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PREUVES SUR LA La capacité d’une femme à décider si et quand devenir enceinte affecte directement sa santé et son bien-être. La planification familiale volontaire permet de sauver des vies et accélère le développement humain et économique durable (1). Elle mène à la réalisation des droits de l’homme et favorise l’autonomisation des femmes et des adolescentes, leur permettant de terminer leurs études, de saisir de meilleures opportunités économiques et de remplir leurs capacités. Permettre aux femmes et aux adolescentes de prendre des décisions sur leur santé et leur avenir est l’un des moyens rentables de créer des sociétés plus durables et plus prospères dans le monde entier. Pour atteindre les objectifs du programme PF2020 et les Objectifs de développement durable, des investissements significatifs sont nécessaires par les pays et les donateurs dans les domaines prioritaires suivants : le financement durable, l’accès à tous les adolescents, l’extension de la disponibilité des services aux populations les plus pauvres et les plus difficiles à atteindre, l’amélioration de la qualité des services, l’augmentation de la gamme des méthodes disponibles, le renforcement des procédures de passation des marchés et des chaînes d’approvisionnement, l’élargissement des interventions en matière de communication sur le changement social et comportemental, et le soutien des investissements en recherche et développement dans les méthodes contraceptives et leur fourniture. Les Objectifs de développement durable (ODD) font spécifiquement référence à la planification familiale à l’égard de la santé et du bien-être, de l’égalité entre les sexes et de l’autonomisation des femmes. Veiller à ce que toutes les femmes et toutes les adolescentes aient accès à des services de planification familiale de haute qualité et axés sur les droits contribue Accélérer l’adoption de la planification familiale volontaire et fondée sur les droits dans les pays en développement Pour atteindre les objectifs du programme PF2020 et les Objectifs de développement durable, des investissements significatifs sont nécessaires par les pays et les donateurs dans les domaines prioritaires suivants : Le financement durable L’accès à tous les adolescents L’extension de la disponibilité des services aux populations les plus pauvres et les plus difficiles à atteindre L’amélioration de la qualité des services L’augmentation de la gamme des méthodes disponibles Le renforcement des procédures de passation des marchés et des chaînes d’approvisionnement L’élargissement des interventions en matière de communication sur le changement social et comportemental Le soutien des investissements en recherche et développement dans les méthodes contraceptives et leur fourniture PLANIFICATION FAMILIALE RÉSUMÉ DES

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PREUVES SUR LA

La capacité d’une femme à décider si et quand devenir enceinte affecte directement sa santé et son bien-être. La planification familiale volontaire permet de sauver des vies et accélère le développement humain et économique durable (1). Elle mène à la réalisation des droits de l’homme et favorise l’autonomisation des femmes et des adolescentes, leur permettant de terminer leurs études, de saisir de meilleures opportunités économiques et de remplir leurs capacités. Permettre aux femmes et aux adolescentes de prendre des décisions sur leur santé et leur avenir est l’un des moyens rentables de créer des sociétés plus durables et plus prospères dans le monde entier.

Pour atteindre les objectifs du programme PF2020 et les Objectifs de développement durable, des investissements significatifs sont nécessaires par les pays et les donateurs dans les domaines prioritaires suivants : le financement durable, l’accès à tous les adolescents, l’extension de la disponibilité des services aux populations les plus pauvres et les plus difficiles à atteindre, l’amélioration de la qualité des services, l’augmentation de la gamme des méthodes disponibles, le renforcement des procédures de passation des marchés et des chaînes d’approvisionnement, l’élargissement des interventions en matière de communication sur le changement social et comportemental, et le soutien des investissements en recherche et développement dans les méthodes contraceptives et leur fourniture.

Les Objectifs de développement durable (ODD) font spécifiquement référence à la planification familiale à l’égard de la santé et du bien-être, de l’égalité entre les sexes et de l’autonomisation des femmes. Veiller à ce que toutes les femmes et toutes les adolescentes aient accès à des services de planification familiale de haute qualité et axés sur les droits contribue

Accélérer l’adoption de la planification familiale volontaire et fondée sur les droits dans les pays en développement

Pour atteindre les objectifs du programme PF2020 et les Objectifs de développement durable, des investissements significatifs sont nécessaires par les pays et les donateurs dans les domaines prioritaires suivants :

Le financement durable

L’accès à tous les adolescents

L’extension de la disponibilité des services aux populations les plus pauvres et les plus difficiles à atteindre

L’amélioration de la qualité des services

L’augmentation de la gamme des méthodes disponibles

Le renforcement des procédures de passation des marchés et des chaînes d’approvisionnement

L’élargissement des interventions en matière de communication sur le changement social et comportemental

Le soutien des investissements en recherche et développement dans les méthodes contraceptives et leur fourniture

PLANIFICATION FAMILIALE

RÉSUMÉ DES

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à atteindre ces objectifs et à réaliser les cibles liées aux autres ODD. Le déclin accéléré de la fécondité grâce à des programmes de planification familiale efficaces ralentit la croissance démographique rapide, contribuant ainsi aux ODD liés à l’économie, à l’environnement et au développement (2).

Ce résumé présente la synthèse des avantages de la planification familiale pour les filles et les femmes, leurs enfants, leurs familles et leurs sociétés. Il présente également des éléments de preuve sur la rentabilité des programmes de planification familiale ; examine les raisons de la non satisfaction des besoins de contraception et identifie les moyens de réduire les besoins non satisfaits et l’abandon de la contraception ; et décrit les progrès réalisés dans la réalisation du programme PF2020 et des Objectifs de développement durable.

APPROCHE FONDÉE SUR LES DROITS DE L’HOMME EN MATIÈRE DE PLANIFICATION FAMILIALE Les traités internationaux et régionaux relatifs aux droits de l’homme et les constitutions et lois nationales prévoient des obligations juridiquement contraignantes pour les États d’assurer pour tous un accès rapide et abordable à des informations, services et produits contraceptifs de qualité. Le droit de l’homme au meilleur état de santé possible, qui inclut l’accès aux services de santé et aux informations relatives à la santé, ne peut être réalisé sans promotion et protection des droits à l’éducation et à l’information.

Les normes relatives aux droits de l’homme pour la planification familiale et la prestation des services comprennent la non-discrimination ; la disponibilité, l’accessibilité, l’acceptabilité et la qualité des informations et des services de planification familiale ; la prise de décision éclairée ; l’intimité et la confidentialité ; la participation ; et la responsabilité.

L’accès à des services de planification familiale de qualité est à la fois un droit et un investissement intelligent pour les gouvernements, les communautés et les familles. La réalisation et la protection de ce droit sont essentielles pour atteindre les ODD, y compris l’égalité des sexes, ainsi que le développement économique plus inclusif.

AVANTAGES DE LA PLANIFICATION FAMILIALE

Avantages pour la santéLa planification familiale présente des avantages évidents pour la santé, principalement la prévention des grossesses non désirées et la réduction de la mortalité et de la morbidité infantiles et infantiles. Environ 214 millions de femmes dans les pays en développement souhaitent retarder ou prévenir leur grossesse, mais elles n’utilisent aucune méthode de contraception moderne (3). Rendre possible l’accès à ces femmes permettrait d’éviter 67 millions de grossesses non désirées et de réduire les avortements provoqués de 48 millions à 13 millions. Elle réduirait la mortalité maternelle de 76 000 décès par an, les décès des nouveau-nés passeraient

de 2,9 millions à 660 000 par année et les infections au VIH chez les nouveau-nés de 130 000 à 9 000 (3).

La planification familiale permet l’espacement des grossesses et peut retarder les grossesses chez les jeunes femmes. L’utilisation actuelle de contraceptifs modernes prévient quelque 307 millions de grossesses non désirées par année chez les adolescentes et les femmes dans les régions en développement. L’accès à la planification familiale est particulièrement critique pour les adolescents dont les besoins ne sont pas satisfaits. Répondre aux besoins non satisfaits en matière de contraception moderne chez les adolescentes âgées de 15 à 19 ans réduirait les grossesses non désirées de ce groupe d’âge de 6 millions par an, évitant ainsi 2,1 millions de naissances non désirées, 3,2 millions d’avortements et 5 600 décès maternels (4).

Répondre aux besoins non satisfaits en matière de contraception moderne chez les adolescentes âgées de 15 à 19 ans réduirait les grossesses non désirées de ce groupe d’âge de 6 millions par an, évitant ainsi 2,1 millions de naissances non désirées, 3,2 millions d’avortements et 5 600 décès maternels (4).

Lorsque les femmes et les couples utilisent la planification familiale pour retarder, espacer et limiter leurs grossesses, leurs enfants en bénéficient également. Les grossesses à 18 mois ou moins d’intervalle produisent des résultats de santé moins bons chez les nouveau-nés en raison de la prématurité, du faible poids à la naissance ou de la mortalité néonatale précoce (5,6). Les bébés nés moins de deux ans après la naissance précédente sont 60 % plus susceptibles de décéder au cours de la première année de vie que ceux nés après un intervalle de 2–3 ans (7). L’allaitement maternel est l’une des raisons de l’amélioration de la survie chez les enfants nés à un intervalle espacé. Un intervalle plus long entre les naissances permet aux

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nourrissons et aux jeunes enfants de tirer le maximum d’avantages de l’allaitement maternel, y compris une meilleure nutrition, une protection contre les maladies infantiles et des possibilités d’établissement de liens entre la mère et l’enfant. En outre, les femmes sont protégées contre le risque de grossesse lorsqu’elles elles allaitent exclusivement immédiatement après la naissance et jusqu’à 6 mois après l’accouchement (8).

Les adolescentes enceintes sont confrontées à des problèmes de santé maternelle liés à leur immaturité physique et psychologique et à leur autonomie limitée.Elles sont plus susceptibles d’avoir une grossesse répétée dans l’année qui suit leur accouchement, ce qui peut les exposer, ainsi que leurs enfants, à des risques de mauvais résultats en matière de santé (9). En outre, dans certains pays, les systèmes juridiques interdisent aux adolescentes d’accéder à la planification familiale et à des services d’avortement sûrs. Par conséquent, elles peuvent être contraintes de chercher des procédures dangereuses et clandestines ou, si elles ne sont pas disponibles, elles sont susceptibles de recourir au suicide plutôt qu’à révéler leur grossesse (10).

Avantages sociaux, économiques et environnementauxL’un des principaux avantages sociaux de la planification familiale est l’amélioration de l’éducation pour tous les enfants et pour l’égalité entre les sexes. Les familles plus petites permettent aux parents d’investir davantage dans chaque enfant et permettent aux enfants de rester à l’école plus longtemps que les enfants avec de nombreux frères et sœurs (7). La grossesse précoce et non désirée est l’une des principales raisons de décrochage scolaire dans certains pays (11), et la prévention des grossesses précoces aidera les filles à rester à l’école. L’éducation des filles et des femmes est un moteur majeur de la baisse de la fécondité et facilite le développement humain et économique (12).

Les jeunes (âgés de 15 à 24 ans) représentent environ un tiers de la population en âge de travailler en Afrique, mais 50 % d’entre eux sont soit sans emploi, soit économiquement inactifs (13). Les investissements dans les jeunes grâce à l’éducation, au perfectionnement des compétences et aux possibilités d’emploi sont essentiels pour saisir les possibilités offertes par le dividende démographique (14). Le déclin rapide de la fécondité par le biais de programmes de planification familiale fondés sur des droits est une condition préalable essentielle à la réalisation du dividende. En 2017, l’Union africaine a lancé la politique « Exploiter le dividende démographique par le biais d’investissements dans les jeunes ». Cet engagement politique dans les pays de l’Union africaine a permis d’investir davantage dans les programmes de planification familiale.

La relation entre croissance démographique, développement humain et économique et environnement est multiforme. Les Nations Unies estiment que, d’ici 2050, la population mon-diale augmentera de 2,4 milliards de personnes, avec plus de 90% de la croissance dans les pays en développement (15). La croissance rapide de la population exerce une pression considérable sur les individus, les communautés et la planète. Les changements environnementaux, comme le réchauffement de la planète, les changements dans la disponibilité de l’eau, la dégradation des sols, la déforestation et le changement d’af-fectation des terres, peuvent affecter directement les niveaux de production agricole (16). Ces changements auraient un impact considérable sur l’Afrique subsaharienne, où les deux tiers de l’emploi proviennent de l’agriculture. Les anomalies cli-

matiques généralisées augmentent la vulnérabilité de la popu-lation et déclenchent les migrations internes et internationales en Afrique subsaharienne et ailleurs (17).

La prévention des grossesses non désirées tant dans les pays développés que dans les pays en développement est l’un des moyens les plus rentables d’atténuer les effets négatifs sur l’environnement (18).

Un investissement rentableLe coût annuel estimatif des services de contraception modernes dans les régions en développement, qui représentent 671 millions de femmes qui utilisent des méthodes modernes, est de 5,5 milliards USD, y compris les coûts directs et indirects. Il s’agit de moins d’un dollar (0,88 USD) par personne dans les régions en développement (3). Répondre aux besoins de toutes les femmes en matière de contraception moderne dans les régions en développement - y compris les utilisatrices actuelles et les femmes ayant des besoins non satisfaits - coûterait environ 12 milliards USD par an, soit 1,93 USD par personne (3). La prévention des grossesses non désirées par l’utilisation de la contraception moderne est beaucoup moins coûteuse que le coût des soins liés aux naissances non désirées. Le fait de dépenser un dollar de plus pour des services de contraception par rapport au niveau actuel réduit les ressources nécessaires pour les soins liés à la grossesse de 2,2 USD par personne (3).

BESOINS NON SATISFAITS EN MATIÈRE DE PLANIFICATION FAMILIALE, NON UTILISATION ET ABANDONLe chiffre de 214 millions de femmes dans les pays en développement ayant un besoin non satisfait en matière de planification familiale (3) comprend les femmes qui n’ont jamais utilisé de contraception et celles qui ont cessé d’utiliser une méthode. À mesure que l’utilisation globale des produits

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contraceptifs augmente, il devient plus important de s’attaquer aux raisons de l’abandon et de l’incapacité de passer à une autre méthode. Les niveaux d’abandon de la contraception varient selon la durée d’utilisation et la méthode. Plus d’une femme sur trois (38 %) dans 19 pays en développement cessent d’utiliser une méthode dans un délai de 12 mois, 55 % dans les 24 mois et 64 % dans les 36 mois (19).

L’abandon de la contraception est plus élevé pour les méthodes d’action rapide (p. ex., injectables, pilules et préservatifs) que pour les méthodes à longue durée d’action réversibles (MLDAR) (p. ex. les implants, les DIU), avec des taux d’abandon de 50 % pour les préservatifs, 44 % pour les pilules, 41 % pour les contraceptifs injectables et 13 % pour les DIU dans les 12 mois d’utilisation (19).

Les femmes jeunes, moins instruites, issues de ménages pauvres, ou vivant dans des zones rurales sont plus susceptibles d’avoir des besoins de contraception non satisfaits et une probabilité plus élevée d’abandon (20,21). Les femmes célibataires sexuellement actives enregistrent des niveaux élevés de besoins non satisfaits, contribuant à plus d’un tiers des besoins non satisfaits totaux en Afrique orientale, moyenne et australe (22). Cette proportion aura tendance à augmenter avec l’âge du mariage et/ou le niveau des relations sexuelles avant le mariage.

Les niveaux élevés de besoins non satisfaits et d’abandon de la contraception indiquent que les femmes et les filles ont besoin d’un soutien accru pour adopter ou passer à de nouvelles méthodes appropriées en fonction de leurs préférences en matière de fertilité, de leur comportement sexuel et de leur santé.

Motifs de non utilisation ou d’abandonLe manque de connaissances, les obstacles socioculturels et les obstacles à l’obtention de services sont des raisons majeures de non-utilisation dans les populations à faible prévalence contraceptive.

À mesure que la prévalence de la contraception moderne (TPCm) augmente, les raisons de non utilisation évoluent vers des problèmes de santé et des effets indésirables de méthodes spécifiques, principalement hormonales, et une absence de risque perçu de grossesse non désirée (22). La raison principale de l’abandon est liée à la méthode, particulièrement la peur des effets secondaires et les préoccupations en matière de santé.

• Motifs liés à la santé et aux méthodes. Les effets secondaires et les préoccupations en matière de santé sont souvent cités comme des raisons de non-utilisation et d’abandon. Les irrégularités menstruelles, le gain de poids, les nausées et la peur d’autres risques pour la santé sont des causes majeures. Les préoccupations concernant les effets secondaires dans les milieux où la prévalence contraceptive est élevée proviennent principalement de l’expérience plutôt que de la perception (20). La crainte que la contraception provoque l’infertilité est également

souvent signalée. L’infertilité est souvent fortement stigmatisée et se traduit par un risque d’atteinte à la grossesse future (20).

L’absence de connaissances sur la contraception est un obstacle moins important à l’utilisation; toutefois, des informations insuffisantes sur des méthodes spécifiques demeurent un obstacle. Le manque de sensibilisation à certaines méthodes et sources d’approvisionnement semble plus important qu’auparavant (23). L’amélioration des connaissances au sein des populations présentant un faible TPCm est essentielle, par exemple dans les zones rurales reculées et en Afrique occidentale et centrale (20).

Le faible risque perçu de grossesse en raison de rapports sexuels peu fréquents est souvent invoqué comme motif de non utilisation, en particulier dans les zones où la migration de travail est fréquente (20,24). L’aménorrhée ou l’allaitement maternel est parfois invoqué comme motif de non utilisation pendant la période postnatale.

• Obstacles socioculturels. L’opposition à la contraception peut inclure l’opposition des femmes à la contraception ou à des méthodes spécifiques ou une opposition culturelle plus large à la contraception. Le manque de soutien de la part du partenaire ou de la famille et le respect des normes sociales empêchent certaines femmes d’adopter et de continuer la contraception; et le fait de déconseiller l’utilisation de la contraception ou de connaître les utilisatrices non satisfaites via les réseaux sociaux peut également décourager l’adoption et la poursuite de la contraception (25).

Les faibles niveaux de motivation pour éviter la grossesse et l’ambivalence ou l’incertitude quant aux intentions de grossesse, qui peuvent découler partiellement de croyances culturelles ou religieuses

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ou de normes concernant la taille idéale de la famille, empêchent également les femmes d’utiliser une méthode contraceptive.

• Obstacles à l’obtention des services. Les ruptures de stocks de produits contraceptifs constituent une autre raison de non-utilisation et/ou d’abandon. Lorsqu’une méthode privilégiée n’est pas disponible, les femmes sont plus susceptibles de cesser de l’utiliser (26).

Les préjugés des prestataires sur l’utilisation des produits contraceptifs en général - et sur la prestation de méthodes spécifiques - sont fréquents, en particulier au sein des services destinés aux jeunes. Certains travailleurs de la santé hésitent à fournir des méthodes contraceptives aux femmes et aux adolescentes célibataires, et sont particulièrement réticents à fournir des méthodes contraceptives à longue durée d’action réversibles (MLDAR) aux femmes nullipares, malgré des preuves évidentes que leur utilisation est sûre et efficace, indépendamment de la parité (27,28 29,30). En raison de préjugés chez certains prestataires, les femmes et les adolescentes peuvent être incapables de recevoir des conseils sur certaines méthodes ou d’obtenir les méthodes elles-mêmes.

La distance avec les services et le coût de l’obtention de contraceptifs, même lorsqu’ils sont offerts gratuitement, sont souvent des obstacles pour les femmes, et surtout pour les adolescentes, vivant dans des zones rurales reculées (31). Dans les milieux où les services de contraception ne sont pas gratuits, leur coût peut être un obstacle, en particulier pour les MLDAR et la stérilisation, et pour toutes les méthodes chez les jeunes.

COMMENT LES PAYS PEUVENT-ILS RÉDUIRE LES BESOINS NON SATISFAITS ET L’ABANDON ?Aucune intervention ne sera efficace pour réduire les besoins non satisfaits en matière de planification familiale et d’abandon de méthodes. La plupart des programmes couronnés de succès ont créé un soutien politique et social à la planification familiale dans toute la population et ont veillé à ce qu’une large gamme de méthodes soit accessible et abordable grâce à différents systèmes de prestation.

S’attaquer explicitement aux normes sociales concernant la planification familiale, aux préoccupations liées à la méthode concernant des méthodes spécifiques et aux obstacles à l’accès peuvent réduire les besoins non satisfaits en matière de contraception.

S’attaquer au manque de connaissances, aux mythes et aux idées fausses Les efforts d’information, d’éducation et de communication (IEC), y compris une combinaison des médias de masse et de communication interpersonnelle, peuvent améliorer les connaissances sur la contraception et sur les lieux d’obtention des services, améliorant ainsi l’adoption des méthodes (32,33).

La promotion de la communication entre les couples et entre les amis et avec les professionnels de la santé sur les caractéristiques de la méthode, en particulier les effets secondaires, peut encourager l’utilisation continue via le changement de méthode en cas de survenue de problèmes. La participation de la communauté masculine et des chefs religieux peut également accroître le soutien à l’utilisation de la contraception dans les communautés (34,35).

L’amélioration du counseling, y compris la façon de gérer les effets secondaires, peut réduire l’abandon, améliorer le changement de méthode si des problèmes surviennent et améliorer la satisfaction des clientes à l’égard de l’utilisation de la contraception (36). Les prestataires doivent prévoir un certain niveau d’abandon chez toutes leurs clientes et informer les femmes et les adolescentes de la possibilité de passer à des solutions alternatives lorsqu’ils conseillent l’utilisation d’une nouvelle méthode pour la première fois.

Améliorer l’accès aux servicesLe marketing social rend les produits contraceptifs plus accessibles et abordables grâce à des points d’approvisionnement privés tels que les pharmacies et les magasins. L’intégration du marketing social pour compléter les centres de consultation du secteur public accroît les connaissances et l’accès des clientes aux méthodes contraceptives, en particulier la pilule et le préservatif (37). La réduction du financement international en matière de marketing social doit être remplacée par des ressources intérieures.

Les services mobiles de proximité ont accru l’utilisation de la contraception, en particulier dans les zones où l’accès par les établissements de santé et les programmes à base communautaire est limité ou la pénurie d’agents de santé limite la mise à disposition de certaines méthodes, et lorsque les services sont de meilleure qualité que ceux disponibles dans

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les établissements de santé ou auprès des communautés. Les services mobiles d’information peuvent également élargir les choix de méthodes en offrant des méthodes permanentes et à longue durée d’action dans des zones difficiles à atteindre (38).

Le partage des tâches entre différentes catégories de personnel de santé ou le transfert de certaines tâches de prestation de services à des travailleurs de la santé de niveau inférieur améliore la disponibilité de certaines méthodes (39).

Les programmes d’agents de santé communautaires (ASC) augmentent l’utilisation de la contraception dans les endroits où l’accès aux services en clinique est limité (40), et l’implication des pharmacies dans la fourniture de contraception a conduit à une utilisation accrue, en particulier chez les jeunes et dans les zones urbaines (41).

L’intégration de la planification familiale avec d’autres services de santé reproductive, maternelle et néonatale, tels que la vaccination, les soins prénatals et postnatals, et les services liés au VIH, contribue à accroître l’utilisation des méthodes. L’impact dépend toutefois de la structure globale du service, de la qualité du conseil, du volume de clients et d’autres considérations (42). Par conséquent, les modèles intégrés doivent être soigneusement développés et testés en phase pilote avant d’être mis en œuvre à l’échelle.

Les systèmes d’achat et d’approvisionnement des produits contraceptifs doivent être renforcés et mieux intégrés aux systèmes de produits de santé plus vastes afin de réduire les ruptures de stocks et de veiller à ce qu’un large éventail de méthodes soient constamment disponibles. Bien qu’aucune combinaison de méthodes ne convient à tous les pays et que de nombreux pays ont atteint une fécondité basse avec une combinaison de méthodes orientée vers un petit nombre de méthodes, assurer la disponibilité d’une gamme

de contraceptifs permet aux femmes d’utiliser la méthode de leur choix et de la changer si cette dernière s’avère inacceptable (43).

Les MLDAR enregistrent des taux d’abandon plus faibles et peuvent être plus efficaces que les méthodes à courte durée action pour de nombreuses femmes. L’augmentation de la disponibilité des MLDAR, en particulier pour les femmes postpartum dans les établissements de santé maternelle et infantile du secteur public ou grâce à des services d’accès mobile aux populations géographiquement dispersées, peut conduire à une plus grande utilisation parmi les populations déjà mal servies et des taux de continuation plus élevés (8,38). Les bons qui réduisent le coût d’obtention de ces méthodes à partir d’établissements agréés pour leur qualité peuvent également augmenter l’utilisation en réduisant les barrières multiples (44).

PROGRÈS EN MATIÈRE DE PLANIFICATION FAMILIALE DEPUIS 2012En juillet 2012, plus de 20 pays ont pris des engagements et 2,6 milliards USD ont été promis en ressources accrues pour permettre à 120 millions de femmes et de filles de plus d’utiliser des contraceptifs d’ici 2020. Trois ans plus tard, les Objectifs de développement durable de 2030 ont été lancés et comprennent des objectifs visant à garantir l’accès universel aux services et aux droits de santé sexuelle et procréative, y compris la planification familiale (45). À mesure que les pays atteignent ces objectifs ambitieux, il est important d’évaluer les preuves de ce qui a fonctionné, de ce qui n’a pas fonctionné et d’identifier les domaines dans lesquels de nouveaux investissements doivent être réalisés. Le nombre de femmes qui veulent éviter une grossesse mais qui n’utilisent pas de méthode contraceptive efficace est passé de 225 millions en 2014 à 214 millions en 2017 (46).

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Dans les 69 pays du programme PF2020, le nombre de femmes utilisant la contraception moderne est passé de 270 millions en 2012 à 300 millions en 2016 (46). Des progrès significatifs ont été accomplis en Afrique orientale et australe, où plus de 30 % des femmes et des filles utilisent maintenant une méthode moderne.

Des progrès notables ont également été accomplis en Afrique de l’Ouest, où les neuf pays du Partenariat francophone de Ouagadougou ont atteint leur objectif collectif de 1 million d’utilisatrices supplémentaires entre 2011 et 2015 (46).

Raisons des progrès observésEntre 2012 et 2015, le nombre d’utilisatrices de produits contraceptifs modernes a augmenté significativement plus rapidement que prévu par rapport aux tendances historiques (46). Les efforts galvanisés ont amélioré les politiques et renforcé les services au niveau national. Plus de 90 partenaires, dont 38 pays, ont pris des engagements en vue d’élargir l’accès à la planification familiale volontaire, fondée sur les droits et de qualité. Au niveau national, des partenariats efficaces ont engagé la société civile à soutenir les objectifs nationaux et à relever les défis (46). L’amélioration des outils et des ressources de données a permis d’améliorer les rapports nationaux et infranationaux, permettant aux pays d’identifier les tendances actuelles et d’orienter leurs actions au cours des prochaines années (47). Les financements nationaux et des gouvernements donateurs pour la planification familiale ont augmenté régulièrement depuis 2012 (48).

DÉFIS POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS DU PROGRAMME PF2020 Malgré les progrès réalisés, la demande en matière de planification familiale qui satisfait à la contraception moderne reste inférieure à 50% dans de nombreux pays à faible revenu du programme PF2020 (3,46).

En outre, une gamme limitée de méthodes contraceptives a empêché les femmes d’obtenir leurs méthodes préférées, y compris les MLDAR qui répondent à leurs besoins particuliers. Dans 37 % des 69 pays ciblés par le programme PF2020, une méthode représente 50 % ou plus de l’utilisation de la contraception chez les femmes (46). Les ruptures de stocks demeurent problématiques, en particulier dans les zones difficiles à atteindre. Dans aucun des pays ayant des données, il n’y avait au moins trois méthodes disponibles dans tous les établissements de niveau primaire recensées. Les préjugés des fournisseurs sur l’utilisation des contraceptifs chez les jeunes et leur réticence à fournir des MLDAR aux femmes nullipares sont fréquents.

Un counseling limité sur les préoccupations en matière de santé et les effets secondaires et le manque d’attention pour assurer une haute qualité des services peuvent décourager les nouvelles utilisatrices potentielles et entraîner un abandon rapide sans changer de méthode. De nombreux pays doivent améliorer la qualité des conseils pour permettre à davantage de femmes et de filles d’exercer un choix éclairé et de changer les méthodes au besoin. Plusieurs pays ayant une faible prévalence

de contraception moderne ont un grand nombre de femmes et d’adolescentes vivant dans des milieux humanitaires où la prestation de services de PF est insuffisante.

CONSIDÉRATIONS RELATIVES À L’ACCÉLÉRATION DE L’ADOPTION DE LA PLANIFICATION FAMILIALE VOLONTAIRE ET FONDÉE SUR LES DROITS DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENTAfin d’améliorer la proportion de la demande de PF qui est satisfaite grâce à des méthodes contraceptives efficaces et de satisfaire ainsi aux objectifs du programme PF2020 et aux Objectifs de développement durable, les éléments de preuve présentés ici suggèrent que des investissements importants sont requis par les pays et les donateurs dans les domaines prioritaires suivants :

• Assurer un financement durable, principalement de sources nationales, pour les services et les produits de base

• Atteindre tous les adolescents avec des informations et des services précis

• Élargir la disponibilité des services aux plus pauvres, en particulier les pauvres vivant en zone urbaine et les autres populations difficiles à atteindre, y compris celles qui vivent dans les milieux humanitaires et des zones rurales

• Améliorer la qualité des services pour réduire l’abandon et augmenter le changement

• Augmenter la gamme des méthodes disponibles, soit au point de prestation soit par aiguillage.

• Renforcer les procédures d’approvisionnement et les chaînes d’approvisionnement pour prévenir les ruptures de stocks

• Élargir les interventions en matière de communication sur le changement social et comportemental pour atteindre des publics plus importants, notamment grâce aux technologies numériques

• Soutenir les investissements en R&D dans les innovations des méthodes contraceptives et leur fourniture.

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Auteurs : Kazuyo Machiyama (London School of Hygiene and Tropical Medicine) ; Francis Obare (Population Council) ; Venkatraman Chandra-Mouli, Doris Chou, Mario Festin, Rajat Khosla, James Kiarie, Lale Say, Nandita Thatte (Organisation mondiale de la Santé).

Ce document fait partie de l’un des sept Résumés des preuves sur la planification familiale préparés dans le cadre du Sommet de la planification familiale tenu à Londres le 11 juillet 2017. Les résumés mettent en exergue les éléments de preuve et fournissent des considérations sur la recherche et les programmes pour améliorer l’accès à la planification familiale et réduire les grossesses non désirées. Les considérations relatives aux programmes sont basées sur les opinions expertes des auteurs, qui ont procédé à des examens documentaires sur la base des preuves existantes.

Résumés des preuves sur la planification familiale • Accélérer l’adoption de la planification familiale volontaire et

fondée sur les droits dans les pays en développement (vue d’ensemble) (mise à jour octobre 2018)

• Financement de la planification familiale (mise à jour octobre 2018)

• Réduction des grossesses précoces et involontaires chez les adolescentes (mise à jour octobre 2018)

• Amélioration de la prestation de services de planification familiale pendant les crises humanitaires

• Assurer la sécurité des contraceptifs par des chaînes d’approvisionnement efficaces

• Élargissement du choix des contraceptifs (mise à jour octobre 2018)

• Partenariat avec le secteur privé pour renforcer la fourniture de la contraception

Seuls les auteurs sont responsables des opinions exprimées dans cet article qui ne représentent pas nécessairement les opinions, décisions ou politiques des institutions avec lesquelles ils sont affiliés.

La présente traduction n’a pas été établie par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). L’OMS ne saurait être tenue pour responsable du contenu ou de l’exactitude de la présente traduction. L’édition originale anglaise est l’édition authentique qui fait foi.

Family Planning Evidence Brief—Accelerating uptake of family planning: WHO/RHR/17.07

Family Planning Evidence Brief—Partnering with the private sector: WHO/RHR/17.08

Family Planning Evidence Brief—Ensuring contraceptive security through effective supply chains: WHO/RHR/17.09

Family Planning Evidence Brief—Reducing early and unintended pregnancies among adolescents: WHO/RHR/17.10

Family Planning Evidence Brief—Reducing early and unintended pregnancies among adolescents: programme priorities: WHO/RHR/17.11

Family Planning Evidence Brief—Ensuring adequate financing of family planning commodities and services: WHO/RHR/17.12

Family Planning Evidence Brief—Improving family planning service delivery in humanitarian crises: WHO/RHR/17.13

Family Planning Evidence Brief—Expanding contraceptive choice: WHO/RHR/17.14

Ce document a été financé par UK AID du gouvernement britannique ; toutefois, les opinions exprimées ne reflètent pas nécessairement les politiques du gouvernement britannique.

Préparé en juillet 2017. Mis à jour octobre 2018