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/Rapport d'atelier/
Atelier de renforcement des capacités de la CEDEAO sur la gestion durable des forêts (GDF) avec un accent sur la REDD +
27 au 29 Avril 2015 à Niamey, NIGER
AVEC LE SOUTIEN DE:
CET EVENEMENT EST ORGANISÉ DANS LE CADRE DE LA
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1. Introduction
Le besoin en renforcement de capacités sur la gestion durable des forêts dans la sous-‐région
Ouest Africaine ne pourrait être sous-‐estimé. Les zones forestières de la sous-‐région se
dégradent suite aux activités d’exploitation à la fois de la part des habitants locaux et des
étrangers pour le bois et autres produits forestiers. Les principales activités conduisant à la
déforestation et à la dégradation des forêts peuvent se résumer ainsi: la production agricole,
l'exploitation forestière, le pâturage, la production de la biomasse traditionnelle (charbon de
bois et bois de chauffage) ainsi que l'urbanisation et l’urbanisation. Ainsi, cet atelier a été
organisé pour répondre aux besoins de renforcement de capacités en gestion durable de la
forêt des différents acteurs de la chaîne de valeur du secteur biomasse. Les participants, à
travers des présentations, des discussions de groupe et des questions et réponses ont identifier
les lacunes dans les pratiques menant à la surexploitation des forêts locales par les différents
acteurs de la chaîne de valeur de l'énergie de la biomasse. Mais aussi, les meilleures pratiques
(techniques traditionnels et nouvelles) ont été mis en valeur et la nécessité de les promouvoir a
été notée.
En dernier lieu, une visite de site a été organisé à un marché local du bois à environ 90 km de
Niamey.
2. Objectifs
L'objectif général de l'atelier était de partager les informations et d’améliorer les capacités de
l'ensemble des acteurs concernés au sein de la chaîne de valeur de secteur forestier.
Les objectifs spécifiques de l'atelier étaient les suivants:
• Sensibiliser les participants sur la menace de la production non durable des ressources
en bois menant à la déforestation et à la dégradation écologique.
• Renforcer les capacités sur les techniques de gestion durable des forêts, en particulier
pour les intervenants des communautés locales où la production de charbon de bois et
du bois de chauffe sont leur principale source de subsistance;
• Présenter les meilleures pratiques et échanger sur les défis liés à la gestion durable des
forêts à l'intérieur et l'extérieur de la l'espace CEDEAO;
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• Mettre en évidence le rôle important des collectivités locales et la nécessité de diffuser
les connaissances traditionnelles qui ont été utilisées au fil du temps;
• Discuter de l'intégration de l'énergie de cuisson propre dans les politiques et stratégies
énergétiques nationales, le lien entre la cuisson propre et l’approvisionnement durable
de la biomasse ligneuse étant indéniable;
• Discuter de l'intégration de la gestion durable des forêts dans les politiques et stratégies
agricoles forestières nationales ;
• Renforcer les capacités des participants sur le mécanisme REDD + (préparation et
financement).
3. L’atelier
L'atelier, qui a réuni plus de 70 participants des quatre coins l’espace CEDEAO, a eu lieu à
Niamey, au Niger, sous le parrainage du ministère autrichien de l'Environnement. Les ministres
de l'Energie et du Pétrole, et celui de l'Environnement et de la foresterie du Niger ont assisté à
la cérémonie d'ouverture.
Dans son discours, le Directeur exécutif du CEREEC a réitéré la nécessité mieux d'exploiter le
système de distribution d'énergie de la région afin qu’ils puissent répondre aux défis actuels
d'accès énergétique auxquels font face la population.
Le ministre de l'Energie et du Pétrole, M. Foumakoye Gado aussi bien que celui de
l'Environnement et de la foresterie, M. Adamou Chaifou ont soulevé la préoccupation de la
demande croissante pour la biomasse (pour satisfaire la demande d'énergie domestique). Ils
ont tous les deux en leur manière insisté qu’il est nécessaire et primordiale de se lancer dans
des mesures de durabilité pour préserver la forêt. Le ministre de l'Environnement a reconnu
que des efforts ont été faits depuis longtemps, mais il a souligné que ces efforts doivent être
renforcés et que les enseignements doivent être partagés entre les différentes communautés
locales. Il a également souligné le manque de ressources, en particulier pour les agents
forestiers, ce qui entrave leurs efforts
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4. Résumé des présentations
Les différents intervenants ont convenu de la nécessité de préserver les forêts locales avec les
pratiques de gestion appropriées. Cependant, les diverses organisations utilisent des
procédures diversifiées. L'un des messages clés est la nécessité de rendre les politiques et
projets de gestion durable des forêts plus participatifs et inclusifs ceci permettra non seulement
de gagner la confiance des populations locales mais aussi de rendre lesdits projets plus
durables. En général, les points de vue exprimés ont indiqué que, les forêts ne peuvent pas être
considérées comme des ressources intarissables par les populations et d’où la nécessité de
mettre en place un système de régularisation et de contrôle approprié.
L'approche participative à la gestion durable des forêts doit être élaborée pour les populations
locales afin d'améliorer leurs moyens de subsistance. Ceci, selon les experts, contrôlera les
activités des autres intervenants de la chaîne de valeur qui ne vivent pas au sein et aux
alentours des zones forestières. Cependant, les coûts de la gestion participative doivent être
partagés entre le gouvernement et les collectivités locales qui abritent la forêt.
Les présentateurs ont aussi noté que tous les pays de la zone CEDEAO sont au niveau de
préparation (readiness) du mécanisme REDD+. Pour que les REDD+ puisse vraiment bénéficié à
nos pays il faudra plus de renforcement de capacité et que le mécanisme puisse prendre en
compte les réalités locales.
5. Discussions de groupes
Afin d'harmoniser les points de vue sur les obstacles auxquels se heurtent la gestion durable
des forêts, les participants ont été mis en groupes suivant ces barrières: financières, sociales,
institutionnelles / réglementaires et connaissances / sensibilisation. Après avoir identifié les
obstacles clés au sein de ces thèmes, les participants ont eu également à proposer des solutions
pour y remédier. Chaque groupe a ensuite, présenté son travail. De longues discussions ont
continuées autour notamment de l'abus de pouvoir politique, la corruption, les textes
obsolètes, le manque de capacité des agents forestiers. Cette session a véritablement incarné
l'esprit dans lequel l'atelier de renforcement de capacités a été organisé et qui était de
permettre aux divers acteurs d'avoir leur mot à dire et d'apprendre les uns des autres. Des
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délibérations précises sur ces sujets ont conduites à des recommandations qui ont été
examinées et validées par les participants. Le tableau ci-‐dessous résume le travail de groupe.
Group 1 : Barrières Politiques et Institutionnelles
Barrières Clés Solutions/Interventions Proposées
-‐ Arrangement institutionnel inadéquate.
-‐ Cadre règlementaire inexistant ou confus
-‐ Code forestier obsolète
-‐ Faible Synergie entre politiques forestières et
autres politiques ( Agriculture-‐ élevage
aménagement)
-‐ Conflit ou manque de coordination entre les
acteurs
-‐ Manque de synergie entre les politiques et les
institutions
-‐ Manque de volonté politique
-‐ Faible application des textes
-‐ Méconnaissance des textes
-‐ Problème de collecte des données
-‐ Manqué d’harmonisation pour les ressources
partagées
-‐ Lenteur administrative
-‐ Capacités institutionnelles inefficientes
-‐ Faible sensibilisation et imposition des projet
aux population
-‐ Question foncière
-‐ Faible application des textes
-‐ Méconnaissance des textes
-‐ Problème de collecte des données
-‐ Manqué d’harmonisation pour les ressources
partagées
-‐ Lenteur administrative
-‐ Capacités institutionnelles inefficientes
-‐ Faible sensibilisation et imposition des projet
aux population
-‐ Question foncière
Group 2 : Barrières Socio-‐Economiques
Barrières Clés Solutions/Interventions Proposées
-‐ Femmes et difficultés d’accès au financement
-‐ Etat de pauvreté
-‐ Manqué d’information/ sensibilisation/
Prendre en compte la dimension de genre dans la
conception et la mise en œuvre des projets de
foresterie.
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éducation
-‐ Habitudes culturales
-‐ Manque d’équité home/femme dans la gestion
des ressources naturelles/ accès à la terre
-‐ Manque de pérennisation des acquis( post-‐
projet)
-‐ Perceptions erronées du bien communautaire
-‐ Habitudes culinaires ( y compris combustibles)
-‐ Disponibilité du combustible et équipements
-‐ Accès difficile aux combustible alternatifs (prix)
-‐ Environnement fiscal défavorable
-‐ Non-‐professionalisation de la filière de bois
-‐ Exploitation incontrôlée de la ressource
-‐ Sécurité dans l’utilisation de certains
combustibles ( gaz)
-‐ Démystification des brousses/ forêts
-‐ Accaparement des terres
Organiser des entretiens sessions -‐ débats dans les
zones rurales.
Créer des opportunités de entre les communautés
ensemble pour défendre leurs droits.
Améliorer la valeur des savoirs traditionnels et des
techniques traditionnelles.
Mettre en œuvre des modèles de distribution plus
efficaces (last-‐mile) pour faciliter l'adoption de
technologies et de combustible pour la cuisson aux
populations pauvres / éloignées.
Créer des coopératives et des GIE pour la production, la
transformation et la distribution de bois.
Renforcer les mesures de surveillance des licences de
contrôle et d'exploitation
Voir une politique claire en matière de gestion durable
des forêts et l'utilisation de technologies efficaces
(maisons, usines, etc.)
Faire des campagnes de sensibilisation pour changer les
comportements afin d'éradiquer les mauvaises
pratiques.
Group 3 : Barrières Technologies
Barrières Clés Solutions/Interventions Proposées
-‐ Manque d’adaptations des programmes de
formation forestières aux nouvelles
technologies
-‐ Manque de recyclage des forestiers sur les
nouvelles notions.
-‐ Faible taux d’adaptation des technologies à
certaines réalités locales
-‐ Faible taux d’appropriation des technologies
-‐ Relâchement des certaines technologies en
faveur des autres ( cas des FA-‐ Solaire)
-‐ Coût élevé de l’investissement initial pour
La création de centres nationaux / régionaux
technologiques d'excellence en matière de gestion
forestière et le suivi, le Centre de suivi écologique au
Sénégal.
Révision de la formation du personnel technique et
administratif en incluant les modules technologiques.
Organisation de l'enseignement des voyages pour
renforcer les capacités du personnel.
Impliquer toutes les parties prenantes en particulier
ceux basés dans le développement de nouvelles
technologies.
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l’acquisition les nouvelles technologies
-‐ Manque de promotion et de subvention
autour des nouvelles technologies forestières
et technologies de cuisson
Faire le plus accessible financièrement par le biais des
technologies novatrices des mécanismes de
financement.
Group : Barriers Financières
Barrières Clés Solutions/Interventions Proposées
-‐ Faible allocation budgétaire au secteur
forestier
-‐ Dépendance des financements extérieurs (
projets et programmes)
-‐ Manque d’autofinancement des forêts (les
revenus de l’exploitation des forêts ne sont pas
réinvestis)
-‐ Lourdeur des procédures de financement
comme le REDD+
-‐ Durée des financements trop courts pour les
projets forestiers (< 5 ans)
-‐ Mise en place d’un fond forestier régional
-‐ Fond national de développement forestier
-‐ Allègement des procédures de financement
des projets forestiers
-‐ Business plan bancable ( avec des PPP)
Group 1 : Barrières Connaissance et Sensibilisation
Barrières Clés Solutions/Interventions Proposées
-‐ Manque de sensibilisation et de formation
-‐ Faible connaissance du potentiel forestier
-‐ Problèmes de d’acquisition et de gestions des
données
-‐ Manque de partage de connaissances
endogènes
-‐ Manque de renforcement des capacités
-‐ Manque de pages d’informations et des base
de données fiables
-‐ Faible collaboration entre les institutions
-‐ L’analphabétisme
-‐ Programme régional de sensibilisation et de
formation
-‐ Inventaire forestier national pour chaque pays
-‐ La mise en valeur des SIE ( système
d’information énergétique)
-‐ La democratie à la base et à la bonne
gouvernances
-‐ Programme de renforcement des capacités des
cadres et des communautés locales
-‐ Lutter contre l’analphabétisme
-‐ Faire l’inventaire des
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-‐ Non traduction des textes législatifs et
règlementaires
connaissances/techniques traditionnels
-‐ Traduire les textes en langues locales
-‐ Une collaboration entre toutes les institutions
6. Visite du site du marché de bois et de la forêt gérée de manière durable
Le groupe a quitté à 8 heure du matin pour visiter une forêt gérée de façon durable dans la
région de Dori. Les agents des Eaux et Forêts du Niger ont mené la visite et ont donné
d’amples informations sur les activités des différentes parties prenantes dans la récolte du
bois de feu dans les forêts locales et la façon dont le bois qui est commercialisé. Des
représentants de la société civile, qui étaient présents ont prêché pour une plus grande
protection de leurs droits et pour une répartition équitable et équilibrée des bénéfices
provenant de programmes de gestion durable.
7. Résultats et Recommandations
Les résultats de l'atelier étaient nombreux. Cependant, certains des plus notables sont:
1. Les participants ont pu en apprendre davantage sur l'état actuel de la REDD + dans la région. Comment les pays de la CEDEAO se déplacent le long de l'état de préparation.
2. Plusieurs organisations ont pu apprendre les uns des autres et de futures collaborations attendent.
3. Rôles, droits et contributions 3. Les communautés locales ont été mises en évidence. 4. Une compréhension commune a été développé autour de la nécessité d'élaborer des
plans d'action nationaux de l'énergie de cuisson propre.
Les participants à l’atelier de renforcement de capacité de la CEDEAO sur la gestion durable des forêts avec un accent sur la REDD + qui s’est tenu à Niamey, au Niger du 27 au 28 Avril 2015 reconnaissent que :
• La dépendance en bois énergie de la population de l’espace ; CEDEAO augmente, il y’a des lacunes importantes en ce qui concerne la sauvegarde de la biomasse ligneuse ;
• La biomasse est et restera pendant longtemps une source d'énergie importante pour la région et sa surexploitation est parmi les principales causes de la dégradation des forêts ;
• L’utilisation de la biomasse traditionnelle avec des foyers inefficaces représente un risque pour la santé de nos populations due à la pollution de l’air intérieur ;
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• La collecte de bois expose les femmes et les enfants à un certain nombre de risques (crimes violents, morsures de serpent, etc.) ;
• Il y’a souvent un manque de coordination entre les différents acteurs de la chaine de valeur de la biomasse ;
• Il est nécessaire d’aller vers une production durable de combustibles ligneux ; • Pourtant, le bois d’énergie peut être renouvelable si sa production est durable et s’il est
utilisé efficacement ; Contribuant ainsi à accroître la résilience aux changements climatiques.
• La chaine de valeur de la biomasse est pourvoyeur d’opportunités d'emploi et de revenus, en particulier pour les populations rurales, qui sont les gardiens des forêts.
• Dans le mix énergétique du bois, les plantations des espèces à croissance rapide ont un fort potentiel pour combler le déficit de l'offre.
• Le bois durable est l'un des piliers du développement durable, du développement rural et de la lutte contre la déforestation.
• Les expériences des organisations locales, nationales et régionales peuvent être mieux partagées pour une multiplication.
• La promotion des combustibles alternatifs et des foyers modernes et efficaces peut contribuer à la durabilité des ressources forestières entre autres choses.
5. RECOMMENDATIONS
Prenant en considération les contributions discutées pendant l'atelier, les participants ont élaboré les recommandations suivantes:
1. A l’endroit des Etats Membres : a. Appuyer l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’action sur l’énergie durable
de cuisson au niveau national, notamment: i. Renforcer la production durable, la transformation et l'utilisation du bois
afin de contribuer à la protection et conservation des forêts ; ii. Protéger et promouvoir les connaissances et initiatives traditionnelles de
gestion durable des forêts ; iii. Inscrire la biomasse comme source d'énergie renouvelable, moderne et
rentable afin de pérenniser son exploitation puisque celle-‐ci représente un secteur d’activité clé dans les économies de la sous-‐région;
iv. Promouvoir des alternatives au bois pour réduire la demande et la pression forestière ;
v. Promouvoir l'approche chaîne de valeur dans le secteur de la biomasse, la gestion durable des terres et les projets forestiers existants ;
vi. Promouvoir le bois en tant que pilier central dans le développement rural en impliquant les communautés locales ;
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vii. Réviser ou actualiser les politiques afin de tenir compte des réalités actuelles ;
viii. Prendre en compte l’aspect genre sur toutes les questions relatives à la gestion durable des forêts / droits fonciers ;
ix. Prendre en considération l’économie verte liée à la chaine de valeur de la biomasse (comme la pharmacopée et l’écotourisme) ;
x. Promouvoir une répartition équitable et juste des avantages et bénéfices.
2. A l’endroit des organisations intergouvernementales (CEDEAO, UEMOA, CILSS) a. Appuyer la planification et la coopération intersectorielles pour la biomasse
ligneuse aux niveaux national et régional ; b. Partager et promouvoir des pratiques de gestion réussies au cours d’ateliers et
autres pour leur réplication; c. Mettre en place, harmoniser ou renforcer un cadre juridique et réglementaire tel
que les licences, les normes, les systèmes de certification et des critères de durabilité pour assurer une production, transformation et consommation durable du bois ;
d. Mettre en œuvre une Journée Nationale de la Forêt et de la Réduction des Emissions de GES commune à tous les Etats Membres ;
e. Prendre en compte l’aspect genre sur toutes les questions relatives à la gestion durable des forêts / droits fonciers ;
f. Créer un Fonds Régional de Développement Forestier ; g. Développer un mécanisme financier pour soutenir les investissements en
matière de technologies et de ressources ; h. Développer et mettre en œuvre un programme sous régional de renforcement
des capacités des Etats membres de la CEDEAO autour de la REDD+ ; i. Lutter contre le commerce illégal transfrontalier des produits ligneux ; j. Mettre en œuvre le plan de convergence forestier de l’Afrique de l’Ouest. k. Prendre en compte l’aspect genre sur toutes les questions relatives à la gestion
durable des forêts / droits fonciers ;
3. A l’endroit des organisations de la société civile a. Sensibiliser et former les organisations communautaires de base et les
professionnels du bois pour une meilleure implication dans la gestion durable des ressources naturelles ;
b. Appuyer les communautés locales afin que leur droit et savoir-‐faire soient préservés.
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c. Prendre en compte l’aspect genre sur toutes les questions relatives à la gestion durable des forêts / droits fonciers ;
4. A l’endroit des partenaires techniques et financiers a. Appuyer la mise en place du Fonds Régional de Développement Forestier ; b. Développer un mécanisme financier pour soutenir les investissements en
matière de technologies et de ressources ; c. Appuyer le partage de connaissances techniques entre nord-‐sud et sud-‐sud. d. Prendre en compte l’aspect genre sur toutes les questions relatives à la gestion
durable des forêts / droits fonciers ;
8. Conclusion
L'atelier de renforcement des capacités a donné le forum parfait pour une délibération
détaillée sur la nécessité d'entreprendre une gestion appropriée des forêts dans la sous-‐région.
Les questions relatives au REDD+ ont été discutés et des connaissances pour la mise en œuvre
ont été partagées. Les participants ont convenu que dans le cadre du REDD +, les pays doivent
obtenir une tribune où ils peuvent tirer pleinement parti du mécanisme REDD +. Les Principaux
problèmes liés à l'absence d'une évaluation appropriée des ressources forestières ont été
unanimement partagé. Les inventaires forestiers ne sont pas fréquents dû au fait que ceux-‐là
coûtent très chers. Les participants ont exhortés le CEREEC et la CEDEAO à appuyer les pays
dans ce sens. L'atelier a réussi à atteindre ses objectifs vue que la sensibilisation a été faite et
que la majorité des participants ont déclaré leur satisfaction par rapport au contenu des
sessions. Le rôle du CEREEC comme un organisme régional a été soulignée avec les participants
qui sollicitaient une participation plus active de chaque Etat membre en termes mobilisation de
ressources. La réunion s’est terminée de manière positive, avec de grandes attentes pour la
mise en œuvre des recommandations.
9. Annex 1 : Quelques photos de l’atelier
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