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UNION EUROPEENNE DELEGATION DE L’UNION EUROPEENNE EN REPUBLIQUE D’HAITI
REVUE DE PRESSE UE-HAITI
Octobre à décembre 2015
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Le Nouvelliste – Publié le 31 décembre 2015
Clôture et prolongement du PESIC (Programme Européen de Soutien aux Initiatives
culturelles)
La ministre de la Culture, Dithny Joan Raton, a annoncé, le mercredi 30 décembre, le prolongement
du Programme européen de soutien aux initiatives culturelles (PESIC) en Programme
d'encouragement et de soutien aux initiatives culturelles (PESIC). Cette annonce est intervenue au
moment de la clôture dudit programme par le Centre haïtien d’appui et de promotion des entreprises
(CHAPE) et la délégation de l'Union européenne (UE) en compagnie d'autres opérateurs comme les
Fondations Africamerica, Haïti Jazz et le Musée Georges Liautaud, entre autres.
Ce programme a été financé à hauteur de 1 million d’euros, dont 90% provenait de l’Union
européenne, soit 900 000 euros. Les100 000 euros ont été une contribution du CHAPE et de ses
codemandeurs. 5 filières ont été prises en compte dans ce programme, il s’agit de la musique,
l’artisanat, la mode, le livre et les arts visuels.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/154068/Les-remous-de-lactualite-du-jeudi-31-au-dimanche-3-janvier-2016
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ICI Haiti – Publié le 31 décembre 2015
Culture : Clôture et prolongement du PESIC
Mme Dithny Joan Raton, la Ministre de la Culture, a
annoncé le prolongement du Programme Européen de
Soutien aux Initiatives Culturelles (PESIC) en
Programme d'Encouragement et de Soutien aux
Initiatives Culturelles (PESIC).
Cette annonce est intervenue au moment de la clôture
dudit programme par le Centre Haïtien d’Appui et de
Promotion des Entreprises (CHAPE) et la délégation
de l'Union Européenne (UE) en compagnie d'autres
opérateurs comme les Fondations Africamerica, Haiti
Jazz et le Musée Georges Liautaud, entre autres.
« Cette cérémonie de clôture ne marque pas la fin d'un cycle mais le renouvellement efficace et
vivace d'une coopération qui, depuis le programme d'Appui au Renforcement de la Culture et de
l'Art Haïtien (ARCADES), s'est régénéré en Programme Européen de Soutien aux Initiatives
Culturelles (PESIC)...[et qui va se transformer en Programme d'Encouragement et de Soutien aux
Initiatives Culturelles] » a indiqué la titulaire du Ministère de la Culture.
Pour rappel, le PESIC a été lancé en 2012 par la Délégation de l’Union Européenne (UE), de
concert avec le Centre Haïtien d’Appui et de Promotion des Entreprises (CHAPE) en vue de
dynamiser le secteur culturel.
Ce programme a été financé à hauteur de 1 million d’euros, dont 90% provenait de l’union
Européenne, soit 900.000 euros. Les autres 100,000 euros ont été une contribution du CHAPE et de
ses codemandeurs.
Il s'est étendu sur une période de 2 ans et a couvert l’ensemble du territoire national grâce à des
activités dans les dix départements du pays. Le PESIC faisait suite à l’ARCADES, un programme
qui a été mis en œuvre, entre 2011 et 2013 par le Ministère de la Culture et financé par l’Union
Européenne. http://www.haitilibre.com/article-2461-haiti-reconstruction-5-millions-pour-le-secteur-
de-la-culture-et-de-l-art.html
La musique, l’artisanat, la mode, le livre et les arts visuels sont les 5 filières qui ont été prises en
compte dans ce programme.
http://www.icihaiti.com/article-16260-icihaiti-culture-cloture-et-prolongement-du-pesic.html
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Métropole Haiti – Publié le 31 décembre 2015
Fin du Programme Européen de Soutien aux Initiatives culturelles
Lors de la cérémonie de clôture, la ministre Dithny Joan Raton a annoncé le renouvellement
prochain de ce programme par le gouvernement sous une autre forme.
Selon la ministre de la culture ce programme a beaucoup apporté directement ou indirectement à de
nombreux acteurs du secteur de la culture dont la fondation Haïti Jazz, Haiti Fashion Week ou
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encore la chambre des métiers et de l'artisanat.
Le PESIC dont le montant estimé à près d'un million et demi d'Euros a atteint son objectif selon
Maguy Durcé, la responsable du programme.
« Le fait que le PESIC prenne fin ne signifie pas la mort de ce programme qui sera repris par le
gouvernement mais avec quelques modifications », a expliqué la ministre de la culture Dithny Joan
Rathon.
L'Ambassadeur de l'UE Vincent DEGERT dans ses propos de circonstances
http://metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=27823
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Radio Métropole – Publié le 27 décembre 2015
Interview José Antonio de Gabriel, Chef observateur adjoint de la MOE UE, à l’émission
« Le Point », Radio Télé Métropole
https://www.youtube.com/watch?v=J1E1xG7_e_A&feature=youtu.be
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Le Nouvelliste – Publié le 27 décembre 2015
On n’a pas encore vu de preuves des fraudes massives, le 11 janvier et le 7 février on espère
voir les nouveaux élus en place, explique l’ambassadeur des Etats-Unis
Après l’échec de la mission de Kenneth Merten, l’Ambassadeur américain en Haïti, Peter F.
Mulrean, a accordé une interview exclusive au Nouvelliste le 27 décembre 2015. Le représentant
de Barak Obama en Haïti a exprimé en des termes clairs son appui au processus électoral en
cours et son scepticisme face à l’absence de preuves pour conforter les accusations de fraudes
massives dénoncées par plusieurs partis politiques et secteurs de la vie nationale. L’ambassadeur
reconnaît cependant l’accumulation des doutes qui ronge le processus électoral et attend des
lumières de la commission d’évaluation. Disant son souhait pour que les élus prennent fonction,
le 11 janvier pour les parlementaires et le 7 février pour le prochain président élu, l’ambassadeur
américain en Haïti formule le vœu que les membres de la classe politique haïtienne ne soient
plus « coincés dans les rouages du système politique » et font « marcher le politique pour prendre
des décisions et pour faire avancer » leur pays.
Le Nouvelliste: M. l’ambassadeur, il est 3 heures de l’après-midi, nous sommes le dimanche 27
décembre chez vous, vous n’êtes pas en train de superviser les élections?
Peter F. Mulrean : Non ! Je suis dans mon salon.
Le Nouvelliste: Les USA ont dépensé beaucoup d’argent pour les élections et sont en train de
constater qu’elles sont reportées, quel est votre sentiment?...
PFM: Les élections sont reportées, mais nous espérons que c’est pour peu de temps. Comme vous
l’avez dit, les USA supportent ce processus électoral depuis plus d’un an. Et notre position sur les
élections reste toujours la même depuis le début. Nous voulons voir des élections crédibles et
transparentes en Haïti. Nous n’avons pas de préférence politique, ni de candidats, ni de partis
politiques. Il faut situer notre soutien aux élections au soutien que nous apportons à l’évolution
démocratique en Haïti. La nécessité de renforcer l’Etat de droit est à la base de cette évolution.
Autrement dit, d’avoir des instances et des règles qui sont respectées. C’est pour cela que nous
considérons que l’aboutissement de ces élections est nécessaire. Parce que non seulement le pays a
besoin du renouvellement des acteurs politiques, mais aussi pour démontrer que le système de
gouvernance et le système électoral marchent. Si l’on veut qu’un peuple ait confiance dans son
système de gouvernance, il faut montrer que ce système fonctionne.
Le Nouvelliste: Les élections sont l’objet de beaucoup de contestations. On n’a pas pu aboutir à
l’organisation du second tour du 27 décembre, c’est parce que des choses se sont mal passées. Vous
êtes donc d’accord avec l’existence d’une commission qui essaie d’évaluer ces élections ?
Comment voyez-vous cette commission d’évaluation ?
PFM: Tout d’abord, on espère que cette commission d’évaluation va pouvoir faire face aux
questions posées sur le scrutin du 25 octobre. Mais, je pense que là il y a une façon de voir ce qui
s’est passé lors du 1er tour. Il y a des principes que j’ai évoqués sur la nécessité de respecter le
calendrier électoral, et d’avoir un nouveau président le 7 février. Mais il y a aussi les faits. En les
regardant, nous sommes d’accord que les élections n’ont pas été parfaites. Il faut constater aussi
qu’après le scrutin du 9 août, des leçons ont été tirées. Et ces leçons ont été appliquées au mois
d’octobre. Le déroulement du scrutin du 25 octobre a vu de nettes améliorations. Notamment dans
la situation sécuritaire et logistique. Il y a eu certes des irrégularités, des gens qui ont essayé
d’intimider certaines personnes, etc. D’ailleurs, la Police nationale d’Haïti a procédé à des centaines
d’arrestations. Mais, pour revenir à votre question, c’est depuis le 25 octobre, après avoir constaté
ces améliorations, que nous avons entendu beaucoup d’accusations de fraudes massives. C’est le
terme que nous entendons tout le temps. On entend parler de fraudes massives, mais pour l’instant
on n’a pas encore vu de preuves. Notre ambassade a eu des observateurs déployés un peu partout le
jour du scrutin. Eux, ils n’ont pas vu de fraudes massives. Les missions d’observation de l’Union
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européenne et de l’OEA, qui avaient des centaines d’observateurs internationaux sur le terrain,
n’ont pas vu de fraudes massives. Et pour revenir au processus, le système électoral haïtien a un
mécanisme contentieux pour juger les accusations de fraudes. Et je vois que la plupart des candidats
qui crient le plus fort, non seulement n’ont pas utilisé ce mécanisme, mais ils n’ont pas non plus
montré les preuves de fraudes massives aux médias ni au grand public. Alors, une accusation sans
preuves ne rend pas coupable. C’est dans ce sens-là que je vois la nécessité de rester avec le
processus, de ne pas l’abandonner, au contraire de le respecter, d’apporter des aménagements, des
ajustements si nécessaire. Ce, pour démontrer la légitimité du processus. Vous avez parlé de besoin
d’une commission. Il est vrai qu’autant il y a certaines personnes qui font des accusations pour
suivre un agenda politique, il y a absolument d’autres gens qui, de bonne foi, doutent de la
légitimité du système après avoir entendu autant d'accusations de fraudes. Et c’est là que nous
espérons que le travail de la commission va pouvoir apaiser ces préoccupations. Et aussi redonner
un peu de légitimité au processus et restaurer la confiance du peuple.
Le Nouvelliste: L’un des rares partis à avoir été jusqu’au bout dans le processus de contestation est
Fanmi Lavalas. Cela a abouti à un jugement du BCEN qui a constaté qu’il y avait 78 procès-
verbaux qui ont été évalués. Ces 78 PV avaient des problèmes d’irrégularités ou de fraudes. La
décision finale prise par le CEP n’a pas été de poursuivre la vérification. Est-ce qu’on n’a pas, en
jouant des fois avec les recommandations et les constatations, provoqué ce déficit de crédibilité qui
aboutit aujourd’hui à l’existence de cette commission ?
PFM: Je pense que c’est une accumulation de doutes. Le fait que ça traîne aussi longtemps, que le
processus de contestation dure si longtemps, que les mêmes accusations sont répétées cent fois, tout
cela provoque une accumulation dans la tête des gens. En ce qui concerne le contentieux de Fanmi
Lavalas, j’ai lu la semaine dernière une analyse de la mission d’observation de l’UE sur ces 78 PV
qui ont été écartés. Eux, ils concluent qu’il n'y en avait vraiment que 3 PV qui ont été douteux. Les
autres ont eu de petites irrégularités et ils ne devraient pas, selon eux, être mis à l’écart. De
nouveau, je pense que cette commission d’évaluation pourrait éclaircir un peu la situation.
Le Nouvelliste: Les USA et la communauté internationale en général c’est beaucoup d’argent dans
le processus électoral, c’est aussi des conseillers. Comment le BCEN peut-il arriver à une
conclusion qui soit aussi démentie par des experts de l’UE un mois plus tard ? Cela alimente aussi
le doute.
PFM: Tout à fait. Et moi je n’ai pas de bonne réponse à cette question-là.
Le Nouvelliste: D’accord M. l’ambassadeur. Les Nations unies, dans un communiqué sorti la
semaine dernière, ont parlé de préoccupation. Les USA ne sont pas aussi inquiets ? N’ont-ils pas de
préoccupation en ce qui concerne la suite du processus ?
PFM: Notre préoccupation, je l’ai déjà dit, est de voir l’aboutissement de ce processus. Et si on
pensait que ce processus n’allait pas aboutir dans les conditions prévues par la Constitution et selon
les règles du jeu, nous aurions de grandes préoccupations. Parce que nous considérons que, par
principe, il faut suivre les élections jusqu’au bout. Vu les faits, nous ne voyons pas de raisons
d’abandonner. Mais je vais vous dire une autre raison, peut-être la raison la plus importante pour
achever ces élections, et c’est une raison tout à fait pratique : Haïti ne peut pas se permettre de ne
pas le faire. Haiti ne peut pas se permettre de prolonger ce blocage politique qui paralyse le pays
depuis deux ans. Haiti a besoin de ses acteurs constitutionnels. Et ces acteurs-là ont besoin de se
mettre au travail pour faire avancer ce pays. Il y a des lois à adopter, des emplois à payer, des
revenus à développer pour la santé publique, l’éducation, l’eau potable […] ». Les USA voient
Haïti comme partenaire. Notre engagement vise le long terme. Et nous sommes prêts à continuer
notre assistance considérable au développement de ce pays. Mais nous avons besoin d’un partenaire
à plein temps. Et, non pas d’un pays constamment distrait pas des embrouilles politiques. Un
nouveau gouvernement doit collaborer avec un nouveau Parlement pour améliorer la situation
économique et renforcer l’Etat de droit, etc. Voilà une autre raison pour laquelle Haïti a besoin de
mettre ces élections derrière elle.
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Le Nouvelliste: En décembre 2014, votre prédécesseur, Mme White, avait en tête le Parlement qui
devait rester en poste en janvier 2015. En fin de compte, ça n’a pas pu avoir lieu, le Parlement est
parti au 2e lundi de janvier. Dans quel sentiment attendez-vous le 2e lundi de janvier 2016 ?
PFM: Nous espérons voir un Parlement siéger pour montrer le premier pas vers le retour à une
situation normale. Et ça devrait être suivi de l’installation d’un nouveau président le 7 février. Cela
ne devrait pas être un si grand défi. Je pense que toutes les circonstances sont en place pour assurer
ces deux pas. Comme je viens de le dire, ces deux pas ne sont que le début. La tenue des élections
n’est pas l’objectif final. Mais c’est un pas incontournable pour aller de l’avant. FD : Le 2e lundi de
janvier et le 7 février sont des dates incontournables au vu des USA ? PFM : Moi, je vous ai
expliqué que notre sentiment c’est de respecter les règles et le calendrier constitutionnel. Je ne vois
pas de raisons pour ne pas les respecter, vu les circonstances actuelles. Nous aimerions bien voir ces
dates respectées.
Le Nouvelliste: Dans un article publié cette semaine, Le Nouvelliste fait état d’un rapport des
régulateurs américains concernant les dépenses. Et on a parlé de Caracol, de certaines dépenses
faites par l’USAID ces derniers temps qui n’ont pas donné les résultats attendus. Vous travaillez
aussi sur cette problématique ?
PFM: Oui, bien sûr ! Ce sont des tâches sur lesquelles je devais travailler plus que sur les élections.
Et je rêve du jour où je pourrai tourner mon attention aux choses importantes comme celles-là. Ce
rapport est là depuis plusieurs mois. Et on a conclu qu’il y a eu des retards, des problèmes, parfois
parce qu'il n’y avait pas de partenaires en place, parfois parce qu’on avait visé un peu trop haut dès
le début, parfois parce que les objectifs étaient un peu trop ambitieux. Et le rapport parle des
rectifications à faire. Je pense que les grandes lignes sont justes. Justement, c’est là où on devrait
mettre notre attention, pour les six années ayant suivi le tremblement de terre, pour voir si les
priorités sont toujours bien alignées avec la réalité. Vous avez évoqué la question du parc industriel
de Caracol. Je le constate, Caracol est un grand succès. J’y suis allé et j’ai constaté comment un
parc industriel hypermoderne peut bien fonctionner en Haïti. Grâce au parc, il y a 100 millions de
dollars de plus d’exportation de textile vers les USA. Il y a près de 10 000 emplois créés. C’est un
très grand succès. Mais voilà une situation où parfois la rhétorique dépasse la réalité. Quelqu’un a
fait des calculs, il y a quelques années, qu’il sera possible de créer tant d’espaces à Caracol. Et avec
tant de mètres carrés, il sera possible d’employer 60 000 personnes. Depuis lors, tout le monde se
demande où sont les 60 000 employés. Ce n’est pas un échec de ne pas être à 60 000 emplois. Les
10 000 personnes au travail, c’est un grand succès. Espérons que bientôt ce sera 15 ou 20 000
personnes. Il faut rester avec la réalité. A Caracol, on a mis en place les installations qui fournissent
l’électricité non seulement au parc, mais à 7 000 familles dans les alentours. Leur vie a
complètement changé. Il faut visiter ces villages où ils ont de l’électricité 24h/24. Et à cause de
cette fiabilité de l’électricité, ils sont prêts à payer leur facture. On est à 98% des gens qui paient
leur facture. Cela montre qu’un autre modèle est possible, qu’un succès est possible. Il faut
maintenant réévaluer les priorités. Est-ce qu’elles sont toujours ce qu’elles ont été quand on a
dessiné les programmes il y a quelques années ? C’est quelque chose dont je suis passionné.
Le Nouvelliste : On peut faire le parallèle entre Caracol et les élections. Ce qui est prévu, ce qui
arrive. En fin de compte, on doit tous les jours évaluer et réévaluer ?
PFM: Je pense que la vie est une réévaluation en continu. Mais je reviens au processus, il faut avoir
les règles et les normes en tête pour le faire. Une des raisons pour lesquelles j’ai été choisi pour ce
poste était mon expérience dans des situations politiques complexes, y compris des élections que
j’ai couvertes le long de ma carrière. Et il faut dire que, d’après mon expérience, Haïti n’est pas
unique dans les difficultés qu’elle rencontre. Tous les pays ont des contentieux, voire des
irrégularités. Les élections sont, par définition, une compétition avec des gagnants et des perdants.
Et l’important, quand on rencontre ces difficultés, c’est justement de respecter les règles, de les
renforcer si nécessaire. Mais ce respect du processus va établir l’Etat de droit. C’est une étape. Et
tout le monde y fait face. Regardez l’exemple de l'élection présidentielle de l’an 2000 aux Etats-
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Unis. C’est peut-être le scrutin le plus controversé de notre histoire électorale aux USA avec un
contentieux prolongé dans l’Etat de Floride sur le comptage des voix. Quand la Cour suprême a
rendu son verdict et Georges Bush est devenu président, Al Gore a fait un discours remarquable. Il
a dit qu’il était juste que ce contentieux ait été résolu par les institutions de notre démocratie. Il a dit
qu’il n’était pas d’accord avec la décision, mais il l’a acceptée. Et il a insisté que le gagnant et le
perdant l’acceptent dans un esprit de paix et de réconciliation qui rendrait notre pays plus fort. C’est
ça l’évolution. On n’arrive peut-être jamais aux élections parfaites, mais à chaque fois on bâtit un
meilleur système. Et j’ai aussi cet espoir pour Haïti cette fois-ci.
Le Nouvelliste : Nous sommes le 27 décembre, les élections sont reportées, et c’est la période des
vœux. Si l’ambassadeur des Etats-Unis avait des vœux à faire à la classe politique haïtienne,
ç’aurait été quoi aujourd’hui ?
PFM : D’abord je leur souhaiterais mes meilleurs vœux pour l’année. J’aimerais bien travailler avec
toute la classe politique haïtienne, avec eux tous pour faire avancer les grandes priorités du pays.
Mais je demanderais qu’ils se mettent au vrai travail.
Le Nouvelliste : Pour le moment, vous estimez que ce n’est pas toujours le cas. PFM : J’estime
qu’ils sont toujours coincés dans les rouages du système politique. Ce n’est pas la même chose que
faire marcher le politique pour prendre des décisions et pour faire avancer un pays.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/153926/On-na-pas-encore-vu-de-preuves-des-fraudes-massives-le-11-janvier-et-le-7-
fevrier-on-espere-voir-les-nouveaux-elus-en-place-explique-lambassadeur-des-Etats-Unis#sthash.IpMNkFFl.dpuf
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Haiti libre - Publié le 22 décembre 2015
Haïti - Tourisme : Bassin Zim, un modèle de développement durable
Lundi Stéphanie Balmir Villedrouin la Ministre du Tourisme et des Industries Créatives (MTIC), et
Dithny Joan Raton, la Ministre de la Culture accompagnées de représentants du secteur privé
touristique, de l’Union Européenne et de hauts cadres du MTIC, ont effectué une visite officielle au
site de Bassin Zim situé dans le département du Centre (Hinche).
Par cette visite, les deux ministres entendaient jeter les bases d’un modèle de développement
durable à partir du tourisme communautaire. Rappelons que le Bassin Zim (Hinche, Centre), qui a
bénéficié pour son aménagement (dont un gîte touristique), de l’appui financier de l’Union
Européenne en plus de celui du Ministère et de la Mairie de Hinche, est l’un des sites du circuit de
la « Route de l'eau », une thématique développée par le Ministère du Tourisme.
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Au cours de cette visite, les deux ministres ont tenue une causerie avec la population de la zone de
Bassin Zim ou se trouve, en plus de sa très spectaculaire chute d'eau, des grottes naturelles. Ces
échanges de sensibilisation ont porté notamment sur la nécessité pour les communautés, de bien
accueillir les visiteurs dans le site et de bien gérer le nouveau gite touristique.
http://www.haitilibre.com/article-16131-haiti-tourisme-bassin-zim-un-modele-de-developpement-durable.html
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Le Nouvelliste – Publié le 22 décembre 2015
Bassin Zim réaménagé, un site touristique à revisiter?
Une guérite ; deux pavillons pour l’accueil et les grandes manifestations ; un gîte meublé
aménagé en studio ; un bloc sanitaire qui fonctionne ; des marches en pierre pour accéder aux
grottes. Surtout, un site propre. Tel est le nouveau visage de Bassin Zim aujourd’hui
Au premier regard, les travaux de réaménagement dont parle Stéphanie B. Villedrouin, ministre du
Tourisme et des Industries créatives, dans son speech, semblent peu. Pour ceux qui connaissent
toutefois bien Bassin Zim, qui en ont vu la dégradation au cours des dernières décennies, l’effort est
louable. Déjà, les déchets non biodégradables qui jonchent habituellement le sol et les eaux du
bassin ont entièrement disparu ce lundi. Rustique, en partie boisé, tout à l’air net, à sa place.
Impeccable.
Ce lundi, les ministres du Tourisme et des Industries créatives et de la Culture, respectivement
Stéphanie B. Villedrouin et Dithny J. Rathon, étaient en visite officielle à Bassin Zim à Hinche.
Avec des opérateurs touristiques, des cadres des deux ministères et des bailleurs de fonds, elles ont
fait le déplacement pour relancer ce site, également lieu de pèlerinage, abandonné depuis un
moment aux bons soins de vandales, d’ignorants et de pèlerins, certaines fois en excès de zèle.
Si ces déchets n'ont pas disparu ce jour-là par enchantement, ils n’ont pas non plus été retirés
uniquement à cause de la visite des potentats. Cela fait quelque temps qu’un comité formé
d’habitants de la zone, soutenu aujourd’hui par le ministère du Tourisme, assure l’entretien du
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bassin. À la guérite, il réclame une cotisation pour l’accès à l’espace. Entre 50 gourdes et 100
gourdes par voiture. Jeunes et vieux, squattant quotidiennement les lieux, ils sont à la fois guides,
portefaix et vigiles contre un peu de monnaie. Ce sont eux qui chassent les vandales qui écrivent au
spray dans les grottes, qui cassent les stalactites et les stalagmites dont sont formées ces cavités,
patrimoine inestimable vieux de plusieurs milliers d’années, abimés pour trois fois rien.
Anatange Pierre, conseillé au sein du comité, rapporte : « Le ministère a fait du beau travail, et
aujourd’hui les choses sont différentes. Nous n’avons pas reçu d’argent, mais la ministre promet
l’appui technique dont nous aurons besoin. En tant que résidant de la zone, nous comprenons aussi
que nous devons nous impliquer en premier. C’est à cela que nous nous sommes attelés.
Aujourd’hui, ce n’est qu’une première étape franchie. Les autres infrastructures suivront.»
Pour parler techniquement du réaménagement, l’ingénieur Max Létang, qui a dirigé les travaux
avec l’architecte Isaac Benoit, se prononce : « le pavillon Vincent construit pour les cérémonies et
les rassemblements est bâti sur la base de l’ancienne habitation du président Sténio Vincent que
nous avions voulu reconstruire au départ. Faute d’informations, le projet a été abandonné. Nous
comptons aménager sept autres gîtes-studio dans l’espace mais aussi des aires de repos auprès des
marches qui mènent aux grottes. Nous n’avons pas touché à celles-ci, c’est le travail de l’ISPAN
qui viendra pour assurer les conditions de conservation et de sauvegarde. Un plan de gestion du site
est actuellement en conception par Lionel Pressoir, affecté au ministère du Tourisme.» Des
partenaires comme Intermonde de l’Union européenne, Valerio Canez, Caribe Motors ont aussi
contribué à cet avancement des travaux.
Pierre Chauvet de l’agence Citadelle et l’agronome Bissereth du Réseau national des promoteurs du
tourisme solidaire (RENAPROTS) sont tous deux heureux. En tant qu’opérateurs, ils voient là un
nouveau site à inclure prochainement dans l’itinéraire qu’ils proposent aux touristes internationaux.
« Mais des mises à niveau doivent encore se faire, a fait remarquer Pierre Chauvet. L’accès doit être
plus correct, des attractions doivent être créées pour que cela vaille vraiment la peine de venir ici. Il
faut aussi beaucoup de promotion et de mobilisation de la population pour l’entretien », a ajouté le
responsable de l’agence Citadelle.
L’agronome Bissereth est du même avis : « L’entretien des bassins versants est primordial pour la
conservation du patrimoine qu’est Bassin Zim. Il faut s’assurer que les mornes alentours soient
reboisés pour l’alimentation en eau de la chute. De véritables attractions comme un bassin piscicole,
l’installation de l’électricité sont également à prévoir. » Le RENATROPS que dirige monsieur
Bissereth a à charge d’assurer dès janvier 2016 un diagnostic et un état des lieux avec le comité
intervenant jusqu'à aujourd'hui pour déterminer les besoins, notamment en formation, de la
population en vue d’une bonne gestion de l’espace. Il s’agira de responsabiliser les gens vis-à-vis de
ce bien qu’ils doivent protéger. « La mairie, le CASEC, l’ASEC, le tourisme, la culture… tous les
secteurs seront mobilisés et intégrés », maintient l’agronome. http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/153840/Bassin-Zim-reamenage-un-site-touristique-a-revisiter#sthash.HiDhPwQB.dpuf
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Le Nouvelliste – Publié le 22 décembre 2015
Discours du chargé des affaires politiques et de la communication de l'UE, Raphaël Brigandi,
représentant l'ambassadeur de l'UE Vincent Degert à l'occasion de l'inauguration des infrastructures
touristiques au bassin Zim.
Madame la Ministre, Madame la Directrice générale du Ministère du Tourisme, Monsieur le Maire
de Hinche et des villes de Mirebalais et de Thomonde, Monsieur le représentant du FAES,
Monsieur le représentant du CONHANE, Mesdames et Messieurs de la presse, Distingués invités,
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C'est avec grand plaisir que je me trouve avec vous aujourd'hui pour inaugurer en présence de la
Ministre, les travaux de réaménagement autour du Bassin Zim. Votre site naturel avec son bassin,
ses chutes d'eau et ses grottes est de toute beauté et recèle un fort potentiel touristique.
Je suis heureux que la mairie de Hinche ait pris l'initiative de ces travaux et que l'Union européenne
ait pu cofinancer la valorisation du bassin. Je suis d'autant plus heureux de voir que le soutien de
l'Union européenne est prolongé et amplifié par la mobilisation de la ministre du Tourisme et son
ministère.
Il s'agit ici d'une belle illustration de la fonction de levier que peuvent jouer nos financements.
L’Union européenne apporte des fonds au départ qui sont ensuite complétés, amplifiés par d'autres
opérateurs, dont l’État.
Si ce projet a pu se réaliser c’est grâce à une vision de partenariat entre la mairie, du ministère du
Tourisme et les différents partenaires. Je veux dès lors souligner l’action de la mairie de Hinche,
maître d’ouvrage, qui a su nouer ce partenariat fécond avec le ministère du Tourisme, mobiliser
d’autres fonds pour l’aménagement du site et aussi impliquer les riverains dans la gestions du site.
Les aménagements autour du site constituent une composante d’un projet plus large dont je
voudrais toucher un mot et le plaçant dans le cadre de l’appui aux acteurs non étatiques et des
autorités locales que l’Union européenne fournit.
1. Le projet Le projet qui nous réunit est mis en œuvre, main dans la main avec les mairies de
Hinche, Mirebalais et Thomonde, par le CONHANE (Conseil haïtien des Acteurs non-éEtatiques)
et le FAES (Fonds d’assistance économique et sociale) dont je salue l’engagement.
Pour en revenir au projet ici, l’Union européenne a notamment investi 40 000 euros pour construire
le pavillon Vincent, espace qui permet d’exposer de l’artisanat local et d’offrir des services de
restauration ainsi que l’escalier conduisant à la grotte. Mais le projet, je le disais, est plus vaste.
Ensemble, nous avons voulu favoriser une dynamique de coopération active entre trois communes:
Hinche, Mirebalais et Thomonde en vue d'améliorer leur gouvernance; nous avons aussi œuvré à
stimuler la capacité des communes à mobiliser des ressources financières et à les gérer de façon
transparente. Il s’agit d’ailleurs d’une approche que l’Union européenne soutient aussi au niveau de
l’État en appuyant, notamment, la réforme fiscale du gouvernement à travers un programme
ambitieux.
Laissez-moi donner un seul chiffre pour démontrer le succès du projet. Au terme de l’exercice fiscal
2013-2014, les recettes propres de chaque commune ont ainsi triplé, augmentant la capacité de
chacune à contribuer aux investissements locaux.
Le projet bénéficie à tous les habitants résidant dans les trois communes, soit 200 000 personnes.
De nombreuses formations pour cadres ont été organisées pour renforcer les structures communales
et améliorer la concertation et l'expertise de tous les acteurs qui sont partie prenante des initiatives
locales.
Pour l'Union européenne, renforcer les autorités locales pour qu'elles puissent prendre une part plus
active dans le développement local constitue une priorité dans une perspective de décentralisation.
2. J’en viens, dans ce contexte, a un mot à notre appui aux acteurs locaux et à la décentralisation.
À travers notre programme d'Appui à la gouvernance et à l'investissement local en Haïti (AGIL) qui
était doté d'un montant de 5,5 millions d'euros, nous avons, avec le gouvernement, promu une
stratégie nationale de décentralisation dans l’ensemble du pays.
D'autres initiatives telles que le Programme d'appui au renforcement de la société civile (PARSCH)
ou le programme d'appui aux Acteurs non étatiques et autorités locales (ANE-AL) dont fait partie le
présent projet, visent également, à partir d'axes spécifiques, à renforcer les capacités
institutionnelles locales pour que la décentralisation soit aussi effective qu’efficace.
11
L’Union européenne va continuer à appuyer le développement local et la décentralisation, avec le
nouveau FED qui couvre la période 2014-2020 en capitalisant sur les enseignements de nos
programmes antérieurs. Pour terminer, en revenant au bassin Zim, je veux souligner les efforts très
importants consentis par le gouvernement pour soutenir le secteur du tourisme qui constitue un des
secteurs-clés pour le développement du pays. Je saisis cette occasion pour rendre hommage au
dynamisme et la vision de la ministre Villedrouin.
Laissez-moi formuler le vœu que les investissements consentis autour du bassin Zim vont permettre
à valoriser un développement local durable au bénéfice des acteurs économiques et de toute la
population et constituer un des beaux exemples du redéploiement touristique haïtien.
Je vous remercie.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/153847/Discours-du-charge-daffaires-Brigandi-Raphael
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Haiti en Marche - Publié le 18 décembre 2015
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Le Nouvelliste – Publié le 18 décembre 2015
Pour un ministère de l’Économie et des Finances «plus efficace»
Il y a un problème de coordination technique entre les directions du ministère de l’Economie et
des Finances, révèle un audit organisationnel réalisé dans le cadre du programme de la réforme
de l’Etat et la réforme des finances publiques. Les différents décideurs se sont attablés ce
mercredi, au Ritz, en vue de discuter des résultats et d’agir, éventuellement, sur ce qui mérite de
changer.
S'il est vrai que la réforme de l’État est conditionnée à la réforme des finances publiques, il est tout
aussi vrai que l’organisation des institutions étatique est l’un des éléments majeurs de cette réforme.
Dans le cadre du programme d’appui institutionnel au renforcement de l’Etat haïtien financé par
l’Union européenne, un audit organisationnel dont a fait l’objet le ministère de l’Economie et des
Finances sur le système de finances publiques a révélé l’existence d’une anomalie en ce qui a trait à
la coordination technique entre ses diverses directions.
Certes, des réformes sur la fiscalité, sur l’élaboration et sur l’exécution des lois de finances ont été,
il y quelque temps, adoptées. « Mais cela ne signifierait rien si l’organisation de l’Etat n’était pas
12
adéquate », a déclaré d’emblée le ministre de l’Economie et des Finances, Wilson Laleau, estimant
que, pour construire cette réforme, on doit tenir compte de l’environnement administratif des
politiques publiques. Toujours sur ce même registre, l’ancien professeur déplore le temps mis pour
décaisser un fonds pour l’exécution d’un projet. Selon le professeur, trop d’instances interviennent
dans la prise de décision. Il y a un travail de réflexion majeur à faire.
«Un projet quand il est instruit pour être exécuté, cela peut durer 51 semaines avant que l’argent
soit décaissé. Vous imaginez ce que cela entraîne sur la crédibilité de l’État, la crédibilité de
l’action publique», s’est questionné Wilson Laleau, avant d’ajouter qu’il devient agaçant pour les
usagers de l’État qui attendent trop longtemps que les services soient livrés. Malgré ces problèmes
délétères, il y a des progrès à signaler, aux yeux des chefs, bien sûr. «L’amélioration de la
performance fiscale et la collecte de revenu de l’Etat » comptent parmi les progrès ainsi que la
réforme sur la fiscalité et le décret DEELF du 20 octobre 2015 sur l’élaboration et l’exécution des
lois de finances.
Wilson Laleau évoque la mise sur pied de la commission de réforme de finances publiques chargée
de coordonner l’ensemble des action s des acteurs du ministère. « La réforme de l’Etat est
aujourd’hui une priorité majeure pour la République », lit-on dans un document transmis à la
presse. Le Plan stratégique de développement d’Haïti, «pays émergent en 2030», fixe des objectifs
ambitieux. Mais le pays doit s’en donner les moyens en renforçant son appareil d’Etat, son
administration publique, en combattant la corruption. Justement sur ce front, Charles Jean-Jacques,
ordonnateur du fonds européen de développement, parle d’un programme important et original.
Charles Jean-Jacques croit que « la reddition de comptes et la transparence de l’action publique
figurent au cœur de la bonne gouvernance et de la démocratie. » Félicitant l’OMRH qui, malgré les
lourdeurs connues de l’administration publique, parvient à une mettre en branle le train de la
réforme, Charles Jean-Jacques pense que c’est « une approche novatrice dans le domaine de la
gestion des ressources humaines et matérielles » « C’est également un outil bien conçu dans la lutte
contre le fléau de la corruption », aux yeux de l’ancien ministre des Affaires sociales et du Travail
qui, déjà, croit qu’avec cette expérience, de nouvelles perspectives, encore plus grandes, pourraient
s’ouvrir pour notre pays dans le cadre du 11e FED.
«L’audit qui nous réunit aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de la réforme de l’administration
publique et possède une finalité opérationnelle. Il a donné lieu à un certain nombre de
recommandations qui sont analysées et peaufinées en vue d’adopter des mesures qui rendront le
ministère de l’Économie efficace », a, pour sa part, affirmé l’Ambassadeur de l’Union européenne
en Haïti, Vincent Dégert. Cette efficacité, poursuit le diplomate, est capitale pour améliorer la
gestion des finances publiques et mettre en œuvre une série de réformes nécessaires. Quant à la
transparence, il croit que celle-ci est au cœur de toutes les réformes en cours.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/153644/Pour-un-ministere-de-lEconomie-et-des-Finances-plus-
efficace#sthash.YyM7bKcm.dpuf
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Le Nouvelliste – Publié le 17 décembre 2015
Une commission sans mission
Au moment où des membres du Conseil électoral provisoire qui ont siégé au Bureau du contentieux
électoral national (BCEN) sont impliqués dans un scandale de corruption, le président de la
République nomme par arrêté la Commission d’évaluation électorale composée de cinq membres.
Michel Martelly s’est référé à un échange de correspondances entre l’institution électorale, le
candidat à la présidence Jude Célestin et la Primature pour asseoir sa décision. Pourquoi le
13
président de la République, en créant cette commission, précise à l’article 3 «que chacun des deux
candidats à la présidence qualifiés au second tour pourra, s’il le désire, désigner un représentant
pour assister aux travaux de la Commission.»? L’article 1er stipule que la Commission peut prendre
les dispositions nécessaires en vue d’évaluer le processus électoral et faire des recommandations au
Conseil électoral. Il s’agit là d’une commission taillée sur mesure qui doit garantir la crédibilité du
processus. Le Groupe des huit partis politiques, principal concerné par cette commission, en raison
de la présence de Jude Célestin, candidat admis au second tour de la présidentielle, rejette la
formation de cette Commission par l’entremise de Me Samuel Madistin. S’agit-il d’une décision
commune ou d’une décision du juriste au nom de tous les membres du groupe? Jude Célestin va-t-il
endosser la position du Groupe des huit exprimée par Me Madistin?
Dans les heures qui viennent, toute la lumière luira sur cette dernière ronde de la crise électorale. Si
Jude Célestin décide de prendre part au second tour de la présidentielle, ce sera la fin du groupe des
huit candidats. Il n’aura pas le soutien de quatre des huit candidats. Si le candidat Célestin reste
solidaire avec le Groupe des huit, il ouvrira le chemin qui mène le pays à la transition. Dans le
deuxième cas, Michel Martelly aura bouclé son mandat sans parvenir à l’organisation des élections.
En annonçant par communiqué de presse le 15 décembre 2015 le déploiement de 60 observateurs,
l’Union européenne avait déjà annoncé la couleur, dans le cadre de l’organisation du second tour.
Alors que rien n’a été décidé entre l’opposition, le gouvernement et l’organisme électoral pour le
second tour, l’Union européenne a pris l’initiative de déployer ces observateurs en connaissance de
cause.
Imaginons que Jude Célestin décide de se rendre au second tour, qu’adviendra-t-il de Yolette
Mengual, de Vijonet Déméro et de Lourdes Edith Joseph, tous trois membres du CEP, juges au
Bureau du contentieux électoral national, accusés de corruption ? Ces trois membres de l’institution
électorale peuvent-ils continuer à participer à la prise de décision alors qu’ils sont éclaboussés dans
une affaire de pots-de-vin? Que les accusations soient gratuites ou fondées, ces conseillers ainsi que
d’autres juges du BCEN mêlés de près ou de loin devraient répondre de ces accusations devant un
tribunal compétent. Où ces candidats ont-ils pu trouver les numéros de compte de ces juges du
BCEN pour y déposer des sommes en leur nom? Pourquoi un candidat aurait-il l’audace d’accuser
un juge du BCEN sans lui avoir donné de l’argent en main propre?
Nous sommes décidément en pleine turbulence politique.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/153721/Une-commission-sans-mission#sthash.u3ngU3w1.dpuf
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Le Nouvelliste - Publié le 17 décembre 2015
L’Union européenne esquive l’invitation de Martelly pour assister la Commission électorale
L’Union européenne a esquivé l’invitation du président Martelly à assister la commission
d’évaluation du processus électoral. La Mission d’observation électorale de l’Union européenne
a rappelé que sa mission est d’observer le déroulement des élections mais pas de s’interférer dans
le processus. La mission d’observation se dit toutefois disposée à rencontrer la commission
présidentielle. D’un autre côté, la plateforme Renmen Ayiti a demandé à l’un de ses membres,
Euvonie Georges, de renoncer à participer à la commission.
« La Commission d'évaluation électorale bénéficiera d'une assistance technique composée d'experts
nationaux et internationaux (UE) et d'observateurs de l'OEA pour l'assister dans l'accomplissement
de sa mission », a déclaré le président Martelly dans l’arrêté nommant la commission d’évaluation
14
du processus électoral. L’Union européenne n’a pas mis longtemps à réagir à la demande du chef de
l’État.
“La Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOEUE) a pris note de l'arrêté
présidentiel publié en date du 16 décembre, créant une Commission d'évaluation électorale », a
réagi la mission d'observation de l’Union européenne dans une communiqué rendu public dans
l’après-midi de jeudi. Plus loin, la mission précise que « la MOEUE rappelle qu’elle a été invitée à
observer le processus électoral haïtien et qu’elle n’est donc liée qu’à son mandat d'observation, tel
que reflété dans le protocole d'entente signé avec les autorités haïtiennes. Elle ne peut donc pas
interférer dans le processus électoral ».
La mission dirigée par le député européen Elena Valenciano n’exclut pas la possibilité de rencontrer
la commission dans le cadre de son travail. « La MOEUE reste déterminée à continuer son travail
d’observation en dialoguant, comme elle l’a fait jusqu’à présent, avec toutes les parties prenantes du
processus électoral. Dans ce cadre, elle serait prête, en cas de demande, à s'entretenir avec la
commission qui vient d'être créée par le président Martelly, toujours dans le strict respect de son
mandat.»
D’un autre côté, la plateforme Renmen Ayiti a demandé à Madame Euvonie Georges Auguste de
renoncer à la demande du président Martelly de faire partie de la commission d’évaluation. « La
plateforme Renmen Ayiti a été stupéfaite d’apprendre qu’un des membres de son conseil et porte-
parole à certaines occasions, Madame Euvonie Georges Auguste, est nommé membre d’une
certaine « Commission électorale » créée par l’administration Martelly-Paul », a déclaré la
plateforme dans un communiqué.
«Les règles d’éthique qui sont la marque de fabrique de la plateforme et de ses dirigeants l’obligent
à dénoncer la désignation de Madame Euvonie Auguste à qui la plateforme demande instamment de
renoncer à toute participation aux travaux de cette commission en attendant d’être en mesure de
requérir des autorités qui l’ont nommée de faire retrait de cette décision illégale et inopportune »,
poursuit Renmen Ayiti. En début de semaine, vingt-deux observateurs de longue durée de la
Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOEUE) ont été déployés dans les 10
départements du pays. Ces observateurs sont déployés sur le terrain en prélude au second tour du
scrutin présidentiel maintenu pour le 27 décembre prochain.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/153689/LUnion-europeenne-esquive-linvitation-de-Martelly-pour-assister-la-
Commission-electorale#sthash.jzhN9537.dpuf
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Le Nouvelliste – Publié le 16 décembre 2015
22 observateurs de l’Union européenne déployés dans les différents départements du pays
Vingt-deux observateurs de longue durée de la Mission d’observation électorale de l’Union
européenne (MOE UE) en Haïti sont pour la troisième fois déployés dans les 10 départements du
pays, pour reprendre leurs travaux d’observation en vue de la tenue du second tour de l'élection
présidentielle, selon une note acheminée au journal en date du mardi 15 décembre. Les observateurs
ont rejoint l’équipe d’encadrement de la MOE UE le 13 décembre, et, pendant toute la journée du
lundi, ils ont reçu une misse à jour du processus électoral haïtien.
Ce groupe est le premier parmi les quelque 60 observateurs de l’Union européenne qui observeront
les élections en Haïti. Quelques jours avant le scrutin, 22 observateurs de courte durée seront à leur
tour déployés sur l’ensemble du territoire.
15
Selon la note, tous les observateurs de l’Union européenne sont tenus de respecter un code de
conduite répondant aux normes internationales en matière d’observation électorale.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/153568/Les-remous-de-lactualite-du-mercredi-16-decembre-
2015#sthash.0FH40YvI.dpuf
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OMRH – Publié le 16 décembre 2015
REFORME DE L’ETAT ET REFORME DES FINANCES PUBLIQUES
REFORME DE L’ETAT ET REFORME DES FINANCES PUBLIQUES : UNE
COMPLEMENTARITE A OPTIMISER
La réforme de l’Etat est aujourd’hui une priorité majeure pour la République d’Haïti. Le Plan
Stratégique de Développement d’Haïti, pays émergent en 2030 (PSDH) fixe des objectifs ambitieux
mais réalistes si le pays s’en donne les moyens en renforçant son appareil d’Etat et son
administration publique, notamment sa gestion publique.
Le projet SBC, State Building Contract, financé par l’UE, a pour but de soutenir cet effort de
refondation.
Le Coordonnateur General de l'OMRH, Uder Antoine; L'Ordonnateur National de FED Charles Jean Jacques;
l'ambassadeur de l'UE, Vincent DEGERT et le Ministre de l'Economie et des Finances Wison LALEAU.
Six ministères -- Economie et Finances, Justice et Sécurité Publique, Intérieur et Collectivités
Territoriales, Education et Formation Professionnelle, Planification et Coopération Externe (MPCE)
et Affaires Etrangères -- font ainsi l’objet d’un audit organisationnel et d’une analyse de leur projet
de refonte de loi organique.
Le Ministère de l’Economie et des Finances (MEF) a lancé une importante réforme des finances
publiques et le décret DEELF du 20 octobre 2015 sur l’élaboration et l’exécution des lois de
finances va révolutionner la gestion publique en Haïti.
Dans ce contexte, un séminaire de restitution des résultats de l’audit organisationnel du MEF a été
organisé le 16 Décembre 2015 à l’Hôtel Kinam 2 –Le Ritz à Pétion-Ville.
Ce séminaire a mis l’accent sur la synergie entre le programme cadre de réforme de l’Etat (PCRE)
porté par l’OMRH et la réforme des finances publiques portée par le ministère de l’Economie et des
Finances. Le ministère de la Planification et de la Coopération externe (MPCE), acteur essentiel de
16
cette double démarche, apportera sa contribution.
La présence du chef de la Délégation de l’Union Européenne, S.E. Vincent DEGERT et de
l’Ordonnateur National du FED, Charles JEAN-JACQUES, pour ouvrir le séminaire et celle des
deux ministres acteurs de cette réforme, le ministre de l’Economie et des Finances, Wilson
LALEAU, et le ministre de la Planification et de la Coopération Externe, Yves Germain JOSEPH,
pour impulser la vision globale de réforme et répondre aux questions des participants, soulignent
l’importance de l’évènement.
Cette présence de très haut niveau tant du côté du gouvernement haïtien que du côté de l’Union
européenne souligne à la fois la volonté politique d’avancer sur les réformes et la volonté
diplomatique et financière d’apporter à la République d’Haïti un appui budgétaire et un soutien
institutionnel forts.
Le séminaire a réuni une centaine de cadres de l’administration, du MEF et du MPCE, les directeurs
généraux des autres ministères audités, ainsi que des cadres de l’OMRH, de la Primature et les
partenaires techniques et financiers soutenant les efforts de réforme en Haïti.
Porteur du Programme Cadre de Réforme de l’Etat, l’OMRH, s’engage, avec l’appui de tous, à faire
avancer ces idées de progrès pour Haïti.
http://omrh.gouv.ht/
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Le Nouvelliste – Publié le 16 décembre 2015
Enfin des infrastructures de base dans la onzième section de Carrefour
Favoriser l’accès aux services publics de base à la population des quartiers de Tisous, de la Grenade
et de Sapotille, tel est l’objectif principal de la construction du tronçon de route reliant ces trois
zones de la onzième section communale de Carrefour. Inaugurée mardi en présence de plusieurs
centaines de jeunes issus des quatre quartiers dans une ambiance festive, dont des parades de motos,
cette route de 2,3 kilomètres est exécutée dans le cadre du projet « Katye nou pi bèl » mis en œuvre
par la Cooperative for Assistance and Relief Everywhere (CARE) de concert avec le ministère des
Travaux publics avec le support financier de l’Union européenne.
Ce programme, selon les responsables, doit, entre autres, faire le lien entre l’urgence causée par le
séisme de 2010 et le développement de ces communautés abandonnées par la classe dirigeante. Il
comprend quatre volets essentiels allant de la mitigation des risques jusqu’au développement
communautaire. Ce qui porte le président de la commission communale de Carrefour, J. M.
Reynaldo Brunet, à déclarer que ce programme va avoir des incidences positives sur les
communautés.
Ainsi, en plus du volet Infrastructure routière, Katye nou pi bèl contribue à la réhabilitation d’un
terrain de football comprenant un espace de jeu pour les enfants et un lavoir communautaire. Aussi
participe-t-il à la réhabilitation de 12 corridors, à la construction de quatre points d’eau, au
renforcement de plusieurs maisons permettant de reloger plus d’une trentaine de familles, dont une
vingtaine qui vivaient encore dans des camps de fortune sous des bâches dans des conditions
infrahumaines et la mise en place de cinq équipes d’opération et de secours dans le cadre de la
gestion communautaire de la réduction des risques et des désastres.
17
Ce projet favorise également la création d’une cinquantaine d’associations villageoises d’épargne et
de crédit et des activités génératrices de revenu.
Faisant fi de certains acquis, les tenants ont tous mis un accent soutenu sur la construction de la
route qu'ils considèrent comme étant la principale activité entreprise par ce projet. cette initiative,
ont-ils expliqué, va permettre de connecter les trois quartiers de cette section qui peine a se doter
des plus élémentaires infrastructures. Selon M. Brunet, grâce à ce projet, de nouvelles opportunités
économiques vont se créer dans ces communautés. Le premier citoyen de la commune, tout en
félicitant son prédécesseur, Jude Édouard Pierre, qui a initié ces travaux, a fait savoir que ce projet
va contribuer à transformer le quotidien des habitants de ces contrées. « Il s’agit d’un projet porteur
qui contribuera, à coup sûr, au développement de la communauté », a-t-il ajouté.
L’ambassadeur de l’Union européenne, Vincent Dégert, quant à lui, a affirmé que cette initiative
concrétise une nouvelle approche de l’aménagement urbain dans le pays qui place l’habitat comme
un tout liant environnement urbain, cadre de vie, planification urbaine et communauté. Katye nou pi
bèl, a soutenu l’ambassadeur, est financé dans le cadre du Programme d’appui à la reconstruction et
au réaménagement urbain (PARAQ). Ce dernier, a-t-il expliqué constitue, entre autres, la preuve de
la priorité que l’UE accorde au développement des quartiers. Une enveloppe de 80 millions d’euros
est allouée à ce projet dans le cadre de sa mise en œuvre pour les sept prochaines années.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/153637/Enfin-des-infrastructures-de-base-dans-la-onzieme-section-de-
Carrefour#sthash.sh7otDyH.dpuf
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Le Nouvelliste – Publié le 12 décembre 2015
Face aux risques naturels, le MPCE et le PNUD tirent la sonnette d'alarme.
«Avoir des villes résilientes en Haïti » fait partie des principaux objectifs fixés par les initiateurs
dans la rédaction du Guide méthodologique de gestion des risques naturels en zones urbaines. Le
présent document est divisé en cinq sections qui offrent tout un éventail d’éléments informationnels
liés à cette thématique.
Illustré de graphes, d’images et de tableaux instructifs, le guide présente également un contenu
accessible au grand public. Ces directives permettront d’agir sur la prévention, le zonage et les
règles d’aménagement du territoire, la protection et la planification des secours entre autres, dans
les régions à risques.
Toutes les régions urbaines d’Haïti sont vulnérables aux cyclones, aux tremblements de terre, aux
mouvements de terrain et aux inondations tenant compte des catastrophes qu’a connues le pays au
cours de ces dernières décennies.
Conscient de cette réalité, Yves Germain Joseph, ministre de la Planification et de la Coopération
externe, affirme que cet outil constitue une réponse concrète à ce problème récurrent. «Ce guide
doit être pris en compte dans les projets et programmes de développement pour assurer la sécurité
des personnes et la pérennisation des investissements», a indiqué le ministre.
Yves Germain Joseph a, du même coup, relaté les différents travaux entrepris par son ministère en
vue de pallier ces risques naturels. Il a cité en exemple les réflexions ayant amené les décideurs à
intégrer la prévention de ces risques dans le plan stratégique de développement d’Haïti ainsi que
dans la stratégie nationale d’aménagement du territoire. Pour sa part, l’ambassadeur de l’Union
européenne, Vincent Dégert, la nécessité s’impose d’agir maintenant pour prévenir les désastres à
l’avenir. Cet atelier lui a servi de prétexte pour faire le bilan des différents projets ayant reçu le
support financier de l’Union européenne dans ce domaine en Haïti. Une enveloppe qui avoisine les
18
33 millions de dollars américains depuis 2010 dans le cadre de l’aide humanitaire fournie par l’UE
aux différentes agences gouvernementales et internationales.
L’élaboration de ce guide est le résultat de trois années de travail entre plusieurs experts nationaux
et internationaux. Il a été rédigé grâce au support financier de la commission européenne, l’UKAID
(Agence britannique pour le développement international) et le Programme des Nations unies pour
le développement (PNUD). En plus de ce guide, un rapport de validation technique a été présenté
par le coordonnateur du CST-RNH, l’ingénieur / géologue Claude Prépetit, suivi de ‘’ La nuit des
décombres ’’de l’auteur haïtien Frankétienne.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/153398/Face-aux-risques-naturels-le-MPCE-et-le-PNUD-tirent-la-sonnette-
dalarme#sthash.noz0HScn.dpuf
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Le Nouvelliste – Publié le 9 décembre 2015
Des discussions en cours pour créer une «commission de garantie électorale»
Le Premier ministre Evans Paul multiplie les rencontres autour de la crise post-électorale. Ce
mercredi, il a eu une réunion avec le Core Group, a appris le journal d’une source bien informée.
Pour les diplomates composant cette structure, le message reste le même : «Le processus électoral
doit être bouclé». Sans passer par la case de la création d’une commission de vérification électorale,
comme l'a souhaité le groupe des 8 et Fanmi Lavalas. La vérification rend «triste» le Blanc, qui sait
qu’elle risque de déboucher soit sur la transition, soit sur l’exclusion de Jovenel Moïse de l’affiche
du second tour, au profit de Moïse Jean-Charles que l’on redoute, souligne cette source. Sur la
table des discussions, après une réunion il y a quelques jours entre Evans Paul et des organismes
d’observation électorale et des droits de l’homme, il y a eu la proposition de création d’une
commission de garantie électorale en appui au CEP pour essayer d’identifier les problèmes et
proposer des solutions, a indiqué cette source sous le couvert de l’anonymat.
Pour le journal, mercredi soir, Rosny Desroches de l'ISC, membre de l’OCID, a évoqué une
proposition formulée. «Lors de cette réunion, j’avais présenté deux options possibles. Soit une
commission de vérification rectificative ou bien un diagnostic. Il semble que l’idée a plu. J’ai
effectivement entendu parler de la possibilité de création d’une commission de garantie. On m’a dit
que peut-être que je pourrais donner un coup de main à ce niveau. Personnellement, je suis un
partisan de la démocratie et je pense qu’il y a lieu de faire tout ce qui est possible pour que nous
arrivions au bout de ce processus», a confié Rosny Desroches. «Je ne connais pas ceux qui sont
pressentis pour faire partie de cette commission. Je sais qu’il y a des discussions de haut niveau», a-
t-il indiqué. Le journal a appris que des noms comme ceux de Marie Laurence Jocelyn Lassègue,
femme politique, actuelle responsable d’ IDEA International, Kettly Julien de l’IMED, de
monseigneur anglican Zaché Duracin, de la femme politique Evony Georges, du docteur et homme
d’affaires Réginald Boulos, de l’ex-général et président par intérim Hérard Abraham, de l’ex-
président Boniface Alexandre sont cités parmi d’autres. Dans certains cas, les personnalités ne
savent même pas que leurs noms sont évoqués. «Je ne suis au courant de rien. Je reviens à peine de
voyage en Ethiopie», a confié Marie-Laurence Jocelyn Lassègue.
«La proposition de créer la commission de garantie électorale a toujours été formulée. Elle ne
donnera rien», a estimé Jean Hector Anacasis, coordonnateur de Lapeh, accroché à la «commission
de vérification» et aux autres propositions du G 8 sur la composition de la commission de
vérification. Il y a parmi les noms cités des gens qui n’ont pas la confiance du peuple, a expliqué
Anacasis. L’ex-sénateur n’a pas voulu énumérer les personnalités incapables d’inspirer confiance
au peuple avant de revenir sur la commission créée en décembre 2014. Les membres de cette
commission avaient dit qu’ils n’occuperaient aucun poste. Cela n’a pas été respecté. Evans Paul est
19
devenu Premier ministre et il a mis le pays dans l’une des pires crises qu'il ait connues, a affirmé
Anacasis. «Nous ne voulons pas la transition, a insisté le coordonnateur de Lapeh. Sur la création
d’une commission de garantie électorale, le parti Fanmi Lavalas n’a pas été contacté. Il n’y a pas de
discussions ouvertes à ce sujet, selon Joël Vorbe du directoire du parti. «Nous ne comprenons pas
les objectifs d’une commission de garantie électorale. Nous attendons afin de comprendre», a-t-il
poursuivi, soulignant que Fanmi Lavalas est soudé à sa position. « Nous souhaitons vivement la
création d’une commission de vérification», a indiqué Joël Vorbe.
L’ambassadeur Kenneth Merten a discuté avec Jude Célestin de Lapeh sur la conjoncture. La
position de Jude Célestin n’a pas changé. Il est pour la commission de vérification, a indiqué l’ex-
sénateur Anacasis Jean Hector. D’autres sources, le journal a appris que les rencontres se
poursuivent. Vendredi, Jude Célestin doit participer à une rencontre avec des diplomates européens
en poste en Haïti.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/153416/Des-discussions-en-cours-pour-creer-une-commission-de-garantie-
electorale#sthash.VcprqP6Y.dpuf
Haiti en Marche – Publié le 9 décembre 2015
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Le Nouvelliste – Publié le 7 décembre 2015
Pourquoi redoute-t-on la vérification?
2015 glisse, s’éteint doucement. Plus d’un mois après la crise née de la publication des résultats de
la présidentielle, l’incertitude sur l’avenir du pays n’a jamais été aussi grande et les indicateurs
socioéconomiques si préoccupants. Pourtant, en dépit des appels à éviter de s’enliser dans cette
nouvelle crise, personne ne peut justifier le refus de la solution simple: la vérification des PV au
Centre de tabulation. Au point où l'on en est, ce refus n’est-il pas un «caché péché» ? Est-ce parce
que l’UE, après le 25 octobre, avait donné un blanc-seing à ces joutes et qu’il ne faut en aucun cas
qu’elle perde la face que l’on exclut de la table cette solution ? Difficile à dire.
Pour rendre la chose plus indigeste, des voix au sein de l’élite économique prêchent
«l’arrangement», comme si l’on pouvait construire du solide sur le sable mouvant des deals
malsains, sans un sens poussé de l’éthique, de la droiture. Sans savoir que les lois, les principes sont
les balises, les socles sur lesquels se reposent les grandes nations. Qui avait dit que la vérité vous
affranchira ? Ici, on l’aurait peut-être déjà scalpé.
Cinq ans après 2010, Kenneth Merten remet la main dans la mélasse de la crise politique prévisible,
fabriquée. Le dialogue de sourds, entre-temps, se poursuit. Chacun est arcbouté à son bout de
raison, voit ses intérêts immédiats. Par peur de vivre de nouvelles convulsions, le cœur sur la main,
des nababs appellent à trouver des «solutions». Il est, semble-t-il, plus facile de parler que d’agir.
Parler est une chose, agir en est une autre. Les deux ne seraient pas toujours en parfaite harmonie. Il
y a l’insondable.
En cascade, il y a quelques jours, les évêques, le secteur des droits de l’homme, le forum
économique du secteur privé ont publié des notes de conjoncture après des semaines d'un silence
assourdissant. Il faut éviter le mur, le chaos politique et faire le nécessaire pour crédibiliser le
processus électoral, mis à mal, estiment certains observateurs, par les gaffes, les atermoiements du
CEP, constitué, en principe, des meilleurs d’entre nous.
Les rencontres, jusqu’à ce lundi, se sont multipliées sans qu’on ne soit en mesure de poser des
actions pour sortir le pays de cette nouvelle crise fabriquée dans le moule du mépris de l’autre, du
refus d’agir en tout temps dans la transparence, dans la vérité. Le temps file. Dans un curieux
rapport au temps, on laisse passer le temps, donne du temps au temps. Comme si l’usure du temps,
à l’heure H, allait résoudre comme par enchantement tous les problèmes. N’est-ce pas une utopie ?
De toute évidence, il y a, dans cette façon de procéder, de la paresse intellectuelle. Pis, la velléité à
s’accommoder à n’importe quoi. Par dépit. Surtout par intérêt. Pourvu que l’ennemi ou celui ou
celle perçu comme tel soit «neutralisé» dans nos parodies d’élections, de véritables pièges pour la
démocratie et le progrès.
Quelque trente ans après le départ des Duvalier, il est temps de réaliser que cette façon de faire est
contreproductive pour ce pays où les contentieux historiques ne sont pas vidés, où les caméléons
sont plus nombreux que les braves.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/153320/Pourquoi-redoute-t-on-la-verification#sthash.E3psqJY2.dpuf
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Métropole Haiti – Publié le 7 décembre 2015
L'UE lutte contre la malnutrition dans le Nord-Ouest
L'Union européenne, le Bureau de l'Ordonnateur national du Fonds européen de développement et
Oxfam, ont la semaine écoulée le projet d' "Amélioration des conditions nutritionnelles et sanitaires
et de l'Encadrement des Femmes et des Enfants".
Le projet, exécuté par Oxfam et son partenaire CLES (Collectif de Lutte contre l'Exclusion
Sociale), à Capotille, Ouanaminthe et Ferrier, a permis de renforcer la gouvernance institutionnelle
de la Direction Sanitaire du Nord-est (DNSE).
Financé par l'Union européenne à hauteur de 27, 580,000 gourdes, le projet a également permis
d'augmenter la résilience nutritionnelle des femmes enceintes allaitantes et des enfants de moins de
10 ans.
M. Ambroise Mazal, chargé de programme à la délégation de l'Union européenne et s'exprimant au
nom de l'ambassadeur Vincent Degert, a soutenu que ce projet illustre la contribution de l'Union
Européenne à la lutte contre la faim. " Dans le 11ème Fond européen de développement qui se
déploie jusqu'en 2020, 100 millions d'euros seront consacrés à la sécurité alimentaire et
nutritionnelle, soit près d'un quart de notre aide globale", a-t-il insisté.
L'UE appuie les dynamiques locales de production agricole, tout en assurant la promotion de
meilleures pratiques sanitaires et nutritionnelles, et en développant des systèmes de protection
sociale.
Entre 2013 et 2015 des résultats probants ont été enregistrés dans le cadre de ce projet. La
surveillance nutritionnelle a ainsi été renforcée auprès de 8,816 femmes enceintes et allaitantes et
20,671 enfants âgés entre 0-10 ans. De plus 6 infrastructures sanitaires ont été réhabilitées, un plan
stratégique départemental mis en place pour coordonner les actions des différents partenaires
intervenant dans le secteur de la nutrition, et une base de données sur la nutrition conçue.
http://metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=27677
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Le National – Publié le 7 décembre 2015
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HPN – Publié le 4 décembre 2015
L'UE dresse un bilan positif du PARAQ après 4 ans de mise en œuvre.
L’ambassadeur de l’Union européenne en Haïti, Vincent Degert a dressé, vendredi 4 décembre, à
Pétion-Ville, un bilan positif de l’exécution du Programme d’appui à la reconstruction et à
l’aménagement de quartiers (PARAQ), réalisé dans le département de l’Ouest, a constaté Haiti
Press Network.
Lors de cette conférence de presse, tenue en présence d’un représentant de l’Ordonnateur national
des fonds européens de développement en Haïti, Charles Jean-Jacques et les représentants de
l’AFD, du MTPTC, du CIAT et de l’UCLBP, le représentant de l’UE en Haïti a partagé les résultats
du PARAQ et présenté la poursuite de l’action de l’Union européenne dans ce secteur pour les
années à venir.
Ce sont au total près de 74.5 millions d’euros qui ont été dépensés pour la réalisation de 10 projets
d’aménagement urbain dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, dont 2 à Petit-Goâve, dit M.
Dégert, soulignant que ce programme se base sur une approche intégrée.
Le diplomate européen a en effet mis l’accent sur quatre mots clés couronnant le PARAQ. Il s’agit,
indique-t-il, de l’intégration des communautés ; de la gestion améliorée des projets entrepris ; de
l’amélioration de la résilience face aux désastres ; et enfin la mise en œuvre des activités
génératrices de revenus.
Présentant les résultats du PARAQ en chiffre, Vincent Dégert a fait savoir que ledit programme a
rendu heureux un total de 170 000 bénéficiaires dans la construction et réparation de plus de 1000
logements et l’aménagement de 11.5 kilomètres de routes et de corridors, sans compter la
formation, entre autres, d’environ 1000 personnes dans la maçonnerie.
Selon l’ambassadeur, l’appui de l’Union européenne à la reconstruction en Haïti a pris un tournant
majeur en 2011 avec le lancement du Programme d’appui à la reconstruction et à l’aménagement de
quartiers (PARAQ). Ce programme, rassure-t-il, continuera à trouver l’appui de l’UE qui mettra
près de 120 millions d’euros à sa disposition sur une enveloppe de 420 millions que l’UE octroie à
Haïti.
« Je crois qu’il est important de pérenniser et construire dans la durée à travers un tel programme,
en vue du développement d’Haïti. Question d’améliorer les conditions de vie des populations
vulnérables », déclare le diplomate.
Les actions, a-t-on indiqué, sont mises en œuvre par des opérateurs, en partenariat avec le ministère
des Travaux publics, Transport et Communication (MTPTC) et les institutions haïtiennes
impliquées dans l’aménagement urbain, particulièrement le Comité interministériel d’aménagement
du territoire (CIAT) et l’Unité de construction de logements et de bâtiments publics (UCLBP).
Pour sa part, Edouard Excellent, le représentant de l’Ordonnateur national des fonds européens de
développement en Haïti, Charles Jean-Jacques a fait part des leçons tirées du programme qui, dit-il,
s’inscrit dans le Plan stratégique de développement d’Haïti (PSDH), élaboré par le gouvernement
haïtien.
Tout en attirant l’attention sur le sujet d’habitat, reconnaît-il, déjà très problématique dans le pays,
Excellent n’a visiblement pas caché son sentiment de satisfaction quant à l’amélioration des
conditions de vie que le PARAQ apporte dans des milieux défavorisés de l’Ouest.
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Adressant ses mots de remerciement aux partenaires et municipalités où le programme a été mis en
œuvre pour leur collaboration, Edouard Excellent dit croire que les leçons tirées serviront à nourrir
la réflexion et les orientations stratégiques du 11e FED, nouvelle étape de l’appui de l’Union
européenne dans le secteur du développement urbain en Haïti.
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/nouvelles/23-reconstruction/17467-haiti-reconstruction-lue-dresse-un-bilan-positif-du-
paraq-apres-4-ans-de-mise-en-uvre
Le Nouvelliste – Publié le 4 décembre 2015
Pour une tout «autre reconstruction»
Ils voulaient aider à reconstruire autrement. Avec, entre autres, plus de 1 000 logements et 11,5
km de routes et de corridors reconstruits dans le cadre du Programme d’appui à la
reconstruction et à l’aménagement des quartiers (PARAQ), l’Union européenne et autres
partenaires se targuent d’y arriver.
Quand Haïti fut frappée dans son âme le 12 janvier 2010 et que des organismes internationaux de
tout acabit se sont accourus à son chevet, reloger des sinistrés aux abois monopolisait l’attention. Et
quand des centaines d'unités de logements ont été reconstruits à cet effet et sont, jusqu’ici, pour la
plupart, inhabitables, il a fallu trouver la bonne formule. «Les riverains ont participé au processus et
toutes les maisons ont trouvé preneurs», affirme l’ambassadeur de l’UE en Haïti, Vincent Dégert.
Et, évidemment, il clame qu’ «une approche participative» a été mise en œuvre aux fins d’obtenir
«ces résultats», près de cinq ans après le séisme.
Quoique bien des projets soient encore en cours d’exécution, le PARAQ a rendu heureux 170 000
bénéficiaires dans la construction et la réparation de plus de 1000 logements et l’aménagement de
11,5 kilomètres de routes et de corridors. Au niveau de la formation, environ 1000 personnes sont
formées dans la maçonnerie. Des places polyvalentes, des terrains de sport ont été construits grâce à
ce projet financé à hauteur de 74,5 millions d'euros. Mais où ? «Nos actions portent essentiellement
sur Martissant, Carrefour et Petit-Goâve», explique Vincent Dégert, rappelant que la philosophie du
PARAQ se fonde sur une vision globale des quartiers en priorisant une «approche intégrée», peu
après une présentation des différents segments du programme, avec des photos illustrant les
constructions.
«On voit les gens, on discute avec eux pour savoir comment ils voient les choses. C’est ce qui a fait
la force du programme», détaille Vincent Dégert, au cours d’une entrevue au Nouvelliste, à l’hôtel
Montana où les différents partenaires (AFD, UCLBP, CIAT…) se sont attablés pour parler des
avancées du PARAQ. Plutôt que d’être circonspect, le diplomate européen a minutieusement mis
l’accent sur ce qui constitue le soubassement même du PARAQ : l’«intégration des communautés»;
la «gestion améliorée des projets entrepris »; l’ «amélioration de la résilience face aux désastres; la
mise en œuvre «d'activités génératrices de revenus».
Que le PARAQ ait contribué à l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires est un fait et il
ne fait pas débat. Édouard Excellent, représentant de l’ordonnateur national des fonds européens de
développement en Haïti, Charles Jean-Jacques, l’a confirmé. Lui, comme l’ambassadeur avant lui,
qui a insisté sur la nécessité de «reconstruire de façon organisée, de façon articulée», pour se
prémunir de nombre de dégâts infrastructurels dans l’éventualité d’un nouveau cataclysme.
Excellent dit croire que les leçons tirées de cette expérience avec le PARAQ serviront à nourrir la
réflexion et les orientations stratégiques du 11e Fonds européen de développement, nouvelle étape
de l’appui de l’Union européenne dans le secteur du développement urbain en Haïti.
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Le PARAQ n’arrive pas encore à son terme. Il continue à fonder ses actions sur une «approche
participative». Un processus qui prend réellement du temps, mais dont le bon côté est l’opportunité
offerte aux riverains d’exprimer leurs besoins, leurs préoccupations. «Chaque orientation majeure
dans un quartier, de la construction des routes en passant par l’aménagement des ravines ou la
rénovation d’un marché, est décidé de commun accord avec les riverains», écrivent les différents
partenaires impliqués dans l’implémentation du projet dans un document dont Le Nouvelliste a
obtenu copie.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/153267/Pour-une-tout-autre-reconstruction#sthash.p83Vsj7e.dpuf
Le Nouvelliste - Publié le 4 décembre 2015
Entre avancées et perspectives, le programme binational suit son cours
Aux fins d’évaluer ce qui a été fait pendant les deux dernières années dans le cadre d’un
programme binational visant le renforcement d’Haiti et de la République dominicaine, le Comité
de coordination conjoint (CCC), chargé de le piloter, s’est réuni les jeudi 3 et vendredi 4
décembre à El Rancho. Autorités haïtiennes et dominicaines ont passé en revue les résultats déjà
obtenus et se sont surtout attelés à implémenter d’autres outils nécessaires à la poursuite du
programme.
C’est, en substance, un programme d’appui à la coopération binationale entre Haïti et la République
dominicaine dans les domaines du commerce et du développement transfrontalier. Il suit son cours
depuis déjà deux ans. Et, comme l’a indiqué l’ambassadeur de l’Union européenne en Haïti,
Vincent Dégert, on doit «pointer du doigt ce qui ne va pas». Financé par le 10e fonds européen de
développement à hauteur de 50 millions d’euros, ce programme vise, en effet, à favoriser le
développement des deux pays en s’appuyant sur un processus d’intégration régionale.
Il a fallu que les responsables dominicains et haïtiens s’attablent pour donner à ce programme – qui
a déjà permis à des entrepreneurs haïtiens de renforcer leurs entreprises – de nouvelles directives.
Charles Jean Jacques, l’ordonnateur national du Fonds européen de développement, croit qu’en
«ces temps où la paix est mise en péril par des radicaux déshumanisés», il est bon que ceux qui
«défendent les valeurs humaines universelles se consacrent avec détermination et conviction à la
recherche de solutions à l’amiable ». «Notre objectif aujourd’hui est de consolider la coordination
du programme et faire le suivi de ses différentes composantes», a dit l’ancien ministre des Affaires
sociales et du Travail, sous les yeux attentifs des différents acteurs engagés dans la mise en œuvre
de ce programme transfrontalier.
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Antonio Vargaz Hernandez, l’ordonnateur national dominicain, a pour sa part fait savoir que
l’évaluation à moyen terme du programme a montré qu’il y a des éléments qui devraient être pris en
compte pour l’implémentation des activités futures. «Nous pouvons affirmer qu’il y a eu des
avancées importantes dans les différentes composantes du programme. Cependant, il reste de
grands obstacles à surmonter tels que l’appui à la commission mixte, au commerce […], a-t-il
expliqué, s’alignant du coup sur la position de l’ambassadeur de l’Union européenne qui, peu avant
lui, a indiqué qu’il y a «des mesures correctives à apporter» ; lui qui croit que ce programme est de
nature à «renforcer les deux pays dans la voie du rapprochement et du dialogue».
Grâce à ce programme, faut-il le rappeler, l’Observatoire binational sur les relations entre Haïti et la
République dominicaine en ce qui concerne la migration, l’éducation, l’environnement et le
commerce (OBMEC) est mis sur pied, même si de plus grandes actions, portant sur l’appui au
dialogue binational, le commerce et l’environnement, doivent être entreprises. L’OBMEC est
appelé à «mettre au service des sociétés civiles des deux pays et des gouvernements respectifs les
données recueillies pour améliorer leur politique publique». «Cette structure devrait être un espace
d’une étonnante et permanente mobilisation intellectuelle, en vue d’assurer une plus grande
compréhension entre les deux peuples», a estimé, mercredi, Charles Jean-Jacques, en présence de
plusieurs professeurs d’université.
La diversification des exportations, le renforcement de la coopération entre les secteurs privés des
deux pays, l’application des normes internationales d’avant-garde, la captation d’investissements
directs étrangers sur des projets impliquant les deux pays, en particulier dans la zone
transfrontalière, sont, entre autres, les résultats ciblés dans le cadre de la mise en œuvre de ce
programme binational liant Haïti et la République dominicaine, dont les relations commerciales ne
sont pas toujours au beau fixe.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/153257/Entre-avancees-et-perspectives-le-programme-binational-suit-son-
cours#sthash.5Kzdssa7.dpuf
Le Nouvelliste – Publié le 4 décembre 2015
Lancement d’un Observatoire binational au profit du développement de l’île d’Haïti
Des autorités étatiques et universitaires haïtiennes et dominicaines ont lancé, mercredi 2
décembre, l’Observatoire binational pour la migration, l'environnement, l'éducation et le
commerce (OBMEC) entre la République dominicaine et Haïti, à l’hôtel Marriott à Port-au-
Prince. Cet observatoire, qui se réunit sur un consortium universitaire des deux pays, se donne
comme objectif premier de produire des savoirs et des connaissances en vue de contribuer à
l’amélioration des relations entre les deux Etats partageant l’île d’Haïti.
La cérémonie de lancement de l'Observatoire binational pour la migration, l'environnement,
l'éducation et le commerce (OBMEC) a été scellée ce mercredi 2 décembre à Port-au-Prince par la
signature d’un acte constitutif entre Haïti et la République dominicaine sur les questions de
migration, d'environnement, d'éducation et de commerce. Les partenaires de ce projet sont les
autorités haïtiennes et dominicaines, l’Union européenne, quelques universités des deux pays et
différents membres de la société civile.
Cet observatoire binational se veut être un espace de réflexion et d'échanges sur les problématiques
binationales. Sa mission est de contribuer au rapprochement et à la compréhension mutuelle des
populations haïtienne et dominicaine dans la perspective d'un développement économique et social
durable pour les deux pays.
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Intervenant à ce lancement, la directrice générale de l’OBMEC, Rachelle Charlier Doucet, assure
que cette initiative vise à rendre plus intelligibles les relations entre les deux pays. Pour elle, cette
opportunité est fondamentale pour la coopération binationale. «Cet observatoire a comme identité
principale d’être un espace académique qui veut créer de la connaissance et des données fiables et
vérifiables à partir de recherches, ce au service de la société civile des deux pays», a-t-elle souligné.
Mme Doucet a beaucoup insisté sur le fait que l’université n’est pas détachée de la société et que
dans le cadre du présent projet, celle-ci va se mettre au service de la communauté pour pouvoir
fournir des données au gouvernement des deux pays. Elle rapporte que la structure qu’elle dirige
collaborera avec la commission mixte binationale et indique qu’au travers des résultats de ces
recherches sera dégagée une vision systémique des choses.
«L’observatoire est une volonté réaffirmée contre la tendance de ceux qui croient que les relations
entre les deux pays sont vouées inévitablement à être toujours conflictuelle. Il s’inscrit dans la
dynamique contraire», poursuit-elle, tout en admettant la complexité des relations entre Haïti et la
République dominicaine et les récents conflits qui l’ont jalonnées ces derniers jours.
Ce nouveau projet a été lancé en présence notamment de l’ordonnateur national du Fonds européen
de développement (FED) en Haïti et en République dominicaine (RD), le représentant de la
délégation de l’Union européenne (UE) en Haïti Vincent Dégert et en RD, le recteur de l’Université
Quisqueya Jacky Lumarque, celui de l’UNATECH en RD, l’ambassade dominicaine en Haïti, des
membres de la commission mixte binationale et des représentants du corps diplomatique dans le
pays.
Les différents intervenants n’ont pas caché leur satisfaction de participer à une telle initiative et ont
tous mis l’accent sur l’importance de cet observatoire binational qui non seulement appuiera les
gouvernements, mais constitue une nouvelle forme de dialogue entre les deux pays.
Selon eux, il constitue un chemin scientifique élaboré pour aborder les problèmes des deux pays et
c’est une autre manière de donner la parole aux scientifiques. La veille de la signature de l’acte
constitutif, plusieurs ateliers entre les différents partenaires et 17 professeurs-chercheurs ont eu lieu
pour débattre de ces questions cruciales pour Haïti et la République dominicaine.
Au cours des deux années du projet, des universités d’Haïti et de la République dominicaine
s’unissent pour faire des recherches, se rendre sur le terrain pour voir la réalité et mieux la
comprendre, échanger, produire des données sûrs, actualiser les connaissances et dégager des
solutions communes pour le progrès des deux pays.
Financé à hauteur de 900 millions d’euros par l’Union européenne, ce consortium, qui pourrait à
l’avenir devenir permanent selon les propos de certains responsables binationaux, comporte sept
universités des deux pays, est hébergé et coordonné par l’Université Quisqueya (UNIQ) en Haïti.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/153204/Lancement-dun-Observatoire-binational-au-profit-du-developpement-de-lile-
dHaiti#sthash.Y8GlJpwb.dpuf
HPN - Publié le 25 novembre 2015
L’évaluation indépendante du Programme d’Informations Territoriales pour le
Développement Durable (PITDD) diligentée par l’Union Européenne, a été présentée et
discutée, le mercredi 25 novembre, au cours d’un atelier de restitution, tenu à Pétion-Ville, à
l’initiative de l’Union européenne (UE), de concert avec le Centre National d’Information
Géo-Spatiale (CNIGS), a constaté Haiti Press Network.
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Lancé en 2005 et mis en œuvre pendant près de dix ans, le Programme d’Informations Territoriales
pour le Développement Durable (PITDD), informe-t-on, fournit à l’État haïtien des données
géographiques, spatiales, agricoles précises qui servent d’outils d’aide aux décisions politiques.
Ces données, produites par des Systèmes d’Information Géographique (SIG) et présentées sous
forme de cartes, sont collectées et gérées par le Centre National d’Information Géo-Spatiale
(CNIGS), bénéficiaire principal du PITDD, a fait savoir Mme Sylvia Severi de la Délégation de
l’UE en Haïti, laquelle estime positif, le bilan de ce travail de 10 années, qui permet à l’État haïtien
de disposer aujourd’hui de cet outil important.
Un budget de plus de 731 millions de gourdes soit, 12.5 millions d’euros dont près de 85% est
financé par l’UE, a été déboursé pour la réalisation dudit programme, informe-t-on.
Cette évaluation, assortie de recommandations, souligne-t-on, éclaire tous les acteurs concernés à
savoir: l’UE, l’Ordonnateur national, le gouvernement et le CNIGS sur les réalisations du PITDD et
les défis qui se posent pour mieux en exploiter toutes les potentialités à l’avenir.
Selon Sylvia Severi, cheffe de la section « Environnement » à la Délégation de l’Union européenne,
Haïti dispose maintenant d’informations territoriales précises qui puissent offrir de nombreuses
applications concrètes, susceptibles d’aider les pouvoirs publics à ajuster leur action grâce à une
connaissance fine du terrain.
L’usage de la cartographie permet, par exemple, de connaître l’état du réseau routier en vue de
l’entretenir ou d’élaborer un système d’alerte précoce pour suivre en continu des campagnes
agricoles et ainsi renforcer la sécurité alimentaire.
D’après le directeur du CNIGS, M. Boby Emmanuel Piard, le PITDD comportait différents volets
tels que: infrastructures, matériel, renforcement institutionnel. Environ une cinquantaine de cadres
du CNIGS, ont pu, par exemple, bénéficier de formations et le Centre a pu acquérir du matériel de
pointe, notamment des équipements GPS, des logiciels spécialisés et du matériel informatique.
Par cette démarche, 24 stations agro-climatiques ont été installées à travers le pays. Ce qui permet
pour la première fois à Haïti, laisse-t-on comprendre, de recueillir de façon autonome des données
satellite sur la pluviométrie et la météorologie et ainsi mieux contrôler les risques aux cycles de
sécheresse agricole, particulièrement.
En plus d’un outil d’analyse de risques qui constitue un instrument de diagnostic et de visualisation
de la situation agro-climatique, les applications du PITDD concernent aussi l’environnement. Ce,
grâce à une banque de données exhaustives des zones protégées et des différents sites écologiques.
Aussi l’État sera-t-il mieux armé pour sauvegarder la biodiversité, croit M. Piard.
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/politique/17395-haiti-cooperation-ue-pitdd-cet-outil-daide-aux-meilleures-decisions-
etatiques?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
Youtube – Publié le 24 novembre 2015
SÉMINAIRE de Restitution des résultats de l’audit organisationnel du Ministère de
l'Économie et des Finances (MEF)
https://www.google.be/?gfe_rd=cr&ei=97ePVty3JMGv8we8loqIBA&gws_rd=ssl#q=S%C3%89MI
NAIRE+de+Restitution+des+r%C3%A9sultats+de+l%E2%80%99audit+organisationnel+le+Nou
velliste
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Haiti en Marche – Publié le 18 novembre 2015
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Le National - Publié le 17-18 novembre 2015
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Caraïbes Créole News – Publié le 18 novembre 2015
Haïti. «Miwa lespwa, an gade yon lot jan / destellos de esperanza, una nueva mirada»
lancement des activités de sensibilisation vendredi 13 novembre à comendadore
Dans le cadre de la 6e Foire Binationale Écotouristique et de Production, organisée par la Fondation
Ciencia y Arte, les bureaux des Ordonnateurs Nationaux du Fonds Européen pour le
Développement de la République d’Haïti et de la République Dominicaine ont lancé, vendredi 13
novembre, les activités de sensibilisation du Programme de coopération binationale baptisé:
«Miwa lespwa, an gade yon lòt jan / Destellos de esperanza, una nueva mirada ».
De gauche à droite: Luis Omar Fernandez, Ambassadeur Chargé de la Commission Nationale des Négociations Commerciales
(CNNC, République Dominicaine) Ambassadeur Vincent Degert, Chef de la Délégation de l'UE-HT Jacqueline Boin, Directrice de
la Fondation Ciencia y Arte Ambassadeur Antonio Vargas, Ordonnateur National (DIGECOOM) Ambassadeur José Serulle Ramia,
Coordonnateur National des foires binationales et fondateur de la Fondation Ciencia y Arte Charles Jean Jacques, Ordonnateur
National (BON-FED-HT) Ambassadeur Alberto Navarro, Chef de la Délégation de l'UE-RD
Destinés à mettre en lumière les points communs entre les deux pays et les défis auxquels ils sont
confrontés, ces activités, financées via le Programme de coopération binationale de l'Union
européenne, associaient les instances gouvernementales des deux pays, les membres des délégations
de l'Union européenne et des bénéficiaires des divers projets de développement durable.
Le Programme de coopération binationale est une initiative d'envergure de l'Union européenne
lancé en 2012.
Financé à hauteur de 50 millions d'euros (soit plus de 9 milliards de gourdes), il appuie le
renforcement des relations entre Haïti et la République Dominicaine.
Agissant sur plusieurs volets, il vise d'une part à faciliter l'intégration des économies dans le marché
caribéen afin que ces dernières puissent en tirer profit ; d'autre part, à harmoniser les relations
économiques afin qu'elles soient profitables au développement durable des deux Etats.
Les chorégraphies de Mundo Poy, Danza Teatro Dominicano de la République Dominicaine et de
Jeanguy Saintus, d'Ayikodans d’Haïti, ont fait partie des activités du programme, dans une
dynamique d’échanges interculturels.
Les activités de sensibilisation du Programme de coopération binationale des gouvernements
haïtiens et dominicains visent à mettre en exergue non seulement les aspects positifs entre Haïti et
la République Dominicaine, mais aussi les défis que confrontent les deux pays dans la
reconnaissance et le respect des différences qui les caractérisent.
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À propos du Programme « Miwa lespwa, an gade yon lòt jan / destellos de esperanza, una nueva
mirada » : il inclut des activités et des produits culturels, sportifs et d’information transfrontaliers en
lien avec le Programme de coopération binationale qui comprend plus de 30 projets
d’infrastructures, de gestion de l’environnement, de développement économique, de culture, de
droits de l’homme et d’appuis au dialogue politique.
Parmi les activités déjà réalisées, figure l'exploration d'une partie de la "Route de l'Esclave", projet
de l'UNESCO, du patrimoine mondial et des Caraïbes.
Les activités de sensibilisation sont exécutées en partenariat avec Bureau de l'Ordonnateur National
en Haïti (BON) et celui en République Dominicaine (la DIGECOOM) financées par l'Union
européenne.
http://www.caraibcreolenews.com/index.php/caricreole/haiti/item/3965-%C2%AD%E2%80%90haiti-%C2%AD%E2%80%90miwa-
%C2%AD%E2%80%90lespwa-%C2%AD%E2%80%90an-%C2%AD%E2%80%90gade-%C2%AD%E2%80%90yon-
%C2%AD%E2%80%90lot-%C2%AD%E2%80%90jan-%C2%AD%E2%80%90destellos-%C2%AD%E2%80%90de-
%C2%AD%E2%80%90esperanza-%C2%AD%E2%80%90una-%C2%AD%E2%80%90nueva-%C2%AD%E2%80%90mirada-
%C2%AD%E2%80%90lancement-%C2%AD%E2%80%90des-%C2%AD%E2%80%90activites-%C2%AD%E2%80%90de-
%C2%AD%E2%80%90sensibilisation-%C2%AD%E2%80%90vendredi-%C2%AD%E2%80%9013-
%C2%AD%E2%80%90novembre-%C2%AD%E2%80%90a-%C2%AD%E2%80%90comendadore
Le Nouvelliste – Publié le 13 novembre 2015
Des solutions innovantes à Marigot pour renforcer la sécurité alimentaire.
En Haïti, l’accès à une nourriture qui soit à la fois saine, équilibrée et disponible en quantité
suffisante, se révèle parfois une gageure au sein des régions où une grande part de la population est
vulnérable. La commune de Marigot demeure l’une d’entre elles. Cependant, depuis 2013, la
population, appuyée par l’organisation Solidarité Union Coopération (SUCO) et l’Union
européenne, est en train de relever le défi de la sécurité alimentaire à travers un projet qui, outre la
nutrition, vise la protection de l’environnement et la relance agricole.
En effet, deux ans après le lancement du projet, les résultats sont très encourageants: 18 hectares de
bassins versants se voient protégés grâce à l’installation de structures métalliques et biologiques,
plus de 69,000 plantules fruitières et forestières ont été plantées, près d’un millier d’emplois ont été
créés et environ 400 familles se sont familiarisées avec les techniques de conservation de sol.
Des actions ont également été mises en œuvre pour améliorer l’irrigation agricole grâce à la
construction de près de 1050 mètres linéaires de canaux qui ont permis d’augmenter la superficie
irriguée de la zone, qui atteint désormais 170 hectares. De plus, 22 hectares additionnels de terre ont
pu être valorisés tandis que la production agricole s’est intensifiée et diversifiée sur l’ensemble des
terres cultivables de Marigot.
Les femmes sont étroitement associées à toute la dynamique agricole communale. Deux
organisations féminines (MOFADEM et FLKM) sont en charge des deux pépinières mises en place
par le projet pour la préparation des plantules. Ces regroupements ont été formés aux principes de
base de l’entreprenariat, processus au terme duquel chacun a bénéficié de contrats de production de
plantules (pour 27,000 plantules environ).
En outre, le projet promeut une agriculture biologique, en utilisant davantage de fertilisants
organiques. 12 compostières (fûts à compost) communautaires ont ainsi été installées et 890 sacs de
compost distribués, portant ainsi à 25 hectares la superficie fertilisée au compost. Les produits issus
34
de ce processus sont de meilleure qualité, plus sains, plus frais, et en fin de compte, mieux indiqués
du point de vue nutritionnel.
L’organisation SUCO a également entamé des campagnes d’allaitement maternel et de saine
alimentation qui ont bénéficié à plus de 1300 femmes et 1000 enfants. Un guide alimentaire va
aussi être distribué au sein de la population. Il servira d’outil de référence favorisant des pratiques
nutritionnelles plus saines, qui contribueront à une amélioration durable de la sécurité alimentaire à
Marigot. Les nombreux résultats probants font du projet à Marigot un exemple de réussite dont les
activités gagneraient à être répliquées dans d’autres zones du pays.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/152463/Des-solutions-innovantes-a-Marigot-pour-renforcer-la-securite-
alimentaire#sthash.qTS9tOco.dpuf
Le Nouvelliste – Publié le 6 novembre 2015
La communauté internationale se prononce en faveur du second tour
La communauté internationale n’a pas tardé à réagir après la publication des résultats préliminaires
de la présidentielle. Les amis d’Haïti saluent les résultats des élections consacrant un second tour
entre les candidats Jovenel Moïse et Jude Célestin. Le deuxième tour est nécessaire pour l’OEA, il
est évident selon l’Union européenne, arguant que le candidat du pouvoir n’a pas pu obtenir la
majorité absolue et les 25% d’écart sur son poursuivant.
«La Mission d’observation électorale de l’Organisation des États américains (MOE-OEA) en Haïti,
dirigée par l’ancien ministre des Affaires étrangères et ministre de la Défense du Brésil, Celso
Amorim, prend note de l’annonce faite hier par le CEP des résultats préliminaires de l'élection
présidentielle, qui concordent avec les observations faites par la Mission le 25 octobre », lit-on dans
un communiqué rendu public le vendredi 6 novembre.
«Selon ces résultats, aucun des candidats n’a obtenu la majorité absolue (50 % +1) ou une avance
de 25 % sur son poursuivant, tel que prescrit par la Constitution et le décret électoral pour remporter
la présidentielle, rendant un second tour nécessaire», a déclaré la mission d’observation.
«L’organisation déploiera une mission d’observation électorale pour le second tour de l'élection
présidentielle prévu au mois de décembre. L’OEA réitère l’importance de voir les phases finales du
processus électoral conduites en accord avec les normes préétablies et dans un climat de paix et de
calme.
Même son de cloche pour la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies, Sandra
Honoré, et les membres de la communauté internationale en Haïti, représentés au sein du «Core
Group». Le chef de la MINUSTAH et le «Core group» disent «prendre note des résultats
préliminaires du premier tour de l'élection présidentielle du 25 octobre et comptent sur
l'organisation d'un second tour programmé le 27 décembre 2015, avec les élections locales et le
second tour des élections législatives dans certaines circonscriptions».
Selon les résultats préliminaires publiés jeudi par le Conseil électoral provisoire, les candidats
Jovenel Moïse et Jude Célestin arrivent dans les deux premières places avec respectivement 32.81
et 25.27 % des voix. Vu les résultats du CEP, on se dirige tout droit vers un second tour entre les
deux hommes. Le candidat du pouvoir, Jovenel Moïse, ne l’entendrait pas de cette oreille.
Intervenant au micro de la radio Scoop FM, nèg bannann nan revendique une victoire dès le premier
tour. Yon sèl kout kle, c’est le nouveau slogan du camp PHTK.
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Comme les autres acteurs de la communauté internationale, les Etats-Unis annoncent leur support
pour un second tour. L’ambassade américaine s’est contentée d’un petit tweet pour exprimer sa
position. En 74 caractères, le grand voisin du Nord se tourne également vers le second tour. « Les
USA supportent le second tour des élections présidentielles le 27 décembre », peut-on lire dans la
page twitter de l’ambassade américaine en Haïti.
L’Union européenne salue les résultats envoyant « évidemment » les candidats Jovenel Moïse et
Jude Célestin au deuxième tour. «C’est clair, c’est évident », a déclaré Jose Antonio De Gabriel,
chef observateur adjoint de l’Union européenne. «Aucun candidat n’a pu obtenir 50+1 des voix,
consacrant la majorité absolue, ni un écart de 25% sur son poursuivant immédiat, donc il ne peut y
avoir de victoire au premier tour », a expliqué l’observateur européen. La mission d’observation se
dit prête à travailler avec le Conseil électoral et d’autres organismes pour réaliser dans de meilleures
conditions le second tour de la présidentielle.
Jose Antonio De Gabriel se réjouit que le jour du scrutin et la publication des résultats n’aient pas
provoqué de vagues de violence. Ce que l’observateur européen considère comme un progrès. S’il
salue l’augmentation du taux de participation lors du scrutin du 25 octobre par rapport au neuf août,
il croit que la majorité des électeurs manifestent peu d’intérêt pour aller aux urnes. «L’un des plus
grands déficits, c’est que les hommes politiques n’arrivent pas à motiver les électeurs à aller voter»,
déplore Jose Antonio De Gabriel. –
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/152170/La-communaute-internationale-se-prononce-en-faveur-du-second-tour
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Le Nouvelliste – Publié le 7-8 novembre 2015
Haïti et la République dominicaine s'allient pour la 6ème édition de la foire binationale
écotouristique et de production
En prélude à l'ouverture de la 6e foire binationale écotouristique et de production qui se déroule
à Comendador, en République dominicaine, du 7 au 15 novembre, le responsable de la
FONDTAH, Jean Camille Bissereth, accompagné du maire de Belladère, a confirmé que le pays
ferait la part belle à cette manifestation culturelle. Cette foire a pour but de contribuer au
développement économique, social, touristique et culturel des deux côtés de la frontière.
La 6e édition de la foire binationale écotouristique et de production débutera le samedi 7 novembre,
à Comendador, une province d’Elias Piña, non loin de la commune de Belladère – fondée par le
défunt président Dumarsais Éstimé – dans le département du Centre. La foire durera une semaine.
Cette année, le thème retenu pour cette activité qui vise d'abord à harmoniser et pacifier les
relations entre les deux peuples voisins, est : Préservons le bassin versant de l’Artibonite et
avançons vers la construction d'une route écotouristique binationale qui reliera Elias Piña à la
commune de Savanette. Les organisateurs ambitionnent de faire la promotion du patrimoine
culturel, matériel et immatériel des lieux où elle se réalise et d'y amener des visiteurs.
Dans la lignée des cinq autres, cette 6e édition veut soutenir l'activité touristique en mettant en
valeur les richesses et le patrimoine culturel de ces deux villes, nonobstant les crises à répétition qui
enveniment les relations entre les deux États insulaires. «Les rivières et les chaînes de montagnes
n’ont pas de frontières. 30% du fleuve Artibonite se trouve du côté de la république voisine et la
part restante arrose nos terres», a avancé l’ingénieur-agronome Jean Camille Bissereth,
coordonnateur général de la Fondation pour le développement du tourisme alternatif en Haïti
(FONDTAH), comme pour justifier la nécessité de se rapprocher et de travailler ensemble. «Nous
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devons nous asseoir pour gérer ce gros patrimoine dont nous disposons en commun, qui est cette
île», a-t-il déclaré.
En 2008, la ville de Belladère a été le siège principal de cette activité et en a profité très peu. Cette
année, dit Fourrien Carter – actuel agent intérimaire de cette ville – la commune compte tirer un
bénéfice net de ses sites touristiques et culturels pendant ces huit jours de festivités. Il affirme avoir
pris toutes les dispositions nécessaires pour empêcher que des incidents ne se mêlent de la partie.
Le maire de Belladère a promis, par ailleurs, d’accompagner tous les visiteurs qui viendront lier
connaissance avec sa cité.
Dans le souci de rapprocher Haïti et la République dominicaine- deux pays voisins, tous les deux
ans, la foire binationale écotouristique et de production est organisée dans une ville frontalière. À
cet effet, deux communes limitrophes réalisent un apprentissage de jumelage afin de mettre en
valeur leurs patrimoines naturel et culturel tels les bassins, cascades et grottes... Cette année, les
organisateurs annoncent, entre autres, une exposition agricole et artisanale, des présentations
artistiques, des activités culturelles et des excursions.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/152022/Haiti-%C2%AD%E2%80%90et-%C2%AD%E2%80%90la-
%C2%AD%E2%80%90Republique-%C2%AD%E2%80%90dominicaine-%C2%AD%E2%80%90sallient-
%C2%AD%E2%80%90pour-%C2%AD%E2%80%90la-%C2%AD%E2%80%906eme-%C2%AD%E2%80%90edition-
%C2%AD%E2%80%90de-%C2%AD%E2%80%90la-%C2%AD%E2%80%90foire-%C2%AD%E2%80%90binationale-
%C2%AD%E2%80%90ecotouristique-%C2%AD%E2%80%90et-%C2%AD%E2%80%90de-
%C2%AD%E2%80%90production#sthash.FCElxWKx.dpuf
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Alter Presse – Publié le 5 novembre 2015
Vers la 6e foire binationale écotouristique et de production
La Fondation pour le développement du tourisme alternatif en Haïti (Fondtah) et le Centre pont
Haïti annoncent la 6e édition de la foire binationale écotouristique et de production, qui a lieu du 7
au 15 novembre 2015.
La 6e édition de cette foire sera tenue conjointement à Comendador (province Elías Piña, Sud de la
République Dominicaine), et à Belladère (département du Plateau central), autour du thème «
Préservons le bassin versant de l’Artibonite et avançons vers la construction de routes
écotouristiques binationales».
Cette foire constitue une opportunité, pour les deux peuples, de s’asseoir et de réfléchir sur un
ensemble de ressources, dont disposent les 2 pays, souligne le coordonnateur général de Fondtah,
Jean Camille Bissereth, lors d’une rencontre avec la presse, à laquelle a assisté AlterPresse.
Promouvoir le développement dans la zone centrale de la frontière haïtiano-dominicaine, grâce à la
mise en valeur de ses ressources naturelles et du patrimoine culturel, matériel et immatériel,
resserrer les liens d’entente et de coopération et accroître le développement durable entre les deux
peuples au niveau de la frontière, constituent, entre autres, les objectifs de cette 6e édition.
Haïtiens et Dominicains ont à évaluer leurs atouts communs, dans un contexte de mondialisation, à
travers un tourisme multi destinations, afin de générer des emplois et des richesses, de manière à
contenir la vague de migrantes et migrants haïtiens qui partent en République Dominicaine à la
recherche d’emplois, soutient Bissereth.
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Des défilés de fanfare de Lascahobas, de Belladère et des bataillons de la Police nationale d’Haïti
(Pnh), partant de la douane Carizal pour se rendre à la frontière, sont au menu de la 6e édition de la
foire binationale écotouristique et de production.
Les Dominicains feront de même avec leurs troupes, tandis que les autorités des deux pays
prendront la parole en vue de lancer les activités de cette 6e édition.
Des expositions de produits, des conférences et ateliers de formation scientifique, des présentations
artistiques, des activités culturelles, sportives et des tables de négociation sont également prévus.
Des dispositions sont prises avec les autorités locales en vue de sécuriser les participantes et
participants à cette foire binationale, indique un des agents exécutifs intérimaires de Belladère,
Fourrien Carter.
Le conseil exécutif intérimaire de Belladère affirme être prêt à accueillir les nombreuses visiteuses
et nombreux visiteurs, qui auront l’opportunité de découvrir les valeurs historiques et touristiques
de cette commune frontalière avec la République Dominicaine.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article19146#.Vkn_lWSrSlM
Le Nouvelliste – Publié le 7-8 novembre 2015
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Le Nouvelliste - Publié le 5 novembre 2015
Port-au-Prince, le 4 novembre 2015
À l’attention de M. Vincent DEGERT Chef de la Délégation De l’Union Européenne en Haïti
Monsieur l’Ambassadeur, La Direction Générale de Radio TÉLÉ KISKEYA vous présente ses
compliments et en profite pour vous faire part de son étonnement des considérations faites
concernant TÉLÉ KISKEYA dans le rapport préliminaire d’observation des élections du 25 octobre
dernier réalisée par la mission d’observation électorale de l’UE.
Il y est dit que « TÉLÉ KISKEYA a accordé à Jude CELESTIN, candidat de LAPEH, 53% du
temps d’antenne qu’elle a accordé aux candidats. »Cette remarque, qui ne correspond d’ailleurs
aucunement à la réalité, appelle des considérations les unes plus pertinentes que les autres :
1- En tant que station privée et commerciale, Radio TÉLÉ KISKEYA n’a pas la même obligation
qu’un média d’Etat dans l’aménagement obligatoire d’un « temps d’antenne » spécial pour les
candidats. Certes, conformément à son engagement connu en faveur de la démocratie, Radio TÉLÉ
KISKEYA a toujours été, et demeure, un lieu de passage et d’expression des voix et des tendances
les plus diverses. En ce sens, tous les candidats ont été invités à participer gratuitement à nos
émissions spéciales sur les élections. Cependant, des espaces commerciaux ont été négociés avec
des commanditaires sans préjudice aucun à notre position éditoriale sur les élections, les partis et les
candidats.
2- Outre les dossiers de la campagne du candidat Jude CELESTIN, TÉLÉ KISKEYA a procédé à la
diffusion intensive des rassemblements publics ainsi que des spots de plusieurs candidats, dont ceux
des candidats à la présidence de la Plateforme « Pitit DESSALINES », Jean Charles MOISE ; du
Mouvement Populaire et Patriotique Dessalinien (MOPOD), Samuel MADISTIN ; du
regroupement « Renmen Ayiti », Jean Henry CÉANT ; de « Konsyans Patriyotik », Mathias
PIERRE ; de « Konbit pou Liberasyon Ekonomik » (KLE), Jacques SAMPEUR ; du « Mouvement
d’Action Socialiste » (MAS), Eric JEAN-BAPTISTE ; du parti « Konviksyon », Steven BENOIT.
3- La plupart des candidats à la présidence, dont les plus en vue, n’ont pas pu répondre à nos
invitations en raison de leur agenda chargé au cours de la campagne. Nous avons dû surseoir, faute
de candidats, à un « duplex » (Radio-Télé) que nous nous proposions de réaliser le 23 octobre 2015.
4- Rien n’empêche un média privé et commercial de s’identifier à un secteur politique. Radio TÉLÉ
KISKEYA aurait choisi un secteur politique ou voudrait supporter un candidat quelconque, elle
aurait courageusement assumé sa décision. Tel n’a pas cependant été le cas.
Tout ceci pour vous dire que la tendancieuse remarque de la mission d’observation électorale de
l’UE aurait pu nous causer de graves préjudices si le grand public n’était pas déjà convaincu de
notre intégrité et de notre sens très élevé de la responsabilité.
Espérant que vous jugerez opportun de suggérer à la mission d’observation de l’UE d’apporter dans
le meilleur délai les correctifs nécessaires à la fâcheuse conclusion de son rapport sur le
comportement des médias privés au cours de la campagne électorale, la Direction Générale de
Radio TÉLÉ KISKEYA, vous prie de recevoir, Monsieur l’Ambassadeur, ses meilleures
salutations.
Marvel DANDIN
Directeur Général
39
Cc : M. Javier GUTIÉREZ Attaché de Presse de la Mission d’observation électorale
De l’Union Européenne en Haïti
Ambassade de France
Hérold JEAN FRANCOIS Président de l’ANMH
Venel REMARAIS Président de l’AMIH
Clarens RENOIS Directeur de HPN
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/152064/Radio-Tele-Kiskeya-ecrit-a-lUnion-europeenne#sthash.ZZL1vsAo.dpuf
Le Nouvelliste – Publié le 7 novembre 2015
Le « Core Group » prend note
La représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies et les membres de la communauté
internationale en Haïti, représentés au sein du «Core Group» (les ambassadeurs du Brésil, du
Canada, de France, d'Espagne, des États-Unis d’Amérique, de l'Union européenne, et le
représentant spécial de l’Organisation des États américains), prennent note des résultats
préliminaires du premier tour de l'élection présidentielle du 25 octobre et comptent sur
l'organisation d'un second tour programmé le 27 décembre 2015, avec les élections locales et le
second tour des élections législatives dans certaines circonscriptions.
Le« Core Group » réitère son appel à tous les acteurs à continuer de participer au processus
électoral avec responsabilité, respect et retenue, dans l'attente des résultats définitifs du premier tour
de l'élection présidentielle ainsi que les résultats préliminaires des élections législatives et
municipales.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/152162/Les-remous-de-lactualite-des-samedi-7-et-dimanche-8-novembre-
2015#sthash.ZEmPVkuk.dpuf
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Alter Presse – Publié le 7 novembre 2015
Le « Core Group » prend note de la publication des résultats préliminaires des élections du 25
octobre et lance un appel à tous de continuer à participer de façon responsable
La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et les membres de la
communauté internationale en Haïti, représentés au sein du « Core Group » (les Ambassadeurs du
Brésil, du Canada, de la France, de l’Espagne, des Etats-Unis d’Amérique, de l’Union Européenne,
et le Représentant spécial de l’Organisation des Etats Américains), prennent note des résultats
préliminaires du premier tour des élections présidentielles du 25 octobre et comptent sur
l’organisation d’un second tour programmé le 27 décembre 2015, avec les élections locales et le
second tour des élections législatives dans certaines circonscriptions.
Le « Core Group » appelle tous les acteurs à traiter toutes et chacune des contestations, en
conformité avec le décret électoral. Déplorant les actes isolés de violence et de vandalisme observés
après l’annonce des résultats préliminaires, le « Core Group » prie instamment les autorités
haïtiennes d’arrêter et de juger les responsables, en pleine conformité avec la loi.
Le « Core Group » réitère son appel à tous les acteurs à continuer de participer au processus
électoral avec responsabilité, respect et retenue, dans l’attente des résultats définitifs du premier
tour des élections présidentielles ainsi que les résultats préliminaires des élections législatives et
municipales.
40
http://www.alterpresse.org/spip.php?article19160#.Vj4QIrerTIU
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Haiti en Marche – Publié le 4 novembre 2015
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Le National - Publié le 29 octobre 2015
Le Core Group encourage la transparence dans le comptage des bulletins de vote
Les membres du Core Group [1] invitent à la transparence dans le comptage des bulletins de vote
en ce qui concerne les élections législatives, municipales et la présidentielle du dimanche 25
octobre 2015, dans un communiqué de presse daté du mardi 27 octobre et transmis à l’agence en
ligne AlterPresse.
Appelant tous les secteurs, concernés par les élections, à agir avec honnêteté et le sens de l’éthique,
ils soulignent l’importance fondamentale des élections pour renouveler l’institution démocratique,
mais aussi pour rétablir l’équilibre entre les différentes institutions.
La représentante spéciale du secrétaire général ses Nations unies en Haïti, la Trinitéenne Sandra
Honoré, et les membres du Core Group félicitent les électrices et électeurs haïtiens, qui ont,
clairement, manifesté leur volonté d’exercer leur droit de vote dans un climat paisible.
« Le peuple haïtien veut la démocratie, la stabilité et le développement, et rejette la violence »,
souligne le Core Group, saluant les efforts consentis par le Conseil électoral provisoire (CEP) et la
Police nationale d’Haïti (PNH) dans la réalisation de ces élections.
Toutefois, le Core Group déplore le comportement de quelques personnes qui ont commis des actes
de violence, lors de la journée électorale du 25 octobre 2015.
Il exhorte les différentes autorités concernées à mener dans les plus brefs délais des enquêtes avec
impartialité pour sanctionner les coupables de ces différents actes.
Plusieurs partis politiques continuent d’encourager les électrices et électeurs à la vigilance, en vue
du respect de leurs votes dans ces élections.
De leur côté, plusieurs organisations de la société civile ont révélé, pour leur part, de multiples
accrocs y relatifs, comme des cas de bourrages d’urnes, effectués, de manière systématique, dans
certains bureaux de vote.
Le Core Group réunit les ambassadeurs du Brésil, du Canada, de l’Espagne, des États-Unis
d’Amérique, de la France, de l’Union européenne et le Représentant spécial de l’Organisation des
États américains.
http://lenational.ht/le-core-group-encourage-la-transparence-dans-le-comptage-des-bulletins-de-vote/
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Haiti en Marche – Publié le 28 octobre 2015
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Le Nouvelliste - Publié le 28 octobre 2015
La participation électorale n’a pas pris l’ampleur espérée, selon la mission d’observation de
l’Union européenne
Le chef de la mission d’observation électorale de l’UE (MOE-UE), Elena Valenciano, a présenté,
ce mardi, les conclusions préliminaires relatives aux joutes du 25 octobre. La MOE-UE estime
que la journée s’est déroulée dans un climat de sérénité notable et note une faible participation
qui révèle la persistance de la distance entre l’électorat et ses représentants. Par ailleurs, la
44
mission encourage les candidats et leurs sympathisants à poursuivre leur engagement dans le
processus dans le respect des normes qui le régissent.
Alors que des voix s’élèvent pour dénoncer des irrégularités dans les joutes du 25 octobre, les
missions d’observation électorale continuent de fournir des informations sur ce qu’elles ont vu.
Déployée en Haïti depuis le 1er tour des législatives, la mission d’observation de l’UE a présenté
les conclusions préliminaires concernant la journée du dimanche. En dépit d’un certain nombre
d’incidents, Elena Valenciano indique que la violence est restée limitée et localisée, sans grandes
conséquences sur le processus. « A cet égard, la MOE-UE salue la présence renforcée, la vigilance
et la réactivité de la PNH qui a lancé un signal fort contre la violence », indique-t-elle, espérant que
ce climat de sérénité perdurera. Trois jours après le scrutin, la MOE-UE se veut prudente en ce qui
a trait au taux de participation des électeurs. A ce titre, le chef de la mission indique qu’en dépit de
l’amélioration évidente des conditions de sécurité, la participation électorale n’a pas pris l’ampleur
espérée. « La faible participation observée confirme la tendance des derniers cycles électoraux et
signale la persistance de la distance entre l’électorat et ses représentants », analyse-t-elle, voyant
dans l’organisation des élections un souffle nouveau pour la démocratie haïtienne.
Les observateurs de la MOE-UE ont évalué positivement la conduite du vote et du dépouillement,
ainsi que la transparence de ces opérations. Cette conduite positive résulte de la publication d’une
directive sur les mandataires, la remise des mandats à temps et la publication des listes électorales
un mois avant le scrutin, tel que prévu dans le décret électoral. En revanche, la mission note des
problèmes de communication et d’organisation ayant affecté la mise en œuvre de plusieurs
initiatives, tels le recrutement d’orienteurs et le renforcement des activités de sensibilisation.
Plus loin, la mission d’observation salue la reprise des législatives dans certaines circonscriptions
particulièrement touchées par des incidents ou des irrégularités durant le 1er tour. « Cette mesure,
ainsi que la radiation de 16 candidats aux législatives, a contribué à dissuader des actes de violence.
Néanmoins, la MOE-UE déplore l’absence de poursuites pénales contre les responsables de ces
actes, et encourage une action plus déterminée du parquet à cet effet », a fait savoir Elena
Valenciano. La tabulation des résultats du premier tour a été réalisée de manière transparente par le
Centre de tabulation, souligne la mission. A cet effet, la MOE UE salue la transparence dont le CEP
a fait montre en publiant en ligne tous les procès-verbaux comptabilisés par le CTV, et encourage la
poursuite de cette pratique. Par ailleurs, la mission d’observation a évalué l’environnement
médiatique dans lequel la campagne électorale s’est déroulée. « Les médias haïtiens ont pu exercer
leur travail dans un climat de respect de la liberté d’expression et sans limitation du libre exercice
du journalisme. Néanmoins, malgré leurs efforts pour couvrir la campagne de manière inclusive,
plus de la moitié des médias analysés par la mission ont fait preuve de partialité informative en
faveur de certains candidats présidentiels », explique le chef de la mission.
Elena Valenciano a tenu à souligner que la mission observera également la tabulation des résultats
et la période du contentieux. La déclaration préliminaire du MOE-UE est soutenue par la délégation
d’observation électorale du Parlement européen, lequel détient 6 eurodéputés dans la MOE-UE.
Chef de la délégation des parlementaires, Izaskun Bilbao Barandica indique que le but de leur
participation est d’apporter un regard et une appréciation politique et ainsi compléter les efforts de
la mission. « Au cours de son séjour, la délégation du Parlement européen a rencontré les autorités
politiques électorales et des candidats à la présidentielle ainsi que des représentants de la société
civile. Nous félicitons le peuple haïtien, ses autorités politiques et électorales ainsi que les forces de
l’ordre d’avoir réussi à mener à bien ces élections dans des circonstances pacifiques », a fait savoir
Izaskun Bilbao Barandica.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/151709/Elections-la-participation-electorale-na-pas-pris-lampleur-esperee-selon-la-
mission-dobservation-de-lUnion-europeenne#sthash.9uGVuecq.dpuf
45
Alter Presse –Publié le 28 octobre 2015
La Moe/Ue relève une « partialité informative» de quelques médias en faveur de candidats à
la présidence
La Mission d’observation électorale de l’Union européenne (Moe/Ue) dit relever une « partialité
informative » de quelques médias en faveur de candidats à la présidence, dans un rapport
préliminaire présenté autour des élections présidentielles du 25 octobre 2015, ce mardi 27
octobre 2015.
Plus de la moitié des médias analysés, malgré leurs efforts pour couvrir les élections de manière
inclusive, ont fait preuve de partialité informative en faveur de certains candidats.
La Moe/Ue a répertorié 6 médias locaux dont deux de l’État et quatre privés. Elle a suivi
systématiquement du 1er au 24 octobre 2015 des émissions de la Radiotélévision nationale d’Haiti
(Rtnh) et des médias privés comme la radio-télévision Ginen, la radio Caraïbes, la télé Kiskeya, Le
Nouvelliste et Le National.
La diffusion de programmes sur les élections, les entretiens en studio, la retransmission de débats
politiques ont occupé une part importante des programmations de ces médias.
La Moe/Ue a souligné une certaine partialité de la radio-télévision nationale d’Haïti (Rtnh) en
faveur du candidat présidentiel du Parti haïtien tèt kale (Phtk au pouvoir), Jovenel Moise.
La Tnh a favorisé Jovenel Moise en lui consacrant 60% du temps total d’antenne, accordé aux 10
candidats à la présidence les plus présents dans les médias, alors que la Radio nationale d’Haïti
(Rnh) lui a consacré 56%.
Toutefois, les médias d’État ont fait l’effort d’offrir une plateforme aux candidats municipaux et
présidentiels, à travers des émissions quotidiennes tels «Mise au point» et «Élections 360».
La mission d’observation de l’Union Européenne dit aussi relever qu’après la clôture officielle de la
campagne électorale, la Tnh a diffusé, la veille des élections du 25 octobre 2015, des spots de
campagne du Phtk ainsi que des reportages sur les réalisations du président Michel Martelly.
Contacté par AlterPresse, le directeur de l’information de la Tnh, Jean Serginho Lindor, s’est gardé
de commenter ce rapport de la Moe/Ue, et a référé au directeur général de la station qu’AlterPresse
n’a pas pu joindre au téléphone. La radio et télé Ginen ont respectivement consacré 72% et 77% du
temps total d’antenne à Jovenel Moise, selon le rapport de la Moe/Ue.
Le document indique aussi que Télé Kiskeya a accordé 53% de temps d’antenne au candidat de la
Ligue alternative pour le progrès et l’émancipation d’Haïti (Lapeh), Jude Célestin, alors que la radio
Caraïbes et les journaux Le Nouvelliste et Le National ont assuré une couverture équilibrée et
neutre.
Au journal de 16 heures de Radio Kiskeya, Liliane Pierre-Paul, présentatrice et directrice de
programmation de cette station ainsi que de Télé Kiskeya, a précisé que, contrairement aux médias
publics, le temps d’antenne alloué aux candidats était des heures payées.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article19104#.VjDNMH6rTIU
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Alter Presse – Publié le 28 octobre 2015
Haïti-Élections : La journée électorale du 25 octobre, un souffle d’espoir pour la démocratie,
selon l’UE
La journée électorale du 25 octobre représente un « souffle d’espoir » pour la démocratie en Haïti,
souligne la cheffe de la mission d’observation électorale de l’Ue (Moe/Ue), Elena Valenciano, lors
d’une conférence de presse donnée ce mardi 27 octobre 2015, et à laquelle a assisté à l’agence en
ligne AlterPresse.
Elle encourage les candidats et leurs sympathisants à poursuivre leur engagement dans le processus,
dans le respect des normes qui l’encadrent.
Pour la Moe/Ue, la journée électorale du 25 octobre a été calme et globalement bien organisée par
rapport au scrutin législatif du 9 août 2015.
La participation électorale n’a pas eu l’ampleur espérée, relève Elena Valenciano, signalant un
éloignement croissant entre l’électorat et ses représentants.
Elle a tenu à féliciter l’effort collectif du peuple haïtien, qui a permis le déroulement d’une bonne
journée électorale, même s’il reste un long chemin pour renforcer la confiance de la population dans
le processus démocratique.
Le Conseil électoral provisoire (Cep) a su tirer les leçons des dysfonctionnements du 9 août et créer
les conditions favorables à un scrutin paisible et ordonné, estime-t-elle.
Elle a aussi salué la décision du Cep de reprendre les élections dans certaines circonscriptions, tout
en déplorant l’absence de poursuites pénales contre les responsables d’actes de violence électorale.
Le contentieux des résultats du premier tour des législatives a mis en évidence le manque
d’uniformité dans la prise de décisions ainsi que l’influence exercée sur les instances contentieuses
par certains candidats, affirme-t-elle.
La Moe/Ue déplore le faible taux de participation des femmes qui n’ont été représentées qu’à
seulement 7% des candidats à l’élection présidentielle, 10% des candidats au sénat et 8% des
candidats à la députation, lors du premier tour des législatives, alors que, pour le deuxième tour,
seules 2 femmes se sont qualifiées au sénat et 4 à la députation.
« Une grande perte pour la démocratie haïtienne de ne pas inclure plus de femmes dans le processus
électoral», critique Elena Valenciano de la Moe/Ue, qui compte 80 observateurs de 25 Etats
membres de l’Ue.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article19103#.VjDNh36rTIU
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Métropole Haiti – Publié le 28 octobre 2015
L'UE salue le bon déroulement du scrutin
L'Union européenne salue la tenue, dans le calme et sans incidents majeurs, des élections
présidentielles, législatives et municipales du 25 octobre.
Selon un communiqué de l'UE, ces élections constituent une étape décisive pour le renouvellement
politique, la stabilité des institutions et la consolidation de la démocratie en Haïti.
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L'UE se félicite de l'engagement civique accru dont ont fait preuve les électeurs et les électrices
haïtiens qui s'est traduit par une augmentation de la participation observée qui demeure toutefois un
défi.
L'UE souligne la détermination des autorités et de l'administration électorale ainsi que l'action
vigilante de la Police Nationale Haïtienne qui ont travaillé de concert pour le bon déroulement de
ces élections. L'UE encourage la poursuite et l'approfondissement des efforts en cours pour
promouvoir la participation, la transparence et l'inclusivité, dans la perspective du prochain scrutin.
En attendant les résultats définitifs, il importe que tous les acteurs respectent le processus en cours
et fassent preuve de responsabilité afin de préserver le calme dans l'ensemble du pays. Il est
essentiel que toute contestation éventuelle du résultat du scrutin suive les voies légales appropriées.
Dans le cadre des relations de coopération privilégiées avec Haïti, l'UE contribue à la tenue de ces
élections, tant financièrement qu'à travers le déploiement d'une Mission d'Observation électorale.
La Mission, qui a présenté son évaluation préliminaire indépendante du scrutin du 25 octobre
aujourd'hui, restera sur place pour observer toutes les étapes du processus jusqu'à son achèvement et
formulera des recommandations visant l'amélioration des processus électoraux futurs.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=27456
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HPN Haiti – Publié le 28 octobre 2015
Obtention de décharge! L’UE est contre
Dans son rapport en date du 25 octobre, la Mission d’Observation de Electorale de l’Union
Européenne (MOE-UE) dénonce la procédure d’obtention de décharge exigée par la constitution
haïtienne pour toute personne qui veut se porter candidat et ayant été comptable de denier publique.
« La procédure actuelle d’obtention de la décharge constitue un levier politique qui permet au
Parlement de bloquer certaines candidatures et représente de facto un obstacle à l’exercice du droit
fondamental de se porter candidat », affirme la MOE-UE.
En outre, selon la MOE-UE, au cours de la campagne présidentielle, il a régné un climat de tension
palpable, notamment dans les zones de reprise du premier tour des élections.
La MOE-UE avait salué la décision de répéter les élections législatives dans certaines
circonscriptions. Toutefois, elle déplore l’absence de poursuites pénales contre les responsables
d’actes de violence électorale, soutient le rapport.
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/elections/17183-haiti-elections-obtention-de-decharge-lue-est-contre
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HPN Haiti – Publié le 27 octobre 2015
La RTNH s’est révélée partisane lors de la campagne présidentielle, selon l’UE
Un rapport préliminaire dressé par la mission d’observation électorale de l’union européenne
(MOE-UE), présenté à la presse le mardi 27 octobre, montre que la Radio Télévision Nationale
d’Haïti (RTNH) a favorisé le candidat présidentiel, Jovenel Moise, en lui octroyant un temps
d’antenne supérieur à celui accordé aux autres prétendants à la magistrature suprême de l’Etat.
En effet, du 1er au 24 octobre, la mission d’observation électorale de l’UE a effectué un suivi
systématiques des émissions de la RTNH et d’autres médias privés dont Radio Télé Ginen, Radio
Caraïbes, Télé Kiskeya, le Nouvelliste et le National afin d’évaluer le niveau d’accès des candidats
au médias.
Dans son observation, la MOE UE a pu souligner que la RTNH était loin d’être impartiale en ce qui
a trait au temps d’antenne accordé aux candidats. En fait, selon, la mission, la télévision du service
publique a favorisé le poulain de Michel Martelly, "Nonm bannan’n nan’" en lui consacrant 60% du
temps total d’antenne accordé aux 10 aspirants chef d’Etat les plus présents dans les médias.
Dans le cas de la Radio Nationale d’Haïti, le temps total d’antenne octroyé à Jovenel Moise s’élève
à 56%.
S’agissant des médias privés, la MOE UE a révélé que la Radio-Télé Ginen a réalisé une couverture
clairement favorable à Jovenel Moise (PHTK), qui a reçu 77% du temps total d’antenne consacré
aux autres candidats.
La station de Lilianne Pierre Paul, Kiskeya, s’est positionnée en faveur de Jude Célestin du parti
LAPEH en lui consacrant 53% du temps d’antenne.
En revanche, poursuit la mission de l’UE, d’autres médias privés tels, Caraïbes et les journaux Le
Nouvelliste et Le National ont assuré une couverture équilibrée, conclut la mission d’observation
électorale de l’union européenne en Haïti.
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/politique/17181-haiti-elections-la-rtnh-sest-revelee-partisane-lors-de-la-campagne-
presidentielle-selon-lue
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Haiti en Marche – Publié le 28 octobre 2015
Satisfaction de la mission de l’UE
La Mission d'observation électorale de l'Union européenne (Moe Ue) a dressé un bilan positif du
déroulement des élections présidentielles, législatives et municipales du dimanche 25 octobre
2015, à travers les différents départements du pays, lors d'une conférence de presse, donnée à la
mi-journée.
La journée électorale se déroule dans un calme qui va aider à une plus grande participation des
électeurs, relevait la cheffe de la Moe Ue, Mme Elena Valenciano.
« On aura réussi à écouter clairement la voix des Haïtiens, leurs opinions, leurs souhaits ainsi que
leurs désirs pour ce pays », relève-t-elle.
Elle a souligné des retards dans l'ouverture de plusieurs centres de vote, à cause du temps pris pour
contrôler le matériel de vote.
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Cependant il y a eu une très bonne volonté de la part des responsables de bureaux, des mandataires
et des électeurs, constate la cheffe de la mission, soulignant combien tout le monde a essayé de
collaborer pour que finalement ces élections puissent réussir.
Les incidents relevés ne sont pas si graves, tente-t-elle de rassurer, tout en applaudissant la présence
très visible de la Police nationale d'Haïti (Pnh) pour garantir une atmosphère de sécurité, favorable
au vote.
Les mesures, adoptées par le Cep, ont aidé à ce que cette journée soit beaucoup mieux préparée,
indique-t-elle.
Une meilleure formation des responsables de bureaux, la clarté des listes électorales et le rôle des
mandataires ont été parmi les aspects positifs soulignés.
http://haitienmarche.com/index.php?option=com_content&view=article&id=10031:satisfaction-de-la-mission-de-l-ue&catid=15:en-
bref&Itemid=141
Le National – Publié le 28 octobre 2015
Obsèvatè yo bay KEP a yon bon nòt
De jou apre dewoulman premye tou eleksyon prezidansyèl la, dezyèm tou eleksyon palmantè yo
ak eleksyon majistra yo, dimanch 25 oktòb 2015 la, reyaksyon yo kontinye tonbe tankou grenn
lapli. Obsèvatè nasyonal tankou entènasyonal yo prezante rapò preliminè yo sou dewoulman
jounen sa a. Misyon Obsèvasyon elektoral Inyon Ewopeyèn nan (MOE/EU), Misyon obsèvasyon
electoral Òganizasyon Eta amerik yo (MOE/OEA). San konte Rezo Nasyonal kap defann nan
Dwa moun (RNDDH), SOFA, CNO, Conhane ki mete tèt yo ansanm pou prezante rapò pa yo,
madi 27 oktòb.
Daprè Misyon obsèvatè Inyon ewopeyèn, « eleksyon 25 oktòb ki sot pase yo te byen òganize
konpare ak sa ki te fèt nan dat 9 dawout la. Yo te dewoule nan lapè ak trankilite. Sa ki kòz te gen
yon ti ogmantasyon elektè yo. Men, pousantaj patisipasyon an pat twò wo ». Sou 253 sant vòt
misyon an te sipèvize nan tout peyi a, plizyè ensidan te anrejistre pandan dewoulman operasyon vòt
yo. Men, ensidan sa yo pa t gen okenn enpak sou fen pwosesis la.
MOE/UE bat bravo lakontantman pou otorite yo ki te pran gwo dispozisyon pou ranfòse sekirite a.
Sa ki te pèmèt yo diminye zak vyolans yo pandan jounen elektoral la.
MOE/OEA Se prèske menm konsta pou Misyon obsèvasyon Òganizasyon Eta amerik yo ki fè konnen 30 %
moun te patisipe nan konpetisyon elektoral sa yo. Daprè deklarasyon chèf delegasyon misyon OEA,
Celso Amorim, nan moman prezantasyon rapò preliminè sou dewoulman eleksyon sa yo. Nan sans
sa, alatèt misyon an ankouraje tout aktè yo aji ak pran responsabilite yo pou tout bagay kapab byen
pase nan jou k ap vini la yo.
Ansyen minis Afè Etranjè ak defans brezilyen an rapousib pou l fè konnen MOE/OEA te deplwaye
125 obsèvatè ki sòti nan 27 peyi. Obsèvatè sa yo te vizite prèske 487 sant vòt nan dis (10) depatman
jewografik peyi a. Yo te nan biwo vòt yo (BV) depi nan lè yo t ap louvri jouk nan lè yo t ap fèmen.
KEP a te pi byen prepare pou Oktòb 25 lan Sou bò pa yo, RNDDH, SOFA, CNO, Conhane ki met tèt yo ansanm, wete chapo yo byen ba pou
tout jèfò sa yo KEP a te fè pou te pèmèt eleksyon an te byen pase. Yo pran kèk egzanp tankou rejis
elektoral yo ki te disponib depi yon mwa alavans dewoulman konpetisyon elektoral la. Epi
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idantifikasyon yo te rive fèt byen fasil. Kat akreditasyon pou obsèvatè yo elektoral yo ansanm ak
kat mandatè pati politik yo ak kandida yo te deja pare nan yon delè rezonab. Dokiman sa yo te gen
ladan yo, yon ansanm mezi nan lide pou pèmèt yo diminye magouy pandan eleksyon an.
Sepandan, ansanm òganizasyon sa yo fè konnen yo te obsève yon bann iregilarite pandan jou vòt la.
Entèdiksyon pou obsèvatè yo te mete mayo sou yo te konplike travay idantifikasyon yo kòm
obsèvatè nan sant vòt yo. Sa fè gen yon pakèt ladan yo, responsab sant sa yo pa t bay aksè nan
espas sa yo pou yo te kapab fè travay yo. Anplis, responsab sant vòt yo pa t kite yon bann ak pakèt
obsèvatè elektoral rantre nan espas sa yo paske kat akreditasyon yo pa t gen so Biwo electoral
kominal (BEK) ak Biwo electoral depatmantal (BED) sou yo.
Lapolis te prezan Pi lwen, Kowalisyon an fè konnen si pandan dewoulman premye tou eleksyon lejislatif yo, Lapolis
la te tankou « spectatrice », pandan 1e tou presidansyèl la, 2e tou palmantè yo ak eleksyon majistra
yo, fòs lòd yo te fè eksè pandan 25 oktòb lan nan kèk sant vòt. Operasyon fouy la te debouche sou
yon gwo liy. Sa ki te lakòz kèk elektè ki te vle egzèse dwa yo bandonnen liy sa yo epi retounen
lakay yo san yo pa t rive vote.
Malgre tout pwoblèm, kowalisyon an estime pousantaj moun ki te patisipe nan eleksyon 25 oktòb
yo te ka 25 %. Yon patisipasyon, fèb, men ki revele l pi fèb ankò akòz wotasyon ki te genyen nan
zafè mandatè yo, ak mandatè epi obsèvatè ki vote plizyè fwa.
Iregilarite Yon lòt bò, òganizasyon sa yo fè konnen te gen anpil iregilarite pandan jounen sa a. Yo pran kòm
egzanp pa t gen sekrè nan vòt yo, espas biwo vot yo te twò piti, anpil obsèvatè ki angaje nan
pwosesis la pa t idantifye. Yo fè konnen tou gen yon bann òganizasyon tankou « Unité nationale
pour le développement appliqué (Unada) ki t ap vann yon pil kat akreditasyon.
Selon kowalisyon an, se te menm bagay ki t ap kontinye avèk yon bann obsèvatè « Centre
d’observation et de formation électorale (COFE) » ki te konpòte yo tankou mandatè kèk pati politik
nan eleksyon sa a.
Magouy Pi lwen, kowalisyon an fè konnen li te obsève nan kèk sant vòt yon bann magouy tankou yon
mandatè ki vote pandan plizyè fwa. Anplis, li kontinye pou l denonse yon bann òganizasyon tankou
« Unada, COFE, Ligue haïtienne d’action civique et morale (LHACIM) ki t ap vann yon latriye kat
akreditasyon kote yon manda t ap vann 1 500 goud. San konte operasyon plen bwat ak machanday
politik ki te genyen douvan sant ak biwo vòt.
Rekòmandasyon Malgre tout konsta sa yo, kowalisyon an wete chapo l byen ba douvan gran jefò KEP a fè pou l te
pèmèt jounen 25 oktòb la byen dewoule. Men, l ap pwofite okazyon an pou l mande l fè plis jefò
ankò. Yon mannyè pou rezilta yo kapab reflete reyalite vòt la. Nan sans sa a, kowalisyon an adrese
yon seri rekòmandasyon bay KEP, tankou pou l bay plis presizyon sou kantite kat akreditasyon li te
bay òganizasyon ki tap obsève eleksyon yo, verifye tout enfòmasyon ak elektè ki te rive vote epi
pataje metòd rekritman avoka/ verifikatè k ap trete pwosè vèbal yo.
http://lenational.ht/obsevate-yo-bay-kep-a-yon-bon-not/
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RFM (104.9 FM) - Publié le mercredi 28 octobre 2015
La mission d'observation électorale de l'Union Européenne salue le bon déroulement des
élections du 25 octobre. Le chef de la mission Helena Valenciano croit que ce scrutin a été
bien organisé, estimant que les incidents enregistrés n'ont pas de graves conséquences sur le
processus électoral.
La Représentante Spéciale du Secrétaire général de l’ONU en Haïti et le CORE GROUP félicitent
les électeurs haïtiens qui ont pu exercer leur droit de vote dimanche dans un climat apaisé.
La Représentante Spéciale et le CORE GROUP appelle à la transparence dans le processus de
décompte des voix et font appel au sens de responsabilités de tous les acteurs.
Les Haïtiens ont franchi une étape importante vers le renouvellement du personnel politique, suite à
la tenue du scrutin du 25 octobre, relate Parl Américas une organisation regroupant 35 assemblée
législatives des pays Amériques et de la Caraïbes, qui a déployé en Haïti une mission d'observation
électorale.
Les membres de cette mission croient qu'en dépit de la réussite du scrutin de dimanche, le CEP a
encore des défis à relever.
Le Centre de la tabulation a démarré hier avec le traitement des procès-verbaux, un processus qui se
déroule dans la transparence, rassure le responsable du centre Widmarck Matador. Il annonce la
publication des résultats partiels entre le 3 et 5 novembre.
L'Ancien Sénateur Anacacis Jean Hector du parti LAPEH, parle de fraudes massives aux élections
de dimanche dernier pointant du doigt le parti PHTK dans des actes de bourrage d'urnes et de
fausses cartes d'accréditations de mandataires.
Le dirigeant politique invite le CEP à prendre en compte ces irrégularités dans le traitement des
procès-verbaux.
Le parti Fanmi Lavalas exige l’expulsion du candidat à la présidence du PHTK, Jovenel Moise de
la course électorale, accusé d'être responsable des cas de fraudes. Fanmi Lavalas clame déjà sa
victoire aux présidentielles.
Le candidat à la présidence de Renmen Ayiti, Jean Henri Céant appelle à la mobilisation contre les
élections de dimanche dernier, qu'il qualifie de complot orchestré par le CEP et certains partis
politiques visant à manipuler le vote populaire.
Maître Céant cite en exemple la rotation des mandataires et l'identification des observateurs
électoraux.
Guichard Doré du PHTK se réjouit de la réussite de la journée électorale de dimanche, qui selon lui
constitue un grand pas pour la démocratie en Haïti.
Guichard Doré s'en prend, par ailleurs aux secteurs qui se disent victimes des cas de fraudes
massives.
Le Candidat à la Présidence Steven Benoit dénonce également des cas de fraudes dans le cadre des
élections de dimanche dernier et place au box des accusés le PHTK et son candidat Jovenel Moise.
Le Candidat Steven Benoît met en garde le CEP contre la publication de résultats qui ne reflètent
pas le vote populaire.
Edouard Paultre du CONANE, dénonce la complicité des membres des bureaux de vote dans les cas
d'irrégularités et de corruption constatés le 25 octobre. www.rfmhaiti.com
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Radio Métropole (100.1 FM)- Publié le mercredi 28 octobre 2015
Scrutin du 25 octobre : les réactions continuent de pleuvoir. Les élections s’étaient déroulées
dans un climat apaisé constatent la représentante spéciale du secrétaire général des Nations-
Unies en Haïti et les membres du Core group qui saluent au passage le comportement des
électeurs haïtiens.
Calme et globalement bien organisée, la journée électorale du dimanche était une réussite même si
le taux de participation laisse à désirer, conclut un rapport de la mission d’observation de l’Union
Européenne. L’UE s’est montrée très critique vis-à-vis du media de l’Etat.
Alors que les opérations de saisie se poursuivent au centre de tabulation. Une coalition
d’organisations impliquées dans l’observation électorale appelle les partis politiques à la vigilance,
le CEP au respect et la population au calme.
Dans l’intervalle, la mission d’observation électorale du Réseau Parlamericas constate les progrès
dans l’environnement électoral en Haïti.
Conférences en série des candidats et représentants de partis après le scrutin. Fanmi lavalas se
déclare vainqueur de la présidentielle, Steven benoît de la Plateforme Konviksyon dénonce des
fraudes massives en faveur du PHTK alors que Me Jean Henry Ceant de Renmen Ayiti pointe du
doigt le gouvernement, le CEP et une frange du secteur des affaires
Célébration de la journée mondiale audiovisuelle hier mardi. Une exposition du matériel
audiovisuel datant de plusieurs dizaines d’années a marqué la journée.
Parallèlement, les activités devant marquer la journée internationale de la langue créole débutent ce
28 octobre 2015.
www.Metropolehaiti.com
Métropole haiti – Publié le 25 octobre 2015
Premières notes de satisfaction pour le scrutin
A la mi-journée les autorités haïtiennes et les observateurs internationaux étaient globalement
satisfaits du déroulement des opérations électorales en Haïti.
La cheffe de la mission d'observation de l'Union Européenne, Helena Valenciano, a indiqué qu'en
dépit de petites irrégularités les opérations électorales se déroulaient normalement. Elle a salué les
modifications apportées par le CEP qui ont permis une amélioration du fonctionnement de la
machine électorale.
La cheffe de la mission d'observation de l'UE avait effectué une visite au centre de vote au lycée de
Pétion où plusieurs centaines de personnes étaient disposées à exercer leur droit de vote.
Le Premier Ministre haïtien, Evans Paul, s'était rendu dans un centre de vote à Delmas ce matin. Il a
également exprimé une certaine satisfaction.
M. Paul a indiqué qu'il est bien que les citoyens se rendent aux urnes pour choisir leurs dirigeants.
Le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Pierre Louis Opont, a également exercé son
droit de vote. Il s'est gardé de parler de satisfaction estimant qu'il faut attendre la fin de la journée
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électorale.
Le scrutin concerne à la fois le premier tour de la présidentielle, le second tour des législatives et
dans certaines régions une reprise du premier tour et les municipales.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=27434
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Le Nouvelliste – Publié le 27 octobre 2015
L'Union européenne note une faible taux de participation
Le chef de la mission de l’observation électorale de l’UE (MOE-UE) a présenté, ce mardi, les
conclusions préliminaires relatives aux joutes du 25 octobre. La MOE-UE estime que la journée
s’est déroulée dans un climat de sérénité notable et note une faible participation qui signale la
persistance entre l’électorat et ses représentants. Par ailleurs, la mission encourage les candidats
et leurs sympathisants à poursuivre leur engagement dans le processus dans le respect des normes
qui l’encadrent.
« Le scrutin du 25 octobre a été bien organisé et s’est déroulé dans un climat de sérénité notable
comparé à la journée du 9 août. Cependant, la participation électorale n’a pas pris l’ampleur espérée
et signale l’éloignement croissant entre l’électorat et ses représentants. Ce sont les principales
conclusions préliminaires de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE UE)
après la tenue des élections présidentielles, législatives et municipales du 25 octobre2015 », lit-on
dans le communiqué de l’UE.
«La journée électorale du 25 octobre représente un souffle d’espoir pour la démocratie haïtienne »,
a déclaré le chef observateur de la MOE UE, Elena Valenciano. « J’encourage les candidats et leurs
sympathisants à poursuivre leur engagement dans le processus dans le respect des normes qui
l’encadrent », a ajouté Mme Valenciano.
Selon la MOE UE, le Conseil électoral provisoire (CEP) a su tirer les leçons des
dysfonctionnements du 9 août et créer les conditions favorables à un scrutin paisible et ordonné.
Néanmoins, la MOE UE considère que la faible participation confirme la tendance des derniers
cycles électoraux et signale la persistance de l’éloignement entre l’électorat et ses représentants. http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/151704/LUnion-Europeenne-note-un-faible-taux-de-participation#sthash.uFHIk0Sf.dpuf
HPN Haiti Publié le 22 octobre 2015
La MOE-UE renforce son dispositif d'observation
Les Vingt-quatre (24) observateurs de courte durée de la Mission d’Observation Electorale de
l’Union Européenne (MOE UE) en Haïti sont redéployés dans les 10 départements du pays ce
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jeudi 22 octobre afin de renforcer le dispositif d’observation du scrutin du 25 octobre 2015, a
appris HPN.
Ces observateurs vont rejoindre aujourd’hui les 22 observateurs de longue durée qui, depuis le 6
octobre, ont repris leurs tâches d’observation dans les différents départements du pays.
A l’occasion du déploiement de ce nouveau groupe d’observateurs, la Chef de la MOE UE en Haïti
et Membre du Parlement européen, Elena Valenciano a encouragé les candidats, les partis politiques
et leurs sympathisants à maintenir un climat de civisme, de sérénité et de tolérance.
‘’ Le verdict des urnes doit être respecté et tout différend doit être résolu exclusivement par les
moyens légaux”, soutient-elle
De plus, une délégation de six membres du Parlement européen et les 13 observateurs recrutés
parmi le personnel diplomatique des ambassades européennes présentes en Haïti se joindront
également à la MOE UE le jour du scrutin.
Au total, le 25 octobre la MOE UE aura 73 observateurs déployés dans tout le pays.
Par ailleurs, la MOE UE salue les dispositions prises par le Conseil Electoral Provisoire (CEP) en
vue d’améliorer la réalisation du scrutin du 25 octobre, dont l’affichage des listes électorales un
mois avant le jour des élections; la reprise de la formation des membres des centres et bureaux de
vote; la distribution à temps des accréditations des mandataires et la publication d’un règlement
établissant leur rôle pendant la journée électorale.
A noter que deux jours après le scrutin, la MOE UE compte présenter ses conclusions préliminaires.
Un rapport final détaillé sera publié quelques semaines après les élections contenant des
recommandations en vue d’améliorer les processus électoraux à venir
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/elections/17126-haiti-elections-la-moe-ue-renforce-son-dispositif-dobservation
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Le Nouvelliste – Publié le 19 octobre 2015
L'Ambassadeur britannique en Haiti fait ses adieux
Steven Fisher, ambassadeur de la Grande-Bretagne en poste en Haïti, depuis juin 2011, est arrivé en
fin de mission. Quelques jours avant son départ pour Londres, le diplomate a offert jeudi soir à
l’hôtel Montana un dîner d’adieu, empreint d'amitié et de convivialité au monde diplomatique.
Dans une atmosphère chargée d'émotion qui sied à ce genre de rencontre, les intervenants ont vanté
les qualités humaines et professionnelles de l'ambassadeur britannique qui, durant sa mission sur la
terre de Jean-Jacques Dessalines, s'est efforcé de dynamiser la coopération entre Haïti et la Grande-
Bretagne dont la réouverture de l’ambassade a eu lieu en juin 2013, soit 47 ans après la fermeture
de l’ambassade en 1966. Depuis la réouverture de l’ambassade britannique en Haïti, il y a de cela
trois ans, les autorités britanniques et haïtiennes ont décidé de renouer leurs relations diplomatiques
afin de stimuler le développement d’Haïti et créer de nouvelles opportunités commerciales pour les
entreprises britanniques.
Lors des échanges, l'ambassadeur Steven Fisher, résidant en République dominicaine, a remercié
ses collaborateurs pour leur soutien, ce qui a facilité sa mission en renforçant les liens séculaires de
coopération existant entre les deux États. Selon le diplomate, l’excellence des relations entre les
deux pays symbolise l’engagement du Royaume-Uni à rester aux côtés des Haïtiens.
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«J'ose espérer que les Haïtiens trouveront un moyen de gérer les enjeux qui favoriseront le
développement d'Haïti. L'avenir d'Haïti est évidemment entre les mains des Haïtiens. Ce sont les
décisions et actions des dirigeants politiques, des acteurs économiques, de la société civile et de
l'ensemble de la population qui vont déterminer quelle voie prendra le pays», a dit le diplomate, qui
rappelle aux Haïtiens que chaque fois qu'il y a crise et instabilité politique, cela provoque des
retards dans la lutte contre la réduction de la pauvreté et empêche la création d'emplois et de
richesses dans le pays.
A en croire le diplomate, les relations entre la Grande-Bretagne et Haïti ont commencé en 1804,
quand le général Jean-Jacques Dessalines a remis personnellement une copie de la déclaration de
l'indépendance de la nouvelle République au représentant de la Couronne Britannique en Haïti.
Cette copie est toujours conservée dans les archives nationales britanniques. Il semblerait que le
document original, rédigé dans la nuit du 31 décembre 1803 au 1er janvier 1804, aurait disparu. Le
peuple britannique a une fascination pour Haïti. Soulignons que l'Angleterre a repris des relations
fortes avec Haïti depuis le séisme du 12 janvier 2010, car sa générosité envers les victimes a été
sans précédent.
Arrivé en Haïti en juin 2011, le diplomate a fait feu de tout bois pour que son pays reprenne la
coopération avec la première République noire du monde. Son pari a été gagné et la reprise a été
effective en 2013. La coopération s’est matérialisée dans plusieurs domaines, notamment
économique, social et culturel. Étant donné que les bonnes choses ne durent jamais, les Haïtiens
auraient bien voulu que le diplomate continue sa mission, mais les autorités hiérarchiques du
diplomate ont décidé autrement.
Présent à la cérémonie, le chargé d’affaires britannique résidant en Haïti, Rick Shearn, éprouve un
sentiment d’admiration pour Haïti. «Nous sommes émerveillés par votre culture. Votre ouverture au
monde, votre développement ne se sont pas accompagnés d’un renoncement à votre culture. Si nous
pouvons nous féliciter d’entretenir des relations aussi fortes, nous considérons que nous pouvons
aller plus loin», conclut le diplomate, qui quitte le pays en janvier 2016. http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/151284/Lambassadeur-britannique-en-Haiti-fait-ses-adieux#sthash.OAL0bYWN.dpuf
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AlterPresse – Publié le 15 octobre 2015
Inauguration de deux marchés publics au nord.
Deux marchés publics ont été inaugurés dans le département du Nord, entre le samedi 10 et le lundi
12 octobre 2015, a observé AlterPresse.
Une cérémonie d’inauguration a eu lieu, le lundi 12 octobre 2015, pour marquer l’achèvement des
travaux de réhabilitation du marché public de la commune de Limonade (département du Nord).
Ce marché public comprend 20 chambres de dépôts, 50 tables pour étaler notamment des produits
alimentaires et un espace bétonné pouvant accueillir plusieurs dizaines de marchands et
marchandes.
Ce projet de construction a reçu une subvention de 5 million 500 mille gourdes de l’Union
européenne (Ue) et du Ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales (Mict), suivie d’un
ajustement de 1 million 600 mille gourdes.
Le marché sera ouvert au grand public après quelques aménagements, dans environ 15 jours,
indiquent les autorités municipales lors de l’inauguration.
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L’agent intérimaire de Limonade, Willy Oswald, a salué le gouvernement haïtien et l’Ue pour leur
engagement de doter cette commune de cette infrastructure qui va contribuer, dit-il, à l’amélioration
des conditions hygiéniques et sanitaires inquiétantes dans lesquelles évolue le commerce local.
Des marchands et marchandes étalent souvent leurs produits alimentaires près des déchets, de la
boue et dans des endroits poussiéreux
Des membres de la population ont exprimé leur satisfaction. Ils ont encouragé les autorités
haïtiennes et de l’Ue à agrandir le marché pour y ajouter d’autres tables et chambres de dépôts afin
que l’établissement puisse accueillir tous les marchands et marchandes.
De son côté, la régisseure du programme d’Appui à la gouvernance et à l’investissement local
(Agil), Marie Carmel Adrien, exhorte les gens à faire bon usage du marché en le gardant propre et
intact.
« L’argent donné par l’UE est prélevé des taxes des citoyens européens, il serait inconcevable de
prendre à nouveau de l’argent de ces mêmes personnes pour financer des projets au profit d’une
population qui ne sait pas les protéger », exprime la responsable de l’Agil.
D’autre part, le premier marché public de Quartier-Morin a été inauguré le samedi 10 octobre, par
la mairie de Quartier-Morin (Nord) et la régie du programme Agil, dans la zone de Lazard.
« Des membres de la population n’auront plus la nécessité de se rendre jusqu’à la commune du
Cap-Haïtien pour se procurer certains produits alimentaires », espère Marie Carmel Adrien qui
appelle la mairie et la population à travailler pour mettre sur pied une structure de gestion de ce
marché.
Ce marché va avoir un gros impact dans le développement économique de la zone, se réjouit l’agent
intérimaire démissionnaire Gode-Froy Belony.
« La même entente qui existait entre la mairie et la population lors de la construction de ce marché
est indispensable dans sa gestion pour arriver à ce développement », a-t-il déclaré.
Les usagers se réjouissent de ce qu’ils n’auront plus à étaler leurs produits au bord des routes et
encouragent les autorités locales à faire une bonne gestion de l’ouvrage.
Cette autre construction est réalisée grâce à une subvention de 4 millions 950 mille gourdes du
programme Agil qui est financé à 90% par l’Ue et à hauteur de 10% par l’Etat haïtien.
Ce programme est piloté par le Bureau de l’ordonnateur nation (Bon), l’Office de management et
des ressources humaines (Omrh), en partenariat avec les Ministères de l’intérieur et des collectivités
territoriales (Mict), de l’économie et des finances (Mef), de la planification et de la coopération
externe (Mpce).
Les communes du Cap-Haïtien, Limonade, Quartier-Morin, Caracol, Sainte-Suzanne, Trou-du-
Nord, Terrier-Rouge, Fort-Liberté, Perches, Ferrier, Ouanaminthe, Mont’Organisé et Capotille sont
les bénéficiaires du programme, basés dans le Nord et le Nord-Est.
Divers projets d’infrastructures réalisés dans 13 communes des départements du Nord et du Nord-
Est ont été, entre autres, inaugurés au cours du mois d’octobre 2015. http://www.alterpresse.org/spip.php?article19010
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Le Nouvelliste – Publié le 13 octobre 2015
Le président Medina à son tour se rendra à Port-au-Prince
Les relations haïtiano-dominicaines se sont réchauffées ce mardi 13 octobre 2015, avec la visite
du président Martelly à Barahona, en République dominicaine. Comme à l’accoutumée, les
pansements ont été appliqués là où il était possible et les patates chaudes, que sont le dossier
migratoire, par exemple, ont été, évidemment, remises à plus tard. S’il est trop tôt pour parler de
qui des deux nations a raflé cette manche, l’on retiendra surtout de cette visite de quelques
heures du chef de l’Etat haïtien de l’autre côté de l’île la signature d’un accord en six points,
dont l’un parmi eux prévoit la visite du président Medina à Port-au-Prince dans les mois qui
viennent.
Après plus de quatre heures de réunion ce mardi, les présidents haïtien et dominicain, Michel
Martelly et Danilo Medina, qui se sont réunis à l'aéroport Maria Montez à Barahona, accompagnés
de leurs principaux ministres, ont fini par apposer leur signature au bas d’un accord échelonné sur
six points. Et un des points clé de cet accord, comme l’annonce en chœur les médias dominicains,
envisage la visite à Port-au-Prince du président Medina.
Ce voyage, s’il a lieu, sera le troisième que le chef d’Etat dominicain effectuera en Haïti. En effet,
ce dernier a déjà effectué une visite officielle en Haïti respectivement le 26 avril 2013, pour
participer au cinquième Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Association des États des
Caraïbes (AEC), et le 6 juin 2013, quand il s’est retrouvé en tête-à-tête avec le chef de l'État haïtien
à Ouanaminthe. Le différend commercial entre les deux nations étant essentiellement la toile de
fond de cette rencontre bilatérale sollicitée, dans le plus grand secret, par les autorités haïtiennes, les
deux chefs d’Etat se sont ainsi mis d’accord pour poursuivre les négociations à Port-au-Prince dans
les 15 jours à venir afin de parvenir à un accord définitif pour surmonter ce différend commercial.
Lequel différend commercial est le résultat de la décision des autorités haïtiennes d'interdire
l’entrée sur le territoire national par voie terrestre de 23 produits en provenance de la République
dominicaine.
Michel Martelly et Danilo Medina ont également convenu que leurs ministres du commerce ainsi
que leurs directeurs des douanes se réunissent respectivement dans deux semaines à Port-au-Prince
pour poursuivre les discussions aux fins d’améliorer le commerce sur l’île. «L'objectif est de
parvenir à un accord visant à renforcer le commerce et normaliser le transport terrestre de
marchandises entre les deux pays », a déclaré Andrés Navarro, le ministre dominicain des Affaires
étrangères, qui donnait lecture du communiqué conjoint.
À cette fin, les deux parties ont décidé d'inviter des experts de l'Organisation mondiale du
commerce (OMC) qui superviseront et seront témoins de ce processus qui vise à aboutir à un accord
douanier qui prévoit une assistance technique et l'échange d'informations entre les deux systèmes
douaniers des deux pays. Des représentants du monde des affaires de part et d’autre de l’île ainsi
que l'Union européenne, en tant qu’instance internationale, sont aussi appelés à prendre part à ces
réunions de travail.
Et, selon les médias dominicains, Danilo Medina tient à être présent au moment de la signature de
l’accord douanier qui sera conclu entre son pays et Haïti.
Par ailleurs, les deux dirigeants ont aussi convenu dans cet accord en six points qu’Haïti accepte de
nommer un ambassadeur en République dominicaine et Rubén Silié, qui avait été rappelé en
consultation par le ministère dominicain des Affaires étrangères, retournera à son poste à Port-au-
Prince.
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Dans l’ensemble, cet accord en six points, concocté pour le bénéfice des deux pays, concerne le
commerce, l'initiative Quisqueya, la déportation des migrants haïtiens en situation irrégulière, une
communication permanente entre les deux autorités de l’île et leurs corps diplomatiques ainsi que la
poursuite de la coopération. http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/151115/Haiti-VS-RD-le-president-Medina-a-son-tour-se-rendra-a-Port-au-
Prince#sthash.ZEFiTtZt.dpuf
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Le Nouvelliste – Publié le 13 octobre 2015
Martelly et Medina signent un accord en six points pour réchauffer les relations entre les
deux pays.
Pour souligner le réchauffement des relations entre les présidents Michel Martelly et Danilo
Medina, un accord en six points a été signé à Barahona, ce mardi. Echanges commerciaux,
migration sont au cœur de cette entente dans un contexte d’interdiction d’importation par voie
terrestre de 23 produits en provenance de la République dominicaine et de rapatriement
d’illégaux haïtiens de la patrie de Danilo Médina
Le président dominicain avait sollicité une rencontre avec le président Michel Martelly. Après des
échanges, ils ont convenu qu’elle se tenait mardi, à Barahona, en République dominicaine, a confié
au journal le ministre de la Communication, Mario Dupuy. Il prend ainsi le contrepied de l’annonce
faite par le porte-parole de la présidence dominicaine indiquant que c’est à la demande du président
Martelly que ce dernier est reçu en République dominicaine.
« C’était une très bonne rencontre. Il y avait beaucoup de chaleur entre les deux hommes qui se sont
entendus sur six points », a indiqué Mario Dupuy. Sur le plan commercial, « ils ont convenu qu’au
cours des 15 prochains jours, les ministères des Finances et du Commerce des deux pays, les
directeurs des douanes, les représentants des secteurs privés des deux pays, les ambassadeurs de
l’Union européenne dans les deux pays se rencontrent à Port-au-Prince pour discuter de manière à
conclure un accord qui permet d’améliorer les échanges commerciaux et de normaliser le transport
terrestre des marchandises entre les deux pays. Ils ont aussi décidé d’inviter des techniciens de
l’OMC afin que ces derniers soient témoins de ce processus lorsqu’ils aboutiront à un accord. Ils
pourront le notifier à la prochaine réunion du comité de marchandises de l’OMC », a expliqué
Mario Dupuy. Le président Danilo Medina va effectuer une visite de travail à Port-au-Prince. A
cette occasion, il signera les accords obtenus, a révélé Mario Dupuy. Les gouvernements des deux
pays ont décidé d’appuyer l’initiative Quisqueya. Cette initiative vise à supporter les secteurs privés
des deux pays qui réalisent des projets binationaux avec des fonds privés, a expliqué le ministre de
la Communication, Mario Dupuy.
Par rapport à la question migratoire, les deux gouvernements se sont entendus sur la communication
et la coordination permanentes pour une meilleure harmonisation du processus de rapatriement des
citoyens et citoyennes haïtiens en situation migratoire irrégulière. « Il a été convenu que le
gouvernement haïtien enverra un nouvel ambassadeur en République dominicaine au cours des
prochains jours. En même temps, le gouvernement dominicain fera revenir incessamment
l’ambassadeur Ruben Sillié Valdez à son poste. Les deux chefs d’Etat se sont accordés également
pour réactiver la commission binationale mixte. A cette fin, les deux pays s’engagent à convoquer
une réunion technique hebdomadaire pour garantir le suivi des accords signés. Finalement, le
ministre à la présidence de la République dominicaine et le ministre du Tourisme d’Haïti ont été
désignés pour faire le suivi de ces points pour s’assurer de la coordination de l’accord entre les deux
pays, a détaillé Mario Dupuy.
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Pour la mesure d’importation par voie terrestre de 23 produits en provenance de la République
dominicaine, elle demeure jusqu’à ce qu’on trouve un accord, selon le ministre de la
Communication Mario Dupuy. « Il faut qu’Haïti ait les infrastructures adéquates à la frontière pour
pouvoir percevoir ses taxes sur les produits importés et surveiller la qualité des produits qui entrent
sur son territoire », a dit Mario Dupuy. Si pour certains les deux chefs d’Etat ont compris la
nécessité de dialoguer afin réchauffer les relations entre le deux pays mises à mal depuis l’arrêt
168-13, d’autres, plus critiques, flinguent le président Michel Martelly. Pour eux, le chef de l’Etat
haïtien a capitulé alors qu’Haïti était en position de force dans le processus de normalisation des
relations commerciales et de mise en place pour percevoir les taxes sur les importations en
provenance de la république voisine.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/151125/Martelly-et-Medina-signent-un-accord-en-six-points-pour-rechauffer-les-
relations-entre-les-deux-pays#sthash.A6nI4ZMM.dpuf
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Le Nouvelliste – Publié le 12 octobre 2015
Artisanat en fête : le rendez-vous de tout le monde…
Encore une fois, Artisanat en fête conserve ses lettres de noblesse. Cette foire artisanale a réuni
au Parc historique de la canne à sucre plusieurs milliers de visiteurs et amants de la production
nationale. Pour cette 9e édition tenue les 10 et 11 octobre, enfants, jeunes et moins jeunes, des
officiels du gouvernement les plus hauts placés, des diplomates, des candidats à la présidence et
des personnalités de toute sorte ont répondu à l’appel.
Artisanat en fête, le rendez-vous incontestable où l’art et l’artisanat haïtiens sont sous les feux des
projecteurs. La grand-messe annuelle. Une occasion également pour le grand public de côtoyer le
plus grand nombre d’artisans réunis dans un seul endroit. Le Premier ministre Evans Paul, qui était
venu faire quelques achats le premier jour, n’a pas caché son admiration pour la production locale.
Selon lui, Artisanat en fête est une combinaison de plusieurs facteurs. D’abord, la capacité des
artisans de créer, la production en grand nombre et une dynamique économique. L’évènement, a-t-il
dit, permet la circulation d’argent dans le système et l’amélioration des conditions de vie des gens
qui sont dans le secteur.
Le chef du gouvernement croit que l’Etat devrait encourager ce genre d’activité. «Je suis là comme
citoyen haïtien concerné par l’artisanat et comme Premier ministre j’apporte le support physique de
l’Etat», a-t-il dit, avant de faire le tour du site pour faire ses emplettes.
Le candidat à la présidence Jean Hervé Charles, qui visait l’exposition, dimanche, a promis
d’accompagner les artisans en mettant à leur disposition les moyens financiers nécessaires s’il est
arrivé à la tête du pays. Fresnel Larosilière, lui aussi, prétendant à la magistrature suprême, pense
que l’avenir du pays dépend du secteur artisanal et du tourisme. «Nous avons la capacité des
changer des laideurs en beauté», a-t-il dit, soulignant que c’est sur cet aspect que les Haïtiens
doivent capitaliser.
Présent à toutes les éditions d’Artisanat en fête, le candidat à la présidence dit s’étonner à chaque
fois de la créativité des artisans. S’il est élu président de la République, il promet de faire de ce
secteur l’une de ses priorités.
Mirlande Manigat, responsable de parti politique et ancienne candidate à la présidence, a dit visiter
la foire avec une grande fierté, émerveillée devant la capacité créative des artisans haïtiens. Pour
encourager la production nationale, elle a acheté plusieurs pièces.
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Selon le ministre des Affaires sociales et du Travail, pour certains, l’artisanat est non seulement une
façon de gagner leur vie, mais aussi une profession de fierté. «Le gouvernement veut accompagner
les artisans parce que l’artisanat peut constituer aussi une possibilité d’auto emploi», a affirmé Ariel
Henry encourageant les artisans à poursuivre leur travail. Parce que, a-t-il dit, Haïti est l’un des pays
les plus créatifs au point de vue de l’art dans la Caraïbe, l’administration de Martelly veut booster
ce secteur et lui ouvrir d’autres marchés pour l’exportation. «Le gouvernement veut incorporer dans
le curriculum scolaire des activités artistiques…», a-t-il dit. «Même quand je ne serai pas là, nous
souhaitons dès demain commencer à préparer la dixième édition d’Artisanat en fête», a-t-il avancé.
300 millions de gourdes pour supporter le secteur.
Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Jude Hervé Day, présent également à la foire, a dit être
venu non seulement pour visiter et supporter l’initiative, mais pour rencontrer spécialement le
cordonnier Hermann Estimphil auquel il a promis de placer des commandes. «J’apprécie beaucoup
ses produits et ce secteur», a-t-il dit.
Le gouvernement a des programmes qui visent à développer l’entrepreneuriat, un programme de
soutien aux microentreprises et aux petites entreprises, a-t-il dit. «Je suis présent ici essentiellement
pour vulgariser ces outils», a indiqué le ministre.
Son ministère, a-t-il dit, entend aider les gens dans le secteur artisanat à passer de l’informel à un
entrepreneur formel et reconnu et rendre leurs affaires plus attractives et aptes à percer d’autres
marchés. Après l’Artisanat en fête, un rendez-vous annuel, Jude Hervé Day a indiqué que les
artisans doivent continuer à vendre leurs produits. Il a annoncé en ce sens un projet avec la
SONAPI consistant dans l’aménagement d’un showroom de l’industrie haïtienne.
Chaque mois, un secteur sera mis au-devant de la scène, a-t-il annoncé. Cela pourrait être le textile,
la poterie, la couture, la cordonnerie, la broderie, entre autres. L’espace fonctionnera en permanence
et permettra d’atteindre directement l’artisan, a souligné le ministre. En 2013, selon M. Day, le
gouvernement a recensé 20 000 entrepreneurs dans le secteur de l’artisanat et autres. Dans le cadre
du soutien aux microentreprises, aux petites entreprises, le ministère de l’Economie et des Finances
dispose d’un budget d’environ 300 000 gourdes « … on l’inscrit comme une obligation de l’Etat »,
a-t-il dit. S’adressant directement aux artisans qui ont exposé leurs produits au Parc historique de la
canne à sucre à l’occasion de la 9e édition d’Artisanat en fête, le titulaire du ministère du
Commerce et de l’Industrie a dit regretter le fait que les artisans ne se bousculent pas tous les jours
devant son ministère pour bénéficier des accompagnements du gouvernement. Il a invité les artisans
à se rapprocher de lui afin de tirer davantage des projets gouvernementaux existants.
La secrétaire d’Etat au Tourisme et des Industries créatives a estimé que rassembler tous ces
artisans dans un seul et même espace «est extraordinaire». Jessy Menos croit que cet évènement
devrait être réalisé plus qu’une fois l’an. Selon elle, l’artisanat fait partie de ce que nous sommes.
«L’artisan doit pouvoir vivre de ce qu’il fait, nourrir sa famille, envoyer ses enfants à l’école…», a-
t-elle dit.
D’autres personnalités comme l’ancienne première dame Mildred Aristide, le nouvel ambassadeur
américain en Haïti, des représentants de l’ambassade de Taïwan, de l’Union européenne, entre
autres, ont été au Parc historique de la canne à sucre pendant les deux jours de la foire artisanale.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/151059/Artisanat-en-fete-le-rendez-vous-de-tout-le-monde#sthash.mR0br8d5.dpuf
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Caraïbes Créole News - Publié le 9 octobre 2015
Haiti programme de coopération binationale
Vendredi 9 octobre 2015. CCN. C'est sur le thème « Patrimoine immatériel, la dimension culturelle
du développement d'Haïti et de la République Dominicaine » qu'intellectuels haïtiens et
dominicains présentent deux conférences sous les auspices des Bureaux de l'Ordonnateur National
du Fonds Européen pour le développement des deux pays, avec l'appui de la Délégation de l'Union
Européenne en Haïti et en République Dominicaine. L'activité, qui a donné le coup d'envoi du
Programme de coopération binationale s'est tenue à Santo Domingo le 5 octobre avec la
collaboration de l'Observatoire Binational sur la Migration, l'Éducation, l'Environnement et le
Commerce (OMBEC).
Dans la lignée de l'UNESCO énonçant que « tout patrimoine devant être préservé et qui consiste en
la reconnaissance des pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire transmis
de génération en génération, et qui procure aux communautés un sentiment d'identité et de
continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et de la créativité
humaine », cette conférence binationale évoquera la relation existant entre la culture et le
développement.
Destinées aux étudiants universitaires des deux pays, ces conférences font partie d'un ensemble
d'activités organisées par le Consortium de World Television dans le cadre du projet « Destellos de
Esperanza - Miwa lespwa » du Programme de Coopération Binationale de l'Union Européenne
entre Haïti et la République Dominicaine financé par le 10e FED (Fonds Européen de
Développement) qui comprend trois composantes : Commerce, développement local frontalier -
environnement & dialogue politique.
A propos des conférenciers:
M. Laënnec Hurbon, sociologue haïtien né à Jacmel (Haïti), docteur en théologie (Institut
catholique de Paris) et en sociologie (Sorbonne), est directeur de recherches au Centre national de la
recherche scientifique de Paris (CNRS) et professeur à l'Université Quisqueya de Port-au-Prince
dont il est aussi le co-fondateur. Hurbon est auteur de nombreux ouvrages dont : « Genèse de l'État
haïtien », « Pour une sociologie d'Haïti au XXIe siècle »; « La démocratie introuvable », « Religion
et lien social », « L'Église et l'État moderne en Haïti », « Dieu dans le vaudou haïtien » et »
L'insurrection des esclaves de Saint-Domingue ». Son parcours est ponctué par des missions de
recherches notamment en Guadeloupe et Martinique pour le projet « Enquêtes sur les nouveaux
mouvements religieux, l'évolution des pratiques culturelles entre 1977 et 1981 ».
Le Père Julín Acosta, a dédié près de 39 ans à la Solidarité dominicano-haïtienne et à la « Pastorale
migrante » dans les secteurs vulnérables et appauvris des communautés frontalières (Haïti-ˇ‐RD). «
Padre Julín » est aussi l'auteur d'ouvrages sur les questions transfrontalières.
http://www.caraibcreolenews.com/index.php/service-presse/item/3550-haiti-programme-de-cooperation-binationale
Le National – Publié le 9 octobre 2015
«Patrimoine immatériel, la dimension culturelle du développement d’Haïti et la République
dominicaine». Tel a été le thème d’une série de conférences-débats, organisées, mercredi, à
l’Université Quisqueya. C’est une activité s’inscrivant dans le cadre du projet «Destellos de
Esperanza-Miwa lespwa» du Programme de Coopération binationale de l’Union européenne
entre Haïti et la République dominicaine. Financé par le 10e
FED (Fonds européen de
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développement) à hauteur de 52 000 000 euros, ce programme a trois composantes: le
commerce, le développement local frontalier, l’environnement et le dialogue politique.
Cette activité est liée spécifiquement à la campagne de communication et de visibilité du
Programme de Coopération binationale en Haïti à travers ces conférences et ces enseignements,
pour poser les jalons d’une continuité dans la sensibilisation des populations à partir des outils de
communication performants afin d’atteindre des objectifs d’apaisement et de compréhension
mutuelle, a indiqué Sara Rénélik, experte du Consortium de World télévision. Géré par les
ordonnateurs des deux pays, soit par la DGCOM en République dominicaine, et par le bureau de
l’ordonnateur national en Haïti, le Programme de Coopération binationale compte une trentaine de
projets pour l’Ile entière, a ajouté Madame Rénélik.
Le professeur Jacques Édouard Alexis qui intervenait à ces assises a fait savoir que l’Université
Quisqueya, dès sa création avait pris le pari de favoriser les relations entre les deux pays pour ne
pas les laisser entre les mains des dirigeants politiques des gouvernements, révélant que l’intérêt des
deux peuples commande qu’au-delà des discours politiques, et au-delà des décisions prises dans les
officines des gouvernements, nous devions créer l’environnement favorable à des relations stables
entre les deux pays qui ne peuvent que coopérer et collaborer. Le professeur Alexis a martelé que
nous ne pouvons pas déplacer géographiquement ni Haïti ni la République dominicaine. Et dit-il
nous avons intérêt à tout mettre en œuvre pour faciliter les relations entre les deux pays.
Pour sa part, le sociologue haïtien Laënnec Hurbon l’un des deux principaux intervenants à cette
thématique a nourri l’idée que l’identité n’est pas quelque chose acquis de matière définitive. Selon
lui, l’identité est en perpétuelle évolution. Ainsi, a-t-il dit, l’identité dominicaine serait un mélange
entre l’Africain, l’Espagnol, le Taïno, etc. Ces éléments culturels, a-t-il poursuivi, ont été modifiés
au cours des ans. Plus loin, M. Hurbon critique vertement cette perception dominicaine qui voudrait
pousser du côté haïtien le noirisme, le vaudouisme, précisant que le patrimoine immatériel c’est ce
qui irrigue la culture d’un pays et en même temps la potentialité du développement d’un pays. À cet
effet, dit, le chercheur Hurbon, quand on considère la dimension prise par la globalisation, le
concept d’États-Nations est désuet.
D’un autre côté le prêtre Julín Acosta de la République voisine a martelé qu’il n’est pas normal de
bâtir un rapport bilatéral sur la base de préjugé racial, précisant que la culture c’est la manière de
penser d’un peuple, sa manière d’agir et sa manière de vivre. M. Acosta invite tout un chacun tant
du côté dominicain que du côté haïtien à faire des expériences qui pourraient les aider à découvrir
que les Dominicains ne sont pas si Espagnols qu’on pouvait l’imaginer, tout comme les Haïtiens ne
sont pas si proches des Français qu’on pourrait le croire. Il a conclu son exposé en disant qu’il n’y a
pas de développement sans patrimoine ni de patrimoine sans développement
http://lenational.ht/des-assises-pour-faciliter-les-relations-haitiano-dominicaines/
Le Nouvelliste – Publié le 9 octobre 2015
L’ambassadeur de l’UE en Haïti visite Le Nouvelliste
Le nouvel ambassadeur de l’Union européenne en Haïti, Vincent Degert, a rendu visite mardi au
journal Le Nouvelliste. L’occasion pour l'ambassadeur d'aborder quelques sujets d’actualité,
spécialement les relations haïtiano-dominicaines. L’ambassadeur Degert a prêché le dialogue et
l’entente entre les deux pays partageant l’île d'Haïti.
L’Union européenne s’intéresse de plus en plus à ce qui se passe entre Haïti et son voisin
dominicain. La dernière sortie de l’ambassadeur Alberto Navarro González, chef de la délégation de
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l’UE en terre voisine, en est un grand indicateur. Le nouvel ambassadeur de l’UE en Haïti, en visite
au quotidien de la rue du Centre, a mis les points sur les i.
Les problèmes sont clairs selon l’ambassadeur arrivé ici il y a seulement quelques semaines. « Il y a
eu des problèmes de migration et de déportés. Ça c’est un vrai problème et il y a des solutions
structurelles qui doivent être mises en place », a dit Vincent Degert. L’ambassadeur invite les
autorités de l’île à se focaliser sur l’ampleur du problème. « Des deux côtés, on doit vraiment
trouver des voies et moyens d’échanger et de collaborer sur ces problématiques », a-t-il dit.
Plus loin, l’ambassadeur est revenu sur la problématique des relations commerciales. « L’autre
question essentielle concerne les relations commerciales et le déséquilibre de la balance
commerciale haïtienne. Au-delà du déséquilibre, il y a des préoccupations haïtiennes légitimes », a
reconnu le diplomate, qui a accepté de répondre à quelques questions du journal.
Il n'est pas passé pas par quatre chemins pour admettre la légitimité des préoccupations de l’État
haïtien en ce qui a trait au commerce avec la République dominicaine. Elles concernent aussi la
perception des droits de douane sur tous les produits entrant en Haïti. Il s'agit de celle de la qualité
des produits qui est une garantie pour le consommateur haïtien. « Encore une fois, ce sont des
problèmes structurels qui ne vont pas se résoudre d’un coup de baguette magique », estime
l'ambassadeur Degert.
Le nouvel ambassadeur de l’Union européenne en Haïti, Vincent Degert,
et Raphael Brigandi, Chargé des affaires politiques et de la communication
Le représentant de l'Union européenne conseille aux deux pays de travailler sur le long terme pour
parvenir à une solution durable. «Cela veut dire prendre des mesures claires au niveau de la douane
haïtienne en renforçant les capacités techniques, administratives, et renforcer la présence tout
simplement physique de la douane sur l’ensemble de la ligne frontalière », a fait savoir le diplomate
reçu au bureau du directeur général du Nouvelliste, Max E. Chauvet.
Selon Vincent Degert, la solution aux problèmes de commerce entre les deux pays passe aussi par
le développement de la capacité de production de la République d’Haïti. L’ambassadeur de l’UE en
République dominicaine était sorti de son silence le mois dernier pour critiquer les mesures
d’interdiction prises par l’Etat haïtien à l'encontre de 23 produits dominicains. La réaction du
diplomate européen avait suscité pas mal de remous dans le milieu des affaires en Haïti. Sous un
autre ton, l’ambassadeur Degert précise et calme le jeu. Résoudre les problèmes veut dire aussi «
discuter avec les collègues dominicains des entraves potentielles à l’exportation de produits haïtiens
en République dominicaine et trouver avec eux des solutions. Le cas échéant, s’il n’y a pas de
solution, porter l’affaire à un niveau supérieur, s’il y a une instance au niveau international qui peut
trancher sur ces questions », a-t-il soutenu.
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L’Union européenne finance des programmes de coopération tant en Haïti qu’en République
dominicaine. Des projets de construction d’infrastructures pour le développement des échanges
commerciaux entre les deux pays. En Haïti, par exemple, l’autorité européenne aide à la
reconstruction du bureau de la douane de Ouanaminthe. Il y a un programme de formation et
d’échange entre les douaniers haïtiens et dominicains. L’Union européenne veut aussi aider à la
construction du marché binational à Dajabòn.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/150807/Lambassadeur-de-lUE-en-Haiti-visite-Le-Nouvelliste#sthash.GYnmm1Bw.dpuf
Le Nouvelliste – Publié le 9 octobre 2015
Face à la dégradation accélérée de l’environnement, le ministère se donne les moyens…
A un moment où les conditions environnementales d’Haïti se dégradent à grands pas et provoquent
des dégâts considérables durant la saison de pluie, le ministère de l’Environnement, pour pallier les
méfaits de la mauvaise gestion de l’environnement, a lancé officiellement, de concert avec le
Programme des Nations unies pour le développement et le Bureau de l’Ordonnateur national du
Fonds européen de développement, les activités du Bureau national de l’évaluation
environnementale (BNEE), le jeudi 8 octobre à l’hôtel Royal Oasis à Pétion-Ville.
« Veiller à l’intégration des normes et des bonnes pratiques environnementales et sociales dans la
planification et la réalisation de tous les projets, programmes et plans relatifs à l’environnement »,
tels sont les principales responsabilités confiées à cette nouvelle structure fraîchement créée ce jeudi
à l’hôtel Royal Oasis.
Dans ses propos de circonstance, le ministre de l’Environnement, Dominique Pierre, a, de prime
abord, adressé ses mots de remerciements à l’endroit des principaux partenaires impliqués dans la
mise sur pied du Bureau national d’évaluation environnementale (BNEE). Il a, par ailleurs, tenu à
signaler à l’assistance l’importance de la création d’une telle structure. «C’est une opportunité pour
asseoir, de manière durable, les normes et procédures appropriées à l’exécution de projets de
développement durable, indique le ministre. Je n’ai aucun doute que les investisseurs, les
entrepreneurs et les agences accompagnatrices de développement ont besoin de cette structure pour
s’assurer la viabilité des actions à entreprendre ».
Ministre de l’Environnement, M. Dominique Pierre
Plus loin, le titulaire du ministère de l’Environnement soutient que le BNEE permettra également
aux partenaires techniques et financiers qui appuient le gouvernement haïtien d’être rassurés de la
capacité de l’Etat haïtien de mieux saisir les enjeux environnementaux dans l’implémentation de
projets, programmes et de politiques.
65
Pour sa part, la directrice principale du Programme des Nations unies pour le développement, partie
prenante du projet, Yvonne Helle, se dit fière d’avoir contribué techniquement et financièrement à
la concrétisation de ce projet de renforcement de la capacité du ministère de l’Environnement. Elle
estime, dans la foulée, que cet outil permettra au ministère de remplir efficacement ses fonctions
fondamentales, cruciales qui consistent, entre autres, en la prévention des risques et la protection de
l’environnement.
De plus, la responsable du PNUD a indiqué la nécessité que l’Etat fasse de ce structure une priorité
dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD). « La création du BNEE correspond à
l’objectif 15 lié, parmi d’autres, à la lutte contre la désertification, la préservation et la restauration
des écosystèmes et la fin de l’appauvrissement de la biodiversité », a fait remarquer la directrice du
PNUD en Haïti.
La création du Bureau nationale d’évaluation de l’environnement (BNEE) est le résultat d’un
partenariat entre le ministère de l’Environnement, l’Organisation internationale de la francophonie
(OIF), le PNUD, l’Union européenne et le Bureau de l’Ordonnateur national des fonds européens et
s’inscrit dans la lutte du gouvernement haïtien contre les défis environnementaux et le
réchauffement climatique.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/150942/Face-a-la-degradation-acceleree-de-lenvironnement-le-ministere-se-donne-les-
moyens#sthash.QuZy5VFu.dpuf
Le Nouvelliste - Publié le 08 octobre 2015
Le patrimoine immatériel pris dans sa dimension culturelle a été l’objet d’une conférence
mercredi à l’Edifice du patrimoine de l’Université Quisqueya. Le sociologue haïtien et
directeur de recherches au CNRS, Laënnec Hurbon, et le père dominicain Julín Acosta,
responsable de la Pastorale migrante à la Solidarité dominicano-haïtienne, ont été les deux
intervenants à cette présentation.
Cette conférence ne relève en rien d’un acte isolé que l’Université Quisqueya, dans ses démarches
pour réunifier les deux moitiés de l'île, aurait logé. Elle entre plutôt dans le cadre du plan de
communication et de visibilité du programme de coopération binationale Haïti/République
dominicaine porté par le Bureau de l’ordonnateur national du Fonds européen du développement de
l’Union européenne. Sur deux journées, 7 et 8 octobre, des universitaires des deux pays devront
débattre et avancer des propositions pour le rapprochement des deux républiques au niveau de la
migration, l’éducation, l’environnement et du commerce.
«Haïti et la République dominicaine ne pourront pas s’en sortir si chacun s’enferme dans sa
perception de son héritage historique. S’il y a bien une chose que partagent les deux peuples, c’est
bien la conquête et l’esclavage, ainsi que les réponses que chacun y a apportées.» Cette déclaration
jette l’assistance de plain-pied dans le sujet que développe le professeur Laënnec Hurbon tout au
long de son argumentaire autour du thème Patrimoine immatériel - la dimension culturelle du
développement d’Haïti et de la République dominicaine. La mémoire, l’identité et la citoyenneté
sont les concepts qu’il considère alors en tant que patrimoine immatériel commun aux deux
peuples.
Selon Laënnec Hurbon, aucune identité n’est définitive. Il s’agit plutôt d’un concept en perpétuel
changement car toute identité suppose un renouvellement continuel. Une certaine perception, des
préjugés pour ainsi dire, veut que les Dominicains héritent des origines hispaniques et les Haïtiens,
des origines africaines. Or, les héritages tainos, africains, français et hispaniques sont communs aux
deux peuples. Pour paraphraser le sociologue, cette perception arrêtée de l’identité permet de se
conforter dans les origines dont on s’approprie. On devient alors agressif, voulant protéger cet
héritage. L’autre est aussitôt diabolisé. Il est barbare et sauvage, et on s’autorise ainsi à passer aux
66
actes, souvent violents, exactement le phénomène auquel on assiste actuellement de l'autre côté de
la frontière.
Par ailleurs, chaque pays a une mémoire sélective, une manière de se représenter. «Et les recherches
historiques soulèvent toujours les mémoires dormantes», a rappelé M. Hurbon. Dans le cas d’Haïti,
il y avait une volonté d’oubli radical de l’esclavage par une héroïsation des ancêtres. En ceci, elle
(Haïti) diffère de la République dominicaine. Il faut donc que le projet de penser ce qu’a été
l’esclavage soit repris des deux côtés, aussi bien que la perception que les deux nations en ont. La
notion de citoyenneté, quant à elle, a été abordée dans le sens où celle-ci aujourd’hui est totalement
déconnectée de la notion de nationalité alors que les deux renvoient à la culture et l’Etat nation,
deux concepts également déconnectés du fait de la fragilisation de l’Etat nation par la globalisation.
Le professeur Hurbon s’est réjoui que des tentatives hors des décisions des politiques soient
entreprises par d’autres secteurs des deux pays pour qu’un vrai dialogue soit établi. Il n’a pas
manqué de rappeler comment les Dominicains furent les premiers à porter secours au peuple haïtien
après la catastrophe du 12 janvier. Il a aussi signalé qu’un accord a été signé entre le Mémorial de la
résistance dominicaine et le collectif Devoir de mémoire en Haïti pour entreprendre des activités de
commémoration au nom des victimes des deux dictateurs, Duvalier et Trujillo, qu’a connus l’île.
«Ce dialogue ne sera possible ni par l’Etat national ni par la communauté internationale mais ne
peut s’établir que sur l’humanité vivante en chaque être humain des deux territoires. Il faut qu’une
série d’activités culturelles soient organisées, l’art étant toujours une forme de symbolisation, que
des histoires à quatre mains soient écrites pour que ce qui est commun à l’identité des deux peuples
soit réapproprié», a-t-il conclu.
Le père Julín Acosta, dont la présentation constituait un long témoignage de ses 39 ans dédiés à la
Solidarité dominicano-haïtienne, a approuvé les propositions du chercheur. «Les rapports bilatéraux
ne peuvent être construits sur la base des préjugés», a signifié le père Acosta. Il a beaucoup parlé de
son expérience dans les secteurs vulnérables et appauvris des communautés frontalières
Haïti/République dominicaine. Pour lui, le développement va de pair avec le patrimoine tout
comme la culture et la solidarité sont deux éléments indissociables au développement. Vincent
Durruty, représentant du nouvel ambassadeur de l'Union européenne.
Vincent Degert, présent pour l’occasion, s’est dit très heureux de ces dispositions qui visent à
l’amélioration des rapports entre les deux pays. Monsieur Spart Odéra, qui prenait la parole au nom
de l’Ordonnateur national pour le fonds, monsieur Charles Jean-Jacques, a stipulé : «La raison
d’être d’une approche communicationnelle ciblant les deux territoires s’inscrit dans un contexte
géopolitique et culturel caractérisé par la proximité naturelle réciproque et une histoire sociale,
culturelle, politique et économique. Les courants de pensée souvent contradictoires de part et
d’autre de la frontière engendrant certaines fois des turpitudes n’excluent pas un rapprochement et
une meilleure compréhension des deux pays dans le sens du développement et de la fraternité.»
L’ancien Premier ministre Jacques-Edouard Alexis, qui prenait la parole au nom du recteur Jacky
Lumarque, indisponible pour l’occasion, a rassuré sur le plaisir que l’UNIQ prend à accueillir cet
événement et tout autre qui favorise les relations entre les deux pays.
Rappelons que cette activité est implémentée en Haïti par le Consortium World Télévision qui était
représenté mercredi à la conférence par Sarah Rénélik et animée par Esméralda Milcé. Un court
documentaire montrant des étudiants en visite en République dominicaine a été projeté pour
prouver que des actes vont parallèlement aux paroles. Le 5 octobre écoulé, ce même plan de
visibilité a été également lancé en république voisine par l’Observatoire binational sur la migration,
l’éducation, l’environnement et le commerce (OMBEC).
http://canalhaiti.com/lenouvelliste/article/150938/SurLlaLdimensionLculturelleLduLdeveloppementLdHaitiLetLdeLlaLRepubliqueL
dominicaine
67
Le Nouvelliste – Publié le 8 octobre 2015
Haiti avance à grands pas vers la conférence de Paris sur les changements climatiques.
En prélude à la participation du pays à la 21e conférence des parties de la Convention-cadre des
Nations unies sur les changements climatiques de 2015 (COP21/CMP11), qui se déroulera du 30
novembre au 11 décembre, le ministère de l’Environnement a organisé un atelier d’échanges et
de présentation de la contribution d’Haïti à cette conférence. Des dizaines de représentants
d’organismes internationaux, d’organisations de la société civile et du secteur privé ont pris part
à cette activité.
Le Ministère de l’Environnement (MDE) a présenté, le mercredi 7 octobre 2015, au cours d’un
atelier, le document baptisé : « Contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN) »,
soumis le 30 septembre au secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur les changements
climatiques (CCNUCC) et fixant les grandes lignes des actions de l’État haïtien visant à lutter
contre les changements climatiques pour les 15 années à venir.
Dans son allocution de circonstance, le ministre de l’Environnement, Dominique Pierre, a mis
l’accent sur la vulnérabilité du pays face aux aléas climatiques qui constituent une menace
importante pour la sauvegarde de l’environnement. « Les signes de ces changements sont bien
évidents dans notre pays », déclare le titulaire du MDE. On peut citer entre autres : « hausse de
température, pluviométrie atypique, inondation, sécheresse, augmentation de la fréquence et de
l’intensité des ouragans », détaille le ministre, ajoutant au passage que les projections climatiques
pour les années à venir sont catastrophiques. Alors, « il nous faut donc des mesures significatives en
matière d’atténuation et d’adaptation face aux changements climatiques », insiste-t-il.
La Contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN) est supportée techniquement et
financièrement par plusieurs partenaires internationaux, dont l’Union européenne (UE), le
programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’Organisation internationale de la
francophonie (OIF), l’ambassade de France et des organisations de la société civile ainsi que des
ONG.
Cette contribution s'articule autour de plusieurs enjeux prioritaires qui sont : la gestion intégrée des
ressources en eau, des bassins versants et des zones côtières. La préservation de la sécurité
alimentaire et la transition énergétique. En outre, les engagements pris dans la CPDN représentent
un besoin en financement estimé à hauteur de 25 milliards de dollars américains pour la période
allant de 2016 à 2030.
Le responsable de la direction des changements climatiques au MDE, Jean Fanfan Jourdain, affirme
que ce document national se veut être un changement de paradigme dans la lutte contre les
changements climatiques et souligne que la CPDN constitue une avancée significative pour l’État
haïtien. « Nous sommes dans l’obligation de léguer aux générations futures des conditions de vie
décentes tant du point de vue socioéconomique que du point de vue environnemental », soutient-il.
Fanfan Jourdain affirme également que ce document fait état de la volonté du ministère de
l’Environnement de contribuer à la lutte contre les changements climatiques et il reflète la volonté
de l’État haïtien de participer aux efforts des Nations unies d’attaquer collectivement les problèmes
qui fragilisent l’avenir de l’humanité.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/150826/Haiti-avance-a-grands-pas-vers-la-conference-de-Paris-sur-les-changements-
climatiques
68
Alter Presse – Publié le 8 octobre 2015
Un rôle constructif attendu de la part de l'UE et de la communauté internationale.
La COEH reconnait l’engagement de l’Union Européenne pour les élections haïtiennes. Elle partage
le principe que les élections doivent être tenues d’une manière légale, libre, transparente et
pacifique. Dans ce cadre, la COEH constate que le premier tour des élections tenues le 9 août a été
marqué par de graves irrégularités, plusieurs incidents violents et un très faible taux de participation
(18% selon les chiffres officiels). En général, les constats publiés par la mission européenne sur
l’observation électorale1 et articulé par le chef adjoint de cette mission, font dans un certain sens
mention de ces faits. Cependant, selon la COEH la conclusion de la mission européenne que le
premier tour était ‘un pas essentiel vers une démocratie plus solide’ est trop positif.
Ce bilan positif du processus électoral est en contradiction avec les diverses missions d’observation
locales (entre autres RNDDH-CNOCONHANE, SOFA ; CRAN ; JILAP ; voir les annexes). Aussi
faut-il remarquer que la présence des femmes candidates ne répondait pas aux normes de la loi
haïtienne.
Le scrutin du 9 août constitue un mauvais signal pour les prochaines échéances électorales. En vue
du deuxième et troisième tour des élections, prévus pour le 25 octobre et le 27 décembre, la
question se pose si la communauté internationale pourra jouer un rôle constructif pour éviter les
mêmes irrégularités, et pour encourager une tenue de vote mieux organisée. Si le deuxième et le
troisième tour se déroulent de la même manière que le premier tour, on pourra sérieusement
contester la légitimité des résultats des élections. Dans ce cas, les élections risquent de prolonger et
aggraver encore la crise politique et institutionnelle du pays, plutôt que de renforcer la démocratie.
Certains groupes de la société civile haïtienne sont bien conscients de cette situation et ont pris
l’initiative d’aller dialoguer avec le CEP.
Sur base de ses propres analyses et des rapports publiés par ses partenaires haïtiens, la COEH tient à
soumettre à l’UE les propositions et recommandations ci-après.
Recommandations: 1. Rencontrer et écouter les missions d’observations électorales haïtiennes, et appuyer leurs
demandes, notamment:
• une évaluation indépendante des élections du 9 août
• des sanctions adéquates envers les personnes et partis responsables d’irrégularités.
• une mise à jour complète des listes électorales et une publication de celles-ci plusieurs jours avant
le scrutin
• la mise en place d’un véritable plan de sécurité autour des bureaux de vote
• la clarification des mandats octroyés aux observateurs électoraux
• un appui pour le travail d’observation électorale des organisations de la société civile haïtienne
lors des prochains scrutins du 25 octobre et 27 décembre.
2. Éducation civique: il faudrait des initiatives (urgentes) pour mieux expliquer aux électeurs les
modalités des prochaines élections, notamment pour le deuxième tour. Ce tour est une combinaison
de différentes élections, donc plus complexe pour les citoyens que le premier tour. Via le PNUD en
Haïti, l’UE pourrait donner tout appui nécessaire pour faciliter des actions complémentaires visant
une meilleure compréhension par les électeurs du processus électoral. Une campagne très ciblée
pourrait contribuer à un taux de participation plus élevé que le maigre 18% du 9 août.
3. Assistance technique : les irrégularités du premier tour sont partiellement expliquées par un
manque de compétences et de connaissances des responsables dans les bureaux de vote. Le souci de
la COEH est que le deuxième tour sera marqué par les mêmes problèmes, sans un effort additionnel
pour renforcer considérablement les compétences des responsables. Nous appelons l’Union
69
Européenne à faire tout son possible pour promouvoir une tenue des élections selon les règles de
l’art. Des formations ciblées et organisées dans le plus bref délai sont nécessaires pour assurer que
tous les responsables à tous les niveaux (des bureaux de vote jusqu’au CEP) soient à la hauteur de
leur tâches et responsabilités.
4. Élections locales: l’UE doit donner tout appui nécessaire pour garantir la tenue des élections
locales. La COEH déplore le fait que l’UE n’a pas publiquement critiqué le remplacement des
maires élus par des maires nommées en 2012, et a même continué l’appui financier aux autorités
locales dans ce contexte. Le tour du 27 décembre est une opportunité unique pour revenir à une
situation constitutionnelle. Du fait que les élections locales ne bénéficient pas de l’attention ni de
l’importance qu’on attache aux élections nationales, un effort explicite et additionnel est nécessaire
pour assurer que les élections locales reçoivent le poids qu’ils méritent et puissent constituer un vrai
pas de participation civique et construction de démocratie.
Au nom de la Coordination Europe-Haïti,
Bruxelles, 30 septembre 2015
Evert-Jan Brouwer, coordonnateur
http://www.alterpresse.org/spip.php?article18985
HPN – Publié le 6 octobre 2015
L'UE et les pays ACP vers un nouveau partenariat
A l’initiative de la Haute Représentante de l’Union pour les Affaires Etrangères et la Politique de
sécurité et la Commission Européenne, une consultation publique a été lancée, ce 6 octobre sur
l’accord de partenariat entre l'Union Européenne (UE) et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du
Pacifique (ACP) après 2020 connu sur le nom d’accord de Cotonou. Cette consultation s'étalera
sur 12 semaines à compter de ce jour, a appris HPN.
Cette consultation constituera un aspect essentiel de l'analyse que la Commission entend réaliser en
2016. Elle évaluera les forces de cet accord de partenariat, ainsi que ses possibilités d'amélioration.
«Au cours des deux dernières décennies, la relation entre l'UE et les pays ACP a dépassé le stade de
la coopération au développement et des échanges commerciaux. L'heure est venue de dresser le
bilan de notre coopération, afin de trouver de nouvelles voies à suivre pour notre partenariat,
fondées sur les défis et les intérêts qui nous sont communs à tous.» souligne Mme Federica
Mogherini, haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et
vice-présidente de la Commission européenne.
Différentes parties et parties prenantes seront consultées sur plus de 40 questions .Telles que la paix
et la sécurité, la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, la croissance durable et
inclusive, les migrations, la coopération politique et bien d'autres encore sont à l'ordre du jour d'un
processus de consultation et de réflexion.
D’autre part, M. Neven Mimica, commissaire chargé de la coopération internationale et du
développement, a ajouté: «En lançant la consultation publique, nous ouvrons un débat destiné à
réfléchir aux questions sur lesquelles un futur partenariat pourrait être centré et à la manière d'en
faire un vecteur efficace de promotion de nos intérêts communs, compte tenu des multiples défis
auxquels nous devons faire face.»
70
L'accord de Cotonou est l'accord de partenariat dont dispose l'UE pour régir les relations entre 78
pays en développement d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, d'une part, et l'UE, d'autre part.
Il comprend une dimension politique, une dimension de coopération économique et commerciale,
ainsi qu'une dimension de coopération au développement, liée pour sa part à un instrument financier
connu sous le nom de Fonds européen de développement (FED).
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/economie/16978-haiti-cooperation-lue-et-les-pays-dacp-vers-un-nouveau-partenariat
Le Nouvelliste – Publié le 8 octobre 2015
Sur la dimension culturelle du développement d'Haiti et de la République
Le patrimoine immatériel pris dans sa dimension culturelle a été l’objet d’une conférence
mercredi à l’Edifice du patrimoine de l’Université Quisqueya. Le sociologue haïtien et directeur
de recherches au CNRS, Laënnec Hurbon, et le père dominicain Julín Acosta, responsable de la
Pastorale migrante à la Solidarité dominicano-haïtienne, ont été les deux intervenants à cette
présentation.
Cette conférence ne relève en rien d’un acte isolé que l’Université Quisqueya, dans ses démarches
pour réunifier les deux moitiés de l'île, aurait logé. Elle entre plutôt dans le cadre du plan de
communication et de visibilité du programme de coopération binationale Haïti/République
dominicaine porté par le Bureau de l’ordonnateur national du Fonds européen du développement de
l’Union européenne. Sur deux journées, 7 et 8 octobre, des universitaires des deux pays devront
débattre et avancer des propositions pour le rapprochement des deux républiques au niveau de la
migration, l’éducation, l’environnement et du commerce.
«Haïti et la République dominicaine ne pourront pas s’en sortir si chacun s’enferme dans sa
perception de son héritage historique. S’il y a bien une chose que partagent les deux peuples, c’est
bien la conquête et l’esclavage, ainsi que les réponses que chacun y a apportées. » Cette déclaration
jette l’assistance de plain-pied dans le sujet que développe le professeur Laënnec Hurbon tout au
long de son argumentaire autour du thème Patrimoine immatériel - la dimension culturelle du
développement d’Haïti et de la République dominicaine. La mémoire, l’identité et la citoyenneté
sont les concepts qu’il considère alors en tant que patrimoine immatériel commun aux deux
peuples.
Selon Laënnec Hurbon, aucune identité n’est définitive. Il s’agit plutôt d’un concept en perpétuel
changement car toute identité suppose un renouvellement continuel. Une certaine perception, des
préjugés pour ainsi dire, veut que les Dominicains héritent des origines hispaniques et les Haïtiens,
des origines africaines. Or, les héritages tainos, africains, français et hispaniques sont communs aux
deux peuples. Pour paraphraser le sociologue, cette perception arrêtée de l’identité permet de se
conforter dans les origines dont on s’approprie. On devient alors agressif, voulant protéger cet
héritage. L’autre est aussitôt diabolisé. Il est barbare et sauvage, et on s’autorise ainsi à passer aux
actes, souvent violents, exactement le phénomène auquel on assiste actuellement de l'autre côté de
la frontière.
Par ailleurs, chaque pays a une mémoire sélective, une manière de se représenter. « Et les
recherches historiques soulèvent toujours les mémoires dormantes », a rappelé M. Hurbon. Dans le
cas d’Haïti, il y avait une volonté d’oubli radical de l’esclavage par une héroïsation des ancêtres. En
ceci, elle (Haïti) diffère de la République dominicaine. Il faut donc que le projet de penser ce qu’a
été l’esclavage soit repris des deux côtés, aussi bien que la perception que les deux nations en ont.
La notion de citoyenneté, quant à elle, a été abordée dans le sens où celle-ci aujourd’hui est
totalement déconnectée de la notion de nationalité alors que les deux renvoient à la culture et l’Etat
71
nation, deux concepts également déconnectés du fait de la fragilisation de l’Etat nation par la
globalisation.
Le professeur Hurbon s’est réjoui que des tentatives hors des décisions des politiques soient
entreprises par d’autres secteurs des deux pays pour qu’un vrai dialogue soit établi. Il n’a pas
manqué de rappeler comment les Dominicains furent les premiers à porter secours au peuple haïtien
après la catastrophe du 12 janvier. Il a aussi signalé qu’un accord a été signé entre le Mémorial de la
résistance dominicaine et le collectif Devoir de mémoire en Haïti pour entreprendre des activités de
commémoration au nom des victimes des deux dictateurs, Duvalier et Trujillo, qu’a connus l’île. «
Ce dialogue ne sera possible ni par l’Etat national ni par la communauté internationale mais ne peut
s’établir que sur l’humanité vivante en chaque être humain des deux territoires. Il faut qu’une série
d’activités culturelles soient organisées, l’art étant toujours une forme de symbolisation, que des
histoires à quatre mains soient écrites pour que ce qui est commun à l’identité des deux peuples soit
réapproprié », a-t-il conclu.
Le père Julín Acosta, dont la présentation constituait un long témoignage de ses 39 ans dédiés à la
Solidarité dominicano-haïtienne, a approuvé les propositions du chercheur. «Les rapports bilatéraux
ne peuvent être construits sur la base des préjugés», a signifié le père Acosta. Il a beaucoup parlé de
son expérience dans les secteurs vulnérables et appauvris des communautés frontalières
Haïti/République dominicaine. Pour lui, le développement va de pair avec le patrimoine tout
comme la culture et la solidarité sont deux éléments indissociables au développement.
Vincent Durruty, représentant du nouvel ambassadeur de l'Union européenne, monsieur Vincent
Degert, présent pour l’occasion, s’est dit très heureux de ces dispositions qui visent à l’amélioration
des rapports entre les deux pays. Monsieur Spart Odéra, qui prenait la parole au nom de
l’Ordonnateur national pour le fonds, monsieur Charles Jean-Jacques, a stipulé : «La raison d’être
d’une approche communicationnelle ciblant les deux territoires s’inscrit dans un contexte
géopolitique et culturel caractérisé par la proximité naturelle réciproque et une histoire sociale,
culturelle, politique et économique. Les courants de pensée souvent contradictoires de part et
d’autre de la frontière engendrant certaines fois des turpitudes n’excluent pas un rapprochement et
une meilleure compréhension des deux pays dans le sens du développement et de la fraternité.»
L’ancien Premier ministre Jacques-Edouard Alexis, qui prenait la parole au nom du recteur Jacky
Lumarque, indisponible pour l’occasion, a rassuré sur le plaisir que l’UNIQ prend à accueillir cet
événement et tout autre qui favorise les relations entre les deux pays.
Rappelons que cette activité est implémentée en Haïti par le Consortium World Télévision qui était
représenté mercredi à la conférence par Sarah Rénélik et animée par Esméralda Milcé. Un court
documentaire montrant des étudiants en visite en République dominicaine a été projeté pour
prouver que des actes vont parallèlement aux paroles. Le 5 octobre écoulé, ce même plan de
visibilité a été également lancé en république voisine par l’Observatoire binational sur la migration,
l’éducation, l’environnement et le commerce (OMBEC).
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/150938/Sur-la-dimension-culturelle-du-developpement-dHaiti-et-de-la-Republique-
dominicaine#sthash.fnDXhaSa.dpuf
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HPN – Publié le 7 octobre 2015
Comment comprendre les relations entre élus et partis politiques
"Relations entre partis politiques et parlementaires en Haïti », tel est titre d’un livre de 273 pages
réalisé sous les auspices d’IDEA International en partenariat avec l’Union européenne (UE)
dans le cadre d’un projet conjoint. Présentation, ce mercredi 7 octobre, de cette étude sur les
72
relations entre les élus, notamment les parlementaires et les partis politiques sous la bannière
desquels ils ont généralement été élus, a constaté Haiti Press Network
La présentation de ce document collectif qui regroupe un ensemble de 18 interviews réalisées par
des journalistes haïtiens avec 18 femmes et hommes politiques et 14 partis du pays, a été faite dans
le cadre d’une séance de travail avec de nombreux journalistes qui s’étaient réunis à l’hôtel Kinam,
Place Saint-Pierre.
Les journalistes Tamara Orion, Sabine Jean et Plaisimond Jean, accompagnés du professeur Jean
Claude Bernard venu des Cayes qui animait la rencontre à côté d’eux, ont tour à tour présenté
succinctement les analyses des interviews faites respectivement par diverses personnalités de la
société, dont le journaliste senior Marvel Dandin, Mme Colette Lespinasse et le professeur à
l’Université, Hérold Toussaint.
Les différentes analyses de ces socioprofessionnels, y compris une étude de deux documents faite
par le professeur Jean Claude Bernard, laissent comprendre que les relations fragiles qui existent
entre les élus et les partis politiques, très souvent mal structurés en Haïti, sont liées à un ensemble
de problèmes, entre autres, idéologiques, manque d’encadrement notamment financier et
corruption.
Dans ses propositions de l’analyse de deux interviews réalisées par Shella Louis Joseph de radio
Métropole avec Mme Mirlande Hyppolite Manigat et un autre homme politique de Léogane,
l’analyste politique Marvel Dandin plaide pour une redéfinition du concept « parti politique » dans
le contexte haïtien.
Ce travail d’IDEA International combien important d’après les journalistes participants à la séance
de travail, touche déjà tous les médias en région du pays, dans une perspective de divulgation,
informe la directrice de programme en Haïti, Mme Marie-Laurence Jocelyn Lassègue.
Ce travail qui a pour objectif de renforcer le dialogue entre les parlementaires et les partis
politiques, rentre, dit Mme Lassègue, dans le cadre du travail de renforcement et de consolidation
des institutions démocratiques qu’entreprend IDEA International depuis tantôt quatre ans en Haïti.
D’après le représentant de l’Union européenne, Raphael Brigandi, cette étude qui constitue la
dernière étape d’un projet conjoint autour de 700 000 euros sur une période de 18 mois entre IDEA
et l’UE, s’inscrit dans la continuité de l’exercice de renforcement de la démocratie en Haïti. Il
insiste en passant sur la nécessité de travailler sur le structurel parallèlement au conjoncturel.
En effet, il faut noter que ce document réalisé sous la direction d’Hérold Jean-François, favorise une
meilleure compréhension des relations entre les élus et les partis politiques haïtiens.
Dans le cadre de cette présentation, un cocktail a été organisé dans la soirée avec des patrons de
médias, des partis politiques, des membres du Corps diplomatique, des Organisations de la société
civile, celles des droits humains et des membres de la communauté internationale.
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/politique/16990-haiti-politique-comment-comprendre-les-relations-entre-elus-et-partis-
politiques-en-haiti
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73
Le Nouvelliste – Publié le 7 octobre 2015
L’IDEA présente une étude sur les relations entre partis politiques et parlementaires en Haïti
L’institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (IDEA international) a organisé,
mercredi à Kinam hôtel, une séance de travail à l’intention des journalistes de différents médias de
la capitale et des villes de province sur une étude réalisée sur les relations entre les partis politiques
et les parlementaires en Haïti.
Réalisée en partenariat avec l’Union européenne, ladite étude porte sur la 49e législature dont le
bilan est qualifié, selon plus d’un, de rachitique. Selon Marie Laurence Jocelyn Lassègue, cette
étude scientifique s’inscrit dans la droite ligne de l’IDEA international consistant dans la promotion
et le renforcement des relations entre les partis politiques et leurs représentants au Parlement.
C’est une sorte de condensé de 18 entrevues avec 18 personnalités politiques, membres de près
d’une quinzaine de partis politiques qui ont été représentés à la 49e législature. Présenté sous la
forme d’un livre, celui-ci est rédigé par une pléthore de journalistes sous la direction du patron de
l’Association nationale des médias haïtiens (ANMH), Hérold Jean-François. Les interviews sont
suivies des commentaires d’un ensemble de journalistes seniors.
«Cette étude est un outil, un instrument pour les partis politiques, s’est réjouie M. Lassègue. Nous
avons parcouru plus de 14 villes dans les dix départements géographiques du pays pour rencontrer
la presse régionale et les partis politiques afin de faire la promotion du livre.»
Pour rendre effective l’activité, plusieurs journalistes et autres professionnels ont été invités à
constituer un panel sélect. Il s’agit des journalistes Tamara Orion (Signal FM), Sabine Jean
(Télévision Nationale d’Haïti), Marco ( Scoop FM) et le professeur Claude Bernard.
Après avoir présenté l’ouvrage aux journalistes, la directrice de l’IDEA international annonce
qu’elle va le présenter aux différents partis politiques ce mercredi après-midi. Ensuite il sera
présenté aux différents secteurs de la société civile et de la communauté internationale. Publiée et
présentée dans un contexte où la campagne électorale bat son plein, les panélistes soulignent que
cette étude vient à point nommé.
Le représentant de l’Union européenne qui a pris part à cette activité, Raphael Bigandi, salue la
contribution des acteurs qui ont rendu possible la réussite du projet. « C’est la dernière étape d’un
long et grand projet financé à hauteur de 7 00 000 euros pour une période d’un an et demi, a-t-il dit,
indiquant que l’étude vise à renforcer les partis politiques et le monde des élus. L’Union
européenne se félicite de cette étude et espère qu’elle contribue à la consolidation de la démocratie
en Haïti. »
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/150816/LIDEA-presente-une-etude-sur-les-relations-entre-partis-politiques-et-
parlementaires-en-Haiti#sthash.B0eccHcj.dpuf
74
http://lenational.ht/pour-un-rapport-harmonieux-entre-les-partis-et-leurs-elus/
Le Nouvelliste – Publié le 7 octobre 2015
L’IDEA présente une étude sur les relations entre partis politiques et parlementaires en Haïti
L’institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (IDEA international) a organisé,
mercredi à Kinam hôtel, une séance de travail à l’intention des journalistes de différents médias de
la capitale et des villes de province sur une étude réalisée sur les relations entre les partis politiques
et les parlementaires en Haïti.
Réalisée en partenariat avec l’Union européenne, ladite étude porte sur la 49e législature dont le
bilan est qualifié, selon plus d’un, de rachitique. Selon Marie Laurence Jocelyn Lassègue, cette
étude scientifique s’inscrit dans la droite ligne de l’IDEA international consistant dans la promotion
et le renforcement des relations entre les partis politiques et leurs représentants au Parlement.
C’est une sorte de condensé de 18 entrevues avec 18 personnalités politiques, membres de près
d’une quinzaine de partis politiques qui ont été représentés à la 49e législature. Présenté sous la
forme d’un livre, celui-ci est rédigé par une pléthore de journalistes sous la direction du patron de
75
l’Association nationale des médias haïtiens (ANMH), Hérold Jean-François. Les interviews sont
suivies des commentaires d’un ensemble de journalistes seniors. «
Cette étude est un outil, un instrument pour les partis politiques, s’est réjouie M. Lassègue. Nous
avons parcouru plus de 14 villes dans les dix départements géographiques du pays pour rencontrer
la presse régionale et les partis politiques afin de faire la promotion du livre. »
Pour rendre effective l’activité, plusieurs journalistes et autres professionnels ont été invités à
constituer un panel sélect. Il s’agit des journalistes Tamara Orion (Signal FM), Sabine Jean
(Télévision Nationale d’Haïti), Marco ( Scoop FM) et le professeur Claude Bernard.
Après avoir présenté l’ouvrage aux journalistes, la directrice de l’IDEA international annonce
qu’elle va le présenter aux différents partis politiques ce mercredi après-midi. Ensuite il sera
présenté aux différents secteurs de la société civile et de la communauté internationale. Publiée et
présentée dans un contexte où la campagne électorale bat son plein, les panélistes soulignent que
cette étude vient à point nommé.
Le représentant de l’Union européenne qui a pris part à cette activité, Raphael Bigandi, salue la
contribution des acteurs qui ont rendu possible la réussite du projet. « C’est la dernière étape d’un
long et grand projet financé à hauteur de 7 00 000 euros pour une période d’un an et demi, a-t-il dit,
indiquant que l’étude vise à renforcer les partis politiques et le monde des élus. L’Union
européenne se félicite de cette étude et espère qu’elle contribue à la consolidation de la démocratie
en Haïti. »
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/150816/LIDEA-presente-une-etude-sur-les-relations-entre-partis-politiques-et-
parlementaires-en-Haiti#sthash.B0eccHcj.dpuf
Le Nouvelliste - Publié le 6 octobre 2015
Inauguration de trois ouvrages d’infrastructures dans le Nord-Est
Le Bureau de l’ordonnateur national (BON), en partenariat avec le Ministère de l’Intérieur et des
Collectivités territoriales (MICT), l’Union européenne (UE), l’Office de management et des
ressources humaines (OMRH), a inauguré, les jeudi 1er et vendredi 2 octobre 2015, trois ouvrages
d’infrastructures dans les communes de Trou-du-Nord (un ponceau), Sainte-Suzanne (le premier
marché communal) et Ferrier (la première place publique) dans le Nord-est du pays.
Les projets communaux qui ont permis la construction de ces ouvrages rentrent dans le cadre du
programme Appui à la gouvernance et à l’investissement local (AGIL). Fruit d’un partenariat entre
l’Union européenne et l’Etat haïtien, ce programme, financé à hauteur de 5,5 millions d’euros par le
10e Fonds européen de développement (FED), a été mis en place en 2010 pour renforcer le
processus de décentralisation en Haïti. Présenté comme projet pilote, il s’est concentré dans les
départements du Nord et du Nord-Est du pays.
AGIL a conduit, entre autres, à la mise en place d’un Fonds d’investissement des collectivités
territoriales (FICT). 120 millions de gourdes injectés dans le FICT ont été mis à la disposition de 13
communes du Nord et du Nord-Est afin de réaliser des projets d’intérêt collectif. Ces différents
projets, réalisés par les mairies, visaient à améliorer la maîtrise d’ouvrage communal et rendre
effective la participation des citoyens à la gestion des affaires locales.
De ce fait, les membres des différentes communautés qui ont fait le déplacement pour assister aux
cérémonies d’inauguration ont exprimé leur satisfaction quant aux ouvrages inaugurés ainsi qu’aux
processus de consultation entre les autorités locales et la société civile qui ont permis
l’aboutissement des projets.
76
La construction, d’un montant de 8,4 millions de gourdes, du ponceau à Trou-du-Nord a, d’ores et
déjà, un impact considérable sur la vie et la mobilité de la population, contribuant au
désenclavement du quartier Cité Lavalas, tel que vivement rapporté par Suzanne, une résidente de
la zone.
Le marché communal de Sainte-Suzanne, d’un coût de 6 millions de gourdes, permettra dorénavant
aux marchands et marchandes d’avoir un espace propre et adapté pour vendre leurs produits et ainsi
impulser le développement et les échanges économiques dans la commune.
À la suite à d'un financement de 5,5 millions de gourdes, les habitants de Ferrier détiennent à
présent un espace public agréable pour se divertir et organiser des activités socioculturelles.
S’adressant à l’assemblée, une représentante d’une organisation de femmes de Ferrier n’a pas
manqué de mots pour exprimer son contentement par rapport à la toute nouvelle place publique.
Dix autres communes situées dans le couloir Cap (Nord)/Ouanaminthe (Nord-Est), sont également
concernées par le programme AGIL/FICT et verront, elles aussi, leurs projets inaugurés dans les
semaines à venir.
Au-delà des infrastructures, « le bilan à retenir c’est que les communes sont arrivées à s’approprier
et à utiliser à bon escient les outils administratifs, techniques et financiers mis à leur disposition par
AGIL», déclare l’ordonnateur national du FED et ancien ministre des Affaires sociales et du
Travail, Charles Jean Jacques.
« Ce processus stimule la culture démocratique en Haïti, en incitant les responsables locaux à
prendre les décisions, avec les citoyens et pour les citoyens, estime l’ambassadeur et chef de
délégation de l’Union européenne en Haïti, M. Vincent Degert.
Pour les représentants de l’Office de management et des ressources humaines (OMRH) et du
Ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales (MICT), ces expériences soulignent la
nécessité d’accompagner les communes dans le choix de projets de développement local, de les
aider à trouver du financement et de transférer de plus en plus les ressources matérielles, financières
et l’encadrement technique dans toutes les régions du pays.
En lien avec le même programme, le samedi 3 octobre 2015, a été clôturée la troisième session de
formation des cadres des mairies du Nord et du Nord-Est au campus universitaire de Limonade.
Cette formation conduite par le Programme d’intervention dans le Nord et le Nord-Est (PINNE) du
Ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales (MICT) a été financée à travers
AGIL/FICT.
La formation, animée par des spécialistes de l’Etat haïtien et des pays partenaires, a duré cinq
semaines et a été suivie par 114 cadres clés des mairies de 16 communes.
«Ces séances de formation sont le témoignage des efforts consentis par le gouvernement pour
accompagner et renforcer les collectivités territoriales, dans l’optique d’une décentralisation et du
développement local du Nord et du Nord-Est,» relève l’ordonnateur national.
L’ambassadeur Degert a invité les autorités à entamer conjointement avec l’Union européenne une
réflexion sur les suites du programme AGIL et notamment son extension à d’autres départements
du pays.
L’Union européenne a réitéré son engagement en Haïti en mettant à la disposition du pays dans le
cadre du 11e Fonds européen de développement, 420 millions d’euros pour la période allant de
2014 à 2020.
L’ordonnateur national, l’OMRH et le MICT ont insisté sur la pérennisation des initiatives prises
par les mairies et la capitalisation des leçons apprises par l’ensemble des citoyens des communes,
77
afin que ces dernières subsistent aux changements qui vont intervenir très prochainement au sein
des autorités locales.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/150744/Inauguration-de-trois-ouvrages-dinfrastructures-dans-le-Nord-
Est#sthash.7TZZUwTZ.dpuf
Le Nouvelliste – Publié le 5 octobre 2015
Les 25 ans de l'Unité allemande célébrés autour de la conjoncture politique haïtienne.
À l’initiative de l’ambassadeur d’Allemagne en Haïti, Klaus Peter Schick, une gentille
réception a été organisée jeudi soir en sa résidence à Bois-Morquette (Pétion-Ville) pour
célébrer le 25e anniversaire de l'unité allemande, qui signa en 1990 la fin de la guerre froide.
Le diplomate allemand a passé en revue toutes les situations qui peuvent concerner son pays
tant sur le plan international que de sa coopération bilatérale avec la République d'Haïti,
notamment les élections.
S’exprimant devant une pléiade d’Allemands et de personnalités haïtiennes, le représentant officiel
de l'Allemagne en Haïti, Klaus Peter Schick, a indiqué que par rapport à la situation actuelle
d’Haïti, marquée par des agitations politiques, son pays, l’Allemagne, observe et accompagne les
discussions sur le processus électoral. Il soutient que l’Allemagne attend que les élections en Haïti
soient organisées comme prévue le 25 octobre 2015. Selon lui, pour la stabilité du pays, les
élections présidentielles et législatives sont prioritaires et nécessaires.
Après une longue attente, le diplomate souligne que les Haïtiens ont finalement appris, il y a
environ quatre jours, les résultats du scrutin du 9 août dernier. « Comme on pouvait s’y attendre,
ces résultats sont disputés, contestés et même rejetés par les uns et par les autres. Pourtant ils sont
définitifs. Le pays n’est pas loin du second tour qui va se dérouler le 25 octobre. Je ne fais pas
partie de ceux qui racontent que les élections ne vont pas avoir lieu. Je suis plutôt choqué par de tels
propos, surtout quand ils viennent des candidats eux-mêmes. J’ai des difficultés à comprendre
comment on peut, en même temps, exiger l’annulation des résultats du premier tour, mais rester
dans la course pour le second tour», se questionne le diplomate, en présence du Premier ministre
Évans Paul, du secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Henri Robert Sterlin, et du président de la
Cour de cassation, Jules Cantave.
Toujours dans ses propos, le représentant de l’Allemagne en Haïti estime qu’il y a des partis
politiques qui ont déclaré leur retrait de la course électorale, alors que la plupart de leurs candidats
continuent de faire campagne pour le second tour. Il eut à dire que, dans la rue, certains partis
organisent des manifestations et réclament l’annulation du scrutin du 9 août, le départ du CEP,
même l’arrestation de ses membres, mais les leaders de ces partis déclarent en même temps être
prêts pour le second tour.
«Ne parlons pas des candidats à la présidence qui disent publiquement, depuis des mois, qu’ils sont
les mieux placés pour diriger Haïti, mais qui se retirent peu avant la date fatidique de crainte qu’ils
ne gagnent pas le fauteuil présidentiel. Tout récemment, un candidat à la présidence a même
demandé l’arrestation du président. Bien sûr, sans dévoiler qui ou quoi va suivre et de quel droit »,
dit-il tout en reconnaissant que le déroulement du premier tour du scrutin n’était pas sans failles,
mais les problèmes, souvent très graves, ont été minutieusement observés, décrits, étudiés et
analysés et des recommandations ont été élaborées par bon nombre d’organisations nationales et
internationales, pour assurer que le maximum soit fait pour éviter une répétition dans les deux tours
à venir.
78
Dans ce contexte, il en profite pour saluer le travail effectué par la mission d’observation électorale
de l’Union européenne qui, elle aussi, a formulé des recommandations. «Je pense qu’il est trop
facile de demander l’annulation du premier tour, ou du processus électoral tout entier pour une
prétendue transition, ou de montrer du doigt uniquement le CEP. Je vous rappelle que ce n’était pas
le CEP qui a causé les troubles le jour du vote, mais surtout les partisans des partis politiques qui se
bousculaient dans les bureaux de vote, souvent trop petits pour le nombre de personnes présentes.
Le second tour va se dérouler mieux, si tout le monde garde son sang-froid et si les partis font un
effort de plus pour éviter la violence, souvent provoquée par leurs partisans ou ceux qui se
réclament comme tels. Cela va permettre, je l'espère, aux électeurs d’aller voter dans le calme et
sans être attaqués par des voyous qui se réclament des représentants d’un parti. Je suis convaincu
que la PNH, soutenue par la Minustah, va se montrer à la hauteur de la tâche de garantir la
sécurité», espère le diplomate. Toutefois, Klaus Peter Schick a rappelé que le rôle de la
communauté internationale est d’accompagner Haïti dans ce sens. Son rôle n’est pas de prendre
parti pour un candidat ou une candidate. Il est faux et révèle un manque de sérieux si certains
quartiers continuent de dire que c’est l’étranger qui décide de qui va être le prochain président.
«C‘est trop facile et c'est une atteinte à l'intelligence des Haïtiens. Ce sont eux seuls qui décident de
l‘avenir de leur patrie, et je les invite à se rendre aux urnes en grand nombre, et de ne pas
abandonner ce grand projet de faire d’Haïti une démocratie moderne», renchérit-il.
L’unité allemande est un grand succès.
Plus loin, le diplomate allemand a signifié que ce qui a porté l‘unité allemande en 1990 reste
fondamentalement encore d‘actualité, en Allemagne, mais aussi dans le monde entier: la démocratie
et l‘État de droit sont les garants de la paix et de la stabilité. La réunification allemande nous a
appris que les gouvernements sont tributaires de la confiance de leurs concitoyens. Garantir les
droits fondamentaux, c’est aussi gagner la confiance des populations et permettre un plein
développement économique et social ainsi que l’établissement et la préservation de relations de
confiance avec ses voisins et ses partenaires.
Il a parlé des relations bilatérales entre son pays et la République d’Haïti, lesquelles ont été
marquées en octobre 2014 par la visite officielle du président Michel Martelly en Allemagne. Un
voyage qui a permis d’avoir des échanges francs et fructueux entre le monde politique, qui doit
préparer et garantir un cadre favorable pour toute activité commerciale, et le monde des affaires, qui
pourrait avoir un intérêt de venir investir en Haïti. Il a signifié qu’il y a un développement
encourageant de ces relations bilatérales entre les deux États dans le domaine économique avec
l’accroissement des investissements allemands en Haïti.
L’ambassadeur a ajouté qu’il est clair que le développement d’Haïti ne peut pas se faire seulement
par l’aide au développement, mais il doit se réaliser par une vraie reprise de l’économie et
l’intégration d’Haïti pleine et entière dans les marchés régionaux et internationaux.
«Le protectionnisme ne peut pas être la réponse. Comme vous le savez peut-être, depuis peu, Haïti
exporte ses bananes organiques en grande quantité vers l'Allemagne. Je crois que c‘est le début du
retour du monde des affaires allemandes en Haïti. Les grandes ONG allemandes, notamment la plus
grande, la Deutsche Welthungerhilfe ou Agro Action allemande, continuent, bien sûr, de concert
avec les autorités du pays à aider à relancer le secteur agricole, d’autres ONG allemandes restent
actives dans beaucoup de domaines, toujours et surtout avec l’accord de leurs partenaires locaux et
en conformité avec le plan national de développement», déclare-t-il, rappelant que, dans les jours à
venir, l’Allemagne va contribuer à hauteur de 8 millions d’euros de plus en vue de faire marcher la
centrale hydraulique de Péligre dans les meilleurs délais possibles, pour enfin garantir un meilleur
approvisionnement en électricité, condition sine qua non de toute activité industrielle.
Félicitant le diplomate pour son esprit critique par rapport à la réalité haïtienne, le secrétaire d’État
des Affaires étrangères, Henri Robert Sterlin, a, au nom du peuple haïtien, du président de la
79
République, Michel Joseph Martelly, du Premier ministre Evans Paul, et en son nom personnel,
formulé ses plus vives salutations et ses vœux les plus sincères au président de la République
d’Allemagne, Joachim Gauck, et à la chancelière Angela Merkel et au peuple Allemand tout entier.
Par ailleurs, il a profité de cette occasion pour dire combien le gouvernement haïtien attache de
l’importance à la coopération allemande, à sa consolidation et à son renforcement. «Que ce soit au
niveau bilatéral ou au niveau multilatéral, notamment à travers l’Union européenne, le
gouvernement allemand, depuis le séisme dévastateur du 12 janvier 2010, ne cesse de renforcer son
appui aux efforts nationaux de relèvement et de reconstruction d’Haïti», a-t-il renchéri.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/150676/Les-25-ans-de-lunite-allemande-celebres-autour-de-la-conjoncture-politique-
haitienne#sthash.EmoBLI8B.gbpl&st_refDomain=m.facebook.com&st_refQuery
Métropole Haiti – Publié le 6 octobre 2015
Inauguration de réalisations financées par l'UE et l'Etat haïtien dans le Nord et le Nord-est.
L'Ordonnateur national du Fonds européen de développement (ON), M. Charles Jean-Jacques, a
participé aux cérémonies d'inauguration d'ouvrages financés par l'Union européenne du 1er au 3
octobre 2015 dans le Nord et le Nord-est.
Selon des informations disponibles sur la page facebook du bureau de l'ordonnateur National, ces
activités rentrent dans le cadre du Programme d'appui à la gouvernance et à l'investissement local
(AGIL/FICT) totalisant une enveloppe de 341,000 euros dont 10% fournis par l'Etat haïtien.
Les ouvrages inaugurés comprennent:
- un ponceau reliant le centre-ville de Trou du Nord au quartier Cité Lavalas (Nord-est), d'une
valeur de 8, 300.000 gourdes;
- un marché public d'un montant de plus de 6 millions de gourdes dans la commune de Ste Suzanne
(Nord) ;
- une place publique estimée à plus de 5 millions de gourdes dans la commune de Ferrier (Nord-
est).
Outre l'Ordonnateur national, il y avait le Chef de la Délégation de l'Union européenne en Haïti, M.
Vincent Degert, des représentants du Ministère de l'intérieur et des collectivités territoriales, de
l'Office de management et des ressources humaines (OMRH), et des maires de Trou du Nord, Ste
Suzanne et Ferrier.
Les principaux locuteurs ont souligné la valeur ajoutée de la bonne santé de la coopération de l'UE
avec Haïti, l'utilité des ouvrages réalisés pour les riverains de ces territoires et les avancées dans le
domaine de la décentralisation, en plus de l'implication par les autorités locales dans l'identification
de solutions adaptées à leurs besoins.
Même tonalité dans les allocutions prononcées le samedi 3 octobre à Limonade (Nord), lors de la
clôture du Programme de formation de base du personnel municipal des postes clés.
Le programme AGIL/FICT centré dans le Nord et le Nord-est ambitionne d'augmenter « la capacité
de gestion locale en renforçant les ressources et l'expertise des autorités locales, tout en fournissant
un appui financier important à la réalisation d'infrastructures publiques » qui soutiennent le
développement endogène de ces régions.
Le Bureau de l'Ordonnateur national du Fonds européen de développement, interface entre l'Union
80
européenne et le gouvernement haïtien, coordonne toutes les activités liées à la convention de
Cotonou.
http://metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=27303
Radio-Télévision Caraïbes – Publié le 3 octobre 2015
Des ouvrages d’infrastructures locales, inaugurés dans le Nord-Est
Plusieurs ouvrages d’infrastructures locales ont été inaugurés, les jeudi 1er et vendredi 2 octobre
2015, dans le département du Nord-Est, dans le cadre d’un programme de coopération entre l’État
haïtien et l’Union européenne, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Un marché a été mis en service à Sainte Suzane, une place publique à Ferrier et un ponceau reliant
les zones de Cité Lavalas et le centre-ville de Trou-du-Nord (département du Nord-Est).
Lors la cérémonie inaugurale du ponceau, le 1er octobre, des membres de la communauté ont
exprimé leur satisfaction par rapport à cette réalisation qui permettrait, disent-ils, aux habitants de
Cité Lavalas et du centre-ville de rester en contact et d’entreprendre leurs activités sans difficulté,
même en période de pluies.
Ce ponceau constitue un élément essentiel en terme de développement infrastructurel de la
commune, estime l’agent intérimaire de la commune de Trou-du-Nord, Samuel Romain Junior.
« Avant la réalisation de ce projet, quand il pleuvait, ces deux zones étaient isolées l’une de l’autre.
Les élèves ne pouvaient pas se rendre à l’école, les marchands ne pouvaient pas non plus se rendre
au marché », rapporte-t-il.
Cette réalisation prouve la capacité des autorités locales à assurer les responsabilités qui leur sont
déléguées, affirme l’ordonnateur national, Charles Jean-Jacques, rappelant que ce projet a été choisi
par la mairie, en concertation avec les organisations communautaires de base.
Il appelle la population à rester « connectée » à la mairie dans l’accomplissement d’efforts pour
assurer l’entretien du ponceau.
En plus des impacts positifs en terme de facilitation de la communication pour les habitants de la
commune de Trou-du-Nord, ce projet a aussi d’autres retombées en ce qui concerne notamment au
niveau de la capacité locale à « préparer les documents techniques, les appels d’offre, réaliser un
projet et assurer l’entretien », se réjouit, pour sa part, le nouvel ambassadeur de l’Union européenne
(Ue), Vincent Degert.
81
Le projet de construction du ponceau, tout comme les autres ouvrages inaugurés, est subventionné
pour un montant de 8 millions 415 mille gourdes par le Fonds d’investissement des collectivités
territoriales (Fict) dans le cadre du programme d’Appui à l’investissement local (Agil), mis en place
par l’Ue et l’Etat haïtien.
Le marché communal de Sainte Suzanne, une commune de montagne, est un espace couvert où les
acheteurs et vendeurs peuvent vaquer en toute quiétude à leurs activités, se sont félicitées les
autorités. Elles ont appelé les bénéficiaires à faire une bonne utilisation du marché afin d’assurer sa
durabilité.
Sainte-Suzanne a dû attendre 130 années, après son élévation au rang de commune, pour être dotée
d’un marché public.
«Il faut que ce bâtiment reste pour les 130 prochaines années », a souhaité Vincent Degert,
ambassadeur de l’Ue.
Guerrier Luckner, agent intérimaire de Sainte-Suzanne, qui a profité pour dresser une liste
d’infrastructures et de services absents dans la commune, a déclaré que la construction de ce
marché constitue un pas important dans le développement de Sainte Suzanne.
Piloté par l’Office de management des ressources humaines (Omrh) et le Bureau de l’ordonnateur
national (Bon), le programme viserait la consolidation de l’espace de gestion locale, en renforçant
les ressources et les capacités des autorités locales.
Il bénéficie d’un partenariat avec les Ministères de l’économie et des finances (Mef), de l’intérieur
et des collectivités territoriales (Mict), et de la planification et de la coopération externe (Mpce).
Les communes du Cap-Haïtien, Limonade, Quartier-Morin, Caracol, Sainte-Suzanne, Trou-du-
Nord, Terrier-Rouge, Fort-Liberté, Perches, Ferrier, Ouanaminthe, Mont’Organisé et Capotille sont
les bénéficiaires de ce programme, basé dans le Nord et Nord-Est.
http://www.radiotelevisioncaraibes.com/nouvelles/haiti/des_ouvrages_d_infrastructures_locales_inaugur_s_dans_le_nord-es.html
Alter Presse – Publié le 3 octobre 2015
Des ouvrages d’infrastructures locales, inaugurés dans le Nord-Est
Plusieurs ouvrages d’infrastructures locales ont été inaugurés, les jeudi 1er et vendredi 2 octobre
2015, dans le département du Nord-Est, dans le cadre d’un programme de coopération entre l’État
haïtien et l’Union européenne, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Un marché a été mis en service à Sainte Suzane, une place publique à Ferrier et un ponceau reliant
les zones de Cité Lavalas et le centre-ville de Trou-du-Nord (département du Nord-Est).
Lors la cérémonie inaugurale du ponceau, le 1er octobre, des membres de la communauté ont
exprimé leur satisfaction par rapport à cette réalisation qui permettrait, disent-ils, aux habitants de
Cité Lavalas et du centre-ville de rester en contact et d’entreprendre leurs activités sans difficulté,
même en période de pluies.
Ce ponceau constitue un élément essentiel en terme de développement infrastructurel de la
commune, estime l’agent intérimaire de la commune de Trou-du-Nord, Samuel Romain Junior.
« Avant la réalisation de ce projet, quand il pleuvait, ces deux zones étaient isolées l’une de l’autre.
Les élèves ne pouvaient pas se rendre à l’école, les marchands ne pouvaient pas non plus se rendre
au marché », rapporte-t-il.
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Cette réalisation prouve la capacité des autorités locales à assurer les responsabilités qui leur sont
déléguées, affirme l’ordonnateur national, Charles Jean-Jacques, rappelant que ce projet a été choisi
par la mairie, en concertation avec les organisations communautaires de base.
Il appelle la population à rester « connectée » à la mairie dans l’accomplissement d’efforts pour
assurer l’entretien du ponceau.
En plus des impacts positifs en terme de facilitation
de la communication pour les habitants de la commune de Trou-du-Nord, ce projet a aussi d’autres
retombées en ce qui concerne notamment au niveau de la capacité locale à « préparer les documents
techniques, les appels d’offre, réaliser un projet et assurer l’entretien », se réjouit, pour sa part, le
nouvel ambassadeur de l’Union européenne (UE), Vincent Degert.
Le projet de construction du ponceau, tout comme les autres ouvrages inaugurés, est subventionné
pour un montant de 8 millions 415 mille gourdes par le Fonds d’investissement des collectivités
territoriales (FICT) dans le cadre du programme d’Appui à l’investissement local (AGIL), mis en
place par l’UE et l’Etat haïtien.
Le marché communal de Sainte Suzanne, une commune de montagne, est un espace couvert où les
acheteurs et vendeurs peuvent vaquer en toute quiétude à leurs activités, se sont félicitées les
autorités. Elles ont appelé les bénéficiaires à faire une bonne utilisation du marché afin d’assurer sa
durabilité.
Sainte-Suzanne a dû attendre 130 années, après son élévation au rang de commune, pour être dotée
d’un marché public.
«Il faut que ce bâtiment reste pour les 130 prochaines années», a souhaité Vincent Degert,
ambassadeur de l’UE.
Guerrier Luckner, agent intérimaire de Sainte-Suzanne, qui a profité pour dresser une liste
d’infrastructures et de services absents dans la commune, a déclaré que la construction de ce
marché constitue un pas important dans le développement de Sainte Suzanne.
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Piloté par l’Office de management des ressources humaines (OMRH) et le Bureau de l’ordonnateur
national (Bon), le programme viserait la consolidation de l’espace de gestion locale, en renforçant
les ressources et les capacités des autorités locales.
Il bénéficie d’un partenariat avec les Ministères de l’économie et des finances (MEF), de l’intérieur
et des collectivités territoriales (MICT), et de la planification et de la coopération externe (MPCE).
Les communes du Cap-Haïtien, Limonade, Quartier-Morin, Caracol, Sainte-Suzanne, Trou-du-
Nord, Terrier-Rouge, Fort-Liberté, Perches, Ferrier, Ouanaminthe, Mont’Organisé et Capotille sont
les bénéficiaires de ce programme, basé dans le Nord et Nord-Est.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article18945