par catherine grand et karine boudon les temps forts · 2019-03-25 · suivez le guide... et bonne...
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Équipe de référents :
[email protected] collectrice des projets pédagogiques, informations des personnels du lycée
[email protected], [email protected] collectrices des informations de la MDL
[email protected], [email protected], [email protected],
[email protected], amé[email protected], rédacteurs/trices et collecteurs/trices des
articles des élèves
[email protected] correcteur des articles (syntaxe, orthographe)
[email protected] metteur en pages
Par Catherine Grand
et Karine Boudon LES TEMPS FORTS
de notre lycée de ces dernières semaines
Directrice de la publication
Mme Claire Charbonnel, proviseure
Mardi 22 janvier Finale du
concours d’éloquence de la classe
de 1ES
Mardi 22 janvier Le délicieux
buffet concoctépar les élèves de
2AMTFC
Mardi 6 février Sortie ski à l’AS à Prabouré
Jeudi 24 janvier Sortie Infosup/FRAC
pour toutes les classes de 1res
Du 7 au 13 octobre « Semaine
Bleue » / Après-midi jeu en EHPAD
pour les élèves de 1re ASSP
Mars 2019
Cré
dit
ph
oto
P
asca
le D
up
uis
N°
Lycée Blaise-Pascal d’Ambert
S O M
M A I R E :
2 et 3
4
20-23
5
6-7
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9
12-13
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16-17
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11
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18-19
10
Actu "vie lycéenne"
Ambassadeurs contre le harcèlement
Journée des Talents / Rallye math / Charte de civilité
Réforme des lycées : les futurs enseignements
Création littéraire
Nouvelle : Winter
Textes 2ASSP « la mer »
Actu culturelle
Goncourt des lycéens : roman Diop
Article option musique jazzman
Le miroir de nos ombres
Stage théâtre
Vernissage expos
Critique Edmond
Interview de Ludivine du CFA,
meilleure jeune boulanger + X.Bordet
CGC
Les temps forts du lycée
des dernières semaines en images
Et dans le monde
Doc et Dok
Diner
La sortie du nouveau numéro du
Ptit Blaise accompagne l'arrivée
du printemps (ou est-ce
l'inverse, qui sait ?).
Il est le fruit du travail de ses
nombreux rédacteurs, élèves et
professeurs qui cherchent à
vous informer, vous divertir et
surtout vous faire partager leurs
coups de cœur pour des sujets
qu'ils estiment importants.
Le menu est encore varié avec
de l'art sous toutes ses formes,
des réflexions sur l'actualité et
un beau panorama des multiples
activités proposées
ces dernières semaines
dans notre lycée.
Suivez le guide...
et bonne lecture !
L'équipe du Ptit Blaise
H U M E U R
Pour la troisième année
consécutive, 5 élèves élus
CVL volontaires (SPALLA
Julie, SALHI Hadel,
ARCHAMBEAU Chloé,
KERBOURC’H Amélie et
TOURNEBIZE Jessie) ont pu
participer à la Formation
« Ambassadeurs lycéens
contre le Harcèlement »
proposée par le Rectorat le
mardi 22/01/2019 au lycée
Sidoine Apollinaire de
Clermont-Ferrand. Les 5
élèves ont bénéficié d’une
formation de qualité qui va leur
permettre d’organiser à leur
tour des séances de
sensibilisation auprès de leurs
camarades lycéens, collégiens
ou élèves du primaire.
AMBASSADEURS Lycéens contre le harcèlement
Janvier 2019
Ces 5 élèves rejoignent donc le
groupe des 3 élèves ambassadeurs,
BOULARD Lyloo, RODRIGUEZ
Fanny et DELORME Thomas,
formés en janvier 2018.
Lyloo, Fanny et Thomas sont déjà
intervenus au lycée en classe de
seconde en janvier. Cette
sensibilisation a été très bien
accueillie par les participants et
professeurs concernés.
De cette journée de formation,
grâce à un travail efficace
avec les élèves des lycées de
Thiers, est née l’idée de
constituer un groupe
« Ambassadeurs Lycéens
Thiers-Ambert » avec un
slogan commun « L’art-
cèlement, on peut pas
l’encadrer ». Ce groupe
pourrait permettre de
mutualiser et d’élargir les
séances de sensibilisation à
partir de septembre 2019.
Florian Ogheard / 2nde C :
« Les « ambassadeurs » ont bien expliqué les mécanismes du harcèlement
et le rapport de force au sein du groupe. Les exemples choisis étaient
pertinents et pouvaient tous nous évoquer des situations connues. »
Du côté des élèves
Mme Ribeyre :
« Difficile pour nous, enseignants, de toujours voir ce qu’il se passe en
dehors de notre salle de classe. L’implication de tous contre le
harcèlement est primordiale car cela ne se joue pas qu’à l’école.
L’intervention des ambassadeurs m’a permis aussi d’observer les
réactions de mes élèves et de les voir autrement. »
Julien Jouve-Delayre / 2nde C :
« En tant qu’élèves, nous pouvons être plus attentifs aux autres et éviter
de faire semblant de ne pas voir quand des camarades sont embêtés par
d’autres. Cela peut nous donner des ressources pour apporter de l’aide
et voir vers qui se tourner. »
Du côté des professeurs
Quelques
réactions
des
participants
Lycéens contre le harcèlement
Permet d’acquérir les modes de
raisonnement inhérents à une formation
par les sciences expérimentales. La
physique-chimie, science à la fois
fondamentale et appliquée, contribue de
manière essentielle à l’acquisition d’un
corpus de savoirs et de savoir-faire
indispensables, notamment dans le cadre
de l’apprentissage des sciences de
l’ingénieur et des sciences de la vie et de
la Terre et, en même temps, constitue un
terrain privilégié de contextualisation pour
les mathématiques ou l’informatique. Cet
enseignement accorde une place
importante à l’expérimentation, redonne
toute leur place à la modélisation et à la
formulation mathématique des lois
physiques, et apporte une image
concrète, vivante et moderne de la
physique et de la chimie.
Cette spécialité est indispensable pour
les élèves qui veulent poursuivre leurs
études dans les domaines des sciences
expérimentales (physique, chimie,
géologie, biologie), de la médecine et
autres métiers de la santé, de la
technologie (DUT ou BTS), de l’ingénierie
(classes préparatoires aux grandes
écoles d’ingénieurs), de l’informatique,
des mathématiques, de l’enseignement,
etc.
Permet d’approfondir des notions en liens
avec les thèmes suivant : "La Terre, la vie
et l’organisation du vivant", "Les enjeux
planétaires contemporains" et "Le corps
humain et la santé". Le programme
développe chez l’élève des compétences
fondamentales telles que l’observation,
l’expérimentation, la modélisation,
l’analyse, l’argumentation, etc., indispen-
sables à la poursuite d’étude dans
l’enseignement supérieur. Cette spécialité
propose également à l’élève une
meilleure compréhension du fonction-
nement de son organisme, une approche
réfléchie des enjeux de santé publique et
une réflexion éthique et civique sur la
société et l’environnement.
La spécialité Sciences de la vie et de la
terre s’appuie sur des connaissances de
biologie et de géologie acquises lors des
précédentes années .Elle mobilise éga-
lement des connaissances de physique-
chimie, mathématiques et informatique
dans des contextes où l’élève en
découvre d’autres applications.
Cette spécialité est indispensable pour
les élèves qui veulent poursuivre leurs
études dans le domaine des sciences , la
santé (médical et paramédical), l’environ-
nement, l’agroalimentaire, l’enseignement
(professeur des écoles, professeur de
SVT) notamment. Mathématiques
Physique-Chimie (PC) Sciences de la vie et
de la Terre (SVT) Numérique et Sciences
informatiques (NSI)
enseignements 8 de spécialités
Donne des concepts et des méthodes qui
fondent l’informatique, dans ses
dimensions scientifiques et techniques.
Développe des compétences trans-
versales grâce à de multiplies mises en
activité sous des formes variées qui
permettent de :
Faire preuve d’autonomie, d’initiative et
de créativité ;
Présenter un problème ou sa solution,
développer une argumentation dans le
cadre d’un débat ;
Coopérer au sein d’une équipe dans le
cadre d’un projet ;
Rechercher de l’information, partager
des ressources ;
Faire un usage responsable et critique
de l’informatique.
Une part de l’horaire de l’enseignement
est réservé à la conception et à
l’élaboration de projets conduits par des
groupes de deux à quatre élèves.
Cet enseignement vise l’appropriation
des fondements de l’informatique pour
vous préparer à une poursuite d’études
dans l’ensemble de l’enseignement
supérieur. Il vous forme à la pratique
d’une démarche scientifique et vous
permet de développer une appétence
pour des activités de recherche.
Atelier pratique
artistique théâtre
Permet aux élèves de renforcer et
d’approfondir l’étude des thèmes
suivants : "Algèbre", "Analyse", "Géo-
métrie", "Probabilités et statistique" et
"Algorithmique et programmation". Cet
enseignement s’ouvre à l’histoire des
mathématiques pour expliquer l’émer-
gence et l’évolution des notions et permet
aux élèves d’accéder à l’abstraction et de
consolider la maîtrise du calcul
algébrique. L’utilisation de logiciels,
d’outils de représentation, de simulation
et de programmation favorise l’expéri-
mentation et la mise en situation.
Cette spécialité est indispensable pour
les élèves qui souhaitent poursuivre leurs
études dans les domaines suivants : les
sciences, les classes préparatoires aux
grandes écoles, l’ingénierie, l’ensei-
gnement (professeur des Ecoles ou
professeur de mathématiques), l’infor-
matique, la gestion et la comptabilité, les
concours administratifs, métiers de la
santé, les DUT et certains BTS.
(non évaluable
pour le baccalauréat)
d’Ambert, le centre culturel Le Bief, et les
comédiens professionnels d’Acteurs,
pupitres et Cie, le travail mené invite les
élèves à s’interroger sur ce qui constitue
et caractérise un spectacle par la
découverte et l’expérimentation de toutes
les composantes techniques du théâtre.
Animé par un professeur d’EPS et d’un
professeur de lettres, cet atelier permet
aux élèves la pratique du jeu théâtral, lors
de séances hebdomadaires et de journées
de stages spécifiques, notamment à
travers la création de spectacles présentés
en fin d’année sur le territoire ambertois.
Grâce au partenariat avec la mairie
d’Ambert, le les composantes techniques
du théâtre.
Sciences économiques et
sociales (SES) :
Histoire-géographie,
géopolitique et sciences
politiques (HGGPSP) :
Vous avez le choix entre
Dès la première Au LGT
Blaise Pascal
à AMBERT
Participe à la formation intellectuelle des
élèves en renforçant l'acquisition de
connaissances essentielles en science
économique, sociologie et science
politique ;
Prépare les élèves à la poursuite
d'études post-baccalauréat et leur
permettre de faire des choix éclairés
d'orientation dans l'enseignement
supérieur (classes préparatoires
économiques et commerciales, classes
préparatoires lettres et sciences sociales,
formations universitaires d'économie et
gestion, de droit, de science politique, de
sociologie, de langues étrangères
appliquées (LEA), d'administration
économique et sociale (AES), instituts
d'études politiques, écoles spécialisées :
écoles de commerce et management,
écoles de communication et de
journalisme,...) ;
Contribue à la formation civique des
élèves grâce à la maîtrise de
connaissances qui favorisent la
participation au débat public sur les
grands enjeux économiques, sociaux et
politiques des sociétés contemporaines
(quelques exemples de thèmes abordés :
le fonctionnement d'un marché,
l'évolution des liens sociaux, le vote, les
logiques de la protection sociale ou
encore l'organisation et la gouvernance
des entreprises).
Langues, littératures et cultures étrangères (LLCE)
Vous permet d'explorer de façon
approfondie la culture des pays
anglophones, de gagner en confiance et
en aisance. Il s'agit de vous préparer à
l'échange et à la mobilité dans votre vie
future, avec l'assurance et les
compétences langagières nécessaires,
car utiles dans un avenir proche.
Soulignons qu'une maîtrise accrue de
l'anglais constitue un atout majeur
(lecture d'articles spécialisés, échanges
avec des collègues ou étudiants
étrangers, rédaction de rapports...) quel
que soit le choix du post bac.
Propose des clés de compréhension du
monde contemporain par l’étude de
différents enjeux politiques, sociaux et
économiques majeurs. Chaque thème est
l’occasion d’une observation du monde
actuel, mais également d’un appro-
fondissement historique et géographique
permettant de mesurer les influences et
les évolutions d’une question politique.
L’analyse, adossée à une réflexion sur
les relations internationales, développe le
sens critique des élèves, ainsi que leur
maîtrise des méthodes et de connais-
sances approfondies dans différentes
disciplines ici conjuguées.
Prépare à la réussite dans un grand
nombre de cursus : université (histoire,
géographie, science politique, droit…), en
classes préparatoires aux grandes
écoles, en écoles de journalisme, en
instituts d’études politiques, en écoles de
commerce et de management…
Développe des compétences utiles à la
réussite du baccalauréat et de ses études
supérieures. La méthodologie favorise
l'autonomie, la problématisation, l'orga-
nisation du travail, la recherche
documentaire, l'analyse pluridisciplaire, la
coopération dans un groupe, la
planification, la maîtrise de l'expression
écrite et orale (par la production d'un
dossier et sa présentation à l'oral).
Peut servir de support efficace à la
préparation de l'épreuve du Grand Oral
en classe de Terminale
Permet l’étude de la littérature et de la
philosophie à travers une exploration
transversale des grands thèmes qui
jalonnent les différentes époques de la
culture humaniste de l’Antiquité jusqu’à
nos jours
Cet enseignement propose un
approfondissement des compétences
d’expression orale et écrite, en
développant la capacité de l’élève à
analyser des points de vue, à formuler
une réflexion personnelle argumentée et
à débattre sur des questions qui relèvent
des enjeux majeurs de l’humanité.
Cette spécialité est nécessaire à la
formation intellectuelle de tous les élèves
qui se destinent à une poursuite d’étude
en lettres, langues, sciences humaines,
métiers de la communication et se
présente comme un véritable atout pour
la préparation des concours tels que ceux
auxquels forment toutes les classes
préparatoires : sciences politiques, école
de journalisme, de commerce ou
d’ingénieurs.
Humanités, littérature
et philosophie (HLP) :
Inclut également l'exposition progres-
sive à des objets littéraires et artistiques
de nature et d'origines diverses. Le but
est principalement d'entretenir et
d'encourager le plaisir de lire, tout en
vous donnant l'opportunité d'exprimer
votre sensibilité et votre imagination.
L'analyse des textes et la découverte de
courants et auteurs de langue anglaise,
abordées de façon raisonnée et
accessible à chacun, constituent égale-
ment un atout pour ceux et celles qui
envisagent un cursus orienté plus
spécifiquement vers la littérature et la
culture.
enseignement optionnel
Par Catherine Grand et Karine Boudon
VIE LYCÉENNE Les évènements
INTERVENTION
DANS LES CLASSES DE 2NDE
Prévention contre le Harcèlement scolaire
Janvier 2019
La moitié de la
classe joue,
l’autre analyse la
situation
Situation
Jeu de rôle sur le harcèlement
Faire jouer les
élèves dans une situation exagérée
de harcèlement pour leur faire
prendre conscience de l’impact de
ce dernier avec un point de vue
différent.
Objectif
Dans une salle de classe,
un élève est victime de
harcèlement
Objectif
Faire interagir les élèves, les amener
aux conclusions attendues, leur faire
prendre conscience du harcèlement
et de sa gravité.
Déroulement de l’intervention
Présentation du harcèlement
(diaporama de 30 min)
• Diffusion d’un court-métrage « Les Claques »
• Projection des commentaires internet et de
témoignages réels + chiffres et statistiques
• Rappel de la loi
• Présentation des différents profils dans une
situation de harcèlement (agresseur, victime…)
• Partage de numéros et de contacts utiles +
réaction à avoir
à définir
Lundi 7 janvier de 16h à 17h /
mathématiques / M. BEST /
salle 002
Mardi 8 janvier de 9h à 10h /
français / Mme BUFFIER /
salle 102
Mardi 8 janvier de 15h
à 16h / français /
M. COUTURIER /
salle 102
Jeudi 10 janvier
de 11h à 12h /
français /
Mme RIBEYRE /
salle 109 2A
2B
2C
2D 3PEP
Formés comme
Ambassadeurs
Lycéens contre
le harcèlement)
Élèves intervenants
Thomas DELORME
Lyloo BOULARD
Fanny RODRIGUEZ
Acteurs
1 professeur
1 victime
4 agresseurs
1 un peu en retrait
1 très impliqué
2 suiveurs
La moitié de la classe
qui analyse se
concentre sur un acteur
chacun et répond à un
questionnaire qui sera
analysé par la suite.
Le jeu reste libre
pour pouvoir
analyser les
réactions par la suite
Le reste de la
moitié de la
classe en
témoins
BAC 2021
Les filières de la voie générale
(ES, L et S) sont supprimées.
Contrôle continu en classes
de première et de terminale
Une épreuve
anticipée de
français (écrit
et oral) en fin
de première
L’EXAMEN
COMPORTE :
Ces épreuves terminales
comptent pour 60% de la
note finale, le contrôle
continu représente les 40%
restants.
Quatre épreuves en terminale (deux
épreuves écrites portant sur les
enseignements de spécialité (EdS),
une épreuve écrite de philosophie et
une épreuve d’oral terminal).
L’ORGANISATION
DE LA VOIE GÉNÉRALE
LYCEE
BLAISE PASCAL
D’AMBERT
Adapté à vos besoins, notamment pour consolider votre maîtrise de
l’expression écrite et orale.
Cet accompagnement inclut aussi un temps d’accompagnement aux choix
d’orientation 54 heures. Prévu dès l’année de seconde, ce temps se
poursuivra en première et en terminale.
Durant l’année de première, l’accompagnement personnalisé vous
aidera à consolider votre parcours, et notamment à choisir pour la terminale
deux enseignements de spécialité, parmi les trois suivis en première, et à
ajuster vos enseignements optionnels le cas échéant
Durant l’année de terminale, ce temps dédié à l’orientation vous aidera à
préparer la suite de votre parcours, notamment pour ceux qui souhaitent
poursuivre leurs études dans l'enseignement supérieur. La présence d’un
deuxième professeur principal en classe de terminale permet d’échanger
davantage à ce sujet, de mieux stabiliser vos choix et de formuler ainsi des
vœux adaptés au moment de l’ouverture de la plateforme Parcour sup. Dès
cette année de seconde, mettez à profit ce temps consacré à l’orientation,
pour concevoir et pour progressivement préciser votre projet de poursuite
d’études.
UN ACCOMPAGNEMENT
PERSONNALISÉ
TOUT AU LONG DU LYCÉE
enseignements
de spécialités 3
Chaque élève choisit
EN PREMIÈRE
2
EN TERMINALE
Chaque élève choisit
enseignements
de spécialités
ÉPREUVES DU
NOUVEAU BAC
otre traditionnelle Journée des Talents
(JDT) organisée par les élèves du Conseil de
la Vie Lycéenne aura lieu le JEUDI 21 mars
2019. Une plage horaire sera banalisée pour
permettre à chacun de découvrir les talents
(sportifs, culturels, artistiques,culinaires…) de
leurs camarades et/ou des personnels de
l’établissement. Les parents d’élèves sont
évidement les bienvenus.
Un point « goûter » sera installé sous le hall :
la recette de la vente des gâteaux et crêpes,
préparés par la section ATMFC, sera
reversée au bénéfice du parrainage de
Charlote, une jeune fille du Rwanda parrainée
par le lycée depuis septembre 2016 grâce à
l’organisme Plan International.
Par Catherine Grand et Karine Boudon
VIE LYCÉENNE Les évènements
JOURNÉE DES
e mardi 12 mars 2019 , une centaine
d'élèves de Troisième des collèges d'Ambert,
d'Arlanc, de Cunlhat,de Saint Germain l'herm, de
Saint Amant Roche Savine et de Saint Anthème
ont participé au Rallye Mathématiques 2019 avec
une cinquantaine d'élèves de Seconde. Bravo à
tous les participants. Nous leur souhaitons d'être
qualifiés pour la finale qui se déroulera au mois
de juin.
RALLYE
MATHS
TALENTS
N L
Ici, on n’est pas
chez mamie
C’est toi qui
nettoie ?
La poubelle est à deux pas !
Pas d’octogone
au lycée
Par Catherine Grand et Karine Boudon
VIE LYCÉENNE Les évènements Charte
de civilité
fin d’améliorer le climat au sein de notre établissement, les élèves du CVL ont travaillé sur la
rédaction d’une charte de civilité rappelant les règles communes du « vivre ensemble » dans
notre lycée, autour de 3 slogans :
A
“Hoooooo ! Tout doux, les enfants”.
Le traîneau s’arrête silencieusement sur la neige immaculée tandis que les chiens ralentissent en
aboyant joyeusement. Après l'effort, la récompense. Je descends du traîneau et me dirige vers
l’arrière où se trouve une large boîte métallique parmi tout l’attirail que je transporte. Dedans, des
poissons encore frais. Je soulève la boîte dans un grognement et me dirige vers mon attelage
auquel je lance la nourriture.
Tandis que les chiens se gavent, je jette un coup d’œil aux alentours. Partout, de la neige. Le
paysage blanc et uni s’étend jusqu’à l'horizon. Au Sud? Le soleil couchant qui éclaire une
dernière fois la banquise de ses derniers rayons. Au Nord ? Mon objectif. D'immenses falaises
blanches dont la silhouette imposante se dresse face à moi.
Les aboiements m'arrachent à ma contemplation. Les chiens s'impatientent et avec le froid qui
commence à croître avec la tombée de la nuit, ils n'ont peut-être pas tort de vouloir bouger. Je
ressers le chaud manteau sur ma poitrine. Ma seule protection contre le froid. Mais qu’importe,
j’ai mieux à faire pour l’heure. Je me dirige de nouveau vers les chiens et je détache les harnais.
Les chiens restent d’abord en plan, surpris de se retrouver libres aussi soudainement. “Line out!”.
Obéissant à mon ordre, ils se remettent en place comme avant chaque nouveau départ. Mais
quand je leur ordonne de se mettre en route, ils courent éperdument vers l'horizon, toujours aussi
bien organisés mais libres comme l’air cette fois-ci. J'espère seulement qu’ils sauront se
débrouiller. Non pas que je ne les crois pas capable de survivre mais cette région gelée n'est pas
sans danger et ici, on n’est jamais à l’abri des mauvaises rencontres. J'espère juste qu'ils
prendront goût à leur liberté nouvelle.
Je reviens vers l'arrière du traîneau et saisit une hache aiguisée. Je la lève bien haut et d’un bon
coup bien placé, je commence à briser la glace sous le traîneau. Rapidement, l’épaisseur glacée
commencent à se craqueler et déjà le traîneau s'enfonce dans l'eau sombre. Je n’aurai plus besoin
de ça non plus désormais. Je regarde le traîneau couler sous la glace comme un navire qui sombre
silencieusement dans la mer sur laquelle il voguait. J'espère que ce traîneau, improbable pour la
faune sous-marine, ne va pas l’alerter. Honnêtement, je ne suis pas sûr d'avoir envie de rencontrer
les créatures qui se cachent sous la glace.
Mais ce n'est pas important pour l'instant. Je m’éloigne d’un bon pas pour rejoindre les hautes
falaises qui me dominent tout au Nord. Autour de moi, la luminosité baisse au fur et à mesure que
le temps passe. Mais atteindre les falaises est ma seule priorité. Je sens une vibration sous
l’épaisseur de la glace. Quelque chose approche mais je n’ai pas le temps de m’en préoccuper. Je
me mets à courir, désespérant d’atteintre ces foutues falaises. Encore quelques centaines de
mètres et… Trop tard. La glace s'ouvre d'un coup sous mes pieds tandis que tombe dans l'eau
noirâtre dans un grand bruit d’éclaboussures. Le froid me transit et j'en ai le souffle coupé. Je
sombre une première fois mais je ne tarde pas à remonter à la surface. Mes membres engourdis
ont de plus en plus de mal à lutter pour me maintenir à la surface. Mais… je ne peux pas me
laisser aller, je dois atteindre. Ces. Falaises. Je suis épuisée, aucun moyen de tenir plus
longtemps. Je sombre dans une obscurité opaque. Est-ce donc ça l’échec ? Non, je peux encore
ouvrir les yeux et ce que je vois me glace le sang plus sûrement que la fraîcheur de l'eau dans
laquelle je stagne. J'ai réveillée la bête.
NOUVELLE
Création littéraire
Par Nathan Auriol Nouvelle : WINTER
Associe l’exercice d’une pratique
plastique et la construction d’une culture
artistique diverse. Fondé sur la création
artistique, il met en relation les formes
contemporaines avec celles léguées par
l’histoire de l’art. Il couvre l’ensemble des
domaines où s’inventent et se ques-
tionnent les formes : dessin, peinture,
sculpture, photographie, architecture,
création numérique, nouvelles attitudes
des artistes, nouvelles modalités de
production des images. Prenant en
compte cette pluralité de domaines et
d’esthétiques, de langages et de moyens,
de processus et de pratiques, il permet à
l’élève de découvrir la diversité des
œuvres, des démarches artistiques, de
leurs présentations et de leurs réceptions.
Il l’inscrit dans une dynamique d’expé-
rimentation et d’exploration, de recherche
et d’invention, d’encouragement aux
projets individuels et collectifs, de ren-
contres sensibles avec la création
artistique et de réflexion sur l’art.
Arts plastiques
Permet d’acquérir de l’aisance et de la
spontanéité en anglais grâce à un
apprentissage approfondi de la langue
(anglais renforcé) ainsi qu’une pratique
intensive de l’anglais dans un contexte
différent des cours de langue (discipline
non-linguistique : physique-chimie).
Cet enseignement donne également la
possibilité en fin de Terminale d’obtenir
une certification de compétences
linguistiques (Certification Cambridge)
dont les critères d’évaluation sont
reconnus au niveau européen.
La mention « section européenne »
portée sur le diplôme du baccalauréat est
une plus-value dans l’enseignement
supérieur comme dans le monde du
travail, où les compétences linguistiques
supplémentaires acquises dans le cadre
de la section européenne sont particu-
lièrement appréciées.
Section européenne anglais
L’établissement offre déjà depuis de nombreuses années aux élèves de seconde la LVC
espagnol comme option facultative à raison de 3 heures hebdomadaires dans des
conditions de travail privilégiées qui permettent un accompagnement personnalisé et des
progrès rapides dans l’apprentissage de cette nouvelle langue vivante.
De nos jours, la maîtrise de plusieurs langues est indispensable pour développer sa
mobilité personnelle et professionnelle. S’intégrer dans le monde du travail tant au niveau
local qu’international, c’est aussi savoir communiquer dans plusieurs langues étrangères.
Pour le post-bac, de multiples parcours demandent aux jeunes de maîtriser plusieurs
langues étrangères et certaines filières en font même une exigence (écoles de
commerce, écoles d’ingénieur, informatique …)
Choisir la LVC espagnol, c’est se donner la possibilité de présenter au baccalauréat 3
langues vivantes et se préparer au mieux à son avenir professionnel et à son orientation
post-bac.
Les élèves auront donc en terminale la possibilité d’effectuer un choix parmi leurs 3
langues vivantes pour l’inscription à l’examen et pourront par exemple présenter
l’espagnol en LVB s’ils le souhaitent. Quelque soit le choix de leur LVC en terminale,
celle-ci sera évaluée avec le niveau A2, niveau qu’ils auront atteint en fin de seconde.
Cette option favorise donc largement les bons résultats au baccalauréat et l’obtention de
mentions.
Langue vivante C : espagnol
Propose une pratique d’une démarche
scientifique dans le cadre d’activités de
laboratoire. Il vise à susciter le goût de la
recherche, à développer un esprit
critique, un esprit d’innovation et, dans le
cadre d’un travail collaboratif, à vous faire
découvrir vos capacités à construire. Cela
passe par le choix et la maîtrise des
instruments et des techniques de
laboratoire. La pratique expérimentale est
privilégiée dans cet enseignement.
L’utilisation de capteurs et de micro-
contrôleurs, l’exploitation des outils
numériques comme le tableur-grapheur,
l’acquisition et le traitement de données,
la simulation et le codage sont privilégiés.
Sciences de laboratoire
Langues et cultures de l’Antiquité
(LCA) : Latin ou Grec (non cumulable avec une autre option)
L’étude d’une langue et d’une culture de
l’Antiquité, qu’il s’agisse du latin ou du
grec ancien : -
permet d’approfondir sa connaissance de
la langue française (connaissance de
grands textes antiques dont la littérature
s’est inspirée, acquisition de vocabulaire
grâce à l’étymologie, renforcement des
savoirs grammaticaux) ; de plus l’étude
de l’art de bien parler dans l’Antiquité
prépare les élèves à l’oral de français en
1ière et au grand oral de Terminale.
- permet d’acquérir une culture générale
touchant à tous les domaines :
mythologie, histoire ancienne, sciences,
philosophie, géographie, un atout
indéniable pour avoir des références
variées dans la perspective du grand oral,
et souvent un plus dans le dossier et le
parcours d’un élève, quelle que soit la
formation choisie après le bac.
NB : ce sont les seules options qui
comptent dans le contrôle continu et qui
apportent des points bonus (coefficient 3)
pour le bac ! Elles aident souvent les
élèves à décrocher le bac avec mention.
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LA MER
Dans le cadre du cours de Français, les élèves de 2nde ASSP ont travaillé avec leur
professeur, Monsieur Arzenton, l’écriture poétique pour traduire leur vision de la mer à
la fois lieu de mémoire mais aussi de voyage… Voici quelques vers pour rêver…
Création littéraire
LA MER vue par les 2nde ASSP
Texte d'Océane Vanderghoote, illustration d'Helena Voldoire.
La mer a parfois des vagues de folie,
Qui viennent sans prévenir
Nous prendre les personnes qui nous sont précieuses.
Puis elles se calment,
Mais ne les relâchent jamais,
Prisonnières de la mer,
Celles-ci ne reviennent que dans nos souvenirs…
Puis on pense au jour,
Quand elle, cette vague de folie,
Recommencera.
Qui d’autre va-t-elle nous prendre ?
Mathilde Jayat
La liste des merveilles technologiques de l’exploration spatiale est évidemment beaucoup
plus longue mais j’ai peur que tu finisses par t’endormir si je continue Dok... en tout cas ce qu’il
faut que tu retiennes c’est que Oppy n’était pas qu’un « vulgaire tas de ferrailles obsolète » mais
bien, comme beaucoup d’autres appareils, une opportunité (d’où son nom) incroyable pour les
scientifiques de mieux comprendre notre Univers, comme la formation de notre planète par
exemple. Tu comprends mieux ma blouse de deuil Dok ?
Dok - Hmm...
Doc - Quoi, ça ne t'intéresse pas ?
Dok - Nan... tu parles de l'espace, mais c'est super loin, alors que t'es même pas capable
de voir ce qui est sous tes yeux !!
Doc - Je ne comprends pas...
Dok - MON ANNIVERSAIRE ! T'AS OUBLIÉ MON ANNIVERSAIRE !
Doc - Oh, je... Je suis terriblement dés...
Dok - Moi qui avais prévu de t'offrir un voyage spatial pour le tien ! Tu es passionné
d'espace, alors je me suis dit que ça te ferait plaisir ! Mais non, tu n'auras rien ! Attends... tu ne
sais pas ce qu'est un voyage spatial ? Bon, je t'explique, mais vite fait. Pour faire simple, certains
partent en voyage sur un bateau, bah là c'est dans une fusée. Pendant quelques jours ou
quelques semaines, tu vas pouvoir observer les étoiles, la Terre, la Lune, vues du ciel !
Expérimenter l'apesanteur et la nourriture en tube ! Certains millionnaires s'offrent ça, mais c'est
plutôt rare. Il faut un entraînement, de la préparation... on n'envoie pas n'importe qui dans
l'espace comme ça ! Le dernier à avoir fait l'expérience fut Guy La liberté, fondateur du cirque du
Soleil, en 2009.
SpaceX, l'entreprise d'Elon Musk, a annoncé envoyer son premier touriste dans l'espace
d'ici 5 ans. Bon, après, tout n'est pas tout rose... Il y a quelques risques. Par exemple, la perte de
masse musculaire. C'est logique, avec si peu de gravité, les muscles ont moins de poids à
supporter, alors ils s'atrophient. C'est pour ça qu'on oblige les astronautes à faire plusieurs heures
de sport par jour. Mais ça, c'est rien comparé au cerveau ! Avec les changements de pression, le
nerf optique est touché : il s'enflamme, tandis que la vision devient floue. À côté, certaines parties
du cerveau se compriment pendant que d'autres se dilatent, le cerveau lui même se ballade dans
la boîte crânienne pour cogner l'os dans tous les sens... Et c’est pas moi qui le dis, c'est Donna
Roberts, qui travaille dans l'université de médecine de Caroline du Sud, après avoir travaillé à la
NASA. Avec son équipe elle a fait des expériences sur plusieurs personnes, et en fonction du
temps passé dans la station spatiale internationale, les résultats sont indiscutables : ceux qui y
ont passé le plus de temps avaient un sillon central (c'est un sillon du cerveau, celui qui est au
centre, d'où son nom.) rétréci, et le cerveau s'était déplacé vers le haut. Et puis, il y a aussi les
rayons cosmiques... C'est la porte ouverte aux cancers et leucémies. Mais pas que ! Le Nature
Scientific Reports a publié en 2016 une étude où des rats avaient été exposés à ces rayons. Ils
s'en sont sortis avec des trous de mémoire, des baisses de performance, enfin bref, leur système
nerveux central était bousillé. Donc les voyages spatiaux, pour l'instant, c'est soit on en revient
vite, soit on en revient aveugle, tout maigre, avec une mémoire de poisson rouge -- vous saviez
qu'en réalité les poissons rouges avaient une mémoire d'environ 3 mois, et qu'ils pouvaient
mesurer jusqu'à 40cm de long mais pas ceux qu'on a chez nous, parce qu'ils s'adaptent à leur
milieu de vie et que quand on les met dans des bocaux 20cm/20cm/20cm ils sont obligés de
freiner leur croissance et ainsi de s'atrophier et que c'est pour ça que Bubulle, le poisson que tu
as gagné à la pêche aux canards l'année dernière à la fête foraine, et que même que t'as bien
galéré à cause de ce fichtre canard violet qui ne voulait pas se faire attraper, n'a vécu que 2 mois
alors qu'il aurait pu vivre 30 ans s'il avait vécu dans un environnement adapté ? -- et un cancer.
Ça fait pas très envie... alors peut-être vaut-il mieux rester sur notre bonne vieille Terre ?
La mer qui sommeille en moi est en apparence joyeuse,
Elle joue un air mélodieux et entraînant à la fois,
Le soleil se trouve haut dans le ciel.
***
Un éclair de douleur déchire le ciel,
Comme un appel
au secret.
Le soleil disparaît derrière de sombres nuages.
Quand je la regarde,
Je ne vois qu’une mer
déchainée,
déchirée
Par la souffrance et la solitude.
Lorsque je ferme les yeux et que je tends l’oreille,
Je perçois sa plainte de folie
Perchée
En haut de la falaise.
Les vagues s’élèvent haut dans le ciel
Pour aller s’écraser contre les rochers aiguisés comme des
lames de rasoir.
Un cri d’incompréhension retenti en écho écho écho
Faisant tomber des pierres qui roulent le long des pentes
vertigineuses.
***
Un tremblement se fait, la mer se bouscule, les sentiments
se mélangent.
Les rochers s’adoucissent,
Les nuages s’envolent et laissent le soleil prendre place,
Et illuminer à nouveau le ciel.
La mer s’apaise et reprend son air mélodieux et entraînant
à la fois. Marina Czakowski
LA RUBRIQUE DE DOK ET DOC
Nos savants fous ambertois
Lyloo Boulard (Dok) et Thomas Delorme (Doc)
Dok - Doc ? Qu’est-ce qu’il y a ? Tu as l’air tout triste…
Doc - C’est la fin Dok... ils ont annoncé la fin de sa mission, il est maintenant tout seul
dans l’espace...
Dok - La fin ? Ils abandonnent un astronaute ?
Doc - Mais non, sombre nodocéphale, c’est la fin d’Opportunity, ils ont annoncé la fin de
sa mission sur Mars le 13 février dernier car la communication ne passait plus là-bas...
Dok - Et c’est pour ça que tu te mets dans cet état ? Mais enfin Doc, ce n’est qu’un
vulgaire tas de ferrailles obsolète, on en construira d’autres !
Doc - Oppy n’était pas un « vulgaire tas de ferrailles » ! C’était un pionnier de l’espace, un
laboratoire de recherche à lui seul ! D’abord lancé pour une mission de 90 sols (90 jours
martiens), il a finalement courageusement roulé, analysé et communiqué des données précieuses
pendant près de 15 ans, 5111 sols, en parcourant au total 45,16km sur la planète rouge ! Le rover
a été le premier, en 2005, à découvrir une météorite sur Mars ; surtout, il nous a révélé en
quelques mois l’ancienne présence abondante d’eau de surface sur cette planète, tu imagines ? Il
y aurait eu sur Mars des mers, des cours d’eau, peut-être comme sur Terre qui sait ? Reste
encore à savoir pourquoi et comment cette eau a disparu ou encore si la vie a pu se développer
sur notre voisine, voire même si elle s’y trouve encore…
J’en profite pour te faire un rapide tour des autres « vulgaires tas de ferrailles » qui, tant
dans le passé qu’aujourd’hui, parcourent l’espace-temps au nom de la science.
Pour rester sur Mars on a d’abord Curiosity, ce petit robot qui cumule plus de 2300 sols a
notamment prouvé que l’astre a dans son histoire été capable d’abriter la vie, qu’il y a bel et bien
eu des rivières sur la surface de la planète et que, contrairement à ce que l’on pensait, Mars a
une diversité de sols surprenante et ne semble pas si hostile pour la survie, voire le
développement d’êtres vivants comme nous les connaissons. Depuis peu (moins d’une centaine
de sols) la sonde InSight étudie aussi la structure interne de cette planète avec un sismomètre
SEIS Français (cocorico !). La planète est tant étudiée car elle est relativement facile d’accès et
surtout certains la voient comme la potentielle prochaine destination de l’homme, Donald Trump a
d’ailleurs proposé un financement illimité à la NASA pour se concentrer sur cet objectif. L’astre
n’est cependant pas le seul étudié dans l’univers. La sonde Cassini a mis fin à sa mission en
plongeant dans Saturne en septembre 2017, elle nous a au préalable envoyé des images
spectaculaires de la planète, de ses anneaux, et des données précieuses sur la géante gazeuse
qui permettent aux scientifiques de retracer un peu mieux son histoire ; la sonde Juno étudie,
elle, encore Jupiter avec plus ou moins les mêmes objectifs que Cassini. Le 1er Janvier de cette
année la sonde New Horizons a survolé Ultima Thulé, ce dernier devenant alors l’astre le plus
lointain jamais approché par une sonde spatiale, après avoir étudié Pluton et ses satellites. Une
autre sonde, Parker Solar Probe, est actuellement en train d’étudier notre étoile, le Soleil. Enfin,
un projet incroyable est celui de l’envoi du JWST, le James Webb Space Telescope (plus
communément appelé le James Webb du nom de l’ancien administrateur de la NASA), qui
viendra « remplacer » le télescope spatial Hubble pour observer les profondeurs de l’univers.
Alfa Ndiaye, le narrateur, et son « plus que frère, son
ami d’enfance » Mademba Diop, sont des tirailleurs
sénégalais, des militaires appartenant aux troupes
coloniales de la France, la Force noire, comme on
l’appelait pendant la guerre de 14. Ils n’étaient pas tous
Sénégalais mais pouvaient venir d’autres pays d’Afrique
noire colonisés par la France.
Mademba tombe au front et son ami reste inconsolable
au point d’être renvoyé à l’arrière car ses actes violents,
morbides laissent à penser qu’il est fou. Pour ses
compatriotes, c’est un « dëmm », un démon dévoreur
d’âme.
La prose de David DIOP est musicale, envoutante, avec
des leitmotivs. « Par la vérité de Dieu », « mon plus que
frère », « mon aîné croix de guerre chocolat » … qui
ponctuent ce récit et l’on est plus auditeur que lecteur de
la confession d’Alfa Ndiaye. Les marques d’oralité
associées aux réminiscences d’Afrique, le thé maure, les
gâteaux de mil, les plateaux métalliques imitant la
faïence de la France, les griots, les pirogues … nous
transportent sous l’arbre, auprès de Fary « qui avait la
voix douce comme le clapotis du fleuve sillonné par les
pirogues les matins de pêche silencieuse (…) et les
fesses aussi rebondies que les dunes du désert de
Lompoul ».Et les noms propres, « les Diallo et les Faye,
les Kane et les Thioune, les Diané, les Kouroumas, les
Fakolis … » participent aussi au dépaysement.
Le narrateur évoque l’horreur de la Grande Guerre, la
barbarie des attaques, la vie morbide dans les
tranchées, les ordres sans appel du capitaine, même
s’ils sont suicidaires.
Imaginez le choc culturel pour ces jeunes gens qui sont
arrachés à la vie simple et joyeuse de leur village et
jetés dans le froid, la boue, le sang avec d’autres soldats
dont ils ne comprennent même pas la langue.
Alors oui, il faut bien invoquer le sorcier-lion et la
princesse capricieuse, il faut bien que le délire et la folie
réconcilient les contraires, les âmes des morts et l’esprit
des vivants, il faut bien les mots de l’Afrique, véritables
sésames du paradis perdu pour Alfa, pour vivre encore
et résister.
Par Andrée Perez
LECTURE
Frère d’âme de David DIOP
Goncourt des lycéens 2018
La psalmodie du tirailleur sénégalais
Par Marc Listrat
LE FRAC / LA QUÊTE DES SENS DE
L’ART ! Jusqu’au2 mai 2019
ncore une expo qui fait suite à celle de Ben et Marc. Cette fois le
FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain), une institution liée à la
Région qui permet à notre établissement d’accueillir des œuvres d’artistes
contemporains depuis des années, livre une exposition intitulée : « En
Quête des sens ».
Pour l’anecdote, une œuvre par sa taille imposante (photo) a bien failli ne
jamais entrer dans l’établissement.
Ce sont les élèves de l’option d’arts plastiques qui ont choisi et les œuvres
et le titre. Et cerise sur le gâteau, ils ont présenté chacun une œuvre
devant un parterre de visiteurs lors d’un vernissage. Un vernissage ? C’est
un moment dédié à la présentation d’une exposition pour la première
journée.
« Ce n'est pas simple de prendre la parole en public, remarque Laure
Forlay, chargée des publics au Frac Auvergne. Et les élèves ont fait un
travail formidable. Ils se sont vraiment approprié les tableaux. J'ai même
entendu l'un d'eux demander où était "son tableau" en arrivant, évoquant
celui qu'il avait choisi de commenter ». Un investissement de la part des
lycéens qui ne se dément pas au fil des années.
On pourra voir le thème des sens exploré de diverses manières pour les
huit œuvres exposées. les moyens photographiques ou picturaux
fabriquent une alchimie propre à stimuler nos capacités sensorielles.
Bref, une expo à voir !
« Avec les sens,
nous avons pu
jouer sur
le rapport à
la mémoire,
à l'émotion,
au toucher.
L'abstrait,
le figuratif,
ça touche plein
de choses.
On a travaillé
sur le visible et
l'invisible »
L'exposition est ouverte au public. Pour venir la découvrir, il suffit de
contacter le lycée Blaise-Pascal au 04.73.82.38.38.
E
Qu’est-ce qu’il y a
dans nos têtes ?
M a r c L i s t r a t Né en 1969, j’ai rapidement fait le choix
d’évoluer dans le milieu des arts appliqués.
Après des études en design de produits et
en communication graphique qui m’ont
amené à exercer dans ces domaines, je
transmets aujourd’hui mon expérience et
des compétences dans l’enseignement.
Le désir de m’exprimer reste une recherche
incessante et sans doute fait-elle partie de
mon ADN, n’ayant de cesse de dessiner, de
peindre, de sculpter ou modéliser, et écrire.
Mais qu’est-ce qui se passe dans ma tête ?
Je cherche une respiration à travers ces
mediums. C’est une façon de me trouver
personnellement, de dire ce que je peux
être, comme le miroir peut refléter avec
étonnement parfois ce qu’on lui propose.
S’il y avait un thème de prédilection, ce
serait finalement la recherche du mou-
vement avec le corps humain. Ainsi, par la
composition des corps, je « sculpte des
actions » dans l’idée de me défaire du figé.
Finalement, je trouve l’inspiration dans ce
qui se présente ; un souvenir, un fait divers,
une mythologie. Dans tous les cas, il s’agît
d’une histoire qui me concerne.
Ah au fait, cela fait vingt ans maintenant
qu’on voit en signature Carmen Dolar.
Pourquoi ? Mon secret…
B e n Q u ê n e Né en 1985 dans une famille d’artisans d’art, j’ai très
vite été attiré par le dessin. Après un CAP et BAC
PRO en communication graphique passés à Aurillac,
je tente l’aventure des beaux-arts à Clermont
Ferrand.
Quelques années d’enseignements en Arts
Plastiques et Appliqués m’ont permis de transmettre
à mon tour ma passion et quelques astuces et autres
anecdotes de l’histoire de l’art. Ces cinq années
passées au lycée d’Ambert ont été merveilleuses et
riches de rencontres, que ce soit dans l’équipe
pédagogique ou parmi les élèves. Merci à tous.
Si le dessin reste un moyen de me canaliser et de
dire des choses, je crois aussi que je recherche ses
limites techniques. L’être humain est fascinant à tout
point de vue mais je trouve que le regard reste
l’élément le plus mystérieux. J’aime le défi de
retranscrire l’expression juste ou même l’émotion.
Je collecte des photos ici et là et cette banque de
données me permet d’avoir des références en
termes de poses et d’expressions. J’apprécie
particulièrement les « gueules », ces visages qui en
disent long. Michel-Ange et Léonard de Vinci
descendaient dans les bas fonds des villes pour y
dessiner les exclus, les difformes et les vilains mais
je n’ai pas ce talent du dessin d’observation rapide
alors j’ai besoin d’une image fixe pour me servir de
guide.
J’aime les visages marqués par la vie, le travail ou
les éléments. J’aime ces gens anonymes dont le
regard dit long et dont le visage raconte la vie.
Depuis longtemps je suis loin de l’art conceptuel
qu’on apprend aux beaux-arts. J’aime à penser que
je crée des images populaires, c’est à dire
compréhensibles par tous.
Ben / Sans titre
> Visages pour Ben
> Corps pour Marc
Par Marc Listrat
Une expo de peintures DE
L’ART ! Du 7/02 au 7/03
PLUS DE 400
VISITEURS !
LE SAVIEZ-VOUS ?
Entre le 7 février
Et le 7 mars
Un voyage dans le temps
ardi 09 octobre 2018, les élèves de
l’option facultative musique ont rencontré
l’Orchestre d’Auvergne à l’occasion d’une
répétition publique au Lycée Jeanne d’Arc à
Clermont-Ferrand. Voici quelques-unes de
leurs impressions qu’elles souhaitaient vous
faire partager :
« A l’inverses des clichés, la musique classique
n’est pas morose et monotone, surtout
lorsqu’on est très proche des musiciens ! En
effet, nous étions juste derrière les pupitres
des altistes et des violoncellistes ; nous avions
l’impression de faire partie de la musique.
L’alternance d’une saison de Vivaldi à une
saison de Piazzolla apportait un côté original,
sachant que ces compositeurs ne proviennent
pas de la même époque (baroque
/contemporaine) ! A travers les tangos de
Piazzolla, des morceaux rythmés et parsemés
de bruits inattendus réalisés avec leurs
instruments à cordes, l’envie nous prenait de
danser. Tandis que dans les pièces de Vivaldi,
l’émotion était plus présente, nous ressentions
davantage les vibrations du son, les dialogues
entre les cordes et les contrastes d’intensités
sonores.
Chose amusante, malgré le fait que ces
musiciens soient professionnels, il est arrivé
qu’ils fassent des erreurs. Finalement, ce sont
des personnes comme vous et moi.
Pour terminer, assister à une répétition
publique est une belle expérience que peu de
personnes ont la chance de vivre face à des
musiciens aussi incroyables ! »
endredi 19 octobre, les lycéens inscrits
en langues vivantes anglais renforcé, en
option facultative musique accompagnés
de quelques collégiens musiciens ont eu
la chance de rencontrer Walter Smith, un
célèbre saxophoniste américain de jazz,
dans l’amphithéâtre du Lycée Blaise
Pascal à Ambert.
Durant une heure, le jazzman a répondu
en anglais aux différentes questions
formulées par les élèves, abordant des
sujets tels que son parcours artistique, sa
passion pour le jazz, ses goûts
musicaux..., avant de de leur interpréter
en solo quelques standards au
saxophone ténor.
Le soir-même, dans le cadre du 31ème
Festival Jazz en tête, il s’est donné en
concert dans une formation en trio à la
salle des fêtes de Marsac-en-Livradois,
en compagnie du contrebassiste Joe
Sanders, et du batteur Greg Hutchinson.
« Au plus près du trio, nous avons pu
partager leur belle complicité, notamment
au cours de leurs improvisations. »
Par Céline George
MUSIQUE De Vivaldi à Piazzolla
V
M Un
jazz
man
au
lycée !
je ne sais pas. Je
voudrais vous écrire quelque chose, mais
devant moi ma feuille reste blanche, tandis
que moi je suis terne. Ce monde lâche et
tâché de sang me rend triste et me fâche.
Alors je tourne en rond, je ne discerne plus
rien que la noirceur de mes cernes.
Vous savez quoi ? Pour ce soir je tue le
meurtre, j'exclue l'exclusion et j'abandonne
l'abandon. Ce soir je veux vous proposer
quelque chose de léger. Vous savez quoi ?
Ce soir, allons dîner.
Je connais un restaurant, très petit, très
charmant. Acceptez mon invitation, la
musique y est exquise, et le vin y est bon.
Cependant laissez-moi un moment, je ne puis
y aller dans cet accoutrement. Pas très
longtemps juste un instant, attendez moi
j'arrive ! Allez enfiler votre plus belle robe, et
quant à moi, comment vais-je m'habiller ?
Quelque chose de sérieux, distingué,
décontracté à la fois, voilà ce qu'il me faut. Un
costume est peut-être trop, alors je supprime
la cravate mais garde la chemise. Mais pas
celle-là, trop fleurie, trop voyante. Non pas
que je la trouve laide, au contraire, mais les
fleurs changent lorsqu'elles sont vues par
d'autres. Quand je ne vois que pétales, à
leurs yeux ils se transforment en grandes
voiles, et quand je ne vois que pollen, il
s'envole en lourde vapeur. N'y voyez aucune
offense, mais je ne veux prendre le risque
d'une telle méprise, déshonorante ! Non, hors
de question, elle restera dans un carton.
Celle-ci alors ? Toujours non, elle est rose,
voyons ! Point parce que je l'ai en aversion, à
vrai dire je ne me suis jamais posé la
question. Simplement je ne puis m'exposer
ainsi, c'est dans l'ordre des choses, et même
quand j'ose, je prétends que c'est saumon. De
rose il n'y aura que celles que je vous offrirai
évidemment. Autrement je perdrais de mon
masculin, oui car… Ah ! Voilà exactement ce
que je cherche ! Une chemise blanche. Oui,
très bien. On me dira qu'elle manque
d'originalité, j'y vois plutôt de la sécurité.
Me voilà vêtu, mais point prêt encore à vous
rejoindre. Je me regarde et me trouve fade
dans le miroir, sans en connaître la cause.
Peut-être que… peut-être qu'un peu de noir à
mes paupières, un peu de rouge à mes lèvres
aideraient à me rendre moins morose ? Dieu
mais que dis-je, pardonnez moi je m'égare !
Ai-je vraiment cru pouvoir mettre un peu de
fard ? Celui-ci ne se dispose que sur des
paupières de femme, voyons ! Qui sont toutes
différentes de celles d'un homme, n'ai-je point
raison ?
Alors je râpe mes mains pour qu’elles n’aient
aucune douceur. Je gonfle mon torse pour
exposer ma force. J'essore mes sentiments
pour ne plus pouvoir pleurer. Me voilà prêt à
vous accompagner.
Alors nous rentrerons dans ce restaurant, très
petit, très charmant ; je vous complimenterai
sur votre tenue ; vous sourirez, ingénue.
Alors nous ferons semblant. À moins que
réellement, vous ne soyez sensible à mon
charme ? Je me retrouverais sans arme. Je
n'aurais guère de choix, pour témoigner de
ma puissance, je ne pourrai refuser vos
avances.
Alors je m'autoriserai une larme de whisky,
pour rendre la chose plus facile, et vous
m'embrasserez, je vous serai docile. Bien sûr
j'aurai payé l'addition, inutile précision.
Pourtant, j'aurais peut-être aimé me voir offrir
des fleurs. Pouvoir laisser librement
s'exprimer mon cœur. Yeux noirs, lèvres
rouges, joues roses et chemise verte, bleue
ou jaune qu'en sais-je, me promener sur les
bords de la Seine, sans supporter les regards
traîtres du dégoût ou de la gêne !
Mais non. Le monde est tel qu'il est, et les
choses sont telles qu'elles sont. Je ne vous
dirai rien de mes problèmes. Même à moi, je
ne m'avoue ce dilemme. Alors allons dîner.
Par Lyloo Boulard
DINER
Ce soir,
Je suis terne.
Derrière la réussite de
Ludivine, il y a aussi la fierté
de ses camarades de
promotion du CFA mais
également de son formateur,
Xavier Bordet, qui nous en
dit plus sur la préparation de
ce concours :
avec
Xavier
Bordet
formateur
au CFA
d’Ambert
Par Denis Couturier
- Etes-vous intervenu pour l’élaboration des recettes
présentées lors du concours ?
Xavier Bordet : Je n’interviens pas sur l’idée de base et la
conception du produit. Néanmoins, je suis là pour aider à
équilibrer la recette, il faut savoir utiliser les ingrédients non
en fonction de son goût personnel mais plutôt en pensant à
ce qui peut plaire au plus grand nombre. Ludivine voulait
présenter par exemple une viennoiserie citron/basilic, ce
sont des saveurs qu’il faut savoir doser très précisément,
au gramme près !
- Quel a été votre rôle pour guider Ludivine dans la
préparation de ce concours ?
Xavier Bordet : Nous sommes là pour apporter des
compétences techniques aux gens dont on détecte un
beau potentiel, pour les aider à se « sublimer » en quelque
sorte. Il faut tout d’abord qu’ils aient l’envie, l’esprit pour le
concours car cela représente beaucoup de sacrifice pour
eux et beaucoup d’heures d’entrainement. Si l’on voit qu’un
jeune a l’envie d’y aller, nous l’aidons à se dépasser
- La réussite de Ludivine doit vous faire évidemment
plaisir…
Xavier Bordet : Nous sommes ravis pour elle, c’est une
belle récompense personnelle pour son investissement et
également une belle mise en valeur de notre CFA
ambertois, cela crée même des envies chez ses
camarades et nous n’aurons pas de mal à trouver des
candidats l’an prochain. D’ailleurs, l’Auvergne réussit
plutôt bien les concours spécifiques aux métiers de la
boulangerie puisqu’aux Trophées des Talents de la vente,
une élève d’Issoire est arrivée première et une élève du
Puy-en-Velay troisième.
RENCONTRE
Le lundi 14 janvier, nous avons
eu le plaisir de partir au Domaine
des plaines, à Bertignat, afin de
travailler notre nouveau
spectacle. Les propriétaires nous
ont mis à disposition des locaux
dans lesquels nous avons pu
travailler. Patrick et Laurence,
comédiens d’Acteurs pupitres et
Cie, sont venus nous apporter
leur aide et grâce à leurs précieux
conseils nous avons pu
perfectionner notre mise en scène
afin de vous offrir le meilleur des
spectacles. Nous nous sommes
beaucoup entraînés mais aussi
beaucoup amusés.
Stage de
pratique théâtrale
Ce stage a été l’occasion de nous
retrouver tous ensemble, pendant
trois jours, isolés du reste du
monde. Cela nous a ainsi permis
de renforcer notre esprit de
groupe ce qui est essentiel pour
faire du théâtre. Maintenant que
nous nous sommes entraînés,
nous sommes prêts à vous en
mettre plein les yeux. Alors
retrouvez-nous bientôt dans un
Voyage magique au bois des
Gardes qui se jouera du 23 au 25
mai 2019 à la Salle de la Scierie à
Ambert.
Ceux qui comme moi n'ont encore jamais mis
les pieds dans ce genre d'univers qu'est celui
des mangas et des geeks, ne prenez pas peur
et ne sautez pas cet article !
Bien que rassemblant majoritairement des fans
déjà immergés dans cette culture, la CGC
(Clermont Geek Convention) est aussi le
moyen pour les novices de découvrir d'autres
horizons bien différents des nôtres. Vous
n'aimez pas les mangas, ni les jeux vidéos?
Vous n'avez jamais compris les délires de vos
amis sur Naruto, ni les cris d'extase des fans de
Kpop et de Jpop? Ne vous inquiétez pas, cet
événement est ouvert à tout le monde et cet
univers que vous trouvez bien particulier est
tout de même très intéressant à découvrir,
avouez le ! Peut-être pourrez-vous enfin
déchiffrer ce jargon et en obtenir le niveau B2 ?
Parce que ce monde inspire des millions de
personnes de notre génération, n'avez-vous
pas envie d'en connaître la raison ? Rien que
pour perdre ses repères au moins une fois et
s'évader ailleurs dans le monde de la fantaisie
et de l'excentricité, la CGC est bien un
événement à ne pas manquer.
Ceux qui veulent de la tendresse pourront se
jeter dans les bras des "free Hug".
Ceux qui souhaitent découvrir autre chose que
notre cuisine française pourront gouter
aux rāmen et autres surprises des stands de
nourriture asiatique.
Ceux qui veulent danser et chanter auront la
possibilité de participer au concours de chant et
de danse (petite originalité cependant: il faut
chanter en japonais, coréen, mandarin... vous
l'aurez compris).
N'oublions évidemment pas les centaines de
créatures... spéciales... que vous pourrez
croiser à chaque recoin et les yeux rouges qui
parfois vous fixeront. Excitant non ? Vous aussi
vous pouvez vous déguiser si vous le souhaitez
et si vous avez toujours rêvé en cachette de
vous procurer un pyjama panda, c'est bien
l'occasion.
Par Lilas Astier
CGC
Un jour Deux jours
TARIFS BILLETS
9 euros 15 euros
pour Clermont-Fd
BUS TRANSDÔME
3 euros
Doit-on
obligatoirement
faire partie
d'un monde
pour en franchir
la frontière ?
Une Immersion dans la
culture populaire asiatique.
N'est-ce pas
le voyage
vers l'inconnu
qui nous fait
mûrir ?
INTERVIEW
Meilleure jeune boulangère de France
Rencontre
avec Ludivine
QUEL EST TA SPÉCIALITÉ ?
Par Amélie Kerbourc’h
BONJOUR LUDIVINE, PEUX-TU
TE PRÉSENTER : DIRE TON ÂGE,
LES ÉTUDES QUE TU AS FAITES ?
NOUS T’INTERVIEWONS AUJOURD’HUI PUISQUE TU AS
FINI PREMIÈRE AU CONCOURS DU MJB (MEILLEUR
JEUNE BOULANGER DE FRANCE), TOUT D’ABORD
FÉLICITATIONS ! NOUS AIMERIONS SAVOIR QUEL
RAPPORT TU AS AVEC LE MÉTIER DE BOULANGER,
QUELLES SONT TES INSPIRATIONS ?
COMMENT S’EST PASSÉ LE CONCOURS ?
AS-TU UNE PETITE ANECDOTE
ISSUE DU CONCOURS ?
QU’EST-CE QUE CE PRIX REPRÉSENTE POUR TOI ?
J’ai 17ans et je suis en mention
complémentaire suite à un CAP
boulangerie fait au CFA d’Ambert.
J’ai des parents boulangers donc j’ai toujours été
baigné dans ce milieu, c’est pour moi une réelle
une vocation. Je n’ai par contre pas d’inspiration
particulière, je travaille juste avec envie chaque
jour.
C’est un concours qui demande
beaucoup d’investissement en amont,
sans entraînement ce n’est pas
jouable, c’est pour ça que l’aide de
mon professeur était importante. Une
fois sur place il faut savoir gérer son
temps, être efficace et rigoureux.
Le concours s’est déroulé à
Paris et la tradition veut que le
gagnant aille remettre une
frangipane au président de la
République, je suis donc allée à
l’Élysée voir monsieur Macron.
(Monsieur Couturier, toujours
présent lorsqu’il faut dire des
bêtises, ajoute : « Brigitte et le
chien étaient là ? » -Ludivine
acquiesce en riant) C’est un concours reconnu
dans le milieu de la
boulangerie donc c’est un
vrai plus sur le marché de
l’emploi, mais en classe il
me reste pleins de nouvelles
choses à apprendre donc je
reste une élève comme les
autres.
Le pain de seigle et j’ai aussi crée un
pain lentille/carotte, un mélange éton-
nant que je propose parfois à la
boulangerie de mes parents.
apprentie au
CFA d’Ambert
Sujet
LE MIROIR DE NOS OMBRES
ous entendez ces oiseaux chanter ? Vous
voyez dans la pénombre sylvestre la vie qui se
meut ? Vous sentez le bruissement de ces
insectes dans l’herbe autour de vous ?
Il y a peu de chances, tout cela, c’est dépassé.
Les oiseaux ne chantent plus, un tiers a déjà
succombé en 15 ans, la vie n’a plus de forêts
pour se mouvoir et les insectes ont pour les
trois quarts disparu en 30 ans. À ce rythme, on
peut facilement imaginer la suite, c’est ce que
font notamment les collapsologues. Un sujet
tellement récent qu’on parle encore de
néologisme, la collapsologie est « l’étude de
l’effondrement de la civilisation industrielle et
de ce qui pourrait lui succéder ». Depuis les
années 1970, les scientifiques nous alertent de
plus en plus sur les répercussions qu’ont nos
actions sur l’environnement ; depuis les
années 1970 la science combat le déni de
ceux qui préfèrent leur intérêt personnel au
développement commun. Les principaux effets
de la surconsommation et de la surexploitation
de nos ressources sont : le réchauffement
climatique, la pollution de l’air, des terres et
des océans ou encore la chute de la
biodiversité. Le réchauffement climatique est
peut-être le sujet dont on parle le plus parmi
cette liste (non exhaustive). Pour cause, le
GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental
sur l’Evolution du Climat) prévoit une hausse
globale moyenne de la température terrestre
pouvant atteindre les 6,4°C d’ici la fin du siècle
! On a récemment assisté à des vagues de
froid extrême (jusqu’à -50°C ressentis) aux
Etats-Unis qui se sont produites en même
temps que des vagues de chaleur extrême
(jusqu’à 50°C) en Australie. Ce genre de
phénomène devrait s’amplifier dans les
prochaines années, de même que les
catastrophes climatiques en général qui ont
déjà triplé depuis les années 1960 dans le
monde. Ce réchauffement conduit aussi, via la
fonte des glaces et la dilatation de l’eau, à la
montée du niveau des mers et des océans,
engloutissant les terres littorales les plus
basses petit à petit.
Le problème se pose aussi face à la forte
croissance démographique globale, ce qui
amène finalement à avoir toujours plus d’êtres
humains qui se partagent toujours moins de
place. Des études prévoient dans le même
sens le caractère invivable d’une grande partie
de l’Asie du Sud-Est (dont l’Inde et la moitié
Est de la Chine, soit plus ou moins 2 milliards
d’êtres humains) et du Moyen-Orient en raison
de l’humidité et de la chaleur qui seront
devenues trop fortes. Le corps humain ne
pouvant supporter ces conditions, les
survivants vont aller instinctivement chercher
la fraîcheur dans d’autres régions du monde,
en se rapprochant ainsi des pôles. Dans le pire
des cas, on peut imaginer que ces vagues de
migrants climatiques engendreront alors
rapidement l’effondrement de l’économie
mondiale, surtout avec la baisse des
ressources fossiles disponibles comme le
pétrole ou le charbon, voire que nos pratiques
conduisent à l’effondrement de notre société
toute entière d’ici la fin de notre siècle. Les
pertes humaines seraient alors considérables
mais offriraient aux survivants l’opportunité de
construire une nouvelle civilisation qui serait
plus adaptée aux récents changements de
notre monde. Dans le meilleur des cas, la prise
de conscience est générale, les pays
respectent les accords qu’ils ratifient, les
inégalités baissent et le nouveau mot d’ordre
est la sobriété ; tout ça permet à un plus grand
nombre d’humains de survivre et limiterait les
dégâts déjà inéluctables du réchauffement
climatique, comme l’augmentation des
températures à la surface du globe par
exemple qui, même en stoppant toute
émission de gaz à effet de serre
instantanément ne commencerait à ralentir
que dans 10 ans (au minimum), principalement
à cause du rejet de chaleur accumulée par les
océans.
V
Pablo Servigne
Par Thomas Delorme
Le réchauffement climatique conduit aussi au
ralentissement de la production d’énergie, les
centrales de production étant arrêtées car ne
pouvant être refroidies par de l’eau trop
chaude par exemple, provoque la baisse du
rendement agricole, la production étant déjà
perturbée par l’absence d’insectes. Les
émissions de CO2 (mais pas seulement), dont
celles qui découlent de l’activité humaine sont
une des causes de ce réchauffement car elles
contribuent avec d’autres gaz au fameux
« effet de serre ». Mais le CO2 ne cause pas
seulement le réchauffement de la planète. Un
autre de ses fléaux est aussi l’acidification des
océans. La molécule va réagir avec l’eau pour
finalement produire un acide, d’où
l’acidification de cette eau. Seulement, toute la
biodiversité marine ne supporte pas forcément
cette baisse de pH. Le plancton, à la base de
la chaîne alimentaire marine, disparait, de
même que les coraux, les végétaux marins,
les poissons, etc. Eux qui absorbaient alors la
majorité de nos émissions de CO2 ne peuvent
donc plus remplir cette fonction et les forêts
qui sont déjà saturées ne peuvent plus prendre
le relais, naît ainsi un cercle vicieux qui nous
conduira, sauf changement du mode de
fonctionnement mondial, à toujours plus de
CO2 donc toujours plus d’effet de serre, une
température toujours plus élevée et une vie,
qui ne peut s’adapter aussi rapidement,
toujours moins présente...
Aujourd’hui,
l’utopie a changé
de camp :
est utopiste celui
qui croit que tout peut
continuer comme
avant.
«
»
Edmond… c'est un prénom qui respire la
province. Il nous rappelle ce joueur d'accordéon
aux fêtes de village quand on était petit ; cet
homme toujours un Ricard à la main accoudé au
bar le jeudi soir, ou bien ce vieux papy que l'on
n'a vu que sur les photos jaunies du grenier.
Alors quand on vous dit « Hé ça te dit on va voir
Edmond ? », on comprend que cela ne fasse pas
forcément envie…
C'est vrai que le film est un peu répétitif, le
schéma « Edmond ne sait pas quoi écrire-
quelqu'un dit une phrase qui va le débloquer un
peu comme Sherlock Holmes-il écrit un chef-
d’œuvre » se répète un peu parfois. Mais tout le
reste du film compense ça, on suit vraiment le
montage de la pièce en direct. L'intrigue est
accrocheuse, on s'attache aux personnages, on
a vraiment envie de les voir réussir. C'est
touchant, le film rend bien compte du phénomène
qu'a été et qu'est toujours Cyrano de Bergerac, et
surtout, c'est drôle. Alors si vous ne savez pas
quoi faire un de ces soirs, vous savez ce qu'il
vous reste à faire ! Allez le voir et faites vous
votre propre avis, pour notre part en tous cas,
c'est un oui ! Et bon film !
Mais Edmond, ce n'est pas une histoire
d'accordéon et de Ricard, c'est une histoire de
théâtre. Oui monsieur, de théÂÂÂÂÂÂtre. Ça fait
tout de suite un peu plus distingué, hein ? Plus
précisément, le film parle d'Edmond Rostand, et
de la création de sa pièce Cyrano de Bergerac.
« C'est un roc, c'est un pic, c'est un cap », c'est
lui. Au début, c'est un pauvre artiste qui a du mal
à se faire connaître, mais on se rend vite compte
qu'il a un talent fou. C'est un poète, capable
d'inventer des vers en quelques secondes. Alors
il va rencontrer beaucoup de problèmes, entre
ses acteurs, ses producteurs, sa famille… Mais il
va la monter, cette pièce. Et elle deviendra le
succès international que l'on connaît tous.
Actu
culturelle
Par Liloo Boulard
EDMOND
d’actualité