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réussirréussirréussir

réussir

année—scolaire2019—2020

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réussirensemble

année—scolaire2019—2020

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4 5année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Les chiffres de l’académie de Dijon

264 403écoliers, collégiens et lycéenssource SSA juillet 2019 Prévisions

1,561 Milliards d’euros

LES ÉLÈVES

LES ENSEIGNANTS

LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES

LES DIPLÔMES(3)

L’ENCADREMENT DES ÉLÈVES

LE BUDGET

� 141 356 élèves du premier degré� 123 047 élèves du second degré dont 74 441 collégienset 48 606 lycéens

1 989écoles et établissements du second degré publics et privés(1)

Premier degré

� 1 731 écoles� 182 collèges � 76 lycées et 3 Erea(2)

26 793 personnels enseignants 1er degré : 9067; second degré : 11 567, personnels non enseignants : 6 159 (rentrée 2018)

87,4 % Taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB)

89,6 % Taux de réussite au baccalauréat

Second degré

(2) Erea : Établissement régional d’enseignement adapté

(1) Prévision rentrée 2018

(3) Session 2018, données provisoires

23*En préélémentaire

année scolaire 2017/2018

24,4*En collège

28*

*Nombre moyen d’élèves par classe

En élémentaire22,2*

En formations professionelles

17,7*

En formations générales et technologiques

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6 7année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Réussir dans le monde de demain

S’unir pour réussir

Donner à chacun les mêmes chances de réussir

Sommaire

p.10 01 L’école maternelle dès trois ans pour tous

p.13 02 Classes de CP et de CE1 à effectifs réduits

p.15 03 DesévaluationsenCPetCE1pourprévenirladifficultéscolaire

p.18 04 Priorité à l’apprentissage des fondamentaux

p.20 05 Consolider l’école primaire dans tous les territoires

p.22 06 Soutenir les familles les plus fragiles

p.24 07 Mieux accueillir les élèves en situation de handicap

p.29 08 Devoirs faits : œuvrer à la réussite de tous les élèves

p.31 09 L’éducation artistique et culturelle une ouverture pour tous

p.34 10 Mobilisation pour Paris 2024 : renforcer la pratique sportive à l’École

p.38 11 Mieux orienter les élèves et les mener vers la réussite

p.43 12 LycéeGT:desparcoursplusdiversifiés,plusprochesdesgoûtsdes élèves

p.48 13 Le lycée professionnel : une voie d’excellence

p.53 14 Préparer les élèves à réussir dans un monde numérique

p.55 15 Un apprentissage des langues vivantes étrangères de l’école au lycée

p.57 16 Climat et développement durable : des élèves engagés

p.59 17 Leprincipedelaïcitéaucœurdel’Écoleetdelasociétédelaconfiance

p.61 18 L’École du respect d’autrui

p.66 19 Renforcer la formation initiale des professeurs

p.69 20 Accompagner les personnels tout au long de leur carrière

p.72 21 Améliorer les conditions de travail des personnels

p.75 22 Mieux associer les familles à la vie de l’École

p.77 23 Enrichir les temps périscolaires : les Cités éducatives et le Plan mercredi

p.79 24 Une politique des internats ambitieuse au service des élèves et des territoires

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Donnerà chacun les mêmes

chancesde réussir

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10 11année scolaire 2019-2020année scolaire 2019-2020

Maîtrise des savoirs fondamentaux de tous les élèves à l’école primaire

une pédagogie rigoureuse, explicite et progressive

les moyens pour consolider les savoirs fondamentaux

La maîtrise des savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter et respecter autrui)est indispensable pour la réussite des élèves.

Formationdes professeurs

Français Mathématiques

Moyenne UE 27 Moyenne UE 27 Moyenne UE 27

Une insuffisante maîtrise des savoirs fondamentaux

15 % max. 15 % max. 15 % max.21,5 %

19,7 % 23,5 %

22,2 % 22,1 %

20,6 %

En CP : séances régulières de lecture,de dictées, d’écriture, de vocabulaire, de grammaire, de conjugaison et d’orthographe

À la fin du CP : tous les élèves doivent avoir acquis les automatismes de déchiffrage du code alphabétiquepour lire d’une manière fluide, condition indispensable de la compréhension

Travailler les quatre opérations dès le CP

S’exercer quotidiennement au calcul mental tout au long de la scolarité élémentaireS’exercer régulièrement à la résolution de problèmes

Développer une approche intuitive des mathématiques

Dédoublement des classesde CPet de CE1 en Rep et Rep+

24 élèvespar classe maximum en grande section, CP et CE1

Clarificationdes programmes et repères de progressivité

Recomman-dationspédagogiques

(Sources : Évaluations, 2018 ; Enquête Pirls, 2016 ; OCDE/Pisa, 2015)

Objectif européen Objectif européen Objectif européen

France France France

Jeunes de 15 ansayant un niveau faibleen lecture

Jeunes de 15 ansayant un niveau faibleen culture mathématique

Jeunes de 15 ansayant un niveau faibleen culture scientifique

L’école maternelle dès trois ans

pour tous

L’essentiel

Annoncé par le président de la République en mars 2018, l’abaisse-ment de l’instruction obligatoire à trois ans est instauré en cette rentrée grâce à la loi Pour une École de la confiance promulguée le 28 juillet 2019. Au-delà des 25 000 élèves qui n’étaient pas jusque-là scolarisés, cette loi porte une ambition nouvelle pour l’école maternelle.

Les Assises de la maternelle, réunies en mars 2018, ont en effet abouti à la conclusion que c’est entre 3 et 6 ans qu’il est possible de lutter efficacement contre l’inégalité devant le langage et de susciter le plaisir d’apprendre.

Soucieux de placer l’École à l’avant-poste du progrès social dans notre pays, le président de la Répu-blique a en outre décidé que, dès la rentrée 2020, les classes de grande section (GS) seront dédoublées en éducation prioritaire, et que, progres-sivement, les classes de grande sec-tion, CP et CE1 des autres territoires seront limitées à 24 élèves.

L’Instruction obligatoire à trois ans, ce qui change à la rentrée

Obligation d’instruction : à partir de la rentrée 2019, tous les enfants âgés de 3, 4 et 5 ans doivent désormais être inscrits dans une école ou une classe maternelle, publique ou privée, sauf si leurs parents ou responsables légaux déclarent qu’ils l’instruisent ou le font instruire dans la famille. Dans ce cas, des contrôles se-ront réalisés par les autorités compétentes afin de s’assurer que l’obligation d’instruction est bien respectée.

Assiduité : l’obligation d’instruction entraîne une obligation d’assiduité durant les horaires de classe. La loi Pour une École de la confiance prévoit toutefois que cette obligation peut être assouplie pour un enfant de petite section d’école maternelle, si les personnes respon-sables de l’enfant le demandent.

Loi de l’école de la confiance Article 11 : « L’instruction est obligatoire pour chaque enfant dès l’âge de trois ans et jusqu’à l’âge de seize ans. »

Article 14 : « L’autorité compétente en ma-tière d’éducation peut, sur demande des res-ponsables légaux de l’enfant et après avis du directeur d’école arrêté dans le cadre d’un dialogue avec l’équipe éducative, autoriser un aménagement du temps de présence à l’école maternelle des enfants scolarisés en petite section, dans des conditions définies par décret. » (extrait)

99 %95 %

96 %

98,5%SAÔNE-ET-LOIRE

NIÈVRE

YONNE

CÔTE-D’OR

L’instruction obligatoire à 3 ans permettra de scolariser environ 350 élèves supplémentaires en petite section de maternelle dans l’académie de Dijon à la rentrée 2019.

Les chiffres clés de la maternelle

Taux de scolarisation des élèves de trois ans en maternelle, par département, à la rentrée 2018

51 501 élèvesdans l’académie

2 062 élèves au total

15 441 élèves au total

16 532élèves au total

17 466élèves au total

moins de 3 ans

4 ans

Nombre total d’élèves de maternelle (dont REP et REP+)

Répartition par âge

3 ans

5 anset plus

Nièvre : 5 587

Saône-et-Loire : 17 351

Yonne : 11 153 Côte-d’Or :

17 410

792

312

271

6875 324

3 350

5 1501 617

5 457

1 8015 555

3 719 5 942

1 8985 854

3 772

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12 13année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Le plan de formation des enseignants des écoles maternelles s’articule sur un cycle de trois années scolaires. Il tient compte des grandes orientations des circulaires de rentrée d’une part, des Assises de l’école maternelle d’autre part. Il est décliné dans toutes les cir-conscriptions du département de la Nièvre autour d’actions de formation spécifiques, de formations à destination des enseignants nouvellement nommés, ou des actions de formation continue pour les personnels expérimentés. Les principales thématiques abordées sont :

―― la sécurité, l’épanouissement et le lan-gage pour préparer les apprentissages fondamentaux

―― la construction des compétences lexi-cales à l’école maternelle

―― les mathématiques―― la « communication bienveillante »―― la gestion des émotions et la théorie

de l’attachement―― les langues vivantes étrangères à

l’école maternelle

NIÈVRE

58

Des formations communes pour les enseignants et les ATSEMLa mise en place des dispositifs d’accueil et de scolarisation des enfants de moins de trois ans implique pour les ensei-gnants qui exercent dans ces structures une formation commune avec les person-nels ATSEM.Ce travail en synergie professeur-ATSEM s’étend désormais à l’école maternelle dans son ensemble. L’objectif de ces for-mations vise le renforcement de la com-plémentarité du binôme enseignant/AT-SEM, car le partage et l’acquisition d’une culture commune a une répercussion po-sitive auprès des élèves accueillis.

L’école du langage

L’école maternelle joue un rôle crucial dans le développement des jeunes enfants : elle est à la fois le tremplin vers la réussite, le foyer de l’épanouissement des élèves et le creuset de la réduction des inégalités sociales.

Les évaluations élaborées par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la perfor-mance (Depp), la direction générale de l’ensei-gnement scolaire (Dgesco) et le Conseil scientifique de l’éducation nationale (Csen) ont mis en évidence que 23 % des élèves qui entrent en CP ne connaissent pas le nom des lettres et le son qu’elles produisent, compé-tences pourtant essentielles dans l’apprentis-sage de la lecture 1.

L’apprentissage d’un vocabulaire précis et des structures de la langue est donc la priorité de l’école maternelle.

Une formation renforcée de la communauté éducative

À partir de septembre 2019, les professeurs nommés à un poste en école maternelle, qu’ils entrent dans le métier ou soient expérimentés, bénéficieront d’une formation spécifique. Ces nouvelles formations acadé-miques sont élaborées à partir d’un cahier des charges national. Dans le même temps, les Instituts nationaux du professorat de l’éducation (INSPE) vont introduire dans leur référentiel de formation des cours sur l’apprentissage de la langue et des nombres.

SAÔNE-ET- LOIRE

71

L’instruction obligatoire à trois ans Pour préparer cette rentrée, à la demande des élus, un partenariat Éducation natio-nale - Collectivités s’est engagé afin de les accompagner localement dans la mise en œuvre de cette mesure. Les thé-matiques abordées concernent l’accueil des enfants sur le temps de repos l’après-midi, le travail des ATSEM, la collabora-tion avec les structures petite enfance, les aménagements des locaux...

SAÔNE-ET- LOIRE

71Classes de CP et de CE1

à effectifs réduits2 938 enfants concernés

dans l’académie

L’essentiel

Dédoubler les classes de grande section en REP et REP+

20 % des élèves ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux à la fin de l’école primaire.

Pour attaquer à la racine la diffi-culté scolaire avant qu’elle ne s’ins-talle, un ambitieux programme de dé-doublement des classes en CP et CE1 en REP et REP+ a été engagé dès la rentrée 2017.

En cette rentrée 2019, l’ensemble des CP et des CE1 en REP et REP+ sont dédoublés dans l’académie. 2 938 élèves bénéficient de très bonnes conditions d’apprentissage.

Afin d’approfondir la politique en-gagée qui vise à l’élévation générale, la justice sociale et l’égalité territo-riale, le président de la République a souhaité aller encore plus loin. Les dédoublements seront étendus aux classes de grande section de mater-nelle en éducation prioritaire dès la rentrée 2020. Toutes les classes de grande section, de CP et de CE1 ver-ront progressivement leurs effectifs limités à 24 élèves.

Élévation du niveau général et justice sociale

Pour combattre la difficulté scolaire dès les premières années des apprentissages fonda-mentaux et soutenir les élèves les plus fragiles, la mesure de dédoublement des classes de CP en REP+ a été mise en place à la rentrée 2017. Cette mesure s’inscrit dans la priorité donnée à l’école primaire par le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse : 100 % des élèves doivent maîtriser les fondamentaux.

Elle a été élargie aux classes de CP en REP et de CE1 en REP+ en septembre 2018.

À la rentrée 2019, l’ensemble des mesures de dédoublement pour les écoles REP et REP+ est terminé. Les classes de CP et de CE1 en édu-cation prioritaire sont toutes à effectifs réduits.

Dans l’académie, ce dédoublement des classes a pu être mis en place dans toutes les classes concernées grâce au soutien et à l’engage-ment des mairies qui ont réalisé les travaux nécessaires pour permettre l’accueil préconisé dans les meilleures conditions possibles.

Le dédoublement concerne 1 521 élèves en CP et 1 417 élèves en CE1 en REP et REP+

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14 15année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

24 élèves maximum par classe en grande section maternelle, CP et CE1

L’état des lieux dans l’académie de Dijon au cours de l’année scolaire 2018-2019

2019-2022 priorité renforcée pour l’école primaire

En 2019, le président de la République a annoncé 3 nouvelles mesures pour favoriser l’égalité territoriale et la justice sociale.

― Depuis 2017, l’accent est mis sur la trans-mission des savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter et respecter autrui) à tous les élèves ;

― Création de 2 300 postes en 2019 ; ― Dédoublement des classes de CP et CE1 en

Rep et Rep+ ; ― Mobilisation pédagogique pour la maîtrise

de la langue et les mathématiques. Les 18 heures d’animation pédagogique sont entière-ment dédiées à l’enseignement des fondamentaux.

Des évaluations en CP et en CE1 pour prévenir la difficulté scolaire

L’essentiel

Pour permettre à tous les élèves de maîtriser les savoirs fondamen-taux, il est indispensable d’avoir une connaissance fine de leurs besoins, dès les premières années d’appren-tissage, et d’y répondre de manière personnalisée.

Aussi, depuis la rentrée 2018, le ministère a mis en place des évalua-tions en début de CP, en milieu de CP, en CE1 et en 6e pour mettre à la dis-position de chaque professeur des repères homogènes en français et en mathématiques.

Dans le prolongement de ces éva-luations, des ressources sont mises à la disposition des professeurs pour répondre à chaque type de difficulté.

circulaire de rentrée

« Pour la rentrée 2019, l’école primaire reste à la première place du gouvernement en ma-tière de politique éducative. L’école primaire est déterminante pour la réussite de nos élèves »

Lutter efficacement contre les déterminismes territoriaux par une élévation générale du niveau des élèves dans tous les départements de l’académie

À la rentrée 2019, tous les élèves de CP et de CE1 passeront des évaluations nationales en français et en mathématiques. L’objectif de ces évaluations est de permettre aux équipes pédagogiques de disposer d’indicateurs sur certaines compétences afin d’accompagner, dès le début d’année, les élèves qui présentent des fragilités.

Calendrier de passation des évaluations 2019-2020

― CP et CE1 : du lundi 16 septembre au vendredi 27 septembre 2019.

― 2de évaluation de CP : le lundi 20 janvier et le vendredi 31 janvier 2020.

― 6e : au cours du mois de septembre.

Dans le respect de ces dates, chaque ensei-gnant choisira les moments de passation dans sa classe. Afin de ne pas surcharger les élèves, l’étalement des exercices sur plusieurs demi-journées distinctes est recommandé.

Les résultats individuels et par classe seront disponibles, après saisie, à partir du 8 octobre. Les résultats des évaluations devront être communiqués individuellement aux parents accompagnés des explications nécessaires.

Toutes les classes de grande section du département de la Nièvre limitées à 24 élèves par classe le seront dès la rentrée 2019.

NIÈVRE

58

Les classes dédoublées dans l’académie à la rentrée 2019

CP en REP CE1 en REP CP/CE1 en REP CP en REP+ CE1 en

REP+ Total

Côte d’Or 28 26 / 13 9 76

Nièvre 16 16 5 / / 37

Saône et Loire 15 16 5 / / 36

Yonne 47 49 / / / 96

Académie de Dijon

106 107 10 13 9 245

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16 17année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Évaluations CP 2018-2019 :des résultats qui ont permis

de mieux identifier les besoins des élèves

Source : Depp

Un bilan positif pour les élèves de Rep et Rep+suite au dédoublement des classes de CP

Les écartsse réduisententre les élèves d’éducation prioritaire et ceuxhors éducationprioritaire entre débutde CP et mi-CP

La part d’élèves en très grande difficulté diminueentre début de CPet fin de CP

790 000 élèves de CP ont été évaluésen français et en mathématiques

en septembre puis en milieu d’année.

Début de CP :des élèves en difficulté

FrançaisConnaissance des lettreset des sons :

23 % d’élèvesen difficulté

MathématiquesComparaison des nombres :

23,9 % d’élèvesen difficulté

En milieu de CP :des élèves en progression

FrançaisConnaissancedes lettreset des sons :

17 % d’élèvesen difficulté

MathématiquesComparaisondes nombres :

13,2 % d’élèvesen difficulté

Début de CE1 :des fragilités persistantes

30 %des élèves lisent encoretrop lentement

50 % des élèvesn’arrivent pasà faire plusde 4 additionsen ligne sur 7

de7,8 %en français

de12,5 %en mathématiques

Un groupe de travail académique dédié

Un groupe de travail académique a été consti-tué par la rectrice en 2017 afin d’accompagner la mise en place des CP/CE1 à effectifs ré-duits. Piloté par l’inspecteur général corres-pondant académique, ce groupe de travail évoluera et sera chargé à la rentrée 2019, de suivre l’exploitation des évaluations nationales CP/CE1 et de coordonner les différents plans départementaux déployés par les DASEN

Objectifs : ― décliner une culture commune pour viser

une exploitation efficace des évaluations natio-nales à partir du dispositif national EvalAide ;

― accompagner les plans départementaux par des apports en formation à destination des pilotes de proximités (DASEN, IEN, Conseillers pédagogiques).

Mise en œuvre du plan départemental de la Nièvre

La mise en œuvre du plan départemental « évaluations nationales CP et CE1 » s’appuie sur le groupe d’appui départemental, les équipes de circonscription et les pôles res-sources (RASED, enseignants référents ASH et maitres supplémentaires). Dès la journée de pré-rentrée, les directeurs seront sensibilisés à la mise en place de la prochaine campagne d’évaluation et aux ressources disponibles. L’année scolaire sera ensuite ponctuée par des temps de formation pour les professeurs des écoles des temps de passation des évalua-tions et des temps d’action pédagogique en direction des élèves.

Des supports pour guider les professeurs des écoles — Journée académique en juin 2019 sur les enjeux des évaluations nationales CP/CE1 avec l’intervention de Michel Fayol, membre du CSEN.

— Diffusion en septembre 2019 d’un document d’appui académique « L’évaluation des acquis des élèves en CP et CE1 : des repères pour la réussite » pour accompagner et outiller les équipes de formateurs 1er degré. Il met à disposition et précise les ressources nationales « évaluer pour mieux aider  » et les ressources académiques.

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18 19année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Priorité à l’apprentissage des fondamentaux

L’essentiel

Afin de bien rythmer les appren-tissages et de donner des clés aux pro-fesseurs, aux élèves et aux familles, des repères de progression annuelle, précisant les acquis nécessaires des élèves pour chaque année de la scola-rité obligatoire, ont été publiés en mai 2019 .

Ces repères permettent aux profes-seurs d’assurer une progression régu-lière des acquis des élèves, d’avoir des points de repères nationaux pour juger des besoins des élèves et d’informer au mieux les familles sur la situation sco-laire de leur enfant.

Des repères annuels en primaire et au collège pour mieux guider les progrès des élèves

À la rentrée 2018, les programmes de français, de mathématiques et d’enseignement moral et civique ont été clarifiés et ajustés au regard de l’objectif de maîtrise des savoirs fondamen-taux (lire, écrire, compter, respecter autrui) par tous les élèves.

À la rentrée 2019, des repères annuels de pro-gression en français et en mathématiques entrent en vigueur. Du CP à la classe de 3e, les équipes pédagogiques disposent d’un outil supplémentaire pour mener un enseignement rigoureux, explicite et progressif tout au long de la scolarité obligatoire.

Dans l’académie de Dijon, les actions de for-mation prennent appui sur ces repères tout en tenant compte des besoins exprimés par les enseignants.

Des référents mathématiques de cir-conscription nommés pour accompa-gner les professeurs :

―― co-construction d’une séquence en partant des pratiques existantes,

―― mise en œuvre d’une séance prise en charge par un collègue et observation par 1 ou 2 autres enseignants du groupe.Un espace M@gistère, ouvert à tous, a été créé afin de recueillir les séquences réalisées et les ressources pédago-giques. Les groupes accompagnés en 2018-2019, bénéficieront d’un suivi com-plémentaire pour construire d’autres séquences.15 nouveaux groupes seront constitués en 2019-2020 de la maternelle au cycle 3 (liaison inter-degrés).

NIÈVRE

58

le Plan mathématique Villani Torossian

La mesure 14 du rapport « 21 mesures pour l’enseignement des mathématiques » co-écrit par Cédric Villani et Charles Torossian définit le cadre de l’accompagnement des professeurs des écoles en mathématiques. Ce rapport pointe la nécessité d’accompagner les profes-seurs en exercice vers une meilleure expertise disciplinaire pour rendre la didactique et la pé-dagogie plus efficaces auprès des élèves.

10 enseignants référents mathématiques dans l’académie ont pour mission d’intervenir dans des circonscriptions ciblées, auprès de groupes de 6 à 8 professeurs, pendant 9 ½ journées.Au programme : co-observation en classe et analyse de pratique.

circulaire de rentrée

« (…) l’inégale maîtrise des savoirs fondamen-taux constitue l’un des principaux obstacles à la réduction des inégalités sociales. Seule une politique d’élévation générale du niveau des élèves peut donc permettre à l’École républi-caine de répondre à sa mission de lutter effi-cacement contre les déterminismes. »

Dès la rentrée 2018, l’enseignant réfé-rent mathématiques est intervenu en priorité dans les classes élémentaires de REP+.À la rentrée 2019, le renforcement de la mesure (2 référents mathématiques sup-plémentaires) permettra des interven-tions dans les écoles du REP (Grésilles, Fontaine d’Ouche et Montbard) et dans la grande ruralité (secteur Châtil-lon-sur-Seine), et dans les classes de ni-veaux maternelle en REP+.

CÔTE-D’OR

21

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20 21année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Consolider l’école primaire sur tous les territoires

L’essentiel

L’École de la République est un acteur majeur du dynamisme des ter-ritoires et un levier essentiel d’équité territoriale.

C’est pourquoi le ministère sou-tient l’école rurale par des projets pé-dagogiques innovants et un investis-sement continu en dépit de la baisse démographique soutenue d’élèves dans le premier degré.

En avril 2019, le président de la République a ainsi demandé à ce qu’aucune école rurale ne soit fermée sans accord préalable du maire de la commune.

L’académie de Dijon est une académie qui se caractérise par des territoires contrastés

Les secteurs ruraux en tension à la fois démographique, sociale et économique prédominent.L’académie de Dijon a ainsi inscrit ce sujet au cœur de sa réflexion afin d’en faire une priorité pour « prendre en compte les spécificités des territoires ruraux ». Elle a mis en place un groupe de travail académique inter-catégoriel à l’initiative d’une journée d’étude le 4 octobre pour construire un état des lieux très précis de la ruralité scolaire dans l’académie (cartogra-phie, indicateurs, typologie des territoires ru-raux…), pour partager une culture commune, géographique et pédagogique pour inscrire vraiment l’école dans ses territoires avec ses partenaires.

Un partenariat entre l’académie de Dijon et l’association « Chemins d’Avenir »Parce que cette association s’attaque au constat fait par tous les rapports : la sous-poursuite d’études supérieures pour les jeunes issus des territoires ruraux, mais aussi des villes dites « petites et moyennes », qualifiées par une note du Commissariat Général à l’Egalité des Ter-ritoires de « particulièrement fragiles ». L’association prend ain si à bras le corps ce qu’elle appelle les « ravages de l’autocensure ».

Mise en place d’une « École du socle » à Recey-sur-Ource en Côte d’Or« L’école du socle », qui regroupe les élèves de la scolarité obligatoire du sec-teur de collège, permet de fédérer tout un territoire autour de l’école et du collège pour soutenir les apprentissages des élèves au sein et en dehors de la classe en lien avec les familles et les collectivi-tés. Le projet à Recey-sur-Ource répond aux objectifs suivants :

―― garantir l’acquisition du « lire, écrire, parler et comprendre »

―― enseigner plus explicitement les com-pétences requises pour la maîtrise du socle commun

―― conforter une école bienveillante et exigeante

―― coopérer avec les familles et les par-tenaires dans un esprit de valorisation des ressources et compétences territoriales

―― favoriser le travail collectif des équipes pédagogiques et éducatives

―― accueillir, accompagner, soutenir et former les personnelsLe parcours scientifique en lien avec les écosystèmes forestiers sera particulière-ment mis à l’honneur la première année.

CÔTE-D’OR

21 Des conventions ruralité pour améliorer l’offre éducative

L’académie de Dijon accentue les partenariats avec les collectivités territoriales par l’intermé-diaire de conventions ruralité dans l’objectif d’améliorer l’offre éducative.

Une offre scolaire de proximité et de qualité pour les territoires ruraux

Chaque département, dans le cadre de la carte scolaire, porte une attention particulière aux écoles rurales. Dans l’Yonne, vingt écoles avec des effectifs en baisse ont été préservées ; elles ont ainsi pu mettre en place des classes de cycle 2 (CP, CE1 et CE2) à effectifs réduits (moins de quinze élèves par classe). Les ensei-gnants de ces classes bénéficient également des formations dédiées aux dispositifs des CP et CE1 dédoublées.

Un avenant à la convention « ruralité » de la NièvreL’état, le rectorat de Dijon, les députés et sénateurs de la Nièvre, la présidente du conseil régional, le président du conseil départemental, le président de l’associa-tion des maires de la Nièvre, le président de l’association des maires ruraux de la Nièvre et le maire de Nevers ont signé le 12 juillet 2019 un avenant à la convention « faire vivre l’école de la Nièvre 2016-2018 ». Cet accord permet de mettre en place une dynamique partenariale en déclinant sur chaque territoire une mé-thodologie de travail qui tient compte des organisations en place en terme de com-pétence scolaire. L’objectif est de développer une offre édu-cative de qualité au plus près des besoins du territoire et d’assurer une visibilité et lisibilité à moyen terme (3 ans). Un co-mité de pilotage départemental assurera le suivi et établira un bilan régulier des projets. Chaque signataire s’engage à fa-voriser la démarche décrite dans l’ave-nant et à accompagner les projets locaux d’amélioration du réseau des écoles.

NIÈVRE

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22 23année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Soutenir les familles les plus fragiles

L’essentiel

La France compte 3 millions d’enfants élevés dans des familles pauvres, soit 1 enfant sur 5. 13 % des enfants scolarisés en réseau d’éduca-tion prioritaire (Rep et Rep+) arrivent à l’école le ventre vide et ne bénéficient donc pas de bonnes conditions pour leurs apprentissages.

Le 13 septembre 2018, le pré-sident de la République, dans le cadre de la présentation de la stratégie inter-ministérielle de prévention et de lutte contre la pauvreté, a souhaité que le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse mène une politique ambitieuse en soutien des collectivi-tés pour offrir des petits déjeuners aux enfants qui en sont privés.

Au cours de l’année 2019-2020, l’éducation nationale servira chaque jour 100 000 petits déjeuners afin d’of-frir à chacun des conditions d’appren-tissage satisfaisantes.

un petit-déjeuner à l’école POUR 100 000 élèves

Une mauvaise alimentation nuit à la qualité des apprentissages. Commencer la journée le ventre vide peut gêner la concentration.

C’est pourquoi le ministère de l’Éducation na-tionale et de la Jeunesse, dans la stratégie de la prévention et de lutte contre la pauvreté (2018-2022), permet, dès cette rentrée, à 100 000 enfants de prendre régulièrement un petit-déjeuner à l’école.

Cette nouvelle opportunité est offerte en prio-rité aux élèves des territoires les plus fragilisés (Rep/Rep+ et quartier prioritaire de la ville (QPV). L’identification des écoles bénéficiaires du dispositif petit déjeuner se fait en fonction de l’indice social (CSP, taux de boursiers, etc.) des territoires identifiés comme fragilisés (Rep/Rep+, QPV, zone rurale) sans qu’aucune école en-dehors de ces territoires exprimant des besoins soit a priori exclue.

L’objectif de ce dispositif est double : ― participer à la réduction des inégalités ali-

mentaires pour le premier repas de la journée, indispensable à une concentration et une dis-ponibilité aux apprentissages scolaires ;

― mettre en place un volet éducatif accompa-gnant cette distribution afin d’apporter aux élèves une éducation à l’alimentation permet-tant de développer un projet pédagogique et éducatif.

Des petit-déjeuner offerts aux élèves de ChenôveLa mairie de Chenôve a souhaité mettre en place cette action dès la rentrée sco-laire 2019 afin que tous les élèves de la commune puissent bénéficier de cette action. Concrètement, cette mesure pré-voit une distribution quotidienne de petits déjeuners afin que les élèves soient pla-cés dans les meilleures conditions pour entrer dans les apprentissages.Les familles seront invitées à participer à ce projet notamment en les associant à la distribution et dans la constitution des petit-déjeuner. Un retour leur sera fait sur la prise ou non du petit-déjeuner de leur enfant dans le cadre scolaire afin d’éviter la double prise d’aliments le matin et de palier les problèmes de surpoids ou d’obésité.

CÔTE-D’OR

21

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24 25année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Mieux accueillir les élèves

en situation de handicap

L’essentiel

Depuis 2005, l’École a accueilli 200 000 élèves de plus en situation de handicap. En 2019, 23 500 élèves sup-plémentaires ont été accueillis. Les moyens d’accompagnement augmen-tent de 7,2 % équivalent temps plein d’accompagnant des élèves en situa-tion de handicap (AESH).

En cette rentrée 2019, notamment grâce à l’adoption de la loi Pour une École de la confiance, l’éducation na-tionale met en place une organisation renouvelée afin de mieux accueillir les enfants en situation de handicap et de mieux accompagner les familles.

Pour mieux répondre à leurs demandes, tous les départements se dotent d’un service dédié à l’École inclusive.

Près du tiers des écoles et éta-blissements sont organisés en pôles inclusifs d’accompagnement person-nalisé (Pial). Avec les Pial, ce ne sont plus les familles qui attendent un ac-compagnant, c’est l’accompagnant qui accueille les familles.

Les accompagnants voient leur statut renforcé et leurs conditions de travail améliorées.

Loi pour une école de la confianceArticle 25 : « Les parents ou les représentants légaux de l’enfant ou de l’adolescent en situa-tion de handicap bénéficient d’un entretien avec le ou les enseignants qui en ont la charge ainsi qu’avec la personne chargée de l’aide indivi-duelle ou mutualisée. […] Il porte sur les modali-tés de mise en œuvre des adaptations et amé-nagements pédagogiques préconisés dans le projet personnalisé de scolarisation […]. »Article 25 : « Des pôles inclusifs d’accompa-gnement localisés sont créés dans chaque département. […] Ils constituent des pôles ressources à destination de la communauté éducative. […] Ces dispositifs visent à mieux prendre en compte les besoins éducatifs par-ticuliers de l’élève en situation de handicap en vue du développement de son autonomie. »

La scolarisation des élèves en situation de handicap est une priorité majeure de l’action académique d’accompagnement des parcours des élèves

Elle se traduit par des possibilités offertes de scolarisation en dispositifs collectifs d’inclu-sion scolaire ou en structures médico-sociales de plus en plus partagées avec le milieu dit ordinaire de l’École. Elle prend également la forme de mesures de compensation telles que l’accompagnement humain et technique, s’ins-crivant elles-mêmes dans le cadre des déci-sions prises par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).

Les accompagnants (AESH) sont des personnels chargés de l’aide humaine

Ils ont pour mission de favoriser l’autonomie de l’élève en situation de handicap, qu’ils inter-viennent au titre de l’aide humaine individuelle, de l’aide humaine mutualisée ou de l’accompa-gnement collectif. Ce sont des agents contrac-tuels de l’État recrutés par contrat de droit pu-blic, pour trois ans, renouvelable une fois, avec, à la clef, un contrat à durée indéterminée. Ils participeront à une formation d’adaptation à l’emploi.

Les activités des personnels chargés de l’aide humaine sont divisées en trois domaines qui regroupent les différentes formes d’aide apportées aux élèves en situation de handicap, sur tous les temps et lieux scolaires (dont les stages, les sorties et voyages scolaires). L’ac-compagnement des élèves a lieu dans les actes de la vie quotidienne, l’accès aux activi-tés d’apprentissage, les activités de la vie sociale et relationnelle.

Chiffes académiques : ― 1er degré : 4 274 élèves handicapés scolari-

sés, dont 2 331 accompagnés ― 2nd degré : 3 210 élèves handicapés dont

1 299 accompagnés

Les unités d’enseignement externalisées (UEE)

Les UEE sont des classes relevant du secteur médico-social, implantées dans des écoles, collèges ou lycées. Elles permettent à des en-fants scolarisés dans ces établissements de bénéficier de l’inclusion scolaire en milieu dit ordinaire.

Chiffes académiques :― 17 unités d’enseignement externalisées dans le 1er degré, dont 1 UEMA en école mater-nelle (autisme)― 28 en collèges― 9 en lycées

Les avantages de ce mode de scolarisation

Il permet d’organiser des activités communes entre tous les élèves, de développer des pro-jets communs, de donner des opportunités en terme de formation, de faire prendre conscience à chacun des enjeux liés à la diversité.

Ces structures sont sources de progrès sco-laires et de meilleure socialisation pour les élèves.

Les pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL), vecteurs d’un meilleur accompagnement des élèves en situation de handicap

Les pôles inclusifs d’accompagnement localisés sont une nouvelle forme d’organisation.

Ils permettent : ― de Mieux définir l’accompagne-

ment de chaque élève en situation de handicap au plus près de ses besoins

― de Renforcer la coopération entre les différents acteurs dans les établis-sements scolaires et les écoles (ensei-gnants, AESH, agents territoriaux)

― d’Améliorer la professionnalisation et les conditions de travail des accom-pagnants (AESH)

― de Favoriser le dialogue entre les parents et les différents acteurs : ensei-gnants, AESH, professionnels du sec-teur médico-social.

Dans l’académie, 20 établissements (5 par département) fonctionnent depuis janvier 2019 en PIAL.

À la rentrée 2019, ― 46 PIAL seront mis en place (33 en

collèges, 7 en lycées, 6 en circonscrip-tions du premier degré).

― 5 PIAL allieront à la fois le premier et le second degré,

― 4 PIAL seront dits « renforcés » : im-plantés dans des établissements où les liens avec le secteur médico-social sont effectifs (exemple : un collège où est développé une unité d’enseignement externalisée du médico-social).

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26 27année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

L’organisation en PIAL mobilise l’ensemble des personnels de l’équipe pédagogique et éduca-tive pour identifier les besoins de l’élève et mettre en œuvre les réponses adéquates.

Dans chaque PIAL, un coordonnateur met en adéquation les ressources en accompagne-ment avec les besoins qui ont été notifiés par les CDAPH et identifiés par l’équipe pédago-gique et éducative. Il établit les emplois du temps des accompagnants en lien avec les direc-teurs d’école et les chefs d’établissement concernés.

Cette nouvelle modalité envisage l’aide aux élèves de manière différente en tenant compte des ressources présentes avec comme appui possible de professionnels coordonnés en « pôle ressources ».

Enjeux et objectifs dans le département de la Nièvre pour une école 100% inclusive

―― Mise en œuvre de la cellule d’écoute et de réponse destinée aux parents dès juin 2019

―― Formation de tous les directeurs d’école à l’école inclusive : 12 heures avant fin décembre 2019

―― Des formations sur les positionne-ments respectifs des AESH et des ensei-gnants sur les aménagements pédago-giques les mieux adaptés aux besoins spécifiques de chaque élève

―― Externalisation des ESMS : deux nou-velles UEE sont prévues à la rentrée por-tant leur nombre à 20 (l’IME Édouard Se-guin à l’école Les Remparts de La Charité-sur-Loire et de l’IME La Postaille-rie à l’école Claude Tillier de Clamecy)

―― Groupe d’appui « difficultés compor-tementales » : Créé à la rentrée 2018, ce groupe d’appui aux équipes d’école pour-suit son action en 2019-20. Il répond aux équipes qui, confrontées à un ou plu-sieurs élèves présentant des difficultés comportementales, n’ont pas encore trouvé de réponse adaptée.

NIÈVRE

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Des cellules départementales d’écoute et de réponse aux parents et responsables légaux

Afin de mieux prendre en compte les interrogations des parents et respon-sables légaux au moment de la ren-trée scolaire, une cellule départemen-tale d’écoute et de réponse aux parents et responsables légaux a été créée dans chaque département de l’académie. Des cellules accessibles aux numéros suivants : 03 80 44 87 + (N° du département)

Ces cellules, opérationnelles depuis le 24 juin dernier, seront ouvertes jusqu’aux congés d’automne. Cette déclinaison départementale de la cel-lule nationale « Aide handicap école » a deux grands objectifs :

― informer les familles sur les disposi-tifs existants et le fonctionnement du service public de l’École inclusive,

― répondre aux familles sur le dossier de leur(s) enfant(s) avec un objectif affi-ché de réponse aux demandeurs dans les 24 heures suivant l’appel.

De manière à respecter cet engage-ment, les cellules départementales d’écoute et de réponse travaillent en articulation étroite avec l’ensemble des acteurs du service départemental et académique de l’École inclusive (ensei-gnants référents de suivi de scolarisa-tion, coordonnateurs AVS, inspecteurs chargés de l’ASH, responsables de structures et dispositifs accueillant les élèves, ...), les écoles et les établisse-ments du second degré.

Création d’un poste de professeur res-source autisme en lien avec le centre de ressources autisme régional (www.crabourgogne.org)

CARTE D’IMPLANTATION DES ÉTABLISSEMENTS « TÊTE DE PIAL » 2019-2020 Académie de Dijon

1er degré

2nd degré

Inter degrés

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28 29année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

2019-2022 création d’un grand service public de l’École inclusive

Objectifs

Un accompagnement humain défini au plus près des besoins de chaque élève

Les élèves attendaient le recrutement d’un accompagnant.

DES ENFANTS ACCOMPAGNÉS SANS DÉLAI GRâCE AUX PIAL

UNE AMéLIORATION SIGNIFICATIVE DE LA FORMATION ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL DES ACCOMPAGNANTS

Avant

Une plus grande réactivité dans l’affectation des accompagnants

Une professionnalisation des accompagnants et l’amélioration de leurs conditions de travail

Une cellule d’accueil, d’écoute et de réponsespour les familles dans chaque département

Les pôles inclusifs d’accompagnement localisés (Pial) mettent en réseau les écoleset les accompagnants. Plus de 3 000 seront déployés sur l’année 2019-2020.

Les accompagnants sont déjà recrutés et apportent leur aide aux élèves sans délai.

Avec les Pial

Nouveau

À la rentrée 2019

80 000 emplois pérennes

CDD de 3 ans renouvelable une fois, puis CDI

60 h de formation initiale

Un service de gestion dédié dans chaque départementDes contrats qui

reconnaissent mieux toutes les activités des AESH

Année scolaire 2019-2020

+ 4 500 ETP d’accompa-gnants sont recrutés

+ 23 500 élèves en situationde handicapscolarisés

+ 7,2 % d’accompagnants en équivalent temps plein

Devoirs faits : œuvrer à la réussite de tous les élèves

L’essentiel

Depuis novembre 2017, il est pro-posé aux collégiens, dans leur établis-sement, un temps d’étude accompa-gnée pour réaliser leurs devoirs. Cette étude est gratuite. Chaque enfant doit pouvoir travailler individuellement, au calme, pour faire des exercices, répé-ter ses leçons ou exercer sa mémoire et son sens de l’analyse, avec la possi-bilité d’être aidé quand il en a besoin.

Rentrer chez soi devoirs faits

Le travail personnel des élèves est décisif pour la réussite de leurs apprentissages et de leur scolarité. Il est d’abord développé dans la classe. Les leçons, exercices et travaux écrits qui sont donnés en dehors de la classe pro-longent le travail fait en classe. Ces devoirs sont parfois une source d’inégalités entre les enfants et pèsent souvent sur la vie de famille.

Le dispositif « Devoirs faits » permet d’amélio-rer la synergie entre les temps de classe et les devoirs. Il contribue à renforcer l’aide apportée par l’institution à chaque enfant, et ainsi à ré-duire les inégalités d’accès au savoir.

Une mobilisation des collèges de plus en plus forte

En 2019, 31,4 % des collégiens de l’académie de Dijon choisissent de participer au dispositif devoirs faits contre 27 % en 2018.

La part des heures assurées par les ensei-gnants progresse également très sensible-ment cette année. Elle passe de 35 % à 43 %. Cette évolution montre que les professeurs investissent largement le dispositif au profit de la réussite des élèves de notre académie.

En constante évolution depuis la mise en place du dispositif, les collégiens bénéficient mainte-nant en moyenne de 2 heures hebdomadaires de devoirs faits.

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30 31année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

L’éducation artistique et culturelle une ouverture pour tous

L’essentiel

Les arts et la culture sont primor-diaux pour développer le goût du beau, la créativité, la connaissance et la confiance en soi.

Depuis septembre 2018, conjoin-tement avec le ministère de la Culture, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse souhaite offrir à tous les élèves un parcours de culture et de pratique artistique cohérent de la maternelle au lycée.

Des priorités claires ont été défi-nies : la musique, la promotion du livre et de la lecture, le théâtre et l’éduca-tion au regard.

L’éducation musicale au cœur de l’école des arts et de la culture

Symbole de cette ambition, une troisième Ren-trée en musique aura lieu pour la rentrée sco-laire 2019. Un moment musical est organisé dans toutes les écoles, les collèges et les ly-cées de l’académie afin de commencer l’année avec la joie que procure la musique.

Partenariat entre le rectorat de l’AFEV (association de la fondation étudiante pour la ville)

Dans le cadre du programme « Devoirs faits », l’AFEV s’engage à mobiliser des volontaires en service civique afin de les intégrer dans les ressources perma-nentes du programme « Devoirs faits » auprès de 5 collèges.

L’AFEV s’engage à proposer aux col-lèges partenaires, l’intervention de binômes de volontaires en service civique recrutés, formés et accompa-gnés par ses équipes.

Les 5 collèges retenus pour cette pre-mière année de partenariat sont : le col-lège Edouard Herriot de Chenôve, les collèges Champollion, Jean-Philippe Rameau et Clos de Pouilly de Dijon et le collège Boris Vian de Talant.

Jules : Une application numérique au service de la réussite des élèves

Un dispositif numérique pour l’aide aux devoirs développé par le CNED.

En mêlant l’intelligence artificielle et une base de connaissances évolutive, Jules répond aux questions des élèves, de la 6e à la 3e, et les aide dans leurs devoirs, en français et en mathéma-tiques. Cet outil innovant et ludique propose des réponses immédiates et adaptées au niveau de l’élève, des liens pour rebondir vers des contenus connexes, et des apports en méthodologie.

La plateforme est accessible à tous les collé-giens et enseignants, via un site dédié ou l’ap-plication mobile. L’inscription est libre et gratuite.

https://devoirsfaits.cned.fr

Devoirs faits au cœur de l’académie

Collège de La Machine : tous les mercre-dis, « Devoirs faits » est encadré par des professeurs des écoles et des profes-seurs de collège qui interviennent en-semble sur les enseignements fonda-mentaux. Faciliter le passage entre l’école et le collège, revoir ce qui n’est pas encore maîtrisé, accompagner les élèves vers les nouvelles attentes et donner confiance à tous les élèves sont les ob-jectifs que les équipes se sont donnés depuis la rentrée 2018.

NIÈVRE

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Collège Claude Gabriel Bouthière à ☺Étang-sur-Arroux : des heures de « De-voirs faits » sont encadrées par les étu-diants de l’IUT du Creusot, en lien avec les professeurs. Les élèves bénéficient des conseils et de l’aide de volontaires qui ont réussi leur parcours dans le secondaire et souhaitent s’engager aux côtés des collé-giens. En matière de devoirs, la médiation par des pairs est une excellente manière d’apprendre à faire ses devoirs.

SAÔNE-ET- LOIRE

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Quelques actions dans l’académie

École maternelle Anjou, et école élémen-taire Flammarion (REP) à Dijon : accueil en musique des élèves et familles (inter-vention de musiciens « Cordes » de l’Or-chestre Dijon Bourgogne) ; mini-concert proposé par les musiciens de l’ODB. Suite de la matinée dans certaines classes : découverte des instruments, rencontre avec les musiciens et éventuellement es-sais d’instruments pour les enfants.

CÔTE-D’OR

21

Dans chacun des 3 réseaux REP de Ne-vers, interventions d’un duo flûte-piano par des professeurs-musiciens du conservatoire de Nevers : le matin ou l’après-midi selon les écoles, sous la forme d’un concert et d’un échange avec les artistes.

NIÈVRE

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32 33année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

l’école mobilisée en faveur du livre et de la lecture

Dans le cadre du plan national « Ensemble pour un pays de lecteurs » porté par le minis-tère de l’Éducation nationale et le ministère de la Culture en lien avec l’Académie française, l’académie de Dijon se mobilise pour favoriser l’accès aux livres et le goût de la lecture :

― 59 % des collèges de l’académie ont mis en place un dispositif de type « quart d’heure de lecture » au cours de l’année 2018-2019. Pour deux tiers d’entre eux, ils mobilisent la totalité des élèves et ce à un rythme quotidien ou heb-domadaire ;

― 60 % des établissements du second degré sont engagés dans des partenariats d’incita-tion à la lecture (bibliothèques et médiathèques, libraires, associations).

le développement de la pratique théâtrale

Le ministère chargé de l’Éducation nationale lance à partir de la rentrée scolaire 2019 une expérimentation portant sur un enseignement d’éloquence ou d’arts oratoires en classe de troisième, dans le cadre du cours de français, à raison d’une demi-heure hebdomadaire. Cette expérimentation s’inscrit dans le plan d’action interministériel « À l’école des arts et de la culture ». Le volume horaire global consacré à cet enseignement équivaudra à une de-mi-heure hebdomadaire (soit dix-huit heures en tout). Cette demi-heure supplémentaire s’ajoutera aux quatre heures hebdomadaires de français déjà inscrites à l’emploi du temps des élèves.

l’éducation du regard

Plus de 50 000 élèves dans l’académie bénéfi-cieront d’un dispositif cinéma (École au ci-néma, ou Collège au cinéma ou Lycéens et apprentis au cinéma), soit près d’un sur cinq.

Plus de 5 000 élèves impliqués dans des pro-jets EAC de l’académie (Patrimoines en Bour-gogne ou appel à projets PEAC). Plus d’une cinquantaine de résidences d’artistes (de plus de 60 heures chacune) bénéficieront aux élèves.

Une chorale dans chaque école et chaque collège d’ici 2020 : où en sommes-nous dans les collèges ?

― Une chorale présente dans 96 % des col-lèges publics de l’académie.

― 6 279 collégiens concernés par cette pratique.

― 76 % des projets pédagogiques associant plusieurs unités d’enseignement (écoles, col-lèges et lycées).

― 298 représentations au mois de juin dans l’académie.

les projets artistiques dans l’académie

Côte-d’Or : financement par le Conseil Dépar-temental de 20 résidences d’artistes « Starter » pour les collégiens.

Nièvre : financement par la DRAC de 11 rési-dences territoriales d’artistes pour le 1er degré, soit 2 par circonscription.

Saône-et-Loire : appel à projets du conseil Départemental. Plus d’une centaine de projets EAC financés.

Yonne : dispositif « Angles de vue ». Création par les élèves de parcours culturels numé-riques ; une quinzaine de classes concernées.

Poursuite de l’expérimentation « Galerie des Talents Artistiques »

Expérimentation issue directement du projet académique, la « Galerie des Talents Artis-tiques » propose de présenter des talents artis-tiques personnels d’élèves (ou de personnels) devant la communauté éducative afin de valo-riser ces élèves, de donner l’habitude au public d’assister à des moments artistiques comme des vernissages, représentations, etc.. L’expérimentation a été menée en 2018-2019 dans deux établissements de Saône-et-Loire au collège Pasteur de Mâcon et au lycée Hilaire de Chardonnet de Châlon-sur-Saône. Elle devrait être élargie à d’autres en 2019-2020.

Collège Robert Schuman (REP), Mâcon : après la récréation du matin, un concert donné devant l’ensemble des élèves et personnels de l’établissement, avec deux temps forts : la chorale et l’orchestre du collège sous forme de représentation commune ; puis par la compagnie « Les enfants phares » en écho au projet « La fabrique à chanson s» décliné en 2018-2019. La marraine sera l’artiste pluridisci-plinaire Aurora DE FITTE DE GARIES.

SAÔNE-ET- LOIRE

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Cinq collèges de l’Yonne se sont portés volontaires pour expérimenter l’ensei-gnement d’éloquence

―― Collège Paul Bert, Auxerre―― Collège La Croix de l’Orme, Aillant-sur-

Tholon―― Collège André Malraux, Paron―― Collège Jean Bertin, Saint-Georges-

sur-Baulche―― Collège Chateaubriand, Villeneuve-sur-

Yonne

YONNE

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34 35année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Mobilisation pour Paris 2024 : renforcer la pratique sportive à l’École

L’essentiel

L’organisation des Jeux olym-piques et paralympiques de 2024 (JOP 2024) en France constitue une for-midable opportunité pour célébrer le sport et les valeurs qu’il porte : effort, excellence, amitié ou encore respect.

L’éducation nationale se mobilise pour accompagner cet élan et pro-mouvoir le sport, qui est indispensable au bien-être des élèves.

À cette fin, les ministères chargés de l’éducation (ministère de l’Éduca-tion nationale et de la jeunesse, mi-nistère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation), de l’agriculture et des sports ont lancé un appel à candidature national « Généra-tion 2024 » pluriannuel pour encoura-ger le développement de la continuité éducative dans la pratique sportive des jeunes.

« génération 2024 »

Pour la France, l’enjeu de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 consiste notamment à développer les passerelles entre le monde scolaire et le mouvement sportif afin d’en-courager la pratique physique et sportive des jeunes. Le label « Génération 2024 » permet de reconnaitre l’engagement des écoles et établisse-ments scolaires dans cette dynamique. Son dé-ploiement contribue simultanément aux objectifs de développement du sport pour toutes et tous, et d’accompagnement vers l’élite sportive.

La labellisation des projets repose sur quatre dimensions constitutives du cahier des charges : le développement de projets structurants avec les clubs sportifs du territoire, la participation aux évè-nements promotionnels olympiques et paralym-piques, l’accompagnement ou l’accueil des spor-tifs de haut niveau et la mise à disposition des équipements sportifs des établissements.

Les établissements labellisés depuis 2018 dans l’académie

Dép. 21 58 71 89 Total

École primaire 1 2 4 2 9

Collège 7 4 9 6 26

Lycée 7 2 2 2 13

Total 15 8 15 10 48

Exemples d’établissements labellisés : ― École la Cité Verte Seurre (21) ― Collège de Puisaye (89) ― Lycée É. Gauthey (71) ― LEGTA de Nevers (58)

École la Cité Verte Seurre (21)

L’école rurale de 6 classes située à Seurre, ville nautique par excellence et labellisée « commune la plus sportive de Côte d’Or » en 2017, a toujours mis en avant cette dimension sportive. Plusieurs partena-riats sont mis en place avec des clubs sportifs locaux : club de judo, de rugby, de basket, de football et de handball.

L’école fait découvrir un grand nombre de pratique sportive : ski, danse, escalade, roller, vélo, natation, kayak, aviron...

L’école s’engage à organiser une classe de découverte sportive d’une semaine tous les deux pour les cycle 3.

Par ailleurs, l’école participe aux journées olympiques et à des journées « handi/va-lide ». Elle organise tous les ans une ren-contre athlétisme avec toutes les écoles du secteur de collège de Seurre. Enfin, des rencontres sont organisées avec la judokate Hélène Receveaux, qui a débuté le judo à Seurre, championne d’Europe et du monde junior et médaillée de bronze des championnats d’Europe et du monde sénior.

La classe Pierre de Coubertin-Alice Milliat

La classe Pierre de Coubertin-Alice Milliat de l’académie, comprend 36 élèves de cinquième volontaires, issus de 18 établissements, parti-cipent à des actions spécifiques jusqu’en ter-minale. Ces élèves ont vocation à constituer un groupe de jeunes ambassadeurs des jeux olympiques et paralynpiques de Paris 2024. Une première semaine de rencontre s’est dé-roulée du 1er au 5 juillet 2019 au Lycée Fran-çois Mitterrand de Château-Chinon.

Les élèves ont pratiqué des activités sportives comme l’escalade, la course d’orientation et le « run and bike », mais ont également bénéficié d’interventions sur la connaissance de soi et sur la thématique « manger-bouger-dormir ».

CÔTE-D’OR

21

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Réussir dans le monde

de demain

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38 39année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Mieux orienter les élèves et les mener vers la réussite

L’essentiel

L’accompagnement des élèves dans la conception de leur projet n’est pas suffisamment développé en France. C’est une source d’inquiétude pour les élèves et d’inégalité pour ceux dont les familles ne connaissent pas le fonctionnement du système éducatif.

En cette rentrée 2019, le ser-vice public d’orientation bénéficie d’un cadre nouveau avec les régions, au plus près des besoins des élèves et des opportunités offertes par les territoires.

Au niveau national, le nombre d’élèves suivis dans les Cordées de la réussite a plus que doublé, passant de 80 000 à 180 000 élèves.

Un temps dédié à l’orientation de la quatrième à la Terminale

L’orientation des élèves se construit dès la classe de sixième et tout au long de la scolarité grâce au parcours Avenir, à un dialogue régu-lier entre les élèves, les parents, et les équipes éducatives, les professeurs principaux, les psy-chologues de l’éducation nationale et les pro-fesseurs documentalistes, qui disposent dé-sormais d’un temps dédié pour les y aider.

36h d’orientation au collègeDès la classes de 4e, les élèves bénéficient de 12 heures dédiées à l’orientation puis de 36 heures en 3e. Ils peuvent ainsi mûrir les choix qu’ils doivent faire entre une 2de générale et technologique ou professionnelle, un CAP, une formation en apprentissage.

L’accompagnement à l’orientation au lycéeAu lycée général et technologique, chaque an-née, les élèves bénéficient de 54 heures d’aide à l’orientation. En même temps qu’ils dé-couvrent les formations du supérieur et les métiers, ils construisent leur parcours dans un nouveau lycée qui leur donne à la fois plus de choix et plus de liberté pour réussir leur projet.

Au lycée professionnel, les élèves bénéficient de 265 heures sur trois années avec une partie consacrée à l’orientation. En classe de Termi-nale professionnelle, en fonction de leur projet, les élèves pourront choisir de suivre le module de préparation à l’insertion professionnelle ou le module de préparation à la poursuite d’étude.

Des Formations pour les équipes pédagogiques de collège et de lycée

Dans la thématique « Parcours Avenir », des journées de formation à destination des pro-fesseurs principaux de 3e et de 2de ont été orga-nisées dans l’académie, animées par les for-mateurs du groupe « Parcours Avenir Lycée ». Au total 338 professeurs principaux de se-conde et 138 professeurs principaux de troi-sième ont été formés dans les 13 réseaux de l’académie, en présence des psychologues de l’éducation nationale et des chefs d’établisse-ment animateurs de réseaux. Ces formations visaient à outiller les équipes pour asseoir et consolider les modules d’orientation, permettre l’appropriation des outils mis à disposition par le ministère et créer une culture commune dans le cadre du continuum collège-lycée.

Pour l’année 2019-2020, de nouvelles actions de formations sont prévues dans le cadre du plan de formation académique afin d’accom-pagner les équipes éducatives dans la mise en œuvre :

― du parcours Avenir, ― de l’accompagnement à l’orientation du

collège au lycée, ― des liaisons inter-cycles, ― des parcours d’excellence et des cordées

de la réussite.

Ces actions vont permettre aux équipes péda-gogiques d’accompagner les élèves dans leur parcours de formation.

Des lettres numériques pour assurer la bonne information des personnels

Dans le cadre du continuum bac - 3 / bac + 3, depuis maintenant 9 ans une lettre numérique à destination des professeurs principaux de première et de terminale de l’académie est en-voyée 3 à 4 fois par an aux établissements scolaires. Cette lettre intitulée « Mon parcours dans le Sup », co-construite avec les établisse-ments du supérieur (uB, IUT, STS, CPGE…), per-met aux enseignants de lycée de se tenir infor-més de toutes les évolutions du supérieur et de découvrir ce qui se passe dans ces établisse-ments à l’aide de témoignages d’élèves ou d’enseignants.

Durant l’année scolaire 2018-2019, une lettre numérique périodique, élaborée par le SAIO, a été ajoutée. Cette dernière est destinée aux établissements scolaires ainsi qu’aux CIO et les informe des actualités de notre académie : infos pratiques sur Parcoursup, Affelnet / agenda (dates des formations des professeurs principaux, semaine de l’orientation, semaine de la persévérance scolaire, réunions IEN-IO, DCIO …).

Un accompagnement spécifique vers l’apprentissage

Les élèves intéressés par l’apprentissage, sont informés par :

― les professeurs principaux de collèges (s’il s’agit d’élèves de troisième),

― les professeurs principaux de lycées (s’il s’agit du post-bac et en parcours mixte pour les bacheliers professionnels),

― les psychologues de l’éducation nationale, ― les Directeurs délégués aux formations

professionnelles et technologiques (DDFPT).

Des forums, des visites de salons organisées par l’établissement sont également des moyens de communication sur l’apprentis-sage à destination des élèves. Le CFA acadé-mique intervient également directement dans les établissements qui le sollicitent pour pré-senter l’apprentissage et ses modalités.

Pour les démarches de recherche d’entre-prises, plusieurs actions conjointes lycée / CFA sont mises en œuvre : job dating, ateliers « CV, lettre de motivation, préparation d’entretien »,

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40 41année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

actions d’aides aux postulants, mises en rela-tion candidats/entreprises, conseils et accom-pagnement sur la méthodologie pour la re-cherche d’entreprises sur les sites d’offres d’emplois en alternance, approche commer-ciale auprès des entreprises présentes en salon.

Cette année, une expérience d’accompagne-ment spécifique, pilotée et coordonnée par la mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS), est mise en œuvre. Elle s’adresse aux élèves de troisième scolarisés dans un réseau d’éducation prioritaire (REP) qui ont manifesté un souhait de poursuite de formation par ap-prentissage au deuxième trimestre.

En complément, un parcours spécifique de préparation à l’apprentissage sera déployé à partir de septembre 2019 dans les quatre dé-partements de l’académie de Dijon en lien avec quatre établissements (lycées professionnels). Ce parcours permet d’accompagner des jeunes d’au moins 15 ans sur une année sco-laire vers l’apprentissage. Ce dispositif pro-pose 18 semaines de cours et 18 semaines de stage afin d’amorcer dans les meilleurs condi-tions le jeune au rythme de l’alternance.

Le parcours de préparation à l’apprentissage pose les bases d’un accompagnement adapté à destination des jeunes intéressés par la voie de l’alternance. Le dispositif vise à sécuriser l’entrée de l’élève dans l’apprentissage et à pérenniser son projet professionnel.

La « prépa- apprentissage »

Dans le cadre de l’appel à projet du PRIC (plan régional d’investissement dans les compé-tences), le GIP FTLV de Bourgogne met en place dans l’académie de Dijon plusieurs ac-tions qui visent notamment à faciliter et à sé-curiser l’accès des jeunes à l’apprentissage. Compte tenu du public cibles visés par l’appel à projet, les actions s’adressent prioritairement aux élèves issus des collèges REP ou REP+ ainsi qu’à ceux scolarisés dans les ZRR (zones de revitalisation rurales).

― Première étape de l’accompagnement : la formation des accompagnateurs. Une pre-mière action consistera en une formation des professeurs principaux et psychologues de l’éducation nationale des collèges REP et REP+ lors d’une journée sur l’apprentissage.

― Deuxième étape : le recensement et l’identi-fication des élèves intéressés par l’apprentis-sage. Une sensibilisation et découverte de l‘apprentissage est proposée aux élèves de troisième des 23 établissements du réseau éducation prioritaire de l’académie de Dijon par le biais d’une offre catalogue gérée par la cel-lule relation école – entreprise (CREE) et l’inter-vention de coordonnateurs de la MLDS, en lien avec des intervenants : CCI, CMA, CFA…

― Troisième étape : la mise en place d’actions adaptées aux besoins spécifiques de l’élève ayant pour objectifs la signature du contrat et l’entrée en CFA. Cette étape prend appui sur un recensement des élèves de troisième ayant choisi l’apprentissage en premier vœu (Af-felnet) effectué en coopération avec les chefs d’établissements. Un accompagnement systé-matique est alors mis en œuvre pour les élèves et leurs parents en appui des professeurs prin-cipaux et/ou psychologues de l’Éducation na-tionale dans la perspective de lever les éven-tuels freins à la contractualisation : entretiens, coaching, ateliers, technique de recherche d’un apprentissage (TRA), stages, découverte de CFA... Cet accompagnement est effectif de fin mars jusqu’à début juillet et sera poursuivi jusqu’à la mi-septembre.

Une orientation au plus près des territoires

Au sein des collèges et des lycéesL’orientation des élèves est l’affaire de l’en-semble de l’équipe éducative. Il s’agit d’un pro-cessus continu tout au long des années qui vont de la 4e à la Terminale.

Ensemble, ils : ― font des points réguliers avec les élèves ; ― informent les élèves ; ― organisent des forums de l’orientation et

des métiers ; ― encouragent les élèves à faire des stages

et à participer à des journées portes ouvertes ; ― font intervenir les services de l’orientation

des régions.

Au cœur des territoiresAfin d’ancrer les services d’orientation au plus près de l’offre de formation régionale et des besoins économiques locaux, l’État a confié aux régions des responsabilités nouvelles en matière d’orientation.

Sollicités par la région Bourgogne-Franche-Comté, les rectorats de Dijon et Besançon ont travaillé dès avril 2019 à un inventaire et à une analyse de l’offre de services actuellement por-tée par l’État et la Région en matière d’informa-tion des élèves et des étudiants. Une réflexion avec les acteurs socio-économiques et les bénéficiaires sera ainsi engagée à l’automne 2019 afin de faire évoluer et gagner en effica-cité l’information produite au profit des élèves, étudiants et apprentis.

L’objectif est d’adapter ou de compléter l’offre de services existante par des actions ou des outils nouveaux tout en veillant à la bonne arti-culation de toutes les initiatives conduites. Le déploiement auprès des établissements est envisagé à l’horizon janvier 2020.

OnisepActeurs

du supérieur

RégionsActeurs

économiques

Collège et lycée

Les différents secteurs au service de l’orientation

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42 43année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Lycée GT : des parcours plus diversifiés plus proches

des goûts des élèves

L’essentiel

La rentrée 2019 marque une refonte complète du baccalauréat, pour mieux faire réussir les élèves dans leurs études supérieures alors que 60 % d’entre eux n’arrivent pas à obtenir une licence en trois ans.

Cette réforme est le résultat d’une concertation menée par Pierre Mathiot puis d’une consultation de l’ensemble des organisations syndicales et de 40 000 lycéens.

Le nouveau baccalauréat, qui comporte une part de contrôle continu, est plus juste et valorise davantage le travail régulier des élèves.

La rentrée 2019 est caractérisée par une nouvelle organisation des classes de 2de et de 1re, l’entrée en vigueur de nouveaux programmes et le début du contrôle continu pour les élèves de 1re.

Les nouvelles classes de seconde et de première

Dans le nouveau lycée, les élèves suivent un large ensemble d’enseignements communs destinés à transmettre à tous une culture gé-nérale du XXIe siècle fondée sur les sciences, les humanités et la maîtrise de deux langues vivantes.Tous les élèves de 2de suivent en sus un ensei-gnement d’économie et un enseignement d’in-formatique, chacun d’une heure trente.

Un test de positionnement au début de la 2de

permet aux élèves d’évaluer leur maîtrise de la langue française et les compétences en ma-thématiques. Les professeurs s’appuieront sur les résultats de ce test pour consolider les ac-quis des élèves dans le cadre de l’accompa-gnement personnalisé.

En 1re, les élèves choisissent trois enseigne-ments de spécialité de 4 heures.

Tous bénéficient d’un enseignement scienti-fique de deux heures présentant une démarche intégrée des sciences.

Dans la voie technologique, les élèves suivent un tronc commun à toutes les séries. S’ajoutent à cet enseignement, trois enseignements de spécialité en classe de 1re.

L’égalité des chances au cœur du service public de l’orientation

2019-2020 : doublement des Cordées de la réussite

Les Cordées de la réussite, lancées en 2018, permettent une plus grande équité sociale dans l’accès aux formations d’excellence. Il s’agit d’un dispositif interministériel porté par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse ainsi que le ministère de l’Enseigne-ment supérieur, de la Recherche et de l’Innova-tion et du ministère de la Cohésion des terri-toires. La « tête de cordée » est un établissement d’enseignement supérieur (lycées avec CPGE ou BTS) qui met à la disposition des élèves de collèges ou de) lycées qui se trouvent dans les quartiers prioritaires de la ville ou en zone rurale des tuteurs pour accompagner les élèves.

Les cordées de la réussite dans l’académie

L’académie compte les cordées de la réussite qui ont bénéficié à 4 333 élèves (2 941 collégiens et 1 392 lycéens)

Loi pour une école de la confianceArticle 15 : « La formation est obligatoire pour tout jeune jusqu’à l’âge de sa majorité. »

Elle répond à un enjeu social et vise à une meil-leure formation des jeunes pour une insertion réussie sur le marché du travail. Le contrôle du respect de l’obligation de formation sera assuré par les missions locales. Dans ce nouveau contexte, la lutte contre le décrochage scolaire est cruciale. Les groupes de prévention du décrochage scolaire (GPDS) agissent au quoti-dien pour prévenir et agir contre le décrochage scolaire.

Accès aux formations supérieures et métiers du vivant TÊTES DE CORDÉE : AGROSUP / LEGTA Olivier de Serre Quetigny

860 bénéficiaires

Attrac’ScienTechTÊTE DE CORDÉE : Lycée Hippolyte Fontaine - DijonÉTABLISSEMENT PIVOT : INSA de Lyon 200 bénéficiaires

Construire l’avenirTÊTES DE CORDÉE : uB / Lycée les Marcs d’Or- Dijon

400 bénéficiaires

Eiffel de la réussiteTÊTE DE CORDÉE : ESIREMÉTABLISSEMENT PIVOT : lycée Gustave Eiffel – Dijon

1 681 bénéficiaires

Cordée chalonnaiseTÊTE DE CORDÉE : uB - IUT Chalon

ÉTABLISSEMENT PIVOT : Lycée H. de Chardonnet - Chalon-sur-Saône300 bénéficiaires

OPTIMTÊTE DE CORDÉE : ENSAM Cluny

350 bénéficiaires

Vers les métiers de la santéTÊTES DE CORDÉE : IFSI –IFAS Montceau-Le Creusot

LP Claudie Haigneré – BLANZY335 bénéficiaires

Cap vers le supTÊTE DE CORDÉE : ISATÉTABLISSEMENT PIVOT : Lycée Jules Renard - Nevers

134 bénéficiaires

Mythe et réalité de la PACES TÊTE DE CORDÉE : uB – UFR SantéÉTABLISSEMENT PIVOT : Lycée Maurice Genevoix - Decize

48 bénéficiaires

Ambi’SciencesTÊTE DE CORDÉE : uB - UFR Sciences et techniques - AuxerreÉTABLISSEMENT PIVOT : Lycée Joseph Fourier- Auxerre

25 bénéficiaires

58

21

71

89

Actuellement 10 cordées de la réussite labellisées dans l’académie de Dijon

2018 - 2019

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44 45année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

DES Enseignements de spécialité Dès la 1re

À partir de la première, les séries sont rempla-cées par des enseignements de spécialité. Les élèves choisissent trois enseignements de spécialité de 4h en première, puis deux de 6h en terminale, en fonction de leurs talents et de leurs envies. Cette logique d’approfondisse-ment leur permet de mieux se préparer à la poursuite d’études dans l’enseignement supérieur.

47 % d’entre eux ont fait des choix qu’ils n’au-raient pas pu faire auparavant avec les filières S, ES et L.

Un baccalauréat qui valorise le travail régulier

Le baccalauréat 2021 repose désormais sur cinq épreuves terminales qui comptent pour 60 % de la note finale et un contrôle continu qui compte pour 40 %. Le contrôle continu porte sur les années de 1re et de Terminale.

À partir de la rentrée, les résultats obtenus en 1re commencent à compter pour le baccalau-réat :

― l’ensemble des notes obtenues au cours de cette année comptera pour 10 % de la note finale ;

― deux courtes séries d’épreuves communes, l’une en janvier et l’autre en fin d’année, comp-teront pour 30 % de la note finale du baccalauréat.

En fin de 1re, l’épreuve anticipée de français est la première.

En Terminale les élèves complèteront ces ré-sultats par :

― les notes de leur bulletin ; ― une dernière série d’épreuves communes ; ― 4 épreuves terminales.

Ainsi, l’examen valorise le travail régulier des élèves durant les années de 1re et de Terminale et leur permettent d’approfondir les disciplines qui nourrissent leur projet de poursuite d’études.

Comment vont s’organiser les épreuves communes ? — Les enseignements faisant l’objet d’épreuves communes de contrôle continu sont : histoire-

géographie, langues vivantes A et B, enseignements scientifiques en voie générale et mathématiques en voie technologique. L’enseignement de spécialité non poursuivi en classe de Tle dans la voie générale fait l’objet d’une épreuve commune de contrôle continu en fin de classe de 1re.

— Les épreuves sont de deux heures maximum afin de pouvoir les organiser sur les heures de cours et ne pas désorganiser la vie des lycées. Elles n’ont pas forcément toutes lieu la même semaine.

— Afin de garantir le caractère national de l’examen, les sujets sont tirés d’une banque d’épreuves communes. Les copies seront anonymisées et ne seront pas corrigées par les professeurs des élèves.

Les 10 enseignements de spécialité les plus choisis par les élèves dans l’académie

Les choix des familles démontrent que les élèves ont pleinement usé de leur liberté pour choisir de nouvelles combinaisons de matières.

7 835 élèves ont demandé au moins un ensei-gnement de spécialité dans leur établisse-ment. Au total, ce sont 23 492 demandes qui ont été formulées pour un enseignement de spécialité.

― Mathématiques : 5 132 (soit 65,5 % des demandes)

― Physique – chimie : 3 555 (soit 45,4 % des demandes)

― Sciences de la vie et de la Terre : 3 543 (soit 45,3 % des demandes)

― Sciences économiques et sociales : 3 081 (soit 39,3 % des demandes)

― Histoire - géographie, géopolitique et sciences politiques : 2 712 (soit 34,6 % des demandes)

― LLCE anglais : 2 125 (soit 27,1 % des demandes)

― Humanités, littératures et philosophie : 1 668 (soit 21,3 % des demandes)

― Sciences de l’ingénieur : 663 (soit 8,5 % des demandes)

― Arts plastiques : 363 (soit 4,6 % des demandes)

― Numérique et sciences informatiques : 295 (soit 3,8 % des demandes)

Combinaisons des spécialités les plus fréquemment demandées par les élèves de 2nde dans l’académie

7 595 (élèves demandeurs) ― Mathématiques / physique-chimie /

sciences de la vie et de la Terre : 27,4 % de l’effectif total

― Histoire - géographie, géopolitique et sciences politiques / mathématiques / sciences économiques et sociales : 6,8 % de l’effectif total,

― Histoire - géographie, géopolitique et sciences politiques / LLCE anglais / sciences économiques et sociales : 6,7 % de l’effectif total,

― Mathématiques / physique-chimie / sciences de l’ingénieur : 6,3 % de l’effectif total,

― Histoire - géographie, géopolitique et sciences politiques / humanités, littératures et philosophie / sciences économiques et so-ciales : 5,3 % de l’effectif total,

― Histoire - géographie, géopolitique et sciences politiques / humanités, littératures et philosophie / LLCE anglais : 4,5 % de l’effec-tif total,― Mathématiques / sciences économiques et sociales / sciences de la vie et de la Terre : 4,3 % de l’effectif total.

― LLCE anglais : 2 125 (soit 27,1 % des demandes)

― Humanités, littératures et philosophie : 1 668 (soit 21,3 % des demandes)

Découvrez les enseignements de spécialité et les options qui sont proposées dans les lycées de l’académie à la rentrée 2019 : http://www.ac-dijon.fr/cid137139/le-nouveau-baccalaureat-en-2021.html

Les épreuves du nouveau baccalauréat

60 %

40 %

de la note finale

de la note finale

CONTRÔLE CONTINU

10 % de la note finale 1 épreuve anticipée en 1re

4 épreuves terminales 30 % de la note finale

ÉPREUVES TERMINALES

bulletins scolaires de la 1re et de Terminale

épreuves communes

Français et écrit à l’oral

Eneignement de spécialité (2) Philosophie Grand oral

2 sessions en 1re

1 session enTerminale

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46 47année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Baccalauréat 2021 : calendrier et durée des épreuves

calendrier des épreuves du contrôle continu

Première Terminale1er trimestre 2e trimestre 3e trimestre1er trimestre 2e trimestre 3e trimestre

EPSTout au long de l’année

Enseignement scientifique**

Mathématiques*

LVA / LVB

Histoire-géographie

Enseignement de spécialité suivi en 1re uniquement

écrit et oral

calendrier des épreuves finales(60 % de la note finale)

* Voie technologique - ** Voie générale -

Première Terminalesept. janv. juin sept. janv. mars juin

écrit et oralFrançais Spécialités

Philosophie

Épreuve orale terminale

Durée des épreuves finales du baccalauréat général

ÉpreuvesÉpreuves anticipées

Nature Durée

Français Écrite

Orale

4 h

20 min

Langues, littératures et cultures étrangères et régionales ** Écrite / Orale 4 h / 20 min

Épreuves de spécialitéArts 3 h 30 / 30 minBiologie et écologie * Écrite / Pratique 3 h 30 / 1 h 30

Écrite / Orale

Écrite 4 hHistoire-géographie, géopolitique et sciences politiques

Écrite 4 hHumanités, littérature et philosophie

Épreuves finalesPhilosophie Écrite 4 h

Épreuve orale terminale Orale 20 min

Le contrôle continu comporte pour une part des résultats des bulletins (10 % de la note finale) et pour une autre les résultats à trois séries d’épreuves de contrôle continu (30 % de la note finale).

durée des épreuves du baccalauréat technologique

Épreuves Nature DuréeÉpreuves de spécialité

Écrite / Pratique

Écrite / Pratique

Écrite / Pratique

Écrite 4 hLittératures, langues et cultures de l’Antiquité ***

Écrite 4 hMathématiques

Sciences de la vie et de la Terre 3 h 30 / 1 h

3 h 30 / 1 h

3 h 30 / 1 hNumérique et sciences informatiques

Physique-chimie

Écrite 4 hSciences de l’ingénieur

Écrite 4 hSciences économiques et sociales

ÉpreuvesSérie

Épreuves anticipées

Nature Durée

FrançaisToutes séries

Toutes séries

Écrite

Orale

4 h

20 minÉpreuves finales

Épreuves spécialité

Philosophie Écrite 4 h

Écrite 4 h

Épreuve orale terminale Orale 20 min

Chimie, biologie et physiopathologie humaines

Écrite 3 hSciences et techniques sanitaires et sociales

* L’épreuve porte sur une spécialité offerte uniquement dans les lycées agricoles.** L’épreuve porte au choix pour les langues étrangères sur les langues : anglaise, allemande, espagnole ou italienne, et pour les langues régionales sur les langues : basque, breton, catalan, corse, créole, occitan-langue d’Oc ou tahitien. L’épreuve peut également porter, à titre expérimental à compter de la rentrée 2019, sur la langue portugaise, dans les académies de Guyane, Créteil, Paris et Versailles.*** L’épreuve porte au choix sur une des LCA : latin ou grec.

Sciences et technologies de la santé et du social (ST2S)

Écrite 4 hAnalyse et méthodes en design

Pratique 4 hConception et création en design et métiers d’art

Sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A)

Écrite

Écrite

4 hDroit et économie

4 hManagement, sciences de gestion et numérique

Sciences et technologies du management et de la gestion (STMG)

Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV)**

Écrite 4 h

Écrite / pratique

Écrite

3 h / 3 h

2 h 30

Culture et sciences chorégraphiquesou musicales ou théâtrales

Pratique chorégraphique ou musicaleou théâtrale

Gestion des ressources et de l’alimentation

Écrite 3 hTerritoires et technologie

Sciences et techniques du théâtre, de la musique et de la danse (S2TMD)

Écrite

Écrite et pratique

4 hÉconomie-gestion hôtelière

6 hSciences et technologies culinaires et des services - Enseignement scientifique alimentation-environnement

Sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration (STHR)

Écrite 3 hPhysique-chimie et mathématiques

Écrite 4 hIngénierie, Innovation et développement durable

Sciences et technologies de l’industrie et du développe-ment durable (STI2D)

ÉcriteBiochimie-biologie-biotechnologie ou sciences physiques et chimiques en laboratoire 3 hSciences et technologies

de laboratoire (STL)Écrite 3 hPhysique-chimie et mathématiques

* L’épreuve se décompose en 2 sous-épreuves écrites et pratiques de 3 h chacune.** Uniquement en lycées agricoles.

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48 49année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Le lycée professionnel : une voie d’excellence

L’essentiel

La rentrée 2019 est la première rentrée du nouveau lycée profession-nel. Cette évolution du lycée profes-sionnel est le résultat d’une consulta-tion, puis d’une concertation engagées depuis deux ans. Ce travail s’est effec-tué en articulation avec la loi Pour la liberté de choisir son avenir profes-sionnel votée en août 2018.

Le nouveau lycée professionnel vise à répondre aux nouveaux besoins de compétences, en lien notamment avec les transitions écologique et nu-mérique , à renforcer l’attractivité de l’enseignement professionnel, en pro-posant une orientation plus progres-sive et des parcours personnalisés, et à mieux accompagner les élèves grâce à une nouvelle organisation des enseignements.

Une nouvelle génération de Cam-pus des métiers et des qualifications permet d’offrir partout sur le terri-toire l’excellence professionnelle de notre pays.

Des parcours plus progressifs et un meilleur accompagnement

Dès cette année, les élèves de 2de peuvent bé-néficier de l’accompagnement renforcé. Plus de 100 heures, consacrées chaque année à l’accompagnement personnalisé, permettent à chaque élève d’être épaulé dans ses apprentis-sages et dans la conception de son projet d’orientation.

La mobilité des élèves est également consoli-dée et étendue aux autres diplômes de la voie professionnelle (L’option mobilité expérimen-tée en baccalauréat professionnel depuis 2014).

Dans le cadre des mobilités « longues » (supé-rieures à 2 mois), la possibilité de voir recon-nues, pour l’acquisition du diplôme, les compé-tences acquises à l’étranger est désormais possible.

Une nouvelle seconde et un nouveau CAP

En entrant au lycée professionnel, les élèves n’ont pas toujours une idée claire du métier qu’ils souhaitent effectuer. C’est pourquoi, il a été décidé d’organiser la classe de 2nde par fa-milles de métier afin de faire découvrir tous les métiers d’un même champ professionnel et de donner aux élèves du temps pour choisir le métier qui leur correspond le mieux.

Campus des métiers et des qualifications et campus d’excellence

L’attractivité de la voie professionnelle et la réussite des lycéens dépendent en grande par-tie de la capacité des acteurs à proposer des lieux de formation attrayants, qui favorisent les synergies et facilitent l’émergence de projets communs. Cela suppose de valoriser des éta-blissements à la pointe des secteurs les plus dynamiques, pleinement ancrés dans les éco-systèmes locaux et fonctionnant en réseau avec des partenaires économiques ou acadé-miques nationaux et internationaux.

Élaborés en lien étroit avec les régions et les professionnels, les campus des métiers et des qualifications rassemblent entreprises, ac-teurs de la formation et de recherche. Véri-tables centres de vie, vitrines de l’excellence d’un secteur d’activité, ils participent à l’attrac-tivité de la formation professionnelle tout en

À la rentrée, trois premières familles de mé-tiers sont mises en place en 2nde profession-nelle :

― construction durable, bâtiment et travaux publics ;

― métiers de la relation client et métiers de la gestion administrative ;

― métiers du transport et de la logistique.

Dès cette année, en 2nde, les transformations du lycée professionnel permettent d’augmen-ter significativement les cours en demi-groupe afin de permettre aux élèves de bénéficier d’un meilleur suivi. Les élèves de 2nde suivront cer-tains cours en co-intervention. Un professeur de discipline générale et un de spécialité pro-fessionnelle rendront ainsi plus concrets les enseignements généraux et plus lisible le sens des enseignements généraux comme professionnels.

Le nouveau CAP est mis en place dès cette année. Il offre des parcours plus souples puisqu’il peut être fait en 1, 2 ou 3 ans.

Pour cela, les programmes ont été rénovés dans les disciplines générales. Ils entrent en vigueur en première année de CAP et en 2nde

professionnelle dès cette année.

L’apprentissage dans tous les lycées profes-sionnels est un objectif qui vise à proposer une diversité de parcours (scolaire, apprentissage, mixte) aux élèves et sécuriser les transitions entre les deux modalités de formation.

contribuant à la transformation de la voie professionnelle.

Ils ont pour objectif : ― d’élever le niveau de qualification des

élèves et étudiants, apprentis et stagiaires de la formation continue via la mise en place de parcours de formation diversifiés

― d’améliorer l’insertion professionnelle en renforçant le lien formation/entreprises

― de mieux faire connaître le contexte de la formation et celui de l’entreprise dans le cadre des dispositifs École/Entreprises

― De donner une visibilité de l’ensemble des partenaires (au niveau local et national voire international (CMQ excellence))

― D’accompagner le développement socio-économique du territoire dans le domaine concerné.

En 2019, un appel à projet a été lancé pour l’ob-tention du label campus d’excellence. Huit dos-siers ont été déposés au 20 août 2019. Leur instruction court jusqu’à l’automne.

Des Campus des métiers et des qualifications aux campus d’excellence

En région académique, 6 Campus des métiers ont été labellisés :

3 initiés par l’Académie de Dijon : ― CMQ Alimentation Goût Tourisme porté

par Créativ à Dijon ― CMQ Territoire intelligent porté par le Lycée

des Marcs d’Or à Dijon ― CMQ Industrie technologique innovante et

performante porté par l’IUT du Creusot

3 initiés par l’Académie de Besançon

― CMQ MobiCampus porté par Le Lycée Viette à Montbéliard

― CMQ Microtechniques et objets connectés porté par l’ENS2M à Besançon

― CMQ Maroquinerie et métiers d’arts porté par le Lycée des Huisselet à Montbéliard

2 nouveaux projets sont en phase de finalisation :

― un CMQ agroéquipement porté par Lycée Agricole Munier de Vesoul

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50 51année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

― un CMQ logistique porté par l’IUT de Châlon -sur-Saône et de Vesoul

3 dossiers ont été déposés au titre de Campus d’excellence :

CMQ MobiCampus, CMQ Industrie Technolo-gique Innovante et Performante, CMQ Agroéquipement.

Une nouvelle dynamique pédagogique

Ce parcours renouvelé se traduit par de nou-velles dynamiques pédagogiques :

La co-intervention pour donner plus de sens aux enseignements généraux

― L’objectif est de rendre les enseignements généraux plus concrets en les inscrivant, pour partie, dans la perspective professionnelle choisie par l’élève. Cela va permettre à des élèves, souvent en difficulté avec les apprentis-sages scolaires au collège, de consolider leurs savoirs, de prendre confiance et de progresser ;

― S’y ajoute la consolidation des acquis en français et en mathématiques à l’issue du test de positionnement.

Le chef-d’œuvre ― Tout au long de son parcours au lycée pro-

fessionnel, le lycéen prépare individuellement ou collectivement un « chef d’œuvre » qu’il pré-sente à la fin de l’année de terminale devant un jury.

― Cette réalisation se nourrit de l’expérience acquise au lycée et en milieu professionnel.

― Synonyme d’excellence et de reconnais-sance par les pairs, cette épreuve témoigne de l’acquisition des savoirs et des gestes propres à un métier et développe le sentiment d’appar-tenance à une communauté professionnelle.

Un temps dédié à la consolidation, à l’accompagnement et à la préparation de son projet d’avenir

― En seconde, un temps consacré au renfor-cement en français et en mathématiques, et au choix de la spécialité.

― En première, un temps consacré à la conso-lidation des acquis et à la réflexion sur le projet d’avenir.

― En terminale, une préparation à l’insertion professionnelle et à l’entrepreneuriat ou à la poursuite d’études en fonction du choix du lycéen.

Exemple au lycée du Parc de Chaumes à AvallonLe lycée du Parc de Chaumes d’Avallon s’est engagé à ouvrir les élèves au monde extérieur afin qu’à la sortie du lycée ces jeunes choisissent librement leur orientation sans appréhender de quitter le secteur qui les sécurise. Depuis quelques années, 4 sections européennes sont proposées aux élèves de la section générale et technologique dans différents domaines : scientifique, littéraire, économique et social, management. A noter cette année, une discipline expérimentale en BTS MCO (anglais/management). L’ouverture du lycée en Europe et au monde va se poursuivre avec des déplacements d’étude (Le Caire, Vienne, Sapot), projets Erasmus+ AMOR et ESC, projets eTwinning, accueil d’étudiants égyptiens du lycée Balzac du Caire. Au programme également, l’ouverture de sections européennes, des mobilités vers les pays nordiques facilitées. Le lycée projette à l’avenir d’orienter les projets Erasmus vers la section technologique, la section professionnelle et le BTS, et proposera des périodes de formation en milieu professionnel dans un autre pays d’Europe.

Textes de référence CAP : Arrêté du 21 novembre 2018 relatif à l’organisation et aux enseignements dispen-sés dans les formations sous statut scolaire préparant au certificat d’aptitude profession-nelle (JO du 20-12-2018)

Baccalauréat professionnel : Arrêté du 21 novembre 2018 relatif aux enseignements dispensés dans les formations sous statut scolaire préparant au baccalauréat profes-sionnel (JO du 20-12-2018)

CAP et baccalauréat professionnel : Ho-raires des enseignements généraux et profes-sionnels obligatoires dans les formations sous statut scolaire (BO du 31-03-2019)

Des établissements labellisés Euroscol qui favorisent la mobilité internationale

L’académie de Dijon a octroyé le label Euroscol (label des écoles et des établissements sco-laires d’Europe) à une école, 3 collèges, une cité scolaire, un EVEA, 15 lycées, en juillet 2019 « EUROSCOL ». Ce dernier permet de recon-naître une dynamique de développement de l’offre scolaire européenne dans les territoires, de développement et renforcement des com-pétences interculturelles et de valorisation des écoles et des établissements français dans l’espace européen. Parmi les établissements distingués, plusieurs lycées professionnels et lycées polyvalents proposent des partenariats actifs en Europe et organisent des échanges scolaires à distance et des mobilités appre-nantes :

― Lycée Maurice Genevoix de Decize ― Lycée du Parc des Chaumes d’Avallon ― Lycée Niepce/Balleure de Châlon-sur-Saône ― Lycée Wittmer, de Charolles ― Lycée Vincenot, de Louhans ― Lycée Prieur de la Côte-d’Or d’Auxonne ― Lycée Moisand de Longchamp

LA VOIE PROFESSIONNELLE SCOLAIRE | 37

12 points clés pour une voieprofessionnelle rénovée

Des campus d’excellence ancrésdans les territoires

1Un appel à projet PIA3doté de 50 M€en faveurde la voieprofessionnelle

2

La transformationprogressiveet accompagnéedes filièrespeu insérantes

5

Le développement desformations tournées versles métiers d’avenir

4

Les taux d’insertion de chaque formation rendus publics pour éclairer le choix des familles

8Un CAP en 1, 2 ou 3 ans en fonction du profil et des besoins de l’élève

7

Un partenariat renouvelé avecles entreprises pour favoriserl'insertion des jeunes

6

Des enseignements généraux contextualisés et mieux articulés avec les enseignements professionnels grâce à de la co-inter-vention de professeurs

10

En classe terminale, le choixoffert entre un module insertionprofessionnelle et un modulepoursuite d’étude pour préparer l’avenir

11 12

Une 2ndeprofessionnelle organisée par familles de métiers, pour un parcours plus progessif et plus lisible

9

De l'apprentissage dans tous les lycées professionnels

3

Réalisationd’un chef-d’œuvreprésenté aubaccalauréatprofessionnel

transformer le lycée pROFESSIONNEL | 37

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52 53année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Favoriser la mobilité internationale en voie professionnelle

5 objectifs

4 points forts

Tous les lycéens et apprentis de voie professionnelle sont invités à effectuer des séjours à l’étranger d’une durée de 15 jours à un an.

Modulables en fonction du diplôme préparé et de leur projet, ils peuvent être effectués en entreprise et/ou dans un établissement de formation

professionnelle à n’importe quel moment du cursus de l’élève.

Acquérir une expérience personnelle et gagner en autonomie

Enrichir sa connaissance du métier

Découvrir d’autres usages et savoir-faire

Améliorer sa pratique d’une langue étrangère

Favoriser son insertion professionnelle ou sa poursuite d’études

Avec l’épreuve facultative de mobilité, les élèves peuvent obtenir des points supplémentaires pour le diplôme qu’ils préparent :CAP, bac pro, brevet des métiers d’art, du brevet professionnel

Des points bonus

Les élèves ont la possibilité d’être évalués à l’étranger lors de séjours longs et n’ont plus à repousserle passage du diplôme

Pas de temps perdu

En plus des bourses pourles mobilités internationales, le budget d’Erasmus+ devrait doubler pour la période 2021-2027

Des aidesfinancièresen augmentation

Les élèves peuvent découvrir un pays de l’Union européenne ou n’importe quel autre pays du monde, sous réserve d’une convention avec leur établissement

Un large choixde pays

Préparer les élèves à réussir dans un monde numérique

L’essentiel

Le système éducatif est en-gagé dans les transformations pé-dagogiques et organisationnelles profondes, de l’école maternelle au post-baccalauréat, qui nécéssitent de mobiliser fortement les potentialités du numérique. Les usages de celui-ci sont au cœur des évolutions pédago-giques, de l’amélioration des appren-tissages et de leur évaluation, de la formation aux enjeux et aux métiers de demain. La rentrée scolaire 2019 est notamment marquée par la créa-tion de nouveaux enseignements en classes de 2de et de 1re, visant à pleine-ment préparer les élèves à une société, des études supérieures et un monde du travail toujours plus numériques.

Le système éducatif est en-gagé dans les transformations pé-dagogiques et organisationnelles profondes, de l’école maternelle au post-baccalauréat, qui nécéssitent de mobiliser fortement les potentialités du numérique. Les usages de celui-ci sont au cœur des évolutions pédago-giques, de l’amélioration des appren-tissages et de leur évaluation, de la formation aux enjeux et aux métiers de demain.

Un impulsion nouvelle dans l’enseignement du numérique au lycée

En classe de 2de, tous les élèves suivront le nouvel enseignement commun sciences nu-mériques et technologie, pendant 1 h 30 par semaine.

En classe de 1re, 295 élèves de l’académie sui-vront le nouvel enseignement de spécialité Numérique et sciences informatiques (quatre heures par semaines). Ils pourront s’ils le dé-sirent approfondir cet enseignement en termi-nale à hauteur de six heures par semaine.

Un vaste de plan de formation pour préparer les professeurs aux nouveaux enseignements numériques

Concernant l’enseignement de SNT, 310 pro-fesseurs ont été formés au mois de mai 2019 (285 professeurs du public et 25 du privé). Ils ont travaillé les notions transversales de pro-grammation et ont traité 4 des 7 thèmes au programme : les données structurées et leur traitement / La photographie numérique / In-ternet / Le Web.Les trois autres thèmes seront développés en formation lors de l’année 2019-2020.La spécialité NSI a été implantée dans deux lycées publics de la Côte-d’Or, deux lycées de Saône-et-Loire, un lycée public de la Nièvre et deux lycées publics de l’Yonne. 21 professeurs ont été formés par l’université de Bourgogne.

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54 55année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Un nouvel ENT en Bourgogne : « ECLAT-BFC »

Dès la rentrée, l’ensemble des lycées, des collè-gues et des écoles de la région Bourgogne-Franche-Comté disposeront d’un espace numérique de travail unique pour les élèves de l’école jusqu’au lycée. En France, c’est le 1er ENT déployé assurant un continuum pédago-gique allant du 1er au 2nd degré.

Les établissements du second degré équipés pour la rentrée :

― les 47 collèges du Département de la Côte d’Or,

― les 30 collèges du Département de la Nièvre,

― 19 collèges du Département de l’Yonne.

Le déploiement dans les écoles de l’académie se fera selon un calendrier spécifique.

Une vingtaine d’écoles par département est un objectif pour l’année scolaire 2019-20.

L’ENT ECLAT - BFC intègre plusieurs services innovants : espace de ressources, d’informa-tions, de communication, de collaboration et de travail personnalisé. Il permet également d’accéder aux manuels et ressources numé-riques éducatives... Il s’adresse à tous les acteurs de la communauté éducative (familles, élèves, enseignants et personnels des établissements).

Des journées pour mutualiser les usages pédagogiques du numérique

La rentrée scolaire est une période favorable pour initier une impulsion et dynamiser l’usage pédagogique du numérique tout au long de l’année. En alternative à l’UNA, les DANE de Dijon et Besançon, le réseau CANOPE et les DSDEN se sont associés pour proposer, le 16 octobre 2019, un événement régional déloca-lisé dans les territoires.

Plus de 800 enseignants sont attendus en Bourgogne pour vivre cet événement répartis sur 11 lieux :

― Collège André Malraux, Paron ― Cité de scolaire du Parc des chaumes,

Avallon ― École Marcel Pagnol, Migennes ― École du socle, Recey-sur-Ource ― Lycée Prieur de la Côte-d’Or, Auxonne ― Collège Félix Tisserand, Nuits-Saint-Georges ― Collège Victor Hugo, Lugny ― Lycée Julien Wittmer, Charolles ― École primaire, Saint-Boil ― Collège Aumeunier-Michot, La-Charité-

sur-Loire ― ESPE – Nevers

Des projets phares pour valoriser l’apprentissage du numérique :Plusieurs ateliers collaboratifs seront proposés au cours de cette journée sur différents sites : barcamp, world café, ateliers de co-construction, … Ces ateliers permettent aux participants d’échanger entre pairs pour construire une culture commune et développer leurs compétences pédagogiques autour du numérique. Les enseignants inscrits pourront par exemple bénéficier :

— d’une présentation de l’intérêt pédagogique et des évolutions des pratiques qui découlent de l’aménagement des espaces au lycée J. Wittmer de Charolles (projet innovant financé par la région)

— d’une Conférence de Patrice Renaud, Chargé de mission nationale « Numérique et handicap » au Ministère au collège André Malraux à Paron. Cette conférence sera diffusée sur tous les sites de la région académique.

— d’une Présentation au collège Aumeunier-Michot de la Charité d’un enseignant sur la démarche mise en place pour monter un fablab dans un collège et l’impact de ce projet sur l’enseignement.

— d’un atelier collaboratif sur la ludification des apprentissages où les participants vont concevoir un dispositif ludique pour développer des compétences et une culture numérique. Cet atelier se tiendra sur plusieurs sites, dont le Collège Félix Tisserand de Nuits-Saint-Georges.

Un apprentissage des langues vivantes étrangères de l’école au lycée

L’essentiel

Le 26 novembre 2017 en Sor-bonne, dans un discours intitulé Initiative pour l’Europe, le président de la République a souhaité que tous les élèves maîtrisent deux langues vivantes à la fin du lycée.

Selon l’évaluation nationale Ce-dre de 2016, les compétences linguis-tiques des élèves français progressent mais restent encore en retrait par rap-port à bien des pays européens.

Dans leur rapport, Chantal Manès-Bonnisseau et Alex Taylor ont identifié des leviers de progrès qui ont abouti au plan langues vivantes qui se déploie de l’école au lycée. Plusieurs objectifs sont fixés : favoriser un ap-prentissage précoce et régulier, déve-lopper les enseignements en langues vivantes, accompagner les profes-seurs en formation initiale et conti-nue, multiplier les écoles et les éta-blissements à l’ouverture européenne et internationale, évaluer et certifier pour une meilleure reconnaissance des compétences.

Parler plus tôt et plus souvent

Favoriser un apprentissage précoce et régulier École maternelleUne recommandation pédagogique sur la sen-sibilisation des élèves de maternelle aux langues étrangères a été publiée en mai 2019. Il s’agit de stimuler chez les jeunes enfants :

― un regard positif à l’égard de la diversité linguistique (curiosité, accueil de la diversité) ;

― la découverte d’éléments linguistiques (lexique et structure) et culturels adaptés aux élèves ;

― l’ouverture aux sonorités des langues : écoute, perception des sons et des intonations, reproduction de sonorités ;

― l’émergence d’une conscience des lan-gues : observer les langues, percevoir leurs régularités, leurs ressemblances et leurs différences.

École élémentaireÀ l’école primaire, des séances de 20 minutes sont à privilégier pour assurer une exposition quotidienne. Un guide à destination des pro-fesseurs des écoles a été réalisé pour accom-pagner cette démarche.

Pour les deux prochaines rentrées, la pré-sence de locuteurs natifs, notamment anglo-phones, augmentera de 10 %.

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56 57année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

L’enseignement des langues vivantes à l’école primaire, exemple en Côte-d’Or :

― En 2018/2019 un stage de 2 jours cycle 2 a permis aux 20 collègues présents de « se lan-cer » dans l’enseignement de l’anglais. En lien avec ce stage et afin de faciliter les apprentis-sages, il a été élaboré et mis sur le site LVE 21 :une programmation pour les trois années du cycle 2, des fichiers audio avec fiches élèves permettant de travailler la compréhension orale, des jeux de plateaux pour travailler la production orale.

La formation sera reconduite en 2019/2020.

― Des actions phares en maternelleDes professeurs des écoles ont sollicité des professeurs de collège pour mener des projets autour des langues (maternelle Prieur à Auxonne, maternelle de Marcilly-sur-Tille).

Des professeurs des écoles maternelles ont souhaité se porter candidats pour des projets Erasmus + portés par la DAREIC (écoles ma-ternelles Petit Bernard à Dijon et Lacanche).

L’ouverture à l’international Dans le second degré

De nombreux projets et actions sont portés et développés par l’académie dans le cadre du projet « Dijon académie apprenante » :

― projet académique Erasmus Plus pour dé-velopper des mobilités du personnel de l’académie.

― labellisation Euroscol ― financement par la DREIC d’un projet de

formation des enseignants avec une ouverture à l’international.

― mobilités individuelles en Allemagne et en Espagne en nette augmentation pour atteindre les objectifs de mobilités obligatoiresL’académie montre une forte volonté d’interna-tionaliser les établissements du second degré pour accompagner l’académie apprenante. Le bénéfice de cette mobilisation est de s’ouvrir à d’autres pratiques, de rencontrer des parte-naires, de développer des projets Erasmus Plus.

quelques actions phares

Yonne ― Lycée Vauban : école européenne du Parle-

ment Européen. Dynamique d’ouverture euro-péenne pour les enseignants et les élèves. Mise en place de partenariats pour des mobili-tés d’élèves avec la Rioja et la Bohème Centrale.

― École Marcel Aymé de Joigny : projet pilote OFAJ avec mobilités en réciprocité des élèves. Seule école labellisée Euroscol dans l’académie.

Saône et Loire ― Cité scolaire de Louhans : véritable dyna-

mique d’ouverture internationale. Participation à l’action G7 avec l’accueil d’une délégation coréenne. Établissement labellisé Euroscol. Projets Erasmus Plus.

Côte d’Or : ― Forum orientation « mobilités et ouverture

internationale » organisée en 2019 par le lycée CDG et en 2020 par le lycée Carnot

― EREA de Beaune : lauréat du concours MLF. Établissement labellisé Euroscol.

DES PROJETS À VENIR :

― Écoles d’immersion : elles visent à déve-lopper des écoles où plusieurs matières seront enseignées en langue étrangère. L’objectif est d’être en capacité de communiquer efficace-ment en langue étrangère et de développer des compétences langagières certaines chez les élèves concernés.

― Séminaire Erasmus+ à Dijon les 7 et 8 no-vembre : 2 jours de séminaires pour accompa-gner des établissements scolaires dans le dé-pôt de dossiers et chercher les financements européens.

Climat et développement durable : des élèves engagés

L’essentiel

La lutte contre le changement cli-matique et en faveur de la biodiversité sont deux sujets majeurs pour l’ave-nir. Elles impliquent une mobilisation de l’ensemble de notre société et des évolutions profondes des comporte-ments individuels et collectifs.

C’est pourquoi, le 15 mars 2019, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a proposé à tous les élus des conseils de la vie lycéenne d’organiser des échanges au sein des établissements afin d’identifier des le-viers pour faire des 60 000 implanta-tions scolaires des lieux exemplaires de la protection de l’environnement et de la biodiversité.

Le 4 juin 2019, huit mesures concrètes ont été formulées. Elles sont mises en application et amplifiées dès cette rentrée 2019 pour que les écoles et les établissements deviennent un ter-rain d’engagement pour le développe-ment durable et la lutte contre le chan-gement climatique.

Les labellisations E3D et Ecolycée dans l’académie de Dijon

« Engager les écoles et les établissements dans une démarche de développement du-rable vers la labellisation E3D » est une des 8 mesures annoncées par Monsieur le ministre de l’Éducation nationale le 5 juin 2019 aux membres des CAVL. L’objectif de 10 000 écoles et établissements labellisés en 2022 est fixé.

Le label ministériel E3D en complémentarité de labels portés par d’autres partenaires (col-lectivité, associations, …) qui valorisent le tra-vail mené conjointement. Ainsi, dans la région académique, deux labels : Ecolycée et E3D formalisent les démarches complémentaires dans les lycées.

La région et les académies de Dijon et Besan-çon ont définis des procédures communes à tous les lycées souhaitant obtenir les deux la-bels. Les IA-IPR référents des deux académies participent aux comités de labellisation de la région BFC, dont les représentants sont invités aux comités de pilotage et de labellisation académique.

Les procédures de labellisation « E3D » des académies de Besançon et Dijon, qui concer-neront plus largement écoles, collèges et ly-cées sont établis selon une charte commune qui définit les trois domaines en conformité avec le référentiel national de labellisation :

1. Les actions pédagogiques, éducatives et de formation.2. Le pilotage de l’Éducation au Développe-ment Durable au sein de l’école ou de l’établissement.3. La gestion durable de l’école ou de l’établissement.

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58 59année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Au-delàdelalabellisation,ilestprévuàlarentrée2019,pourleslycées,de:

― identifier un binôme d’éco-délégués (objec-tif : 20 000 éco-délégués pour les collèges et lycées en 2020). Ces binômes d’éco-délégués seront élus, au collège et au lycée parmi les membres du conseil de vie collégienne/ lycéenne, puis du CAVL puis du CNVL. Ces éco-délégués doivent permettre de proposer des actions en faveur du développement durable au sein des lycées.

― intégrer les élus lycéens aux comités de pilotage académiques de l’éducation au déve-loppement durable.

― consacrer une séance annuelle complète des Conseils académiques de la vie lycéenne et du Conseil national de la vie lycéenne et du CNVL aux thématiques du développement durable.

La labellisation E3D dans l’Académie de Dijon

Au 1er septembre 2018, il y avait 107 écoles, collèges ou lycées labellisés E3D dans l’académie. La campagne 2018-2019 est encore en cours et s’achèvera au début de la nouvelle année scolaire.

Les établissements entrés dans la démarche E3D et labellisés en 2015 devront renouveler leur demande de labellisation et faire l’objet d’une nouvelle évaluation.

Total

Académie 107

Côte-d’Or 35

Nièvre 37

Saône-et-Loire 21

Yonne 14

Répartition par type d’établissements

École Collège Lycées

51 34 22

10 16 9

25 8 4

8 6 7

8 4 2

L’essentiel

Le principe de laïcité fait partie intégrante des valeurs de la Répu-blique. À l’école, son respect protège les élèves contre les prosélytismes de toute nature et offre à tous un cadre protecteur respectueux de leurs convictions.

Faire respecter le principe de laïcité nécessite d’adapter en per-manence la réponse aux nouvelles contestations.

Depuis deux ans, le travail conjoint du Conseil des sages de la laïcité, de l’équipe nationale Valeurs de la Répu-blique et des équipes académiques a permis d’apporter une réponse à un grand nombre d’atteintes au principe de laïcité.

En cette rentrée 2019, le travail accompli est approfondi avec des ac-tions de prévention au sein des éta-blissements. Une nouvelle édition du vademecum La laïcité à l’école, enrichi de cas concrets, est prévue au dernier trimestre 2019.

Bilan 2018-2019 de l’équipe Valeurs de la République

Désormais, les chefs d’établissement si-gnalent systématiquement toutes les at-teintes au principe de laïcité et, d’une manière générale, les faits qui contreviennent au règle-ment intérieur. Il s’agit de répondre à chacun d’eux d’une manière ferme, juste et rapide.

Chaque trimestre, les remontées des équipes Valeurs de la République permettent d’établir un état des lieux quantitatif et qualitatif des atteintes à la laïcité et de la réponse qui y a été apportée.

Pour l’année scolaire 2018-2019, 29 cas de si-gnalement ont été enregistrés pour l’académie de Dijon.

― 76 % des cas concernent des atteintes à la laïcité.

― 2 cas ont nécessité une intervention de l’équipe académique.

Qui les a commises ? ― 41 % de la part des élèves. ― 14 % de la part des parents. ― 10 % de la part des personnels. ― 35 % de la part d’autres personnes.

Les cas de signalement recensés pour l’aca-démie concernent

― 3% le port de signes ou tenue ― 11% la contestation d’enseignement jugé

non conforme ― 7% le refus d’activité pédagogique ― 3% racisme ― 7% antisémitisme

Le principe de laïcité au cœur de l’École et de la société de la confiance

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60 61année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

L’essentiel

Le respect d’autrui est une valeur fondamentale de notre République. À ce titre, l’École de la confiance trans-met les règles de la vie commune et veille à leur respect.

Le ministère de l’Éducation natio-nale et de la Jeunesse renforce la po-litique publique de lutte contre le har-cèlement entre élèves en déployant un plan d’actions ambitieux en dix nou-velles mesures.

La lutte contre toutes les formes de discrimination et contre le har-cèlement sont des priorités. Le G7 Éducation, présidé par la France, qui s’est tenu le 4 juillet, a abouti à l’adop-tion d’un texte qui a placé la lutte contre le harcèlement comme enjeu international.

Lutter contre le harcèlement

Le ministère est pleinement engagé pour éra-diquer le harcèlement à l’école. Dans une en-quête Depp de 2017, 7 % des collégiens ont déclaré avoir subi une atteinte de cyberharcè-lement. Celui-ci est davantage subi par les filles (8 % contre 6 % pour les garçons) et par les élèves de 3e.

77 742 sollicitations ont été reçues par le nu-méro d’appel Non au harcèlement 30 20 dont 2 176 signalements transmis aux référents académiques. On constate une légère baisse du phénomène (- 5,6 %) mais les nouvelles technologies accentuent la violence.

C’est pourquoi l’interdiction de l’usage du té-léphone portable dans l’enceinte des collèges est fondamentale.

Le principe d’une scolarité sans harcèlement est entré dans le Code de l’Éducation grâce à l’adoption de la loi Pour une École de la confiance.

Loi pour une école de la confianceArticle5 : « Aucun élève ne doit subir, de la part d’autres élèves, des faits de harcèlement ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions d’apprentissage susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité ou d’altérer sa santé physique ou mentale. »

L’École du respect

d’autrui

Identifier les difficultés et accompagner les personnels

La loi Pour une École de la confiance crée dans le Code de l’éducation un article L. 141-5-2 qui dispose que l’État protège la liberté de conscience des élèves en interdisant toute tentative d’endoctrinement.

Loi pour une école de la confianceArticle 10 : « L’État protège la liberté de conscience des élèves. Les comportements constitutifs de pressions sur les croyances des élèves ou de tentatives d’endoctrinement de ceux-ci sont interdits dans les écoles pu-bliques et les établissements publics locaux d’enseignement, à leurs abords immédiats et pendant toute activité liée à l’enseignement. La méconnaissance de cette interdiction est punie de l’amende prévue pour les contraven-tions de la cinquième classe. »

Transmettre la laïcité et les valeurs de la République aux élèves

Répondre aux contestations de certains sa-voirs établis par la science

Les professeurs se heurtent parfois à cer-taines contestations de faits démontrés par la science. Pour les aider, les équipes acadé-miques ont engagé une réflexion commune et la production d’outils.

Le 9 décembre, Journée de commémoration de la loi de séparation des Églises et de l’État, est pour la communauté éducative un moment important de mobilisation dans de nombreux établissements qui mènent, pour l’occasion, des projets originaux et de nombreuses ac-tions éducatives.

Ce renforcement du cadre juridique vient conforter l’action menée par les équipes édu-catives pour faire des établissements scolaires des espaces propices aux apprentissages et du temps scolaire celui du questionnement et de l’exercice de l’esprit critique.

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62 63année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Ce texte offre un socle solide à la lutte contre le harcèlement. Plusieurs mesures concrètes ont été prises :

― généralisation des ambassadeurs contre le harcèlement dans tous les collèges ;

― numéro dédié 3020 ; ― campagne contre le harcèlement.

En 2019-2020, l’effort engagé s’approfondit : ― doter les écoles et les établissements d’un

plan de prévention et de lutte contre le harcèle-ment entre élèves. Expérimentation dans huit académies en 2020 ;

― accompagner les écoles et les établisse-ments confrontés à des situations complexes avec la création d’un réseau départemental d’intervention mobilisable par les établisse-ments pour lutter contre des situations de har-cèlement et engager des actions de prévention ;

― mettre à la disposition des écoles et des établissements scolaires des ressources avec l’aide d’un comité national d’experts.

Le 7 novembre 2019 prochain aura lieu la Jour-née nationale de lutte contre le harcèlement. Elle mettra à l’honneur les dynamiques de groupe positives qui permettent d’apporter un soutien actif aux victimes et rompre leur isolement.

dans l’académie de dijon

Le programme à destination des écoles et des collèges vise à mobiliser l’ensemble de la com-munauté éducative autour de la question du harcèlement. Il va se traduire par de nouvelles actions concrètes au sein de l’académie de Di-jon :

― 10 heures d’apprentissages par an consa-crées à la question du harcèlement pour les élèves de cycles 2, 3 et 4.

― des réunions annuelles de sensibilisation des parents et des personnels.

― des kits de communication pour les éta-blissements et des guides à distribuer aux pa-rents d’élèves.

― des enquêtes locales de climat scolaire. ― un label « Non Au Harcèlement ». ― la formation au collège d’ambassadeurs «

Non Au Harcèlement ».

Promouvoir l’égalité entre les filles et les garçons

En 2019, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse approfondit son action grâce à la nouvelle Convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif, signée pour la période 2019-2024 par l’ensemble des ministères ayant la responsabi-lité de politiques éducatives.

Dans l’académie, la mission consiste à coor-donner la mise en œuvre de la politique éduca-tive en faveur de l’égalité filles garçons à l’école en relation avec la mission nationale « Préven-tion des discriminations et égalité filles gar-çons » ainsi que les partenaires locaux :

― Développer une culture de l’égalité et du res-pect mutuel.

― Étoffer les offres de formation à destination de l’ensemble des personnels.

― Mobiliser des ressources à destination des établissements.

― Améliorer l’orientation scolaire : garantir l’équité d’accès à l’information.

― Favoriser l’insertion professionnelle équi-table tant pour les filles que pour les garçons.

― Renforcer le pilotage académique de la poli-tique en faveur de l’égalité.

― Dynamiser le réseau des référents départementaux.

― Développer et animer le réseau des réfé-rents établissement.

― Mettre en œuvre des actions de prévention afin de prévenir des comportements stéréoty-pés à destination des élèves, des personnels d’encadrement et des équipes éducatives et de santé.

― Conseiller les établissements en terme de prévention, de sensibilisation, et de formation.

― Valoriser les expérimentations et les pro-jets menés dans les établissements.

― Mettre en œuvre la convention régionale pour l’égalité.

― Enrichir le réseau de partenaires internes et externes.

Points forts de l’année scolaire 2019 2020

― Studyrama : 15 et 16 novembre pour des interventions durant le salon.

― 25 novembre : journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Partenariat en cours de construction avec la police municipale de Quetigny sur la thématique «violences conjugales».

― 8 mars 2020 : journée internationale des droits des femmes. Cette date tombant un di-manche, une action sera proposée la semaine du 9 au 14 mars.

― 17 mai 2020 : journée contre l’homophobie et la transphobie. Cette thématique étant une priorité du ministre, elle sera le fil conducteur de l’année pour nos actions.

― La nouvelle convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçonssera signée. La déclinaison régionale sera rédi-gée en lien avec la direction régionale aux droits des femmes et l’égalité femmes - hommes.

― Organisation en partenariat avec l’Univer-sité de Bourgogne et plus particulièrement le groupe thématique de recherches «discrimina-tions et inégalités» de trois séminaires sur les thématiques suivantes:

Chiffres Clés

5 écoles et 19 établissements participants au prix « Non au harcèlement ».

2 référents académiques et 12 référents départementaux « lutte contre le harcèle-ment ».

La lutte contre le harcèlement au cœur de l’action des départements :Côte-d’Or et Saône-et-Loire : Journées de for-mation ambassadeurs collégiens.Dans ces deux départements, le choix a été fait d’une « journée ambassadeurs / collé-giens » avec la participation de 10 collèges sélectionnés sur appel à projet dans le cadre des CESC en Saône-et-Loire et des collèges de l’agglomération dijonnaise pour la Côte-d’Or.

Ces journées ont réuni élèves, chefs d’établis-sements, CPE, infirmiers, enseignants… Elles ont permis des apports théoriques, des échanges de pratique et la définition de nom-breux projets.

Ces actions seront généralisées à l’ensemble des collèges de l’académie cette année.

Nièvre : Table ronde cyber-harcèlementLe 12 février 2019, 128 professionnels interve-nants dans le champ éducatif et de la jeunesse se sont réunis pour une journée de réflexion autour de la problématique du cyber-harcèle-ment : conceptualisation du processus de har-cèlement, approche judiciaire de cette nouvelle forme de violence. Des professionnels de l’Education nationale ont ensuite présenté les protocoles de prise en charge et les modalités de signalement. Les nombreux échanges avec les ambassadeurs lycéens témoignent de l’en-gagement sans faille du département de la Nièvre dans la lutte contre le harcèlement scolaire.

Les outils de signalement :3020 : numéro national de l’application Stop harcèlement08 08 800 197 : numéro académique de l’appli-cation Stop harcèlementhttps://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/

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S’unir pour réussir

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66 67année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Avec la loi Pour une École de la confiance, la formation va désormais répondre à la même exigence et au même cahier des charges sur l’ensemble du territoireLes Espé deviennent les instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspé).

Ce changement de nom traduit l’ancrage des Inspé dans l’enseignement supérieur, notamment par un meilleur adossement de la formation à la recherche universitaire et réaffirme la place de l’État employeur, tout en respectant l’autonomie des universités. Cela souligne le caractère national de ces instituts et donc la nécessité d’une formation plus homogène sur l’ensemble du territoire.

L’essentiel

La formation initiale et continue est un facteur essentiel d’accomplissement professionnel pour les professeurs et de réussite pour les élèves.

L’enquête internationale Talis, réalisée sous l’égide de l’OCDE, montre que les professeurs sont très majoritairement heureux d’exercer leur métier. Plus de la moitié d’entre eux exprime cependant un manque de formation.

Afin de répondre à ce besoin, la formation initiale et continue des professeurs a fait l’objet de discussions approfondies ces derniers mois avec les partenaires dans le cadre de l’agenda social.

Une formation initiale plus homogène sur tout le territoire GRÂCE AUX INSPÉ

Le département MEEF (Métiers de l’Enseigne-ment, de l’Education et de la Formation) de l’INSPE (les instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation), assure la forma-tion initiale des enseignants des 1er et 2nd degrés de l’académie.

Les sites de formation d’Auxerre, Dijon, Mâcon et Nevers accueillent les étudiants du master MEEF professeur des écoles.

À la rentrée 2019,245 professeurs des écoles stagiaires débute-ront leur année dans une école de l’académie.

Renforcer la formation initiale des professeurs

Nombre de professeurs des écoles stagiaires

Côte-d’Or 68Nièvre 59

Saône-et-Loire 36Yonne 82

Pour le second degré, le site de Dijon assure la formation des enseignants du 2nd degré et des conseillers principaux d’éducation, et celui de Chalon plus particulièrement, la formation du parcours Sciences industrielles de l’ingénieur.

À la rentrée 2019, près de 250 stagiaires à mi-temps du second degré ont été accueillis dans les collèges, lycées professionnels, généraux et technologiques publics de la proximité di-jonnaise (essentiellement en Côte-d’Or et Saône-et-Loire) et 25 stagiaires à temps plein implantés dans les quatre départements de l’académie.

Susciter et soutenir les vocations : la pré-professionnalisation

Afin de diversifier socialement le recrutement des professeurs, de sécuriser leur parcours et de susciter de nouvelles vocations, il est pro-posé, à partir de la deuxième année de licence, aux étudiants qui le souhaitent de travailler dans un établissement.

Dans l’académie de Dijon, 33 étudiants en anglais, mathématiques et lettres modernes sont recrutés sous le statut d’assistants d’édu-cation (contrat de travail de droit public) pour

Développer la formation continue

La formation continue des enseignants se poursuit après l’année de stage en alternance grâce aux formations académiques offertes dans le plan académique de formation (PAF) ou dans les plans départementaux de forma-tion pour le premier degré. Elles se déroulent sous forme de parcours en présentiel, à dis-tance, ou de formation hybrides (à distance et en présentiel) animés par des formateurs aca-démiques ou départementaux, ou sous forme de journées d’études en lien avec l’université relatives aux compétences non académiques ou plus ancrées sur les connaissances disciplinaires.

À l’école primaire, les 18 heures de formation continue annuelle sont consacrées au français et aux mathématiques.

Un travail de réflexion est conduit pour accom-pagner les enseignants dans la valorisation de leurs compétences acquises en formation : ainsi le ePortfolio rassemble un ensemble de documents et de ressources électroniques pour décrire et illustrer apprentissage, carrière, expériences, travaux et compétences abor-dées dans différents contextes.

Enfin l’académie de Dijon promeut et accom-pagne les établissements qui construisent des projets (école laboratoire, école du socle…) en lien avec la recherche et les partenaires exté-rieurs : CANOPE, universités, direction du nu-mérique... Ces projets sont ancrés sur l’auto-nomie des établissements au service de l’approfondissement des compétences des professeurs et des élèves, pour la réussite et le bien-être de tous.

effectuer un service de 8 heures hebdoma-daires dans un collège ou un lycée. Leur emploi du temps dans l’établissement sera réparti en journées ou demi-journées et élaboré en lien entre le chef d’établissement et l’université. Ils seront particulièrement impliqués dans l’ac-compagnement au travail personnel des élèves notamment dans le cadre du dispositif « De-voirs faits ».

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68 69année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

les laboratoires de mathématiques : des lieux spécifiques de formation

Dans l’académie de Dijon, 8 laboratoires de mathématiques (7 lycées et 1 collège) sont en place. Ils permettent aux professeurs de se former entre pairs et avec des professeurs de l’enseignement supérieur.

Côte d’OrLycée Montchapet à Dijon

Lycée Marey à Beaune

Nièvre Lycée Jules Renard-Follereau à Nevers

Saône et Loire

Lycée Pontus de Tyard à Chalon-sur-Saône

Lycée Parriat à Montceau-les-Mines

Campus des métiers du Creusot – lycée Blum au Creusot

YonneLycée Janot à Sens

Collège Larousse à Toucy

Accompagner les personnels tout au long de leur carrière 

L’ESSENTIEL

La gestion des ressources hu-maines (GRH) de proximité est un nouveau service de conseil et d’in-formation pour tous les personnels du ministère qui souhaitent être ac-compagnés dans une évolution pro-fessionnelle, soutenus dans les dif-ficultés qu’ils rencontrent, ou encore informés les services sociaux et de santé.

Ce service peut être utilisé à tout moment du parcours professionnel, en toute confidentialité et au plus près du lieu d’exercice des missions des personnels.

En cette rentrée, 95 premiers conseillers RH de proximité, sont dé-ployés sur tout le territoire.

Des conseillers RH de proximité formés et déployés dans les académies

Cette nouvelle dimension de l’accompagne-ment personnalisé des agents est intégrée dans le cadre de la politique RH globale de chaque territoire académique.

Après une première année d’expérimentation qui a concerné la moitié des académies en 2018-2019, le dispositif est généralisé à la totalité des académies à la rentrée 2019.

Les conseillers RH de proximité sont des professionnels des RH, formés à l’Institut des hautes études de l’éducation et de la formation. Dans le cadre de leur mission, ils sont placés sous l’autorité des directeurs des ressources humaines des académies. Ils s’engagent à respecter la confidentialité des échanges avec les personnels qui sollicitent leur appui.

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70 71année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

La GRH de proximité, une généralisation de la fonction à la rentrée 2019 dans l’académie

Objectif : ― mieux tenir compte des attentes des

personnels ― permettre à chaque personnel qui le sou-

haite de contacter un conseiller RH de proxi-mité au plus près de son école, de son établis-sement ou de son lieu d’exercice, dans un lieu dédié et dans le respect des règles de confidentialité.

Missions :la GRH de proximité permet d’aider au dévelop-pement personnel et professionnel, d’accom-pagner individuellement les personnels qui le souhaitent en termes d’évolution profession-nelle :

― détection des talents en termes de profil et de potentiel

― proposition de bilans professionnels ― réalisation d’une mobilité

Écouter, conseiller, prévenirCe service propose, en complément de l’action de leurs responsables hiérarchiques, un sou-tien aux personnels en difficulté.

Il peut être mobilisé par les encadrants, au niveau de l’établissement, de la circonscription ou d’un service, sous forme d’aide et de conseil dans le domaine de la gestion managériale.

AnimerLa GRH de proximité anime des réseaux pro-fessionnels dans le bassin d’emploi local, en partenariat avec les services de l’État et les collectivités locales, afin d’identifier des pistes de mobilité pour les personnels du ministère ainsi que d’éventuelles ressources contrac-tuelles parmi les viviers locaux.

Au niveau académique, un chargé de mission RH de proximité a été recruté dès la rentrée dernière pour les personnels affectés dans le département de l’Yonne. Presque 250 person-nels ont ainsi pu être reçus dont la moitié pour les accompagner dans la construction d’un

parcours de carrière.

À cette rentrée 2019, 3 nouveaux chargés de mission RH de proximité sont recrutés (un par département) ; ces chargés de mission, placés sous la responsabilité du DRH académique, travaillent en complète articulation avec l’en-semble des acteurs et notamment les conseil-lers mobilité carrière.

Création d’une gestion des ressources humaines de proximité

ÉCOUTER, CONSEILLER, PRÉVENIR

AIDER AU DÉVELOPPEMENT PERSONNEL ET PROFESSIONNEL

ANIMER DES RÉSEAUX PROFESSIONNELS DANS UN BASSIN D’EMPLOI LOCAL

Appui RH pourla gestion managériale :• des chefs d’établissement • des IEN de circonscription• des chefs de service

Soutien aux personnelsen difficulté (atteinte à leur image ou intégrité, violence verbale et physique, harcèle-ment, etc.)

Accompagnement individualisé des personnels dans leursprojets de mobilité, de formationet de carrière (coaching, bilansde compétences ou de formation, etc.)

Détection et suivi des potentiels

en relation avec le conseillermobilité carrière

Prévention et résolutionde situations conflictuelles

en lien avec les dispositifsd’aide et d’écoute existants(cellules d’écoute, médecins de prévention, etc.)en collaboration avec leresponsable hiérarchique

Interlocuteur privilégié de tous les agents, le conseiller ressources humaines de proximité a 3 missions.

Construction et développementd’un réseau auprès des employeurs locaux des secteurs public et privé, et d’organismes compétents :• identification d’opportunitésde recrutement de contractuels • identification d’opportunités d’évolution professionnelle pour les personnels de l’éducation nationale (mobilité, stages professionnels, etc.)

Engagementd’actions conjointesdans le domaine RHavec des employeursextérieurs (recrutementde profils en tension,reconversion, etc.)

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72 73année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Améliorer les conditions de travail des personnels 

L’ESSENTIEL

Depuis mai 2017, la protection des personnels est une priorité. Une réponse systématique à chacun des faits de violence commis dans l’en-ceinte scolaire doit être apportée.

Le plan de protection de l’école repose sur cinq priorités :- protéger l’école, sécuriser l’espace scolaire et les abords des établissements ; - renforcer l’action disciplinaire dans les collèges et les lycées ;- répondre plus efficacement aux violences les plus graves commises par les élèves ou les parents ;- prendre en charge les élèves haute-ment perturbateurs et poly-exclus ;- associer et responsabiliser les familles.

Protéger l’école, sécuriser l’espace scolaire et les abords des établissements

Le 31 octobre dernier, Monsieur le ministre de l’Éducation nationale a engagé les académies à approfondir, par des mesures complémen-taires, les actions conduites depuis 17 mois afin de « mener une lutte résolue contre les violences et les incivilités à l’école ». L’objectif est de développer « un climat scolaire apaisé favorable aux apprentissages », c’est pourquoi les espaces cibles prioritaires sont la classe et l’établissement.

Les 3 caps fixés (unité des acteurs, exercice serein de l’autorité, approfondissement et sys-tématisation des réponses apportées en cas de manquement aux règles de la vie com-mune) induisent une mobilisation globale à tous les échelons du système éducatif dans une recherche de mise en cohérence et de continuité. Les déclinaisons proposées relèvent, pour une part, de l’autorité ministé-rielle mais aussi de la responsabilité acadé-mique (rectorat et DSDEN) et locale (EPLE).

Renforcer la réponse aux incivilités dans les collèges et les lycées

Les procédures disciplinaires sont simplifiées et renforcées dans les établissements du se-cond degré.

Par exemple : ― réduction de trois à deux jours au moins du

délai minimum à l’issue duquel le chef d’éta-blissement peut prononcer seul une sanction disciplinaire ;

• allongement du délai de conservation des sanctions (à l’exception de l’avertissement et de l’exclusion définitive) dans le dossier ad-ministratif des élèves ;

Répondre plus efficacement aux violences les plus graves

Les faits de violences scolaires, commis au sein de l’établissement ou aux abords de ce-lui-ci, donneront lieu à :

― une réponse systématique, qu’elle soit dis-ciplinaire et/ou pénale, à visée éducative ;

― un accompagnement des victimes pour leur permettre de poursuivre leur scolari-té/l’exercice de leurs fonctions au sein de l’éta-blissement dans les meilleures conditions.

Prendre en charge les élèves hautement perturbateurs et poly-exclus

Aujourd’hui, 1 500 élèves environ ont été ex-clus à plusieurs reprises de leurs différents établissements.

Afin d’aider les équipes éducatives et les fa-milles à prendre en charge des élèves haute-ment perturbateurs et/ou poly-exclus, l’équipe mobile mixte d’intervention scolaire pourra être mobilisée à la demande de l’école ou de l’établissement.

Associer et responsabiliser les familles

La réponse à la violence scolaire passe par le dialogue et la responsabilisation des respon-sables légaux de l’élève. C’est pourquoi, il est mis en place en cette rentrée un protocole d’accompagnement et de responsabilisation des parents (PAR) établi entre les parents ou les représentants légaux de l’élève et l’IA-Dasen lorsqu’un élève a fait l’objet de deux exclusions définitives au cours de la même année scolaire

Plan de protection pour école – déclinaison académique

Depuis janvier 2019, l’académie de Dijon a mis en place un plan de protection de l’école. Une consultation très large auprès des personnels, des chefs d’établissement, des conseillers techniques du rectorat, des élèves du CAVL et CVC, des fédérations de parents d’élèves et des partenaires (MGEN, Autonome de solida-rité, ESPE) a permis de proposer un plan de protection au plus près des préoccupations des uns et des autres.

Il se décline en quatre priorités : ― Répondre aux violences verbales et écrites

par une communication professionnelle mai-trisée en favorisant la connaissance mutuelle avec les parents, en faisant reconnaître l’auto-rité des personnels enseignant et éducatifs en faisant équipe

― Agir sur les facteurs de risque en repérant les fragilités pédagogiques, en développant la culture de la gestion des risques et en actuali-sant les plans de prévention de la violence

― Accompagner les élèves au comportement perturbateur, les enseignants entrant dans le métier et les situations de fragilité des enseignants

― Partager les protocoles de prise en charge des situations de violence au niveau de l’éta-blissement et des autorités académiques.

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74 75année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

28 propositions sont formalisées et sont classées en quatre catégories :- ANTICIPER : la prévention de la violence - REPONDRE : la gestion des situations de violence - RESTAURER : la gestion sur un temps long des conséquences et la remédiation- PILOTER : l’organisation, le suivi et l’évaluation du plan de protection

À ce jour, 48% des propositions ont atteint leurs objectifs et 24% d’entre elles sont en cours de réalisation.

exemples de réalisations

― Conception de fiches reflexes simples, vi-suelles et accessibles par les personnels avec une diffusion large et régulière, systématique en début d’année et auprès des « entrants dans le métier ».

― Élaboration de formations ciblées dans le 1er degré pour développer une culture du risque :

― formation à la gestion de crise pour les directeurs d’école

― formation à la gestion des adultes (dont parents) et des enfants en crise de colère

― Réalisation d’une note spécifique par un groupe de travail composé de chefs d’établis-sement pour mettre en œuvre concrètement les mesures ministérielles :

― la réponse aux déclarations systéma-tiques d’incident

― les formes du soutien et de l’accom-pagnement des personnels victimes

― la mise en place de la période proba-toire après exclusion temporaire

― le protocole de demande de perma-nence d’un policier ou d’un gendarme

Mieux associer les familles à la vie de l’École 

L’ESSENTIEL

La participation des parents à la vie de l’École est l’un des principaux leviers de la réussite scolaire des élèves. Celle-ci repose, en particulier, sur la confiance que l’École et les fa-milles construisent au quotidien.

Cette confiance est fondée sur des droits et des devoirs. C’est pour-quoi, il est important que les familles dont les enfants contreviennent de manière répétée au règlement intérieur et commettent des actes graves dans l’enceinte scolaire soient responsabilisées.

La Mallette des parents

Mise en ligne en septembre 2018, la mallette des parents permet aux parents de disposer des informations et des conseils nécessaires pour bien suivre et bien accompagner la scola-rité de leurs enfants.

L’équipe éducative y trouve des ressources pour préparer des rencontres avec les familles sur des sujets aussi importants que l’alimenta-tion, le sommeil, l’utilisation des écrans, l’orien-tation et la manière de soutenir son enfant dans ses apprentissages.

https://mallettedesparents.education.gouv.fr

Les écoles et les collèges de l’académie sont invités à largement communiquer sur cet outil qui permet de favoriser les liens avec les familles.

Encourager la participation des parents d’élèves au fonctionnement de l’École

La participation du plus grand nombre de pa-rents aux élections des représentants des pa-rents d’élèves est essentielle au bon fonction-nement des établissements. Les parents élus portent la voix et les préoccupations de chaque parent.Pour encourager cette participation, il est ins-tauré une semaine de la démocratie scolaire. Cette semaine contribue à donner visibilité et

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76 77année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

sens à la participation des acteurs au proces-sus de décision dans un esprit démocratique. Elle se déroule la sixième semaine suivant la rentrée scolaire.Les élections auront lieu les 11 ou 12 octobre 2019.

Dans l’académie de Dijon, le taux de participa-tion aux élections 2018 étaient de 27,84 % contre 21,97 % au plan national pour les éta-blissements du second degré. Ce taux de par-ticipation s’élève à 57,04 % dans le premier degré. Ces taux largement supérieurs aux moyennes nationales montrent le fort engage-ment des familles de notre académie.

Le numérique au service de la relation École-parents

Les outils numériques jouent un rôle fonda-mental pour permettre aux parents de suivre la scolarité de leurs enfants et pour renforcer les échanges avec l’équipe éducative.

Dans le premier degré, un service en ligne est mis à disposition par le ministère pour la consultation par les parents du livret scolaire unique de leur enfant.

Dans le second degré les collectivités territo-riales en lien avec les services académiques déploient cette année un nouvel Environne-ment numérique de travail. Ce nouvel outil va encore améliorer la relation entre les établisse-ments et les parents.

Les cafés des parents

La rectrice a pris l’initiative d’inviter plusieurs fois par an les représentants des fédérations de parents d’élèves pour échanger autour des questions qui intéressent les familles.

L’an dernier ces réunions ont notamment per-mis des échanges riches autour de la transfor-mation de la voie professionnelle, de la réforme du lycée, des évolutions de ParcourSup et les conditions de passation des examens.

Enrichir les temps périscolaires : les Cités éducatives   et le Plan mercredi  

L’ESSENTIEL

Lancé à la rentrée 2018, le Plan mercredi a permis de soutenir les col-lectivités qui souhaitent offrir un projet éducatif de qualité durant le mercredi. 4 306 communes bénéficient d’un Plan mercredi. Durant l’année 2019-2020, 2 000 Plans mercredi supplémentaires seront signés.

Annoncées en mai 2019, les Cités éducatives font de l’école le pivot de l’offre éducative proposé aux élèves sur le temps périscolaire dans les quartiers prioritaires de la ville.

Le Plan mercredi comme les Cités éducatives poursuivent le même objectif : donner à tous les enfants des contenus éducatifs de qualité durant le temps périscolaire.

Déploiement du plan mercredi

Le 20 juin 2018, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a proposé aux col-lectivités qui le souhaitent le Plan mercredi. Organisé autour du sport, des arts et de la culture, le Plan mercredi permet aux collecti-vités d’obtenir une aide versée par la caisse d’allocations familiales pour transmettre aux élèves des contenus éducatifs de qualité durant le temps périscolaire.

2 186 Plans mercredi ont été passés entre les services de l’État, les Caf et 4 306 communes regroupant 2 millions d’enfants scolarisés dans le premier degré.

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78 79année scolaire 2019-2020 année scolaire 2019-2020

Le plan mercredi dans l’académie

Nbre de conventions signées

% d’écoles proposant le dispositif

% d’élèves suivant le dispositif

Côte-d’Or 18 48% 46%Nièvre 20 46% 57%

Saône-et-Loire 29 32% 37%Yonne 23 26% 36%

Académie 90 37% 42%

cités éducatives : l’école acteur majeur des territoires fragiles

Annoncé par le président de la République dans le cadre de la mobilisation nationale pour les habitants des quartiers prioritaires en juillet 2018, le label des Cités éducatives vise à lutter contre les inégalités de destin en rassem-blant autour de l’École tous les acteurs qui œuvrent sur le temps périscolaire à l’éduca-tion des enfants et des jeunes, entre 3 et 25 ans, de la petite enfance à l’insertion professionnelle.

Une fédération de tous les acteurs engagés autour de l’enjeu éducatif80 territoires ont été jugés éligibles au label. Ce sont de grands quartiers d’habitat social de plus de 5 000 habitants, avec des enjeux sco-laires (Rep et/ou Rep+) ou de sécurité (ZSP) marqués, et présentant des dysfonctionne-ments urbains majeurs.

Les territoires éligibles qui souhaitent se constituer en Cité éducative ont déposé un dossier. Leur sélection et les moyens affectés par l’État sont accordés à partir de la rentrée scolaire 2019.

Le label a trois grands objectifs : ― organiser la continuité éducative entre les

temps scolaires et périscolaires ; ― conforter le rôle de l’école dans le suivi des

temps périscolaires des jeunes ; ― diversifier les projets éducatifs pour les

jeunes.

La ville de Chenôve, label d’excellence

La ville de Chenôve en Côte d’Or est engagée dans le processus de labellisation « Cités édu-catives ». Ce projet mobilise le collège du Cha-pitre (Rep+) et 4 groupes scolaires dans le quartier du Mail, quartier relevant du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU).

L’ambition de la Cité éducative est de mieux coordonner et renforcer les dispositifs exis-tants en structurant une alliance éducative entre l’ensemble des professionnels du terri-toire. L’enjeu est de pouvoir accompagner au mieux chaque parcours éducatif individuel, depuis la petite enfance jusqu’à l’insertion pro-fessionnelle, dans tous les temps et espaces de vie : transmettre et faire vivre les valeurs de la République et de la laïcité, contribuer à la continuité éducative, soutenir les parents, ré-pondre aux besoins éducatifs, sociaux et cultu-rels des enfants et des jeunes, notamment pour les publics à besoins spécifiques.

Une politique des internats ambitieuse au service des élèves et des territoires 

L’ESSENTIEL

L’internat est un levier de justice sociale et territoriale et un formidable outil pédagogique. Or, aujourd’hui, 40 000 places d’internat demeurent vacantes sur 222 000 places au total.

Le 1er juillet 2019, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a donc présenté le plan pour l’internat du XXIe siècle.

Bien plus qu’une solution d’héber-gement, les nouveaux internats propo-seront aux collégiens et aux lycéens un projet pédagogique de qualité sur un thème spécifique.

D’ici 2022, 240 nouveaux projets d’internats accueilleront 13 000 élèves supplémentaires. La rénovation des internats pourra bénéficier d’« Édu Prêt », nouvel instrument de finance-ment doté d’un milliard d’euros mis en place par la Caisse des dépôts et consignations, via la Banque des territoires.

Des internats- projets au cœur des territoires

L’académie de Dijon propose une politique édu-cative volontariste au service des besoins des élèves et des familles.

62 établissements du second degré (5 col-lèges, 3 EREA et 54 lycées) offrent 8 842 places d’internat ce qui correspond à une capacité moyenne de 142 lits mais avec de grands écarts en lien avec le contexte de l’établisse-ment. La quasi-totalité des lits (94 %) est en lycée, principalement en pré-bac (85 %).

Les filles ont moins de places disponibles que les garçons (47 % contre 53 %), cette disparité vient de l’internat réservé aux étudiants où les 2/3 des lits sont réservés aux garçons, la pa-rité existe au niveau du lycée. Avec un score à 77 %, le taux moyen d’occupation est légère-ment inférieur à la référence nationale (82 %).

25 établissements volontaires ont uni leur ré-flexion pour dégager de nouvelles orientations tenant compte des dynamiques et opportuni-tés des territoires pour repenser leur projet éducatif et pédagogique d’internat. Ce travail s’inscrit dans la mise en œuvre du projet aca-démique « Dijon académie apprenante 2018-2022 » dont l’une des priorités de l’axe 2 « ga-rantir le bien-être » est centrée sur l’internat.

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L’internat au service des territoires et de la réussites des élèves

LES 5 clés du nouvel internat

LES 3 grands types d’internat

LES 3 chiffres clés

Les résidences à thème

Où ? Dans les collègesdes zones ruraleset de montagne

Quels thèmes ? Arts et culture ; sport ; numérique ; international ; écologie ; etc.

Objectif : 100 résidences à thème d’ici 2022

13 000jeunes accueillis

240internats à projet

1 Md €d’« Édu Prêt » destiné aux constructions et transformationsdu bâti scolaire

Un internat souple et ouvert Un accueil qui peut s’adapter aux besoins des élèves et des familles.

Un ancrage territorialL’internat, partie prenante du développement du territoire, est organisé autour de ses richesses.

Un soutien renforcé Des élèves accompagnés, des familles sécurisées et impliquées, un management adapté (« métiers de l’internat »), une tarification accessible (bourse, etc.).

Un projet fondateur Chaque internat répond à des besoins et des centres d’intérêt : réussite scolaire, préparation d’examens, orientation professionnelle, sport, culture, immersion linguistique, informatique, écologie, etc.

Des infrastructures adaptées au projet Chambres avec bureaux, espaces de convivialité, attention portée aux repas, espaces culturels et sportifs, etc.

Les internats d’excellence

Où ? Dans les quartiers prioritaires de la ville et les zones rurales

Pourquoi ? Une promesse de réussite scolaire grâceà une offre pédagogique ambitieuse et un accompagnement personnalisé renforcé

Objectif : 100 internats d’excellence d’ici 2022

Les internats des campus pro

Où ? Dans les Campusdes métierset des qualifications d’excellence

Pourquoi ? Les jeunes préparant un CAP, un bac proou un BTS, pour une orientation choisie

Objectif : 40 internats des campus pro d’ici 2022

Les études, échanges, mutualisations ont per-mis de dégager des orientations académiques pour finaliser de nouveaux projets éducatifs d’internat. Ainsi, les questions suivantes ont trouvé réponses :

― comment faire de l’internat un bénéfice pour l’élève et à sa famille ?

― comment développer les compétences so-ciales et citoyennes ?

― comment articuler les temps de vie d’exter-nat et d’internat ?

Cette base pourra inspirer grandement la mise en œuvre académique du plan pour «l’internat du XXIe siècle» présenté le lundi 1er juillet 2019.

En effet, la dynamique engagée dans l’acadé-mie conforte des logiques de projet permet-tant de réaliser un objectif de vie et de forma-tion identifié, d’innovation éducative et pédagogique et d’ancrage territorial. Ainsi plu-sieurs caractéristiques énoncées font échos aux travaux de cette année :

― la thématisation qui s’appuie sur les be-soins et des centres d’intérêt,

― la proposition d’un fonctionnement plus souple,

― le soutien à l’adolescent interne et à sa famille,

― l’adaptation des infrastructures et de l’organisation,

― l’écoute des familles.

Les projets en cours :

En Côte-d’Or, le lycée professionnel Eugène Guillaume de Montbard voit dans la vie à l’in-ternat la possibilité d’apprendre à vivre en col-lectivité et en société. C’est également une chance pour les élèves de pouvoir découvrir de nouveaux horizon et un programme diversifié d’activités ludiques et festives, culturelles (ate-lier cirque, club radio, soirée mardi cinéma…), sportives (futsal, musculation, natation…) émaille la semaine.

En Saône et Loire, le collège Jorge Semprun de Gueugnon souhaite s’orienter vers une thé-matisation de son internat tourné vers l’Olym-pisme après l’obtention du label Génération 2024 en s’appuyant sur le développement de ses excellences sportives (football, tennis …).

À Mâcon, le lycée Lamartine affiche ses ambi-tions dans l’un de ses objectifs : Dynamisation de la vie à l’internat et les décline dans un pro-jet cohérent et fédérateur. L’ensemble des arts (arts visuels, arts du spectacle, musique, théâtre…) est convoqué pour favoriser la construction de l’identité culturelle de l’élève interne. Ciné-club et ciné débat, club lecture et café débat, WebTV et Web radio ont pour but d’éclairer les adolescents dans la compréhen-sion et l’usage raisonné des médias. Enfin, par sa richesse, le projet sportif de l’internat est un formidable levier éducatif mené avec des par-tenariats reconnus.

Dans l’Yonne, on retiendra la création du dis-positif APPART de l’EREA de Joigny (89). Il vise à proposer aux élèves internes un continuum éducatif au niveau de l’hébergement : de l’ac-cueil en internat traditionnel jusqu’à l’expé-rience d’un appartement en autonomie. La ge-nèse est à rechercher dans le constat de la difficulté pour concrétiser un projet d’insertion professionnelle. Le pari est d’aborder le sujet sous l’angle de l’accessibilité : favoriser l’accès à l’emploi ; au transport ; aux soins ; au loge-ment ; à la citoyenneté ; aux droits culturels et le dispositif APPART est un élément de ré-ponse à cette problématique.

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