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COMMANDEMENT EN CHEF FRANÇAIS EN AUTRICHE _________ LE CLOSE-COMBAT SON ORIGINE – DÉFINITION CONDITIONS EXIGÉES SON BUT

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enseignement du close combat

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COMMANDEMENT EN CHEF FRANÇAIS EN AUTRICHE_________

LE CLOSE-COMBATSON ORIGINE – DÉFINITION

CONDITIONS EXIGÉES

SON BUT

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TABLE DES MATIÈRES

Pages

LE CLOSE-COMBAT 3- Son origine – définition.- Conditions exigées.- Son but.

I. – COMMENT ET OÙ FRAPPER ? 3- La tranchant.- Le Chin-Jab.- Le bronco.- Le téléphone.

II. – DÉGAGEMENTS 4A – aux étranglements. 4

a) – comment étrangler.b) – cas d’étranglement par devant des deux mains.c) – cas d’étranglement par devant et d’une main.d) – cas d’étranglement par derrière.

B – aux étreintes de l’ours. 6a) – en avant, les bras pris.b) – en avant, les bras libres.c) – en arrières, les bras pris.d) – en arrière, les bras libres.

C – de la prise aux cheveux. 7D – de la prise à la tête. 7

III. – PRISESA – Étranglement à la japonaise. 8B – Attaque de la sentinelle. 9C – Les différents « Suivez-moi » et leurs parades. 10D – Prise des menottes. 11E – Rupture de la colonne vertébrale. 11

IV. – MÉTHODES POUR ÊTRE SÛR D’UN PRISONNIER 12A – Le nœud du brigand. 12B – « Grape-Vine ». 13C – La chaise. 13

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V. – USAGE DU POIGNARD 14A – Comment tenir le poignard et comment frapper. 14B – Les parades. 15

VI. – DÉSARMER UN ADVERSAIRE ARMÉ 16A – D’un pistolet. 16

a) – par devant.b) – par derrière.

B – D’un fusil. 16a) – par devant.b) – par derrière.

VII. – ATTAQUES DE SENTINELLES 171 – de dos au poignard. 172 – de dos à main nue. 183 – le « coin de rue ». 18

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LE CLOSE-COMBAT.

Le close-combat est une synthèse des meilleures prises et coups de judo, dejiu-jitsu et de la lutte.

Il a été employé par les policiers britanniques pour résister utilement auxChinois et aux Japonais qui trafiquaient l’opium et l’alcool dans la concessioninternationale de Shanghai, puis par les policiers de Chicago au temps de laprohibition.

Pour être employé utilement il faut être sans scrupule, car le close-combat estextrêmement violent et doit aboutir à des résultats décisifs : tuer son adversaireou tout au moins, le mettre hors de combat.

Il demande de l’adresse, du sang-froid, mais surtout des réflexes instantanés.Il confère à ses adeptes un sentiment de quasi-invincibilité, un complexe de

supériorité qui est extrêmement important._____________

I. COMMENT ET OÙ FRAPPER ?

A – OÙ ? – Le triangle facial (tempes yeux maxillaires menton nez),la gorge, les oreilles, la nuque, le cœur, la cavité abdominale, surtout lestesticules, les muscles en général, les articulations, le tibia, la voûte du pied, lesreins, la base des poumons.

La nuque et les testicules doivent être les objectifs principaux.

B – COMMENT ? – Il faut perdre l’habitude de se servir de ses poings. Onpeut utiliser le bout des doigts, le coude, le genou, mais surtout le tranchant de lamain.

LE TRANCHANT DE LA MAIN – Frapper avec la partie de la paumesituée entre le début du petit doigt et le poignet, la main étant ouverte, les doigtstendus et collés. Le bras est plié, le mouvement part du coude et est appuyé parle poids du corps, la paume de la main doit être toujours vers le bas.

LE CHIN-JAB – Le Chin-Jab est donné avec l’arrière de la paume de lamain en frappant aussi fort que possible, avec le poids du corps par derrière, lesdoigts aussi étendus de manière à atteindre les yeux de l’adversaire. Le point àviser est le menton de votre adversaire.

a) – Le coup est donné de bas en haut, le bras plié et seulement quand vousêtes contre votre adversaire. La distance pour donner le coup dépend de la taillede votre adversaire, elle excède rarement 10 centimètres.

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b) – La main ne doit jamais être ramenée en arrière, car cela signalerait votreintention de frapper. Du commencement à la fin tous les mouvements doiventêtre aussi rapides que possible.

c) – Notez que toutes les fois que vous donnerez ou essayerez de donner avecvotre genou un coup aux testicules de votre adversaire son menton se portera enavant et en bas.

Note. – Exercez-vous à ce coup de la manière suivante : tenez votre maingauche à la hauteur de votre menton, la paume de la main tournée vers le bas.Frappez rapidement avec votre main droite votre main gauche.

LE BRONCO – Si votre adversaire est à terre, sautez sur lui avec élan enpliant les genoux, en ramenant vos pieds en haut et en les tenant bien l’un contrel’autre. Lorsque vos pieds sont à environ 20 cm au-dessus du corps de votreadversaire, dépliez vos jambes, envoyez vos deux chaussures dans son corps etpiétinez-le.

LE TÉLÉPHONE – Mettez vos mains en forme de coupe en tenant lespouces et les doigts pliés et rapprochez-les les uns des autres. Frappez alorsvotre adversaire à la fois sur les deux oreilles.

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II. DÉGAGEMENTS.

PRINCIPE – Tout dégagement doit être suivi d’une attaque. Non seulementil faut se dégager mais encore immédiatement profiter de l’avantage momentanéque vous a donné votre dégagement pour mettre hors de combat votreadversaire.

A – Dégagement aux étranglements.

a) – COMMENT ÉTRANGLER ? – Placer les pouces en tenailles de façonà les protéger et serrer très fort à la gorge de part et d’autre de la pommed’Adam.

b) – ON VOUS ÉTRANGLE PAR DEVANT DES DEUX MAINSIl y a plusieurs méthodes pour se dégager de cette prise :1 – Joindre les mains, les élever avec vigueur, écarter les bras en pénétrant à

l’intérieur du vide laissé par les bras de l’étrangleur, simultanément serapprocher de son adversaire et élever le genou très violemment pour le mettreen contact avec les testicules de l’adversaire. Compléter par le coup dutéléphone.

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2 – De la paume de la main droite rappeler l’avant-bras gauche, revenir dansson élan pour se dégager de la main droite de la même manière. L’adversaire estalors en déséquilibre et offre son menton. Pratiquer le Chin-Jab en fonçant detout le poids de son corps.

3 – Faire une rotation du tronc vers la gauche en passant le bras droit par-dessus les poignets de l’adversaire : ceux-ci sont ainsi emprisonnés entre votrebras droit et votre buste. Faire brusquement une rotation vers la droite en lançantla main droite en coup de tranchant au visage de l’adversaire.

Parade – Laissez passer le bras au-dessus des siens. Au moment du coup detranchant, baisser la tête en avant (menton sur la poitrine). À ce momentvotre adversaire est en déséquilibre et découvert, vous pouvez pratiquer leChin-Jab.4 – Joindre rapidement ses 2 mains par-dessus les avant-bras de l’adversaire

et faire une fente arrière des jambes en exerçant une violente pression à lasaignée des deux bras adverses, baisser la tête. De ce fait, l’adversaire estdéséquilibré et étourdi par le violent contact de son visage avec votre crâne.

5 – Saisir de la main gauche le poignet gauche de l’adversaire en appuyant ducoude sur le bras droit, de la main droite saisir le bras gauche au-dessus ducoude et continuer la pression en déséquilibrant jusqu’à cassure.

Bien élever le poignet gauche de l’adversaire, de la sorte vous placez sonvisage à portée de votre pied ou de votre genou.

c) – CAS D’ÉTRANGLEMENT PAR DEVANT ET D’UNE MAIN(plusieurs méthodes).

1 – De votre main gauche, dégager vers l’extérieur et, en élevant le coude, lamain qui vous étrangle. Porter immédiatement votre main droite à la main del’adversaire que vous tenez déjà et les rabattre dans le sens de l’articulation enfaisant appui de vos deux pouces sur la face externe de sa main.

2 – De la main gauche, dégager la main qui vous étrangle vers l’extérieur ensaisissant le poignet. En même temps appliquer violemment votre avant-brasdroit à hauteur de son coude, faire ainsi pression vers l’intérieur jusqu’à cassure.

3 – En saisissant le poignet de l’adversaire élever le coude droit afin deprotéger le visage. Simultanément foncer de tout le poids de son corps surl’adversaire et passer l’avant-bras droit sur l’avant-bras adverse. Accompagnerle tout d’un coup de genou aux testicules.

d) – ÉTRANGLEMENT PAR DERRIÈRE (2 méthodes).1 – Saisir les deux pouces de l’adversaire et les élever en les tordant. À un

moment donné, laisser tomber le pouce gauche et accentuer la pression sur lepouce droit, en se retournant. Votre adversaire vous offre alors le dos cambré : ilsuffit d’appuyer sur le front pour qu’il tombe en arrière. Accompagner sa chuted’un coup de tranchant à la gorge. Une fois à terre, pratiquer le coup du Bronco.

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2 – Saisir les petits doigts et les tordre en tirant les mains de l’adversaire versl’avant. Lâcher brusquement la main gauche et placer le bras droit en porte-à-faux sur votre épaule droite en tournant le bras. Continuer jusqu’à cassure.

Parade – Pour parer à la cassure du bras de cette façon, il suffit de faire pressionde la main libre à la base des poumons : accentuer la pression en appliquantle plat du pied à l’articulation intérieure du genou au-dessus du mollet.

Conseil : Si vous avez à étrangler quelqu’un par derrière, placer en mêmetemps un genou aux reins pour opérer un déséquilibre.

B – Dégagements aux étreintes de l’ours.

ÉTREINTE DE L’OURS EN AVANT (les bras étant pris).Vous êtes pris à la ceinture :

1 – Coup de genou dans les testicules.2 – Avec le bord intérieur ou extérieur d’une de vos chaussures, raclez l’os

de sa jambe jusqu’au pied et continuez en piétinant sur son coup de pied.3 – Frappez-le à la mâchoire avec votre casque.4 – Saisissez ses testicules avec une de vos mains.

Idem (autre méthode).1 – Si possible mordez l’oreille de votre adversaire. Même si vous n’y arrivez

pas, votre adversaire devra se pencher en avant dans une position où vouspourrez saisir ses testicules avec votre main droite.

2 – Passez votre avant-bras gauche au-dessus de son bras.3 – Faites pression avec votre bras gauche sur son bras droit (il lâchera prise)

et obligez-le à baisser la tête. Frappez-le à la figure avec votre genou droit. Sic’est nécessaire, achevez par un coup du tranchant de votre main sur la nuque.

Note. – Si votre adversaire devine votre intention quand vous êtes dans laposition (2) et qu’il résiste à la pression de votre bras gauche, cherchez sesyeux avec votre main gauche et achevez par un coup de genou dans sestesticules.

ÉTREINTE DE L’OURS DE FACE (vos bras restant libres).Vous êtes saisi à la ceinture :

1 – Placez votre main gauche dans le creux des reins de votre adversaire etfaites-lui un Chin-Jab.

Si c’est nécessaire, coup de genou dans les testicules.

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ÉTREINTE DE L’OURS PAR DERRIÈRE (les bras étant pris).Vous êtes saisi à la ceinture :

1 – Coup de casque à la tête.2 – Coup de pied sur ses pieds.3 – Saisissez les testicules de votre adversaire avec une de vos mains.

ÉTREINTE DE L’OURS PAR DERRIÈRE (les bras étant pris).(Autre méthode)

Vous êtes saisi à la taille :1 – Saisissez les testicules de l’adversaire avec votre main gauche (pour qu’il

desserre son étreinte).2 – Passez votre bras droit sur son bras droit.3 – Glissez-vous dessous son bras en pivotant vers votre gauche. Faites un

pas en arrière avec votre pied droit. Saisissez son poignet droit avec vos deuxmains et abattez-les vers le bas. Achevez par un coup de pied dans la figure.

ÉTREINTE DE L’OURS PAR DERRIÈRE (les bras étant libres).Vous êtes saisi à la ceinture :

1 – Coup de casque dans la figure.2 – Coup de pied sur son pied.3 – Prendre son petit doigt avec votre main droite, le plier en arrière et se

dégager de la prise.

C – Dégagement de la prise aux cheveux.

On vous a saisi par les cheveux, par derrière, et on vous tire en arrière.1 – Saisissez avec vos 2 mains le poignet et le bras droit de votre adversaire

en serrant bien.2 – Tournez rapidement à gauche en pivotant sur votre pied gauche.3 – Foncer sur lui en pratiquant le Chin-Jab.

D – Dégagement de la prise à la tête.

Vous avez la tête prise entre le bras droit et le corps de votre adversaire.2 méthodes :1 – Passer la main gauche entre ses jambes et tirer fortement les testicules.

Saisir son bras droit et vous renverser en arrière en roulé-boulé.2 – Méthode anglaise – Passer votre main gauche par-dessus son dos et

l’appliquer sur le visage, les doigts dans les yeux, tirer en arrière en pratiquantun déséquilibre grâce à votre jambe gauche. Vous laisser tomber sans lâcher son

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bras droit ; passer votre jambe gauche sur son cou et votre pied droit sous sapoitrine.

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III. PRISES.

A – Étranglement à la japonaise.I – De dos :

1 – Approchez de votre adversaire par derrière.2 – Placez votre avant-bras gauche autour de son cou, l’os de votre avant-

bras appuyant sur la pomme d’Adam.3 – Placez la partie arrière de votre bras droit (au-dessus du coude) sur son

épaule droite et saisissez votre biceps droit avec votre main gauche.4 – Placez votre main droite sur la nuque.5 – Tirez en arrière avec votre avant-bras gauche, poussez la tête en avant

avec votre main droite, et étranglez-le.

Note. – Si votre adversaire essaie de vous saisir les testicules :

a) – Conservez les 2 prises avec votre bras, en redressant les doigts et poucesdes deux mains. Avec le bord de votre main gauche dans la courbure devotre bras droit placez le bord de votre main droite juste en dessous de labase du crâne.

b) – Reculez rapidement et, en même temps, poussez sa tête avec le bord devotre main droite, disloquant ainsi sa nuque.

c) – Si votre adversaire est plus grand que vous, et qu’il soit difficile pourvous d’atteindre avec votre bras droit son épaule droite, penchez-le enarrière en faisant pression sur son cou avec votre bras gauche. Si c’estnécessaire, donnez-lui un coup de poing dans le creux des reins et amenez-le ainsi à votre taille.

II – De face :

1 – Mettez-vous en face de votre adversaire.2 – Saisissez son épaule droite avec votre main gauche et son épaule gauche

avec votre main droite.3 – En même temps poussez avec votre main gauche (sans perdre la prise) et

tirez vers vous avec votre main droite, retournant ainsi complètement votreadversaire. Notez que votre bras gauche sera en position autour de son cou et quetrès probablement votre adversaire aura croisé ses jambes et ne pourra plus sedéfendre.

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4 – Placez la partie arrière de votre bras droit (au-dessus du coude) sur sonépaule droite et saisissez votre biceps droit avec votre main gauche.

5 – Prenez sa nuque dans votre main droite et agissez en la tirant en arrièreavec votre avant-bras gauche en même temps que vous poussez sa tête en avantavec votre bras droit.

Note. – La position finale, et la manière de presser sont les mêmes qu’àl’étranglement de dos, Néanmoins il y a une différence dans la force requise,pour étrangler votre adversaire : si ses jambes sont croisées ce qui serapresque toujours ici le cas, une pression 2 fois moins forte environ suffira.

B – Attaque de la sentinelle.

PRISE DE LA SENTINELLE.

Le succès ou l’échec de la méthode suppose non seulement que vousconnaissez bien les mouvements à faire, mais que toutes les contingencespossibles ont été prises en considération. Ne supposez pas à priori que lasentinelle sera placée de telle ou telle manière ou qu’elle portera tout sonéquipement (masque à gaz, fusil, cartouchières) de la manière réglementaire.

On peut seulement supposer que la sentinelle sera attaquée par derrière. Ellea été suffisamment épiée par l’homme choisi pour l’attaquer qui est expert encette manière. Posons ici les données suivantes : fusil en bandoulière ou surl’épaule droite, casque d'acier couvrant la nuque et les oreilles, masque à gazd’épaisseur de 15 cm porté dans le creux des reins, voisinage d’autres sentinellesqu’un cri suffira à alerter.

Ces données ne sont pas favorables pour l’attaquer mais elles sontvraisemblables, et il faut à l’entraînement se mettre dans des conditions aussiproches que possible de celles de la guerre réelle.

Note. – Celui qui épie ne doit pas être handicapé par un équipement quelconqueautre que couteau ou pistolet. Il devra avoir des souliers de caoutchouc ou dedrap, des chaussettes bien tirées sur le pantalon, un bonnet de police adaptéau col du blouson lequel sera relevé. Sa figure et ses mains serontcamouflées.1 – Approchez à un mètre ou un mètre vingt de la sentinelle par derrière.2 – Les doigts et le pouce de votre main gauche étant tout à fait étendus, le

frapper au travers de la gorge avec le bord intérieur de votre avant-bras gauche,c’est-à-dire avec l’os de cet avant-bras et en même temps lui donner un coup depoing avec votre main droite dans les creux des reins où est son masque à gaz.

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Ces coups lui feront perdre tout à fait ou à demi connaissance, le coup à lagorge l’obligera à reprendre respiration et il ne pourra ni crier ni donnerl’alarme.

3 – Les coups doivent être immédiatement suivis d’un mouvement très rapidede votre main droite, laquelle, passant sur son épaule droite viendra s’appliquersur sa bouche et son nez. De cette manière il ne pourra pas respirer ou faire debruit, à supposer même que le coup à la gorge n’ait pas été suffisammentefficace.

Il peut arriver que les 2 coups initiaux lui fassent lâcher son fusil ou fassenttomber son casque. N’essayez pas de les empêcher de tomber à terre, mais restezsans bouger 10 secondes environ ; si personne ne vient voir dans ces dixsecondes ce qui s’est passé, il n’y a plus de danger. Conservez votre prise autourdu cou avec votre bras gauche, et entraînez votre prisonnier à l’arrière.

Note. – Pour donner confiance à ceux qui s’exercent, et pour leur montrer qu’unhomme de force moyenne peut réussir ce coup, faites-en l’expérience survous-même par un camarade, en prenant soin qu’il n’emploie pas plus de 20% de sa force normale.

C – Les différents « Suivez-moi » et leur parade.

1 – Prendre la main droite de l’adversaire et tirer fortement vers le bas pourprovoquer un choc. Se placer dans le même sens et à droite de lui et de votrebras gauche, entourer son bras, droit à hauteur du coude, appuyer fortement surson avant-bras droit.Parade – Si vous êtes amené de cette façon :a) Placez votre jambe droite derrière les siennes en faisant un pivot comme pour

lui faire face. Accélérer le déséquilibre et la chute en arrière de l’adversaire parun Chin-Jab.

b) – Placer simultanément votre jambe gauche devant les siennes et votre maingauche sur sa nuque. Tirez fortement sa tête vers le bas et envoyez un coup degenou au visage.2 – Certaines personnes préfèrent amener l’ennemi en le saisissant d’une main

au col, de l’autre au fond du pantalon, poussant ainsi l’ennemi devant eux.Parade – À un moment donné, accélérer, l’allure qui vous est imposée, votreadversaire sera ainsi en déséquilibre, vous faîtes immédiatement un boulé-rouléavant en ruant des 2 pieds.

LA MEILLEURE MÉTHODE DE « SUIVEZ-MOI » EST LA SUIVANTE:

3 – Prendre le petit doigt de l’adversaire et le tordre en appuyant bien sonpouce sur l’os. L’ennemi reste toujours dans une position courbée et à distance.

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PRISE DU POUCE :

4 – De votre main gauche, saisir la main gauche de l’adversaire et tirerfortement vers le bas pour provoquer un choc. Simultanément accrocher votrepouce au sien en ayant soin de placer la racine de ses doigts sous votre paume.Faire exécuter au bras une rotation de façon à placer son coude entre vous et luiet faire pression sur son coude avec la main droite en exécutant soi-même undemi tour vers la gauche.

D – Prise des menottes.

1 – Vous êtes en face de votre adversaire. Plongez sur son poignet droit quevous saisissez avec vos deux mains (la droite au-dessus de la gauche) et quevous abattez violemment vers le bas. Il en résultera un choc considérableanalogue presque à un coup de knock-out sur la gauche de la tête.

2 – Balancez son bras jusqu’à hauteur de votre épaule et en même tempstordez son bras vers vous de façon à l’obliger à perdre l’équilibre sur sa jambegauche.

3 – Gardez son bras à hauteur de son épaule et passez rapidement dessous enfaisant un pas en avant avec votre pied droit (s’il vous faut diminuer votre taillepour faire cela, faites-le en pliant vos jambes aux genoux). Tournez versl’intérieur vers votre adversaire et abattez ses bras en bas.

4 – Mettez-vous derrière lui avec votre pied gauche et par un mouvementcirculaire vers le haut, obligez son poignet à bien remonter dans son dos. Puisglissez votre main gauche autour de son poignet, en mettant votre pouce àl’intérieur et vos doigts au-dessus du dos de la main, et pliez son poignet.Pressez avec les deux mains jusqu’à ce que l’épaule droite de votre adversaires’incline vers le sol.

Note. – Cette prise est très utile pour faire marcher votre prisonnier pendant unecourte distance seulement.

E — Rupture de la colonne vertébrale.

1 – Approchez de votre adversaire à sa gauche, fléchissez légèrement sur vosjambes, baissez-vous et saisissez-le en passant votre bras droit sur sa poitrine etvotre bras gauche sous ses jambes juste derrière les genoux.

Vous serez surpris si vous appliquez correctement notre méthode, de voircomme il est facile de soulever un adversaire même beaucoup plus lourd quesoi.

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2 – Principalement en redressant vos jambes, levez votre adversaire jusqu’à lahauteur de votre poitrine à peu près.

3 – Avancez un peu votre pied droit, et pliez votre jambe droite de façon que lacuisse soit à peu près parallèle au sol. Avec toute la force de vos bras, accrue parle mouvement en avant de la partie supérieure de votre corps, jetez-le vivementsur votre genou droit et cassez sa colonne vertébrale.

Note. – Votre adversaire, quand vous le tenez dans la position (2) essaierainstinctivement de se sauver en attrapant une de vos mains, ou vos deux mains.Mais si vous vous servez du poids de votre corps lorsque vous jetez votreadversaire vers le bas, il ne peut pas vous empêcher de rompre sa colonnevertébrale.

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IV. MÉTHODES POUR ÊTRE SÛR D’UN PRISONNIER.

LE NŒUD DU BRIGAND.LE « GRAPE-VINE ».LA « CHAISE ».

Tous les commandos ou patrouilles doivent emporter un petit rouleau dechatterton, d’une largeur de 3 cm au moins si possible, et une certaine longueurde corde ou de corde de soie (6 mm de diamètre et 5 m de long environ), demanière à pouvoir bâillonner et immobiliser un prisonnier qu’ils voudraientlaisser sans surveillance.

Pour bâillonner un prisonnier :Enfoncer dans sa bouche un morceau de drap ou une touffe d’herbe, puis coller

fortement sur sa bouche, en faisant attention de ne pas couvrir ses narines, deuxou trois bandes de chatterton d'une longueur d’environ 12 cm.

LE NŒUD DU BRIGAND.Exercez-vous à faire ce nœud, très bien nommé, sur un poteau ou un dossier de

chaise, jusqu'à ce que vous puissiez le faire même dans l’obscurité.1 – Tenez la corde par son bout le plus court (60 cm environ) et passez-la

derrière le poteau, le bout court étant à gauche, le bout long à droite.2 – Passez le bout le plus long dans une boucle et tirez en bas le bout le plus

court avec votre main droite.3 – Passez le bout court de la corde dans la boucle que vous tenez de la main

gauche et formez ainsi le nœud.

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4 – Tenez la boucle de la main gauche, tirez sur le bout le plus long de lacorde, passez dans la boucle, la main du prisonnier et tirez sur les deux bouts dela corde.

À partir de la prise des menottes.1 – Jetez votre prisonnier à terre sur le ventre et attachez-lui les poignets dans

le dos avec le nœud du brigand en relevant bien ses bras dans son dos.2 – Passez la corde autour de son cou puis faites la revenir et enroulez-la à

nouveau autour de ses poignets, pliez ses jambes vers l’arrière et liez-les l’une àl’autre.

Note. – Si votre prisonnier est tranquille, il ne se fera pas mal, mais s’il essaie delutter, il s’étranglera très probablement.

LE « GRAPE-VINE » – Sur un arbre ou sur un poteau d’environ 18 cm dediamètre.

1 – Faites grimper votre prisonnier à l’arbre.2 – Placez sa jambe droite autour du devant de l’arbre avec le pied vers la

gauche. Placez la jambe gauche sur sa cheville droite et mettre son pied gaucheen arrière de l’arbre.

3 – Poussez le prisonnier en bas jusqu’à ce que le poids de son corps verrouilleson pied gauche autour de l’arbre.

Note. – Même si ses mains sont restées libres, il sera à peu près impossible auprisonnier de se relever, si on l’a bien poussé vers le sol. Normalementl’individu mis dans cette position aura des crampes dans les jambes au bout de10 à 15 minutes, et sans doute il se jettera en arrière, et ce faisant, il se tuera.

Avis. – Pour dégager votre prisonnier 2 personnes (une de chaque côté) sontnécessaires. Prendre ses jambes, et levez-le. Puis dégagez ses jambes l’une del’autre.

LA « CHAISE » – Une chaise dont le dossier n’est pas plein est préférable.1 – Obligez votre prisonnier à s’asseoir sur la chaise. Passez un de ses bras à

travers le dossier et l’autre autour du dossier et attachez son poignet avec lacorde.

2 – Attachez la partie supérieure de ses bras à la chaise, un bras de chaquecôté.

3 – Attachez les 2 pieds à la chaise (1 de chaque côté) de façon que le bout deschaussures seulement repose sur le sol. Bâillonnez-le si c’est nécessaire.

UN ERSATZ DE MENOTTES – Par cette méthode qu’il peut être utile deconnaître, un homme peut prendre soin de 2 à 6 prisonniers. Un bâton de

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policier, un stick, une badine de chasse (avec de préférence, une corde au bout)sont tout ce qu’il faut.

1 – Couper les ceintures et bretelles de vos prisonniers, faites une fouilleattentive pour vous assurer qu’ils n’ont pas d’armes.

2 – Faites-les tous passer leurs poignets dans la boucle de la corde et tordez lebâton jusqu’à ce que la corde pénètre bien dans leurs poignets, puis mettez-lesen marche.

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V. – USAGE DU POIGNARD.

A – Comment tenir le poignard.

Conseils – Dans le combat corps à corps, le couteau est l’arme la plusmortelle.

On l’emploie généralement, dans l’obscurité quand le silence est nécessaire, ouquand il n’y a plus de munitions.

N’employez votre poignard que quand vous voulez frapper quelqu’un. Ne pasle lancer quand on attaque.

Adopter une place au poignard dans l’équipement et s’entraîner constamment àle dégainer.

Tenir le poignard comme une épée et à hauteur du ventre pour pouvoir parer àtous coups et mieux manier l’arme. Position idéale d’attaque : semi accroupi,main gauche en avant, le poignard dans la paume de la main droite, près ducorps, la main gauche prête à parer ou faire une ouverture pour le coup.

B – Les Parades.

I – COUP DE HAUT EN BAS.

Bondir quand le bras armé s’élève. Quand il a achevé son mouvement, lebloquer dans sa position haute en plaçant l’avant-bras gauche horizontalementsous le poignet du bras armé et se plaquer contre l’adversaire.

Passer le bras droit derrière l’épaule droite de l’adversaire. Saisir le poignet dubras gauche de la main droite. Exercer des deux bras un mouvement de torsionen arrière et vers le bas pour basculer l’adversaire qui tombe à la renverse ousubit une fracture de l’épaule.

2 – AUTRES PARADES AU MÊME COUP.

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Bondir quand le bras armé s’élève. Le bloquer dans sa position haute quand ilachève son mouvement ascendant, en saisissant le poignet de la main arméeavec la main droite renversée, l’avant-bras droit étant horizontal, et se plaquercontre l’adversaire. Passer la main gauche sous l’aisselle de l’adversaire etderrière son épaule, saisir l’avant-bras droit avec la main gauche introduite entrecet avant-bras et l’épaule de l’adversaire.

Exercer un mouvement de torsion vers le bas et en arrière (de l’adversaire) àl’aide des deux bras.

Mêmes conséquences que la parade précédente.

3 – COUP DE BAS EN HAUT.

Esquiver le coup par un retrait du milieu du corps vers la droite et l’arrièretandis que le bras gauche tendu obliquement en avant écarte l’arme vers lagauche en frappant vigoureusement, l’avant-bras droit de l’adversaire del’intérieur vers l’extérieur.

Rentrer vivement dans la garde ouverte de l’adversaire et riposter par un coupde genou aux testicules et un Chin-Jab.

4 – PARADE BRITANNIQUE AU MÊME COUP.

Esquiver le coup par un retrait du corps en arrière et à gauche. Croiser auniveau des coudes, les bras tendus obliquement en avant devant le corps, le brasdroit au-dessus du gauche.

Recevoir dans l’angle ainsi formé le bras armé qui vient y buter. Avancer surl’adversaire, pousser son bras armé en arrière de son dos. Se placer sur le côtédroit de l’adversaire, engager le bras gauche entre son avant-bras et son dos,soulever l’avant-bras droit de l’adversaire vers le haut et à gauche, ce quil’oblige à se plier en avant. Appliquer un coup de sabre sur la nuque.

5 – COUP DE CÔTÉ.

Esquiver le coup par un retrait du milieu du corps en arrière et à droite.Bloquer le poignet du bras armé avec la main gauche. Avancer sur

l’adversaire, tourner à l’intérieur le bras qui tient l’arme par torsion du poignet.Avec la main droite placée légèrement au-dessus du coude du bras armé fairepression pour amener, celui-ci en porte-à-faux derrière le dos de l’adversaire.

Avec la main gauche, glisser du poignet jusqu’à l’arme, arracher celle-ci et enpoignarder le dos de l'ennemi.

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VI. – DÉSARMER UN ADVERSAIRE.

A – Parades au revolver.

a) – DEVANT – L’adversaire debout, de face, à un pas tenant le revolver àhauteur du corps. L’agressé tient les bras dans la position « Haut lesmains ».

1 – Abaisser vivement la main gauche vers l’intérieur et vers la gauche pourque le tranchant de la main frappe le poignet de la main qui tient l’arme.

Le coup porté de l’intérieur vers l’extérieur brise le poignet adverse ou fait,tomber l’arme à terre. Entrer dans la garde ouverte, porter coup de genou etChin-Jab.

2 – Même position – Autre parade – Abaisser vivement la main droite etsaisir le canon de l’arme en le repoussant vers la gauche et l’arrière del’adversaire en effaçant le corps par une torsion vers la gauche.

Simultanément, porter la main gauche à l’extérieur du poignet qui tient l’arme,le saisir et exercer une torsion vers l’intérieur. Les deux mains agissant en sensinverse. Sa main qui tient l’arme doit lâcher prise ou le poignet casser.Accompagner d’un coup de genou aux parties.

3 – Même position – Autre parade – Saisir vivement l’arme par le dessus ducanon avec la main droite renversée, la paume de la main vers l’extérieur, lesdoigts dirigés vers le bas. Vivement tourner l’arme transversalement vers ladroite et continuer la torsion en dirigeant le canon vers la poitrine de l’agresseur.

Avec la main gauche passée sous le bras droit de l’adversaire, saisir le coudede ce bras et exercer une pression vers soi. Agir vigoureusement des deux brasen sens inverse pour briser le bras droit de l’adversaire

b) – DERRIÈRE – L’adversaire debout, derrière, tenant le revolver dans ledos.1 – Abaisser rapidement le bras droit en effaçant le corps sur la droite. Frapper

violemment le poignet droit avec l’avant-bras. Saisir, par-dessus, le poignet droitavec la main droite, paume en dessus. Effectuer une torsion vers l’extérieur enbloquant le coude de l’adversaire avec la main gauche.

B – Parades au fusil.

a) – Adversaire devant soi de pied ferme – tenant en respect avec fusil àhauteur du corps.

1 – Écarter l’arme vers la gauche en la fauchant avec le bras gauche vivementabaissé. Esquiver simultanément par un retrait du milieu du corps vers l’arrièreet la droite. Entrer dans la garde ouverte et porter coup de genou au bas-ventre etChin-Jab.

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2 – Même position – Autre parade.Déplacer l’arme vers la droite par un coup de cette main et esquiver par un

retrait du milieu du corps vers la gauche. Saisir le canon avec la main droite et lamain gauche de l’adversaire avec la gauche. Tirer fortement à soi l’arme quipasse à droite. L’adversaire résistant, repousser l’arme vers lui en se portant aucontact de son côté droit. Basculer l’arme par-dessus l’épaule droite del’adversaire en poussant de la main droite vers le haut et en avant et en tirant dela main gauche vers sol et vers le haut. L’arme est arrachée des mains del’adversaire.

b) – Adversaire derrière soi en marche ou de pied ferme tenant le fusildans le dos.

1 – Se rapprocher de l’arme jusqu’au contact. Pivoter vers la gauche en passantle bras gauche par-dessus l’arme. Rabattre le bras gauche pour bloquer l’armeentre ce bras et la hanche gauche en faisant face à l’adversaire. Se porter aucontact et riposter par coup de genou au bas-ventre et Chin-Jab.

2 – Adversaire chargeant l’arme à hauteur du corps.Esquiver presque au contact de l’arme par un retrait du corps vers la droite.

Repousser l’arme vers la gauche avec la main gauche. Saisir le canon de la maingauche et le milieu de l’arme de la droite en pivotant d’un quart de tour vers lagauche. Avancer la jambe droite d’un pas en avant sur le passage des jambes del’adversaire, élever la main droite, abaisser la gauche, l’adversaire bascule enlâchant le fusil.

3 – Même position – Autre parade.L’adversaire approchant, laisser l’arme arriver à 1,50 m. À cet instant jeter à la

face de l’adversaire un objet quelconque, mouchoir – béret – boîte d’allumettes.Esquiver par un retrait vers la droite et en écartant l’arme vers la gauche avec lebras gauche. Entrer vivement dans la garde ouverte, porter un coup de genou aubas-ventre et Chin-Jab.

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VII. - ATTAQUES DE SENTINELLES.

1 – DE DOS AU POIGNARD.

Arriver debout derrière l’adversaire avec poignard dans la main droite.Enfoncer l’arme dans le flanc droit sous la dernière côte. De la main gauchepassée par-dessus l’épaule gauche de la sentinelle, bâillonner la bouche enpinçant les narines entre le pouce et l’index. Abandonner le poignard dans leflanc et du bras droit faire un étranglement en le passant par-dessus l’épauledroite et devant la gorge de l’adversaire puis, en saisissant de la main droiterenversée paume en avant, l’avant-bras gauche, soutenir la sentinelle et ladéposer sur le sol lorsqu’elle a perdu connaissance.

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2 – DE DOS A MAINS NUES.

Arriver derrière l’adversaire à 1,50 cm. Foncer sur lui, passer l’avant-bras droitpar-dessus l’épaule droite et tirer sur la gorge en arrière. Simultanément porter lamain gauche aux reins de l’adversaire et pousser en avant. Agir des deux brasviolemment en sens inverse pour briser les reins de l’adversaire.

3 – ATTAQUE LATÉRALE SUR SENTINELLE EN MARCHE.

« LE COIN DE RUE ».

Attendre le passage de la sentinelle dans une position accroupie, tous musclesbandés, prêt au bond. Quand la sentinelle passe devant l’agresseur, se dresser enplaçant la jambe gauche en avant sur le passage des jambes de l’adversairetandis que les deux mains appuient violemment sur la nuque et son dos pour lefaire basculer en avant. La sentinelle tombe face contre terre. L’achever par uneprise au sol.

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J. 2146 F – I. N.