rapport d’activité 2015 - inra-dam-front … · vous trouverez dans le présent rapport un...

RAPPORT D’ACTIVITé

2015POITOu-ChARenTes

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Chiffres clés 2015

1 unité de recherche

4 implantations en Poitou-Charentes

19 projets soutenus par le Casdar du Ministère chargé de l’agriculture

1 unité sous contrat CNRS/Inra

229 agents permanents

13 projets soutenus par l’Agence nationale de la recherche

7 unités expérimentales

19,7 M€ de budgetdont 1,8 M€ de partenariat

12 projets de recherche européens

RappoRt annuel INRA Poitou-Charentes

L’inra en Poitou-CharentesChiffres clés 2015

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Photo couverture.Présentation d’une étude sur la biodiversité dans les prairies de la zone atelier Plaine & val de sèvre, par l’unité Agripop, pour les 30 ans du centre Inra.

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Sommaire

temps foRts 2015 3

ÉditoRial 4

l’inRa en poitou-ChaRentes 8

Les femmes eT Les hOmmes 11Les mOyens fInAnCIeRs 16L’ORgAnIsATIOn eT Les sTRuCTuRes 18Les DémARChes TRAnsVeRsALes 20

RÉsultats sCientifiques maRquants page 22

Gestion durable des prairies, systèmes fourragers et territoires 24COnCeVOIR Des PRAIRIes PRODuCTIVes eT bénéfIques à L’enVIROnnemenT 24COnCeVOIR eT éVALueR Des sysTèmes fOuRRAgeRs eT D’éLeVAge DuRAbLes 28géReR DuRAbLemenT Les TeRRITOIRes eT PRéseRVeR LA bIODIVeRsITé 29

Gestion durable des productions animales 34COnCeVOIR eT éVALueR Des sysTèmes D’éLeVAge ALTeRnATIfs DuRAbLes 34COnTRIbueR à une PRODuCTIOn PORCIne DuRAbLe PAR LA séLeCTIOn généTIque 38COnCeVOIR Des méThODes ALTeRnATIVes De RePRODuCTIOn CAPRIne 39

paRtenaRiat page 40

éTuDe eT COnTRôLe Des VARIéTés eT semenCes VégéTALes 42PROjeTs euROPéens eT nATIOnAux menés en PARTenARIAT 46

paRtage des ConnaissanCes 50

DIffusIOn Des COnnAIssAnCes VeRs Le mOnDe sCIenTIfIque eT AgRICOLe eT L’enseIgnemenT 52DébAT sCIenCe-sOCIéTé 55PubLICATIOns sCIenTIfIques 56


L’inra en Poitou-CharentesSommaire

4


L’inra en Poitou-Charenteséditorial

Éditorial

L’Inra s’est installé pour la première fois en Poitou-Charentes dans les années 50-60. Ce n’est qu’en 1985 que le centre Inra Poitou-Charentes a été créé par fusion des entités de Lusignan, du magneraud, de Rouillé et de saint-Laurent-de-la-Prée. L’année 2015 a donc marqué les 30 ans du centre. Ce fut l’occasion de voir le chemin parcouru sur cette période, d’organiser différents événements pour célébrer cet anniversaire et de se projeter vers l’avenir.

Vous trouverez dans le présent rapport un témoignage de cet anniversaire mais vous trouverez surtout une sélection de résultats illustrant l’activité de recherche et d’expérimentation de nos équipes en 2015. Cette activité concerne toujours la prairie, les fourrages ou les productions animales mais à l’évidence, les thématiques, les objectifs, les méthodes ou les formes de résultats ont fortement évolué depuis 30 ans. De nouvelles orientations, approches scientifiques ou techniques sont apparues sur le devant de la scène et vous en retrouverez certaines à notre sommaire : environnement, gestion durable, bien-être animal, biodiversité, modélisation, gestion de données, géolocalisation… pour ne citer que celles-là.

La transmission des connaissances produites guide aussi notre action. malgré une conjoncture agricole difficile, près de 400 professionnels et étudiants se sont retrouvés en septembre sur notre site des Verrines pour la première journée technique Cap’vert, destinée à faire connaitre les résultats des recherches menées par l’Inra et ses partenaires pour développer des systèmes caprins durables. notre action en direction des publics ne s’arrête d’ailleurs pas là, comme vous pourrez le lire dans un paragraphe consacré à notre contribution à la formation des lycéens et des étudiants. nous avons également poursuivi notre partenariat avec la Chambre régionale d’agriculture et l’enseignement agricole, en organi-sant les 6e Rencontres régionales de la recherche et du développement, sur le thème de l’autonomie azotée et protéique.

Dans une période où nous allons devoir nous adapter à l’évolution du paysage institutionnel régional mais aussi aux changements dans le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche, je vous invite à prendre connaissance des conditions dans lesquelles nous avons réalisé nos recherches en 2015, les partenariats que nous avons développés et les résultats obtenus.bonne lecture.

Jean-Marc ChabosseauPrésident du centre InraPoitou-Charentes

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L’inra en Poitou-CharentesTemps forts 2015

Temps forts 2015

JanvierLes 15 et 16 janvier, l’Inra organise à La Rochelle les 3e journées de la qualité en installations et unités expérimentales. elles rassemblent plus de 80 personnes, soit 41 unités de l’institut. nous leur proposons deux visites au choix dans plusieurs unités de Lusignan ou du magneraud, sous l’angle de l’assurance qualité en recherche.

FévrierLe 24 février à Lusignan, Vincent migault, titulaire d’une bourse co-financée par le département environ-nement & agronomie de l’Inra et la Région Poitou-Charentes, doctorant à l’uRP3f, soutient sa thèse sur l’intégration de la morphogénèse racinaire dans le modèle L-grass de graminées fourragères pérennes virtuelles.

MarsLe 30 mars, la revue Nature Plants publie une étude de l’uRP3f montrant pour la première fois, en collabo-ration avec le CnRs, les effets positifs et complémentaires d’une diversité génétique intra-spécifique dans des prairies plurispécifiques soumises à une sécheresse. Cette double diversité pourrait ainsi améliorer la productivité, la qualité et la pérennité des systèmes agronomiques face au changement climatique.

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avril/MaiDu 18 avril au 30 mai à niort, des photographies de nos instruments scientifiques de Lusignan sont exposées dans le cadre des 21e Rencontres de la jeune photographie internationale. elles ont été prises par joseph gallix, jeune photographe accueilli en résidence à niort.

Juinune équipe impliquant trois de nos unités (entomologie, Agripop et eAsm), publie une étude dans la revue Ecological Applications. Cette étude révèle le rôle majeur des plantes sauvages dans le régime ali-mentaire des abeilles en zones de grandes cultures.

Juillet/aoûtLe 10 juillet à Lusignan, Lina qadir Ahmed, titulaire d’une bourse du gouvernement kurde irakien, doctorante à l’uRP3f, soutient sa thèse intitulée « Analyse de la variabilité inter et intra-spécifique de cinq espèces prairiales en réponse à la température pendant la germination et la phase hétérotrophe initiale ».

septembreLe 24 septembre 2015 à Lusignan, la journée technique Cap’vert réunit 380 éleveurs caprins, techniciens et étudiants sur le site du dispositif expérimental Patuchev. L’événement est co-organisé par l’Inra, l’Institut de l’élevage, les Chambres d’agriculture et le brilac.©

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DécembreAvec la Chambre régionale d’agriculture, le 11 décembre à saintes, nous organisons les 6e Rencontres régionales de la recherche et du développement, intitulées « Vers une autonomie protéique et azotée dans les exploitations et les territoires ».

octobreLe 22 octobre à Poitiers, marion guillou – présidente de l’IAVff et ancienne PDg de l’Inra – tient une conférence-débat : «Le climat s’invite à table !», organisée par l’association Vienne nature.

novembreLes 16 et 17 novembre à Poitiers, nous mettons à la disposition de tous les acteurs impliqués dans la production végétale, les dernières recherches de l’Inra sur les prairies semées par les agriculteurs. Ce colloque restitue les résultats du projet national Adaptation des prairies semées au changement climatique : amélioration génétique et intensification écologique (Climagie).

nos équipes participent à une nouvelle étude, en plein champ, qui conforte nos essais menés en laboratoire et publiés en 2012 sur les risques de désorientation des abeilles exposées à l’insecticide thiaméthoxame. menée en Poitou-Charentes par l’Inra, Terres Inovia, le CnRs, l’Itsap-Institut de l’abeille et l’Acta, l’étude est publiée le 18 novembre dans la revue Proceedings of the Royal Society B. ©

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L’inra en Poitou-CharentesLes femmes et les hommes

L’Inra en Poitou-Charentes

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L’inra en Poitou-Charentes

Quatre implantationsnous regroupons quatre sites implantés dans trois départements : le site de Lusignan-Rouillé dans la Vienne (86), l’unité sous contrat à Chizé dans les Deux-sèvres (79) et les sites du magneraud et de saint-Laurent-de-la-Prée en Charente-maritime (17).

Le centre Inra Poitou-Charentes est l’un des 17 centres de recherche régionaux de l’Inra. Nous comptons aujourd’hui dix unités : sept unités Inra, une unité sous contrat CNRS/Inra et deux unités du Groupement d’intérêt public Geves (Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences).

Deux thématiques et des plateformes expérimentales d’excellenceen Poitou-Charentes, les recherches de l’Inra se concentrent sur deux thématiques : la gestion durable des prairies, systèmes fourragers et territoires, et la gestion durable des productions animales. nous gérons des plateformes expérimentales d’excellence, ouvertes aux partenaires scientifiques et agricoles : des plateformes expérimentales d’élevage innovant (Alteravi, Patuchev, Oasys, Transi’marsh), un système d’observation et d’expérimentation pour la recherche en environnement (sOeRe), un dispositif d’observation des abeilles en milieu ouvert (ecobee), une plateforme de chirurgie préclinique porcine, des conservatoires de ressources génétiques, un dispositif d’évaluation des variétés en vue de leur inscription au catalogue national (geves) et un laboratoire d’analyse sensorielle.

unités du centre inra Poitou-Charentesunité de recherche pluridisciplinaire prairies et plantes fourragères (uRP3f)

unité sous contrat CnRs/Inra Agripop

unité expérimentale fourrages, environnement, ruminants de Lusignan (ue ferlus)

unité expérimentale de saint-Laurent-de-la-Prée (uesLP)

unité expérimentale d’entomologie

unité expérimentale élevage alternatif et santé des monogastriques (ue eAsm)

unité expérimentale génétique, expérimentation et systèmes innovants (ue genesi)

unité expérimentale secteur d’étude des variétés (seV) du geves

Laboratoire biogeves

services déconcentrés d’appui à la recherche (sdar)

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Effectif : 229 personnels permanentsNotre centre de recherche compte 229 personnels permanents : 123 à Lusignan-Rouillé (dans la Vienne), 5 à Chizé (dans les Deux-Sèvres), 85 au Magneraud et 16 à Saint-Laurent-de-la-Prée (en Charente-Maritime).

une moyenne d’âge de 46 ans et 39 % de femmesLa moyenne d’âge du centre est de 46 ans et un peu plus d’un tiers des personnels du centre a entre 50 et 59 ans. L’effectif total est composé de 91 femmes et 138 hommes.

Les femmes et les hommes

60 ans et +

50-59 ans 58 25

31

24

6

45

24

5

40-49 ans

30-39 ans

20-29 ans

6 5

n hommes n femmes

Des petites ou moyennes unitésLes personnels sont répartis dans une unité de recherche, sept unités expérimentales (dont le seV du geves et le biogeves), une unité sous contrat et une unité d’appui à la recherche. L’unité de recherche compte à elle seule près de 20 % des personnels. Près de 83 % des métiers représentés appartiennent à deux branches d’activité professionnelle : les sciences du vivant (67 %) et la gestion et le pilotage (16 %).

une population majoritaire en techniciens et adjoints techniquesnotre population scientifique est stabilisée autour de 5 % en 2015. mais le métier de chercheur n’est pas majoritaire dans notre centre qui compte de nombreuses unités expérimentales. 68 % des personnels sont des techniciens et adjoints techniques, qui travaillent auprès des animaux, dans les serres, dans les parcelles d’essai ou en laboratoire.

102 personnels non permanentsLes 102 personnels non permanents recrutés ou accueillis en 2015 représentent 21 équivalents temps plein (eTP). Ce sont 5 doctorants, 2 apprentis, 20 personnels recrutés en CDD et 2 en CDI, mais essentiellement 33 stagiaires et 40 mains d’œuvre occasionnelles embauchées en renfort pour les travaux saisonniers. nos unités accueillent aussi une soixantaine de personnes de statuts variés : des chercheurs étrangers, des enseignants chercheurs, des doctorants financés par des organismes partenaires et autres personnes en formation.

Répartition hommes-femmes par tranche d’âge.

0 10 20 30 40 50

URP3F

uRp3f

ue ferlusue st-laurent

ue genesiue easmseV geves

services d’appui

usC agripop

ue entomologie

Biogeves

Répartition des personnels par unité.

Répartition par catégorie de la Fonction publique (A, B, C).

A. Chercheurs 5%

A. Ingénieurs 25%

b. Techniciens 45%

C. Adjoints techniques

25%

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Une politique RH volontariste à l’égard des contractuelsÀ travers une charte interne, l’Inra prend quatre engagements pour recruter, accueillir, intégrer, suivre et accompagner les personnels contractuels

Les agents contractuels constituent une part significative des personnels de l’institut et contribuent pleinement à son activité, son dynamisme et son attractivité. Ils forment avec les personnels titulaires une unique communauté de travail. une charte interne relative au recrutement, à l’accueil et au suivi des agents contractuels, traduit l’engagement fort de l’Inra dans une démarche responsable à l’égard de l’ensemble de ses personnels et réaffirme son attachement aux valeurs de solidarité collective, de respect mutuel et de collégialité dans un souci d’équité et de respect des règles et des individus. Cette charte présente quatre engagements, chacun décliné en plusieurs actions :• un cadre d’engagement réciproque et clair ;• des processus et décisions de recrutement transparents et lisibles ;• une intégration et un accompagnement renforcés tout au long du contrat ;• un accompagnement en fin du contrat pour renforcer l’employabilité.

Lina Ahmed Qadir, doctorante à l’URP3F

de 2012 à 2015. © In

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Prix et distinctions

Deux jeunes chercheurs lauréats d’une bourse agreenskillsLe programme européen Agreenskills a sélectionné deux chercheurs de l’unité CNRS/Inra Agripop pour séjourner au sein d’équipes de recherche en Australie et en Espagne.

Le programme Agreenskills favorise la mobilité internationale des chercheurs vers ou depuis la france. Coordonné par l’Inra, il est cofinancé par l’europe dans le cadre du 7e Programme cadre de recherche et développement (PCRD). entre 2012 et 2015, Agreenskills a soutenu la mobilité 40 chercheurs, ingénieurs et enseignants chercheurs français vers l’étranger. Parmi eux, deux jeunes chercheurs de l’unité CnRs/Inra Agripop, bertrand gauffre et nicolas gross, sont partis respectivement pour dix-huit mois et deux ans. D’octobre 2015 à avril 2017, bertrand gauffre travaille à melbourne en Australie auprès de Paul sunnucks au sein de l’université monash. Depuis juillet 2015 et jusqu’en juillet 2017, nicolas gross travaille à l’université Rey juan Carlos à madrid, auprès de fernando maestre, spécialiste mondial du fonctionnement des écosystèmes arides.

habilitation à diriger des recherches (hDr)jean-Louis Durand, directeur de l’unité de recherche pluridisciplinaire prairies et plantes fourragères (uRP3f), a soutenu son hDR le 2 décembre 2015 à l’université de Poitiers, devant un jury de sept chercheurs et enseignants chercheurs présidé par michel Vauclin (directeur de recherche émérite au CnRs). son mémoire était intitulé « Réponses des prairies semées et adaptations de la morphogenèse des graminées pérennes au déficit hydrique ».

Bertrand Gauffre (à gauche)et Nicolas Gross (à droite), de l’unité Agripop, ont obtenu une bourse Agreenskills.

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Chevalier de l’ordre national du Mérite

Pierre Guy, ancien directeur de recherches en amélioration des plantes à Lusignan, a été nommé chevalier dans l’ordre national du Mérite pour ses travaux sur la luzerne et son engagement pour l’environnement.

L’ordre national du mérite est le second ordre national après la Légion d’honneur. Il récompense les « mérites distingués » : des actes de dévouement, de bravoure, de générosité, de réels mérites ou un engagement mesurable au service des autres ou de la france. jeudi 22 octobre 2015 à Poitiers, marion guillou, présidente de l’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de france (IAVff), a décoré Pierre guy, ancien chercheur à Lusignan, de l’ordre national du mérite. Cette distinction au grade de chevalier salue ses recherches sur la luzerne menées à l’Inra et son engagement associatif pour la protection de l’environnement au sein de Vienne nature.

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Pierre Guy a reçu l’insigne du Mérite, le 22 octobre 2015

à Poitiers.

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Célébration des 30 ans du centre Inra pour ses personnelsMardi 23 juin 2015, une journée festive marquait les 30 ans du centre, à laquelle environ 185 agents ont participé.

Au programme : la découverte hors les murs de trois expérimentations menées chez un éleveur du marais poitevin et dans la zone atelier Plaine & val de Sèvre par les unités de St-Laurent-de-la-Prée, Entomologie et Agripop ; un repas convivial à base de viande maraîchine et une conférence-spectacle de jérôme Rouger : « Pourquoi les poules préfèrent être élevées en batterie ? ».

Accompagnement au développement des expérimentations-systèmeEn avril 2015, un séminaire a permis aux techniciens de se former à la prise de décision dans le contexte particulier des expérimentations-système.

Repas convivial pour les personnels

du centre, suivi d’une conférence-spectacle du très

distingué « professeur »Jérôme Rouger.

Séminaire sur les décisions en expérimentation-système,

le 24 avril 2015 à Saint-Laurent-de-la-Prée.

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Parmi l’ensemble des dispositifs expérimentaux dont nous disposons, quatre développent une approche nouvelle dite « expérimentation-système » pour concevoir de nouveaux modes de production et évaluer dans leur globalité les performances techniques, économiques et environnementales de systèmes d’élevage bovin, caprin et avicole. Pour la troisième année consécutive, nous organisions un séminaire pour les techniciens travaillant dans nos expérimentations-système : Patuchev, Oasys, Transi’marsh et Alteravi. Le passage en expérimentation-système constitue une véritable révolution en termes de posture, de métier, de références, de modification du cadre de travail. Ces séminaires visent à informer et former les techniciens pour l’exercice d’un métier en évolution dans un contexte de recherches novateur. L’édition de 2016 les confrontait au thème des décisions :• Comment se prennent les décisions en expérimentation-système ?• Quel est le rôle de chacun dans la prise de décision ?• Qu’est-ce qu’une règle de décision ?• Comment se construisent les règles de décision ?Ce séminaire est le fruit du travail exclusif d’un groupe de techniciens accompagnés par le service formation du centre, contrairement aux deux séminaires précédents pour lesquels les ingénieurs pilotes des expérimentations-système avaient contribué.

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L’inra en Poitou-CharentesLes moyens financiers

Budget du centre : 19,7 millions d’eurosressourCes

notre budget est principalement constitué par une subvention d’état. Viennent ensuite les recettes propres des unités expérimentales dues à la vente de nos produits végétaux et animaux (fourrages, lait, viande, miel, œufs…), et les ressources issues de partenariats publics et privés.

Partenariat public et privé : 1,8 millions d’eurosEn 2015, le partenariat public et privé du centre a généré 1 835 k€ de ressources contractuelles. En termes d’emplois, cela représente une douzaine de contrats de travail, dont six boursiers de thèses.

à l’Inra, de nombreux programmes de recherche associent des chercheurs de l’institut à des équipes appartenant à d’autres établissements publics, aux collectivités locales, à l’europe, à l’état, aux professionnels, aux coopératives, aux associations… La plupart des programmes sont financés par différents intervenants (publics et privés) et sont gérés par l’établissement sous forme de contrats de recherche ou de prestation de service.

Les moyens financiers

Partenariat public 7 %

Partenariat privé 2 %

Ressources propres 17 %

subvention d’état 73 %

subvention d’État : 73 %• subventions d’exploitation et d’investissement accordées par les ministères de tutelle,

principalement le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (y compris les salaires des personnels non permanents) ;

• salaires des personnels permanents.

Partenariats publics et privés : 9 %• contrats de recherche et soutiens finalisés à l’activité de recherche.

ressources propres : 18 %•produits valorisés de l’activité de recherche et de prestations de services ;• autres produits (non affectés à un projet ou un programme de recherche).

Origine des crédits 2015.

salaires : 72 %Pour l’année 2015, les salaires du centre s’élèvent à 13 032 k€. Ceux des personnels non permanents représentent 496 k€, soit 3,8 % des salaires du centre, et sont gérés sur place par l’unité d’appui à la recherche.

investissements : 8 %Leur part dans les dépenses du centre se maintient au niveau de 2014. Ils ont notamment porté sur des travaux d’extension de la plateforme de chirurgie pré-clinique (sur le site du magneraud) qui se poursuivront en 2016 ainsi que sur du matériel destiné au fonctionnement des dispositifs expérimentaux.

Fonctionnement : 20 %Ce poste comprend l’ensemble des achats des unités de recherche et unités expérimentales (hors équipements) ainsi que les dépenses collectives (restauration, entretien des locaux…).

Destination des dépenses 2015.

DÉPenses

fonctionnement20 %

Investissement8 %

Personnel (permanent et non permanent)

72 %

17


L’inra en Poitou-CharentesLes moyens financiers

un engagement fort de la région Poitou-Charentes

Personnel 17 %

Investissement 22 %

fonctionnement 61 %

Destination des dépenses du partenariat 2015.

Contrat de plan État-Région 2015-2020Dans le cadre de l’élaboration du CPER 2015-2020, la direction générale de l’Inra a retenu trois projets immobiliers et un projet d’équipement scientifique de notre centre de recherche.

trois projets immobiliers : Ferticap, Porganic et avi santé•��Ferticap : reconstruction d’un centre expérimental de production et technologie de la semence caprine permettant d’assumer les fonctions de recherche et d’expérimentation nécessaires au développement de méthodes alternatives de reproduction en élevage caprin ;•��Porganic : construction d’un dispositif expérimental d’élevage porcin biologique, en remplacement d’une installation conventionnelle,

ancienne et inadaptée au système alternatif biologique que l’Inra souhaite étudier (voir page 37).•��Avi�santé : construction/réhabilitation d’installations d’élevage avicole afin d’accueillir un nouveau projet pour étudier la production de

volailles à bas niveau d’intrants médicamenteux.La Région Poitou-Charentes a affecté en 2015 une subvention globale de 640 000 € aux deux premiers projets, dont le montant est estimé à 3 millions d’euros sur la base des études de programmation. Les demandes de subvention européenne (feder) sont actuellement en cours d’instruction. Les études de programmation du projet Avi santé seront réalisées durant le 1er semestre 2016 et donneront également lieu à des demandes d’aide régionale et européenne.

un équipement scientifique : siclexPour le projet siclex (simulateur de climat extrême), une serre mobile de grande dimension permettra de soumettre plusieurs dizaines de placettes expérimentales ou plusieurs centaines de plantes en pleine terre, à des conditions de sécheresse drastique et contrôlée.L’acquisition de cet équipement s’inscrit dans un programme plus large de gestion durable des écosystèmes et des ressources naturelles (econat) inscrit au CPeR 2015-2020 et impliquant également les universités de Poitiers et La Rochelle et le CnRs. Le projet siclex a obtenu en 2015 l’accord de la Région Poitou-Charentes pour une subvention régionale de 75 000 € et pour une aide européenne (feder) de 390 000 €.

europe 17%

état 30%

AnR 12%

entreprises 25%

Région 16%

Origine des crédits de partenariat 2015.

Les ressources contractuelles 2015 : origine et usage (en k€)

investissement Fonctionnement Personnel tous usages

europe 0 208 011 104 900 312 911

anR 37 121 152 220 34 382 223 723

État 314 184 183 763 40 502 537 821

Région 33 202 188 763 74 510 296 475

entreprises 11 382 397 440 55 404 464 226

toutes origines 395 889 1 129 569 309 698 1 835 156

Dans la continuité des années précédentes, le partenariat avec la Région Poitou-Charentes s’est traduit par l’implication de celle-ci dans le financement du dispositif de recherche du centre Inra : équipements, soutien aux projets de recherche et aux bourses de thèse. sept doctorants étaient notamment cofinancés par la Région Poitou-Charentes en 2015 : Vincent migault a obtenu son titre de docteur en juin et trois nouveaux boursiers de thèse ont débuté leurs travaux en fin d’année (Alexia Charpentier, Dimitry Wintermantel et julien meilhac), Lucas faverjon a poursuivi sa deuxième année de thèse, Alexandra Crème et serge Zaka leur troisième année. Tous sont inscrits à l’université de Poitiers.

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L’inra en Poitou-CharentesL’organisation et les structures

Conseil scientifiqueIl donne son avis sur les actions conduites par le centre en liaison avec des partenaires extérieurs implantés dans la région, sur la mise en œuvre des projets impliquant plusieurs départements de recherche et directions scientifiques de l’Inra, sur les projets de thèse ainsi que sur la politique de valorisation des travaux conduits au sein des unités du centre.

Président jean-marc Chabosseau, président de centre

Membres nommés joëlle fustec (esA Angers)Catherine Disenhaus (AgroCampus Rennes)Patrick Dudoignon (CnRs-université de Poitiers)benoit biteau (Région Poitou-Charentes)Pascale Pelletier (Arvalis-Institut du végétal)

Membres élus Abraham escobar-gutiérrez (uRP3f)jean-Louis Durand (uRP3f)marc ghesquiere (uRP3f)Didier Combes (uRP3f)jean-françois Odoux (entomologie)

représentation syndicale CfDTCgT

Conseil de gestionIl délibère sur les questions relatives au fonctionnement et à l’organisation du centre, et à l’exploitation des résultats de la recherche.

Présidentjean-marc Chabosseau, président de centre

Membres de droit Corinne frot, responsable formationélodie Carcouët, conseillère préventionfrançoise macouin, correspondante handicapun(e) représentant(e) du comité d’entreprise

Membres nommés Lilian giry (sdar)évelyne bruneteau (ferlus)bruno Richard (seV geves)Véronique Cadic (Centre Inra Angers-nantes)Olivier schmit (st-Laurent-de-la-Prée)

Membres élus bernadette julier-Koubaiti (uRP3f)guillaume Audebert (ferlus)elzbieta frak (uRP3f)Didier barreau (seV geves)jean-Paul massacret (sdar)

représentation syndicale CfDTCgT

L’organisation et les structures

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L’inra en Poitou-CharentesL’organisation et les structures

Président de centre et directeurs d’unité (au 1er janvier 2016)

PrÉsiDenCejean-marc Chabosseau

yvon billonAdjoint : stéphane ferchaud

ue genesimagneraud-Rouillé

Karine germainue eAsm

magneraud

René mathismagneraud

bernard Aizacmagneraud

Lilian girysdar

Lusignan-magneraud

françois gastalue ferlus

Lusignan-Rouillé eric KernéïsAdjoint : Olivier schmit

uesLPsaint-Laurent

Vincent bretagnolleusC Agripop

Chizé

Pierrick Aupinelue entomologie

magneraud

jean-Louis DurandAdjointe : Isabelle Litrico

uRP3fLusignan

Gestion DurabLe

Des Prairies, systèMes

FourraGers et territoires

Gestion DurabLe Des

ProDuCtions aniMaLes

aPPui à La reCherChe

seV GeVes

bioGeVes

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L’inra en Poitou-CharentesLes démarches transversales

Plus de 100 ormes plantés en partenariat avec l’IrsteaPour conserver la diversité génétique des ormes, nous avons planté une centaine d’arbres sur trois sites du centre Inra, en partenariat avec l’Irstea.

Les démarches transversales

à la demande du ministère chargé de l’agriculture, l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea) conduit un programme national pour conserver les ressources génétiques des ormes. Dans ce cadre, nous avons signé avec l’Irstea une convention d’une quinzaine d’années, pour expérimenter sur différents sites du centre 13 clones présumés moins sensibles à la graphiose, une maladie qui décime les ormes d’europe. en mars 2015, des personnels de l’Irstea et du centre Inra ont planté une centaine de jeunes ormes issus de la pépinière de l’Office national des forêts de guémené-Penfao (44) : une quarantaine à Lusignan, une soixantaine au magneraud et une dizaine à saint-Laurent-de-la-Prée.

Séminaire sur la qualité dans les unités expérimentalesL’Inra organisait les 3e Journées de la qualité en installations et unités expérimentales, les 15 et 16 janvier 2015, en Poitou-Charentes.

La Commission nationale des unités expérimentales (Cnue) et la Délégation à la qualité, avec le soutien de la formation permanente nationale de l’Inra, ont organisé les 3e journées de l’Assurance qualité en recherche (AqR) en installations et unité expérimentales, les 15-16 janvier 2015 à la Rochelle. elles ont rassemblé plus de 80 personnes, ce qui représente 41 unités Inra, pour des échanges fructueux où se sont succédés quatre ateliers thématiques, des présentations en plénières, une séance de « posters » et une matinée de visites sur le terrain dans nos unités. Deux�visites�étaient�proposées�au�choix�:�• à Lusignan (unité Ferlus) : le SOERE (aspects métrologie) ; l’expérimentation-système Oasys (traite et pesées) et le dispositif expérimental

Patuchev (gestion des échantillons) ;• au Magneraud : le BioGeves (métrologie, sécurité biologique et validation des résultats et des méthodes selon la norme Iso 17025), l’unité

expérimentale eAsm (gestion des échantillons), l’unité seV du geves (gestion des semences et mise en place d’un système de management de la qualité Iso 9001).

Des ormes ont été plantéssur les sites de Lusignan,

du Magneraud (photo) et de Saint-Laurent-de-la-Prée. ©

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L’inra en Poitou-CharentesLes démarches transversales

Management environnemental des unités expérimentalesDeux unités expérimentales de Poitou-Charentes ont obtenu la certification Iso 14001 de leur Système de management environnemental dans le cadre d’une démarche collective, accompagnées de huit autres unités Inra.

La Commission nationale des unités expérimentales (Cnue), dans le cadre d’un projet porté par la direction générale de l’Inra, coordonne depuis 2013 la mise en place d’une démarche collective de système de management environnemental (sme) au sein des unités expérimentales, avec pour objectif la certification Iso 14001.L’audit de certification, réalisé par ecocert, s’est déroulé avec succès en mars 2015. Le groupe pilote, composé des unités expérimentales ferlus et saint-Laurent-de-la-Prée ainsi que de huit autres unités réparties sur le territoire national, est donc officiellement certifié Iso 14001 depuis le 20 avril 2015.selon les conclusions de l’auditrice, la démarche sme Inra s’appuie sur un historique, notamment un bilan carbone effectué en 2009, qui ancre le sme et le lie avec les outils et pratiques existants (démarche qualité, prévention, développement durable).Le sme collectif, basé sur le volontariat des unités, a permis l’implication des différents acteurs concernés à tous les niveaux de l’institut autour d’un échantillon représentatif de son dispositif expérimental. Cette démarche globale a été déclinée sur chacun des sites en tenant compte de leurs spécificités (activités différentes, environnement) et en s’appuyant sur les expériences acquises et les pratiques déjà existantes (gestion des situations d’urgence, gestion des déchets, énergie renouvelable, eau, biodiversité…).De ce fait, le système est déjà bien en place et a permis d’aller plus loin (formalisation de l’analyse environnementale, mise en conformité, gestion des produits chimiques, indicateurs) avec une bonne prise en compte des remarques (audit interne, actualité réglementaire) et un bon taux de réalisation des actions programmées.Dans la foulée de ce succès, six unités expérimentales volontaires rejoignent le groupe pilote et un certain nombre d’autres, en Poitou-Charentes en particulier, s’y préparent.

Audit de certification Iso 14001par Ecocert de l’unitéexpérimentale Ferlus, le 11 mars 2015 à Lusignan.

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Résultats scientifiques marquants

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L’inra en Poitou-CharentesGestion durable des prairies, systèmes fourragers et territoires

Gestion durable des prairies, systèmes fourragers et territoires

Concevoir des prairies productives et bénéfiques à l’environnement

agroécologie : de la diversité dans les prairies pour faire face aux aléas climatiques

Pour une production de fourrage optimale dans les prairies : mieux vaut semer plusieurs espèces abritant chacune une diversité génétique.

Des chercheurs de l’uRP3f, en collaboration avec le Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de montpellier, ont démontré les effets positifs et complémentaires d’une diversité d’espèces et d’une diversité génétique au sein des espèces dans des prairies soumises à la sécheresse. Cette double diversité pourrait ainsi constituer un levier important pour la productivité, la qualité et la pérennité des systèmes agronomiques face au changement climatique. Les résultats ont été publiés cette année dans la revue internationale Nature Plants.Dans le cadre du projet AnR Praise, l’uRP3f a mis en place un dispositif expérimental semi-contrôlé permettant de tester l’effet combiné de la diversité spécifique (mélange d’espèces) et de la diversité génétique (mélange de génotypes au sein de chaque espèce) des praires semées sur la production de fourrage et sa stabilité face à la contrainte hydrique. Les résultats montrent un effet positif et complémentaire des deux niveaux de diversité, spécifique et génétique, dans les couverts prairiaux. La diversité spécifique améliore la production de biomasse cumulée en régime hydrique limitant, et la diversité génétique améliore significativement la stabilité de la production qui devient plus régulière tout au long de l’année quel que soit le régime hydrique.Les chercheurs de l’uRP3f reproduisent désormais cette expérimentation sur des micro-parcelles au champ, mais ils ont d’ores et déjà montré que diversité spécifique et génétique pourraient jouer des rôles bénéfiques et complémentaires pour optimiser la production de fourrage dans les prairies semées. Ces deux niveaux de diversité pourraient être valorisés dans des programmes d’amélioration et de sélection de plantes destinées à accroître la productivité et la stabilité des cultures face aux aléas climatiques.

Dispositif expérimental à l’URP3F dont l’étude a donné lieu à une publication dans Nature Plants.

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température et germination des plantes

Dans le cadre du projet Inra Climagie sur l’adaptation des prairies au changement climatique, nous avons découvert de la diversité génétique intra-spécifique pour la réponse à la température au cours de la germination et croissance initiale de quatre espèces fourragères.

La température joue un rôle majeur pour contrôler le développement phénologique des plantes. Au tout début de ce développement, la germi-nation des graines est une étape clé pour l’installation des plantes qui impacte la structure génétique et physique d’une prairie. Dans le cadre du projet Adaptation des prairies au changement climatique : amélioration génétique et intensification écologique (Climagie), coordonné par l’uRP3f, une thèse a été menée par Lina qadir Ahmed. elle cherchait à analyser la diversité génétique de la réponse à la température pendant les phases de germination et croissance hétérotrophe de quatre espèces fourragères. une des découvertes majeures de ces travaux est la variabilité intra-spécifique de la réponse germinative à la température (de 5 à 40°C), chez la luzerne et au sein de la diversité naturelle de trois espèces de graminées étudiées : ray-grass anglais, fétuque et dactyle. Des travaux complémentaires sur ray-grass ont montré, début 2015, que les réponses observées ne dépendent pas du lot de semences étudié mais qu’elles seraient propres à chaque population. Ces résultats font en outre émerger des questions sur les déterminismes environnementaux et génétiques du caractère ; sur les implications écologiques, évolutives et adaptatives de la diversité des réponses ; et sur la gestion des ressources pour préserver le patrimoine génétique de ces espèces. Des études plus poussées sont actuellement en cours grâce à un financement du Casdar obtenu en 2015.

Surfaces de réponse germinative à la température (5 à 35°C) au cours du temps d’incubation (0 à 1920 h) de huit populations de ray-grass anglais.

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Comprendre les transferts d’azote dans les associations graminées-légumineuses

L’azote atmosphérique fixé par les légumineuses, peut être transféré aux graminées ou céréales cultivées en association et contribuer à couvrir tout ou partie de leurs besoins azotés. Nous avons validé de nouvelles méthodes pour quantifier simultanément fixation et transfert d’azote, au champ et à long terme.

Pour évaluer le bénéfice des légumineuses (rendement, économie d’intrants, impact environnemental), il faut d’abord comprendre les flux du carbone et de l’azote dans le système légumineuse-sol-graminée. Or les données disponibles en situation agronomique réaliste restaient ponctuelles et incertaines, particulièrement pour les cultures pérennes telles que les prairies semées.Au travers d’un essai au champ mis en place à Lusignan, l’uRP3f a réussi à déterminer les modalités d’utilisation des isotopes stables de l’azote (15n) et de marquage isotopique du sol, permettant de quantifier simultanément fixation et transfert d’azote dans des essais au champ de long terme. Ces travaux ont ainsi permis d’évaluer comment différentes modalités de marquage influent sur la composition des résidus des deux espèces – légumineuses et graminées – au cours du temps. Ils ont permis de documenter et de conforter les approches basées sur les faibles marquages réguliers, et au contraire d’écarter les approches basées sur l’abondance naturelle ou sur des marquages ponctuels. L’approche a été mise en œuvre sur le long terme pour comparer les dynamiques de transfert d’azote de légumineuses pérennes contrastées sur des associations à base de luzerne et de trèfle blanc. Cela a permis de montrer un lien entre les transferts d’azote et le turn-over des tissus de

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légumineuses, beaucoup plus qu’avec la quantité d’azoté fixé par ces dernières ou leur niveau de production en matière sèche. La luzerne et le trèfle blanc se sont avérés socialement très distincts du point de vue de l’azote. La luzerne conserve en effet pour elle-même l’essentiel de son azote fixé au sein de tissus pérennes, tandis que le trèfle en fait bénéficier son partenaire dans l’association, en renouvelant régulièrement ses tissus non récoltés.

Des scientifiques de l’URP3F ont réussi à mesurer

simultanément la fixation et le transfert d’azote

entre légumineuses et graminées, cultivées

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L-grass : un simulateur de plantes avec racines

Nous avons développé un simulateur de la morphogenèse de graminées pérennes. Il recrée virtuellement la mise en place et la croissance des talles, des feuilles et des racines, et peut simuler leur coupe par fauche ou pâturage.

modéliser les plantes fourragères sert à conduire des expérimentations sur des mini-prairies virtuelles, de façon beaucoup plus rapide qu’en conditions réelles. Tester virtuellement des hypothèses permet également de cibler l’expérimentation à mettre en place sur le terrain. à la suite des thèses d’Alban Verdenal en 2009 et de Vincent migault en 2015, l’uRP3f dispose d’un simulateur de graminées fourragères virtuelles (L-grass). Actuellement, L-grass modélise la mise en place et la croissance des talles, des feuilles et des racines du ray-grass anglais. Il peut simuler la coupe des plantes lors de la fauche, ou sous forme de bouchée lors du pâturage. Le déploiement de l’architecture 3D de la plante s’appuie sur une hypothèse d’auto-organisation : dans la nature, la croissance d’une feuille dépend de la longueur de la gaine de la feuille précédente. Lorsque des règles d’autorégulation s’inspirant de cet effet ont été intégrées dans notre simulateur, il s’est alors montré compatible avec les observations en conditions réelles. Ce simulateur a par ailleurs démontré sa pertinence pour approcher des problématiques inaccessibles à l’expérimentation in vivo. Il participe à démontrer : le rôle potentiel des simulateurs pour étudier la création de la valeur d’usage des prairies ; l’intérêt du concept d’auto-organisation pour construire ce type de modèles ; et la plausibilité de processus autorégulés au cours du dévelop-pement morphogénétique des graminées prairiales. Ainsi, dans son état actuel, notre simulateur L-grass permet d’aborder la problématique étudiée à Lusignan de la distribution quantitative et spectrale de la lumière au sein du couvert végétal et celle de la photo-morphogenèse des individus dans le peuplement.

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Plantes virtuelles de ray-grass anglais, de quatre âges différents, produites avec le simulateur L-grass. ©

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Déterminisme génétique de la production de biomasse chez la luzerne, en culture pure et en association

Comment sélectionner des variétés de luzerne adaptées à la culture en association avec des graminées ?

L’intérêt agronomique et environnemental des associations fourragères graminées-légumineuses est bien établi mais la sélection génétique des légumineuses fourragères est toujours principalement menée en culture pure. Dans une étude précédente, nous avions montré qu’il existe de la variabilité génétique chez la luzerne pour la production de biomasse, et que la performance des génotypes en association ne pouvait pas être déduite de leur performance en culture pure. Nous avons alors voulu mieux connaître le déterminisme génétique de la production de biomasse chez la luzerne, à la fois en culture pure et en association.

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Des mesures ont permis à l’URP3F de comparer des luzernes associées avec de la fétuque élevée (en haut) et en culture pure (en bas).

une descendance de 200 génotypes a été obtenue en croisant deux génotypes parentaux de luzerne (h1 et g4) contrastés pour la pousse de leurs tiges et de leurs feuilles. La biomasse et la hauteur de toutes ces plantes ont été évaluées en association avec de la fétuque élevée et en culture pure pendant huit coupes consécutives. Les résultats indiquent une large variabilité entre individus pour la biomasse et la hauteur dans toutes les coupes. La corrélation entre les caractères mesurés en association et en culture pure est positive mais la grande variabilité autour de cette cor-rélation indique que certains génotypes sont relativement plus performants soit en association (cadre bleu), soit en culture pure (cadre rouge). une carte génétique de chaque parent a été construite avec des marqueurs moléculaires ssR et DArT, à l’aide du logiciel Tetraploidmap. Des qTL ont été trouvés chez chaque parent et sur chaque groupe de liaison (gL). Les qTL étaient pour la plupart communs à l’association et à la culture pure (gL1 chez h1, gL1, 2 et 4 chez g4) mais certains qTL étaient spécifiques de l’association (gL 3 et 7 chez h1, gL 6 chez g4). Ces résultats indiquent un contrôle génétique partiellement commun pour la biomasse et la hauteur en association et en culture pure et soulignent aussi un contrôle génétique spécifique de la performance en association. Pour créer des variétés de luzerne adaptées à la culture pure et à l’association, les qTL communs aux deux conditions et les qTL spécifiques de l’association pourraient être utilisés.

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Concevoir et évaluer des systèmes fourragers et d’élevage durables

Les bandes enherbées favorisent l’abondance et la diversité des carabes en zones cultivées de marais

Les bandes enherbées aménagées autour des cultures créent des habitats plus stables que les parcelles cultivées. Elles sont favorables aux carabes, prédateurs naturels de certains ravageurs des cultures.

L’agroécologie cherche à accroître l’activité biologique des agro-écosystèmes en renforçant les mécanismes écologiques qui y sont à l’œuvre. Parmi les mesures possibles, aménager des bandes enherbées autour des parcelles cultivées est une manière de créer des habitats semi-naturels. Ceux-ci peuvent se révéler d’une grande valeur écologique, par exemple en renforçant les populations d’auxiliaires de cultures naturellement présents dans le milieu (insectes, araignées, oiseaux) et ainsi permettre le contrôle biologique des ravageurs. C’est la « lutte biologique par conservation ».Dans le cadre de la transition agro-écologique opérée depuis 2009 sur la ferme expérimentale de saint-Laurent-de-la-Prée (programme Tran-si’marsh), nous avons ajouté des bandes végétalisées sur l’exploitation, qui s’étendent aujourd’hui sur 9,4 km et près de 5 ha. une expérimenta-tion nous a permis d’évaluer leur intérêt pour les coléoptères carabidés (appelés par la suite carabes), considérés parmi les principaux régulateurs naturels des populations de pucerons et limaces, ravageurs de cultures. Pendant 3 années consécutives (2013-2014-2015), nous avons posé 21 couples de pièges à émergence dans deux types d’habitats : bandes enherbées et culture adjacente. Les carabes émergents ont été collectés pendant trois mois (mai, juin, juillet).

Poecilus cupreus, l’une des sept espèces représentant 70 % des carabes capturés en début d’émergence dans les cultures et les bandes enherbées.

Piège à émergence pour collecter les carabes,

prédateurs naturels des pucerons et des limaces.

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sur les trois années, nous avons collecté 1 564 carabes appartenant à 55 espèces (dont 20 ne sont représentées que par un individu). nous avons constaté des émergences dans les parcelles cultivées et les bandes enherbées. La communauté de carabes est dominée par quelques espèces puisqu’en début d’émergence, 7 espèces (dont Poecilus purpurascens, Anchomenus dorsalis, Poecilus cupreus) représentent à elles seules plus de 70 % des carabes piégés. nous avons constaté que certaines espèces telles que Brachinus psophia et dans une moindre mesure Brachinus crepitans ou Anchomenus dorsalis émergent préférentiellement dans les bandes enherbées. Autre résultat intéressant, l’abondance et la richesse spécifique des carabes émergents dans les cultures d’hiver (blé tendre, triticale) ont tendance à être plus élevées que celles des bandes enher-bées. nous avons trouvé le résultat inverse dans les cultures de printemps (tournesol, orge de printemps). Il est probable que le travail du sol au printemps, même peu profond (par exemple passage de la herse rotative) ait un impact sur les adultes et les larves prêtes à émerger. Cette étude a permis de souligner le rôle de ces aménagements en tant que site de reproduction et de développement larvaire des carabes, mais aussi de sites d’hivernage pour les adultes. Les bandes enherbées, milieux bien moins perturbés et plus stables que les parcelles cultivées, représentent un élément d’enrichissement de la biodiversité en milieu cultivé. La suite de ce travail consistera à approfondir le pouvoir auxiliaire des espèces de carabes présentes sur la ferme expérimentale, et ainsi estimer le niveau de prédation des carabes sur certains ravageurs (limaces, pucerons).

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Gérer durablement les territoires et préserver la biodiversité

Géo-Poppy : un serveur web siG portable pour recueillir des données sur le terrain

Nous avons créé Géo-Poppy, un outil autonome et simple d’utilisation pour saisir des données expérimentales « au champ ».

L’équipe informatique de saint-Laurent-de-la-Prée a développé cet outil en collaboration avec l’unité expérimentale entomologie du magne-raud. Celle-ci voulait dresser un inventaire complet des bleuets et coquelicots de la zone atelier Plaine & val de sèvre, un vaste territoire de 450 km² au sud de niort (79), géré par le CnRs au Centre d’études biologiques de Chizé (CebC). Géo-Poppy aide à comprendre les relations entre abeilles et plantes messicoles. L’objet est de savoir si les abeilles butinent ces plantes à proximité de la ruche « faute de mieux » ou bien si elles les recherchent pour leurs propriétés nutritionnelles bienfaisantes. Géo-Poppy permet de saisir ces données spatialisées « au champ », notamment dans des zones qui ne sont pas toujours couvertes par une connexion web (gsm/wifi). Il permet d’embarquer des logiciels déjà utilisés « au bureau ». Cela facilite la formation des utilisateurs et fiabilise la saisie des données en conditions extérieures. Ils accèdent ainsi au portail cartographique pour consulter et éditer les données géolocalisées. La synchronisation des données au système d’information centralisé est ensuite réalisée « au bureau » de retour de campagne d’inventaire.Côté informatique, Géo-Poppy héberge le système d’information géographique (sIg) web Apibee. Géo-Poppy répond clairement à la problé-matique technique et scientifique d’acquérir des données sur le terrain pour l’unité expérimentale entomologie. Deux personnes ont recensé et caractérisé 6 500 patchs de coquelicots en quelques jours sur un territoire de 450 km². à partir de ces saisies, il a été possible de réaliser des

Grâce à l’outil Geo-Poppy, deux personnes ont pu recenser les coquelicots présents sur un territoirede 450 km².

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cartographies de densités de fleurs. elles seront utiles pour étudier le butinage des coquelicots par les abeilles. Pendant l’acquisition de données, aucune latence n’a été observée, même à 40 km/h en voiture avec affichage de raster.Ces outils geo-opensource sont par nature ouverts et accessibles à tous. Toutes les informations concernant l’installation de Géo-Poppy et la fabrication des conteneurs sont disponibles via github à cette adresse : https://github.com/jancelin/geo-poppy

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apibee : une base de données pour centraliser les mesures expérimentales

Nous disposons depuis début 2015 d’un web SIG nommé ApiBee. Il permet aux agents de l’unité expérimentale Entomologie de saisir, consulter, extraire et analyser des données issues de leurs expérimentations sans avoir nécessairement de compétence en informatique.

ApiBee vise à centraliser et fiabiliser la chaîne d’acquisition des données expérimentales. Ce projet a été développé en collaboration locale par l’unité expérimentale de st-Laurent-de-la-Prée en s’inspirant de la base de données sigma (système d’information géographique en marais, cf. Rapport d’activité 2013). Les services déployés s’insèrent dans une architecture composée d’un ensemble de logiciels orientés sIg et de bases de données spatiales adaptées à chaque expérimentation. L’ensemble de la bibliothèque logicielle est Open source, plus avantageuse en termes de coûts et adaptée au modèle économique des organismes publics. Les bases de données spatiales sont gérées par Postgresql/Postgis et l’édition des données cartographiques avec l’association qgis-server/Lizmap.

Les données expérimentales (ici une mesure de couvain sur une ruche du dispositif Ecobee), sont centralisées dans la base ApiBee.

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Côté utilisateur, chacun dispose d’un compte personnel sécurisé. en fonction de son rôle dans l’expérimentation, il lui permet d’accéder à des interfaces web de type formulaires et grilles de données, ainsi qu’à un portail cartographique adapté à son besoin. La saisie concerne les opérations apicoles, les mesures effectuées sur les colonies, les ana-lyses de pollen ou encore les observations botaniques. Les utilisateurs sont formés aux méthodes de saisie informatiques et géographiques simples, évitant ainsi la manipulation de logiciels sIg complexes. Les analystes, quant à eux, peuvent utiliser des logiciels comme qgis ou R en accédant à la base centrale afin de lancer des géotraitements sur le serveur. La maintenance du système est assurée par l’unité de saint-Laurent-de-la-Prée.à terme il sera envisageable de donner accès en ligne à des requêtes ciblées directement aux partenaires des programmes de recherche qui se trouvent à l’extérieur du site. La mise en place de cette base de données collaborative prolonge la responsabilité des agents dans les programmes expérimentaux et leur lisibilité dans l’avancée du travail collectif. L’interdépendance de leur rôle est devenue plus forte, ren-dant par exemple impossible d’enregistrer la récolte de pollen d’une ruche qui n’aurait pas été déclarée par le collègue en charge des colo-nies d’abeilles. Pour la première fois nous avons une lisibilité automa-tique compilant les parties élevage et expérimentale de nos activités sur les abeilles. un bilan à l’échelle de l’équipe sera très intéressant lorsque nous aurons atteint une vitesse de croisière.

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Entre mai et juillet, les abeilles se rabattent sur les fleurs sauvages : adventices, arbres et haies.

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Le régime alimentaire des abeilles en zones de grandes cultures révèle le rôle majeur des plantes sauvages

Pendant cinq ans en Poitou-Charentes, une équipe de plusieurs organismes dont l’Inra s’est penchée sur le régime alimentaire des abeilles en zones de grandes cultures. Trois de nos unités étaient mobilisées dans cette étude : Entomologie, Agripop et EASM. Les résultats ont été publiés dans la revue internationale Ecological Applications.

Après avoir observé minutieusement 250 colonies d’abeilles de 2008 à 2012 sur notre dis-positif ecobee, l’équipe multipartenaires a rendu son verdict. entre la floraison du colza en mai et celle du tournesol en juillet, les abeilles connaissent une pénurie florale susceptible de contribuer à leur déclin. Les résultats montrent qu’elles exploitent alors fortement les plantes spontanées (fleurs des arbres et des haies), en accordant un rôle majeur aux espèces adventices des cultures. Cette étude révèle une utilisation continue de la richesse botanique au long de l’année, renforçant la nécessité d’implémenter des mesures agro-environnemen-tales pour augmenter la diversité florale dans les paysages agricoles.Cette étude a été réalisée par une équipe rassemblant l’Inra, le CnRs, l’Acta (réseau des instituts techniques agricoles), et l’Itsap-Institut de l’abeille. Ce programme de recherche a bénéficié du soutien financier du ministère de l’agriculture (projet Polinov du Casdar), de la Région Poitou-Charentes et des fonds européens en faveur de l’apiculture (feaga 797/2004-france Agrimer).

Évaluer le vol retour des abeilles grâce à des puces électroniques

En partenariat avec l’Acta, nous avons consolidé la méthode utilisant des puces électroniques pour évaluer l’impact des nouveaux pesticides sur les facultés d’orientation des abeilles.

Pour la première fois, des travaux publiés dans la revue Science en 2012 révélant des troubles sublétaux induits par un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, le thiaméthoxame, ont conduit les autorités françaises puis européennes à suspendre l’usage de cet insecticide (Cf. Rapport d’activité 2012). Cette étude fut possible grâce au développement de la tech-nologie RfID sur laquelle nous travaillons en partenariat avec l’Acta (Réseau des instituts techniques) depuis une dizaine d’années. Les puces RfID permettent de détecter à l’entrée de la ruche, de façon individuelle, l’entrée et la sortie des abeilles marquées. Il devient ainsi possible d’enregistrer de façon automatique et sur un grand nombre d’individus ayant été ou non exposés à un pesticide, le temps et le taux de retours depuis un point distant de 1 km de la ruche. suite à cet évènement, l’Acta a entrepris de standardiser cette méthode afin de développer un test d’homologation des nouvelles molécules avant leur mise sur le marché, basé sur l’effet produit sur les facultés d’orientation des abeilles dans l’espace. Compte tenu de notre expérience dans ce domaine, l’Acta nous a sollicité dans un premier temps pour for-mer à la technique RfID les futurs participants à un test inter-laboratoires. nous avons ainsi contribué à former une quinzaine de participants originaires de cinq pays pendant trois jours à Avignon. en second lieu, nous avons conduit des expérimentions sur site dans le cadre du test inter-laboratoires. Ces premiers essais ont permis d’une part de confirmer la robustesse de la méthode, et d’autre part d’améliorer le test pour une meilleure standardisation. Les résultats de ces travaux sont présentés à l’OCDe en avril 2016.

Taux de retours des abeilles, cumulés dans le temps, en fonction de la dose d’exposition au thiaméthoxame.

Abeille équipée d’une puce électronique RFID permettant de détecter ses entrées et sorties de la ruche.©

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néonicotinoïdes et abeilles : la désorientation des individus confirmée en plein champ, la colonie adapte sa stratégie

Une nouvelle étude, en plein champ, conforte les essais en laboratoire sur les risques de désorientation des abeilles exposées au traitement des semences de colza au thiaméthoxame (Cf. Rapport d’activité 2012). Menée en Poitou-Charentes par l’Inra, Terres Inovia, le CNRS, l’Itsap-Institut de l’abeille et Acta, l’étude a été publiée le 18 novembre 2015 dans la revue Proceedings of the Royal Society B. Elle impliquait deux de nos unités : Entomologie et Agripop.

Au départ, une double recommandation de l’Anses suite aux premiers résultats publiés en 2012 sur les effets toxiques des insecticides néoni-cotinoïdes : d’une part, vérifier ou infirmer en conditions réelles d’exposition, au champ, l’impact de la pratique d’enrobage des semences avec certains insecticides sur la mortalité des abeilles pollinisatrices et d’autre part, préciser ses effets sur les performances des colonies, données souvent absentes des évaluations précédentes.L’expérimentation s’est déroulée sur notre dispositif ecobee, créé en 2007 par l’unité entomologie, destiné à observer les abeilles en milieu ouvert. Il est implanté sur la zone atelier Plaine & val de sèvre, coordonnée et observée depuis 20 ans par le CnRs de Chizé. Au total en 2013 et 2014, 280 ha (41 parcelles) de colza ont été cultivés, dont les semences étaient traitées au thiaméthoxame. Dix-huit ruches ont été placées à travers ce territoire, en prenant soin de créer un gradient de niveaux d’exposition aux parcelles traitées. Les abeilles pouvaient butiner dans un territoire agricole de 200 km². Dans cet environnement expérimental grandeur nature, le destin de 7 000 abeilles a été retracé grâce à des micropuces RfID collées sur leur dos. en plaçant des capteurs électroniques à l’entrée de leurs ruches, l’équipe a pu étudier leur espérance de vie en fonction de l’exposition au traitement des cultures.

Pour survivre à la surmortalité due aux insecticides

néonicotinoïdes, les colonies d’abeilles privilégient

le renouvellement des ouvrières. ©

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Les résultats montrent que le risque de mortalité des abeilles augmente selon l’exposition des ruches. Ce gradient d’exposition est une combi-naison à la fois de la taille des parcelles et de leur distance à la ruche. L’effet de l’exposition s’accroît progressivement au cours de l’avancement de la floraison du colza allant d’un risque moyen de mortalité de 5 à 22 %.Les auteurs de l’étude confirment l’importance de mesurer les effets chroniques de faibles doses dans l’évaluation de la toxicité des pesticides avant leur mise sur le marché ainsi que de possibles effets cumulatifs entre différentes matières actives.

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Crb anim : cryoconservation d’œufs et de larves d’abeilles

En partenariat avec le centre Inra Val de Loire, nous cherchons à mettre au point une méthode pour cryoconserver les œufs ou les larves d’abeilles afin de maintenir et valoriser la diversité génétique de l’abeille domestique.

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Visualisation du chorion en lumière blanche.

Les premiers essais ont permis de valider les deux premières étapes (en vert) : la déchorionisation, par deux techniques (chimique et mécanique) et la perméabilisation, par une technique chimique, avec à chaque fois des taux d’éclosion in vitro très encourageants. La suite des expérimen-tations se poursuivra par la validation des cryoprotecteurs à utiliser et la validation de la technique de cryoconservation et de décongélation à appliquer.

Déchorionisation Perméabilisation Entrée�des�cryoprotecteurs

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Plusieurs étapes sont nécessaires avant d’aboutir à la cryoconservation proprement dite et chacune d’elles doit être validée par un taux de survie des œufs et d’éclosion des larves suffisant pour pouvoir passer à la suivante.

nous cherchons à mettre au point une méthode pour cryoconserver les œufs et/ou les larves d’abeille et à utiliser notre méthode d’élevage in vitro pour vérifier la viabilité des individus après réchauffement. à terme, l’objectif est de pouvoir produire de nouvelles reines à partir d’œufs ou de larves cryoconservés.Maîtrisant l’élevage larvaire en laboratoire (de la jeune larve juste après éclosion à l’apparition d’émergentes), nous nous sommes orien-tés en premier vers la cryoconservation de cette jeune larve. Cepen-dant, dès les premiers stades, elle est déjà constituée de cellules diffé-renciées et complexes, rendant sa cryoconservation très compliquée. nous nous sommes alors tournés vers la cryoconservation d’œufs très jeunes (< à 17 h). L’œuf est constitué d’une membrane externe, le chorion, puis d’une membrane interne, la membrane vitelline, des structures qu’il faut fragiliser pour permettre l’entrée des cryoprotec-teurs dans l’œuf sans entraîner de mortalité excessive.

Larve d’abeille de 5 jours élevée in vitro.

CRb Anim est un vaste programme de recherche regroupant plus de 14 partenaires. son objectif est de constituer une cryobanque avec un large référentiel d’échantillons biologiques à potentiel reproducteur permettant de maintenir et de valoriser la diversité génétique sur plusieurs espèces domestiques. Dans la cryobanque, tissus et cellules seront stockés à des températures très basses (-196°C), qui permettent de ralentir, voire d’arrêter tout phénomène biologique.L’unité entomologie est impliquée dans ce programme pour la cryoconservation de l’abeille domestique, en collaboration avec l’unité Physiolo-gie de la reproduction et des comportements (PRC) du centre Inra Val de Loire. nous mettons à sa disposition nos compétences en apiculture et nos équipements (rucher et laboratoire d’élevage larvaire). Tous les essais sont réalisés dans notre unité entomologie.

Vue externe.

Vue interne.

membrane vitellinenoyau

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L’inra en Poitou-CharentesGestion durable des productions animales

Gestion durable des productions animales

Concevoir et évaluer des systèmes d’élevage alternatifs durables

impact des pratiques d’élevage sur l’état sanitaire des volailles

Dans le cadre du projet Casdar Synergie, nous avons montré que l’âge auquel les volailles sortent sur un parcours extérieur, impacte l’utilisation de l’espace et le parasitisme des volailles.

L’accès à un parcours extérieur pour les volailles de chair est une obligation réglementaire en élevage biologique. Il permet aux poulets d’expri-mer leur comportement naturel et de trouver des ressources alimentaires dans la végétation. Cependant le parcours accentue le risque de conta-mination parasitaire. Les poulets sont en effet en contact direct ou indirect – via des hôtes intermédiaires comme les gastéropodes – avec des parasites de type helminthes et coccidies.Dans le cadre du projet synergie sur la santé des volailles de chair biologique, l’unité eAsm a conduit un essai pour évaluer l’impact de l’âge de sortie dans le parcours (35, 42, 49 ou 56 jours), sur l’état parasitaire des volailles. Les résultats montrent que pour les quatre âges de sortie dans le parcours testés, les performances zootechniques sont similaires et les mortalités dues à des problèmes de santé sont faibles (0,3 à 1,2 %) et peu variables. Cependant, les animaux sortant à 35 jours explorent davantage l’ensemble du parcours et leur présence est plus importante en fond de parcours par rapport aux animaux sortis plus tard. L’herbe est également plus consommée et dégradée pour les animaux sortant plus tôt (à 35 ou 42 jours). Des analyses parasitaires dans le tube digestif ont permis de montrer que plus les animaux ont accès au parcours précocement, plus ils ont tendance à être parasités (par des hétérakis essentiellement). 100 % des animaux sortant à 35 ou 42 jours étaient infectés contre 65 % pour les animaux sortant à 56 jours. Afin d’étudier le rôle que peuvent jouer les gastéropodes (limaces et escargots) comme hôtes intermédiaires de parasites, nous les avons prélevés pour dénombrer leurs parasites. malgré un nombre important de gastéropodes récoltés, nous avons trouvé peu de parasites (119 parasites sur 835 limaces et 52 parasites sur 3 036 escargots analysés). Les limaces et les escargots ne semblent donc pas être les porteurs principaux des parasites et représentent un faible risque de contamination pour les volailles. Ainsi l’âge de sortie sur le parcours impacte l’utilisation de celui-ci et le niveau d’infestation parasitaire des volailles, mais il ne semble pas avoir de conséquence sur la mortalité ni sur les performances de croissance et développement des volailles.

Résultat du comptage de parasites sur 40 animaux

de 84 jours, selon lecomportement de l’animal

(casanier : très peude sortie sur le parcours ;

explorateur : forte présence sur le parcours). parasite ascaris hétérakis

modalité : âge de sortie sur parcours

nombre total de parasites

nombre d’animaux parasités

nombre total de parasites

médiane (nombre par animal)

nombre d’animaux parasités

j35 9 8 2215 40 40

explorateurs 7 6 1298 19 20

casaniers 2 2 917 31 20

j42 20 11 3102 21 38


casaniers 2 2 538 12 18

j49 6 6 1673 20 38


casaniers 2 2 521 10 19

j56 2 2 1304 6 29


casaniers 1 1 108 1 10

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Évaluer le bien-être des volailles destinées à l’expérimentation

Nous avons créé une grille pour évaluer le bien-être des volailles utilisées à des fins scientifiques. Elle propose plusieurs indicateurs pour évaluer le comportement, la santé, la zootechnie, la physiologie et l’environnement des volailles. Elle permet également de répertorier nos procédures expérimentales.

Les récentes évolutions réglementaires en matière d’expérimentation animale (directive 2010/63/ue relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques) ont mis en évidence le besoin de développer des indicateurs objectifs pour évaluer le bien-être animal. un protocole existe déjà pour les élevages avicoles (projet Welfare quality). Cependant, dans le cadre d’une expérimentation, les conditions de vie des ani-maux sont différentes et nécessitent donc un outil spécifique. Le département de recherche Inra Physiologie animale et système d’élevage (Phase) a donc financé un projet par un crédit incitatif. L’objectif était de proposer une grille pour évaluer le bien-être des volailles hébergées dans les unités expérimentales du département Phase : eAsm (centre Inra Poitou-Charentes), PeAT (centre Inra Val de Loire) et Pfg (centre Inra bordeaux-Aquitaine). Cet outil pourrait permettre d’objectiver les échanges entre les différents acteurs concernés par la directive européenne (unités expérimentales, porteurs de projet, structure chargée du bien-être animal et comité d’éthique), mais aussi d’harmoniser les pratiques, de mieux prendre en compte le bien-être animal et d’offrir une aide à la décision pour les opérateurs.L’étude a porté sur plusieurs espèces de volailles présentes dans les unités expérimentales (poulets de chair, poules pondeuses, cailles, canards). Dans un premier temps, nous avons réalisé une étude bibliographique, notamment sur les mesures disponibles pour évaluer le bien-être de ces espèces (dosage hormonal, pododermatite…). Cette étude nous a permis de proposer une liste d’indicateurs regroupés en 5 thématiques : comportement (21 indicateurs), santé (9 indicateurs), zootechnie (10 indicateurs), physiologie (7 indicateurs) et environnement (19 indica-teurs). Ces indicateurs ont été reportés sur une grille de suivi du bien-être animal où sont renseignés, préalablement à une expérimentation, le type d’essai, le niveau de sévérité et les points limites pour chaque indicateur. Au cours d’un protocole, l’animalier renseigne les cases « constat » (description de ce qui est vu) et « actions » (description de ce qui est fait). Compte tenu du nombre d’indicateurs identifiés, cet outil se montre très modulable et pourra être utilisé pour différents types d’expérimentations. Dans un second temps, nous avons répertorié l’ensemble de nos procédures expérimentales afin de les situer par domaine d’activité (nutrition, comportement…) et par niveau de sévérité (au regard du bien-être animal). Ce document permettra de guider le concepteur dans le choix des indicateurs pertinents pour chaque protocole et d’uniformiser ces derniers entre les différentes unités expérimentales. La suite du projet va consister à valider la pertinence des indicateurs choisis par un groupe d’experts en bien-être animal.

Le laboratoire d’analyse biologique de l’unité easM

Au Magneraud, notre laboratoire d’analyse biologique propose un panel de techniques variées de sérologie, bactériologie, parasitologie et biologie moléculaire pour réaliser le suivi sanitaire de volailles et de leurs environnements, et le contrôle génétique de certaines lignées aviaires hébergées à l’Inra.

L’unité expérimentale élevage alternatif et santé des monogastriques (eAsm) possède un ensemble de trois laboratoires d’analyse (sensorielle, physico-chimique et biologique) qui appuie les expérimenta-tions menées dans les dispositifs de l’unité mais aussi par d’autres partenaires extérieurs à l’unité. Cette équipe compte six personnes.Le laboratoire d’analyse biologique réalise différents tests afin de contrôler le statut sanitaire des cheptels aviaires sous statut eOPs (exempt d’organisme pathogène spécifique) des unités PfIe (centre Inra Val de Loire) et eAsm (centre Inra Poitou-Charentes). Treize maladies sont recherchées en routine sur le sang ou sur l’albumen : adenovirose, gumboro, marek, influenza, bronchite infec-tieuse, mycoplasmose dû à m. synoviae et m. gallinarum, pullorose, newcastle, anémie, egg drop syndrome (eDs), Laryngotrachéite infectieuse aviaire (LTI), leucose aviaire. en fonction de la maladie recherchée, les techniques d’analyses sont différentes : sARL (séro-agglutination rapide sur lame), hItests (Inhibition de l’hémagglutination), IDg (Immunodiffusion en gélose) ou encore la méthode elisa (méthode immuno-enzymatique). Les tests sanitaires des cheptels aviaires eOPs ont repré-senté 13 570 analyses pour l’année 2015.Le laboratoire intervient également pour contrôler la qualité de l’environnement des dispositifs expéri-mentaux de l’unité. 1 356 tests ont été réalisés afin de contrôler les surfaces après nettoyage et désin-fection des bâtiments d’élevage ou laboratoires de l’unité.

Extraction d’ADN au laboratoire d’analysebiologique, l’un des trois laboratoires de l’unité expérimentale EASM.

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L’activité parasitologie, récemment développée dans l’unité, est en progression. Le laboratoire réalise des coproscopies afin de dénombrer et identifier les parasites présents dans les fientes de volailles, analyse le contenu digestif du poulet, mais aussi recherche les parasites présents dans l’environnement des volailles : litière, sol et faune présente sur les parcours en plein air (gastéropode, ver de terre…). Les 590 échantillons analysés en parasitologie ont donc des origines variées.L’activité de biologie moléculaire sert au contrôle génétique des lignées aviaires grâce à la technique du génotypage (32 analyses) ou la PCR pour la recherche du gène eV1 (25 analyses), et à l’étude du microbiote digestif des volailles par une technique d’empreinte moléculaire. Dans ce cadre, le laboratoire a participé au projet synergie qui vise à identifier les paramètres d’élevage qui permettent de maintenir un équilibre sani-taire en élevage de poulet de chair biologique. Dans ce projet, l’étude de la santé digestive des poulets a été approfondie par l’analyse des profils de la flore bactérienne isolée des prélèvements de contenus digestifs de poulets. une comparaison des profils obtenus dans différents élevages étudiés aidera à identifier les paramètres d’élevage modifiant la flore digestive. La flore digestive de 170 échantillons de caeca de poulet a été analysée par empreinte moléculaire, grâce à la technique de la TTge (électrophorèse en gradient temporel de température).Le laboratoire d’analyse biologique a montré ses capacités à développer de nouvelles compétences pour s’adapter aux besoins des protocoles expérimentaux et sa maitrise de techniques d’analyses diversifiées.

Essai d’allaitements collectifs en élevage porcin biologique. ©

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un dispositif expérimental pour répondre aux questions de la filière porcine biologique

Afin de surmonter les obstacles techniques qui freinent le développement de la filière porcine biologique, nous proposons de mettre en place le dispositif expérimental Porganic.

La production porcine biologique française correspond aux attentes de nombreux consommateurs mais elle reste limitée par rapport à d’autres pays européens et ne permet pas de répondre à la demande. néanmoins, la progression de la production est constante et de nombreuses questions posées pour ce système d’élevage préfigurent, au moins en partie, celles qui se poseront à l’ensemble de la filière porcine. Les freins techniques rencontrés par les éleveurs sont l’un des facteurs majeurs expliquant le faible développement de ce type d’élevage.en france, il n’existe pas d’outil expérimental dédié et nous proposons d’en mettre un en place. Le dispositif complet de production comportera un élevage expérimental naisseur engraisseur de 50 truies. L’unité genesi portera le projet sur son site de Rouillé (86). Le projet immobilier porte sur la construction de bâtiments d’élevage porcin biologique en remplacement partiel d’installations non adaptées au projet scientifique. L’objet est de créer un outil expérimental, respectant le cahier des charges biologique. Il doit être :• visible, innovant et complémentaire de l’existant ;• modulable et automatisé ;• outil de démonstration.

Ce projet englobe plusieurs thématiques de recherche :• l’alimentation : l’objet est d’augmenter l’autonomie protéique des exploitations, en testant des matières premières alternatives au soja importé

(programmes Monalim et Casdar Secalibio) ;• la reproduction : des alternatives aux traitements hormonaux sont testées. Le programme Agribio4, Alterporc consiste à détecter des biomar-

queurs présents dans la salive pouvant indiquer le stade de pré puberté. un second programme « Verrat à la lavande » associe odeur nouvelle et effet mâle. L’objet est, après imprégnation, d’entraîner le premier oestrus lors de la pulvérisation d’une odeur inhabituelle.

• la gestion de la santé et la réduction des antibiotiques. De nouvelles conduites alimentaires sont testées afin de limiter les antibiotiques au sevrage. La gestion des ascaris, en élevages biologiques, est une réelle difficulté. en alternative aux traitements allopathiques, nous avons testé l’intérêt d’incorporer des plantes tanniques (farine de sainfoin, par exemple) pour diminuer le taux de foies saisis à l’abattoir.

• la génétique. Nous avons vérifié la faisabilité d’utiliser des types génétiques alternatifs, moins prolifiques en élevages (programme TGA Duroc, en partenariat avec le site expérimental des Trinottières en Région Pays-de-la-Loire).

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Contribuer à une production porcine durable par la sélection génétique

Vers une sélection d’animaux robustes

Sélectionner des porcs Large White sur un caractère précis (la sécrétion de corticoïdes), permettrait d’obtenir des animaux robustes, adaptables à des environnements variés.

Prendre en compte de nouvelles contraintes, comme la durabilité de l’élevage ou le bien-être des animaux, fait évoluer les objectifs de sélection génétique vers la recherche d’animaux plus robustes et adaptés à des conditions d’élevage moins optimales. Le concept de robustesse fait réfé-rence à la capacité d’exprimer un potentiel élevé de production dans une grande variété d’environnements. La prise en compte des caractères dits fonctionnels dans les objectifs de sélection (survie des nouveaux nés, qualité du système locomoteur, résistance aux maladies et au stress…) est une stratégie qui peut être efficace pour améliorer le bien-être des animaux d’élevage et réduire les pertes de production. L’inclusion plus large de ces caractères dans les schémas de sélection suppose qu’ils puissent être mesurés de façon très précise sur de larges populations et que les objectifs de sélection soient clairement définis. Ces nouvelles perspectives posent des questions théoriques comme la balance entre les carac-tères de production et d’adaptation, les stratégies de phénotypage 1 ou l’architecture génétique des caractères qui contribuent à la robustesse.

Le mécanisme de sécrétion des corticoïdes pourrait contribuer à la robustesse des porcs Large White.

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L’axe corticotrope 2 est au cœur des processus d’adaptation et joue un rôle important dans les régulations métaboliques. Il pourrait ainsi contribuer à la robustesse des animaux. Il existe par ailleurs une grande variabilité individuelle dans son fonctionnement, dont une part importante est d’origine génétique. Il pourrait donc représenter un levier intéressant pour sélectionner des animaux plus robustes. Afin d’explorer de façon plus approfondie l’influence de l’activité corti-cotrope sur les paramètres fonctionnels et de production, nous avons initié une expérience de sélection génétique divergente chez le porc Large White soutenue par l’Agence nationale de la recherche (AnR) dans le cadre du projet susostress. Cette expérience, menée à l’unité genesi, est basée sur la réponse de la glande surrénale suite à une stimulation à l’hormone adrénocorticotrophine (ACTh), une hormone polypeptidique, principalement sécrétée par l’hypophyse et qui sti-mule la glande corticosurrénale.Les premiers résultats sur la sélection génétique de la réponse de la glande surrénale à l’ACTh, principalement sur les premières et deuxièmes générations, confirment l’héritabilité élevée de ce caractère. Les deux lignées obtenues permettront d’évaluer de façon précise les conséquences de cette sélection sur les réponses adaptatives aux situations d’élevage (stress de chaleur, stress d’abattage…), les caractères fonctionnels tels que la reproduction et la survie des nouveaux-nés, ainsi que sur les caractères de production (croissance, efficacité alimentaire, composition de carcasse et qualité de viande). Les données préliminaires présentées ici montrent que la sélection pour une activité corticotrope plus élevée a un effet plutôt favorable sur les caractères de reproduction et la composition de carcasse, et une influence défavorable sur la croissance. Ces résultats seront à confirmer sur la troisième génération afin de pouvoir tirer un bilan global.

1. Description des caractères observables d’un individu.2. mécanisme de sécrétion des corticoïdes : cortisol

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Concevoir des méthodes alternatives de reproduction caprine

Évaluation d’un collier pour détecter automatiquement les chaleurs chez des chèvres alpines

Sur 40 chèvres alpines de notre dispositif Patuchev, nous avons testé un collier commercialisé pour détecter les chaleurs des vaches. Les résultats montrent que ce collier détecte bien les chaleurs induites et synchronisées des chèvres, mais peu leurs retours de chaleurs. Cette étude a été financée par le projet Casdar Reprobio 3, l’Inra et Evolution NT.

L’effet bouc permet d’induire des ovulations groupées en dehors de la saison sexuelle chez des chèvres en repos sexuel. mais la détection des chaleurs est alors nécessaire si l’on souhaite pratiquer l’insémination artificielle des femelles (par exemple en agriculture biologique, qui interdit l’utilisation des traitements hormonaux pour induire et synchroniser les chaleurs).Pour faciliter cette détection, il pourrait être intéressant de recourir à des outils de détection automatisée, à l’instar de ce qui est pratiqué pour l’espèce bovine. Dans ce cadre, nous avons évalué l’utilisation d’un collier accéléromètre (heatime®, développé et commercialisé pour l’espèce bovine) pour détecter les chaleurs chez la chèvre, en travaillant en première approche sur des chaleurs induites par traitement hormonal (condi-tions de synchronisation favorables).L’outil a été testé dans notre dispositif Patuchev pendant l’anoestrus saisonnier chez des chèvres ayant subi un traitement photopériodique de désaisonnement.

Plan schématique des emplacements des caméras.

Principe de fonctionnement de l’activimètre Heatime®.

Collier avec activimètre. Antenne. Unité centrale.

Le détecteur a donc montré une réelle efficacité de détection des chaleurs induites par traitement hormonal. mais la détection a été faible pour les retours en chaleurs. Il sera nécessaire d’adapter les conditions d’utilisation sur les chaleurs induites par effet mâle, moins synchrones, pour faciliter la mise en place de l’insémination artificielle.

Après induction et synchronisation hormonale de l’oestrus, les données d’activité mesurées par heatime® sur 40 chèvres alpines ont été confron-tées aux profils hormonaux (suivi dans le lait de l’hormone Lh liée à l’ovulation). Avec un seuil d’alerte « bas », 85 % des chaleurs ont été détectées avec une précision de 92 %. Chez les chèvres vides après insémination, seuls 31 % des retours en chaleurs ont été détectés avec ce même seuil.Des observations comportementales en continu (par vidéo) sur 10 chèvres, nous ont permis de confirmer les chaleurs et d’affiner le seuil d’alerte à utiliser. Pour les chaleurs synchronisées, au seuil bas, la prise en compte du nombre d’alertes permet d’améliorer la valeur prédictive positive en gardant la même sensibilité (85 %).

3. Convention AAP n°1286, 2013-2015



Partenariat

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L’inra en Poitou-Charentesétude et contrôle des variétés et des semences végétales

Étude et contrôle des variétés et des semences végétales

Le geves est un groupement d’intérêt public constitué par l’Inra, le ministère en charge de l’agriculture et le gnis (groupement national interprofessionnel des semences et des plants). Il évalue et caractérise les nouvelles variétés végétales créées chaque année par la recherche publique ou privée. Ces variétés peuvent ainsi être protégées juridiquement et inscrites au catalogue officiel français qui autorise leur commer-cialisation. en Poitou-Charentes, des unités du geves sont basées sur le site Inra du magneraud – l’unité expérimentale secteur d’étude des variétés (seV) et le laboratoire biogeves – et de Lusignan (seV).

Étudier les variétés au champinciter les obtenteurs à déposer leurs variétés de maïs en France

Le Geves a enquêté pour comprendre pourquoi les obtenteurs tendent à inscrire leurs variétés de maïs à l’étranger. Les conclusions de cette enquête vont conduire notamment à réduire les délais d’inscription des variétés au catalogue officiel français.

malgré le rôle primordial et les enjeux de l’inscription en france, des espèces voient leur nombre de dépôts et d’inscriptions diminuer sur notre territoire. Les surfaces de maïs semées avec des variétés non inscrites en france augmentent (presque 50 % en 2015) et ces variétés sont princi-palement inscrites en République Tchèque et en Italie, où les tarifs sont inférieurs et les taux de réussite nettement supérieurs à ceux de la france. Afin de mieux expliquer cette tendance et proposer des solutions à la filière, une enquête a été menée auprès des dix semenciers déposant des variétés de maïs en france, de distributeurs et d’Arvalis – l’institut technique en charge du maïs. Les semenciers sont globalement satisfaits du système d’inscription français. Les règles plutôt élitistes correspondent aux besoins du marché, ils y participent et les variétés inscrites en france font référence sur le marché. mais les distributeurs sont de moins en moins regardants sur le pays d’inscription et peuvent commercialiser des variétés susceptibles d’avoir un niveau inférieur, surtout pour l’ensilage. Outre le coût des études en france et le risque de ne pas satisfaire aux seuils, la date très tardive d’inscription officielle est un frein mis en évidence. en france, la publication obligatoire d’un arrêté au journal Officiel repousse cette date après les semis. enfin, la publication des résultats dépend de la date d’inscription et arrive alors que les distributeurs ont déjà contracté avec les obtenteurs. Les données du Comité technique permanent de la sélection (CTPs) ne sont donc pas utilisées pour choisir une variété et les distributeurs se basent sur leurs propres expérimentations.Deux solutions vont être proposées : accélérer la prise de décision (par exemple en prenant en compte des résultats d’essais des obtenteurs) et améliorer la publication des données en termes de date et de qualité.

Nombre de dépôts au catalogue officiel

français maïs (listes A, I et B) entre 2006 et 2016.

Listes A et I

Liste b

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Projet Carabiot : caractériser les stress hydrique et azoté des variétés

Le projet Carabiot visait à mettre au point une stratégie commune pour caractériser les stress hydrique et azoté dans les réseaux d’essais sur les variétés. La stratégie retenue consiste principalement à utiliser des modèles de bilan hydrique et azoté mis à disposition par certains partenaires du projet.

soutenu par le Casdar, le projet sur trois ans concernait plusieurs espèces de grande culture : blé tendre d’hiver, colza oléagineux, betterave sucrière, pois de printemps, maïs et sorgho. Il impliquait les partenaires associés aux réseaux d’essai : le geves, l’Inra, Arvalis-Institut du végétal, l’Irstea, le Cetiom, l’Institut technique de la betterave (ITb) et l’union française des semenciers.Les modèles utilisés sont ceux qu’utilisent couramment certains partenaires du projet pour des préconisations en culture et du suivi de l’alimen-tation en eau (Azofert, Irribet, Irrélis, bilhn), de la modélisation (Pilote, stics, Azodyn) ou du calcul d’indicateurs agrométéo pour du diagnostic agronomique (Climbox, Diacol)… Dans le cadre de ce projet, ils seront utilisés en tant qu’outils d’aide au diagnostic agronomique des conditions de réalisation de l’essai.utiliser des modèles de bilans hydriques et azotés nécessite des données non nécessairement acquises dans les protocoles habituels. Des mesures complémentaires sont également nécessaires. Des données supplémentaires ont donc été acquises sur la croissance des plantes, la pluviométrie, la météo, le sol, l’azote.Des deux premières années du programme, on peut déjà tirer plusieurs recommandations pour caractériser la réserve utile d’un site expérimental, comme exploiter les cartes pédologiques, géologiques et topographiques, préciser l’humidité à la capacité au champ, capitaliser l’hétérogénéité des parcelles lors des reliquats sortie hiver, faire des fosses pour évaluer la profondeur du sol et d’enracinement.

Projet r2b : caractériser la résistance des betteraves au rhizoctone brun

Soutenu par le Casdar et l’Onema de 2014 à 2016, le projet R2B vise à améliorer le test permettant de caractériser la résistance des variétés de betterave au pathogène Rhizoctonia solani dans le cadre de l’inscription au catalogue officiel.

Le projet est piloté par l’Inra de Dijon (umR Agroécologie). à l’unité seV du magneraud, le responsable des études betteraves au geves en assure le copilotage. Le projet associe l’Inra, le geves (seV et laboratoire de pathologie), l’ITb, Cristal union et cinq semenciers français et européens.

Des outils de modélisation permettront de caractériser les conditions dans lesquelles sont évaluées les variétés de blé, colza, betterave, pois, maïs et sorgho.

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Membres du comité de pilotage du projet R2B effectuant

une notation en commun sur un essai à l’Inra de Dijon ©

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Parmi les différentes actions du projet, une étude a pos-teriori a été menée en 2015 sur l’ensemble des essais au champ réalisés de 2001 à 2014 pour le CTPs. Cette étude a été conduite par une stagiaire de l’ensa de Toulouse, manon Verger, accueillie au magneraud du 6 juillet au 11 septembre 2015. elle a réalisé une analyse multivariétés mettant en relation des paramètres environnementaux (cli-mat, sol) et de conduite (date de semis, date d’inoculation, etc.) avec les résultats finaux des essais (indice maladie, dis-crimination des variétés). son travail a permis de mettre en évidence l’importance du positionnement de l’inoculation des essais par rapport à la somme des températures, et de proposer des mesures concrètes pour améliorer le protocole des essais au champ. elle a présenté son étude au comité de pilotage du projet réuni à Dijon le 10 septembre 2015.

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Évaluer des variétés nouvelles pour un usage en interculture

Le programme Casdar Cultures intermédiaires (2012-2015), porté par le Geves et coordonné à Lusignan, proposait l’étude de méthodes et technologies pour évaluer des variétés nouvelles pour un usage en interculture. Trois critères étaient pris en compte : la facilité d’implantation de la culture intermédiaire en conditions limitantes, sa capacité à capter et restituer l’azote du sol, et la lutte contre les bioagresseurs.

Le projet visait à déterminer les indicateurs et traits variétaux prédisant les fonctions associées aux cultures intermédiaires, adapter les métho-dologies existantes et élaborer les protocoles expérimentaux correspondants, évaluer la variabilité génétique existante et définir les idéotypes variétaux répondant aux fonctions ciblées.Plusieurs essais en laboratoire ou au champ ont été conduits à beaucouzé, Angers et Lusignan, afin d’identifier les indicateurs de facilité des cultures intermédiaires à s’installer en conditions limitantes. Parmi les méthodes expérimentées, deux d’entre elles sont désormais déployables :• le phénotypage de la germination sur banc permet d’identifier des différences variétales au sein des espèces testées ;• la mesure précoce au champ de la biomasse aérienne est un test probant pour des intercultures courtes.Relativement aisés et peu coûteux à mettre en œuvre, ces tests semblent bien adaptés aux espèces non cataloguées, en autorisant la comparai-son avec des espèces et variétés référencées.

La capacité des plantes à capter l’azote du sol et à le restituer à la culture suivante a fait l’objet d’un réseau de huit essais au champ en 2013 et 2014 mis en œuvre par Arvalis, Carneau, le geves, l’Inra (unité ferlus) et l’ITb. Le dispositif multi-local et les protocoles expérimentaux se sont avérés efficaces pour évaluer les espèces utilisables en interculture, mais doivent être optimisés pour augmenter la sensibilité des indicateurs testés et bien discriminer les variétés. Concernant la lutte contre les bioagresseurs, le programme s’est limité à étudier l’effet assainissant de variétés de sorgho en interculture légu-mière sous-abris. malgré des premiers résultats intéressants, l’approche méthodologique pour l’évaluation des variétés à effet biocide dans le cadre d’une conduite en biofumigation nécessitera de poursuivre les recherches appliquées.Les résultats obtenus dans le cadre de ce projet connaissent une mise en œuvre opérationnelle par la commission CTPs inter-sections Plantes de services créée en 2014.

Gérer des collections de semences de référenceL’unité seV du magneraud gère les milliers d’échantillons de semences implantés ensuite dans un réseau national d’essais VATe afin d’évaluer le progrès génétique apporté par une nouvelle variété. Chaque année, le service gestion des semences traite, conditionne et expédie les semences destinées à mettre en place les essais pour les espèces de grandes cultures. 32 307 lots de semences sont stockés en chambres froides au magne-raud à 5°C et 30 % d’humidité. Ils représentent 30 377 variétés dont 1 566 nouvelles variétés stockées en 2015. 244 967 sachets environ sont gérés dans les collections. 614 demandes de travaux ont été effectuées, ce qui a engendré 34 021 interventions dans les chambres froides pour les divers besoins : préparations de semis et de germinations, prélèvements pour biogeves ou d’autres organismes, maintenance, inventaires. 5 732 tests de faculté germinative ont été effectués en 2015 au magneraud sur les lots de semences conservés en chambre froide.

indicateur Caractéristique de la culturegermination sur banc à une température élevée et avec un stress hydrique modéré

Capacité à s’implanter en conditions chaudes et sèches

Temps d’imbibition nécessaire pour atteindre la vitesse maximale de respiration

Vitesse de germination

Disponibilité en sucre des réserves des graines Croissance post-germination

mesure précoce au champ de la biomasse aérienne ou du taux de couverture

Compétitivité vis-à-vis des plantes adventicesAptitude à capter rapidement l’azote

Indicateurs prédisant la facilité d’implantation

des cultures intermédiaires en conditions estivales.

© Christophe Maitre – Inra

45



Caractériser les variétés et les semences en laboratoireLe laboratoire BioGeves étudie les variétés végétales (grandes cultures, espèces potagères, ornementales et forestières), détecte les organismes génétiquement modifiés et conduit des programmes de recherche pour développer des marqueurs et des critères d’utilisation de ces marqueurs. En 2015, il a analysé 17 000 échantillons.

Le biogeves traite environ 7 000 échantillons par an (hors recherche) en activité de routine. en 2015 l’augmentation des demandes officielles et privées (dont une prestation à haut débit) a conduit à un volume exceptionnel de 17 000 échantillons analysés. Les analyses réglementaires représentent la majorité de cette activité de routine du biogeves. elles contribuent aux missions du geves concernant l’inscription et la protection des variétés : 46 % des échantillons sont analysés dans le cadre d’études Dhs et 50 % dans le cadre d’études VATe. Les autres analyses régle-mentaires sont à destination du sOC (contrôle variétal pour le service officiel de contrôle) et de la DgAL (ministère en charge de l’agriculture) pour contrôler la présence fortuite d’Ogm dans les semences. Le laboratoire a maintenu son niveau d’excellence en recevant à nouveau son accréditation en détection des Ogm au regard de la norme Iso 17025. en continu, le laboratoire développe et améliore les protocoles appliqués pour ses missions réglementaires. Les analyses privées appuient la filière et répondent à des demandes de nature très variée : identification des variétés, pureté variétale, facteurs antinutritionnels, vérification de composition en acide gras. elles couvrent une grande diversité d’espèces : majoritairement grandes cultures, mais aussi légumières et fruitières.

Lots de semences stockés par groupe d’espèces.

Quantité d’échantillons de semences préparés et expédiés chaque année au réseau national d’essais VATE (2011-2015).

Céréales 5 629

CrucifèresOléagineux

Protéagineux 8 566

maïssorghos 13 760

fourrages - gazons2 974

betteraves 1 378

Poids total reçu (kg)

Poids total expédié (kg)

20152014201320122011

3844

1

3163

829

901

2641

323

788

3459

229

417

2653

826

029

3773

331

291

2778

826

073

3937

730

137

2680

123

617

3090

227

208

2540

4

échantillons préparés

échantillons expédiés

0

5000

10000

15000

20000

25000

30000

35000

40000

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L’inra en Poitou-CharentesProjets européens et nationaux menés en partenariat

Projets européens et nationaux menés en partenariat

une implication dans des projets de recherche européensnotre centre de recherche contribue activement à des initiatives internationales et européennes. Les projets européens dans lesquels nous nous impliquons sont essentiellement financés dans le cadre du 7e Programme cadre de recherche et développement (PCRD), du programme horizon 2020 de l’union européenne, ou du programme eRA-net (european Research Area network) qui met en réseau les programmes nationaux et régionaux de R&D des pays européens.

Nous avons participé à douze projets européens en 2015, dont trois que nous coordonnons (en gras)

Projet Financement objectif Date Coordonnateur unité(s) du centre concernée(s)

Agforward 7e PCRDAgroforesterie pour promouvoir le développement rural

2014-2017 Inra montpellier ferlus

anaee 7e pCRdAnalyser�et�conduire�des�expérimentations�sur�des�écosystèmes

2012-2016 Inra�Poitou-Charentes uRp3f, ferlus

Animal change 7e PCRDProposer une vision prospective de l’élevage tenant compte du changement climatique

2011-2015Inra Auvergne Rhône-Alpes

uRP3f, ferlus

expeer 7e pCRdFédérer�les�infrastructures�de�recherche�sur�les�écosystèmes�continentaux

2010-2015 Inra�Poitou-Charentes uRp3f

Life PTD 7e PCRDétudier les performances environnementales et socio-économiques du pâturage tournant dynamique

2014-2019 Caveb, Parthenay ferlus

modextreme 7e PCRDmodéliser la réaction des plantes aux événements extrêmes

2014-2019Inra Auvergne Rhône-Alpes

uRP3f

Prohealth 7e PCRDProduction intensive durable de volailles et de porcs

2013-2018université de newcastle, gb

genesi

Reforma 7e PCRDDévelopper des fourrages résilients, économes en eau et en énergie pour des systèmes agricoles méditerranéens

2012-2015 CRA-fLC, Italie uRP3f

feed-a-gene h2020environnement et génétique pour l’animal et les systèmes d’élevage

2014-2019 Inra Rennes genesi

saphir h2020Renforcer la production animale et la santé grâce à la réponse immunitaire

2014-2019 Inra jouy-en-josas genesi

farmland eRA-netRéseau international sur les paysages agricoles : hétérogénéité, biodiversité et services écosysté-miques

2011-2015 CnRs montpellier Agripop

grasslandscape eRa-netAssocier�génomique�du�paysage�et�géné-tique�quantitative�pour�adapter�les�prairies�européennes�au�changement�climatique


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Participation à plusieurs projets nationauxnotre centre de recherche participe à de nombreux projets nationaux. Ils sont principalement financés par l’Agence nationale de la recherche (AnR), le Compte d’affectation spéciale développement agricole et rural (Casdar) du ministère chargé de l’agriculture, la fondation Lisea et deux métaprogrammes de l’Inra : Adaptation au changement climatique de l’agriculture et de la forêt (Accaf) et gestion intégrée de la santé des animaux (gisa).

Nous avons participé à cinquante-deux projets nationaux en 2015 dont dix-neuf que nous coordonnons (en gras)


Parasol Ademeétudier l’impact du microclimat agroforestier adulte en système d’élevage de ruminants

2014-2018Inra Auvergne-Rhône-Alpes

ferlus

Anaee france AnRAnalyser et expérimenter sur un réseau d’écosys-tèmes français

2012-2019 Inra Paca uRP3f

AgrobioSe anRBiodiversité�et�services�écosystémiques�en�agroécosystèmes�céréaliers�intensifs

2014-2017 CNRS�Chizé agripop

Arome AnRAptitude à la reproduction et odeur de mâle entier chez le porc

2015-2020 Inra Toulouse genesi

CRb-Anim AnRmettre au point une technique de congélation d’embryons ou de larves d’abeilles

2013-2016 Inra Val de Loire entomologie

CRb-Anim AnRConduire des inséminations, collecter et congeler les semences pour renouveler cinq races locales porcines


Desirable anRConcevoir�une�bioraffinerie�d’insectes�pour�contribuer�à�des�systèmes�agroalimentaires�durables

2013-2016 Inra�Poitou-Charentes easm

Dynrurabio AnRDynamiques de développement de l’agriculture biologique pour une écologisation des territoires

2011-2015 Inra Paca eAsm

Peamust AnR Développer l’autonomie protéique à partir du pois 2012-2019 Inra Dijon ferlus

Pig heat AnR sélectionner des porcs adaptés à la chaleur 2012-2016 Inra Antilles guyane genesi

Pigletbiota AnRétudier l’influence du microbiote intestinal sur la robustesse des porcelets au sevrage, dans la perspective de réduire les antibiotiques


praise anRValoriser�la�diversité�des�prairies�semées�face�aux�aléas�climatiques�en�vue�d’une�amélioration�génétique


Ruedessols AnRProposer de nouvelles méthodes pour estimer la réserve utile en eau des sols

2014-2019 Inra Val de Loire ferlus

susostress AnRgénétique moléculaire des réponses de stress et robustesse chez le porc

2013-2016 Inra Toulouse genesi

Blé�tendre ao Filière�blé�tendre 2011-2015 Inra�Poitou-Charentes ferlus

proleval BpiStructurer�une�filière�des�oléo-protéagineux�français�pour�nourrir�les�animaux�d’élevage

2015-2020 Inra�Poitou-Charentes easm

Capgenes CapgenesBiotechnologies�de�la�semence�et�de�l’embryon�dans�l’espèce�caprine

2015-2019 Inra�Poitou-Charentes ferlus

Agriculture et entre-prises agricoles

CasdarCréer des conditions locales favorables à l’adoption des principes de l’agriculture de conservation dans le marais Poitevin

2014-2016 APAD Centre Atlantique st Laurent-de-la-Prée

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Amediluze CasdarUtiliser�des�données�de�séquence�de�l’ADN�pour�aider�à�distinguer�les�variétés�de�luzerne


Apex CasdarAméliorer les performances de l’élevage extensif dans les marais et les vallées alluviales (44, 49, 85)

2014-2018Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique

st Laurent-de-la-Prée

Arbele CasdarL’arbre dans les exploitations d’élevage herbivore : des fonctions et usages multiples

2014-2018 Institut de l’élevage ferlus

Avialimbio CasdarProposer des solutions et outils techniques pour accompagner le passage à une alimentation 100 % bio en élevage avicole biologique

2011-2015Chambre régionale d’agriculture des Pays-de-la-Loire

eAsm

Capherbe Casdarfaciliter les transitions des systèmes d’alimenta-tion caprins vers des systèmes plus herbagers et plus conformes aux principes de l’agroécologie


Carabiot Casdarmettre au point une stratégie commune pour caractériser les tolérances aux principaux stress environnementaux dans les réseaux d’essais

2013-2015 geves seV geves

Centaure Casdarsélection de bleuet (Centaurea cyanus) comme plante de service

2015-2018 jouffray-Drillaud entomologie

CiReine Casdar Concevoir des indicateurs de la qualité des reines 2015-2018 Institut de l’élevage entomologie

Cultures intermédiaires

CasdarÉvaluer�des�variétés�nouvelles�pour�un�usage�en interculture

2012-2015 geves lusignan ferlus, uRp3f

elargir CasdarÉlaborer�des�réponses�génétiques� innovantes�au�réchauffement�climatique


élevage dans le marais de brouage

Casdar

fédérer les éleveurs autour de l’identité du marais de brouage, optimiser les systèmes d’élevage en marais, valoriser les produits issus de l’activité d’élevage

2014-2016Chambre d’agriculture de Charente-maritime

st Laurent-de-la-Prée

maxi mâle CasdarOptimiser la gestion des reproducteurs mâles dans les schémas de sélection des petits ruminants

2015-2018 Inra Toulouse ferlus

Prairies naturelles du marais mouillé

CasdarAméliorer les performances agro-écologiques de l’élevage extensif dans le marais mouillé poitevin

2014-2017 fRCivam st Laurent-de-la-Prée

Régate Casdar

Diversité�génétique�des�populations�et�variétés�à�gazon�de�ray-grass�anglais�et�fétuque�élevée�pour�leur�réponse�germina-tive�à�la�température


Reprobio CasdarMaîtriser la reproduction dans les élevages de petits ruminants s’inscrivant dans un objectif d’agriculture biologique

2013-2015 Inra Val de Loire ferlus

RmT Prairies demain CasdarContribuer à mieux valoriser le potentiel productif et alimentaire de la prairie


secalibio Casdarsécuriser les systèmes alimentaires en production de monogastriques biologiques

2016-2019 Itab eAsm, genesi

synergie Casdar synergies pour la santé des élevages biologiques 2012-2016 Itab eAsm

Coqueliquot fondation liseaÉtudier��l’importance�du�coquelicot�pour�l’abeille�domestique�en�plaine�agricole

2013-2017 Inra�Poitou-Charentes entomologie

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Pratiques�Agricoles fondation liseaMettre�en�place�des�mesures�favorables�à�la�biodiversité�dans�une�exploitation�en�marais

2013-2017 Inra�Poitou-Charentes St�Laurent-de-la-Prée

Réseau�trophique fondation liseaÉtudier�la�disponibilité�des�proies�(micro-mammifères,�insectes)�pour�les�oiseaux�de�plaine

2013-2017 CNRS�Chizé agripop

Ruminarbre fondation liseaL’agroforesterie�d’élevage�pour�restaurer�la�biodiversité�dans�les�territoires�du�Poitou-Charentes

2015-2017 Inra�Poitou-Charentes ferlus

PCL�-�Porc�Concentré�Luzerne

france agrimeralimenter des porcs avec une ressource protéique�locale :�la�luzerne

2014-2015 Inra�Poitou-Charentes genesi

Risqapi france AgrimerLien spatial entre usage des pesticides et risques d’affaiblissement des colonies d’abeilles en système de grandes cultures

2013-2016 Inra Paca entomologie

CRB Gis�IbisaGérer�un�centre�de�ressources�génétiques�fourragères


Climagie inra accafAnalyser�et�valoriser�des�stratégies�agroé-cologiques�pour�adapter�les�communautés�prairiales�au�changement�climatique


strep Inra gisaétudier de nouvelles stratégies pour contrôler les parasites des troupeaux et réduire les traitements chimiques

2013-2016Inra Antilles guyane et Val de Loire

eAsm, ferlus

Whelp Inra gisaCréer un consortium pour améliorer la gestion de la santé périnatale des animaux d’élevage

2014-2016 Inra Val de Loire eAsm

ACBB-Agrosystèmes insuAgrosystèmes,�cycles�biogéochimiques,�biodiversité

2013-2015 Inra�Poitou-Charentes ferlus, uRp3f

Dephy itsap

Co-construire,�mettre�à�l’épreuve�et�évaluer�un�réseau�de�systèmes�de�grandes�cultures�innovants,�économes�en�pesticides�et�favo-rables�aux�abeilles

2013-2018 Inra�Poitou-Charentes entomologie

quasagro ministère Agriculturegestion agronomique des sols et des résidus : quels impacts sur la qualité sanitaire des produc-tions végétales de grande culture ?

2014-2018 Inra bordeaux Aquitaine ferlus

Res0pest ministère Agriculture système de culture «zéro pesticide» 2012-2018 Inra Dijon ferlus

RmT spyce ministère AgricultureAméliorer la valorisation des complémentarités entre cultures et élevages à l’échelle de l’exploita-tion et des territoires

2014-2019 Idele, Acta, Inra st Laurent-de-la-Prée

Allenvi ministère Recherche Consortium Alliance pour l’environnement 2015 ferlus



Partage des connaissances

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PartaGe Des ConnaissanCesDiffusion des connaissances vers le monde scientifique et agricole et l’enseignement

Diffusion des connaissances vers le monde scientifique et agricole et l’enseignement

Congrès scientifiques et techniquesVisite de l’académie d’agriculture de France à LusignanJeudi 25 juin 2015, l’Académie d’agriculture de France organisait une visite à Lusignan dans le cadre d’un colloque sur les sols.

Le colloque « utilisation du potentiel biologique des sols, un atout pour la production agricole » s’est tenu le 24 juin à Paris. Il était suivi d’une visite du système d’observation et d’expérimentation pour la recherche en environnement (sOeRe) à Lusignan. La visite illustrait le rôle des sols et de la biodiversité qu’ils hébergent, sur la régulation des cycles biogéochgimiques et des impacts environnementaux que génèrent les modes d’utilisation et de gestion des terres par l’agriculture. une quarantaine de personnes a participé à cette journée de visite.

Le 25 juin 2015 à Lusignan, une quarantaine

d’académiciens ont visité le SOERE

de l’unité Ferlus. © Ar

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© Ar

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Le 24 septembre 2015 à Lusignan, Cap’vert a réuni 380 personnes sur la valorisation de l’herbe dans les systèmes d’élevage caprins.

Journée technique Cap’vertJeudi 24 septembre 2015 à Lusignan, 380 éleveurs caprins, techniciens et étudiants se sont retrouvés autour de notre dispositif Patuchev. L’événement était co-organisé par l’Inra, l’Institut de l’élevage, les Chambres d’agriculture et le Brilac.

Cette journée technique a permis d’échanger autour d’ateliers thématiques sur la valorisation de l’herbe dans les systèmes d’élevage caprins. Toutes les structures de l’élevage caprin étaient présentes pour animer six ateliers thématiques sur la valorisation de l’herbe dans les systèmes d’élevage caprins. Les résultats obtenus dans le cadre du Réseau d’expérimentation et de déve-loppement caprin RedCap et les expérimentations en cours de la plateforme expérimentale Patuchev de ferlus, étaient également présentés. Les posters et fiches de presse des six ateliers proposés sont disponibles en ligne.

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PartaGe Des ConnaissanCesDiffusion des connaissances vers le monde scientifique

et agricole et l’enseignement

Colloque de restitution du projet national ClimagieLes 16 et 17 novembre à Poitiers, nous mettions à la disposition de tous les acteurs impliqués dans la production végétale, les dernières recherches de l’Inra sur les prairies semées par les agriculteurs.

Ce colloque restituait les résultats du projet national Adaptation des prairies semées au changement climatique : amélioration génétique et intensification écologique (Climagie), coordonnés par jean-Louis Durand, directeur de l’uRP3f. De 2011 à 2015, six équipes de l’Inra, associant plus de vingt chercheurs et dix étudiants en thèse et en master, se sont attachées à mieux comprendre l’impact du changement climatique sur la productivité des prairies semées. Au cours des deux journées, 25 intervenants ont exposé leurs résultats lors du colloque. Cette opération d’envergure a été rendue possible par le soutien du métaprogramme Inra Adaptation au changement climatique de l’agriculture et de la forêt (Accaf), de la fondation xavier bernard et de la Région Poitou-Charentes. Au centre de conférences de Poitiers, 100 enseignants, chercheurs, techniciens, agriculteurs, étudiants, agents des services publics de l’état et des territoires, ont pu s’informer et débattre des innovations

© Ar

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Les 16 et 17 novembre 2015 à Poitiers, le colloque Climagie a réuni 100 personnes autour de l’amélioration des prairies semées pour résister au changement climatique.

Colloque régional « Vers une autonomie protéique et azotée dans les exploitations et les territoires », le 11 décembre 2015 au lycée agricole Georges Desclaude de Saintes.

attendues dans le domaine de la prairie semée, pour améliorer les cultures fourragères du fu-tur. Les diaporamas et les actes du colloque sont disponibles sur le site web du colloque Cli-magie.à l’issue du colloque, au CCsTI Poitou-Charentes – l’espace mendès france – nous pro-posions une table ronde sur l’agroécologie face au chan-gement climatique : comment nourrir l’humanité sans abîmer la planète ? L’enregistrement est disponible sur le site web de l’espace mendès france.

sival : salon des productions végétalesLe laboratoire BioGeves était particulièrement présent à l’édition 2015 du Sival à Angers pour un séminaire qui a attiré plus de 80 personnes.

Le laboratoire biogeves animait le séminaire « nouvelles technologies de phénotypage et de biologie moléculaire : pour qui et pour quoi faire ? », où il présentait une communication orale sur la biologie moléculaire pour le marquage des variétés et la détection de pathogènes. Il a également participé à une table ronde sur les perspectives de ces outils pour la filière agricole, aux côtés de l’Inra, de l’université d’Angers et en présence d’un représentant du ministère chargé de l’agriculture.

6e rencontres régionales de la recherche et du développement agricoleVendredi 11 décembre 2015 au lycée agricole Georges Desclaude à Saintes, nous organisions avec la Chambre d’agriculture Poitou-Charentes, les 6e Rencontres régionales de la recherche et du développement agricole.

Ces 6e Rencontres s’intitulaient «Vers une autonomie protéique et azotée dans les exploitations et les territoires». Le propos était placé autour de l’indépendance vis-à-vis de ces ressources souvent importées. Les interventions sélectionnées couplaient des approches scientifiques et des réalisations de terrain. Après une présentation du contexte aux échelles locales et globales du cycle de l’azote – qui fait le lien entre les protéines et l’azote sous ses différentes formes – le colloque abordait les thèmes de l’azote en production végétale et des protéines en élevage. en fin de programme, un agriculteur témoignait de l’autonomie alimentaire dans son exploitation en bovin lait. Les actes et les diaporamas sont disponibles en ligne.

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PartaGe Des ConnaissanCesDiffusion des connaissances vers le monde scientifique et agricole et l’enseignement

Enseignement et formationen 2015, nos personnels ont formé plus de mille personnes. Des chercheurs et ingénieurs ont dispensé des cours ou travaux dirigés pour 334 pro-fessionnels ou étudiants. nos différentes unités ont organisé 34 visites-formations au sein de leurs installations pour 764 acteurs de la recherche ou de l’agriculture ou pour des étudiants. enfin, nous avons accueilli 55 stagiaires dans nos équipes, de la 4e à bac + 5.

Formation des étudiants de l’iut de La rochelleLe laboratoire BioGeves a accueilli une promotion d’une vingtaine d’étudiants en Biologie et chimie.

en licence professionnelle « Assurance qualité et traçabilité au laboratoire » à l’IuT de La Rochelle, les élèves reçoivent une formation de seize heures d’enseignement au sein de l’activité détection des Ogm du biogeves.

Formation des étudiants en production porcine du lycée agricole de MelleNous recevons tous les ans sur le site de Rouillé, les étudiants en BTS Productions animales du lycée agricole de Melle.

Le lycée ne disposant plus de porcherie sur sa ferme pédagogique, il s’agit d’assurer la formation pratique des étudiants pour le cycle de forma-tion «production porcine». une convention d’accueil pédagogique est signée entre l’Inra et le lycée. L’Inra s’engage à permettre manipulations d’animaux, interventions et appréciations prévues par le référentiel et à mettre à disposition les animaux, le matériel et les installations d’éle-vage pour réaliser les activités diverses de l’élevage : pesées des porcs, mesures d’épaisseur de lard dorsal, prises de sang, soins aux nouveaux nés, prélèvements de semence. Ainsi par demi-classe et pendant cinq jours, accompagnés par leur professeur, les étudiants investissent les différents sites d’élevage de Rouillé. Tous les personnels de l’unité expérimentale genesi sur ce site, présentent leurs activités et accompagnent les étudiants pour leurs premières manipulations. Le bilan est positif tant du point de vue des étudiants que de celui des formateurs.

stage Lycéens & recherche avec l’école de l’aDnEn partenariat avec l’école de l’ADN, nous avons conçu un stage de trois jours sur la biodiversité dans les prairies, qui a accueilli une première classe de lycéens en novembre 2015.

L’école de l’ADn en Poitou-Charentes a pour mission de démythifier les sciences du vivant et leurs applications, de répondre aux enjeux scien-tifiques et économiques de ce secteur d’activité et de donner ou redonner l’envie des sciences. Depuis sa création en 2006, elle propose des ateliers scientifiques dans ses locaux à Poitiers mais aussi en région Poitou-Charentes (par exemple lors des visites que nous organisons sur nos sites pour la fête de la science). Ces ateliers s’appuient sur l’expérimentation et conduisent le public à débattre sur des questions de société. Au-

Nombre de personnes extérieures formées par des personnels

du centre Inra Poitou-Charentes en 2015.

L’unité expérimentale Genesi à Rouillé forme chaque année des élèves en BTS Productions animale du lycée agricole de Melle.

© Karine Chevet – Inra

Stage Lycéens & recherche sur la biodiversité des prairies,

conçu en collaboration entre l’URP3F et l’école de l’ADN. ©

École

de l’A

DN

delà de ces ateliers courts, l’école de l’ADn propose aux lycées des stages de trois jours permettant aux élèves de travailler en laboratoire sur un projet réel, d’aller à la rencontre du monde de la recherche et de s’informer sur les formations et les métiers. Ces stages sont conçus en amont avec des équipes de recherche de la région. en 2014, nous avons conçu avec l’école de l’ADn, un stage sur la biodiversité dans les prairies pour répondre aux enjeux de l’agroécologie. La première session a accueilli des élèves de bressuire les 23-24 novembre et 18 décembre 2015, avec une journée où les élèves étaient accueillis sur le site Inra de Lusignan et une journée où ils recevaient Isabelle Litrico, chercheuse de l’uRP3f. Ce stage doit être reconduit pour d’autres élèves en 2016 et une fois par année scolaire.

Cours 334

Visites 764

stages 55

Débat science-société

Participation à une université populaire sur la pollinisationLes unités Entomologie et Agripop ont conduit des conférences et visites de terrain pour une université populaire sur le service de pollinisation dans plusieurs villages du Poitou-Charentes.

Dans le cadre du programme de culture scientifique «mon village espace de biodiversité», une université populaire proposait un cycle de confé-rences et de sorties sur le terrain gratuites et ouvertes à tous, sur le thème de la pollinisation. Les visites se sont déroulées sur la zone atelier Plaine & val de sèvre gérée par le CnRs de Chizé. De février à juin 2015 dans la Vienne et les Deux-sèvres, un technicien, un ingénieur, des chercheurs et un ancien doctorant des unités Agripop et entomologie ont participé à cette démarche. Ils ont présenté leurs connaissances sur la biodiversité, la biologie de l’abeille, le lien entre la diversité des ressources florales et l’activité des colonies d’abeilles, et le rôle des prairies et des haies dans le paysage agricole pour soutenir les services écologiques de la biodiversité.

Les unités Entomologie et Agripop ont donné

des conférences gratuites et ouvertes à tous

sur la pollinisation et la biodiversité,

dans la zone atelier Plaine & val de Sèvre.

© Joseph Gallix

© Se

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PartaGe Des ConnaissanCesDébat science-société

art et science : exposition photographique à niort et biennale d’art contemporain à Melleà Lusignan, certaines de nos installations expérimentales ont été photographiées par joseph gallix, un jeune photographe accueilli en résidence à niort dans le cadre des 21e Rencontres de la jeune photographie internationale. Les photographies étaient visibles au sein d’une exposition collective du 18 avril au 30 mai 2015 au pavillon grappelli à niort.Dans le cadre de la VIIe biennale internationale d’art contemporain de melle 2015, deux entomologistes du magneraud proposaient une confé-rence sur l’abeille et l’agriculture de demain, samedi 19 septembre 2015, avec Olivier Darné, plasticien apiculteur. La biennale de melle 2015 avait pour thème «jardiniers terrestres, jardiniers célestes». Particulièrement mellifère, cette septième édition réunissait des artistes mêlant art et science, culture et agriculture.

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PartaGe Des ConnaissanCesPublications scientifiques

Publications scientifiquesOuvrages ou chapitres d’ouvragesn Durand, j.-L., enjalbert, j., hazard, L., Litrico, I., Picon-Cochard, C., Prudhomme, m.-P., Volaire, f. (2015-uRP3f). Adaptation des prairies semées au changement climatique. Colloque présentant les méthodes et résultats du projet Climagie (métaprogramme Accaf), Poitiers, fRA (2015-11-16 - 2015-11-17). Inra.n feuillet, D., Odoux, j. f., Aupinel, P., Loublier, y., Tasei, j. n., mateescu, C. (2015-ue eAsm-ue entomologie). biodiversité terri-toriale et caractéristiques physico-chimiques des pollens collectés par les colonies d’abeilles domestiques. In: eric maire, Dominique Laffly, dir., Abeilles et paysages. enjeux apicoles et agricoles (p. 89-99). Update Sciences et Technologies. Versailles, fRA : éditions quae.n gastal, f., Lemaire, g., Durand, j.-L., Louarn, g. (2015-ue fer-lus-uRP3f). quantifying crop responses to nitrogen and avenues to improve nitrogen-use efficiency. In: Victor O. sadras, Daniel Calderini, Crop physiology. Applications for genetic improvement and agronomy (p. 161-206). Dordrecht, nLD : elsevier. DOI : 10.1016/b978-0-12-417104-6.00008-xn gayrard, m., Chabert, A., emonet, e., Plantureux, s., Chaigne, g., Arjaure, g., Allier, f., bretagnolle, V., henry, m., Decourtye, A. (2015-usC Agripop). systèmes de culture innovants conciliant protection des abeilles et durabilité de l’agriculture. In: eric maire, Dominique Laffly, dir., Abeilles et Paysages. enjeux apicoles et agricoles (p. 101-114). Update Sciences et Technologies. Versailles, fRA : éditions quae.

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n siefert, A., Violle, C., Chalmandrier, L., Albert, C. h., Taudiere, A., fajardo, A., Aarssen, L. W., baraloto, C., Carlucci, m. b., Cianciaruso, m. V., Dantas, V. d. L., de bello, f., Duarte, L. D. s., fonseca, C. R., freschet, g. T., gaucherand, s., gross, n., hikosaka, K., jackson, b., jung, V., Kamiyama, C., Katabuchi, m., Kembel, s. W., Kichenin, e., Kraft, n. j. b., Lagerström, A., Le bagousse-Pinguet, y., Li, y., mason, n., messier, j., nakashizuka, T., Overton , j. m., Peltzer, D. A., Perez-Ramos, I. m., Pillar, V. D., Prentice, h. C., Richardson, s., sasaki, T., schamp, b. s., schöb, C., shipley, b., sundqvist, m., sykes, m. T., Vandewalle, m., Wardle, D. A. (2015-usC Agripop). A global meta-analysis of the relative extent of intraspecific trait variation in plant communities. Ecology Letters, 18 (12), 1406-1419. DOI : 10.1111/ele.12508n Tardy, V., Chabbi, A., Charrier, x., De berranger, C., Reignier, T., Dequiedt, s., faivre-Primot, C., Terrat, s., Ranjard, L., maron, P.-A. (2015-uRP3f-ue ferlus). Land use history shifts in situ fungal and bacterial successions following wheat straw input into the soil. Plos One, 10 (6), 1-17. DOI : 10.1371/journal.pone.0130672n Terrat, s., Plassart, P., bourgeois, e., ferreira, s., Dequiedt, s., Adele Dit De Renseville, n., Lemanceau, P., bispo, A., Chabbi, A., maron, P.-A., Ranjard, L. (2015-uRP3f). meta-barcoded evaluation of the IsO standard 11063 DnA extraction procedure to characterize soil bacterial and fungal community diversity and composition. Microbial Biotechnology, 8 (1), 131-142. DOI : 10.1111/1751-7915.12162n Valencia, e., maestre, f., Le bagousse-Pinguet, y., quero, j., Tamme, R., börger, L., garcia-gomez, m., gross, n. (2015-usC Agripop). functional diversity enhances the resistance of ecosys-tem multifunctionality to aridity in mediterranean drylands. New Phytologist, 206 (2), 660-671. DOI : 10.1111/nph.13268n Verrier, e., Audiot, A., bertrand, C., Chapuis, h., Charvolin, e., Danchin-burge, C., Danvy, s., gourdine, j.-L., gaultier, P., guémené, D., Laloë, D., Lenoir, h., Leroy, g., naves, m., Patin, s., sabbagh, m. (2015-ue saint-Laurent-de-la-Prée). Assassine the risk status of livestock breeds: a multi-indicator method applied to 178 french local breeds belonging to ten species. Animal Genetic Resources, 57, 105-118. DOI : 10.1017/s2078633615000260n Vertes, f., jeuffroy, m.-h., Louarn, g., Voisin, A.-s., justes, e. (2015-uRP3f). Légumineuses et prairies temporaires : des fourni-tures d’azote pour les rotations. Fourrages (223), 221-232.

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Rapports de recherche ou d’expertisen Abinne, m., marchoux, e., Pôle Communication (2015-sdar). Le catalogue IST. Services en information scientifique et technique.Audiot, A., bertrand, C., Chapuis, h., Charvolin, e., Danchin-burge, C., Danvy, s., gourdine, j.-L., gaultier, P., guémené, D., Laloë, D., Lenoir, h., Leroy, g., naves, m., Patin, s., sabbagh, m., Verrier, e. (2015-ue saint-Laurent-de-la-Prée). Races animales françaises menacées d’abandon pour l’agriculture : document de synthèse. Présenté le 14 avril 2015 à la Commission Nationale d’Amélioration Génétique. Rapport pour le Ministère chargé de l’Agriculture.n baldi, I., baranger, A., boiffin, j., Caquet, T., huyghe, C., jacquet, f., Lamine, C., messean, A., nicot, P., Ricci, P., Ruelle, b. (2015-uRP3f). Recherche et innovation dans le plan Ecophyto - Programme scientifique.n barbier-brygoo, h., Chilliard, y., Durand, j. L., elmayan, T., goldringer, I., Porter, j., Conseil scientifique de l’Inra (2015-uR-P3f). Rapport de synthèse du groupe de travail sur la propriété intellectuelle sur les connaissances dans le secteur végétal.n billon, y., bonnet, A. (2015-ue genesi). Étude génétique de la maturité des fœtus de porc. Notification de décision relative à l’autorisation de projet utilisant des animaux à des fins scientifiques (Rapport n° 02015021016014354 (APAfls # 226). 01).n Doussan, C., seger, m., Chabbi, A., Charrier, x., giot, g., Renard, D., Cousin, I. (2015-uRP3f-ue ferlus). RuRac. Mise en évidence de l’évolution temporelle de la Réserve Utile des sols sous l’action des racines : Une première pierre dans une optique de gestion des propriétés hydriques du sol par gestion de la végétation et de son enracinement.n gastal, f., fernandez, L., Louarn, g., Crespo, D., barradas, A., julier, b., godinho, b. (2015-ue ferlus-uRP3f). Quantification of the potential benefits of combining specific species and/or genotypes to adapt grasslands to warmer and dryer climatic conditions and management options to maintain stable species proportions (South-West Europe).n ghesquière, m., bourgoin, T., hacquet, j. (2015-uRP3f). La productivité semencière : l’enjeu du développement des hybrides Fes-tulolium entre fétuque et ray-grass chez les graminées fourragères.n julier, b. (2015-uRP3f). Breeding for feeding value and seed production in the forage legume alfalfa (Medicago sativa).n julier, b., Louarn, g., Durand, j.-L., emile, j. C., beguier, V. (2015-uRP3f-ue ferlus). Exploiter le potentiel offert par les légumi-neuses fourragères pour une agriculture verte (Expoleg-AV), janvier 2011 – décembre 2014.n Leclercq, D. (2015-geves). Nouvelles variétés de plantes fourragères proposées à l’inscription sur la liste A du catalogue officiel français. Résultats de valeur agronomique, technologique et environnementale obtenus dans le cadre de l’expérimentation officielle du CTPS.n Leclercq, D. (2015-geves). Évaluation des variétés nouvelles pour un usage en interculture.

n marchoux, e., Abinne, m. (2015-sdar). Information scientifique et technique. Faits marquants 2014.n marchoux, e., Le hénaff, D., Leiser, h. (2015-sdar). Utilisation des réseaux sociaux de la recherche et pratique de l’open access à l’Inra. Analyse des réponses Inra à l’enquête nationale Couperin (projet Foster).n sampoux, j.-P., Durand, j.-L. (2015-uRP3f). Efficacité du prélèvement de l’azote et efficience photosynthétique en conditions de production fourragère chez le ray-grass anglais (Lolium perenne L.) : recherche de critères d’évaluation et exploration de la diversité disponible.

Publications techniques ou de vulgarisationn bretagnolle, V., baudry, j. (2015-usC Agripop). Vers une agro-écologie des territoires, pour une gestion durable des services écosystémiques : de l’observation à l’expérimentation. Innovations Agronomiques, 43, 51-55.n Caillat, h. (2015-ue ferlus). Le projet fleche. Egide (80), 1-1.n Caillat, h. (2015-ue ferlus). Patuchev : l’histoire du passage vers des systèmes plus autonomes. Egide (81), 2 p.n Caillat, h., jost, j. (2015-ue ferlus). La journée technique Cap’Vert. Egide (78), 1-1.n Combes, D., Robert, P., hurlus, j. (2015-uRP3f). Lumière : efficience et architecture des plantes ; impact des édifices / des éclairages sur le développement des plantes. L’exemple des pelouses. Innovations Agronomiques, 45, 13-22.n Da silva, m. s. j., jobim, C. C., emile, j. C. (2015-ue ferlus). As vantagens da silagem mista. Balde Branco (março 2015), 48-50.n experton, C., Dartois, s., frappat, b., gatien, j., Le Danvic, C., Lurette, A., Pellicer Rubio, m., freret, s., fatet, A., martineau, C., Ribaud, D., Chanvallon, A. (2015-UE Ferlus). Maîtriser la reproduc-tion des petits ruminants. Alter Agri (132), 22-25.n juin, h. (2015-ue eAsm). Les pertes alimentaires dans la filière Céréales. Innovations Agronomiques, 48, 79-96.n Litrico, I., goldringer, I., enjalbert, j. (2015-uRP3f). Plus-value de la diversité génétique intra-parcelle pour la stabilité de la production et autres services écosystémiques. Innovations Agronomiques, 43, 7-18.n Lubac, s., Roinsard, A., Dartois, s., Pourteau, m., guillet, P., beral, C., germain, K., bourgade, e. (2015-ue eAsm). Aménage-ments agroforestiers dans les parcours à volailles de chair. Alter Agri (131), 19-21.n Odoux, j. f. (2015-ue entomologie). CsI Pollen : un programme de science participative pour les abeilles. Abeilles et Fleurs Revue Française d’Apiculture (770), 42-43.n Odoux, j. f. (2015-ue entomologie). CsI Pollen pour mettre des chiffres derrière la biodiversité !. Abeille de France et l’Apiculteur (1020), 22-22.n Odoux, j. f. (2015-ue entomologie). Des abeilles et des hommes. Infos Reines, Bulletin de l’Association des éleveurs de reines et des centres d’élevage apicoles (110), 30-31.

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Thèses et Habilitation à diriger des recherches (HDR)n Ahmed, L. (2015-uRP3f). Analyse de la variabilité inter- et intra-spécifique de cinq espèces prairiales en réponse à la tempé-rature pendant la germination et la phase hétérotrophe initiale. (Thèse de doctorat, université de Poitiers, fRA).n Durand, j.-L. (2015-uRP3f). Réponses des prairies semées et adaptations de la morphogenèse des graminées pérennes au déficit hydrique (habilitation à diriger des recherches, université de Poitiers, fRA).n migault, V. (2015-uRP3f). Insertion de la morphogenèse racinaire dans L-grass, un modèle structure-fonction de graminées fourragères (Thèse de doctorat, université de Poitiers, fRA).

Documents pédagogiquesn barre, P. (2015-uRP3f). Étude d’association dans des variétés synthétiques : cas du gène GAI et de la croissance foliaire chez le ray-grass anglais (Cours, université d’Angers, fRA, Institut supérieur des sciences Agronomiques, Agroalimentaires, horticoles et du Paysage, fRA, université de bretagne Occidentale, fRA, université de nantes, fRA, université de Poitiers, fRA, université de Rennes 1, fRA, université françois Rabelais (Tours), fRA).n barre, P. (2015-uRP3f). L’amélioration des espèces fourragères pérennes (Cours, université de Poitiers, fRA).n barre, P. (2015-uRP3f). Les outils de la génomique pour la sélection assistée par marqueurs chez le ray-grass anglais (Cours, université de Poitiers, fRA).

Mémoires et rapports de stagesn beaulaton, C. (2015-ue ferlus). Conduites d’élevage et mé-thodes d’entraînement facilitant l’apprentissage de la collecte de semence chez les jeunes mâles ovins et caprins (mémoire, Institut national supérieur des sciences Agronomiques, de l’Alimentation et de l’environnement, fRA).n bécam, V. (2015-ue genesi). L’influence du stress thermique aigu sur les performances des porcs en croissance-finition (Rap-port de stage, Lycée d’enseignement général et Technologique Agricole de melle, fRA).n Charruault, e. (2015-ue ferlus). DAgObeRT : un tableau de bord pour suivre la mise en place du projet «Oasys» : «produire du lait bioclimatique en expérimentation-système» (Rapport de stage, école supérieure d’Agricultures d’Angers, fRA).n Clopeau, A. (2015-ue genesi). Verrat à la lavande. Comment limiter l’impact de la diffusion des phéromones de verrat dans l’élevage sur la réussite de l’effet mâle chez la cochette ? (Rapport de stage, Lycée d’enseignement général et Technologique Agricole de melle, fRA).n Crignon, R. (2015-geves). evaluation de la variabilité inter- et intra-spécifique et recherche d’indicateurs de la capacité des cultures intermédiaires à capter et à restituer l’azote du sol. (mémoire, Institut Lasalle de beauvais, fRA).n Deflers, C., Dufaure, O., jallais, L., jan, L., Kling, s., Lancien, T., michel, m., Orine, D. (2015-ue entomologie). etude de l’impact des éléments paysagers linéaires non agricoles sur la santé de l’abeille (mémoire, Institut supérieur des sciences Agronomiques, Agroalimentaires, horticoles et du Paysage, fRA).n Demon, m. (2015-uRP3f). Comparaison de la morphogenèse racinaire de six espèces de légumineuses fourragères : Lotus corni-culatus L., Medicago sativa L., Onobrychis viciifolia Scop., Trifolium ambiguum Bieb., Trifolium repens L., Trifolium pratense L. (Rapport de stage, université d’Angers, fRA, université de bretagne Occidentale, fRA, université de nantes, fRA, université de Poitiers, fRA, université de Rennes 1, fRA, université françois Rabelais (Tours), fRA, Institut supérieur des sciences Agronomiques, Agroa-limentaires, horticoles et du Paysage, fRA).n Duchaux, C. (2015-ue ferlus). Influence des conduites d’élevage et des pratiques d’entraînement sur l’apprentissage de la collecte de semence chez les petits ruminants (mémoire, Institut supérieur des sciences Agronomiques, Agroalimentaires, horticoles et du Paysage, fRA).n Durand, m. (2015-sdar). Comment fédérer l’ensemble des agents autour d’un projet commun ? (Rapport de stage, Institut universitaire de Technologie de Poitiers-Châtellerault-niort, fRA).n echraghi, C. (2015-ue ferlus). Cinétique plasmatique de l’hor-mone anti-müllérienne et prédiction de la précocité sexuelle chez la chevrette. étude de la maturité sexuelle et de la réussite à la première reproduction chez des chevrettes issues de reproduction saisonnée (mémoire, Institut supérieur d’Agriculture et d’Agroali-mentaire Rhône-Alpes, fRA).

n gréard, C. (2015-uRP3f). étude du potentiel de la sélection génomique dans une variété synthétique de ray-grass anglais à base génétique étroite pour des caractères à héritabilités contras-tées (mémoire, Institut supérieur des sciences Agronomiques, Agroalimentaires, horticoles et du Paysage, fRA).n guillou, C. (2015-ue ferlus). évaluation et caractérisation de protocoles sur les pressions biotiques et leurs régulations biologiques (Rapport de stage, université d’Auvergne (Clermont ferrand 1), fRA).n janché, L. (2015-ue ferlus). étude expérimentale de l’effet de modalité de fauches alternatives, favorables à la préservation de la biodiversité, sur le rendement et la valeur alimentaire de la culture de luzerne (Rapport de stage, université de Poitiers, fRA).n Lancien, T. (2015-ue entomologie). Proposer des solutions pour mettre au point un indicateur de dépression sanitaire des colonies d’abeilles (Rapport de stage, Institut supérieur des sciences Agro-nomiques, Agroalimentaires, horticoles et du Paysage, fRA).n Landais, e. (2015-ue entomologie). évaluation spatiale du risque des pesticides pour l’abeille domestique en plaine d’agriculture intensive (Rapport de stage, université montpellier 2 (sciences et Techniques), fRA).n Le net, j. (2015-ue sain-Laurent-de-la-Prée). suivi écologique des populations de Carabidés sur la ferme expérimentale InRA de saint-Laurent de la Prée (Charente-maritime): étude des bandes enherbées (Rapport de stage, école nationale supérieure des sciences Agronomiques de bordeaux-Aquitaine, fRA).n Lustrement, A. (2015-sdar). société historique et littéraire polonaise. Institut national de la recherche agronomique (Rapport de stage, université de Poitiers, fRA).n mie, L. (2015-ue saint-Laurent-de-la-Prée). Changement des modes de gestion des prairies du marais mouillé poitevin : effets sur la flore et la qualité fourragère (mémoire, université de La Rochelle, fRA).n mie, L. (2015-ue saint-Laurent-de-la-Prée). guide pratique pour la reconnaissance de la flore des prairies du marais mouillé poitevin. Annexe au mémoire «Changement des modes de gestion des prairies du marais mouillé poitevin : effets sur la flore et la qualité fourragère» (mémoire, université de La Rochelle, fRA).n minier, m. (2015-ue ferlus). évaluation multicritère de la dura-bilité d’un système bovin laitier : Oasys (mémoire, école nationale supérieure d’Agronomie et des Industries Alimentaires, fRA).n nicou, m. (2015-ue saint-Laurent-de-la-Prée). La flore des prairies permanentes des marais littoraux atlantiques : effets de la tempête xynthia et des pratiques agricoles (mémoire, université de La Rochelle, fRA).n Panziera, D. (2015-ue entomologie). quantification du Varroa et réflexion autour d’un indicateur sanitaire au sein du dispositif de surveillance sanitaire ecobee (Rapport de stage, Institut supérieur des sciences Agronomiques, Agroalimentaires, horticoles et du Paysage, fRA).

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n Papach, A. (2015-ue entomologie). Co-exposition effects on honey bee Apis meliffera olfactory learning performance (mémoire, université de Poitiers, fRA).n Pelletier, g. (2015-ue ferlus). L’utilisation de la prairie multi-espèces pour le pâturage des chèvres laitières (Rapport de stage, Lycée Agricole jacques bujault, fRA).n Pépin, C. (2015-ue ferlus). quel échantillonnage pour estimer l’ingestion hebdomadaire de foin d’un lot de chèvres ? (Rapport de stage, Institut universitaire de Technologie de Poitiers-Châtel-lerault-niort, fRA).n Rivière, C. (2015-ue entomologie). Impact des pratiques agricoles sur l’abeille domestique en plaine agricole (Rapport de stage, université de Poitiers, fRA).n Tharan, m. (2015-ue entomologie). Importance du coquelicot pour l’abeille domestique en plaine agricole (Rapport de stage, université de La Rochelle, fRA).

Communications en congrèsn Achard, C., Dupouy-guiraute, V., Ramayo Caldas, y., gabinaud, b., Denis, C., ballester, m., Dile, b., boucher, s., Chatellier, s., Le normand, b., manceau, P., ferchaud, s., Chaubet, A., esquerre, D., Combes, s., Le floc’h, n., bousquet-mélou, A., Zemb, O., estelle, j. (2015-ue genesi). Resistome of pig and rabbit gut microbiota using high-troughput sequencing and qPCR approaches. Presented at 6th symposium on Antimicrobial Résistance in Animals and the environment (ARAe), Tours, fRA (2015-06-29 - 2015-07-01).n Ahmed, L. q., Durand, j.-L., escobar gutiérrez, A. (2015-uRP3f). genetic diversity of Dactylis glomerata in the response to tempe-rature during germination. In: Parallel session L2. Climate-smart strategies (p. 252-252). Presented at Climate-smart Agriculture 2015 : global science Conference, montpellier, fRA (2015-03-16 - 2015-03-18).n Ahmed, L. q., Durand, j.-L., escobar gutiérrez, A. (2015-uRP3f). Températures extrêmes et variabilité de la germination. In: Adaptation des prairies semées au changement climatique (p. 42-47). Presented at Colloque présentant les méthodes et résultats du projet Climagie (métaprogramme ACCAf), Poitiers, fRA (2015-11-16 - 2015-11-17). InRA.n baeza, e., Chartrin, P., Lessire, m., meteau, K., Chesneau, g., guillevic, m., mourot, j. (2015-ue eAsm). effects of different dietary sources of n-3 fatty acids on the growth performance and technological, nutritional and sensorial quality of chicken meat. In: XXIIth European Symposium on the Quality of Poultry Meat (p. 7 pages). Presented at 22. european symposium on the quality of Poultry meat, nantes, fRA (2015-05-10 - 2015-05-13). fRA : branche française de la WPsA.n baeza, e., Chartrin, P., Lessire, m., meteau, K., Chesneau, g., guillevic, m., mourot, j. (2015-ue eAsm). effects of different dietary sources of n-3 fatty acids on the laying performance and technological, nutritional and sensorial quality of eggs. In: XVIth European Symposium on the Quality of Eggs and Egg Products (p. 6 pages). Presented at xVIth european symposium on the quality of eggs and egg Products, nantes, fRA (2015-05-10 - 2015-05-13). fRA : branche française de la WPsA.n barre, P., muylle, h., Ruttink, T. (2015-uRP3f). Genomic selection and association mapping. Presented at 31. International eucarpia symposium section fodder crops and amenity grasses, ghent, beL (2015-09-13 - 2015-09-17).n barre, P., Zhouri, L., Kallida, R., julier, b., shaimi, n., fakiri, m., Volaire, f. (2015-uRP3f). Peut-on combiner la dormance estivale et la productivité annuelle pour des variétés adaptées au climat méditerranéen ?. In: Adaptation des prairies semées au changement climatique (p. 56-61). Presented at Colloque présentant les méthodes et résultats du projet Climagie (métaprogramme Accaf), Poitiers, fRA (2015-11-16 - 2015-11-17). Inra.

n beaudoin, n., buis, s., Ripoche, D., justes, e., bertuzzi, P., Casellas, e., Constantin, j., Dumont, b., Durand, j.-L., garcia De Cortazar Atauri, I., jégo, g., Launay, m., Le bas, C., Lecharpentier, P., Léonard, j., mary, b., Poupa, j.-C., Ruget, f., Louarn, g., Coucheney, e. (2015-uRP3f). sTICs: a generic and robust soil-crop model for modelling agrosystems response in various climatic conditions. In: Parallel session L3. Towards Climate-smart Solutions (p. 161-161). Presented at Climate-smart Agriculture 2015 : global science Conference, montpellier, fRA (2015-03-16 - 2015-03-18).n beguier, V., Litrico, I. (2015-uRP3f). mettre au point des mélanges d’espèces efficaces et stables en prairie semée. In: Adap-tation des prairies semées au changement climatique (p. 107-112). Presented at Colloque présentant les méthodes et résultats du projet Climagie (métaprogramme Accaf), Poitiers, fRA (2015-11-16 - 2015-11-17). Inra.n bellocchi, g., borras, D., Klumpp, K., Louault, f., Louarn, g., Picon-Cochard, C., Zaka, s. (2015-uRP3f). Impacts of extreme events in grasslands models. Presented at mODexTReme first science Workshop, montpellier, fRA (2015-09-10 - 2015-09-10).n belloir, P., méda, b., Corrent, e., Rousseau, P., Tesseraud, s., Lessire, m. (2015-ue eAsm). Response to dietary crude protein content of broilers from 21 to 35 days. Presented at 20th european symposium on Poultry nutrition, Prague, CZe (2015-08-24 - 2015-08-27).n bonnefont, C., De Leotoing d’Anjony, h., guy, g., Laverze, j.-b., brachet, m., fortun-Lamothe, L., fernandez, x. (2015-ue eAsm). effet de la stimulation lumineuse sur le déclenchement de la stéa-tose hépatique chez l’oie en absence de gavage. In: 11èmes Jour-nées de la Recherche Avicole et des Palmipèdes à Foie Gras (jRAfPg) (p. 1077-1081). Presented at 11. journées de la Recherche Avicole et des Palmipèdes à foie gras, Tours, fRA (2015-03-25 - 2015-03-26). Paris, fRA : Itavi - Institut technique de l’aviculture.n bonnet, A., Tarrade, A., Riquet, j., Canario, L., billon, y., Voillet, V., san Cristobal, m., maman haddad, s., Donnadieu, C., Roulet, A., Liaubet, L. (2015-ue genesi). Interaction fœto-maternelle et survie du nouveau-né chez le porc. Presented at 4. Rencontre du groupe de la francophonie Placentaire «Le placenta dans tous ses états», genève, Che (2015-06-18 - 2015-06-19).n bourguiba, h., Audergon, j. m., Krska, b., Zhebentyayeva, T., Remay, A., D’Onofrio, C., Ledbetter, C. A., Iketani, h., Christen, D., Liu, W., Roch, g. (2015-biogeves). Genetic structure of a worldwide germplasm collection of Prunus armeniaca L. species. Presented at 16. International symposium on Apricot breeding and Culture, shenyang, Chn (2015-06-29 - 2015-07-03).n boutaous, m., Walter, C., buttin, P., germain, K. (2015-ue eAsm). evolution du cuivre et zinc dans les sols de deux parcours de poulets biologiques. In: 11èmes journées de la Recherche Avicole et Palmidèdes à foie gras (p. 1036-1041). Journées de la Recherche Avicole et des Palmipèdes à Foie Gras. Presented at 11.journées de la Recherche Avicole et Palmidèdes à foie gras, Tours, fRA (2015-03-25 - 2015-03-26).

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L’inra en Poitou-CharentesPublications scientifiques

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PartaGe Des ConnaissanCes Publications scientifiques

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n Vilas boas, m., Pinto, m. A., neves, C., garnery, L., Legout, h., houte, s., Odoux, j. f., estonba, A., miguel, I., montes, I., mallet, n., grenier, C., Labat, j.-C., Champin, L., Colombet, j., guyot, s., sime-ngando, T., Delbac, f., eouzan, I., biron, D. g. (2015-ue entomologie). Honeybee Conservation centers in Western Europe: an innovative strategy using sustainable beekeeping to reduce honeybee decline. Presented at 44. Apimondia congress, Daejon, KOR (2015-09-15 - 2015-09-20).n Wagner, m-h., Tribouillois, h., Leclercq, D., justes, e., Duval, R., Dutheil, j., Dürr, C., Demilly, D., Ducournau, s. (2015-geves). Germination automated phenotyping can help to select species or adapted cultivars for catch crop. Presented at Ordinary general meeting of IsTA, montevideo, uRy (2015-06-15 - 2015-06-18).n Zaka, s., Ahmed, L. q., escobar gutiérrez, A., Durand, j.-L., Louarn, g. (2015-uRP3f). Les températures cardinales des grandes fonctions de production chez deux plantes fourragères pérennes. In: Adaptation des prairies semées au changement climatique (p. 48-55). Presented at Colloque présentant les méthodes et résultats du projet Climagie (métaprogramme Accaf), Poitiers, fRA (2015-11-16 - 2015-11-17). Inra.n Zaka, s., buis, s., Ruget, f., Durand, j.-L., Louarn, g. (2015-uRP3f). Analyse de sensibilité des fonctions de réponse à la température dans sTICs-prairie. In: Xe séminaire des utilisateurs et concepteurs du modèle STICS - 1er séminaire du réseau scientifique STICS (p. 51-52). Presented at 10. séminaire des utilisateurs et concepteurs du modèle sTICs, 1. séminaire du réseau scientifique sTICs, Rennes, fRA (2015-03-24 - 2015-03-26).

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Tout juste paru, sous presse ou en préparationn Andriuzzi, W. s., ngo, P.-t., geisen, s., Keith, A. m., Dumack, K., bolger, T., bonkowski, m., brussaard, L., faber, j. h., Chabbi, A., Rumpel, C., schmidt, O. (2016-uRP3f). Organic matter composi-tion and the protist and nematode communities around anecic earthworm burrows. Biology and Fertility of Soils, 52 (1), 91-100. DOI : 10.1007/s00374-015-1056-6n Attard, e., Le Roux, x., Charrier, x., Delfosse, O., guillaumaud, n., Lemaire, g., Recous, s. (2016-ue ferlus-uRP3f). Delayed and asymmetric responses of soil C pools and n fluxes to grassland/cropland conversions. soil Biology and Biochemistry, 97, 31-39. DOI : 10.1016/j.soilbio.2016.02.016barre, P. (2016-uRP3f). Les marqueurs moléculaires (Cours, université de Poitiers, fRA).n barrière, y., Courtial, A., Chateigner-boutin, A. L., Dénoue, D., grima-Pettenati, j. (2016-uRP3f). breeding maize for silage and biofuel production, an illustration of a step forward with the genome sequence. Plant Science, 242, 310-329. DOI : 10.1016/j.plantsci.2015.08.007n Cliquet, j., surault, f. (2016-uRP3f). Pâturage tournant dynamique : premiers résultats encourageants. Vienne Rurale (2483), 19-19.n ghesquière, m. (2016-uRP3f). from phenotype to genotype: the case-study of a common field trial initiated through eucarpia for promoting festulolium breeding. In: VI. Festulolium Working Group Workshop of EUCARPIA (p. 26-26). Presented at 6. festulolium Working group Workshop, Olomuc, CZe (2016-04-05 - 2016-04-06).n grenier, s., barre, P., Litrico, I. (2016-uRP3f). Phenotypic plasticity and natural selection, non-exclusive mechanisms to adaptation. Scientifica.n hennion, f., Litrico, I., bartish, I. V., Weigelt, A., bouchereau, A., Prinzing, A. (2016-uRP3f). ecologically diverse and distinct neighbourhoods trigger persistent phenotypic consequences, and amine metabolic profiling detects them. Journal of Ecology, 104 (1), 125-137. DOI : 10.1111/1365-2745.12505n julier, b., barre, P., béguier, V., Debellé, f., gouzy, j., gras, m.-C., hamey, s., Lonnet, P., Louarn, g., noël, D., Tharel, b., surault, f. (2016-uRP3f). Vers une révision des objectifs et méthodes de sélection de la luzerne. Journées de printemps de l’AFPF.

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Luzerne ayant passé trois semaines à 25°C, deux

semaines à 35°C puis deux semaines à 25°C. Les feuilles produites durant la période la plus chaude sont restées

blanches.

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Directeur�de�la�publication : jean-marc ChabosseauConception, coordination : Armelle PérennèsRédacteurs : bernard Aizac, julien Ancelin, Pierrick Aupinel, Thomas besson, yvon billon, mathilde brachet, eric Dépré, Daphné Durant, jean-Claude émile, Abraham escobar-gutiérrez, Alice fatet, stéphane ferchaud, Dominique fortini, Corinne frot, Karine germain, Lilian giry, bernadette julier, Denis Leclercq, nathalie Lemaire, gaëtan Louarn, françoise macouin, René mathis, Karine méteau, éric marchoux, Armelle Pérennès, bruno Richard, Olivier schmit, Amandine Vogt.Appui�iconographique : sophie sauvêtre Création�graphique : fred briand Imprimé�par mégatop, juin 2016

Tél. : 05 49 55 60 00 fax : 05 49 55 60 03www.poitou-charentes.inra.fr

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