r4 dm la ville passante(2004)

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urbanismo

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d'iei 2030, ~ien loin des 5 % t:n moins pr~eonisés par les Plans de déplaee_ ments urbams (PDU) fr.m~ais? Enlin, ]'urbanisation poly-radioconeen_ tr~que. ou par nappes sur les .linoraux tant eonvoit~s. se poursuivr:l. panOUt (~lIes mo~'enn:s, ~urgs ~t vdlages notamment), randis que les préoccupa_ lIOOS patnmomales mvestlfont toures les ~chel1es de I'aménagemem.

URBANISME DU FANTASME A eet urbanisme du rée! nt: conviem-il pas d'opposer un urbanisme vertueux en ce sens qu'il prendrait en compte - pour promouvoir des rCvisions déchi~ rante~ en termes de mobilité - les avertisscments des scientinques qui prévolent le réchauffement de la planete, l'épuisement des matieres fossiles pour le milieu du siecle J• et 10 milliards d'habirants sur la terre en 20S0? La rdation inversement proponionnelle érablie entre densit~s urbaines et é~issi.on~ ~e C02 6 nécessiterait sans doute de privilégier des quaniers d'ha­bltat (indIVIdue! et collectif) plus denses ou fa fon potentiel de densification pour diminuer les distances domicile-travail. JI rcquerrait aussi de réduire le~ c1ivag~s programmuiques entre habitat, travail,loisirs et shopping. Ennn, il faud':lIt donner la priorité absolue aux tr2nspons en commun, aux vilos el aux plétons, nOtammt: /lt en renfor~an t les centres proches de gares. Sur le plan de la structure umaine, on aboutirait ainsi, par le jeu des densincarions et déde~sifications progressives, fa une poli tique draeonienne de préservation des comdors \'em, et donc a des villes linéaires, en doigts de gant, :l.l'instar du plan de Copenhague des années sou2nte.

Urbanisme \'ertueux, cenes, mais sans doure de I'ordre du fantasme cu I 'a~nement de la vilIe sans voirures parait peu probable. On peut seu le~ent esperer que les constructeurs automobiles sauront produire des moteurs moins polluants. De fait sont annoncées pour 201071e5 premiercs voirures a h)'drogene et a moteurs hybrides, sans savoir pour aut2nt si la source ~'énergie. urilisée ~ur produire l'hydrogene - élt:ctricité d'origine hydrau­Ilque, éo]¡enne, solalre, lhcrmique ou nucléaire - freinera ou non le réchauf­fement dt: la plancle et J'efTet de St:tre.

Connaissanr les antagonismes exprimes lors des conférences internatio­nale.s sur les prob lc".'~s environnementaux, et sachant les encouragt:mcnts de 1 E.urope a la polillque des flux tendus, il est permis de penS(:r que Cet urbamsme releve de I'ulopie politique. Dans ce contcxte mener des politiqu~s ~e .. cohérenct: terriloria/e .. a des échdles plus I:.uges' que celle des agglomeranons (comme le tentent cerrains liind~n alIemands au ni\~u régional ou, au niveau national, les Pays-Bas ou la F'inI:lI1de), releve bien SOuvent de la gageure l.

L'URBANISME DU PDSSIBLE Si I'automobile non polluante et les biotechnologies sont peut-cue pour demain, I'urbanisme du possible est a rechercher dans I'optimisarion des contrainles de déplacements el dans l'invention dt: formes urbaines moins produclrices de dépendancc automobile el d'enclavc:ments, Pourtant, avant dt: discuter des morens, il n'est pas inutilt: d'énoncer qut:lques raisons qui interdisent de continuer a pr.uiquer la politique de l'autruche. Tout d'abord. il existe une demande de St:ns: chacun comprend bien que les fo rmes aeruelles de I'étalement urbain, si t: lles répondent au désir d'espa­et:ment et de mobilité, laisSt:nt en anente une exigenct: de sociabilité plus large que cclle ofTerte par la cellule familiale, Les sociolegues qui insistl~nt sur les muhi-appartenances territoriales (on habitt: iei, on travaille la, on consommt: ou on vote encore ailleurs) oublient de souligner combien elles dépendent dt: I'automobile - d'ou lisolement des non-conducteurs - t:t elles ignorent les valeurs inhérentes a la sociélé urbaine dt:nse. Pu ailleurs, la dt:m:lnde de projets urbains et territonaux s'imposc a nous par le biais des procédures réglementaires : PLU (Plans locaux d'urb:lnisme), PDU (Pl:lns de déplacements urbains) ou Scot (Schémas de coherence terri­roriale) lraduisent le SOUcl d'une amélioration du cadre de vie, associé a la recherche de eentralitéS complémenrairt:s. Bref, un besoin de lisibilité a plus grande écheUe de la viUe t:t des p:lysagt:s. Cette recht:rche dt: St:ns s'~xprim~ pu .l'idée de ville .. que chacon porte en nous, a coté de celle dt: \'lUage, SI

prégnante du fait de I'héritage rural. Les villes font panit: de la mémoire

JI'

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coUcctive europeenne, ccrome le mom~ le remu! n~current aux centres hisloriques. Enancer de vagues principes de [emporaJit~ el de rnobilitt comme détcrminanrs principaUJ( de I'urbanismc spatial, c'esl pcendre le risquc de La politique de la chaisc= vide. C'es! rnernc dénier loute existence aux pouvoirs publics qui, quotidienncment. votent les documents d'urbanisme el

signtnr les permis de construire. Plus largement, c'eSI rcnoncer a agir au mo ment OU, I'llppelle Pierre Vdrz: • L'~istence de compétences spécifiques, la capacité de coopération entre les acteurs locaux,la force e l la pertincnce des projets, la solidité des ¡nstirutíons el des cadres coUtttifs d'action el d'an­ticipation $Ont désormais les ingrédients Cruci.:lUX d u développemenl, alars meme que la fl.uidité des cornmunications augmentc les degrés de liberté des acteurs vis-a-vis de la géographie ~physique" ' .• Demiere raison, plus historique : achaque époque de: la croissance urbaine, son probleme théorique. Les nouvelles reco mposi tions administratives des territOLres (communautés de communes, d'agglomérations, décen­tralisation, déconcentration de certains services ... ) doivent s'inscrire dans une certaine intelligence du territoire et des réseaux, sous peine de créer de nouvelles féodalités, des logiques sectorielles supplémentaires. Notre disci­pline doit contribuer i éclairer les responsables poli tiques el administrarifs, propaser des analyses et des méthodes qui corresponden! a I'ftge des gr:lOdes couronnes périphériques. Tout en assumant le risque que les solutions d 'aujourd'hui portent sans doute en germe les problemes de demain et que, peut-étre, au gnnd dam des achamés de la I"hu/a ras" théoriquc, ttmines des solurio ns d'aujourd'hui ont déji eu cours avant­hier ...

Cela dit, trojs grands chantiers peuvent ~tre suggérés iei : privilégier I'urba­n¡sme de m cés plutót que I'urbanisme de 5eCtcUrs j la ville passantc plutót qu'une juxtaposition d'environnements sécurjsés j la ville métisse plutót que la ville homogene. En d'autres termes, il s'agi t de repenser les m cés a I'échelle territoriale, les densités en termes de densif1C2tion, et lñétérogé­néité en termes d 'hétérogenese.

TRACÉS A l'urbanisme de secteurs, il fau t opposer vigoureusement l'urbanisme de traeés, qui prend en compre la géographie des la concepcion des infrasuuc­rutes. 11 s'agit la d 'un débal de mélhodes urbanistiques, d'un enjeu de formation d'équipes au projet urbain et territorial. Cel urbanisme de tracés, analysé dans un ouvrage antérieur'o, utilisc la giographie (géologie, hydrologie, lopographie, paysagc ... ) et articule rrac6,

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