Sardin récidive et Lavaud cautionne !

D'un mois sur l'autre, d'une année sur l'autre, Frédéric Sardin donne un coup… d'épéedans l'eau.

Le 7 février 2014, il nous annonce d'ici 2020, 4 200 nouveaux logements dansl’agglomération, dont 1 470 à Angoulême, et 30 logements dès 2014, à la place del’imprimerie Grosdidier, en extension de la résidence Louxor à St Cybard.

C'est au moins la 3ème fois que le maire-adjoint à l'urbanisme nous fait le coup !!!

Je vous fais juge :

Le 27 juin 2011, il y a bientôt 3 ans, il nous annonçait déjà un projet : le clos de St Cybard.Avec un peu de jugeote, Frédéric Sardin aurait dû s’avancer avec prudence après lesdéboires de la précédente tentative, naufragée par deux personnes qui avaient comparudevant le tribunal correctionnel. Mais il en faut d’autres pour arrêter notre élégant adjoint au maire et prétendant à lacouronne de président du département de la Charente.

18 mois plus tard, le 30 novembre 2012, Frédéric Sardin s’acharne en annonçant que le"trou de Saint Cybard" va être comblé. Ce n’est plus un vague espoir, car ça y est, « tout est enfn débloqué » dans ce dossier quifgure parmi ceux « dont on est heureux de sortir », selon notre fer adjoint.

2013 passe… les riverains ont renoncé depuis longtemps à braver les herbes folles de ceterrain vague à la clôture effondrée, et toujours vierge de toute construction.

Et puis brutalement, ce 7 février, 6 semaines avant les élections municipales, le serpent demer refait surface dans les rêveries de Monsieur le maire-adjoint à l’urbanisme. Hop ! onannonce 30 logements livrables dans la foulée…Mais est-ce si sûr ?

Ne s’agit-il pas, une fois de plus, d’une pure opération de communication pour faire croireà l’action de l’équipe municipale, à grands coups de menton ? Comme ce fut le cas lorsqu’on nous annonçait dès 2010, « la ferme volonté » de récupérerla station Barrouilhet. Une fermeté et une opiniâtreté qui se sont traduites... par l’envoid’une seule lettre… en 2010 !

Je me demande s’il s’agit d’acharnement, de désinvolture, ou d'un complet aveuglement.

Xavier BONNEFONT