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Demande de renouvellement partiel et d’extension d’autorisation d’une carrière alluvionnaire au titre des rubriques 2510, 2515 et 2517 des ICPE

TOME 0

« RESUMES NON TECHNIQUES »

Carrière de sables et graviers de La Brosse

Commune de Sully-sur-Loire (45)

Janvier 2017

e-mail : [email protected]

SARL au capital de 120 000 euros - RCS : Toulouse 435 114 129 - Code NAF : 7112B

Siège social et Agence Sud Le Château 31 290 GARDOUCH Tél : 05 34 66 43 42 / Fax : 05 61 81 62 80

Agence Centre et Est 2 rue Joseph Leber 45 530 VITRY-AUX-LOGES Tél : 02 38 59 37 19 / Fax : 02 38 59 38 14 Agence Ouest 5 rue de la Rôme 49 123 CHAMPTOCE SUR LOIRE Tél : 02 41 34 35 82 / Fax : 02 41 34 37 95

Agence Sud-Est Quartier Les Sables 26 380 PEYRINS Tél : 04 75 72 80 00 / Fax : 04 75 72 80 05

Antenne Est 7 Rue du Breuil 88 200 REMIREMONT Tél : 03 29 22 12 68 / Fax : 09 70 06 74 23

Antenne PACA Saint Anne 84190 GIGONDAS Tél : 06 88 16 76 78 / Fax : 05 61 81 62 80

Site Internet : www. geoplusenvironnement.com

Demande de renouvellement partiel et d’extension d’autorisation d’une carrière alluvionnaire au titre des rubriques 2510, 2515 et 2517 des ICPE

TOME 0

RESUMES NON TECHNIQUES DE L’ETUDE D’IMPACT ET DE L’ETUDE DE DANGERS

Carrière de sables et graviers de La Brosse

Commune de Sully-sur-Loire (45)

Janvier 2017

Rapport n°R1605802 – RNT

EQIOM Granulats – Sully-sur-Loire (45) Demande de renouvellement partiel et d’extension d’autorisation de la carrière de sables et graviers de La Brosse

Résumés Non Techniques

GéoPlusEnvironnement R1605802 1

SOMMAIRE

A. PRESENTATION DU PROJET

1. Synthèse de la demande.............................................................................................................. 2

2. Caractéristiques de l’exploitation ............................................................................................... 3

3. Réaménagement .......................................................................................................................... 7

4. Motivations du projet ................................................................................................................... 9

5. Contraintes et servitudes .......................................................................................................... 10

B. RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE D'IMPACT

1. La stabilité des sols ................................................................................................................... 12

2. Les eaux souterraines ............................................................................................................... 13

3. Les eaux superficielles .............................................................................................................. 14

4. Les milieux naturels, la faune et la flore ................................................................................... 15

5. Visibilité et paysage ................................................................................................................... 18

6. Transports .................................................................................................................................. 20

7. Air ................................................................................................................................................ 21

8. Ambiance sonore ....................................................................................................................... 22

9. Récapitulatif des mesures ......................................................................................................... 23

10. Conclusion de l’étude d’impact ................................................................................................. 26

C. RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DE DANGERS

1. Risques et mesures préventives ............................................................................................... 27

2. Moyens d’intervention et de secours disponibles ................................................................... 30

3. Conclusion de l’étude de dangers ............................................................................................ 32

FIGURES

Figure 1 : Localisation du projet ......................................................................................................... 4 Figure 2 : Photo aérienne de la carrière de la Brosse en 2010........................................................... 5 Figure 3 : Plan de phasage général ................................................................................................... 6 Figure 4 : Plan de réaménagement du site ........................................................................................ 8 Figure 5 : Vues générales paysagères 3 D du réaménagement final ............................................... 19 Figure 6 : Plan des suivis environnementaux sur site ...................................................................... 25 Figure 7 : Cartographie des zones de risques significatifs ............................................................... 31

EQIOM Granulats – Sully-sur-Loire (45) Demande de renouvellement partiel et d’extension d’autorisation de la carrière de sables et graviers de La Brosse


GéoPlusEnvironnement R1605802 2

A. PRESENTATION DU PROJET D’après l’article R122-5 du Code de l’Environnement : « Afin de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l'Etude d’Impact, celle-ci est précédée d'un résumé non technique ». De même l’article R512-9 du Code de l’Environnement précise que l’étude de Dangers « comporte, notamment, un résumé non technique explicitant la probabilité, la cinétique et les zones d'effets des accidents potentiels, ainsi qu'une cartographie des zones de risques significatifs ».

Ce document présente donc les Résumés Non Techniques de l’étude d’impact et de l’étude de dangers du dossier de demande d’autorisation de renouvellement et d’extension de la carrière de sables et graviers de Sully-sur-Loire (45). Il aborde de façon succincte les principaux points de

l’Etude d’Impact et de l’Etude de Dangers. Pour une information plus complète, il faudra se reporter aux différents tomes du dossier d’autorisation et notamment au Tome 3 : Etude d’Impact et au Tome 4 : Etude de Dangers.

1. SYNTHESE DE LA DEMANDE

CARACTERISTIQUES

Durée de la demande : 9 ans

Surface demandée : 99 ha 54 a 76 ca Dont 91 ha 85 a 77 ca en renouvellement et 7 ha 68 a 99 ca en extension

Surface extractible : 10,5 ha

Surface à défricher 5 ha 79 a 29 ca

Rythme : Rythme d’extraction moyen : 200 000 T Rythme de production moyen : 400 000 T

Principe d’exploitation et transport des matériaux :

Matériaux extraits en eau, sans rabattement de nappe,

Traitement des matériaux sur site pendant la majorité de la demande,

Recomposition avec des sablons des alluvions d’autres sites ou des calcaires Apport de déchets inertes extérieurs effectué en double fret afin de permettre le

remblaiement d’une zone au Sud-Est.

EQIOM Granulats – Sully-sur-Loire (45) Demande de renouvellement partiel et d’extension d’autorisation d’une carrière de sables et graviers


GéoPlusEnvironnement R1306803b 3

2. CARACTERISTIQUES DE L’EXPLOITATION

LOCALISATION La Figure 1 montre la localisation du projet de carrière concerné par la présente demande. Le projet se trouve sur la commune de Sully-sur-Loire, en rive gauche de la Loire (à moins de 900 m des bords de Loire au point le plus proche), en région Centre, à environ 40 km au Sud-Est d’Orléans (45) et 21 km au Nord-Est de la ville de Gien (45) et 4,0 km au Nord-Ouest du bourg de Sully-sur-Loire (distance des limites du projet au centre-bourg). Une partie des terrains du projet sont constitués de boisements. Ces terrains occupent une surface totale de 5 ha 79 a 29 ca.

Les terrains de l’emprise du renouvellement partiel, d’une surface de 92 ha environ, contournent la ferme de la Brosse qui se trouve au centre de l’emprise et comprennent les zones suivantes (Cf. Figure 2) :

Zone I : Plan d’eau de la Grande Pièce de la Brosse réaménagé et servant aujourd’hui de bassin d’eau claire,

Zone II : Plan d’eau du Parc à Cœur également réaménagé et utilisé pour maintenir l’équilibre entre les différents plans d’eau,

Zone III : Extraction en cours,

Zone IV : Plateforme de traitement composée d’une installation de concassage, criblage et

lavage,

Zone V : Bassin de décantation de la carrière reliée au Parc à Cœur par busage, lui-même

relié à la Grande Pièce de la Brosse par busage,

Zone VI : Aire de stockage/transit des produits finis,

Zone VII : Entrée du site, bascule et bureaux du personnel.

Les terrains du projet d’extension, d’une surface de 8 ha environ, sont séparés en 2 zones A et C (le projet d’extension « B » au Nord-Est du site ayant été récemment abandonné) (Cf. Figure 2), et constituées de parcelles boisées.

METHODE D’EXPLOITATION

Carrière alluvionnaire, en eau, à ciel ouvert,

Déplacement de la station de Renoncule tripartite entre les années N+2 et N+3,

Défrichement sur les zones concernées, décapage sélectif,

Stockage temporaire de la découverte ou réutilisation immédiate pour la remise en état,

Extraction majoritairement en eau à la pelle ou la dragueline,

Evacuation des matériaux bruts par bandes transporteuses vers l’installation de traitement,

Traitement des matériaux,

Remise en état progressive et coordonnée à l’exploitation.

PHASAGE

2 phases techniques, respectivement de 5 et 4 ans (Cf. Figure 3),




3. REAMENAGEMENT

Les principaux objectifs de ce projet de réaménagement sont les suivants :

Diversifier les habitats naturels sur la base des milieux de plus fort intérêt écologique en place (identifiés au moment du diagnostic écologique) :

o pelouses et friches sableuses,

o Mare forestière,

o plans d’eau à vocation écologique.

Concilier l’entretien écologique des milieux ouverts (pelouses et friches) avec le souhait des propriétaires.

Le réaménagement de la carrière EQIOM de Sully-sur-Loire a comme principal but de favoriser l’avifaune (Œdicnème criard, Petits gravelots, Sternes, Hirondelle de rivage, etc.), les amphibiens (Crapaud calamite, Rainette arboricole, Crapaud commun, etc.) et la flore (Renoncule tripartite, Gnaphale des bois, Euphragie visqueuse…). Ces aménagements profiteront également au développement des odonates, des orthoptères (Grillon des marais, Criquet tacheté,…) et des lépidoptères rhopalocères (Mélitée des scabieuses, etc.). Suivant l’évolution des milieux, la diversité végétale devrait également s’accroître et les conditions stationnelles devraient être réunies pour le développement d’espèces remarquables (Orpin de Forster, Astérocarpe pourpré, Eufragie visqueuse, etc.). Les principales motivations de ce projet de réaménagement sont les suivantes :

Intégrer le projet dans son environnement paysager et ainsi proposer à la collectivité un espace en cohérence avec les milieux alentour et compatible avec la conservation du site UNESCO de la Vallée de la Loire ;

Compenser à très court terme les impacts du projet sur le milieu naturel et apporter une plus-

value écologique, notamment en créant des continuités écologiques cohérentes ;

Répondre aux préconisations des différentes instructions : réaménager le site dans une vocation

naturelle, ...

Le projet de réaménagement est illustré en Figure 4.




4. MOTIVATIONS DU PROJET

MOTIVATIONS D’ORDRE GEOGRAPHIQUE

Extension = continuité géographique de la carrière de la Brosse ;

Contexte local déjà marqué par l’extraction de sables ;

Terrains en dehors des périmètres de protection rapprochés ou éloignés de captages AEP ;

Terrains en dehors des zones les plus sensibles d’un point de vue écologique ;

Situation géographique stratégique : la carrière est dans une zone privilégiée pour l’accès au gisement local et l’export des matériaux est facilité par la présence de la RD 951.

MOTIVATIONS D’ORDRE TECHNIQUE

Alluvions des terrasses de Tigy = gisement connu, de bonne qualité et considéré comme une alternative très intéressante aux alluvions des lits majeurs ;

Quantité de stériles présentes à l’intérieur du matériau relativement limitée (8 %) ;

Import de matériaux de substitution (sablons, alluvions, calcaires) pour économiser la

ressource alluvionnaire ;

Installations de traitement adaptées au gisement et au marché, permettant de transformer les alluvions en produits finis selon la granulométrie souhaitée ;

MOTIVATIONS D’ORDRE ECONOMIQUE

Demande en matériaux de carrière élevée dans le département du Loiret : 3,9 millions de

tonnes (en 2010-données SDC 45).

Présence de matière première sur les terrains de l’extension permettant de pérenniser l’activité

de la société EQIOM,

Matériaux alluvionnaires de qualité permettant d’alimenter les postes fixes de production de

béton,

Proximité de la carrière avec ces postes fixes localisés le long de l’axe ligérien,

Localisation privilégiée de la carrière permettant des exports vers l’Ile-de-France,

Accueil de matériaux inertes pour le remblaiement d’une zone au Sud-Est en vue de la mise en place d’une zone humide : aspect économique intéressant pour les professionnels des travaux publics à la recherche de zones de stockage d’inertes,

Maintien de 6 emplois directs sur le site et environ 24 emplois indirects.

MOTIVATIONS D’ORDRE ENVIRONNEMENTAL

Défrichement, décapage et réaménagement coordonnés ;

Zones à sensibilités écologiques fortes évitées ;

Respect des préconisations et orientations du SDAGE ;

Site étape 4 de la charte environnement UNICEM ;

Valorisation du potentiel environnemental (mise en place de suivis environnementaux sur la

carrière, réaménagement à vocation écologique).




5. CONTRAINTES ET SERVITUDES

Plan, schéma, programme, contrainte ou

servitude

Compatibilité Commentaires

POS Sully-sur-Loire

Oui

Déclaration de projet de mise en compatibilité du POS pour le projet de renouvellement et d’extension de la carrière en cours d’instruction (stade de l’enquête public).

Schéma Départemental des

Carrières (SDC) Oui

Projet compatible avec le SDC en vigueur et le SDC en cours de révision (hors lit majeur de la Loire, exploitation de matériaux nobles, hors zones à fort enjeu environnemental et dans une zone privilégiée pour l’accès à la ressource locale).

SDAGE Loire Bretagne

Oui

Projet compatible par les mesures mises en place pour limiter voire éviter les impacts sur les eaux souterraines, les eaux superficielles et les milieux naturels (recréation de zones humides notamment).

SAGE Val Dhuy Loiret Oui

Projet compatible car l’exploitation ne pourra en aucun cas affecter la qualité du Loiret et/ou du Dhuy.

Plan Loire Grandeur Nature

Oui

Aucune contre-indication quant à l’implantation ou l’extension de carrière dans les zones inondables des vallées de la Loire et de ses affluents.

Schéma Régional de

Cohérence Ecologique (SRCE)

Oui SRCE en cours d’élaboration mais le projet est compatible avec les documents actuellement disponibles.

Plan de Déplacements Urbains (PDU)

Non concerné -

Dossier Départemental des Risques Majeurs

(DDRM)

Oui Mise en place de mesures préventives et de moyens de secours pour le risque d’inondation.

Plan de Prévention des Risques Naturels

et technologiques (PPRNT)

Non concerné -

Code forestier Oui

Demande de défrichement adressée à la DDT en parallèle de ce dossier.

Code de la Santé Oui

Le projet se trouve hors de tout Périmètre de Protection Immédiat, Rapproché ou Eloigné de captage AEP.

Directive Territoriale d’Aménagement et de

Non concerné -




Plan, schéma, programme, contrainte ou

servitude

Compatibilité Commentaires

Développement Durable

Plan Régional d’Elimination des

Déchets Dangereux (PREDD)

Oui Quasiment pas de déchets dangereux générés par la carrière. Ces éventuels déchets seront dirigés vers les filières de traitement agréées.

Plan Départemental d’Eliminations des Déchets Ménagers

et Assimilés (PDEDMA)

Oui Réduction de la production des déchets et revalorisation des déchets inertes dans le cadre du réaménagement coordonné.

Directive Régionale d’Aménagement,

schémas et directives relatives aux forêts

Oui Compensation du défrichement prévue dans le cadre du réaménagement.

Plan de Prévention du Bruit dans

l’Environnement (PPBE)

Non concerné -

Plan Départemental d’Itinéraires de

Promenades et de Randonnées (PDIPR)

Oui

Le projet est concerné par deux itinéraires inscrit au PDIPR. Les mesures prises pour réduire les nuisances sur le trafic externe, le paysage, l’air et le bruit permettront de réduire fortement l’impact sur ces chemins.

Servitudes Techniques Oui

Sous réserve de respecter les recommandations des gestionnaires des lignes téléphonique et électrique traversant le périmètre de renouvellement partiel.

AOC / IGP Non concerné

Le projet se situe en dehors de tout périmètre d’élevage ou de cultures AOC/IGP.

Chemins Oui

Des chemins se situent en bordure du périmètre de la carrière. Les mesures prises pour réduire les nuisances sur le trafic externe, le paysage, l’air et le bruit permettront de réduire fortement l’impact sur ces chemins.

Déchets et résidus Oui

Peu de déchets seront produits directement par la carrière et tous seront pris directement en charge par un système de gestion des déchets.

UNESCO Val de Loire Oui Le projet n’engendrera pas d’impact supplémentaire vis-à-vis de la situation actuelle. Le projet de réaménagement est lui en accord avec les paysages du secteur.




B. RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT

1. LA STABILITE DES SOLS

IMPACT BRUT ACTUEL ET A VENIR

Exploitation sur une profondeur maximum de 12 m (découverte + gisement) par rapport au niveau du terrain naturel ;

Extraction sous eau, à la pelle ou la dragueline et sans rabattement de nappe réduction de l’impact de l’extraction sur la stabilité des sols alentours ;

Problèmes d’instabilité liée à des niveaux d’eau élevés dans le bassin de décantation, observée au cours de l’hiver 2012-2013 résolue par la mise en communication des plans d’eau ;

Plan de remise en état : remblaiement au Sud-Est avec les stériles de la carrière et des matériaux inertes extérieurs et talutage des berges des plans d’eau. Le remblayage et le talutage garantissent à long terme la stabilité définitive des sols et des berges réaménagés.

La carrière aura donc un impact brut faible, direct et temporaire sur la stabilité des sols, à court

terme et nul à long terme grâce au remblaiement, au talutage des berges des plans d’eau et au

reboisement.

MESURES D’EVITEMENT, DE REDUCTION ET/OU DE

COMPENSATION

Les trois plans d’eau de la carrière ont été mis en communication par busage pour maintenir

leurs niveaux d’eau à l’équilibre et éviter les phénomènes de glissement induits par la remontée de nappe ;

Le décapage n’est réalisé qu’au fur et à mesure des besoins de l’extraction ;

La circulation de tombereaux sur le site est limitée puisque l’évacuation des matériaux se fait

par bandes transporteuses ;

Pente d’extraction de 45° maximum ;

La vitesse est limitée à 20 km/h sur le site ;

Le réaménagement coordonné et en particulier le remblaiement progressif de la berge au Sud-

Est et le talutage des plans d’eau (accueil de matériaux inertes extérieurs), ainsi que les plantations et la reconquête végétale en bordure des bassins sur l’ensemble du projet, permettront de maintenir la stabilité de l’ensemble à long terme.

IMPACT RESULTANT

La stabilité du sol et des talus alentour sera assurée, maîtrisée et surveillée par des relevés de

géomètres et une surveillance visuelle des talus les jours d’activité.

L’impact résultant sur la stabilité du sol est donc quasi-nul et maîtrisé. Aucune mesure

compensatoire n’est nécessaire.




2. LES EAUX SOUTERRAINES

A l’aplomb du site de La Brosse, deux nappes d’eaux souterraines sont présentes : l’une (la plus superficielle) contenue dans la formation alluviale, l’autre dans la formation calcaire de Beauce. Ces deux nappes sont indépendantes hydrogéologiquement et la nappe de Beauce est protégée de tout impact par les argiles vertes étanches.


Impact piézométrique sur la nappe alluviale très faible du fait de la mise en communication de

l’ensemble des plans d’eau assurant un équilibre des niveaux d’eau ;

La faible proportion d’argile dans le matériau exploité n’entrainera qu’un colmatage très partiel des berges des zones en eau en aval. Celles-ci continueront donc d’être perméables ;

Dénitrification de la nappe (impact positif) ;

Pertes par évaporation lié à l’agrandissement du plan d’eau (déficit pour la nappe sur l’année de l’ordre de 30 000 m3) ;

Ecoulements ralentis et volume d’eau stockés moindres au niveau de la zone Sud-Est du fait du remblaiement par des matériaux inertes extérieurs ;

Augmentation du stock d’eau disponible après réaménagement par l’agrandissement du plan d’eau de la Brosse retard dans le tarissement des cours d’eau périphériques et soutien à l’étiage du Bec d’Able.


COMPENSATION

Pour limiter les impacts piézométriques et se rapprocher de la situation piézométrique actuelle, une mise en communication de tous les plans d’eau du site a été mise en place. Cette communication conduit à une seule et unique masse d’eau de surface et une seule et unique surface piézométrique ;

La zone Sud-Est sera remblayé avec des matériaux contrôlés (mise en place d’une procédure

d’acceptation des inertes) ;

Des mesures de niveaux d’eau et de qualité seront réalisées 2 fois par an en cours d’exploitation et pendant deux ans après la remise en état sur les piézomètres PZ1 et PZ5 actuellement en place sur le site ;

Les mesures permettant de lutter contre les pollutions accidentelles seront maintenues : 2 aires de ravitaillement étanches reliées à un séparateur d’hydrocarbures, entretien régulier des engins, présence de kits antipollution, citernes de GNR reliées à un séparateur d’hydrocarbures, locaux sociaux équipés d’un système d’assainissement autonome, ....

IMPACT RESULTANT Les mesures prises pendant et après l’exploitation permettront de réduire les impacts sur les écoulements. Le risque de pollution chronique est quasi-nul et le risque de pollution accidentelle sera largement diminué par les mesures de précaution de l’exploitant.

L’impact résultant sur les eaux souterraines est donc quasi-nul et maîtrisé.




3. LES EAUX SUPERFICIELLES


Aucun impact significatif n’est attendu sur le débit du Bec d’Able, cours d’eau pérenne qui

prend sa source à près de 15 km au Sud-Sud-Ouest du site du projet ;

Concernant le fossé du Leu Est, aucun impact n’est attendu puisque l’extraction concernera

principalement une zone située à l’opposé de ce fossé ;

L’intégralité de la carrière est située en dehors du lit majeur de la Loire et en dehors des zones inondables. Le site n’est pas concerné par ces écoulements de crue ;

Pollution des eaux superficielles mais aucun rejet vers le milieu extérieur.


COMPENSATION

Le circuit des eaux qui permet le recyclage complet des eaux de lavage des matériaux et ainsi l’absence de rejet vers le milieu extérieur ;

Respect du plan de phasage présenté dans le Tome 2 : Mémoire Technique et du réaménagement coordonné afin de limiter au maximum les stocks temporaires de matériaux de découverte et ainsi éviter tout risque ou d’entrave aux écoulements ;

Les mesures citées dans le § précédent pour limiter les impacts sur la qualité de la nappe sont valables pour les eaux superficielles et seront maintenues ;

Les déchets inertes extérieurs apportés sur le site et terres de découvertes seront utilisés le plus rapidement possible pour le remblaiement pour limiter au maximum les stocks.

IMPACT RESULTANT Comme pour les eaux souterraines, le risque de pollution chronique est quasi-nul et le risque de pollution accidentelle est faible et bien maîtrisé. L’impact sur les écoulements et la capacité de stockage en crue est faible, aussi bien à court terme qu’à long terme.

Ainsi, l’impact résultant sur les eaux superficielles est quasi-nul et maîtrisé.




4. LES MILIEUX NATURELS, LA FAUNE ET LA FLORE

23 types principaux d’habitats naturels ont été recensés par Ecosphère sur la zone d’étude. Les

cultures et les boisements occupent la majeure partie du site. Aucune sensibilité significative liée aux habitats naturels n’a été identifiée au sein de l’aire d’étude immédiate et élargie.

Seules, les pelouses et friches sableuses présentent un intérêt écologique et floristique notable.

Toutefois, s’agissant de milieux pionniers, fortement remaniés et susceptibles de recoloniser les milieux récemment perturbés, ces habitats ne présentent pas une sensibilité intrinsèque significative (sensibilité intrinsèque considéré ici comme moyen).

Les investigations de terrain ont également permis de révéler la présence de 3 zones humides à

savoir :

Une portion de fossé occupée par de la mégaphorbaie eutrophe ;

Un étang recouvert d’un tapis de Polygnum amphibium ;

Une prairie humide eutrophe en voie de fermeture.

Ces trois habitats sont localisés au niveau des abords Sud-Est de la zone de renouvellement en cours d’extraction mais hors emprise.

Aucun autre habitat n’a pu être identifié comme étant une zone humide sur le site même, malgré la vingtaine de sondages pédologiques réalisée dans les différents habitats potentiellement humides du site.

Ainsi aucune zone humide n’est présente dans le périmètre du projet.

A l’issue des prospections principalement réalisées en 2012 et 2013, mais également en 2014 et 2016, on peut considérer sur l’emprise du projet que :

le niveau d’enjeu faunistique est fort :

o pour la friche sur sable de la digue qui sépare le bassin de décantation du bassin de carrière Sud (nidification de la Mouette rieuse, de la Mouette mélanocéphale et de la

Sterne pierregarin) ;

o pour les lisières sableuses du Nord-Est de la carrière (Criquet tacheté et Criquet des

Pins) ;

le niveau d’enjeu faunistique est assez fort :

o au niveau de l’étang à tapis de Polygonum amphibium ainsi que la prairie au Nord de cet étang (et de fait la haie les séparant) situé à l’extrême Sud-Est de la zone d’étude (intérêt pour le Leste dryade, puis pour le Criquet ensanglanté et le Grillon des marais

au niveau des berges de l’étang) ;

o pour le petit îlot situé au niveau du bassin réaménagé Nord (nidification ponctuelle de

Mouette rieuse) ;

o pour l’ensemble des boisements et lisières (chiroptères, mais également Bécasse des bois au Sud).




IMPACT BRUT L’impact brut sur les habitats naturels sera moyen, direct et permanent à court et moyen terme et positif à long terme par le réaménagement apportant un gain en biodiversité.

L’impact brut du projet sur la flore sera fort, direct et permanent, à court et moyen terme, par la destruction d’espèces remarquables liées au substrat sableux. Il sera positif à long terme par la restauration des surfaces sableuses permettant le développement de la flore remarquable inféodée à cet habitat. L’impact brut du projet sur la faune sera moyen, direct et permanent, à court et moyen terme car

des individus seront détruits mais la viabilité des espèces ne sera pas remise en cause. L’impact brut sera positif à long terme par le réaménagement favorisant la présence d’une faune variée. L’impact brut du projet sur les continuités écologiques sera faible, direct et temporaire, à court et moyen terme car il n’y aura pas de rupture même temporaire de la sous-trame boisée ou humide. A long terme, l’impact sera positif, par le renforcement de continuités écologiques liées aux boisements et aux milieux humides. L’impact brut du projet sur les zones humides sera nul. A long terme, l’impact sera positif par la recréation de zones humides dans le cadre du réaménagement écologique.

Globalement, l’impact brut direct du projet sur les milieux naturels peut être qualifié de moyen, temporaire et permanent, à court et moyen terme. A long terme, la valorisation des zones sableuses, la reconstitution de boisements et la diversification des habitats humides constituera un impact nul, voire positif.


COMPENSATION

Balisage et sensibilisation du personnel pour les stations d’Astérocarpe pourpré, de Flouve aristée et la station de Gnaphale des bois ;

La station de Renoncule tripartite va être déplacée dans 3 mares prévues dans le plan de réaménagement. La réussite de cette transplantation n’étant pas garantie, cette mesure ne peut

être considérée comme une mesure de réduction mais plus comme une mesure d’accompagnement et de compensation. Néanmoins jusqu’à ce que la transplantation soit effectuée, la mare et une zone tampon de 10 m seront mises en défens à l’aide de barrière type « HERAS » ;

Préserver une distance suffisante entre le décapage et les arbres situés en périphérie ;

Décapage soigné des terres de découverte par type de milieu naturel, en évitant absolument

les mélanges entre les terres de découverte provenant de milieux naturels différents ;

Stockage des terres végétales sur des épaisseurs limitées, en évitant les tassements, et sur des durées les plus courtes possibles ;

Réaliser les travaux de défrichement et décapage des terrains entre août et octobre ;

Installation des bandes transporteuses préalablement à l’éventuelle installation de l’Œdicnème criard ;

Comblement des mares et fossés entre novembre et janvier, en dehors de la période de

présence des amphibiens dans le milieu aquatique ;




Contrôle des vieux arbres susceptibles de constituer des gîtes temporaires aux chauves-souris par un chiroptérologue avant abattage ;

Arbres à gîtes complètement démontés entre août et octobre ;

Destruction des fronts de taille avant l’installation des hirondelles de rivage, soit entre septembre et mars ;

Travaux de nuit proscrits, afin d’éviter tout dérangement (bruit, lumières, etc.) lors des périodes

d’activité des mammifères nocturnes ou assimilés (chiroptères, Hérisson…).

Compte tenu de la persistance d’impacts résiduels significatifs sur :

la mare mésotrophe et donc sur la population de Renoncule tripartite (impact résiduel fort) ;

les pelouses sur sable moyennement riche en nutriment (impact résiduel assez fort) ;

la chênaie sur sol moyennement riche en nutriment (impact résiduel assez fort) ;

les friches sur sable moyennement riche en nutriments (impact résiduel moyen).

Des mesures compensatoires sont donc définies et sont les suivantes :

Reconstitution de sols favorables à l’accueil des milieux visés ;

Restauration de pelouses et friches sableuses, boisements mésophiles à hydrophiles, roselières

sèches et inondées, grèves sableuses, haut-fonds,... ;

Végétalisation soignée pour les milieux visés le nécessitant, en bordure du plan d’eau ;

Gestion écologique des milieux reconstitués ;

Mesure spécifique à la Renoncule tripartite en cas d’échec de la transplantation : Restauration

de 2 stations connues dans le département du Loiret avec suivi par un expert écologue.

Mesures d’accompagnement :

Déplacement de la station de Renoncule tripartite ;

En complément des mesures de réduction et de réaménagement écologique, on pourra envisager de poser des hibernaculum et abris pour les amphibiens et les reptiles en phase d’exploitation.

Mesures de suivis:

Des suivis écologiques de la carrière sont et seront réalisés par Loiret Nature Environnement.

IMPACT RESULTANT

L’impact résultant sur le milieu naturel, la faune et la flore sera donc faible, indirect, temporaire (occupation des sols) et permanent. Il sera largement compensé par les mesures

de réduction, de compensation et le réaménagement écologique proposés.




5. VISIBILITE ET PAYSAGE

Malgré la topographie très plane du secteur, la visibilité de la zone du projet est relativement centrée aux alentours proches du site.

IMPACT BRUT

L’impact visuel sera marqué par :

Le défrichement ;

Les surfaces des terrains en travaux (décapage, extraction et réaménagement) ;

Les engins de travaux ;

Les stocks de matériaux ;

L’installation de traitement ;

Les merlons de terre végétale.

Néanmoins, l’impact visuel sera minimisé par les boisements du massif Solognot au Sud, le maintien de la bande boisée le long de la voie d’accès à la carrière et le merlon boisé au Nord-Est.


COMPENSATION

Le plan de phasage permettra un déroulement progressif de l’exploitation qui s’opèrera de manière coordonnée au réaménagement ;

Le choix d’un site d’extraction dans une zone de faible densité de population réduit fortement les cibles de l’impact visuel ;

L’exploitation en eau (les zones en eau s’intègrent plus facilement dans un paysage de vallée fluviale) ;

La conservation des haies et des boisements périphériques ;

Le décapage des terrains au fur et à mesure de l’exploitation ;

La plateforme de traitement est éloignée des habitations ;

Afin de limiter les panaches de poussières, visibles de loin, les pistes sont régulièrement entretenues et certaines installations sont bardées ;

Le système d’arrosage automatique des pistes mis en place ;

Le paysage local a été pris en compte pour élaborer ce projet de remise en état afin d’assurer

une intégration harmonieuse dans la zone tampon du site UNESCO du Val de Loire ;

Le projet de réaménagement a été étudié en concertation avec la mairie, les propriétaires des terrains et les partenaires locaux (Loiret Nature Environnement, Ecosphère) ;

Il est prévu une compensation des bois défrichés par une restauration des boisements

mésophiles à hygrophiles positionnés pour assurer la continuité des boisements au Sud du site ;

L’entretien des zones réaménagées, l’ensemencement et la plantation d’espèces végétales seront

réalisés au fur et à mesure de l’avancée du réaménagement (R).

IMPACT RESULTANT

Donc, l’impact visuel et l’impact sur le paysage résultants seront faibles, directs et temporaires en cours d’exploitation. A long terme, cet impact sera positif, indirect et

permanent par la valorisation du milieu (Cf. Figure 5)




6. TRANSPORTS

IMPACT BRUT

Poursuite de l’évacuation des produits finis par camions. La production de la carrière restant inchangée, le trafic induit sur la RD951 représente et représentera 25% du trafic poids-lourds vers Sully-sur-Loire et 10 % du trafic poids-lourds vers Tigy ;

Apport des matériaux de recomposition en double fret pas d’impact supplémentaire sur le

trafic ;

Apport d’inertes extérieurs en double fret pas d’impact supplémentaire sur le trafic.

Au final, la production restant inchangée (400 000 T/an moyen) et l’apport d’inertes et des matériaux se faisant en double fret, l’impact sur le réseau routier extérieur restera identique à l’impact actuel. Il sera légèrement supérieur sur le chemin menant au hameau de « Grand Pont ». En effet, les camions acheminant les déchets inertes extérieurs devront tout d’abord passer par la bascule à l’entrée de la carrière, puis sur ce chemin afin de gagner la zone de remblaiement au Sud-Est du site

L'impact brut de la carrière sur le trafic externe sera donc faible, direct et temporaire à court et moyen termes, comme c’est le cas actuellement. A long terme, l’impact sera nul.


COMPENSATION

Acheminement des matériaux jusqu’à l’installation de traitement sera effectué par bandes transporteuses ;

Apport des déchets inertes et des matériaux de recomposition se fera en double fret ;

Panneaux indicateurs clairs, signalant la présence de la carrière sur les clôtures et en amont de

l’entrée du site ;

Panneau réglementaire à l’entrée du site ;

Bornage de l’emprise et clôture avec panneaux de signalisation du danger interdisant l’accès ;

Fermeture du site en dehors des horaires d'ouverture au personnel par un portail ;

Plan de circulation interne cohérent appliqué à l’intérieur de la carrière ;

Insertion sur la RD951 sécurisée (cédez le passage, voie d’accès séparée par un terre-plein

central, bonne visibilité) ;

Piste d’accès au site entretenue en bon état de circulation ;

Feu tricolore à l’entrée de la carrière régulant le trafic de camions sur le site ;

Respect du Code de la Route par les Poids-Lourds.

IMPACT RESULTANT Par une signalisation des dangers, une ceinture complète des zones en exploitation, un aménagement sécurisé de l’accès du site, le risque d’accident est diminué.

Ainsi, l’impact résultant sur le trafic et la sécurité publique est faible et maîtrisé.




7. AIR

IMPACT BRUT L'impact sur l'air de ce projet de renouvellement extension peut se décomposer en 2 parties :

Impact lié aux émissions de poussières dues aux activités de décapage, de traitement et de

roulage d'engins ;

Impact lié aux rejets atmosphériques de combustion (poussières et gaz) des moteurs des engins.

Les sources de poussières seront disséminées sur la totalité de la zone en exploitation. En revanche, l’extraction en eau limitera fortement l’impact sur les poussières.

Les sources de rejets atmosphériques de combustion seront liées aux engins d’extract ion et de terrassement présents sur le site de façon temporaire ou permanente. Les émissions associées seront relativement faibles.

Il s'agit donc d'un impact brut faible, direct et temporaire, à court et moyen terme. A long terme, l’impact sera nul.


COMPENSATION

Extraction à la pelle hydraulique ou la dragueline en eau ;

Bâchage des camions avant la sortie du site ;

Décapage au fur et à mesure de l’avancée de l’extraction ;

Remise en état coordonnée pour réduire les surfaces en chantier ;

Entretien des pistes et limitation des vitesses de circulation à 20 km/h ;

Arrosage des pistes et des stocks si nécessaire ;

Evacuation du tout-venant par bandes transporteuses (ce qui limite les émissions de gaz à effet

de serre) ;

Entretien régulier des engins (pelle, chargeur) ;

Vérification régulière de la conformité des rejets des moteurs ;

Poursuite de la prise d’information sur les évolutions technologiques concernant d'éventuels nouveaux moteurs ou nouveaux carburants plus « propres » ;

Défrichement sur 2 ans ;

Conservation, quand c’est le cas, de la végétation présente en périphérie du site;

Campagnes de suivi d’empoussiérage au titre du RGIE ;

Circulation exclusivement en double fret des camions d’évacuation de tout-venant et d’apport d’inertes ou de matériaux de recomposition.

IMPACT RESULTANT

Il apparaît donc que l’impact résultant sur la qualité de l’air sera faible, très localisé et maîtrisé.




8. AMBIANCE SONORE

IMPACT BRUT Les sources de bruit sur ce site seront limitées par la nature de l’activité (extraction uniquement) et le rythme d’exploitation (exploitation par campagnes). Elles pourront être dues :

L’installation de traitement ;

Les camions des clients ;

Les chocs du godet de pelle ;

L’avertisseur sonore de recul des engins (qui seront à fréquence modulée) ;

Le bulldozer au niveau de la zone de remblaiement ;

La pelle, le chargeur et le tombereau au niveau de l’extraction ;

Les 2 chargeurs autour de l’installation de traitement.

Pour quantifier l’impact futur lié à l’extension de la carrière, une modélisation a été réalisée par

GeoPlusEnvironnement, à l’aide d’un logiciel de simulation de propagation de bruit (CadnaA).

Il ressort de cette modélisation un impact sonore brut, à venir du projet, à court et moyen termes, moyen, direct et temporaire, comme c’est le cas sur la carrière actuelle (sauf pour la

ferme de la Brosse –inhabitée en semaine – où l’impact sera fort et non-réglementaire). A long terme, l’impact sera nul.


COMPENSATION

Maintien des engins en conformité avec la réglementation sur le bruit des engins de chantier homologués et entretien régulier conformément aux normes en vigueur ;

Respect des horaires d’ouverture diurnes de la carrière (extraction, traitement, évacuation des produits finis) ;

Engins équipés d’avertisseurs sonores de recul pour assurer le confort des résidents (exemple des klaxons à fréquence modulée) ;

Vérification régulière, aux différentes phases d’exploitation, de la conformité des émissions sonores, par des campagnes de mesurage du bruit (1 fois tous les 3 ans) ;

Circulation en double fret des camions d’évacuation de tout-venant et d’apport d’inertes ou de matériaux de recomposition ;

A la demande de la propriétaire de la ferme de la Brosse, aucune mesure particulière ne sera mise en place pour réduire l’émergence observée à cette station.

IMPACT RESULTANT

L’impact sonore résultant sera faible et maîtrisé, temporaire, direct.




9. RECAPITULATIF DES MESURES

Le récapitulatif des mesures mises en place sur ce site est présenté dans le tableau suivant et les mesures de suivi sont représentées en Figure 6.

Effets sur

Impact potentiel

avant mesures

Mesures d’évitement (conception et/ou

adaptation du projet)

Mesures réductrices ou compensatoires à mettre en place

Impact résultant

Géologie / Stabilité des

sols -

Pas de rabattement de nappe Communication entre les plans d’eau par busage Délaissé réglementaire de 10 m.

Exploitation en eau Evacuation du tout-venant par bandes transporteuses

0

Hydrogéologie - - Pas de rabattement de nappe

Mise en communication de tous les plans d’eau après réaménagement. Suivi qualitatif et quantitatif de la nappe Remblai avec des matériaux issus du site et procédure d’acceptation des inertes extérieurs.

-

Hydraulique - -

Système de gestion des eaux en circuit fermé.

Pas de rejet vers le milieu naturel.

/

-

Ressource en eau

0

Projet en dehors de tout périmètre de protection de captage

/ 0

Climat - / / -

Milieux naturels

- -

Défrichement en deux étapes Adaptation des travaux aux périodes de reproduction Plus-value écologique dans le cadre du réaménagement Déplacement de la station de renoncule tripartite Marquage des stations d’espèces végétales remarquables

-

(court terme)

+

(long terme)

Visibilité et paysage

- - /

Conservation de la végétation périphérique Défrichement en 2 étapes Exploitation en eau Projet de réaménagement Intégration dans la zone tampon du site UNESCO du Val de Loire Réaménagement coordonné

- (court terme)

+

(long terme)

Activités -

Aucune surface agricole concernée par l’emprise du projet

Mesures prévues pour le bruit, les poussières et le paysage

- (agriculture)

+

(économie)

Patrimoine culturel

0 / Diagnostic éventuel de la zone exploitable suivant les prescriptions de la DRAC Redevance archéologique

+




Transports - /

Evacuation du tout venant par bandes transporteuses Accès au site aménagé Apport des déchets inertes et des matériaux de recomposition en double fret Respect du code de la route

-

Air - /

Entretien des engins Evacuation du tout venant par bandes transporteuses Système d’arrosage automatique Extraction sous eau

-

Bruit - - / Entretien des engins Suivi bruit tous les 3 ans au moins Avertisseurs sonores à fréquence modulée

-

Vibrations 0 / Vitesse limitée à 20 km/h Entretien des pistes

0

Luminosité 0 / Adaptation de la puissance des lampes 0

Utilisation rationnelle de

l’énergie - /

Suivi des engins et des améliorations technologiques

-

AOC / IGP 0 / / -

Servitudes techniques

- / Prescriptions à proximité de la ligne haute tension.

-

Chemins - - / Limitation du bruit, des poussières,… -

Déchets - / Filières agréées -




10. CONCLUSION DE L’ETUDE D’IMPACT

Le projet de renouvellement et d’extension de la carrière de la Brosse, avec toutes les mesures visant à réduire les nuisances, présentera les impacts suivants :

Positifs sur :

o L’économie ;

o Le patrimoine culturel, notamment sur la connaissance archéologique locale ;

o Les milieux naturels dans le cadre du réaménagement final du site ;

Légèrement négatifs, mais acceptables et temporaires, sur :

o Le paysage ;

o Le trafic ;

o La qualité de l’air ;

o Le bruit ;

o Les activités alentours ;

o La consommation d’énergie ;

o Les eaux superficielles et souterraines ;

Nuls sur :

o La stabilité des sols ;

o La ressource en eau ;

o L’ambiance lumineuse ;

o Les vibrations ;

o Les réseaux ;

o La santé des riverains.

Il s’agira donc pour EQIOM GRANULATS, d’accentuer essentiellement son action en faveur de la

surveillance des eaux, des milieux naturels et de l’intégration paysagère du site. Certaines de ces actions seront menées à bien en suivant le projet de réaménagement coordonné et de remise en état final du site.

Cependant, ce projet que ce soit en termes de durée ou d’extension géographique, n’entrainera pas d’impacts supplémentaires significatifs. Les mesures déjà mises en place sur le site permettent et

permettront de maitriser la plupart de ces impacts.

NB : L’étude des projets connus autour du site a montré qu’il n’y aura aucun effet cumulé du projet d’extension avec ces projets connus.




C. RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE DE DANGERS

1. RISQUES ET MESURES PREVENTIVES

RISQUES NATURELS Risque sismique :

Projet de renouvellement et d’extension dans une zone d’aléa très faible occurrence extrêmement peu probable ;

Risque minime pour les personnes et l’activité économique en cas de séisme.

Risque kéraunique :

Aucune protection parafoudre n’est requise sur ce site ;

Les conséquences pourraient être modérées (dégradations matérielles, blessures d’un employé, incendie …). C’est pourquoi, pendant un orage, aucun employé ne circulera sur le site. Les engins ne présenteront pas de danger (effet « Cage de Faraday »).

Risque d’inondation :

Projet situé hors zone inondable et hors du lit majeur de la Loire. le risque d’inondation est donc improbable (probabilité d’occurrence d’une crue peut être estimée à 10-2 ;

Les conséquences seraient de gravité faible (dégâts matériels) à importante (noyade) mais restent très improbables compte tenu de la prévisibilité du phénomène.

Risque de tempête :

Risque improbable dans le secteur ;

Les conséquences, essentiellement matérielles, seraient modérées ;

En cas de tempête, la carrière sera évacuée. Les membres du personnel seront préalablement informés de la procédure à suivre.

Risque de feu de forêt :

L’évènement est très improbable ;

Les conséquences pourraient être sérieuses (propagation de l’incendie, brûlures,...).

En cas de propagation du feu, la carrière sera évacuée. Les membres du personnel seront préalablement informés de la procédure à suivre.

Risque de mouvement de terrain :

Secteur non concerné par le risque de mouvement de terrain ;

Risque lié au retrait et gonflement d’argile faible à moyen ;

Les conséquences, essentiellement matérielles, seraient modérées.

Impacts de foudre




RISQUES LIES AUX ACTIVITES HUMAINES A PROXIMITE Les voies publiques :

Un accident sur la RD951 pourrait bloquer l’accès au site. Le trafic sur cet axe est conséquent, ce qui augmente la probabilité d’accident routier ;

L’accès et l’entrée du site sont aménagés en toute sécurité (panneaux de signalisation, etc.). Les conséquences seraient sérieuses.

Risque d’intrusion et d’acte malveillant :

Entrée impossible sur le site par mégarde (clôture, panneaux) ;

Seul le risque d’intrusion par effraction demeure ;

Les conséquences pourraient être modérées (dégradations matérielles, blessures de l’intrus …) ;

La fermeture du site en dehors des horaires d’ouverture de la carrière et la pose régulière de

panneaux réduiront ce risque.

Risque industriel :

Les activités alentours (GMD Pack, RYB SA, Saint-Gobain,...) ne présentent pas de risque particulier pour le site (hormis le risque d’incendie étudié par ailleurs). Risque incendie :

Propagation improbable d’un incendie venant des habitations ou entreprises voisines au site par l’intermédiaire des bois ;

Les conséquences d’un incendie extérieur pourraient être le déclenchement d’un nouve l incendie,

des dégradations matérielles ou des blessures sur un employé ;

Des extincteurs sont et seront à disposition sur la carrière, les bords du site sont et seront régulièrement entretenus et les employés sont et seront régulièrement formés pour faire face à ce

risque.

RISQUES INTERNES AU PROJET D’EXTENSION Risque lié à la circulation sur site :

transport des matériaux vers l’installation par bandes transporteuses : circulation réduite sur la carrière risque faible ;

Les conséquences d’un accident pourront être la collision avec un engin, le renversement d’un

piéton, la chute d’un véhicule, etc. Elles seront limitées à l’intérieur du site ;

Pour minimiser ce risque, le plan de circulation sera complété avec les zones d’extension et les

engins continueront d’être régulièrement contrôlés.

Risque de noyade :

La carrière présentera des zones en eau. Le risque de noyade est et sera limité par la signalisation du danger (noyade, enlisement), l’interdiction d’accès aux plans d’eau et la ceinture de la fouille en eau par des merlons de sécurité.




Risque lié aux activités et aux procédés mis en œuvre

Les risques principaux sont les accidents corporels, les risques de projection, d’enlisement ou d’effondrement, d’incendie et de pollutions (notamment en cas d’acceptation de remblais non

inertes) ;

Les mesures préventives actuelles ou à mettre en place (fiches de postes, maintenance régulière des équipements, dispositifs d’arrêt d’urgence, Equipements de Protection Individuelle (EPI, procédure d’acceptation des remblais inertes, ...) permettront de minimiser considérablement la

gravité des conséquences qui seront modérées.

Risque incendie

Très peu de combustibles présents sur le site : le carburant des engins et celui des deux cuves de ravitaillement (15 m3) et du camion de ravitaillement (occasionnellement sur site) Le risque

incendie est donc très improbable ;

Les conséquences d’un incendie pourraient être des brûlures, une explosion, une pollution, une

propagation de l’incendie à l’extérieur du site ;

Les rayonnements thermiques en cas d’incendie ont été calculés au niveau des deux cuves de

ravitaillement. Ils restent confinés à l’intérieur du site.

Risque explosion

Risque essentiellement lié à la présence des réservoirs d’engins, des cuves de carburant et du

camion de ravitaillement des engins ;

Les effets de surpression de l’explosion du camion de ravitaillement et des cuves ont été calculés. Ils n’affectent aucune structure voisine extérieure au site ;

Pour éviter une explosion, il sera interdit de fumer à proximité des engins et des procédures

d’intervention seront mises en place.

Risques de pollution accidentelle

Causes : déversement de substances polluantes (renversement d’engin, mauvaise manipulation), accueil de déchets non inertes, incendie, envol de

poussières,... ;

Stockage des produits sur rétention, présence de 2 aires

étanches reliées à des débourbeurs/déshuileurs pour le ravitaillement et le lavage des engins, personnel sensibilisé et formé au risque pollution,

mise en place d’une procédure d’acceptation des déchets inertes, ...

Les éventuelles pollutions seront maîtrisées puis récoltées par une entreprise spécialisée.

Kit de dépollut ion aux hydrocarbures




Risque d’instabilité des terrains

Un phénomène d’instabilité a déjà été constaté sur la carrière de la Brosse pendant l’hiver 2012/2013, le niveau d’eau du bassin d’extraction était à un niveau particulièrement élevé, à ce moment là, ce qui à entrainé des effets de thixotropie sous les roues des tombereaux et de la

chargeuse et des instabilités du terrain sous la dragueline Le risque est donc probable ;

Les conséquences possibles d’un mouvement de terrain seront des blessures des employés, le

comblement partiel ou total de la fouille, des détériorations matérielles ;

Pour minimiser ce risque, le système de mise en communication des plans d’eau de la carrière par busage sera maintenu. Ainsi, les niveaux d’eaux resteront à l’équilibre et le phénomène d’instabilité des terrains par remontée de nappe est maitrisé.

Risques de maladies

Risque accidentel de maladies lié à une pollution des eaux à usage domestique ou l’inhalation de

particules nocives ;

En cas de pollution des eaux de la carrière, elle serait confinée et rapidement maîtrisée ;

Les maladies dues à l’inhalation de poussières ne se développent qu’après une exposition

prolongée. Des mesures seront prises sur la carrière pour limiter l’envol de poussières.

La cartographie des zones de risques (noyade, incendie, explosion, dangers circulation routière) significatifs est fournie en Figure 7.

2. MOYENS D’INTERVENTION ET DE SECOURS DISPONIBLES

Le tableau suivant récapitule les moyens de secours qui seront disponibles :

RISQUES MOYENS DE SECOURS

Incendie

Extincteurs présents dans les engins et les locaux sociaux

Réserves incendie (fouille d’extraction en eau, plans d’eau de la carrière)

Procédure EQIOM Granulats spécifique

Sapeurs-pompiers

Déversements accidentels

Ravitaillements des engins EQIOM et des engins sous-traitants sur des aires bétonnées reliées à des débourbeurs/déshuileur

Stockage des produits sur rétention dans l’atelier où les écoulements sont drainés vers une cuve de stockage des huiles usées régulièrement évacuées vers une filière agrée

Procédure de ravitaillement

Kits d’intervention rapide anti-pollution

Procédure d’urgence affichée

Blessés

L’ensemble du personnel est Sauveteur Secouriste du Travail

Armoire de premiers secours dans le bâtiment accueil

Registre des soins

Sapeurs-pompiers, SAMU

Numéros d’urgence affichés dans les bureaux

Procédure d’alerte

Les travailleurs sont et seront équipés d’un téléphone mobile

Procédure d’alerte : prévenir les organismes publics de secours, prévenir les responsables EQIOM, prévenir les autorités de tutelle, etc.




3. CONCLUSION DE L’ETUDE DE DANGERS

Par son activité mettant en œuvre essentiellement des matériaux minéraux et une exploitation en eau, cette carrière ne présente objectivement que quelques rares dangers pour son environnement en cas d’accident : Quelques dangers, mais avec une faible probabilité d'occurrence, du site vers l’extérieur et avec

peu de conséquences : incendie, explosion,

Pratiquement aucun risque d’aggravation d’un problème venant de l’extérieur.

La préconisation suivante peut être rappelée :

Le ravitaillement des engins s’effectuera à plus de 15 m des limites de la demande, d’autres engins, des locaux sociaux et des zones de végétation présentes à l’intérieure du site.

Un grand nombre de précautions sont prises et seront maintenues pour éviter les risques et en limiter les conséquences, comme :

Présence de nombreux extincteurs (dans les engins, les bureaux, l’atelier),

Fouilles en eau servant de réserve d’eau anti-incendie,

Site entièrement clôturé,

Entretien de la végétation périphérique pour éviter la propagation du feu,

Respect du plan de phasage,

Entretien des engins notamment pour les maintenir conformes,

Plan de circulation interne,

Respect des consignes de sécurité,

Mise en place des panneaux de signalisation des dangers. Enfin, les moyens de secours sont identifiés et adaptés, et le personnel sera formé à les utiliser ou les faciliter.

Réalisé par : GéoPlusEnvironnement

Agence Centre et Nord

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7 rue du Breuil 88 200 REMIREMONT

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Sainte-Anne 84 190 GIGONDAS Tél : 06 88 16 76 78

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