thème: etude de l’effet de salvia officinalis sur les ... · homocysteine is a sulfur amino acid...
TRANSCRIPT
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université de Larbi Tébessi –Tébessa-
Faculté des Sciences Exactes et des Sciences de la Nature et de la Vie
Département : Sciences de la Nature et de la Vie
MEMOIRE DE MASTER
Domaine: science de la nature et de la vie
Filière: Biologie Appliqué
Option: Toxicologie Xénobiotiques et Risques Toxicologiques
Thème:
Présenté par:
Ghezil Sara Rouabhia Saïda
Devant le jury:
Ben amara A MAA. Université de Tébessa Président
Hamel mehdia MAA. Université de Tébessa Rapporteur
Rouachdia R MAA. Université de Tébessa Examinateur
Date de soutenance: 29/05/2016
Note :…………Mention :………………
Etude de l’effet de salvia officinalis sur les
variations de quelques paramètres du stress oxydatif
chez la souris supplémentée en méthionine
ملخص
هذه العواملمن بين ومضادات األكسدة تنتج من عدة عوامل، و الجذور الحرةاختالل توازن بين هي األكسدة
واإلنزیمات البروتينات بنية في یدخل والذي أساسي أميني حمض وهوالميثيونين، التركيز المرتفع من
الھوموسستيين كبریتي أميني حمض لتشكيل الكبد في للميثيونين الھدم عمليةتتم حيث
األحماض من واحدة سيستين، و نسيستاثيونينيبين نتائجه من يأميني كبریتحمض هو الھوموسستيين
.والبروتينات واألنزیمات للجلوتاثيون المنتجة مينيةاال
یؤدي یوما 02وزن الحي من الميثيونين لمدة من ال كغ/مغ 022 الفئران بالجرعة عالج أن ظھرت نتائجنا
انخفاض محتوى الجلوتاثيون ونشاط الجلوتاثيون البيروكسيدیز, وزن للكبد في نخفاض نسبيالى ا
-s ، الجلوتاثيون(PAL) ، الفوسفاتيز القلویة TGO ،(TGP)االنزیمات الناقلة لالمين مع زیادة النشاط
ترانسفيراز وكاتاالز
ذلك عن فينتج والكبریتي الميثيلي نالمساری یثبط الذي جرعة زائدة من الميثيونينو هذا الخلل ناتج عن
الكبد تحلل الخالیاو یسبب نخر الھوموسستين نسبة ارتفاع
في والذي یظھر تحسنا یوما 02 لمدةكغ من وزن الجسم /مغ 222بالجرعة هالمر یميو لعالج هذا الخلل استعملنا
و هذا یعني ان المریميه تخفف الضرر الناتج (النسيج الكبدي) المؤشرات البيوكيميائيھة الدمویة و النسيجية بعض
عن تاثير حمض المثيونين
.
خلل في الخالیا الكبدیة ،المریميهألكسدة، الميثيونين، امضادة ، يأكسدالتجھاد اإل:الكلمات الرئيسية .
Abstract
Abstract
Oxidative stress is an imbalance between pro-oxidants and antioxidants produce by
several factors, one of this factors is methionine, which is an acid amino substance
that enter in the structure of proteins and enzymes. Their metabolism takes place in
the liver to form homocysteine.
Homocysteine is a sulfur amino acid precursor of cystathionine to cysteine, an ami
no acid that enters in the formation of glutathione, proteins and enzymes.
Our results show that administrating 200 mg/kg of live weight of methionine for
21 days leads to decrease of the relative weight of the liver, the hepatic reduced
Glutathione (GSH) content, and the activity of Glutathione peroxidase, with an
increase of the enzymatic activity of transaminases (TGO, TGP), alkaline phosphatase
(PAL), of glutathione s-transferase and catalase.
These defects and damage are the consequences of an overdose of methionine
which blocks the pathway of the remethilation as well as the transsulfuration and this
block of two metabolic pathways cause a hyperhomocysteinemia, prooxidant factor,
leads to necrosis and hepatic cytolysis.
The protective and antioxidant effect of Salvia officinalis in the prevention of
stress induced by methionine in male mice after introducing a treatment with 100
mg/kg of body weight for 21 days and which shows an improvement of the blood and
tissue (liver tissue) parameters which meant that this plant prevented and saved
liver damage .
Key words: stress oxidative, antioxidant, methionine, salvia officinalis, and alteration.
Résumé
Résumé
Le stress oxydant est un déséquilibre entre système le pro-oxydants et l’antioxydant
produit par plusieurs facteurs, parmi ces facteurs en trouve la méthionine, qui est un acide
aminé essentiel entre dans la structure des protéines et des enzymes. Leur métabolisme se
déroule dans le foie pour former l’homocystéine.
L'homocystéine est un acide aminé soufré précurseur de la cystathionine et de la cystéine,
l'un des acides aminés qui entre dans la formation du glutathion, des protéines et des enzymes.
Nos résultats montrent que l’administration de 200 mg/kg de poids vif de la méthionine
chez la souris pendant 21 jours provoque une diminution du poids relatif du foie, de la teneur
hépatique en glutathion réduit (GSH), et de l’activité enzymatique de la glutathion
peroxydase, associée à une augmentation de l’activité enzymatique des transaminases (TGO,
TGP), de phosphatase alcaline (PAL), de la glutathion s-transférase et celle de la catalase.
Ces anomalies et détériorations sont les conséquences d’un surdosage de la méthionine
qui bloque la voie métabolique de la reméthylation ainsi que celle de la transulfuration et ce
blocage des deux voies métaboliques provoque une hyperhomocystéinémie, facteur
prooxydant, conduit à des nécroses et cytolyse hépatique.
Alors que le traitement des souris par la salvia officinalis à une dose de 100mg /Kg de
poids vif pendant 21 jours provoque une augmentation de GSH et GPx et une diminution de
Transaminase, GST et CAT qui indique une amélioration fonctionnelle et structuralle via son
effet antioxydant sur les tissus hépatiques ce qui signifie que cette plante à prévenir et à
sauvée les dommages du foie.
Mots clés: stress oxydant, antioxydant, méthionine, salvia officinalis, altération
hépatique.
REMERCIEMENTS
Nous remercions, du plus profond de notre cœur, Dieu le tout puissant de
nous avoir donné le courage et la volonté d’achever ce travail.
Nous remercions, très chaleureusement madame Hamel mehdia notre
encadreur
Merci pour votre encadrement efficace, votre disponibilité.
Nous remercions tout particulièrement les enseignants qui ont contribués
A notre formation durant l'année théorique surtout
Nous tenons également à remercier les membres De jury:
Mme Rouachdia R, Melle Ben amara A.
Nous adressons nos remerciements à l'ensemble des techniciens
De laboratoire de la biologie de l'université de Tébessa
Mes remerciements vont également à tous ceux qui m’ont aidé, à un titre
ou un autre, qu’il s’agisse de la fourniture d’informations précieuses, ou
du conseil
Un grand merci à tous
Table des matières ملخص
Abstract
Résumé.
Remerciements
Dédicace.
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des abréviations
Table des matières
Introduction
Partie théorique
Chapitre 01: la méthionine
1. La méthionine ……………………………………………………………………..... 02
1.1. Définition de la méthionine………………………………………………..…..…... 02
1.2. Source de la méthionine ………………………………………………………..… 02
1.3. Rôles biologiques………………………………………………………………...... 03
1.4. Métabolisme de la méthionine…………………………………………...……....... 03
Chapitre 02: l' homocystéine
2. l'homocystéine……………………….………………………................................... 05
2.1. Définition et structure…………………………………………………………..…...05
2.2. Métabolisme de l'homocystéine………………………………………………..……06
2.2.1.Reméthilation........................... ……………………………………………….......06
2.2.2.Transsulfuration …………………………………………………………………. 07
2.3.Valeurs normales et pathologiques d’homocystéine…………………………….…. 08
2.4. L'hyperhomocystéinémie……………………………………………….................. 08
2.4.1.Définition et classification……………………………………………………….. 08
2.4.2. Facteurs favorisant une hyperhomocystéinémie…………………………...….…. 09
2.4.2.1. Facteurs nutritionnels……………………………………………………....….. 09
2.4.2.2. Facteur génétique………………………………………………………………. 09
2.5. Actions physiopathologiques de l’homocystéine…………………………………... 09
2.5.1. Formation d’athérome et thrombose……………………………………………… 09
2.5.2. Carcinogenèse………………………………………………………………...….. 10
2.6. L'hyperhomocystéinémie et maladies du foie………………...………………...….. 10
Table des matières 2.7. Production d’un stress oxydant……………............................................................ 10
2.8. Traitement de l’hyperhomocystéinémie..……………………………………..…... 11
Chapitre 03: Stress oxydant
3. le stress oxydatif ........................................................................................................ 12
3.1. Définition.……………………………………………………………………….... 12
3.2. Les radicaux libres...................................................................................................12
3.2.1. Origine des radicaux libres................................................................................... 13
3.2.2. Nature des radicaux libres…………………………………………………….… 14
3.2.2.1. Espèces réactives dérivées de l’oxygène (ERO)………………………….…... 14
3.2.2.2. Espèces libres non oxygénées………………………………………………… 16
3.3. Système antioxydant................................................................................................ 17
3.3.1. Les systèmes antioxydants enzymatiques............................................................ 17
3.3.1.1. La superoxyde dismutase (SOD)……………………………………………… 17
3.3.1.2. La glutathion peroxydase (GPx)…………………………………………….…. 18
3.3.1.3. La catalase……………………………………………………………………… 18
3.3.2. Les systèmes antioxydants non enzymatiques………………………………….... 18
3.3.2.1. Glutathion…………………………………………………………………….… 18
3.3.2.2. La vitamine C…………………………………………………………………... 19
3.3.2.3. La vitamine E…………………………………………………………………… 19
3.4. Utilisation des antioxydants………………………………………………………… 20
3.5. Les maladies liées au stress oxydant……………………………………………....... 20
Matériel et méthodes
I. Matériel et méthodes ……………………...………………………………………..... 22
1.1. Matériel biologiques……………………………………………………….............. 22
I.1.1.Matériel animal………………………………………………...……………….….. 22
1.1.2. Matériel végétal........................................................................................................ 22
1.2. L’élevage..................................................................................................................... 23
I.3.Lotissements…………………………………………….……………………............. 24
I.4. Prélèvement du foie............... ………………………………………………….......... 24
1.5. Estimation du poids relative du foie ..........................................................................27
1.6. Méthode de dosage des paramètres biochimiques...................................................... 27
1.6.1. Dosage de transaminase glutamateoxaloacétate(TGO)........................................... 27
1.6.2. Dosage du Glutamopyruvate Transférase (TGP)..................................................... 28
Table des matières 1.6.3. Dosage de phosphatase alcaline(PAL).................................................................... 30
1.7. Dosage des paramètres enzymatiques.........................................................................31
1.7.1. Dosage du glutathion réduit (GSH)………………………………………............. 31
1.7.2. Dosage du glutathion S-Transférase (GST)…………………………………........ 32
1.7.3. Dosage du glutathion peroxydase (GPx)…………………………....................... 33
1.7.4. Dosage de la catalase.............................................................................................. 34
1.8. Dosage des protéines ………………………………………………….................... 35
2 .Résultats ………………………………………………………………………………35
2.1. Variation de l’activité enzymatique des transaminases sériques (TGP et TGO (UI/
L) suite au traitement par salvia officinalis et la supplémentation de la méthionine........ 37
2.2.1. Variation de l’activité enzymatique de TGO (UI / L) dans les différents lots
expérimentaux…...............................................................................................................37
2.2.2. Variation de l’activité enzymatique de TGP (UI /L) dans les différents lots
expérimentaux………………………..............................................................................38
2 .2.Variation de l’activité enzymatique de phosphatase alcaline(PAL) suite au traitement par
Salvia Officinalis et la supplémentation de la méthionine……………………………... 39
2.3.Variation de la teneur en GSH hépatique (μmol /min/ mg protéine) dans les différents lots
expérimentaux (protéine)……………………………………………………………….. 40
2.4. Variation de l’activité enzymatique de GST (μmol min//mg protéine) dans les différents
lots expérimentaux………………………………………………….......………………..… 41
2.5. Variation de l’activité enzymatique du glutathion peroxydase GPx (µmol/min/mg de.
protéine) dans les différents lots expérimentaux…………………….…………….….. 42
2.6. Variation de l’activité enzymatique du catalase (µmol/min/mg de protéine) dans les
différents lots
expérimentaux…………………………………..………………….…………..….. 43
2.7. Variation du poids relatif du foie…………………………………………………..... 44
3. Discussion………………………………………………………………………..….… 45
3.1. Effet de salvia officinalis sur l’activité enzymatique des transaminases chez la souris
supplémentée en méthionine………………………………………………….………..…. 45
3.2. Effet de salvia officinalis sur l’activité enzymatique de phosphatase alcaline (PAL) chez
la souris supplémentée en méthionine………….………………………………………… 46
Table des matières 3.3. Effet de salvia officinalis sur la teneur en glutathion réduit (GSH) et l’activité
enzymatique de la glutathion peroxydase (GPx) chez la souris supplémentée en
méthionine………………………………………………………………………………...46
3.4. Effet de salvia officinalis sur l’activité enzymatique du glutathion S-transférase (GST)
chez la souris supplémentée en méthionine………………………………………………..48
3.5. Effet de salvia officinalis sur l’activité enzymatique du catalase chez la souris
supplémentée en méthionine ………………………………………………………………48
3.6. Effet de salvia officinalis sur le poids relatif du foie chez la souris supplémentée en
méthionine………………………………………………………………………………….49
Conclusion.
Références bibliographiques.
Liste des tableaux
Liste des tableaux
Page Titre Tableau
2 Pourcentage de méthionine dans quelque aliment en poids sec 01
8 Valeurs normales et pathologiques d’homocystéine 02
9 Classification des hyperhomocystéinémies 03
22 Classification des Souris 04
23 classification des végétaux 05
36 gamme d’étalonnage pour dosage des protéines 06
Liste des figures
Liste des figures
Page Titre Figure
2 structure chimiques de la méthionine 01
4 métabolisme de la méthionine 02
5 Structures chimique d’homocystéine 03
6 Formules chimiques de l’Hcy, de ses formes circulantes et de ses dérivés
04
7 Schéma du métabolisme de l’homocystéine 05
12 Regulation du stress 06
13 Origine extra- et intracellulaire des radicaux libres dérivés de l’oxygène. XO : xanthine oxydase ; P-450 : cytochrome P-
450.
07
14 Anion superoxyde et ses dérivés 08
16 Origine des différents radicaux libres oxygénés et espèces réactives de l’oxygène impliqué en biologie
9
23 salvia officinalis 10
24 l'élevage des souris 11
26 protocole expérimental 12
37 Variation de l’activité enzymatique de TGO (UI /L) dans les différents lots expérimentaux
13
38 Variation de l’activité enzymatique de TGP (UI/ L) dans les
différents lots expérimentaux
14
39 Variation de l’activité enzymatique de la phosphatase alcaline dans les différents lots expérimentaux
15
40 Variation de la teneur hépatique en GSH (μmol min//mg
protéine) dans les différents lots expérimentaux
16
41 Variation de l’activité enzymatique de GST (μmol min//mg protéine) dans les différents lots expérimentaux
17
42 Variation de l’activité enzymatique du glutathion peroxydase
GPx (µmol/min/mg de protéine) dans les différents lots expérimentaux
18
43 Variation l’activité enzymatique du catalase (µmol/min/mg de protéine) dans les différents lots expérimentaux
19
44 Variation de poids du foie (mg) dans les différents lots
expérimentaux.
20
Liste d’abréviation
Liste d’abréviation
Abréviation Signification
ADN Acide Désoxyribonucléique
ARN Acide Ribonucleique
ASAT Aspartate Amino Transferase
ATP Adenosine Triphosphate
BBC Blue Brillant de Coomassie
BHMT Bétaine-Homocystéine méthyltransférase
BSA Bovine Serum Albumine
C concentration.
CAT catalase
CBS Cystathionine-B-Synthase
CDNB Chloro-2, 4-Dinitrobenzène
DTNB dithio bis (acide 2-nitriobenzoïque)
DO Densité optique
E- électron
EDTA Acide Ethiléne Diamide Tetraacetique
EOA espèces oxygénées activées
ERO Espèce réactive d’oxygène
Fe fer
GPX glutathion peroxydase
GSH glutathion
GSSG Glutathion Oxydée
GST Glutathione-S-Transférase
Hcy Homocystéine
HHcy
hyperhomocystéinémie
H+ proton d'hydrogène
H2O molécule d'eau
H2O2 peroxyde d'hydrogène.
Liste d’abréviation
Kg kilogramme
Mg milligramme
Min Minute
MTHFR méthylènetétrahydrofolate-reductase
M Méthionine
μl microlitre
ML Milliliter
NO monoxide d’azote
NO2 nitrique dioxide
Nm nanometre
O2 oxygene
O2• radical superoxyde
OH• radical hydroxyl
ONOO– peroxynitrite
PH potentiel d'hydrogène
POD peroxydase
PL phospholipides
ROS espèce réactive dérivée de l’oxygène
SOD superoxyde dismutase
Sec seconde.
S
Salvia officinalis
Stand standard
T temps
TBS Tris Buffered Saline
Liste d’abréviation
TCA Acide Trichloroacetique
TG triglycérides
TGO Glutamooxaloacetate
TGP Glutamopyruvate Transferase
THF Acide tétrahydrofolique
TRIS N-tris(hydroxyméthyle)éthyle-2-aminométhanesulfonate
UI Unite Internationale
UV ultra-violet.
Vit Vitamine
Vs Vis à vis
Introduction
Introduction Le stress oxydant est une circonstance anormale de la physiologie cellulaire lorsqu’il est
soumie à une production endogène ou exogène, des radicaux libres oxygénés qui dépasse la
capacité du système antioxydants.
Les sources de ces radicaux peuvent être : Physiologique, produits par la respiration, les
cytokines, et le processus phagocytaire. Ou physiopathologique stimulées par les maladies, les
inflammations, et les xénobiotique comme les médicaments, les polluants, ou par un
déséquilibre métabolique. (Alain , 2006).
Ces radicaux libres sont métabolisés au niveau du foie qui est un centre de plusieurs
réactions de l’anabolisme, le catabolisme, et la biotransformation des différents composants,
endogènes et exogènes : hormones, aliments, médicaments. (Maitre , 2016).
Mais cette organe peut être altérer structurellement et fonctionnellement par l’oxydation
induite par le déséquilibre de la balance pro-oxydant antioxydant. Parmi les facteurs qui
affecte ce déséquilibre l’alimentation riche en lipides qui conduit à une stéatose, et en acide
aminé méthionine qui provoque une augmentation de la concentration de l’homocystéine
oxydée, facteur principale de l’oxydation hépatique, cardiaque, endothélial, et nerveuse, d’où
l’apparition des maladies hépatiques, des inflammations, et l’Alzheimer, (Valko , et al, 2006).
Les cellules utilisent de nombreuses stratégies antioxydants pour contrôler le niveau
d’espèce réactive de l’oxygène. Un antioxydant est une substance qui inhibe ou ralentir
l’oxydation cellulaire (Alain , 2006).
Dans ce contexte on a visé à élucider l’activité antioxydante de salvia officinalis sur les
souris traité par la méthionine.
Chapitre 01 : Méthionine
2
1- la méthionine :
1-1- Définition de la méthionine :
La méthionine est un acide aminé essentiel soufré, (Alan et al., 2003). Cette
Acide- aminé se caractérise par une chaine latérale avec un groupement Thio éther. Dans le
code génétique, la méthionine est spécifiée par le codon ATG sur l’ADN et par AUG sur
l’ARN, son groupe méthyl (CH3) intervient dans de nombreuse réaction de méthylation du
métabolisme. (Chape et al., 2006).
Figure 01:structure chimiques de la méthionine (Francis et al., 2014)
1-2- Source de la méthionine :
Les sources de la méthionine sont : les légumineuses, les œufs, les poisons, l’ail, les
l’Antilles, les viande, les oignons, le soja, le yaourt, et le gruyère, un apport alimentaire élevé
de méthionine est un risque d’entraine à une augmentation de l’homocystéine si la réaction de
reméthylation de l’HCY en méthionine n’est pas fonctionnée (Hélène, 2012).
Tableau 01 : Pourcentage de méthionine dans quelque aliments en poids sec (Oberli, 2013)
source
poule
Blé
farine
complète
mais
viande
Lait
de
vache
Pomme
de terre
poissons
Riz
Lentille
%
3.0
1.6
2.1
2.4
2.4
1.6
2.9
2.1
0.18
Chapitre 01 : Méthionine
3
1-3- Rôle biologique :
La méthionine joue un rôle particulier dans la biosynthèse des protéines, puisque toutes les
chaines protéiques démarrent par l’incorporation d’une méthionine en position N-terminale.
D’autre résidus peuvent ensuit être incorporé de manière interne à les chaine polypeptidique.
.La première méthionine des protéines n’est pas toujours retrouvée dans les protéines
terminées. Elle est en effet fréquemment clivée par une enzyme spécifique appelée
méthionine amino-peptidase. La méthionine joue aussi un rôle important dans les réactions
cellulaires de la méthylation. L'activation du soufre du groupement -S-CH3 dans la S-
adénosyl- méthionine fait du méthyl un bon groupement partant qui peut alors être transféré
aux divers substrats par des méthyles transférases (Mouchabac, 2008).
Cet acide aminé est aussi utilisé par les plantes pour synthétiser l'éthylène. Ce
processus est connu sous le nom de cycle de la méthionine. Également, elle est utilisée
comme antidote au paracétamol: 100 mg de méthionine pour500 mg de paracétamol (Michel,
2007).
1-4- Métabolisme de la méthionine :
Outre son rôle comme amino-acide constitutif des protéines et dans l’initiation de la
biosynthèse protéique, la méthionine est surtout un fournisseur du groupement méthyl. Il doit
d’abord être activée par l’ATP pour donner la S-adénostyle méthionine (SAM) (Louis, 1994).
Grace à l’énergie fourni par l’ATP, Le groupement méthyl de la méthionine est activé et
pourra être transféré par une réaction de transméthylatoin au cours de diverse voie de
biosynthèse. Dans la deuxième étape il y a la formation de la S-adénosyl- homocystéine
(SAH) par le départ d’un groupement méthyl, puis il y a un départ de l’adénosyl et formation
d’homocystéine.
La différence entre la formule chimique de l’homocystéine et de la méthionine c’est
que un atome hydrogène dans la formule de l’Hcy remplace le groupement méthyl dans la
formule de la méthionine. L’homocystéine peut se condenser avec la sérine pour former la
cystathionine, puis la cystéine. Le cofacteur de ces deux réactions est la vitamine B6.
La méthionine peut être régénérée par transfert d’un groupement méthyle du N5 sur
l’homocystéine. La réaction est catalysée par le méthyle cobalamine (dérivé de la vitamine
B12) (Jaque et al,. 2004).
Chapitre 01 : Méthionine
4
Figure 02: métabolisme de la méthionine (Karine et al., 2000)
Chapitre 02 : Homocystéine
5
2. L’homocystéine :
2-1-Définition et structure :
L’homocystéine est un acide aminé soufré produit au cours du catabolisme de la
méthionine (Elizabeth, 2008). Elle sera synthétisée par toutes les cellules de l’organisme et
elle existe soit sous forme libre (30%) soit sous forme liée à l’albumine et à l’hémoglobine
(70%). (Jakubowski, 2006)
Figure 03: Structures chimique d’homocystéine. (Jakubowski, 2006).
Cet acide aminé n’est pas retrouvé dans la structure des protéines, mais il constitue un
intermédiaire important dans la fonction de donneur de méthyle de la méthionine (un acide
aminé essentiel) et dans le métabolisme de ce dernier vers les autres acides aminés soufrés
comme la cystéine (un acide aminé non essentiel). L’homocystine constitue la forme
dimérique oxydée de l’Hcy présente de manière permanente dans les milieux biologiques, car
l’oxydation est spontanée et rapide. (Guilland et al., 2003). C’est une molécule prooxydante
qui devient, à des niveaux élevés, néfaste à l’intégrité des vaisseaux sanguins. (Marie-Edith,
2010), des cellules nerveuses, et des cellules hépatiques. (Alan, 2002).
Chapitre 02 : Homocystéine
6
Figure 04: Formules chimiques de l’Hcy, de ses formes circulantes et de ses dérivés
(Guilland et al., 2003)
2-2-Métabolisme de l’homocystéine :
L'homocystéine est un acide aminé intermédiaire dans le métabolisme de la méthionine
dont l’origine est principalement alimentaire (Guilland et al., 2002). La méthionine est
utilisée par l’organisme sous sa forme activée, la S-adénosyl- méthionine, au cours des
réactions de méthylation catalysées par les méthyl-transférases. La fixation des groupements
méthyl sur leur substrat (par exemple acides nucléiques, protéines, catécholamines) forme la
S-adénosyl-homocystéine, à partir de laquelle l’homocystéine est libérée par hydrolyse.
(Gillery, 1999) ;
2-2-1- La reméthylation :
La reméthylation en méthionine est réalisée par l’action de la méthionine synthétase
(MS) grâce à la présence de la vitamine B12 (cobalamine) comme cofacteur. (Demuth, 2000).
Le résidu méthyl qui est nécessaire à cette réaction est essentiellement fourni par le
métabolisme de l’acide tétrahydrofolique (THF). Cette réaction nécessite l’action du
méthylène-tétrahydrofolate réductase (MTHFR) et la présence de la vitamine B9 (acide
folique) comme cofacteur. Ainsi, une partie de l’Hcy est reméthylée grâce à l’action de la
bétaïnehomocystéine méthyl transférase (BHMT) à partir de la bétaïne comme donneur de
méthyl. (Aubard et al., 2000).
Chapitre 02 : Homocystéine
7
2-2-2- La transsulfuration :
Quand la voie de la reméthylation est saturée ou quand un besoin en cystéine existe, l’Hcy
subit une transsulfuration où elle est catabolisée en cystathionine, puis en cystéine par l’action
de la cystathionine bêta synthétase (CBS). Cette réaction nécessite la présence de la
vitamine B6 (pyridoxine) comme cofacteur enzymatique. (Aubard et al., 2000). Enfin la
cystéine formée à partir de l'Hcy donne soit du glutathion (antioxydant majeur), soit elle est
convertie en sulfates qui sont excrétés dans les urines. (Demuth, 2000)(Afssap, 2001)
Figure 05 : Schéma du métabolisme de l’homocystéine (Stalder et al., 2007)
Le taux d’Hcy va donc dépendre d’une part des activités enzymatiques de la CBS, de la
MS et de la MTHFR et d’autre part de la disponibilité en THF, issus du métabolisme de
l’acide folique (vitamine B9) et des vitamines B6 et B12 comme cofacteurs indispensables au
bon fonctionnement de ce cycle métabolique (Aubard et al., 2000).
Chapitre 02 : Homocystéine
8
2-3-Valeurs normales et pathologiques d’homocysteine :
Les valeurs normales d’Hcy varient légèrement entre les différents laboratoires et suivant
les techniques utilisées. Sur la base des travaux mènes, la gamme de la concentration totale en
Hcy dans le plasma des adultes en bonne sante est de 5 a 15 μmol/l (Tableau I) (Ueland,
1993)
Tableau 02 : Valeurs normales et pathologiques d’homocystéine. (Ueland, 1993)
Homocystéine μmol/L
Normal 5 – 15
Souhaitable < 10
Hyperhomocystéinémie
Modérée 16 – 25
Intermédiaire 26 – 50
Sévère > 50
2-4-Hyperhomocystéinémie :
2-4-1- Définition et classification :
L’homocystéinémie a été investiguée dans de nombreuses pathologies
neuropsychiatriques, telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les maladies
cardiaque, et des maladies hépatiques. (Mabrouk et al., 2011)
L’hyperhomocystéinémie (HHcy) signifie l’élévation du taux d’Hcy total dans le sang au-
delà de 15 μmol/l due à une perturbation dans le métabolisme de l’Hcy causée par des facteurs
génétiques, nutritionnels ou environnementaux. (Mouchabac, 2008)
La classification des différentes HHcy est montrée dans le tableau 02.
L'hyperhomocystéinémie, qui dépend d'une inhibition de la voie de reméthylation, d'une
inhibition ou d'une saturation de la voie de transsulfuration, résulte d'une altération de la
régulation coordonnée du métabolisme de l'homocystéine par la S
adénosylméthionine. (Philippe et al., 1989)
Chapitre 02 : Homocystéine
9
Tableau 03 : Classification des hyperhomocystéinémies (Mouchabac, 2008)
Hyperhomocystéinémie normale 10 μmol/l (seuil 15 μmol/l)
Hyperhomocystéinémie modérée 15 à 30 μmol/l
Hyperhomocystéinémie intermédiaire 30 à 100 μmol/l
Hyperhomocystéinémie sévère ou majeure > 100 μmol/l
2-4-2.-Facteurs favorisant une hyperhomocystéinémie :
2-4-2-1- Facteurs nutritionnels :
Une concentration plasmatique insuffisante en vitamines B6 ou B12 ou en folates.
(Borson-Chazo et al., 1999) Ces molécules sont toutes associées au métabolisme de l’Hcy,
que ce soit dans le cycle de reméthylation (B2, B9, B12 et choline) ou dans la voie de
transsulfuration (B6). (Mann, 1999)
2-4-2-2-Facteur génétique :
Les polymorphismes ou variantes génétiques du génome sont la conséquence de mutations
qui sont plus souvent des mutations uniques (single nucléotide polymorphisme ou SNP). Il
existe plusieurs polymorphismes des enzymes intervenant dans le métabolisme de
l’homocystéine. (Min, 2009). Il s’agit principalement de variant génétiques des la
méthylènetétrahydrofolate-reductase (MTHFR), méthionine synthase (Carle, 2004), méthionine
synthase réductase (MTRR A66G). De plus, un polymorphisme portant sur une protéine de
transport de vitamine B12, la transcobalamine (TCN C776G), a été rapporté et peut également
s’associer à une hyperhomocystéinemie modérée. (Min, 2009)
2-5-Actions physiopathologiques de l’homocystéine :
2-5-1-Formation d’athérome et thrombose :
L’homocystéine possède de nombreuses actions sur le système cardiovasculaire :
perturbation du relargage et de l’effet du NO, prolifération des cellules musculaires lisses,
modification de la matrice extracellulaire, oxydation des lipoprotéines. L’homocystéine se lie
aux lipoprotéines et augmente ainsi leur capacité de liaison à la fibrine, potentialisant le risque
athérogène. (Guilland et al, 2003). Inhibition de l’expression et de l’activité de la
thrombomoduline à la surface des cellules endothéliales, qui permet l’activation de la protéine
C, un des puissants anticoagulants naturels. (Dayal et al., 2001). La peroxydation de lipides
Chapitre 02 : Homocystéine
10
ce qui se traduit par une réponse inflammatoire, accélérant le phénomène d’athérosclérose.
(Trabetti, 2008)
2-5-2- Carcinogenèse :
Les cellules cancéreuses ont un défaut de métabolisation de l’ homocystéine situé sur la
voie de formation du thiorétinaco. La S. adénosyl-homocystéine inhibe le transfert des
groupes méthyles de la S-adénosyl-méthionine aux cytosines de l’ADN, par les méthyl-
transférases. Par ailleurs, la S-adénosyl-homocystéine inhibe aussi le transfert de méthyle aux
oestrogènes réalisé par les catéchol-O-méthyl transférases, diminuant la détoxication de ces
hormones carcinogènes et augmentant ainsi le risque de cancer du sein. (Guilland et al.,
2003)
2-6-L'hyperhomocystéinémie et maladies du foie
Le catabolisme de l'homocystéine se produit principalement dans le foie par deux voies. La
voie de la reméthylation et la voie de la transsulfuration. L'accumulation intracellulaire
d'homocystéine provoque de différentes altérations hépatiques comme la nécrose, cirrhose, la
fibrose ou de la stéatose. L'hyperhomocystéinémie menant à la production d'anion
superoxyde, le peroxyde d'hydrogène (H2O2), hydroxyle, le radicale(HO) et la formation
accrue de peroxynitrites qui provoquent des lésions cellulaire. Ces composants oxydants
induisent aussi la peroxydation des lipides, perturbant ainsi le fonctionnement de certaines
enzymes dans le foie. (Woo et al., 2006).
2-7-Production d’un stress oxydant :
L’homocystéine porte un groupement thiol réducteur qui est aisément auto-oxydé et peut
engendrer des radicaux libres (ROS) responsables de lésions vasculaires (Jacobsen, 2000).
L’oxydation de l’homocystéine en homocystine libère du peroxyde d’hydrogène, H2O2.
(Guilland et al, 2003). Le groupe Thiol de l’Hcy se lierait aussi aux ions ferreux ou cuivreux
pour former des ROS, suggérant que l’Hcy induit des lésions et des dysfonctions cellulaires à
travers un mécanisme impliquant l’auto-oxydation et des lésions oxydatives de protéines
cible. (Smach et al., 2013). Ce complexe participe à l’inactivation des systèmes
enzymatiques, la perturbation de la fonction de deux enzymes anti-oxydantes: superoxyde
dismutase (SOD) et glutathion peroxydase (GPX). (Wilcken et al., 2000). La forme cyclique
de l’homocystéine, l’homocystéine thiolactone, est oxydée en sulfate par un processus mettant
en jeu l’ascorbate, le thiorétinamide (produit de conjugaison entre l’homocystéine et l’acide
rétinoïque) et le superoxyde, sous contrôle de la thyroxine et de l’hormone de croissance.
Chapitre 02 : Homocystéine
11
L’hormone de croissance stimule la production de sulfates à partir de l’homocystéine
thiolactone. (Guilland et al., 2003).
2-8-Traitement de l’hyperhomocystéinémie :
Elles sont toutes concordantes, montrant l’efficacité de ces thérapeutiques même en
l’absence de carence nutritionnelle. Dans une méta-analyse récente, un traitement journalier
par 0,5 mg d’acide folique diminuait de 25 % l’homocystéinémie, ce qui permettait de la
normaliser dans la majorité des cas. L’adjonction de vitamine B12 per os. La dose de 0,5 mg
par jour permettait d’obtenir une réduction complémentaire de 7 %. En revanche, l’adjonction
de vitamine B6 n’apportait aucune amélioration supplémentaire S’il n’existe pas, à ce jour, de
preuve de l’efficacité de la prise en charge thérapeutique de l’hyperhomocystéinémie, il est
important de souligner que deux essais randomisés sont actuellement en cours pour démontrer
l’effet du traitement par folates sur la morbimortalité cardiovasculaire. (Borson-Chazot et al.,
1999)
Chapitre 03 : stress oxydatif
12
3-Le stress oxydant :
3-1- Définition :
Le stress oxydant comme un déséquilibre entre pro-oxydants et antioxydants en faveur
des premiers (Coste et al., 2007). Ce déséquilibre peut se produire quand le système de
défense antioxydant est surmené par l’augmentation des oxydants ou lorsque les défenses sont
affaiblies par une carence d’apport et/ou de production d’antioxydants (Kirschvink et al.,
2008).
Figure 06 : régulation du stress (Catherine et al., 2005)
3-2-Les radicaux libres :
Un radical libre est une molécule ou un fragment moléculaire qui contient un électron (ou
plus) non apparié sur sa couche électronique externe. (Justine et al., 2005). Ce qui augmente
considérablement sa réactivité par nécessité de se combiner avec un autre électron pour
atteindre la stabilité selon un phénomène d’oxydation (Bonnefont-Rousselot et al., 2003).
Ces radicaux résultant soit d’un gain soit de la perte d’un électron. Par exemple, par gain d’un
électron, la molécule d’O2 devient l’anion superoxyde :
O2 + 1e- O2°-
(Chabaud, 2007).
Chapitre 03 : stress oxydatif
13
3-2-1- Origine des radicaux libres :
Les radicaux libres peuvent être d’origine endogène, sont produits par divers mécanismes
physiologiques afin de détruire des bactéries au sein des cellules phagocytaires (macrophages,
polynucléaires) ou pour réguler des fonctions cellulaires létales telle la mort cellulaire
programmée ou apoptose.
Toutefois, au contact entre l'oxygène et certaines protéines du système de la respiration,
une production d'anions superoxydes se produit lors du fonctionnement de la chaîne
respiratoire mitochondriale. Des sources importantes de radicaux libres sont les mécanismes
de cycles redox qui produits dans l’organisme l'oxydation de molécules comme les quinones.
(Mohammedi, 2005).
Les sources métaboliques produisant les RLO sont nombreuses : cytochromes P-450,
activité de la NADPH oxydase, myéloperoxydase, NO synthase, xanthine oxydase (Fig. 7).
(Valéry et al., 2007).
Lorsqu’ils sont d’origine exogène, les radicaux libres sont produits en majorité dans les
polluants de l’air (N, NO2), produits des radiations (rayon X, lumière UV), solvants
organiques, anesthésiques, pesticides, drogues, et xénobiotiques. (Tessier et al., 1994).
Figure 07 : Origine extra- et intracellulaire des radicaux libres dérivés de l’oxygène. XO :
xanthine oxydase ; P-450 : cytochrome P-450. (Valéry et al., 2007).
Chapitre 03 : stress oxydatif
14
3-2-2-Nature des radicaux libres :
3-2-2-1- Espèces réactives dérivées de l’oxygène (ERO) :
Les espèces réactives de l’oxygène (ERO) sont des dérivés de l’oxygène, hautement
réactifs et instables, participant au vieillissement des protéines, à la peroxydation lipidique, et
à l’altération de l’ADN (Dhalla et al., 2000)
Ces espèces possèdent deux électrons célibataires non appariés sur sa couche orbitale
externe. Cette molécule est essentielle au bon fonctionnement de l’organisme. (Mohammedi,
2005)
Ion superoxyde (O2
. -
) :
L’ion super oxyde O2
. -est un dérivé très réactif de l’oxygène, relativement stable, il n’est
pas très toxique pour l’organisme, mais il est à l’origine de cascades de réactions conduisant à
la production de molécules très nocives. (Kahina, 2011)
Figure 08: Anion superoxyde et ses dérivés. (Valéry et al., 2007).
Radical libre hydroxyle (OH.) :
Les radicaux hydroxyles (OH.) sont les radicaux libres plus réactifs. Capable de réagir avec
un très grand nombre de cible moléculaire, (Jaques et al., 2003) comme l’ADN, les glucides,
Chapitre 03 : stress oxydatif
15
les nucléotides, les protéines et être à l’origine de lésions de nécrose. C’est un dérivé de l’ion
super oxyde (Kahina, 2011).
Oxygène singulet (1O2) :
Forme excitée de l’oxygène moléculaire, est souvent assimilée à un radical libre en raison
de sa forte réactivité (Delattre et al., 2005).
Lorsque de l’énergie est apportée à l’oxygène, celui-ci passe à l’état singulet qui représente
la forme activée. C’est une forme très énergétique de grande réactivité qui peut oxyder de
nombreuses molécules. (Kahina, 2011)
Il est formé à partir de l’ion superoxyde selon la réaction suivante :
Chapitre 03 : stress oxydatif
16
Figure 09 : Origine des différents radicaux libres oxygénés et espèces réactives de
l’oxygène impliqué en biologie . (Kahina, 2011)
3-2-2-2- Espèces libres non oxygénées :
Les espèces libres non oxygénées sont les produits des réactions de certaines molécules
avec les espèces réactives dérivées de l’oxygène.
Ils peuvent à leur tour réagir avec d’autres molécules et être à l’origine de la multiplication
des réactions d’oxydation et de la propagation de dommages oxydatifs. Nous citerons.
Chapitre 03 : stress oxydatif
17
Exemple :
Les acides gras peroxydés, résultats de l’action des espèces oxygénées sur les membranes
biologiques. Les fractions protéiques, les acides aminés et les acides nucléiques peuvent aussi
réagir avec les ERO générant des molécules réactives et nocives. (Kahina, 2011)
3-3-Système anti oxydant :
Notre organisme est équipé de tout un système complexe de défenses antioxydants
enzymatiques et non enzymatiques, localisé dans les compartiments intra- et extracellulaire.
(Mette, 2006)
Les antioxydants sont des substances qui retardent ou inhibent l’oxydation d’un substrat
quand ils sont présents à faible concentration comparée à celle du substrat. (Mette, et al,
2001). L’organisme dispose d’une large gamme d’antioxydants endogènes sous forme de
systèmes enzymatiques, ou non enzymatiques (Berger et al., 2001)
3-3-1- Les systèmes antioxydants enzymatiques :
Le système antioxydant enzymatique est constitué de l’interaction de 3 enzymes
principales : le superoxyde dismutase (SOD), la glutathion peroxydase (GPx) et la catalase
(CAT)
3-3-1-1- La superoxyde dismutase (SOD) :
C’est une métalloenzyme qui catalyse la dismutation de l’O2.- en H2O2 et O2. Son
intervention en première ligne dans l’élimination des RLO lui confère un rôle décisif dans le
contrôle du statut redox cellulaire et dans la survie en milieu aérobie. (Charlotte, 2012)
Il existe plusieurs types de SOD qui se différencient par leur structure et leur localisation
cellulaire (Jaques et al., 2003):la SOD cuivre-zinc (CuZnSOD ou SOD1) présente au niveau
du cytoplasme et de l’espace mitochondrial inter-membranaire ; la SOD manganèse (MnSOD
ou SOD2) localisée au niveau de la matrice et de la membrane interne mitochondriales ; et la
CuZnSOD extracytosolique (ou SOD3) que l’on retrouve surtout au niveau de la matrice
extracellulaire. L’activité de la SOD donnant lieu à la formation d’H2O2, son action
antioxydant n’est complète que si d’autres enzymes, la GPx et la CAT, permettent
l’élimination de cette molécule. (Charlotte, 2012)
Chapitre 03 : stress oxydatif
18
3-3-1-2- La glutathion peroxydase (GPx) :
La GPx permet d’éliminer l’H2O2 en couplant sa réduction avec l’oxydation d’un substrat
réducteur, le glutathion.
Ainsi H2O2 est catalysé en H2O tandis que le glutathion réduit (GSH) est transformé en
glutathion oxydé (GSSG). (Zhu et al., 2008).
Il est à noter que la GPx peut également catalyser d’autres hydroperoxydes d’origine
lipidique et qu’il en existe 5 isoformes de localisations tissulaires différentes. La plus
abondante est l’isoforme 1 (GPx1) présente au niveau cytoplasmique et mitochondriale, et
exprimée dans la plupart des cellules. (Charlotte, 2012).
3-3-1-3- La catalase (CAT) :
La CAT est une enzyme héminique réduit le peroxyde d'hydrogène H202 en libérant de
l'oxygène et de l'eau. Elle localisée surtout dans les peroxysomes (Lindau-Sehpard et al.,
1993). Il est à noter que la constante de Michaelis-Menten (Km) de la CAT pour l’H2O2 est
supérieure à celle de la GPx, lui conférant un rôle prépondérant lorsque la concentration en
H2O2 est supérieure au Km de la GPx. Néanmoins les différentes localisations subcellulaires
de la CAT et de la GPx leurs confèrent un rôle complémentaire. (Charlotte, 2012)
3-3-2- Les systèmes antioxydants non enzymatiques :
Les antioxydants sont des agents redox qui réagissent (effet scavenger) avec les oxydants
et soit stoppent, soit ralentissent les processus d’oxydation antioxydants s’oxydent en dérivés
stables, ou persistent pendant un certain temps sous forme radicalaire. Ces formes radicalaires
peuvent devenir des prooxydants. Comme évoqué précédemment, ces antioxydants se divisent
en deux principales catégories, les endogènes (molécules issues de la biosynthèse), et les
exogènes (vitamines, oligoélements, ou antioxydants de synthèse). (Benaissa, 2012)
3-3-2-1-Glutathion :
Le glutathion est un tripeptide (acide glutamique-cystéine-glycine). Il est le thiol (-SH)
majoritaire au niveau intracellulaire (l’albumine étant son équivalent plasmatique) où il est
présent sous forme essentiellement réduite (GSH). Dans des conditions p hysiologiques, sa
forme oxydée (GSSG) est en concentration très faible. Le rapport GSH/GSSG est considéré
Chapitre 03 : stress oxydatif
19
comme un excellent marqueur de la peroxydation des lipides et permet d’objectiver
l’importance du stress. Au cours du vieillissement et lors d’un exercice intense, ce rapport
tend à diminuer. Les autres propriétés antioxydants du GSH sont nombreuses : cofacteur de la
GPx, chélateur des métaux de transition, régénérateur final des vitamines E et C, à partir de
leur forme radicalaire. L’apport recommandé journalier est d’environ 300 mg (agrumes).
La plupart des protéines dont l’albumine contiennent des groupements « thiols » qui
pocèdent des propriétés réductrices et piègent facilement les espèces oxygénées activées.
(Haleng, 2007)
3-3-2-2-La vitamine C :
L’acide L-ascorbique ou vitamine C est considéré comme le plus important antioxydant
dans les fluides extracellulaires. C’est un piégeur très efficace des ions superoxydes, du
peroxyde d’hydrogène, de I’hypochlorite, des radicaux hydroxyles et pyroxyles, et de
l’oxygène singulet. Le rôle antioxydant de la vitamine C est basé sur sa réaction avec les
radicaux peroxyles aqueux. Le produit formé est le radical ascorbyle. En piégeant les radicaux
peroxyles dans la phase aqueuse avant qu’ils initient la peroxydation lipidique, la vitamine C
protège les biomembranes et les lipoprotéines (Kabouche, 2010). Ses principales sources
alimentaires sont les fruits (agrumes, kiwi, cerises, melon) et les légumes (tomates, légumes
verts, brocoli et choux) (Jean, 2002)
3-3-2-3-La vitamine E :
La vitamine E est un antioxydant lipophile appartenant à la famille des tocophérols (α, β, δ,
γ). (Dominique, 2012)
Le caractère hydrophobe de la vitamine E lui permet de s’insérer au sein des acides gras de
la membrane cellulaire et des lipoprotéines, où elle joue un rôle protecteur en empêchant la
propagation de la peroxydation lipidique induite par un stress oxydant. Seuls α et δ
tocophérols possèdent les propriétés antioxydantes les plus intéressantes. (Vertuani et al.,
2004). Ses principales sources alimentaires sont les huiles végétales et produits dérivés, le
germe de blé, les noix et certains légumes à feuilles vertes. (Jean, 2002)
Chapitre 03 : stress oxydatif
20
3-4-Utilisation des antioxydants :
Les Antioxydants ont un grand choix d'utilisations dans l'industrie. Ils sont les plus utilisés
généralement comme conservateurs et suppléments.
Antioxydants comme conservateurs : sont employés pour retarder l'oxydation d'une
substance organique. Ceci augmente la vie utile ou la durée de conservation de ce matériau.
Le but principal d'utiliser un antioxydant en tant qu'additif alimentaire est de mettre à jour la
qualité de cette nourriture et de prolonger sa durée de conservation plutôt qu'améliorant la
qualité de la nourriture. (Ananya, 2012)
Des Antioxydants sont ajoutés aux essences et aux lubrifiants pour éviter l'oxydation, et en
essence pour éviter la polymérisation - cette polymérisation d'essence mène aux résidus qui
peuvent endommager les engines.
Ces antioxydants peuvent être utilisés aussi dans l'industrie teinturerie pour éviter
l'oxydation des colorants au soufre ou des colorants de cuve lors de la teinture et dans
l'industrie chimique pour éviter le durcissement du caoutchouc ou en métallurgie pour
protéger les métaux de l’oxydation. (Kahina, 2011)
3-5-Les maladies liées au stress oxydant :
En faisant apparaître des molécules biologiques anormales et en surexprimant certains
gènes, le stress oxydant sera la principale cause initiale de plusieurs maladies : cancer,
cataracte, sclérose latérale amyotrophique, syndrome de détresse respiratoire aigu, oedème
pulmonaire, vieillissement accéléré. (Alain, 2003)
La production des ERO a été impliquée principalement dans l'athérosclérose comme
moyen de nuisibles lipoprotéines de basse densité, qui lance à son tour l'accumulation de
cholestérol dans les macrophages. La diversité des nouvelles modifications oxydatives
aux lipides et protéines récemment identifiés dans les lésions athérosclérotiques a révélé
surprenant de complexité dans les mécanismes des dommages oxydatifs et leur rôle
potentiel dans l'athérosclérose. (Rakesh et al., 1999)
Ainsi, les relations entre stress oxydant et cancer s'avèrent très étroites, les radicaux libres
intervenant dans l'activation des pro-carcinogènes en carcinogènes, créant les lésions de
l'ADN, amplifiant les signaux de prolifération et inhibant des gènes suppresseurs de tumeur.
Chapitre 03 : stress oxydatif
21
Le stress oxydant est aussi un des facteurs potentialisant l'apparition de maladies
plurifactorielles tel le diabète, la maladie d'Alzheimer, les rhumatismes et les maladies
cardiovasculaires. (Alain, 2003).
Matériel et méthodes
22
1-Matériel et méthodes :
1-1- Matériel biologiques :
1-1-1-Matériel animal :
Dans notre étude expérimentale, nous avons travaillé sur 24 souris blanches males de la
souche BALB/C, provenant de l’institut pasteur-Alger, d’un âge entre deux à trois mois et
avec poids moyen de 30 g.
Tableau 04 : Classification des souris (Orsini et al., 1983).
Classification des souris
Règne Animale
Embranchement Vertébrés
Classe Mammifère
Ordre Rongeurs
Sous-ordre Myomorphes
Famille Muridés
Genre Mus
Espèce Musmusculus
Nom commun Souris domestiques
1-1-2-Matériel végétal :
salvia officinalis :
Salvia officinalis est une plante à racines ramifiées et ligneux, à tige quadrangulaire et très
ramifiée peux atteindre de 20 à 60 cm de haut. (Komet, 2011). Elle est caractérisée par ces
feuilles de 3 à 10 cm de long et de 1.5 cm de large sont opposées, ovales, et allongées, vert-
gris, feutrées, avec des fleurs bleu-rose lilas, visibles de mai à août, se situent sur des hampes
florales érigées, et sont regroupées en petits glomérules formant de grands épis.
Les feuilles de la Sauge officinale sont un condiment courant, apprécié depuis l’antiquité.
Elles peuvent être consommée fraiches, mais leur parfum s’affine au séchage (Loic, 2009),
Matériel et méthodes
23
Il existe plus d’une centaine d’espèce du genre salvia dont beaucoup sont utilisées en
phytothérapie. (Komet, 2011).
Figure 10 : salvia officinalis (Loic. 2009)
Propriétés :
Salvia officinalis a des propriétés digestives, astringentes, antiseptiques, cholérétiques,
balsamique, aromatique, antioxydants, anti- inflammatoires, carminatives, expectorantes, anti
sudorifiques et toniques. On lui prête aussi une action œstrogènique. (Komet, 2011)
Tableau 05:classification de la plante (Loic, 2009) (Defayolle, 2005).
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Asteridae
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae
Genre Salvia
Espèce officinalis
La partie utilisée de la plante est la partie aérienne : Les feuilles moulues en poudre.
Matériel et méthodes
24
1-2-L'élevage :
Les animaux sont mis dans des cages spéciales pour les souris, celles-ci sont tapissées
d'une litière constituée de copeaux de bois. Elle est changée deux fois par semaine jusqu'à la
fin de l'expérimentation suivie l'alimentation et l'eau est remplie dans des biberons.
La dose de chaque traitement est calculée selon le poids vif moyen des souris de chaque lot
et donnée à la souris une fois par jour.
La méthionine et salvia officinalis sont utilisé sous forme poudre.
Chaque dose de méthionine ou d’extrait de la plante est incorporée dans une boule de
farine (0.1g) puis administrée à la souris par voie orale.
Figure 11:l'élevage des souris
1-3-Lotissements :
Les souris sont reparties en (04) lots:
- lot 1 : contient 06 souris témoins : ne subit aucun traitement.
- lot 2 : contient 06 souris traitées par la méthionine de la dose 200mg/kg de
poids vif incorporé dans la farine. (Zerizer, 2006)
- lot 3 : contient 06 souris traitées par salvia officinalis de la dose 100mg/kg de
poids vif et méthionine de la dose 200mg/kg de poids vif incorporé dans la farine.
- lot 4 : contient 06 souris traitées par la salvia officinalis de la dose 100 mg/kg
de poids vif incorporé dans la farine. (Sparg et al., 2004).
1-4-Prélèvement du foie :
Après 21jours du traitement quotidien, les souris sont sacrifiées. Après la dissection des
animaux on a pris le sang et les organes.
Matériel et méthodes
25
- Le sang prélevé de chaque souris est posé dans des tubes EDTA qui subit une
centrifugation 2800 tours/min pendant 10 min. le sérum obtenu a été récupéré dans
des tubes éppendorff et conservé a -80°C.
- Le foie a été prélevé, rincer avec l'eau physiologique préparé comme suite: 0,9g de
NaCl avec 100 ml d'eau distillée pour éliminer le sang et sécher avec un papier
absorbant.
- Puis pesés 1g du foie et conservé dans le réfrigérateur -80°C pour le dosage des
paramètres du stress oxydant : GSH, GST, GPx et CAT.
Matériel et méthodes
26
Figure 12: protocole expérimental
Phosphatase alcaline (PAL)
6 souris traitées
par la salvia
officinalis à la
dose 100mg/kg
6 souris traitées par
la méthionine à la
dose 200mg/kg du
poids vif
6 souris témoins
ne subissent
aucun traitement
6 souris traitées par
la salvia officinalis
à la dose 100mg/kg
et le méthionine à la
dose 200mg/kg
Après 21 de traitement
Décapitation
Foie Sérum
Dosage des enzymes Dosage de
du glutathion
réduit
Dosage de catalase
Transférase glutathion peroxydase
Dosage du glutathion S-Transférase
Dosage des transaminases
(TGO-TGP)
Prélèvement des organes Prélèvement du sang
24 souris males
Etude biochimique
Poids
relatif de
foie
Matériel et méthodes
27
1-5-Estimation du poids relatif du foie :
Après le sacrifice des animaux, le foie a été rapidement prélevé et rincés dans l'eau
physiologique préparé comme suite: 0,9g de NaCl avec 100 ml d'eau distillée. Puis séchée par
un papier absorbant et pesés.
Le foie a été conservée à -80C pour le dosage des paramètres du stress oxydatif à savoir
GSH, GST, GPx et CAT.
Calcul :
- Calculer le poids relatif du foie (PRF (g/100g de pois corporel)) par rapport au poids
total de la souris.
PF : poids du foie (g).
PS : poids de la souris (g).
1-6- Méthodes de dosage des paramétrés biochimiques :
1-6-1-Transaminase glutamate oxaloacétate(TGO) :
Méthode cinétique de dosage des transaminases sériques selon la fiche technique
Spinreact.
Principe
Transaminase glutamate oxaloacétate (TGO) appelée aussi aspartate aminotransferase
(ASAT) catalyse le transfert réversible d'un groupe aminé à partir de l'aspartate au α-
cétoglutarate formant le glutamate et l'oxaloacétate. L'oxaloacétate est réduit au malate
par la malate déshydrogénase (MDH) et le NADH, H+
(Murray, 1984):
Aspartate + α –cétoglutarate glutamate oxaloacétate + oxaloacétate
Oxaloacétate + NADH+ H + MDH Malate + NAD
PRF (g/100gPC)=
ASAT
T
Matériel et méthodes
28
Réactifs :
Réactif 1 : Substrat TGO
Tampon phosphate
ph7,5AspartateΑ-cétoglutarate
85 mmol/l
200 mmol/l
2 mmol/l
Réactif 2 : Réactif de
Coloration
2,4 dinitrophénylhydrazone
1 mmol/l
Réactif 3
Etalon pyruvate
-
Réactif auxiliarie
Soude 0,4 N -
-
Les réactifs sont stables plusieurs années à 2-8°C. Les réactif 3 est à conserver à l’abri de la
lumière.
*Pour obtenir le réactif de travaille(RT) il faut :
-Mélanger 1 ml de réactif 2 avec 1 ml de Réactif, et laisser 20 mn à température ambiante.
- Ajouter 10 ml de soude 0,4 N.
Mode opératoire :
RT (mL) 1.0
Incuber 5 min à 37 °C
Sérum (µL) 100
Incubation pendant 01 minute. Lecture de l’absorbance (A) à λ=340 nm chaque minute
pendant 03 minutes.
Matériel et méthodes
29
Calcul :
U/L : unité international/L est la quantité d’enzyme qui transforme 1 μmol de substrat par minute
1-6-2-Dosage du Glutamopyruvate Transférase (TGP) : Le dosage du Glutamopyruvate Transférase (TGP) appelée aussi alanine
aminotransférase sérique (ALAT) est fait selon la méthode de (Reitmans et Frankels, 1957).
Principe
Détermination cinétique de l’activité TGP selon les réactions suivantes /
TGP
L-alanine+a -cétoglutarate glytamate+pyruvate
Le pyruvate formé est dosé sous forme de leur dérivé 2,4 dinitrophénylhydrazone
Réactifs :
Réactif 01 : Substrat TGP
Tampon phosphate ph7,5 Alanine Α-cétoglutarate
95 mmol/l
200 mmol/l 2 mmol
Réactif 02 : Réactif de Coloration
2,4 dinitrophénylhydrazone
1mmol /L
Réactif 03
Etalon pyruvate
Réactif auxiliaries
Soude0,4 N
Les réactifs sont stables plusieurs années à 2-8°C. Les réactif 3 est à conserver à l’abri de la
lumière.
* Pour obtenir le réactif de travaille(RT) il faut :
-Mélanger 1 ml de réactif 2 avec 1 ml de Réactif 1, et laisser 20 mn à température ambiante.
6 Ajouter 10 ml de soude 0,4 N.
ΔA/min X 1750 = U/L de TGO
Matériel et méthodes
30
Mode opératoire :
RT (mL) 1.1
Incuber 5 min à 37 °C
Sérum (µL) 100
Incubation pendant 01 minute. Lecture de l’absorbance (A) à λ=340 nm chaque minute
pendant 03 minutes.
Calcul :
U/L : unité international/L est la quantité d’enzyme qui transforme 1 μmol de substrat par minute
1-6-3-Dosage de phosphatase alcaline :
La phosphatase alcaline (PALc) catalyse l’hydrolyse de p-nitrophenyl phosphate à pH 10.4,
en libérant p-nitrophenol et le phosphate (Wenger et al, 1984), selon la réaction :
p-nitrophenyl phosphate +H 2 O p-nitrophenol + phosphate
La formation de p-nitrophénol est mesurée photométriquement, où elle est proportionnelle
à l’activité catalytique de la phosphatase alcaline dans le sérum selon la fiche technique
Spinreact :
Réactifs
R1
Tampon
Diéthanolamine (DEA) pH 10.4 1mmol /L
Chlorure de magnésium 0.5mmol/L
R2
Substrat
p-Nitrophenylphosphate (pNPP) 10mmol/L
ΔA/min X 1750 = U/L de TGP
PAL
Matériel et méthodes
31
Pour obtenir le réactif de travaille(RT), il faut que dissolvez un comprimée de R2 dans un
15mL de tampon R1 et laisser le mélange 1 heure de temps.
La stabilisation de réactif de travaille 21 jour après la préparation et la conservation en 2-8°C.
Mode opératoire :
RT (mL) 1.2
Incuber 5 min à 37 °C
Sérum (µL) 20
Incubation pendant 01 minute. Lecture de l’absorbance (A) à λ=405 nm chaque minute
pendant 03 minutes.
Calculs :
U/L : unité international/L est la quantité d’enzyme qui transforme 1 μmol de substrat par
minute.
1-7-Dosage des paramètres enzymatiques :
1-7-1-Dosage du glutathion réduit (GSH) :
Le dosage du glutathion réduit hépatique (GSH) est fait selon la technique de (Weckbeker et
Cory., 1988).
Principe
La mesure de la concentration du GSH intracellulaire repose sur l’absorbance optique de
l’acide 2-nitro 5-mercapturique, ce dernier résulte de la réduction de l’acide 5,5’-dithio-bis-2-
nitriobenzoïque (DTNB) par les groupements thiol (-SH) du glutathion.
Mode opératoire
- On obtient un homogénat par broyage de 200 mg de tissu hépatique congelé avec
0,8ml de solution EDTA (0,02M).
- On procède à la déprotéinisation de l’homogénat pour le glutathion avec 0,2 ml de
l’acide sulfosalycilique (0,25%).
L’homogénats obtenue se laisse reposer 15 min au congélateur, puis on centrifuge 5 min à
1000 tours/min.
(ΔA)/min X 3300 = U/L de PAL
Matériel et méthodes
32
- A 0,5 ml de surnagent, on ajoute 1 ml de tampon tris/EDTA d’un ph 6,9 (contenant
0,02 M d’EDTA) et 0,025 ml d’acide 5,5’-dithio-bis-2- nitriobenzoïque (DTNB) à
0,01M.
- Laisser 5 min pour l’incubation.
Lecture
La lecture se fait à la spectrophotométrie à λ = 412 nm, contre un blanc préparé comme
suite : 0,5 ml d’eau distillée avec 1 ml de tampon tris/EDTA et 0,025 ml de DTNB.
Calcule de concentration
La concentration en glutathion réduit est obtenue par la formule suivante :
DO : Densité optique ;
1 : Volume totale de solution utilisées dans la déprotéinisation (0,8 ml de solution EDTA +
0,2 ml d’acide sulfosalycilique) ;
1.525 : Volume totale des utilisées dans le dosage de GSH (1ml de tris/EDTA+0,025 ml
DTNB+ 0,5 ml de surnageant) ;
13100 : Coefficient d’absorbance de groupement thiol (-SH) à 412 nm ;
0,8 : Volume de l’homogénat trouvé dans 1 ml ;
0,5 : Volume de surnageant.
1-7-3- Dosage du glutathion S-Transférase (GST) :
Le dosage de glutathion S-Transférase (GST) est réalisé selon la méthode de (Habig et al .
1974).
Principe
Le dosage de GST est basé sur la mesure spectrophotométrique de la cinétique de la
conjugaison du produit formé avec des substrats tels que le glutathion réduit et le 1- chloro-2-
4-dinitrobenzène (CDNB).
Mode opératoire
La procédure expérimentale du dosage de la GST se fait comme suit :
- Le tissu hépatique est homogénéisé dans 1ml de tampon phosphate sodique
(0,1 M, ph 6);
é
Matériel et méthodes
33
- Puis l’homogénat est centrifugé pendant 30 mn à 14000 tours/ mn ;
- Le surnageant récupéré sert comme source d’enzymes (GST et GPX) et il est conservé
au congélateur à -80°C jusqu’au moment de dosage.
- A 200 μl de surnageant, on ajoute 1,2 ml du mélange [(CDNB1mM, GSH
5mM) dans tampon phosphate sodique (0,1 M, ph 6)].
Lecture
La lecture des absorbances est effectuée toutes les 1 mn pendant 5 mn à λ = 340 nm,
contre un blanc préparé comme suit : 200 μL d’eau distillée avec 1,2 ml du mélange
[(CDNB 1mm, GSH 5mm) dans tampon phosphate sodique (0,1 M, ph 6)
Calcul de la concentration
L’activité enzymatique de la GST est déterminée par la formule suivante :
A : Absorbance.
Ѵ: Volume totale de la cuve = 1400 μl [200 μl de surnageant + 1200 μl du mélange
CDNB (1mm)/GSH (5mm)/tampon phosphate sodique (0,1 M, ph 6)].
E : Coefficient d’extinction = 9,6 mm-1cm-1.
D : Épaisseur de la cuve = 1 cm.
V : Volume du surnageant = 200 μl.
Mg de protéine : Concentration des protéines dans l’échantillon.
1-7-2- Dosage du glutathion peroxydase (GPx) :
Principe
L’activité enzymatique de la GPx a été mesurée par la méthode de (Flohe et al, 1984).
Cette méthode est basée sur la réduction de peroxyde d’hydrogène en présence de GSH. Ce
dernier est transformé en GSSG sous l’influence de la GPX :
H2O2 + 2GSH GSSG + 2H2O
Mode opératoire
- Prélever 200 μl de l’ homogénat.
- Ajouter 400 μl de GSH (0,1mm).
- Ajouter 200 μl de la solution tampon TBS (Tris 50 mm, nacl150 mm, ph 7,4).
- Incuber au bain marie (25°C/5min).
μ
GPx
Matériel et méthodes
34
- Ajouter 200 μl de H2O2 (1,3 mm) pour initier la réaction et laisser agir pendant 10
minutes.
- Ajouter 1 ml de TCA (1%) pour arrêter la réaction.
- Mettre le mélange dans la glace pendant 30 minutes.
- Centrifuger durant 10 minutes à 3000 tours/min.
- Prélever 480 μl de surnageant et mélanger avec 2,2 ml de tampon TBS et 320 μl de
DTNB (1,0 mm).
Lecture:
La lecture de la densité optique est faite après 5 minutes à λ = 412 nm, le blanc : 480 μl de
l’eau distillée avec 2,2 ml de tampon TBS et 320 μl de DTNB (1,0 mm).
Calcul de la concentration :
- Activité de GSH consommée/mn/g de protéine (x)
X : la quantité de glutathion réduit disparus (oxydée) dans 0,2 ml de l’échantillon.
Doe : densité optique de l’échantillon.
Dob : densité optique du blanc.
Activité de GPX :
[Protéine] : Concentration des protéines dans l’échantillon.
1-7-4- Dosage de la catalase (CAT)
Principe
L’activité enzymatique de CAT est déterminée par la méthode de Clairborne (1985). Le
principe est basé sur la disparition de l’H2O2 en présence de la source enzymatique à 25°C
selon la réaction suivante :
2H2O2 2H2O+O2
DOe 0 04
DO mg de protéine
x 5
protéine
Matériel et méthodes
35
Mode opératoire
- Préparation d’une fraction enzymatique selon la méthode d’Iqbal et al. (2003) comme suite :
- Un volume de tissu hépatique est homogénéisé dans 3 volumes de tampon phosphate de
(0,1M, pH 7,4)
- L’homogénat est centrifugé durant 15 min à 2000 tours/ min à 4°C
- Le surnageant obtenu est centrifugé 30 min à 9600 tours/ min à 4°C
- Le surnageant final est la source utilisée pour l’évaluation de l’activité enzymatique du CAT
- L’évaluation de l’activité enzymatique du CAT :
A 0,025 ml de surnageant, on ajoute 1 ml de tampon phosphate (0,1 M, pH 7,2) et 0,975 ml de
H2O2 fraichement préparé (0,091 M).
Lecture
L’absorbance est lue à 560 nm chaque minute pendant 2 minutes.
Calcul de la concentration
L’activité enzymatique de CAT est calculée en termes d’unité internationale par minute et par
gramme de protéine (UI/min/g de protéine), selon la formule :
L’activité de CAT (µmol/min/mg de protéine)
= (2.3033/T) (logA1/A2)/mg de protéine
A1 : Absorbance de la première minute
A2 : Absorbance de la deuxième minute
T : Intervalle de temps en minute
g de protéine : Concentration des protéines dans la solution.
1-8- Dosage des protéines:
Les dosages des (GSH), (GST), d (GPX) dépend toujours aux dosages des protéines. Pour
cela, On utilise la méthode de (Bradford., 1976). Pour déterminer la concentration totale de
protéines dans un mélange complexe par spectrophotométrie d'absorption.
Cette méthode se fonde sur l’ajout du colorant, le (BBC), à une solution contenant des
protéines (surnagent) à fin de déterminer la concentration en protéines totales. Le BBC en
solution acide possède la particularité de se lier aux protéines, par des interactions non-
covalente (ponts hydrogène, interactions hydrophobes et interactions ioniques), avec un effet
Matériel et méthodes
36
immédiat sur son spectre d'absorption (interaction du colorant principalement avec des acides
aminés basiques (lysine, arginine, histidine et aromatiques).
Mode opératoire
* A 100 μl de l’échantillon, on ajoute 4 ml de réactif de Bradford.
* La lecture se fait à la spectrophotométrie à λ = 595 nm, contre un blanc préparé comme
suite : 100 μl d’eau distillée avec 4 ml de réactif de Bradford.
Courbe d’étalonnage
A partir d’une solution mère de BSA (1mg/ml), une gamme d’étalonnage allant de 1 mg/ml
de BSA a été préparée.
Tableau 06 : gamme d’étalonnage pour dosage des protéines.
Tube
1
2
3
4
5
6
Solution mére BSA (μl)
0
20
40
60
80
100
H2O (μl)
100
80
60
40
20
0
Réactif de Bradford (ml)
4
4
4
4
4
4
Lecture
La lecture de la DO est faite à 595 nm.
Analyse statistique des résultats
Les résultats obtenus sont exprimés sous forme de moyenne ± écart-type et analysés
statistiquement avec le logiciel «statistica » par le test de student et lorsque :
- p≥0.05 : la différence n’est pas significative
- 0.05≥p≥0.01 : la différence est significative *
- 0.01≥0.001 : la différence est hautement significative **
- p≤0.001 : la différence est très hautement significative ***
Résultat
37
2-Résultat :
2-1- Variation de l’activité enzymatique des transaminases sériques (TGP et TGO (UI/ L) suite
au traitement par salvia officinalis et la supplémentation de la méthionine :
Les résultats obtenus à partir de notre étude montrent des variations de l’activité
enzymatique des transaminases sériques (TGO et TGP).
2-1-1- Variation de l’activité enzymatique de TGO (UI /L) dans les différents lots
expérimentaux :
L’analyse statistique révèle une augmentation très hautement significative de l’activité
enzymatique du TGO chez les souris traitées par la dose 200mg/kg du poids vif de la
méthionine par rapport au lot traité par salvia officinalis de la dose 100mg/kg du poids vif, au
témoin et au lot traité par l’association de la méthionine et la salvia officinalis : dose M Vs
dose S (100,455 ±1,63 -53,411 ±1,687) et dose M Vs témoin (100,455 ±1,635 -62,261
±2,56),dose M Vs dose M+S (100.45 ± 1.63-71.91± 2.29).
En revanche nos résultat montre une diminution très hautement significatifs de l’activité
enzymatique du TGO chez les souris traitées par la dose 100mg/kg du poids vif de salvia
officinalis par rapport au lot traité par la méthionine et cette même diminution est hautement
significatifs par apport au lot traité par l’association de la méthionine et la salvia officinalis ,et
significatif par apport au témoin : dose S Vs dose M (53,411 ±1,687 -100,455 ±1,635) et dose
S Vs témoin (53,411 ±1,687 -62,261 ±2,56).
Figure 13: Variation de l’activité enzymatique de TGO (UI /L) dans les différents lots
expérimentaux a : comparaison avec le lot Témoin, b : comparaison avec le lot traité par le
Méthionine, c : comparaison avec la combinaison la méthionine et la salvia officinalis d :
0
20
40
60
80
100
120
T M M+S S
T
M
M+S
S
Les lots expérimentaux
Vari
ati
on
de
l'act
ivit
é
enzy
mati
qu
e d
e T
GO
UI/
L
ac d***
d** a*
Résultat
38
comparaison avec le lot traité par le la salvia officinalis. (P : Seuil de signification *** :
p≤0.001).
2-1-2- Variation de l’activité enzymatique de TGP (UI / L) dans les différents lots
expérimentaux :
D’après nos résultats, l’activité enzymatique du TGP montre une augmentation très
hautement significative chez le lot traité par la dose 200mg/kg du poids vif de la méthionine
par rapport au témoin, et cette augmentation est hautement significatifs par rapport au lot
traité par l’association de la méthionine et salvia officinalis: dose M Vs témoin (61,353 ±2.55
-23,781 ±2.35) et dose M Vs dose M+S (61,353 ±2.55-43.23± 3.79).
Cette même augmentation est signalée chez le lot traité par la combinaison de la
méthionine et salvia officinalis par apport au témoin.
Tandis que le lot traité par la dose 100mg/kg du poids vif du salvia officinalis présente
une diminution hautement significatifs par apport au lot traité par la méthionine : Dose S Vs
dose M (38.06± 3.25-61.35± 2.55).
Figure 14: Variation de l’activité enzymatique de TGP (UI/ L) dans les différents lots
expérimentaux c : comparaison avec la combinaison la méthionine et la salvia officinalis d :
comparaison avec le lot traité par le la salvia officinalis,. P : Seuil de signification (* :p≤0.05,
, *** : p≤0.001).
0
10
20
30
40
50
60
70
T M M+S S
T
M
M+S
S
Les lots expérimentaux
Vari
ati
n d
e l'act
ivit
é en
zym
ati
qu
e
de
TG
P U
I/L
a***
c d**
a**
Résultat
39
2-2-Variation de l’activité enzymatique de phosphatase alcaline(PAL) suite au
traitement par Salvia Officinalis et la supplémentation de la méthionine :
Nos résultats montrent une augmentation très hautement significative de l’activité
enzymatique de la phosphatase alcaline chez les souris traités par la méthionine de la dose
200mg/kg de poids vif par rapport aux souris témoins, et une augmentation hautement
significatifs par apport au lot traité par la salvia officinalis de la dose 100mg/kg de poids vif,
et au lot traités par la combinaison de la méthionine et salvia officinalis : dose M Vs témoin
(141,058 ±3.97 -87,655 ±2,883) ; dose M Vs dose S (141,058 ±3.97 -99,871 ±1,691) et dose
M Vs dose M+S (141,058 ±3.97 -110,643 ±2,890).
Tandis que, le lot traité par salvia officinalis présente une diminution significatif de
l’activité enzymatique de la phosphatase alcaline par apport au lot traité par l’association de la
méthionine et de salvia officinalis et une diminution hautement significative par rapport au
lot traité par la méthionine.
Nos résultats montrent aussi une augmentation hautement significative chez le lot traité par
l’association de la méthionine et salvia officinalis par rapport au témoin.
Figure 15: Variation de l’activité enzymatique de la phosphatase alcaline dans les différents
lots expérimentaux c : comparaison avec la combinaison la méthionine et la salvia officinalis
d : comparaison avec le lot traité par le la salvia officinalis, P : Seuil de signification (*** :
p≤0.001).
0
20
40
60
80
100
120
140
160
t m m+s s
t
m
m+s
s
Les lots expérimentaux
Vari
ati
on
de
l’act
ivit
é e
nzy
mati
qu
e
de
la p
hosp
hata
se a
lcalin
e (
UI
/ L
)
a*** cd**
a** d*
Résultat
40
2-3-Variation de la teneur en GSH hépatique (μM /min/ mg protéine) dans les
différents lots expérimentaux (protéine) :
Nos résultat montre une diminution très hautement significative de la teneur hépatique en
glutathion réduit (GS H) chez le lot traité par 200mg/kg de poids vif de la méthionine par
rapport au lot témoin, au lot traité par salvia officinalis et au lots traité par la combinaison de
la méthionine et la plante : Témoin Vs M(0.00054 ± 0.63*10-5- 0.00025 ± 0.33*10- 5), dose M
Vs dose S(0.00025 ± 0.33*10- 5 -0.00056 ± 0.97*10-5 ), et dose M Vs dose M+S( 0.00025 ±
0.33*10- 5 ). Et cette diminution est hautement significative chez le lot traité par l’association
de la méthionine et salvia officinalis par apport au témoin.
Par contre le lot traité par la salvia officinalis de la dose 100mg/kg présente une
augmentation très hautement significative par apport au lot traité par la méthionine et
hautement significatif par apport au lot traité par la combinaison.
Figure 16: Variation de la teneur en GSH hépatique (μM /mg protéine) dans les différents
lots expérimentaux c : comparaison avec la combinaison la méthionine et la salvia officinalis
d : comparaison avec le lot traité par le la salvia officinalis,.P : Seuil de signification ( **
:p≤0.01, *** : p≤0.001).
0
0,0001
0,0002
0,0003
0,0004
0,0005
0,0006
0,0007
T M S+M S
Vari
ati
on
de
la t
eneu
r en
GS
H
hép
ati
qu
e μ
M/m
g p
roté
ine
Les lots expérimentaux
Vari
ati
on
de
la t
eneu
r en
GS
H
hép
ati
qu
e μ
M/m
g p
roté
ine
Les lots expérimentaux
Vari
ati
on
de
la t
eneu
r en
GS
H
hép
ati
qu
e μ
M/m
g p
roté
ine
Les lots expérimentaux
a c d***
ad** b***
b*** c**
Résultat
41
2-4-Variation de l’activité enzymatique de GST (μmol /min/mg protéine) dans les
différents lots expérimentaux :
L’administration de la méthionine à 200 mg/kg de poids vif chez les souris induit une
augmentation significative de l’activité enzymatique de la glutathion-S-transférase (GST)
hépatique par rapport à ceux témoins. Tandis que, la combinaison de la méthionine et la salvia
officinalis présente une diminution significative de l’activité enzymatique GST comparée
aux lots témoins et les traités par la méthionine : Dose M Vs dose M+S (6.57*10-5± 0.33*10
-4
-3.63*10-5
± 0.33*10-4
).
Par contre le lot traité par la salvia officinalis présente une diminution très hautement
significative de l’activité enzymatique GST par apport aux témoins et aux traités par la
méthionine : Dose S Vs dose T (2.97*10-5
± 0.22*10-4
-7.11*10-5
±0.24*10 -4
) et dose S Vs M
(2.97*10-5
± 0.22*10-4
-6.57*10-5
± 0.33*10-4
).
Figure 17: Variation de l’activité enzymatique de GST (µmol /mg de protéine) dans les
différents lots expérimentaux c : comparaison avec la combinaison la méthionine et la salvia
officinalis d : comparaison avec le lot traité par le la salvia officinalis,. P : Seuil de
signification (* :p≤0.05).
0
0,00001
0,00002
0,00003
0,00004
0,00005
0,00006
0,00007
0,00008
T M MS S
T
M
MS
S
Les lots expérimentaux Vari
ati
on
de
l’act
ivit
é en
zym
ati
qu
e d
e
de
GS
T (μ
M/
mn
/m
g p
roté
ine)
ac* d***
a* ab***
Résultat
42
2-5-Variation de l’activité enzymatique du glutathion peroxydase GPx
(µmol/min/mg. Protéine) dans les différents lots expérimentaux :
Nos résultats révèlent une diminution hautement significative chez le lot traité par la
méthionine à la dose 200mg/kg de poids vif par apport au lot témoin et au lot traité par
l’association de la méthionine et la salvia officinalis. Cette diminution devient très hautement
significative par apport lot traité par la salvia officinalis.
Cette même activité présente augmentation une hautement significative chez le lot traité
par la salvia officinalis à dose de 100 mg /kg de poids vif par apport au témoin et au lot traité
par la combinaison salvia officinalis et méthionine: Dose S Vs T (1.22± 0.23-0.77± 0.03), dose
S Vs M (1.22± 0.23-0.44± 0.087) et Dose S Vs M+S (1.22± 0.23-0.59± 0.12).
Figure18: Variation de l’activité enzymatique du glutathion peroxydase GPx (µmol/mg
deprotéine) dans les différents lots expérimentaux c : comparaison avec la combinaison la
méthionine et la salvia officinalis d : comparaison avec le lot traité par le la salvia
officinalis,. P : Seuil de signification (* :p≤0.05, ** :p≤0.01, *** : p≤0.001).
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2
1,4
1,6
T M M+S S
T
M
M+S
S
Les lots expérimentaux
Vari
ati
on
de
l'act
ivit
é en
zym
ati
qu
e
glu
tath
ion
per
oxy
dase
GP
X η
mol/m
g
pro
téin
e
ac** d***
a***
d**
a**
Résultat
43
2-6-Variation de l’activité enzymatique du CATALASE (µmol/min/mg de
protéine) dans les différents lots expérimentaux :
Concernant l’activité enzymatique de la catalase(CAT), nos résultats signale qu’il y’a une
augmentation significative chez le lot traité par la dose 200 mg /kg du poids vif de la
méthionine par rapport au lot témoin et au lot traité par la combinaison de la méthionine avec
100mg/kg de poids vif de salvia officinalis
Cette activité enzymatique présente une diminution très hautement significative chez le lot
traité par 100mg/kg de poids vif de salvia officinalis par apport au lot traité par la méthionine
: Témoin Vs dose M (0.083± 0.039-0.167± 0.019) ; dose M Vs dose M+S (0.167± 0.019-
0.065± 0.029) ; et dose M Vs dose S (0.167± 0.019-0.040± 0.0016).
Figure 19 : Variation l’activité enzymatique du catalase (µmol/mg de protéine) dans les
différents lots. c: comparaison avec la combinaison la méthionine et la salvia officinalis d :
comparaison avec le lot traité par le la salvia officinalis.
0
0,02
0,04
0,06
0,08
0,1
0,12
0,14
0,16
0,18
0,2
T M M+S S
Vari
ati
on
de l’
act
ivit
é
enzy
mati
qu
e d
u c
ata
lase
(UI
/ g d
e p
roté
ine)
Les lots expérimentaux
ac* d***
b*
b***
Résultat
44
2-7-Variation du poids relatif du foie :
Nos résultats montrent d’une part une diminution significative du poids relatif du foie chez
le lot traités par la méthionine à une dose de 200 mg/kg de poids vif comparant au lot
témoin : dose M Vs dose témoin (3.966 ±0.597 -4.484 ±1.062) cette même diminution est
très hautement significative par rapport au lot traités par salvia officinalis à la dose 100mg/kg
de poids vif : dose M Vs dose S (3.966 ±0.597 -5.143 ±1.001).
D’autre part on observe une augmentation significative du poids relatif du foie chez le lot
traités par la salvia officinalis et le lot traité par la combinaison de la méthionine et salvia
officinalis comparant au témoin : dose M+S Vs témoin (5.143 ±1.001 - 4.484 ±1.062).
Figure 20: Variation du poids relatif du foie dans les différents lots expérimentaux. a :
comparaison avec le lot Témoin, b : comparaison avec le lot traité par le Méthionine, c :
comparaison avec la combinaison la méthionine et la salvia officinalis d : comparaison avec
le lot traité par le la salvia officinalis,. P : Seuil de signification (* :p≤0.05, ** :p≤0.01, *** :
p≤0.001).
0
1
2
3
4
5
6
T M M+S S
T
M
M+S
S
poid
s re
lati
fe d
u f
oie
(g/
100g
PC
)
Les lots expérimentaux
a* c d***
a*b***
a*
Discussion
45
3. Discussion
3.1. Effet de salvia officinalis sur l’activité enzymatique des transaminases chez la souris
supplémentée en méthionine:
La transaminase Glutamate Oxaloacétique (TGO) est un enzyme cytosolique et
mitochondriale qui se trouve dans le cœur, foie et les reins. L’activité de cette enzyme
augmente dans le cas des destructions des cellules, en particulier en cas d'infarctus du
myocarde et de myopathie, et le dosage de cette enzyme est utilisé pour détecter des lésions
hépatiques. (Astier-Théfenne et al, 2001).
La transaminase Glutamate Pyruvate (TGP) est un marqueur sensible et spécifique d'une
atteinte hépatocellulaire. (Buswell, 2001). Son activité augmente en cas de désordre cellulaire
dû aux infections, cirrhose et altération hépatiques. (Ardle et al, 2004).
Ces enzymes catalysent le transfert des groupes (-NH2) des acides aminés vers les acides
cétoniques, processus très général de dégradation et de synthèse des acides aminés
(Arock et al, 2007).
Le traitement des souris par la méthionine avec la dose 200mg/kg du poids vif pendant 21
jours provoque l’augmentation de l’activité enzymatique des transaminases sériques.
Les activités de ces deux enzymes sont toujours demandées simultanément, le plus souvent
dans :
– un bilan hépatique, comme marqueur de cytolyse ;
– un bilan cardiaque, comme marqueur de nécrose ; elles sont alors associées à d’autres
dosages (activité CK, troponine…). (Astier-T et al, 2001)
Ces résultats concordent avec l’étude de (Bin et al, 2013), qui a montré une augmentation
significative des transaminases chez des rats recevant un régime alimentaire riche en
méthionine.
La dose 200 mg/kg de la méthionine chez les rats provoque une augmentation de l’activité
transaminases sérique (Seda et al, 2007)
Contrairement à l’effet de la méthionine le traitement quotidien pendant 21 jours avec la
dose 100mg/kg de poids vif réduit l’activité enzymatique des transaminases sériques ce qui
confirme que cette plante possède un effet antioxydant au niveau. (Demet et al 2016).
Discussion
46
3.2. Effet de salvia officinalis sur l’activité enzymatique de phosphatase alcaline (PAL)
chez la souris supplémentée en méthionine:
La phosphatase alcaline est un indicateur hépatique de toute perturbation dans le système
biologique, responsable du métabolisme, de la détoxification, et de la biosynthèse des
macromolécules énergiques pour les différentes fonctions physiologiques. L’interférence avec
cette enzyme mène aux perturbations biochimiques, aux lésions tissulaires et la perte de la
fonction cellulaire. (Arock et al, 2007).
Le traitement des souris par la méthionine avec la dose 200mg/kg du poids vif pendant 21
jours provoque l’augmentation de l’activité de la phosphatase alcaline.
L’augmentation de la phosphatase alcaline est en faveur d’une obstruction des voies
biliaires et des autres atteintes hépatiques ; en plus dans les problèmes osseuses (Kubab et al,
2007).
Tandis que l’administration pendant 21jours du salvia officinalis avec la dose 100mg/kg
améliore l’activité de la méthionine par leur propriété de neutraliser les radicaux libres
pourrait avoir un effet hépatoprotecteur. (Maryam et al, 2011).
3.3. Effet de salvia officinalis sur la teneur en glutathion réduit (GSH) et l’activité
enzymatique de la glutathion peroxydase (GPx) chez la souris supplémentée en
méthionine:
Le glutathion est un composé thiol qui se trouve dans toutes les cellules du corps et joue un
rôle de détoxification.
Le traitement des souries par la méthionine avec la dose 200mg/kg du poids vif pendant 21
jours provoque une diminution de la teneur hépatique en GSH. (Natalia, 2010). Un apport
alimentaire important en protéines animales riche en méthionine, augmente la concentration
de Sulfonium-adénosyl-L-méthionine (SAM) ce qui stimule la voie du transméthylation de
méthionine en homocystéine et elle limite la voie de reméthylation de l'homocystéine en
méthionine (Wang et al, 2001). Le blocage de la méthylation de l’homocystéine peut
également être obtenu en agissant sur la voie de la Bétaine-Homocystéine méthyltransférase
(BHMT), induisant une carence en choline qui est un précurseur de la bétaine. Ce dernier
intervient dans la transformation d'une grande quantité d’homocystéine en cystéine. Donc
provoque une diminution d’acide aminé cystéine nécessaire à la synthèse du glutathion
(Finkelstein, 2003).
Discussion
47
Des résultats similaires sont rapportés par (Bagnyukova, 2003). Qui a trouvé que
l’exposition à des doses élevées et répétées de la méthionine provoque la diminution de GSH
intracellulaire dans le foie.
Par contre l’administration d’une dose de 100mg/kg de poids vif de salvia officinalis
résulte une augmentation de la teneur hépatique de GSH grâce à leur effet anti oxydant.
Des résultats similaires sont rapportés par (Ladislav et al, 2014). Qui ont trouvé que les
niveaux de GSH étaient plusieurs fois plus élevés que chez les souris témoins, après
l’exposition à une dose de salvia officinalis. Et par (Joseph et al, 2007) : des études montre
qu’il y a un effet de l’extrait de cette plante a la dose 100mg/ml chez les rats pendant 7 jours
contre le stress oxydatif.
La GPx est une sélénoprotéine avec cinq isoformes qui réduit les peroxydes aux dépens de
son substrat spécifique, le glutathion réduit (GSH). Son rôle principal consiste en
l’élimination des peroxydes lipidiques résultant de l’action du stress oxydant sur les acides
gras polyinsaturés. (Haleng, 2007)
Le traitement des souris par la méthionine avec la dose 200 mg/kg du poids vif pendant 21
jours provoque la diminution de l’activité enzymatique de (GPx).
La glutathion peroxydase joue un rôle primordial dans la défense antioxydante des cellules
grâce à sa capacité de détoxification de radicaux activés mais également grâce à un effet
épargne sur d’autres éléments antioxydants présents dans les cellules (Schoonheere et al,
2006)
Des résultats montrent que l’homocystéine diminue l’expression et l’activité de la
glutathion peroxydase (GPx). La GPx catalyse la réduction de peroxyde d’hydrogène (H2O2)
en H2O par oxydation du GSH en GSSG. Une hyperhomocystéinémie pourrait empêcher ou
limiter le potentiel antioxydant de certaines cellules. (Min, 2009)
D’autre part, un traitement des souris par100mg /kg de Salvia officinalis améliore la
diminution de l’activité de cette enzyme de stress oxydatif. Car le traitement des souris par
cette plante possède une activité antioxydant grâce à leur capacité de balayage les radicaux
libres.
L’effet antioxydant du salvia officinalis contre la peroxydation des lipides a été confirmé
dans les travaux de (Biljana et al, 2007) (Katarina, 2013) sur l’huile essentielle de cette
plante avec la dose 100mg/ml pendant 24 h.
Discussion
48
3.4. Effet de salvia officinalis sur l’activité enzymatique du glutathion S-transférase
(GST) chez la souris supplémentée en méthionine:
Le GST est un principal acteur du métabolisme des composées électrophiles. Elles
catalysent souvent la conjugaison des molécules électrophiles avec le glutathion réduit (GSH)
(Lecomte, 2005). La glutathion S-transférase (GST), cette enzyme joue un rôle important dans
la détoxification des xénobiotiques et/ou dans la protection contre des métabolites nocifs
générés après la dégradation des macromolécules suite à leur exposition au stress oxyda nt
(Hayes et al, 1995).
Les résultats concernant l’activité du glutathion S-transférase (GST) indiquent une
augmentation de l’activité spécifique de cette enzyme chez les souris traité par la méthionine
par la dose 200mg/kg du poids vif.
L’excès de la méthionine favorise le développement de l'hépatotoxicité induite par le
déséquilibre pro-oxydant – antioxydant dans le foie. (Seda et al, 2007)
Tandis que les souris traitées par salvia officinalis de la dose 100mg/kg du poids vif
présente une diminution de l’activité du glutathion S-transférase (GST). Ce qui suggère que la
Salvia officinalis possèdent des composants phenolique basé sur une caractéristique de
l'activité anti-oxydante, par sa capacité de piégeage des radicaux libres, (Biljana et al, 2007)
Certains des composés phénoliques des plantes appartenant a ce genre ont montré
également excellente activité antimicrobienne, ainsi que l’activité antiradicalaire del’oxygène
actif, en inhibant la peroxydation lipidique (Osman et al, 2012)
3.5 Effet de salvia officinalis sur l’activité enzymatique du catalase chez la souris
supplémentée en méthionine:
La catalase est une enzyme heminique à cofacteur fer, localisée dans les peroxysomes, en
particulier dans les hépatocytes et les érythrocytes (Clausse 2001, Alain 2003).
Elles réduisent le peroxyde d'hydrogène H20
2 en libérant de l'oxygène et de l'eau.
Les souris traités par la méthionine de la dose 200mg/kg présente une augmentation de
l’activité enzymatique de catalase (CAT)
La méthionine en excès exerce un effet stimulateur de la catalase ce qui témoigne d’une
production exagérée des radicaux libres suite à la formation de l’homocystéine et l’inhibition
de la voie de réméthylation de homocystéine en méthionine et le blocage d e la
transsulfuration de l’homocystéine en cystéine. (Sánche, 1997).
Discussion
49
Par contre les souris traité par salvia officinalis de la dose de 100 mg /kg présente une
diminution de l’activité enzymatique de catalase (CAT) dans le tissu hépatique.
Les composés phénoliques c’est l’un des composants de salvia officinalis sont connues
pour leurs propriétés antioxydantes et qui ont été proposés en tant qu'agents thérapeutiques
des agents pour contrer le stress oxydatif. (Ladislav et al, 2014)
C’est la capacité de capter où de piéger les radicaux libres produits spontanément et d’une
façon continue dans l’organisme vivant (Madi, 2010).
3.6. Effet de salvia officinalis sur le poids relatif du foie chez la souris supplémentée en
méthionine :
Le traitement des souries par la méthionine avec la dose 200mg/kg du poids vif pendant 21
jours provoque une diminution de poids relatif du foie. Cette diminution du poids relatif est
interpréter par une dégradation des cellules hépatiques suite à une nécrose et la cytolyse
hépatique provoquée par l’augmentation de l’homocystéine induite par l’administration en
excès de la méthionine.
L’altération fonctionnelle des cellules hépatiques est interprétée par l’augmentation
plasmatique de l’activité des transaminases et phosphatase alcaline.
Le même résultat a été trouvé dans l’étude de (Mennouni et al, 2012), menée sur des
souris recevant 200 mg/kg de méthionine.
Cette diminution est améliorée par l’administration de salvia officinalis grâce à sa propriété
digestive, antioxydante et anti inflammatoire. (Komet, 2007)
Conclusion
Conclusion
Ce travail permet de mettre en évidence les effets de l’extrait de salvia officinalis sur
les variations de quelques paramètres biochimiques de stress oxydatifs chez les souris
supplémenté en méthionine.
Notre travail est réalisé sur des souris mâles Mus musculus de la race BALB/c traitées,
pendant 21 jours par la salvia officinalis avec la dose 100mg/kg de poids vif et la méthionine
de la dose 200mg/kg , les activités enzymatiques spécifiques du glutathion S-Transférase
(GST) sont mesurées, du glutathion peroxydases (GPx) et du catalase (CAT) dans le foie, la
concentration des transaminases sériques (TGO/TGP) ,PAL ainsi que la teneur en glutathion
réduit (GSH).
A travers notre étude nous avons montré que l’utilisation de méthionine à la dose
200mg/kg provoque une augmentation des activités enzymatiques des transaminases (TGP et
TGO), PAL, de GST et de la Catalase et une diminution de GSH, GPx et du poids relatif de
foie.
Ce qui suggère que ces détériorations sont la conséquence de la transformation de la
méthionine en homocystéine facteur oxydatif et cause principale des maladies hépatique.
Alors que le traitement des souris par salvia officinalis à une dose de 100mg /Kg de poids
vif provoque une diminution TGO-TGP, PAL, GST, CAT et une augmentation
GSH, GPx et Poids relatif de foie. Ce qui prévient les dommages qui peuvent être provoqués
par la génération des radicaux libre au cours d’un excès de l’homocystéine. Cette plante
utilisée sous différentes formes en phytothérapie par sa puissance de l’activité antioxydant
Références bibliographiques
1. Afssaps, J., 2001. L’homocystéine une révolution dans le traitement et la prévention
des maladies cardiovasculaires. Gestion santé, 7 : 1042-1049
2. Aisling Aherne, S., Joseph P., Kerry, S., Nora M. O’Brien, 2006. Effects of plant
extracts on antioxidant status and oxidant- induced. Department of Food and
Nutritional Sciences, University College Cork, Cork, Republic of Ireland
Experimental British N. 97, 321–328
3. Alain, F., 2003. Le stress oxydant, Intérêt conceptuel et expérimental dans la
compréhension des mécanismes des maladies et potentiel thérapeutique.
4. Alain, F., 2006. Le stress oxydant et pathologies humaines, p 03, 64 :390-396.
5. Alan, L., Miller, ND, 2002. The Méthionine-Homocysteine cycle and its effects on
cognitive diseases P 07-09.
6. Alan, L., Miller, ND, 2003. Technical Advisor, Thorne Research; Senior Editor,
Alternative Medicine Review. Correspondence address: Thorne Research, PO Box 25,
Dover, ID 83825 e-mail: [email protected]
7. Ananya, M., 2012. Antioxydants en Technologie. États-Unis.
8. Ardle, WD., Katche, FI., Katche, V L., 2004.Nutrition et performances sportive.
Boeck. 1ére Ed. P: 44.
9. Arock, M., Chevet, K., Del corso, A., 2007. Le guide des examens biologiques.
Edition Mylan Française Pp : 5-52.
10. Asteir –Théfenne, H., Prévosto, J-M., Renard, C., Cheminel, V., et Monnier, G.,
2001. L’infractus du myocarde. Lyon pharmaceutique. 52, PP : 108-136.
11. Aubard, Y., Darodes , N., Cantaloube, M., Aubard, V., Diallo, D., et Teissier M-
P ., 2000. Hyperhomocystéinémie et grossesse : une association dangereuse. Gynecol
Obstet Biol Reprod 29 : 363-372.
12. Benaissa, M .,2012. Conception et synthèse de dérivés phénolique hautement
fonctionnalisés et étude de leurs propriétés biologique vis-à-vis des maladies
cardiovasculaire (athérosclérose). Chimie-biologie-santé. Université Toulouse. P :16
A
B
13. Berger, M., Chioléro, R., 2001. Apport d’antioxydants en réanimation : pourquoi,
lesquels, avec quels objectifs ? Suisse 10 : 527-34.
14. Berchiche, M., Labas, F., 1994, Supplementation en méthionine d’un aliment a base
de Feverole ; Institu d’organisation de l’univercité Tizi ouzou, 2(4)135-140.
15. Biljana, B., Neda, M., Isidora, S., Emilija, J., 2007. Antimicrobial and Antioxidant
Properties of Rosemary and Sage (Rosmarinus officinalis L. and Salvia officinalis L.,
Lamiaceae) Essential Oils. Serbia. 55, 7879–7885.
16. Bin, M., Weina, G., Jingyu, W., Jijun, Y., Jianquan, W., Lingling, P., et
Changjiang, G., 2013. Quercetin reduces serum homocysteine level in rats fed a
methionine-enricheddiet. Nutrition 29 : 661-666.
17. Bonnefont- bousselot, D., Beaudes, J., Thérond, P., Peyment, J ., Legrand, A.,
and Delattre, J., 2003. Diabéte sucré, stress oxydant et produits de glycation avancée.
Arnales pharmaceutiques Françaises 62 .pp : 147-157.
18. Boudebouz, S., 2014. Effet comparatif de l’extrait butanolique de la plante Stachys
mialhesi avec les vitamines B9 et B12 sur quelques paramètres biochimiques et la
structure de l’aorte chez des souris induites par une hyperhomocystéinémie. Université
Constantine 1. Biologie Animale. P : 5-6.
19. Buswell, L., Stalder, H., Giostra, E., 2001. Elévation des transaminases
(Aminopeptidases) première, N° 25.
20. Carle, C., 2004. Hyperhomocysteinemia. Hematology resource.
21. Catherine, V., Luc, R., 2005. Le stress oxydatif : les radicaux libres, des composés à
fonction biologique méconnue : à côté de leur action physiopathologique, ce sont des
régulateurs avant d'être des destructeurs, Dijon France. P 28.N° : 141.
22. Chabaud, M., 2007. utilisation des antioxydants en hépatologie chez les carnivores
domestiques. thèse pour obtenir le grade de Docteur Vétérinaire. université Claude
Bernard. Lyon I.
23. Chap, H., Gall, J.Y., Maquat, FX., Vincendon, G., 2006.Biochimie et biologie
moléculaire.2Ed. Omniscience. P: 21.
24. Charlotte, F., 2012. Sensibilité du cœur à l’ischémie-reperfusion et stratégie de
cardioprotection par l’exercice : rôle spécifique de la NOS myocardique. Pour obtenir
C
le garde de maser. Physiologie. Université d’avignon et du pays vaucluse école
doctorale agro-sciences et science. P : 34.
25. Dayal, S., Bottiglieri, T., Arning, E., Maeda, N., Malinow., MR., Sigmund, CD., Heistad
DD., Faraci, FM., Lentz, SR., 2001. Endothelial dysfunction and elevation of S-adenosyl
homocysteine in cystathionine b synthasedeficient mice.Circ Res, 88: 1203–9.
26. Demet, A,, Nüket, A., 2016. Sage (Salvia officinalis) Oils Essential Oils in Food
Preservation, Flavor and Safety. http://dx.doi.org/10.1016/B978-0-12-416641-7.00081-X
Field.
27. Demuthk-Drunat, S., Paul, J., Moatti, N., 2000. Hyperhomocystéinémie et
athérosclérose. MS 16 : 1081-90.
28. Dominique, B., 2012. Micronutriments et risque cardiovasculaire. Nutrition
clinique et métabolisme 26- 14–21. France. p: 17.
29. Elizabeth, C., 2008. Médecin Biologiste, Biochimie, 20ème Forum Médical de
Rangueil.
30. Finkelstein, J.D., 1998. The metabolism of homocysteine : pathways and regulation.
Eur J Pediatr 1998 ; 157 : S40-4.
31. Francis, A., Carey., 2014. « Table of p Ka and p I values », sur Département de
chimie de l'université de Calgary .
32. Guilland JC. Favier A, Geneviève potier de courcy , Galan P, Hercberg S, 2002.
L'homocystéine, métabolisme et implication dans le développement de diverses
pathologies, Paris.
D
E
F
G
33. Guilland, JC, Favier A, Geneviève potier de courcy, Galan P, Hercberg S. 2003.
L’hyperhomocystéinémie : facteur de risque cardiovasculaire ou simple marqueur ? 1.
Données fondamentales. Pathologie Biologie 2003; 51:101-10.
34. Haleng, J. Pincemail, J.O. Defraigne, C. Charlier, J.P. Chapelle ,. 2007. stress
oxydant. p :632.
35. Hayes, J.,Pulford D,. 1995 .The glutathione S-trasferase supergne family: regulation of GST
and the concentration of the isoenzymes to cancer chemoprotection and drug resistance.
Biochemistry and Molecular Biology. pp: 445-600.
36. Jacobsen, DW,. 2000. Hyperhomocysteinemia and oxidative stress: time for a reality
check? Arterioscler Thromb Vasc Biol, 20: 1182-4
37. Jaques, D. Geneviéve D., Jean-claud, J,. 2003.biochimie pathologique.
Nod’editeur :10675. Paris P : 63-64.
38. Jakubowski, H,. 2006. "Pathophysiological consequences of homocysteine excess."
J Nutr 136(6 Suppl): 1741S-1749S.
39. Jean, N,. 2002. Modulation de l’apport alimentaire en anti-oxydants. Nutrition
clinique et métabolisme 16 (2002) 292–300. Université libre de Bruxelles, Belgique
P :29
40. Justine, O., carole pastre,. 2005. Interêt de la supplementation En antioxydants dans
l’alimentation Des carnivores domestiques. l’Université Paul-Sabatier de Toulouse
41. Kabouche, S,. 2010. Mémoire en vue de l’obtention du déplome de magister.
Physiologie cellulaire. Etude de la relation du thé vert. Maladies cardiovasculaires et
stress oxydant. Université de Mentouri. Constantine. p : 35
42. Kahina, B,. 2011. Etude de l’effet de l’antioxydant naturel et de synthèse sur la
stabilité oxydative de l’huil d’olive vierge. Mémoire magister. Université Mouloud
mammeri. Tizi-Ouzou. . P40-41
H
K
J
43. Karine, D., Séverine D., Jean-Louis P, Nicol M,. 2000, médecine/science. 16 :1081-
90.
44. Katarina, K., Veronika K., Annamaria S., Pavol M., Darina S, Hunakova A,
Barbara K, Eva., 2013. -Effects of Salvia officinalis and Thymus vulgaris on
oxidant- induced DNA damage and antioxidant status in HepG2 cells damage and
antioxidant 80-233 Gdansk, Poland
45. Kirschink, H., Nishido K., HianoT., 2008. Zinc is required for Fc epilson RI –
mediated mast cell activation. pp: 1296 1305.
46. Komet, V., 2007, Lexi guide des plantes médicinal, France .Toulouse , p :232-233.
47. Komet, V G., 2011. Encyclopédie essentielle des HERBES, plantes
aromatiques, édition Toulouse. P 204-208.
48. Kubab, N., 2007.Guide des analyses biologiques. Editon karar.p : 36,84.
49. Ladislav, V., Janka V, Andrea F,Gabriela M,Janka P., 2014, Comparaison de quelques
propriétés antioxydantes des extraits de plantes de Origanum vulgare, Salvia officinalis,
Eleutherococcus senticosus et Stevia rebaudiana. Edition : T Okamoto.
50. Lindau-Sehpard, B, Shaffer, J., 1993. Expression of human catalase in acatalasemic
murine SVB2 cells confers protection from oxidative damage. Free Rad Biol Med.15:
51. Loic, F., 2009. Monographie Salvia officinalis L3 environnementaliste ,p 3-5.
52. Louis J.1994. Biochimie générale, France, 866- p449.
53. Mabrouk, h., Douki, A. Mechri, M.K. Younes, A. Omezzine,A. Bouslama, L.
Gaha, M.F. Najjar., 2011. Hyperhomocystéinémie et schizophrénie :étude cas
témoin, hôpital universitaire Fattouma Bourguiba, Tunisie, p :2.
54. Madi, A., 2010. Caractérisation comparaison du contenu polyphénolique de deux
plantes (Thym et Sauge) et la mise en évidence de leurs activités biologiques.
Université Mentouri Constantine. P : 9.
55. Maitre, M, Blicklé J-F., 2016. Métabolismes hépatiques, édition Elsevier Masson , p
01, 07-005-B10.
L
M
56. Mann, NJ, Li D, Sinclair, AJ., Dudman, NP., Guo XW, Elsworth GR, Wilson
AK, Kelly, FD., 1999. The effect of diet on plasma homocysteine concentrations in
healthy male subjects. Eur J Clin Nutr 53:895-899.
57. Maryam, F., Soroush, G., Ghodratizadeh, S., 2011. Effects of Salvia officinalis
Extract on Carbon Tetrachloride Induced Hepatotoxicity Global Veterinaria 7 (4):
353-357, ISSN 1992-6197.
58. Min, C., 2009. Influence des donneurs de méthyle et du métabolisme de
l’homocystéine dans la physiopathologie des MICI : études de population et modèle
expérimental chez le raton carencé. Univercité Heneri Poicaré-Nancy. P : 20, 25.
59. Mennouni, M. S., Beghriche I., 2012. Effet des molécules bioactives extraites d’une plante
médicinale sur le marqueur biochimique CRP dans les maladies cardiovasculairesinduites par
l’hyperhomocystéinémie. Mémoire de Master, Option : Immunologie et Oncologie. Univ.
Constantine 1 : 53-58.
60. Mette, M., 2001. Apport d’antioxydants en réanimation : pourquoi, lesquels, et avec
quel objectif. P : 529
61. Mette, M.. 2006. Manipulations nutritionnelles du stress oxydant : état des
connaissances. P : 49.
62. Michel, N., 2007,Pharmacologie médicale, 3e édition . p 33.
63. Mohammedi, Z. 2005. Etude du pouvir antimicrobien et antioxydant des huiles
essentieelles et falvonoides de quelques plantes de la région du Tlemcen , Thèse de
magistère , Université-Abou Bakr Belkaid-Telemcen .
64. Natalia, A., 2010. Hepatoprotective effects of S -adenosyl-L-methionine against
alcohol- and cytochrome P450 2E1-induced liver injury World J Gastroenterol :21;
16(11): 1366-39.
65. Oberli, M., 2013. Impact des barèmes de cuisson sur la digestion des protéines de
viande chez l’Homme. Nutr Clin Metab 48: S41.
N
O
66. Osman, N. N.* and Abd El –Azime, A. Sh., 2012. Salvia officinalis l. (sage)
Ameliorates Radiation-Induced Oxidative Brain Damage In Rats. Arab Journal of
Nuclear Science and Applications, 46(1), (297-304)
67. Philippe, D., Michel P, Denis B, 1989. Altérations du métabolisme de
l'homocystéine et maladies cardiovasculaires, France.
68. Rakesh, P, Douglas M, Joanne M, Josephs B, and Victor M. D., 1999. Forum: Role
of Oxidation in Atherosclerosis, USA, Vol. 28, No. 12, pp. 1780–1794
69. Schoonheere, N., Istasse, L., 2006. Le sélénium dans la reproduction des oiseaux
Nutrition, Département des Productions animales, Faculté de Médecine vétérinaire,
Université de Liège, Boulevard de nn. Méd. Vét., 2006, 150, 203-211.
70. Seda Yalc, Yes-im U¨ nlu¨ c, Mu¨ jdat Uysa., 2007. Methionine-supplemented diet
augments hepatotoxicity and prooxidant status in chronically ethanol-treated rats.
(2007) 455–459stanbul, Turkey
71. Souci, F k. 2000. composition and nutrition tables ,CRC, PRESS. Centre
d’information des viandes, CIV.
72. Sparg, S-G., Light, M-E., Van Staden, J., 2004.Biological activities and distribution
of plant saponins. Journal of Ethnopharmacol.219-243.
73. Stalder, M P.-Y. Lovey, E. Dayer, 2007. Homocystéine et maladie,
thromboembolique. Institut Central des Hôpitaux Valaisans.
74. Tessier, F., Marconnet P., 1994. les radicaux libres systèmes antioxydants et
exercice,
France 1-13
75. Trabetti, E. 2008. Homocysteine, MTHFR gene polymorphisms, and cardio-
cerebrovascular risk. J Appl Genet, 49: 267-282.
P
R
S
T
76. Ueland, PM, Refsum H, Stabler SP, Malinow MR, Andersson A, Allen RH., 1993.
Total homocysteine in plasma or serum: methods and clinical applications. Clin Chem
39: 1764-79.
77. Valéry, A, Romuald C, Dragoslav M, Pascal C, Abderrahim L., 2007. . Radicaux
libres dérivés de l’oxygène et superoxydes dismutases : rôle dans les maladies
rhumatismales. 636-643
78. Vertuani, S., Angusti, A., Manfredini, S., 2004. The antioxidants and prooxidants
network: an overview. Currpharm.10: 1677-1694.).
79. Valko, M, Rhodes, Cl, Moncol 1, Izakovic M, Mazur M., 2006, Free radicals,
metals and antioxidants in oxidative stress- induced cancer. Chem Biol Interact 160, 1-
40.
80. Wang, W., Kramer, P. M., Yang, S., Pereira, M. A. and Tao, L.,2001.Reversed-phase
high-performance liquid chromatography procedure for the simultaneous determination of S
adenosyl-L-methionine and S-adenosyl-Lhomocysteine in mouse liver and the effect of
methionine on their concentrations. J. Chromatography. Pp: 76259- 65.
81. Wenger, C., Kaplan A., 1984. Alkaline phosphatase SPINREACT.SA/S.A.U : 1094-
BEIS07-E 13/02/14.
82. Woo, C.W.H., Prathapasinghe, G.A., Siow, Y.L. and Karmin, O., 2006.
Hyperhomocysteinemia induces liver injury in rat: Protective effect of folic acid
supplementation.J. Biochim et Biophys . PP : 656–665.
83. Zerizer, S. 2006. Hyperhomocystéine. Athérogenése and vitamin B experimental and
clinical Studie.
V
W
U
Z
84. Zhang, L., Amin, A. R. and Li, Y. 2008. "Coordinated upregulation of a series of
endogenous antioxidants and phase 2 enzymes as a novel strategy for protecting renal
tubular cells from oxidative and electrophilic stress." Exp Biol Med (Maywood)
233(6): 753-765.