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    Rapport de SFEPage 1 

    IKHELK Abdellah

    Introduction générale 

    La maintenance d’un équipement critique pour une manufacture doit être rigoureuse. Il est

    donc souhaitable de contrôler au lieu de subir les pannes imprévues. Ces dernières peuvent

    conduire à une augmentation des coûts de maintenance, à des dangers pour les employeurs ou à

    un arrêt de production.

    La qualité des moteurs électriques joue un rôle primordial dans le cycle de production, d’où la

    nécessité d’instaurer un suivi rigoureux de cet équipement critique.  

    A cet effet, la direction de la GRIFLEX a signé un contrat de sous-traitance avec autres

    sociétés pour assurer la maintenance et le bon fonctionnement des moteurs électriques au sein de

    la Samir.

    Durant mon stage j’ai appliqué la démarche Analyse des Causes Racines pour remonter aux

    causes racines des arrêts des moteurs électriques de la zone PEX  , référant à l’historique des

    défaillances de l’année 2013. Pour appréhender le travail qui m’a été confié, j’ai adapté l’analyse

    AMDEC sur un équipement critique de la zone PEX.

    Ceci m’a permis de déterminer les modes de défaillance les plus critiques pour lesquels il

    faut engager des actions amélioratives.

    Les résultats des deux analyses m’ont  poussé à élaborer des documents utiles pour améliorer

    la qualité de la maintenance des moteurs électriques au sein de la Samir.

    Le présent rapport traite de généralités concernant l’entreprise la GRIFLEX et du service

    maintenance.

    Le deuxième chapitre présente l’analyse des moteurs électriques. Et enfin le chapitre 3 Mise

    en place de planning de la maintenance préventive pour Injection plastique.

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    Rapport de SFEPage 2 

    IKHELK Abdellah

    Chapitre 1

    Présentation de l’entreprise 

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    Rapport de SFEPage 3 

    IKHELK Abdellah

    1.1  Présentation de la Société Anonyme Marocaine degrillages marocain (GRIFLEX) :

    1.1.1 Historique :Historique :

    GRILLAGES MAROCAINS, société à capitale marocain crée en 1967, est spécialisée

     principalement dans la fabrication du tube réticulé. Dès sa création son activité a connu un réel

    développement grâce à un esprit d’innovation qui a  permis à l’entreprise de s’adapter

    constamment aux besoins de sa clientèle notamment en introduisant des nouveautés en terme de

    modèle.

    Pour maintenir un positionnement de leader et d’entreprise innovante sur son marché,GRILLAGES MAROCAINS a effectué en 2001 un investissement très important qui lui a

     permis d’acquérir la première unité de production de

    tube réticulé PEX avec barrière anti anti-oxygène

    (EVOH) de marque GRIFLEX au Maroc et en

    Afrique. C’est grâce à un partenariat réussi avec des

    acteurs européens que cet investissement a pu

    aboutir.

    Et toujours dans un souci d’innovation, en 2010 GRILLAGES MAROCAINS s’est

    lancé dans la fabrication de nouveaux produits, les tubes et raccords en Polypropylène

    Copolymère Random PP-R, sous le nom de système GRIFLEX TRYON.

    1.1.2 Fiche technique

    Dénomination  GRIFLEX

    Forme juridique Société anonyme

    Capital social 9 000 000 DH

    Répartition du capital 100% Marocain 

    Effectif 120

    Logo

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    Rapport de SFEPage 4 

    IKHELK Abdellah

    Tableau 1 : Fiche signalétique du GRIFLEX

    1.1.3 Organigramme de l’entreprise :

    L’organigramme de l’entreprise GRIFLEX se présente comme suit : 

    1.2. Les activités de l’entreprise :

    1.2.1 Introduction :

    GRILLAGES MAROCAINS, société à capitale marocain crée en 1967, est spécialisée

     principalement dans la fabrication du tube réticulé. Dès sa création, son activité a connu un réel

    développement grâce à un esprit d’innovation qui a permis à l’entreprise de s’adapter

    constamment aux besoins de sa clientèle, notamment en introduisant des nouveautés en termes

    de modèles et matériaux.

    Parmi les produits réalisés à GREFLEX on cite :

    Activités Moulage par injection plastique.

    Moulage par extrusion plastique.

    Fabrication des grillages métalliques.

    Adresse Km.8 route d’El Jadida, 20190 Casablanca. 

    Lignes téléphoniques Tél: +212 (0)522 23 08 08

    +212 (0)522 36 69 60 

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    Rapport de SFEPage 5 

    IKHELK Abdellah

    1.2.2 Tube polyéthylène PEX :

    Le tube réticulé GRIPLEX PEX est fabriqué par extrusion à base de polyéthylène HD

    greffé au silane de couleur rouge ocre. La coloration lui confère une parfaite opacité qui

    entrave le phénomène d'accroissement des algues à l'intérieur du tube. Après vient l'étape de

    réticulation selon la méthode « b » qui consiste à stocker le tube extrudé dans un boxe de

    réticulation à 85°C.

    Cette opération déclenche une réaction chimique qui renforce les liaisons entre les atomes de

    carbone des molécules de polyéthylène. La réticulation permet de rendre le tube résistant aux

    hautes températures et pressions contrairement au tube polyéthylène HD normal.

    1.2.3 Tube multicouches :PEX-AL-PEX

    Le tube GRIFLEX MULTICOUCHES est un tube de haute technologie, qui se compose :• d'un tube, extrudé à base de polyéthylène réticulé PEX de couleur blanche, étudié pour résister

    à toute agression extérieure, 

    • d'une feuille intermédiaire en aluminium pour stabiliser la forme donnée lors de l'installation, et

     pour rendre le tube imperméable à l'oxygène et aux rayons U.V,

    • d'un tube en polyéthylène réticulé PEX à paroi extrêmement lisse pour un meilleur débit.

    Réalisé selon Les normes en vigueur, il offrira une plus grande résistance à la pression.

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    Rapport de SFEPage 6 

    IKHELK Abdellah

      Tube TRYON GFTRYON - GF est un tube composite réalisé avec une technologie innovante de Co-extrusion qui

     produit simultanément trois couches homogènes entre elles à partir des matériaux ayant des

    caractéristiques mécaniques très résistantes.

      Tube TRYONC'est un tube composé de trois couches de PP-R, utilisant les dernières technologies de co-

    extrusion allemande. Sa composition en trois couches de PP-R, lui confère une meilleure

    résistance que les tubes PP-R monocouches. 

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    Rapport de SFEPage 7 

    IKHELK Abdellah

    1.2.4 Raccords PP-R et pièces d’injection :Les raccords de Griflex sont fabriqués par injection plastique en polypropylène, en utilisant

    des presses d’injection chinoises.: 

    1.2.5 Les gaines du type ICT :

    Les tubes annelés cintrable et transversalement élastique interviennent dans les

    installations d’eau (sanitaire ou chauffage) pour jouer plusieurs rôles :

    -  Protection du tube réticulé.

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    Rapport de SFEPage 8 

    IKHELK Abdellah

    Indication de la nature de la canalisation (conduit bleu pour eau froide et conduit rouge pour eau

    chaude).

    1.2.6 Coffret-collecteur : Coffret de distribution d’eau chaude

     et froide :-  Montage en série et en parallèle.

    -  Encombrement réduit.

    -  Résistance élevée.

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    Rapport de SFEPage 9 

    IKHELK Abdellah

    1.2.7 Schéma de l’atelier : 

    1.2.8 Situation géographique : 

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    Rapport de SFEPage 10 

    IKHELK Abdellah

    1.3  Conclusion :

    Après avoir présenté les l’entreprises , le lieu de mon stage qui a pour but de garantir lamaintenance des équipements électriques et les moteurs électriques au sein GRIFLEX.

    Dans ce qui suit, l’étude mon projet qui concerne la maintenance des moteurs électriques,

    les différentes pannes associées et les solutions mises en place.

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    Rapport de SFEPage 11 

    IKHELK Abdellah

    Chapitre 2

    Analyse des défaillances des moteursélectriques

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    Rapport de SFEPage 12 

    IKHELK Abdellah

    2.1.  Introduction :

    De puissants groupes industriels ont obtenu de bons résultats tout en améliorant la

     productivité en adoptant les méthodes d’analyses des causes racines qu’elles maintiennent et

    développent. La GRIFLEX n’en fera pas l’exception. Elle a introduit cette méthode il y a

    quelques années et l’a appliquée sur quelques unités pilotes. Vu que cela a donné des résultats

     positifs, actuellement, elle est entrain de la généraliser sur tous les équipements critiques.

    Les objectifs dans ce chapitre sont :

      Identification du problème,

      Focalisation sur le problème prioritaire,

      Identification des causes racines du problème,

      Analyse des modes de défaillances de leurs effets et leurs criticités (AMDEC),

      Proposition des actions amélioratives.

    2.2.  Approche sur les moteurs électriques :

    2.2.1.  Introduction :La raffinerie est constituée d’installations industrielles dans lesquelles la circulation des

    fluides (liquides, gaz, vapeurs), constitue une activité essentielle. Les procédés utilisés exigent en

    effet que ces fluides soient véhiculés de manière permanente, ces écoulements exigent la mise en

    œuvre d’un matériel spécifique comprenant en particulier:

    Des tuyauteries, et tous les accessoires qui leur sont associés, dont le but est de

    canaliser et de contrôler la circulation des liquides et des gaz qu’elles renferment, 

    Des machines tournantes qui apportent, l’énergie nécessaire aux fluides pour passer

    d’une capacité à une autre. Les liquides reçoivent cette énergie des pompes. 

    2.2.2.  Moteurs asynchrones :

    Le moteur asynchrone est la machine la plus utilisée dans la société GRIFLEX car il

     présente de nombreux avantages tels que sa robustesse, sa facilité de mise en œuvre, son faible

    coût, sa grande durée de vie etc.…. Bien que le moteur asynchrone ait la réputation d’être

    robuste, elle peut présenter comme toute autre moteur électrique, des défaillances d’ordre

    électrique ou mécanique.

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    Rapport de SFEPage 13 

    IKHELK Abdellah

    2.2.2.1. Fonctionnement du moteur asynchrone :

    Trois bobines, fixées sur un circuit magnétique appelé stator, sont alimentées par un réseau de

    tension triphasé.

    Ces trois tensions étant déphasées chacune de 120°, elles produisent au travers des bobinages

    statoriques un champ magnétique tournant s’exerçant sur le rotor. 

    Le rotor se met alors à tourner dans le même sens que le champ tournant mais à une vitesse

    légèrement plus faible d’où le terme asynchrone.

    2.2.2.2. Constitution d’un moteur asynchrone triphasé :

    La machine asynchrone, souvent appelée moteur à induction comprend un stator et un rotor,

    constitués de tôles d'acier au silicium et comportant des encoches dans lesquelles on place les

    enroulements. Le stator est fixe ; on y trouve les enroulements reliés à la source. Le rotor est

    monté sur un axe de rotation. Selon que les enroulements du rotor sont accessibles de l'extérieure

    ou sont fermés sur eux-mêmes en permanence, on définit deux types de rotor : bobiné ou à cage

    d'écureuil. Toutefois, nous admettrons que sa structure est électriquement équivalente à celle

    d'un rotor bobiné dont les enroulements sont en court-circuit. Dans ce travail, nous nous

    intéressant aux moteurs asynchrone à cage d'écureuil car c’est le type le plus utilisé au sein de la

    zone UPGRADE.

    Fig.5 : Vue éclatée du moteur asynchrone

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    Rapport de SFEPage 14 

    IKHELK Abdellah

    Les fonctions de chaque composante du moteur asynchrone : 

    Composantes  Matières  Fonctions 

    Le Stator Constitué de tôles d’acier dans

    lesquelles sont placés les bobinages

    statoriques

     produit un champ magnétique

    tournant

    Le Rotor Le circuit magnétique rotorique est

    constitué de tôles d’acier  

    entraîné par le champ

    tournant, produit de l’énergie

    mécanique

    Les roulements L’acier au chrome 100 Cr6 

    les billes en acier inoxydable X 105

    le guidage en rotation de

    l’arbre se fait par deux 

    roulements à billes montés

    dans les flasques

    Le ventilateur  Matériau composite ou alliaged’aluminium 

     placé à l’arrière du moteur, il

     permet le refroidissement du

    moteur

    Capot deventilation 

    Matériau composite ou tôle d’acier  oriente le flux d’air vers les

    ailettes du carter

    Les flasques  Alliage d’aluminium ils ferment le carter moteur aux

    deux extrémités

    Boîte de bornes Matériau composite

    ou alliage d’aluminium 

    Branchement du circuit

    triphasé (d’alimentation) 

    Tableau 2 : Fonctions et matières de construction des composants du moteur asynchrone

    2.3.  Démarche RCA des défaillances :

    2.3.1.  Définition de la démarche :

    L’Analyse des Causes Racines (RCA) est une technique étape-par-étape qui se focalise

    sur rechercher la cause réelle d’un problème et le traiter . La RCA est une procédure pour

    déterminer et analyser les causes des problèmes, pour déterminer les causes racines du problème.

    2.3.2.  Logique RCA :La logique RCA ou bien la résolution des problèmes pour réduire les dommages, consiste

    en ceci :

    Fig.6 : La démarche RCA

    Présentation du

     problèmeFocalisation sur le

     problème prioritaire

    Identification des

    causes racines du

     problème

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    Rapport de SFEPage 15 

    IKHELK Abdellah

    2.3.3.  Présentation du problème :

    En se référant à l’historique des interventions sur les moteurs électriques au sein de la zone

    PEX, on a pris en considération que les moteurs électriques entrainants des pompes (lesmotopompes), puis identifier pour chaque unité, les moteurs électriques qui y ont subi des

    défaillances durant l’année 2013.

    UnitésNb des moteurs

    électriquesNb des moteurs

    défaillants (2012)

    Désignations des moteursélectriques

    (Le nombre des défaillances)

    31 24 1 MP103A

    33 18 0 -

    34 59 5 MP105A-MP202B-MP106A(3) 

    36 13 5 MP101A-MP103B-MP121B(3) 

    37 13 1 MP102B

    38 15 4 MP103B(3)-MP103A

    39 15 9 MP101B(5)-MP101A(2)-MP310B

    61 2 1 MP101C

    63 10 0 -

    65 12 0 -

    68 2 0 -

    69 4 0 -70 46 0 -

    71 8 0 -

    73 23 0 -

    77 36 0 -

    79 3 0 -

    932 1 0 -

    Total  304 26

    Tableau 3 : Synthèse des défaillances des moteurs électriques au sein de la zone PEX

    Les unités sans pannes seront exclues de l’étude.

    N.B : L’écriture « 39MP101B » se lit : La motopompe numéro101 de l’unité 39. 

    A partir du Tableau 3 j’ai tracé le diagramme de camembert suivant, afin d’identifier les

    unités les plus critiques de la zone PEX.

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    Rapport de SFEPage 16 

    IKHELK Abdellah

    Fig.7 : Répartition de pannes par unité

    La Fig.7 montre que l'unité la plus critique de l’année 2013 est l’unité 39 avec un taux de

     panne de 35 %.

    Le plus raisonnable c’est d’appliquer la démarche RCA sur les équipements critiques de la

    zone PEX, pour cela j’ai choisi  la méthode Pareto pour classer les moteurs électriques selon la

    fréquence de pannes en 2013.

    2.3.4.  Focalisation sur le problème prioritaire :

    Pour focaliser sur le problème le plus critique j’ai utilisé la méthode 20/80 (Pareto).  

    2.3.4.1. Principe Pareto :

    Le diagramme de Pareto est un outil de visualisation, d’analyse et aide à la prise de

    décision. Il  permet de représenter l’importance relative de différents phénomènes lorsqu’on

    dispose des données quantitatives (ex : Historique de pannes) .Les résultats se présentent sous la

    forme d’un graphe, dont l’exploitation permet de détecter les éléments les  plus significatifs du

     problème à résoudre et de prendre les décisions permettant sa résolution.

    2.3.4.2 Fonction :

    L'exploitation de cette loi permet de déterminer les éléments les plus pénalisants afin d'en

    diminuer leurs effets :

    - Diminuer les coûts de maintenance,

    - Améliorer la fiabilité des systèmes,

    - Justifier la mise en place d'une politique de maintenance.

    unité 31

    4%unité 34

    19%

    unité 36

    19%

    unité 37

    4%

    unité 38

    15%

    unité 3935%

    unité 63

    4%

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    Rapport de SFEPage 17 

    IKHELK Abdellah

    2.3.4.3 Démarche Pareto :

      Collecter les données (historique de pannes),

      Quantifier l’importance de chacun selon un critère de

    classification (fréquence de pannes, nombre d’heures d’arrêt),

      Classement dans l’ordre décroissant,

      Calculer les pourcentages et les pourcentages cumulés,

      Tracer le graphe,

      Interprétation.

    2.3.4.4 Construction du diagramme Pareto :

    A partir de l’historique des interventions sur les moteurs électriques au cours de l’année

    2013, j’ai classé ces équipements par ordre décroissant selon le nombre de pannes annuel. 

    Equipements Nombre de pannesannuel

    Fréquences Fréquences cumulées

    U39MP101 B 6 23,08% 23,08%

    U34MP106 A 3 11,54% 34,62%

    U36MP121 B 3 11,54% 46,15%

    U38MP103 B 3 11,54% 57,69%

    U39MP101 A 2 7,69% 65,38%

    U31PM103 B 1 3,85% 69,23%

    U34MP105 A 1 3,85% 73,08%

    U34MP202 B 1 3,85% 76,92%

    U36MP103 B 1 3,85% 80,77%

    U36MP101 A 1 3,85% 84,62%

    U37MP102 B 1 3,85% 88,46%

    U38MP103 A 1 3,85% 92,31%

    U39MP310 B 1 3,85% 96,15%

    U63MP101 C 1 3,85% 100,00%

    autres équipements 0 0,00% 100,00%

    TOTAL des pannes 26

    Tableau 4 : Classification des moteurs électrique selon le nombre de pannes

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    Rapport de SFEPage 18 

    IKHELK Abdellah

    Fig.8 : Graphe de Pareto

    Equipements ayant subit 80% des pannes :

    Dans la suite du projet, l’étude sera appliquée sur l’équipement le plus critique qui est la

    motopompe numéro 101B de l’unité 39 (U39MP101B) de la zone PEX, puis la généraliser sur

    les autres équipements de la zone.

    U39MP101B

    U34MP106A

    U36MP121B

    U38MP103B

    U39MP101A

    U31MP103B

    U34MP105A

    U34MP202B

    U36MP103B

    0,00%10,00%20,00%30,00%40,00%50,00%60,00%70,00%80,00%90,00%100,00%

    0

    1

    2

    3

    4

    5

    6

    7

        U    3    9    M    P

        1    0    1    B

        U    3    4    M    P

        1    0    6    A

        U    3    6    M    P

        1    2    1    B

        U    3    8    M    P

        1    0    3    B

        U    3    9    M    P    1    0    1    A

        U    3    1    P    M

        1    0    3    B

        U    3    4    M    P    1    0    5    A

        U    3    4    M    P

        2    0    2    B

        U    3    6    M    P    1    0    3    B

        U    3    6    M    P

        1    0    1    A

        U    3    7    M    P

        1    0    2    B

        U    3    8    M    P

        1    0    3    A

        U    3    9    M    P

        3    1    0    B

        U    6    3    M    P    1    0    1    C

        a    u     t    r    e    s …

    Nb de pannes

    correctives

    Fréquencescumulés

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    Rapport de SFEPage 19 

    IKHELK Abdellah

    2.3.5.  Identification des causes racines du problème :

    2.3.5.1 Diagramme d’Ishikawa :

      Principe de base :Le diagramme d’Ishikawa permet de visualiser les causes réelles ou supposées, pouvant

     provoquer un effet que l’on cherche à maitriser dans le cadre d’une démarche d’analyse des

    causes racines.

      Problématique :

    39MP101B est l’équipement  le plus critique de la zone UPGRADE, on cherche à remonter

    aux causes racines des arrêts de ce dernier en ap pliquant la méthode d’Ishikawa.

      Application de la méthode :

    L’a pplication de diagramme causes à effet est construite avec les personnels de la société

    Cegelec (électriciens, électromécaniciens) sur les causes racines des arrêts de l’U39MP101B.

    Fig.9 : Diagramme Ishikawa pour les causes de l’arrêt du moteur asynchrone

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    Rapport de SFEPage 20 

    IKHELK Abdellah

    2.3.5.2. Diagramme Pareto :

    En se basant sur l’historique des pannes des moteurs électriques de l’année 2012 de la zone

    UPGRADE, j’ai rassemblé les causes consommées des interventions pour chaque cause des

     pannes par mois dans le tableau ci-dessous :

    Causes d’arrêt du

    moteurJanvier Février Mars Avril Mai Juin

    Roulement Défectueux 0 0 0 0 39 30,75Câble Endommagé 0 0 0 0 0 0Moteur à la masse 0 0 0 0 0 0

    Problème Mécanique 0 0 0 0 0 1,5cache ventilateurendommagé

    0 0 0 14,5 16,5 0

    Mauvais contact 0 0 0 6 3 11Ventilateur endommagé 0 0 3 14,5 0 0

    Total 0 0 3 35 58,5 43,25

    Juillet Août Septembre Octobre Novembre DécembreTotal enheures

    39,75 0 0 21,25 46,5 0 177,252,25 58,5 0 0 0 0 60,75

    0 58,5 0 0 0 0 58,5

    0 0 0 37,75 0 0 39,25

    0 0 0 2 0 0 33

    0 0 0 0 0 0 20

    0 0 0 0 0 0 17,5

    42 117 0 61 46,5 0 406,25 h

    Tableau 5 : Suivi des interventions correctives pour les moteurs pompes de la zone UPGRADE

    J’ai choisi de classer les causes des pannes selon les heures consommées pendant les

    interventions de la maintenance corrective afin de pouvoir déterminer les causes les plus

     pénalisantes et les plus coûteuses en terme de temps d’arrêts du moteur .

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    IKHELK Abdellah

    0,00%

    10,00%

    20,00%

    30,00%

    40,00%

    50,00%

    60,00%

    70,00%

    80,00%

    90,00%100,00%

    110,00%

    01020

    30405060708090

    100110120130140150160170

    180190

    Nb hrs consommées

    Pourcentage cumulées

      Dans le but de classer les causes de pannes selon le temps d’arrêt annuel des équipements,

     j’ai construit le diagramme Pareto :

    Les défaillances Nb heuresconsommées Pourcentage Pourcentagescumulées

    Roulement Défectueux 177,25 43,63% 43,63%

    Câble Endommagé 60,75 14,95% 58,58%

    Moteur à la masse 58,5 14,40% 72,98%

    Problème Mécanique 39,25 9,66% 82,65%

    cache ventilateurendommagé

    33 8,12% 90,77%

    Mauvais contact 20 4,92% 95,69%

    Ventilateurendommagé

    17,5 4,31% 100,00%

    Total 406,25 100,00% -

    Tableau 6 : Classement des causes de pannes en ordre décroissant selon les heures d’arrêt annuel 

    Fig.10 : Classement des causes de pannes

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    IKHELK Abdellah

    Le diagramme montre que 80 % des temps d’arrêt des moteurs électriques de la zone PEX

    sont dus aux endommagements des roulements, aussi du câble et lorsque le moteur est mis à la

    masse, alors c’est plus raisonnable de se concentr er sur ces trois causes en priorité.

    Mais pour valider ces résultats, on va utiliser un outil complémentaire plus détaillé en terme

    de criticité pour chaque mode de défaillance afin de pouvoir justifier la mise en place des

     procédures opérationnelles, donc la démarche la plus pratique à adopter est la réalisation d’une

    Analyse des Modes de Défaillance de leurs Effets et de leurs Criticités (AMDEC).

    2.4.  Analyse des modes de défaillance de leur effet et leur

    criticité :2.4.1.  Introduction : 

    «L ’analyse des modes de défaillances, de leurs effets et de leurs criticités est une

    m éthode d’analyse de la fiabilité qui permet de recenser les défaillances et les conséquences

    affectant le fonctionnement du système dans le cadre d’une application donnée ».

    AFNOR (Norme X-510)

    Objectifs :

    Réduire le nombre de défaillances,

    Détection précoce des dégradations,

    Fiabilisation des interventions sur les moteurs électriques,

    La méthode AMDEC comporte 3 étapes successives pour un total de 14 opérations. La

    démarche est la suivante :

    Étape 1 : Analyse fonctionnelle :

    1a : initialisation :

    1-définition du système à étudier

    2-définition de la phase de fonctionnement

    1b : décomposition fonctionnelle :

    3-découpage du système

    4-identification des fonctions des éléments

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    Rapport de SFEPage 23 

    IKHELK Abdellah

    Étape 2 : Analyse AMDEC :

    2a : analyse du mécanisme de défaillances

    5-identification des modes de défaillances6-recherche des causes

    7-recherche des effets

    8-recensement des détections

    2b : évaluation de la criticité

    9-évaluation des critères de cotation

    10-calcul de la criticité

    2c : proposition d’actions correctives

    11-recherche des actions correctives

    Étape 3 : Synthèses :

    12-hiérarchisation des modes de défaillances

    13-liste des points critiques

    14-liste des recommandations

    On va appliquer cette analyse sur l’équipement le plus critique qui est la motopompe numéro

    101B de l’unité 39 (39MP101B) de la zone PEX.

    2.4.2.  Analyse fonctionnelle :

    L’analyse fonctionnelle est une démarche qui consiste à recenser, caractériser,

    ordonner , hiérarchiser et valoriser les fonctions d’un produit. 

    2.4.2.1.  Initialisation : 

    Le système à étudier c’est la motopompe 39MP101B :

    Caractéristiques techniques 

    Tension 380V

    Puissance 13.8 KW

    Vitesse de rotation 2390 tr/min

    Déphasage entre I et U (Cos ¥) 0,8

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    IKHELK Abdellah

    Fig.11 : Motopompe 39MP101B en fonctionnement

    Définition de la phase de fonctionnement :

    Fig.12 : Diagramme de pieuvre de 39MP101B

    Refoulement

       A  s  p   i  r  a   t   i  o  n

    BANDERA 

    39MP101B Mainteneur Secteur

    d’alimentation

    Bassin du souffre

    liquide

    ExploitantMilieu ambiant

    Fp

    Fc4Fc1

    Fc2 Fc3

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    Rapport de SFEPage 25 

    IKHELK Abdellah

    La fonction principale :

    Fp : Débiter le souffre liquide du bassin vers la BANDERA.

    Les différentes fonctions contraintes :

    Fc1 : Faciliter au mainteneur la manœuvre en cas d’arrêt, 

    Fc2 : Contrôler et utiliser la motopompe par l’exploitant dans les conditions idéales de marche, 

    Fc3 : Résister à la corrosion et à l’agressivité du milieu ambiant (Souffre), 

    Fc4 : Alimentation du moteur électrique par le secteur.

    2.4.2.2.  décomposition fonctionnelle :

      Découpage du système : 

    Fig.13 : Décomposition fonctionnelle du moteur asynchrone

      Identification des fonctions des éléments :

    Composantes Fonctions

    Le Stator  produit un champ magnétique tournant

    Le Rotor entraîné par le champ tournant, produit de l’énergiemécanique

    Les roulementsle guidage en rotation de l’arbre se fait par deux 

    roulements à billes montés dans les flasques

    Le ventilateur  placé à l’arrière du moteur, il permet le refroidissement 

    Capot de ventilation oriente le flux d’air vers les ailettes du carter  

    Les flasques ils ferment le carter moteur aux deux extrémités

    Boîte de bornes Branchement du circuit d’alimentation 

    Tableau 7 : Fonctions des éléments du moteur asynchrone

    Moteur électrique

    asynchrone

    Rotor Stator Roulements Ventilateur Capot de

    ventilateur

    Flasque

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    IKHELK Abdellah

    2.4.3.  Analyse AMDEC :

    2.4.3.1.  Généralité :

    L’analyse AMDEC proprement dite consiste à évaluer qualitativement et quantitativement

    les défaillances, puis à mettre en évidence les points critiques :

      Evaluation quantitative des défaillances :

    Mode de défaillance

     potentielle Effets possibles  Causes possibles  Détection 

    Qu’est-ce qui

     pourrait aller mal ?

    Quels pourraient être

    les effets ?

    Quelles pourraient

    être les causes ?

    Quelles sont les

    actions de contrôle ?

    -  NON DETECTION 

    D : « Probabilité de non détection du mode compte tenu des calculs et essais effectués ou

     prévus »

    - FREQUENCE

    F : « Fréquence d’apparition du mode de défaillance engendré par la cause »

    - GRAVITE

    G : « Gravité de l’effet de la défaillance retenu pour l’utilisateur  »

    INDICE DE CRITICITE

    D x F x G = C

    2.4.3.2.  Barèmes de cotation d’AMDEC : 

    L’élaboration d’un barème de cotation permet d’établir un référentiel unique pour

    l’évaluation des défaillances. Cette cotation diffère suivant les critères suivants : 

      Le référentiel de cotation de l’entreprise, 

      L’expérience des responsables,

      Le niveau de qualité souhaité.

    La criticité se calcule en fonction de la fréquence de panne, la gravité et la détectabilité.

    Pour quantifier ces indicateurs on va définir pour chacun un poids selon des critères

    spécifiques.

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    IKHELK Abdellah

      La Fréquence : 

    Représente la probabilité de défaillance d’un équipement dans une période donnée. 

    FREQUENCE F DEFINITION DES NIVEAUX1 Défaillance rare : Moins d`une défaillance par an

    2 Défaillance possible : Moins d`une défaillance par six mois

    3 Défaillance fréquente : Moins d`une défaillance par trimestre

    4 Défaillance très fréquente : Plusieurs défaillances par moisTableau 8 : Barème de cotation de la fréquence

      La Gravité :

    Représente les répercussions des défaillances sur le système. 

    GRAVITE G DEFINITION DES NIVEAUX1 Défaillance mineure (sans effet)

    2 Défaillance moyenne (dégradation du fonctionnement)

    3 Défaillance importante (perte du fonctionnement)

    4 Problème de sécurité des personnes ou dommage matériel important

    Tableau 9 : Barème de cotation de la gravité 

      La Détectabilité :

    C’est la propriété d’une défaillance à être repérable visuellement à l’aide d’un instrument

    de mesure sur place et envoyant des signaux de façon continue à la salle de contrôle ou à l’aided’un instrument portable.

    NON DETECTION DEFINITION DES NIVEAUX

    1 On peut suivre la dégradation visuellement

    2 On peut suivre la dégradation de la salle de contrôle

    3 On peut suivre la dégradation avec instrument de mesure portable

    4 Difficile à détecter (nécessite le démontage)

    Tableau 10 : Barème de cotation de la détectabilité 

    A l’aide des tableaux au-dessus, et après la discussion avec les inspecteurs moteurs

    électriques on peut remplir notre tableau AMDEC, et à la fin nous donnerons des propositions

     pour les actions dont il faut agir pour diminuer la criticité et par suite augmentation de fiabilité.

    2.4.3.3.  Tableau d’AMDEC sur la motopompe (MP101B) :

    J’ai utilisé la méthode AMDEC sur les composants du moteur les plus critiques  qui sont :

    - Stator,- Roulement,- Arbre moteur,

    - Ventilateur,- Rotor et bobinage

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    IKHELK Abdellah

    SamirAnalyse des modes de défaillances de leurs effets et leurs

    criticités

    Site de production : Unité 39 UPGRADESystème : Motopompe 39MP101B

    Sous-système : Moteur

    Eléments FonctionMode

    défaillanceCause de

    défaillanceEffets Détection D F G C Actions

    Stator

    Transformerl’énergie électrique

    en

    champsmagnétique

    tournant

    Court-

    circuitBobinage

    Mauvais

    contact

     perte du

    fonctionnementmégohmmètre 3 1 3 9

    Rebobinage

    du moteur

    Surcharge duMoteur

    Mauvaisisolant

    Humidité

    Mauvaiscontact

    Mauvais

    serrage

     perte dufonctionnement

    mégohmmètre 3 1 3 9

    Ronde

    électriquemoteur

    Resserragedes bornes

    Mauvais

    isolant

    Vibration

    Mauvaise

    fixation

    dégradation du

    fonctionnementVibroscope 3 2 2 12

    ContrôleVibratoire

    Vérifierl’alignement 

    Désalignement 

    de l’arbre Moteur

    Surchauffe

    Ventilateurendommagé

    dégradation dufonctionnement

    Relaithermique

    2 1 2 4

    Changementdu

    ventilateur.Respecter lacharge

    nominale dumoteur

    Surcharge

    Roulement

    Assurer leguidage en

    rotation durotor

    Vibration

    Mauvais

    alignement perte du

    fonctionnementVibroscope 3 2 3 18

    Contrôle

    Vibratoire

    Vieillissement

    Fatigue

    Mauvaisajustement

     perte dufonctionnement

    Difficile à

    détecter(démontage)

    4 1 3 12

    Im plantationd’une fiche

    d’instruction

    (ajustement)Procédurede montage

    Mauvaismontage

    Usure desroulements

    Surcharge perte du

    fonctionnement

    Difficile à

    Détecter(démontage)

    Ou relais maxicourant

    4 1 3 12

    changement

    deroulement

    Lu brification régulière

    Manque delubrification

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    IKHELK Abdellah

    Tableau 11 : Analyse des modes de défaillances de leurs effets et leurs criticités

    2.4.4.  Synthèse des résultats d’AMDEC : 

    2.4.4.1.  Niveau de la criticité :

    Le tableau ci-dessous définit les types de maintenance pour chaque niveau de criticité 

     Niveau de criticité Définition

    1≤ C < 12 

    criticité négligeable

    Aucune modification

    Maintenance corrective

    12≤ C

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    Rapport de SFEPage 30 

    IKHELK Abdellah

    2.4.4.2.  Liste des modes de défaillances critiques :

    L’établissement AMDEC (moteur) nous montre que les composants critiques sont les

    roulements, le stator ainsi que l’arbre, en effet les roulements jouent un rôle majeur pour la

    dégradation d’arbre et des autres composants.

    U31MP101B 

    ELEMENT

    MAINTENABLECriticité Mode de défaillance Actions

    Stator C=12 Vibration Elaboration

    des procédures

     pour

    améliorer la

    qualité de

    montage

    Roulement C=18 Vibration

    Roulement C=12 Fatigue

    Roulement C=12 Usure

    Arbre du moteur C=12 Déformation

    Tableau 13 : Modes de défaillances critiques

    2.4.4.3.  Liste des recommandations :

    Après l’analyse des modes de défaillances et leur criticités, j’ai constaté que l’élément

    qui pose la majorité des problèmes c’est les roulements, pour cela j’ai proposé d’élaborer la

     procédure de la maintenance des moteurs électriques, on appliquant une fiche de contrôle de

    l’ajustement pour assurer le bon montage des roulements et augmenter sa durée de vie.

    2.5.  Conclusion :

    L’étude des deux méthodes, l’analyse des causes racines (RCA) et l’analyse des modesde défaillance de leurs effets et de leurs criticités (AMDEC) a permis de relever les causes

    critiques, ainsi l’élément le plus critique c’est les roulements. 

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    Rapport de SFEPage 31 

    IKHELK Abdellah

    Chapitre 3 :

    Mise en place des procédures et desdocuments utiles pour le service

    maintenance de CegelecActions amélioratives

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    Rapport de SFEPage 32 

    IKHELK Abdellah

    3.1  Introduction :

    Dans ce chapitre la manière de rédaction des procédures et la fiche de contrôle d’ajustement

    que j’ai implanté avec le responsable de méthode au sein du service maintenance de CEGELEC.

    3.2  Etat de la documentation de la maintenance des moteursélectriques :

    La documentation au sein du service maintenance est bien classé, lisible et facile à identifier,

    d’après mon assistance à l’intérieur de ce service j’ai constaté plusieurs points forts et points

    faibles.

    3.2.1 Points forts:

    Engagement fort pour améliorer la qualité de la maintenance,

    Disponibilité des données de toutes les interventions,

    Classement des f iches d’intervention maîtrisé selon la norme ISO 9001 : 2008.

    3.2.2 Points faibles :Montage des moteurs se fait de façon aléatoire,

    Montage des roulements sans mesure de l’ajustement recommandé,

    Manque des procédures écrites de la maintenance des moteurs électriques,

    Manque des instructions de travail :

    - Instruction de montage des roulements.

    Manque des fiches de contrôle des mesures nécessaire pour maintenir et rétablir les

    moteurs électriques.

    3.2.3 Recommandations :

      Rédaction d’une instruction de contrôle de l’ajustement des roulements,

      Mise en place de la fiche,

      Contrôle assurant l’application de la fiche,

      Rédaction de procédure de la maintenance des moteurs électriques.

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    Rapport de SFEPage 33 

    IKHELK Abdellah

    3.3  Procédure élaborée pour le service maintenance :

    3.3.1.  Généralités :

    La procédure est une description, une image de la manière de réalisation d’une activité.

    Pour rédiger une procédure, il faut se trouver dans la même situation que le photographe. Il faut

    avoir une idée de la mise en scène de la réalité que l’on veut  photographier. Rédiger les

     procédures implique un raisonnement en termes de processus d'entreprise. Il s'agit en effet

    d'adapter la norme à la réalité de l'organisme et donc à écrire le "juste nécessaire" correspondant

    au besoin de l'organisme. Il existe traditionnellement 2 catégories de procédures :

    - Tout d’abord les procédures organisationnelles, donc relatives au système qualité qui

    décrivent l’ensemble de ce système qualité. 

    - Ensuite les procédures fonctionnelles qui sont des procédures verticales, à plusieurs

    fonctions et qui décrivent le cœur d’activité de l’entreprise.

    Dans un organisme, les problèmes de non-qualité, de dysfonctionnement apparaissent

    souvent à l’interface entre différentes fonctions. C’est la raison pour laquelle il est habituel

    aujourd’hui de raisonner en termes de processus. Pour faciliter la représentation de la complexité

    des processus en œuvre dans un organisme, on peut utiliser une technique particulière à savoir le

    diagramme de flux (logigramme) appelé encore "flow chart".

    Une procédure comprend les éléments suivants :

    1. Objet: but de la procédure il peut être justifié.

    2. Domaine d'application : où, quand, sur quoi l'objet de la procédure s'applique

    3. Références : normes internes ou externes régissant la procédure

    4. Responsabilités : Les responsabilités associés aux personnes ou fonctions impliqués

    dans la procédure.

    5. Méthodologie : Répond à la question : « Qui fait quoi et comment ? »

    6. Annexes : joint à un document à titre informatif.

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    Rapport de SFEPage 34 

    IKHELK Abdellah

    3.3.2.  Mise en place des procédures :

      Planification et préparation :

    Avant de commencer la rédaction, il faut planifier l’opération et assurer une préparation

    adéquate, ce qui facilitera la tâche.

      La rédaction d’un document est par lui-même un processus qualité est possiblede subdiviser en étape :

    1.  Avant de commencer, il faut planifier ce qui doit être documenté,

    2.  Les informations qui feront partie du document ne sont pas toujours disponibles, ilfaut alors aller chercher auprès des employés et vérifier cette information,

    3.  Adopter un format et une structure adaptés à la nature du document et si possible

    standard, rédiger le document en suivant certaines règles pour assurer l’efficacité du

    document,

    4.  Faire les révisions qui s’imposent et faire approuver le document,

    5.  Distribuer les documents aux personnes concernés et en assurer la mise en œuvre.

    3.3.3.  Procédure élaborée :

    Dans l’élaboration de la procédure du service maintenance j’ai rencontré, à plusieurs

    reprises, le responsable méthode et les différents intervenants et assisté à des différentes

    interventions.

    Pour la méthodologie j’ai utilisé un tableau de trois colonnes pour faciliter la lecture de

    la procédure, on détermine facilement la tâche, l’image correspond à la tâche et comment   la

    réalisé et l’outil associé nécessaire pour la tâche. 

    Pour la question « qui fait la tâche ? » c’est dans tous les cas le technicien qualifié chargé de

    maintenir le moteur.

    La procédure rédigée est :

      Procédure de la maintenance des moteurs électriques.

    La procédure de la maintenance des moteurs électriques est rédigée avec le responsable

    méthode a comme objectif d’écrire le processus de la maintenance des moteurs électriques au

    sein de la Samir.

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    Rapport de SFEPage 35 

    IKHELK Abdellah

    J’ai proposé une forme de procédure qui respecte les exigences documentaires de la norme

    ISO 9001/08.

    Une partie de la méthodologie de la procédure est de :

    Image de l’opération Quoi ? (Tâche

    correspondante)Comment ? (Outil concerné)

    1/ Nettoyage des

    surfaces extérieures à l’aide d’un chiffon 

    2/ Démontage flasque

     poulie avant

    - Extraire le flasque avant au

    moyen d’un extracteur (glisser

    une pièce cylindrique à

    l’intérieur de l’arbre, mettre le

     bout de l’extracteur en appui

    sur cette pièce).

    3/ Démontage flasque

     poulie arrière

    - Extraire le flasque arrière au

    moyen d’un extracteur. 

    4/ Retirer la clavette

    - Retirer la clavette à l’aide

    d’un tournevis plat et d’un

    maillet (on glisse le plat du

    tournevis à l’intérieur de la

    rainure, on met le bout du

    tournevis en appui contre la

     base de la clavette et on frappe

    doucement avec le maillet).

    Tableau 14 : Méthodologie de la procédure de la maintenance des moteurs électriques

    La procédure en total est dans l’annexe 1. 

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    Rapport de SFEPage 36 

    IKHELK Abdellah

    3.3.4.  Proposition d’améliorations pour la procédure de la maintenancedes moteurs:

    La maintenance des moteurs électriques consiste aussi de contrôler la circularité durotor, donc j’ai proposé une tâche supplémentaire dans la procédure de la maintenance

    des moteurs électriques. 

    Image de l’opération  Quoi ? (Tâche)Comment ? (Outilconcerné)

    - Contrôler la circularité de

    l’axe du rotor et d’arbre 

    - Vérifier la circularité du

    rotor. Pour cela, placer les 2

    extrémités du rotor sur

    2Vés de même dimension

     posés sur un marbre.

    Monter un comparateur

    comme indiqué ci-contre.

    Faire tourner le rotor d’un

    tour et relever les valeurs

    extrêmes.

    Tableau 15 : Tâche de contrôle de la circularité de l’axe du rotor et d’arbre

    Pour le contrôle de circularité on aura besoin des matériels suivants :

    Matériels Caractéristiques Images

    Marbre en granitModèle de précision : classe 1

    Dimension : 2 mètre

    Comparateur àpalpeur orientable

    Capacité :

    Précision : 1/100 mm

    Support decomparateur

    Type :

    Longueur bras : 150 mm

    Hauteur : 300 mm

    2 Vés Hauteur : 200 mm

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    IKHELK Abdellah

    Tableau 16 : Matériels essentiels pour le contrôle de la circularité du rotor  

    3.4  Fiche de contrôle d’ajustement des roulements : 

    3.4.1.  Rédaction de la fiche de contrôle de l’ajustement desroulements :

    Une fiche de contrôle a aussi été rédigée il s’agit de :

     Ajustement des roulements.

    La fiche contient trois tableaux principaux :

    Le premier tableau a comme objectif de définir l’opération en général 

    OT:(Ordre detravail)

    Sigle:(Moteur)

    Nom:(Technicien)

    Date:(de l’opération) 

    Zone:(emplacement moteur)

    Tableau 17 : Identification de l’opération de contrôle

    Le deuxième tableau pour définir le type de roulement et leurs références avec les différents

    diamètres à mesurer comme le diamètre de la bague intérieur du roulement et la bague extérieure

    et aussi les diamètres d’arbre et d’alésage. 

    Après on a la mesure de l’ajustement entre l’arbre et la bague intérieur e du roulement et entrel’alésage et la bague extérieur e, on indique l’appareil utilisé. 

    ROULEMENTS

    Côté accouplement Côté opposé accouplement

    Type: Type:

    Réf: Réf:

    Diam. BI: Diam. BE: Diam. BI: Diam. BE:Diam. Tolérances Avis Diam. Tolérances Avis

    Portéeroulementsur arbre

    Mesures àl'expertise

    Appareil

    utilisé :

    Alésageroulement

    dans flasque

    Mesures à

    l'expertise

    Appareil

    utilisé :

    Tableau 18 : Information sur les roulements et leurs ajustements

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    Le troisième tableau définit l’ajustement associé pour le cas de contrôle

    Il contient les ajustements recommandés par la norme ISO 281 : 2007 en fonction des charges

    dynamique et radiale, le type de roulement et le diamètre d’arbre. 

    Particularités dela charge

    Roulements à billes

    Roulements à rotule sur rouleaux Roulements à rouleaux coniques

    d100 d

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    3.4.3.  Mise en place de la fiche :

    Pour le contrôle d’ajustement on aura besoin des matériels suivants :

    Matériels Caractéristiques Images

    Micromètre extérieure au

    micron

    Lecture : 0,001

    Capacité : 25->200 mm

    Micromètre intérieur au

    micron

    Lecture : 0,001

    Capacité : 25->200 mm

    Tableau 22 : Matériel essentiel pour la mise en place de la fiche de contrôle  

    3.5  Conclusion :

    Les documents élaborés pour le service maintenance sont des documents pour

    l’amélioration de la qualité de la maintenance des moteurs électriques, et pour l’assurance du bon

    montage des roulements.

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    IKHELK Abdellah

    Conclusion générale

    Pour les systèmes de production en vigueur à La Samir, la RCA a démontré à travers ce

     projet de fin d’études qu’elle représente un des leviers importants pour maîtriser et optimiser la

    fonction maintenance et contribuer d’une manière significative à des gains sur la productivité.

    Cette démarche rationnelle et structurée exige de la part des utilisateurs une vision globale, donc

    systématique de l’entreprise pour inclure tous les facteurs contribuant à une implantation de

    succès d’un programme de maintenance optimisé. 

    Mon  projet a consisté en l’étude de fiabilité des motopompes de la zone PEX dans le but

    d’améliorer leur performance et de mettre en place la démarche de maintenance basée sur la

    fiabilité.

    Les étapes suivies pour réaliser ce projet se présentent comme suit :

    En premier lieu,  j’ai identifié  les causes racines des modes de défaillances dans le cadre

    d’une étude RCA de la motopompe 39MP101B.

    En second lieu, j’ai pu organiser des groupes de travail avec les différents intervenants afin

    de déterminer les modes de défaillances critiques utilisant la méthode AMDEC.

    La dernière phase consiste à la fiabilisation des interventions de la maintenance des

    moteurs électriques, le choix optimal était l’élaboration et la mise en place de la procédure de la

    maintenance des moteurs électriques et aussi de la fiche de contrôle d’ajustement des

    roulements.

    Toutefois, l’étude et l’élaboration des deux documents n’étaient qu’une initiation pour

    l’amélioration de la maintenance des moteurs électriques  à la Samir. Il serait judicieux de

     poursuivre la mise en œuvre des solutions proposées pour apporter des résultats à moyen et long

    terme.

    Pour clore, je vous remercie vivement pour la considération de ce modeste travail et je

    souhaite qu’il soit d’une grande utilité pour les parties intéressées ainsi que pour toutes les

     personnes qui le consulteront.

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    IKHELK Abdellah

    Bibliographie et webographie

    Documents :

      Jack HUGGET, cours de formation sur l’Analyse des Causes Racines, 

      SKF, Guide pour l’entretien et le remplacement des roulements, Reg. 47 :76 . 1977-04,

      Métrologie dimensionnelle de précision, Ets Pierre ROCH S.A. ROCH LUNEVILLE,

      Manuel qualité de l’entreprise GRIFLEX.

      Procédure Gestion de la documentation GRIFLEX.

      Tableau de Gestion des Enregistrements GRIFLEX.  Planning de la maintenance préventif 2011 de GRIFLEX.

    Webographie :

    www.griflex.comhttp://perso.wanadoo.fr/nathalie.diaz

    Références aux cours :

      Cours de Mme. CHANTAR : « Conseils de rédaction du rapport de PFE/ SFE ».

      Cours de M. BOUKSOUR : « Systèmes documentaires ».

      Cours de M. BOUKSOUR : « Outils d’améliorations d’un système QSE ».

      Cours de M. RIFAI : « Concepts généraux QSE ».

      Cours de M. BEIDOURI : « Gestion de la maintenance ».

      Cours de M. SAMHARI : « Métrologie ».

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    IKHELK Abdellah

    Annexes

    Annexe 1 : Procédure de la maintenance des moteurs électriques

    Annexe 2 : Fiche de contrôle d’ajustement des roulements

    Annexe 3 : Model de catalogue du roulement

    Annexe 4 : Codification des machines de l’atelier

    Annexe 5 : Planning de la maintenance des équipements

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    Annexe 1

    Procédure de la maintenance desmoteurs électriques

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    Annexe 2

    Fiche de contrôle d’ajustement des

    roulements

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    IKHELK Abdellah

    Annexe 3

    Model de catalogue du roulement

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    Annexe 4

    Codification des machines de l’atelier

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    Annexe 5

    Planning de la maintenance deséquipements