un film de jean-pierre sinapi produit par quentin raspail

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avec cyril descours  olivier barthelemy  matthieu boujenah  damien jouillerot  bernard le coq  nadine marcovici  un film de jean-pierre sinapi produit par quentin raspail vendredi 16 mars 2007  À 20:40  une histoire inspirée de faits réels

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Page 1: un film de jean-pierre sinapi produit par quentin raspail

 avec  cyril descours  olivier barthelemy  matthieu boujenah  damien jouillerot  bernard le coq  nadine marcovici 

un film de jean-pierre sinapiproduit par quentin raspail

 vendredi 16 mars 2007  À 20:40 

une histoire inspirée de faits réels

Page 2: un film de jean-pierre sinapi produit par quentin raspail

Prix du meilleur téléfilm au festival de la fiction tv de saint-troPez 2006

sélectionné au festival international du film historique de Pessac 2006

sélectionné au festival de rio de Janeiro 2006

un film de jean-pierre sinapiproduit par quentin raspail

algérie, 1er mai 1962. la guerre est finie depuis moins de deux mois. mais en vertu d’accords secrets avec le fln, de Gaulle poursuit les essais atomiques au sahara.philippe, un jeune lieutenant, et trois appelés du contingent, fred, jaubert et javiez, forment une des compagnies chargées d’assurer le périmètre de sécurité autour de la montagne du taourirt, où va s’effectuer un tir nucléaire souterrain. mais le taourirt ne tient pas. un nuage atomique s’en échappe et se déploie au dessus des jeunes soldats. exposés aux radiations tout l’après-midi, ils attendent un ordre de repli qui ne vient pas...

une histoire inspirée de faits réels.

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 27 octobre 2005

l’histoire de la force de dis-suasion nucléaire française, aussi nommée force de frappe, commence officiellement en 1958, pendant la guerre froide, sous l’impulsion du général de Gaulle.la base de la doctrine française consiste à doter l’arme nucléaire d’un rôle fondamentalement politique et dissuasif. il s’agit d’empêcher la guerre et d’af-firmer, sur la scène internatio-nale, que la france ne dépend d’aucune autre puissance pour sa survie.

 13 février 1960

premier essai français d’une bombe a à reggane, dans le Sahara algérien.

 7 novembre 1961

premier essai nucléaire sou-terrain, censé être moins polluant qu’un essai aérien. une dalle de béton referme les galeries souterraines afin d’assurer un confinement effi-cace de la radioactivité.

 1er mai 1962

lors de ce deuxième essai souterrain, la montagne fra-gilisée par l’essai précédent, laisse s’échapper un nuage radioactif : c’est l’accident de Béryl (du nom de code de l’essai). un certain nombre de personnalités, dont pierre messmer, ministre des armées, et Gaston palewski, ministre de la recherche scientifique, qui assistent aux essais, doivent être décontaminés. c’est cet épisode qui a inspiré Vive la bombe !

 novembre 1961 -  février 196613 tirs en galerie sont effec-tués dont 4 ne sont pas tota-lement confinés. Suite aux accords d’Évian, la france doit abandonner ses expérien-ces au Sahara et rechercher un nouveau site.

 1966 – 1996

de 1966 à 1974, 46 essais nucléaires aériens sont réa-lisés en polynésie. de 1975 à 1996, la france revient aux essais souterrains : au total, 146 seront effectués.

 24 septembre 1996

ratification par la france du traité d’interdiction com-plète des essais nucléaires (tice). depuis janvier 1994, dans le cadre de la conférence du désarmement des nations unies, des négociations étaient conduites en vue de la conclu-sion du tice. en 1994, françois mitterrand décide le dévelop-pement du programme Simu-lation : celui-ci doit permettre à la france de garantir la sûreté et la fiabilité des armes de dissuasion. il est financé par le ministère de la défense et doit durer 15 ans.

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cyril descours

jeune lieutenant à peine sorti de saint-cyr, philippe est un idéaliste qui croit dans la grandeur de la france et dans l’intégrité de l’armée. mais sa foi est ébranlée lorsqu’il constate que la raison d’état et le cynisme de la hiérarchie militaire font peu de cas de la vie humaine. souffrant d’être un “planqué” grâce au soutien de son puissant parrain, il sort meurtri, et mûri, de l’accident nucléaire.

“Philippe est avant tout un enfant de troupe qui a la force de croire dans l’Armée. C’est Jean-Pierre Sinapi qui m’a permis d’approcher la vérité du personnage. Ce que j’ai aimé, c’est qu’il s’est vraiment agi d’un travail collectif, et qu’on s’est beaucoup épaulé entre comédiens.”

interprète du personnage de Ben dans la série Clara Sheller, il est à l’affiche du film collectif Paris je t’aime.

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olivier barthelemy

Garçon taciturne et réservé, fred vient d’un milieu ouvrier de tradition communiste. hostile au régime gaulliste, il se retrouve envoyé en algérie bien malgré lui. mais il est sans doute le plus clairvoyant des différents témoins de la catastrophe qui s’annonce...

“Jean-Pierre Sinapi a une démarche pédagogique qui m’a beaucoup aidé à comprendre mon personnage. Fred est un garçon renfrogné, mais qui n’hésite pas à dire ce qu’il pense : il est d’ailleurs le seul à critiquer haut et fort l’essai nucléaire et à pressentir le danger que cela comporte.”

a l’affiche de Sheitan de Kim chapiron, il est également au générique de Truands de frédéric Schoendoerffer.

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matthieu boujenah

d’origine espagnole, il fait partie des “colons” installés en algérie depuis cinq générations. sa posture est très douloureuse puisqu’il est à la fois rejeté par les français et les algériens.d’où son tempérament à fleur de peau et son attitude provocatrice avec le jeune lieutenant qui n’est jamais allé au front.

“J’avais envie de jouer un personnage des années 60, d’autant plus qu’il s’agit d’un Pied-noir espagnol et qu’une partie de ma famille a vécu en Algérie. J’aimais bien que Javiez se donne des airs de dur, mais qu’il dissimule en réalité une certaine tendresse : j’ai essayé de le rendre humain sans tomber dans les clichés.”

a l’affiche de Chacun sa nuit de pascal arnold et Jean-marc Barr, il sera bientôt au générique de Fracassés de franck llopis.

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damien jouillerot

jojo est un titi parisien, qui ne comprend rien aux événements dans lesquels l’armée l’a précipité. c’est aussi un être hypersensible qui peut parfois basculer vers la folie quand il est tenaillé par la peur. du coup, il provoque le lieutenant, quitte à frôler l’insubordination... 

“C’est un petit rocker, un fan d’Elvis Presley et de Johnny Hallyday. Je le vois comme un “désamorceur de bombe” : grâce à son humour et à sa gouaille, il essaie de détendre l’atmosphère. Ce que j’ai trouvé très fort dans ce film, c’est l’évolution des personnages vers une certaine gravité : à la fin, ils ont perdu leurs illusions et leur part d’enfance. C’est aussi une magnifique histoire d’amitié.”

a l’affiche des Aiguilles rouges de Jean-françois de Fracassés de franck llopis et de Nuits blanches de michaël nakache.

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bernard le coqhaut fonctionnaire envoyé dans le sahara algérien pour superviser un essai nucléaire, antoine est un homme déchiré entre la raison d’etat, la crainte d’une catastrophe qu’il pressent et son amour pour louise. quand il faudra trancher, il fera pourtant taire ses sentiments personnels, quitte à perdre ceux qui lui sont le plus chers.

“J’aime ce type de scénario où la petite histoire rejoint la grande. Antoine est un personnage pour qui j’ai de l’empathie car on a tous été confrontés à des conflits de devoirs. Et pourtant, il perd son honneur et la femme qu’il aime, tout en réussissant à sauver la face.”

Bernard le coq a récemment été à l’affiche de Caché de michael Haneke et de Joyeux Noël de christian carion. on le retrouvera dans L’Année suivante d’isabelle czajka et Vent mauvais de Stéphane allagnon.

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nadine marcovici

veuve d’un ancien résistant, louise est au départ une femme assez insouciante. mais elle est soudain plongée dans le tourbillon de l’histoire : elle oublie alors son statut de maîtresse de haut fonctionnaire pour redevenir mère. elle n’hésite pas à braver l’autorité de l’armée pour savoir ce qui est arrivé à son fils. car plus rien ne compte à ses yeux qu’avoir la preuve qu’il est toujours en vie...

“J’ai été très touchée par l’humanité que Jean-Pierre Sinapi a apporté dans cette histoire. Surtout, le film est dénué de tout pathos. Pour moi, Louise incarne le symbole de toutes ces femmes qui ont vu leurs fils partir à la guerre. Elle est totalement démunie, et elle se bat avec la seule arme qu’elle a à sa disposition, l’amour d’une mère.

interprète de la plupart des films de Jean-pierre Sinapi, nadine marcovici a travaillé avec patrick volson, franck aprederis, caroline Huppert... elle sera à l’affiche du théâtre de l’athénée au printemps 2007.

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 vous êtes-vous plonGé dans les archives  de l’époque ? 

non, pour la simple raison qu’il n’y a pas d’archives ! il n’existe qu’un document de la première explosion souterraine qui a eu lieu deux ans plus tôt et qu’on peut consulter à l’ina. au départ, je souhaitais que Vive la bombe ! commence par une scène de projection en plein air, sur la base militaire, d’un film de propagande sur les bienfaits du nucléaire : ce film a vraiment existé, mais nous n’avons jamais réussi à mettre la main dessus…en revanche, nous avons recueilli les témoignages de survivants de l’accident et, notamment, de la veuve de l’un d’entre eux : c’est ainsi que nous avons pu rassembler de nombreuses photos de l’événement.

 qu’est-ce qui vous a intéressé dans l’histoire  de cet essai nucléaire raté ? 

il y avait là une matière dramatique très riche. car la france mettait au point la bombe atomique dans la décontraction et dans un esprit joyeux : on croyait naïvement qu’avec l’atome civil, on allait guérir le cancer, et avec l’atome militaire, abolir la guerre ! c’est une période passionnante, et paradoxale, puisqu’on développait une arme de destruction massive, dans l’espoir qu’une abomination comme la Shoah ne puisse jamais plus se reproduire. d’une certaine façon, on voyait dans ces essais nucléaires la naissance d’une panacée universelle.dans le même temps, je voulais évoquer le mensonge d’etat qui a accompagné l’accident de Béryl en 1962. il s’agit d’une terrible manipulation que le gouvernement de l’époque a exercée au nom d’un soi-disant intérêt national.

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 jean-pierre sinapi  auteur-rÉaliSateur

Jean-Pierre Sinapi a écrit pour la télévisionde nombreux téléfilms et séries.

Pour mémoire : La Vallée des espoirs,réal. Jean-Pierre Marchand (1989).

Et en co-écriture avec Daniel Tonachella : Jalna, réal. Philippe Monnier (1994),La rivière Espérance, réal. Josée Dayan (1994).

Il a réalisé son premier téléfilm en 1996 : Un Arbre dans la tête, écrit par Colo Tavernieravec Gérald Thomassin(FIPA d’Or du meilleur comédien / Prix SACD 1997).

Puis Les Beaux Jours, co-écritavec Anne-Marie Catois(Prix Meilleure réalisation au Festival Fiction TV de Saint-Tropez / Prix Fiction 2003 des Lauriers de la radio et de la télévision).

Il a réalisé Nationale 7, co-écrit avec Anne-Marie Catois,coproduit par ARTE France (2000)et plusieurs fois primé(Festivals de Berlin, Londres, San Sebastian...),

Vivre me tue, co-écrit avec Daniel Tonachella, coproduit par ARTE France(Swann d’or au Festival de Cabourg 2003),et récemment Camping à la ferme,scénario d’Azouz Begag, qu’il a aussi adapté avec Daniel Tonachella (2005).

 quels étaient vos parti pris de mise en scène ? 

Je me suis beaucoup inspiré de Bloody Sunday de paul Greengrass : comme lui, j’ai tourné caméra à l’épaule pour éviter au maximum les clichés de la reconstitution d’époque et donner un côté documentaire au film. Je voulais qu’il y ait de la chair, et j’ai donc filmé les personnages en plans serrés. de même, je me suis refusé à montrer les décors – pourtant superbes – pour filmer les comédiens dans les décors. Je voulais que la caméra force le regard du spectateur.

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 quelles mesures  d’évacuation  sont prévues,  quel plan de retrait  en cas d’accident —  de réel accident ? ...  

 ce qu’il y a de prévu,  c’est qu’il n’y ait  pas d’accident. 

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 comment est née l’idée du film ? J’ai entendu parler de l’acci-dent nucléaire de Béryl il y a quelques années dans la presse, et des victimes qui ont été contaminées par les radiations, dans le Sahara. ce que je voulais évoquer, au-delà du seul essai nucléaire, c’était le conflit entre le parcours individuel des personnages et la raison d’État. car cette fameuse raison d’État n’excuse pas tout : elle n’excuse pas que seuls les haut gradés aient été équipés de combinaisons ou qu’on envoie de tout jeunes soldats sur zone en shorts ! il est clair qu’on n’a pas pris au sérieux les questions de sécurité : la france était bien trop pressée de disposer de la bombe…

pour autant, il ne s’aGit pas d’un film moralisateur.

pas du tout ! on ne voulait surtout pas qu’il soit militant ou accusateur : c’est avant tout un film d’action qui dresse un constat. en revanche, si ce film pouvait contribuer à aider les victimes de l’époque, qui n’ont toujours pas été indemnisées, à obtenir réparation de la part de l’État, ce serait pour moi un réel aboutissement à ce travail.

 comment s’est déroulé le tournaGe ?

J’ai longtemps eu peur qu’on ne parvienne pas à trouver de lieu de tournage. d’autant qu’au départ je voulais que le film se fasse en algérie, mais les autorités nous ont refusé l’autorisation de tournage. nous avons donc tourné au maroc, sur une ancienne base militaire espagnole du Sahara occidental que nous avons réa-ménagée. nous avons tourné avec environ 80 techniciens, pour un budget de 2 millions d’euros.

 quentin  raspail  /  producteur

À 18 ans, quentin raspail a créé sa première société de production, « f.r.m. films » et produit alors plus d’une quinzaine de courts-métrages.

il fonde ensuite, avec des amis, la société « les films du sabre » et produit pendant près de 10 ans de nombreux longs-métrages, téléfilms, sitcoms, séries, documentaires, émissions musicales et pour la jeunesse.

en 1990, il crée la « raspail & associés », qui lui permet de produire une cinquantaine de fictions télévisions et documentaires avec des partenaires internationaux de renom.

en 2000, il se tourne davantage vers des projets cinéma et crée « Kerfaroc films », puis en 2004 « raspail Production », et continue à produire des fictions de télévision.

et ÉGalement

Cofondateur de l’union syndicale de la Production audiovisuelle (USPA)

Président de la commission ProcireP, aides sélectives (1985-1988)

Fondateur d’un cercle de réflexion sur la télévision Le Club Fiction

Fondateur au sein de la PROCIREP du Prix Producteur français de télévision

Président Fondateur du Festival de la Fiction TV de Saint-Tropez

dernièreS productionS

Allons petits enfantsde Thierry Binisti(2004 - 90’ - France 3)

Cyrano de Ménilmontantde Marc Angelo(2005 - 96’ - TF1)

La volière aux enfantsd’Olivier Guignard(2006 - 95’ - France 2)

Courrières 1906,L’enfant des Ténèbresde Thierry Binisti(Tournage en février 2007- 95’ - France 3)

quentin raspail 

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association des vétérans des essais nucléaires 

l’a.v.e.n. a été créée en juin 2001 à la suite d’un appel du centre de documentation et de recherches sur la paix et les conflits (cdrpc), paru dans plusieurs hebdomadaires. l’objectif est de faire recon-naître et admettre les droits légitimes de vérité et justice, aussi bien pour les victimes métropolitaines qu’algériennes ou polynésiennes.

actuellement, nous sommes plus de 3000 membres, militaires (appelés, engagés, carrière) et civils (commissariat à l’Énergie atomique – cea –, entreprises sous-traitantes) ou ayants droit (veuves, enfants) de vétérans décédés.

Bien que les autorités de l’État affirment que les essais ont été propres et donc sans consé-quences sanitaires et devant l’absence de statistiques offi-cielles confirmant ces dires, une enquête a été menée auprès des membres de l’a.v.e.n. Sur 1600 réponses reçues, il a été constaté beaucoup de maladies cancéreuses (34.7%) et non cancéreuses, en particulier cardiovasculaires.

pour faire reconnaître la res-ponsabilité de l’État dans les problèmes de santé des vétérans, plusieurs procédures judiciaires ont été lancées : en 2003, au pénal, plainte contre X avec constitution de partie civile pour rechercher les responsabilités de cet état de fait. depuis 2002, les anciens mili-taires ont demandé une pension d’invalidité imputable au service et les civils ont demandé que leurs maladies soient reconnues maladies professionnelles ; c’est la seule manière de faire reconnaître la responsabilité de l’État. les tribunaux ont accordé des pensions d’inva-lidité, mais le ministère de la défense a systématiquement interjeté appel de toutes les décisions.

pour éviter ce parcours du combattant judiciaire, nous demandons que le lien de pré-somption de la maladie avec la présence sur les sites, soit reconnu par la loi.

pour sensibiliser les parlemen-taires, nous avons organisé plusieurs campagnes vérité et Justice.

tous les partis politiques ont déposé des propositions de loi. c’est au Gouvernement, constatant le consensus, de prendre la décision d’un projet de loi reconnaissant le lien de présomption avec le service de tous les personnels qui ont été sur les sites nucléaires, créant une commission véritablement tripartite (gouvernement, parle-mentaires et milieu associatif) et un fond d’indemnisation pour les victimes enfin reconnues.

devant cette unanimité, nous sommes confiants d’arriver à nos objectifs.

  association  des vétérans  des essais  nucléaires

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liste technique

RéALISATIOn Jean-Pierre sinaPiSCénARIO daniel tonachella Jean-Pierre sinaPiD’APRèS UnE IDéE ORIGInALE DE QUEnTIn RASPAIL

DIALOGUES daniel tonachellaPhOTOGRAPhIE Gérard simonSOn frédéric ullmanMOnTAGE catherine schWartzDéCORS dominique douretDIRECTEUR DE PRODUCTIOn Gérard Gaultier

PRODUIT PAR quentin rasPaiL

DIRECTEUR DE LA FICTIOn D’ARTE FRAnCE françois sauvaGnarGues

une coproduction arte france, rasPail Production,avec la participation de france 2(france - 2006 - 90 mn)

contacts Presse

arte franceDOROThéE VAn BEUSEkOM / AURéLIA CAPOULUn01 55 00 70 46 / [email protected] / [email protected]

rasPail ProductionFLOREnCE nAROZnY6, PLACE DE LA MADELEInE - 75008 PARIS01 40 13 98 [email protected]

dossier de Presse en liGne surwww.ARTEPRO.COMPlus d’infos surwww.ARTE.TV

UnE BROChURE éDITéE PARla direction de la communication d’arte france

RéDACTIOnFRAnCk GARBARZ

COnCEPTIOn GRAPhIQUE / www.viiiz.fr

liste artistique

PhILIPPE cyril descoursFRED olivier BarthelemyJAVIEZ matthieu BouJenahJOJO damien JouillerotAnTOInE Bernard le coqLOUISE nadine marcoviciLE GénéRAL Gilles arBonaLE MInISTRE christoPhe odentLE COLOnEL françois sinaPiAVEC LA PARTICIPATIOn DE LIOnEL ABELAnSkI DAnS LE RôLE DU GéOLOGUE