profil lipidique chez les obèses diabétiques et les obèses non diabétiques au chu du point g et...

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SFE Lyon 2014 / Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 451–466 455 dyslipidémie majeure type IIa avec un taux de cholestérol LDL à 6,50 g/l, HDL à 0,70 g/l, et TG à 0, 73 g/l. La recherche de retentissement vasculaire et cardiaque est négative. Le patient est mis sous traitement par atorvastatine 80 mg/j et eze- timibe 10mg/j. L’évolution est marquée par une réduction des taux de LDL de 50 % à trois mois et une normalisation après 2 ans de traitement. Discussion Les xanthomes constituent la principale manifestation des dys- lipidémies. Ils se développent généralement dans les zones de pression et sont associés à des niveaux accrus de cholestérol des lipoprotéines de faible densité. Ils peuvent confluer pour former de véritables tumeurs multilobées comme dans notre cas. La morbidité et la mortalité sont liées à l’athérosclérose. Les sujets atteints d’une hypercholestérolémie familiale présentent une forte prédisposition à l’athérosclérose précoce et à la survenue de complications cardiovasculaires prématurées. Le traitement se base sur une médication modifiant le profil lipi- dique ainsi que le retrait mécanique des LDL par le biais de LDL aphérèse. Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.624 P493 La chirurgie bariatrique chez les patients hémodialysés avec une obésité morbide permet l’éligibilité à la transplantation rénale M. Zaarour (Dr) a,, C. Jean Marc (Pr) b , A. Debure (Dr) c , J.J. Lefèvre (Dr) c , R. Cohen (Dr) b , M. Fysekidis (Dr) a a Avicenne, Bobigny, Paris b Hopital Delafontaine, Saint-Denis, Saint-Denis c La Roseraie, Aubervilliers, Aubervilliers Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Zaarour) L’obésité morbide représente souvent une contre-indication à la transplantation rénale chez les patients en insuffisance rénale terminale, ce d’autant qu’elle est souvent associée à d’autres comorbidités. Neuf patientes obèses hémodialysées ont été adressées à la consultation de chirurgie bariatrique afin de lever la contre- indication à la transplantation rénale entre 2009 et 2013. Cinq sur 9 patientes ont eu une intervention bariatrique : ballon intra-gastrique (n = 1), anneau gastrique (n = 2) et sleeve gastrique (n = 2). Trois sur 9 patientes ont eu des conseils dié- tétiques seuls. Une patiente a été récusée pour une intervention bariatrique. L’IMC moyen est passé de 41,9 ± 2,54 à 34,9 ± 1,51 kg/m 2 . Le suivi moyen était de 2 ans. Trois patientes ont bénéficié d’une transplantation rénale (ballon intra-gastrique n = 1, conseils diététiques n = 2), aucune complication n’a été rapportée dans les 6 premiers mois post-opératoire et la fonction rénale s’est normalisée chez toutes ces patientes sans augmentation du poids. Les autres patientes restent en attente de transplantation rénale. Une patiente est décédée sans rapport avec la chirurgie bariatrique. La prise en charge active de l’obésité morbide chez les patients en insuffisance rénale terminale hémodialysés permet de lever la contre-indication initiale à l’inscription sur les listes d’attente de transplantation rénale réalisée avec succès chez 3 patientes sur 8, les 5 autres restantes en attente de cette solution. Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.625 P494 Hypercholestérolémie familiale homozygote : à propos d’un cas R. Zermouni (Dr) , A.E. Tadmori (Dr) , A. Touzani (Dr) , A. Gaouzi (Pr) Service d’Endocrinologie diabétologie, Hôpital d’enfant Ibn Sina, Rabat., Rabat Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Zermouni) Introduction L’hypercholestérolémie familiale est une dyslipidémie hérédi- taire rare et sévère dont la forme homozygote est exceptionnelle. À travers cette observation, nous soulignons les difficultés de prise en charge de cette forme. Observation Enfant âgée de 8 ans avec antécédent d’hypercholestérolémie familiale hétérozygote chez les parents, ayant consulté à l’âge de 4 ans devant l’apparition de xanthomes cutanés sur la main gauche. Le bilan lipidique a objectivé une hypercholestérolémie à 7,98 g/l ; un taux de LDL à 7,09 g/l, TG à 0,98 g/l. L’électrophorèse des lipides a mis en évidence une hypercholesté- rolémie type IIA. L’étude génétique est en faveur d’une mutation du gène du récepteur de LDL. Devant la non disponibilité de la LDL aphérèse au Maroc, l’enfant a été mis sous mesures hygiéno-diététiques et colestyramine, sans amé- lioration biologique notable, remplacé par l’Atorvastatine 10 mg/j puis 20 mg/j avec réduction de seulement 30 % du taux de LDL-cholestérol, d’où décision d’associer de l’ézétimibe. Le bilan de retentissement cardiovasculaire trouve une hypertension artérielle contrôlée sous bithérapie. Discussion L’hypercholestérolémie familiale homozygote est une maladie génétique rare, qui conduit en l’absence de traitement efficace au décès vers 20 ans par accélération de l’athérosclérose. Elle est caractérisée par la présence, chez un enfant de moins de 2 ans, de dépôts extravasculaires de cholestérol, de taux de LDL > 3,30 g/l et d’une artériopathie manifeste avant 10 ans. Le dia- gnostic de certitude est posé par génétique moléculaire. Un traitement spécialisé par LDL-aphérèse permet une réduction significative du taux de LDL-C, sans effet secondaire majeur. Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.626 P495 Prise en charge de la dyslipidémie en consultation de diabétologie H. Baghous (Dr) , A. Meftah (Dr) , A. Boudiba (Pr) CHU Mustapha Alger, Alger Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Baghous) Introduction La dyslipidémie est un facteur majeur de développement de la macro angiopathie du diabétique. Il est démontré que le traitement de la dyslipidémie diminue la morbimortalité cardiovasculaire. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective menée chez 600 patients diabétiques de type 2 suivies en consultation de diabétologie du CHU Mustapha Pacha. Les données suivantes ont été recueillies :. (1) Caractéristiques des patients : âge et sexe des patients ; données anthropométriques : poids, IMC. durée d’évolution du diabète ; tabagisme ; HTA. (2) Analyses biologiques : glycémie à jeun et hémoglobine glyquée ; bilan rénal :urée, créatinémie et mesure de l’excretion urinaire d’albumine ; évaluation d’une anomalie lipidique : CT, LDLc, HDLc, TG. (3) Explorations cardiovasculaires : ECG ; épreuve d’effort ; écho Doppler cardiaque, cervical et des membres inferieurs ; scintigraphie myocardique, coro- narographie. Résultats/discussion Cette étude rétrospective montre des insuffisances dans la prise en charge de la dyslipidémie en consultation de diabétologie : 46 % des patients etaient traités par statines avec seulement 35 % d’entre eux dans les objectifs LDLc < 1 g/l. On note cependant une meilleure couverture thérapeu- tique des patients à très haut risque cardiovasculaire : 67 % de ces patients etaient traités par statines et 55 % dans les objectifs LDLc < 1 g/L. Conclusion L’optimisation de la prise en charge de la dyslipidémie s’opère à différents niveaux: une meilleure évaluation du risque vasculaire du diabé- tique ; la formation des professionnels de la santé ; la nécessité d’évaluations périodiques des pratiques professionnelles dans le but d’améliorer la démarche thérapeutique. Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.627 P496 Profil lipidique chez les obèses diabétiques et les obèses non diabétiques au CHU du point G et au centre national de lutte contre le diabète

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SFE Lyon 2014 / Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 451–466 455

dyslipidémie majeure type IIa avec un taux de cholestérol LDL à 6,50 g/l, HDL à0,70 g/l, et TG à 0, 73 g/l. La recherche de retentissement vasculaire et cardiaqueest négative. Le patient est mis sous traitement par atorvastatine 80 mg/j et eze-timibe 10 mg/j. L’évolution est marquée par une réduction des taux de LDL de50 % à trois mois et une normalisation après 2 ans de traitement.Discussion Les xanthomes constituent la principale manifestation des dys-lipidémies. Ils se développent généralement dans les zones de pression et sontassociés à des niveaux accrus de cholestérol des lipoprotéines de faible densité.Ils peuvent confluer pour former de véritables tumeurs multilobées comme dansnotre cas. La morbidité et la mortalité sont liées à l’athérosclérose. Les sujetsatteints d’une hypercholestérolémie familiale présentent une forte prédispositionà l’athérosclérose précoce et à la survenue de complications cardiovasculairesprématurées. Le traitement se base sur une médication modifiant le profil lipi-dique ainsi que le retrait mécanique des LDL par le biais de LDL aphérèse.

Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflitsd’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.624

P493

La chirurgie bariatrique chez les patientshémodialysés avec une obésité morbidepermet l’éligibilité à la transplantation rénaleM. Zaarour (Dr) a,∗, C. Jean Marc (Pr) b, A. Debure (Dr) c, J.J. Lefèvre (Dr) c,R. Cohen (Dr) b, M. Fysekidis (Dr) a

a Avicenne, Bobigny, Parisb Hopital Delafontaine, Saint-Denis, Saint-Denisc La Roseraie, Aubervilliers, Aubervilliers∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (M. Zaarour)

L’obésité morbide représente souvent une contre-indication à la transplantationrénale chez les patients en insuffisance rénale terminale, ce d’autant qu’elle estsouvent associée à d’autres comorbidités. Neuf patientes obèses hémodialyséesont été adressées à la consultation de chirurgie bariatrique afin de lever la contre-indication à la transplantation rénale entre 2009 et 2013. Cinq sur 9 patientes onteu une intervention bariatrique : ballon intra-gastrique (n = 1), anneau gastrique(n = 2) et sleeve gastrique (n = 2). Trois sur 9 patientes ont eu des conseils dié-tétiques seuls. Une patiente a été récusée pour une intervention bariatrique.L’IMC moyen est passé de 41,9 ± 2,54 à 34,9 ± 1,51 kg/m2. Le suivi moyenétait de 2 ans. Trois patientes ont bénéficié d’une transplantation rénale (ballonintra-gastrique n = 1, conseils diététiques n = 2), aucune complication n’a étérapportée dans les 6 premiers mois post-opératoire et la fonction rénale s’estnormalisée chez toutes ces patientes sans augmentation du poids. Les autrespatientes restent en attente de transplantation rénale. Une patiente est décédéesans rapport avec la chirurgie bariatrique. La prise en charge active de l’obésitémorbide chez les patients en insuffisance rénale terminale hémodialysés permetde lever la contre-indication initiale à l’inscription sur les listes d’attente detransplantation rénale réalisée avec succès chez 3 patientes sur 8, les 5 autresrestantes en attente de cette solution.

Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflitsd’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.625

P494

Hypercholestérolémie familiale homozygote :à propos d’un casR. Zermouni (Dr) ∗, A.E. Tadmori (Dr) , A. Touzani (Dr) , A. Gaouzi (Pr)Service d’Endocrinologie diabétologie, Hôpital d’enfant Ibn Sina, Rabat.,Rabat∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (R. Zermouni)

Introduction L’hypercholestérolémie familiale est une dyslipidémie hérédi-taire rare et sévère dont la forme homozygote est exceptionnelle. À travers cetteobservation, nous soulignons les difficultés de prise en charge de cette forme.Observation Enfant âgée de 8 ans avec antécédent d’hypercholestérolémiefamiliale hétérozygote chez les parents, ayant consulté à l’âge de 4 ans devant

l’apparition de xanthomes cutanés sur la main gauche. Le bilan lipidique aobjectivé une hypercholestérolémie à 7,98 g/l ; un taux de LDL à 7,09 g/l, TGà 0,98 g/l. L’électrophorèse des lipides a mis en évidence une hypercholesté-rolémie type IIA. L’étude génétique est en faveur d’une mutation du gène durécepteur de LDL. Devant la non disponibilité de la LDL aphérèse au Maroc,l’enfant a été mis sous mesures hygiéno-diététiques et colestyramine, sans amé-lioration biologique notable, remplacé par l’Atorvastatine 10 mg/j puis 20 mg/javec réduction de seulement 30 % du taux de LDL-cholestérol, d’où décisiond’associer de l’ézétimibe. Le bilan de retentissement cardiovasculaire trouveune hypertension artérielle contrôlée sous bithérapie.Discussion L’hypercholestérolémie familiale homozygote est une maladiegénétique rare, qui conduit en l’absence de traitement efficace au décès vers20 ans par accélération de l’athérosclérose. Elle est caractérisée par la présence,chez un enfant de moins de 2 ans, de dépôts extravasculaires de cholestérol,de taux de LDL > 3,30 g/l et d’une artériopathie manifeste avant 10 ans. Le dia-gnostic de certitude est posé par génétique moléculaire. Un traitement spécialisépar LDL-aphérèse permet une réduction significative du taux de LDL-C, sanseffet secondaire majeur.

Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflitsd’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.626

P495

Prise en charge de la dyslipidémie enconsultation de diabétologieH. Baghous (Dr) ∗, A. Meftah (Dr) , A. Boudiba (Pr)CHU Mustapha Alger, Alger∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (H. Baghous)

Introduction La dyslipidémie est un facteur majeur de développement dela macro angiopathie du diabétique. Il est démontré que le traitement de ladyslipidémie diminue la morbimortalité cardiovasculaire.Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective menée chez600 patients diabétiques de type 2 suivies en consultation de diabétologie duCHU Mustapha Pacha. Les données suivantes ont été recueillies :.(1) Caractéristiques des patients : âge et sexe des patients ; donnéesanthropométriques : poids, IMC. durée d’évolution du diabète ; tabagisme ;HTA.(2) Analyses biologiques : glycémie à jeun et hémoglobine glyquée ; bilanrénal :urée, créatinémie et mesure de l’excretion urinaire d’albumine ; évaluationd’une anomalie lipidique : CT, LDLc, HDLc, TG.(3) Explorations cardiovasculaires : ECG ; épreuve d’effort ; écho Dopplercardiaque, cervical et des membres inferieurs ; scintigraphie myocardique, coro-narographie.Résultats/discussion Cette étude rétrospective montre des insuffisances dansla prise en charge de la dyslipidémie en consultation de diabétologie : 46 % despatients etaient traités par statines avec seulement 35 % d’entre eux dans lesobjectifs LDLc < 1 g/l. On note cependant une meilleure couverture thérapeu-tique des patients à très haut risque cardiovasculaire : 67 % de ces patients etaienttraités par statines et 55 % dans les objectifs LDLc < 1 g/L.Conclusion L’optimisation de la prise en charge de la dyslipidémie s’opèreà différents niveaux : une meilleure évaluation du risque vasculaire du diabé-tique ; la formation des professionnels de la santé ; la nécessité d’évaluationspériodiques des pratiques professionnelles dans le but d’améliorer la démarchethérapeutique.

Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflitsd’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.627

P496

Profil lipidique chez les obèses diabétiques etles obèses non diabétiques au CHU du pointG et au centre national de lutte contre lediabète

456 SFE Lyon 2014 / Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 451–466

A.T. Sidibé (Pr) , D.T. Menta (Dr) ∗Hopital du Mali, Bamako∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (D.T. Menta)

Objectif Étudier le profil lipidique chez les obèses diabétiques et non diabé-tiques.Méthodes Étude descriptive et prospective de mars à décembre 2010 incluantl’ensemble des patients vu en consultation endocrinologique et ayant unIMC ≥ 30 kg/m2.Résultats Nous avions recensé 178 personnes obèses sur 1543 consultantssoit 11,53 %, parmi lesquels 60 répondaient à nos critères. La moyenne d’âgeétait de 45,8 ± 14,7 ans et le sex ratio 0,07 ; 66,7 % des patients se limitaientaux trois principaux repas/jour et 61,7 % étaient sédentaires. Des antécédentfamilaux d’obésité (93,4 %) et de diabète l (58,3 %) étaient retrouvés et un anté-cédent personnel d’HTA (43,3 %). Il s’agissait d’une obésité androïde chez 91 %.L’IMC chez 55 % était compris entre 30-34,9 kg/m2. Profil lipidique : hyper-triglycéridémie : 33 % des diabétiques et 10 % des non diabétiques (p = 0,00),LDL cholestérol élevé : 37 % des diabétiques et 30 % des non diabétiques,hypocholestérolémie HDL : 40 % des diabétiques et 20 % des non diabétiques,hypercholestérolémie totale : 37 % des diabétiques et 23 % des non diabétiques.Conclusion La fréquence des troubles métaboliques étaient élevées chezles obèses diabétiques par rapport au obèses non diabétiques notammentl’hypertriglycéridémie.

Déclaration d’intérêt Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflitsd’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.628

P497

L’hyperkaliémie chez l’insuffisant rénal auservice d’accueil des urgencesN. Maaroufi (Dr) a,∗, A. Mersni (Dr) b, R. Fsili (Dr) b, Z. Abid (Dr) a

a Service des urgences, hôpital Regional De Jendouba Tunisie, Jendoubab Service de médecine générale, Jendouba∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (N. Maaroufi)

L’hyperkaliémie est un trouble métabolique grave et fréquent. L’objectif étaitd’étudier le profil épidémiologique, clinique et les particularités diagnostiquesde ce trouble ionique aux urgences.Patients et méthodes Étude rétrospective incluant les diabé-tiques – insuffisants rénaux qui ont consulté aux urgences du premierjanvier 2011 au 31 décembre 2012 et chez qui on a trouvé une hyperkaliémie(K+ > 5,5 mmol/l). Les signes cliniques et électriques ont été étudiés. Unecourbe (ROC) a été établie pour déterminer la valeur de la kaliémie discriminantde facon significative les malades ayant des signes à l’ECG et les maladesn’ayant pas des signes électriques.Résultats Cent patients ont été colligés. L’âge moyen est de 67 ans.L’hypertension artérielle et l’insuffisance rénale chronique associées au dia-bète sont les antécédents les plus retrouvés. Le motif de consultation le plusfréquent est la dyspnée. La valeur moyenne de la clairance de la créatinine a étéde 8 ml/min. La moyenne de la kaliémie est de 6,5 mmol/l ± 0,34. Les signescliniques d’hyperkaliémie n’ont été présents que chez cinq patients et les signesélectriques ont été retrouvés chez seulement 12 patients.Conclusion L’ECG est un outil intéressant pour dépister les hyperkalié-mies sévères chez les IRC, mais l’absence de signes électriques ne permet pasd’éliminer ce trouble ionique.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.629

P498

Une hyperkaliémie paralysanteN. Maaroufi (Dr) ∗, A. Mersni (Dr) , S. Skandrani (Dr) , A. Nebli (Dr)Service Des Urgences Hopital Regional De Jendouba, Jendouba∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (N. Maaroufi)

Introduction L’hyperkaliémie est une anomalie fréquente aux urgences. Elleest menacante par les troubles du rythme graves qu’elle peut engendrer.Ses manifestations cliniques sont essentiellement cardiaques. Secondairement,une symptomatologie neuromusculaire peut se voir. L’étiologie classique del’hyperkaliémie paralysante est la paralysie périodique familiale ou maladie deGamstorp. De facon rare, ont été rapportées des paralysies liées à des hyperka-liémies secondaires.Observation Trois observations de paralysies d’installation aiguë révélantune hyperkaliémie sévère supérieure à 8 mmol/L sont rapportées. Dans deuxcas, il existe une insuffisance rénale chronique sous-jacente. Dans un cas, letableau métabolique s’intègre dans un syndrome de lyse tumorale. L’évolutionest favorable après le traitement de l’hyperkaliémie.Discussion La symptomatologie neurologique de l’hyperkaliémie est rare.Une kaliémie élevée peut être responsable d’une symptomatologie neurolo-gique. La présentation habituelle de la paralysie hyperkaliémique est un déficitmoteur pur ascendant d’apparition progressive, sur plusieurs jours. Dans laforme typique, il n’est pas rare d’évoquer le diagnostic de syndrome de Guillain-Barré. Plus rarement, la symptomatologie est brutale et fait évoquer le diagnosticd’accident vasculaire cérébral, voire de traumatisme médullaire.Conclusion Ces observations ont l’intérêt de rappeler qu’un tableau cliniquede paralysie de type périphérique d’installation rapide peut révéler une hyper-kaliémie sévère.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.630

P499

Efficacité du régime hypocalorique dans laprise en charge de l’obésitéA. Sahli (Dr) ∗, A. Chadli (Dr) , S. El Aziz (Dr) , H. Elghomari (Dr) ,A. Farouqi (Dr)Service d’endocrinologie et maladies métaboliques Chu Ibn Rochd,Casablanca∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : doct sah [email protected] (A. Sahli)

Introduction La prescription du régime constitue un volet important dans letraitement de l’obésité. Le but du travail est d’évaluer les facteurs influencantl’efficacité du régime hypocalorique.Patient et méthode Étude prospective durant 6 mois concernant 100 patientsobèses. Étude de leurs caractéristiques épidémiologiques, cliniques et les aspectsévolutifs de leur obésité en réponse au régime hypocalorique.Résultats L’âge moyen est de 42 ans avec prédominance féminine dans 95 %.L’obésité était de type I dans 68 % de type II dans 25 % de type III dans 7 %avec un IMC moyen de 36 kg/m2. Les complications métaboliques de l’obésité :diabète dans 25 %, HTA dans 19 %, dyslipidémie dans 10 %. Douze pour cent despatients étaient suivis pour dépression. Des TCA étaient objectivés chez 11 %des patients. La prise en charge de ces patients etait basée sur la prescription derégime hypocalorique et une activité physique variable. Le suivi était régulierchez 90 % des patients. L’évolution était marquée par une perte pondérale chez88 % des patients (IMC final moyen de 27 kg/m2), une stagnation chez 8 % despatients avec un Yoyo chez 4 %.Conclusion La mauvaise réponse au régime hypocalorique était observéechez 12 % des patients de l’étude qui avait une obésité de type III dans 45 % etdont 67 % étaient compliqués métaboliquement avec une dépression chez 42 %.Des TCA ont été notés chez 75 % entre eux avec une mauvaise observance durégime et de l’activité physique chez 80 % associée à un suivi irrégulier chez83 % de ces patients.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.631

P500

Obésité abdominale et risquecardiovasculaire et métabolique