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IBRAHIMA CONTE Pourquoi il va devenir le nouveau chouchou N° 5 MAGAZINE GRATUIT 27 SEPTEMBRE 2014 POSTER Jeff Louis

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IBRAHIMA

CONTEPourquoiil va devenir

le nouveauchouchou

N° 5MAGAZINE GRATUIT27 SEPTEMBRE 2014

POSTERJeff Louis

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2 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 3

2 Une semaine en ballony Le petit journal du foot4 Pro Leaguey Ibrahima Conte

retourne à Zulte Waregem avec Anderlecht8 Ligue des Championsy Grosskreutz,

l’amour de Dortmund chevillée au corps10 Proximus Leaguey Théo Defourny

à la relance à Virton

SOM

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Ü ÉDITO BenoîtDelhauteur

CONTEPARTIRA!

Ibrahima Conte à Anderlecht ? Très franchement,quand on a eu vent des premiers contacts cet été, onétait très sceptique. Essentiellement pour deux choses.Un : ça ressemblait à un transfert de complaisance.Deux : les stats du Guinéen. Elles sont plutôt maigrespour un ailier. La saison dernière (sameilleure en ProLeague), Conte amarqué trois buts et délivré huit as-sists. Le tout avec un entraîneur plus proche du pèreque du patron, dans un cadre très familial. On ne pen-sait pas que le joueur pourrait faire mieux à RSCA, oùles attentes et la pression sontmultipliées par dix.Mais après avoir vu le premier mois du néo-Mauve, ondoit bien reconnaître qu’on s’est peut-être trompé.Très vite, Conte a apporté un vrai plus. Par des assists,mais pas seulement : il est un relais très utile dans lescombinaisons et quand il joue avec Najar, il forme leflanc le plus percutant de Belgique.Voilà qui risque de rendre encore plus amer FranckyDury. Il regrette, dans ces colonnes, qu’Anderlecht ait“manqué de respect” à son club en achetant le joueuren-dessous de sa valeur. Il n’a raison… qu’àmoitié. Oui,Conte valait (un peu) plus qu’unmillion et demi. Maisle champion en titre n’est pas responsable. Il a simple-ment activé les leviers qu’on utilise de nos jours pourconclure un transfert, comme tout le monde le faitdans cemarché impitoyable.De toute façon, en Belgique plus qu’ailleurs à cause dela loi de 78, le joueur finira par obtenir son bon de sor-tie. ZulteWaregem, avant-dernier de Pro League, etsonmanager à l’anglaise Francky Dury l’ont appris àleurs dépens.l

LE PORTE­BONHEURMbo Mpenza au coup d’envoi lors desSpecial Olympics

Les Special Olympics se sont terminés la semaine dernière à Anvers.Mbo Mpenza est venu assister à l’une des finales de la compétition defootball. L’ancien Diable Rouge a donné le coup d’envoi d’une rencon-tre qui s’est soldée par la victoire de la Belgique 1-0.

SPEC

IAL

OLY

MPI

CS

LA POINTURE Eden, l’homme ElasticoEden Hazard prépare-t-il sa reconversion au futsal ? Ce n’est pas à l’ordre du jour, mais leDiable de Chelsea a été choisi par Nike pour promouvoir la nouvelle chaussure, laHoliday2014 Elastico Superfly. Dérivée de la désormais célèbreMercurial Superfly, la chaussure-chaussette qui a fait fureur lors du Mondial brésilien, ce modèle (disponible dès le 9 octo-bre) est dénué de crampons, et se décline en deux versions : l’une pour jouer en salle ou enrue; l’autre sur herbe ou terrain synthétique. Elle favorise bien sûr le touché de balle. Edenn’a donc pas été choisi au… Hazard.

NIK

E

LA PERFORMANCELe tir au but de MignoletLors d’une interminable séance de tirs au but mardi au troisième tourde la Capital One Cup face à Middlesbrough (14-13 quand même), Si-mon Mignolet a dû s’y coller et ne s’est pas loupé. “Je me suis approchédu point de penalty comme tout joueur le ferait”, raconta Mignolet. “J’aiessayé d’atteindre la cible et demettre un peu de puissance dans le tir.J’ai induit le gardien en erreur, cela me fait plaisir…”

REP

OR

TER

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LA SORTIE JEUX VIDÉODefour adore Fifa 15Fifa 15 est enfin sorti sur toutes les consoles de jeu depuis jeudi. Steven Defour a pu testerla chose lundi dans les locaux de Radio Contact. L’Anderlechtois a adoré le jeu et se mon-tre certain que tous les amateurs de ballon rond apprécieront également…

INST

AG

RA

M

LA NAISSANCEDembélé papa

pour la première foisMoussa Dembélé est devenu pour la premièrefois papa lundi. Sa compagne, Naomi Solange,l’a annoncé avec fierté sur sa page Instagram.

Le petit garçon se nomme Maleec, ce qui signi-fie en arave “Roi” ou “maître”. IN

STA

GR

AM

/ R

EPO

RT

ERS

LE TWEETEt voilà, Bruxelles c’est dans la

poche ! Bien pour la Belgique etnos supporters.

#NeverStopProgress#NewStadium #Euro #2020Vision

Vincent Kompany,après la désignation de Bruxelles

comme ville qui accueilleraavec 12 autres l’Euro 2020

“Pour l’instant, je vois surtoutLestienne commequelqu’un capabled’entrer en cours dematch”

GianPieroGasperini, l’entraîneur de la Genoa qui s’exprimait après les premièresminutes de l’ancienBrugeois pour le Genoa face à la Lazio Rome leweek-enddernier.

(AP)

Administrateur délégué et éditeur responsable > François le HodeyDirecteur général > Denis PierrardResponsable du magazine > Benoît DelhauteurResponsable rédaction sportive > Philippe LacourtMise en pages > IPM Press PrintDirection, administration, rédaction > rue des Francs, 79 1040 Bruxelles

Crédits Une > Belga

Ne pas jeter sur la voie publique.

UNE SEMAINE EN BALLON UNE SEMAINE EN BALLON

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2 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 3

LE PORTE­BONHEURMbo Mpenza au coup d’envoi lors desSpecial Olympics

Les Special Olympics se sont terminés la semaine dernière à Anvers.Mbo Mpenza est venu assister à l’une des finales de la compétition defootball. L’ancien Diable Rouge a donné le coup d’envoi d’une rencon-tre qui s’est soldée par la victoire de la Belgique 1-0.

SPEC

IAL

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CS

LA PERFORMANCELe tir au but de MignoletLors d’une interminable séance de tirs au but mardi au troisième tourde la Capital One Cup face à Middlesbrough (14-13 quand même), Si-mon Mignolet a dû s’y coller et ne s’est pas loupé. “Je me suis approchédu point de penalty comme tout joueur le ferait”, raconta Mignolet. “J’aiessayé d’atteindre la cible et demettre un peu de puissance dans le tir.J’ai induit le gardien en erreur, cela me fait plaisir…”

REP

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S

LA NAISSANCEDembélé papa

pour la première foisMoussa Dembélé est devenu pour la premièrefois papa lundi. Sa compagne, Naomi Solange,l’a annoncé avec fierté sur sa page Instagram.

Le petit garçon se nomme Maleec, ce qui signi-fie en arave “Roi” ou “maître”. IN

STA

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ERS

LE TWEETEt voilà, Bruxelles c’est dans la

poche ! Bien pour la Belgique etnos supporters.

#NeverStopProgress#NewStadium #Euro #2020Vision

Vincent Kompany,après la désignation de Bruxelles

comme ville qui accueilleraavec 12 autres l’Euro 2020

“Pour l’instant, je vois surtoutLestienne commequelqu’un capabled’entrer en cours dematch”

GianPieroGasperini, l’entraîneur de la Genoa qui s’exprimait après les premièresminutes de l’ancienBrugeois pour le Genoa face à la Lazio Rome leweek-enddernier.

(AP)

UNE SEMAINE EN BALLON UNE SEMAINE EN BALLON

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Ibrahima

L’ADNMAUVEDANS

LESVEINES

Arrivé en toute fin de mercato estivalà Anderlecht, Ibrahima Conte s’imposedans le dispositif de Besnik Hasi,où il a disputé ­ déjà ­ sept rencontres depuisson arrivée. Ce samedi, celui qui a découvertla Ligue des Champions dans l’enferde Galatasaray retournera à Zulte Waregem,qui lui avait donné sa chance alors qu’il tardaitlégèrement à s’imposer chez les Buffalos.Décryptage du jeu et de la personnalitéd’un ailier de tout juste 23 ans, qui a de la suitedans les idées et une marge de progressionplus qu’intéressante...

PAR FABRICE MELCHIOR ET CHRISTOPHE VERSTREPEN

SSon transfert aura tenu les Anderlechtois en ha-leine tout l’été durantmais finalement, Ibrahi-ma Conte a bien rejoint le Sporting bruxelloisen provenance de ZulteWaregem le 1er septem-bre dernier, contre 1,5million d’euros. Le Gui-néen de 23 ans, arrivé en Belgique à La Gantoise,s’impose tout doucement dans la lignemédia-ne desMauve et Blanc. L’occasion lui sera don-née ce samedi à 18h, lors de son retour au Gaver-beek, demontrer ses progrès et surtout de con-firmer les espoirs placés en lui, dont le départ,parmi d’autres, a tant déplu à Francky Durydont l’équipe ne tourne pas vraiment rond ence début de saison.lll

PHO

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CONTE

4 I I la dernière heure - les sports4 I I la dernière heure - les sports

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4 I I la dernière heure - les sports4 I I la dernière heure - les sports

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6 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 7

lll Ibrahima Conte a déjà connu les joiesd’un titre. C’était avec le Fello Star de Labé, enGuinée, en 2009, alors qu’il n’a que 18 ans.Dans la foulée ou presque, il se fait remarquerpar un scout de La Gantoise et les deux partiesaccrochent rapidement. “Ce club a fait un tra-vail formidable”, raconte aujourd’hui sonagent, Younous Oumouri, ancien joueur proqui travaille dans l’écurie de Patrick De Kos-ter. “Cela s’est passé en direct, sans agent. Ils ontété le voir sur place. Ils l’ont découvert lors d’untournoi au Cameroun. Le PSG l’avait aussi remar-quémais la seule équipe qui pouvait l’emmenerdirectement en Europe, c’était La Gantoise.”

LA DÉCOUVERTE DE L’EUROPEÀ LA GANTOISE

Conte débarque donc en 2009 à La Gantoi-se où il parfait son écolage en équipe réserve.“J’étais à Abidjan. Un recruteur de La Gantoisem’a vu jouer. C’est comme ça que je suis venujouer à Gand”, racontait Conte peu de tempsaprès son arrivée. “Ce clubme plait. Les genssont sympathiques avec moi; c’est ce qui compte.La formation entre mon pays d’origine et Gand,ce n’est pas lamême chose. Le jeu est plus rapideici. J’apprends beaucoup ici, par rapport à l’Afri-que. L’équipe première ? C’est plus dur. C’est en-core plus rapide.”

Ibrahima Conte a soif d’apprendre; on luilaisse le temps de le faire. Le 23 janvier 2010,Michel Preud’homme offre au jeune Guinéenses premièresminutes en Pro League. C’était àla 84e minute d’une rencontre àWesterlo, enremplacement de Yassine El Ghanassy, dontles Buffalos ne ramèneront qu’un point (0-0).“Je ne vais jamais oublier ce jour-là, c’est monpremier match officiel.”

La saison suivante, Conte devient titulaire àpart entière. “Ibrahima rigolait avec tout lemonde”, se souvientManu Ferrera, ancien en-traîneur-adjoint de La Gantoise, qui a suivi deprès l’évolution d’Ibrahima Conte chez lesBuffalos pendant trois ans, et directeur desjeunes gantois. “Ce n’est pas un garçon réservé.Parfois, il se montrait un peu susceptible par rap-port aux blagues de ses équipiers. Comme ceux-cile savaient, ils en rajoutaient une couche pour letaquiner. Son intégration en Belgique s’est dérou-lée très rapidement.”

La suite est un peu plus difficile. Conte tar-de à confirmer, pioche un peu et ne disposeplus de la confiance de Victor Fernandez, quia pris la relève de Preud’homme. “Chez nous,en tout cas, malgré le passage de plusieurs en-traîneurs, Ibrahima n’est jamais parvenu à s’im-poser comme un titulaire indiscutable, continueManu Ferrera. Il réalisait des bonnesmontéesau jeumais se montrait moins décisif quand ilcommençait les matches. Il était peut-être encoretrop jeune.”

Heureusement, Ibrahima Conte disposed’une personne de confiance, qui le guide etle rassure : son frère Sonny, qui connait bienPatrick De Koster depuis que celui-ci a effec-tué un voyage en Guinée. “Sa réussite, Conte ladoit aussi à son grand frère, qui le couve, assureManu Ferrera. C’est un peu comme sa nounou. Ilveille à ce qu’Ibrahima soit placé dans lesmeilleures conditions possibles et ne fasse pas debêtises.”

“Son frère, c’est sonmentor”, confirme You-nous Oumouri.

x Ibrahima Conte, qui n’a pas toujours eu des coupes decheveux impressionnantes, a fait ses gammes en Belgique

du côté de La Gantoise. C’est chez les Buffalos que leGuinéen a appris le métier de footballeur professionnel et

découvert le football européen… (PHOTO NEWS)

FranckyDury :“Perdre Conte en findemercato, c’estcommeavoir unevoiture qui tombeen panne avantd’aller au boulot”

L’EXPLOSION À ZULTE WAREGEMFrancky Dury lance donc une bouée de se-

cours à Ibrahima Conte, d’abord sous formede prêt et puis sous forme de contrat à partentière. Le Guinéen saisit cette chance et ne leregrettera jamais. C’est sous la protection duGuy Roux du Gaverbeek qu’Ibrahima se révé-lera pleinement aux yeux des observateurs denotre Pro League pendant 1,5 an, devenant, lasaison dernière, la plaque tournante du jeuoffensif de ZulteWaregem, en compagnie deThorganHazard.

Le 1er septembre dernier, après de longs pa-labres, Ibrahima Conte signe pour 4 ans à An-derlecht en l’échange d’une sommemodique

de 1,5million. “Guingamp l’a contacté directe-ment mais Ibrahima voulait jouer à Anderlecht,disputer la Ligue des Champions”, assure You-nous Oumouri. “Quand Zulte n’a pas voulu lelaisser partir, il savait que c’était un tournant desa carrière, que l’équipe ne serait pas aussi forteque la saison dernière; il n’était pas content.Mais qu’on ne s’y méprenne pas : Ibrahima ne re-merciera jamais assez Zulte pour la chance qu’onlui a donné là-bas et ses supporters pour le sou-tien. Quand on lui parlait du RSCA, il a toujoursdit qu’il allait là-bas pour y jouer. En équipe na-tionale, Traore, qui évoluait alors à Stuttgart,était parfois sur le banc. Pas lui. Pourquoi aurait-il peur à Anderlecht ?”

Le Guinéen s’est depuis lors imposédans le dispositif de Besnik Hasi, découvrant,sans appréhension, la Ligue des Championsdans l’enfer de Galatasaray.

“Sonmatch en Turquie prouve que sa valeurest plus importante que ce que les Bruxellois ontpayé à Zulte Waregem”, rageait récemmentFrancky Dury. “Quand un joueur tel que lui, avecautant de qualités, vous quitte si près de la fin dela période de transferts, cela fait mal. C’est com-me si vous deviez partir au travail et que votrevoiture tombait en panne. Il faut alors rapide-ment décider si vous devez prendre le train ou vo-tre vélo.”

Dury ne semble pourtant pas en vouloir àson ancien poulain. “C’est vrai que je suis un pe-tit peu fier d’Ibrahima. Je lui ai envoyé unmessa-ge au soir dumatch face à Galatasaray; il m’a ré-pondu. Nous savons ce que nous avons connu en-semble. Je l’ai attiré à Zulte Waregem alors que

“UN GARÇON CALME ET SÉRIEUX”Ex­partenaire de Conte à Zulte Waregem, Steve Colpaertn’est pas surpris par la réussite actuelle du Guinéen

Ancien équipier d’Ibrahima Conte à Zulte Waregem, Steve Colpaert est on ne peut mieuxplacé pour évoquer le transfert du Guinéen au Parc Astrid. “Son transfert n’a pas été unesurprise car on en parlait depuis plusieurs semaines avant que cela ne se réalise”, relate l’an-cien défenseur central du RWDM, qui est actuellement en revalidation suite à une fractu-re du péroné. “Lors des 18 derniers mois, Ibrahima a acquis un certain volume de jeu et saprogression fut très intéressante. Il formait avec Thorgan Hazard notre force de frappe offen-sive et notre touche créative. Mon ancien partenaire a aussi compris l’importance du collectifpour sa réussite personnelle. Il a eu la chance de tomber au bonmoment dans une équipe quitournait bien. Cela a facilité la mise en valeur de ses qualités. Il a mûri à ZulteWaregem sousles ordres d’un entraîneur, Monsieur Dury, qui le connaissait de son passage à La Gantoise.”Et comme de nombreux observateurs neutres, le défenseur de Zulte trouve que Contes’est très vite adapté à son nouvel environnement. “Comme je suis blessé, j’ai l’occasion deregarder plus de football à la télévision et je me suis intéressé aux rencontres du Sporting. Jetrouve qu’Ibrahima y apporte un petit plus. Son style de jeu très technique et ses coursess’inscrivent très bien à Anderlecht. Il doit maintenant se montrer plus décisif. Marquer desbuts et offrir des assists à ses partenaires lui permettront de s’installer complètement chezles Mauves.”Surtout que le Guinéen n’est pas du genre à s’attirer des ennuis dans le vestiaire. “C’est ungarçon calme et sérieux, poursuit Steve Colpaert. Il ne va pas faire de vagues. Quand il doitvous dire quelque chose, il le fait en face. C’est quelqu’un de bien, qui bosse pour atteindre sesobjectifs. Ce qui lui arrive, il le mérite.”Souvent opposé à Conte lors des entraînements, le défenseur central de Zulte connaît àmerveille les qualités du néo-Anderlechtois. “Pour un défenseur, Ibrahima n’est pas facile àjouer. Il est capable de vous passer d’un côté comme de l’autre. C’est un vrai joueur de flancqui, sur une action, peut décider de la tournure d’unmatch.”Une raison parmi d’autres qui a poussé Anderlecht à transférer Conte… lC.V.

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“Conte possède le style de lamaison anderlechtoise. Les

fans mauves vont l’apprécier”Manu Ferrera

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cela allait moins bien pour lui à La Gantoise. Jesais d’où il vient et il a très bien évolué. Pourquoine serais-je pas fier ?”

AVENIR RADIEUX À ANDERLECHT ?Depuis qu’il a posé ses valises au Parc As-

trid, tout roule pour Ibrahima Conte, qui amême réalisé une grosse prestation en Tur-quie, le 16 septembre. “C’est un joueur qui a be-soin de confiance et de responsabilité”, continueYounous Oumouri. “Quand il peut ne s’occuperque du ballon, c’est un phénomène. Besnik Hasi,un ancien joueur, sent les footballeurs. Il leur faitconfiance. Quand un joueur voit ça, il veut rendrela confiance à son entraîneur. Conte est le seulGuinéen à disputer la C1 cette année. A Conakry,tout le monde suite Anderlecht en Coupe d’Euro-

pe et se montre très fier de lui. Malgré son jeuneâge, c’est un joueur mature. Son objectif princi-pal est de rejoindre un grand club européen, depréférence en Allemagne ou en Angleterre. Maisil sait que s’il ne preste pas bienmaintenant, ilpeut se retrouver sur le banc et puis prêté dansun club d’unemoindre importance. S’il n’est pastitulaire, il ne va pas se plaindre. Il relativise ettentera de récupérer sa place dès qu’il en aura lapossibilité. Ibrahima est un pro. Il reste à 100 %concentré sur le foot. Il vit pour cela et pour sa fa-mille, qui compte beaucoup à ses yeux. Il appelled’ailleurs souvent en Guinée son père, qui est ma-lade. Ibrahima a une hygiène de vie irréprocha-ble. Ce n’est pas le genre de joueurs qui vaman-ger régulièrement des frites, faire du shopping ousortir. Avec son talent et unementalité pareille, ilne peut que réussir.”

Les observateurs neutres voient aussi d’unbon oeil le transfert de Conte au Parc Astrid.“Vu ses deux bonnes saisons à Zulte Waregemdans une équipe qui tournait bien, ce transfertn’est pas illogique”, soutientManu Ferrera. “Ilpossède le style de lamaison anderlechtoise. Lesfansmauves vont l’apprécier. C’est un très bontechnicien avec un dribble homme contre hommedéroutant. Son problème, c’est qu’il tardait sou-vent à jouer avec ses partenaires. Voilà un défautqu’il a gommé petit à petit. C’est un garçon sé-rieux et travailleur. Il affiche une grande discipli-ne et se montre appliqué dans le travail. Pourpoursuivre sa progression, Ibrahima devra ap-prendre à soigner ses statistiques. Il doit se mon-trer plus déterminant au niveau des assists etdes buts. C’est important.”l

DOSSIER ANDERLECHT

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PSYCHOLOGIQUE

“Ilnebaisse

jamais

lesbras”

“Jene

leconnais

paspersonnellem

entmais

ilmontre

uncaractère

altruistealors

qu’ilpourraitsemontrer

plusdécisif.Il

aimefaire

jouerses

partenairesets’inscrit

dansun

collectif.Ilprenddu

plaisirà

dribblermais

illene

faitpastoujours.Il

commence

unerencontre

à100

àl’heure

ettermine

à110.Ilne

baissejam

aisles

bras.”

PHYSIQ

UE

“Ildevraapprendre

àsepréserver”

“C’estunjoueur

explosif,prochedu

sol.Ilaune

bellemusculature

etsetrouve

biensur

sesappuis

dansles

duels.Ilnecherche

pasceux-cim

aispeutles

évitergrâce

àses

caractéristiques.ÀLokeren,ils’est

souventfaitsécher.CommeleditStephan

Streker,ilestplus

susceptiblede

seblesser

etdevraapprendre

àse

préserver.Lesefforts

dehaute

intensitéqu’ilfournitpeuventà

répétitionprovoquer

desblessures.Iln’estpas

avarede

sesefforts

etnese

reposepas

surses

lauriers.”

TECHNIQUE

“Trèsvif,précis

etfluide”

“Jel’aidéjà

vuàplusieurs

reprises.C’estunattaquantde

rupturequia

évidemmentun

trèsbon

piedgauche.Ilesttrès

explosifetpeutgrâceàson

premier

contrôleélim

inerquelqu’un

sansdevoir

ledribbler.Ildispose

d’unetrès

bonnefrappe,pure

etpeutdistiller

despasses

debonne

qualité.Ilrecherche

lescom

binaisons,semontre

trèsvif,

précisetfluide

dansses

transmissions.

J’auraisaim

élevoir

jouerplus

longtemps

avecCarcela.Son

profilmanquaitau

Standard.”

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Jeff LouisStandard de Liège

(BELGA)

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

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Jeff LouisStandard de Liège

(BELGA)

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

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(PHOTO NEWS)

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x Ibrahima Conte, qui n’a pas toujours eu des coupes decheveux impressionnantes, a fait ses gammes en Belgique

du côté de La Gantoise. C’est chez les Buffalos que leGuinéen a appris le métier de footballeur professionnel et

découvert le football européen… (PHOTO NEWS)

de 1,5million. “Guingamp l’a contacté directe-ment mais Ibrahima voulait jouer à Anderlecht,disputer la Ligue des Champions”, assure You-nous Oumouri. “Quand Zulte n’a pas voulu lelaisser partir, il savait que c’était un tournant desa carrière, que l’équipe ne serait pas aussi forteque la saison dernière; il n’était pas content.Mais qu’on ne s’y méprenne pas : Ibrahima ne re-merciera jamais assez Zulte pour la chance qu’onlui a donné là-bas et ses supporters pour le sou-tien. Quand on lui parlait du RSCA, il a toujoursdit qu’il allait là-bas pour y jouer. En équipe na-tionale, Traore, qui évoluait alors à Stuttgart,était parfois sur le banc. Pas lui. Pourquoi aurait-il peur à Anderlecht ?”

Le Guinéen s’est depuis lors imposédans le dispositif de Besnik Hasi, découvrant,sans appréhension, la Ligue des Championsdans l’enfer de Galatasaray.

“Sonmatch en Turquie prouve que sa valeurest plus importante que ce que les Bruxellois ontpayé à Zulte Waregem”, rageait récemmentFrancky Dury. “Quand un joueur tel que lui, avecautant de qualités, vous quitte si près de la fin dela période de transferts, cela fait mal. C’est com-me si vous deviez partir au travail et que votrevoiture tombait en panne. Il faut alors rapide-ment décider si vous devez prendre le train ou vo-tre vélo.”

Dury ne semble pourtant pas en vouloir àson ancien poulain. “C’est vrai que je suis un pe-tit peu fier d’Ibrahima. Je lui ai envoyé unmessa-ge au soir dumatch face à Galatasaray; il m’a ré-pondu. Nous savons ce que nous avons connu en-semble. Je l’ai attiré à Zulte Waregem alors que

“UN GARÇON CALME ET SÉRIEUX”Ex­partenaire de Conte à Zulte Waregem, Steve Colpaertn’est pas surpris par la réussite actuelle du Guinéen

Ancien équipier d’Ibrahima Conte à Zulte Waregem, Steve Colpaert est on ne peut mieuxplacé pour évoquer le transfert du Guinéen au Parc Astrid. “Son transfert n’a pas été unesurprise car on en parlait depuis plusieurs semaines avant que cela ne se réalise”, relate l’an-cien défenseur central du RWDM, qui est actuellement en revalidation suite à une fractu-re du péroné. “Lors des 18 derniers mois, Ibrahima a acquis un certain volume de jeu et saprogression fut très intéressante. Il formait avec Thorgan Hazard notre force de frappe offen-sive et notre touche créative. Mon ancien partenaire a aussi compris l’importance du collectifpour sa réussite personnelle. Il a eu la chance de tomber au bonmoment dans une équipe quitournait bien. Cela a facilité la mise en valeur de ses qualités. Il a mûri à ZulteWaregem sousles ordres d’un entraîneur, Monsieur Dury, qui le connaissait de son passage à La Gantoise.”Et comme de nombreux observateurs neutres, le défenseur de Zulte trouve que Contes’est très vite adapté à son nouvel environnement. “Comme je suis blessé, j’ai l’occasion deregarder plus de football à la télévision et je me suis intéressé aux rencontres du Sporting. Jetrouve qu’Ibrahima y apporte un petit plus. Son style de jeu très technique et ses coursess’inscrivent très bien à Anderlecht. Il doit maintenant se montrer plus décisif. Marquer desbuts et offrir des assists à ses partenaires lui permettront de s’installer complètement chezles Mauves.”Surtout que le Guinéen n’est pas du genre à s’attirer des ennuis dans le vestiaire. “C’est ungarçon calme et sérieux, poursuit Steve Colpaert. Il ne va pas faire de vagues. Quand il doitvous dire quelque chose, il le fait en face. C’est quelqu’un de bien, qui bosse pour atteindre sesobjectifs. Ce qui lui arrive, il le mérite.”Souvent opposé à Conte lors des entraînements, le défenseur central de Zulte connaît àmerveille les qualités du néo-Anderlechtois. “Pour un défenseur, Ibrahima n’est pas facile àjouer. Il est capable de vous passer d’un côté comme de l’autre. C’est un vrai joueur de flancqui, sur une action, peut décider de la tournure d’unmatch.”Une raison parmi d’autres qui a poussé Anderlecht à transférer Conte… lC.V.

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NEW

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“Conte possède le style de lamaison anderlechtoise. Les

fans mauves vont l’apprécier”Manu Ferrera

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cela allait moins bien pour lui à La Gantoise. Jesais d’où il vient et il a très bien évolué. Pourquoine serais-je pas fier ?”

AVENIR RADIEUX À ANDERLECHT ?Depuis qu’il a posé ses valises au Parc As-

trid, tout roule pour Ibrahima Conte, qui amême réalisé une grosse prestation en Tur-quie, le 16 septembre. “C’est un joueur qui a be-soin de confiance et de responsabilité”, continueYounous Oumouri. “Quand il peut ne s’occuperque du ballon, c’est un phénomène. Besnik Hasi,un ancien joueur, sent les footballeurs. Il leur faitconfiance. Quand un joueur voit ça, il veut rendrela confiance à son entraîneur. Conte est le seulGuinéen à disputer la C1 cette année. A Conakry,tout le monde suite Anderlecht en Coupe d’Euro-

pe et se montre très fier de lui. Malgré son jeuneâge, c’est un joueur mature. Son objectif princi-pal est de rejoindre un grand club européen, depréférence en Allemagne ou en Angleterre. Maisil sait que s’il ne preste pas bienmaintenant, ilpeut se retrouver sur le banc et puis prêté dansun club d’unemoindre importance. S’il n’est pastitulaire, il ne va pas se plaindre. Il relativise ettentera de récupérer sa place dès qu’il en aura lapossibilité. Ibrahima est un pro. Il reste à 100 %concentré sur le foot. Il vit pour cela et pour sa fa-mille, qui compte beaucoup à ses yeux. Il appelled’ailleurs souvent en Guinée son père, qui est ma-lade. Ibrahima a une hygiène de vie irréprocha-ble. Ce n’est pas le genre de joueurs qui vaman-ger régulièrement des frites, faire du shopping ousortir. Avec son talent et unementalité pareille, ilne peut que réussir.”

Les observateurs neutres voient aussi d’unbon oeil le transfert de Conte au Parc Astrid.“Vu ses deux bonnes saisons à Zulte Waregemdans une équipe qui tournait bien, ce transfertn’est pas illogique”, soutientManu Ferrera. “Ilpossède le style de lamaison anderlechtoise. Lesfansmauves vont l’apprécier. C’est un très bontechnicien avec un dribble homme contre hommedéroutant. Son problème, c’est qu’il tardait sou-vent à jouer avec ses partenaires. Voilà un défautqu’il a gommé petit à petit. C’est un garçon sé-rieux et travailleur. Il affiche une grande discipli-ne et se montre appliqué dans le travail. Pourpoursuivre sa progression, Ibrahima devra ap-prendre à soigner ses statistiques. Il doit se mon-trer plus déterminant au niveau des assists etdes buts. C’est important.”l

DOSSIER ANDERLECHT

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PORTRAIT LIGUE DES CHAMPIONS

IL A LITTÉRALEMENTSON CLUB DANS SA PEAU

Le milieu de terrain allemand,qui se rend à Anderlechtmercredi en Ligue desChampions, ne laissepersonne indifférent etconnaît une carrière jalonnéed’épisodes qui font de lui unbon client de la presse people

PORTRAIT PAR FABRICE MELCHIOR

Formé au Borussia Dortmund et à Rott-Weiss Ahlen, Kevin Grosskreutz, 26 ans,est un amoureux fou du Borussia Dort-mund, club qu’il a à nouveau rejoint

en 2009 et qu’il ne compte certainement plusquitter d’ici à la fin de sa carrière. Capable dumeilleur, à l’image de ce retourné face à Berlinen 2013, commedu pire, Grosskreutz ne laissepersonne indifférent. Dortmund, l’internatio-nal allemand l’a réellement dans la peau, litté-ralement en plus lorsque l’on sage auxmonu-ments de la ville qu’il a tatoués sur sesmol-lets. Ses parents inconditionnels du BvB, il se

rend rapidement et régulièrement au stade.“Le Borussia a toujours été et est toujours mavie”, s’est un jour expliqué l’Allemand. “Monpère et moi, nous nous sommes rendus partoutpour suivre les rencontres. La première fois quej’ai été au stade ? Je devais avoir 4 ans…”

Sa passion pour le Borussia Dortmund,Grosskreutz la nourrit ainsi tout au long de sajeunesse. “J’allais voir des rencontres en sa com-pagnie”, se souvientMarco Reus. “J’étais ungrand fan dumur jaune (NdlR : les célèbressupporters du Borrusia)mais Grosskreutz étaitencore plus passionné.”

A contre-cœur, Grosskreutz quitte Dort-mund à 14 ans pour parfaire sa formation àRottWeiss Ahlen, En 2006, il devient titulaireà part entière de l’équipe première, qu’il aide-ra à remonter dans l’antichambre de l’élite en2008. Grosskreutz revient à lamaison en2009 etmalgré quelques touches à l’étranger(Liverpool et l’Inter étaient un temps intéres-sés), il reste dans le club de son cœur. Pour ce-lui-ci, Grosskreutz, certainement pas le plustalentueuxmais énorme travailleur, est prêt àtout et court jusqu’à 14 kilomètres parmatch.Si Klopp estime qu’il “peut jouer à tous les pos-

x Kevin Grosskreutz n’est sans doute pas le plustalentueux des footballeurs mais c’est un battant dansl’âme. Amoureux fou du Borussia Dortmund, comme leprouvent ses tatouages de trophées sur son épaule oude paysages de la ville sur ses mollets, il compte bien sedonner à 1000 % face à Anderlecht. (REPORTERS)

tes”, dépannant notamment défense, il leprouvera en prenant place dans les goals con-tre Hoffenheim après l’exclusion deWeiden-feller, enmai 2013. “Peu importe où le coachmemet : je donne toujours tout et j’essaye de faire demonmieux”, relatait alors Grosskreutz, quin’avait pu stopper le pénalty.

INSULTES RACISTESÀ L’ENCONTRE D’ASAMOAH ?

Grosskreutz fait également les choux grasde la presse people. En 2012, Dortmund af-fronte Greuther Fuerth en demi-finale de la

“Si jamais ma carrière venaità s’arrêter, je retournerais

dans les tribunes deDortmund avec mes potes.”

Kevin Grosskreutz

REP

OR

TER

S

Grosskreutz,

amoureux foude Dortmund

Coupe d’Allemagne. Grosskreutz est accuséd’avoir insulté Gerald Asamoah demanièreraciste. “Ce n’est pas vrai, je n’ai pas fait ça”,soutient alors Grosskreutz. “Chaque personnequi me connaît sait que je ne ferais pas une chosepareille. Peut-être que la couleur bleue a été men-tionnée une fois.” Asamoah a évolué à Schalke04, l’ennemi juré de Dortmund, dont la cou-leur dominante est le bleu…

LE KEBAB DE LA DISCORDEGrosskreutz se fait un peu oublier de la

presse peoplemais l’année 2014 est riche enépisodes tragicomiques au sujet dumilieu deterrain. Se baladant débutmai 2014 à Cologneavec son équipier Julian Schieber, Gross-kreutz, battant dans l’âme, rencontre des sup-porters du club local, qui vient de remonteren Bundesliga, et entonnent des chansons àson encontre. Nerveux, Grosskreutz ne résistepas et leur balance son kebab à la figure. Lesupporter lésé décide de porter plainte. “Je mesuis senti attaqué dansma vie privée et ai trouvéla situation blessante, a expliqué Grosskreutz.Bien sûr, j’aurais mieux fait de ne pas lancer lekebab comme ça. Il est évident que ce n’était pasla meilleure solution et je m’en excuse.” Podolskin’a pasmanqué de le charrier avant Dort-mund-Arsenal, mi-septembre, en pariantun…kebab àmanger à Cologne. Résultat descourses ? Dortmund a surclassé Arsenal etGrosskreutz s’est retrouvé dans l’équipe-typede la première journée de la phase de poulesde la Ligue des Champions.

UN PIPI À 60.000 EUROSGrosskreutz n’attend pas deux semaines

pour à nouveau faire les choux gras de la pres-se people. Le lendemain de la finale de la Cou-pe d’Allemagne perdue face au BayernMu-nich, le 17mai, Grosskreutz est pris en traind’uriner dans le lobby de son hôtel. Dort-mund lui inflige alors une amende de 60.000euros et sa place dans le groupe allemandpour leMondial 2014 est soumise à débat.“J’étais totalement frustré après la rencontre”, aavoué le numéro 19 de Dortmund. “Nous nousétions préparés si dur, nous voulions vraimentgagner la coupe. J’ai fait un blackout. Je suis déso-lé.”Heureusement pour lui, Grosskreutz setrouve un défenseur en la personne de FranzBeckenbauer himself. “Bien sûr que Grosskreutzdoit aller à la Coupe duMonde” , soutient le Kai-zer. “C’est le type de joueur sur lequel un coachpeut toujours compter. Il donne toujours le maxi-mum ; c’est ce dont nous aurons besoin au Brésil.Bien sûr, il n’aurait pas dû uriner dans cet hôtel,mais qui n’a jamais fait quelque chose qu’il a re-gretté par après ?”

UN TATOUAGE DU MONDIAL 2014Finalement appelé par Joachim Low, Kevin

Grosskreutz ne disputera aucune rencontresur la route du sacre allemand. Peu importe, lemilieu de terrain se sent champion dumonde,comme ses équipiers. Il s’offre d’ailleurs un ta-touage du trophée Jules Rimet, qui jouxtedeux autres représentant le sacre de Dort-mund en championnat et en Coupe d’Allema-gne, en 2012. “Je n’oublierai jamais d’où je viens,souffle Grosskreutz. Et si jamais ma carrière ve-nait à s’arrêter, je retournerais dans les tribunesde Dortmund avecmes potes.”l

8 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 9

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PORTRAIT LIGUE DES CHAMPIONS

tes”, dépannant notamment défense, il leprouvera en prenant place dans les goals con-tre Hoffenheim après l’exclusion deWeiden-feller, enmai 2013. “Peu importe où le coachmemet : je donne toujours tout et j’essaye de faire demonmieux”, relatait alors Grosskreutz, quin’avait pu stopper le pénalty.

INSULTES RACISTESÀ L’ENCONTRE D’ASAMOAH ?

Grosskreutz fait également les choux grasde la presse people. En 2012, Dortmund af-fronte Greuther Fuerth en demi-finale de la

“Si jamais ma carrière venaità s’arrêter, je retournerais

dans les tribunes deDortmund avec mes potes.”

Kevin Grosskreutz

REP

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Coupe d’Allemagne. Grosskreutz est accuséd’avoir insulté Gerald Asamoah demanièreraciste. “Ce n’est pas vrai, je n’ai pas fait ça”,soutient alors Grosskreutz. “Chaque personnequi me connaît sait que je ne ferais pas une chosepareille. Peut-être que la couleur bleue a été men-tionnée une fois.” Asamoah a évolué à Schalke04, l’ennemi juré de Dortmund, dont la cou-leur dominante est le bleu…

LE KEBAB DE LA DISCORDEGrosskreutz se fait un peu oublier de la

presse peoplemais l’année 2014 est riche enépisodes tragicomiques au sujet dumilieu deterrain. Se baladant débutmai 2014 à Cologneavec son équipier Julian Schieber, Gross-kreutz, battant dans l’âme, rencontre des sup-porters du club local, qui vient de remonteren Bundesliga, et entonnent des chansons àson encontre. Nerveux, Grosskreutz ne résistepas et leur balance son kebab à la figure. Lesupporter lésé décide de porter plainte. “Je mesuis senti attaqué dansma vie privée et ai trouvéla situation blessante, a expliqué Grosskreutz.Bien sûr, j’aurais mieux fait de ne pas lancer lekebab comme ça. Il est évident que ce n’était pasla meilleure solution et je m’en excuse.” Podolskin’a pasmanqué de le charrier avant Dort-mund-Arsenal, mi-septembre, en pariantun…kebab àmanger à Cologne. Résultat descourses ? Dortmund a surclassé Arsenal etGrosskreutz s’est retrouvé dans l’équipe-typede la première journée de la phase de poulesde la Ligue des Champions.

UN PIPI À 60.000 EUROSGrosskreutz n’attend pas deux semaines

pour à nouveau faire les choux gras de la pres-se people. Le lendemain de la finale de la Cou-pe d’Allemagne perdue face au BayernMu-nich, le 17mai, Grosskreutz est pris en traind’uriner dans le lobby de son hôtel. Dort-mund lui inflige alors une amende de 60.000euros et sa place dans le groupe allemandpour leMondial 2014 est soumise à débat.“J’étais totalement frustré après la rencontre”, aavoué le numéro 19 de Dortmund. “Nous nousétions préparés si dur, nous voulions vraimentgagner la coupe. J’ai fait un blackout. Je suis déso-lé.”Heureusement pour lui, Grosskreutz setrouve un défenseur en la personne de FranzBeckenbauer himself. “Bien sûr que Grosskreutzdoit aller à la Coupe duMonde” , soutient le Kai-zer. “C’est le type de joueur sur lequel un coachpeut toujours compter. Il donne toujours le maxi-mum ; c’est ce dont nous aurons besoin au Brésil.Bien sûr, il n’aurait pas dû uriner dans cet hôtel,mais qui n’a jamais fait quelque chose qu’il a re-gretté par après ?”

UN TATOUAGE DU MONDIAL 2014Finalement appelé par Joachim Low, Kevin

Grosskreutz ne disputera aucune rencontresur la route du sacre allemand. Peu importe, lemilieu de terrain se sent champion dumonde,comme ses équipiers. Il s’offre d’ailleurs un ta-touage du trophée Jules Rimet, qui jouxtedeux autres représentant le sacre de Dort-mund en championnat et en Coupe d’Allema-gne, en 2012. “Je n’oublierai jamais d’où je viens,souffle Grosskreutz. Et si jamais ma carrière ve-nait à s’arrêter, je retournerais dans les tribunesde Dortmund avecmes potes.”l

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RENCONTRE

“L’histoirese terminait

à Lyon”Théo Defourny à Virton,c’est le transfert surprisede la Proximus League.

Formé à Lyon, le gardienespère – enfin ­ lancer

sa carrière et a acceptéde ­ déjà ­ jeter un coup d’œil

dans le rétroviseur

RENCONTRE VINCENT LOMMEL

Formé à l’Olympique Lyonnais, ThéoDefourny (22 ans) a résilié à l’amiableson contrat chez lesGones. Le gardienbelge, né à Bourg-Saint-Maurice, y aura

passé dix ans de sa vie sans avoir la chance dedisputer lamoindreminute officielle avec lenoyau A. Lloris, Vercoutre, Lopes, Gorgelin,Frick, Mocio : la concurrence était trop fortepour le Franco-Belge, qui espèremaintenantrebondir à Virton après des passages à l’An-twerp (D2) en 2011 et Rouen (D3) en 2012. S’iln’a pas encore joué pour Virton, cela devraitêtre le cas ce samedi avec la réception deMons comme baptême du feu. L’occasionétait donc belle de revenir avec ce jeune hom-me sur une carrière que l’on imaginait, peut-être, épouser une courbe différente. “J’ai débu-té le football à Bourg-Saint Maurice”, se souvientnotre interlocuteur. “J’avais six ans. En parallè-le avec le foot, je n’hésitais jamais à aller skier.J’adore cette discipline.”

Six années d’écolage dans le club de sa villenatale puis le gardien de but est repéré. “J’aipassé un test à Sochaux. Mon choix s’est porté surLyon. C’était en 2004.”

L’OL, au début des années 2000, est the pla-ce to be dans lemicrocosme du football hexa-gonal. De sa chambre du Centre de Forma-tion, l’adolescent observe avec des yeux émer-veillés les stars s’entraîner. Horaire scolaireaménagé (fin des cours à 14h30), entraîne-

ment l’après-midi, suivi scolaire en soirée : lesjournées sont bien remplies. Lesmatches desjeunes ont lieu le samedi. Defourny n’est pasprésent pour faire de la figuration et ambi-tionne, dès que possible, de devenir profes-sionnel. Après avoir suivi la filière classiquechez les jeunes, Defourny signe son premiercontrat à l’âge de 16 ans. Un contrat aspirantprofessionnel. “La pratique du ski m’était interdi-te”, remarque celui qui est Belge par son pèreJean-Louis et Français par samère Catherine.

LA COUPE GAMBARDELLA :UNE GÉNÉRATION DOUÉE

Lentementmais sûrement, Defourny grim-pe dans la hiérarchie, quitte la jeune classe etdécouvre lemonde des adultes avec ses talen-tueux coéquipiers. La génération 1991-1992,qui se targue de remporter la Coupe Gambar-della (compétition réservée auxU18 des équi-pes premières de la Fédération Française), esten or : Lacazette, Grenier, Ferri, Yattara, Ba-hlouli, Fekir, Zeffane et Tolisso sont à suivre et,en 2014, font partie intégrante du noyau A del’OL. La relève est donc bien présente. La con-

xAprès avoir fait son écolage à Lyon, où il a eul’occasion de participer à plusieurs stages mais n’a paspu disputer une minute avec l’équipe première, ThéoDefourny espère trouver son bonheur du côté deVirton.(GOLVINVAUX/D.R.)

currence est féroce chez les gardiens tapant àla porte de l’équipe A : Lopes, Gorgelin, Lartocet Defourny. Lesmois passent. “Je m’entraînaisavec lesU19, parfois avec les Amais je disputaisle championnat avec la CFA (championnat deFrance amateurs). Rémy Garde était le directeurdu Centre. On a évoquémon avenir. Le mieuxétait d’envisager un prêt.”

2011­2012 :PREMIER CONTRAT PRO À L’ANTWERP

Lyonnais depuis 2004, Defourny quitte -une première fois - son club formateur. Ilressent un pincement au coeur. Directionla Belgique et, plus précisément, le Royal An-twerp. “Il s’agissait demon premier contrat pro.L’entraîneur était Bart De Roover. Il a été remerciéau soir de la treizième journée. Bart Wilmssen apris le relais. L’effectif recensait de nombreuxétrangers. Le groupe était de qualité, l’ambianceexcellente, y compris entre Flamands et Wallons.On a terminé à la sixième place. Je garde unchouette souvenir demon passage au Bosuil.”Prêté, il revient à Gerland. Il y est cependanten transit.

2012­2013 : NOUVEAU PRÊT, À ROUENDe retour en France, le dernier rempart

n’est pas dupe. La situation sportive est iden-tique. Ses concurrents se nomment Lloris,Vercoutre, Lopes et Gorgelin (de retour deprêt). “Thierry Granturco, un ancien de l’OL du-rant sa jeunesse, m’a présenté un projet sympa-thique à Rouen (D3). J’ai accepté son offre.”

Mis en concurrence avec AlanMermillod,Defourny jouera régulièrement. “Commeà l’Antwerp, c’était une expérience intéressante.”Dans les coulisses, le club estmis en liqui-

dation judiciaire et est rétrogradé en Divisiond’Honneur. Fin de l’aventure. Retour à Lyon.

2013­2014: REPRISE DES ENTRAÎNEMENTSÀ LYON AVANT LA GALÈRE

Théo Defourny reste cette fois à Lyon etpense que la chance lui sourit. “Vu les blessu-res de Vercoutre et Frick, j’étais troisième gardienlors de la préparation. J’ai pris place sur le banccontre les Grasshopers de Zurich en Ligue desChampions et face à Nice lors de la premièrejournée.”

Une promotion qui ne dure finalement pas.

“PLUS DE CONTACTAVECLES DIABLOTINS”Théo Defourny n’a jamais été sélectionnédans les catégories nationales françaises.Du côté belge, il a été repris à partir desU16 jusqu’à participer au tournoi de Toulonavec les Diablotins de Johan Walem (T1) etJean-François Remy (T2). C’était enjuin 2013. “Les autres gardiens étaient KoenCasteels et Matz Sels. Des gentlemen”, préci-se Théo. “J’ai disputé le troisièmematch con-tre le Nigéria (1-1). Mais suite à ma blessureà l’épaule, je n’ai pas été sélectionné en 2014.Je n’ai plus eu de contact depuis lors.” lV. L.

LAN

GE

De l’ombre à la lumière, il n’y a qu’un pas. Ilest vite franchi. “En effet. Mais être entraîné parJoël Bats ne s’oublie pas ! Il a l’exigence du plushaut niveau. Il a formé Lloris et Lopes.”

En janvier 2014, Defourny se blesse: luxa-tion de l’épaule. Après une indisponibilité deplus de deuxmois, il revient aux affaires...quelques semaines. “L’épaule est (re)sortie. Jeme suis fait opérer d’une butée qui consiste en lapose de (deux) vis.”

A nouveau disponible lors de la pause esti-vale, il reprend avec la réserve. “Mon aventurelyonnaise touchait à sa fin. Je ne voulais plus êtreprêté ; j’ai choisi de résilier à l’amiable mon con-trat.” Il quittera l’OL en bons termes.

2014­2015 : LE DÉFI VIRTONAISDefourny se retrouve alors à Virton, dans

l’antichambre de l’élite belge. Une trajectoireétonnantemais le jeune gardien ne se démon-te pas. “Je connaissais Philippe Fostier du tempsde l’ Antwerp. Il y jouait. Il est devenu agent et voi-là. J’avais des touchesmais, immédiatement, lecontact est passé avec le président Emond et l’en-traîneur Defays. J’avais un bon feeling.”

Théo Defourny (1m96, 92 kilos) a signé uncontrat d’un an avec une option pour une an-née supplémentaire. “Je suis mentalement etphysiquement à 100%. Toutefois, je n’ai reçuaucune garantie de jouer. Je tiens à faire les cho-ses dans l’ordre : bienm’entraîner, séduire le stafftechnique et confirmer, en semaine, mes presta-tions duweek-end si j’avais la chance d’être titu-laire.”l

THÉO DEFOURNY

10 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 11

Page 15: Supdh 20140927 supdh full

RENCONTRE

currence est féroce chez les gardiens tapant àla porte de l’équipe A : Lopes, Gorgelin, Lartocet Defourny. Lesmois passent. “Je m’entraînaisavec lesU19, parfois avec les Amais je disputaisle championnat avec la CFA (championnat deFrance amateurs). Rémy Garde était le directeurdu Centre. On a évoquémon avenir. Le mieuxétait d’envisager un prêt.”

2011­2012 :PREMIER CONTRAT PRO À L’ANTWERP

Lyonnais depuis 2004, Defourny quitte -une première fois - son club formateur. Ilressent un pincement au coeur. Directionla Belgique et, plus précisément, le Royal An-twerp. “Il s’agissait demon premier contrat pro.L’entraîneur était Bart De Roover. Il a été remerciéau soir de la treizième journée. Bart Wilmssen apris le relais. L’effectif recensait de nombreuxétrangers. Le groupe était de qualité, l’ambianceexcellente, y compris entre Flamands et Wallons.On a terminé à la sixième place. Je garde unchouette souvenir demon passage au Bosuil.”Prêté, il revient à Gerland. Il y est cependanten transit.

2012­2013 : NOUVEAU PRÊT, À ROUENDe retour en France, le dernier rempart

n’est pas dupe. La situation sportive est iden-tique. Ses concurrents se nomment Lloris,Vercoutre, Lopes et Gorgelin (de retour deprêt). “Thierry Granturco, un ancien de l’OL du-rant sa jeunesse, m’a présenté un projet sympa-thique à Rouen (D3). J’ai accepté son offre.”

Mis en concurrence avec AlanMermillod,Defourny jouera régulièrement. “Commeà l’Antwerp, c’était une expérience intéressante.”Dans les coulisses, le club estmis en liqui-

dation judiciaire et est rétrogradé en Divisiond’Honneur. Fin de l’aventure. Retour à Lyon.

2013­2014: REPRISE DES ENTRAÎNEMENTSÀ LYON AVANT LA GALÈRE

Théo Defourny reste cette fois à Lyon etpense que la chance lui sourit. “Vu les blessu-res de Vercoutre et Frick, j’étais troisième gardienlors de la préparation. J’ai pris place sur le banccontre les Grasshopers de Zurich en Ligue desChampions et face à Nice lors de la premièrejournée.”

Une promotion qui ne dure finalement pas.

“PLUS DE CONTACTAVECLES DIABLOTINS”Théo Defourny n’a jamais été sélectionnédans les catégories nationales françaises.Du côté belge, il a été repris à partir desU16 jusqu’à participer au tournoi de Toulonavec les Diablotins de Johan Walem (T1) etJean-François Remy (T2). C’était enjuin 2013. “Les autres gardiens étaient KoenCasteels et Matz Sels. Des gentlemen”, préci-se Théo. “J’ai disputé le troisièmematch con-tre le Nigéria (1-1). Mais suite à ma blessureà l’épaule, je n’ai pas été sélectionné en 2014.Je n’ai plus eu de contact depuis lors.” lV. L.

LAN

GE

De l’ombre à la lumière, il n’y a qu’un pas. Ilest vite franchi. “En effet. Mais être entraîné parJoël Bats ne s’oublie pas ! Il a l’exigence du plushaut niveau. Il a formé Lloris et Lopes.”

En janvier 2014, Defourny se blesse: luxa-tion de l’épaule. Après une indisponibilité deplus de deuxmois, il revient aux affaires...quelques semaines. “L’épaule est (re)sortie. Jeme suis fait opérer d’une butée qui consiste en lapose de (deux) vis.”

A nouveau disponible lors de la pause esti-vale, il reprend avec la réserve. “Mon aventurelyonnaise touchait à sa fin. Je ne voulais plus êtreprêté ; j’ai choisi de résilier à l’amiable mon con-trat.” Il quittera l’OL en bons termes.

2014­2015 : LE DÉFI VIRTONAISDefourny se retrouve alors à Virton, dans

l’antichambre de l’élite belge. Une trajectoireétonnantemais le jeune gardien ne se démon-te pas. “Je connaissais Philippe Fostier du tempsde l’ Antwerp. Il y jouait. Il est devenu agent et voi-là. J’avais des touchesmais, immédiatement, lecontact est passé avec le président Emond et l’en-traîneur Defays. J’avais un bon feeling.”

Théo Defourny (1m96, 92 kilos) a signé uncontrat d’un an avec une option pour une an-née supplémentaire. “Je suis mentalement etphysiquement à 100%. Toutefois, je n’ai reçuaucune garantie de jouer. Je tiens à faire les cho-ses dans l’ordre : bienm’entraîner, séduire le stafftechnique et confirmer, en semaine, mes presta-tions duweek-end si j’avais la chance d’être titu-laire.”l

THÉO DEFOURNY

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