time to zik #5 - mai 2015
DESCRIPTION
Cinquième numéro du e-magazine Time to zik qui vous informe sur l'actualité des artistes et des musiques caribéennes, guyanaises et réunionnaises. Ce mois-ci retrouvez l'interview de Pompis, une chronique sur le rap guadeloupéen, Larose et Mizik & News, les sorties ciné, notre sélection musique et les jeux. Enjoy !TRANSCRIPT
1Les 10 clips
du mois
LE TOP
Le starboy
LES JEUX
POMPIS
LE RAP GUADELOUPÉEN
LAROSE MISIZ & NEWS
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Lasélection
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20
16
19
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SOMMAIRE
crédits photos couverture : FRANCK BLANQUIN
Ciné,TV
& théâtre
23Les jeux
Interviews et articles par Lyndsey.B, Kaly, La fanmi, L’antillais.net
Pour tout contact : [email protected]
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ZoukSTONYJe t’aime / No joke
Hip-Hop
2 clips issus de son album "Authentique" sorti en début de mois. Je t’aime est une ballade zouk comme Stony sait le faire mais la surprise vient de No Joke un mor-ceau où Admiral T à mis sa touche.
LA SÉLECTION
SPECTA FT MAFIO HOUSELa souce ne paie pas
LYRRIX & KEROS-NRavet
LORENZUp Down
Ce couple semble bien improbable à l’écran mais à l’écoute il fonc-tionne parfaitement. Nesly y apporte la puis-sance et la douceur.de sa voix
NESLY ft GADJI CELIBesoin D’amour
LAGACHETChanson du mwaka (alt)
KIMLe seul pour moi
TIPIMENTEManz ma payé
SOLDAT TATANEJ’entends le peuple
Le groupe New Generation n’et plus. C’est en solo que Tatane nous délivre son dernier titre.On peut l’entendre dire :"J’entends le peuple qui me réclame" un message à faire passer Tatane ?
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DancehallMISSIE KAKOPlan Q
DARK CITY RIDDIMVarious artists
Dasinga après des années de silence est sur sa lan-cée. Un super clip pour le titre Yenki Mandé avec une esthétique rare pour le mi-lieu antillais. Un feat avec KonshensBONUS : il a également sorti sa propre application.
BWADA NAHOYOublié mwen
Reggae
Don Jalys is back avec le Dark City Riddim. Un rid-dim qui devrait en faire bouger plus d’un cet été !La rédaction de Time 2 zik en est fan il tourne en boucle depuis sa sortie.
KRYS & MISIE SADIKMalad’awEZAIL MC
Myèl
Ce titre d’Ezail Mc est en-têtant. On l’écoute une fois est le refrain reste. Un clip à voir et à écouter. On espère le voir et l’entendre sur nos radios et télés d’ici l’été.
Un duo qui fait plaisir aux oreilles. Krys et Misié Sadik dans un clip tout en noir et blanc nous chantent l’amour. Un pur délice !
DASINGAYenki mandé MIGHTY KALIMBA
Mercury
QUI EST POMPIS ?
Tu ne cesses de le répéter à chacune de tes interviews mais peux tu nous rappeler tes origines ?
En effet, la question sur mes origines est récurrente vu que ça intrigue tout le monde (rire). Alors, j’ai des origines africaines, guadeloupéennes et métropolitaines. Mais pour avoir vécu et étudié en Mar-tinique et en Guyane, j’y suis très attachées.
Artistiquement, comment te situes-tu par rapport à tes origines, te sens-tu plus proche d’une île?
Ma musique reflète les influ-ences de la Martinique et de la Guyane. Le mélange des créoles et les sonorités dans mes chansons en attestent. Je n’ai pas de préférence, ce sont deux départements qui m’ont beaucoup apporté artistique-ment. Je m’y sens bien autant chez l’un comme chez l’autre.
Pour nous c’est “Pompis aka real gyaliss” mais si tu devais te décrire en 3 mots ?
En deux mots plutôt que trois (rire), je dirai Pompis aka le Faux-calme.
Quels sont les artistes qui t’inspirent et pourquoi ? Donne nous un de tes ti-tres favoris et le lyrics ou la punchline qui te fais kiffer (ex dans Realest Song de Konshens - “Keep badmind outta mi heart”)
Plusieurs artistes m’inspirent mais celui qui se détache est Vybz Kartel, qui selon moi, a révolutionné le dancehall. Il ré-alise des sons tous aussi effi-caces dans différents registres. On peut retrouver dans ma playlist en repeat le titre “Thank you Jah”.
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Crédits : Franck Blanquin
sTARBOYAvec un style et un flow
bien à lui Pompis a su
s’imposer rapidement
comme l’une des valeurs
montantes de la scène
reggae-dancehall antillaise.
L’INTERVIEW
Sa devise :
HADJIME
Crédits : Richard M
éril
Qui était et que faisait Pompis avant 2012 ?
Un étudiant passionné de mu-sique. C’est au début de ma vie active sur Poitiers, après avoir obtenu mon master en génie électrique et mécaniques des fluides, que ma carrière a con-nu son essor en 2012.
LA CARRIÈRE
Donnes-nous 2 événements qui ont particulièrement mar-quées ta jeune carrière
Comme vous le dites, j’ai en-core une jeune carrière. A l’heure actuelle, le premier événement marquant est la sortie de mon album STAR-BOY, en octobre dernier, qui représente ma première pierre
à l’édifice musicale ! Le pro-chain sera sans aucun doute mon premier concert live le 10 avril sur Paris.
Qui sont les membres du staff qui t’entourent ?
Alors, avant tout j’ai ma famille et mes amis qui m’apportent leur soutien inconditionnel depuis le début. Ensuite, dans mon équipe encadrante, il y a Olivier (manager), Lostyca (réalisateur), Skaz (dj offi-ciel), Fab (ingénieur du son) et Sarah (consultante en im-age).
A quel moment décides-tu de t’entourer d’une équipe ?
Cette décision s’est prise na-turellement, lorsqu’il m’était devenu difficile de tout gérer seul. C’est en fin 2011 que je rencontre Olivier par le biais de Lostyca, qui m’apporte la structuration nécessaire.
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En août 2011 ta carrière explose avec le titre “Ayeayeaye”. Le clip, belle production de Alasani, sort sur Youtube. Avais-tu déjà une équipe de travail avec toi à ce moment là ?
Non, je n’en avais pas encore. A l’époque, c’est Picsou qui m’aidait en Guyane pour certaines démarches administratives et musicales. Des potes de Martinique et de France m’aiguillaient également à distance.
Comment en tant qu’artiste se sent-on après un premier hit ? comment le vit-on ?As-tu pensé que cela durerait ou pen-sais-tu à un coup de chance ?
Lorsque je l’ai entendu pour la première fois en boîte, il y a quelque chose qui est né en moi, qui m’a prise dans les tripes. Tout le monde dansait et chantait les paroles par coeur : ça m’a fait vibrer ! Je n’envisageais pas de faire de ma passion, autrement dit la musique, un métier avant cela. Je pense que je suis arrivé avec le bon titre au bon moment.
Depuis, tu as réussi à garder le cap et tu enchaînes les hits. Quatre de tes clips ont déjà atteints le million de vues, t’attendais-tu à un tel succès ?
Il faut savoir qu’en musique, on est jamais sûr de rien, tout est aléatoire. On fait ce que l’on aime et ce qu’on pense être bon et ; c’est le public qui décide d’en faire un succès et non l’artiste.
Quel est ton meilleur souvenir artistique ?
Je me souviens d’un événement de basket qui se déroulait en Guyane ; à peine arrivé sur scène, tous les enfants dans les gradins s’étaient regroupés pour chanter en coeur mes chansons. J’en avais des frissons. C’est ce type de moment qui me rappelle à quel point j’aime ce métier et pourquoi je me donne à fond !
Quelle serait ta collaboration rêvée ?
Je ne rêve pas d’une collaboration en par-ticulier. Toutefois, je reste ouvert et attentif à toutes les opportunités artistiques.
Crédits : Franck Blanquin
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Les artistes guyanais ne sont pas très connus hors de leurs frontières, peux tu nous conseiller un ou des artistes à suivre ? Et pourquoi ?
En Guyane, le potentiel est grand et de plus en plus émergeant ! En artistes à suivre, je pense à Lesnah, Madness, Poplane et également à Zom. Ils ont chacun un univers et une vibes bien à eux.A quel moment l’idée de faire un album t’est elle venue ? A quel moment le besoin s’est il fait ressentir ?
Il est vrai que l’industrie du disque est en chute libre. Néanmoins, je pense qu’il est important d’en avoir au moins un à son actif. Tel un cv, il prouve que l’artiste a une cer-taine structure autour de lui.
L’ALBUM
Pourquoi l’avoir intitulé “Starboy” ? Quel message as-tu voulu transmettre à trav-ers ce premier album?
STARBOY est le nom que nous avons choisi pour l’album car notre intérêt premier était de pouvoir interpeller tout le monde. Car en effet, bien qu’il ait au premier abord une image un peu bling-bling, cette expression renvoie au rayonnement que chacun a en lui. Chacun doit utiliser sa propre lumière pour rayonner. Il faut apprendre à croire en soi.
Lors de la réalisation de ton album, as-tu d’entrée de jeu pensé aux collaborations? Il y a t-’il des collaborations qui étaient évi-dentes pour toi?
Pour avoir réalisé auparavant de nombreux titres en collaboration, il était important que l’album tourne essentiellement autour de l’univers de POMPIS. VAGABUN D est un ar-tiste avec qui j’ai partagé musicalement à mes débuts, sa présence sur l’album était évident pour moi. Quant à FANNY J, je souhaitais une touche féminine et c’est pour moi l’une des plus belles voix des Caraïbes.
Vagabun D est un artiste avec qui tu as déjà fait des featuring par le passé. Il n’est pas très connu du public antillais parle nous de votre rencontre et de votre collaboration sur le titre “Pum pum aw sé taw”.On était dans la même promo lorsque je fai-sais mon DUT à Kourou. Nous nous sommes connus lors d’un biseautage du CROUS dans lequel c’est parti en freestyle ! C’est ainsi que j’ai su qu’il chantait. Pour la collaboration, on avait plusieurs maquettes et on a choisi, ce qui pour nous, était la meilleure. Quelque soit le titre retenu, il était important pour moi que Vagabun D soit sur l’album.
“Ce genre de mec là” est une des petites surprises de l’album car on découvre un autre Pompis, c’est un titre auquel on ne s’attend pas venant de toi, parles nous de ce titre ?
Ce titre parle des relations homme/femme qui existent de nos jours. Les mecs ont tendance à se faire passer pour quelqu’un d’autres pour séduire, mais comme on le sait, le naturel re-vient vite au galop. Quant aux femmes, elles tentent de les changer, ce qui ne marche évidemment pas ! Il est vrai que c’est un titre qui est inattendu et je pense que c’est capital pour un artiste de toujours pouvoir surprendre !
L’INTERVIEW
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“Malerez la” avec Fanny J est un bon mix entre vos deux univers, comment avez vous pensé et travaillé cette collabora-tion?
On m’a proposé cet instrumental dit “un peu soleil” sur lequel j’ai immédiatement travaillé. J’ai fait écouter la maquette à Fanny J qui a de suite accroché. Après une nuit blanche à bosser, le titre était enregistré. Tout s’est réalisé au feeling et de façon spontanée !
L’instru de “Bad Gyal” sonne bien, avec quels compositeurs as tu travaillé sur ton album ?
Alors pour l’album, plusieurs compositeurs sont intervenus tels que Dondada, Dj Ken, Mafio House, Creeks mix et Dj Gil.
“Plis fanm ki nonm” est posé sur un rythme bogle (une instru et un flop typique des années 90), c’est un clin d’oeil sympa au ragga muffin. Doit on l’interpréter comme une explication de ta “gyaliss” attitude?
Oui, c’est une manière d’interpréter l’attitude “gyaliss” que beaucoup d’hommes ont avec leur copine, toujours avec une bonne dose d’humour, d’où le fait d’avoir choisi un riddim à l’ancienne.
Quels sont les retours bons ou mauvais que tu as pu entendre par rapport à ton album?
De façon générale, j’ai eu agréablement de bons retours. Ce que l’on m’a souvent re-proché néanmoins est que l’album soit trop court ! Pourtant, 15 titres c’est déjà pas mal je trouve (sourire).
Comment as tu vécu l’expérience de la prépa-ration de cet album? De l’enregistrement, en passant par le mastering, à la pochette et l’album dans les mains?
Je l’ai vécu comme un an et demi de boulot et d’imprévus (sourire) ! La musique, ce n’est pas de l’amusement, c’est un vrai travail pro-fessionnel. C’est un métier dans lequel je suis toujours en plein apprentissage.Quel sera le prochain clip que tu as prévu de nous présenter ?
Avec l’équipe, on hésite encore entre “Douvan babylone” et “Plis fanm ki nomm”.
LE CONCERT
Ton premier concert aura lieu en avril, comment abordes-tu cette rencontre avec ton public ?
J’aimerai vous dire que j’aborde cette ren-contre sereinement mais il y a pas mal de pression car c’est mon premier concert live et il y a beaucoup d’appréhension. C’est tout de même une pression positive je pense car nous souhaitons au final offrir au public un show à la hauteur de leurs attentes !
Tu as déjà partagé la scène avec de nom-breux artistes dont Keros-n pour son pre-mier concert à Paris l’an passé, comment vis tu l’expérience de la scène?
La scène, c’est mon quotidien, mon terrain de jeux ! Chaque scène est un moment unique passé avec mon public ! Le coté live donne une autre ampleur, c’est vraiment moi le maestro, celui qui “drive” les musiciens !
Pour voir ou revoir le making off de la séance photo de Pompis avec Franck Banquin
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Interview par Lindsey B. et Kaly
L’INTERVIEWConsidères-tu ce concert comme la suite logique de ton album ?
Oui, après la sortie d’un album, il est indis-pensable d’organiser un concert par la suite, d’où l’intérêt d’avoir une équipe structurée.
Qui sont les musiciens qui vont t’accompagner ? Les as tu choisi person-nellement ?
Nous avons fait confiance à mon ingénieur du son pour former le band.
Bien que des artistes, comme Vybz Kartel, aient beaucoup de succès au niveau local et international avec des titres étiquetés “slack-ness”, chez nous c’est encore difficile pour un artiste de proposer ce type de titre.
Toi qui as des lyrics qui frôlent souvent avec le style “slakness” (même si cela reste soft) penses-tu que cela a un impact sur ton public ?
Je pense que oui, il est évident que je n’ai pas les féministes dans mon camp. Mais, j’adore surfer avec les limites en utilisant des figures de style.
C’est un thème que tu abordes régulière-ment dans tes titres, mais comment attirer un public féminin avec des lyrics machistes ? Quels sont retours féminins par rapport à tes titres ?
Il existe des femmes suffisamment ouvertes d’esprit pour prendre mes propos au second degré. Je m’amuse dans ma musique tou-jours avec humour et mes métaphores en té-moignent. Il ne faut pas oublier que nous som-mes dans un milieu artistique, ce que l’on fait ne peut pas plaire à tout le monde.
Quels projets en perspective?
On espère que la suite de l’aventure s’illustrera par une tournée live !
Un mot pour la fin ?Je tiens à remercier mes fans pour le soutien et j’ai hâte de les voir, ainsi que toute l’équipe de TIME TO ZIK, le 10 avril prochain pour mon STARBOY LIVE au New Morning ! #Hadjime
LE GYALISS
En argot, un gyaliss est un gars qui “fréquente intimement” :P beaucoup de femmes mais qui ne s’attache pas, voir qui se moque d’elles.Quelle est ta définition de gyaliss ?
Je rejoins votre définition mais je ne me per-mettrai pas de me moquer d’elles bien au con-traire, je suis très respectueux de la Femme, pour avoir été élevé par une mère de valeurs.
http://www.pompisstarboyshop.com/
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Le 10 avril, Pompis a enflammé le New Morning pour son premier concert.Retour en quelques images sur ce show.
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LIVE
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LE BONUS
La playlist du mois inclus des titres que Pompis écoute en ce moment :
Vybz Kartel - EnchantingAlkaline - Dead dem a go deadI-octane - Gansta worldBonus trackMajor Lazer & Dj Snake - Lean on
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Tout comme les Etats-Unis avec la célèbre rappeuse de Trinidad Nicki Minaj ou encore mais plus mitigé en France avec l’hardcore Liza Monet.
POUVONS-NOUS CONSIDÉRER LAROSE COMME LA BAD BITCH ANTILLAISE?
Tout d’abord nous allons définir qu’est-ce qu’une « Bad Bitch« ? Bien que la traduction française soit « Mé-chante S*lope » il faut le prendre au sens figuré une Bad Bitch est une Bad Girl, une fille qui n’a pas froid aux yeux, qui n’a pas peur d’oser ou de choquer, une fille qui a un style qui lui est propre et qui est assez provo-cante.
Aux Antilles, il n’y a pas beaucoup de rappeuses du moins il y en a, mais elles ne sont pas connues, parmi les plus côtées ont peut compter sur LaRose ou encore La Tchad. Au fil des année, la rappeuse du titre « Epaté Mwen » a su s’imposer et se faire une vrai place au milieu de tous ces rappeurs et trappeurs Antillais, il faut dire qu’elle a un style bien à elle, une belle voix, un flow entrainant, et des paroles hardcores, se faire un nom dans l’industrie musicale n’était qu’une question de temps.
LaroseBad B*tch
est-elle la
antillaise ?
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La Guadeloupéenne est vraiment lourde, je l’ai vraiment constaté en visionnant et en écoutant chacun de ses freestyles sur sa fanpage, il n’y a rien à dire elle porte vraiment bien son blaze, LaRose une femme magnifique qui lâche des paroles crues et de grosses punchlines.
Bien sur être une Bad Bitch ne se résume pas qu’avoir une belle voix et des textes hardcore, il faut aussi avoir une silhouette généreuse, avoir des formes, pensez vous que Lil Kim et Nicki Minaj seraient considé-rées comme des Bad Bitch aux Etats-Unis si elles n’avaient pas de jolies courbes et demandez vous pourquoi Diam’s ne pouvait pas être considérée comme la Bad Bitch Française (même si ce n’était pas son intention). LaRose est une belle femme avec des formes du coup le statut de Bad Bitch peut très bien lui coller à la peau.
Peu importe ce que l’on fait il y aura toujours des haineux et des critiques, malgré cela LaRose a continué à exercer sa passion, la musique en laissant parler sa créativité musicale aux plaisirs de ses vrais fans, elle a enchaîné les collaborations avec pas mal d’artistes antillais. Il faut avouer qu’elle a un vrai potentiel, parmi la liste des artistes avec lesquels elle a collaboré il y a, Pon-2Mik, Evil Pichon, Gucci C, Walton, Warped, Gambi G, Keros-n. C’est d’ailleurs avec ce dernier qu’elle a rem-porté le prix de collaboration de l’année en 2014 aux Hit Lokal Awards.
Personnellement, je pense que par son authenticité, sa voix et son style LaRose peut être considérée comme la Bad Bitch Antillaise, après c’est ma vision tout le monde n’a pas le même raisonnement et la même per-ception des choses.
En show, le 1er mai au Salon le Bouquet
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SUIVEZTOU POUR MA STAR
TOUTE L’ACTU DES ARTISTES
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CINÉ, TV& THÉÂTRE
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Nerka, Maalkhéma ET Mano d’iShango
On les appelle les hors-cadres, les « déviants ». Ils sont nés en 75, 78 , 90, collent à l’intemporel comme un chewing-gum sous une paire d’Air Jordan. Il y a encore des rappeurs en 2015 qui ne parlent pas de flingues, de bitches et de drogues ?! Étonnant. Mano d’Ishango, Maalkhema et Nerka sont les autres visages du rap guade-loupéen, lorsqu’ils abordent ces thèmes, leurs choix esthétiques, leurs angles d’attaque dévient de ceux de la masse. Ils n’ont ni le flow de Migos, ni les rimes salaces de Kaaris. Est-ce que l’on peut pour autant dire que leurs morceaux sont mauvais ? À l’heure où il faut faire comme le voisin (mondialisation et médias de masse oblige), d’autres ont décidé de tracer leur propre route, d’être eux-mêmes.
Les autres visages du rap guadeloupéen
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Tout au long de l’année 2014, Maalkhema, MC et composi-teur originaire du Moule en Guadeloupe a sorti plusieurs mor-ceaux comme : «L.A.P.I.A» mais aussi des œuvres hybrides où le sample caribéen est à l’honneur comme pour les morceaux : «Toupit» , «Sé Nou». Début 2015, il envoie «Fiona» sur les réseaux sociaux, un morceau avec un potentiel de tube. Elec-tro-caribéen-hip hop.
Un track déjanté, il y parle d’une certaine Fiona avec moquerie et classe.
Autre « déviant » : NerKA, MC originaire de la ville du Gosier en Guadeloupe. Il sort en décembre 2014 son premier album «AOM 1995».Même constat, une approche différente dans le son et dans l’écriture. Ancré dans le rap des années 90 et ouvert sur les sonorités actuelles, le rap de Nerka sonne vrai, on avait presque oublié que dans le rap (pas seulement créole) on pouvait parler de ses sentiments, raconter son parcours, faire du storytelling de qualité.
Jamais deux sans trois. Tysmé, dit Mano d’iShango. Il dégoupille une grenade en janvier 2015 avec son EP «Exo-tysme 2». Mano d’ iShango rappe sur des faces B expérimentales boom bap, dont certaines se rapprochent de l’esthétique Kako, le ni-veau de technicité du MC du Karukera Crew côtoie l’excellence.
On retrouve les thèmes chers à Mano d’ iShango, la culture Hip Hop, la transmission entre générations, l’authenticité. Et cette envie de s’amuser, de «kicker» comme on dit dans le jargon.
Ils ne sont pas les seuls à prendre une autre voie que celle de la masse, on pour-rait également nommer le martiniquais EDS avec son EP «exercice de style».
LAFANMI
À en croire le son qui sort des voitures de Baie-Mahault en Guadeloupe, à en croire les discussions à la sortie du Twenty One bar à Paris, le classement du public de la plateforme Kalott Lyrikal, tout montrerait que le rap créole se résume à quelques mots : «trap», «money», «gang». Loin des dix mille vues sur Youtube, parce que hors tendances, et «pas assez rap sale « pour 2015, “les déviants” sont devenus ceux qui peuvent parler de love ouvertement, ceux qui remettent en question, ceux qui ne s’affichent pas comme dealers, ceux qui créent avec d’autres codes. En 2015, le rap est définitivement pluriel, il l’a même toujours été, c’est parce qu’on aime profondément la richesse de cet art, que l’on vous invite à découvrir ces artistes.
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DU TOP ET TOUS LES NOUVEAUX CLIPS SUR L’APPLICATION ANDROID
HIT LOKAL
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LES JEUX
KI MOUN KA DI
Tout’ pwent’ bic « «pa bizwen
Jouons ensemble ! Envoyez vos réponses avec le #KiMounKaDi
Quel artiste et dans quel titre peut-on entendre :
HORIZONTAL VERTICAL
1. Son premier concert était au New Morning ce 10 avril
5. Premier artiste guyanais à avoir son application mbile
3. Son dernier titre en duo, Besoin d’amour
2. Il anime Misik & News et le Top Hit Lokal
4. L’autre nom de Manu Di Shango
6. «Ou doss’ kon siwo»
MOTS MÊLÉS
kaiyè
7. Ancien membre de New Generation
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Le public guadeloupéen connait ce visage. Il a ani-mé de nombreuses émissions télé, il chante, fait du mannequinat et anime une émission radio :
un véritable show man.Mais Styllee est avant tout un présentateur !
Passionné de musique et désireux de promou-voir les artistes et la culture de nos îles.
ZOOMSUR
MIZIK & NEWS EST UNE ÉMISSIONMUSICALEHEBDO DIFFUSÉE SUR ETV ET PRESENTÉE PAR STYLLEE.
CHAQUE SEMAINE, IL Y RECOIT LES ARTISTES QUI FONT L’ACTU ET ECHANGE AVEC EUX SUR DES SUJETS DIVERS ET VARIES
RDV SUR ETV TOUS LES MERCREDI A 20h30
L’émission est divisée en 4 parties :
- LA RETRO : Revient sur les débuts (anec-dotes..parcours..rencontres..) avec les premiers clips.
- L’ACTU DE L’ARTISTE- NOU SI BALAN : On y voit l’artiste en live, en backstage ou en tournage.
Et souvent il y a une partie bonus
- L’INVITÉ : L’artiste a la possibilité de présenter une personne avec qui il travaille ou un jeune qu’il veut pousser.
NOUVELLE FORMULE POUR LE TOP 20 HIT LOKAL
ANIMÉ PAR STYLLEE
TOUS LES MOIS SUR ETV ET TELEANTILLES
LE TOP 20 HIT LOKAL SUR VOS ÉCRANS
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En partenariat avec Hit Lokal, découvres les 10 clips les plus populaires du mois de mars 2015
LE TOP
Gato Da Bato X Booba Roulé fort
Soldat Tatane J’entends le peuple
Nesly Ft Gadji Celi Besoin D’amour
Laby ft Ecr Squad Ti FrÈ
Fantom Ft. Reginald Cange Kitel Fe Travay Li
SaÏk Murderer
Lorenz Up Down
Sorrow Son Mwen
Brasco Ft Twicee & 2l’On Finira 1er
Jdmo Ft Daly & Zebrist Si Kontwol
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LA SOLUTION
Cette phrase est extraite du titre No new friend de Kéros-n
MOTS MÊLÉS RÉPONSES
1. Pompis3. Nesly6. Ezail MC7. Soldat Tatane
HORIZONTAL VERTICAL
2. Styllee4. Tysme5. Dasinga
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