tome 8 : services au public

104 Allons enfants du numérique !

services au public

parolesdelus.com 105

sur parolesdelus.com

Borne Internet gratuite■ Nouveau service destiné aux visiteurs ou aux Morlaisiens dépourvus d’informatique.■ Connexion gratuite limitée à vingt minutes.

Agnès Le Brun, maire de Morlaix (29) et députée européenne

Grasse sur smartphone■ Portail unique d’accès à tous les services du territoire.■ Application gratuite et simple.■ Solution pour renforcer la proximité entre habitants et administration, touristes et professionnels, et pour favoriser la revitalisation urbaine.

Jean-Pierre Leleux, maire de Grasse, sénateur des Alpes-Maritimes, président de Pôle Azur Provence

Regards croisés sur l’e-démocratie■ Vers une forme de concertation plus moderne ?■ L’e-démocratie ne doit pas se substituer au débat public.

Bertrand Pancher, président de Décider ensemble et député de la Meuse (55)…

Libre service. Installée dans le hall de l’hôtel de ville, la borne Internet est en accès gratuit. Sa mise en place constitue une étape pour la Ville, qui souhaite développer de nouveaux outils pour diffuser l’information municipale.

Portail unique. L’application smartphone lancée par la Ville permet aux habitants et aux gens de passage d’accéder à des informations sur la collectivité. Une preuve de la participation active de Grasse à l’ère numérique.

Implication. Nombreux sont les élus déjà convaincus du bien fondé de l’e-démocratie. Ils pourront ainsi ouvrir la voie à une forme de concertation plus moderne et faire la promotion de pratiques participatives.


■ Paroles d’élus Pouvez-vous nous présenter l’instance nationale partenariale sur la dématérialisation dont la DGME assure le pilotage et à laquelle participent de nombreuses associations d’élus ? ■ Nicolas Conso La DGME s’appuie en effet sur la consultation et la concertation avec les associations représentatives des collectivités territoriales, qui tiennent une place déterminante dans le développement de l’administration numérique en tant que gestionnaires et producteurs de services aux usagers et en tant qu’interlocuteurs de l’État. De ce travail régulier est apparu le besoin commun d’une instance partenariale de coordination et de référence en matière d’échanges numériques entre les services de l’État et le secteur public local. Il s’agit d’associer ce dernier de façon systématique, cohérente et globale à la définition des projets d’échanges numériques portés par les

administrations de l’État : dématérialisation des échanges ou services numériques. ■ Paroles d’élus Quand a-t-elle été créée et quels en sont les membres ?■ Nicolas Conso L’instance, pilotée par la DGME, a été créée en septembre 2011 et s’est déjà réunie quatre fois. Présidée par le directeur de la Modernisation de l’État, elle est composée de représentants de neuf associations d’élus locaux – l’AMF, l’ADF, l’ARF, la FVM, l’APVF, l’AMGVF, l’AMRF, l’Acuf et l’AdCF – ainsi que des directions ministérielles principalement concernées.■ Paroles d’élus Quelles sont ses missions ? ■ Nicolas Conso Cette instance peut être définie comme le lieu de concertation et d’échanges pour identifier, en amont, les chantiers numériques et de dématérialisation qui impactent les collectivités territoriales. À ce titre, elle peut faire appel à toute

instance technique ou administration. Son rôle est aussi de contribuer à définir des règles et des processus communs. Il lui revient également d’examiner les modalités de mise en œuvre et de développement de mesures déjà engagées. Par exemple, lors de l’étude du déploiement de l’inscription en ligne sur les listes électorales, les associations ont insisté sur la nécessité d’une liaison avec leur “back office”. Enfin, l’instance participe, en aval, au développement et à l’appropriation par les collectivités territoriales des grands chantiers en matière d’échanges numériques, de contrôle de légalité, d’état civil, etc. Son rôle est ici d’élargir au plus grand nombre de collectivités l’information sur des initiatives déjà instaurées en vue de se les approprier. À cet égard, l’instance a récemment recommandé d’intégrer au cycle de formation des agents territoriaux ces nouvelles procédures de dématérialisation

serv

ices

au

publ

ic

l’avis de l’expert

Nicolas Conso, chef du service Innovation à la direction générale de la Modernisation de l’État (DGME), au ministère de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique

’’


et de téléservices. Elle travaille aussi à faire converger les différents modes d’échanges entre collectivités et État ainsi que les systèmes d’authentification des signatures.■ Paroles d’élus Où en est la dématérialisation des démarches administratives en France ?■ Nicolas Conso Le défi concerne autant le développement de l’usage du numérique que l’élaboration de nouveaux services – plus de 80 % des services les plus attendus sont disponibles. Il nous faut donc unir nos forces pour que le maximum de Français et de collectivités utilisent ces moyens. Notre marge de progression est importante. Prenons l’exemple de l’inscription en ligne sur les listes électorales, dont les résultats ont dépassé nos attentes : à fin 2011, 2 650 communes y étaient raccordées, soit 36 % de la population. 236 000 demandes ont été enregistrées sur les dernières

semaines de l’année, dont 48 000 les 30 et 31 décembre ! En 2011, seuls 5 % des inscriptions ont été réalisés en ligne, nous sommes encore au début du chemin ! Nous comptons aussi beaucoup sur l’essor de la dématérialisation des demandes d’état civil : il s’agit de remplacer la demande initiale d’extrait d’acte de naissance pour le passeport ou un mariage, par exemple, par un échange d’informations entre mairies. La mairie où est effectuée la démarche va ainsi interroger la mairie de naissance pour vérifier les données déclarées par le citoyen. Cela évite les déplacements de l’usager, les frais aux administrations, et contribue à lutter contre la fraude ! ■ Paroles d’élus Pouvez-vous dresser un panorama de l’e-administration ?■ Nicolas Conso Aujourd’hui, un Français sur deux a le réflexe Internet pour ses démarches administratives. Le service

de changement de coordonnées, qui permet de prévenir 12 administrations d’un coup, est utilisé lors d’un déménagement sur trois, soit environ 750 000 fois par an. Quatre millions de comptes ont été créés sur mon.service-public.fr, et sa fusion en cours avec service-public.fr renforcera la facilité d’accès aux démarches en ligne. Sur Internet ont également été enregistrées 12,8 millions de déclarations de revenus. Les sites de l’Assurance maladie, de Pôle emploi et de la Caisse d’allocations familiales attirent, quant à eux, un peu moins d’un usager sur deux. En termes de perspectives, je pense qu’il faut continuer à accorder une place centrale au citoyen pour développer les usages, exploiter toutes les possibilités des nouveaux outils (mobiles et tablettes), viser le “0 % papier” dans les échanges entre administrations, et accroître la réutilisation des données publiques.

À l’heure où plus de 80 % des services attendus par les usagers sont disponibles,

le nouveau défi que nous devons relever est celui du développement de l’usage.”

’’// Interview de Nicolas Conso


l’interview Xavier Bertrand, maire de Saint-Quentin, député de l’Aisne et ancien ministre, a l’ambition de faire de sa commune une ville numérique à part entière, et souhaite accélérer son développement numérique au service de ses citoyens. Non seulement il cherche les opportunités de développer des formations spécifiques au secteur et de multiplier les viviers de croissance au niveau économique, mais il est aussi, et surtout, attaché à faire bénéficier du numérique au quotidien l’ensemble de la population de son territoire.

’’se

rvic

es a

u pu

blic

Xavier Bertrand, maire de Saint-Quentin, député de l’Aisne, ancien ministre



■ Paroles d’élus À plusieurs reprises vous avez exprimé votre intention d’accélérer le développement du numérique au service des Saint-Quentinois. Quel est l’axe majeur de votre stratégie dans ce domaine ?■ Xavier Bertrand Je veux faire de Saint-Quentin une ville numérique pour tout ce que le numérique apporte en termes de communication, de formation et d’économie, mais aussi en termes de services au quotidien à la population. Les technologies du numérique constituent un atout essentiel et une condition de la réussite de l’attractivité des territoires, que ce soit sur le plan de l’aménagement du territoire, du développement économique ou de la relation aux citoyens. Nous n’avons plus le temps d’avoir le temps ! Aujourd’hui, tout va très vite et tout ira encore plus vite demain. L’ADSL, qui a permis aux communications électroniques de faire un pas de géant, n’est plus suffisant. Il faut maintenant passer au très haut débit. C’est dans cet esprit que Stéphane Richard, PDG de France Télécom Orange, est venu présenter les grandes étapes du déploiement du très haut débit à Saint-Quentin, marquant ainsi un nouveau pas franchi par notre ville vers son objectif d’être une véritable ville numérique. C’est un enjeu essentiel, car le secteur

du numérique sera le plus créateur d’emplois dans les années à venir.■ Paroles d’élus Quels sont les services numériques rendus par la Ville que vous souhaitez privilégier dans l’avenir ?■ Xavier Bertrand Je veux mettre l’informatique au service de tous les Saint-Quentinois, particuliers et professionnels. C’est dans ce cadre que nous mettons en place le Wifi dans tous les lieux publics de la commune. La place de l’Hôtel-de-Ville est déjà équipée, d’autres sites suivront dans la foulée. C’est également comme cela que nous développons les e-services et l’e-administration pour faciliter les démarches administratives des Saint-Quentinois, mais aussi de tous ceux qui souhaitent s’installer à Saint-Quentin. De même, nous déployons les technologies informatiques et de dématérialisation dans les écoles. De plus, nous allons mettre en œuvre dès cette année un service numérique d’aide aux devoirs pour les enfants jusqu’au CM2.■ Paroles d’élus Quelles sont vos attentes à l’issue de la large réflexion sur la ville intelligente et numérique de demain que vous avez engagée en tant qu’élu local ?■ Xavier Bertrand D’abord, des retombées économiques. Les économistes

s’accordent à dire que les investissements dans le numérique sont doublement productifs puisqu’ils le sont par eux-mêmes, mais aussi par la contribution qu’ils apportent à la compétitivité de l’ensemble des secteurs de l’économie. En d’autres termes, le numérique est un facteur de croissance incontournable et, par conséquent, une source d’emplois considérable. Saint-Quentin ne peut, à l’évidence, rester à l’écart de telles opportunités ! Ensuite, une reconnaissance nationale, et pourquoi pas internationale, de Saint-Quentin dans le secteur du numérique et, en particulier, du cloud computing. C’est le sens de la création du “Garage”, incubateur cloud computing, ou de l’ouverture du premier Master cloud computing en France, second en Europe. Cette association incubateur cloud computing/Master cloud computing est unique au monde. Lorsque je parle de reconnaissance nationale, voire internationale, je pense que nous sommes sur la bonne voie… car la voie du numérique, c’est la voie de l’avenir.> www.ville-saintquentin.fr

■ La fibre à Saint-Quentin Courant 2013, les Saint-Quentinois devraient commencer à bénéficier des services THD, notamment à travers l’offre “La Fibre” d’Orange. Grâce à ce déploiement, les habitants de 58 communes de l’Aisne (70 000 foyers pour un investissement d’Orange de 10 millions à 20 millions

d’euros) profiteront, à terme, d’une nouvelle expérience des usages multimédias, sans contrainte de débit.■ Pôle d’excellence numérique Saint-Quentin développe des formations dans les dix sections de BTS industriels et tertiaires des établissements scolaires et universitaires parties prenantes

du Pôle d’excellence numérique ouvert en septembre 2011.■ Le cloud en vedette En janvier dernier, de la collaboration entre l’Institut supérieur des sciences et techniques, Google et la Communauté d’agglomération, présidée par Pierre André, est né l’incubateur cloud computing

“Le Garage”, dispositif d’accueil de projets en maturation, en présence de Jean-Marc Tassetto, directeur général de Google France. À la rentrée de septembre, s’est ouvert, à l’Institut supérieur des sciences et techniques, le premier Master cloud computing en France. Google y participe activement en y déléguant des intervenants.

repères


ÉvénementRencontresNFC

■ Deuxième édition. La Semaine digitale de Bordeaux a inscrit, fin mars 2012, son profil particulier dans le paysage des manifestations innovantes : ni salon ni festival, elle constitue un temps de valorisation et d’impulsion de projets qui prennent appui sur Internet et sur le numé-rique au sens large. Bordeaux développe ainsi une remarquable dynamique d’implémentation de services innovants en ville. À l’occasion, la municipalité a procédé au déploiement d’un des plus ambitieux programmes de promo-tion des objets “sans contact” reposant sur la norme NFC, dont le projet “Mobilibom”.

■ Échanges innovants. Cet événement était d’abord l’occasion de se mettre à disposition des ingénieurs, des créatifs, des écoles et des porteurs de projets, et d’accompagner les courses au développement pour aboutir à un bouquet d’innovations. Mais la Semaine digitale, dont Orange est un important partenaire avec ses services regroupés sous le label Cityzi, est aussi l’opportunité d’échanger avec d’autres villes, des penseurs et des créateurs qui parta-gent le désir de tirer d’Internet le prétexte d’un développement humain collectif et harmonieux.> [email protected]

serv

ices

au

publ

ic

La ville est, de tous les territoires, celui où la rencontre entre l’innovation numérique et l’usage par les citoyens s’opère le plus vite. Encouragée et accompagnée, cette innovation crée immédiatement un nouveau bien collectif, une valeur partagée.”Alain Juppé, maire de Bordeaux, ancien ministre

Semaine digitale : innover et échangerBordeaux (Gironde)Outre la rénovation de la ville, avec transformation des schémas de transports et redéfinition de l’espace piéton et cycliste, Bordeaux accueille nombre d’entreprises spécialisées dans le jeu vidéo et l’lnternet mobile.

‘‘// 2011, bon cru numérique bordelais

✓✓✓


Concertation citoyenneTransports en communVote en ligneUltraproximitéMobilité rurbaine

■ Démocratie locale. Dans le cadre d’une nouvelle délégation de service public pour l’ex-ploitation du réseau de bus à rénover, la Com-munauté d’agglomération d’Amiens Métropole a mis en place une consultation des citoyens par Internet sur la restructuration de leur réseau de bus. Compte tenu de l’étendue du territoire, une e-consultation citoyenne à l’échelle de la métropole amiénoise est apparue comme la solution participative idéale. Objectif : coller au plus près des besoins et des attentes exprimés par plus de 400 habitants et usagers du terri-toire métropolitain.

■ E-concertation. Mise en ligne du 22 août au 30 septembre 2011 sur www.amiens.fr, cette e-consultation a été orchestrée par l’association “In-novons pour la Concertation sur Internet” pour les volets technique et stratégique (modération des débats, choix des affirmations, suivi des votes, synthèse des propositions…). Doté d’un budget de fonctionnement de 4 000 euros (de la Mission démocratie locale), le projet a favorisé l’adaptation du réseau de bus aux attentes de la population, qui a pu apprécier en direct la prise en compte de ses avis et demandes.> [email protected]

La démocratie locale prend le bus Amiens Métropole (Somme)Territoire emblématique de la Picardie, la Communauté d’agglomération Amiens Métropole (180 000 habitants) est constituée d’une zone rurale et d’une zone urbaine avec la ville d’Amiens (136 000 habitants).

services au public

✓✓

✓✓✓

Développer la e-participation afin d’offrir de nouvelles possibilités aux habitant(e)s de l’agglomération de contribuer aux projets, notamment à ceux qui ne peuvent se rendre en réunion de concertation.”Thierry Bonté, vice-président d’Amiens Métropole en charge des transports et déplacements

Étienne Desjonquères, adjoint au maire d’Amiens, en charge de la démocratie locale et de la vie associative

‘‘


■ Tout-en-un. Avec 16 000 cartes de vie quotidienne délivrées gratuitement à toute la population (une par famille), la Communauté de communes de Parthenay offre aux usagers un véri-table “passe” public du territoire. La carte, individuelle et nominative, per-met de payer des services de crèche, cantine, garderie, médiathèque, lu-dothèque, centre de loisirs, centre aquatique, salle de sport et déchet-terie communautaire. Et de s’assurer de la présence des enfants à l’école. Ce moyen de paiement connecté à un compte famille peut être rechargé au guichet, sur des bornes dans les communes, ou directement en ligne. ■ Services associés. Lancé le 1er juin 2005, le projet, conduit par Microsoft Consulting, a été mis en œuvre par la société Horanet et le service TIC de la collectivité. Estimée à 603 000 euros, l’expérimentation a été cofinancée par l’Europe, l’État, la Région, le Départe-ment, la Communauté de communes et quatre communes (Parthenay, Châ-tillon-sur-Thouet, Pompaire et Le Tal-lud). La carte magnétique est associée au service Contact Diffusion Multimé-dia d’Orange, qui informe les usagers par SMS ou message vocal du solde de leur compte famille. > [email protected]

serv

ices

au

publ

ic

Le numérique permet un accès facilité aux services dans la ville et concerne toutes les collectivités. Aujourd’hui, la création de services, pour et par les habitants, devient une réalité. Comme la carte de vie quotidienne, individuelle et nominative, délivrée gratuitement par la Communauté de communes.”Xavier Argenton, président de la Communauté de communes de Parthenay et maire de Parthenay

Services “à la carte”CC de Parthenay (Deux-Sèvres)En Poitou-Charentes, groupement de sept communes (18 500 habitants) en zone rurale autour de la ville centre de Parthenay, classée 5@.

E-servicesPaiement en ligneGestion

‘‘✓✓✓


■ Simple et gratuit. L’office du tou-risme (OT) et la Ville de Grasse ont mis à disposition des habitants et des tou-ristes une application “portail” gratuite et simple d’utilisation pour accéder à des informations autour de la collectivité. Grasse souhaite ainsi devenir une pla-teforme d’innovation et d’expérimenta-tion dans le domaine du numérique. Ce guichet unique et personnalisé fournit sur smartphone des informations sur les services de la commune, de l’OT, de la Communauté d’agglomération, du théâtre, du cinéma, du monde as-sociatif et des commerçants. La Ville a signé un accord avec Orange pour le déploiement de hotspots Wifi à partir desquels charger l’application.■ Partenariats. Cette action prolonge le partenariat entre la Ville et l’université de Nice, déjà à l’origine de nombreux projets : chemins historiques tagués (NFC et QR codes), réalité augmentée, etc. La Ville et l’OT ont fait appel à un prestataire local spécialisé et mobilisé la Communauté d’agglomération, les ac-teurs économiques et culturels locaux. Le lancement de l’application a fait l’ob-jet d’une campagne d’affichage et de communication : articles dans la presse et sur les sites municipaux, dépliants, etc. Orange s’est associé à l’opération en plaçant deux hotspots Wifi.> [email protected]

Grasse sur smartphoneGrasse (Alpes-Maritimes) Cité internationale du parfum, cette collectivité rayonnante de la Côte d’Azur (51 000 habitants) gère un centre historique réputé et une dizaine de villages disséminés sur un vaste territoire.

Nous sommes heureux d’être pionniers sur la Côte d’Azur, et peut-être en France, dans le concept d’une application ‘portail’ fédérant les initiatives locales et offrant à l’usager un guichet unique et personnalisé.”Jean-Pierre Leleux, maire de Grasse, sénateur des Alpes-Maritimes, président de Pôle Azur Provence

services au public

PortailInformationGuichet unique

‘‘✓✓✓


■ Collaboratif. Dans le cadre de sa démarche de démocratie participative, la Ville de Gruis-san a mis en place un blog collaboratif à des-tination des délégués de quartier. Cet espace de partage et de travail consacré à la vie des conseils de quartiers est accessible à tous sur Internet. Les délégués y partagent des docu-ments et les services municipaux y diffusent de l’information aux délégués et aux élus ré-férents. Ce blog est conçu comme un outil citoyen capable d’améliorer les échanges et de générer des projets entre les quartiers en dynamisant la réflexion collective.

■ Guider et former. Après étude interne et concertation entre l’animatrice des conseils de quartiers, le responsable informatique et les 65 délégués, le blog http://nosquartiers.ville-gruissan.fr s’est ouvert en décembre 2010, sans aucun coût. Dans chaque quartier, un délégué référent guide ses homologues dans l’utilisation du site. Le principe : dépôt d’infor-mations sur un espace commun ou par le biais d’un forum. Une dizaine de visites sont recen-sées chaque jour. Une troisième campagne de formation des délégués est prévue en 2012.> [email protected]

serv

ices

au

publ

ic

Blog participatifGruissan (Aude)Village traditionnel et station balnéaire de 4 600 habitants, proche de Narbonne, sur le Golfe du Lion, lové autour de son château du XIIIe siècle.

Ce site web interne permet de renforcer les liens entre les quartiers et leur donne

la possibilité d’échanger et de réfléchir sur des problématiques et sujets qui pourront être présentés et développés dans les ateliers citoyens.”Henri Selig, adjoint au maire de Gruissan, délégué à la citoyenneté et à la communication‘‘

Démocratie participativeQuartiersBlog

✓✓✓


■ Codes-barres. En complément de la version mobile de son site Internet, Haguenau s’est do-tée de QR codes : des codes-barres en deux dimensions disposés dans la ville ou imprimés sur des affiches. Équipés d’un smartphone, les habitants, les touristes et les visiteurs ont ainsi accès à des informations et des applica-tions mobiles. Il leur suffit de photographier le QR code pour connaître l’agenda des mani-festations, la disponibilité des places de par-king, le programme culturel, l’itinéraire vers un commerce, ou encore le jour de collecte des déchets.

■ Interne. Après la mise en ligne du nouveau site Internet de la Ville en août 2011 et de sa version mobile en septembre 2011, la collecti-vité a déployé des QR codes dans la cité. De la phase d’étude jusqu’à la mise en service, le projet a été mené en interne par deux agents de la commune, un webmaster et un technicien multimédia. Pour développer les usages, il a fallu informer le public, notamment via le ma-gazine municipal et le site Internet de la Ville. En parallèle, les agents de la collectivité ont été sensibilisés aux nouveaux outils.> [email protected]

Des codes dans la villeHaguenau (Bas-Rhin)Pôle du Pays d’Alsace du Nord, ville de 35 000 habitants aux portes du parc naturel régional des Vosges du Nord.

Il est essentiel que les habitants et les touristes puissent profiter de services d’information utiles et faciles d’accès. Cette application est un exemple d’innovation mis au service de la population.”Claude Sturni, maire d’Haguenau et député du Bas-Rhin

services au public

QR codesMobileInformer en mobilité

‘‘

✓✓✓


NFCSmartphoneM-services

■ Pionnier. Pendant l’été 2012, 50 passagers réguliers de l’aéroport de Toulouse-Blagnac ont expérimenté les services mobiles sans contact grâce au NFC. Doté de son smartphone, l’uti-lisateur n’a ni ticket de parking ni billet d’avion. Rapide, l’application propose une liste des vols, indique le portique de sécurité “coupe-file” et supprime l’attente à l’enregistrement. Pratique, le mobile mémorise l’emplacement du station-nement de parking pour le retour, affiche aussi la météo et les conditions du trafic toulousain.■ Test. L’étude, qui a révélé que 70 % des personnes souhaiteraient voyager sans docu-

ment papier, a donné l’idée de ce projet. La communication entre le téléphone et le sys-tème est assurée par la technologie NFC, qui fait communiquer la carte SIM du téléphone avec l’aéroport. L’expérimentation a été menée durant l’été 2012 avec trois partenaires : Sita, société internationale spécialiste des services de télécommunications pour le transport aé-rien, Research in Motion, fabricant canadien du BlackBerry, et Orange, qui lance une carte Sim NFC dotée d’un niveau de sécurité équivalent à celui des cartes de paiement à puce. > [email protected]

serv

ices

au

publ

ic

Les mobiles doivent devenir les sésames de notre quotidien et nous simplifier la vie.” Bernard Keller, maire de Blagnac, vice-président de Toulouse Métropole

“Avec le NFC, le smartphone fournit une information personnalisée pour mieux gérer le temps précédant le voyage et le rendre plus convivial.”Jean-Michel Vernhes, président de l’aéroport Toulouse-Blagnac et de l’Union des aéroports français

L’aéroport du futurAéroport de Toulouse-Blagnac (Haute-Garonne)Aéroport de Midi-Pyrénées accueillant près de 8 millions de passagers par an, situé dans une ville de 23 000 habitants comptant 35 000 salariés dans plus de 2 000 entreprises spécialisées notamment dans le numérique.

‘‘

✓✓✓


Bornes InternetVisioconférencesActes d’état civilCertificat de non-gageDématérialisationE-formulaire

■ Proximité des services publics. La création d’un Espace services publics à Anor répond à la volonté municipale de satisfaire la majorité des demandes des administrés : cet espace facilite la prise en charge des demandes indivi-duelles par un accueil physique autour de trois outils modernes et interactifs : une borne d’ac-cès à Internet et aux services publics en mairie ; une borne en lien avec la CAF de Maubeuge ; et, plus récemment, un Point Visio-public (PVP d’Orange) qui met en relation par visioconfé-rence l’usager avec la CAF, le Pôle emploi et la Mission locale rurale de l’Avesnois.

■ Partenariat réussi. Au-delà des équipe-ments liés à l’Espace services publics, trois par-tenaires sont à l’origine de l’installation du PVP en mairie : Pôle emploi, la CAF de Fourmies et la Mission locale rurale de l’Avesnois. Coût de l’opération pour une borne administrée et trois bornes expert : 94 820 euros sur deux ans, y compris le salaire et la formation de l’agent d’accueil. Une aide européenne du fonds Feder a couvert 50 % des dépenses engagées dans le projet, sans oublier une participation de Pôle emploi à hauteur de 10 750 euros.> [email protected]

Borne Internet et PVPAnor (Nord)Petite commune du parc naturel régional de l’Avesnois, Anor (3 330 habitants), au sud-est de Maubeuge, est située entre Fourmies et Hirson et adossée à la frontière Belge.

Avec notre Espace services publics, nous proposons un concept d’accueil individualisé et innovant offrant des services modernes et proches des usagers. Notre objectif, grâce à Internet, est d’améliorer les services rendus à la population. Un service de proximité qui évite les déplacements à l’heure du développement durable.”Joëlle Bouttefeux, maire d’Anor

services au public

‘‘

✓✓✓✓✓✓


■ En temps réel. Baptisé “Machine to machine, pour la ville durable”, le pro-jet expérimenté par la ville de Meylan a pour but de résoudre les problèmes de stationnement sauvage et illicite empêchant le passage des véhicules de sécurité et d’enlèvement des dé-chets, en s’appuyant sur les dernières innovations technologiques à base de capteurs sans fils enterrés dans le sol. L’idée : informer en temps réel l’équipe municipale en charge de ces ques-tions et lui envoyer automatiquement un courriel si des automobilistes sont garés hors des places de parking ou dès que le temps de stationnement autorisé est dépassé.■ Capteurs autonomes. À travers le projet collaboratif “SensCity”, Orange déploie une infrastructure mutualisée de capteurs de mesures environne-mentales pour améliorer la gestion des ressources de la ville durable. À Mey-lan, huit capteurs sans fil (autonomes grâce à des piles) ont ainsi été enfouis sous la place des Damiers, dans le quartier des Béalières. Une application informatique informe l’équipe munici-pale en temps réel de la situation : en cas d’infraction au stationnement, le système adresse automatiquement un courriel d’alarme.> [email protected]

serv

ices

au

publ

ic

Grâce à Orange, nous disposons de capteurs sans fils enfouis dans le sol, capables de détecter les stationnements gênants, de les signaler sur une plateforme web en mairie… et de sensibiliser ainsi les automobilistes récalcitrants.”Marie-Christine Tardy, maire de Meylan et conseillère régionale de Rhône-Alpes

Stationnement captéMeylan (Isère)Sur les contreforts du massif de Chartreuse, dans la vallée du Gévaudan, Meylan fait partie de la Communauté d’agglomération Grenoble Alpes Métropole. Ville nature mais urbaine, Meylan abrite “Innovallée”, première technopole créée en France en 1972.

Machine to machineVille durableCapteursStationnementTranquillité

‘‘✓✓

✓✓✓


services au public

■ E-cimetières. Depuis la Toussaint 2011, tout internaute a accès aux re-gistres des 13 cimetières municipaux de Nantes. Les registres d’inhumation de la ville de 1867 à 2006, contenant 404 240 noms, sont numérisés et uti-lisés par les agents municipaux. Le grand public peut consulter en ligne les données datant de plus de cin-quante ans. Il est désormais facile de retrouver une sépulture avec le moteur de recherche. Gratuit, ce service en ligne est destiné aux descendants des défunts ainsi qu’aux généalogistes, aux notaires ou aux sociologues.■ Open data. La numérisation et l’in-dexation des registres ont commencé dès 2006. Le projet de mise à dispo-sition sur Internet a été mené par le secteur des cimetières, en lien avec les Archives municipales et la direction des Systèmes d’information. Le projet est cofinancé par la direction de la Re-lation aux usagers et le cabinet généa-logique Coutot-Roehrig pour un coût de numérisation de 44 160 euros TTC et d’indexation de 17 940 euros TTC, sans compter les coûts de personnels et d’hébergement de la plateforme Internet. > [email protected]

Cimetières en ligneNantes (Loire-Atlantique)Sixième ville de France avec 282 000 habitants, capitale régionale des Pays de la Loire et centre de la Communauté urbaine de Nantes qui compte 580 000 habitants.

Cette initiative, la première en France, s’inscrit pleinement dans l’esprit de l’open data, qui consiste à transmettre, partager et réutiliser les données publiques dématérialisées au service des habitants.”Anne Lefèvre, conseillère municipale de Nantes, déléguée aux formalités, à l’état civil et aux cimetières

NumérisationInternetE-services

‘‘✓✓✓


■ Inciter à composter. Baptisé “Opération compostage”, le projet porté par la Commu-nauté de communes propose aux habitants de réserver en ligne leur composteur (deux modèles au choix adaptés aux besoins des ménages), dans le cadre de la démarche de réduction des déchets ménagers entreprise par la collectivité depuis 2002. Une fois la ré-servation effectuée, chaque citoyen peut bé-néficier d’un suivi personnalisé : un animateur répond par téléphone à toutes les questions sur le compostage. Et des réunions d’anima-tion sont proposées sur tout le territoire.

■ Promotion online. Lancée en avril 2010, l’opération avait été précédée huit ans plus tôt de la mise en place de neuf microplateformes de compostage sur le territoire. La reprise de l’opération en 2012 – et sa promotion via le site Internet de la Communauté de com-munes – correspond au lancement, au côté de l’Ademe, d’un plan compostage. Ce plan de 80 000 euros a été financé par la collectivité (37 000 euros), l’Ademe (24 000 euros) et la vente des composteurs (19 000 euros).> [email protected]

serv

ices

au

publ

ic

E-compost au jardin CC du Pays de Colombey et du Sud Toulois (Meurthe-et-Moselle)Le Pays est “maillé” de villages qui ont conservé leur bâti architectural lorrain, tout en étant au cœur d’un réseau de services et d’activités économiques.

La Communauté de communes a introduit la notion de prévention dans sa politique environnementale

avec la distribution de composteurs et la formation au compostage. La diffusion des résultats et des retours d’expérience entretient la mobilisation.”Claude Deloffre, vice-président de la CC du Pays de Colombey et du Sud Toulois, en charge de l’environnement‘‘

Déchets ménagersRéservation en ligneCompostage domestique

✓✓✓


■ Parking convivial assuré. Soucieux d’amé-liorer le service rendu à ses usagers, Cham-pagne Parc Auto, la SAEM (Société anonyme d’économie mixte) qui gère les parkings de la ville, a installé un système de reconnaissance de plaques de véhicules. L’idée : fluidifier le trafic aux entrées et sorties des parkings en ouvrage. Outre la gestion complète des abon-nés par lecture de plaque, le système évite l’échange de tickets entre conducteurs mal-veillants, permet une facturation au réel en cas de ticket perdu ainsi qu’une gestion rapide et conviviale des cas litigieux.

■ Gestion rapide, accès fluide. Opérationnel depuis fin 2011, le système déployé dans le centre-ville rémois offre un outil simple, rapide et efficace au gestionnaire responsable du parc auto (détection des tickets échangés ou volés à la sortie, affichage rapide de la photo et de la plaque lue, recherche des clients par numéro de plaque…). Financé sur fonds propres par Champagne Parc Auto (environ 30 000 eu-ros TTC par parc), le déploiement du système a été facilité par la présence d’un matériel péager uniforme sur les cinq parcs autos concernés.> [email protected]

Plaques reconnues, parking fluideChampagne Parc Auto, SEM de Reims (Marne)Célèbre dans le monde entier pour le breuvage aux fines bulles produit grâce aux vignes qui s’épanouissent sur ses terres, l’agglomération urbaine de six communes abrite 188 000 habitants.

Pour faire respirer votre ville, arrêtez votre voiture dans les parkings de Champagne Parc auto. Vous contribuerez à libérer l’espace public et, en réduisant le temps passé au volant, vous limiterez les émissions polluantes de votre véhicule.”Stéphane Joly, adjoint au maire de Reims, PDG de CPA

services au public

Parkings intelligentsLecture de plaques minéralogiques

‘‘

✓ ✓

✓


Capteurs communicantsStationnement durableRecherche de place

■ Capteurs et horodateurs innovants. Depuis janvier 2012, la Ville de Nice implante sur ses trottoirs un réseau de capteurs com-municants associés à des horodateurs de nouvelle génération. Objectif : indiquer en temps réel aux automobilistes les places dis-ponibles en voirie et leur offrir de nouvelles solutions de paiement. Intégrée dans le Schéma global de stationnement 2011-2015 de l’agglomération niçoise, cette opération fait partie des mesures novatrices et ambitieuses destinées à améliorer les conditions de sta-tionnement dans le centre-ville.

■ Kiosque multiservices. Première ville de France à recourir au “stationnement intelligent”, Nice veut fluidifier le trafic, améliorer la qualité de l’air et réduire les nuisances sonores. Solu-tions proposées : des capteurs installés dans la chaussée (pour connaître en temps réel l’état du stationnement, du trafic et de la qualité en-vironnementale), un kiosque multiservices (no-tamment pour le paiement du stationnement) et un ensemble d’e-services (pour mieux informer les usagers et les agents municipaux des dé-passements du temps de stationnement).> [email protected]

serv

ices

au

publ

ic

Faire entrer le stationnement en voirie dans le XXIe siècle, telle est l’ambition de Christian Estrosi. C’est l’objectif du système de ‘stationnement intelligent’ déployé à Nice. Opérationnel à l’automne 2012, il sera installé dans toute la commune.”Benoît Kandel, premier adjoint au maire de Nice, conseiller général des Alpes-Maritimes, président de la Semiacs

L’e-révolution du stationnementSemiacs-SEM de Nice et de Cagnes-sur-Mer (Alpes Maritimes)Cinquième ville de France, Nice (345 000 habitants) est la ville-phare de la Côte d’Azur : à la fois élégante et populaire, elle a le charme des cités méditerranéennes où la douceur de vivre tient autant à la beauté de la ville qu’à son climat exceptionnel.

‘‘// Technologies sans contact

✓✓✓


SatelliteAccès InternetSolution haut débit

■ Solution satellite. Depuis des années, le maire de Lagrange, Christian Sourbès, étudiait, avec son conseil municipal, les possibilités de faire accéder leur village à l’univers d’Internet. Faute d’infrastructures existantes, les habitants en étaient privés. Lasse d’attendre, la municipa-lité a pris l’initiative, en 2007, de se rapprocher de la direction des Relations avec les collecti-vités locales pour les Landes d’Orange. Après une phase de diagnostic afin de définir et com-prendre les attentes techniques de la population, différentes solutions ont été envisagées avant de choisir l’offre par satellite de NordNet.

■ Prise en charge. La municipalité n’a pas hésité à innover en retenant pour son accès à Internet une solution par satellite avec un débit de 2 Mbit/s. Lagrange a été la première commune d’Aquitaine à se lancer dans une démarche de ce type. Grâce au regroupement initié par la commune, les familles souhaitant ac-céder à cette offre haut débit ont bénéficié de deux mois d’abonnement gratuit et disposent désormais d’un abonnement pour 34 euros par mois. De son côté, la commune a pris en charge les frais de dossiers d’inscription, soit 700 euros.> [email protected]

Lagrange connecté !Lagrange (Landes) Commune de 217 habitants, située en région Aquitaine, département des Landes, arrondissement de Mont-de-Marsan.

Quand nous avons lancé ce projet, nous étions loin d’imaginer arriver à cette solution. Mais quand on veut, on peut, et notre persévérance a été récompensée : aujourd’hui, les habitants de Lagrange sont connectés.” Jean-Jacques Piard, adjoint au maire de Lagrange

services au public

✓✓✓

‘‘


■ Priorité à la proximité. La Com-munauté de communes du Kochers-berg a fait coïncider l’ouverture d’une Maison des services (Communauté de communes, mairie, Conseil général, Chambre d’agriculture) avec l’implan-tation d’un Point Visio-public (PVP) consacré au “Pôle création d’entre-prise, emploi, formation”, l’un des quatre pôles de services à la personne hébergés dans ses murs. Elle répond ainsi à la demande d’une population exigeante, habituée aux usages nu-mériques au quotidien, par une offre de services qui donne déjà pleinement satisfaction et que d’autres institutions vont prochainement rejoindre.■ Accueil virtuel pour chômeurs réels. Après avoir enquêté en 2010 sur les besoins du territoire et de l’État en services publics de proximité, la Communauté de communes du Ko-chersberg ouvrait à Truchtersheim, en octobre 2011, la Maison des services “Le Trèfle”. Outre l’accueil physique des administrés pour les différents services publics présents sur le site (gendarmerie, services sociaux…), un Point Visio-public dédié à Pôle emploi a été aménagé dans les locaux (bud-get : 50 000 euros, avec le matériel).> [email protected]

serv

ices

au

publ

ic

Toujours viser la lune, c’est le meilleur moyen d’atteindre les étoiles. Il faut se donner les moyens au début, et ensuite ça marche. Vu le succès de ce projet, de plus en plus de services souhaitent s’installer dans la Maison des services : le rectorat, le trésor public, etc.”Justin Vogel, maire de Truchtersheim, président de la CC du Kochersberg, vice-président de la Région Alsace, en charge des finances

Le PVP aide les chômeursCommunauté de communes du Kochersberg (Bas-Rhin)À 15 kilomètres de Strasbourg, cette Communauté de communes regroupe, autour de Truchtersheim, 19 communes, dont 28 villages, dans une zone résidentielle privilégiée au cœur du Bas-Rhin.

Point Visio-publicDemandeurs d’emploiProximitéAccueil services publicsGain de temps

‘‘✓✓✓✓✓


■ Sites thématiques. La CC Tarn & Dadou a créé une galaxie de sites In-ternet autour de thèmes ou fonction-nalités liés à ses compétences : eco.ted.fr (actualité économique des en-treprises), enfance.ted.fr (démarches liées à la petite enfance), environne-ment.ted.fr (sensibilisation à la protec-tion de l’environnement, à l’habitat…). L’objectif de cette galaxie digitale est de renforcer la connaissance des compétences, des missions et des actions de la collectivité, et d’améliorer la qualité du service public par l’infor-mation et l’interactivité, en s’adressant aux ménages, aux entreprises et aux collectivités membres ou partenaires.■ Projet interne. Le point de départ a été le lancement d’eco.ted.fr. Après avoir fait appel à une agence de com-munication pour la conception et le développement, la Communauté de communes a choisi de développer les sites en interne grâce à un CMS libre (Drupal). Cette stratégie a été mise en place pour moins de 20 000 euros sur fonds propres. Chaque chef de ser-vice est devenu rédacteur-modérateur du site Internet relatif à ses missions. Le développement et l’habillage ont été quasi intégralement effectués en interne, ce qui représente un projet transversal de grande ampleur.> [email protected]

Galaxie digitale interneCommunauté de communes Tarn & Dadou (Tarn)Territoire rural entre métropole toulousaine et agglomération albigeoise, irrigué par deux pôles urbains équivalents (Gaillac et Graulhet) de 13 000 habitants.

Notre territoire est vaste et disparate. Le développement d’outils d’information et de communication numériques nous rapproche de nos administrés et de nos usagers, qui aspirent à mieux comprendre notre rôle et nos missions de service public. En interne, ce projet a fédéré nombre d’agents, heureux de contribuer à la stratégie de développement de la Communauté de communes.”Pascal Néel, président de la CC Tarn & Dadou

services au public

Projet transversalDémocratique et pédagogiqueDéveloppement en interne

‘‘✓✓✓


L’initiative qui permet aux habitants dont la ligne était inéligible à l’ADSL de profiter d’une solution alternative d’accès à Internet dans des conditions équivalentes a atteint les objectifs fixés en termes de mise en place du projet (respect des délais et du budget, ouverture du service). Sur 600 demandeurs potentiels recensés en amont de l’opération, 500 foyers ou entreprises se sont réellement abonnés au service.Paru dans le tome 5 de Paroles d’élus

1 022 fans sur Facebook. Objectifs atteints en termes de nombre d’abonnés, mais aussi en termes d’audience et d’interactivité.

5 289 followers sur Twitter. La publication sur les réseaux sociaux a été ouverte à certains services en direct, qui gèrent eux-mêmes la publication de leurs actualités sur la page fan et le compte Twitter.Paru dans le tome 5 de Paroles d’élus

Rive-de-Gier (Loire)

CC Lomagne Gersoise (Gers)

Aixe-sur-Vienne (Haute-Vienne)

“Je souhaitais favoriser l’accès des habitants à la citoyenneté. L’acte d’aller voter nécessite de s’inscrire sur les listes électorales : en offrant un outil moderne et adapté (accessible en ligne 24 h/24), notre action s’intègre dans un vaste projet d’e-administration. Cela contribue à sortir les habitants de l’exclusion et les rend ‘un peu plus citoyens’. Les inscriptions en ligne croissent chaque année. L’outil fonctionne bien et séduit les nouveaux arrivants.” Daniel Nouaille, maire d’Aixe-sur-Vienne, président de la CC du Val de Vienne et président du groupe de travail TIC de l’AMFParu dans le tome 5 de Paroles d’élus

Quatre ans après

Quatre ans après

Quatre ans après

retour sur…se

rvic

es a

u pu

blic

// Interview de Jean-Claude Charvin, maire de Rive-de-Gier

// Inscription en ligne sur les listes électorales


Depuis 2005, les territoires ruraux d’Auvergne sont équipés de visioguichets administratifs, les Points Visio-public (PVP). L’Auvergne est ainsi la première région de France à avoir maillé son territoire grâce à ce dispositif innovant, aujourd’hui encore, et unique au regard de la diversité de l’offre de services proposée, du nombre de territoires équipés ainsi que du nombre de communications réalisées.

Paru dans le tome 5 de Paroles d’élus > Retrouvez tous les détails sur le PVP en Auvergne et ses évolutions sur parolesdelus.com

“Les objectifs des quatre bornes Wifi installées sur une zone de 85 000 m² ont été atteints, et même largement dépassés, avec plus d’une centaine de connexions par semaine. Les usagers bénéficient d’un réseau Wifi inédit – maillé – leur offrant encore plus de souplesse et de confort, sans aucune coupure. Lancée à l’été 2009, cette expérimentation, qui ne devait durer qu’un an, est encore disponible. Le réseau Wifi offre aux habitants ainsi qu’aux visiteurs du quartier Odysseum la possibilité de se connecter gratuitement à l’Internet haut débit depuis les terrasses de cafés, arrêts de tramway, places, et bancs publics.”Paru dans le tome 5 de Paroles d’élus

Jean-Pierre Moure, président de Montpellier Agglomération

Cinq ans après Conseil régional d’Auvergne Montpellier (Hérault)En 2009

// Services publics de e-proximité

56 bornes “utilisateur” implantées dans les Communautés de communes d’Auvergne.

37 bornes “expert” installées dans les services publics.

Plus de 17 000 entretiens réalisés, dont 2 930 entretiens en 2011.

Environ 986 000 km économisés, soit 197 tonnes de CO2.

Chiffres clés

tome 8 : services au public

Documents