predalles en beton precontraint -...

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2ème partie : prédalles en béton précontraint

PREDALLES EN BETON PRECONTRAINT

Ce règlement se substitue à la deuxième partie du règlement technique des éléments de structure en béton

précontraint (RT 02.02/01 et / ou RT 02.02/04), et aux prescriptions de la section B du CPT plancher titre II

concernant les prédalles préfabriquées (éditions 1984 et 2000)

Approuvé par le Comité d’évaluation le 17 juin 2003 Mise en application le 1er janvier 2004

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SOMMAIRE 1 - GENERALITES

1.1 Objet

1.2 Conditions d’application du Règlement Technique

1.3 Exigence de traçabilité 2 - CARACTERISTIQUES CERTIFIEES

2.1 Caractéristiques certifiées du béton Fcr

2.2 Caractéristiques certifiées du béton Fc 28 jours en MPa

2.3 Rugosité 3 - MODALITES ET FREQUENCES DES CONTRÔLES A EFFECTUER PAR LE FABRICANT

3.1 Généralités

3.2 Contrôle des matières premières

3.21 Granulats

3.211 Granulométrie

3.212 Equivalent de sable

3.22 Ciment

3.23 Adjuvants

3.24 Eau de gâchage

3.25 Armatures pour béton armé

3.26 Armatures pour béton précontraint

3.27 Crochets et Organes de levage

3.271 Les organes de levage

3.272 Autres dispositifs de levage

3.28 Panneaux isolants placés en sous face des prédalles

3.3 Contrôles en cours de fabrication

3.31 Armatures passives pour béton précontraint

3.311 Manutention

3.312 Positionnement

3.32 Armatures actives pour béton précontraint

3.321 Manutention


3.323 Mise en tension

3.324 Détension des armatures

3.325 Rentrée des armatures

3.326 Coupe des armatures

3.33 Béton

3.331 Composition du béton

3.332 Matériel de fabrication

3.333 Confection du béton

3.334 Manutention et mise en place du béton

3.335 Contrôle du béton frais

3.336 Traitement thermique du béton

3.337 Résistance en compression à la détension des armatures

3.338 Résistance des prédalles en béton armé

3.4 Contrôle des produits finis

3.41 Caractéristiques géométriques

3.411 Géométrie Béton

3.412 Géométrie des armatures visibles

3.42 Fissuration

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3.5 Justification de la résistance du béton à 28 jours

3.6 Vérification du matériel de fabrication et de contrôle

3.61 Bancs

3.62 Matériels de fabrication et de contrôle

4 - MARQUAGE ET IDENTIFICATION 4.1 Marquage

4.2 Identification

5 - STOCKAGE ET TRANSPORT 6 - DOCUMENTS DE CONTRÔLE, REGISTRES D’ESSAIS 7 - COMPLEMENTS

7.1 Règles générales de la Certification

7.2 Recommandations de mise en œuvre

7.3 Règlement Particulier

ANNEXE 1 : Registres de contrôle

ANNEXE 2 : Exploitation des registres de contrôles (les contrôles statistiques et mesures d’écarts que doit pratiquer le fabricant)

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1 - GENERALITES 1.1 Objet

Le présent Règlement Technique complète les éléments décrits dans les Règles Générales de la Certification CSTBat et les précise pour ce qui concerne un certain nombre de points comme les exploitations statistiques, les mesures d’écarts, la mise en place d’une organisation qualité, etc.... Il définit les conditions minimales et les modalités de contrôle de la fabrication des prédalles soumises à Avis Technique. Dans le cas où le système présenterait des conditions de contrôle particulières non prévues par ce Règlement, l’Avis Technique concerné et l’ensemble des documents de contrôle de production le spécifierait.

1.2 Conditions d’application du Règlement Technique

Les contrôles internes exercés par le fabricant ont pour but de s’assurer de la qualité des produits qu’il commercialise. L’ensemble de ces documents fait partie de l’EDCP de l’usine. Ensemble de documents de contrôle de production (validité par un groupe d’Expert défini par le CACES). Dans le cadre de la Certification CSTBat, ces contrôles représentent l’un des éléments fondamentaux de l’attribution et du maintien de la certification. Les prédalles concernées sont en béton précontraint.

1.3 Exigence de traçabilité

La traçabilité de la production doit être assurée. C’est l’un des points clés du contrôle. Chaque produit sorti d’usine doit pouvoir être identifié jusqu’au moment de son intégration dans l’ouvrage. L’ensemble des conditions de sa fabrication et du contrôle exigé par la certification doit pouvoir être retrouvé à partir de l’identification portée sur chaque prédalle. Il faut pouvoir retrouver la date de fabrication, la rotation, la piste et en déduire les armatures utilisées, les enregistrements thermiques (courbe d’étuvage), la composition du béton, l’équipe de fabrication, les résultats des contrôles du laboratoire.

2 - CARACTERISTIQUES CERTIFIEES

Conformité aux spécifications de l’ Avis Technique

Rugosité des surfaces des prédalles permettant une contrainte de cisaillement admissible (à l’ ELU, état limite ultime) à l’interface prédalles – béton coulé en œuvre.

Résistance caractéristique à la compression du béton Fcr en Mpa à la mise en précontrainte pour chaque type de prédalle.

Résistance garantie à la compression du béton Fc28 en Mpa pour chaque type de prédalle.

2.1 Caractéristiques certifiées du béton Fcr

Sur le certificat figure le Fcr seuil de résistance certifié (en Mpa). Ce Fcr choisi par composition béton doit permettre de réaliser des prédalles définies avec : une épaisseur, un nombre de fil de précontrainte maxi, un enrobage (d’) de ces fils de précontrainte, un temps d’étuvage. Les éprouvettes béton servant à vérifier le Fcr, sont généralement cubiques de dimension 10x10x10 cm.

2.2 Caractéristiques certifiées du béton Fc 28 jours en MPa Béton certifié à 30 Mpa Béton certifié > à 30 Mpa (voir article 3.5)

2.3 Rugosité Afin de valider la rugosité de surface des prédalles, chaque usine conservera un élément témoin du crantage qui aura été soumis au CACES à l’aide d’une photo.

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3 - MODALITES ET FREQUENCES DES CONTRÔLES A EFFECTUER PAR LE FABRICANT 3.1 Généralités

Dans le cadre de la Certification, le fabricant exerce en permanence des contrôles qui ont pour objet d’assurer la conformité des éléments fabriqués à la Commande, à l’Avis Technique de référence et aux caractéristiques certifiées indiquées dans le Certificat délivré par le CSTB à l’industriel. Ces contrôles portent sur :

• les matières premières

• la fabrication et les matériels

• les produits finis Le fabricant doit avoir mis en place des moyens humains, matériels et organisationnels pour satisfaire à ses propres exigences. Les contrôles indiqués ci-dessous sont des minima, aussi bien dans leur contenu, que dans leur fréquence. Le contrôle interne doit être en place depuis au moins trois mois avant l’instruction de la demande de certification au CSTB. Le Règlement Particulier définit les éléments exigés au moment de la demande

3.2 Contrôle des matières premières

3.21 Granulats 3.211 Granulométrie

• Fuseau granulaire : Pour chaque granulat entrant dans la composition des bétons concernés, le fabricant a établi le

fuseau dans lequel doit se tenir la représentation de chaque granulat afin de connaître les limites d’acceptation ou de refus des livraisons.

• Analyse granulométrique :

Il est effectué par le fabricant ou son fournisseur, au moins une analyse granulométrique par semaine (conduite selon les prescriptions de la norme XPP 18 540 d’octobre 1997 ou autre norme reconnue équivalente) pour chaque catégorie de granulats et à chaque changement de provenance. Les résultats de l’ensemble de ces analyses figurent toujours dans les registres.

3.212 Equivalent de sable

Pour chaque sable le fabricant a défini la limite inférieure de l’ES. Il est effectué (par le fabricant ou son fournisseur) au moins un équivalent de sable par mois (conduit selon les prescriptions de la NF EN 933-8) pour chaque sable et à chaque changement de provenance. Les résultats de l’ensemble de ces analyses figurent toujours dans les registres.

3.22 Ciment

Le ciment utilisé doit être conforme à la norme NF EN 197 de février 2001 et certifié dans le cadre de la marque NF liants hydrauliques ou autre certification reconnue équivalente. Le fabricant conserve dans ses registres la fiche technique correspondant au(x) ciment(s) utilisé(s) ainsi que les résultats d’essais fournis mensuellement par le cimentier et indiquant au moins les caractéristiques physico-chimiques et les résistances mécaniques.

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3.23 Adjuvants

Les adjuvants utilisés doivent être conformes aux normes NF EN 934 du 2 septembre 2002 et NF EN 934-6 de mai 2002 et admis à la marque NF. Adjuvant pour béton mortiers et coulis, produits de cure ou autre certification reconnue équivalente. Ils doivent être stockés hors gel.

3.24 Eau de gâchage

L’eau utilisée doit être conforme à la norme XP P 18-303 d’août 1999 ou autre norme reconnue équivalente. Les eaux de puits ou de forage doivent faire l’objet d’une analyse chimique une fois par an L’analyse n’est pas nécessaire en cas d’utilisation de l’eau du réseau.

3.25 Armatures passives

Les armatures utilisées doivent être conformes aux normes de la série NF A 35 et bénéficier d’une certification NF définie par l’AFCAB ou autres certifications reconnues équivalentes. Les armatures en acier à haute adhérence pour BA et les treillis soudés doivent bénéficier d’une fiche de certification NF AFCAB (qui indique également leur éventuelle aptitude au soudage). Les armatures de flexion (ou armatures complémentaires en BP) sont de type :

• Fe E 235, Fe E 400,

• Fe E 500, Treillis soudé

• Armatures de précontrainte passives. Les armatures d’effort tranchant sont de type Fe E 400, Fe E 500. Les soudures des grecques ou raidisseurs de couture comportant un acier filant soudé aux boucles, ceux-ci doivent être essayés par traction ou cisaillement jusqu’à la rupture, à raison de 5 soudures par lot de fabrication. Ces essais peuvent être effectués par le fournisseur. Ces armatures sont stockées de manière à éviter toutes salissures ou corrosions anormales.

3.26 Armatures pour béton précontraint Les armatures de précontrainte utilisées sont choisies parmi les torons et les fils autres que ronds lisses. Elles sont en acier à haute résistance et bénéficient d’une homologation ou d’une autorisation de fourniture de la Commission Interministérielle de la Précontrainte. Le fabricant conserve dans ses registres les fiches d’homologation ainsi que les bordereaux de livraison des fournisseurs (date, numéro et composition du lot, quantité livrée) et les diagrammes d’effort-allongement (indiquant les valeurs extrêmes de la charge à la limite conventionnelle d’élasticité du lot de production dont fait partie le lot de livraison). Le fabricant doit pouvoir retrouver facilement les caractéristiques des armatures utilisées pour chaque produit fabriqué. Ces armatures doivent être convenablement stockées, à l’abri (si possible dans un local couvert ou sous bâche) et sans contact avec le sol. Elles doivent être protégées de la corrosion, des salissures, des chocs, des étincelles de soudage. Les valeurs théoriques d’allongement doivent être clairement identifiables à partir des informations données par le fournisseur.

3.27 Boucles et Organes de levage Les boucles de levage doivent être conformes aux spécifications du chapitre VIII.2.2 du fascicule 65A. Ils sont en acier rond lisse de nuance Fe E 235. Les organes de levage doivent être employés selon le cahier des charges du fabricant et conformes aux stipulations de l’OPPBTP (fiches pratiques) lorsqu’elles existent L’emplacement théorique des boucles de levage, forme et diamètre, doit être indiqué sur la fiche de fabrication.

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Il n’est envisagé ici qu'une manutention à plat des prédalles. Pour les autres cas de manutention, des règles doivent être définies notamment en matière de sécurité.

3.271 Les organes de levage doivent répondre aux spécifications particulières qui suivent :

- Chaque boucle de levage doit être ancrée sous les armatures principales, enserrer l'une d'elle et être liée à ces dernières. Lorsqu'il n'est pas possible pour une boucle de levage d'enserrer une armature principale, il convient de prévoir à cet emplacement une armature d'au moins 1 m de longueur.

3.272 D'autres dispositifs de levage présentant des garanties équivalentes peuvent être admis, sur justification, dans le cadre des Avis Techniques.

Dans le cas des prédalles avec raidisseurs, leur manutention peut se faire en utilisant directement les raidisseurs comme organe de levage.

- Les raidisseurs doivent être certifiés CSTBat ou certification reconnue équivalente ce qui garantie notamment la résistance des soudures.

- Les crochets de levage doivent être impérativement passés à l’intérieur des boucles formées par les diagonales des raidisseurs (sauf boucles d’extrémité).

3.3 Contrôles en cours de fabrication

3.31 Armatures pour béton armé (ou armatures passives pour béton précontraint) 3.311 Manutention

Les manutentions entre le lieu de stockage des armatures et leur mise en place dans le moule ne doivent pas altérer les qualités techniques et dimensionnelles des armatures.


Les armatures doivent être positionnées conformément aux dessins d’exécution (qui doivent eux mêmes respecter les conditions minimales d’enrobage toutes tolérances épuisées) et maintenues de façon à assurer le respect des tolérances. Les tolérances sur les positions des armatures sont :

⇒ Armatures longitudinales et/ou raidisseurs pour prédalles :

longitudinalement : ± 100 mm transversalement : ± 100 mm verticalement : ± 5 mm

⇒ Armatures de répartition, aciers de couture et boucles de levage:

Le contrôle consiste à vérifier une fois par jour, sur une prédalle au moins, si leur nombre est suffisant et si leur positionnement et leur fixation sont corrects (ligature aux armatures tendues et passage sous les armatures longitudinales en ce qui concerne les boucles)

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Ce contrôle est effectué avant coulage pour les armatures qui ne sont plus visibles après bétonnage, par une personne habilitée. Ce contrôle est matérialisé par un visa pour chaque banc fabriqué.

3.32 Armatures actives pour béton précontraint

3.321 Manutention

Les manutentions entre le lieu de stockage des armatures et leur mise en place dans le moule ne doivent pas altérer les qualités techniques des armatures.

3.322 Mise en tension

Un relevé de la tension appliquée aux aciers doit être effectué au moins une fois par cycle et par banc sur une armature ou groupe d’armatures. Un contrôle supplémentaire doit de plus être effectué simultanément par une mesure d’allongement sur au minimum une armature. Les consignes de sécurité requises (notamment les prescriptions de l’OPPBTP). ; doivent être respectées. Unifilaire : Le vérin de mise en tension est équipé d’un automatisme réglable donnant l’arrêt de la mise en tension lorsque la pression correspondante est atteinte. La force du vérin doit être étalonnée régulièrement (au moins une fois par an) par un organisme habilité de manière à disposer d’une courbe de correspondance entre la force délivrée et la pression indiquée au manomètre et vérifiée au moins une fois par trimestre avec un dispositif de référence approprié (manomètre étalon, dynamomètre ou une cellule hydraulique) Globale : L’ouverture des vérins et la longueur de coupe des armatures doivent être déterminées en fonction des paramètres de la fabrication : longueur des bancs, clavettes, flou, dépassements derrière les clavettes et par la longueur d’allongement théorique du lot d’acier utilisé. Le ou les vérins de mise en tension doivent être équipés de manomètres étalonnés au moins une fois par an par un organisme habilité et une fois par trimestre par l’usine avec un dispositif de référence approprié. Ces manomètres doivent permettre d’effectuer la lecture des pressions avec les erreurs maximales suivantes : fidélité ± 1% de la charge appliquée, justesse ± 4% de la charge appliquée. La tension peut également être vérifiée avec un tensiomètre pour les aciers ronds crantés. Vérification de l’allongement A titre d’exemple on peut procéder :

• sur toute la longueur du banc • sur 10 m en traçant sur l’armature deux points distants de 10 m (repérés au ruban adhésif ou par

une marque de peinture ou par tout autre moyen) sous réserve de respecter la précision ci-dessous ; La précision sur la mesure de l’allongement des armatures est de ± 3 % L’écart entre les mesures de tension et d’allongement ne doit pas excéder 7 %.

Reproductibilité Le fabricant fournit un moyen pour s’assurer que toutes les armatures sont tendues à la bonne tension par tout procédé qu’il juge approprié et qui assure la traçabilité exigée.

3.323 Détension des armatures

Le relâchement brutal par sectionnement des armatures est interdit. Le relâchement doit être effectué simultanément et progressivement pour toutes les armatures. Les consignes de sécurité requises (notamment les prescriptions de l’OPPBTP) ; doivent être respectées.

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3.324 Rentrée des armatures

L’exigence minimale est de 5 mesures par banc reparties sur les différents types d’armatures avec un dispositif permettant d’apprécier 0,1 mm. Les valeurs obtenues sont consignées dans les registres. La moyenne des 5 valeurs de rentrées d’armature (hormis les valeurs non exploitables) ne doit pas excéder les valeurs exprimées en mm données dans le tableau suivant pour une tension initiale des armatures valant :

F F Fprg peg0 0 85 0 95.max min( , , , )=

∅ 4 2 ∅ 5 2 ∅ 6 2 ∅ 7 2

T 5.2 2,5 T 6.85 2

La position des rétractomètres doit être mise du côté le plus défavorable (à définir dans EDCP). Si la moyenne des valeurs mesurées dépasse la valeur requise le produit est rebuté sauf si une étude particulière permet de garantir, en sécurité, un état de précontrainte et une résistance à rupture compatibles avec l’utilisation envisagée (définir par exemple un nombre d’essai en flexion jusqu’à rupture) → à définir dans l’EDCP de l’usine.

Cette procédure de non conformité devra être soumise au CACES.

En cas de tension initiale F F0 0< ..max les valeurs des rentrées maximales doivent être diminuées

dans la proportion F F0 0/ .max

3.326 Coupe des armatures après détension En dérogation à la prescription de l’article 53.4 de l’additif du fascicule 65A l’emploi du chalumeau est toléré. Les tolérances sur le dépassement des aciers seront de ± 20 mm sauf prescription particulière sur les plans d’éxécution.

3.33 Béton

3.331 Composition du béton

Le fabricant a préalablement défini par composition béton. Certifier, le Fcr par type de prédalle qui correspond à ses besoins. • Composition : nature, qualité, origine, dosage des constituants et consistance du béton frais. • Etuvage : diagramme du cycle d’étuvage théorique La valeur Fcr requise, est définie en fonction de la précontrainte et de l’épaisseur de la prédalle.

3.332 Matériel de fabrication

Le fonctionnement de la centrale doit être commandé par un programmateur permettant le fonctionnement automatique ou semi automatique et la reprise en manuel en cas de besoin. Le dispositif permettant la sélection du ciment doit empêcher toute erreur accidentelle à la livraison dans le choix du silo. Un système d’enregistrement ou d’édition automatique de la composition de toutes les gâchées et de leur destination est recommandé. L’écart toléré sur les dosages est de ± 3% pour l’ensemble des constituants sauf pour les solutions d’adjuvants pour lesquels il est de 5% (niveau 1 du fascicule 65A).

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3.333 Confection du béton

Le fabricant doit réunir les moyens propres à s’assurer de la conformité du béton à la composition déterminée. Il doit s’assurer en permanence du bon fonctionnement des installations de dosage des différents constituants du béton (ciment, granulats, eau, adjuvants). La teneur en eau doit être ajustée en permanence de façon à obtenir une consistance régulière.

3.334 Manutention et mise en place du béton

Les modalités de la manutention ne doivent pas provoquer de ségrégation. La vibration, préalablement étudiée doit être effectuée avec soin.

3.335 Contrôle du béton frais

Le fabricant doit établir le fuseau enveloppe à l’intérieur duquel chaque type de béton doit se trouver. Une analyse granulométrique de conformité doit être effectuée une fois par mois et une mesure de la teneur en eau doit être effectuée une fois par semaine sur une des compositions béton utilisées.

3.336 Traitement thermique du béton

Les cycles de traitement thermique préalablement définis sont programmés. Une vérification du cycle réel est effectuée grâce à des sondes placées à proximité immédiate de la surface du béton. Les registres comportent au moins le relevé de la durée du traitement et celui des températures en palier. Les contrôles permanents (enregistrements) sont joints aux registres de contrôle.

3.337 Résistance en compression à la détension des armatures

Le fabricant confectionne 3 éprouvettes par banc (le béton est pris dans la dernière gâchée complète. Le traitement thermique et le mode de vibration doivent être effectuées suivant les modalités aussi voisines que possibles de celles appliquées à la fabrication des prédalles. Ces éprouvettes sont de préférence des cubes 10 x 10 x 10. Elles sont pesées avant écrasement. D’autres types d’éprouvettes sont admis dont la correspondance avec les cubes est donnée dans le tableau suivant :

Rapport résistance cylindre 16x32/cube à la détension à 28 jours

Cubes (mm) 100x100 0,83 0,90

Cubes (mm) 141x141 0,87 0,92

Cubes (mm) 150x150 0,875 0,925

Cubes (mm) 158x158 0,88 0,93

Cubes (mm) 200x200 0,90 0,95

Rapport résistance cylindre/cylindre

Cylindres (mm)110x220 1,02 1,02

Cylindres (mm)150x300 1,00 1,00

Cylindres (mm) 160x320 1,00 1,00

Les résistances obtenues sur chaque éprouvette sont appelées fci en MPa. La résistance moyenne obtenue sur le lot de 3 éprouvettes est appelée fc. Lorsque le cycle d’étuvage prévu est terminé la mise en précontrainte peut être effectuée si le seuil de résistance requis fcr est atteint. La vérification est effectuée en suivant l’organigramme ci-après. Les essais de compression doivent être réalisés suivant la norme NF EN 12390-2 de février 2003.

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3.4 Contrôles des produits finis Un contrôle est effectué sur un produit par jour en alternant les bancs s’il y a lieu. Les mesures sont portées dans les registres sous forme de tableaux avec les indications suivantes : 3.41 Caractéristiques géométriques

3.411 Géométrie Béton

Mesures sur le produit Tolérances

Prédalle standard Tolérances

Prédalle démodulée Longueur sur deux cotés ± 20 mm ± 20 mm Equerrage et diagonales ± 20 mm ± 20 mm Largeur sur les 2 abouts pour une prédalle ± 10 mm ± 20 mm Epaisseur sur chaque rive à proximité des abouts et à mi-portée de chaque côté

chaque valeur

≤ ± 10 mm

Moyenne ± 5 mm

chaque valeur

≤ ± 10 mm

Moyenne ± 5 mm Dimensions et positions des trémies ± 30 mm ± 30 mm Rugosité de surface Echantillon témoin

(voir page 6) Echantillon témoin

(voir page 6) Rectitude des bords droits par rapport à la droite joignant leurs extrémités

± 5 mm ± 10 mm

3.412 Géométrie des armatures visibles

Mesures sur le produit

Tolérances (la plus exigeante lorsqu’il y a 2

possibilités) Armatures de précontrainte verticalement ± 3 mm dépassements ± 20 mm Armatures passives Armatures longitudinales ou raidisseurs en treillis longitudinalement ± 100 mm transversalement ± 100 mm verticalement ± 5 mm dépassements ± 20 mm Armatures de coutures nature Conformité au plan Positionnement Conformité au plan Boucles de levage Positionnement prescrit par le BE ± 100 mm Nature et diamètre Conformité au plan

3.42 Fissuration

Les éléments sont normalement exempts de fissures. Cependant certaines fissures résiduelles peuvent être tolérées à condition que leur ouverture reste inférieure à 0,1 mm (0,2 mm pour les fissures de retrait) et qu’elles ne compromettent ni la durabilité ni la stabilité de l’élément.

3.5 Justification de la résistance du béton à 28 jours : Fc 28

On pourra utilement se reporter à la fiche 353 du mémento qualité du CERIB ; Le fabricant confectionne des éprouvettes pour chaque composition de béton (indépendamment du traitement thermique), le mode de vibration est représentatif des conditions de fabrication des prédalles. Ces éprouvettes sont de préférence des cylindres 16 x 32. Elles sont pesées avant écrasement. D’autres types d’éprouvettes sont admis dont la correspondance avec les cylindres 16 x 32 est donnée au § 3.337.

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Le mode de conservation des éprouvettes doit être le plus proche possible de celui des produits fabriqués. Cas 1 : Fc 28 certifié = 30 MPa Il est confectionné et écrasé 3 éprouvettes par mois par composition. Chaque résultat individuel d’écrasement en compression doit être supérieur au 30 Mpa demandé. En cas de résultats non-conformes, l’EDCP définira des modalités à mettre en place : Cas 2 : Fc 28 certifié > à 30 MPa Il est confectionné et écrasé 3 éprouvettes par semaine par composition ; Les résistances obtenues sur chaque éprouvette sont appelées fci. La résistance moyenne obtenue sur le lot de 3 éprouvettes est appelée fcm. Ces résistances sont à rapprocher de la valeur certifiée fc28 indiquée sur le certificat. Elles sont portées sur la carte de contrôle. La carte de contrôle comporte également les limites : fc28 / 0,9 x fc28 / LR / LA (qui sont celles obtenues dans le trimestre précédent (sans glissement). Le processus d’acceptation ou de refus des résistances à 28 jours est le suivant : voir la norme NF X 06-032 si le nombre d’éprouvettes est différent du tableau ci-dessous. **Si fci ≥ fc28 et fcm ≥ fc28 + q.σ (limite d’acceptation LA) la qualité du béton est correcte et conforme au fc28 certifié.

Cette formule nécessite de connaître q et σ. σ est l’écart type. q dépend du nombre ni d’éprouvettes confectionnées dans la classe du béton considéré. Dans le cas où le nombre de fci disponible est < 30, l’usine prend en compte les derniers fci du trimestre précédent pour disposer de 30 résultats.

ni 30 45 60 90 k1 (m inconnu, σ connu) 1,95 1,89 1,86 1,82

1,64 / 3 0,95 0,95 0,95 0,95

q = k1-(1,64 / 3 ) 1,00 0,94 0,91 0,87

Nota : en période de démarrage et lors de l’instruction on exige fci ≥ fc28 et fcm ≥ fc28 + q0.s, avec s écart type des 3 mois de contrôles envoyés pour l’instruction q0 dépend du nombre ni d’éprouvettes confectionnées dans la classe du béton considéré. ni ≥ 30 ou 15 dans le cas de petites séries.

ni 30 45 60 90 k2 (m et σ inconnus) 2,22 2,09 2,02 1,94

1,64 / 3 0,95 0,95 0,95 0,95

q0=k2-(1,64 / 3 ) 1,27 1,14 1,07 0,99

**Si fci ≥ fc28 ou fcm ≥ fc28 + q.σ n’est pas vérifié la qualité du béton est mise en cause Ceci est admis à condition que la fréquence de ces incidents soit inférieure à 10 % de l’ensemble des essais de la période considérée. Dans ce cas on vérifie que fci ≥ 0,9 x fc28 et fcm ≥ fc28 + q’.σ (limite de refus LR)

Cette formule necessite de connaître q et σ. σ est l’écart type. q’ dépend du nombre ni d’éprouvettes confectionnées dans la classe du béton considéré

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ni 30 45 60 90

k1 (m inconnu, σ connu) 1,95 1,89 1,86 1,82

1,96 / 3 1,13 1,13 1,13 1,13

q’=k1-(1,96 / 3 ) 0,82 0,76 0,73 0,69

Nota : en période de démarrage et lors de l’instruction on exige fci ≥ fc28 et fcm ≥ fc28 + q’0.s, avec s écart type des 3 ou 6 mois de contrôles envoyés pour l’instruction q0 dépend du nombre ni d’éprouvettes confectionnées dans la classe du béton considéré

ni 30 45 60 90 k2(m et σ inconnus) 2,22 2,09 2,02 1,94

1,96 / 3 1,13 1,13 1,13 1,13

q’0=k2-(1,96 / 3 ) 1,09 0,96 0,89 0,81

**Si fci ≥ 0,9 x fc28 ou fcm ≥ fc28 + q’.σ (limite de refus LR) n’est pas vérifié :

• l’information doit être transmise au rapporteur du CACES qui réunit le bureau pour envisager la suite à donner à la certification (décision à prendre sur la valeur du fc 28, suspension ou annulation de la certification).

• l’information doit être communiquée par le fabricant aux bureaux de contrôle chargé du ou des chantiers concernés, à l’entreprise effectuant la pose pour évaluation de l’incident sur la fiabilité des ouvrages.

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3.6 Vérification du matériel de fabrication et de contrôle

3.61 Bancs

La qualité des pistes doit être telle qu’elle permette d’obtenir des produits satisfaisants en dimensionnel, aspect et traitement thermique.

• Planéité, alignement et jonctions du fond et des rives

• Aptitude au service des dispositifs de chauffage et de régulation.

La planéité des bancs et leur état de surface doivent être vérifiés deux fois par an et en cas de doutes.

Exigences : les flèches mesurées ne doivent pas dépasser 1 mm sous un réglet de 20 cm, ni 4 mm sous une règle de 2 m, quelle que soit la position de ces règles sur la surface des bancs.

3.62 Matériels de fabrication et de contrôle

Matériels concernés Fréquence de l’autocontrôle Fréquence de vérification par un

organisme accrédité au réétalonnage Matériels de pesage des constituants du béton

(centrale à béton) Semestrielle Annuelle

Matériels de mise en tension des armatures (manométres des vérins)

Trimestrielle Annuelle

Matériel de vérification (cellules, pressographes) - Annuelle Matériels de traitement thermique Annuelle -

Matériels de laboratoire (presses,etc...) - Annuelle Mètres - Mètres de classe 2

4 MARQUAGE ET IDENTIFICATION 4.1 Marquage

100 % des produits certifiés sont marqués avec le logo CSTBat plus numéro de certificat. Chaque produit doit porter : le numéro du certificat CSTBat de l’usine productrice

4.2 Identification

Pour tenir compte de l’exigence de traçabilité, le fabricant prend toutes dispositions pour que le plan de pose permette de retrouver le repère d’identification de chaque produit avant sa mise en oeuvre et donc de retrouver toutes les informations concernant sa fabrication et son contrôle, (même s’il s’agit de produits strictement identiques). De même le fabricant prend toutes dispositions pour que le repérage des produits par étiquettes soit parfaitement homogène avec celui du plan de pose.

5 - STOCKAGE ET TRANSPORT

Le fabricant prend toutes dispositions pour que les produits soient convenablement stockés en usine. Il fournit les spécifications particulières nécessaires au transporteur et au chantier.

6 - DOCUMENTS DE CONTRÔLE, REGISTRES D’ESSAIS Le CSTB propose des feuilles types pour les registres dont les fabricants sont tenus de se rapprocher le plus possible. Le CSTB propose des grilles adaptées pour les exploitations des registres en : statistiques, mesures d’écarts, etc... dont les fabricants sont tenus de se rapprocher le plus possible. Les registres et leur exploitation peuvent être informatisés.

17/25 CSTBat RT 02.02/ 04


7 - COMPLEMENTS 7.1 Règles Générales de la Certification

L’annexe 1 des Règles Générales de la Certification CSTBat des produits du bâtiment fixe les dispositions minimales que le demandeur d’un certificat CSTBat doit avoir mis en place en matière de système de contrôle de production en usine. Le fabricant doit pouvoir apporter en permanence la preuve de l’existence et de l’efficacité du système de contrôle de sa production.

Ces dispositions minimales concernent :

• Responsabilité

• Maîtrise des documents

• Opérations de contrôle

• Personnel, installations et équipements

• Essais

• Enregistrement des résultats de contrôle

• Traitement des produits non conformes

• Traçabilité

• Réclamations et traitement

7.2 Recommandations de mise en oeuvre

Le fabricant est tenu de rédiger et de diffuser une note de recommandations relative à la mise en oeuvre des produits objets de la commande.

7.3 Règlement Particulier

Se reporter au Règlement Technique RP/02/01.

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25/25 CSTBat RT 02.02/ 04


ANNEXE 2

1 - EXPLOITATION DES REGISTRES DE CONTRÔLE Cette exploitation est demandée au fabricant lors de l’instruction et lors des visites de suivi

1.1 Contrôle des armatures

1.1.1 Tension/Allongement (pour un même type d’armatures)

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1.1.2 Rentrées de fils (pour un même type d’armatures) :

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1.1.3 Positions

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mesures avant coulage

Nbre de mesures

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avant coulage

Nbre de mesures

sur produit fini

Nbre de mesures

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fini

Armatures de précontrainte verticalement ± 3 mm

dépassements ± 20 mm

armatures passives pour béton précontraint

Armatures longitudinales ou raidisseurs en treillis

longitudinalement ± 100 mm

transversalement ± 100 mm

verticalement ± 50 mm

dépassements ± 20 mm

Armatures de couture

nature Conformité au plan

positionnement Conformité au plan

Position et ancrage des crochets de levage ± 100 mm

predalles en beton precontraint -...

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