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2 POSTERS > AXELLE & MARC WILMOTS LE MATCH N° 35 MAGAZINE GRATUIT 1 ER JUILLET 2014 Belgique VS USA

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RED du 1 juillet 2014

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2 POSTERS >AXELLE& MARCWILMOTS

LE MATCH

N° 35MAGAZINE GRATUIT1ER JUILLET 2014

Belgique VS USA

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LA SEMAINE DIABOLIQUE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

LE TWEETSon nom est James... James Rodriguez

Thorgan Hazard qui ne perd pasune miette de la Coupe du Monde

NUMÉRO GÉNÉRAL 02/744.44.55Administrateur délégué et éditeur responsable François le Hodey. Directeur général Denis Pierrard. Rédacteur en chef Ralph Vankrinkelveldt. Responsable du magazine Benoît Delhauteur. Édition Laurent Denuit et Jonathan Lange. Responsable rédaction sportive Philippe Lacourt. Mise en pages IPM Press Print. Direction, administration, rédaction rue des Francs, 79 1040 Bruxelles. Fax > (02) 211.28.70 Publicité IPM Advertising > (02) 211.29.59. Abonnements > (02) 744.44.55. Fax > (02) 744.45.55. E-mail > [email protected] Internet > www.dh.be. Crédits Une Photo News Magazine gratuit avec la DH du 1er juillet 2014. Ne peut être vendu séparément.

L’ÉTOURDERIEEt ton trophée, Eden ?

FIFA

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M

LE CHANGEMENT Les Diables ont déjà la coupeIls ne sont pas (encore) champions du monde, mais les Diables ont déjà la coupe. Un coiffeur estvenu à l’hôtel des Belges pour leur refaire une beauté capillaire. Pour certains, c’était juste quel-ques retouches. Pour d’autres, le changement est plus radical. “Cela faisait 15 ans que j’avais lescheveux longs. Ma femme voulait que je les coupe. C’est chose faite”, sourit Daniel Van Buyten.

BEL

GA

LE RETARD On ne faitpas attendre un CoréenEn tapotant sur leur montre, les journalistessud-coréens fusillent du regard les repré-sentants Fifa. Marc Wilmots a plus d’unquart d’heure de retard pour sa conférencede presse d’avant-match. “On a été retardésur la route vers São Paulo et on a commencél’entraînement en retard”, justifie le coach.Après l’entraînement, il a aussi fallu impro-viser : Kompany, qui était censé accompa-gner le coach à la CP, a arrêté la séance car ila de nouveau ressenti une gêne à l’aine. VanBuyten joue les pompiers de service. A

FP

LE NUMÉROLombaerts,ce showmanMalgré sa titularisation contrela Corée, Lombaerts n’a passouvent l’occasion d’assurer lespectacle sur le terrain. Alors ilse rattrape quand il vient de-vant les journalistes. Et il a unsacré répondant. Un trait d’hu-mour dans pratiquement cha-cune de ses réponses. Avecparfois, un léger dérapage etune décla qui sonne comme untacle : “Qu’est-ce qui rend Kom-pany si spécial ? La presse…” A

FP

9,58Soit la moyenne de Daniel Van Buyten,

6e après le premier tourau Castrol Index qui classe

les meilleurs joueurs du tournoi

EN DIRECT DO BRASIL

RAFAELLA, MARQUAGEÀ LA CULOTTE

Le tournoi a beau avancer, MarcWilmots reste inflexible : les joueursne verront pas leur famille durant lacompétition. Cela n’a pas empêchél’entourage de certains de faire ledéplacement jusqu’au Brésil. La

jolie Rafaella Szabo qui n’est autreque la fiancée d’Axel Witsel, profitede la Coupe du Monde et suit à la

trace les Diables et son cher ettendre. Aperçu au camp

d’entraînement de Mogi das Cruzes,la demoiselle en profite aussi pourfaire du tourisme comme ce fut lecas à Rio et elle sera ce soir dansles tribunes de Salvador où elle

n’aura d’yeux que pour son Axel.

TW

ITT

ER

Ü LE CAÏPIRINHA

PLEIN LES YEUXDes Diablesau grand cœur

Les Diables jouent leur rôle social auBrésil. Ils reçoivent la visite de nom-breux enfants de Mogi das Cruzes, oùils ont installé leur camp de base, dansle cadre d’un projet soutenu par l’Unionbelge. Les enfants passent des tests dela vue et ceux qui ont besoin de lunet-tes en recevront en cadeau. Au total, laFédération va offrir près de 1.000 pai-res de lunettes aux enfants de Mogi etdes villes où ils auront joué au Brésil. PH

OT

O N

EWS

2 La semaine diabolique y De NicolasLombaerts à Eden Hazard en passantpar Daniel Van Buyten, le petit journaldes Diables.

4 Le match y Belgique - États Unis,la présentation.

8 Souvenirs endiablés y Retoursur les précédents huitièmes de finaleduMondial disputés par la Belgique.

SOM

MAI

RE

EPA

8

Ü ÉDITO BenoîtDelhauteur

NEPASLAISSERDEPLACEAUDÉTAIL

Ça y est. Les choses sérieuses commencent. La Bel-gique va enfin savoir. Savoir si elle était dans ungroupe faible – c’est l’impression qu’on a – ou si le 9sur 9 était un vrai exploit. Savoir si elle a les reinsassez solides pour faire sa grande entrée dans leshuit meilleures équipes dumonde. Savoir si elle estprête pour jouer dans la cour des grands. Pour arri-ver en quart, il faudra passer sur le corps des Amé-ricains. C’est une expression qui leur va bien car lesjoueurs de Jürgen Klinsmann vont en effet se don-ner corps et âme. Ils cultivent les valeurs qui avaientfait le succès des Diables… dans les années 80 : groscollectif et détermination. Comme les temps chan-gent ! Ces derniers jours, MarcWilmots a souventrépété unmot au sujet de ce huitième de finale :“détail”. Il a insisté sur le fait quemême si les Dia-bles sont bons, ils pourront toujours être trahis parun détail. Unemauvaise décision arbitrale, un car-ton rouge, un poteau,… Visiblement, le message estbien passé. Car on a entendu exactement le mêmediscours dans la bouche des Diables les plus impor-tants, et notamment dans celle d’Eden Hazard.Willie prépare donc le terrain. Il sait qu’une élimina-tion contre les États-Unis ne serait pas très glorieu-se. Oui, cette équipe a des qualités, mais les Diablesne pourront avoir une excuse. Ils ont plus de quali-tés que les Américains. À eux de les exprimer cor-rectement, àWilmots de trouver le bon système etles bonsmots. Les détails ? Il ne faut pas leur laisserla moindre place. Il ne faut pas laisser le temps audestin de faire basculer la rencontre. “Avec tout lerespect qu’on doit aux Américains, on doit battrecette équipe”, avançait Kevin Mirallas. Voilà le gen-re de discours ambitieux que l’on aime entendre. Etqui ne laisse pas de place aux détails.l

“Nous sommes làpour gagner, pas pour

produire du beau jeu, et nousavons rempli notre mission.”

Marc Wilmots, en réponse aux critiques sur le style des Diables

BEL

GA

Peu importe qui marque, peu importequi joue, l’important c’est l’objectifcommun, etc. Le discours des Diablesest bien huilé : on ne joue pas sa carteindividuelle. Pareil quand il s’agitd’évoquer le sujetHomme duMatch,remporté, tour à tour, par De Bruyne(match contre l’Algérie), Hazard(match contre la Russie) et Verton-ghen (match contre la Corée). Preuveque la distinction n’est pas plus signifi-cative que cela, Hazard a perdu sontrophée. “Je ne sais plus du tout où jel’ai mis…”

2 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 3

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LA SEMAINE DIABOLIQUE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

LE TWEETSon nom est James... James Rodriguez

Thorgan Hazard qui ne perd pasune miette de la Coupe du Monde

LE CHANGEMENT Les Diables ont déjà la coupeIls ne sont pas (encore) champions du monde, mais les Diables ont déjà la coupe. Un coiffeur estvenu à l’hôtel des Belges pour leur refaire une beauté capillaire. Pour certains, c’était juste quel-ques retouches. Pour d’autres, le changement est plus radical. “Cela faisait 15 ans que j’avais lescheveux longs. Ma femme voulait que je les coupe. C’est chose faite”, sourit Daniel Van Buyten.

BEL

GA

LE NUMÉROLombaerts,ce showmanMalgré sa titularisation contrela Corée, Lombaerts n’a passouvent l’occasion d’assurer lespectacle sur le terrain. Alors ilse rattrape quand il vient de-vant les journalistes. Et il a unsacré répondant. Un trait d’hu-mour dans pratiquement cha-cune de ses réponses. Avecparfois, un léger dérapage etune décla qui sonne comme untacle : “Qu’est-ce qui rend Kom-pany si spécial ? La presse…” A

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EN DIRECT DO BRASIL

RAFAELLA, MARQUAGEÀ LA CULOTTE

Le tournoi a beau avancer, MarcWilmots reste inflexible : les joueursne verront pas leur famille durant lacompétition. Cela n’a pas empêchél’entourage de certains de faire ledéplacement jusqu’au Brésil. La

jolie Rafaella Szabo qui n’est autreque la fiancée d’Axel Witsel, profitede la Coupe du Monde et suit à la

trace les Diables et son cher ettendre. Aperçu au camp

d’entraînement de Mogi das Cruzes,la demoiselle en profite aussi pourfaire du tourisme comme ce fut lecas à Rio et elle sera ce soir dansles tribunes de Salvador où elle

n’aura d’yeux que pour son Axel.

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Ü LE CAÏPIRINHA

“Nous sommes làpour gagner, pas pour

produire du beau jeu, et nousavons rempli notre mission.”

Marc Wilmots, en réponse aux critiques sur le style des Diables

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LE MATCH BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

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LA SÉLECTION AMÉRICAINEPOSTE N° PRÉNOM NOM NÉ LE CLUB M B MCM BCM

G 01 Tim Howard 06/03/79 Everton FC (Ang) 102 0 7 0

G 12 Brad Guzan 09/09/84 Aston Villa (Ang) 25 0 0 0

G 22 Nick Rimando 17/06/79 Real Salt Lake 14 0 0 0

D 02 DeAndre Yedlin 09/07/93 Seattle Sounders FC 6 0 2 0

D 03 Omar Gonzalez 11/10/88 Los Angeles Galaxy 22 0 2 0

D 05 Matt Besler 11/02/87 Sporting Kansas City 20 0 3 0

D 06 John Brooks 28/01/93 Hertha Berlin (All) 5 1 1 0

D 07 DaMarcus Beasley 24/05/82 Puebla FC (Mex) 119 17 10 0

D 20 Geoff Cameron 11/07/85 Stoke City (Ang) 29 1 3 0

D 21 Timmy Chandler 29/03/90 FC Nuremberg (All) 13 0 0 0

D 23 Fabian Johnson 11/12/87 TSG Hoffenheim (All) 25 1 3 0

M 04 Michael Bradley 31/07/87 Toronto Fc (Can) 88 12 7 1

M 10 Mix Diskerud 02/10/90 Rosenborg BK (Nor) 20 3 0 0

M 11 Alejandro Bedoya 29/04/87 FC Nantes (Fra) 30 1 3 0

M 13 Jermaine Jones 03/11/81 Besiktas Istanbul (Tur) 47 3 6 1

M 14 Brad Davis 08/11/81 Houston Dynamo 17 0 1 0

M 15 Kyle Beckerman 23/04/82 Real Salt Lake 40 1 3 0

M 16 Julian Green 06/06/95 Bayern Munich (All) 2 0 0 0

M 19 Graham Zuzi 18/08/86 Sporting Kansas City 26 3 3 0

A 08 Clint Dempsey 09/03/83 Seattle Sounders FC 107 38 9 4

A 09 Aron Johannsson 10/11/90 AZ Alkmaar (P-B) 9 2 1 0

A 17 Jozy Altidore 06/11/89 Sunderland (Ang) 70 22 5 0

A 18 Chris Wondolowski 28/01/83 San Jose Earthquakes 21 9 1 0

LAVILLE

SES 5 DERNIERS MATCHES01.06.2014 USA - Turquie (am.) 2-107.06.2014 USA - Nigeria (am.) 2-116.06.2014 Ghana - USA (CM 14) 1-222.06.2014 USA - Portugal (CM 14) 2-226.06.2014 USA - Allemagne (CM 14) 0-1

11 Diables ont affronté et vaincu les USA chez eux il y a treize mois en amicalsans compter Steven Defour, suspendu et Marc Wilmots, Simon Mignolet,Toby Alderweireld, Vincent Kompany, Thomas Vermaelen, Jan Vertonghen,

Marouane Fellaini, Kevin De Bruyne, Dries Mertens, Moussa Dembélé, Kevin Mirallas et Romelu Lukaku avaient été alignés.

Salvador de Bahia

KCapitale de l’état de Bahia3.000.000 d’habitants3e plus grande ville du pays

La couronne portugaise a établi sa première tête de pontbrésilienne à São Salvador da Bahia de Todos os Santos (SaintSauveur de la Baie de tous les Saints), officiellement fondée le 29 mars 1549. Très vite, cetteville située au nord-est du pays, au bord de l’océan Atlantique, va devenir la plaquetournante du commerce d’esclaves en Amérique du Sud. Salvador de Bahia compteaujourd’hui plus de trois millions d’habitants; ce qui en fait la troisième plus grande ville dupays. Cité historique, elle a été la première capitale du Brésil de 1549 à 1763. Le centre-ville(Pelourinho) est repris sur la liste du patrimoine universel de l’Unesco. L’Esporte ClubeBahia et l’Esporte Clube Vitória sont les deux clubs de la ville, les Soteropolitanos étant devrais passionnés de football ! L’ex-footballeur Bebeto et le top-model Adriana Lima en sontoriginaires. (REPORTERS)

RANKING FIFA 13ELA SÉLECTION BELGEPOSTE N° PRÉNOM NOM NÉ LE CLUB M B MCM BCM

G 13 Sammy BOSSUT 11/08/85 Zulte Waregem 1 0 0 0

G 01 Thibaut COURTOIS 11/05/92 Atletico Madrid (Esp) 20 0 3 0

G 12 Simon MIGNOLET 06/03/88 Liverpool (Ang) 15 0 0 0

D 02 Toby ALDERWEIRELD • 02/03/89 Atletico Madrid (Esp) 37 1 2 0

D 23 Laurent CIMAN 05/08/85 Standard de Liège 8 0 0 0

D 04 Vincent KOMPANY (cap) 10/04/86 Manchester City (Ang) 62 4 2 0

D 18 Nicolas LOMBAERTS 20/03/85 Zenit St-Pétersbourg (Rus) 27 2 1 0

D 15 Daniel VAN BUYTEN 07/02/78 Bayern Munich (All) 83 10 7 0

D 21 Anthony VANDEN BORRE 24/10/87 RSC Anderlecht 27 1 1 0

D 03 Thomas VERMAELEN 14/11/85 Arsenal (Ang) 49 1 1 0

D 05 Jan VERTONGHEN • 24/04/87 Tottenham Hotspur (Ang) 60 5 3 1

M 22 Nacer CHADLI 02/08/89 Tottenham Hotspur (Ang) 22 3 2 0

M 07 Kevin DE BRUYNE 28/06/91 VFL Wolfsburg (All) 24 5 2 0

M 16 Steven DEFOUR 15/04/88 FC Porto (Por) 45 2 1 0

M 19 Moussa DEMBÉLÉ 16/07/87 Tottenham Hotspur (Ang) 59 5 2 0

M 08 Marouane FELLAINI 22/11/87 Manchester United (Ang) 54 8 3 1

M 06 Axel WITSEL • 12/01/89 Zenit St-Pétersbourg (Rus) 51 5 2 0

A 10 Eden HAZARD 07/01/91 Chelsea (Ang) 49 6 3 0

A 20 Adnan JANUZAJ 05/02/95 Manchester United (Ang) 3 0 1 0

A 09 Romelu LUKAKU 13/05/93 Everton (Ang) 32 9 2 0

A 14 Dries MERTENS 06/05/87 Naples (Ita) 28 3 3 1

A 11 Kevin MIRALLAS 05/10/87 Everton (Ang) 47 9 2 0

A 17 Divock ORIGI 18/04/95 Lille OSC (Fra) 6 0 3 1

M = matches en équipe nationale. B = buts en équipe nationale. MCM: matches en Coupe du Monde. BCM: buts en Coupe du Monde

Marc WilmotsPays : BelgiqueDate de naissance : 22 février 1969 (45 ans)Lieu de naissance : Dongelberg

CARRIÈRE DE JOUEUR(ATTAQUANT)Saint-Trond (1987 > 88)Malines (1988 > 91)Standard (1991 > 96)Schalke 04/All (1996 > 2000)Bordeaux/Fra (2000 > 01)Schalke 04/All (2001 > 03)

CARRIÈRE D’ENTRAÎNEURSchalke 04/All (03/2003 > 06/2003)Saint-Trond (2004 > 02/2005)Belgique (depuis 05/2012)

PALMARÈS DE JOUEURÜ 80 sélections nationales; 70 caps; 29 butsÜ 1 Supercoupe d’Europe (1988)Ü 1 x champion de Belgique (1989)Ü 1 Coupe de Belgique (1993)Ü 1 Coupe Uefa (1997)Ü 1 Coupe d’Allemagne (2002)Ü 4 participations à la Coupe du Monde :1990, 1994, 1998 et 2002 (5 buts)

SON BILAN AVEC LA BELGIQUEÜ 1er match: Belgique - Monténégro 2-2,le 25 mai 2012Ü 25 matches; 17 victoires,4 partages, 4 défaites

LE SÉLECTIONNEUR

Passé en CMParticipants récurrents

depuis la premièreCoupe du Monde en

Uruguay, les Diables nese sont extirpés qu’une

fois des huitièmes definale. Au Mexique, en

1986, ils se hissèrentjusqu’en demi-finales

après avoir éliminél’URSS et l’Espagne.

Un doublé du meilleurjoueur de la

compétition, l’ArgentinDiego Maradona, mis fin

aux espoirs de finale.Absente depuis2002, après six

participations d’affilée,la sélection belge faitson grand retour surl’échiquier mondial.

Fiche d’identitéSurnom :

Diables RougesParticipations en Coupe

du Monde : 12(1930, 1934, 1938, 1954,1970, 1982, 1986, 1990,1994, 1998, 2002, 2014)

Joueur le plus capé :Jan Ceulemans,

96 sélectionsMeilleur buteur :

Paul Van Himstet Bernard Voorhoof,

30 butsPremier match :contre la France,

le 1er mai 1904 : 3-3Plus large victoire :contre Saint-Marin,

le 28 février 2001 : 10-1Plus large défaite :contre l’Angleterre

amateurs,le 17 avril 1909 : 11-2

Bilan des éliminatoires :8 victoires, 2 nuls,

0 défaite,18 buts pour, 4 contre

PalmarèsCoupe du Monde

(12e participation) :6 huitièmes de finaleen 1934, 1938, 1990,

1994, 2002 et 2014Demi-finaliste en 198639 m.; 13 v.; 17 d.; 9 n.;

50 bp-64 bcEuro

(4 participations) :finaliste en 1980

demi-finaliste en 1972JO : champion

olympique en 1920

Capitale : Bruxelles.Population :

11.116.243 hab.Superficie : 30.528 km2.

Langues officielles :néerlandais/français/

allemand.Hymne national :

la Brabançonne.Fédération : URBSFA

(www.belgianfootball.be).Licenciés : 415.000 affiliés

(2.000 clubs).

SES 5 DERNIERS MATCHES01.06.2014 Suède - Belgique (am.) 0-207.06.2014 Belgique - Tunisie (am.) 1-017.06.2014 Belgique - Algérie (CM 14) 2-122.06.2014 Belgique - Russie (CM 14) 1-026.06.2014 Corée du Sud – Belgique (CM 14) 0-1

30.669 jours se sont écoulés depuis le tout premierBelgique - USA de l’histoire, le seul à ce jour disputé lorsd’une Coupe du Monde et le seul à s’être conclu sur une

défaite des Diables. En 1930, pour leur tout premier match dans l’histoire de la Coupe du Monde en Uruguay, les Belges s’étaient inclinés 0-3. Depuis, les Diables ont rectifié le tir, s’imposant à quatre reprises en quatre rencontres. Puisse la série continuer...

RANKING FIFA 11E

Jürgen KlinsmannPays : AllemagneDate de naissance : 30 juillet 1964 (49 ans)Lieu de naissance : Göppingen

CARRIÈRE DE JOUEUR(AVANT-CENTRE)Stuttgarter Kickers/All (1981-84)VfB Stuttgart/All (1984-89)Inter Milan/Ita (1989-92)AS Monaco/Fra (1992-94)Tottenham Hotspur/Ang (1994-95)Bayern Munich/All (1995-97)Sampdoria Gênes/Ita (1997)Tottenham Hotspur/Ang (1997-98)Orange County Blue Star/USA (2003)

CARRIÈRE D’ENTRAÎNEURAllemagne (2004 > 06)Bayern Munich/All (2008 > 09)Sélectionneur des États-Unis depuis 2011

PALMARÈS DE JOUEURÜ 108 sélections internationales, 47 butsÜ Vainqueur de la Coupe du Monde (1990)Ü Vainqueur de l’Euro 1996Ü Finaliste de l’Euro 1992Ü Vainqueur de la Coupe de l’Uefa

(1991 et 1996)Ü Champion d’Allemagne en 1997Ü 3 participations à la Coupe du Monde :1990, 1994 et 1998 (11 buts)

PALMARÈS D’ENTRAÎNEURÜ 3e de la Coupe du Monde (2006)Ü Vainqueur de la Gold Cup 2013

SON BILAN AVEC LES USAÜ 1er match: USA - Mexique 1-1,le 10 août 2011Ü 53 matches; 32 victoires,9 partages, 12 défaites

SÉLECTIONNEUR

Passé en CMLes Yankees ont signéleur plus beau résultatlors de leur premièreparticipationà la phase finale(1930, en Uruguay) :demi-finalistes, sortispar l’Argentine (6-1).Soixante-quatre ans plustard, sur leurs terres, ilsse hissent en huitièmeset sont éliminéspar le Brésil (1-0),futur vainqueur del’épreuve. En 2002,ils chutent face àl’Allemagne en quarts definale. Et ils retrouventles huitièmes en 2010,éliminés par le Ghana,aux prolongations.

Fiche d’identitéSurnom :YankeesParticipations en Coupedu Monde : 10(1930, 1934, 1950, 1990,1994, 1998, 2002, 2006,2010 et 2014)Joueur le plus capé :Cobi Jones, 164Meilleur buteur :Landon Donovan, 57Premier match :contre la Suède,le 20 août 1916 : 3-2Plus large victoire :contre les Barbades,le 15 juin 2008 : 8-0Plus large défaite :contre la Norvège,le 11 août 1948 : 0-11Bilandes éliminatoires :11 victoires,3 défaites, 2 partages,26 buts pour,14 buts contre.

PalmarèsCoupe du Monde(10e participation) :demi-finaliste en 1930,quart de finalisteen 200232 3; 8 v, 6 n, 18 d36 bp - 60 bc

Gold Cup(14 participations) :vainqueur en1991, 2000, 2005,2007 et 2013;finaliste en 1989, 1993,1998, 2009 et 2011

Capitale : Washington D.C.Population :315 647 656 hab.Superficie : 9 629 048 km2.Langue officielle : anglais.Hymne national :The Star­ Spangled Banner.Fédération: United StatesSoccer Federation(www.ussoccer.com).Licenciés : 24.472.778(9.000 clubs).

VSBelgiqueÉtats­UnisMONDIAL 2014 > HUITIÈMES DE FINALE

ARENA FONTE NOVA > SALVADOR (BRÉ)

MARDI 1ER JUILLET 2014 (17H LOCALE, 22H EN BELGIQUE)

Djamel Haimoudi (Alg)

KNé le 10 décembre 1970 à OranLangue : arabe et françaisArbitre international depuis le

08/10/2004, Libye - Égypte1reCoupe du Monde2 matches en 2014 : Australie - Pays Baset Costa Rica - Angleterre (5 cartonsjaunes).Centres d’intérêt : natationArbitre assistant 1 >Redouane Achik (Alg)Arbitre assistant 2 >Abdelhak Etchiali (Alg)Quatrième arbitre >Norbert Hauata (Tah)

L’ARB

ITRE

BRÉSIL

Salvador

(PHOTONEWS)

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LE MATCH BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

4 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 5

LA SÉLECTION AMÉRICAINEPOSTE N° PRÉNOM NOM NÉ LE CLUB M B MCM BCM

G 01 Tim Howard 06/03/79 Everton FC (Ang) 102 0 7 0

G 12 Brad Guzan 09/09/84 Aston Villa (Ang) 25 0 0 0

G 22 Nick Rimando 17/06/79 Real Salt Lake 14 0 0 0

D 02 DeAndre Yedlin 09/07/93 Seattle Sounders FC 6 0 2 0

D 03 Omar Gonzalez 11/10/88 Los Angeles Galaxy 22 0 2 0

D 05 Matt Besler 11/02/87 Sporting Kansas City 20 0 3 0

D 06 John Brooks 28/01/93 Hertha Berlin (All) 5 1 1 0

D 07 DaMarcus Beasley 24/05/82 Puebla FC (Mex) 119 17 10 0

D 20 Geoff Cameron 11/07/85 Stoke City (Ang) 29 1 3 0

D 21 Timmy Chandler 29/03/90 FC Nuremberg (All) 13 0 0 0

D 23 Fabian Johnson 11/12/87 TSG Hoffenheim (All) 25 1 3 0

M 04 Michael Bradley 31/07/87 Toronto Fc (Can) 88 12 7 1

M 10 Mix Diskerud 02/10/90 Rosenborg BK (Nor) 20 3 0 0

M 11 Alejandro Bedoya 29/04/87 FC Nantes (Fra) 30 1 3 0

M 13 Jermaine Jones 03/11/81 Besiktas Istanbul (Tur) 47 3 6 1

M 14 Brad Davis 08/11/81 Houston Dynamo 17 0 1 0

M 15 Kyle Beckerman 23/04/82 Real Salt Lake 40 1 3 0

M 16 Julian Green 06/06/95 Bayern Munich (All) 2 0 0 0

M 19 Graham Zuzi 18/08/86 Sporting Kansas City 26 3 3 0

A 08 Clint Dempsey 09/03/83 Seattle Sounders FC 107 38 9 4

A 09 Aron Johannsson 10/11/90 AZ Alkmaar (P-B) 9 2 1 0

A 17 Jozy Altidore 06/11/89 Sunderland (Ang) 70 22 5 0

A 18 Chris Wondolowski 28/01/83 San Jose Earthquakes 21 9 1 0

SES 5 DERNIERS MATCHES01.06.2014 USA - Turquie (am.) 2-107.06.2014 USA - Nigeria (am.) 2-116.06.2014 Ghana - USA (CM 14) 1-222.06.2014 USA - Portugal (CM 14) 2-226.06.2014 USA - Allemagne (CM 14) 0-1

RANKING FIFA 13E

30.669 jours se sont écoulés depuis le tout premierBelgique - USA de l’histoire, le seul à ce jour disputé lorsd’une Coupe du Monde et le seul à s’être conclu sur une

défaite des Diables. En 1930, pour leur tout premier match dans l’histoire de la Coupe du Monde en Uruguay, les Belges s’étaient inclinés 0-3. Depuis, les Diables ont rectifié le tir, s’imposant à quatre reprises en quatre rencontres. Puisse la série continuer...

Jürgen KlinsmannPays : AllemagneDate de naissance : 30 juillet 1964 (49 ans)Lieu de naissance : Göppingen

CARRIÈRE DE JOUEUR(AVANT-CENTRE)Stuttgarter Kickers/All (1981-84)VfB Stuttgart/All (1984-89)Inter Milan/Ita (1989-92)AS Monaco/Fra (1992-94)Tottenham Hotspur/Ang (1994-95)Bayern Munich/All (1995-97)Sampdoria Gênes/Ita (1997)Tottenham Hotspur/Ang (1997-98)Orange County Blue Star/USA (2003)

CARRIÈRE D’ENTRAÎNEURAllemagne (2004 > 06)Bayern Munich/All (2008 > 09)Sélectionneur des États-Unis depuis 2011

PALMARÈS DE JOUEURÜ 108 sélections internationales, 47 butsÜ Vainqueur de la Coupe du Monde (1990)Ü Vainqueur de l’Euro 1996Ü Finaliste de l’Euro 1992Ü Vainqueur de la Coupe de l’Uefa

(1991 et 1996)Ü Champion d’Allemagne en 1997Ü 3 participations à la Coupe du Monde :1990, 1994 et 1998 (11 buts)

PALMARÈS D’ENTRAÎNEURÜ 3e de la Coupe du Monde (2006)Ü Vainqueur de la Gold Cup 2013

SON BILAN AVEC LES USAÜ 1er match: USA - Mexique 1-1,le 10 août 2011Ü 53 matches; 32 victoires,9 partages, 12 défaites

SÉLECTIONNEUR

Passé en CMLes Yankees ont signéleur plus beau résultatlors de leur premièreparticipationà la phase finale(1930, en Uruguay) :demi-finalistes, sortispar l’Argentine (6-1).Soixante-quatre ans plustard, sur leurs terres, ilsse hissent en huitièmeset sont éliminéspar le Brésil (1-0),futur vainqueur del’épreuve. En 2002,ils chutent face àl’Allemagne en quarts definale. Et ils retrouventles huitièmes en 2010,éliminés par le Ghana,aux prolongations.

Fiche d’identitéSurnom :YankeesParticipations en Coupedu Monde : 10(1930, 1934, 1950, 1990,1994, 1998, 2002, 2006,2010 et 2014)Joueur le plus capé :Cobi Jones, 164Meilleur buteur :Landon Donovan, 57Premier match :contre la Suède,le 20 août 1916 : 3-2Plus large victoire :contre les Barbades,le 15 juin 2008 : 8-0Plus large défaite :contre la Norvège,le 11 août 1948 : 0-11Bilandes éliminatoires :11 victoires,3 défaites, 2 partages,26 buts pour,14 buts contre.

PalmarèsCoupe du Monde(10e participation) :demi-finaliste en 1930,quart de finalisteen 200232 3; 8 v, 6 n, 18 d36 bp - 60 bc

Gold Cup(14 participations) :vainqueur en1991, 2000, 2005,2007 et 2013;finaliste en 1989, 1993,1998, 2009 et 2011

Capitale : Washington D.C.Population :315 647 656 hab.Superficie : 9 629 048 km2.Langue officielle : anglais.Hymne national :The Star­ Spangled Banner.Fédération: United StatesSoccer Federation(www.ussoccer.com).Licenciés : 24.472.778(9.000 clubs).

VSBelgiqueÉtats­Unis

Djamel Haimoudi (Alg)

KNé le 10 décembre 1970 à OranLangue : arabe et françaisArbitre international depuis le

08/10/2004, Libye - Égypte1reCoupe du Monde2 matches en 2014 : Australie - Pays Baset Costa Rica - Angleterre (5 cartonsjaunes).Centres d’intérêt : natationArbitre assistant 1 >Redouane Achik (Alg)Arbitre assistant 2 >Abdelhak Etchiali (Alg)Quatrième arbitre >Norbert Hauata (Tah)

L’ARB

ITRE

(PHOTONEWS)

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LE MATCH BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

6 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 7

L’Arena Fonte Nova,temple des Ba­ViNom : Arena Fonte NovaVille : Salvador de BahiaAnnée de construction : 2014Capacité totale : 51.900

PAR SAM CASEY

L’un des moments les plus attendus par tous leshabitants de Salvador est le fameux derby Ba-Vi,qui met aux prises les deux grands clubs rivauxde Salvador de Bahia. Alors que Vitoria est pro-

priétaire du Barradão et l’EC Bahia joue ses matches àdomicile au Pituaçu, apparte-

nant à l’État, les grandsmatches étaient dis-

putés au FonteNova, qui a étédétruit et re-construit

LEST

ADE

Ü 100 %

Les Diables n’avaient jamais réussi un sans-faute lors d’un premiertour du Mondial. Ils n’avaient jamais remporté 3 matches d’affilée.Sont-ils cette fois partis pour la passe de 4 en continuant à afficher unbeau bulletin de 100 % en Coupe du Monde, ce qui n’est jamais arrivé?

13 À défaut d’être brillantissimes, lesDiables alignent une incroyable série de 13matches sans défaite au cours de cettecampagne mondiale 2014. Onze succès etdeux partages, du jamais-vu !

20 Thibaut Courtois est invincible.Face à la Corée du Sud, le gardiena honoré sa 20e sélection et n’atoujours pas connu la moindredéfaite, n’encaissant qu’un seul butdepuis qu’il a mis les pieds au Brésil.

3 Steven Defour, qui a vu rouge face à la Corée

du Sud, est le 3e Diable de l’histoire exclu lorsd’une phase finale de Coupe du Monde. EricGerets avait montré la voie… des vestiaires le17 juin 1990 à Vérone, à la 41e minute dudeuxième match du Mondial italien contre

l’Uruguay. Et Gert Verheyen avait suivi le même chemin au Parc Lescure bordelais huit ans et trois jours plus tard, pour avoir commis un penalty alors que les Diables menaient 2-0 devant le Mexique.

STATISTIQUES CLAUDE HENROT

26 Voilà les Diables qui, avec le succèsface à la Corée, sont la 26e équipedepuis que le premier tour de laphase finale de la Coupe du Monde sedispute par groupes de quatreéquipes (soit depuis 1958) a réalisé

un sans-faute. À quatre reprises, les équipes ayant accompli un tel parcours sont allées au bout, dont le Brésil à trois reprises.

5Belges et Américains

se sont rencontrés 5 fois. Les Diables n’ont été

battus qu’une seule fois, en… 1930, et ont gagné les 4 matches suivants. L’histoire de la Belgique

en Coupe du Monde avait débuté par un revers face aux États-Unis ! Elle aura dû patienter 83 ans, 11

mois et 19 jours ou 30.669 jours avant de tenter de prendre sa

revanche sur les Américains, ce mardi à

Salvador de Bahia, dans le cadre de la compétition

planétaire.

13­07­1930 >Montevideo, Parque Central

USA ­ Belgique (CM) 3­022­04­1995 >

Molenbeek, Edmond MachtensBelgique ­ USA (Am) 1­0

25­02­1998 >Bruxelles, Roi Baudouin

Belgique ­ USA (Am) 2­006­09­2011 >

Bruxelles, Roi BaudouinBelgique ­ USA (Am) 1­0

29­05­2013 >Cleveland (Ohio), FirstEnergy

USA ­ Belgique (Am) 2­4

AFP

BELGIQUE–ÉTATS-UNISEN

MJ Vic. Déf. Part. Bp Bc Pts Max %Victoire à 2 points

19302 0 2 0 0 4 0 4 0,00

19341 0 1 0 2 5 0 2 0,00

19381 0 1 0 1 3 0 2 0,00

19542 0 1 1 5 8 1 4 25,00

19703 1 2 0 4 5 2 6 33,33

19825 2 2 1 3 5 5 10 50,00

19867 2 3 2 12 15 6 14 42,86

19904 2 2 0 6 4 4 8 50,00

Victoire à 3 points1994

4 2 2 0 4 4 6 12 50,001998

3 0 0 3 3 3 3 9 33,332002

4 1 1 2 6 7 5 12 41,672014

3 3 0 0 4 1 9 9 100,00

CHIFFRES

pour devenir l’une des plus belles enceintes de ce Mondial 2014. L’Es-tádio Octávio Mangabeira, pour reprendre son appellation officiellelors de sa construction en 1951, a fait place à une arène moderned’une capacité de 51.900 spectateurs, qui a coûté 689,4 millions dereais (217,6 millions d’euros) et qui intègre une infrastructure multi-fonctionelle comportant un restaurant panoramique, un musée, descommerces, un hôtel et une salle de spectacle. l

21L’Arena Fonte Nova inspire les attaquants dans ce Mondial

2014 : durant les 4 matches que le stade de Salvador de Bahia a accueillis lors du premier tour, 21 roses ont été plantées ! Avec

des scores fleuves lors des 3 affiches de groupes, autant de sensations de ce début de Coupe du Monde. Belges et Américains

vont-ils continuer sur cette lancée ?

Les 4 matches disputésEspagne - Pays-Bas 1-5Allemagne - Portugal 4-0

Suisse - France 2-5Bosnie - Iran 3-1

x Le stade a été construitpour ce Mondial 2014. (REPORTERS)

B R É S I LSalvador

Capacité48 747 personnes

Arena Fonte NovaOfficiellement connu sous le nom d’Estadio Octavio Mangabeira, ce stade, spécialement construit pour accueillir le Mondial, a conservé toutes les caractéristiques de l'enceinte originale détruite en 2010.

Taille du terrain105 m x 68 m

R. Carrera; F. Chan, 16/05/2014

Sources : Fifa, ministère brésilien des sports * Heure locale + 3 heures

Date Coup d’envoi* Programme Phase de groupes

13 juin 19h00 EspagneAllemagne

SuisseBosnie-Herzé.

1er Groupe H

Pays-BasPortugalFranceIran2ème Groupe G

-

-

-

-

-

Quarts de finale

Groupe B

16 juin 16h00 Groupe G

20 juin 19h00 Groupe E

25 juin 16h00 Groupe F

1er juillet 20h00 8es de finale

5 juillet 20h00

MONDIAL BRESIL STADE FONTENOVA16 / 05 / 14

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Page 8: Supdh 20140701 supdh full

Axelle, le sourire des Diables(Photo News)

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Page 10: Supdh 20140701 supdh full

Marc Wilmots(photo news)

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LE MATCH BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

6 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 7

Ü 100 %

Les Diables n’avaient jamais réussi un sans-faute lors d’un premiertour du Mondial. Ils n’avaient jamais remporté 3 matches d’affilée.Sont-ils cette fois partis pour la passe de 4 en continuant à afficher unbeau bulletin de 100 % en Coupe du Monde, ce qui n’est jamais arrivé?

13 À défaut d’être brillantissimes, lesDiables alignent une incroyable série de 13matches sans défaite au cours de cettecampagne mondiale 2014. Onze succès etdeux partages, du jamais-vu !

20 Thibaut Courtois est invincible.Face à la Corée du Sud, le gardiena honoré sa 20e sélection et n’atoujours pas connu la moindredéfaite, n’encaissant qu’un seul butdepuis qu’il a mis les pieds au Brésil.

3 Steven Defour, qui a vu rouge face à la Corée

du Sud, est le 3e Diable de l’histoire exclu lorsd’une phase finale de Coupe du Monde. EricGerets avait montré la voie… des vestiaires le17 juin 1990 à Vérone, à la 41e minute dudeuxième match du Mondial italien contre

l’Uruguay. Et Gert Verheyen avait suivi le même chemin au Parc Lescure bordelais huit ans et trois jours plus tard, pour avoir commis un penalty alors que les Diables menaient 2-0 devant le Mexique.

STATISTIQUES CLAUDE HENROT

26 Voilà les Diables qui, avec le succèsface à la Corée, sont la 26e équipedepuis que le premier tour de laphase finale de la Coupe du Monde sedispute par groupes de quatreéquipes (soit depuis 1958) a réalisé

un sans-faute. À quatre reprises, les équipes ayant accompli un tel parcours sont allées au bout, dont le Brésil à trois reprises.

5Belges et Américains

se sont rencontrés 5 fois. Les Diables n’ont été

battus qu’une seule fois, en… 1930, et ont gagné les 4 matches suivants. L’histoire de la Belgique

en Coupe du Monde avait débuté par un revers face aux États-Unis ! Elle aura dû patienter 83 ans, 11

mois et 19 jours ou 30.669 jours avant de tenter de prendre sa

revanche sur les Américains, ce mardi à

Salvador de Bahia, dans le cadre de la compétition

planétaire.

13­07­1930 >Montevideo, Parque Central

USA ­ Belgique (CM) 3­022­04­1995 >

Molenbeek, Edmond MachtensBelgique ­ USA (Am) 1­0

25­02­1998 >Bruxelles, Roi Baudouin

Belgique ­ USA (Am) 2­006­09­2011 >

Bruxelles, Roi BaudouinBelgique ­ USA (Am) 1­0

29­05­2013 >Cleveland (Ohio), FirstEnergy

USA ­ Belgique (Am) 2­4

AFP

BELGIQUE–ÉTATS-UNISEN

MJ Vic. Déf. Part. Bp Bc Pts Max %Victoire à 2 points

19302 0 2 0 0 4 0 4 0,00

19341 0 1 0 2 5 0 2 0,00

19381 0 1 0 1 3 0 2 0,00

19542 0 1 1 5 8 1 4 25,00

19703 1 2 0 4 5 2 6 33,33

19825 2 2 1 3 5 5 10 50,00

19867 2 3 2 12 15 6 14 42,86

19904 2 2 0 6 4 4 8 50,00

Victoire à 3 points1994

4 2 2 0 4 4 6 12 50,001998

3 0 0 3 3 3 3 9 33,332002

4 1 1 2 6 7 5 12 41,672014

3 3 0 0 4 1 9 9 100,00

CHIFFRES

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8 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 9

1982 Le cauchemar de ThéoPfaff avait abandonné les Diableset Boniek crucifia Custers sur ses terres

Abstractionfaite des hui-

tièmes de finalede 1934 (défaite2-5 contre l’Alle-magne) et de1938 (revers 1-3devant la France)qui étaient enréalité les pre-miers matchesde Coupe du

Monde qui ne rassemblaient à l’époque que16 nations, les Diables se sont hissés au Brésildans le Top 16mondial pour la 6e fois. Nous in-cluons volontairement la qualification de1982, même si, en Espagne, le Mundial se dé-roula en deux phases de groupe, la seconde

réunissant 12 pays.Les Diables avaient brillé lors de la premièrephase, en faisant tomber le champion dumonde argentin lors du match d’ouverture,puis en dominant le Salvador. C’est lors dutroisième match (partage avec la Hongrie) dupremier que notre deuxième tour fut hypo-théqué lorsque Jean-Marie Pfaff, lors d’unesortie aérienne, percuta Eric Gerets. Le capi-taine du Standard, victime d’une commotioncérébrale, est évacué à l’hôpital. Le gardiendes Diables, lui, se relève, mais culpabilise, etfeint alors une blessure à la clavicule. Il estaussi transporté aux urgences… où il parade,et passe son temps à signer des autographes.Et le lendemain, il préfère rendre visite à Ma-radona plutôt que de s’entraîner. Le staff voitrouge, et Guy Thys décide de titulariser ThéoCusters pour le match contre la Pologne.“Le moins que je puisse rappeler est que j’ai dis-puté ce soir-là, au Camp Nou de Barcelone, la

rencontre la plus malheureuse de ma carrière. LaBelgique s’est inclinée 3-0. Trois goals de Zbi-gniew Boniek ! Le plus effroyable est que j’avaisdû négocier cinq ballons et que je m’étais laissésurprendre à trois reprises. Ce fut mon derniermatch avec les Diables…” se souvient Théo Cus-ters. Le ressort était cassé. Après une courtedéfaire face à l’URSS, avec Munaron dans lesbuts, les Belges étaient éliminés… l

x Boniek fut sans pitiépour Custers… (REPORTERS)

D28/06/1982POLOGNE ­ BELGIQUE 3­0µ Barcelone, Nou CampBelgique : Custers, Renquin, L. Millecamps,Meeuws, Plessers (88e Baecke), Van Moer (46e F.Vander Elst), Coeck, Vercauteren, Ceulemans,Vandenbergh, Czerniatynski.Les buts : 3e, 25e et 54e Boniek (3-0).

01/07/1982BELGIQUE ­ URSS 0­1µ Barcelone, Nou CampBelgique : Munaron, Renquin, L. Millecamps,Meeuws, De Schrijver (65e M. Millecamps), Verheyen,Vandersmissen (58e Czerniatynski), Coeck,Vercauteren, Ceulemans, Vandenbergh.Le but : 46e Oganesian (1-0).

1986 Épiques prolongationsLes prolongations face à l’URSS resterontà jamais gravées dans les mémoires.Pour la première fois de son histoire,la Belgique accède aux quarts de finalede la Coupe du Monde

S ’il existe unmatch qui reste dans les anna-les du football belge, c’est bien celui qui

opposa la Belgique à l’Union Soviétique, le15 juin 1986, à Leon. Pour la première fois deson histoire, la Belgique accédait aux quartsde finale de la Coupe du Monde, après avoirbien failli en être chassée comme une mal-propre. Elle réalisait, en effet, cette perfor-mance au moment où on s’y attendait lemoins, après un premier tour pour le moinschahuté. Et ce, contre un adversaire redouta-ble, considéré comme la meilleure formationdu moment en Europe. Le public belge, en

tout cas, ne devait pas y croire, beaucoup, carc’est le match qui attira le moins de téléspec-tateurs de toute la campagnemexicaine. Il estvrai qu’avec le décalage horaire, la rencontrene débutait qu’à minuit en Europe ! Et pour-tant, les absents ont eu tort, grand tort.Non seulement les Diables se sont qualifiés,mais si Dassaev n’avait pas été le meilleur gar-dien du monde du moment, Scifo auraitmême évité de devoir disputer les prolonga-tions. Les Belges livrèrent une prestation fan-tastique. Menés à la mi-temps, suite à un butde Belanov, ils se jetèrent à corps perdu dansla bataille et obtinrent une égalisation méri-tée, suite à une longue ouverture de Vercaute-ren pour Scifo. Tout fut à refaire après undeuxième but de Belanov, mais Ceulemans,un des grands hommes du match, égalisa,parti à l’extrême limite du hors-jeu. Hors-jeu,diront certains, les images de la télévision lais-seront toujours planer le doute…Les prolongations furent épiques. Après plusde cent minutes de jeu, un centre de Geretsétait repris victorieusement par Demol, et,huit minutes plus tard, une superbe volée deClaesen mit les Belges à l’abri d’un retour desSoviétiques. Il était temps car ce diable de Be-lanov inscrivit un troisième but immédiate-ment après, en convertissant un penalty pour

une faute imaginaire de Renquin et, justeavant le coup de sifflet final, Pfaff réussit unarrêt absolument miraculeux qui évita les tirsau but.“En Belgique, il y en a qui me pissent sur lajambe mais maintenant que les deux meilleursgardiens du monde étaient réunis (NdlR : avecDassaev), on a vu quel était le meilleur…” lançaZean-Marie.Beaucoup d’observateurs étrangers n’hésitè-rent pas à comparer le huitième de finale deLeon à la célèbre demi-finale de 1970 àMexico,entre l’Italie et l’Allemagne, pour l’intensité etle suspense des débats, pour la générosité desacteurs et les prolongations inhumaines…Beaucoup, aussi, établirent la comparaisonavec l’équipe italienne, quatre ans aupara-vant, en Espagne. En 1982, le premier tour dela Squadra Azzurra avait été tout simplementcatastrophique, sans la moindre victoire, cequi n’avait pas empêché les Italiens de deve-nir champions du monde ! Mais Maradona,en demi-finale après notre succès sur l’Espa-gne, brisa le rêve fou des Diables… l

x Scifo marque sousle regard médusé deDemianenko. (PHOTONEWS)

D15/06/1986URSS – BELGIQUE a.p. 3­4µ Leon, Estadio Sergio LeonBelgique : Pfaff, Grun (112e Clijsters), Gerets (101e

L. Van Der Elst), Renquin, Vervoort, Scifo, Demol,Ceulemans, Vercauteren, Claesen, Veyt.Les buts : 28e Belanov (0-1), 56e Scifo (1-1), 70e

Belanov (1-2), 78e Ceulemans (2-2), 102e Demol (3-2),109e Claesen (4-2), 111e Belanov sur pen. (4-3).

Une grande joie,d’immenses déceptionsRetour sur les précédents huitièmes de finale de la Belgique en Coupe du Monde…

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8 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 9

1986 Épiques prolongationsLes prolongations face à l’URSS resterontà jamais gravées dans les mémoires.Pour la première fois de son histoire,la Belgique accède aux quarts de finalede la Coupe du Monde

S ’il existe unmatch qui reste dans les anna-les du football belge, c’est bien celui qui

opposa la Belgique à l’Union Soviétique, le15 juin 1986, à Leon. Pour la première fois deson histoire, la Belgique accédait aux quartsde finale de la Coupe du Monde, après avoirbien failli en être chassée comme une mal-propre. Elle réalisait, en effet, cette perfor-mance au moment où on s’y attendait lemoins, après un premier tour pour le moinschahuté. Et ce, contre un adversaire redouta-ble, considéré comme la meilleure formationdu moment en Europe. Le public belge, en

tout cas, ne devait pas y croire, beaucoup, carc’est le match qui attira le moins de téléspec-tateurs de toute la campagnemexicaine. Il estvrai qu’avec le décalage horaire, la rencontrene débutait qu’à minuit en Europe ! Et pour-tant, les absents ont eu tort, grand tort.Non seulement les Diables se sont qualifiés,mais si Dassaev n’avait pas été le meilleur gar-dien du monde du moment, Scifo auraitmême évité de devoir disputer les prolonga-tions. Les Belges livrèrent une prestation fan-tastique. Menés à la mi-temps, suite à un butde Belanov, ils se jetèrent à corps perdu dansla bataille et obtinrent une égalisation méri-tée, suite à une longue ouverture de Vercaute-ren pour Scifo. Tout fut à refaire après undeuxième but de Belanov, mais Ceulemans,un des grands hommes du match, égalisa,parti à l’extrême limite du hors-jeu. Hors-jeu,diront certains, les images de la télévision lais-seront toujours planer le doute…Les prolongations furent épiques. Après plusde cent minutes de jeu, un centre de Geretsétait repris victorieusement par Demol, et,huit minutes plus tard, une superbe volée deClaesen mit les Belges à l’abri d’un retour desSoviétiques. Il était temps car ce diable de Be-lanov inscrivit un troisième but immédiate-ment après, en convertissant un penalty pour

une faute imaginaire de Renquin et, justeavant le coup de sifflet final, Pfaff réussit unarrêt absolument miraculeux qui évita les tirsau but.“En Belgique, il y en a qui me pissent sur lajambe mais maintenant que les deux meilleursgardiens du monde étaient réunis (NdlR : avecDassaev), on a vu quel était le meilleur…” lançaZean-Marie.Beaucoup d’observateurs étrangers n’hésitè-rent pas à comparer le huitième de finale deLeon à la célèbre demi-finale de 1970 àMexico,entre l’Italie et l’Allemagne, pour l’intensité etle suspense des débats, pour la générosité desacteurs et les prolongations inhumaines…Beaucoup, aussi, établirent la comparaisonavec l’équipe italienne, quatre ans aupara-vant, en Espagne. En 1982, le premier tour dela Squadra Azzurra avait été tout simplementcatastrophique, sans la moindre victoire, cequi n’avait pas empêché les Italiens de deve-nir champions du monde ! Mais Maradona,en demi-finale après notre succès sur l’Espa-gne, brisa le rêve fou des Diables… l

x Scifo marque sousle regard médusé deDemianenko. (PHOTONEWS)

D15/06/1986URSS – BELGIQUE a.p. 3­4µ Leon, Estadio Sergio LeonBelgique : Pfaff, Grun (112e Clijsters), Gerets (101e

L. Van Der Elst), Renquin, Vervoort, Scifo, Demol,Ceulemans, Vercauteren, Claesen, Veyt.Les buts : 28e Belanov (0-1), 56e Scifo (1-1), 70e

Belanov (1-2), 78e Ceulemans (2-2), 102e Demol (3-2),109e Claesen (4-2), 111e Belanov sur pen. (4-3).

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10 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 11

1994 Ah! sans cetarbitre véreux…

Kürt Röthlisberger oublia de sifflerun penalty flagrant sur Josip Weber,et la Mannschaft profita de l’erreurde cet arbitre suisse… allemand !

Lorsque SaeedAl Owairan

s’érigea en bour-reau des Diables,lors du troisièmematch de groupe,perdu 1-0 contrel’Arabie saoudite,la Belgique hypo-théqua sans

doute ses chances de passer en quarts de fi-nale. Plutôt que d’affronter l’Eire, l’Allemagne

s’invita à un menu devenu indigeste.Ce 2 juillet 1994-là, dans la moiteur du SoldierField de Chicago, les commentaires des Dia-bles Rouges exhalaient un très désagréablegoût de fiel. Éliminés par Völler et les siens,les joueurs belges ne se révélèrent pas mau-vais perdants : ils ne comprenaient pas, toutsimplement, pourquoi l’arbitre – un Suisse…allemand – n’avait pas pénalisé d’un coup deréparation et d’une expulsion du coupableune faute caractérisée de Helmer sur Weberdans la surface de réparation allemande. Ondisputait la 69e minute du match et laManns-chaftmenait alors 3-1…“Avec un autre arbitre, je suis sûr qu’on sortait lesAllemands !” peste toujours Philippe Albert.“La règle de la carte rouge pour un tacle par der-rière venait d’entrer en vigueur. Et cet arbitre n’apas bronché quand JosipWeber a été fauché de lasorte à 4 mètres du but. Il y avait un penalty fla-grant avec exclusion à la clef. Je suis certain qu’à11 contre 10, on sortait l’Allemagne.”L’arbitre se nommait Kürt Röthlisberger. Ilavait commis, pour le moins, une erreur d’ap-préciation… pour laquelle il allait effective-ment être évincé de l’épreuve et qu’il recon-nut par la suite, trop tard, hélas ! Un Suisseque l’Uefa a suspendu à vie, trois ans plustard, après qu’il fut convaincu de tentative decorruption : Röthlisberger avait proposé àErich Vogel, le manager des Grasshopper Zu-rich, d’acheter pour 2,5 millions de francs bel-ges (nous étions en 1997…) la magnanimitéde son ami, le Biélorusse Vadim Zhuk, désignépour diriger le match de Ligue des Cham-pions Grasshopper - Auxerre. l

x Les Diables devaienthériter d’un penalty flagrantque Kürt Röthlisberger fut leseul à ne pas voir… (REPORTERS)

D02/07/1994ALLEMAGNE ­ BELGIQUE 3­2µ Chicago, Soldier FieldBelgique : Preud’homme, Albert, De Wolf, Grün,Smidts (66e Boffin), Staelens, Van der Elst, Scifo,Emmers, Nilis (77e Czerniatynski), Weber.Les buts : 5e Völler (1-0), 7e Grün (1-1), 10e

Klinsmann (2-1), 39e Völler (3-1), 90e Albert (3-2).

2002 Devait­il annuler ce but ?Marc Wilmots fit vacillerles futurs champions du monde,mais l’arbitre jamaïcain Pendergastle priva d’une joie inconmensurable

C ’est aussi unsuccès face aux

Russes qui propulsales Diables en hui-tièmes de finale,après deux parta-ges, face au Japon etcontre la Tunisie. Àpartir de ce mo-ment-là, les Belgesne pouvaient qu’en-granger du boni.

D’autant que le Brésil semblait un obstacle in-surmontable. Pourtant, à Kobe, si le but de latête de Marc Wilmots n’avait pas été annulé,la Belgique aurait mené à la marque et la phy-sionomie du match aurait été totalementchamboulée. Sur cette action, l’arbitre jamaï-cain Pendergast avait estimé que Wilmotss’était rendu coupable d’une poussée fautivesur son adversaire. Celle-ci était inexistante.Pendergast vint d’ailleurs s’excuser auprès duHesbignon à la mi-temps pour son erreur dejugement flagrante. Le capitaine, exemplaire,et les siens auraient pu espérer éliminer lesfuturs champions du monde, au lieu de s’in-cliner 2-0. Marc Wilmots, qui venait de dispu-ter son dernier match sous la vareuse des Dia-bles et qui avait marqué lors de chacun destrois matches du premier tour, quitta la scèneavec une extrême dignité : “La décision a étéprise et c’est ainsi. Les arbitres ne sont jamaisque des humains…”Le plus bel hommage fut rendu par Ronaldo :lors de la remise du Ballon d’Or 2002, le buteurde la Seleção avait expliqué que le Brésil avait

connu ses moments les plus difficiles contrela Belgique.“Ce match contre le Brésil aurait pu changer no-tre existence du tout au tout”, se remémore Ro-bert Waseige, leMage de l’époque. “On ne nousdonnait pas la moindre chance, mais nous avonslivré une grosse prestation entachée d’un petitscandale. Je ne comprends toujours pas com-ment cet arbitre a pu siffler une faute. Je m’ef-force toujours de croire que cette erreur fut invo-lontaire.”On ne le savait pas encore, mais les Diables ve-naient de disputer leur dernière grande com-pétition… avant ce Mondial 2014. l

xWilmots prend le meilleursur Roque Silva, mais son

but sera injustementannulé… (EPA/REPORTERS)

D17/06/2002BRÉSIL ­ BELGIQUE 2­0µ Kobe, Stade Kobe WingBelgique : De Vlieger, Van Kerckhoven, Simons,Wilmots, Goor, Walem, Verheyen, Peeters (72e

Sonck), Van Buyten, Vanderhaeghe, Mpenza.Les buts : 67e Rivaldo (1-0), 87e Ronaldo (2-0).

1990 Le drame de BologneLe but injuste de David Platt plongea lesDiables dans une profonde dépression :ils méritaient d’aller plus loin !

Ce Mondiale 90 est l’un des épisodes lesplus cruels de l’histoire des Diables. De-

mi-finalistes en 1986, ils abordèrent la phasefinale italienne avec une équipe… plus forteque quatre ans auparavant.Les Belges arrachèrent vite leur qualificationpour les huitièmes (succès contre la Corée duSud et l’Uruguay), mais une défaite contrel’Espagne (Guy Thys dut faire face à une cas-cade de forfaits : Gerets, Grün, Clijsters et Ver-savel s’étaient portés pâles…) les obligea àquitter Vérone pour Bologne, là où nous at-tendait l’Angleterre. Lors de ce huitième de fi-nale, les Diables dominèrent, se créèrent desoccasions – ils frappèrent les montants à troisreprises ! – mais ils ne marquèrent pas. À l’ex-trême fin des prolongations, juste avant lestirs au but, David Platt reprit un coup francgénéreusement accordé à Gascoigne et cruci-fia Preud’homme d’une magnifique volée re-tournée assassine. Injuste !“Notre plus grosse erreur contre les Anglais est dene pas être restés concentrés jusqu’à la dernièreseconde”, confie Enzo Scifo. “On pensait tropaux tirs au but et on ne pouvait imaginer encais-ser sur ce coup franc… imaginaire puisque Gas-coigne était tombé tout seul. Cela reste la phasede jeu la plus horrible de toute ma carrière. Il mesuffit de fermer les yeux pour la revoir dans sesmoindres détails. À l’époque, j’ai pleuré commeun gamin. Effondré, je cherchais mes mots pouraller trouver l’arbitre et lui demander d’annulerce but…”

Dans le vestiaire, les Diables sont demeuréslongtemps figés dans un silence poignant.“On ne s’est rien dit”, se souvient Gorges Grün.“On n’avait pas de mots pour traduire notre dé-sarroi. Je venais de subir la plus énorme désillu-sion de ma carrière d’international. Je n’étais sû-rement pas le seul. Guy Thys a joué son rôle jus-qu’au bout : il nous a félicités pour notrecampagne. Avec tout le respect que je lui voue,cela nous faisait une belle jambe ! Dans ce hui-tième de finale contre l’Angleterre, Dame Fortuneavait décidé de nous bouder. Sinon le ballon deScifo, dans les prolongations, n’aurait pas heurtéle montant du but anglais. Il n’empêche : je nesuis toujours pas sûr que nous ayons commisune faute sur la phase qui amena le but dePlatt…” l

xDavid Platt inscrit le but le plus cruelde l’histoire des Diables. (PHOTONEWS)

D26/06/1990ANGLETERRE ­ BELGIQUE a.p. 1­0> Stadio Renato Dall’Ara (Bologne)Belgique : Preud’homme, Gerets, Clijsters, Demol,Grun, De Wolf, F. Van der Elst, Scifo, Versavel (118e

Vervoort), Degryse (66e Claesen), Ceulemans.Le but : 119e Platt (1-0)

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SOUVENIRS ENDIABLÉS BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

10 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 11

s’invita à un menu devenu indigeste.Ce 2 juillet 1994-là, dans la moiteur du SoldierField de Chicago, les commentaires des Dia-bles Rouges exhalaient un très désagréablegoût de fiel. Éliminés par Völler et les siens,les joueurs belges ne se révélèrent pas mau-vais perdants : ils ne comprenaient pas, toutsimplement, pourquoi l’arbitre – un Suisse…allemand – n’avait pas pénalisé d’un coup deréparation et d’une expulsion du coupableune faute caractérisée de Helmer sur Weberdans la surface de réparation allemande. Ondisputait la 69e minute du match et laManns-chaftmenait alors 3-1…“Avec un autre arbitre, je suis sûr qu’on sortait lesAllemands !” peste toujours Philippe Albert.“La règle de la carte rouge pour un tacle par der-rière venait d’entrer en vigueur. Et cet arbitre n’apas bronché quand JosipWeber a été fauché de lasorte à 4 mètres du but. Il y avait un penalty fla-grant avec exclusion à la clef. Je suis certain qu’à11 contre 10, on sortait l’Allemagne.”L’arbitre se nommait Kürt Röthlisberger. Ilavait commis, pour le moins, une erreur d’ap-préciation… pour laquelle il allait effective-ment être évincé de l’épreuve et qu’il recon-nut par la suite, trop tard, hélas ! Un Suisseque l’Uefa a suspendu à vie, trois ans plustard, après qu’il fut convaincu de tentative decorruption : Röthlisberger avait proposé àErich Vogel, le manager des Grasshopper Zu-rich, d’acheter pour 2,5 millions de francs bel-ges (nous étions en 1997…) la magnanimitéde son ami, le Biélorusse Vadim Zhuk, désignépour diriger le match de Ligue des Cham-pions Grasshopper - Auxerre. l

D02/07/1994ALLEMAGNE ­ BELGIQUE 3­2µ Chicago, Soldier FieldBelgique : Preud’homme, Albert, De Wolf, Grün,Smidts (66e Boffin), Staelens, Van der Elst, Scifo,Emmers, Nilis (77e Czerniatynski), Weber.Les buts : 5e Völler (1-0), 7e Grün (1-1), 10e

Klinsmann (2-1), 39e Völler (3-1), 90e Albert (3-2).

2002 Devait­il annuler ce but ?Marc Wilmots fit vacillerles futurs champions du monde,mais l’arbitre jamaïcain Pendergastle priva d’une joie inconmensurable

C ’est aussi unsuccès face aux

Russes qui propulsales Diables en hui-tièmes de finale,après deux parta-ges, face au Japon etcontre la Tunisie. Àpartir de ce mo-ment-là, les Belgesne pouvaient qu’en-granger du boni.

D’autant que le Brésil semblait un obstacle in-surmontable. Pourtant, à Kobe, si le but de latête de Marc Wilmots n’avait pas été annulé,la Belgique aurait mené à la marque et la phy-sionomie du match aurait été totalementchamboulée. Sur cette action, l’arbitre jamaï-cain Pendergast avait estimé que Wilmotss’était rendu coupable d’une poussée fautivesur son adversaire. Celle-ci était inexistante.Pendergast vint d’ailleurs s’excuser auprès duHesbignon à la mi-temps pour son erreur dejugement flagrante. Le capitaine, exemplaire,et les siens auraient pu espérer éliminer lesfuturs champions du monde, au lieu de s’in-cliner 2-0. Marc Wilmots, qui venait de dispu-ter son dernier match sous la vareuse des Dia-bles et qui avait marqué lors de chacun destrois matches du premier tour, quitta la scèneavec une extrême dignité : “La décision a étéprise et c’est ainsi. Les arbitres ne sont jamaisque des humains…”Le plus bel hommage fut rendu par Ronaldo :lors de la remise du Ballon d’Or 2002, le buteurde la Seleção avait expliqué que le Brésil avait

connu ses moments les plus difficiles contrela Belgique.“Ce match contre le Brésil aurait pu changer no-tre existence du tout au tout”, se remémore Ro-bert Waseige, leMage de l’époque. “On ne nousdonnait pas la moindre chance, mais nous avonslivré une grosse prestation entachée d’un petitscandale. Je ne comprends toujours pas com-ment cet arbitre a pu siffler une faute. Je m’ef-force toujours de croire que cette erreur fut invo-lontaire.”On ne le savait pas encore, mais les Diables ve-naient de disputer leur dernière grande com-pétition… avant ce Mondial 2014. l

xWilmots prend le meilleursur Roque Silva, mais son

but sera injustementannulé… (EPA/REPORTERS)

D17/06/2002BRÉSIL ­ BELGIQUE 2­0µ Kobe, Stade Kobe WingBelgique : De Vlieger, Van Kerckhoven, Simons,Wilmots, Goor, Walem, Verheyen, Peeters (72e

Sonck), Van Buyten, Vanderhaeghe, Mpenza.Les buts : 67e Rivaldo (1-0), 87e Ronaldo (2-0).

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