs

3 il 3.50 la douzaine ; beurrc doux 1.50 la livre ; beurre said-, 0 fr livre ; jioulets jeunes, 3 ii 3.50 la 1 vre ; gros poulcls, 2.50 ii 3 fr, livre.

QUIMPER (2 F(ivricr). — Beurre (lc table, 7 fr. la livre ; beurre de cuisine, 0.50 ; (eufs, la douzainC;

La couple : poulets, 22 ii 28 ; piece : lapins, 10 li 18.

Les 50 kilos : avoine, 28 ii 30 ; sei gle. 30 ii 32.

Pom mcs de lerre : saucisscs, 18 20 ; jaunes, 13 ii 14.

Veaux, 3.25 ii 3.50; pores gras, 2.80 il 3 fr.

liOSPOBDEN (31 Janvier). — Mar che bien aiiDrovisionne. ('ours st lionnaires. Lt-gcrc baissc sur (CllfS.

Veaux d'i^lcvage, 4 fr. ; veaux de boiiclierie, 3 ii 3.50 le kilo ; moutons 4.50 il 5 fr. Ic kilo.

Beurre, 5 ii 5.50 la livre ; (Ciifs, il 3.50 la douzaine ; Doiilels, 2 ii 2, la livre ; lapins (loniestiques, 2 ii 2,

CONCARNEAU, 4 Fevrier cole les 'beurrcs de table, 0 ii 0.50 les beurrcs de cuisine, 5 i\ 5,50 livre ; les (cufs, 4.50 ii 5.50 la dou zaine.

Poulets, la -iecc, 10 ii 15 fr lanins, 10 ii 17 fr. ; -••"eons, 5 ii francs ; canards, 11 ii 15 fr.

Lc marclK- des cidrcs est ciicor assez ealmc. On c(")tc la barrique 225 litres, soulirt'c, logec, droits sus, 100 li 110 francs.

HENNEBONT, 1" Fil-vrier. - • Se glc, 50 il 58 fr. Ics 100 k. ; avoi 00 il 02 • il)l(i noir, 58 h 00 ; pom mes (lc terre, 40 h 00 fr

Rcurrc, 5.50 ii 7 fr. Ia livre ; aiufs 4.50 il 5.50 les 13; lapins, 10 ii francs la pitcc ; canards, 10 ii 2 noulcls, 15 il 30 francs la couple pigeons, 5 ii 0 fr. la piece

lc

AU GROUPEMENT DES MAR-CHANDS FORAINS. — 11 y a blen-tot un an, les marchands forains de la region de Carhaix y formaient un groupement qui prenait le litre de « Groupement des Commercanls pa-lcnt6s des marches du Centre », afli-li(' k rUnion Commcrciale des Mar-ches dc France, ct dont les buts (itaicnt :

1° Ddfcndre les int(irets matericls et moraux de la corporation foraine;

2° Protester contre les arretcs, re-glenients, ddcrets, appliques dans un esprit contraire a celui du legisla-teur ; *

3° Obtenir le respect de la liberie individtiellc et commcrciale ;

4° Etudier et developper dans la region, par tous les moycns occa-sitnnels et methodiques, la possibi-lite d'elever Ic niveau moral et eco-nomique de la corporation, de fa fon il assurer ii tous les mcmbres du groupement une evolution vers Ie mieux-etre et propager les id6es de ustice et de libert6.

Ce groupement organisait diman che une petite f6lc, qui fut en tous joints reussie. Un banquet, servi par es soins de M. Le Coz, reunissail, a

midi, une cinquantaine de convives Des lc debut du repas, une rcine fut clue : Mile Yvonne Quem6ner obte nait la majoritc des suffrages, avec )our demoiselles d'honneur : Miles (:i(jdic ct Tangiiy. Le banquet, com-mc Ton s'y attendait, fut cordial et oycux.

Au dessert, des discours furent prononces par M. Theodore Bosson 5r(jsident ; M. Pierre Gallic, secre-uire, ct M. Caron, secretaire g(;neral

des Marchd's de dc rUnion Commcrciale des Mar-ches dc France.

MEDAlLLE D'HONNEUR DES CHEMINS DE FER. — La medaille .. honneur des Ohemins de Fer a lite deccrnee ii MM. Fran(;ois Alou-cl ct Jules Gangloff, de Carhaix.

Nos fi'licitations.

ETAT CIVIL DE JANVIER. — Naissances : Margueritc-Hclenc Coat boulevard de la H(;publique ; Claude Salaun, rue Felix Faure ; Jean-Francois Clech, au Clos-Etienne Joseph Lc Mo.al, rue Oberhausen Alexis-Leon Le Corre, rue des Clo chelles ; Marie-Louise Le Cam, rue de Bazcilles ; Robert Guyoniarch rue de I'EKlise ; Ange-Guillaume Le Bihan, rue La Tour d'Auvergne

Mariage : miant. Deci:s : Alexis-Liion Lc Corre,

jours, 'h(")pital ; Marcel-Marie Le Moal, 1 an, h(Vpital ; Marie-Rose Lc Boulch, 70 ans. La Madeleine Pierre Mingan, 59 ans, h(">pilal-hospice ; Francois Riou, (52 ans, rue Renan ; Maric-Octavie Le Gac, 33 ns, rue Brizcux ; J(ir6nie Salaun 3 ans, ho])ital ; Augustin-Joseph de

Les(ileuc de K^ronana, 72 ans, rue de I'Eiilise ; Marguerite Lc Croazcr 5 ans, rue de Gourin ; Jeanne

nuM-ese TanKuy, 3 ans, rue Joseph Nedcllcc ; H(ii6ne-Marie Le Page 24 ans, hiVpital ; •'^ngc-Guillaunie L Bihan, rue La Tour d'Auvergne Louise Le Roux, 33 ans, bopital Armand Le Guern, 7 ans, route de Gourin ; Catherine Bellec, 78 ans rue -de Callac.

AVIS FOOT-BALL

POULLAOUEfii UNE AFFAIRE DE CHASSE DE-

VANT LE TRIBUNAL DE CHA rE.\ULIN. — Yves Pichon, domes-tique de ferine ii Kerdudal, en Poul laouen, a et(j rencontre cn action de chasse ii Poullaoucn, sur des ter rains louds par M. de Kcrgariou, pro prictaire ii Lannion. Surpris une premiere fois par lc garde le 21 Oc tobre, i l r(;cidiva Ic 2 ct le 9 D(;ccm bre, sc vantant meme des diilits qu comitit'ttait. « Je suis insolvable, se disait-il, que m'importent les amen des qui pourront m'ctre infligd'cs? II (itait loin de penscr que I'on pou-vait rempccher de chasser durant quelques annees.

M° Launay depose des conclusions pour JL (id Kcrgariou et demande >00 francs de dommagcs-intdrets, ct M" Nicolct, avocat, dd'veloppe ces conclusions et insiste sur les agis-semcnts ncfastes des braconnicrs du genre de Pichon, dont I'insolvabiliU' notoire nc saurait lui assurer une quasi impunlTe.

Lc tribunal condamnc Pichon ii 50 francs d'amende et accorde un franc dc dommagcs-intiircts ii M. de Kcrgariou.

De plus, le dd-linquant sera privd' (lu droit d'obtenir un pcrinis dc chasse pendant unc periode de cinq ;ins, cl s'il nc regie pas lc monlant dc son amende, i l sera cxcrci; contre lui unc contrainic par corps de dix jours.

TENTATIVE DE CAMBRIOLAGE. — Vendredi, M. Bosquet Francois, comnicr(,'ant au Croissant, cn Poul-laoucn, priivenait l(jI('phoniquemcnl la gendarmerie dc Carhaix qu'une tentative dc cambriolage avait eu lieu au domicile de M. Ruven Bcrlrand, demcurant au village du Lojou, en Poullaoucn.

On a relev(j des coupures dans la porlc, une scrrure faussd'c et des cmprcintcs de souliers pr is dc la maison.

11 est (•tabli que, durant une r(S-cente hospitalisation des dpoux Ru-ven, ceux-ci avaicnt conliiS une som-me de 10.000 francs k une voisine, qui la leur restitua ii leur retour. N'est-cc pas pour volcr cet argent que des malandrins ont essayd -de cambrioler la maison de M. Ruven ?

BANNALEC. — U. S. Quimper-loise bat Fleur de Genet par 2 buts d L Ce match de ohampionnat etait

tri's important, la victoire pcrmct-int ii I'U. S. Q, 'd'aspircr encore a

premiere place au classcment final -de sa scrie.

Aussi le sladc Jean-Bourhis con-nut-il unc affluence considiirable dc suTjporters des deux iquipes en pre-sence.

Des le coup de sifTlet init ial de . Le Corre, les Bannaleccois pren-

nent roffensive et le goal quimper-lois est oblige de -r/cmploycr a fond pour 'defendre ses -bois.

L' U. S. Q. riposte et I'on assiste de tr6s jolies phases de jeu dans

les deux camps. Cependant au repos rien n'a cncorc (ite marque.

Apres la pause, les Quinipcrlois partent a Tattaque, tandis 'Oue les locaux semblent quelque peu fa l l gues. L'U. S. Q. ouvre lc score sur penalty.

Piiis la nartie reprend avec ardcur dans les deux teams.

Sur un corner, impeccablemenl bottc par Peron, I'U. S. Q. marque son 'deuxifeme but.

Bannalec veagit vigoureusement et apres quelques minutes, une ma-gnifl(iue descente menee par Lan-cicn fut couronnee dc succes. U. S

, 2 ; Fleur de Genet, 1. Les locaux prennent vigoureuse-

ment I'offensive, avec I'espoir d'ega-liscr, sinon de remporter la vic-toire. Cle fut peine perdue. La dd fense quimpcrloise veillait ct ne fut amais prise au depourvu.

Le couD dc sifflet final consacra la victoire de I'U. S. Q. par 2 buts k L

QUERRIEN. — Guiscriff-Sports bat les Gas de Querrien, par 3 d 1 Cc fut une partie ardemment dis

pulee oil les deux clubs rivaliserent (I'ardeur pour arracher la victoire Des le debut, les locaux partent a I'attaque, mais la solide defense des Guiscrivistes renvoie la ballc. Ce pendant, au bout de quelques mi nutes, I'avant centre local, Joseph Penvcrn, trompe le goal adverse et rentre le premier but. Dis la reprise la ligne d'avants des visiteurs, bien amende par son cxtreme-droit, reus sit de belles descentes qui echouent sur la dd'fense locale. Les Querrien nois eux aussi s'essaicnl plusicurs fois au but, mais, faute dc preci sion dans les shoots, voient leurs [ittaques flnir cn louche. Quelque temps avant lc repos, rextreme gauche de Guiscriff, Le Cras, file le long de la louche, s'approche des bois ct ijlacc un shoot qui laisse Ie goal impuissant. La mi-temps sur-vicnt sur lc score de 1 a 1. Durant la seconde ))artie du jeu, Ics descen-tes morbihannaises se font phis pres-santes, mais le goal dc Querrien, Jean Auffret, qui joue avec t r i o , ne laisse rien pa.wcr. \ la fin, cepen-dant, par deux fois, i l doit s'avouer vaincu. Entre temps, Ics avants lo-caux viennent aussi inquietcr la de-fense des visiteurs et deux fois man tpicnt I'occasion de marquer impa-rablcment. La fin est sifflee sur le resultat dc 3 ii 1 cn faveur de Guis eriff.

Se sont fait remarquer ii Guiscriff les deux extremes, le demi-ccntre et les arrieres ; a Querrien ; le goal les arrieres, le demi-cenlre ct I'ex triimc-gauche. L'anbitrage de M. Pus toc'h fut impartial.

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— Dimanche

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lET ARGENT s'adresser, de 9 h. ^ 3 h., aux DAISSIERS DIRECTS du C/G'.

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— Uundl I I Ffiwrler — LESREVEII a ^ T S r " ' DOUAHNENEZ, Hotel du Commerce. PLOUDALMEZEAU, Hot. dc Bretagne.

— Mardi 13 F6vrler -fiAINT-Dfll H6tel Central, O A i m r U L 10. Grande Place. PONT-AVEN, Hotel dc la Poste.

— Mercredl 13 F iv r l e r — LANDIVISIAU, H6lel Guillou.

Jeudi 14 F iv r le r -CHATEAULIN, HAtel Crozon, PLOUGASTEL-D., Hot. des Voyageurs.

— Vendredi 15 F6vrler — D D C C T Hotel de France, D n C o l 1, rue de la Mairie. QUIMPERLE s^.t'j' l'ia;/."'""-

— Samedi 16 Ffiwrier —

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MORLAIX, Hotel de I'Europe. CROZON, Hfitel Moderne.

I'

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LA ROCHE AUX MOUETTES

Par Jules SANDEAU UE L'ACADKMIK FIIANCAISK

11 .savait qu'ellu ctait la plus len-dre des iu6res, f t la conscicncc du ma! qu'i! aviilt fait hii (lechiniit le cceur ; 11 savait aussi (lu'clle tt i i i t s6v6rc !iu besoin, ct Marc so seiitait trop coiipable pour pouvoir compter .<iur bciiucoup <rin(lulgence. Ainsi, dc quclaue cole que chacuii sc toiirnat, ce netait pour tous que uiolifs A lamentations. lis rcvoyaient, comme dans un nua^c, I'intcrieur paisihle oil ils ctnient ncs, le foyer qu'c-gayaiciit les causerics idu soir, la table ou ils s'iissc.vaicnt ;uix hcurc.s des rcipas, Ic lit oi'i ils doniiiiicMt si douceiucnl sons Ictus coiirlincs dc serge vcrte. lis apprcciaicnt pour la premiere fois les bicns, les joics fa-cifes qu'ils avaicnt pcrdus i)ar leur faute, ils recoiuinissaicnt quels hcii-reux cnfanis ils avaicnt etc jiisquc-W, combien Iciirs i)arcnts ctaieiit hons pour eux ct les aimaient, ct les paii-vres petits plcuraient a chaudcs lar-mes. lis n'ctaient dcjii que trop pu-ais el pourlant leur chalinient coin-men^ait a peine.

Cc fut encore LcfjofT qui les rccon-forta.

«Ah, s'ccria-t-il, est-ce (|iu' vons n'aurez ipas bientot flni dc inc piaiilcr ainsi aux oreillcs ? Vous ctes bien i d . Vous ave/ It's picds chauds, la tele fraiehe et le ventre libre. Que

, voirs miinquc-t-i': ? Dc <iuoi vous plai-[«ncz-vous V Atirail-on nt'sliKc, par liasard, dc hiissiiicr les draps :i mon-siciir Ic biiron dc Miiscarct V Mon-sieur Ic vlcomtc dc .lainljonncau iit-tcii(lr!iil-i| iiprcs son cdrcdon ? On <1 pciil-ctrc c-jiirc les pantoiilles ct !a rolic dc chaiiibrc a milord Maca-l)iou ? .le lie lu'cn consolernis pas. Qui ni'a donne dcs loups de mer Pjircils ? Vous alicz voir plus de vinfjl balinicnis sc dispulcr I'avan-liigc (Ic vous ranicncr iiu I'ouligucn; vons n'aurcz (pic I'cnibarras <ln choix. Quant a la ri-ccption qu'on lions prt'pari^ jc nc vons Karantis pas qn'il y aura dcs mats dc coca-fjnc snr Ic port ct dcs i-talages de piiin (l'i-[)icc tons le loii« <lu qnai. II est Micmc possible (pic noire in-gralc patric ponssc la ladrcric jus-(lu'a fiih-c ri'conoinic d'un fen d'arti-flce. En revanche, je erois pouvoir afflrnier que ccii.x d'cntic vous qui aiincnl les claqucs n'auronl point sujcl (rclrc ini'conlcnis. Vons cn se-rcz (piillcs pour tpichpics calottes, laiidis rinc moi, ji. paycrai pour tons cl serai ballii coMiiiic pialrc. Qnand jc pcnsc (pic I 'csl la barque a'papa qui a riioiiiicnr cii cc moment dc nous scrvir dc calorifcrc, j'en ai froid dans Ic dos ! A chaquc heure sulVil sa peine : nous vcrrons plus lard 11 nous (h'brouiiler. Mouchez-vons, ct pinli'it (|nc dc Kcindre com-me dcs sans-c(cnr, taclions de nous dislraire cl (jc nons divcrl ir un pen.

— Otii, (lit .lamhoniicau, faisons unc piirtie de billcs.

— On de loniicau, dit Pornichct. — ()n (Ic bouchon, (lit Macabiou. — .Si c'cliiit (!'f{al a I'lionorahlc so-

cit'lc. (lit Ic pell! (Inillemin, jc KIC-mandcrai (in'on lit tout simplemenl unc parlic dc macarons.

— Moi, je demande a m'en aller, lout simplemenl, dit Masearel.

: — Micux que ccia, rcprit I.cgoir, mettons-nous a raconter dcs hi.stoi-

jrcs. II n'est pas un de nous qui ii'c:i sache an moins deux on Irois. lUcn ne vaul pour .!'a};r(;'mcnt unc joiic histoire raconti^c eiitrc amis. Que chacun disc la sicnnc, el cclui (pii, de I'avis de tous, anra .(lit hi phis a«mii;<imlc, i!cs autrcs lui pavcront (lu sucre d'orgc, dimanche nro'chain, au boui-« (le IJatz, apres la sortie dc la messc.

Age heurcux ! i l n'cn falhiit i)as (lavaiitaHc pour changer Ic cours dc leurs i(l(5es et les arracher a leurs icllexions. Ce fut comme un conp de vent qui neltoic le ciel ct dissipe les nu('es. II n'y cut qn'un cri : Hacon-lons dcs histoires ! lis en avaicnt tous quelques-uncs au fond dc Icur sac, toutes jilns ou nioins vraics, plus on moins vraiseinblablcs, <lc ces iiis-loires qne les marins rapporlcnt des pays loinliilns, (pii passcnl da.'is les I'iMiiilles a I'ctat de K-gciidcs, cl que chaduc •HMieralion Iransiiicl ;'i ccMc i|iii la suil, revues, corrigiies, ct sur-\oul considtiraKlcnicnl a'ngmcnl('cs,

l.a lice ('lail onvcric, Ions briilaiciil y ciilrcr : cc lonrnoi, dont (picl-

(iiies batons dc sucre (ror"c dcvalcnt Ire Ic nrix, inllamniail les iniagina-

lions, allurnait bien dcs co.'ivoitiscs. « Commence, I'ornichcl, dit Le-

goir ; je devine, a Ion air gui!1crct, qu'il v a qnclque chose dc gcniil qui fri'l i l le au bout dc la languc.

— Oni, s'(!'cria Pornichct sc prd--cipitaiil dans I'arene avec rimpeluo-sili; d'un hannclon, nous allons rire! .le vas vous raconter le radeau de la Mcdtt.sc, el comniciit mon grand-liere... »

II n'alla pus |)lus loin, unc Icm-pcte (rinipr(!'c^dions I'arri-la court ct !e jela sur le carreau.

« Pornichct, dit Lcgoll" (I'mi Ion magistral, on nc serl point sembla-

blcs hisloires a dcs gens (jui ii'onl point dine- ct qui sc fronvent dans notre |)osilion. Prolile dc la Iccon, cl, qnand hi fr(:-quentcras la soci(:'t(:' souvicns-toi qn'un homme bien afi-pris ne met jamais les picds dans le plat. Si III n'as rien de plus folatre u nous oll'rir...

— Mais i l me seniblc..., r(}pliqua Pornichct niontant sur ses ergots.

— A un autre ! s'l'cria Legoll". — Oni, oui ! s'ccriiTcMl tonics les

voix. A has Pornichct ! a la porle — C'est coninie (,-a <lit Porni-

chct ; je donne ma (li'inission. — On Tacccptc dit .lanibonneau. — AHons-nous-en ! d i l Mascarct. — Oui prend la parole ? denianda

LcgolT. — Moi ! .s'(:'cria le bouillant Ma-

cabiou, bien connrfchez tous les (Jpi-ciers de la cominiune pour son amour (k'sordonm- pour les halons dc sn-c,i?e (d'orge, .le \+is vpus rjiconlcr comme quoi liabolcin Macahiou, mon grand-oncle, ne put s'assooir unc sciile fois snr son derricre pendant IcK vingi (Icrnicrcs aniK-cs dc son cxislcnc.c. »

Tc (li'bnt iniposiinl, iiiallciKlu ct vralnicnt ('•pique avail cxclt(' an plus li.inl point la curiosik- de tout I'an-dlloirc.

Apres s'('lrc rccucilli nn inshinl: « (','esl done pour vous dire, rc-

prit Macabiou, que mon grand-oncle Habolcin, mailre calfal a bord (Ic la corvette la Mii.icailc, navignail dans la incr (ilacialc, ([iii est une mer on, conimc son nom rindi<iue, i! est pins facile d'altraper I'ongld'c que dcs rentes. Un matin la Miiscade sc r(!'veilla prise dans les glaccs. Im-possible id'avanccr *)u ide' rccnicr. lm))ossib!e dc dire : Passcz, Mttsca-dv ! II nc rcslait plii.s cpi'a hivcrner dans la conipagnic dcs phocjucs ct dcs balcines, cn vue ilu Spilzberg,'

une conlri^'c picine d'ours blancs et on les abricots ne murissent qu'en

jcs)alier. Habolcin aimait a s'y livrer a I'i-ludc des simples qui (I'lait, avec. la chique et le lil-en-qnatrc, Tunique |)assion de sa vie. Un jour qu'il (i'lait en train (rherboriser, i l sc trouva noz II ncz nvc'c c inq ours bhincs de la plus belle laille, el (pii, aussit()t qu'ils raper(;ure;il, vinrenl, cn <Io-delinanl de la Iclc, se coucher a ses picds et hii •!(:'cher les mains. Mon gand-oncle pensail rcvcr. II se <lisait que c'(:>laient sans doulc quelques onrs de sa connalssiince ; mais i l avail beau chercher dans ses rela-tions, i! lui seniblait bien <iu'il les voyait pour la prcniicre fois. Les cinq ours raccompagiicrenl ipolimenl jnsqn'a bord cl nc s'(^loigacrcnt (in'aprcs qu'il cut nionti' sur le pont. Lc Icirdemain. i! renconlra d'autres ours qui sc comporlcrcnt a son ([-gard avec la memo honin""let(!', ct pour lors il nc rcnlra jamais sans etre es-corlc" jiisqu'a son balimenl par une foule d'ours qui le snivaiciil comme dcs /canichcs. Vons pouvez croirc qne sur la corvcllc il n'(''liiil pits ques-lioM d'anlrc chose. On rivail iini par roconnailrc qne Ic niailrc calfal Ic-nail dc Ui nature 'c don dc charmer ces animaux cl dc les apprivoiser a premiere vue. Lc chirurgien dn bord. qui avait fait ses classes cxpliquait ea par nn lluidc qu'il Iraitait de magnctique ct qui, a son dire, sor-tait de la peau de Habolcin pour entrer dans la i)cau des ours. Qnand la (K'baclc des glaccs arriva ct que la Miiscade put cnlln parlir. ce fut un coup d'cril enchanteur. Plus <ie (luinze cents ours lui llrent la fon-dnilc a la nage, cl ils Vauraicnl sui-vie coiiinie (-a jnsqu'a Hrcsl, si mon grand-oncle, dans leur inU'-rel, nc leur cut conscillc dc s'en allcr. lis poussercnl tous un grogiiemenl plain-

tif et retournerent chez eux cn gd'-|missant. Habolcin lui-meme se sentait altendri. 11 s'(!'tait attadK; a ces ours, et se disait qu'il remplacerait diffi-cilement tant d'amis si fldcles.

« Trois ans jilus lard, mon graiul-oncle se trouvait a Brest. Un soir q u ' i l se p ro inena i t siu- le cours d 'A jo t , en soci(:'t(' de matelots tous bons en-fants et ne demandant qn'a se di-vcrlir, i ! se niit a leur raconter ce qui lui i-tait arriv(i dans la mer Cla-ciale avec les ours blancs du Spilz-berg. lis riaicnl tous a se dclraquer la niiichoire, et tenaient tout ce que disait le maitre calfal pour autant dc bourdes et de gausseries. Sur ses entrefaites vint u passer une espece de Savoyard qui portait un singe a son bras et mcnait a la chaine un gros ours noir, un ours (jnorme et lout ipelt', musc!(; avec des courroies. C'd'tait I'airaire de Habolcin, qui of-f r i l (le i)arier deux pieces de qua-rante sous que eel ours allait se cou-cher a ses picds el lui !(:'chcr les mains. Le pari fut tenu par Claude Chalumeau qui ctait, lui aussi, du Ponligncn, cl niailrc calfal a bord du .Satimon. Tons ensemble, ils fircnl liinl cl si bien (pie lc Savoyard con-scntil a (Her la nuiseliere de son onrs cl a le mcllrc pour un instant en liberie'. Habolcin Macabiou s'(:'tait planlii devanl la b(:'le, i l la regardait enlre les deux yeux et lui lan^ait son lluidc au visage. II faut croirc que le lluidc (i'tail (:"vent(:' ou qu'il n'agissait que sur les ours blancs, car tout a coup I'ours noir, au lieu de se coucher aux pie<ls de mon grand-oncle, se dressa sur ses pattes de derricre et lit mine de rouloir se cler snr hii pour le di^vorcr. A la

vue (les crocs de cc faux ami, Habo-lcin, obligi;- dc reconnaitre la niau-vaise qualit(:' ule son lluidc, jngea qu'il n'ljtait que temps de recourir

pour son i)ropre compte h la poudre d'e.scampette. 1! montra les talons mats, du meme coup, i l montrait en-core autre chose, et <'e ne fut pas sans peine qu'on fit lAcher prise a la bete qui venail de le happcr par la. Voila, mes antis, comment i l ad-vint que Babolein Macabiou, inon grand-oncle, aik-gi- dans le menie jour de deux pieces dc quarante sous et (Ic deux autrcs pieces, passa six semaincs sans avoir de quoi chiquer, et le rcslanl de sa vie sans avoir de quoi s'asseoir. Devenu vieux, i l se plaisait a raconter cettc petite his-toire ; i l ne la racontait <iue debout et ne nwnquait jamais d'ajouter, apres la fin de son recit, qu'H ne fal'lnit pits plus se fler au\x ours qu'aux hommes. » •'/

(A' saivre.)

Lc GcranI ; 1). PLOUZEXSEC.

Ouiinpcr. Impr in icr ic Cornouaillaise.

Ccrtilk' par le GC-raiu soussigne.

Quimper, Ic

Vu pour la U-galisation de la signature ciMlontrc.

ie

Mairie de Quimper,

LB MAIHE,

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W Ann^e. - N ' 7 . . 1

Vendpcdi ISJ F^vpler

Paraissai I l e V E N D R l D I

L E N U M & 0

G E N T I M ] S ^vJCBiilMlliiniUia E T M A i l l T m E Organe R^publicain D^ mocl tique , et ^ R^monaliste de I ' O l ^

On ferait beaocoDp plus de choses si Fob croyait

moins dlmpossibles. MALESHERBES.

ANNONCES ET RECLAMES RAcIames (4* page)« la ligne. 1 fr. 75

(3- page), lonces iudjc. et — Chronique locale..

Annonces volont... 2 fr. 2 5 2 fr. 75 3 fr. 50

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o o i Q c n i n o A ' n o i r i it u n r o v f l i i Ik Q V I M P i B R L B , « 8 , q a a l B r l s e o x — 1 - 4 9

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urn

D 17 1 18 m 19 m 20 j 21 T 22 • 23

FfiTES DI LA (BMAIHA

S. Thiodulo. S. Simeon. S. Boiiirace. S. Sylvoin. S. P^pin. Str Iiabelle. S. Girard.

Sot. ML

Imr Coicb,

6 59 6 57 6 55 654 651 e.'iO 6 48

1712 17 14 1715 1717 17 18 17 20 17 22

H j l t M f l U Mat. Soir

15 36 16 06 16 34 17 02 17 39 17 57 18 27

3 31 3 52 4 21 4 49 516 5 43 613

GE P I SE PASSE

Un voyage au paradis sovi tique avec le camarado Gueguin

J L E T T R E O U V E R T E a d i ^ s s ^ e k H I . D a n i e l o u

' I • - . . . . . . . .

P i r ^ l d e n t de l a Commiss ion de Comptab i l i t^ d e l a Cbaminre des D^pnt^s ( P a l a i s B o u r b o n , P a r i s ) .

• i(, ' •• .'v"' I

M. Mallarm6 et les inatituteurs.

Pour protester contre les sanctions disciplinaires prises Ji I'egard de certains instituteurs et institutricos, des membres des conscils departe-mentaux de Tenseignenient primaire ont deniissionnc.

M. Mallarnie, niinistre dc I'Ediica-tion Nationnle, a adresse aux prc-fets line circulaire les invitant ii accepter purement et siinplement ces d6niissions.

Le niinistre declare en outre qu'il ne peut etre question de niodiller les decisions prises.

La journie du 6 F6vrier. Un service auquel assistaient M.

Flandin et de nonibreuses personna-l i t is a 6te celebre a Paris I'l la inc-moire des victiines du 0 Kevrier 1934.

Une foule considdrable a .di-fiic place dc la Concorde, ou des eou-ronnes et des gerbes de lleurs onl

diposies.

Encore ua acad6mlcien qui.dlaparatt.

M. G. Lenotre, le celdbre histo-rien, est niort jeudi, a Paris, a I'age dc 78 ans.

N i k Richemont, pr is de Metz, M Lenotre avait ele elu a r A c a d t n i i e Fran?aisc en 1932, en remplaccincnt de Rene Bazin

Lea troupes Internationales vont 6vacuer la Sarre. Les troupes hollandaiscs vonl

cominencer a evacuer la Sarre le 10 Fdvrier, puis les troupes suedoises, les troupes itatiennes et enfin les troupes anglaises, du 20 au 27 Fe-vrier.

Un nouvel Incident Italo-itbiopien.

Le matin du 29 Janvier, des sol-dats ethiopicns ont attaque le poste italien de Afous, au Sud de Ual-Ual

Les Italiens ont riposte. II y a des peries scrieuscs lies

deux cotes. L'ltalie a mobilise deux divisions

qui seront dirigees sur I'Elhiopie, soit 00.000 hommes. Elle a en outre rappele sous les drapeaux les jeu-nes gens nes en 1911, soit un contin-gent de 250.000 solda'.s parfaileinent entraines.

Avant d'inlervcnir cepcndant, Rome enverrait un ultiniatuni ii I'Ethiopie et restcrait disposuu a regler le conflit par la seule voic diplomatique.

Le tunnel de Gibraltar eat commencd.

On a commencd* a creuser, a Pun-to-Allar6s, ,sur la cote africaine, le premier puits niarquant I'entree du tunnel de Gibraltar.

Cc tunnel aura 3.5 kilometres dc

M. (luetjuin, i)rofesseur a I'E.P. S. (le Conciirnciiu, coiisciller gene-ral, :i fait siuuedi soir, aux halles (Ic QiiiinperliN un cloge dithyrai i i -bi<|uc du regime coininuniste.

Apri'S avoir fait un expose de la crise econoniique, i l a niontre — ou dcH'lare — que cette crise est gonorale en ce sens qu'elle atteint tous les travailleurs, aussi bien les travailleurs intellectuels (|ue les travailleurs manuels ; que cette crise est aussi niondiale, en ce sens qu'elle sevit dans les cinq parties du nionde.

11 a fait cependant une excep-tion i)our la Russie des Soviets, ce pays qui connait les douceurs du regime conimuniste integral.

l..a Russie des Soviets, dit- i l , est le seul pays au monde qui ne connaisse [)as le choniage, le seul pavs au monde oil la classe ou- sont tout de meme pas toils des vriere jou i t dune veritable l i-

de France, dans les Vosges en particulier, des mil l iers de tra-vailleurs ont tUe reduits au ch(V nuige [)arce que les hois russes sc vendaient k v i l pr ix sur les inar-ches d'Europe.

Dans le Nord de la France, conibien de families rurales onl etc ruinees, ne pouvant plus dcou-ler leur l i n parce que le l in russe se vendait bus pr ix jusque sur nos propres marches ?

Si encore I'ouvrier russe etait plus heureux que les ouvriers des autres pays !

Mais Gueguin", lious permettra d'en douter,.' malgrd son aff irma-t ion hardie et sans preuves. Car les journalistes el les voyageurs qui viennent de li-has, e f qu i ne

b c r l e rc'use

et est verilablement heu-

II est un fait, dil-on, qu'on ne peut pas nier : c'est que reelle-ment i l n'y a pas de chomage en Russie sovielique. Les Soviets ont etabli un vaste plan quinquennal d'd(|uipement industnel el agri-cole du pays, donl le but etait d or-ganiser la )roduction russe et de la quadrup er par rapport a 1913.

Ce plan a abouli a une veritable mobilisation industrielle el agri-cole des quelque ItiO mil l ions de Russes. La Russie des Soviets a (.He en quelque sorte transformde en une immense caserne, ou i l n'y a pas de place ppur le cho-mage, parce que... Ton y v i t sous le rd'gime des travaux forces.

Pour obtenir le rendenient maximum, les autoritds sovi(;ti-ques onl pris des mesures extrd-mement rigoureuses. Le travai l est obligatoire ; i l est impossible de changer de spt'cialild' ; I'ou-vrier et le paysan sont atlach($s d'office il I'usine ou au sol, qu'i ls ne peuvenl {|uilter de leur propre volonK', sous peine d'etre rayds des registres de I'emhauchage, c'esl-a-dire d'iJlre prives du droit aux vivres.

Et on ne badine pas avec les r6-glements en U.R.S.S, Les gr6ves, s'ils s'en produisaienl, seraient bien vile ri-primt^es... dans le s&ng ,des gr(«visles.

long, cnv

Les ron.

travaux dureront 4 ans

Une colliaion de trains en U. R. S. S.

Un train de marcbandises est entre en collision, a Karian-StroKa-nov, avec un train <le voyageurs.

Celui-ci a pris feu. II y a 18 niorts et 9 blessC's graves.

Si la Russie sovielique ne con-nait pas de chomage, le rdginie qui y esl instaurci a ete I'une des cau-ses — c'(;tail peul-elre un bi i t vis(j — de I'aggravation du ch6-mage dans les aulres pays.

En r('alisanl leur plan quin-quennal, les Soviets ont augmentd' la sur|)roduclion mondiale, qui, de I'avis du camarade GuC'guin lui-meme, est une des causes de la crise t'conomiciue.

En outre, les ouvriers Iravail-lant a des salaires dt-fiant loule concurrence — eu (5gard au codt (le la vie dans ce pays — la Rus-sie a i)U ex|)orler dans les diver-ses nations du monde des mar-cbandises et des j)roduils de lou-tes sortes a des i)rix extrememenl has. Les travail leurs fran^ais ont-ils eu a se ri j jouir du dumping russe ? Nous ne le croyons pas Dans cerlaines regions foreslieres

UN HYDRAVION GEANT

homines vendus, au, capitalism^,' donnent des dC'tails assez signifi-catifs sur la misere du peuple russe ; nous ne parlons (Svidem-menl pas des visiteurs olTiciels, a qui, conime a M. Herriot, on n'a montrcj que ce que Ton voulaiL bien leur faire voir.

Si la Russie esl reellemenl l(j paradis lerreslre de la classe ou-vr i i re et paysanne, on ne com-prend pas que des mil l iers d'ou-vriers et^def. paysans.essalent dii. francfi ir les frontieres pour se re-fugier dans les pays voisins, au risgue de se faire fusil ier ou mi-trai l ler par les gardes sovi(5tiques.

Sur ces fusillades, dvidemmenU VHumanitd reste muette coinmc une carpe, mais YHumanitd n'a' pas, que nous sachions, le mono-pole de la verit(i.

Les conimunistes, eux-memes, ne s'y Irompent d'ail leurs pas.

Que des Juifs persdcut(5s es-saient de chercher asile en Fran-ce, pays de la liberie, r ien d'cilon-nanl ; mais que des conimunistes, fuyan l la per!!{5culion hitl(;rienne,

iennent se refugier dans un pays capitalisle comme la France, voihV que nous ne comprenons plus.

M. Gueguin nous a appris I'au-Ire jour qu ' i l est en Europe un jays qu i est la vraie palr ie de tout bon marxisle, pays de coca-gne oil les prold'taires spnt chez eux, pays oil ils ont un avant-goiit (lu naradis ; ce pays du reve, c'esl la Russie sovii-lique.

Qu'altendent done les conimu-nistes chassfjs d'Allemagne et d'ail leurs pour se rendre en Rus-sie ?

Qu'altendent done les conimu-nistes de France (jui n'ont plus de travai l ou qui se plaignent de "eur sort, pour se rendre l&-bas "

Elst-ce le pr ix du voyage qu i les arrdle ? Ils pqurraient peut-etre frapper a la porle du mu l l i i n i l l ionnaire Cachin. En vendant I'une de ses riches proi)ri(jt('s, Ca chin pourra i l ais(5ment j jrendre sa charge les frais de d(5nn5nage ment el de ddplacemenl de quel ques douzaines de camarades.

M. Gu(5guin pourrai t jjrendre la direction de la caravane, avec I'aide de son sous-fifre .lean-Louis Holland, qui n'est encore (jue so cialiste, mais qui f inira bien par -se converlir au comniunisme celle doctrine qui est, selon lu i

I'cSpanouissemenl int(5gral du rC'publicanisme >.

Le camarade Gudguin (pronon cez kCmdrfide) ferai l ' ainsi (I'une seule pierre deux coups : i l v iv ra i l le reslanl de ses jours dans u^i bonheur parfait, el i l i )ermetlrai l il un ch()meur intellecluel de pren dre sa place de j)rofesseur ii Con carneau.

Alors c'est d i l ? A quand le grand exode ?

.1. G,

Le Si/ndicat des Gontrlbuables de Quimperle nous communique, avec jifl^re. d'inserer, la lettre suivante wlrei'si.e ir'i M. Daniilou par la Fidi-ration ^'(itipnale des Contribuables.

' Monsieur le President, La i)residence de la Chambre a,

•ces jQurs^j, par un communiqud jidressft" a le President de la Commissio,a d'enquete des affaires StaVisky' ef Prince, aflirme que le nibldlarit des d6penses engagies du fait de la creation de cette Com-mission, ft'(;tait >as, contrairement a ce quf avbit ite ipublid, de 6 mil-lions.

Ce dementf h'imiplique pas que la se sQil inferieure, elle peut ip

II a ogaJ^ment ete precise que les mennbres de la Commission ne tou-

haient aucune indemnlte speciale. de tet ordve ne peu-

eht 'tr()iiver cr^ance auiirfes' du ublic que parce qu'il est iirtpossi-

ble (le 'ccinnaltre Tutilisatioh des •cril-dits du budget de la CHambre des Deputes. , •

Vous venez d'accejjter, la pr6^-dcnce de sa Comniission de comp-tftbilite; Nbus supposons que cette qualite vous permet de revenir sur une .d^cisipa prise sous la presi-dence de voire prcd6ccsseur, M. le deDi te. Payra.

n'ii;norez ^cerlainement pas que depuis 1928, i l n'est plus fai'.

Le vol d'euai de ihydraifion giant « Lieutenant de Vaisseau Paris » lur le ba$$in de Bitcarosie. CLICUIUXLLU.N

Le Mot pour Rire CHEZ LE DOCTEUR

Un pauvre neurasth('nique est venu en consultation.

Le docteur lui dit : « EfForcez vous d'etre gai, mon ami ! Par exem pe, cbantez en travaillant !... »

lAii. — C'est cc que i'ai fait, doc leur. Qa ne m'a pas reussi, on m'a mis ti la porte. Je suis eniployd aux pompes funfebres.

mention, dans 1es annexes du Jour-nal offlciel de I'emploi des credits 'ntfs I i ' la-tf lsipOsHtoirrle H" "Chambre , dc meme que le raDPort de la Com-mission de Compt.ibilit.? n'est plus communique k la ipresse, qui, par consijquent, ne peut cn faire ttat

Les Contriibuables se demandent les raisons de cette dissimulation, lis ont le droit, pensons-npus, de connaitre, etant les payaiits, ce que deviennent les 80 millions du bud-Ket de la Chambre des Diputes.

Us s'6tonnent que toutes Ics ad-ministrations publiques (Etat, depar-tements, •convmunes), soient tenues de fournir a la Cour des Comptes la ustiflcation dc leurs d(^penses et que

la Chambre des D6pu'.;6s, qui devrait donner I'exeniple, (iehappe a ce con-tr(Me.

La Federation Xalionale des Con-tribuables scrait heureuse que sous votre presidence, on revint ii I'etat de choses ancien, et que le budget de la Chanvbre fut soumis a la r6gle commune

Puisque I'otcasion s'offrc a nous d'attirer votre attention sur une ano-malie, nous voudrions voiis en si-gnaleri.quelques nutrcs.

La F<Mlenation Nationale des Con-tribuables'oonstate que, contraire nient i certaimds affirmations repan; dues par dejs 4)»rlementaires, les re-tJ rtites dont as •JjenVent bdh'6ft(!l)er 'ne sont pas uakfuement constitutes par des versements effectues par eux a une « tontine

Si nous nous.'en rapportons au Journal Offlcfel, nous constatons qu'il est I)r61ev6 chaque annee sur Ic reliquat du budget de la Chambre des sommes qui sowf affectees, soit au fonds de sccours des anciens de-put6s et dc leurs families, sOit aux retrailes des deputes. Voici des chif-frcs :

FONDS-DE SECOURS , 1927, 1.429.276 francs ( J. 0. du

12 Decemlwe 1928). 1928, 397.8<)0 francs (J. 0. du 29

Juin 192!)). 1929, 4'ihMii francs {J. O. du 11 Mars 1931). 1930-1931, (15 mois), 544.430 francs <J. 0. du 1" Avri l 1932).

1931-1932 (12 mois), 202.233 francs (J. O. du 30 Juin 1933). 19.32, (9 mois), 156.331 francs (J. O. du 9 Mars 1934).

Ensemble, 3.216.090 francs.

CAISSE DE RETRAITES Exercice 1 " Avri l 1931-31 Mars

1932 : 1.318.362 francs (J. 0. du 30 Juin 1933);

Exercice'1932 (9 mois) : 50A.708 francs : (J. O. du 9 Mars 1934).

Ensemible : 1.827.070 francs. Ainsi, en sept^ans, el d'apres les

seuls ohifTrcs que nous connaissons, les Contribuables ont iparticipe pour une somnie de 5.043.1<)6 francs dans la constitution des retraites des de-|)irtes (et I'approvisaonnement d'un 'onds de secours.

Il nous est afilnnc:', par aillcurs — el nous serions iheureux que cette information f i l l par vous dt-mentie — que la Caisse de Retraites de la Chambre des Denutes beneflcie (en-core (I'autres ressources fournies •par les Contribuables.

Est-il exact que lors(i,u'un si6ac <levient vacant, — et i l le reste pen-•dant trois mois environ — 'par sui-te dc dccfes ou de demission, I'in-demnit(^ corresnondante est versee <lans la Caisse des Retraites, au lieu •de demeurer au budget gi-nciral de la Chambre ?

Etant donnd- que dans le cours ^I'une K'gislature i l est procwl6 ^ en-viron 40 k 50 Elections partielles, on

peut estimer que « Teconomie » realisee au prolit des seuls dtjputes est de I'ordre de 675.000 francs.

Des versements de cette imwortan-ce sont d'autant moins comprehen-sibles que, si nous nous en rappor-tons toujours a I'Offlciel, les bilans du fonds de secours et de la Caisse de Retraites sont bdndficiaires. Pour I'exexcice 1932, le fonds de se-cours a ete en excddent de 1.710.349 francs et la Caisse de Retraites de 3.822.043 francs.

Sans doute, sont-ce ces excddents qui ont -ennis de faire passer le ma-ximum de la retraite de 32.400 francs en 1932, a 45.000 francs en 1933.

La Feddration Nationale des Con-tribuables s'dtonne que des reprd-sentants du peuple, qui sont a meme de s'imposer un prdldvement men-suel de 900 francs pour la consti-tution d'une retraite de 45.000' francC au bout de huit annees de verse-ments, soient dans rimpossibilitd de conserftir au profit des Contribua-bles, une reduction de 10 % analo-gue' a celle qu'ils ont imposee aux fbnctionnaires.

Elle- est dgalement surprise de I'invportance du budget de la Cham-'brc des Deputds. De 12.214.238 f r en 1911, i l est passe a 80.662.540 fr., cn 1933 (chifTre maximum) pour i'tre ramend en 1934 a 79.462.540 fr., soit une diminution de 1,48 %, alors qu'une reduction allant de 5 a 10 % a did imposde egalement par le Par-lement a I'ensem'ble des administra-tions publiques.

Sur ces divers inoints, nous serions ddsireux. Monsieur le Prdsident de la Commission de Oimptabilitd, de connaitre votre opinion.

Si les fails dnonces son! inexacts ou ddfornids, nous vous serions obli-fjes '(ie nous en faire part, en nous fournissant toutes preuves a I'appui, afln que nous puissions detruire les ldi?endes qui circulent sur I'utilisa-tion niie font les denutds des deniers des Contribuables.

S'ils sont I'ex'pression de la vdri-td, nous serions satisfaits d'appren-dre que vous allez proposer les nie-hures qui s'lmposen* ipour faire ces-ser ces dilTcrents scandales. La Fe-deration Nationale def Contribua-bles est a votre disposition pour vous seconder dans cette tache. Elle se fera un devoir d'intervenir au-pres de ses fdddrations departemen-fales et des sections locales de ces fdddralions pour qu'elles informent leurs deputes respectifs de leur dd-sir (le les voir se rallier aux propo-sitions d'dconomic et de retour a la moralitd.

Vcuillez agrder, Monsieur le Prd-sideiit, I'assurancc de notre considd ration la plus •distingudc. La Commission Permanente de di

rection de la Federation Nationale des Contribuables.

'Le Svndicat des Contribuables de I'arrondissement de Quiniperld serait heureux de connaitre I'opinion de M. Cadorot, ddi)utd, sur les ques lions soulevdes ipar la prdsente let trc. '

II espere que M. Cadoret s'asso ciera a ses membres pour deman der :

a) La .publication des Iddpeases de la Ohiiniibre ;

b) La su"'iression de tout pr i le vemcnt sur le budget de celle-ci au profit de ses membres et de ses an ciens membres ;

c) La diminution des credits mis a sa di.sposition.

La Soci§t§ Arch§oIogique dimande Tenseignement dii b rpn

Au cours de sa derniere rdunion qui a eu lieu le 31 Janvier dernier la Socidtd Archdologiquc du Fhji*-terc a dniis a I'unanimitd le vflSu suivant en favcur de renseignement de la langue bretonne :

« La Societi Archeolotfique du Fi-nistfirc, dont les statuts comportent (art. 2) I'etude de I'liistoire, des idiomes et des institutions du paj/s diplorant le discrhiit imnu'rite ou sur de simples prejuges, la langue bretonne a eti jusqu id tenue par une administration mal renseign^e considcrant d'autre part que cette langue, dont les travaux des linguis-tes'r^velent de plus en plus I'Hroite purente avec la langue ganloise, fait i'l ce litre partie d'u pdtrimoine na tional de la France.

Emet le ixvu que soit lev^ I'ostra cisme dont est frapi)i le breton dans les ecoles, ou les reglements actuels en interdisent I'emploi, et que, sans compromettre en rien I'etude neces saire du francais, au contraire dan la pensfe de faciliter cette Hude par des comparaisons entre les deux (an gues, le breton resolve dans I'ensei gnement public cn Dretagne, une place digne a la fois de son intact linguistique et de la valeur spirituelle qu'il renrcsente dans la grande com munautc frau^-aise, a litre de temoi gnage du passi gaulois. »

La Com d^Appel donne raison d la Caisse de Credit A gricote de Bannalec

et a M, Prat La Cour d'Appel de Rennes a

rendu son jugement dans raffaire de la Caisse de Crddit Agricole de Bannalec. Nous donnpns ci-des-sous le texte de ce jugement.

Caisse Regionale de Cridit Agricole Mutuel du Finistire, D'" Le Gall, contre M. Prat, Caisse Locale de Credit Agricole Mutuel de Banna-

• lec, Fidiration Nationale de la Mutualite et de la Cooperative Agricole, Caisse Nationale de Cre-dit Agricole. La Cour... Considdrant que les causes.ins-

crites... Considdrant que frappe d'appel

par la Caisse Rdgionale du Crddit Agricole Mutuel du Fimstere et par la demoiselle Le Gall, le jugement du Tribunal de Quimperle du 22 Juin 1934 est dgalenient criticjue par la Caisse Nationale du Crddit Agricole et la Fdddration Nationale de la Mu-tualite et de la Coopdration Agricole, qui interviennent en appel aux de-bats.

Que pour apprecier le mdrite de ces appel et interventions dont la recevabilite n'est pas discutable, i l inporte de rappeler ensuite de quel-

les circonstances la C. R. du Finis-tere se vit actionnde par la Caisse locale de Bannalec et son trdsorier, le sieur Prat, et quelles 'etaient les fins dc Tassignation.,

Que s'avisant, encore que bien tardivement, que Prat, trdsorier de la

P. de Bannalec, cumulait ses fonctions avec celles de clerc de no-tairc dans une dtude de la localitd et sc trouvait de surcroit remplir celles de trdsorier d'une caisse dc Crddit agricole qui ne lui dtait pas aflilide, la Caisse Rdgionale infor-mait, le 3 Juillet 1933, la Caisse lo-cale qu'ensuite d'instructions tout

rdcemment revues d'inspecteurs dc la C. N., son Conseil d'administra-tion, tout en rendant hommage au zele et au ddvouement du trdsorier de la Caisse locale de Bannalec, ne )ourrait laisser subsister plus long-emps cette situation et que le rc-

nouvellement des pouvoirs de Prat n'dtant des lors pas possible, elle veuille bien faire connaitre le nom dc personnes susceptibles de le reni-placer.

Que cette proposition, bien loin dc recevoir I'accueil escomptd, devait determiner les plus vives polemiques et le Conseil d'administration de la Caisse Locale appcle a statuer a son suiet ayant ddcidd de n'v pas don-

• • de • ner suite, la Caisse Rdgionale lui si-gniflait que si elle persistait dans cette attitude, tous prets quels qu'ils fussent seraient supprimds a tous societaires, anciens ou nouveaux avcrtissement scrait donnd a chaque societaire d'avoir a cfTectuer les ver-sements d'annuitds des prets en cours entre les mains d'une per-sonne du bourg de Bannalec ddsi-4ndc dircctement par elle, aucun renouvellement court terme ne se-rait accorde, le remboursenient des billets dchus serait rigoureusement cxigd et les dmoluments dc Prat se raient supprimds k dater du 30 Jan vier.

Qu'efTectivement, a la date du 25 Janvier 1934, la Caisse Rdgionale adressait aux 631 socidtaires de la Caisse Locale une circulaire leur faisant connaitre qu'a partir du 31 Janvier le reprcsentant du Crddit Agricole faisant fonctions de trdso rier de la Caisse Locale dc Banna lec serait demoiselle Le Gall ; que Ton 'devrait des lors s'adresser elle pour toutes opdrations de rem boursenient dc prets i\ court terme ou d'annuitds, retraits ou versements dc ddp()t, souscription, rembourse-ment ou renouvellement de bons de Caisse si mieiix n'aimait I'intdressd effectuer ses versements au compte de chdques postaux de la Caisse Rd-gionale et que seuls les talons ddli-vrds par la poste apres vcrscment au compte postal et les rcfus signds de demoiselle Le Gall auraient un caractdre libdratoire.

Qu'estimant qu'en ce faisant la Caisse Rdgionale outrepassait ses droits, la Caisse Locale saisissail I'autoritd judiciaire.

Qu'elle protestait tout d'abord con-tre cc qu'avail d'inadniissible et de prdjudiciable pour elle et son trd-sorier la ddcision prise par la Caisse Rdgionale et en rdclamait sanction sous forme de dom mages.

Que satisfaction allait et devait lui etre donnde quant a ce premier chef de demande.

Qu'cn ce qu'elle atteignait Prat, la mcsure prise i son dgard el sans que Ton cut pris soin d'en expliquer Ics causes, dtait d'autant plus fa-cheuse (ju'elle laissait peser sur lui une vdritable suspicion, chacun de-vant penser que pour fitre ainsi rele-vd de ses fonctions, qu'il occupait (lepuis un fort long temps, il fallait qu'il cut perdu la conflance des diri-geants de la Caisse, et pareille mc-sure s'expliquait d'autant moins que, quelques semaines plus lot, la Caisse

Rdgionale reconnaissait n'avoir eu (ju'a se louer de son zele et de son ddvouement.

Qu'ainsi le tort qui lui dtait causd et qui n'dtait d'ailleurs pas que tout moral se presentait comme tres apprdciable.

Que pour molndre que fut I'at-teinte portde a la Caisse Locale, elle n'en existait pas moins et compor-tait elle aussi rdparation.

Que cette Caisse se voyait, en cflfet, ddpossddde du droit que lui donnent ses statuts de rdvoquer ses direc-teurs, employes et agents, et arretee dans son activite sons le prdtexte d'exercer un controle qui n'avait pas a s'dtendre sur ce terrain d'organi-sation intdrieure, alors surtout que son fonctionnement laissait si peu a ddsirer que dans I'assemblee gdnd-rale ordinaire de la Caisse Rdgio-nale du 11 Mars 1933, elle s'enten-dait citde parmi les Caisses se dis-tinguant nettenient par I'importance de son capital et re(:evait les plus chaleureux remerciements pour le zele et le ddvouement dont elle ne cessait de faire preuve.

Que c'est assez dire que la ddci-sion rendue sur ce premier chef se ustifle pleinement.

Qu'dtant donnd le droit de la Caisse Locale de nommer et de rdvo-quer ses employes, le tribunal devait coasacrer le maintien de Prat dans ses fonctions de trdsorier et faire ddfense a Madempiselle Le Gall lant de prendre Te hPm et la" qualitd de secrdtaire-trdsoridre de la Caisse Lo-cale du Crddit Agricole de Banna-lec, que d'eflfectuer les ondrations rd-scrvees par la loi a la Caisse locale.

Que 1 act ion engagee tendait , en outre, a ce qu'il soil fai l defense a la Caisse Regionale d'efFectuer tou-tes opdrations de crddit dans le res-sort de Bannalec par I'intermddiaire dc toute autre personne que la Caisse Locale ou les reprdsentants ddsi-gnds par elle.

Qu'admise telle quelle par le Tri-bunal, cette disposition peut preter a quelque ambiguite et encore que la Caisse Locale se ddfende de son-ger a monopoliser dans son canton "es opdrations de crddit du jour oil s'y crderait une ou plusieurs caisses locales convient-il du moins de le bien prdciser et d'apporter sur ce point le correctif ndcessaire.

Que la Caisse Locale demandait enfin au tribunal et elle devait, la encore, obtenir gain de cause, que la Caisse Rdgionale ne puisse sans motif Idgitime rejeter les demandes de prets faites par son intermddiaire par ses membres et avec son avis favorable, ni refuser dc rdescompter Ics billets par die endossds, et ce sous peine de dommages a fixer par chaque rejet ou refus non justifie.

Qu'il n'y a rien l t que de tres Id-gitime et rien non plus qui soit de nature a compromettre le controle vigilant que les Caisses Rdgionales sc doivent d'exercer.

Qu'il est bien certain que le bd-ndiice des lois sur le Credit agricole profile a tous les citoyens el qu'il n'appartient pas a une "Caisse rdgio-nale de repousscr systdmati(iuement les demandes qui l i i i sont adressees des I'instant que les conditions re-quiscs pour pouvoir y prdtcndre se trouvcnt rcmplies.

Que le refus qui intcrviendrait en dc telles circonstances ne s'acconipa-gnerail pas de motifs Idgitimes et cclui qui sc le vcrrait opposer aurait inddniablemcnt le droit dc saisir les tribunaux.

P . \ R CES MOTIFS, et ceux non contraires des 1" ' Juges:

Joint comme connexes... Recoil la Caisse Rdgionale el la

demoiselle Le Gall cn leur appel. la Caisse Nationale de Crddit agri-cole et la Fdddration Nationale en leur intervention, les declare mal fonddes en leur appel et interven-tions : les cn ddboute ;

Confirme la ddcision entrcprise ; Dit en consequence que la Caisse

Locale de Bannalec a seqle le droit de nommer et rdvoquer ses em-ployds ;

l)it que par sa circulaire portde a la connaissance de tous Ics socid-taires de la Caisse Locale, la Caisse Regionale a causd un jrdjudice sd-rieux lant a Prat qu'a a Caisse Lo-cale ;

Le condamne a verser a litre de dommages la somme dc 2.000 francs ix cette derniere et celle de 5.000 fr. au sieur Prat.

Dit que Prat sera maintenu dans •ses fonctions de trdsorier de la Caisse Locale ; fait ddfense i la demoiselle Le Gall de prendre le nom et la qua-litd de secrdtaire-trdsoridre de la Caisse Locale de Bannalec el d'effec-tuer les opdrations rdservdes par la loi a la Caisse locale ;

Fait de meme ddfense ii la Caisse Rdgionale de representer laditc de-moiselle Le Gall comme trdsoriere (Ic la Caisse Locale de Bannalec et dc lui donner ii cfTectuer les opdra-tions rdservdes par la loi a la Caisse Locale et ce, sous peine de payer

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50 francs par infraction ; fait encore dMense k la Caissc Rd'gionalc, jus-qu'au jour ou une ou plusieurs Cais-ses locales sera ou seront cr66cs dans le canton, <ie faire, dans le ressort de Bannalec, par rintermediaire de toute autre personne que la Caisse Locale de Bannalec ou de ses repre-sentants, toutes operations de credit r6serv6e par la loi aux Caisses Lo-cales ;

Dit que la Caisse Regionale ne pourra rejeter sans motif K-gitimc les demandes de pret faites par r in-termediaire de la Caisse Locale de Bannalec et avec son avis favorable ni refuser de rfiesconipter les billets endossds par la Caisse Locale ;

Condamne la Caisse Regionnle du Finistfere aux entiers depcns de pre-nii6re instance et d'appel et ce non compris ceux du refere du 20 Jan-vier 1934.

Ainsi juge...

La Joie d Bannalec

Ce jugement a 6te accueiUi avec joie par la population de Bannalec. Timoin cet article que nous adressc un aimable correspondant.

Un veritable soulagement accueill i le verdict de la Cour d'Appel de Rennes nu sujet de cette lamentable affaire, cet incon-cevable conflit, qu i depuis un an oppose la Caisse Rdgionale de Quimper i la Caisse locale de Credit Agricole de Bunnulec. En notre tr iste pdriode, 11 est rccon-for tant de pouvoir se dire qu ' i l y a encore des juges en France.

Les dirigeants de la Caisse lo-cale de Bannalec ont, par leur cran, leur volontd de defendre codte que cofite leur tr isorier; M. Prat, bien m6rit6 des cultiva-teurs en particul ier et des honnS tes gens en general. Si la masse paysanne voulait reflechir, quelle Delle le^on elle pourrai t t i rer de ce jugement ! C^est tout simple-ment son ind6pendance sauvegar d6e, son asservissement k des ilns polit iques 6vite.

Chez nous, i l est apparu i quel ques hobereaux e l seigneurs du village — i l n'est pas ndcessaire de les designer plus clairement pour 6tre compris — qu' i l 6tail de tr^s bon ton et c^minemment moral de presenter chaque annee une pi6ce A th6se plus ou moins faisandde oi l les cures attrapent leur affaire.

Eh bien ! pour varier un peu, je leur proposerais de jouer I'an pro-chain un petit drame tout & fait couleur locale.

Voici comment j 'en ferais le plan :

ACTE L — Une Caissc locale de Credit Agricole vit sans histoirc Un tresorier, sur la briche depuis 26 ans, sympathique a tous, di ploie une competence rare et gire ses finances d une telle faqon que sa Caisse est devenue I'une des plus florissantes du departement Si nos ministres du Budget sui-vaient son exemple plutdt que les conseils de nos parlementaires personne ne s'en plaindrait.

ACTE IL — Une Caisse Regio nale, subventionnee par I'Etat, le Conseil general, bref, par toute cette manne qui vient des poches des contribuables arroser le Tre

m-sor, le contrdle et m^me le cite. Puis {'attitude de eel e-ci change, devient inquiete. Un pon tife de la Juddo-Magonnerie n'est pas content, Le tresorier local ne mi plait pas. La Caisse de Banna lec lui parte otnbrage, ses admi-nistrateurs sont des cnlotins. Son « Excellence venirable » exige de la Caisse Rdgionale qu'on le dcli-vre de cette vermine.

ACTE I I I . — La Caisse Regio nale, pleine de zile, demissionne le trisorier. 11 risiste, demande les motifs de sa subite difaveur On lui rdpond en lui donnant une remplagante ; on menace, on pu-nit les cultivateurs recalcitrants en leur coupant les vivres. Pontife jubiie ; il multiplie ses intrigues ; soutient I'ardeur de ses combattants mercenaires.

ACTE IV. — La justice est sai sie de I'affaire. Une manche, jouee au tribunal correctionnel, est ga-gnie par le trisorier. La Caisse Rigionale s'entete. Avec I'argent des contribuables, elle s'offre une deuxiime manche en Cour d'A pel. Elle perd. La belle n'est me me pas necessaire ! Le faible a ga gni; la fourberie et I'intrigue sont punies

Ah ! si j 'avais la plume d'un Lorulot , quelle belle pi6ce je fe-rais ! J'avais presque envie de lu i envoyer ce petit canevas. I I en aurait sftrement fait un chef-d'oeuvre digne de la troupe S»3dil-lot. Sculement, i l y a le 4' acte. Alors j 'a i eu peur: i l I 'aurait peut-6tre trouvd immoral. C'est poi quoi je pref6re le donner it VUni Agricole.

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Cea Articles aeront exposia k noa Vitrinea pend&nt la Semaine de Solerles.

nOriTtlllV f l ^ u p e n t d i l i o l e u -UdUAIt&uA s e m e n t le R h u m , ohire amie, vous n'avez pas dO ! • minagePi D^trompez<-vousI J'en mats fort peu, mais c'est du RHUM CHARLESTON! II doit son arome puissant et sa force aux meilleurs crus martlnlquals. Son tltre: 46 degr^s.

Informations Nomination dans le elerg^.

Sa Saintctu Ic Papc Pie XI a dai-116 noinmer M. le ohanoine Bars, loyen du chapitre cathcdraJ de

Quimper.

Que fiilpe de vos pieces de billon ? On sait que les pieces de billon

(le 5 el 10 centimes, ainsi que cer-taines pi6ces de nickel sont acluel-lenicnl retirees do la circulation.

Qu'allez-vous faire de ces pieces ? Les scnier sur la route ou dans

vos cliamps ? Inutile. C'est une (jrai-iie <iui nc pousse pas.

Les cmpilcr au coin de votrc ar-moire ou do vos liroirs ? O scrait vous encombrer inutilement. Ces pi^es n'auront plus cours.

Alors ? A'lors si vous voulez faire une

bonne tt-uvre, ramassez precieuse-ment toutes vos pidces de billon et adrcssez-les i\ M. I'abbc 'Bellec, a Urif/notjan, qui est cliarRe de la fon-(lation de la paroisse et qui saura utiliser ccs pi6ccs pour les cloches de la future i'Slise de Sainle-Berna-dcfte.

11 recevra avec reconnaissance petites cl (jrandes quantites.

Les stations de monte de la cipconscriptlon

Voici la composition des stations de monte pour la circonscriplion de Quimperle ;

Qiiiniperlc. — Station du 2 .Mars au 2!) Juin, 4 etalons : Froc ; l>ar-nwiiicux • (jargon (trait posticrs bre-tons) ; Jasmin (Irait breton).

Bannalec — Station du 22 Fevrier au 28 Juin. Ihi i l Wiilons : Wilson Delost ; Fiimet ; Guichen ; Hour-son (trait postiers brctons) ; Tar-qnin : Viikmficut | JKerioii (trait breton).

Scacr. — Station du 2 Mars au au 29 Juin. Huit etalons : Dul ; Ful-mar ; Garnilis ; llumvrus ; Indud l(ier ; Jasxn (trait postiers bretons) ; Fslaire (trait breton).

Melf/vcn. — Station du 28 Fevrier au 28 Juin. Six etalons : Dandfi ; Fnisle ; Ihtnovicn ; Isquis (trait pos-tiers bretons) ; Ardcn el Africain (trait bretons).

liiec-siir-Bclon. — Station du 22 Fevrier au 2() Juin. Trois etalons : Fricol ; Inob ; (trait bretons) ; Bu-zancii (trail ardennais).

Chef-Comptable, Comptable, Aide-Comptabie, Secretaire, St^no-Oactyiograpiie, Caissidre, etc..., sont des SITUATIONS r^mun^ra-tplces que vous pouvez obtenir ra-pidement, grftoe aux LE9ONS PRATIQUES de PIQIER, 9, rue des Fontaines, UORIENT.

Q U I H P E I U L f i La grande reunion antifasciste

Samedi dernier avail lieu, sous les halles Saint-Michel, une r6union pu-blique et contradictoire organisee contre le fascisme ? !

Environ 500 personnes, dont quel-ques femmes, assistaient i la reunion.

M. Damalix, president de la Ligue •Hoi " ~

our-nion

LA FOLIE DES ABRVIATIONS Pour la ridlculiser, M. Fernand

Lot, dans Comoedia, a compose cette « lettre de M. Perrichon * :

Hien ne me relienl a Paris. Ni Mme Perrichon, ni la Hainairef, ni ri(;re-kfcmess6a, ni la P6jy, ni la Pegee. Par-tons t Mais irai-je en Uairaissaisse — que d'aucuns dinomment L'rsse ? Opterai-je pour I'AhoetT ? Ou pour rUhessa ? Ou bien encore pour la Suisse, ii cause de la Hessdehenn ?

Me voici bien anxieux. Comnie un chef dans son jet-ku-Jet ii I'heure hache...

Cap au Sud ? J'aime assez le P6hel-limme. Mais le midecin m'interdit le grand soleil : les zuvets ne me va-ient rien.

Alors... Le P6ot ? Aie : trop de cor-ridas, dans le Sud-Ouesl, el j'appar-tiens h la Hessp6at, hessevepet !

D'ailleurs, ai-je senlemenl laissd-un p6pic6 i"i Mme Perrichon ? I'lle va rempiir I'univers d'essoesscs ! Les P6t6t£s ne sauront plus oil donner du front avec ses telf«rammcs, ses missives prolongdes de pthesses! rtc etc.

CONTRIBUTION DIRECTE J.us cors conlribuent direclenient

el puissamnienl a nous rendre mal-^ic'ureux. « Le Diable» enleve les cors en six jours pour loujours. Mais attention!... exigez «Le Diable», H fr. 95, toutes |)harmacies et a Kper-nay, pharnutcie Weinmann.

r Tous Ses 1 bandages eeinlures basdvarices PHARIiACIELEN40UR Docteuren Phaimacie 3 . P l a c e C a m o l . 3

Q t J I I « I P E R L E

des Droits de Tilomme, de Quimper, a d'abord la parole. 11 parle quelques minutes seulement; i l parle d ail-leurs pour ne rien dire, ou i peu pres rien. Plusieurs se plaignent de ne rien entendre. Qu'ils se conso-Icnl; ils ne perdent pas grand' chose.

voici un haut-parleur, le ca-marade Aye:, de la C.U.T.U., qui fait le panegyrique du communismc, et qui se leiicite de I'alliance de la C.G.T. et de la C.G.T.U.

M, Guegnin, communiste, conseil-ler general de Concarneau, lui suc-cede et montre I'acuite de la crise economique. Exposd bref et clair, mais qui n'apprend rien personne. Qu'il y ait du chonlage, eh ! on le sail bien, hdlas ! et plusieurs audi-leurs, qui en connaissent toutes les alTres, le savent beaucoup mieux que le professeur Gueguin, qui ne les connaitra jamais.

Mais les remtdes i cette crise dco-nomique ? On voudralt bien con-naltre d'une fa^on precise ceux que )rceonise Gu6guin. On les attend en-

core. II en a indique un cependant : le communisme !

Le seul pays qui ne connaisse pas le chomage c'est la Russie sovieli-que, dit-il. Et i l dit vrai, car les Hus-ses vivent sous le regime des travaux forces. Mais ce regime la nous ne tenons pas A en connaitre les dou-ceurs.

Le seul pays, dit-il, oii la classe ouvrltre — travailleurs intellectuels el travailleurs m.inuels — est heu-reuse, c'est la Russie sovidtique. C'est sans doute' la raison pour la quelle des milliers d'ouvriers et de paysans ont ele fusilles ou mitrail-es alors qu'ils essayaient ce fran-

chir la Ironliere pour s'evader de cet enf(M-.

M. Cadoret, depute, se declare d'accord avec les camarades Avez et Gueguin, pour Jutter contre le fas-cisme. Puis i l veul ren<ire conipte de son mandat ; i l regretle de ne pouvoir donner a I'auditoire un dis-cours minulieusement |>rcpare, car les "arlementaires sont en ce mo-ment « surcharg6s de travail Ces mots ont le don de di-dhainer I'hi-larite gendrale. « Tu n'as pas de carte de ciiomage alors ? » s'ecrie un ehomeur. Les interruptions et les reflexions les plus cocasses fu-'sent de toutes parts, et M'. Cadoret, qui 'decidi«ment n'a plus la cole, s'en va s'asseoir aupr6s de son camarade Gueguin.

Si M. Gueguin nous a fait faire un voya,ge au :p»radis ^vi6ti(fue, M. Jeiw-Louis Holland iious con<luil dans la lune, la lune de Lan<lerneau sans doute, une lune toute en or cet-te fois. Pour quelau'un <jui dt-clare une guerre a mort au icapltalisme, i l faut avouer qu'il parle beaucoup) trop d'or el •de capitaux. <iageons qu'il en a tout un stock et qu'il con-nail les movens de les faire fructi-fler !

Soulignons aussi cette -declaration du maire socialisle <Ie Landerneau : « Le communisme est I'epanouisse-menl integral du republicanisme Nous nous etomons qu'il n'ait pas encore pris conmie emblemes la faucille et le marleau.

Aires ces .divers exposes, M. Da null X, presitlenl, fait appel a la con-tradiction.

M. Cadic, maire -de Qiierrien, se leve. II s'atlendait, dit-iT, A des con-ferences antifascistes, el i l doit conslater que les oraleiirs qui I'ont precede se sont contentes d exiposer leurs doctrines socialisle ou com-muniste, ou bien de rendre colnple de leur mandat parlementaire, et i l fail reuiar(pier qu'en trois ans un <l6pute .dispose d'assez de vacanccs pour venir s'expIi.Tuer devanl ses electeurs, pour ne pas avoir besoin de profiler d'une occasion conime celle-ci.

Puis i l expose les doldances do la culture. Si la crise est aussi aigiie, e'er* Tce quo le travail de la terre

ne paie plus. Le ble, le bdtail ne se vendenl pas. On nous dit que nous en prodxiisons trop ; mais pourquol alors laisser pendtrer en France du bl6 stranger par millions de quin-taux, et le ibdtail dtranger par mil-lions de teles ?

Je ne me place pas, comme les orateurs qui ni'ont prec^dd, sur le terrain international. Je dis : les cul-tivateurs franjais d'abord, les autres ensuite s'il est possible.

M. Gueguin reiprend la parole, pour dire qu'i l faut augmenter la capacitd d'aohat du paysan, de I'ou-vrier, du fonctionnaire, car plus ils gagneront, plus ils achdteront. Trfes bien ! camarade, mais tout de meme la question ne se pose pas de la nieme manidre pour le fonction-naire. Si nous sommes bbligds de lui donner de I'argent pour q;u'il vienne nous acheter de la marchandise tu paries d'une bonne affaire que nous faisons.

M. Cadlc aurait voulu re,plkruer

PROCHAINEMENT AU PATRO-NAGE. — Tres prochainement, les vdtdrans et amis du Patronage des Jongleurs de Notre-Daine, dans le but de venir en aide a la cai.sse du Patro, donneront, dans la salle de la rue Langor, une grande reprdsenta-tion theatrale, avec le concours de la nouvelle musique instrumentale.

MEDAILLE MILITAIRE. — M. Pierre Caillibot, a'djuidant du service de rartillerie coloniale, actuellement k Dakar (A. O. F.), vient de se voir decerner la mddallle militaire. Nos plus sincdres coonpliments.

DANS LA RESERVE. — M. Pauls, chirurgien-dentiste a Quimperle, pen-dre de M. Guibourg, le sympathique pharmacien de la Grand'rue, vient d'etre nomme lientenant-chirur^ien-denliste dans la reserve. Nos felici-tations.

ABONNEMENT GRATUIT, — Pen dant le mois de Fevrier, abonnez-vous graluitement aux « Pages Do cuniehtaires », revue d'Hggiene illustrie, paratssant tous les mots

S'inscrire A la Pharmacie Le Naour (Specimen gratuit).

a M. Gueguin, on ne I'autorise pas mais on donne la parole k un insti-tuteur, M, Daniel, qui s'attaque & la religion d'une voix si monotone que pas un des auditeurs n'aura eu be-soin de se raser le lendemain matin.

M. Daimalix 'donne ensuite lecture d'un ordre idu jour qu'i l met aux voix. 12 mains se Idvent, 12 exacte-ment, dont celles de 6 instituteurs.

A N. B. — MM. Michaud et Charlon

qui furent, ft plusieurs reprises, mis en cause par run des orateurs, nous demandent d'inserer ce qui suit :

« Le docteur Michaud et M. Char-» Ion sont heureux de remercier les » organisateurs et les orateurs de la » seance publique et contradictoire » du samedi 9 Fdvrier 1935, de la » publicitd gratuile qu'ils ont bien » voulu faire aux mouvements de » redressemcnl national auxquels ils » se vouent, »

T A P I S S E R I E SOMMIERS - M A T E L A S F A U T E U I L S - D I V A N S

L o u i s m G E X R u e d u C l m e t l l ^ , Q V I M P E R L i :

T R A V A I L S O I G N f i P R I X M O D f i R ^ ; S t r V R A K O N RAPIDE

POUR CTRE £L£QANT Fnites-vous habiller an

"PETIT BBETOH" Ren£ LE SAEC

TAILUEUR Dtpldmc de VEcole de Coupe de Parit

V , 3B, Rua Savary ^ QUIMPBRL£:

CINK PAX. —. Le film Sherlok Holmes qui ipasse cette scraaine k Cind Pax es t unc oeuvre qui tien-dra en haleine les s,pectateurs, de la i)rcniifrrc scdnc Jusq^'ii la idernidre Ceux uui aiment les romans policiers trouveront en Sherlok Holmes, le film le plus formidable que Ton puis-se realiser en ce genre. 11 y a de la vie, du niouvement, de TJiumour et puis c'est Ires bien joue. II plaira h tous les publics toiijours friatuls du film d'aventures et de mysldros. On resle en admiration devalit les exploits de Sherlok H61mds que I'e-cran nous rdvele au cineima.

'Degui.se cn vieille dame sourde, niinaudant, fumanl |u pipe dds qu'el-le est seule, i l est <run comique ini-mitable ; transformd en perceur de murnille i l est .benucoup plus terri-ble, mais redevient tout A fait sym pathique lorsqu'on le volt aux prises avec son redoutable adversaire, lo criminel .Moriarly. 11 faut aller voir Sherlok Holmds, car c'est Cl. Brook qui symbolise mag^tiinqtiement le hd-ros du ronian de Connn Doyle. Aloo-ton.s que ce roman a ete transposd il la scdne par un des auteurs fran-(jais dramatiques, P. Decourcelle.

Alexandre GUZIAT C H I R U R G I E N - D E N T I S T E do • FaeulM dc HMedni df P>rU

9 , R u e Lebfts, - Q U I M P E R L 6

Ooniumiont tout lu Joutji t QuImntfU uut II m$rtrtdl t MwVitfkc

GEORGES LtE G U F I T CHIRURGIEN - DENTISTS - de la Facuhe de Paris -

18, Rue Savary (Malson Rivalin)

Q U I M P E R L i ;

Consultatioiu touM les joari, sauf le luadi

NECRGLOGIE. — Nous avons ap-pris avec regret la mort, survcnue aprds une courte nialadie, de M. Jo-seph Le Tollec, ancien instituleur libre a I'ccole Sainte-Croix, capi-taine d'infanterie de reserve.

Au cours de la jguerre, M. Le Tol-lec cut nne conduite vrainient admi-rable ; avec un inepris total du dan-ger, i l se lan?ait il Tattaque a la tele de ses bonunes, les Bretons du 118' Regiment d'infanterie, que son exem-ple, son cran, sa foi aussi en la vic-toire finale entrainaient irresistible-ment. On cite surlout la fameuse jonrnde du 17 Ddcembre 1914, au cours de laquelle, i l se lan?ail ft I'at-taquo du cimctiere de la Boisselle aux accents du cantique « D'hor rnamm Santez-Attna ». L'attaque reussit pleinement et ce succes va-lut k M. Le Tollec une citation fort dlogieuse.

A la lin de la guerre, M. Le Tollec parli l en Pologne sous les ordres du gendral Weygand el fit toute la cam-pagne de Pologne comme capilaine au 10° Chasseurs polonais.

M. Le Tollec avail fail I'objet de six citations, dont trois k I'ordre de I'armde.

11 dtait chevalier de la Legion d'honneur, et titulaire de la croix de gnerre et de fa mddaille militaire liolonaise.

Ses obseque-i ont eu lieu niercredi, |ii 14 heures, au milieu d'une afTluence considerable d'aniis et de parents et aussi de camarades anciens combat-tants.

En cefte douloureuse circonstance, nous adressons ii Mme Le Tollec et ft ses enfants rtos sincdres condo-Idnnces. *

APRES LA TOMBOLA DE L'U. N, C. — Le bureau directeur de la sec-tion locale de I'U. N. C. nous prie de rappeler aux heureux gagoaats de la derniere tombola qu'ils ont interet a reclamer leuirs lots le plus rapi'dement possible. Passe le ddlai convenu, les lots deviennent la pro pridtd de la section.

En ce qui concerne les bons pour achats a faire dans les magasins de la ville, les commer^ants sont prids de les remeltre pour renibourse ment, au plu« tard le I " Mars, soit cJiez AL Sable, tresorier, ou chez M HujOhet, secretaire, place Hervo. En outre, le comitc directeur a decidd, a la suite d'une reunion prdlimi naire, de verser ft la caisse de oho mage de Quimperle ime somme de 500 francs.

TROUVAILLE. — II a eld trouvd une montre en or. La reclamer au Commissariat de police.

On nous confirme que les journ^es dfl beauK organis&s par MAHCEUNE SEBALT. criatrice de PHEBEL, au-roat Heu h Q u i m p e r l e , rr/lux Char-dcnsBlens)), M. LE GUENNOU, 9, rue •Savary, du Land'i 25 Fevrier au Sa-medi 2 Mars 1935. C'est une belle inuovatioD h soutenir.

UN QUARTIER OUBLIfi. — On ifous tcrtt :

« II existe dans Quimperld (intra-murtis> un petit quarlier que Ton a coutume d'appeler « Terre de Van-nes » et qui se trouve en bonlure de la vieille route d'Arzano. Les ha-bitants Sont des contribuables com-me les autres, et, qu'ils habitenl des « cahutes » ou des palais, ont droit comme tout le monde a un peu de lumiere. Nous avons chargd noire representant au College municipal de tiaduire nos doldances a qui de droit. Nous ne deniandons pas grand'chose : un peu de lumiere jus-qu'a la maison Mello. »

AU CINEMA H0N0RT5, — Cette semaine, au Cindma Honord : N'ai-mer que tot.

AOTOWOBILISTES! adressez-vous au

GABIGE Josepll BBIEIT Rue Jules-Ferry, QuimperU - Til. 117

R E P A R A T I O N S D E V O I I T U R E S d e t o u t e s m a r q u e s

PRIX MOD^RES

A C H A T e t V E N T E d e V O I T U R E S

A g e n c e L I C O R N E

AU CLUB DES MARCHEURS. — Dinianche apres-midi avait lieu, sur la route de Quimper, I'epreuve de inarche servant d'cnlrainement aux membres du Club Quimperlois. Cette eprcuve, qui coniportait un parcours de 20 kilonidtres, fut suivie avec ilus grand intdret par le Comite es noinbreux spectateurs et amateurs

de la marche ft pied.

CONSULTATION DES NOURRIS SONS. — La consultation mensuelle gratuile des nourrissons aura lieu la mairie, salle des mariages, le mer credi 20 fdvrier, ft 14 heures.

Illlllllllllllllllllllllllllllllilllllillilllllllllll

^ C I N ^ : - P A X •

ARRESTATION. — M. Postec Francois, mafon, demeurant rue du Couedic, en Quimperle, ftgd de 22 ans, avait die condamnd k 10 jours de prison pour filouterie d'aliments. La gendarmerie de QuimperI6 a pre-cede a son arrestation et I'a dirige sur Quimper, oil i l a etd dcroud.

PHARMACIE DE SERVICE. — Dinianche 17 Fevrier, pharmacie Le Naour, 3, place Carnot.

ETAT-CIVIL. — Naissances: Fran-cois-Jean Esvan, a Lisloch ; — Alexis-Louis-Marie Garrec, ft la Ma-ternild ; — Simone-Marie Le Corvel-lec, ft Kerneuzec.

Publications de mariages : Jean-Marie-thome Breart de Boisanger,

Qudblen, et Marguerite-Marie Pringue, 11, rue Bremontier, Paris ;

Frangois-Jean-Henri Tanguy, em-ploye de m a i r i e , a Q u i m p e r l e , bou-evard de la Laita, et Marcelline-

Marie-Louise Brenner, s. p., a Pont-de-Buis.

htariage ; Ndant, Decis ; Frangois-Marie-Alain, 67

ans, sans profession, route de Pont-Aven ; — Jacquette Cardiet, epouse Le Gall, 47 ans, sans profession, rue Audran ; — Marie-Fran^oise Le Do-ze, veuve Cadiou, 72 ans, sans pro-fession, 4, rue La Tour d'Auvergne ; — Joseph-Marie Le Tollec, capitaine de reserve, chevalier de la Legion d'honneur, 52 ans, 10, rue Brouzic.

MENTHE-PASTILLE TaMeilleupe fiqueurde Menhhe

BANNALEC

UNE PROTESTATION AU SUJET DU PROJET D'AGRANDISSEMENT DE L'ECOLE DES GARgONS. — La lettre suivante a ele adressee par un electricien de la region i M. Victor Donval, membre de la Chambre de Commerce de Quimper.

Monsieur Donval, « J'ai I'honneur de porter ft votre

connaissance certain fait tendant a creer un monopole el empechant le libre jeu de la concurrence dans I'dlablissement du projet d'agrandis-senient de I'ecole des gargons de Bannalec, dont les travaux seront mis en adjudication le 9 Fdvrier prochain.

« Dans le lot n" 7 (installation electrique) dont le montant est dva-lud ft 8.495 francs, sont compris I'eta-blissement des branchements et la fourniture des compteurs electri-ques, pour une valeur de 1.200 fr.

« Vous n'ignorez pas que ces tra-vaux de branchement et la fourni-ture des compteurs sont le monopole de la Compagnie Lebon, concession-naire de la distribution d'electricite. II n'est par consequent pas possible

un .installateur de soumissionner pour ce lot. L'insertion de cette clause dans le cahier des charges interdit done le jeu de la libre con-currence.

« Je vous serais reconnaissant de vouloir bien diever une dnergique protestation afin que les travaux de branchement et la fourniture des compteurs soient sdpards dans le ca-hier des charges des installations de lampes electriques. Cela permettra aux installateurs patentds de sou-missionner dans des conditions nor-males ft des travaux subventionnds )ar I'Etat, done par tous les contri-)Hables, et sans ''oute dans I'intdret de ces derniers dont on semble dans la circonstance bien peu se soucier.

« Je compte sur vous, Monsieur Donval pour appuyer energiquement ma protestation pres des intdressds, et vous prie d'agrder, etc... »

X M. Donval, ayant transmis cette

protestation ft M. le Sdnateur-Maire de Bannalec, ft la Chambre de Com-merce, ft la Prefecture et ft M. I'ln-genieur du contrfile dlectrique, a dtd avisd par M. Mony; I'architecte des travaux, que I'adjudicalion de ce lot est reportde ft une date ulterieure.

Le Cindma Parlant Familial Salle Saint-Colomban

« Avant-Garde », (Socidtd ddclarde d'Education

Populaire, QVIMPBRL ).

SAMEDI IG FEVRIER, soirde ft 8 h. 30.

DIMANCHE 17 FEVRIER, matinde ft 3 h. 45 — soirde ft 8 h. 30.

FRANCE-ACTVALIT£S sonore et parlant

SHERLOK HOLMES le cdldbre ddtective avec Cl. Brook.

Aniachak, grand documentaire. Plus fort que Noe,

Comique. Prix des places : Premidres, 6 fr.;

Secondes, 4 fr . ; Troisidmes, 3 fr. — Demi-place pour les enfants jusqu'ft 12 ans.

Pour les Gras : 2, 3 et 5 Mars : GRANDE SEANCE

THEATRALE ET MUSICALE, avec le concours de la Chorale.

CHAUFFAQE CBNTaU.

HUlllUIHHIilUllllilllllllllllllllllllllHIIIUll

ADJUDICATION DES TRAVAUX POUR L'AGRANDISSEMENT DES ECOLES. — Samedi dernier, a 14 h., avait lieu, dans une salle de la mai-rie, I'adjudication des travaux pour I'agrandisseinent des deux ecoles du bourg. Un grand nombre d'entreprc-neurs ou de petifs patrons avaienl souniissionnd.

Voici ceux qui, ayant offert les plus forts rabais, oiit eld ddclares adjudicataires :

Ecole des filles. — Six lots : 1 " lot, Socidte d'entreprises de travaux publics, Brest, 40 % de rabais; 2* lot, M. A. Le Bris, Bannalec. 38 % ; 3° lot, M. R. Mao, Bannalec, 32,5 7c ; 4- lot, M. A. Le Pajollec, Concarneau, 2G % ; 5" lot, M. J. Gue-guen, Rosporden, 38 % ; G' lot, M. Hingant-Lc Bee, Bannalec, 22 %.

Ecole des gargons. — Sept lots : 1" lot, M. A. Le Bris. 33,1 % de ra-bais ; 2' lot, M. Le Bris, Bannalec. 3G% ; 3' lot, M. R. Mao. Bannalec, 32,5 % ; 4" lot, M. Le Pajollec. Con-carneau, 25,5 % ; 5" lot, M. J. Gue-guen, Rosporden, 38 % ; G° lot, M. J. Berlet, Le Faouet, 2G % ; 7* !ot, Mme veuve Mao, Bannalec,- 30,5 %.

DANS L'ENBEGISTREMENT. — M. Bouchiat, receveur de I'Enregis-trement de 2' classe, ft Banna ec, vient d'etre elevd sur place ft la pre-midre classe. Nos felicitations au sympathique fonctionnaire.

DANS LES HARAS. — Sont aflfec-tds ft la station de Bannalec, les dta-lons dont les noins suivent : Vilson, Delort, Fumel, Guichen, Hourson, Tarquin, Vidangeur, Keriou.

Epoque d'arrivee ft Bannalec : 22 Fdvrier.

Epoque de ddpart : 25 juin.

•AYE VOL DE LAPINS. — M. Soufflez,

demeurant au bourg de Baye, a portd plainte ft la gendarmerie. Dans la nuit du 4 au 5 Fdvrier, on a arrachd 3 planches de son clapier et vole deux beaux lapins, dvalues ft 35 fr.

Les gendarmes enqudlent.

AVIS. — Pour vos Reliares, adressez-vous i

riMPRIMBRIE CORNOCAILLAtSB 7. m du etaUltbommu, QuUnftr

Page 11: Organe R^publicain Democratifpi et R^gionaliste dmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...mitres mesures consister a subvean tionner les industriels ipii endiau

H i i

MELQVIN

' CONSEIL MUNICIPAL. — Le Con-municipal de Melgven se r iunira

le diinanche 17 F^vrier, a 8 h. 30. Objet de la rdunion : Election des

rcpartiteurs pour I'annie 1935-36 ; Election d'un delegu6 pour la revi-si'" de la liste des 61ecteurs h la Cki.inbre d'Agriculture; demande d'inscription au programme subven-tionn6 au chemin vicinal n" 15 du Reste h Croix-Lanardc ; vote d'une somrae compl6mentaire au cr6dit de 3.000 francs, insufflsant pour payer le corbillard ; fixation d'un tarif pour les sorties du corbillard ; vote d'une somme n6cessaire pour la cons-truction d'une passerelle au pont de Meros; assistance aux feinnies en couches ; assistance in6dicale gra-tui te; demande d'allocation mili-ta i re; demande de sursis d'incor-poration.

MELLAO i)ES PLANCHES DISPARAIS-

SENT. — M. Le Bris, niarchand de bois, avait achet6 un lot de bois i M. Le Goc, cuUivateur i» Kervaziou en Mellac, chez qui, aprfcs dibit, i l laissa un tas de planches. Ces jours dernlers, M. Le Goc s'itant nper(,-u que quelques planches manquaienl il vVappel, en avisa Ic proprietairo (X .icrnier a constate que le vol com mis lui portait un prejudice d'une Bomme de 250 francs. La gendar merle enquete.

M O B L A N - 8 U I I - M I I I

A S S E M B L E E GENERALE DE I'll. N. C. — La grande assemblee g6n6rale annuelle de la section de r u . N. C. de la commune de Moe-lan-sur-Mer, au cours de la rdunion du bureau, qui s'est tenue ces jours-Ci, est definitivenient arr i t ie au di-manche 17 Fevrier prochain, et aura lieu vers 9 heures du matin, salle loseph-Guillou, rue de la Mairic.

A I'ordre du jour : Renouvelle r,ent du tiers des membres du bu . > u ; perception des cotisations an suclles; questions diverses.

Prisence indispensable de tous les poilus de la section de I'U. N. C

LAS DE LA VIE. — Depuis quel que temps, M. Le Pennec, cultivateur

village de Kerguenne, situ6 i\ une p. ite distance du bourg dc Moelan anr-Mer, etait sujel a des crises fre quentes de neurasthenic.

11 6tait I'objet d'une etroite SUP veillance de la part de ses enfants • t des voisins. M. Le Pennec, qui i ta i t Age d'une soixantaine d'annees, profita de I'absence momcntanee dc •es surveillants et mit lin d ses jours cn se pendant k un pominier sltui dans le verger attenant ii la cour de la ferme.

l e docteur Pinel, de Moelan-sur Mer, ainsi que la gendnmierie de Pont-Aven, ont procede au constat • I A I'enquete d'usage.

R08P0RDEN ETAT CIVIL. — Naissances :

Monique Suifnard, a Pont-Biais ; Andre Buralc, rue Nationale ; Yvette

Grill, rue Nationale. Publications de nuiriafies : Louis

Allot, mucanicien - garagiste, rue Louis Pasteur et Marie-Louise Cam-pion, Coat-Canton, cn Melgven.

Manages : Joseph Landrein, cul-tivateur il Penihoat, en Bannalec, ct Eulalic P6rez, -cultivatrice a Kcrlue-Vras ; .loscph Le Meur, cultivateur

Kerminy, et .leanne Lani6zec, cul-ivatrice " a Pen - ar - Pont ; Jean nouen, aaloohier, rue dc Heinis, et

Anne Le Cron, cultivalrice ii Lan-ncK'en • ReiU' Garo, c/luirron a

'ouw'h. ct Ernestine Le Bee, s. p., rue Sffdi-Carnot.

D<;cH : Mathurin Le Caiiitaine, s. , au boulevard, HosDorden.

MINT-THURIEN AVIS AUX PRODUCTEUnS DE

BLE. — Les cultivateurs desireux de vendre a I'Etat Ic ble qu'ils pcuvenl dctenir encore, doivent, des mainte-nant, faire leurs olTres ii la mairie.

Seuls, peuvent bcneficier de ces ;ichats, les cultivateurs ayant fait une declaration d'cniblavurcs ii la mairie au mois dc Mai 1934, ct qui

ont pas souscrit de contrat dc stoc kage.

,es cultivateurs ayant stockd bene Hcieront ulterieurement des achats specialement reserves aux coopera-tives.

CHEZ LES ANCMENS QQMBAT-ANTS. — Dimanchc matin 17 Fi-

vrier, se tiendra, il Saint-'Wnirien sous la ipresidenee de M. Pustach une reunion generate des Anciens

lOnibattants, li laquelle tou.s les ca niarades sont instamment pr i is

assister. Ordre du jour trcs important. ETAT CIVIL. — Xctissances : Ba

con Andr6, ii Crec'h-Quilliriou Hervu Francois, ii Kcrelin ; Le Bris Josephine, Lojou ; Coadic Mariiue rite, au bourg ; Buquen Leontinc, i Cout-Cleo.

Maria<te: Even Pierre, cultiva' teur, et 'Boulben Maric-I.ouisc, culti

atrico. dcmeurant tous dcoix i Saint-Thurien.

Publication de marianc: Chris ticn Yves, cultivateur ii GuiscrifT, et Pascou Fran(,'oise, cultivatrice Saint-Thurien.

Deeds : Dcrrien Yvon, 2 ans y-Hoiidou ; Le Naour Marie, veuve

Picard, 88 ans, ii Kerbras ; Maurice Mathiirin. 47 ans. ciMibataire, culti vateur ii Ty-GolT, en Scaer ; Guil lou Mar<{ueritc, veuve Grail, 58 ans sans profession, ft Kerroux ; Le Naour Marie-Franqoisc, veuve Hi chand, 65 ans, sans ^profession (transcription).

mzoN Le ETAT-CIVIL. — \aissances. _

I)ez Andri, au bourg ; Cono Yvon, Ji Kereniperchec, en Nizon ; Le Du Hilaire, Coat-Luzuen, en Nizon Marrec Xavier, ii Kerartrillic.

Manages: Piriou Jean, mason, au bourg, et Heloury Marie, couturiere Ctiillou Yves, cultivateur, ii Kermen < Nevez, ct Sca'iron Louise, culti-\utrice, il Ktrangallle, en Nizon ; Le Gall Jacques, cultivateur, k Kerno-nen, en Nizon, et Colombert Made leine, cultivatrice. ii Kergoz, en Ni zon ; Le Naour Joseph, meunier, i Coat-Melen-Bihan, en Riec-sur-B6-lon, et Derrien Louise, cultivatrice ill Kergoadoc-Bihan, en Nizon.

Dich: Le Dez Andre, du bourg 5 jours ; transcription, Niger Paul decede h I'hdpital de Quimperli

PONT-AVEN ET.\T CIVIL DU MOIS DE JAN

VIER. — Naissances : H616nc-Jose phine-Jeanne AJanic, rue dc Con ;arncau; Jcannine-Josctte Le Naour rue de Quimperle ; Anne-Marie Tho mas, rue de Concarneau.

Mariages ; Louis - Marcel - Joseph Furic, place de la Mairie ; Marie Christine-Josephine Berthou, ii PL-nan queau.

Decit : CMmence-Marie-Francoise .' , iBec, 50 ans, rue dc Concarneau ^.ouis-Jac(Tucs-Cuillaume Lanvrei-n mois, rue de Concarneau; Marie Louise Moallic, veuve Bourhis ans, rue de Concarneau.

AVIS. — Pour voa Reliures, adre»aez-vou3 d

r i M P R I M E R I B C O R N O U A I L L i l S B 7. nr« rfM < m»lMh»mmf. Onlt-mf

QUERRIEN SAPEURS-POMi'lERS. — Diman

the dernier, le corps des sapeur f)ompiers de Quimperle s'est rendu au complet au bourg de Querrien, sous le connnandemcnt du capitaine Cuyader et KIU lieutenant Perron

M. Cadic, maire de Querrien, avec plusieurs memljres de son conseil municipal, a requ les sapeurs-pom-niers avec son amabilite habituellc et a suivi avec inturet toutes les |>hases de la manreuvre.

Deux minutes aurfcs I'arret de xito-pompe, le service de secours

fonctionnait et, avec un jet dc 12 ii 15 mitres de ihauteur, arrosait la place nublique pendant 9 minutes Anssltot aprds, I'autoHpompe et le materiel, se rendaient ii Bouillour

i)0lnt d'eau le plus rapprochfi du •ourg.

Le scrgeiit Drouglazel, avec 10 Jiommes, diriKcait la manwuvre ot au bout de 12 minutes, avec un du veloppement de 420 mitres de tuyaux de 70 el 4 lances sur tuyaux de 45, I'eau inondait le hourg situe h 28 mitres d'altitude au-dessus du ruisseau. Lc jet vertical des 4 lances atteignait une hauteur de 20 it 22 mitres, ce qui auralt ])crmls dc com hattre efflcacenient un incendie un cinquiimc ctage.

iLa pompe ii pistons multiples SAMDl en action ipossMe un dibi t •.^liorique de 85 mitres cubes et est :nunie de tous Ics perfcctionnements Modernes.

Des manrouvres sembiahles aiironi "eu dans d'autres centres de la r i ^ion. Nous en rcparlerons.

"REUNION GfiNftRALE DES AN CIENS COMBATTANTS. — Diman vhe proohain 17 Fivrier, ii 8 h. 15, se tiendra au bourg de Querrien, une ' iunion ginirale des Anciens Coni 1)attnnts, sous la priisidence dc M .'d«i(|uel, president de la section dc :inimi)erle, assiste de M U Ilotte .rd'sident de la section des Medail vs Milltaires, et Brebant, militant

«« la section de Quimperle. Tous lea <;aniflraid«s sont instam

«»«n» DrJ^s assister Jk cettc reunion

ments sur ces irritantes' questions, cn tout cas, i l lui appartient dc dire comment elle entend defendre les in t i r i t s de ses administris.

Los usagers du secteur de Scaijr attendcnt avec inquietude la date du • Mars 1935.

Nous nous proposons d'ailleurs de rcvenir sur cette question sans tar^ der.

Abonnis soucieux de l'av6nir,

CHEZ LBS ANCIENS COMBAT-TANTS. — Les membres du bureau de la section de I'U. N. C. dc ScaiJr se sont rcunis, salle dc la Mairie, sous la presidcnce dc M. Joseph Croissant.

Le president, en ooivrant la sean-ce, donne lecture d'un manifeste appelant les traijiques evencments

du 6 Fevrier 1934. Un ordre du jour est cnsuitc adopte, ordre -du jour prisente par la direction^ generale de I'U. C. de Paris, qui-demande au garde des Sceaux la punition de tous les coupables quels au'ils soient et au prisi'dent du Conseil la r ino-vation de I'Etat, etc., etc...

Le prisident general invite tous les membres de TU. N. C. ii ne pas rcster indifTerents aux elections mu-nicipales et d'appuyer de toiites leurs forces les candidats anciens combattants ou il d^faut ceux qui [iicceptent leur prognvmme.

Une sxibvention de 100 francs est ensuite votie pour la Section de Brest en vue de I'orKanisation du Congris National de I'U. N. C. qui se tiendra ii Brest en Juin procha

A LA PENSEE 30. rue det Fontaines, LORIENT

8inle«t I Thi, i Lmcli - Faitalsies diverses U | l u trail eHoii - le lelUeir iiareM

8GAER

A propos de r^lectrlclt^

On nous communique, avec priere d'inserer :

Nous apprenons que la concession actuelle en cours pour la fourniture de relectricite ii la commune de Scaer arrive ii expiration lc 4 Mars prochain.

Si les renscignements que nous nvons rccueillis sonl exacts, on pent sc demander si les interets des usa gers aclueis ont elii suflisamnient de fendus au moment de la passation de la convention avec la Compagnie Li'bon.

Pour permettre ii ces derniers d'en juger par cux-memes, nous donne rons ci-dessous une comparaison entrc les conditions actuelles impo sees aux usagers et celles qu'ils dc vront supporter apres le 4 Mars pro chain. •

Le concessionnairc actuel livre le courant pour riclairagc aux condi tions suivantes : les abonnes au compteur 2,40 le kw, 11 n'cst pas per^-u en plus de celte retribution aucune allocation ])our I'entretie du compteur nl prime fixe.

Les abonnes ii une seuie lampc sans coin|)teur |)aient en lout et pour tout 5 frs (cinq francs) par mois pour une lampe de 10 bougies pendant les mois d'hiver, et 2 fr. 50 (deux francs cinquantc centimes) pendant mois d'ele.

Les conditions accordies par I Compagnie Lcbon h Bannalec et St Guenole sont les suivantes :

2 fr. 98 par kilowatt consomme apres avoir paye 600 francs pour-le branchement, nicnsuellemenl I'abon ne i)aie en plus de sa consomination les redevances fixees de 5 ii 15 francs suivant le compteur.

Les abonnes sans compteur ne sont pas admis par la Compagnie Lebon ; d'autre part, le prix de re vient d'un branchement execute par la Compagnie Lebon est de (iOO fi il Saint-Guinole, dans la inajeur panic des cas ce prix est double.

ICnIln, il cette comparaison, i l y lieu d'ajouter une augmentation du prix de la consomniation et des frais environ 40%, tous ces renseigne-menls nous ont ele fournis sur place par un abonne, i l y a done lieu de penser qu'ils sonl exacts.

A cet expose sufflsnnimenl ediflanl. i l ya lieu d'ajouter Ics charges res-taril au compte dc la colleclivite pour lit construction du reseau devant ali-nienter la •commune de Scaer apris ic 4 .Mars prochain et qui doivent se chilfrcr pour une somme respectable.

I'nc autre question angoissanle re-tlcnl encore I'attenllon des habi-tants de Scaer... Qiin vont devenir les comi)teurs ct installations inti-rieures actuelles ?,.. Des renscigne-ments que nous avons pu recuei l i r , i l resiilte que la Compagnie Lebon ne pent pas les accepter. Sommes-nous done dans I'obligation de les remplaccr si nous voulons employer le courant Lebon ?... Dans ce cas, 11 est h craindre que bon nombre des menages de Scaer seront conduits ii reprcndre la lampe it pitrole, la bou-Kie et peut-etrc la cliandelle. Par ces temps de crise, il faut tout prevoir.

Nous pcnsons que notre munici-pnllti noiis donnefa tous ripnlse-

€ARHA1X

n. ETAT CIVIL du mois de Janvier

1935. — Naissances : Andre Nico-las, de Pont-Ledan ; Jean-Marie Tal-lec, de Saint-Jean ; Marie-Anne Tho-mas, de Mine-Guerveur ; Leonce-.\nge Rosso, du bourg ; Paul Lafia-dec, du bourg ; Marcel Poupon, de Saint-Jean ; Jules Stcphan, dc Mous-Ircn ; Jeannine Branquet, de Ker-salaiin.

Manages Guillaume Guern et Marie-Franfoise Moysan, de Tygloa-nec ; Louis Tanguv ct Marie-Louise Le Duigou, de Keredec ; Marcel Guyomard et Marie-Anne Kervran (Ic Kcraroadi^Vras ; Louis Gleniarec t Maric-Franeoise Le Dez, de Vuzit :

Jean-Marie Fiche et Angelc Droa-len, du hourg ; Jean-Francois Hui-han et Marie-Jeanne Boulic, de Ker loa'ie ; Henri Ollivier et Isabelle-Ma rie Hainou, de Kergoff ; Yves Lau rent et Joseivhine Le Bris, de Bren Ilio.

nfci^s : Mnrie-Catherine Masse 71 ans, veuve Morvan, epouse Lc Naour. de Bec-Roz-Saint-Jean ; Char-les-Gabriel Gaillard. 6 ans, de Ker-zonars ; Felix Helezen, 2 ans du bourg ; Albert Le Dez, 7 mois, <le Kerneant ; Franqois-Louis Nicol, 73 ans, veuf de Marie Le Guillou, du bourg.

TREMEVEN VOL DE POULES. — La serie de

vols se pousuit : le 5 Fevrier. chez Mine Perroy, it Tremeven, des plan-ches de son poidailler ont ete enle-vees, 1 coq et 8 poulets ont disparu. Plainte a eti deposie ii la gendar-merie qui enquete.

LE TREVOUX ELECTRICITE. — Le Maire de Ja

commune du Trevoux a I'lionneur d'informer ses administris que la Sociit i Lebon et Cie met en appli-cation des tarifs spiciaux.pour rilec-t r ic i t i comportant des prix riduits, notamment:

Tarif k compteur unique pour iclairage et applications domesti-ques ;

Tarif pour awareils utilisanl I'energie exclusivement de nuit

Pourront biuifleier des avantages de ces tarifs les consommateurs dont I'abonnement aura i t i itabli en consiquence.

Pour tous renseignements, s'adre^ ser k la Soci i t i Lebon et C".

UN GARDE-BARRIERE EST TUli PAH UN TRAIN, A UN PASSAGE A NIVEAU. — Dimanche, 4 19 heure,s, le passage k niveau de Port-de-Carhaix a i t i une fois de plus le thiatre d'un accident mortel.

M. Peillet, flgi de 45 ans, facteur, habitant dans la maison garde-bar-riere, en -a ^te la victime.

Le car de Mme Guenver, transpor-tant I'equipe de football de La Tour-d'Auvergne de Carhaix, stationnait devant la batjriire fermie pour le passage du train de Chateaulin qui arrive k Carhaix k 19 heures.

M. Peillet traversait la voie, quand i l fut happi par la locomotive et train i sur une dizaine de metres. Son corps fiit compliteSheht dichi-qucti. ' • V

On suppo's'e que la victime, pptir hiiter le passage du car qui attendait, voulut se trouver pres dtt.tourniquet nianceuvrant la barriere et crut avoir le temps d'y parvenir avant I'arrivee du train. .

Une obscuriti complite ne permit pas a M. Francois Hinaff, micani-cien, d'apencevoir la victime.

Le cadavre de M. Peillet a ete transporti k son domicile, situe ii (luclques metres du lieu dc I'acci-uent.

La gendarmerie a ouvert une en-quete.

AUTO CONTRE VELO. — M. Sti-phan Franfois, 35 ans, a i t i ren-versi par I'auto de M. Garandel Pierre, agent d'assurance, rue Neu-ve, le 5, Vers 17 h. 30, alors que I'auto de M. Garandel. doublait une camionnette. L'accident s'est produit avenue de la Gare,' M. Stiplian rentrant chez lui it bicyclette. M. le docteur Menguy a examine la victime et lui i ' del ivr i Un certiflcat medical. Enquete!'

LA DEMOLITION DUjrAJIHL HO-PITAL. — Depuis quelques semaines, notre vieil hopital tombc sous la pioche des demolisseurs, et le tra-vail s'efTectue si rapid^m^nt que de I'edifice i l ne subsistera bientot plus que la chapelle et I'aile.fai^ant face au Nord. • ' '

C'est sur retiiplacement du bati-mcnt qui servait de maison d'habi-tation au personnel religieux de retablisscment, -gue sera edifl i le

dont les en Avri l

F O O T - B A L L

A QUIMPERLfi. — U. S. Q. bat Jean-' "\bbe par 4

nouvel hotel des nostes travaux commenceraient prochain.

L'icole maternelle prendrait plus tard la place des ateliers de MM Flamand et Olivier, le reste devant etre loti.

POULLAOUEN ETAT CIVIL DU MOiS DE JAN-

VIER. — Naissances : Denis Larvor, k Menez-Kerjigu ; Andree-Marie-Frnn^oise Le Cam, au Wourg; Jean-nine Magoariec, au Ck)squer ; Moni que-Anne-Marie I.e Borgne, k Kerbi zien ; Blanche Le Gall, au bourg Raymond Le Bars, k Kepfoligen Fernand Magoariec, aii Stancou Marie-Josephine Le Dain, A Kervil looh ; Anne-Paulette Morelloc, au Casquer ; Yves-iMarie Bourriquen, k Trohoat-Vian ; Anne-Franpoise I^iu rent, a Lescora ; Jeari'-Louis-Marie Qtienechdu^ k Mbulin-I'enfurttEn.

Publications de niarianes: Jean Louis Chapron, cultivateur k Pare-Yder, et Isabelle Miltoiau, cultiva-trice k Kermorvan • Jean-Marie Par chantour, capricr k Kerfoligen, et Marie-Anne Jouan, menagere i Car noet.

M'tiriages: Pierre-Marie Runiin cultivatkir ii Pen-«r-Hefdu, et Ma-rie-Catherine Le Guern, cultiva trice, il Limezec-Huellai

Deces : Jean-Fran{?ois-Marte Raoul 73 ans, cultivateur au Cosauer.

ne d'Arc de Pont-l'Abbe buts it 0. Favorisi par un temps suiperbe,

le imatoh qui mettait aux -prises, di-manche r u . S. Quimpefloise et la Jeanne-d'Arc dc Pont-l'Abbe, attira il Kerisole, une imposante galerie de sportifs.

Dans les bois locaux, Noen rem-place Guillou, blessi au cours de la rencontre du dimanche precedent avec la Fleur de Genet.

Des le coup d'envoi, les Pont-I'Abbistes tr is rapides, se montrent dangereuix, malfe la difense quim-perloise veille. Au bout de quelques minutes le Jeu se stabilise et devient plus egal. Les locaux passent k I'at taque et sur un corner t r is bien hot te par Morvizen et reipris de la tete par Guiibourg, ils marquent leur pre mier but.

Peu flpris un deuxiime but est marque par le meme Guibou-rg ; et le repos survient sur ce score de 2 a 0 en -faveur de I'U. S. Q.

A la reprise, les visiteurs atta quent de nouveau avec ^nergie et menacent les buts quimperlois ; mais leur ardeur ne dure guire et les locaux reprennent I'offensive qui se traduit bientot par un troi-sieme (but, marque par Fraval, sur centrb de Morvizen.

Sur -coup franc, Guibourg marque un quatriime but. Les Quimperlois cloniinent nettement et se canton-nent dans le camp aidverse ; ils ne reussissent cependant ii ajouter au cun point a leur marque.

La fin est siffl ie sur le risultat de 4 il 0 en faveur de I'U. S. Quim perloise qui volt ainsi se confirmer ses tfhances pour le resultat final de la prcmiire sirie. A CLOHARS-CARNOET. — L'U. S

Cloharsienne-Moelannaise (1) bat I'U. S. 0. Lanestirienne (1) par 7 buts i 1. A la mise en jeu, le jeu se concen

Ire au milieu du terrain, les locaux descendent bien par I'aile droitC: jar suite d'un cafouillage devant les )ois adverses, la balle roulc au fond des niets.

Ce but imoustille les visiteurs qui font jeu igal. Sur degagement de I'arriere droit, I'avant-centre s'em-pare de la balle et s'en va tout seul battre le goal visiteur. La partie re-prend de plus belle et le goal local doit s'avouer battu quelques minutes avant la pause.

La deuxiime mi-temps voit I'ef-fondrement des visiteurs, qui ne ria-jissent plus que par i^-coup et se ont battre cinq fois avant la fln.

En lever de rideau, I'U. S. Saint Thurien disposa ditficilement de ru . S. Cloharsienne-Moelannaise (2) par 3 i 2. Un score; nul cut mieux reflete la physionomie de la partie

Dans le D^partement BOTSORHEL

UN PfORE ET SON FILS TUfiS PAR LA FOUDHE. — M. Daniel (ilaude, 51 ans, et son Ills Arniand, 14 an,s, {partaient mercredi matin couper ide la bruyere dans une ga-reniie distante il'un kilomitre de leur domicile, situe it Pen-ar-Sest, com-mune de Botsorhel. Mnie Daniel, in-quiite -de ne pas les voir rentrer le soir, tenia 'de values redherches pour les retrouver.

Le lendomain matin, jeudi, vers 6 h. 30, elle repartit it la gare:ine, oil ils travaillaient la veille. Elle <lc-couvrit un affreux spectacle : son mari gisait sur le -dos, les vetenients comnlitement briil is et le corps it demi-calcine ; it quelques metres, le corps sans vie de son flls etendu la face contre terre. L'un et Taiitre avaient ete victimes de la foudre. Les traces KIU lluide itaient visibles sur un pin it quelques mitres des victimes. Deux sillons d'une lon-gueur de 3 il 6 metres avaient^ labou-re le sol. Deux faucilles iu cote des cadavres itaient noircies comnie ii la IKJiidro.

BREST UN COUVREUR SE TUE EN TOM-

BANT D'UN ECHAFAUDAGE. — Vendredi, vers ' 17 heures, I'ouvrier couvreur Victor Cochard, demeu-rant it Guipavas, employe ii I'entre-prise Marona, 'dace Marccllin-Ber-thelot, itait monte sur un echafau-(lage situe it 12 mitres lie hauteur, sur la favade de rimmeublc portant le numero 8 de la rue Neuve, it Re-couvrahce.

11 voulut, it un moment donne, quitter richafaudage pour penitrer (ians une fenetre situ-ie au-dessous, mais, comme i l avalt mis un pied sur la barre d'appui, celle-ci se rompit.

Perdant r iduil ibre, I'ouvrier lit une chute dans la rue. Relevi aussi-tot, i l fut transporte ii I'hospicc civil, oil Ton constata qu'il avait une frac-ture du crane.

Vers 20 heures, II rendait le der-nier soupir.

i ELLIANT ANNULATION DE L'ELECTION

D'UN CONSEILLER MUNICIPAL M. Goyat, dcmeurant k Elllant, a proteste contre un arrfite en dale du 25 Juin 1934, par lequel le Conseil dc Prefeclure a annuli son election au ('Onseil municipal d'EllianI, mo lif |)ris (le ce que le requerant i lait le heau-frire de- M. Cotten, ddjit conseillcr municipal. M. Goyat soti-tenait que ralliance qui avail existee du fait du mariage de M. Cotten avec sa sa-ur, avait etc dissoule par la inort lie celle-ci et le nouveau ma riiige rie son ex-6eau-frire. - '

Lc Conseil d'Etat a rejetc la re

QUIMPERLfi, 8 Fivrier. — Lc niarchi a dte assez calme par suite du temps rigoureux. On note une leaere augmentation sur la volaille et sur les oeufs.

Vaohes laitiires, amenies 50, ven-dues 25, de 650 & 850 f r . ; ginisses et vaches pleiaes 40, vendues 25, de 800 il 1.200 fr.

Pores gros et moyen 25, tous ven-dus, -le kilo 3.50.

Veaux, 100, tous vendus, le kilo 50. Porcelets, 100 couples, tous ven-

dus, de 290 a 330 francs. Froment. 74 ; seigle, 50 ; orge,

60 sarrasin, 60 ; avoine, 50. Pommes de terre, 39 fr . les 100

kilos. Beurre, 8 a 10 fr . le kilo suivant

aros et detail; <Eufs, la -douzaine, 3.50.

Foin, 290 f r . ; ipaille, 150 fr. les 500 kilos ; son, 56 f r . ; farine, 138 francs.

Volailles, de 23 a 27 fr. la couple, CARHAIX, 9 Fevrier. — Froment

ii la minoterie, 60 k 70 les 100 kilos cn 76 k llliectqlitre ; pas encore d'aohats de I'lntendance dans la r i -gion. Avoine, 40 & 45 ; sarrazin, 50 it 55 ; farine premiere qualit i , 130 it 138. Paille, 140 ii 150 les 500 kilos

Boeuf sur pied, le kilo, 2 ; vache ; genisse, 2 a 2,25 ; veau, 3 k 3,50 ;

mouton, 5 k 5,50 ; pore, 3,50 k 4 Poulets, la piice, 13 a 15, ii la

livre, 2,75 ; en viande, 5 (vidi) ; lapins, 15 a 17 ou 2,50 a 3 la livre,

Beurre doux, en gros, 9 ii 10 le kilo ; sali, 10,50 k 11,50 : oeufs, 4,50 la douzaine.

CONCARNEAU, 11 Fivrier. — Le marche de lundi «tait peu apiprovi sionni. Les cours des nri-nciipales denrees sont les suivants : beurre de table, 6 a 7 fr. ; beurre de cui sine, 5,50 a 5,75 la livre. Les oeufs s'enlevent facilement a 4-5 francs la douzaine.

Poulets, la piice, 8 ai 13 fr. ; la-)ins, 12 k 17 fr. ; canards, 11 a 15 'rancs

l O n t l E S

OR 2 0 r .no 1 3 5 ' P l i ^ C B S R . F . | q . 6 f o t e • • l e a r

ARGENT paye 60 "U P a i e m e n t i m m ^ d i a t Caisse ouverte de 9 h. & 3 h. - (did. fr.Tr.)

PRIHB F 6 V R I E R —

CONCARNEAU, Lundi 18, H" France PONT-AVEN. Mardi 19, Hfltel Poste CHATEAUNEUF, Mercredi 20. H> Midi I flRIFHT I^ercrcdi 20, H> Beause-L U i l l C I I I jour, PI. Alsace-Lorraine LE FAOUET. Mercredi 20. H'Lion d'Or PONT-CROIX, Jeudi 21, H' Voyageurs HUELGOAT, Jeudi 21, H> Angleterre GU !,M .N£, Jeudi 21, H> Voyagenn n i l i a n r o i t Vendredi 22, HAtel U U I M r t l l L C Jordan. 8, r.Savary GOURIN.'Vendredi 22, H' Chey. Blanc QUIMPER, Samedi 23, Hdtel du Pare Cr iATEAULIN, Dimanche24, H'Crozon

Etude de Jean CRENN, Notaire & Pont-Aven.

A L O U E R en la Commane de NEVEZ,

La FERME de KERNOVEN CoDtenance 30 hectares. Libre le 29 Septembre 1935.

— — «

TRIBUNAL DE COMMERCE DE QUIMPEJILE.

Faillite Le Chdteau de Berluhec

A V I S

La premiire reunion des crean-. , , . . , . .ciers de la faillite de la societe i

Le mardhd des cidres prend to"" responsabiliti limitee Le Chateau de lOurs un peu plus d animation. On g ^j^gg g^t au liett

^ bouteille, la^barriqueK nom, en Redene, pour la v i r i -de 225 litres soutirie, logee. flcation et I'afflnnation de leurs

criances, aura lieu le mercredi 6 Mars 1935, ii 13 h. 45, au Tribunal de Quimperld-

Le greffier en chef : Ch. LOUIS. A V I S Les bureaux de la BANQUE PC

PULAIRE MORBIHANNAISE seront, transf6r6s au HI" 3 1 d e l a p u e Etudes de M' Paul-Leon KOUN, Savary (immeuble JONCOURT), le lundi 25 Fevrier prochain.

Les Produits Ceratniques de Cornouailles

Societi anonyme au capital de 2.000.000 de francs

Siege social: Riec-sur-Bilon

2® Convocation - 1®"" Avis

Avoui-Licencie, 11, quai Brizeux, a Quimperli ; de M* Yves-Marie FOURNIS, Avoue-Licencie, 6, quai Brizeux, k Quimperli, et de M* CRENN, notaire i Pont-Aven.

A GUISCRIFF. — Guiscriff-Sports (1) et Tour d'Auvergne de Carhaix (1) [ont match nul: 2 a 2. Carhaix dibute avec la pente et

commencc la marque au bout de quelques minutes de jeu. Les «coqs» loin de se demonter, essaient plu sieurs descentes, dont I'une aboutit par I'intermidiaire de Le Cras, qui a trompe les arrieres.

La reprise voit la physionomie du jeu changer et la partie'se concentre devant les bois de T. A. Les Guiscri-vites jouent l in et le gardien de Car-haix, littiralement assailli, a le bon-heur de recevoir chaque fois la balle dans les mains. Un point des locaux est contestc, mais apris une sirie de )asses subtilcs, Le Bee marque. Car-laix reagit et apres une main sifTlie contre GuiscrifT, igalise.

V E N T E I sur CoBTersion de Saisie-Immobili^

En I'Etude e l p a r l e M i n i s t e r e de M ' CRENN,

Notaire k Pont-Aven, \le Mardi 12 Mars 1935, a 14 h. 30,

D'UNE PROPRIETE Sise A PONT-AVEN.

L'assemblde ginerale convoquie | pour le 9 Fevrier n'ayant ipu d i l i -berer faute de quorum, les action-naires (et les porteurs d'actions nou-velles de la soci i t i des Kaolins du l Finistere n" 40.001 & 44.000) sont en bordure du c6t« Nord de la route k nouveau convoones en assemblee I Nationale n° 783 de Pont-Aven k cinirale extraordinaire (2* reunion) I Concarneau, comprenant : UNE MAI-„ Riec-sur-Bilon, au siege social, SON D'HABITATION, un terrain pour le vendredi 8 Mars, k 14 heu-lcoupi par le ruisseau de Pinanros, res 30. let un appentis. Contenance : un are.

ORDRE DO JOUR : „ „ ^ ^

trationT"*"^ * 2° Examen de la situation actuelle I - l O O O O f r S O C S

de la socidt6; | 3° Decisions a prendre, ^ventuel-j I I sera, aux lieu, jour et heure

lement reduction du caipital, disso-jsus-indiquis, procide k I'adjudica-lution anticipie de la societe, ao-hion, au plus off rant et dernier en-mination de liquidateurs, et fixation I chirisseur, des immeubles dont la de leurs pouvoirs. | designation suit

Le Cornell d'Adminitlratton.

quite de M. Goyat, attendu qu'il r i -sulte de la jurisprudence de I'auto rite judiciaire que ralliance n'cst pas dissoute par le dices dc I'ipoux qui I'avait creie, M. Goyat itant lou jours le beau-frere de M. Cotten au regard de la loi.

QUIMERC'H UN KCOLIER A LE CR.\NE

BHOYE PAR UN CAMION. — Ven dredi dernier, vers 16 ih. 45, M. Le Berre Francois, ehaulTeur, de I'en-treprise de camionnagc Gestin, de Qunmper, se dirigeait vers cette der-niere localit i avec uh" chargement de phosphates. - '

Le camion venait '^refTectuer le virage de (^uimerch, lorsque, da'as la littne droite, le conducteur aper-(.•ut un ecolier -qui-suivait i pied la mime 'direction, ii, droite de la chaussie.

Au moment du depassoment, I'en-fant commit I'impruidence de tra-verser la route. II fut accroclhe par I'aile droite -du vihicule et tra in i sur une certaine distance avant de rouler sous Tunc des roues qui lui broya littiralement le crane. La mort fut iastantanie.

L'identit i de la victime fut vite etahlie. II .s'agit diii jeune Brenner Yves, age de 11 ans, I 'aini lie trois enfants, domiicilii Ty-Nevez, ii 50 mitres du lieu -de racci-dent, et dont le i)ire est employi it. la Doudrerie nationale du Pont-dc-Buisl

QUIMPER UNE FILLETTE TUEE PAR UN

CAMION. — Lundi dernier, vers 12 h. 45, la petite Henriette Bernard, 7 ans, jouait avec un petit cania-rade, rue Jean-Jauris. A moment donne, elle saula du trottoir sur la chaussee.

Au nieme Instant, arrivait un ca-mion de plusieurs tonnes de la quin-caillerio Lepage, conduit par le chautreiir Gouzard.

Meiirtee violemmcnl ii la l i te par lc phare droit, la llllette fut projetie sur la chaussie ct y resta inanimie.

Quand le docteur arriva, elle avail di j i i succombi ii une fracture du criine.

M A R C H E

Brevet des 40 kilomilres. Dimanche prochain, lc Club des

Marcheurs Quimperlois organise le Brevet des 40 kilometres sur le par-cours Quimperle-Lorient et retour.

Dipart du Bourgneuf it 12 h. 30 ; arrivie au meme lieu entre 18 h. et 18 h. 30.

Les marcheurs se rendront ii Lo-rient oii ils « vireront » devant le siige du Club Lorientais.

R E M E R C I E M E N T S

QU1MPERJ.T5. — Les families Ca -dioii, Morvan ct I.e Doze romercient bien .sinciremciit les per.sonnes qui ont assiste aux obsiKpies de

Madame CADIOU nee LE DOZE,

klicedee dans sa 72' annie, en son {lomicile, rue La Tour d'AuverKne il Quimperli, ainsi que toutes celles qui leur ont tim9igne de la sympa

; dowloureuse circons Ihie en cette lance. De Profuttdis, m

Foires et Narch^ de la r^oD ROSPORDEN (7 f ivr ier). — Tris

peu de marchandises k ce marche par suite de la rigucur de la tempe-rature. Les veaux ont subi une ligere baisse.

Veaux d'ilevage, 3,20 ii 3,50 le kilo; veaux de boucherie, 2,75 a 3 le kilo

Beurre, 5 la livre ; oeufs, 3 la dou-zaine ; poulets, 2-2,50 la livre ; la pins, 2 la livre.

BANNAI..EC (6 fevrier). — On cote aux 100 kilogrammes, depart cul ture :

B l i libre, de 70 i 72 ; seigle, de 46 k 52 ; sarrasin, de 38 ii 40 ; avoine de 38 a 42 ; orge, de 44 ii 48 ; son de 60 il 65 ; pommes de terre, de 50 ii 54 ; Early rose, 35 ; Beauvais, 20 ; Saucisse, 30 ; Rose, 40.

On cote aux 500 ki log. : Paille de ,b|.6, de 135 k 140 ; foin,

de 175 k 18lf fl-ancs. Bceufs, vendus, dc 2 & 2.50 lc kilog.;

vaches, vendues de 1.80 k 2 fr. ; gi-nisses, vendues de 1,90 a 2,25; veaux vendus de 2.10 a 2.25 ; pores gras vendus de 3.25 ii 3.50 ; pores mai gres, vendus de 200 ii 250 francs la piice ; pores de lait, vendus de 200 it 240 francs la couple.

Beurre de table, cn gros, de 10,50 ii 11 francs le kg. ; au lidlail, dc 12 il 13 fr. lc kilogramme ; ordinaire en gros, de 9 k 10,50 le kilogramme au detail, dc 10 ii 11 francs le kilog. (tufs, de 3.25 il 3.50 la douzaine.

Ldgire hausse sur le beurre. Poulets, de 2.50 it 2.75 la livre

canards, de 2 k 2.50 ; lapins, 2.25 On cote dipart culture : Cidre ordinaire, de 100 k 105 f r

la barriquc ; pur jus, de 110 ii 130 f r la barrtque .

Marchi animi ; transactions nom breuses.

flENNEBONT (7 Fevrier). — On cote aux 100 kilos : seigle, de 56 ii 58: avoine, de 60 ii 62 ; b l i noir, de 58 a (iO ;pommes dc terre, de 40 it 60

Beurre, de 5.50 ii 6 la llvi'c ; ccufs de 4 i 5 les treizc.

Poulets, 15 il 30 la couplc; l.apins 10 ii 30 la piece ; canards, 10 ii 20 la piice ; pigeons, 3 A 6 la couplc,

,es Chaux et Ciments du Poher SOdiiti (anonyme ini capital

de 2.500.000 francs. Siige social : Riec-sur-Bilon

2" Convooation - l®* Avis

Designation iDepartement du Finistere. — Arron-

dissement de Quimper. — Commu-ne de PONT-AVEN, en bordure da cote Nord de la route nationale n° 783 de Pont-Aven a Concuf-neau. UNE PROPRIfiTE consistant en

\une Maison d'habitation, constrnite en pierres et couverte en ardoises, i levie sur cave d'nn itage ;

hirer faute de quorum, l e s a c t i o n - a des c ^ m ^ d ^ naires (et les porteurs d'actions nou- le tout d'un seul tenant figurant an velles de la soci i t i des Kaolins n - sous les numiros deux cen 53.251 ii 59.750) sont a nouveau c o n - P ' ' n S t v i n g t et voques en assemblee ginerale ex- "N P de la section pom-une con-traordinaire (2" reunion) k R i e c - s u r - p « i a n c e totale de un are. Bilon, au siege social .pour le ven-jMlSE A PRIX fixie par le Tribn-dredi 8 Mars 1935, ii 15 heures 30. nal 12.000 francs.

ORDRE no JOTJR : I La prisente vente est poursuivie 1° Rapport du Conseil d'Admlnis-len execution d'un jugement rendu

fration • par le Tribunal civil de Quimperle, 2° Ex'amsn de la situation actuel-lie 5 Janvier 1935, apres saisie rcelle

le de la" soci i t i ; des biens sus-designis, opiree sui-3° Dicisions k prendre, iventuel- vant exploit de M^ Masson, huissier

lement riduction du capital, disso- a Pont-Aven, en date du 21 Novem-lution anticipie de la sociit i , no-lbre 1934, enregistri et transcrit au mination de liquidateurs el fixa- bureau des hypothimies de Quim-tion de leurs pouvoirs. [per, lc 14 Diccmbre 1934, volume 89,

„ J ' I n t i m c r o 145, ledit jugement ordon-Le Conseil d Admimstration. conversion d l ladite saisie. Ce jugement, dument enregistri et

mentionni en marge de la transcrip-tion de la saisie ci-dessus enoncee, a et i rendu,

A U. PEQ0«TE DE : 1" Mine Marie-Louise-Victorine-

Fran<^oise Goeavic, ipouse assist^ et autorlsie de M. Cornou Pierrej et M. Cornou Pierre, commer?ant, dc-meurant ensemble k Riec-sur-Belon,

Demandeurs, avant M" Paul-Leon KOUN pour avou^, avec ilection de domicile en son itude, sise a Quim-perl i , 11, quai Brizeux :

ET: 2' M. Louis-Marie Nbblct, ouvrier

Les Terres Refractaires, 6r6s et Kaolins du Finistere

• Societe anonyme. Capital <.000.000 de francs. ' Siige : Riec-siir-Bilon.

8« CONVOCATION^

Assemblee - I®'' Avis

L'assemiblee ginerale convoquee pour le 9 Fivrier (2') n'ayant pu d i -l ibirer -faute de quorum les action- , , . „ , naires sont k nouveau convoques ealagncole, et Mme Marie-Renee Neant assemblie ginerale extriiordinaire epouse assistie et autorlsie dudit M, pour le samedi 9 Mar.<; 1935, A 11 I^uis-Marie Noblet, dcmeurant en heures, au siige social, p o u r deli-jscmble ii Pont-Aven, route de Con hirer sur le morne ordre du jour :lcarneau,

1" Rapport du Conseil sur les opi-1 Difendeurs, ayant M" FOURNIS rations de I'exwcice 1931 et sur la I pour avoui, avec election de domi situation actuelle de la societe; jci le en son etude, sise it Quimperle

2° Rapport, ^u Commissairc sur I quai Brizeux, n" 6,

f ^i'on" d i L'adjudication des immeubles ci-J - ^ ' de?sus disignis aura lieu en I'itude • ^ ' r ^ S i e ^ 'de in s~Kj-tfon actuenebt .PaV?,™^^^^^ J ^ ^ S r S f f i / a r " de la societe et ratifldation, cn tant P ® ' " f " ^ f ' ^

r ^ ^ s i r e X i ^ K i ^ X i"8ement sus-enonci, aux clau-^ / r ^ t n n Arnon ^ ^ ^ et Conditions du cahier dos char-

EvenS^^^^^^^ reduction du " ' S '

ou plusieurs coniniissaires aux comp-| Quimperle, Ic 15 Fevrier 1935. tcs, fixation ide leurs emoluments. I L'Avoug poursuivant.

' Le Conseil d'Administration. ' 3277 Paul - L ^ n K W N .

Page 12: Organe R^publicain Democratifpi et R^gionaliste dmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...mitres mesures consister a subvean tionner les industriels ipii endiau

» , ™*''CAIS, acletei FRAHCAIS BEllE FERHE it 16 i 17 hect. Wen plant6e, ^ MOEI.AN-SUU-MER, pr^sd'unceDtred'exploitation. Libre au 29 Septembre prochain. S'lidres-ser au journal qui transmettra.

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indioues, procede i radjudication I aux plus ofTrants et derniers enchd Irisseurs des immeubles dent la dd |signation suit :

DESIGNATION :

|Departement 'du Finist6re.— Arron dissement de Quimper. — Com-mune de Melgven. — Aux lieu et dependances de Kerambastard. UNE PROPRIETY RURALE por,-

tee au cadastre de Melgven, section M et dont la designation -suit:

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facade Sud-Est une porte deux fendtres, I'dtage de facade a trois fenetres.

2° Un appentis, au Nord-Ouest de la maison et eontigu i celle-ci. Le rez-de-ohauss6e de cet appentis une porte et est eclaire par trois fenetres. I I est surmonte d'un gre-nier.

3° Un immeuble sous ardoises conti(«u a la maison d'habitation et au Nord-Ouest de celle-ci; ce bSti ment sert de logenient au pressoir 11 a une fenctre dans .sa facade Sud Est. II a un grenier cclairc du cote Sud-Est par une ouverture.

4° Au Nord-Est du pressoir et eontigu, un immeuble servant de soue q pores. II a deux portes s'ou vrant dans sa facade Sud-Est (rez de-chaussce) ; i l a un grenier eclai re par une ouverture du cote Sud-Est.

5° Au bout Nord-Est de cette soue a pores et y eontigu, un hangar con-vert de tole, s'ouvrant sur le Nord-Est.

Wota. — Les greniers du pressoir et de la soue h pores, d'une seule pifece, sont accessibles ohacun par une porte donnant sur le Nond Quest.

6' Au bout Nord-Est de I'aire „ battre se trouve un hangar en pier.-res, couvert d'ardoises, divise iCh deux parties, ayant trois ouvertu-res dans sa facade Couohant

7° Au Nord-Est de la cour qui se trouve devant la maison, une ecurie sous ardoises ; une porte pleine se trouve sur sa facade Nord-Est. La facade donnant sur la cour de ferme a deux portes et une ouver ture. Le faux grenier de ce batiment a trois ouvertures, Tune h -cbaque pignon, et I'autre du cote Nord-Est

8° Au Sud de la cour, une etable sous ardoises ayant trois iwrtes s'ouvrant •dans la facade donnant sur ladite cour, EUe est dclairee par deux ouvertures du cote Sud, face au grenier cclairc du cote de cour i)ar une ouverture.

9° Au Couchant de la cour, bdti, ment sous ohaume, en tres mauvais d'tat, sa couverlure est e;i ruines.

10" Une piece de terre lubourable (lite Parc-ar-Bellec, d'une conte-nance approximative de 94 ares centiares, plantee.de trente-six poiiv miers, actuellement sous culture portee au cadastre, sous le n° 633 bornee au Nord-Ouest par le che min de Clun-Cam a Kerambastard , au Nord-Est par un sieur Gotten, de Clun-Cam, en Melgven ; au Sud-Est pa"- un sieur Mahe, de Clun-Cam, et par le saisi, et au Sud-Ouest par ' saisi

11° Un petit jardin, Liors-Nevez. terre labourable d'une contenancc aporoximative de 11 ares 32 cen

|tiares sous culture, •borni-e au Nord 'Oiiest par ledit cliemin de CJun .Cam a Kerambastard ; au Sud-Ouest mar un autre petit ohemin et d'autre part par le saisi.

12° Un autre champ de terre bourable ensemencc en tr6lle, por t6 au cadastre de Melgven, sous Ips n " 005 (Parc-Melgven), 006 (Big-ar-Stang), et 041 (Glazen-Launer). I^s. trois parcelles reunies sont d'une contenanre totale approximative de 1 hectnre 97 ares. Une. petite partic dc GOO, ibout Nord-Ou'i'.^, est vague et separie du reste de. la parcelle par un talus. L'on v trouve des fou-gdres et auelques arbres sans valeur Cette parcelle' est bornde au Nord-Ouest par le saisi et < es autres c6t6s

- le saisi, pai; an sieur Carnot, de Kervaise-Tost, eh Melgven, et le sieur Mahe, sus-nomm6.

13° Une parcelle sous |)rairic, for inee des n°' 632 (Liors-N6vez-an-Traon) et 040 (Glazen-Voan), d'une contenance totale approximative de 42 ares 38 centiares. Elle est bornee de tous cotes par le saisi, sauf sur le cotd' Nord-Est, ou elle est bornfe par ledit sieur Mah6.

14° Une autre parcelle de terre labourable, dite Parc-an-Oguen, ca- dastrce sous le n° 585, d'une conte nance approximative de 1 hectare 75 ares 65 centiares. sous culture. Cette pifece esjt, bornie du cote Midi en partie T)ar Carnot sus-nomra6 de tous autres cAtd-s par le saisi.

15° Une autre parcelle dite (Pare Per), sous terre labourable ensemen c6e de trif le. Elle est portie au ca-dastre sous le n° 586. Elle a une contenance aporoximative de quatre vingt-douze ares <iuarante-<niatrc cen-tiares. Elle est bornee du cM i Sud-Ouest par le saisi, partie par Carrot

la-

sus-nomm6:; du cotd Sud-Est et Es*jte^iance de 9 ares 11 centiares Elle par le meme sieur Carnot et de tous autres cotes, par le saisi.

16° Une parcelle sous prairie for-mee de la rdunion des n°' 007 (Beg-ar-Stang), 008 (Glazen-Vraz), 682 (Parc-ar-Ster), 581 (Parc-ar-Ster), 583 (Liors-Stang-An-Oguen), 572 (Foen nec-LanveUr), d'une contenance to-tale approximative de 1 hoe. 36 a. 41 ca. A I'angle Nord-Ouest de 607 se trouve une mare. Ce n° 607 parait ne pas etre incorpord en entier dans k inarcelle sous prairie. Cette prairie est bornee de tous cotds par le saisi, sauf en partie au Midi, oil elle est bornee par Carnot sus-nommd et par une veuve Flatrfes Renee, de Keram-peorclh, en Melgven.

17° Une parcelle sous p&ture, dite (Foennec-Corz), port6e au cadastre sous le n° 573, d'une contenance ap-iroximativ« de 54 ares 85 centiares.

Jlle est b<>rnde au Sud et au Sud-Ouest par ladite veuve Flatrfes, et au Nord-Ouest par un sieur Jourdain, ' t Kermoalic, en Melgven.

18° Une putre parcelle de terre la-bourable ensemenc6e de trifle, dite Parc-ar-Glouet, portee au cadastre, sous le n° 585, d'une contenance ap-proximative de un hectare 54 ares 28 centiares. Elle est bornie de tous cotes par le saisi, sauf au cotd Cou-dhant, oii elle est ibornee par ledit sieur Jourdain.

19° Une autre pqrcelle de terre la-bourable ensemencde, dite Parc-ar-Glouet, d'une contenance approxima-tive de 2 hectares 10 ares 29 centia-res. Cadastree sous le n» 576, elle est bornde au Nord "par le chemin rural de Clun-Cam;, au Couchant par Jourdain, sus-n.oinmd, et de tous ks autres cotdsj par le saisi. (un chemin de servituidtf a ste construit aux de-nens de la partie Midi de cette par-celle). '

20° Coadiic Lanveur, n". 579 p, sol. 21° 579 p, une petite parcelle de

terre labourable, ,22° 579 P, une parcelle de terre

labQurable, dite Coadic-Lanveur, a laquelle est rdunie la prec6dente et le: sol Ipbrtde soils I'article 20 ci-dessus.jLe tout est d'une contenance de 67' Sf'ds ^9 centiares. Cettfe piece de tepe est bornde au Nord par le dhemin ' de''. servitude dont i l est parld i ' I 'art ic le 19 ci-dessus, et de tous autres cotds par le saisi. Elle contient des hetteravfes dans sa par-tie haute et sous culture dans sa partie Sud.

23° Une '>iece de terte labourable, dite Parc-Izella, sous'pSturages, por-tee au cadastre sous le n° 580 ; cette uidce de terre est plantde de 71 pom-miers. Elle est boriide du cotd Nord par un peti^ chemin d'exploitation et de tous autres cotes par le saisi. Elle a une contenance approximative de 1 hec. ^ a. 19 ca.

24° Une . parcelle de terre labou-rable composee des n°" 577 (Liors-Coat-Met), et 578 (Parc-Nerzic), sous culture ; elle a une contenance de _ ihec. 34 ares huit centiares, elle est bornee au Nord par le chemin rural de Clun-Cam et de tous autres c6tes par le saisi.

25° Une autre piece de terre labou-rable, dite Parc-ar-Forn, cadastree sous le n° 609. Elle a une contenance d'environ 64 ares 98 centiaTes. Elle est ensemencde de trdfle, elle a un pommier.et un poirier. .Elle est hor-

de au Nord-touest par un chemin de servitude, , c r ^ A ses; dcpens, et de tous.autres <f6tds par le.saisi.

26° Une petite parcelle de terre labourable nonimee Ar-Jardin, cadas-trce sous le n» 630. Elle a une con-

Iest bornde de tous cotds par le saisi.

27° Une parcelle de terre labou-rable sous pommes de terre et bette-raves, formee de la reunion des nu-meros 610 (Liors-Nevez), 628 (Liors-Glas), 627.<Pcnnec-Caroat), 626 (Jar-din-ar-Puns), 625 (Liors-Jac), 611 (Parc-»1-Leur-Guer). Cette parcelle a une contenance approximative de 1 hectare 65 ares 74 centiares. Elle est ibornde au Nord par le ohemin rural de Clun-Cam et de tous autres cotes par le saisi.

28° Un autre champ de terre la-bourable, actuellement sous pature, anneld (Parc-ar-Guest), cadastrd sous le n° 502. II a une contenance appro-ximative de 1 hectare 54 ares 13 cen-tiares. I I est borne au Couchant et au Nord par M. Gotten, de Clun-Cam, en Melgven ; au Midi par le chemin rural de Clun-Cam ; au Levant, par le saisi.'I

29' Une autre parcelle de terre labourable, nommde (Pare - ar -Brieuou), portee au cadastre, sous le n° 501; ijlantde en partie de haricots verts et en partie sous culture. Cette parcelle est bornee au Nord par le dit sieur Gotten ; au Couohant par le saisi ; au Midi par le chemin rural de Clun-Cam, et au Levant, partie par Quere, du Rhun, en Melgven partife par le saisi. .

30° Une autre parcelle de terre labourable sous paturage, nommde Parc-Kerjean. Elle est portee au ca-dastre sous le n° 494 et a une con-tenance d'environ 04 ares 24 centia-res. Elle est hornde au Nord par ledit sieur Qudrd ; au Levant et au Midi par ohemin et au Couchant par le saisi.

31' Une autre parcelle de terre sous pdturage, plantde'de cinquaate-et-un pommiers, formee de la rdu-luon de 012 OLeur-Guer-Kerambas-tard), 013 (Al-Leur-Guer-Glos), 014 (Ar-Hoat), 615 (Leur-Guer-Disclos), 016 (Al-Leur), 617 (Al-Leur), d'une contenance totale de 94 ares 9 cen-tiares. Elle est bornde du cotd Nord par le 'ohemin rural de Clun-Cam ; du cote Levant par un chemin d'ex-ploitation ; du cote Sud par un autre chemin d'exploitation, veriant de Clun-Cam et de I'autre cote, par le saisi.

32° Une cour, dans laquelle un puits, portde au cadastre sous le nu-mdro 629, pour une contenance de 2 ares 25 centiares.

33° Sol et cour du cadastre, sous le n° 623, d'une contenance de 5 ares

i centiares. 34° Sol d'une contenance de 16

centiares cadastre sous le numero 024.

35° Sol, cadastrd sous le n° 621, dune contenaace de 1 are 76 cen-tiares.

30° Un courtil, porte au cadastre, sous le n° 020, appeld Liors, ayant une contenance approximative, de 0 are 72 centiares, paraissant faire aujourdihui partie de I'aire ci-des-sous.

37° Une aire d battre portde au cadastre sous le n° 618, d'une con-tenance de 5 ares 02 centiares.

38° Une parcelle de terre, d'une contenance approximative de 4 ares 83 centiares, dite (Jardin-Guenan), servant de pailler, cadastrde sous le n° 619.

Cette propridte est impo^de gu role de la contribution foncidre de Ifi commune de Melgven, pour I'annde 1934, h la somme de 1.310 fr. 47 cen-times, ainsi <iue le constate la ma-trice du role dont la teneur suit

Dfipartement d'u FinistSre. Arrondissement de Quimper. — Commune de Meleven Annee 1934. - N" du registre, 1134.

Extroit de la matrice cadastralfe. - M. GUILLOU Pierre, fipoux QUEN6HERV6, , demeurant a Kerambastard, est inscrit au folio 1107 de la matrice cadastrale de la commune dinommfe ci-contre, pour les parcelles ou poitions de parcelles ci-aprds d«taill6es :

N»« di» Plan Lieu dit

1 2 3 4 5 6 7 8 9

to 11 12 13 ?4 15 16 17 18 19 20 21 22 3

24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 3V 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49

M 494 •501 502 572 P 573 575 • 576 577 i 578 • 579 P 579 P 579 P 580 ' ; S81' 582 5831 584-585' 586 605 606 007, 608 609 •610 611 612 613 614 ' 615 616 017 618 619 620' 621 623 624 625 626 627 628 629 630 631 632 6.S3 640 641

Kerambaitard-Parc-Kerjean Parc-ar-Brunou , Parc-ar-Guest

Foennec-Lanveur Foenncc-Coz

Parc-Toul-ar-Gloet id.

Librs-Coat-Met • " ' Parc-Nerzic

Coadic-Lanveur • •id.

- ' " • I id. Parc-Izella

"Parc-ar-Ster . ' id."

• 'Liors-Stang-an-Oguen " " -Stang-an-Oguen

• . i d . • P r i r c - P e r

Parc-Melgven Beg-ar-Stang

, , . .-. id. Glazcn-Vras ^;

, Parc-ar-Forn Liors-Nevez

,Par-Alleur-Guer L^ur-Guer-Kernmbastard

Kcrumbaslard-AIIcur-Gucr-Cloz Ar-Hoat

Lepr-Guer-Discloz Alleur

id.

, jJardin-Gueium Liors Liors

» Craou-Biau'

' Liors-Jac Jardin'Br-Puni Penncc-Caroat

Liors-Glas » •

' Ar-Jardin Liors-Nevez

Liors-Ncvez-an-Traon i Parc-ar-Belee

Glazen-Voan , / :Glazen-Laennec

TOTAUX . . . .

Conte- Nature de g Revenu nance culture ou M a impo-nance deproprictfi U sable

b. a. c. fr. c. 64 24 Terre 2 41 11

1 41 34 Terre 3 45 22 1 .'j4 13 Terre 2 98 68

12 24 Pre 2 7 83 54 85 Prd 2 35 10

1 54 28 Terre 3 49 37 2 10 29 Terre 3 67 31

33 12 Terre 3 10 59 2 00 96 Terre 2 128 61

0 48 Sol » » / 7 I t Terre 2 4 54

60 30 Terre 3 19 30 1 08 19 Terre 3 34 62

16 02 Pr« 3 5 13 46 18 Pr£ 2 29 55 12 47 Pr6 2 7 98 12 46 Pre 2 7 97

1 75 65 Terre 3 56 20 92 44 Terre 3 29 58 60 38 Terre 3 19 32 57 64 Terre 3 18 44 15 74 . Pature 1 3 78

' 21 30 Pre 1 17 04 64 98 Terre 2 41 58 13 08 Terre 1 10 46

1 26 11 Terre 2 80 70 4.99 Pfiture 1 1 20

11 67 Terre 2 7 47 '30 46 Lnnde 1 7 30 21 98 Terre 3 7 03 13 13 Pature 1 3 14 11 86 Aire,grange » » 5 02 AirectB.R. » » 4 83 . Courtil U 3 86 0 72 Courtil U 058 1 76 2 B'» ruraux » »

• 5 96 ill, Clir B. B. » > 0 16 B' rural » »

10 32 Courtil u 8 26 5 89 Courtil u 4 71 2 70 7 64

Ciir, eriDii Courtil

» u )) 6 11

'2 25 Cour,2B.R. » » 9 11 Courtil u 7 29

13 32 Terre 2 788 14.34 Pr6 2 9 18 94 92 Terre 2 60 74 28 04 Pr£ 2 17 94 78 98 Terre 3 25 27

22 95 03 1.047 97 Lc present extralt cprtifie conforme 3 la matrice cadastrale. A Quimper, le 22 Aoflt 1934. Pour le Directcur, le Contrdkur-Ridacteur. Taxd conformement aux rcglements 5 4 fr. 90 centimes Signe : (illisible).

Dfipartement du Finistirc. — Arrondissement de Quimper. — N° du rciiistre 1171 Cadastre case 128.

Extrait de la miitrice des propridt«s baties de la commune dc Melgven, pour I'annCe 1934. M. GUILLOU Pierre, dpoux QUI!:NEIIERVE. a Kerambastard.

iiittn N»du Plan

M 623

Canton, triage ou lieu dit

Kerambastard TOTAL. . . .

Nature de la proprigte

Maison

ClUil Hevcnu

262.50 262.50

Obser-vations

(>rtifi€ confqrme ft la matrice cadastrale dfiposde dans les archives de la Direction des Contributions d-rectes. ,, Contr6hur-Ridacteur.

A Quimper, le 22 Aoflt 1934. Signfi : (illisible).

MISE AJPHI balss e k 125.0Q0 francs

Cette vente est poursuivie en exd-cution de deux jugements rendus par le Tribunal civil de Quimperld, le premier, le 20 Octobre 1934, apres saisie rdelle des biens sus-ddsignds, opdrde suivant exploit de M' Baron, huissier a Bannalec, en date du 18 Septembre 1934, enregistrd et trans-crit, avec I'exijloit de denonciation au Bureau des Hypotheques de Quimper, le 15 Octobre 1934, vol. 89, n° 117. Ledit jugement ordon-nant la conversion de ladite saisie dument enregistrd et mentionnd en marge de la transcription de saisie ci-dessus, et le second jugement en date du deux Fdvrier 1935, enregis-trd, ont dtd rendus

A LA REQUETE DE : M. Francois Boedec, commercant,

demeurant au bourg de Melgven, Ayant pour avoud M" Robert

DUCHATEAU, avec dlection de domicile en son dtude, sise a Quimperld, rue Sa-vary, n° 20 ;

ET : M. Pierre Guillou, cultivateur, de-

rtieurant Kerambastard, commune de Melgven,

Ayant pour avoue M" FOUR-Nis, avec dlection de domi-cile en son dtude, sise h Quimperld, quai Brizeux, n° 6.

L'adjudication des immeubles ci-dessus ddsignes aura lieu en I'etude et par le ministere de M' Le Naour, notaire a Melgven, le Jeudi 7 Mars 1935, d 15 heures, en un lot et sur la mise a pr ix baissde a 125.000 fr., flxde par jugement sus-dnoncd et aux clauses et conditions du cahier des charges deposd en I'etude de M° Le Naour, notaire a Melgven, ou toute personne peut en prendre communication.

11 est declare conformement aux dispositions de I'article 696 du Code de procddure civile, modifid par la loi du 21 Mai 1858, que tous ceux du chef desquels i l pourrait etre pris des inscriptions sur lesdits immeubles saisis, pour raison d'hy-potheques legales, devront requdrir cette inscription avant la transcrip-tion du jugement d'adjudication.

Pour Tilus amples renseignements, voir le cahier des charges ou s'a-dresser aux Avoues.

Quimperld, le 13 Fdvrier 1935. L'Avoue poursuivant:

3277 R. DUCHATEAU.

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S'adresser au bureau du journal.

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Page 13: Organe R^publicain Democratifpi et R^gionaliste dmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...mitres mesures consister a subvean tionner les industriels ipii endiau

Ann^e. ~ N ' 8 . Vendredi F^vrier 1935.

Paraissfii I l e V E N D R l D \

L E N U M ^ I 0

2 5 GENTIMI S ET mABITIAlE

Ceux qui pr^tendent qu'on peut reussir en quelque chose sans travail et sans peine sont

des empoisonneurs.

.. o J , • - •

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L . A © E M A I I V E

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CE O U I S E PASSE Mort du cardinal Andrleu. S. E. le cardinjil Aiulricu, iirclu-

veque de Bordojiux, est inorl dans la nuit de jeudi vendredi, A I'Afio de 85 ans.

Ne en 184!) a Seysse (Haute-Oa-ronne), i l fut appele A reveche de Marseille en 11)01, et fait cardiniil en 1907. Deux ans apres, i l devin; archeveque de Bordeaux el priiiusl d'Aquitaine.

M. Flandin a la conflance de la Cbambre.

Au moment de la cloture de la discussion sur le choniage M. Flan-din a prononce un grand discours et a fait applaudir el approuver par In Chambre la politique du Minis-tere.

« Je ne vous demande pas, dil-il, une conflance d'une heure ou d'un jour. Vous vous liez, je vous en pre-viens. »

Et la conflance est votee par 441 voix contre 124.

La riponae allemande anr raccord adrien.

La reponse allemande, qui acceple seulenient I'ouverlure de negocia-tions sur I'accord aerien et reste muette sur les autres projels du pac-te, a provoque partout une sensible deception, t i le tente, d'autre part, de d ssocier la France el TAnfjIeter-re en demandant des negociations avec la Grande-Bretagne seule.

Mais i l semble que la inanauvre ne doive pas aboutir. On declare, a Londres que si I'Angleterre doit exa-miner la reponse du Reich, elle ne le fera qu'en conimun avec la Fran-ce et que, d'autre part, la convention aerien'ne n'entrera en vigueur (jue simultanement avec le plan general de reglemenl europeen arrete a Lon-11 res.

On prevoit done qu'une nouvelle consultation anglo-fran<;aise va avoir lieu prochainenient.

Au Grand Conseil fasciste. Le grand Conseil fasciste, qui doit

donner son avis sur toutes les ques-^ n s ayant un caraclere constitu-tionnel, et particulierenient sur les questions relatives aux traites inter-nationaux conmortant des inudillca-tions aux territoires de I'Ktat et des colonies, a approuve les accords franco-italiens du 7 .Janvier lOlia.

L'incldent itbiopien. Les negociations se poursuivenl

normalement entre le (iouverneineiit ethiopien et la legation (rilalie pour ttablir les responsabilites dans les incidents d'Afdoub, du 2!) .lanvier et envisager rop])ortunite de la crea-tion d'une zone neutre a la frontiere somalo-ethiopienne pour eviter le rclour <le lels incidents.

Le raid interrompu de CodoB et Rosai.

Les aviateurs ('odos et Rossi, (|ui i'laient partis d'lstres vers TAineri-que du Sud, avec I'intention d'aine-liorcr leur record de distance en 11-jie droite, ont survole les lies du 'ap Vert, puis ont du faire denii-

tour par suite d'une baisse de la pression d'huile. Apres une draina-tiquc lutte, les hardis aviateurs ont pu revenir aux iles du Cap Vert el ont ameri a Porto-Praia.

Le dirigeahle amiricaiu Mdcon

sombre dans le Paoiflqae. Le dirigeable americain Macon,

pris dans une violente lempelc, a du amir i r brus< uement et a sonibi c dans le Pacif que.

L'equipage, compose de 83 lioni-mes, a )u .se sauver dans les canols du bor(, sauf deux de ses lueinbres, qui ont disparu.

Le commandant Willey, (jui est )armi les rescap^s, 6tait aussi a )ord de VAkron lors de la catastro-

phe de ce dirigeable ; i l fut alors le seul oiricier qui fut sauve.

Aprds I'assaaainat dn b6b6 Lindbergh.

Hauptmann, accuse d'avoir enleve ic Ills du colonel Lindbergh, (|ui fut retrouve mort, longtemps apres, a die condamni a mort.

Lea accidents. Un avion trimoleur militaire bri-

tanniquc s'esl ecrase en llanimes au Sud de ritalie. Les neuf occupants onl ete lues.

— Un lamponnement de trains, aux environs de Uakou (Russie) a foil unc dizaine de morls.

L'Allemagne veut-elle la palx ?

II est permis d'en douter ()n sail qu'ii it cours des conver-

sations (Ic Londres, une entenle il ete roalisee enlre la F"rance et I'Anglelerre pour rorganisatioi i lie la securile.

Cette entente iniplique I'egalite (les droits pour rAlleinagne, sous condition dc son adhesion aux l)acles cl (le son retour h la So-cietc des Nations, el d'une con-vention d'assistance nuituelle en cas d'agression.

Ces pro lositions onl etc adres-sees ti I'A Icniagne.

Elles paraissenl tellcnient clai-res et lelleiuent avantajjeuses pour la paix de I ' l iuroi jc, que rAl leina-gne avail la unc occasion uni(|ue (le j)rouver son priitendu < ardent desir de pai.\ ».

Un partenaire loyal aurait ac-cepli; ces projjosilions sans rC-ser-ves ni objections.

Ce n'est pas le cas de rAl lema-gne.

LA RitPONSE DE L 'ALLEMAGNE

Lc goiiverncnxent allenuind se de-clare d'accoril avec Ic (jouvernement tie Sa .Majesle lirUanni'qne et le (jon-uernement fran^ais pour .soiiltaiter ninccremenl que soient renforceex lex naranlies tie la paix iloni le mttin-lien est ausiii bien dans I'inlerdt de la si-curite de rAHenuKjne t/tie dans celui de la securile ties anlres Etats etiropeens.

Le (lonvernenient allemand est heurea.r de ronsltiter des dispusl-lions fiuwrahles <t nn echantje de ones confiani enlre differenis gou-iH'rnemenls, tlisposilion.i ani s'expri-ment tlans la communication da (joa-vernement de Sa Majesle nritdnni-(lae et tin (jtrnvernement fran^als. II procedera it nn exanien approfon-di tie I'ensemble des iinestions md ini onl etc sonmises el t/ni soni abordees dans la premiere partle dn commn-nitjae de Londres.

Ccl e.ramen s'inspirera tant de dis-positions profondenient pttcifitines tpie tin soaci tie la sth-nrile tin lieicli allcniantl tlont la silaalion fieogra-phiiine, an cauir de I'Enrope, est par-ticnlierement exposee. Le fionverne-ment allemand examinera,' en parti-calier, par t/aelles mesnres peat etre t'l'ite ti I'am'/iir le peril tl'nne conrse anx armemenis qui est ne da refas ties l-:ials paissamment armes, de prticetler an desarmement prevn par les traites. II est persaatle qne, senle, la vtilonle tl'abonlir ti des accords libremeni consenlis enlre des Jilats soniieralns, telle qa'elle s'exprime dans le communique franco-anqlais, peut contlnire ti ties reqlcmcnis in-terniilionaax durables dans le du-maine des armemenis.

Le t/onvernemenl allemand tic-cueille aiwc salisfaclion les proptisi-tions lendani a accroiire la sth-urile ctinlre des altaques at'riennes sou-daines par la conclusion duns un deiai tiu.isi bref t/ue possible d'une convention tmx lernies de laquelle le siqnataire se porlerail immediate-menl au secours de la viclime d'une tiiires.iion non provoqut'e par la vtne des airs en ent/aqeanl ses forces aeriennes. II est pret en principe a entiai/er ses forces aeriennes pour conlribuer ti inliiuider et ti arrt}ler les pertarbaleurs cvenluels de la pttix. II est done dispose a Irouver aassilul, ilans nn accord libremeni nt'nocie avec les (/oavernements in-It'rcs.iies, la voie, les moi/ens propres d realiser une convention de ce (/enre qui i/aranlisse, dans la plus lart/c mesure dn pt)ssible, la secnrilt} de lt)us les sii/ntiltures.

I.e t/ttuvcrnemenl allemand esl tl'avis que des nt-t/ocialions entre-prises enlre un Inlp t/rantl nombre de ptirlicipanls cl i'nsuffisamment prdptwees enlraineni, tiinsi que I'ex-pi-rience I'a montre et conime cela est d'tiilleurs nalurel, des hearts qui tlevrtiienl etre eviti}s dans VinUret mhne tie la ct)nclnsion tl'nne telle conventit)n aerienne, doni les effels seroni absolnment nouveaux.

.\vant de pari lei per it tie lelles ne-fiocialions, le (jouvernement ttlle mand estime stinliailables tl'fcltiircir par des conversations parlicniieres avec les (lonvernemenls inlcressti.i une serie de questions preliniinaires et tic principe. Aussi serait-il hen reiix qu'ti la suite des delibirtilions franco - brilanniques qui viennent tl'avoir lien, le donvernemcnt tie .Sa Majesty Jirilannique. en sa dtiuble quatite de participant aux conver-sutiomt de Londres et de (/arant des accords de Locarno, flit dispose i/t engager avec le goiivernement alle-

mand lui aussi un echange tie vues direct a ce sujet.

Le gouvernemeni allemand esl (I'accord avec lc iitnivcrnemenl de Sa MajeXle lirilanniqne el le goiiver-nement francais pour considerer que la conclusion d'une convention ai-rienfie constUuerait un important progres sur la voie de la .foUdariti des Elals europcens et qii'elle serait propre d faciUter une solution des autres probUmes europh'ns satisfai-.lanles pour tons les Etats.

RfiPONSE Df iCEVANTE

Cette reponse apporte une nou-velle dd'sillusion. Elle est en elTet astucieuse et Equivoque.

Le Reich declare bien qu ' i l sou-haite le renforcenient des garan-ties de la Paix ; i l se declare pret ii^ un (-change de vues ; niais i l ii'accepte de discuter que le pacle iierien.

Les accords qui lu i sont propo-si-s par ailleurs, i l (ivite de les aborder. On ne trouve dans sa re-ponse aucune allusion aux pactes danubien et de I'Est, i i son retour a la Societi- des Nations, ix la con-vention de l imi tat ion des arme-menis.

Sans done accorder aucunc conlrepartie, rAl lemagne se feli-cite cl'obtenir la reconnaissance de regalit{5 des droits et la conse-cration olTicielle du rdarmement du Reich. - ' '

Quand le texte des accords tie Londres fu t connu, et en particu-lier le projet de convention ai-rienne, on deniandait ingenu^ nient dans les mil ieux politiques berlinois comment on pouvail faire appel a la part ic ipat ion de TAllemagne, puisque I'Allemagne, de i)ar le trait(; de Versailles, n'avait pas le droi t d'avoir unc aviation. C'est un point de droit international que n'ignoraient certes pas les nd-gociateurs de Londres ; mais ceux-ci se sont plac('s sur le terrain r(:>aliste des aits, reconnaissant que rAl lema-

gne a rearin(' sur terre com me dans les airs ; et c'est pr(5cisi;-ment pour (icarler les dangers qu'un tel ('tat de choses peut faire courir la paix, qu' i ls ont pro-pos(! un accord sur les armemenis (!t des mesures de d(:'fense contre toute agression d'oi i (ju'elle vien-ne.

Aujourd 'hui , d'ail leurs, rAl le-magne ne se cache plus. Elle avoue avoir une aviation, puis-qu'elle se di-clare prelc a « enga-ger ses forces a('ricnnes j)our con-lr ibuer a in l imider el a arreter les pcrturbateurs dventuels de la paix ». Mais elle essaie de just i -lier ses armenients par le « refus des Eli i ls puissamment amies de prociidcr au dd'sarniement prevu par les lrail(;s ».

X Le Reich, avons-nous dit, ne

fait aucune allusion aux pactes danubien et oriental. C'est sans doute ( ju' i l n'a pas renoncij a I'Anschluss. Lc premier pas vers la realisation de la (Irande Alle-magne doit (nre I'annexion de I'Autriche.

I I n'a pas non plus rcnoncc a la poussee vers I'Est. N'a-t-i l pas des visejps sur les Etats baltes et sur I 'Ukraine ? Son alliance avec la Pologne et ses nc-gociations avec le .lapon senibleraient I' in-(li(|uer. l i t Mo.scou n'est jms sans s'cn in(iui('ter quelque pen.

Soyons assures d'ail leurs que si une conflagration doit se pro-duire a la frontiere germano-russo, I'Allemagne aura soin de, sc poser en victime de fa(;on a obtcnir le concours des Etats si-gnalaircs de la convention d'as-sistance mutuelle.

X II esl un point enfm qui doit

retenir noire attention : rAl lema-gne (lenuinde a rAnglelerrc de negocier siij)ar{;ment avec elle comme elle l a fait avec la France.

On devine la manoeuvre et ses dangers. L'Allemagne va essayer (le romine I'enlcnle franco-brilan-nifjuc.

L 'union de la Francc et de I'.Anglelerrc, auxqucllcs doi l se joindre I ' l lal ie, est la meilleure sauvegarde de la paix. Es|)orons que les hommes d'Etat des Irois puissances le comprendronl.

J. G.

ANNIVERSAIRE JIE LA MORT DU ROI DES DEL6E8

Vbfci la gardt d'honneur autour du tombeau da roi Albert I", dans la crypte du chateau de Laeken.

' CLtCHi CELLON PARIS. iiiiiiiiiiipniimNBiiinaiiiiainiBiiiiiaiiiiiiiiiaiiiiiiin^

VERS LE CANADA

A quatre slides de distance les Anciens Combattants Franpais vont refaire

le voyage de Jacques CARTIER liii:iiii!iiiiiiiiiiiitiiiu;iiiniiimiii;iiii!inii::iiiiiiiiiiiii:i

De La Flamnie :

Ce jour-la, dans I'aube naissanlg^-le jeuno Dooyentale upercut sur'Ies eaux calmes, du cotc du^soleil le-vant, de grandes "voiles blanches. Bieintot,. il-distingua^ les larges co-ques brunes qui fendaient la mer avec rapiditij, en laissant derrierc elles un long sillage d'ecume. A I'un (les mats flottait unc grande tIammO blanche que martelaient des lys d'or. Alors, Dooyentate descendit de I'ar-bre oil i l guettait, courut vers la huttc ou, accroupis en ronel, veil-laiint en silence les Delawares, ses fri-'res, el i l annon^a simplement : « L'Homiue blanc esl revenue.

II se lit un grand branle-bas. Les guerriers aux ligures peintes se pre-cipilerent vers le rivage en pous-sant des cris de joie. Leur chef, riH'ouhnnna Donnaconna, s'elait mis a leur tele. Et tous, saluerent avec enthousiasme la llotte frau^aise dont les vaisseaux se balan^-aient molle-ment au large.

Pour la (louxieme fois, .Jacques earlier alteignait les rives du Saint-Laurent. On (:tait au matin du 111 Aoiit 1535.

L'annee precodenle, i l etait venu deja, charge par le roi d'aller a la recherche « d'Ysles et pays ou I'on dit (|u'il se doibt trouVer grant quantlle d'or ». II avail lonjie la cote du Labrador, dotant chaque anse et chaipie crique d'un nom qui rappelait sa Bretagne natale. Une a une, i l avail decouvwl les bales du Saiiit-Lauruut : la ^biiicjKilos Chaleurs, lout embau'iuee du 'paiifuim des Kro-seilles et des framboises; la baie des Hosiers ; la baie de (laspe, enlln, oil, le 24 .luillet 1534, i l avail erige cette croix gigantesque, pari-e des llcurs de lys, par laquelle i l prenail pos-session de la terre, au nom du Roi de France.

La noblesse de son altitude, sa haute courtoisie, lui avaient conquis bienlot I'amitie des Hurons, dont le castor est I'embleme et qui vivent «(piasi en coninuinaute de biens, dans d'enormes cabanes de hois couvertes d'ecorccs ou pel lures bien cousaes artillciellement. »

Puis i l avail repris la mer. Les Indiens avaient vu disparaitre A I'horizon les voiles blanches. Deux (les leurs etaient a bord. ('.artier les conduisait en France, comme le-moins de son odyssee.

De )uis lors, on ne parlait ])lus que ( u Frere au Visage PAIe. II avail promis de revenir. Et, dans les hut-tes, iissis autour du feu central, on comptait les hmes.

Enlln, I'heure elait venue. Accom-pagnes de leurs cent dix hommes, .lacques ('.artier et sos lieutenants Mace .lacobert el (iiiillaume Le Bre-ton de la Bastille elaient la, au large de la grande ile, (jiie I'on nomine .\nlicosti, iiiais ([ue (".arlier avail baplis<ie I'lle de rAssomptlon.

("ependant, la llollille de .lacques (lartier remontait vers I'Ouest. Les di'ux Indiens qu'il avail emmenes avaient appris au Malouin (|ii'il exis-lail 'deux royaiiiiies aux rives dii .Sainl-Laurent : celui du Canada — le village — donl la «capltale» elait Stadacone et I'Hochelaga — la digue des (Castors.

C'est vers le premier qu'allait I'ex-nloraleur. II y arriva au debut de Septeiiibre el jela I'ancre non loin de Stadacon(', dans line petite ri-viere qu'il appela Saiiite-Croix.

De toutes ])arls, les Indiens etaienl accoiirus en foule. (Velait a qui fCte-riiit les arrivants ; ii qui les cmbras-serail. Les ieiines dansaient de joie et I'air ne cessait de retentir de solen-nels el vibrants « agiiyase », qui elail «Ieur dire du salut'el joye». Des

:iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii:iiii!iiiiiiii{i:iii:iiiiiiiiiiiani

(lanc.s (Ic la Grande cl de la Petite

liermine, Cartier avail extrait force « patenotres dc verrc » qu'on se dis-putait il la ronde. 11 avail sorti aussi (hi biscuit de froment et du yin de France qui llrent I'adiniration des indigenes et forcerent le respect de leur chef. Car c'elait bien la pre-miere fois qu'ils goutaient de pareil nectar, si different de I'eau d'erable el (le la bouillie de mais.

Tant de joie et tant de sourires ne (K'tournaient ])ourlant point .lacques Cartier de sa tache. Laissant la ses (icux i)lus gros vaisseaux, i l s'em-barque sur le ])elil Emerillon et con-tinue la reinoiiti-e du lleuve.

Des deux c(")t(!'s, c'est un perpetuel (•blouissement, on apercoit « les plus beaulx arbres du ilionde, sa-voir : chaisnes, haurmes, noyers, i)ins seddrez, pruches, frannez, houlx, sauldres, oziers et forces vi-gnes. II y avait pareillement force grues, signcs, merles, mauviz, lur-tres, chardoiine!;pulx, serins., lunot-tes, rossignolz, comme en France, et en abondance... »

Un vrai paradis lerrestrc, cK-clare Alacd' .lacobert ; — La Terre Pro-mise, renchd'rit Ouillaume.

Et quel accueil ! Au Lac Saint-Pierre, des indigenes apporlent des rats musquiis « bons ii nierveille ii mangers'. A Achelacy, un seigneur oll're sa j)ropre lllle a (".artier, pour (lu'ellc soil d'levee « ii la franfaise » ! A Hochelaga, c'est mieux encore. Un pere n'accucillerait pas mieux ses tils...

Ainsi .lacque.s Cartier et ses hom-ines faisaient-lls en I'an de grace 1535, un voyage triomphal jusqu'ii celte montagne (pii, dominant la |)lace forte de Hochelaga, oll're le panorama grandiose des Laurenti-(les, du Saint-Laurent et de I'Ottawa.

II y aura cette annee quatre sie-cles...

Or, en cette annd-e 1!)35, quatre cents ans plus lard, en ce nienie mois d'Aout, les guelteurs qui se trouvernnt de veille aupres de I'ile Anticosti pourront apercevoir, ve-nant de I'Est, un navire aux llancs pansus ([ui portera a son grand mat les couleurs de France.

(K' ne seront DIUS des ex i ) l o ra leu rs en quete de lerres ;i di'couvrir ; mais ce seroni encore des amis accou-raiil dans I'enthousiasnie vers leurs freres des rives du Saint-Laurent.

Presque jour pour jour, a quatre siecles de distance, les Anciens C.om-batlants Fran(;ais referoni le voyage de .lacques Cartier. Eux aussi," re-montant le grand lleuve, iront jeter I'ancre aupres de I'antique Slada-conc- devenu Quebec. Eux aussi sa-liieront au passage la nu'inoire du seigneur d'Adelachi, devenu Port-neuf. liiix aussi graviront la colline d'oii I'on aper^'oil la chaine des Laurentides et qui porte maintenant Montreal.

bord du J.afaijelle, plus vasle el l)his conforlable (I'lie La Grande lier-mine ou VEmerillon, lis pourront contempler :i leur tour le paysage merveilleux (|ui avail ravi d'aise leurs loinlains ancelres...

l"-t toute une feeri(pie histoire re-vivra ulans leur peiis'/e. Une histoire dont la plus belle page esl d'hier ; celle page (pie les (kinadlens ecri-vireiit de leur sang, dans les annales (le la (irande (luerre.

Les raisons abondent d'aller au Canada etl'ecluer cette croisiere de I'ainitii'. Le souvenir de la guerre en est la doniinante.

No.'s pardoiiiiera-l-on d'en avoir evo(|ue aussi une autre : celle (|ue repr(!'sentc Ic souvenir du 10 Aout 1535 ; alors (lue, IreiiiblanI de joie. I'agonhanna priait Cartier « de lui bailler ses braz i)()iir le baiser et accoller, qui est leur iiiodde de faire chere en la dicle terre ».

Les Poilus dc la Marne el de Ver-dun viendront rendre I'accolade,.,

A p i o s des travaDi; i i i i rE .F . i ! .uoesFi f l i ! s

R i p s e de H. HOREAU i H. IE I.OUEDEC

Quimperle, le 18 Fdvrier 1935.

MONSIEL'R LE M A I R E DE QuiMPEHLIi.

MONSIEUR LE MAIRE,

Cette lettre sera aussi, si vous le voulez bien, la derniere.

Je tiens, en effet, a vous ras-surer sur mes intentions. Par lettre du 11 F(-vrier 1935, j 'a i pri(j un avocat de la Cour d'Appel de Rennes de vouloir bien enga-ger la proc('dure necessaire pour saisir du dilTerend le Conseil de Prefecture interdepartemental.

Je n'ai done pas attendu votre invitat ion assez inattendue d'ail-leurs, apres toutes les declarations ant(jrieures, que vous avez faites au sujet de votre refus formel de ne pas faire intervenir le Conseil de Pr(;fecture dans cette affaire.

On va done rentrer dans la voie normale de reglements de conflits administrat i fs et on peut regretter qu'on ne s'y suit pas decidd des le premier jour .

11 est vrai qu'on aurait ainsi (ivitt; le scandale, ce qui eut et(' l ) rofond(5ment r e g r e t t a b l e .

Le Conseil de Prefecture va dd'signer des experts et je sou-Haite pour la Commune, que les frais d'expertise ajoutes ^ c^ux d(; j^ importants deraand(;s par M. Mordrel, ne depassent pas trop la valeur des abattements, qui pourront etre ordonn(is et que pour ma part j 'estinie egale a 0 pour les lots qui m'ont (jtii confi(5s.

Par ailleurs, je tiens a vous signaler que je n'ai jamais eu I' intention de vous convaincre, voire position etant prise et bien prise depuis toujours. Mes lettres n'ont eu pour objet que d'essayer d'd'clairer I 'opinion publique, el si un r('sultat quelconque a et<5 obtenu dans ce sens, je me d(;-clare pour le moment tout a fait satisfait.

Veuillez agr(;er. Monsieur, mes (iistingu(5es salutations.

R. MOREAU.

L E DOUBLE J E U Deux deput(§s socialistes ayant

prcJsidi; aux massacres des Asturies, viennent d'etre «ondamnes a mort. Seront-ils executes ? O c i regarde le gcuvernement espagnol. Mais en at-tendant que la decision soit prise les feuilles revolutionnaires fran-?aises reclament avec force impre-cations la grace des coupables et font appel a I'indignation du « mon-de civilise » contre les < bour-reaux » de Madrid.

Le Populaire ecrit notamment : « Le monde civilise qui suit avec horreur Taction repressive du

» gouvernement Lerroux ne le sup-» portera plus.

« Un immense mouvenient d'indi-» gnation secouera la iPrance socia-» lisle et republicaine.

« I I faut arreter le bras du bour-» reau !

« II faut empeoher. le crime de 2> s'accomplir !

« Tous debout pour sauver de la » mort Pena et Menendez ! »

Comme on change ! Quand i l y a quelques semaines,

apres I'attentat contre le haut fonc-tionnaire sovietique Rykov plus de cent vingl personnes innocentes fu-rent execulees sans jugement, M. Leon Blum, et ses amis ne lev4rent pas le petit doigt en faveur des vic-limes. Leur abjecte soumission k Moscou les condamnait au silence el pas un n'eiit ose afifronter la co-Icre du , tortionnaire Staline. D'ail-leurs n'(;lait-ce point au nom de « I'lnternationale » que coulait le sang des justes ?

D'une fagon generale on jjeut, du reste, constater combien les apotres de la Revolution aiment peu jouer le « fair plag ». S'ils sont vainqueurs ils s'empressent de mettre « la lega-lile en vacances » et m^^ajypent fc^ gens avec s^rehitd en invbquant la necessaire dictature du proldtariat. Mais quand le sort leur est dijfavora-ble el qu'ils risquent de payer les pots casses ils denoncent alors sans plus aftendre la « feroce justice bour-Keoise » inflniment moins cruelle ponrtant dans ses procedes que ceux enseigncs par le manuel du parfait Icht'kisle.

C'est pour<juoi I'humanitarisme a ('clipses de AM. Blum el Cachin ne -saurait, quoi qu'ils en pretendenl, emouvoir beaucoup « le monde civi-lise ».

(De I'Ami du Peuple).

L i s e z e t f a i t e s l i r e I'UNION AORICOLE

'•UiliUllllllllliaillllBilllHIiaillllBlilllBUBfllBl iUniinBlHIIIIBI!IIIBIinilllHEIIiailllIBill|IBIi:i!Bi|||iBi|||iBiii:aiin

L e s p r o j e t s r e l a t i f s & l a v i a n d e e t a n l a i t :i!iiiiiiiiiiniiiiiii:iiii:iiiiiii:i:ii!i:;i;iii:ii;!;i::i;i:

Deux Importantes decisions de la Cliainbre d'Agrieulture

du Flnist re ii:ii;ii;iiiiiiiii;iii:!iiiiiiiiiiiiiiii;i!iiiii:ii;ii;!ii:iiir;ii;i[ii;iiiiiiin;iiii;iiiiii;iiii!ii

La Chambre d'Agriculture du Fi-nistere s'esl reunie en session extra-ordinaire le samedi 16 Fijvrier, pour donner son avis, ii la demande de •M. le Ministre de I'Agriculture, sur les avant-proiets de Ipi relatifs au marche de la viande, ainsi qu'au iiiarch(' du lait cl des malieres gras-ses alinientaires.

M. H. de Ciuebriant, pri'sident, sou-ligna I'importance de ces questions pour le dcjpartement et invita ses collegues ii discuter point par point k's articles des projels souiiiis a leur exainen.

Le projet de loi sur la viande s'a-vere incomplet. Une seule mesure vraiment efflcace v apparait : I'ap-provisionneiuent des armies en vian-des nu'tropolitaines ou coloniales.

Le i)rojet de loi sur le lait est plus complet mais certains articles s'l-car-tent sensiblement des propositions formuli-es par la ("onf(:'d('ra1ion giJ-lurale des producteurs de lait.

La Chambre d'Agriculture s't-leve notamment conlre la mesure qui ten-(Irait a empecher Ic transiiort <lu lait pur et du lait (k-rcjini' dans la iiieme voiture el leur venle dans le meme magasin.

La Chamlire eu! ensuite a (l-mettre un avis qui lui ('tail demandi- par le Comiti!' national du BK- sur le sys-teine des ^•otations des blV's. Elle resume son opinion sur les questions de la viande et du lait dans la mo-lio'i ci-(lessous adoptive ii I'unanimi-t(:' :

La Chumbre d'Agriculture du Fi-nislere :

« Prend acle de ce qu'avanl de (leposer les projets de loi relatihs j u marchi- de la viande et ii la vente (les produits lalliers et malieres grasses aliinentaires. le jouverne-ment a voulu consulter les Chambres d'Agriculture jiar I'entremise de I'Assemblce de leurs prijsidents.

« licijrette que ces i)roblt'mes soient i'ludii's sans liaisons avec ceux int'jressant les diverses produc-tions agricoles, — la |)olitique cco-noniique agrlcole formant un tout

el ne pouvant f-tre morcelec sans grave inconvijnient.

« Declare : I.

EX CE QUI COXCEIiXE LE M.\RCII£ DE LA VIAXDE « Que I'avant-jjrojet de loi sou-

mis'ii son cxamen ne prevoit qu'une seule mesure veritablcmenl efflcace : rapprovisionnement des troupes en viandes fraiches, frigoriflees, conge-l(;'es''ou de conserves de provenance cxclusivement nationale ou colonia-le (article 2) ;

« Deplore le caraclere anodin, ou discutable, des aulres mesures ins-criles dans I'avant-projet ;

« Considere que rassainissement d u marchd' de la v iande ne peut e t re ri>alis(:' (Tue p a r I 'adopt ion simulta-ni'c et rapide des solutions ci-aprfes :

(/) Suppression totale des contin-gents d'importation d'animaux vi-vanls, viandes fratches ou congelees, abats, charculerie, salaisons, con-serves, suifs, saindoux, graisses de toutes natures, voilailles et gibiers morts ;

/)) Apprtwisionnement des arnu'es en viandes fran^-aises nu-tropolitai-iies par prioriU- et en viandes colo-niales i)our le compU'inenl ;

c) Alimentalion de I'arnu'e el de la marine en viandes fraiches, ,pri'i-cipalemeiv;, le^ viandes de conserves (•lant rii'duites au minimum sous quelque forme qu'elles soient ;

(/) Transport des viandes colonia-les sous pavilion franfais afln d'tivi-ter les fraudes ;

e) lit'dticlion des ))rix de trans-port (les animaux vivants el abaltus. II est indispensable que cette r(kluc-lion soil ramenc'e au coefficient 5 au maximum, conformement aux conclusions de MM. les prc^sidents Herriot et Tardleu, el qu'elle soit ap))liqu(!'e pour loutes distances et pour toutes les catfigories d'ani-maux.

f) Obligation pour les services de

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rjntendance, d'ulil iser les cuirs fran^ais pour les hanarchcnients, chaussures, cquipeinents, etc..., a I'exclusion de tout procluit succudu-oii.

(/) ObUgalion par I'Etat de fournir aux chotifteurs une partie de leurs allocations sous forme de bons de viande.

h) AcciUralion de rapplication dc la loi sur la tuberculose bovine et etnpiloi des fends provenant dc la taxe i I'abatage relini inalion des animaux malaUea.

i) Abroffation des dispositions le-gislatives donnant pouvoir aux pre-fets et aux maires de ta\er la viande, la taxe jouant toujours au <16tri-ment du producteur et du consoni-luateur.

k) Encouragement, dans toule la mesure du possiible, a I'installation d'ctablissements frigoriflques sur le territoire national; reduction des complications d'ordre administralir qui incitent I'lntendance faire appel aux viandes frigoriflees etran-geres; abrogation (e robliga^ion d'abattre les animaux dans les eta-blissenients memes oil leur viande doit etre frigoriflee.

I) Perception de la taxe k I'aba-tage au poids net et non au poids vif, et reajustenient des taux des impositions diverses aux valeurs actuelles <ic In w a r o h a w l U o .

m) Invitation aux municii)alites I'l reduire les taxes nuinicipales (droits d'octroi, de luarche, dc place, taxes d'abatage, ek...).

n) Riorgaai»atii>n du niarehe de la Vlllette et creation ou developiie ment des niarcihes regionaux sus cepUbles dc Ic dt'Xager.

o) Creation d'une Caissc sp^cialc alimenti'o 'par un i)rel6.vemcnf sur les taxes oxistantes, en vue dc favo-risor I'exportation.

p) Mise d I'Hnde d'un systiMne tendant i rabatnge ct h la niisc en conserves d'un certain contingen d'animaux si les mesures ci-dessus se ri'vWent insufflsantes.

D'une fapon gendrale, dcmandc au gauvernemcnt de vottloir Men pren-dre en consideration, notir leur don-ner satisfaction rapide. les sniwes-tions qui lui ont p/d presentees par I'assemblee des prMdents des Chambres d'Agrieultnre, par I'Asso-ciation Generdle des Produeteurs de vUuide et par le Conseil superieur de I'Elevaqe.

U. ES CE QUI COSCEliXE LE MARCHE DU LAIT :

Conaiate, « Que Tavant-projet s'attache

principaienient i\ ras|)cct reglemen-falre du •probli'nie, mais qu' i l ne tient pas un compto sufflsant de ses points de vue economique et flnan cier.

Approuve le GQUvernement de favoriser la production dc laits, de beurres et de fromages de qualite ce qui doit avoir d'heureux etlets sur I'accroissement a la consoninia tion, de ri-Rleiacnter strictenient la fabrication des luatiercs concurren tes et de reprimer la fraude se pra tiquant sous le couvert d'appella lions trompeuses.

« L'approuve igalement <l'entre-prendre une organisation adminis-trative dcstinee a faire executcr la Joi sur les laits, mais regrette :

Que le projet se contente de prevoir une organisation offlcielic sans se preoccuper de lui donner le complement indispensable d'une organisation professionnelle seule capable d'assurer eflicacenient le controle hvKienique des laits, le depistage et la poursuite des frau-des, etc...

2* Que I'avant-projet n'ait pas retenii les dispositions flnancieres contenues dans les articles 32, 3U, 34, 3,5 du texte pri-paratoire etabli, d'un commun accord entre les sous-commissions (le ragricultiire de la Chambre des Deputes et la Confede-ration generale des Produeteurs de lait, en vue notamment ({'organiser une active propatJande en fiivcur du lait fran(;ais et de lui recherclier des debouch('s ainsi qu'aux produc-tions oleagineuses coloniales.

3° Que lei projet soit muet sur la protection qu'il est urgent d'accor-der au lait francais et a ses dcl'rivcs.

« Que notamment, n'ait pas i-te pris en consideration, le relevement des droits de douane frappant les graines et fruits oleagineux tel (lue le permet I'artiele 30 du texte pr(!'-paratoire pricitc!- ;

« Reclame la denonciation im-mediate de I'accord franco-suisso et la r(!'duction a 0 des contingents d'importation des fromages, beurres et laits concentres ;

« Demajide aux I'ouvoirs I'ublics de favoriser I'organisation cooptT.i-tive des produeteurs de laits, de mettre bon ordre en particulier mix tracasseries auxqueiles, trop sou-vent, la eoopd-ration agricole est en butte et contre iesquelles elle solli-citc la protection d'un statut fiscal et juridiquo ;

« Souhaite (jue I'armee et la ma-rine recourcnt davantage a Tallmen-tation lactee, en adjoignant notam-ment du lait frais au cafe, comme I'essai en a et(!' tente dans certains corps de troupes, et sous forme de fromages.

Emet le vwu, d'une fa^on Kenii rale :

Que le texte nreparatoire de la Confederation Generaie des Produe-teurs de Lait, approuvee par la sous-commission de l'u(jricutlnre de la Chambre des Deputes, soit repris en consideration el que toutes ses parties essenticlles soient adoptees par le Parlement, sous reserue ton tefois des observations que la Cham bre d'Agrieultnre a cru devoir for muter dans une note adressee a I'assemblee des presidents de Cham hres d'Anricuiture.

He U I M P E R L f i La fumure de couvcrture est un

moyen maintenant tres fr6quent d'u-tiliser les engrais, Des le mois de Novembre on a recours i la sylvi-nite, iassoci6e i'l un cngrais piios-phate, pour les prairies, les tritles et les luzernes. L'n pen plus tard on prcfere le chlorurc de potassium pour ne pas gener le lU'part de la V(:'g('tati()n. A la tin de I'hiver, o:i pense surt(nit a revigorer les ccTi-a-tes avcc de I'a/.ote.

uMais i| est parfois Ires <Un'icilc d'employer bien unifornuMuent une petite "(lose d'engrais azoti!-. Par exempk- la ri-partition de 101) kss d'un produit sur 100 ares est chose Ires (K'licaie, qu'il invporte do ne pas fonll iT au premier ouvrier venu. II faut en clVet ri!'ussir a apporter 10 ijraninu's sur chacun des 10.000 metres carri's d'un heolare 1

D'aulre part i l serait dangcreux de n'employer que de I'azote sur cer('ales, car on augmenterait con-sid(:'ral)lenient les risques de verse et on retarderait la nuituriti!-. 11 faut done assoeier I'engrais azoti- aux cn-grais pofassiques ct aux en(!rais phosphati's (scories, super, phos-phate bicalcique).

Si vous ave» d(;jik utilise da I'acide phosphorhpie aux semaittes ii I'au-toniue, vous pourriez ne vous scrvir que des ongrais potassiqucs comme engrais compl^nKsnlairos <ie melan-ge. ir)0 kgs de clilorure <le ])Otas-siuiii s'adjoindront ,parfaitcnu".U a votre enurais azoti!-. Mais si vous n'avez 'pas de ehlorure sous la main ct que vos terres soieiit legJres ou (le inoyenne conslstance, rien n'em-pOche d'avoir recours a la Sylvinite riche a la dose de 400 kgs a I'hec-tare pour la melanger au nitrate, au sulfate d'aumioniaque, ou a la cia-naniide. Hien entendu le Sulfate dc potasse serait tri^s indiqui!' en toutes terres, a la nu-me dose (uu" le chlo rure. Ainsi avec une fumure phos-phatce a I'autonine et I'eniploi en couvcrture d'un mi'langc d'engrais izote el <renj!rais polassi()ue, vous luu-ez realise pour vos c(!'reales une fumure complete, qui sera un gage de succes. p,,i,] I,OISKT

Informations

Emploi de la maln-d'ceuvpe agricole dans les dipartements du Mord

et de I'Eat. I-es services administratifs de

main d'ceuvre se preoccupent du recrutement d'ouvriers agricoles f l nisteriens sans emploi, qui pour raient etre dirigd's sur les departe ments du Xord et de I'Est, pour les travaux saisonniers."

En vue du recensenient de cette maln-d'ccuvre, les travailleurs agri coles sans occupation, <[ue cetle proposition int(;resserait, sont invi tes il se faire connaitre a la miiirie

Cette declaration de leur part ne «onstitue pas actuellement une Ka-rftDtie forraelle de travail, les con-ditions d'emnloi etant a pri-ciser lUt^rieurement.

La d^naturatlon des bles Par arrete p»bli(;- au Jourwd offi-

del du 17 FiJvricr. Ic Ministre de rAgrieuUure a decidi- de porter de 4.5 a DO jours la durce de validite des autorisations de di-naturation du bK' (lelivrees i)ar ses services

Cette mesure est api)licable non sculcment pour I'avc'.iir, mais d'gale ment aux autorisations deja deli vrc-es et |)0ur les(]uelles les opera lions de di-naturation sonl en cours d'cxC'cution.

L'exemptlon d'impdt fonder pour >es constructions neuves.

\:Officiel du 10 l-^'vrier public le (k'cret suivant :

« l itre transitoire, rcxeniption d'ini))(">t fonder el de taxes Icrcali' pr(!'vue |)ar le pr(;"senl article est mainlenue :

« 1° Pour la duree ci-dessus llx('e (le quinze ans en faveur des cons Iructions nouvelles, reconstructions et additions de construction, qui scront achev(;cs en 193.5 ;

« 2" Pour une durd'e de dix ans en faveur de cellos qui seront ache vees en 1030 ou 1037 ;

« 3" Pour une duree de cinq ans en faveur de celles qui seront ache viJcs en 1938. »

Les Conseils de revision Void, en ce qui concerne noire

rc'gion, I'itind'rairc el les dales de si.'ances du Conseil de revision pour les classes 1934 (jeunes gens nes d I"' Juin au 31 l)(!'cenibre) el 193 (jeunes gens du 1"' .lanvier au 31 Mai 1915) ainsi (pie pour les ajour IK'S des classes 1932 (2" e(uilingent) 1933 (1" el 2 conlingenls), 1934 (1 contingenl) ;

Carhaix, nuirdi 2() Mars, a 9 heu res.

Iluelgoal. mardi 2U Mars, a 14 h liosporden, mardi 21 Mai, a 9 h Scaer, iiuirdi 21 Mai, a 14 h. 30 liannalec, mercredi 22 Mai, a 8 li

30. I'onl-Aven, mercredi 22 Mai,

14 heures. .\rzano, jeudi 23 Mai, a 9 h. 30 QuiniperK', jeudi 23 Mai, a 14 h Concarneau, vendredi 24 Mai

9 heures. .4V/.S' IMPOKTAXT

Conunission medicate. — Les cons crils qui, en raison de leur (ilal de sanli', auront deniandii a ijire exanii nes plus particuiieremenl seronl v siles spijcialemenl une deuii-heur avanl la s('ance publiciue du Conseil lie revision, a la(|uelle lis sonl lenus de se pr(iscnter ensuite.

Conscril ne se presentant pas au Conseil de revision. — 11 est signald' (pie les jeunes gens ne se pri-senlanl pas iiux seances de revision sonl appelC's sous les drapeaux L5 jours avant la dale d'appel de leur frac lion de classe (art. 19 de la loi).

Sursis d'incorporation. - Pou robtenlion d'un premier sursis, le lnl(!'resst's doivent produire les pie ces habiluelles suivant (pi'ils enten • lent bc'iii'llder des disposilions dc articles 22 ou 23. Ne oas oublier d joindre pour I'arlicle 23 un cerlilicat allestant rafl l l iation a une socii'te OK a un centre de I'education physi (lue .

La M^dailie Interrallira dite de la Victoire

On nous conjuiuniiiue': Kn verlu de la loi du 20 .luillel

1922, les anciens conibatlanls, ble sd's, ciU'S, prisonniers ou engages volonlaircs, sans condilion de sii-jour au fronl, lilulaires ou non de 1 Carle du (Jomballanl, les mobilises (le la guerre ay ant Irois de jri-sence —cons(jculifs ou non - ( ans une unite- conibaltanle, ou, ii d(iraul ayanl servi 18 luois dans la Z(")ne de iirmiies, ont droit a la Mi/daille In lecirallii-e dite « de la Victoire ».

Mais il arrive fr(!'(iuemment (|ue plupart des ayants-droil eslimant avoir droit a cette mi-daille en por tent le ruban sans autorisalion ou siuiplement en possession d'un cer l i l lcal provisoire.

Nous rappelons (pie, pour etre e regie avec la loi et avoir le droit de porter cette dd-coralion, les inlC-res sd's doivent etre lilulaires d'un ("e tilleat dednilif et oll'icici ou en de mander I'dchange contre le cerlilicat provisoire cn leur possession.

GRANDE HEPHl'iSENTATlON. — II est dc tradition dans nos ceuvres de donner une sijance IheAtrale k I'occasion des (iras. €elle annee, la troupe dc Sainl-C'olomban va don-ner, avec le concours de la chorale, une repri-senlalion sur laquclle nous altirons particuliO-remeut I'attention de nos lecteurs.

Uiie si'-ance donnee par la choralc doit comporler (.'videniinent une partie niusieale. C'est pourquoi les

. anisaleurs ont choisi un certain nombre de pieces ct d'opereltcs dont la musique est extrailo des meilleurs roinpositeurs contonipo-

iilns. (Vest d'abord, joui'c par les fliles

de la chorale. La Leuende du point 'Anjentan, de H. Cain et A. Bcr-

nfcde, avec musi(iue de Ki!'lix Four-drain, charmanlc le^^ende qui, par-tout ou elle a (I'li; oui'e, a obtenu un succes Ires nuirqu(!'.

Puis une conu'die avec chants, le Retour de Suzette. Ajoiilons que la siiance sera agrementi-e par une s(!'leclion de chduirs et de chants tiri^'s <le Toeiivrc de Massenet : Le lonqleur de Notre-Dame.

^iillKr^• les (Uf f leu l les oecasionnees par la gri])pe <iui regne actuellement dans noire pays, nos actcurs et nctrices se preparent- avec une actl-iti^ inlassable i nous donner une

seance des plus inti-ressantes. Ceux qui comprennent retTort d'education musicalc en meme temps que mo-

de accomijli par nos (cuvrcs, ne numqueron' pas d'aller nonibveux

pplaudir la jeune troupe de Saint-C.olomban. Uetenez bien les dates ;

imedi 2 Mars, soiri-e i\ 8 h. 30 ; dinianche 3 Mars, mntinijc i\ 4 heu-res ; mardi 5 Mars, soiri-e a 8 h. 30

CHEZ LES ANCIENS DU PATRO-NAGE. — Prochainement, dans la idle des Jongleurs, rue Langor, les nciens du Patronage, avec le con-ours de la nouvelle musique ins-

Irumentalc, donneront une grande eprd'senlalion UK-alralc.

La (late dellnitive de la S('ance n'cst pas encore arret(;e ; nous en iviserons a temps nos Ild61cs lec-teurs.

, \ r SECIUCTARIAT POPULAIRE. — On so rend comi)le de plus en )lus des services quo i)eut rendrc e secri'tariat ])opulaire. Les deman-

(les de rensei(!nemcnts qui parvien-nent nu secriitariat <le Quimperlii sonl dc plus en plus nonibreuses.

.Nous sonimes aujourd'hui cn me-sure d'annoncer que ce secretariat I obtenu depuis quelqucs iours une ollaboration nri^'cicuse et qu'il pent

donner tous renseignemcnts .sur la ueslion des imp(")ls : etablisscment es feuilles d'imudjls, r(:-claniations

etc...

OBSEQUES, — Mardi dernier, ii 14 heures, ont ou lieu, ii I'eglise Sle-Croix, les obsbques de Mile Margue-rite Joncourt, ddcedd-e, en soir domi-cile, 31, fue Savary, ii la suite d'une longue et douloureuse maladie.

En cette douloureuse drconstance, nous adressons ii sa famille nos sin-ceres condoleanccs.

UN ENFANT MEURT DES SUI-TES DK BRULUHE3. — La samcdi 9 Fdvrier au soir, le petit Jean Da niel, 3 ans, de Saint-Nicolas, (ilait nasis sur une chaise prcs du foyer quand, soudain, par suite d'lm faux mouvement, i l re^ut sur les cuisscs el les jambcs une casserole de soupe bouillante.

Gravement bride, le pauvre bam-bin a succombe samedi dernier ai)res hul l jours d'atroces souf-frances.

Ses obseques ont en lieu dinian-che, il I'eglise Sainte-Groix, au milieu d'une ad' uence considi!'rable.

La petite viotime dtait le ills uni que (|p Mnie et de M. Daniel, le sym palhique conseiller municipal de .Saint-Nlcolai, a qui nous adressons nos condo leanccs emucs.

On nouf) conflrme que les journ^es dn beflut^ orgonis^es pur MARGELINE 8EBAI.T. cr^alrice de PHI^BEL,, au-rout iteu 6 Qulmp«rlA,rrAux Char dons Bleua », M. LE GUENNOU, 9, rue Savary, du Lundi 25 Fiorier au Sa medi 2 Mars 1935. C'est une belle innovHtiou & soutenir.

Alexandre GVZIAT CHIRURGIEN-DENTISTE do « FiKuIti de MMeoine do Purii

9, Rue Lebas. - QUINPERLt

Oontultilloiit tout In louri t qulmpttli nut It mtrohdl t Binntlm

F o i r e - E x p o s l t i o n du 7 aa 14 Avril 1935

.\insi (pie nous I'avons annonce unc grande Foire-Exposition aura lieu il Quiniperle du 7 au 14 Avri l prochain.

(k'ux qui ont r in lcnl ion d'expo ser ont interet ii retenir le plus t(')l possible leurs stands, ii I ' inli 'r icur ou il rcxlt-rieur des halles

II n'y aura sans doule pas de place suffisanle jjoiir donner satisfaction ii l(jules les demandes.

S'adrcsser au Comniissaire g('ni5 ral. M. Beaufrdrer rue Bremond d'Ars.

X Le lundi 25 F(!'vrier 1935, le

coniil(!' de la Foire se liendra, dans une salle de la niairie, dc 17 ii 18 heures, ii I'eft'el de recevoir les souinissions et proc(!'(ler aux adju dications

1" Pour la construclion de la cUV lure en bois de I'Exposilion

2" Pour la designation <lu com mer(;ant (levant tenir la buvettc

Pour tous rensei'Mienieiils, s'adres ser au tresorier, M. Lagadec, place Ilervo, Quimperil-

A L'U. N. C. — On nous prie d'in sirer :

Le bureau directeur de la secti(ui locale de I'U. N. C. reppelle aux heu

A V I S Les bureaux de la BANQUE PO-

PULAIHE MOHBil lANNAlSE seront transf()r^8 au HI" 3 1 d e l a r u e K a v a r y (imrneuble JONCOURT), "e lundi 25 F6vrier prochain.

Lc e o M ilD larzaz M z b. Q t t i m p e r l ^

Le Conseil du Collfege de» Bardes nous prie de faire savoir au public que le registre de -candidatures aux t i t r j s de Druide, Barde, Ovate, et au Disci'pulat pour jeunes dv moins (le 25 ans, sera clos le 1 " Avri l . II est rappele que la connaissance de la langue bretonne est exigde, sauf pour les Bardes d'Honneur.

A litre documentaire, ajoutons que l'Acad6miquc liardique a 6t£ rdta-blie en Brctagne en 1900, et qu'elle coniprend actuellement 150 mem-bres, diriili-e par un Comite des Douze, qui elisent leur Grand-Druide, ii vie. Les fonctionnaires du ('ollege sont oux-niemes inamovi-bles et les litres perpetuels, ce qui I pour con.i(jqucnce de <lonner ii rinstitution une stabllit6 assurde, et une conlinuite de vues sans laquclle i l n'est aucun travail de longue haleinc possible.

Le « Gorsedd Digor » est I'assem-bK-e i)ublique annuelle qui se tient en plein air. Elle sera presidee, a Quimperli|, nar Taldir, assisle du cC-lebre d-crivain francais Phileas LobesBue, agriculteur, et maire dc la Neuville-Vault (Oise). M. Lebcsgue est le type du vrai Gaulois, qui a poussd le culte de sa race jusqu'i apprendre parfaltement le celticjuc. II a die nonimd Grand-Druide des Gaules par r.\rchi-Druide de Grande-Brctagne : II est Prdsident de I'Aca-dcmie des Ecrivalns de Province, Chevalier de la Ldgion d'honneur Offlcier dc I'lnstruction Publique, Chevalier du Christ du 'Portugal Chevalier de I'Ordre Royal de Ser-bie.

Les Bretons doivent s'estimer flers que (les Fr.nngais de cette qualltd veuillent leur (lonner le pas dans la ({rande communaute Gauloise

D'autrcs renscignements nous parvicnnent qui font bien jjugurer du magnifique Festival de Quim-perld : M. Eniile Ernault, druide, ancien professeur dc F.icuHe, Age (le 83 ans, a eld I'aml ct le collabo-raleur de La Villcmarque : i l est lc plus ancicn celtisant depuis la mort du rei?rclte .foscph Loth. Encore solidc, II vicndra entretenir le pu blic de r.\utcur du Barzaz Breiz,

A Nantes, le Cercle Ccltique a commcncd la mise au point du fanieux Concert oil sa Chorale ne chantera que des airs du Darza. lireiz, harmonises par I^idmirault.

Dans un 2°'Concert, ce sera le tour des inaitres de la scdne bre-tont|- : les CuefT, Suscinio, Milbdo, Kergrist, les frdrcs Moal, el une nouvell(; rci.-l'Ue, le cOniique bre tonnant Rene ' Perennes, originairc de Querrien, ou'on s'arrache i Paris, sous le iiseudonyme de Bi (lass 1". Pdrcnnds qui s'est acquis unc celebritd dans le fou rire, a dd cidd dc mettre sa verve au service

ACHAT DB BLE LIBRE PAR LE SERVICE DE RAVITAILLEMENT. — MM. les cultivateurs sont infor-mds que la fournilure de 45 quin-taux altribues comme contingent pour la commune de Quiniperle doit I voir lieu le 23 Fdvrier au lieu du

28.

AVIS AUX PfiCHEURS. — La Gaule Quimperloise infornie ses so-cidtaircs que les terrains lui appar-tennnt sont les 3Uivants:

Isole, rive gauche. — 1" De Ponle-gant h la liniite extreme de la com-mune de Saint-Thurien, sauf une pro-pridtd rdservee.

Isole, rive droite. — 2" La presque totaHte des terrains, de Pontegant ii Pont-Croarc'h, soit environ 14 kilo-metres de riviere.

Delon. — Cinq locations aux en-virons de la garo de Mcllac.

Elli. — Peche du saumon et me-nus poissons tous les jours, rive gau che : 1° Au lieu dit « Les Gorrets » 50 metres de rlvidre rive droite ; 2" De I'usine dlectriquc de La Mothe au barrage de la Pecherie. Peche de la truite et menus poissons les dlnian dies et jours fdries, du barrage de la Pecherie au barrage de KerguefT Peche de la truite et menus poissons tous les jours, du 15 Mai h la ferme-ture de la peche. 2 rives : du mouUn de Castellin, y conipris le moulin du Zuliou,

Autorisalion pour les societaires de la Gaule Quimperloise de pecher sur le ruisseau du Frout (gare de La Foret), partie forestidre. »

Interdiction absolue. — 1° D'em ployer sur TEIId le devon et les leur-res mdtalliques ; 2° de pecher dans les prds rdservds au foin, du 1" Mai ii la coupe des foins.

La FiSderation des Socidtes de Pe che du Finistere a rappele que les societaires des diverses socidtds fd-ddrdes n'ont le droit de pecher que sur les terrains appartenant ii leurs socidtds respectives. Pour dire auto isd il pecher sur les rivieres des au

tres socidtds afllliecs ii la Fdddra lion, ces pecheurs deyront, outre la carte -de leurs socidtds, etre munis d'une carte fdddrale.

BAMNALIO PATRONAGE ETOILE JEAN'NE-

D'ARC. — Dimanche 24 Fdvrier 1935, grandes stances thedlrales par la troupe des jeunes fllles, mati-nde il 15 heures, soiree ii 20 heures.

Programme : QA SUIT, traf^i-comd-die de Yvonne Estienne, piece en trois actes. — POURVU QU'ELLE MEURE, comddie de Rend Bastien, piece en un acte.

Un programme charmant... Des scenes extrcmcnient cocasses et moiivementdes, interprdtdcs par une troupe de fcdlebres actrices... Une bonne soiree en famille... Une re-presentation qui doit rcmporter le plus vi f succes.

ACCIDENT DE LA ROUTE. — Vendredi soir, un accident s'est produit h la sortie du bourg de Ban nalec, sur la route de Scaer. M. Car rion, entrepreneur de transports ii Scaer, regagnait sen domicile, con duisant une camionnette, lorsqu'a 1.500 metres du bourg de Bannalec i l se trouva en presence d'une voi lure hippomobile non munie de I'dclairage reglenu:ntaire. Le choc sc produisit. II n'y eut aucun acci dent de perjonnes ; mais par con Ire, les ddgats, qui ont et i constatds

ir la gendarmerie, sont assez im portants.

reux gagnants de la derniere torn- S""" '."""r^' "^^rvc au service bola ou' i lsoni toul inldrel i. rddanier V ' ' ' " ' " ^ rnep . Cela

nous changera un pen du theme tra-Kique, Iron volonliers cultivd. Si le

Icui's lots le DIUS rai)idenienl possible. Passe le ddlai convenu, les lots de-vieiiiient la iirojiridld de la section.

lin ce (Mii conserne les bons pour achats ii faire dans les luagasins de la ville, les cominer^'ants (lui en dd-lieiinent sont nries de les remeltre pour reniboursement au plus lard le 1"' Mars, soit chez .M. Sabld, trdso-rier, ou chez M. Huchel, secrdlairc, place Ilervo.

i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i in i i i i i i i i i i i i i im i i i i

« C I N E - P A X • Le Cindma Parlant Familial

Salle Saint-Colomban « Avant-Garde »,

(Socidtd ddclaree d'Educalion Popiilaire, QUIMPEUN^).

SAMKDI 2 MARS 1935, soiree, ii 8 ii. 30.

DIMANC^FIE 3 MARS 1935, inatinee, ii 4 heures.,

•MARDI 5 JL\RS 1935, soiree, ii 8 h. 30.

Stances Th^dtrales et Musicales avec le concours de la Chorale.

La Ugende du Point d'Argentan operette en 1 acte de H. Cain

et H. Bernede ; musique <le I'elix Fourdrain. LE RETOUR DE SUXETTE,

coniddie en 1 acte avec chants. Sdlection do ohoeurs et de chants

tires de r<i-uvre de 'Massenet : Lc Jongleur de Notre-Dame.

Prix des places : Premidres, 6 It. Secondes, 4 fr. ; Troisidmes, 3 fr. — Demi-place pour les enfants jusqu'il 12 ans.

Les 10 ct 17 Mars, au Cinema REVOLTE AV ZOO.

IIIIUIUIIIUilHUtiHIUMIillUIUIillllUIIHIIII

breton veiit vivre, i l ne faut pas seu lenient qu'i l fasse pleurer : i l faut qu'il fassc rire. Alors, i l aura tout le mondc pour lui

Ajoutons que sur la proposition du druide vannetais bien connu .lean-Fran(:ois .lacob, de Locmaria-kcr, la caravane <iui doit visiter les lieux de pelerinage des environs de Ouiniperlc, fera h.alte ii GuiscrifT dans I'apres-midi du 30 .luillet, Lii est inhume le barde MdlialT (Le May ex-recteur dc Saint-Aignan), I l est question de demander ii la cdlfrbre Chorale de CiuiscrifT, iilusieurs foif laiirdale -des Blcun-Brug, de donner une audition aux caravaniers

En altcndanl, Quimnerld meme travaille ii sa iparlie : M. Rene Brd vini. si populaire dans la jeunesse locale, s'occupe dc former un Grou pe de Danses brelonnes qui fera sensation

CONTRIBUTIONS DIRECTES. — Le Conlr(")leur des Contributions d i rectes se liendra h la disposition des contribuablcs cn son bureau, an cienne sous-prefecture, rue (le la Mairic, tous ics lundis, dc 14 i 10 heures, h partir du 18 Fdvrier, el jusqu'ii fin Mars, pour tous rensci gnemcnts et rdclamations

AU CINEMA HONORE. — Cette se-maine, au Cindma Honord : LE PtRE PRmATURIi.

r u p r de riiomme : t n U volx. C e l l e

sa du

Rhum? son arome. L'aroma si puissant et si fin du RHUM CHAR-LESTON Indlque aux narlnes des connalsseurs sa noblesse d'orl-glne. A base de oru grand arome, te RHUM OHARLCSTON titre 45 degr^s

AVIS. — Pour vos Reliures, adretseX'Vou$ A

/ ' IMPRIHEHIB CORNOUAILLilBB 7. rw» OamUlmhmwtwmt. Omltmr^

PERTES ET TROUVAILLES. -M. Danlol, de Rospernez, en Rddene, a recuti l l i chez lui un chien de chas se, taille moyennc, portant plaque sans nom.

— Mile Anna Naour a trouve un lortemonnaie contenanl une impor ante somnie qu'elle s'est enipressdi

de remettre au bureau du commissa r ial oil le proprielaire a did tres heu reux de rentrer en possession de son bien.

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A g e n c e L I C O R N E

I-X)URNITURE DES CHAPEAUX D'fiT£ A L'E. P. S. DES FlLLIuS 11 est prdyu une fournilure d'envi ron 330 ohapeaux d'etd pour les dleves dc I'E. P. S. des fllles, avec livraison avant le 8 Avril.

Les chapeaux ii fournir devront se xapproclier, en genre et qualitd, du modele depose ii la uiairie, ii la disposition des personnes intdres sees.

Les souinissions devront etre re mises en mairic nour le 9 Mars au plus tard, avec un moddle de la lourniture proposde.

Un marchd, souniis aux droits de timbre et d'enregistrenient a la chartse <lu vendeur, sera passd avec le soumissionaire charge <le la four-nilure.

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Q U I M P E R L I

ETAT CIVIL. — Ncdssances ndant.

Publication de mariage: Desire Joseph-Marie Houssin, cimeiitier, rue Dom Morice, et Marie-Anne Beiiize, ouvriere d'usine, 33, rue du Couedic.

Mariage : Yves-Jean Herve, mdca niclen, <i, rue <le Quimper, et Cdles tlne-Augustine Bell ec, sans profes sion, il Lande-Vidach.

Deces :' Jean-Rend Daniel, 3 ansv il Saint-Nicolas ; — Joseph-Marie Falhun, 3(5 ans, inflrmier, ii la Petite .Mo'te ; — Anonyme Lavold, 19 place Saint-Michel ; — Marie-Vin cenle Pennec, epouse JalVrezou, 09 ans, sans profession, 19, place Saint Michel ; — Fran<,-oise-Marguerite •Marie Joncourt, 38 ans, 31, rue S vary ; — Marie-Jeanne-Fran?olse Catlierine Barret, 48 ans, sans i)rof 19, place Saint-Michel ; — Marle-Corentine Navellou, 84 ans, sans profession, 19, place Saint-Michel

ARZANO CARNET ROSE. — Nous avons

apris avec plaisir I'heureuse nais sance du petit Michel Le Bee, troi sieme enfant de Mnie et M" Le Bee le sympatliiquc notaire d'Arzano

Nous adressons h M. et Mme I. Bee nos chaleureuses fdlicitations ct nos meilleurs voeux pour leur petit Micihel,

PARENTS, qui ehereh^z un« SITUATION pour votne flis ou vo» tre Jeune flile, adressez-veus k PIGIER, 9, rue des Fontaines, & LORIENT. On y apprend Conipta-> biiltd, St^no-Dactylo, Langues, eto..., et le placement des Olives est assure.

MENTHE-PASTILLE TaM'^illGur-B Ciqucur de Mpfihhe

OLOHARS-CARNOBT

AUTOUR D'UN VOL. — M. Guyo mar s'dtait aper?u depuis quelque temps qu'un tas de planches situd

proximite de sa maison d'habita tion -diminuait de hauteur de jour en jour. Intrigue, i l s'avisa de numd roter les planches, et les gendar mes, avec leur perspiciacitd coutu midre, n'ont .pas tardd a ddcouvrir la planche compromettante chez un oisin. .

OORAY LE VENTRE DE CORAY. — Au

cours de I'annde 1934, i l a die abnttu a Coray : 3C boeufs (pesant 9.000 ki los) ; 76 taureaux et vaches (15.200 kilos) : 445 veaux (15.575 kilos) moutons (105 kilos), ct 147 pores (14.700 kilos).

KERNEVEL CHEZ LES AGRICULTEURS. —

La Fdddration des cultivateurs de Quimperld organise a Kernevel, le dimanche 24 Fdvrier prochain, une grande rdunion agricole, ii laquclle sont convids Ics cultivateurs des en-virons.

2.500 FRANCS DISPARAISSENT. — M. .\ndrd Ollivier, ouvrier agri-cole chez M. Boddec, a Keramper-chcc, en Kernevel, avait place une partie do ses economies, soit 2.500 francs, sous une pile de draps, dans son armoire.

Ne venant a la maison que fort tard tous les soirs, i l n'ouvre gudre son armoire que le dimanche. D'un autre cote, sa fcnune a eld dgale-ment absente une quinzaine de ours, s'etant rendue pres d'une

"sanir souffrante, ii Melgven. Or, voulant prendre du linge de

rechange. M. Ollivier a constatd que les draps avaient die ddrangds, et les trois neaux billets avaient dis-paru.

ETAT CIVIL. — Naissances : Rene Perez, Kdramprdcial ; Antoinette Pennanguer, ii Slang-Guilers; Jean Boddec, Kernaval ; Gdrard Scaven nec, Bout-du-Pont ; Rend Le Dez, ii Quistinic ; Marcclle Le Meur, ii Ker zaillou.

Mariages : Jean Helias, dleclricien a Bannalec, et Louise Le DoeulT, a Toulouarnec ; Rend Madic, culliva-teur il Kerfouennec, et Marie Jaouen cuitivatrice ii Bourdrel.

Dices : Jean Boddec, 3 jours, i Kernaval.

MELGVEN

UN ENFANT EST RENVERSfi PAR UNE AUTO. — Dimanche soir, vers 18 h. 40, M. Lc Naour Francois, voya geur de commerce ii Rosporden, se dirigeait cn automobile vers cette ville. venant de la route de Pont-Aven. Arrive au lieu dit «Poteau-Vert», en Melgven, pres de Rospor-den, i l aperfut un groupe d'enfants qui s'amusaient au milieu de la rou te. A son approche et au bruit de la corne, les enfants se disp(;rserent mais au moment oil i l arrivait ii leur hauteur, I'un d'cux, le ieune Le Beux fils de M. Louis Le Beux, conimer (^ant au Poteau-Vert, revint un peu sur la route et fut renverse par le phare droit de la voiture. L'enfanl cut la janibe droite fracturee et rcfut les soins du docteur Le Strat.

LES FAGOTS VOJ.ES. — M. San cdau, -cultivatour ii Kerampaou, en Melgven, s'dtait aperfu depuis quel que temps que son tas de fasots diminuait. Ayant fait le guet, i l a supjjris une dc ses voisines qui apres s'etrc emparde de deux fagots les avait transporlds .a son domicile oil, des le lendemain nuatin, les gendarmes, avertis, les decouvraient

Interrogde, Fran^oise (lallec, dpou se Le Dey, a reconnu avoir pris les deux fagots en question, mais nie toule participation ii renlevement des fagots antdrieurement disparus

LE VENTRE DE MELGVEN. — Au cours de I'annde 1934, i l a etc abattu, dans les diverses tueries de Melgven : 52 ba-ufs, 40 vaches, 239 veaux, 43 pores.

MELLAC

DES LAPINS DISPARAISSENT. — II a did soustrait chez M. Le Gall de Ty-Bodel, en Mellac, un lapin chez M. Mahd, meme village, un lapin ; chez M. Zaoutcr, ii iKerfelez trois laplns; chez M. Holldcou meme village, un lapin.

La ijendarmerie de Quimperld qui a ouvert une sdrieuse enmiOte parait dire sur la trace des coupa bles.

Le CADEAU vraimeDt CHIC porte la marque i

"DARTY" 30, rue des Fontaines, LORIENT

MOELAN-SUR-MER VOL DE LIN-GE. — Mile Marie-

Anne Quenlel, 41 ans, journaliere k. Kersolir, en Moelan, anrds avoir dte au lavoir, avait dtendu son liajje sur une prairie.

Lc lendemain, elle constata la dis-parition d'un couvre-pieds et de deux torchons.

Mile Quentel a porte iplainte k 1* gendarmerie.

POVr-AVKR OBSfeQUES. — Lundi 18 Fdvrier,

ont eu lieu, en I'dglise paroissialc de Pont-Aven, les obseques de Mme Herlddan, commer^ante, place de la Mairic, enlevde j)rematurdment ii I'afrection des siens, et en particu-lier de sa petite Yvonne, qui, a 11 ans, reste oppheline de pere et de mdre. \

Une foule de parents et d'amis assistaient a la cdremonie, tenant ainsi a temoigner leur synvpathie a la famille de la defunte.

UN HOMME TOMBE D ^ ' S L'AVEN. —' Samedi dernier, Jean Toquot travailiait sur la canalisa-tion des eaux lorsqu'il fit un faux pas et tomba dans I'Aven.

Heureusement pour lui, i l fut secouru par M. Nigsr Louis qui, aide d'un camarade, le sortit de sa facheuse position. I I en fut quitte pour un bain imprdvu.

LE BAIN FORCfi DU PfiCHEUR. — Maurice est un fervent disciple de Saint Pierre. L'autre jour, i l ta-quinait le saumon sur les bords de I'Aven, il proximitd de la minoterie Limbour.

Soudain, i l se sentit glisser vers la riviere ; sous son poids le toit du lavoir s'effondra et les Javandidres etTraydes se sauverent en appelant au secours.

Maurice, (^ui avait de I'eau jus-qu'au cou, reussit ii grimper sur la berge, heureux de s'en etre t ird a si bon compte.

TOUJOURS LES MARAUDEURS, — Les maraudeurs de Quimperld, Querrien, Mellac et autres lieux font des disciples.

Au cours de ces dernieres nuits, un indesirable visiteur a pdndtre chez M. de la Villemarqud et s'est empare d'une cane sauvage et d'un "eune coq.

ETAT CIVIL. — Naissances ; Hd-lene Allanic, rue de Concarneau; Jeannine Le Naour, rue de Quimper-ld ; Anne-Marie Thomas, rue de Con-carneau.

Mariage : Louis Furic, place de a Mairie, et Marie-Ohristine Ber-

Ihou, il Penankeau. Deces : Cldmence Le Bee, 50 ans,

rue de Concarneau; Louis Landrein, 7 mois, rue (le Concarneau ; Marie-Louise Moallic, veuve Bourhis, 55 ins, rue de Concarneau.

QUERRIEN

L'ASSEMBLEE GENERALE DES A. C. — Ainsi que la presse I'avait annoncd I'assemblde gdndrale des Anciens Combattants s'est teaue d i -manche dernier, dans la salle des fdtes de la mairie, mise gracleuse-ment a la disposition de !a section par le sympathi-que camarade Cadic, militant A. C. et maire de la com-mune de Querrien.

Un nombre imposant d'A. C. avaient rdpondu ii I'appel de M. Le Duigou, president de la section lo-cale. En ouvrant la sdance, le Pre-sident souhaite la bienvenue'il tous et spdcialcment aux camarades de la section de Quimperld qu'il avait convids a cette rdunion : le presi-dent Jdzequel, MM. Hotte, Le Floch, Le Moal, Brdiant.

Apres avoir fait adopter les di-verses questions Inscrites a I'ordre du jour, approuve les comptes finan-ciers prdsentds par le camarade Ran-nou, tresorier, le president Duigo,,, invita M. Jezdquel, president de la section -de Quimperld, i prendre la parole, ce au' i l fit de bonne grace, Apres avoir salue les poilus de Quer-rien, et manifeste le plaisir qu' i l ;ivait il les rencontrer, i l rappelle d'abord les divers dvdnements qui se sont produits dans le pays au de-but de 1934, puis i l s'attache a dd-montrer, avec documentation irre-futable, que. pour ddfendre leurs droits, les A. C. n'avaient d'autre moyen efflcace, que d'adopter sans reserve les directives proposdes rd-ceniment par les membres dirigeants (Ic I ' l l . N. C.

Cette causerie s'est terminde par de chaleureuses felicitations ii I'ora-teur et I'adoption d'un ordre du jour dans le sens prdconise par le Comite National.

Disons pour terminer (jue cette reunion a etc empreintc de la plus grande cordialitd. Bravo aux C. dc Querrien qui ont prouvd une fois .de plus, qu'ils sont toujours un peu la.

MM. Hotte et Ma dec, nrdsidents (Ics Medailles Militnires de Tarron-dissement de Quimperld, ont rallid cKalenient plusieurs .adherents k la section des Medaillds.

GBAND CHOIX DE FANTMSIES pour F^tes et Maflages

ELECTRICITE. — Le Maire de la commune de Querrien a I'honncur d'informer ses administrds que la Socidtd Lebon et Cie met en appli-cation des tarifs spdciaux pour I'dlec-tricitd comportant des pr ix rdduits, notamment:

Tarif k compteur unique pour dclairage et applications domesti-ques ;

Tarif pour appareils utilisant I'dnergie exclnsivement de nuit,

Pourront bendflcier des avantage^ de ces tarifs les consommateurs dont I'abonnement aura dtd dAbli en consequence.

Pour tous renseignements. s'adres* ser ii la Socidtd Lebon et C*.

CHEZ LES AGRICULTEURS. — .•\pres la reunion agricole de Deceij -bre, les cultivateurs prdsents oi.. adoptd les statuts de la Fdddration des Cultivateurs et ont constitud leur bureau de la maniere suivante :

President : M. Francois Cadic, maire de Querrien ; Ddld^id: M. Jean Trdguier ; Membres du bureau : MM. Vallegant Louis, de Kerant-Pont-ar-Scluz ; Pdron Louis, de Talhoat; Talbotcc Jean, de Miniou-Rouze; Pensec Louis, de Restrenot ; Valld-gant Louis, de Kerant; Joseph Te-nier, dc Kcrestou ; Frangois Herld-dan, de Rozerviiie ; Helou, de Ker-zuigou.

Page 15: Organe R^publicain Democratifpi et R^gionaliste dmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...mitres mesures consister a subvean tionner les industriels ipii endiau

paletot pour se buttre avec Pierre I ACCIDENT. — Dlnianche 17 Sinquin, ouvricr nia5on, mutil6.1 vriei;, vers 19 hcures, M. PUorgeay, Cetlc fois i l (Icvra avoir recours aux I niecanicien a GuiscrilT, se rendant . , services de son Kn^'le-champetre. I au Faouct en automobile, trouvait Ipa^Jgmgi j t i l l l l l l 6 d i a t

Celui-ci emploiera cortainemciU inanimo sur la banquette de la caissuouvericde9h.a3h.-(d6d.fr.Tr.) toutu KH haute capacite do policior I route, in'e.s du Moulin-Baden, en I o r et Arg«nt pour dufendre son f,'rand protecteur.l Lanveni'Kcn, iM. Henri Corven, mar-1 I r l m l J I l K i aaivant quaatiM qui hii a aceorde six ou sept eraplois, I chand de chevaux au Faouiit. Non I/"/eyten, luodi 25, H6iel Croix-Blanchc. pendant quo lanl d'aulre,s sont r i - l l o i n de la se trouvaient le chevallp/ogas(e/-S.-G.,lui\diii5, HuuIBascond. duits au choinajje ! I de M. Corven et les debris de sa I/ios/rcnen, mnrdi HAuj Centre.

Le nuiire essaiera, sans doute, pour I petite voiture de course. : I f l l l l H P P R L C ^ j o « se justifier, de faire croire que j'ai M. Pilorgeay transporta le blesse etarde I'electrillcation de la campa-|chez le docteur Limbour au

gne

m i i B - t U I I - M L O N AU PATRONAGE. — Samedi 23,

i 8 beures, et dimanche 24, ii 3 h. et 8 heures : L'Ami Fritz, realisd par Jacques de Baroncelli, d'apres le chef-d'«uvre popuUire d'Erck-niann-Cbatriaii>

HfeuME, ~ Dan* I'Alsace du bon vieux temps... Prltz Kobus <|ui l>re-side un « club de cclibataires a bien rintention de ne jamais se niarier. 11 en fait meni» le P«rl. Et i l rencontre Suzel, la fllle do son fermier. Par quelles luttes, par quel-les avenlures i i tU-vra passer pour en arrivef fc N^rdre HVCC joio presidence et son pari, e'est ce que conte, avec un charme exquis, ce film dclicieux.

GARNET DE MARIAGE, — Mer credi procbain, 27 fevrier, a 11 heu-res, sera b6ni, en I'egUsc paroisslale de Riec-sur-Belon, le double ma-riage de M. Jean OilleB nvec Mile Anna Bertbou, de Kcrjoa. et de M. Joseph Gilles avec Mile Mario Ber-tbou.

Les repas de noces seront servis le mfime jour chez M. et Mme Corel-leau, hotel de la Poste, i» Pont-Aven

VUnion AgricoU adresse scs iiieil leurs voeux de bonbeiir aux futurs 6poux et ses compllmonts & leurs families. ROSPOIIOKN

VOL D'UNE MAGNETO. — Le 16 Decembre dernier, Jacc^uo* Desval, 20 ans, forain, se trouvait a Hospor-den avec sa loterie a I'enseigne « Ideale Loterie ». Le soir venu, i l se rendit pr6s du camion de M. Breton Rare sur la placc. et k roUle dun tournevis i l enleva et eiuporta la ma-gneto du dit camlort. Pla nte (ut por-tee contre inconnu, mals ce n'cst que le 24 Decembre nuc Ton Uccouvrit le voleur a Lorient. toujours cn posses-sion de la magneto, qu'il dut resti tuer i\ son.proprliUiire. .

Devant le tribuBcik do Qumiper Oesval avoue et fait piteuse mine. I est condamne a 8 jours de prison

SAINT-THURIEN OBSfiQUES. — Vendredi matin

15 Fevrier, ont ete celebrees en realise pMotsilale de Saint-Thuricu les obseques du sympnthlque uncris-tain, M. Coiidlc. C'csl vralmctit unc belle figure nul diisp«rait.

M. Yves Coadic, age de 82 ans £tait HOrtiUtn dapuil p lu i de tiu ans. 11 s'esl acquitte de sa charge avec un devouement et une exacti tude qui faisaient Teditlcation e Tadmiration de tous. La population I'a reconnu et s'est bien montree en assistant nombreuse ii son enterre

Dejii, i l V aura blcnt6t 5 ans. Son Excellence" Mgr Dupare avait bien voulu temoigner sa satisfaction a ce brave serviteur de TEglise. Lors de son passage pour la conllrmation. elle lui avalt d6corne la medaille du Merite diocisain. .

Le clerg6 du canton a tenu, lui nussi, a rendre honiinage nu vieux sacristain. , . ,,

Les obseques ont 6t6 prisidee par M. I'abbe Cabioc'h, cur6-doyen de Scaiir. On a remarque cn outre la presence do M. I'abbA Le Ster, supe-rieur de I'^cole Sainte-Croix de Quimperle, de M. I'abb6 Gueguen, vicaire ii Scaer, et de M. I'nbb6 Ker-vlel, vicaire 6 Querrien.

La mcsse a etc chantie par M. I'abbe Evennou, enfant de la pa-rolsse. ,

L'absoute a 4t6 donnec i)nr M. le Recteur qui a tenu A conduire son bon serviteur a sa derniere deiueure.

RENOUVELLEMENT DES CAR-TES DE COMBATTANT. — Le secre-taire de la section locale de I'l'.N.C. croit utile de rappeler aux camara-des titulalres de la carte de combat-tant que celle-cl n'est valablc que pour 5 ans. De nombreuses eartes ont ete delivrees en 1930, au moment de I'atlribuUon de I'allocation du combattant et viendront done ii ex-piration en 193.'). Les interesses doi-vent done, des maintenont, prendre leurs dispositions pour les falre re-nouveler.

80ACR

Potlnii domlnlcaax O n r a c o B t e e n v l l l e . . .

Que notrt puissant seiffiicur et maitre voit anxieusement rappro-che des elections ;

•Que ses colleftaet parlmfent aen apprehensions ;

Que certains soiioirants, aspirent au tirade de lotti-chef;

Que (rautres at.Jrci. attendent lean ptaeri pour hriller au firma-ment... politique ;

Qut lei chdmettrs grof/nenl et non sfiii.f rahon •

Que Its contrlbuablei rousp... et cn val onset;

Que ta Compaf/nte Lebon <i le nio-no^U de ta lumiire:

Que le f/arde ch(tfnpvtre a celui du kaolin';

Qu'a partir <ln 5 Mars les mar-chands de bowiies vont faire des (tffaires d'or ;

Que no.s ediles dri>ronl prendre un lumignon pour fclairer leurs Ian ternes. suivre.)

La question de I'^lectricite On nous ecrit avec pricre d'insc

rer : Les plus reactionnaires ne sont

pas ceux que Ton croit. Je me de-mande par exeinple si du temps de la Feodalitd- et lies Seigneurs, on

• commettait des injustices eompara bles a celles cpii se jiassent de nos jours, a Scaer, sous le regne de Crois sant, maire, et de son frere, eonseil ler d'arrondissement.

Voici ce qui se passe. A .Scaer, 98% des families deman

dent que je continue la fournituie du courant d-lectrique.

Va-ton sacrifler I'interet de ces 98% A I' intiret partieulier (In maire de ses deux freres, de ses deux cou sins et de son garde-champetre V

Aucune autre commune de France ne I'accepterait.

C'est pourtant ce qui riscpte de se produire sous le regne du maire de Scaer, qui va, d'un seui ei)U|). sup primer la luiniere eiectritpie a 150 families ouvrieres ne possedant qu'une seule lampe sans compteur ainsi qu'ii des centaines d'autres maisons, qui pourront difllcilement se payer une autre installation avec. le compteur et les frais onereux (Ui bracchemeut.

Mais je crois tout de meme <pie cette fois les Sca6rois se reveilleroiit ct n'admettront pas de revenii cent ans en arriere pour faire plai-sir ti Leuc maice.

II se pourrait fort bien qu'ils ail Jcnt lui demander compte de sa ges

tlon, munis des Instruments qui sont leur gagnt-pain : les masons avec leurs marteaux, les ouvriers agrico* les avec leurs faux et leurs foiU'ches. Eux aussi ils onl droit ii la luiniere, et ce droit ils entendent le defendre.

Le iniiire a deiii, dit-on, ote son BJ

Autour du D partemeDt

UN LE FAOUET

CHAUI->'ARD CAUSE UN FE-

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I L i e s S p o i r t s

F O O T - B A L L QUIMPERLE. — U. S. Quimper-loise bat Cadets de Bretagne pari 5 buts & 1. Dimanche dernier, I'U. S. Q. repe-

vait, au pare de Kerisole, la premiere vait, au pare de Kerisole, la premiere i „„»„ „ . equipe des Cadets de Bre agne de , S»ulvBnt acte au rapport de M* Rol-Rennes I - ' Quimperle, en date

demi

Le ble absorbe une quantite tr6s importante

de potasse

Le praticien lui prodigua ses soins. Or. la r6ulile est que, i l y a cinq|M, Corven etnit assez gri^vement

ans, lorque je lis la demanrfe d'dlec-trlller les faubourgs de Toyal, Pont-j Revenu i lui, le bless6 ne put don

edan, Pontigou, route de Coadry,jner sur son accident que des expli-t d'ameliorer mon secteur du bourg, I cations assez vagues. 11 avait ete

le tout a ma charge, j'ai fait savolr I tainponne par une automobile alorsl au maire, devant ses conseillers niu-lqu' i l s'etait range sur le cote droit nicipaux, et meme par la voix des I de la route, presque dan» 1ft douve. ournaux, que je laissais toute liber-lApres I'accldent, le chnuffat-d avait

te et toute la subvention de I'Etat I prls la fulte. I pour I'dlectrification de la oaiupa-l Quelques minutes aui)aravant, une I gne. Je ne demandais qu'une pro-1 automobile ziffzaguant avait ijjasse ii rogation de contrat; i l me I'a refu-lvive allure h Pors-en-Haie, en Lei chimie nous apprend qii'unc

bien que ce fCit I'interdt dc touslFaouet. Le chauffeur, qui, sans nul rccolte de 24 quintaux de ble enleve les habitants de la commune de doute, etait ivre, ne s'etait pas arrete j-qj 45 jjjios jje chaux, 57 kilos Scal'r. Imalgre les appels des personnes phosphorique, 94 kilos d'a

Ce refus a retarde relectriiication presentes. 11 est probable que I'au- Uote et 115 kilos de potasse des faubourgs eL de la campagne. Eh I teur du premier accident a egale outre, i l m'a empeche d'ameliorer I nient commis le secondi mon secteur. | La tendarmerie enquete,

,le serais heureux dc connaitre GOURIN toutes les raisons de M. le Maire

11 croit peut-Ctro me ruiner en m'enlevnnt la eonceKbion ? Qu'il so detrompe ! Si j'insistc pour la con server, c'est encore moins dans mon intiret personnel que dans I'interCl des usagers de I'electricite a Scaer.

Sachez. Monsieur le Maire, que la

MORT DE M. MARTIN, CUR£-DOYEN DE GOURIN. — Le cure-

La chaux doit 6tre i la base de la fumure et on a tort de neghger son emploi.

L'acide phosphorique est un Ele-ment fertilisant, tres connu en Bre-tagne depuis de longues anndes Phosphate naturel, super ou scories

-centre selectionne nar la Li- i^avaux, c-picier ea Bros guo d r S e s t pou i n ma^ Poezard son epou-'"rtional, et/ jei ln GuilloU, goa), n o J ^ ^ ^ ^ ^ mcore remls d'une blessure re^ue acquis ae

' " A lI 'mT-emps, ils menaient p a r ^ e n t i Quimperle ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ un but il zero,'le goal rennais 6tant reste impuissint devant un b o l i d e de quatre mi e I cinq cents francs, une portion de

,.n terrain d'une contenance d'environ La seconde mi-temps vit encore un I „_„ „„_„a,. a

IiOUVeaUX OUlS. I ("AQ p I'^onneur " copie collationnde dudit acte a ^e

. r p K r ^ X J i n ^ " " " " ' " ' l i s ™ ^ Chez les Rennais, le ' , , RAn„hIi

2° Mme Marie-Renee Porodo, epou se de M. Guillaume Landrein, ven

ques jours est decede vendredi soir, " "

\ i tin Pi'iit lie r.iiiscrilT le 'lont l'»cl<ic phosphorique, J M"^ - I , L Si f , iV l i r i l S " " d'ammoniaque, en

reeette d'une annee d'electricite ne 7 V J u n engrais de premier choix el sufllt pas ii payer une d^m-journee < os s t c ^ ^^^ ^^^ cxtrfimement eleve de trava l pendant la saison d'aeide phosphorique). , pft i tspois. . . n-r reo^^ a»ssi tres employe

La perte serait done moms Peta dans la cultunc-du ble, sous forme «ible pour nioi quo pour les consoin- ,w e maitre M'. de nitrates, sulfate d'ammoniaque mateurs de courant et pour les con- ^e iiai e 'L,, is 7 . Saint I ouis de-ciafiailfittt* •

. . . . . m i. i ^ I'ar contre, la potasse est un ele-Mai* le maire de Scaer trouve 'i l-o. .e. , ou ^^ souvent trop ndglige. Pourtant ut-etre que sa coinmune n'est P"' en connait les bons effets : aug-peut

cncore assez greviie ? ! OLUVIER.

VERS LA Ml-CAREMI une reunion des commer^ants Scai-r et du Comite des fete

' Z l ' mois' •mnt h '^^rre'" i P T u H r e n d e m e n t s , resistance r o m m r ^ L t m de N'otre-Dk^ «rande la verse et aux mala-

— Apreslpoiit ii'iroisse d'un faubourK <ie I a u g m e n t a t i o n du poids spdcifi-..anJs' de ° " serait bon que. les cultiva. 's. i l a ete nac ; en 1925, Mgr Gouraud le choi-hciirs en essaient au moins 1 emploi

decide que la cavalcade organisee sit pour cure de la «rande naroisse f ™ TO lous les ins et qui attire chaque an- ,le iourin. h " " ' echanttllons de ble nee un nombre ix public, aura lieu Pendant les dix annees qu'il fut ' ^ i V ™ ^ le dimanche 31 Mars prochain

Nous en reparlerons ARHESTATION. — Le jeune mili

taire Le Goan Joseph ayant omis de| rentrer ii son caseraement et decla-

autre a Gourin, il reusslt, par son espri'. | ;>vec 400 kilos de'chlorure de po l a r V e t conciliant, a s'attirer I'es- tassium ii I'li^ectare. L'aul Ic moms time de tous les Gourinois, qui 'x '-ce saurait reconnaitre le ble po regrettent leur bon cure. qui no l a pas ete

Ne il Guiscciir. M. Martin avail cchantillon sans potasse nous mon - . . . ...conserve pour .son bourg natal, l e s " » Srajn petit et ratatine alors

r6 en absence iliegale a ete conduit I tendres souvenirs, car il v revi-l 'I i ic le gram venu avec 400 kilos de sur Brest par les soins de la «en-ly,,it beures de sa jeunes'se, ou chlorure de potassium est nettement darmerie. |cn compatJnle de son ami, i'abbe P'l's Sros, plus reinpli ct de couleur

TREMEVEN I Francois Lemav, U parcourait la|P'"s claire. . n r r v UVVTV< campagne el visitail les vieilles Probablement beaucoup d'entre

RLNARDS A )h l X ^^ ' • - choses-ui devenaient le sujet de ses vm ^ ont-ils employe des engrais Depuis quelque temps des ,ols •''V"' Lavoureuses .poesies l,retonnes. Bar- Pbosphates a I'automne au moment commis dans la commune sans quonl^j^. .j jo^ii. jj,, vie son do-1 J " semis. La chaux a dii iitre utlli. en uuisse decouvrir les auteurs. ses I'lndes • humoriste i lh^'e ii une piante sarclee precedente,

L'autre jour, quatre lapins ont ibs- l pu,s ,Waconter'et k tcrire des I'ormis la pomme de terre, mals rien naru dun clapier a I anecdotes si)irituclles, qui ont fail I n cmp^che d'en utiliser pour le bit Quelques jours auparavant, dix po^-1 101^10 tous Iui-m6me h une dose de ^00 h 1.000

' Krudit, "oMe ct musieien, pri-tre kilos ii I'hectare. Restent I'azote et d'une haute distinction et d'unc| :i pot^.sse. Ces deux eldments ferti. (li.'nite de vie remarquable. i l nell'sants peuvent fort bien etre asso iiissera autour de lui que d'unani-|ti6s dans leur ^emploi. La sylvinitc . * I l<t /«Il W^r•l1/in tA/-vic c 111 itt rMi in ciil. mes regrets.

QUIDBL T T - I I lure et en facilitent I'epandage. Aux I.L NOl VhAl MAlRh. — Le Con- ,i-a,iimoniaque ou

sell municipal de Guldel s ost reuni ,,, cii.namide, on adjoindra done dimanche pour elire un nmiveau ^^ hectare 150 kilos de chlorure ou

les avaient etc enlevees dans le me-me village.

La gendarmerie enqufcte.

C A R H A I X le chlorure de potassium ou le sul

I fate (le potasse se m^Iangent ])arfai 1 teincnt a Tongrnis azote de couver

maire, en remiilacement de M. Mouel-lo, decede.

M. Jean de Polignac, elu au pre-mier tour, di'clina la fonction ; au second tour, i l est elu de nouveau ct|

etc elu troisii'iiie adjoint.

de sulfate de potasse ou 400 kilos de sylvinite.

Paul LOISET

Foires et Narclih de la r^gio

AU TRIBU.VAL CORRBCTIONNEI DE CHATEAULIN

Vcnte de viande improprc <i la (•(insomnuition. — Mme veuve Blan. chard, demeurant ii Poullaouen avail fait abattre une vaehe, pourluccepte vendre la viande au public. I M. Rio

Kile envoya .son Ills, avec un pou-1 . -v i - v r i v i - . - i -mon de la btMe, trouver M. .A -l DEI. SKI 11 AGf MiabcM-e. docteur veterinaire i. Car- .vU K H A I ™ PA U^ haix, iMUir exanien. M. (:assa«nabere I QUI.MPERLI5, 15 Fevrier. — On (lelivra un certifirat conslatant queH'-t-^SKE. — fevrier, .,„^,,„e„tation sur le le poumon elait aileiiit de tubercu- •"•'•'dent iiemble st-s I'r'xlu't sur ^are sur la place; pour lose et interdisant la ventc. Malgre route nationale n 164, reliant denrees, par contre, les cet avis, avant besoin d'argent. '>"ininerle a Lorieiit. a 1 mtersectum I cn baisse Mine veuve (Slancbard vendit dc la 'li' la grande route el du chemin <le Vaches laitieres amenees, 40, ven viande ii la consomniation (environ I'n-e com uisant au vill.ige de BLM-I . f,. cent livres). laver, en (.uidel. Voici dans quellesl^^, pleincs, 50, vendues de

I.e Tribunal, tenant compte de |a i'";i;onstances : • , n «"<> 1-200 fr. ; pores gras, 40, tous situation (le la pauvre feranic qui Mme Lesle, nee Bolleu. at!ee de 01 I 3 .,, est loin d'etre brillanle, la con- revenait, en comnagnie (le g,, le kilo ; porcelets lamne i, M francs (l-aniende. que voisins, <1 un enterrement qui , , . ^

\cm,illh- - M m e Scouarnec de- ' ' 7 - " " , V " V o l a i l l e s , vendues 25 il 30 fr . i r f /n i r in. - - .MiiK .->1011,111111,111 I |„rsque soudain elle s avisa de t r a - l . . „ ^ , „ nieurant a Spezet. est poursuivie | ,,„ en vue dc .

fr. sarrasin, 00 fr ."/.fr. ; pomines (le terre,

•fr. les 100 kil?)^.' loue en 1929 u.Ic ferme »u lieu I Mnie " ' iuddn^au?" l e n a n d ^ i ^ Kerlujlen. en S|.e/e1, appartenant a l ,,,„„ .leiiieurant pj^.-i- S; • l'--'" : """fs. -J-.'O la dou M. rhelan. .lusqu en les H-r-

il Lorient. I n choc se i)ro-| mages furent pay^s rei<ulierement, | ,,, ,„alheureuse fermiere, PONT-.\VEN, 15 F<^vricr. — Beur

alleinte par I'avant de la voiture. ''e doux, la livre, 5 ; beurre sale flit projetee, a|)res avoir i-le trainee 0.50 ; poulets, la livre, 3.25 ii .1.50 sur une longueur de 30 metres c-ivi-1 lapiius, 2..")0 ii 2.75 la livre

ROSPORDEN, 14 Fevrier. — I cours des veaux de boucherie s'esl

devant le tribunal eorrectio.mel, , ,|oniicile, an village de I P " ' ' J pour avoir detourne deux vacfces ^ monient /J" sais es sur elle et coniiees sii ..,,1^ surgissait de la direction del-/., '•.'iia'i,;i iiai-de. Scoiinrnec avaien ,„„on,obile de

iiiais la rrise se faisait lentlr <!(' plus en plus, et en 1»34, n'ayant pu ri Sler <-om|)Ut<Mnent leur proprie-

lire, les euoux Scouarnec furent | ^on/slJr 'ierbas-c('.tVs'd(^"l.T'rou"fe s.'iisis. A la menie epoqiiC, Scouar

I Etude de M- Patil-tdon KOUN, Avoue-Licencie, preg le Tribunal de T)remiere instance de Quimper-le, demeurant dite ville, quai Bri-zeux, n° H .

Purge d'hypotheques l gales

deur, demeurant k Quimperl^, bou-levard de la Gare.

La presente insertibn faite en con-formite de I'avis du Conseil d'Etat du 9 Mai 1807, a pour but de purger rimmeuble vendu de toute bypothi-que legale inconnue.

Quimperle, le 22 Fevrier 1935. L'Avoue poursuivaitt,

3291 Paul-Uon KOUN.

A.Quimperle.manquaient T p i e n , | J ;

L'arbitrage de M. Ruscio fut bon. COATLOC'H-SCAER. — 17. S.

Clohars-Moeian bat Sabotiers Spor-tifs par 3 buts d 2 Partie disputee avec acharnement

par deux equipes de valeur egale Apres un debut tres rapide, les visi teurs rentrent un but sur (:orner Les locaux se diifendcnt bien amorcent de belles attaques qui 6chouent toutes. Un pcu avant la fln, sur une balle ii suivre, les Sabo tiers dKalisent

Le second time est tres disputfe et les Sabotiers dominent sans pouvoir conclure. Les visiteurs, par de longs coups de botte, dd'gagent et sur cafouillage, rentrent deux nou-veaux buts, tandis que I'allicr gau che local, sur une belle ouverture rentre le plus beau but de la partie.

La fln survient sur le score de 3 2 en favour des visiteurs

A TRKGUNC. — Trdgunc-Sports (1) I bat IL S. Quimperlolse (lb) pnri 5 buts A 3. — Trequnc-Sports (2) bat U. S. Q. (2) par 2 buts cl 0. Ces rencontres se d6roul6rent de-

ant une belle galerie, par un temps | ideal.

Etude de M' LE QUfiRE, Huissier a Quimperle.

VEHTEAIIABLE Le dimanche vingt-quatre Fevrier,

a quatorze heures, STE-MARGVERITE, en RBDSNe,

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G vaches, une g6nisse, 2 pores, herse, charrue«brabant, rouleau, brouette, bascule avec poids, pres-soir, moulin a pommes, tarare, broyeur d'ajonc, barriaues vides, 5 barriques de cidre, 3 grands futs, betteraves, buanderie, 500 kilos de )ommes de terre, char-a-bancs, tom-)ereBU, harnachement, manege, et quantite d'autres objets.

Au comptant, 10% en sus. L'Huissier chargi de la vente,

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Le match principal debute de belie faton. Le jeu est en elTet rapide et ulaisant. Tregunc se niontre le meilleur et au repos le score est dc 3 buts a 0 en sa faveur.

La reprise sera moins intdres sante. Les visiteurs, dominds pen dant nn quart d'beure, se repren nent et marquent deux fois. Alors Tregunc attaque a nouveau et rdus-sit deux nouveaux buts

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ferine, .sans la moindre re.ssoi rce, a'urgence un docteur. M. Veaux dc boucherie, 3 ii 3.50 avec sept leunes enfants. '.-i' « <> "to- (•.uillenn. de Pbemeur, arriva peu kilo ; deux veaux d'elevage ont ete bre dernier, n avant pas d argent .t que vendus au meme prix pour aclieter du pain a ses e n f a n t s . K . , , , , ^ , , j o u l e , Heurre, 5 h 5.50 la l iv re; oeufs. Mine Scouarnec vendit deux vaches . f,.,„.t„rc de la colonne verte qui avaient ete comprises dans la • <iivcrses blessurcs Misie

Le Tribunal, tenant compte <lii (lemiemenl de la preveiiue el de la ontrainte morale dans hKiuelle ellef

s'esl troiivee, renvoie Mine Scouar-1 iH-c des nils de la iioursuite, san.<| depcns.

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Lapins, 10 ii 1.S pi6ce ; poulets, la couple, 22 il 28.

Bid noir, 30 A 35 les 50 ki los; avoine, 28 fi 29 ; seigle, 31 ii 33.

Veaux, 2.50 ii 3 le kilo ; pores, 3 il 3.50 le kilo.

HENNERONT, 15 Fdvrier. — On Concours hipplque de Nantes Le Concours hippl(|ue organisd " "x l","

.Nantes sur le Cours Saint-Pierre, 'ivome, (.(I h l>2 ; bid noir, 58 a (iO ; par la Socidtd llippique fran(,-aisc l>""pes de terre, 40 it 00 et d'Kncouragement I'elevage du I'-f;!),'""- »,<• ' I ' i^? ' 1" cbeval de guerre, aura lieu 'du di- p'^ce; poulfts, 1;, n .10 la couple; nianche 24 Fevrier au dimancbe 3 'I'lif-'*., 3.5',' treize ; beurre, .•>.•'>0 il f) la livre.

ACCIDENT MOiVIKL, — Le 12 Fdvrier dernier, M. Isidore Hely 4(> ans, cullivateur it Roseornoa, (•tait nlld au bourg dans I'aprds midi avec un cheviil allele h une chnrrette ; aprds avoir fait ses em plettes, i l prenait, vers 10 beures, !a direction de son doniieile.

Arrivd dans le chemin ereux dit Mars. 1 , . ., , , ... m. . du Coat-CIaz, ii environ 000 metres (>tte belle manifestation bippique, . ' de chez lui, sa charrette .se renversa,C, faveur de l'dlevat!e de la r e g i o n a 10 ; niouton, 10 i\ 20 ; pore, 8 el le malheureiix cohduoteur projetd romporte cbiique annee u:i brillnnt I bd-iif, 0 a 1". dans I'ornidre, fill pris sous le inoyeii suced,s. MAEL-CARIIAIX, 14 Fevr ier .— ganehe de .son vt-bicule. Le nombre et la qualite des che- On cole aux 100 ki los: seigle, 50 i\

Coninie Tacciilent dtait arrive dfinslvnux engagds dans les, presentations I 52 ; sarrasin, 50 i'l 55 ; avoine, 35 ii un lieu tres peu frdcpientd, M. Hdlyhjos ebevaux de selle' et dans les 140; orge, 15 ii 50; son, 55 ii 00; dut rester un bon moment dans .sa cpreuves d'rtbslncle.s, permetlent pommes de terre, 30 i'l 40 dangereuse position, et lorsque sur-l ipcseompter un succds au moins I On cole aux 500 ki los: paille de Vint M. Folldzoii, cultivateur au cj.,,! au pnk-ddent. bid, 100 ii 110; foin, IGO ii 180 bourg, qui ap|)ela ii son aide une presentation.s .(les ebevaux Beiirres doux, au ddtail, 10 iWO.50 dquipe de bi'ioberons travaillant NCIIC se feronl dans la matineellc k i l o ; said, au ddtail, 12 ii 12.50 dans les parages, la iiiort avait dd j / i ld les doreuves d'obstacles civilesj fEufs ; 3.50 la douzaine fait son u-uvre, el lous les efTortslct militaires se dlsputerout lous lesi Volailles: ipoulets en quantitd pour ranimer le pauvre lldly furenl jours aprds-midi. sauf le vendredi 12.75 ii 3 fr. la •livre ou 20 ii 25 fr inuliles. 1" Mars ou les onerations auront lieu I couple ; lupins, 1.75 ii 1.90 la livre

Sa (Idpouille inortelle fill Iransjior- sur le chami) de course du Petit-1 C.ros apports dc poulets. Cours tde il son domicile oil les autorilds port. Imaintenus et transactions nombreu flrenl les constatations d'usage. Les examens d'dquitation pour I ses

M. Ildly, marie et pdre de trois jcunes gras, iiuronl lieu les iiiercre- Cidre orilhiairc, 90 ii 100 fr. la enfants. etait conseiller municipal <|i 27 ct jeudi 28 Fdvrier dans la I barrltiue luir jus, 105 ft 1 l.'i fr. droit.> de Pmillaouen depuis 1929, iiiallndc. 'en sus,

MARCHE Le Brevet des 40 kilometres.

Dimanche dernier, ii 12 h. 30, avait lieu, au Hourgneuf, le depart des marchcurs du Club Quimperlois, pour le brevet des 40 km. .\prds arri-vee il Lorient, rue des Colonies, les marcheurs revinrent A Quimperld, oil ils fcrmindrent leur randonnde, vers 18 heures.

Une affluence considdrable dtait massde route de Lorient el au Bour{{-neuf. Sur sept marchcurs qui parti-cipdrent ii cettc dpreuve, six termi-ndrent el obtinrent leur brevet des 40 km. Ce sont : Le Rris, Rutin, Poi-rier, Mestric, .louan et Manic. Nous leur adressons toutes nos felicita-tions.

Le 31 Mars aura lieu A Quimperld t'dpreuvc des 100 km.

Dimanche, les marcheurs lorien-tais, qui cfTectueront leur brevet des <0 km., seront de passage au Ftourg-neuf, vers 15 hcures.

i i i i iniMii i i i i iMii i ini i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i

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Socict^ anonyme au capMal de 2.000.000 de francs

Sifege social : Riec-sur-B61on

2« Convocation - 2" Avis

L'assemblee g6n6rale convoqu^e pour le 9 Ffevner n'ayant ipu deli-berer faute de quorum, les action-naires (et les porteurs d'actions nou-•velles de la soci6t6 des Kaolins du Finistire n ' 40.001 h 44.000) sont k nouveau convonucs en asscmbl6e fi6n6rale extraordinaire (2* reunion) ^ Riec-sur-B61on, au sifege social, pour le vendredi 8 Mars, h 14 heu-res 30.

ORDRE DU JOUR : 1° Rapport du Conseil d'Adminis-

tration ; 2° Examen de la situation actuelle

de la soci6t6; 3° Decisions i prendre, iventuel-

lentent reduction du capital, disso-lution anticip^e de la soci^tiS ao-mination de liquidateurs, et fixation de leurs pouvoirs.

Le Conseil d'Administration. 3281

Les Chaux et Ciments du Poher Sod^t^ anonyme au capital

de 2.500.000 francs. Si6ge social : Riec-sur-B£lon

2" Convocation - 2« Avis

L'assemblee g^n^rale convoquie pour le 9 Fivr ier a'ayant pu deli-berer faute de quorum, les action-naires (et les porteurs d'actions nou-velles de la soci^t^ des Kaolins n» 52.231 59.750) sont ik nouveau con-voqu^s en assembl^e K^n^rale ex-traordinaire (2* reunion) k Riec-sur-B61on, au sifege social pour le ven-dredi 8 Mars 1935, k 15 heures 30.

ORDRE DU JOUR : 1" Rapport du Conseil d'Adminis-

tration ; 2" Examen de la situation acluel-

le de la society ; 3° Decisions k prendre, 6ventuel-

lement reduction du capital, disso-luHon anticip^e de la soci6t6, no-mination de liquidateurs et fixa-tion de leurs pouvoirs.

Le Conseil d'Administration. 3283

Les Terres. Refractaires, Grds et Kaolins du Finistdre

Societe anonyme. Capital - .000.000 de francs.

Si6ge : Riec-sur-BdIon.

C O N V O C A T I O N 8« Assemblde - 2» Avis

L'assemblee generale convoqude pour le 9 Fdvrier (2*) n'ayant pu dd-libdrer faute de quorum les action-naires sont k nouveau convoquds en assemblee g6n6rale extraordinaire Dour le sumedi 9 Mars 1935, d 11 heures, au si6gc social, pour d61i-berer sur le mCme ordre du jour :

1° Rapport du Conseil sur les ope-rations de I'exercice 1931 et sur la situation actuelle de la socidtd ;

2° Rapport du Commissaire sur les comptes de ce meme exercice ;

3° Approbation, s'ii y a lieu, de ces comptes ;

4° Examen dc la situation actuelle de la societd et ratification, en tant que de besoin, des resolutions prises par les assembiees gdnerales extraor-dinaires des 2 Mars et 25 Mai 1929 autres que celles concernant les fu-sions des societcs ;

5° Eventuellement, reduction du capital, dissolution anticip6e de la socictc, nomination de liquidateurs et fixation de leurs pouvoirs ;

G° S'il y a lieu, nomination d'un ou pliisicurs commissaires aux comp-tes, fixation dc leurs emoluments.

Le Conseil d'Administration. 3285

B O U R S E DE P A R I S

(Annies 1929 k 1984) Piihlie sous la direction

de Ju les PEHQUEL, directeur du « Capital ».

Le Tableau Comparatif des Cours Extremes donne, coinme son titre I'imiique, les fluctuations des prin-cipales valeurs dc la Cote depuis le debut de la crise, dont le banquier comme le rentier, le speculateur ou le gros capitaliste comme le mo-deste upargnant, ont eu ii subir les facheux elFets.

La crise paraissant conjuree, tous ccux qui s'intercsscnt au mouvement dans lequel vont etre entrainees les valeurs mobilieres trouveront une documentation dont ils ne sauraient se passer dans le Tableau Compara-tif des Cours Hlxiremes.

II est en vente aux Editions du <i Capital*, Ib is , boulevard des Ita-liens, a Paris (2"), au prix de 3 frs. Franco, 3 fr. 50.

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Etudes de M" FOURNIS, Avoud-Licencie ii Quimperle, 6, quai Bri-zeux ; M' IKOUN, Avoue-Liccncie a Quimperle, 11, quai Brizeux, ct M" CHEN'X, Notaire a Pont-Aven.

V B N T E sur ConYersion de Saisie-Immobili re

en I'etude et par le niinistere dc M' CuKNN, notaire a Pont-Aven,

LE 'MARDI 19 MARS 1935, A quatorze heures.

sise a PENFEUNTEUN, en la commune

de FIEC-SUR-BELON, Comirenant BATIMENTS IVHA-

BITATION ET D'EXP-LGITATION, TERRES de diverses natures, d'une contenance de sept ihectares qua-rante-quatre ares quatre-vingt-dix centiares.

E n a n s e n i l o t e t s u r l a M I S E A P R I X d e

4 0 . 0 0 0 f r a n c s II sera, aux lieu, jour et heure sus-

indiques, procede k I'adiudication, au plus ofTrant et dernier encheris-seur, des immer.bles dont la desi-gnation suit :

DESIGNATION : Dei)artcment du Finistdre. — Arron-.

dissement de Quimper (ancien arrondissement de Quimperle).— Canton de Pont-Aven. — Com-mune de Riec-sur-Belon, lieu dit Penfeunteun. UNE PROPRIETY RURALE situee

a u x d e p e n d a n c e s de PENFEUNTEUN, en la c o m m u n e de RIEC-SUH-BELON, consistant en bdtiments d'habita-tion et d'exploitation, terres de di-verses natures, cadastree section G, sous les n°" 136, 137, 138, 139, 140, 141, 142, 143, 145, 150, 151 P, 151 P, 153, d'une contenance de sept hec-tares cjuarante-quatre ares quatre-'vinf|t-dix centiares, comprenant : Une maison d'habitation construite en pierres et couverte en ardoises, ayant sa facade au Midi sur jardin, eievde sur cave, de rez-de-chaussce ct etagc au-dessus. Au Midi de cette maison, uire a battre et bAtiment en maponnerie non couvert.

Au Couchant du Village, bdtiments d'exploitation, creches et ecuries (un convert en cihaunie el deux au-tres en ardoises), deux hanf/ars.

Une oarcelle de terre labourable dite iParcnFeunteun, contenant soi-xante-dix-sept ares soixante-dix cen-tiares, donnant du Nord sur veuve Tallec Victor et du Levant sur che-•lin.

Une' parcelle de terre labourable dite Parcheur, contenant cinquante-cinq ares quatre-vinsts centiares, donnant du Levant sur chemin, du Couchant sur terre dudit village de Penfeunteun.

Une parcelle de terre labourable dite Parc-'Canap, contenant quatre ares auatre-vingts centiares.

Une parcelle de terre labourable dite Parc-Dreon-an-Tj', contenant quatre ares quatre-vingt-dix centia-res.

Une parcelle de terre dite Liors-Pors, sous labour et sol de ferme, conienant qiiatre ares quatre-vingts centiares, au centre du village.

Une parcelle de terre labourable dite Ar-Stanc, donnant du Levant sur le village et sur chemioi.

Une autre parcelle de mSme nom, sous lande, d'une contenance de S(Jixante-deuxi axes cinquante oen-liuros, donnant du Couchant sur Drenou et sur ruisseau.

Une parcelle de terre sous labour dite Prat, contenant dix-neuf ares trente centiares, donnant de tous cotes sur terre de Penfeunteun.

Une parcelle de terre d lande dite Rouzien, contenant 74 ares 90 cen-iiares, donnant du Levant sur che-min et du Couchant sur Drenou.

Autre parcelle de meme nom, )artie sous labour, partie sous ande, d'une contenance de trois

hectares cinquante-huit ares trente centiares, donnant du Nord sur Pezennec, et du Couchant sur Dre-nou.

Une parcelle de terre labourable dite Parc-Stancou, contenant 22 ares 10 centiares, donnant du Levant sur chemin, et du Nord sur Pezen-nec.

Tous ces immeublcs, d'un seul tenant, donnant par leurs conflns gendraux : du. Nord sur veuve Tal-iec, •ile ,!Kerlii)i)e, en Riec-sur-Belon, et sur ruisseau de Pont-Lenn ; du Sud sur Pezennec, de Kerviger, en Riec-sur-Belon ; du Levant sur che-min et du Couchant sur Drenou Joseph et sur ruisseau. MISE A PRIX flxee par le Tribunal :

40.000 francs.

La presente vente est poursuivie en execution d'un jiigement rendu par le Tribunal civil de QuimiiJerle, le 2(5 Janvier 1935, apres saisie reellc' des biens sus-ddsignes, opdrde suivant exploit de M' Masson, huis-sier k Pont-Aven, en date du huit Aout 1934, enregistrd et transcrit au bureau des liypothdques de Quim-per, ledit jugement onionnant la conversion dc la dite saisie.

Ce jugement, diinient enregistrd et mentionne en marge de la trans-cription de la saisie ci-dessus enon-cee, a etd rendu :

A LA REQUITE DE : 1° La Caisse Regionale de Breta-

gne d'Assurances Mutuelles Agrioo-, les contre les accidents, do);t ie sidge, est a Landerneau,

Demanderesse, ayanf M" FOUR--Nis poUr a\fO'nej avec dlectior^ de domiciTC ' f f t son etude,

1 sise k Quimperle, 6, quai Brizeux; < Er :

2° M. Louis-Emmanuel Morvan, proprietaire cultivateur, demeurant a Penfeunteun, en la commune de Riec-sur^Beion, et Mme Pihilomene Maurice, son epouse qu'i l assiste et autorise, demeurant avec lui,

Defendeurs, ayant M' KOUN 1 pour avoue, avec election <le

domicile en son etude, sise a Ouimperld, 11, quai Brizeux.

L'adjudica'ion des' immeubles ci-dessus ddsignds aura lieu eh I'dtude et par le ministdre de M' Crenn, notaire a iPont-.\ven; le mardi 19 Mars 1935, & quatorie heures, en un seul lot, et sur La inise a prix de quarante mille francs, lixde par juge-ment sus-cnonod, aux clauses et con-ditions du cahier des charges ddpo-se en I'dtude de M" Crenn, notaire a Pont-Aven, o(i tOUfe'personhe peut en prendre communication.

Pour plus amples renseignements, voir le cahier des charges ou s'a-dresser aux Avbuds ou au Notaire.

L'Avoiii'poursuivant: Y.-J^, F O U R N I S .

• i; Etudes de JI' Robert DUCHATEAU,

Avoud-Licencid, k Quimperld, rue Savary, n" 20 , de M° FOURNIS, Avoud-Licencid, k Quimperld, quai Brizeux, n° 6, et de M" LE NAOUR, Notaire, a; Melgven.

V B N T B sur Conversion de Safsie«ImmoI]iIigre

et sur Baisse de Mise ^ Prix En I'dtude

et p a r le m i n i s t d r e de M* L E NAOUR, notaire a Melgven,

LE JEUDI 7 MARS 1935, i 15 heures.

Commune de MELGVEN, Aux lieu

et dependances de KERAMBASTARD.

Une PROPRIETY RURALE Comprenant une MAISON D'HABI-

TATION, appentis, bdtiments, han-gars, icurie, etable et diverses par celles.de terre.

En un Lot etsiirlaHbBiPrlxbMiUOfr.

L'Avoue' p^iirsuivanf: 3205 Rl DUCHATEAU

Etudes de M' Robert, DUCHATEAU, Avoud-Licencid, k Quimperle, rue Savary, n° 20 ; de M' FOURNIS, Avoud-Licencid, a Quimperld,- qiiai quai Brizeux, n° 6, et de M' QU£-GUINER, Notaire i Scaer.

V B N T B snr Conversion de Saisie'Immobiii^re

-En I'dtude et p a r le m i n i s t d r e de M* QUEGUINER,

notaire a Scaer. LE JEUDI 28 FEVRIER 1995,

a 15 heures. Commune de SCAER,

aux Hew et dependances de -iCERANGUEN.

Une PROPRltTt RURALE Comprenant UNE MAISON D'HA-

BITATION construite en pierres et couverte en ardoises, appentis, cou-rette, jardin sous culture, bAtiment ayant grenier, contruit en pierres et

gar et diverses parce\les t/e terre. En un XiOt

et sur la Mise^ Prix de 45.000 francs L'Avoue poursuivant:

R. DUCHATEAU.

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LA ROCHE AUX MOUETTES

Par Jules S A N D E A U

DE L 'ACAD6MIK FBANCAISE

V I I I

Ainsi parla milord Macabiou, a la satisfaction Kdndrale Trois salves d'applaudisscments auxquels Porni-chet, malj?rd sa ddconflture, ne put s'empeoher de joindre les siens, cou-ronndrent ce jol i morccau ; bien que la joute fut k peine ouverte, i l y eut dans I'auditoire comme un soup<,'on que le sucre d'<)r«e dtait ddja ftaKud. Cette histoire d'ours avait aohcvd <!« les inettre en .belle luiineur, toules les lanftues se ddlierent et les recits les plus etranKes se succdddrent sans interruption. I.c foyer (|ui jetait en-core df vives lueurs, ces enfants Rroupes a I'entour dans des altitu-des diverses, les uns (leboul, les au-tres assis sur les brisants, tous allen-tifs a la voix du conteur, Tilot que Ha mer en se retirant, avait laisse compldtement a nu, les llaques d'eau ou se miraient les dtoiles du ciel, le <;rand roc dont la masse irrdgulidre el sombre s'e-lairait ca ct la (les reflets ardents du brasier, les mouet-les qui battaient ilcs ailes au-dessus de sa tete chenue et, nour cadre au lableau, les Hols apaises et loiiitains, tout cela coinposait une scene A hi fois bizarre et charmante, et qui au-

n i i t p u tenter le p inceau d 'un van der Neer ou d'un Isaac van Ostade.

Tout ce qui fut dit pendant le cours (le cette veillde pittorestpie, je ne puis le redire ; un volume n'y su'f-(Irait Mas. Tous ces rdcits se ressem-blaient au fond : loujours un in>{d-nieux iiialelol jele par avenlure dans (les siliKitions im'|)ossibles, et qui s'en tirail a sa fjloire ! Le bisaieul de Janibonneau se baisnait un our dans le canal de Mozanil)ique. 'ris entre deux requins qui s'avan(,'aient sur lui la Kueule ouverte, ce (liable d'homnie avait trouvd 'moyen (le les exciter I'un contre I'autre et de les amener a se devorer rdciproquc-inent : i| n'en dtait restd que les na-Keoires caudales, recueillics avec soin el conservdes comme un tro-phee dans la famille des Janibon-neau. Le Krand-papa du petit Guil-lemin avait fait micux encore : i l venait de hnrponner une baleine, quand son enibarcation, fouettde par un coup de queue, chavira. Tombd a la iiier, i i put re;;saisir la ccrde du hiu-pon (|ue In imleine eniportait avec elle, el lorsque celle-ci, r.prds avoir ploiiKd, reparut a lleur de vafjue, il lui monla .vans fa(,'on sur le dos el s'dtablit lii comme sur le |)ont d'un navire. II fit ainsi plus (If douze cenls lieiies, buvanl la pluie ((tie lui versaienl les ntiafies, et se laillant dans sa monture quel-(jues tranches de filet lardacd qui (ipaisaienl sa faim a I'heure du di-ner. Quand la baleine -lonscait, i l lui rendait la bride et se faisait trai-ner a la remorque : i l reprenait son |)oslc (Ids qu'elle emerfteait comme une plale-formc a la surface de I'O-cean. Au bout d'une semwiiie d'exer-cices, i l dtait parvenu a la dresser et a la fjouverner, ^'race au <lard qu'elle avait dans le llanc, et, href, un matin, apres ibien des pdripeties,

dcbout ct f ldrement caiinix- sur I'e-chine du gigantosque cetacd qui lan-Vait des cerbes d'ean par ses events, i l entra •( ans la rade Brest, au grand dbahissement des indigenes qui as-sistaient pour la premiere fois k un semblable spectacle : c'dtait la con-tre-partie et la revanche <le Jonas. Quoique entachde d'un peu d'invrai-semblance, cette histoire, trds genti-ment ddbitde d'ailleurs, intdressa vivement rassemblde, ct la baleine du petit Guillemin mit en dchec les ours de Macabiou.

Quand ce fut son tour de parler, .Marc raconta Robinson dans son ile ct, i l faut bien I'avouer, notre petit ami n'obtint qu'un mddiocre succds. Aprds les dpices dont ils venaient de se rdgaler mutuellement, Hobin-son Crusod avec son perroquet, son parasol et son bonnet de peau de bique, leiir fit I'efret d'une panade. Vendredi lui-'mdme n'dveill^ qu'une pidlre curiositd. Lli istoire que Marc' n'avail pu qu'iibaucher, tu la liras un jour, mon cher Paul, telle <iui'elle est racontde dans un livre invmor-lel, iddlice de I'enfance, enseignement dc tous les Ages, rare bienfait de t'e-sprit humain. Ce livre sans orne-ment, sans appret, je dirais pr'.'S(iue sans lilldratuire, et qui n'a d'autre charme ciue le premier 'de tous, le charine (le la vdritd, tu le liras d'a-bond pouT ton nmxisement, et lu If reliras plus tard jiour les instruc-tions qu'il renferme. II est I'ami de toutes les saisons. Enchantement de nos jeunes anndes, i l serait au be-soin notre conseil et notre guide a travers les dpreuves insdparables de la vie. II nous apprend en meme temps le courage, la rdsignaliqn et la foi dans la Providence ; i l nous montre toutes les ressources de rhomme jetd seul dans la crdalion, ses facultds se ddveloppant dans une

situation <iesesp6r^e, et comment rfmie, Tendue £i elle-menie en pre-sence de la nature, remonte ndces-sairement a Dieu. Les saints livres ex'ceptds, je h'en eonnais pas un 'qui' contienne plus de force consolatri" ce, qui respire une philosophic plus humaine et plus rehgieuse, une mo-rale plus simple, plus familidre et plus dicvde. Etrange destinde que celle de I'auteur de ce livre I Ce qu'il dtait, qui songe k le savoir ? Qui songe uieme a se denianider s'il a existe ? II a disparu dans la gloire de son ceuvre. Que les enfants sa-chent du m o i ^ son nom, et que ce nom reste a jamais bdni dans leur mdmoire : i l s'ap.pe!ait Daniel de Foe. (k)mme la piuj)ajrt des hommes qui ont travailld pour le bonheur de leurs semblables, i l mcurut dans I'abandon, aprds avoir vccu malheu-reux et persdcutdl i ' .' Le carrousel toUcihait k sa fln. Tous ou pix'sque' tt)«!!, ils avaient (lisputd le prix, et, quoique balance un instant par le succds de la balei-ne, le trioin|)he des ours .sembjait assurd. Macabiou, je le dis a reKret, ne montrait pas I'attitude modestc qui sied aux vainqueurs. Mac.nbiou se voyait ddja possesseur <le douze batons de sucre d'orge ])rdcieuse-liient envmaillotds (Iia.ns un morceau de 7)apier gris, ddja I'eau sucrce lui venait a la bouohe, ildja i l se pour-Idchait les babines, quand le capi-taine LcgofF, qui s'dtait bornd jus-qi<e-lA au r()le do juge de camp, ' escendit a son tour dans la lice.

II toussia trois fois, moins pour assurer le tinibre de sa voix que pour inviter I'assemblde au silence.

Un Imurmure flatteur ccurui <i.i.., tous les rangs.

« Ecoutons ! dcoutons 1 » -Macabiou seul palit et frissonna.

« Moi, di t LegofT, je vas vous rr conter I'histoire de feu Thomas Le-gofT, mon grand-pere, qui, embarque ;comme simple matelot sur la frd-gate la Bellone, devint roi d'une ile de I'Ocdainie.

— Pas possible ! s'dcrierent-ils tous a la fois et tout c.bauhis : i l y a eu des rois dans la famille ?

— Un seul, rdpondit modestement Legofr, nmis fa suffit, ii ce que dit mon pdre, pour que je sois de race royiale. Voici comment la chose ar-riva. La Bellone naviguait dans le grand ocean Paciflque qui est une mer douce,comme un mouton, avec (les lies (Jii les habitants mcttenl les dtramgers a la broche et les servent r()tis sur leur table.

— Connu I dit Macabiou : (;a S'appelle des cannibale.s.

— Ou Jnthroppi>lia;;es, ajouta Jambonneap. ^

— C'est eux, dit Marc, qui vou-laient manger Vendredi.

— Lit Bellone, rein-it LegolF, navi-|?uiait done dans le Grand Pacifique el, 'favorisde d'une jolie brise, fllait ses douze na'uds .sans s'essouftler lor.s.qu'un beau jour voila le feu qui se declare daft.s le magasin gdndral. On pompe, rien n'y fait. Au bout de (luelques heures, la frdgate flam-bait comme une botte de paille.

— C'est tout de meme <lr()le, dit le spirituiel Pornidiet, qu'on puisse bruler sur I'eau.

— Tu vas voir, Pornichet, que (;a n'est pas du tout dnMe. On avait beau pomper, inonder, calfeutrer, le feu gagnait la soute aux poudres.

~ Fichlrc ! di t Pornitrhel. — II n'y avait -ilus qu'a decamper.

Juste au moment oi'i I'dqufpage al-lait se jeter dans les embarcations.

patatras ! les potidres s'enflamment, le tonnerre delate dans le ventre du batiment, tout craque et se detraque. tout saute, tout est englouti. Plus de Bellone, nies enfants ! En moins d'une minute, I'eau et le feu avaient tout rafld. II ne restait de vivant que Thomas LegofT. II avait did lan-cd a Irois cent soixanle et quinze pieds au-des.sus du Grand Paciflque et, aprds une douzaine de cabriolcs en I'air, i l dtait retombd sur ses pieds dans une des e'mibarcations qu'on avait mises a la mer.

—• C'est de la chance, dit Maca-biou.

— II faut vous (lire qu'en ce l.mps-la Thomas LegofT dtait le plus fln matelot de toute la •mari)ie fran-(,-aise, un Jiomme superb.e et qui, de Nantes a Brest, n'avait pas son pa-reil. Sur la Bellone, on ne I'appelait que le beau Thomas ; i l dtait I'orne-mcnt du bord. Avec (.-a, une dduca-lion brillante, une tcnue pleine de distinction, et de l'e.spril jusque-dans les jarrets. II pouvait prdtendre aux pluis ihaules ixwitions sociales ; quand la Bellone avait sautd, i l ctail sur le point de passer quartier-mailre. En se voyant tout seul dans celle embarcaliou, au milieu du gnand Ocean, loin de perdre la tra-montane, il se (lit (file puisqu'il ve-nait (I'echapper par miracle a u-ie morl iiresque cerlane, c'dtait que la Providence avail <les intentions sur lui, et i l se mit a ramer de toutes ses forces, dans I'espoir de lencon-trer un navire qui le reoueiilil, ou de ddcouvrir un coin de terre oil i l put aborder. 11 rama pendant dix jours et <lix nuits sans boire ni man-Rer, sans rien voir (jue It ciel el I'eau. Le onzidme jour, i l ne l amait plus ; i l mangea un de .-.es souliers.

— Nom i''un nom ! dit Pornichel. — Le douziclme jour, i l s'ouvrit

une ve'ne avec la pointe de son cou-teau, et i l but soil sang.

— Allo:)s-n(3us-en •! dit Mascaret. — Le Ireizieme jour, i l se coucha

<iaiis le fond de sa barque et I i i l attendit que la mort le prit en pitie. II ne restait plus rien du beau Tho-mas quo les OS et la peau ; mon grand-pere dtait devenu, en moins de quinze jours, jaune, sec et plat coni'inc un hareng saur.

— Ca donne la chair de poule, dit Jambonneau en frissonant ; c'est dgal, dcoutons la fln.

— Oui, LegofT, achdve ton histoire, s ecria Marc qui dtait tout oreilles.

(A suivre.)

Lc Gcrant; D . PLOUZENNEC.

Quimper, Imprimerie Cornouaillaise.

Ccrtilld par le Gdrant soa$s!gn£.

Qnim per, le

V u pour la U'Ralisation de la signature ci-contre.

le

Mairie de Quimper,

LB MAMS,