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Le Parc de Conilhères, histoire et projet d’écolabellisation

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Page 1: Parc de Conilhères d'Alès
Page 2: Parc de Conilhères d'Alès

Le Parc de ConilhèresLe Gardon

Le Gardon

Le Grabieux

Le Bruèges

Ruisseau de Chaudebois

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11

12

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(Parc Expo)

PôleBIO

P.I.S.T. 2

Pôle

AlèsCévennes

Mécanique

SAINT-JEAN-DU-PIN

SAINT-HILAIRE-DE-BRETHMAS

SAINT-CHRISTOL-LEZ-ALÈS

SAINT-PRIVAT-DES-VIEUX

SAINT-MARTINDE-VALGALGUES

CENDRAS

SAINT-JULIEN- LES-ROSIERS

VERS VALLÉE DU GALEIZON

BAGNOLS

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Rue J. J. Rousseau

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Avenue Général deGaulle

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CROUPILLAC

ERMITAGE

SILHOL

MONTRICATO

P.I.S.T.OASIS 1

A.N.P.E.

Parc dela Tour Vieille

ParcMéditerranéende Conilhères

ComplexeSportif deLa Prairie

P.I.S.T. 4

P.I.S.T. 3

Parc desCamélias

Stadedu Rieu

LETEMPERAS

Stadedu

Moulinet

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R.Pujazon

StadeDelaune

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Hospitalier

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Cimetière Tamaris

PuitsDestival

Stade

Mandela

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PrésSt.Jean

Gymnase

Espace AlèsPrés St-Jean

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Collège GymnaseDaudetDAUDET

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Temple

Police Municipale

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culturel et scientifique

Collège

Maisonpour TousL. Aragon

Bellevue

I.U.P.

Jean MOULIN

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Gatien

PibarotStade

Cimetièrede la Montée de Silhol

N. D.Table d'Orientation

Point InfoTourisme

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Le Toboggan

ChapelleSt-Julien des Causses

Patinoire

TennisC.F.A.

CentreHorticole

290 mde Rochebelle

PrieuréSt-Germain-de-Montaigu360 m

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Jardindu

Bosquet

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LEPLAN

d' ALES

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Curiosité

Police, gendarmerie

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Hôpital

StadeÉquipement sportif

Bâtiment. Écoles.Collèges.

Voie verte

NORD

Mairie d’AlèsService CommunicationNovembre 2013

La ville d’Alès possède un terrain de 2.2 ha dans le quartier de Conilhères.

En 1995, le service Nature y réouvre le milieu et développe des zones naturelles identifiées.Des aménagements, tels que mobiliers d’agrément et de sécurité sont installés, ainsi qu’une aire de jeux. Ce parc devient lieu de détente et de sensibilisation à la biodiversité.

Parc de ConilhèresAncien chemin de Mons30100 Alès

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Le Parc de Conilhères,histoire et projet d’écolabellisation

Depuis 2013, les différents espaces prennent progressivement forme : O platanes et leur ombrage O haie écologique, pour maintenir la biodiversitéO oliveraie, aux sujet identifiés et répertoriés O verger partagé, planté de quelque 80 fruitiersO jardin d’aromatiques et petits fruitsO zone naturelle identifiée « lieu refuge » par la L.P.O.O rocailleO zone de sous-boisetc.

L’entrée du parc est aménagée et des panneaux pédagogiques sont installés.

Le 23 avril 2014, l’audit d’éco-labellisation «EcoJardin» a lieu sur le parc de Conilhères.

Le label «EcoJardin» est un outil de communication et de reconnaissance à destination du public, des équipes d’entretien du service Nature et des élus.

Les principes de base de ce label sont :O l’assurance que le gestionnaire du site est bien engagé dans une démarche globale de gestion écologique, O la réalisation d’un audit par des organismes externes compétents et indépendants et basés sur des grilles d’évaluation communes, O l’engagement dans une démarche d’amélioration continue.

Le 30 juin 2014, le Parc de Conilhères a reçu officiellement le label «EcoJardin».Il a ainsi rejoint les quelque 180 sites labellisés en France à cette date.

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La gestion différenciée sur le Parc de ConilhèresLe parc de Conilhères fait l’objet d’une gestion différenciée, afin de pré-server l’identité de chaque zone. Un programme spécifique des périodes de fauches est mis en place, tenant compte de la saison, de la végétation et de l’activité des insectes.

C’est ainsi que nous avons déterminé 4 zones différentes sur le parc :

Une zone technique matérialise l’accès des équipes et des engins d’en-tretien. Ce chemin longtemps érodé par les pluies est aujourd’hui profilé pour fa-voriser l’écoulement de l’eau. Un revêtement de cailloux grossiers com-pactés de couleur jaune ocre apporte une touche de couleur à cette voie minérale qui débute sur l’ancien chemin de Mons au niveau de la barrière ONF et qui va jusqu’au sommet de la plataneraie.

Les parcours et cheminements, incitant le promeneur à explorer les zones du parc font l’objet d’une tonte effectuée toutes les 3 semaines. Les abords des tables de pique-nique, bancs, garages à vélos, aire de jeux, panneaux d’information, hôtel à insectes et poubelles sont également in-tégrés dans cette tonte. Cette gestion des cheminements n’est pas néces-sairement visible si on reste aux abords du parc. La curiosité du chemin qui s’ouvre devant soi a comme un parfum d’aventure...

La plataneraie bénéficie d’une tonte 3 fois par an. En mai et en juillet, la fauche favorise et facilite l’accessibilité par les usagers de cet espace de rencontre et de relative fraîcheur. En octobre, la fauche assure aux agents du service Nature une meilleure accessibilité pour rassembler les feuilles des platanes tombées au sol.

Le reste du parc bénéficie d’une fauche annuelle aux alentours du mois de juin, afin de développer les fleurs de prairies sèches et donc d’attirer une biodiversité conséquente, sans sacrifier un traitement naturel favo-risant le maintien des talus et limitant les zones de piétinement des uti-lisateurs. Cette fauche concerne principalement l’oliveraie, le fruitier, le sous-bois.

Oliveraie

Verger

Sous-bois

Jardin aromatique

Aire de jeux

Plataneraie

Haie écologique

L Accès technique

L Cheminements Tonte toutes les trois semaines

L La plataneraie Tonte en mai, juillet et octobre

L Reste du parc Une fauche annuelle, mi-juin

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Le verger partagé

Une action municipale concrète en faveur de la biodiversité, via le Centre national de pomologie et l’exemple de la pomme...

A la fin du XIXe siècle, on compte à l’échelon mondial près de 15 000 variétés de pommes.Le déclin de la diversité fruitière intervient au début du XXe siècle et s’accélère durant l’Entre-deux Guerres. La France et l’Europe ont faim : il faut produire en grande quantité des variétés s’adaptant sur tous les sols et produisant de façon régulière.Les variétés locales sont arrachées au profit de variétés plus modernes, souvent d’origine étrangère, à calibre homogène et qui produisent des fruits chaque année.Il s’avère que la majorité des variétés obtenues depuis les années 1950, l’ont été à partir de cinq variétés : Golden Delicious, Jonathan, Granny Smith, Reinette blanche du Canada et Red delicious.Cette hybridation à outrance à partir d’un génome restreint entraîne forcément un appauvrissement génétique et explique la résistance de plus en plus faible des variétés modernes aux maladies.

O Plus d’infoCentre national de PomologiePôle culturel et scientifique de Rochebelle71 chemin de Saint-Raby - 30100 Alèstél : 04 66 56 50 24mail : [email protected]://pomologie.ville-ales.fr

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L’oliveraieTémoins immobiles d’une grandeur passée, les oliviers ont traversé les siècles pour des utilisations diverses.

L’huile d’olive en cuisine, en soin du corps, servait aussi à s’éclairer dans la Grèce antique.

Puis à la chute de l’Empire romain et au Moyen Âge avec les croisades, le brassage entre Orient et Occident engendre des liens commerciaux fructueux.

La fabrication du savon et l’apprêtage du textile impulsent le développement de l’olivier en France. L’Espagne amène l’olivier dans le nouveau monde en Argentine, Chili, Pérou et Mexique jusqu’à la révolution industrielle.

En 1840 on compte 26 millions d’oliviers en France sur 170 000 ha. Mais la vigne plus rentable, l’importation d’huile d’arachide, l’exode rural et les épisodes de gels vont entraîner le déclin de l’oliveraie française.

En février 1956, les températures tombent jusqu’à moins 23 degrés dans le Sud de la France entraînant la disparition des deux tiers des oliviers.

O Plus d’infodans un dossier spécialement conçu en lien avec l’équipe sur les variétés d’olives présentes sur le site de Conilhères ainsi qu’un schéma expliquant la transformation de l’olive en huile.

Centre national de PomologiePôle culturel et ccientifique de Rochebelle71 chemin de St Raby - 30100 Alèstél : 04 66 56 50 24mail : [email protected]://pomologie.ville-ales.fr

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5 variétés d’olives sur le parc

Les fiches complètes, ainsi que d’autres, sont consultables

au Centre National de Pomologie :

Pôle Scientifique et Culturel de Rochebelle

70, chemin de Saint-Raby - 30100 Alès

Tél. : 04 66 56 50 24Internet : http://pomologie.ville-ales.fr

Carte d’identité fruitière rédigée et éditée par le Centre National de Pomologie, 155 fbg de Rochebelle, 30100 Alès.Les droits d’auteur de cette fiche sont strictement réservés.

OLE-OLIV

Olea europea ‘Olivastre’ Ruby.

OrigineNon encore déterminée. Répandue dans le nord du département du Gard, aux environs d’ Alès, Anduze, Saint-hyppolite-du-Fort, Monoblet et Sauve.

DescriptionArbre : de moyenne à grande taille, très vigoureux, résistant à la sécheresse et au froid; assez productif. Il a

un couvert dense et un port étalé.Rameaux : longs, feuillus, généralement horizontaux, infléchis en angle droit.Feuilles : moyennes ou grandes,peu divergentes, souvent rapprochées du rameau redressées ou inclinées avec

lui.Fruits : petits à moyens, 2 gr. environ, pendants, isolés ou groupés; maturité moyenne.Epicarpe : lisse, noir, légèrement pointillé, très pruiné à maturité.Pulpe : moyennement abondante, ferme, violacée, assez riche en huile.Noyau : allongé, faiblement incurvé, régulièrement amainci vers la base.Utilisation : huile de bonne qualité avec un bon rendement; le fruit cède facilement son huile qui est limpide,

dorée, et de moyenne conservation; rendement de 18 à 25 %.

Création : janv. 2002Mise à jour mars 2014

Synonymes : Béchude, Bouquetière

Variété locale du Gard

CultureNécessite des tailles fréquentes et exige peu de fumure, il présente également une bonne résistance aux pa-rasites et aux maladies. Dans un terrain sec, les fruits seront petits, mais si l’arbre est trop arrosé, les olives ont tendance à pourrir.

photos André Martre, 2008

Ne pas confondre avecLes oliviers non-greffés sont souvent appelés oléastre et de nombreuses variétés se sont appelées Olivastre, Olivière, aussi est-il important de préciser l’Olivastre de Ruby .

Plusieurs descriptions : Ruby (1918), Bonnet (1924),

André Martre (1998).

Carte d’identité fruitière rédigée et éditée par le Centre National de Pomologie, 155 fbg de Rochebelle, 30100 Alès.Les droits d’auteur de cette fiche sont strictement réservés.

OLE-NEGR

Olea europea ‘Negrette’ Rozier.

OrigineOriginaire du Gard, de l’Ardèche et de l’Hérault. Les arbres les plus anciens se retrouvent surtout dans la région d’Aubenas et de Branoux pour l’Ardèche et autour de Sommières et Calvisson pour le Gard.

DescriptionArbre : n’alterne pas, rustique, il s’accommode des plus mauvais terrains et résiste bien à la sècheresse et au

froid.Feuilles : elles sont cintrées en longueur contrairement à la Noirette; de couleur vert foncé.Fruit : moyen 2 à 3 g, en forme de baril, surface finement mamelonnée. Les fruits sont généralement portés

sur toute la longueur du rameau. Précoce, ils mûrissent généralement tous en même temps.Pulpe : abondante, très ferme, brun noirâtre à maturité, riche en huile. Epicarpe : vert franc, tiqueté avant la véraison; passe ensuite sans décoloration sensible au violet marbré, puis

au noir très pruiné.Noyau : noyau moyen, ovale allongé, une valve plus bombée que l’autre, sillons profonds et la ligne suturale

très apparente.Utilisation : donne une huile fine et douce, de bonne qualité, rendement autour de 18 %.

Création : janv. 2002Mise à jour mars 2014

Synonymes : Nigrale, Négrale,

Négret, Petite noire, Noirette, Sayern dans la

région de Sommières.

C’est peut-être, sous toutes réserves, l’Olea

pausia Virgile. ou l’olivia media rotunda praecox de Tournefort appelée aussi Mourette

ou Moirale.

Variété locale de l’Hérault

CultureArbre à port érigé qui nécessite peu de taille. Rameaux abondants, courts, feuillus, mais tendant à se redres-ser à l’extrémité. Cette variété auto fertile fait aujourd’hui l’objet d’une replantation importante, en raison surtout de son extrême précocité ainsi que de la qualité de son huile, un mois avant les autres variétés, mais aussi du fait que l’ensemble des fruits mûrissent en même temps (vers le 20 novembre).Cette variété auto fertile fait aujourd’hui l’objet d’une replantation importante, en raison surtout de son extrême précocité ainsi que de la qualité de son huile, un mois avant les autres variétés, mais aussi du fait que l’ensemble des fruits mûrissent en même temps (vers le 20 novembre).

photo André Martre, 2008

Caractère discriminant Sa feuille hyponastique; son extrème précocité, de plus, toutes les olives noircissent en même temps.

Nombreuses descriptions dont : Abbé Rozier (1822),

Ruby (1918), Martre (1998), Fruits Oubliés (1999).

Carte d’identité fruitière rédigée et éditée par le Centre National de Pomologie, 155 fbg de Rochebelle, 30100 Alès.Les droits d’auteur de cette fiche sont strictement réservés.

OLE-PICH

OrigineBien que diffusée sous le nom de Picholine, son vrai nom devrait être Plant de Collias ou Coïasse (Collias étant une petite localité des environs d’Uzes), car il a existé une variété historiquement plus ancienne qui avait pris le nom de la fameuse préparation «à la Picholine» datant des frères Picholini au XVIIIème siècle établis à St. Chamas. Par la suite ce nom fût donné à au moins cinq variétés.Répandue dans le département du Gard, notamment dans les cantons de l’Est et du Sud-Est, elle domine aux environs de Nîmes où on l’a substituée par le greffage aux anciennes variétés locales de moindre valeur ; on la retrouve ça et là dans l’Ardèche, l’Hérault , rarement dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône. De grande souplesse d’adaptation, elle est introduite dans d’autres pays oléïcole.

DescriptionArbre : moyen à grand, à port relativement étalé en dôme élargi.Fruits : pendants, parfois groupés sur le même pédoncule et portés au-dessous de la portion feuillue du ra-

meau, moyens ou gros, ovoïdes allongés, nettement plus bombés d’un côté que de l’autre. Pulpe : très abondante, rose violacé, ferme, moyennement riche en huile.Noyau : long, mince, fusiforme, effilé aux deux bouts, un peu incurvé.Epicarpe : lisse vert franc jusqu’aux approches de la véraison, se teinte alors de rose vineux puis, tardivement,

de violet foncé presque noir.Maturité tardive : décembre/janvier pour l’huile ; pour la table septembre en vert, octobre/novembre en

noir.Utilistation : première variété française utilisée pour les olives vertes. Son huile bien qu’excellente, est d’ex-

traction difficile, elle rentre dans l’AOC «Huile d’olive de Nîmes».Elément discriminant : son noyau petit et incurvé.

Création : janv. 2002Mise à jour mars 2014

Synonymes : Coïasse, Olive de

Nîmes, Fausse Lucques, Sauzin, Olea europaea

Gouan.

Variété locale du Gard

CultureRustique, elle produit de façon assez régulière, mais réclame de bonnes fumures et des tailles fréquentes (annuelles) pour donner de beaux fruits. Elle devra être traitée contre la mouche (Dacus) et le cycloconium (ou oeil de paon). Les sols argilo-calcaires profonds lui conviennent particulièrement, mais elle s’accommode de tous les terrains. Elle se greffe sans difficulté sur toute les variétés. Toutefois, le porte-greffe qui a donné les meilleurs résultats est le Saurin ou Sauzen. Mais attention l’olive à maturité gèle à - 5°C et l’arbre est moyennement résistant au gel.

Descriptions nombreuses dont les plus connues

Abbé Rozier (France, 1822), Ruby (France, 1918),

Long et Bonnet (France, 1950), Catalogue mondial 2000,

Martre A., Moutier N., Pinatel C. & Roger JP. 2004.

photos André Martre, 2008

Olea europea ‘Picholine du Gard’ Ruby.

ou Plant de Collias

Carte d’identité fruitière rédigée et éditée par le Centre National de Pomologie, 155 fbg de Rochebelle, 30100 Alès.Les droits d’auteur de cette fiche sont strictement réservés.

OLE-PIQU

Olea europea ‘Piquette’ Martre.

OrigineGardoise, sa principale zone de culture se situe dans la région d’Alès et d’Anduze. Il est fort possible que cet olivier soit ancien et décrit sous d’autres noms dans la littérature; nous n’avons, à ce jour, pu faire aucun rapprochement.

DescriptionArbre : de petite taille, il est étalé, broussailleux avec de nombreux rejets sur les branches lui donnant un

aspect «dressé» en fin d’été. Il s’adapte aux terres sèches du Gard.Feuillage : dense, sombre et buissonnant . Feuilles spatulées. Pulpe : blanche à maturité.Noyau : de bon diamètre, lisse, et peu sillonné.Fruit : petit à moyen, de forme ovoïde, il est très légèrement asymétrique, plus bombé d’un côté que de

l’autre. Il ressemble à la Capelen. Les olives ont souvent groupées sur le même pédoncule. Moyennes, elles pèsent entre 2 et 3 g.

Epicarpe : lisse et piqueté comme son nom l’indique.Maturité : moyenne, de production régulière.Utilistation : huile de bonne conservation et d’extraction facile. Rendement 18 à 22 %.

Création : janv. 2002Mise à jour mars 2014

Piquette veut dire pique-tée, marbrée.

Variété locale du Gard

CultureTrès rustique, cette variété vigoureuse est bien adaptée aux terres sèches de nos garrigues, mais elle est sen-sible à la cochenille et à la fumagine.

Une seule description : André Martre

Ne pas confondre avecavec Capelen pour l’aspect : l’olive Piquette est asymétrique tandis que la Capelen est symétrique. Les termes piqueté, marbré, pigale sont des synonymes, de nombreuses variétés ont adopté ces appellations.

Éléments discriminantsSes feuilles spatulées et ses olives qui forment des grappes rapprochées en amas compacts.

photos André Martre, 2008

Carte d’identité fruitière rédigée et éditée par le Centre National de Pomologie, 155 fbg de Rochebelle, 30100 Alès.Les droits d’auteur de cette fiche sont strictement réservés.

OLE-ROGA

Olea europea ‘Rougette du Gard’ Rozier.

OrigineGard, partie nord-ouest du département. Son fief aujourd’hui est Saint-hippolyte-du-Fort et Monoblet. L’Abbé Rozier (France, 1822) nous dit qu’elle était cultivée surtout à Pont-Saint-Esprit et que son fruit à la couleur rouge de la Jujube à sa plus grande maturité.

DescriptionArbre : auto-fertile, il est de grandeur moyenne, rustique et vigoureux, à port érigé. Ses rameaux nombreux

courts et minces ont tendance à monter.Feuille: assez divergente, petite, droite et ferme, limbe lancéolé, assez étroit et franchement en gouttière. Fruits : pendants, moyens ou petits (2 gr.), de cylindriques à ovoides, légèrement atténués à la base. Maturité

moyenne.Noyau: allongé, un peu piriforme, asymétrique, sillons bien accusés sur le noyau. Pulpe : abondante, blanche lavée de rose, riche en huile.Utilisation : huile de bonne qualité; rendement autour de 20%.

Création : janv. 2002Mise à jour mars 2014

Synonymes : Olive rouge, Rouget.

Variété locale du Gard

CultureAuto-fertile il produit avec peu d’alternance. Très rustique, il résiste au froid et est donc très précieux pour le peuplement des terrains de mauvaise qualité. Se plaît à 300 mètres d’altitude.

Ne pas confondre avecAttention, toutes les variétés qui passent au rouge avant ou à maturité ce sont appelées rougettes : Rougette de l’Ardèche, Rougette du Gard, Rougette de l’Hérault, Rougette de Pignan.

photos André Martre, 2008

Caractère discriminantEn octobre, les olives tournent et prennent une teinte rouge, tiquetées à la véraison, avant de noircir. Les rameaux nombreux ont une forte tendance à monter.

Descriptions nombreuses dont : Abbé Rozier (1822),

Degrully (1907), Ruby (1918),

Martre (1999).

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Un toit pour tousUne grande variété d’insectes auxiliaires peuvent se voir offrir le gîte :

O Les coccinellessont de grandes prédatrices de pucerons, et apprécient de se réfugier sous les amas de feuilles mortes, dans les tiges creuses, dans les trous percés dans des briques ou des bûches.

O Les chrysopes ou mouches aux yeux d’or se nourrissent de pucerons et s’installeront dans la moelle des tiges de su-reau, dans des bûches percées ou encore dans des boîtes remplies de fibres d’emballage ou de papier froissé.

O Les osmies sont de petites abeilles solidaires, à l’abdomen roux et poilu. Elles sont très utiles pour la pollinisation. Leurs abris de prédilection sont des tiges creuses ou des bûches percées de trous.

O Les pemphédrons sont des petites guêpes noires inoffensives, solitaires, nourrissant leurs larves de pucerons. Elles s’installent dans les bottes de tiges à moelle (sureau, ronce, framboisier, rosier).

O Les carabes appartiennent à la famille des coléoptères. Leurs larves sont de grandes dévoreuses de parasites : balanin des noisettes, chenilles de carpocapse... Ils trouvent refuge dans les vieilles souches ou sous des morceaux de branches.

O Les aphidius sont de petits hyménoptères, ressemblant à la fois à la guêpe et au moucheron. Leurs larves parasitent les pucerons, en se développant à l’intérieur de leur corps.

O Les syrphes ressemblent à des guêpes, mais font partie de la famille des mouches : on les identifie facilement à leur vol stationnaire au-dessus des fleurs à butiner. Leur larve se nourrit de pucerons et l’adulte assure la pollinisation. Ils apprécient les tiges à moelle.

O Les perce-oreilles ou forficules sont de bons auxiliaires contre les pucerons. Ils s’installent volontiers sous un pot de fleur retourné et rempli de paille, de foin ou de fibres de bois.

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Voici la légende de Conilhères Il nous faut remonter aux temps les plus reculés du Moyen âge. Le sire Adhémar Béringuier, seigneur de Conilhères, héritier à vingt ans du château de ce nom et des terres qui l’entouraient, portait une âme ambitieuse incapable de borner ses désirs à l’humble condition dont ses pères s’étaient contentés.A la première tentative que fit Adhémar pour agrandir son domaine vers les prairies du gardon, le baron d’Alès, Raymond Pelet, son suzerain, qui n’était pas très endurant, le paya de telles nasardes, qu’il lui ôta pour longtemps l’envie de recommencer.« Nouveaux temps, nouveaux moyens, se dit le sire de Conilhères, où l’épée est arrêtée, l’or peut être passera ; je n’ai plus qu’à devenir riche ! »Et il se jeta dans l’alchimie.Voilà comment pendant les nuits d’hiver, de la plus haute cheminée de son château, on voyait souvent jaillir de longues flammes. C’était Adhémar qui dans une salle basse dont il avait fait son laboratoire, chauffait les cornues, fondait, calcinait, sublimait, s’efforçant de faire de l’or avec des métaux communs et des terres rares.Pour se faire aider dans ce Grand Œuvre, il avait pris à son service un vieil

Il était une fois la légende de ConilhèresPendant des siècles, chimie et alchimie ne formèrent qu’une science. Mais après le siècle des Lumières mouvement intellectuel visant à supprimer les idées obscurantistes au 18è siècle, une évolution commença à s’opérer.L’image de l’alchimiste prit une autre tournure, influencée en partie par l’attitude d’imposteurs et de charlatans qui ambitionnèrent de tirer quelques profits de cette discipline.L’alchimie a basculé dans la catégorie de l’ésotérisme, reléguée au rang de science occulte, et l’alchimiste, philosophe et chercheur érudit, fut présenté sous les traits d’un savant fou, voire d’un illuminé dans son laboratoire, pactisant avec le diable.A la recherche des secrets de la matière et de la composition des métaux, ces adeptes de la chimie

entendaient pourtant améliorer la nature, transmuter les métaux vils en or ou en argent, découvrir les secrets de l’élixir de jouvence, dans l’idée d’œuvrer au bien-être de leurs concitoyens, et trouver la pierre philosophale souvent représentée par un dragon se mordant la queue qui devait transformer le plomb en or.

homme, moitié savant, moitié sorcier, dont le seul aspect , quand il lui arrivait de sortir du château, faisait peur à tout le voisinage.Aussi les paysans d’Alès, lorsqu’ils voyaient sortir les flammes par la haute cheminée, se signaient-ils dévotement, car ils pensaient que c’était flammes d’enfer, et qu’Adhémar et son sorcier faisaient œuvre commune avec le diable. D’autant plus que d’autres mauvais bruits couraient sur Conilhères. Ne parlait-on pas de bohémiens qui venaient au château de temps en temps, sur le tard, et laissaient là de jeunes enfants dont on avait plus de nouvelles?On disait même que le baron d’Alès s’était ému de tous ces bruits, qu’il en avait fait rapport à son cousin le comte de Toulouse, et que s’il ne procédait pas juridiquement contre son vassal, c’était par égard pour la douce Etiennette, la jeune femme d’Adhémar, pieuse, belle et bonne que tout le monde vénérait. On faisait plus que de la vénérer, on l’aimait ! On reportait en affection tendre sur elle, ce qu’on ne pouvait accorder de confiance et de respect au redouté sire son époux.Or après trois années de mariage, le bon Dieu lui avait donné un délicieux petit enfant qui souriait aux anges et promettait à l’avenir de Conilhères, un seigneur sage et bon, pour le bonheur de tous.

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Comme elle eût frémi d’horreur la sainte dame, si elle avait pu voir l’œuvre infernale à laquelle son époux et le sorcier se livraient en cette première nuit de Décembre !Quinze jours et quinze nuits d’obscur travail avaient préparé le Grand Œuvre. Maintenant dans le four chauffé à blanc, grondait un feu de forge. Les deux hommes avaient versé selon le rite, dans l’énorme matras où la dernière transformation allait s’achever, le contenu de cinq cornues, huit creusets et trois coupelles. Alors le sorcier, prenant un jeune enfant qui dormait dans un berceau voisin, lui plongea d’un seul coup un poignard dans le cœur, et du sang qui jaillit ayant rempli le matras, jeta le corps dans la fournaise.On pouvait maintenant calciner toute la matière on en aurait de l’or avant le matin.Avec quelle hâte, ils brisèrent le matras à peine refroidi, quand parurent les premiers rayons de l’aube !Une masse brillante apparut à leurs yeux : de l’or ! C’était de l’or ! Ils avaient enfin fixé le succès et la fortune !Hélas! Il fallut bientôt déchanter et se rendre à l’évidence : la surface seule du lingot était de l’or, l’intérieur était fait d’une substance noire et sans valeur.« Tous nos produits étaient de choix, dit le sire de Conilhères, pourquoi donc la surface seule a-t-elle été transformée? »« Oui, tous, dit le sorcier, sauf peut être l’enfant. On ne sais jamais en quoi l’on peut se fier à la parole des bohémiennes ; elles promettent un enfants de chrétiens, bien conformé, bien portant et qui ait reçu le baptême, car il faut tous ces points acquis pour réussir puis elles nous apportent un enfant quelconque, fils de va-nu-pieds, taré, malade ou flétri. Ah! Si l’on avait... »« Je t’entends, dit Adhémar après avoir posé sur le vieux sorcier un regard terrible... On l’aura ! Et ce sera pour la nuit de Noël ! »Voilà pourquoi, ce soir de Noël, le grand fourneau du laboratoire était encore chauffé à blanc. Voilà pourquoi le sire de Conilhères envoya sa femme et tout son monde entendre, en l’église St Jean, la Messe de Minuit.« Et mon enfant ? » interrogea Etiennette« Sa nourrice suffira bien à le garder.»Un narcotique administré à point vint endormir profondément la nourrice. L’enfant arraché d’auprès d’elle était maintenant dans le laboratoire et souriait en vagissant. Tantôt sa nourrice s’éveillera devant un berceau vide,

et nul ne pourra dire comment l’enfant aura disparu...

Qu’attendaient maintenant les deux misérables ? Le sorcier saisit l’enfant dont il avait mis à nu la poitrine, Adhémar tenant le poignard cette fois.Ils attendaient que soit frappé le premier coup de minuit à l’horloge toute voisine.Mais avant qu’il soit tombé, la terre s’entr’ouvrit subitement autour de Conilhères ; une flamme d’enfer monta de ses profondeurs qui calcina en un instant les murailles et le château, le corps central et les tourelles.A sa place se dressa un noir rocher qui gardait vaguement la forme du bâtiment disparu, et dans une grotte ouverte dans ses flancs, une nourrice dormait auprès d’un petit enfant qui sommeillait. Cétaitt l’enfant d’Etiennette que son bon ange avait préservé.

Longtemps Conilhères demeura terre maudite. Longtemps on entendit gronder sous son rocher des voix infernales : Adhémar sans doute et son sorcier s’agitant toujours dans les flammes de leur effroyable fourneau, car on voyait parfois monter d’en bas des lueurs rougeâtres.Jusqu’à ce que le fils d’Etiennette, demeuré pauvre mais devenu gentil damoiseau, fit construire sur le haut du rocher une chapelle dédiée à Saint Michel vainqueur du démon, qui fit cesser toutes ces diableries.

Extrait des « cloches d’Alais » N° 143 de Janvier 1932 O Plus d’infoUne version audio de la légende dans son intégralité, telle qu’elle a été redécouverte dans les dossiers des archives municipales, est disponible.

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La plataneraie

Le saviez vous ?

Dans la mythologie grecque, le platane est un symbole de la régénération (l’écorce se régénérant par plaques). Il aurait servi à construire le cheval de Troie. Les noces de platane symbolisent 61 ans de mariage.Il y a de nombreuses routes bordées de platanes depuis la période des guerres napoléoniennes. Napoléon a en effet fait planter des arbres sur les bords des routes afin de protéger ses armées de la chaleur et du soleil lorsque celles-ci se déplaçaient pour se rendre en campagne.

La maladie du « chancre coloré » est due à un champignon. Ce parasite originaire des USA a été décelé dès 1929. Il a probablement été introduit lors de la Seconde guerre mondiale, avec les caisses en bois d’armement américain. La contamination se fait par les plaies d’élagage et se propage par le système racinaire d’un arbre à l’autre.

En France, près de 50 000 arbres ont déjà péri et en particulier le long du canal du Midi.

Le tigre du platane est une punaise exotique envahissante qui prolifère sous l’écorce et affecte les feuilles.

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Une haie écologique Pour bien comprendre l’intérêt de notre haie, il faut considérer sa situation dans l’espace.

Celle-ci est implantée dans un milieu urbain en favorisant un «effet de lisière» bénéfique pour la faune.

Cette situation permet la coexistence, sur un espace restreint, de diverses populations animales provenant de différents milieux (forêt, friches, cultures, prairies, ville).

La composition de la haie est également déterminante pour la faune. Notre haie est constituée de multiples arbustes à baies.La «zone tampon», située vers l’intérieur du parc, privilégie les végétaux herbacés et les arbres. Cette végétation abondante va être à l’ori-gine de nombreuses chaînes alimentaires.

La floraison échelonnée des diverses plantes attire bon nombre d’ insectes. D’autres animaux se nourrissent des feuilles ou des tiges, d’autres encore, prédateurs, consomment les premiers.

Toute cette microfaune va provoquer l’arrivée de nombreux animaux insectivores qui bénéficieront du couvert végétal abondant pour installer leur nid.

De la même manière, la fructification étalée des plantes herbacées, des arbres et des arbustes, assure l’existence d’ animaux granivores et frugivores.

Les prédateurs viendront tout naturellement prélever leur repas parmi ce petit monde ! La richesse faunistique et floristique de la haie est donc la garantie d’une biodiversité équilibrée.

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Chaîne alimentaire ou réseau trophique

Le premier schéma illustre une pyramide alimentaire ou chaque partie de la base vers le sommet est moindre à chaque étage ; on évoque une histoire de rendement entre chaque étage de 10 %. Cela signifie que 1000 kg de fruits graines ou feuilles donneront 100 kg d’insectes, lapins, mulots qui donneront eux même 10 kg de hérissons, mésanges ou bergeronnettes qui eux même donneront 1 kg de hibou ou de belette ou de vipère...

Si le rendement est de 10 % que deviennent les 90 % restants ?Ils sont employés pour les activités de la vie de l’animal. Le premier schéma montre également que la base d’une pyramide alimentaire est constituée de végétaux et le sommet de super prédateurs.

Le second schéma illustre un réseau trophique dans lequel on évoque la présence d’organismes qui vont décomposer la matière organique en sels minéraux assimilables par les végétaux.De plus, le réseau trophique évoque la complexité des relations proies/prédateurs.Enfin, le réseau trophique évoque le cycle de la Vie depuis les sels minéraux, les végétaux, les animaux herbivores, puis les carnivores, qui retournent à la terre et se décomposent pour de nouveau contribuer à alimenter les végétaux.