pour une société apprenante - propositions pour une...

Conférence de presse – Rentrée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche 2015 Mercredi 7 octobre 2015 1

CONTEXTE NATIONAL

Pour une société apprenante - propositions pour une

stratégie nationale de l'enseignement supérieur

La définition d’une stratégie nationale de l’enseignement supérieur (StraNES) est une nouveauté en France

prévue par la loi du 22 juillet 2013 afin que le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

élabore une stratégie permettant à la France de se fixer des objectifs et des orientations pour les 10 prochaines

années.

Une société apprenante

Ce rapport1, remis le 8 septembre 2015, dessine une stratégie nouvelle pour

l’enseignement supérieur et formule des propositions concrètes destinées à

faire de la France « une société apprenante » capable de répondre aux défis

d’un monde qui change. C’est-à-dire une société capable, par la formation, de

s’adapter en permanence et de qualifier notre jeunesse pour l’avenir. Pour

répondre aux enjeux de la révolution numérique, de la transition écologique et

de la sécurisation des parcours professionnels, la formation devient plus que

jamais un levier de croissance économique et de justice sociale.

Une société diplômée

La StraNES propose ainsi d’accroître le niveau général de qualification des Français en se fixant à horizon de

10 ans un objectif de 60 % d’une classe d’âge diplômée de l’enseignement supérieur. Pour servir cette

ambition nouvelle, la StraNES place au cœur de ses propositions : la lutte contre les inégalités sociales dans

l’accès aux diplômes, la formation tout au long de la vie (FTLV) et la transition digitale.

Les 40 propositions du rapport, rassemblées autour de 5 axes stratégiques, sont la base d’une feuille de route

pour le gouvernement destinée à faire de la France une « société apprenante », dynamique et juste. Selon le

Président de la République, « l’ambition portée par le rapport est désormais celle du gouvernement au service

du développement des connaissances et de la réussite des étudiants ».

Les propositions de la stratégie nationale de l’enseignement supérieur (laquelle est articulée avec la stratégie

nationale de la recherche - SNR) seront présentées aux instances représentatives et aux commissions

parlementaires compétentes dans les prochaines semaines. Afin d’atteindre les objectifs de la StraNES, les

premiers chantiers et mesures opérationnelles concrètes seront lancés dès cet automne.

1 Vous pouvez télécharger le rapport sur le site http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr > Stratégie > Stratégie Enseignement

supérieur > Stratégie nationale de l'enseignement supérieur - StraNES

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=A33B0DAC4585E2AD1F6071CC5BAE1FCC.tpdjo17v_1?cidTexte=JORFTEXT000027735009&dateTexte=20130730

http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/


Rentrée étudiante 2015 : des résultats des défis

Synthèse de la conférence de presse du 16 septembre sur la rentrée universitaire 2015 par

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et

de la Recherche et par Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur

et de la Recherche.

L'enseignement supérieur accueille 65 000 étudiants supplémentaires à l’université, la rentrée revêt donc une

importance toute particulière. Elle est la manifestation tangible du succès de nos universités et de nos écoles,

et plus généralement, la preuve que le double mouvement de démocratisation de notre enseignement

supérieur et d’élévation des qualifications et des diplômes de la jeunesse, est désormais universellement

engagé.

Cette évolution implique des efforts renforcés en matière de qualité des enseignements, de soutien à la vie

étudiante dans tous ses aspects sociaux, et d’amélioration des conditions matérielles et humaines d’accueil

des étudiants.

Mais cette rentrée est aussi, à de nombreux égards, une rentrée charnière, en ce sens qu’y sont déjà en germe

les dynamiques structurantes qui conduiront notre système d’enseignement supérieur et de recherche à

évoluer encore dans les prochaines années : choc démographique qui n’en est qu’à ses débuts, révolution

pédagogique sous l’effet du numérique, apports des sciences cognitives et du big data.

À cette nouvelle donne s’ajoutent des enjeux d’importance : internationalisation de notre enseignement

supérieur et de notre recherche et compétition entre les pays autour des enjeux de la formation, modèle

économique à consolider autant qu’à repenser, nécessité de simplifier l’organisation du système et des

procédures, tant pour les étudiants que pour les personnels, place nouvelle des enjeux de l’enseignement

supérieur et de la recherche dans une société apprenante qui émerge sous nos yeux.

Les résultats des efforts renforcés et les défis des stratégies engagées se déclinent autour de 6 priorités au

service de la réussite pour tous, et pour la construction de cette nouvelle société apprenante.

Des résultats

1 Favoriser la réussite de tous les étudiants

2 Une université moderne et tournée vers l’avenir

Des défis

3 Un ministère stratège

4 L’ESR mobilisé au cœur des défis de notre société

5 Le numérique au service des étudiants et des établissements

6 Une université ouverte et plurielle


DES RESULTATS

Favoriser la réussite de tous les étudiants

1 | Le pouvoir d’achat des étudiants préservé Première rentrée sans augmentation des droits d’inscription.

Une actualisation du montant des bourses au niveau de l’inflation.

Nouvelle hausse de la gratification des stages - les étudiants-salariés bénéficieront de la nouvelle prime

d’activité.

2 | Un accès au logement facilité 50 % des objectifs de construction de logements étudiants atteints en décembre 2015.

Une hausse des bénéficiaires de la caution locative étudiante (CLÉ).

3 | Un engagement pour l’égalité des chances à l’égard des personnes en situation de handicap Mise en place de la charte « Université-Handicap ».

Meilleure accessibilité des étudiants handicapés aux prochaines élections des représentants étudiants aux

conseils des établissements.

4 | Faciliter la mise en œuvre d’une « année de césure » dans les parcours étudiants Les étudiants qui le souhaitent peuvent effectuer une période de césure de 6 mois à un an pendant leur

parcours tout en conservant leur statut d’étudiant.

5 | Le dispositif « meilleurs bacheliers » pour lutter contre l’autocensure dans l’orientation Les 10 % de meilleurs bacheliers de chaque filière générale, technologique et professionnelle de chaque lycée

bénéficient d’un nouveau droit leur permettant d’accéder à une filière sélective publique de l’enseignement

supérieur.5 |

Une université moderne et tournée vers l’avenir

6 | Une offre de formation plus lisible et innovante Simplification des intitulés de formation pour une meilleure lisibilité.

Une relation nouvelle entre le ministère et les universités : l’accréditation.

Etudes de santé : des passerelles vers d’autres filières.

7 | Des stages mieux encadrés, des stagiaires mieux protégés Renforcer la dimension pédagogique des stages et encourager le développement des stages.

Améliorer les droits des stagiaires.

8 | 140 000 étudiants en apprentissage Le gouvernement a fait de l’apprentissage et de l’alternance des leviers prioritaires pour l’emploi des jeunes.

Objectif : 150 000 étudiants en apprentissage d’ici 5 ans.

9 | Susciter l’esprit d’entreprendre chez les jeunes Tout étudiant ou jeune diplômé (du bac au doctorat) souhaitant être formé à l’entrepreneuriat et à l’innovation

peut être accompagné et aidé au sein des 29 PEPITE.

Les formations à l’entrepreneuriat et à l’innovation sont en cours de généralisation.


10 | La réforme de la formation des enseignants se poursuit et se consolide Placée au cœur des universités, la réforme de la formation des enseignants se renforce afin d’offrir une

formation exigeante et de qualité alliant formation disciplinaire, recherche et professionnalisation.

11 | Un effort soutenu en faveur de l’immobilier universitaire Le Contrat de Plan Etat-Région est l’outil qui permet d’investir massivement dans l’amélioration du cadre de

vie universitaire dans le cadre d’un dialogue étroit avec les collectivités et les universités.

12 | Le regroupement des forces au sein de sites attractifs et visibles à l’international Les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche d’un même territoire académique ou régional se

sont réunis. Ils s’engagent à développer des initiatives et des projets communs, mutualiser certains services

pour les personnels et les étudiants.

DES DEFIS

Un ministère stratège

1 | Stratégie nationale de l’enseignement supérieur – StraNES La StraNES formule des propositions concrètes destinées à faire de la France « une société apprenante »

capable de répondre aux défis d’un monde qui change.

2 | Stratégie nationale de recherche – SNR La SNR fixe les orientations prioritaires de recherche de notre pays pour répondre à dix défis sociétaux, en

cohérence avec le nouveau programme de l’Union européenne pour la recherche et l’innovation Horizon 2020.

3 | Coopération internationale & européenne Accroître l’internationalisation de notre enseignement supérieur est une exigence pour maintenir et renforcer

la position de la France comme grande puissance culturelle, économique et scientifique.

Renforcer la mobilité européenne et internationale des étudiants en soutenant davantage les plus modestes.

L’ESR mobilisé au cœur des défis de notre société 4 | La recherche et l’enseignement supérieur se mobilisent pour le climat L’accueil de la COP21 par la France est l’occasion de mettre en lumière la cohérence entre les actions de

formations de plus de 90 000 étudiants et la gestion respectueuse des enjeux climatiques d’un parc immobilier

public de plus de 18 millions de m², de première importance dans le patrimoine de l’État.

5 | Recherche sur la radicalisation L’enseignement supérieur et la recherche se sont mobilisés avant même les attentats de janvier 2015 sur les

questions touchant à la lutte contre la radicalisation et à sa prévention.

6 | La recherche au service de l’innovation pédagogique Création de « territoires éducatifs d’innovation numérique »


Le numérique au service des étudiants et des établissements

7 | La plateforme FUN-MOOC : une impulsion du ministère, un déploiement par les établissements Le portail France université numérique va devenir, d’ici la fin de l’année, le portail sup-numérique.

Il regroupera toutes les initiatives numériques menées sur le terrain en lien avec la stratégie numérique pour

l’enseignement supérieur.

8 | Accélérer la transformation de l’offre de formation numérique (appel à projet IDEF-N) L’objectif de cet appel à projets est d’accélérer la création de MOOCs (cours en ligne ouverts à tous), afin de

développer l’attractivité internationale des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, de

promouvoir des dispositifs pédagogiques innovants par le numérique et de conforter une dynamique de

formations universitaires tout au long de la vie.

9 | Adapter les espaces aux innovations pédagogiques L’interaction entre nouvelles pédagogies et nouvelles technologies implique de repenser l’espace

d’enseignement.

10 | Création d’un portail numérique unique de la vie étudiante (PVE) Dans le cadre des mesures de simplification des démarches des étudiants qui seront mises en chantier suite

aux propositions de la concertation vie étudiante, un portail numérique unique de la vie étudiante sera créé en

2015-2016.

Une université ouverte et plurielle 11 | La France : 3e destination des étudiants dans le monde 300 000 étudiants étrangers issus de tous les continents sont accueillis dans l’enseignement supérieur français, ce qui

représente 12,1 % de l’ensemble des étudiants. L’objectif est de passer à 20 % d’ici 2025.

12 | Favoriser l’accueil des étudiants étrangers Le ministère accompagne le déploiement des « guichets uniques d’accueil » des étudiants étrangers. A la rentrée 2015,

26 sites organisent la mise en place de guichets uniques autour des universités, des Crous ou des collectivités territoriales.


Plan national de vie étudiante : 35 mesures pour

améliorer le quotidien des étudiants

et favoriser leur réussite

Le Président de la République a présenté le Plan national de vie étudiante jeudi 1er octobre 2015, en

présence de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur

et de la Recherche, et de Thierry Mandon, secrétaire d'Etat chargé de l'Enseignement supérieur et de

la Recherche. 35 mesures qui visent à améliorer la qualité de vie des étudiants et leur réussite dans

les études.

Une approche innovante du concept de vie étudiante

Consacré pour la première fois à la vie de l'étudiant définie dans sa globalité, le Plan national de vie étudiante

est issu d'une large concertation, conduite entre le 20 mai et le 26 juin 2015.

Les 35 mesures du Plan national de vie étudiante apportent des réponses utiles, efficaces et attendues

par les étudiants pour améliorer leur quotidien, favoriser leur réussite et accompagner leur prise

d'autonomie.

Objectifs visés :

Simplifier les démarches des étudiants.

Renforcer l'accès aux droits.

Améliorer les conditions de vie et d'études.

Valoriser leur engagement.

Dynamiser la vie de campus.

La vie de campus : une donnée majeure de l'attractivité et de la réussite des universités et écoles françaises

Le Plan national de vie étudiante met l'accent sur l'étudiant acteur de son propre parcours vers l'autonomie,

disposant des moyens d'accéder à ce nouveau statut dans les domaines qui structurent sa vie d'étudiant :

Par une simplification des démarches et un renforcement de l'accès aux droits.

Par une amélioration des conditions de vie et d'études des étudiants salariés, parallèlement à la

création de véritables politiques locales de l'emploi étudiant sur les campus.

Par le développement d'une offre de restauration et de logement de qualité.

Par le développement d'une offre de soins ciblée sur le public étudiant afin de mieux répondre à leurs

besoins.

Par un meilleur accompagnement des étudiants en fonction de leurs contraintes et demandes

spécifiques : étudiants étrangers, étudiants en situation de handicap, jeunes parents, étudiantes

enceintes... ;

Par une dynamisation de la vie de campus et de l'engagement étudiant qui contribue à ce que les

étudiants ne soient plus seulement des usagers de leur campus, mais des acteurs à part entière.


CONTEXTE ACADEMIQUE

Les points clés de la réussite étudiante dans l’académie

Aujourd’hui 44,1 %1 d’une classe d’âge est titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur en France. Le

taux de chômage des jeunes sortis depuis un à quatre ans de formation initiale, s’élève à 53 % pour

les personnes ayant un niveau brevet ou non diplômées et à 11,5 % pour ceux de l’enseignement supérieur.

Dans une approche volontairement ambitieuse, la stratégie nationale de l’enseignement supérieur (StraNES)

fixe un objectif de 60 % d’une classe d’âge diplômée de l’enseignement supérieur d’ici 10 ans, afin d’élever le

niveau de qualifications.

Cet objectif de réussite du plus grand nombre, indissociable de l’attractivité de notre enseignement

supérieur, est le fil directeur de toutes les actions conjointes de l’ensemble des acteurs de

l’enseignement supérieur et de la recherche de l’académie d’Aix-Marseille. Cela suppose, par des

actions concrètes, d’améliorer le taux de réussite au baccalauréat, de soutenir les poursuites et les

reprises d’études, de favoriser la lisibilité des parcours et la fluidité entre filières, d’encourager

l’ouverture sur le monde professionnel et de renforcer encore et toujours l’excellence de nos

formations. Agir pour favoriser la réussite de tous les étudiants reste la principale priorité de

l’académie.

C’est le sens de la coopération étroite entre le secondaire et le supérieur, fortement encouragée par les

récentes évolutions engagées dans notre académie. Il s’agit de favoriser une logique de continuité vers la

qualification dans le supérieur, qui fait du baccalauréat une étape et non une rupture, dans un parcours

pensé de bac-3 à bac+3.

Pour assurer cette continuité et coordonner l’ensemble de leurs actions, les acteurs de l’académie se

rencontrent, échangent et renforcent leurs collaborations notamment par l’intermédiaire de :

La politique de site instituée par la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche de 2013 et

associant Aix-Marseille Université, l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, l’Ecole Centrale

de Marseille, l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence et l’Université de Toulon ainsi que leurs

partenaires de l’enseignement supérieur (Arts et Métiers, EHESS,…) et de la recherche de l’académie

(CNRS, INSERM, IRD, CEA,…).

La commission académique des formations post-bac : Son objectif est de renforcer la cohérence

des offres de formation, et de définir et consolider les dispositifs d’orientation. Elle réunit notamment

les représentants du rectorat, les acteurs de tous les établissements d’enseignement supérieur, des

proviseurs de lycées, des représentants étudiants, lycéens et des parents d’élèves.

Le conseil académique pédagogique nouvellement créé en cette rentrée 2015 : Cette instance

de pilotage se réunit mensuellement et associe les responsables académiques en charge du premier

et du second degré ainsi que des représentants de l’enseignement supérieur.

1 Source Rers 2015 /données Eurostat


Chacun des établissements d’enseignement supérieur de l’académie contribue ainsi à cette dynamique1 :

Aix-Marseille Université, en tant que nouveau chef de file de la politique de site, a confirmé, depuis

sa création il y a près de 4 ans, les ambitions de rayonnement local, régional et international visées

par sa création. La progression au classement de Shanghai, le développement des partenariats avec

le monde socio-économique et le rôle d’accélérateur de développement joué par A*Midex constituent

ainsi des illustrations de cette réussite.

L’université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, qui, par l’ouverture en cette rentrée de sa nouvelle

faculté des sciences, technologies et santé sur le campus Jean-Henri Fabre de l’Agroparc, renforce

encore sa stratégie de positionnement autour de ses deux axes identitaires « agrosciences » d’une

part et « culture, patrimoine et sociétés numériques » d’autre part.

Science Po Aix, qui avec un nouveau directeur et un conseil d’administration renouvelé, entre dans

une nouvelle ère au service d’étudiants destinés à l’exercice de fonctions de haute responsabilité dans

les secteurs public et privé.

L’Ecole Centrale de Marseille, qui poursuit sa progression autour de la 20ème place des écoles

d’ingénieurs françaises, illustrée par une augmentation du nombre d’élèves, de la qualité en hausse

de ses recrutements et d’un engagement fort en faveur de l’entrepreneuriat.

Arts et Métiers Paris Tech, qui sur son centre d’Aix-en-Provence, pôle d’excellence, renforce ses

partenariats avec le monde industriel et académique, notamment par la création d’un double diplôme

avec l’IAE d’Aix-en-Provence.

Le CNAM Provence-Alpes-Côte d’Azur qui, sur ses implantations d’Aix-en-Provence, Avignon,

Istres et Marseille dispense des formations professionnelles dans le domaine des sciences de

l’ingénieur et des sciences de gestion et management.

L’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, implantée à Marseille au Centre de la Vieille

Charité, l’EHESS travaille en collaboration étroite avec Aix-Marseille Université et l’Université

d’Avignon et des Pays de Vaucluse.

Pour la première fois cette année, sont également accueillies pour cette conférence de presse de rentrée les

établissements relevant de la tutelle d’autres ministères et dont le ministère en charge de l’enseignement

supérieur et de la recherche assure désormais depuis la loi ESR de 2013 la co-tutelle. Cette disposition

législative vise à renforcer la collaboration étroite sur un même territoire entre l’ensemble des établissements

d’enseignement supérieur et de recherche :

L’école de l’Air accélère ainsi en cette rentrée son évolution définie par le plan stratégique de l’armée

de l’air « unis pour faire face ». Avec ses 500 élèves officiers, l’Ecole de l’Air collabore sur le territoire

avec AMU et le rectorat notamment dans le cadre du campus des métiers et qualifications sur

l’aéronautique en PACA, mais aussi avec Science Po Aix.

Le campus Georges Charpak de l’Ecole des Mines de Saint Etienne, implanté à Gardanne depuis

2003, accueille en cette rentrée près de 290 étudiants et a conforté son recrutement et offre cette

année une nouvelle formation d’ingénieurs par alternance dans la spécialité « systèmes électroniques

1 Voir par ailleurs les fiches de chaque établissement pour un point plus complet de leur actualité de rentrée


embarqués » et travaille étroitement avec les partenaires de la recherche et de l’enseignement

supérieur du site.

L’Ecole Nationale supérieure d’Architecture de Marseille (ENSA-M) accueille aujourd’hui plus de

1100 étudiants. Elle a développé de nombreux partenariats avec AMU (en particulier avec 2 de ses

composantes : Polytech et l’Institut d’Urbanisme et d’Aménagement Régional) et vise à renforcer

encore ce partenariat en lien également avec l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage, dans le cadre

du projet de création de l’Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires.

Le renforcement de la liaison entre le secondaire et le supérieur repose aussi, dans le cadre de la loi ESR sur

l’orientation privilégiée des bacheliers professionnels vers les BTS, et des bacheliers technologiques vers les

IUT. En outre des rapprochements entre les lycées publics proposant des formations post-bac (CPGE,

STS,….) et les établissements supérieurs de l’académie pour sécuriser les parcours d’études :

240 conventions ont ainsi été signées entre les lycées professionnels et les lycées à STS par

filière. En 2015, 25 % des inscrits en STS sont issus de bac professionnel (22,95 % en 2013).

Large partenariat des équipes lycée technologique – IUT par une meilleure connaissance des

programmes. En 2015, 31 % de l’ensemble des inscrits à l’IUT sont des bacheliers technologiques

(28,03 % en 2014).

13 lycées à CPGE ont signé avec les 2 universités de l’académie des conventions visant à

sécuriser les parcours de ces élèves et à renforcer les échanges entre établissements.

82 propositions dans des filières sélectives pour les bacheliers méritants sans affectation, 19

en 2014 ; 56 propositions pour les bacheliers professionnels et technologiques avec mention B ou TB,

35 en 2014.

18 000 apprentis, dont un quart dans l’enseignement supérieur.

L’accès au supérieur et l’obtention des diplômes correspondants s’anticipe dès le secondaire. Il s’agit

de donner à nos élèves à la fois l’ambition et les moyens de poursuivre leurs études par une orientation

progressive et réfléchie et par une acculturation aux méthodes et aux enjeux du supérieur.

L’engagement de l’académie en faveur d’une ouverture sociale et d’une meilleure orientation vers le supérieur

se traduit notamment par :

La mise en place du Parcours Avenir : il s’adresse aux élèves de la 6ème à la terminale mais a

vocation à se poursuivre et à s’enrichir tout au long de la vie. Il permet la découverte du monde

professionnel afin d’éclairer les choix d’orientation et développe l’esprit d’initiative et la compétence à

entreprendre.

La simplification des intitulés de formations : afin d’offrir une meilleure lisibilité, le nombre

d’intitulés passe de :

322 à 45 mentions de licences,

800 à 173 intitulés de licences professionnelles,

5000 spécialités de masters à 521 intitulés de mentions.

La création d’un dispositif expérimental d’aide à la réorientation des élèves titulaires du

Baccalauréat professionnel : à l’initiative des services d’orientation du rectorat et des universités, il

permet d’accompagner les élèves issus de bac professionnels inscrits à l’université pour leur proposer


une réorientation dans les filières de STS où des places sont disponibles : 247 places disponibles en

septembre.

Le développement des actions d’information et d’orientation à destination des étudiants :

journées portes ouvertes, salons, journée du futur bachelier,…

La mise en œuvre des réseaux de promotion de l’égalité des chances et de solidarité entre les

divers niveaux d’enseignement grâce aux 22 cordées de la réussite de l’académie.

Par ailleurs, pour accompagner cette réussite étudiante, l’Etat et les collectivités poursuivent leurs

investissements afin de proposer une meilleure offre de logements étudiants sur les campus et des

bâtiments d’enseignement et de recherche plus modernes et mieux adaptés aux défis de nos

établissements :

A la rentrée 2015, 420 nouveaux logements CROUS sont ainsi proposés aux étudiants par rapport à

la rentrée 2014.

De nouveaux bâtiments universitaires accueillent leurs premiers étudiants parmi lesquels : la nouvelle

faculté des Sciences, Technologie et Santé de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse sur le

site de l’Agroparc à Avignon ou encore le bâtiment pédagogique mutualisé pour les enseignements

de médecine, odontologie et pharmacie sur le site de La Timone à Marseille.

En outre, les premiers travaux de l’opération campus du quartier des facultés à Aix-en-Provence ont démarré

cet été pour créer à l’horizon 2017 un tout nouveau campus moderne et ouvert sur la ville.

Enfin, le contrat de plan Etat-Région (CPER) 2015/2020, signé le 29 mai 2015, va permettre de poursuivre

ces investissements, avec plus de 177 M€ consacrés à l’amélioration des campus et à la vie étudiante pour la

seule académie d’Aix-Marseille.


Adapter l’offre de formation

aux objectifs de la réussite étudiante

L’accès au supérieur

Les chiffres-clés : les bacheliers académiques de 2015

Dans l’académie d’Aix-Marseille, 29 956 candidats se sont présentés à la session 2015 – contre 30 231

candidats à la session 2014 avec les taux de réussite suivants :

Académie d'Aix-

Marseille(1)

Session 2015 (1) Session 2014 (1)

Effectifs

présents Admis

Taux de réussite

Effectifs

présents Admis

Taux de réussite

Aix-

Marseille National

Aix-

Marseille National

Baccalauréat

général 15 127 13 502 89.3 % 91.5% 15 087 13 491 89.4% 90.9%

Baccalauréat

technologique 6 341 5 651 89.1 % 90.6% 6 466 5 723 88.5% 90.6%

Baccalauréat

professionnel 8 488 6 620 78.0 % 80.3% 8 678 6 978 80.4% 81.9%

Total 29 956 25 773 86.0 % 87.8% 30 231 26 192 86.6% 87.9%

(1) Ces résultats provisoires sont donnés selon le lieu du centre d’examen et non selon le lieu de scolarisation en terminale.

Or, de nombreux candidats du baccalauréat professionnel passent l’examen dans une académie différente de celle où ils sont scolarisés.

Sources :

Rectorat d’Aix-Marseille/DAEC – Données provisoires au 09/07/2015

Résultats provisoires– DEPP Note d’Information n°24- juillet 2015

Les effectifs sont en légère progression dans les séries générales et en léger recul dans les autres séries. La

progression de la réussite dans les voies technologiques compense quelque peu la diminution de leurs

effectifs.

Les tendances APB

Le portail Admission Post Bac (APB) permet aux lycéens qui veulent poursuivre leurs études de s’inscrire en

première année d’enseignement supérieur.

La réussite étudiante passe par une orientation anticipée, une orientation accompagnée, une orientation

choisie. C’est tout l’enjeu de la réforme du dispositif APB engagée dès 2013 et qui s’est poursuivie cette année.

Parmi les nouveautés de l’édition 2015 : une information sur les débouchés professionnels, davantage de

formations référencées et la reconduction du numéro vert national.


L’enjeu est de faire rentrer APB dans une démarche de service public. Il s’agit de simplifier les démarches,

rendre plus lisible et plus accessible la procédure, mieux informer les jeunes sur les formations existantes et

leurs débouchés et mieux les accompagner vers un parcours de réussite.

Evolution 2015-2014 des vœux 1 des élèves de l’académie d’Aix-Marseille Formation publiques et privées sous contrat – y compris apprentissage et agricole

1. Vœux 1 stabilisés des candidats de l'académie vers les formations de toute la France

L’augmentation dans le nombre de candidatures 2015 (+ de 2 000) s’explique notamment par la réforme du

dispositif APB (ouverture aux étudiants en réorientation, intégration de nouvelles formations) et par une

meilleure information.

L’ensemble des bacheliers généraux formulent des vœux sur APB. On note également une hausse sensible

des candidatures des autres bacheliers sur le portail APB.

Tableau n°1 – Répartition des V1 stabilisés par bac d’origine au 26 août 2014

Générale Technologique Professionnelle Autres (MAN, Brevet, …)

Total académie

Effectifs % Effectifs % Effectifs % Effectifs % Effectifs % Autres (MAN, DCG,…) 698 5% 322 6% 216 6% 48 3% 1284 5%

BTS - BTSA - DTS - DMA 1263 9% 2651 51% 2659 71% 515 32% 7088 28%

CPGE - CPES 2189 15% 109 2% 52 1% 141 9% 2491 10%

DUT 1965 14% 896 17% 100 3% 260 16% 3221 13%

Ecoles d’architecture 187 1% 28 1% 8 0% 48 3% 271 1%

Ecoles de commerce 112 1% 21 0% 1 0% 4 0% 138 1%

Ecoles supérieures d’art 4 0% 1 0% 1 0% 5 0% 11 0%

Formations ingénieurs 700 5% 51 1% 0 0% 76 5% 827 3%

L1 – CIPGE – DEUST - DU 7182 50% 1170 22% 718 19% 531 33% 9601 39%

TOTAL 14300 100% 5249 100% 3755 100% 1628 100% 24932 100%

Source : APB/SAIO

Tableau n°2 – Répartition des V1 stabilisés par bac d’origine au 8 juin 2015


Total académie

Effectifs % Effectifs % Effectifs % Effectifs % Effectifs % Autres (MAN, DCG,…) 707 5% 322 6% 186 4,9% 169 4,7% 1384 5,1%

BTS - BTSA - DTS - DMA 1144 8% 2501 46,8% 2791 73% 1470 41,3% 7906 29,3%

CPGE - CPES 2148 15,1% 156 2,9% 27 0,7% 183 5,1% 2514 9,3%

DUT 2017 14,2% 1059 19,8% 111 2,9% 606 17% 3793 14,1%

Ecoles d’architecture 162 1,1% 21 0,4% 10 0,3% 90 2,5% 283 1,1%

Ecoles de commerce 114 0,8% 30 0,6% 2 0,1% 26 0,7% 172 0,6%


Formations ingénieurs 705 5% 60 1,1% 0 0% 90 2,5% 855 3,2%

L1 – CIPGE – DEUST - DU 7219 50,8% 1189 22,3% 698 18,2% 925 26% 10031 37,2%

TOTAL 14219 100% 5339 100% 3825 100% 3560 100% 26943 100%

Source : APB/SAIO


2. Vœux acceptés des candidats de l'académie vers la France entière

Le nombre de candidats qui a accepté les propositions a augmenté (+ de 1 000) avec des évolutions contrastés

selon les filières et les types de baccalauréat. Les effectifs des bacheliers généraux entrant dans des

formations universitaires (hors IUT) ont augmenté de 3,2 %. Les propositions acceptées par les bacheliers

technologiques en DUT ont progressé (+0,7 %), une hausse qui fait suite à la mise en place de dispositions

visant à leur ouvrir plus largement l’entrée en IUT, mais surtout d’une politique volontariste de la part des deux

IUT de l’académie. De même, les bacheliers professionnels - dont l’accès aux sections de techniciens

supérieurs (+1,5 %) a été facilité - se sont moins orientés vers l’université (-1,3 %).

Tableau n°1 - Nombre de propositions acceptées ("OUI définitifs") par groupe de formation et par type de la

classe au 26 août 2014


Total académie

Effectifs % Effectifs % Effectifs % Effectifs % Effectifs % Autres (MAN, DCG,…) 257 2,5% 73 2,3% 28 1,7% 42 2,7% 400 2,4%

BTS - BTSA - DTS - DMA 731 7,2% 1639 50,8% 1048 62,9% 593 38,1% 4011 24,1%

CPGE - CPES 1657 16,2% 89 2,8% 32 1,9% 67 4,3% 1845 11,1%

DUT 1269 12,4% 511 15,8% 21 1,3% 228 14,7% 2029 12,2%

Ecoles d’architecture 57 0,6% 8 0,2% 0 0% 36 2,3% 101 0,6%

Ecoles de commerce 73 0,7% 15 0,5% 1 0,1% 16 1% 105 0,6%

Ecoles supérieures d’art 1 0% 2 0,1% 0 0% 0 0% 3 0%

Formations ingénieurs 382 3,7% 24 0,7% 0 0% 2 0,1% 428 2,6%

L1 – CIPGE – DEUST - DU 5773 56,6% 868 26,9% 535 32,1% 571 36,7% 7747 46,5%

TOTAL 10200 100% 3229 100% 1665 100% 1555 100% 16669 100%

Source : APB/SAIO

Tableau n°2 - Nombre de propositions acceptées ("OUI définitifs") par groupe de formation et par type de la

classe au 22 juillet 2015


Total académie

Effectifs % Effectifs % Effectifs % Effectifs % Effectifs % Autres (MAN, DCG,…) 256 2,4% 91 2,5% 32 1,8% 42 2,5% 421 2,4%

BTS - BTSA - DTS - DMA 747 7% 1698 47,2% 1130 64,4% 703 41,3% 4278 24,1%

CPGE - CPES 1626 15,2% 106 2,9% 25 1,4% 62 3,6% 1819 10,3%

DUT 1146 10,7% 592 16,5% 25 1,4% 248 14,6% 2011 11,3%

Ecoles d’architecture 55 0,5% 9 0,3% 2 0,1% 32 1,9% 98 0,6%

Ecoles de commerce 77 0,7% 22 0,6% 1 0,1% 15 0,9% 115 0,6%


Formations ingénieurs 387 3,6% 29 0,8% 0 0% 27 1,6% 443 2,5%

L1 – CIPGE – DEUST - DU 6392 59,8% 1047 29,1% 541 30,8% 572 33,6% 8552 48,2%

TOTAL 10687 100% 3594 100% 1756 100% 1701 100% 17738 100%

Source : APB/SAIO


Evolution de la carte des formations

La carte des formations permet d’avoir une vision complète de l’offre de formation à l’échelle de notre territoire,

de conforter les progressions observées, en tenant compte des évolutions des réformes et de leur impact sur

les flux et les parcours des poursuites d’études notamment celles des bacheliers professionnels et des

bacheliers technologiques.

Localisation des pôles d’enseignement supérieur de l’académie d’Aix-Marseille

(Villes accueillant plus de 500 étudiants)

La carte de l’Enseignement supérieur se déploie essentiellement dans les villes d’Aix-en-Provence, d’Avignon

et de Marseille. Mais d’autres villes comme Arles, Digne, Gap, La Ciotat ou Salon-de-Provence, accueillent

également des formations supérieures.


Les effectifs globaux

Les effectifs universitaires sont en hausse de 3.5 % par rapport à 2013-2014. Les effectifs des filières post-

bac en lycée demeurent stables. Parmi les 21 713 néo-entrants, 13 545 ont intégré l’université, 7 244 ont

rejoint les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) ou les Sections de Techniciens Supérieurs (STS

et assimilés).

En 2014-2015, l’académie comptait près de 105 000 étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur1, dont

69 639 dans les universités (y compris IEP : 1 841) dans les filières suivantes :

Droit 12 798

Economie / Gestion 7 269

IUT 4 499

Arts, Lettres, Langues, Sciences humaines 19 676

Santé 11 054

Sciences 14 343

15 040 en cycle professionnel court (BTS principalement) et en CPGE

7 603 en études paramédicales et sociales

2 638 en cycle ingénieur (hors universitaire)

5 901 en école de commerce, gestion vente et comptabilité

2 798 en école d’arts et cultures

Le solde restant se répartissant dans les autres écoles.

La carte des formations supérieures en lycée et IUT Elle permet de visualiser la cohérence des poursuites d’études filière par filière au regard des niveaux

pertinents d’insertion.

Les lycées de l’académie proposent les formations suivantes : 20 établissements proposent des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) économiques

et commerciales (6 options), des CPGE littéraires (3 options), des CPGE scientifiques (6 options)

implantées à Marseille, Aix-en-Provence, Avignon, Salon de Provence et Gap, ainsi que des classes

préparatoires ATS (Adaptation Technicien Supérieur) pour les étudiants diplômés d’un BTS ou d’un

DUT.

64 établissements publics et privés sous contrat accueillent des sections de techniciens supérieurs

dans 60 spécialités.

Afin d'améliorer la réussite et l’insertion professionnelle des étudiants, ont été ouverts à la rentrée

2015 un BTS SCBH (Système Constructif Bois et Habitat), au lycée Alpes-Durance à Embrun, ainsi

qu’une classe ATS au lycée Philippe de Girard à Avignon.

Quelques formations singulières :

des Classes Préparatoires aux Etudes Supérieures (CPES) qui offrent, par exemple, aux

titulaires d’un baccalauréat professionnel industriel la possibilité de poursuivre les études vers

une CPGE TSI (Technologie et sciences industrielles), un DUT ou un BTS.

1 Se reporter aux « clés de l’enseignement supérieur 2014-2015 » et aux fiches établissements figurant dans ce dossier qui en dressent

le contour.


Le Diplôme Supérieur d'Arts Appliqués (DSAA), porté par 4 établissements selon un

recrutement commun, propose des ateliers spécifiques, des enseignements généraux

partagés, des partenariats et synergies interdisciplinaires, des projets collectifs, des échanges

internationaux,... Cette formation diplômante constitue une poursuite d'étude logique - mais

non systématique - après un BTS d'arts appliqués.

Les deux instituts universitaires de notre territoire assurent les formations suivantes :

IUT de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse : Implanté sur le site Henri Fabre de

formation et de recherche scientifique de l’université d’Avignon qui est situé en plein cœur du

Technopôle Agroparc. Cet IUT offre 3 spécialités dans la production, 2 dans les services ainsi qu’un

DUT service en apprentissage et 5 licences professionnelles.

IUT d’Aix-Marseille Université : réparti sur sept sites, les vingt-trois départements proposent 10

spécialités dans la production et 8 dans les services, ainsi que trois DUT production, 2 services en

apprentissage et 45 licences professionnelles.

A la rentrée 2014, plus de 5 700 étudiants suivent une formation en IUT (en initial, alternance ou formation

continue).

Complémentarité des formations et poursuite d’études dans une logique de parcours cohérents et lisibles par tous

Le label « Lycées des métiers » : La loi d'orientation et de programmation de la refondation de l’école de la république de juillet 2013 A confirmé

la démarche " lycée des métiers " instaurée par la loi d’orientation de 2005. Au 8 juillet 2015, 43

établissements de l’académie étaient labellisés. En lien avec le supérieur, le critère sur la diversité des

parcours, envisage que l'établissement puisse proposer une gamme de diplômes allant du CAP au BTS par

la formation initiale scolaire, initiale par apprentissage, par la formation continue, ou par la VAE.

Les campus des métiers et des qualifications :

Le Campus des Métiers et des Qualifications Aéronautique en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Le 22 janvier 2015 a été ratifiée la convention de partenariat du Campus des Métiers et des qualifications

Aéronautique Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Ce campus contribue à soutenir, par la formation, les politiques territoriales de développement économique et

social. C’est en ce sens qu’il est un acteur privilégié du projet Henri-Fabre « Construire l’usine étendue du

futur en Provence ». Il s’inscrit dans la continuité de la dynamique engagée depuis plusieurs années dans

l’académie d’Aix-Marseille autour de la filière aéronautique civile et militaire.

Ce campus permet :

Des parcours de formation sécurisés pouvant mixer formation initiale et apprentissage.

Un accompagnement de l'élève dans son parcours de formations dans le campus (BAC-3 / BAC+5).

Une coloration aéronautique des formations multi-filières avec certains modules de formations

adaptés aux besoins spécifiques du secteur aéronautique.

La réalisation de projets inter-établissements.


L’accès à de nombreux plateaux technologiques au sein du campus.

Des liens privilégiés avec les industries de l'aéronautique en Provence Alpes Côte d’Azur et leurs

partenaires internationaux.

Une vie de campus mêlant lycéens et étudiants, construite autour de leur passion de l'aéronautique

en partenariat avec des fédérations aériennes.

Le Campus des métiers et des qualifications de la relation client en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Le campus des métiers et des qualifications, en cours de labellisation, s'inscrit dans le développement de la

filière relation client régionale.

La relation client incarne autant le service-client en présentiel que celui à distance et l’interactivité entre les

deux. La région PACA dispose de l’un des plus forts potentiels dans ce secteur avec plus de 200 centres de

contacts de plus de 10 salariés représentant 18 000 emplois, dont environ 130 centres sur notre territoire

académique (des centres que l’on peut trouver par exemple dans des entreprises du secteur bancaire ou de

la téléphonie mobile).

Un pôle de formation en synergie avec les politiques territoriales de développement économique

Il propose aux jeunes des parcours complets offrant une gamme de formations jusqu’au plus haut niveau dans

un champ d’activité d’avenir. Il permettra aux entreprises d’embaucher des salariés bien formés et favorisera

l’insertion des jeunes dans l'emploi.

Ce campus représente une réelle opportunité pour l'académie d'Aix-Marseille et la région Provence-Alpes

Côte d’Azur, puisqu’il permettra de répondre aux besoins de formation et compétences de la filière relation

client, à l'heure où certains métiers peinent à recruter la main d’œuvre nécessaire en phase de croissance.

Le Campus des métiers et des qualifications des Agro-sciences, de l’agroalimentaire et de

l’alimentation de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Le Campus des métiers et des qualifications des agro-sciences, de l’agroalimentaire et de l’alimentation vise

à rassembler des établissements scolaires de l’Education nationale et de l’enseignement agricole, l'université

d'Avignon et des pays de Vaucluse (UAPV) et des laboratoires de recherche, en lien étroit avec les branches

professionnelles. Il a été déposé au ministère le 28 septembre 2015. Afin d’améliorer l’information et

l’orientation active des jeunes en direction des métiers en tension, une collaboration des différents acteurs de

la formation des agros-sciences, de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de l’alimentation et de l’hôtellerie

restauration est formalisée.

Ce réseau s'inscrit dans le développement de la filière agroalimentaire régionale.

La région Paca dispose de l’un des plus forts potentiels dans ce secteur, soit près de 30 000 salariés dont

64 % dans le Vaucluse, et plus de 1 000 entreprises et 920 chercheurs. (Source FRIAA/CRITT avril 2012).

L’industrie agro-alimentaire de Provence-Alpes-Côte d’Azur représente 21 % des effectifs de l’industrie

régionale.

Un pôle de formation en synergie avec les politiques territoriales de développement économique

Le Campus des métiers et des qualifications des agro-sciences, de l’agroalimentaire et de l’alimentation mettra

en relation l’Education nationale, l’enseignement agricole, le pôle de compétitivité, l’université d’Avignon et

des Pays de Vaucluse, l’INRA, le CNRS… Le renforcement des partenariats entre le réseau et les entreprises

conduira à une meilleure synergie entre la formation, la recherche et l’entreprise.

La construction de ce campus, représente un enjeu important pour l'académie d'Aix-Marseille et la région

Provence-Alpes-Côte d’Azur puisqu’il permettra de répondre aux besoins de formation et de compétences de

la filière agroalimentaire et de l’alimentation à l'heure où certains métiers peinent à recruter la main d’œuvre

nécessaire.


Il s'inscrit dans la demande exprimée par les professionnels de ce secteur d’activité et de la région PACA et

permet de :

Fédérer, mettre en réseau les établissements qui proposent des formations en lien avec ce secteur

d'activité.

Renforcer la lisibilité et l’attractivité des formations, pour mieux informer et orienter les jeunes.

Consolider les liens avec les entreprises du secteur.

Faire éventuellement évoluer l'offre de formation pour mieux répondre à la demande de qualifications

des entreprises de ce secteur.

Proposer des choix d'orientation, de parcours, et d’insertion professionnelle aux jeunes de notre

région.

Permettre un dialogue permanent et des relations privilégiées avec les entreprises locales et

l'ensemble des centres de formations du secondaire et du supérieur.

L’alternance La région PACA accueille en 2014, près de 28 000 apprentis (1/3 de filles) dont près de 18 000 dans l’académie

d’Aix-Marseille. Près du quart de ces apprentis suivent des formations d’enseignement supérieur. L’alternance

est devenue une voie reconnue qui contribue à élever le niveau de qualification. Elle est principalement

proposée par: la Chambre de commerce et d'industrie, la Chambre des métiers, les Associations et

organisations professionnelles, les Collectivités locales et territoriales, les Etablissements publics locaux

d'enseignement public et de formation professionnelle agricole, le CNAM, le CFA Epure qui propose ses

formations sur AMU, l’UAPV, l’ECM ou l’IEP soit en apprentissage soit en contrat de professionnalisation,

l’Institut des Techniques d’Ingénieur de l’Industrie (IT2I) présente des formations d’ingénieur accessibles aux

bac+2, notamment dans les domaines « mécanique » et « électronique ».

La FTV : un enjeu pour élever le niveau de compétences La formation tout au long de la vie (FTV) est un continuum entre formation initiale, générale ou professionnelle,

et l’ensemble des situations où s’acquièrent des compétences : actions de formation continue, activités

professionnelles. Elle inclut les démarches d’orientation, de bilan, d’accompagnement vers l’emploi, de

formation et de validation des acquis de l’expérience. Elle constitue un élément déterminant de sécurisation

des parcours professionnels et de la promotion des salariés.

Les établissements d’enseignement supérieur de notre académie poursuivent le développement de leur offre

de formation dans ce domaine.

Le droit au retour en formation

Le droit au retour en formation permet aux jeunes de 16 à 25 ans qui sont sortis du système scolaire

sans diplôme ou sans qualification professionnelle d’obtenir une formation qualifiante, en s’appuyant sur

le service public régional de l’orientation (SPRO).

Le droit concerne les jeunes sortant du système éducatif avec, au plus, un diplôme national du brevet

ou un certificat de formation générale et élargi aux 16 à 25 ans qui ont un diplôme mais pas de

qualification professionnelle (par exemple un baccalauréat d’une série générale) et ne sont pas (ou

plus) dans l’enseignement supérieur.

Ce droit peut être exercé sous statut scolaire, sous statut d’apprenti ou en tant que stagiaire de la

formation continue.

http://travail-emploi.gouv.fr/espaces,770/formation-professionnelle,1937/autres-dossiers,1963/droit-au-retour-en-formation-16-25,2538/l-essentiel-sur-le-droit-au-retour,18665.html#spro


L’Ecole Supérieure du Professorat et de l’Education (ESPE) Quatre sites – Avignon, Aix-en-Provence, Marseille et Digne-les-Bains assurent la couverture du territoire

académique.

L’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation de l’académie d’Aix-Marseille accueille 3 300 étudiants à

cette rentrée dont 1 400 fonctionnaires-stagiaires. Ces effectifs sont en hausses depuis trois ans. L’ESPE

accueille environ 300 étudiants en reconversion professionnelle et 250 étudiants étrangers venus de tous les

horizons.

Le master Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation, de la Formation (master MEEF), décliné en quatre

mentions, permet de former les enseignants pour l’école primaire, le collège et le lycée (général, technologique

ou professionnel) dans trente-quatre spécialités différentes des métiers offerts par l’Education nationale. Elle

forme également à d’autres métiers de l’éducation et de la formation comme, par exemple, responsable de

formation professionnelle en entreprises. Les masters MEEF présentent un excellent taux de 92 % d’insertion

professionnelle.

Ces formations incluent de longues périodes en entreprise dès la première année de master, en établissement

scolaire pour ceux qui se destinent aux métiers de l’Education nationale, dans des entreprises publiques ou

privées pour les autres. Les enseignements sont assurés par des équipes pédagogiques très diversifiées

faisant intervenir des universitaires, des enseignants du premier ou second degré, des personnels

d’encadrement des institutions scolaires, des professionnels…

L’ESPE d’Aix-Marseille, en collaboration avec la Direction Opérationnelle des Systèmes d’Information d’AMU

et la Direction des Systèmes d’Information du Rectorat, ouvre à la rentrée un portail d’accès commun

permettant à l’ensemble des acteurs (étudiants, formateurs, personnels d’encadrement) d’accéder à toutes


les ressources numériques mises à disposition par chacun des partenaires. Ce portail d’accès facilite le

déploiement des portfolios numériques et l’accompagnement partagé des étudiants et des fonctionnaires-

stagiaires, tout au long de leur cursus de formation, depuis la licence jusqu’à leur titularisation.

Par ailleurs, l’ESPE dynamise la recherche en éducation. Seize laboratoires de recherche, couvrant des

champs aussi différents que la psychologie, la sociologie, l’histoire, les neurosciences, les sciences de

l’éducation, la linguistique, les sciences, les mathématiques, les sciences de l’information…, se sont fédérés

pour conduire des programmes de recherche ambitieux répondant aux besoins et aux attentes des acteurs de

terrain.

Deux ans à peine après sa création, l’ESPE d’Aix-Marseille offre ainsi une formation de qualité, riche des

interventions des meilleurs spécialistes et experts professionnels, adossée à des recherches en éducation de

très haut niveau international et mettant en œuvre les technologies numériques les plus performantes.

Regroupement d’établissements universitaires et scientifiques : La loi du 22 juillet 2013 a prévu une obligation de regroupement d’établissements d’enseignement supérieur

au niveau académique ou inter-académique.

Le contrat de site commun – est constitué sous la forme d’une association – autour de laquelle s’engage dans

la construction de l’avenir de l’enseignement supérieur et de la recherche cinq établissements :

Aix-Marseille Université (AMU),

l’Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse (UAPV),

l’École Centrale de Marseille (ECM),

l’Institut d’Études politiques d’Aix-en-Provence (IEP),

l’Université de Toulon.

Les acteurs mènent une politique coordonnée pour la formation et la vie étudiante ainsi que pour le

développement d’une politique scientifique commune en étroite concertation avec les partenaires de

recherche.


Investir pour une société apprenante

Construire des parcours pour favoriser la démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur et encourager l’ouverture sur le monde professionnel

Dans le cadre des dispositifs nationaux mis en place par le ministère de l’Education nationale, de

l’Enseignement supérieur et de la Recherche, l’académie d’Aix-Marseille met en œuvre de nombreuses

actions cohérentes dont l’objectif est de donner le goût des études, de favoriser l’accès de tous les élèves à

l’enseignement supérieur et aux diplômes et d’assurer à tous les plus grandes chances de réussite. Ces

actions portent notamment sur un renforcement des dispositifs d’Information et d’orientation, de

l’accompagnement pédagogique et de l’ouverture à l’entrepreneuriat.

La CAFPB : un outil au service de construction des parcours

La Commission Académique des Formations Post-Baccalauréat (CAFPB) participe au renforcement

du continuum de formation de l’enseignement scolaire à l’enseignement supérieur en organisant la

concertation entre tous les acteurs (enseignement scolaire, enseignement supérieur, collectivités,

représentants étudiants et lycéens, acteurs de la vie économique) autour des actions conjointes et

indispensables à la réussite des lycéens et étudiants du bac-3/ au bac+3.

Son objectif : mise en cohérence de l’offre de formation à l’échelle du territoire, afin de favoriser la réussite

des élèves et des étudiants. Une nécessaire connaissance mutuelle des filières, des enseignements

dispensés au lycée et dans l’enseignement supérieur est à développer par tous les acteurs de la

communauté éducative et des collectivités.

Son périmètre : les quatre filières principales de l'enseignement supérieur (licence, DUT, CPGE, BTS),

qui participent le plus directement à cette articulation secondaire-supérieur, mais aussi le développement

de l'offre hors du périmètre du MENESR, notamment en ce qui concerne les formations sociales, médico-

sociales et paramédicales au niveau du territoire académique.

Ses missions : renforcer la cohérence et la qualité des formations post-bac, définir et consolider les

dispositifs d’orientation que sont le conseil anticipé d'orientation en classe de 1ère et la réorientation entre

les formations d'enseignement supérieur.

http://www.wikifage.org/index.php/Licence

http://www.wikifage.org/index.php/DUT

http://www.wikifage.org/index.php/CPGE

http://www.wikifage.org/index.php/BTS

http://www.wikifage.org/index.php/Minist%C3%A8re_de_l%E2%80%99Enseignement_Sup%C3%A9rieur_et_de_la_Recherche


Les actions construites au regard du cadre national L’accès des bacheliers professionnels en STS et des bacheliers technologiques en IUT est amélioré par la fixation d’objectifs déterminés par filière afin de renforcer leur réussite dans l’enseignement supérieur. La loi ESR, dans son article 33, a renforcé la priorité d’accès des bacheliers professionnels en STS (sections

de techniciens supérieurs) et des bacheliers technologiques en IUT (institut universitaire de technologie).

L’académie s’est pleinement engagée dans cette démarche volontariste. Ainsi, pour la rentrée 2015, ont été

fixés des pourcentages minimum de bacheliers professionnels en STS et de bacheliers technologiques en

IUT, en fonction des contextes spécifiques de chaque filière et des territoires de l’académie. Au-delà de la

mise en place de ces pourcentages, de nombreuses actions ont été initiées dans le but d’accompagner ces

bacheliers professionnels et technologiques vers la réussite :

Accompagnement des élèves dès la seconde jusqu’à l’obtention du diplôme.

Partenariat des équipes (connaissance mutuelles des programmes).

Signature de conventions de coopération1.

lnformation sur les taux de pression, de réussite, le profil attendu des élèves.

Les conventions entre lycées à formations post bac et EPCSCP Dans la continuité des actions développant la réussite pour tous dans l’enseignement supérieur, le même

article 33 de la loi du 22 juillet 2013 dispose que chaque lycée public accueillant au moins une formation

d’enseignement supérieur doit conclure une convention avec un ou plusieurs établissements publics à

caractère scientifique, culturel et professionnel de son académie (EPCSCP).

Si le conventionnement concerne les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), les sections de

techniciens supérieurs (STS) …le principe de double inscription obligatoire est mis en place seulement pour

les classes préparatoires. Tout élève qui intègre une de ces classes sera en effet inscrit à l'université partenaire

et devra régler les droits d'inscription qui en découlent. L’objectif est la réussite académique des étudiants et

leur insertion professionnelle par la mise en œuvre d’un dispositif pertinent lisible et attractif. Au-delà de la

sécurisation des parcours, la constitution d’un véritable rapprochement en réseau des établissements est

recherchée dans les domaines :

de la pédagogie,

de la recherche,

sur les sujets relatifs à l’orientation des lycéens et à la connaissance mutuelle des parcours et des

enseignements tant pour les élèves et leur famille que pour les enseignants.

Des groupes de travail composés de chefs d’établissements, de corps d’inspection, des services académiques

ainsi que des responsables universitaires, ont réfléchi aux possibilités de rapprochement en partant des

conventions existantes – notamment celles des CPGE – et du modèle-type proposé par la DGESIP.

1 Nous pouvons citer : les conventions de coopération qui rapprochent les lycées à BTS et les lycées professionnels, les rencontres

proposées par les IUT auprès des lycées à section technologique, les ambassadeurs étudiants ou les ambassadeurs-enseignants.


Dans l’académie, il en est ressorti une convention-cadre, une convention d’application spécifique aux CPGE,

ainsi qu’une convention spécifique pour les autres formations post-bac en établissement (STS, DCG,….). Ces

conventions, sont effectives dès cette rentrée 2015.

Vers des places en filières sélectives pour les bacheliers méritants Sur la base de leurs résultats au bac, les meilleurs élèves de chaque lycée se sont vus proposer des places

en filières sélectives publiques (CPGE, IUT, IEP…). Le pourcentage d'élèves bénéficiant, pour la session

2015, de ce droit d'accès a été fixé à 10 % par décret. La situation de chaque bachelier entrant dans ce cadre,

mais n’ayant pas obtenu son choix d’orientation dans une filière sélective (via APB) est donc traitée au cas

par cas selon le projet personnel et professionnel du bachelier et au regard des places vacantes.

Dispositif pour les bacheliers méritants – Evolution 2015/2014

Source SAIO

La promotion de l’entrepreneuriat et le statut d’étudiant-entrepreneur

La volonté du gouvernement de développer l’entrepreneuriat étudiant s’est traduit par la mise en place en

2014 d’un Pôle Étudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat (PEPITE Paca Ouest), porté par

l’Université d’Aix-Marseille, en partenariat avec l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, l’Ecole

Centrale de Marseille, Sciences-Po Aix, le rectorat et de nombreux acteurs du monde économique. De

nombreuses actions de sensibilisation, de formation et d’accompagnement à l’entrepreneuriat sont portés par

le pôle et dans chacun des établissements.

Dans ce contexte, le statut d'étudiant-entrepreneur s'adresse en priorité aux jeunes de moins de 28 ans, âge

limite pour bénéficier du statut social d'étudiant. Le baccalauréat ou l’équivalence en niveau est la seule

condition de diplôme requis pour une inscription au diplôme d’établissement étudiant-entrepreneur.

C'est le comité d'engagement de PEPITE qui est chargé d'instruire les demandes pour le ministère. Le statut

permet d'avoir accès à des prestations délivrées dans le cadre du dispositif :

accompagnement par un enseignant et un référent externe du réseau PEPITE (entrepreneur, réseaux

d'accompagnement et de financement) ;

accès à l'espace collaboratif du PEPITE ;

accès à un partenariat (praticiens, professionnels…) pour favoriser la mise en réseau des étudiants-

entrepreneurs dans leur diversité.

2014

1ère année de mise en œuvre du décret

2015

2ème année de mise en œuvre du décret

Echantillon : 236 candidats

22 « oui définitif » via l’obtention de mentions

85 « ne souhaite pas participer »

129 « souhaite participer »

19 propositions dans APB

4 « oui définitif »

Echantillon : 639 candidats

389 sans réponse

12 « ne souhaite pas participer »

238 «souhaite participer»

82 propositions dans APB, pour lesquelles :

71 ont répondu par un « oui définitif »

11 par un « oui définitif en procédure

complémentaire »


Plateforme Régionale pour la Pédagogie de l'Innovation, le Transfert et l'Entrepreneuriat

(PREPITE)

La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur est un territoire important de recherche et d’innovation.

Afin d’en transmettre l’esprit pionnier et créatif et de diffuser auprès des jeunes l’envie

d’entreprendre, une soixantaine d’institutions publiques et privées se fédèrent pour donner

naissance à la Plateforme Régionale pour la Pédagogie de l’Innovation, le Transfert et

l’Entrepreneuriat (PREPITE).

Le projet de PREPITE vise donc :

à créer et diffuser via une démarche de type bottom up les outils et mécanismes de

coordination nécessaires à l’émergence d’une atmosphère entrepreneuriale sur un

territoire donné, à l’instar des atmosphères industrielles des technopoles et parc

d’activités,

à mettre en œuvre dans le cadre d’une volonté commune de tous les acteurs du territoire,

une stratégie cohérente et coordonnée de développement de l'esprit d'entreprendre du

primaire à l'enseignement supérieur,

à développer un travail collaboratif de tous les établissements de formation :

établissements du primaire et du secondaire (collèges, lycées), universités et écoles

d'ingénieurs,

à donner vie, avec une réelle détermination, à une synergie entrepreneuriale sur le

territoire en valorisant le plus possible les acquis et les compétences obtenus au cours

des parcours d’études du primaire au supérieur,

à proposer des lieux bien identifiés sur notre territoire où les embryons de start-up

pourront échanger et se développer. Ces lieux seront ouverts et constitueront ainsi des

espaces d’interactions, d’échanges et d’opportunités entre les futurs néo-

entrepreneurs.

Cette plateforme d’ingénierie locale est destinée aux institutions publiques ou privées désireuses

d’obtenir des solutions innovantes pour la diffusion de l’esprit d’entreprendre auprès des jeunes

du primaire au supérieur et hors système éducatif.

Elle aura pour mission de recevoir et de capter les besoins en terme d’information, sensibilisation,

formation et accompagnement liés à toute démarche vers l’innover et l’entreprendre des jeunes

en région PACA afin d’inventer et de fournir des outils et réponses appropriés aux publics

concernés.

La réussite de la PREPITE s’appuie sur le large réseau des PEPITE de PACA1 (PACA-EST et

PACA OUEST) ainsi que sur les universités qui les portent (UNS et AMU), des rectorats des

académie d’Aix-Marseille et Nice, des BGE (ex-Boutiques de Gestion) de la Région PACA et du

projet thecamp.

En terme d’impact, la collaboration étroite des rectorats de l’académie d’Aix-Marseille et de Nice

ainsi que des universités d’Aix-Marseille, Toulon et Nice-Sophia Antipolis procurent une audience

à la PREPITE de plus de 880 000 élèves et de 150 000 étudiants.

L’ambition portée par le projet est qu’au moins 30 % d’une classe d’âge de la Région PACA

soit sensibilisée à l’esprit d’entreprendre.


Les actions engagées pour une orientation construite et choisie

L’académie affirme sa volonté d’accompagner les parcours vers l’enseignement supérieur en améliorant la

qualité de l’information fournie aux élèves sur leur projet d’études et leur projet professionnel, et en les

familiarisant avec les établissements d’enseignement supérieur dans le cadre d’un plan d’actions cohérent,

autour de la démarche d’orientation active et de bonnes pratiques.

Les journées du futur bachelier

Ces journées organisées depuis plusieurs années, sont le fruit d’un partenariat entre l’académie, les deux

universités, la délégation régionale de l’ONISEP Aix-Marseille et la Région PACA. Elles ciblent les lycéens de

première des lycées publics et leur permettent de découvrir les différents sites universitaires. Les élèves

peuvent ainsi assister à des cours, découvrir les campus et le contenu des formations, rencontrer des

enseignants-chercheurs et des étudiants. En 2015, plus de 7 500 lycéens de première des lycées publics de

l’académie y ont participé.

Les visio-conférences

Ce dispositif vise à présenter différentes filières de l’enseignement supérieur de l’académie sous une forme

novatrice et interactive, permettant la connexion simultanée de 42 lycées (dont 9 lycées professionnels) et la

participation, sur la totalité des visio-conférences, d’environ 8 500 élèves de terminale – ce qui témoigne de

l’intérêt des établissements pour ce mode de communication. 10 visio-conférences thématiques (droit, études

médicales, économie, STS…) sont ainsi organisées.

La JPLPO - Journée des professeurs de lycée et des personnels d’orientation Initiée par le rectorat et les universités dans le cadre du continuum bac-3-/bac+3, cette journée s’inscrit dans

une démarche de découverte et d’échanges entre les acteurs de l’enseignement supérieur, de l’enseignement

secondaire et les personnels d’orientation. Elle est mise en place chaque année par les Services Universitaires

d’Insertion et d’Orientation (SUIO). Elle se déroule sur le site universitaire de Montperrin à Aix-en-Provence et

de Sainte Marthe à Avignon.

Les rencontres scientifiques enseignants chercheurs Les rencontres scientifiques enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs permettent à des

enseignants des écoles, collèges, lycées et classes préparatoires de toutes disciplines de rencontrer, pendant

une journée, une équipe de recherche dans son laboratoire.

Cette démarche met à la portée des enseignants, les connaissances, les méthodes et les enjeux de la

recherche scientifique. Chaque année, 70 à 80 rencontres sont organisées. Plus de 250 établissements

publics soutiennent ce programme et retournent plus de 1000 inscriptions.

Cette opération conduite dans notre académie, est unique en France et participe de façon active au

développement de la culture scientifique et technique.


Le dispositif académique PASS (Projets Académiques Sup’Sciences)

PASS est un dispositif de l’académie d’Aix-Marseille qui vise à favoriser la poursuite d’étude des élèves en

priorité issus des quartiers défavorisés. Il fédère et accompagne sur l’année scolaire des projets d’équipes

des établissements de l’enseignement secondaire sur une thématique scientifique. Les projets PASS sont

interdisciplinaires et ont nécessairement un partenariat avec l’enseignement supérieur ou des organismes de

recherche.

Les projets PASS contribuent à faire évoluer les pratiques pédagogiques dans l'enseignement des sciences

(en particulier le décloisonnement des disciplines et l’intégration de la culture scientifique, technique et

industrielle). Ils permettent de changer chez les élèves l'image des sciences et leur ouvrent des choix

d’orientation scolaires et professionnels. Les élèves apprennent à construire et réaliser un projet et découvrent

le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Le dispositif PASS permet le développement d’un réseau d’échanges entre les enseignants porteurs de

projets et organise au cours d’un forum annuel des rencontres entre les équipes d’élèves. Il favorise également

le travail et les échanges entre le secondaire et le supérieur.

A la rentrée 2015, le dispositif PASS rassemble plus de 60 projets dans 50 établissements scolaires et mobilise

plus de 1800 collégiens et lycéens.

L’ouverture de l’enseignement supérieur

Dans un souci d’équité, d’ouverture sociale et de diversité, de nombreuses initiatives sont menées dans

l’académie d’Aix-Marseille en vue d’encourager l’ambition scolaire des élèves boursiers, issus des réseaux

d’éducation prioritaire ou des quartiers de la politique de la ville. Des partenariats étroits existent entre

plusieurs établissements du secondaire et du supérieur, avec pour objectif général de lutter contre des

contextes socio-scolaires défavorables à la poursuite d’études, tout en essayant de développer l’intérêt pour

les formations supérieures longues et les parcours sélectifs.

Les cordées de la réussite

Conçues comme des passerelles entre le secondaire et le supérieur, le but principal des cordées est de

favoriser la poursuite d’études, l’accès et la réussite dans l’enseignement supérieur de publics d’élèves faisant

face à des obstacles divers (matériels, scolaires, culturels, …) qui les font souvent renoncer à se diriger vers

des études longues et/ou sélectives, alors qu’ils en ont les capacités.

Elles se traduisent par des partenariats spécifiques entre des établissements d’enseignement supérieur (tête

de cordées) et différents collèges et lycées sources. Les projets mettent en œuvre des actions multiples et

constituent des réseaux de solidarité entre les divers niveaux d’enseignement : tutorat, accompagnement

académique et scolaire, accompagnement culturel, internat ou hébergement, aides diverses, etc.

Le financement est interministériel avec une part prépondérante du ministère en charge de la politique de la

ville et des apports significatifs du ministère en charge de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur.

378 cordées existaient en 2014-2015 sur tout le territoire national dont 22 dans l’académie d’Aix-Marseille.

Celles-ci avaient mobilisé localement une centaine d’établissements du secondaire, plus de 3 300 élèves et

quelques 500 étudiants tuteurs dans notre académie.


En 2015-2016, les cordées de l’académie d’Aix-Marseille :

1. TANDEM Aix-Marseille Université / DEVE-AFEV

2. Echanges phocéens Ecole Centrale de Marseille

3. Phoenix KEDGE Business School

4. Tutorat Ecole de l’Air de Salon

5. CALTECH Aix-Marseille Université / Polytech

6. ESPQPM1 Aix-Marseille Université / FST-Tous chercheurs

7. PASS Réussite Chancellerie des universités d’Aix-Marseille

8. L’internat, pourquoi pas ? Lycée militaire d’Aix

9. Réussir ensemble Lycée Mistral – Avignon

10. Ingénieur(e)s, pourquoi pas ? Lycée Mistral – Avignon / Lunes et L’autres

11. De la terre à la lune Aix-Marseille Université / OSU Pythéas

12. IEPEI IEP – Aix-en-Provence

13. SPRING2 Aix-Marseille Université / Polytech

14. Spé IEP Thiers Lycée Thiers -Marseille

15. Spé IEP Avignon Lycée Mistral -Avignon

16. Spé S&T Lycée Thiers -Marseille

17. J’ouvre ma voie dans la prépa Techno Lycée Jean Perrin -Marseille

18. Officier, pourquoi pas ? Lycée militaire – Aix-en-Provence

19. Cordée Ste Victoire Lycée Paul Cézanne – Aix-en-Provence

20. Super Techno Réussite Aix-Marseille Université / IUT Digne

21. Tech Toniques Aix-Marseille Université / IUT St Jérôme

22. Ascenseur social Aix-Marseille Université / FST

Les cordées sont réparties en quatre catégories d’actions :

Les actions s’appuyant sur l’engagement bénévole d’étudiants auprès d’élèves du secondaire

Les dispositifs de tutorat étudiant constituent le profil de cordée le plus répandu nationalement.

Ce type d’intervention auprès d’élèves du secondaire, est particulièrement pertinent pour tous ceux qui, sans

être en difficulté scolaire, ont besoin d’un coup de pouce leur permettant de mieux maîtriser leur parcours

scolaire.

Les étudiants représentent des figures de référence, capables de remotiver les élèves dans les moments

difficiles, de leur donner plus d’ambition et de s’ouvrir des horizons nouveaux pour leurs études et leur projet

professionnel. Loin d’être du simple soutien scolaire, il s’agit de guider l'apprentissage via un accompagnement

personnalisé et flexible. A travers la disponibilité de l’étudiant, son positionnement de « jeune à jeune » et la

relation socio-affective ainsi créée, l’élève pourra être en situation de développer notamment des compétences

transversales (autonomie, confiance en soi, mobilité) nécessaires entre autres choses, à un parcours scolaire

réussi.

Les deux parties tirent profit de la collaboration. Cet engagement bénévole constitue pour les étudiants une

expérience de découverte et de partage riche de sens, et l’occasion de développer des savoir-faire et des

savoirs-être susceptibles de favoriser leur propre parcours et leur insertion professionnelle.

1 Des Etudes Scientifiques PourQuoi Pas Moi ? 2 Suivre un Parcours de Réussite être INGénieur


Les actions d’aides spécifiques au parcours et à l’orientation

Dans un contexte de baisse générale des effectifs dans les filières scientifiques du supérieur, des dispositifs

sont engagés afin de développer l’intérêt pour les sciences, les études et la recherche auprès d’un public

éloigné de ces univers. La grande majorité des cordées proposent à des groupes d’élèves ou des classes des

projets basés sur une démarche inédite de développement de l’appétence pour les sciences via

l’expérimentation de la démarche scientifique, et la découverte des métiers liés aux sciences.

Les actions d’accompagnement pour l’accès aux filières sélectives post-bac

Dans l’accès à l’enseignement supérieur, l’ouverture sociale des filières sélectives est une préoccupation

récurrente.

Des actions académiques ciblées ont ainsi été mises en place en direction des lycéens des quartiers les moins

représentés dans les classes préparatoires : ouverture de CPGE dans des quartiers de la politique de la ville,

meilleure information sur l'offre de formation, mobilisation des places vacantes.

Dans cette dynamique, l’ouverture de classes préparatoires à l’enseignement supérieur (CPES) et les

autres actions passerelles entre le secondaire et les filières sélectives du supérieur peuvent favoriser

l’orientation vers ces cursus d’élèves socialement éloignés de ces parcours qui nécessitent un très bon niveau

scolaire.

Le projet pédagogique qui sous-tend ces dispositifs, leur organisation, l’engagement des équipes

enseignantes font de ces classes charnières, réservées à des publics défavorisés, une ressource nouvelle et

très précieuse de la promotion de l’égalité des chances.

Les actions d’aide à la réussite post-bac

Le phénomène d’orientation par défaut dans certaines filières universitaires se traduit par un taux d’échec

élevé en première année. Afin de lutter contre ce phénomène, certaines cordées mettent en place des actions

novatrices de socialisation à l’université pour les élèves éloignés culturellement des parcours de formation

supérieure. Elles constituent de ce fait des outils précieux de familiarisation à la culture étudiante et au contexte

universitaire.

Investir dans la construction de bâtiments de qualité pour les étudiants : les résultats, les défis

Le rayonnement de l’enseignement supérieur et de la recherche, le renforcement de la dynamique

interuniversitaire et l’amélioration des conditions d’étude et de vie des étudiants sont au cœur des projets de

rénovation urbaine et immobilière engagés depuis plusieurs années (Contrat de Projets Etat Région, Opération

Campus).

Les réalisations immobilières du contrat de projets Etat-Région 2007-2013 et le lancement des opérations du Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020

Le CPER 2007-2013, s’est achevé avec un taux de réalisation pour les constructions universitaires dans

l’académie d’Aix-Marseille de 78,5 % pour la contribution de l’Etat. Le niveau d’engagement du CPER 2007-

2013 sur l’orientation II.1 (renforcer les pôles de compétence pour l’enseignement supérieur et la recherche)

représentait pour l’académie d’Aix-Marseille (hors reports du précédent CPER) un montant total de 246,78 M€


dont 70,88 M€ de contribution de l’Etat, 57,85 M€ de la Région et 118,05 M€ de l’ensemble des collectivités

(Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, ville de Marseille, Communauté du Pays d’Aix, Conseil

départemental du Vaucluse et Communauté d’Agglomération du Grand Avignon).

Parmi les opérations livrées depuis la rentrée 2014 ou en cours de travaux, on compte notamment :

A Marseille :

Le nouveau bâtiment pédagogique du campus santé de la Timone, inauguré le 1er Octobre 2015.

La seconde phase du bâtiment OceanoMed à Luminy, réceptionnée à l’automne 2014.

Les locaux d’hébergement et de travail mutualisé pour les chercheurs résidents de l’Institut

Méditerranéen de Recherche Avancé (IMERA), livrés en mai 2015 sur le site Longchamps.

L’extension de l’Ecole Centrale de Marseille est en cours d’étude. Le démarrage du chantier est prévu

pour le début du mois de mai 2016).

A Aix-en-Provence : L’opération des Fenouillères est en cours de construction. Le programme comprend la réalisation

d’une bibliothèque, d’une résidence universitaire et la rénovation/extension du restaurant universitaire.

La résidence de 100 logements a été récemment livrée. Elle accueillera des étudiants et des

chercheurs. Certains logements sont équipés pour l’accueil d’étudiants lourdement handicapés. Le

restaurant universitaire et la bibliothèque ouvriront leurs portes à la rentrée 2016.

La deuxième phase de construction de logements étudiants à la cité internationale de Cuques, livrée

en avril 2015.

L’extension de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme (études en cours).

La construction de la Maison de l’Economie Gestion à Aix-en-Provence (MEGA) (études en cours).

A Avignon : Le nouveau bâtiment de l’UFR Sciences, Technologies, Santé sur le site d’Agroparc, livré en Juin

2015.

La résidence étudiante Jean Zay de 170 logements, inaugurée le 28 septembre sur le site Agroparc.

Concernant le CPER 2015-2020, de nouvelles opérations ont été sélectionnées selon deux priorités

thématiques :

Offrir aux acteurs de l’Enseignement supérieur et de la recherche des campus attractifs et

fonctionnels.

Soutenir la compétitivité et l'attractivité des territoires.

Les projets retenus s’inscrivent ainsi prioritairement dans le cadre de la politique de site qui permettent de

fédérer les acteurs autour d’une feuille de route stratégique partagée, en cohérence avec les stratégies

nationales et régionales, tout en respectant un équilibre territorial dans l’académie.

La vie étudiante est également concernée. Dans un contexte rendu sensible par la crise économique, la cherté

des loyers et l’insuffisance des transports publics, le développement du parc de logements sociaux étudiants

constitue une priorité régionale qui s’inscrit dans la politique nationale de création de 40 000 logements

étudiants.

En étroite concertation avec le CROUS, est ainsi prévue la construction de plus de 700 logements sociaux

étudiants sur l’académie à proximité des grands centres universitaires d’Avignon, d’Aix-en-Provence et de

Marseille.


Tous les projets seront cofinancés par l’État, le Conseil Régional et des collectivités (conseils départementaux,

métropoles, communautés d’agglomération, villes, communautés de communes). Le montant global

d’investissements pour les seules opérations immobilières représente 177,15 M€ dont 64,53 M€ de l’Etat

(29,9 M€ sur les opérations relevant du ministère de la culture), 30,8 M€ de la Région et 71,82 M€ apportés

par les collectivités.

Projets Immobiliers :

Parmi la trentaine d’opérations immobilières retenue pour les établissements d’enseignement supérieur, celles

qui feront l’objet des premiers financements sur 2015 et 2016 sont les suivantes :

Restructuration des espaces de Recherche, Marseille Nord - St Jérôme :

Cette opération a pour vocation de soutenir les laboratoires de recherche en portant aux standards

internationaux les locaux de Recherche pour différents laboratoires.

Réhabilitation des espaces d'Enseignement, Marseille Nord - St Jérôme :

Cette opération a pour vocation de doter l'ESPE, La Faculté des Sciences et l'OSU Pythéas de locaux

d'Enseignement mutualisés et adaptés aux modalités pédagogiques actuelles.

Restructuration des bâtiments du campus Marseille Centre - Timone afin d'accueillir le pôle

Neurosciences :

Cette opération a pour vocation d’accueillir sur le site Timone un pôle de recherche en Neurosciences

d’envergure internationale, en permettant notamment l’accueil d’une partie des laboratoires de neurosciences

actuellement implantés sur le site de l’Hôpital Nord dans des infrastructures adaptées.

Restructuration du site Jules Isaac d’Aix-en-Provence :

Cette opération a pour vocation la restructuration des espaces du site Jules Isaac afin d'accueillir de nouvelles

formations (deux départements d’IUT) et de requalifier les espaces affectés à l'ESPE. Elle permettrait

l’implantation du CEFEDEM dans des locaux libérés par AMU sur le site de la cité du Livre.

Restructuration de l'IAE à Aix-Puyricard :

Cette opération de restructuration, de l'enveloppe bâtie et de 1500 m² d'espaces d'enseignement et de

recherche de l'IAE, s'inscrit dans la stratégie de double accréditation de l'IAE (Labels EQUIS et AMBA).

Développement des enseignements en Sciences sur Montperrin et création d'un pôle de

Formation et Recherche Judiciaire Aix-en-Provence :

Cette opération a le double objectif de permettre le déploiement des enseignements en Sciences de

l’ensemble du cycle licence sur Aix-en-Provence et la création d'un pôle de Formation et de Recherche

Judiciaire dans un espace restructuré.


Concernant les opérations liées à la vie étudiante :

Construction de 200 logements, Marseille centre – Cornil :

Le projet consiste à réhabiliter un site proche du campus Marseille centre - Timone pour y construire 200

logements CROUS.

Construction de 256 logements sur le site Aix-Pauliane et 200 logements sur le site Aix site

Constance :

Le projet consiste à construire 256 logements CROUS sur le futur campus Pauliane, accueillant la nouvelle

faculté d’économie-gestion ainsi que 200 logements sur la future ZAC de la Constance.

Construction d’équipements sportifs et d’une résidence étudiante pour ECM et Polytech sur le

site de Château Gombert à Marseille :

Ce projet vise à améliorer les conditions de vie étudiante par la réalisation d’une deuxième phase

d’équipement sportif et par la construction d’une résidence étudiante dédiée à l’ECM et à Polytech Marseille.

Construction de 81 logements sur le site Alauzen à Avignon:

Réhabilitation d’un bâtiment du site Pasteur pour y installer 81 logements CROUS dont quelques logements

destinés à l’accueil d’enseignants-chercheurs étrangers.

D’autres opérations seront programmées à compter de 2016 :

École Centrale de Marseille - Restructuration des bâtiments Jetée et Equerre, et amélioration

des conditions de vie étudiante :

Ce projet doit permettre de restructurer et réhabiliter les locaux d’enseignement et de recherche de l’Ecole

Centrale de Marseille afin d’optimiser son fonctionnement.

ENSAM (Arts Et Metiers Paris Tech) - MEDIASTIAM à Aix-en-Provence :

Le projet porte sur la réhabilitation d'un bâtiment pour y abriter des espaces dédiés à la recherche

collaborative, au transfert de technologie et à la pédagogie inductive (Learning center, espace de vie).

Aménagement du Site Pasteur à Avignon :

Le projet consiste à réhabiliter 3 bâtiments inscrits aux monuments historiques pour y installer les services de

la formation continue de l’université et un ensemble d’équipements ouverts sur la ville (amphithéâtre, villa

créative,…).

La restructuration des bâtiments du département SATIS et du laboratoire ASTRAM à Aubagne :

Cette opération vise à assurer la mise en sécurité et à restructurer les locaux mis à disposition du département

SATIS et du laboratoire ASTRAM à Aubagne, afin d’assurer un accueil de qualité des étudiants et chercheurs

de ce site.


Les projets immobiliers de l’opération campus

Site d’Aix-en-Provence Aix-Marseille Université a signé, le 6 mai 2014, son deuxième Partenariat public-privé (PPP) (après le contrat

de partenariat Oceanomed 2 à Luminy) portant sur la réhabilitation et la modernisation du Quartier des

Facultés à Aix-en-Provence.

Les facultés de droit et sciences politiques et d’art, lettres, langues et sciences humaines d’Aix, dont les

bâtiments principaux ont été conçus dans les années 50 et 60 par Fernand Pouillon et René Egger, vont faire

l’objet avec ce PPP d’une requalification de grande ampleur portant sur plus de 45 000 m² de plancher et

53 000 m² d’espaces extérieurs.

L’investissement prévu au contrat s’élève à 120 millions d’euros TTC. Le loyer annuel a été fixé à 8 millions

d’euros HT par an couvrant le remboursement de l’investissement et les frais d’entretien et maintenance des

bâtiments assurés par le partenaire.

Les travaux qui viennent de commencer vont s’échelonner en quatre phases principales, de 2015 à 2017

principalement avec une dernière phase livrée en 2018.

Parallèlement avec l’engagement de la Région et de la Communauté du Pays d’Aix, de nouveaux logements

étudiants sont construits ou réhabilités sur ce site. Ainsi 200 nouveaux logements dédiés aux étudiants

étrangers ont été livrés à la rentrée 2014 et 150 en 2015.

Site de Marseille – Luminy La consultation pour un deuxième contrat (CP 2017) est en cours avec 4 équipes en lice : le projet « Campus

Luminy 2017 » a pour objectif de proposer un ambitieux programme de restructuration des bâtiments

d’enseignement, de recherche et d’administration de l’UFR de Sciences du Campus de Luminy ainsi que la

création d’un Learning Center (restructuration de l’ « Hexagone »).

Ce second contrat permettra la rénovation de plus de 33 000 m² de locaux d’enseignement et de recherche.

Les étudiants et chercheurs bénéficieront alors d’espaces fonctionnels adaptés. Le « cœur de Campus »,

installé dans le bâtiment emblématique « Hexagone », permettra de fédérer l’ensemble des usagers en un

lieu d’échange central.


Construire l’avenir : l’académie poursuit les efforts engagés Les priorités et les grands enjeux de notre système éducatif sont d’accompagner les

élèves dans leurs apprentissages et la construction de la mixité des parcours pour une

meilleure insertion sociale et professionnelle.

Les actions d’ouvertures à l’enseignement supérieur sont nombreuses. Les différents acteurs

impliqués, œuvrent collectivement afin de :

Favoriser les poursuites d’études dans l’enseignement supérieur et l’insertion dans la

vie sociale et professionnelle, fluidifier les parcours, limiter l’échec dans le supérieur

quel que soit le bac d’origine, personnaliser les parcours pour favoriser un meilleur

partage du savoir.

Participer à l’adaptation de l’offre de formation et la mise en évidence des cursus et

filières offertes au sein de l’académie et de porter à la connaissance de tous les

acteurs les informations qualitatives et quantitatives destinées à éclairer le choix des

futurs étudiants grâce à la mutualisation des informations.

Faire mieux connaître les autres accès à la formation (l’apprentissage et la formation

tout au long de la vie…), valoriser la mixité des parcours.

Travailler en concertation renforcée pour répondre aux aspirations de la jeunesse et

aux défis de l’économie.

pour une société apprenante - propositions pour une...

Documents