utilisation des in stal- lations de biogaz page 12 la force de frappe

88
Utilisation des instal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe pour les fenaisons Page 20 Parer les onglons tous les trois mois? Page 68 Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 5 / 2010 Modules de pro- nostics mycotoxines Page 30

Upload: buidung

Post on 05-Jan-2017

222 views

Category:

Documents


2 download

TRANSCRIPT

Page 1: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Utilisation des in stal-lations de biogazPage 12

La force de frappe pour les fenaisonsPage 20

Parer les onglonstous les trois mois?Page 68

Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 5 / 2010

Modules de pro-nostics mycotoxinesPage 30

Page 2: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

NEW HOLLAND T5000

NEW HOLLAND T5000 est le nom donné à ces poids plumes dotés des performancesde poids lourds. Appréciés, éprouvés, efficaces, polyvalents et faciles à conduire: lestracteurs «bons-à-tout-faire» de la série T5000 vous offrent tout ce quevous attendez d'un engin fait pour durer! Traction intégrale avec enclenchement souscharge, dimensions compactes et manœuvrabilité exceptionnelle grâce au nouvel essieuavant et son angle de braquage de 60°. Choix de boîtes à vitesses: 20x12SynchroShuttleTM ou 24x24 PowerShuttleTM avec inverseur sous charge et PowerClutch.Moteurs volumineux à 4 cylindres avec augmentation de couple de 37% etdéveloppant jusqu'à 113 ch dans le nouveau T5070. Il vous suffit detéléphoner, de prendre le volant et d'en profiter!

Le miracle agricole bleu

NOUVEAU

NEW HOLLAND T5000

Bucher Technique agricole SA 8166 Niederweningen Téléphone 044 857 26 00 [email protected]

Le partenariat à valeur ajoutée

Service de pièces de rechange origi-nales NEW HOLLAND 24 h sur 24 h

24

Changement de vitesses aisé grâce au PowerClutch

Confortable et polyvalentTracteurs légers pour durs travauxTraction intégrale à enclenchement sous charge avec blocage du différentielCompact et maniableAugmentation extraordinaire du couple: 37%Réglage du relevage mécanique ou électronique

Page 3: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Fiche technique sur lebail à ferme agricolePour éviter tout problème avec sonbailleur, le fermier devraitconnaître la législation.

Chez les vachesdétenues enstabulation, ilfaudrait entretenirles onglons tous lestrois mois.Photo: agrarfoto.com

42

De nouveaux bijoux sur le marchéLe nouveau programme de Lemkenen matière de charrues et de chisels fait fort. 18

30

Signaux des vachesMême à l’ère des systèmes de gestion informatique des troupeaux,il vaut la peine de bien observer ses vaches. 74REVUE UFA · 5 2010 3

EDITORIALSOMMAIRE

Dans l’édition du mois de janvier, jevous présentais dans cette colonneles modifications rédactionnelles etstratégiques qui sont intervenuesdepuis le début de l’année dans laRevue UFA. Le but de ces mesuresest de continuer à développer notrepériodique agricole et de l’adapteraux changements d’habitudes de noslecteurs.

Mais ces mesures n’en sont pasrestées là. Entre-temps, nous avonsaussi complété notre équipe derédaction tout en poursuivant dansla spécialisation. Matthias Roggli,responsable depuis maintenant cinqans des rubriques «productionvégétale» et «production animale»,va se concentrer pleinement sur labranche animale pour écrire, encollaboration avec les praticiens, lesscientifiques, l’industrie et lavulgarisation, des articles étofféstrouvant une application directedans le quotidien.

L’équipe rédactionnelle est renforcéeen la personne de David Vullieminqui est dès à présent le nouveauresponsable de la rubrique «produc-tion végétale». D. Vulliemin est issud’une famille paysanne romande, aaccompli une formation à l’écoled’horticulture de Lullier et l’acomplétée par des études enagronomie à la HESA, à Zollikofen.Avant d’entrer à la Revue UFA, D.Vulliemin travaillait dans le domainedu développement auprès d’uneentreprise de produits phytosani-taires. La rédaction souhaite unecordiale bienvenue à David Vullieminet se réjouit de pouvoir compter sursa collaboration.

[email protected]

RomanEngeler

«FusaProg»Le programme éprouvé de pronosticsmycotoxines à l’attention desproducteurs a été complétépar de nouveaux modules.

GESTION

TECHNIQUE AGRICOLE

PRODUCTION VEGETALE

PRODUCTION ANIMALE

VIE QUOTIDIENNE

Souchet comestible Propagation, risques et lutte 38

Brèves 29Mycotoxines: pronostics pour les producteurs de céréales 30 Marché des céréales: 10 ans de succès avec le système Maxi 34Fumure intensive des herbages 36Possibilités de compresser les coûts en production fourragère 47Arboriculture: modèles de pronostics pour les ravageurs 50

Revenu agricole sous la loupeLe revenu agricole 10

Brèves 9 Installations de biogaz et degré d’utilisation 12Le sondage du mois 14

L’importance de la performanceFaucher, pirouetter, andainer et presser à la même enseigne 20

Brèves 17Nouveautés de Lemken 18Joskin: une solution à chaque problème 23Nouveaux produits 24Weidemann: le spécialiste de la manutention 27

FENACO ACTUEL

fenaco en tant qu’employeurDynamisme et motivation 4

En un mot 5Nouveaux membres à la direction 6

Une pension activeAgriculteurs retraités 82

Brèves 81Recettes de paysannes: c’est toujours la saison du pain 84Côté jardin: auto-approvisionnement 85Dominic Passeraub aime son métier d’agriculteur 86

Sperme sexéUtilisation avec un succès garanti 72

Brèves 53Page bio: élevage piscicole 54UFA actuel: les pages de l’éleveur 55Nouvelles mauvaises fermentations du fromage: à qui la faute? 60Acides gras saturés: pas aussi mauvais que ça 62Dysenterie du porc: éviter une nouvelle propagation 64Prévention contre les accidents sur les alpages 66Ulcères de la sole chez les vaches: questions ouvertes expliquées 68Prendre au sérieux les signaux des vaches 74

FOCUSBail à ferme agricoleCe qu’il faut savoir 43 www.lely.com

LELY CENTER SUISSEDairy Solution [email protected]él. 041 440 04 04

For a professionalmilk production.

Robot de traite

Page 4: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

VERWALTUNGS-BESCHLÜSSE

DÉCISIONS DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

FENACOACTUALITÉ

Décisions du Conseil d’adminis-tration Le Conseil d’administration aapprouvé un crédit de 7.3 millions defrancs pour la construction de la nouvellecentrale de distribution réservée à la pro-duction végétale en Suisse romande, àMoudon (VD). Pour des raisons de place,le site actuel d’Yverdon sera abandonné,la centrale de distribution pour les pro-duits phytosanitaires, les semences et lanutrition des plantes devant occuper lesite de l’ancienne entreprise d’emballagede pommes de terre à Moudon. L’infra-

structure de la nouvelle centrale est par-faitement adaptée aux besoins régionauxet nationaux des secteurs d’activité. Elleest rationnelle tout en offrant une trèsgrande flexibilité et permet d’optimiserle stockage et la disponibilité des pro-duits. Le regroupement des bureaux dePuidoux et d’Yverdon à Moudon per-mettra également de développer dessynergies dans ce domaine. Le permis de construire devrait être dé-livré en juin 2010, les locaux devant êtreopérationnels en février 2011.

Chaque collaborateur de fenaco estparfaitement conscient que l’entre-prise appartient de facto aux agri-culteurs, respectivement à leurs

LANDI, et que l’engagement dont il faitpreuve contribue à améliorer les condi-tions de production des agriculteurssuisses. Fin 2009, près de 8000 collabo-rateurs, dont 43% de femmes et envi-ron 420 apprentis, travaillaient pour fe-naco maison-mère ainsi que pour sessociétés filles. 70% des collaborateurstravaillent à plein temps. L’âge moyendes collaborateurs s’élève à 41 ans. Eny ajoutant le personnel engagé au seindes LANDI-membres, le nombre de col-laborateurs dépasse même la barre des12000 unités. Le groupe fenaco-LANDIfait ainsi partie des principaux em-ployeurs de Suisse en région rurale.

Large palette de métiers fenacoest représentée dans de nombreusesprofessions. Son champ d’activité pro-

fessionnelle s’étend en effet à très nom-breux métiers . Chaque collaborateur defenaco est un spécialiste dans son do-maine. Ces connaissances techniquessont utilisées quotidiennement et en-couragées. Le groupe fenaco-LANDIpermet à ses collaborateurs d’aménagerleur carrière professionnelle de manièrevariée. Chaque collaborateur peut ainsimettre en valeur ses points forts et sesconnaissances pour améliorer son envi-ronnement professionnel et progresser.

La culture d’entreprise pratiquée parfenaco favorise la compétitivité et la col-laboration au sein de l’entreprise. Lesformations spécialisées et les cours deformation continue sont financés géné-reusement par l’entreprise.

Comme fenaco est active dans de trèsnombreux secteurs d’activité partout enSuisse, ses collaborateurs ont l’opportu-nité d’évoluer au sein de l’entreprise etde passer d’un poste à un autre, de laSuisse alémanique à la Suisse romande,

PROFESSIONNEL ET PERFORMANT Avec ses quelque 12 000 collaboratrices

et collaborateurs, le groupe fenaco-LANDI fait partie des principaux employeurs

en zone rurale. Le groupe est parfaitement conscient de sa responsabilité et favorise

le développement personnel de ses collaborateurs ainsi que la participation de ces

derniers aux décisions.

fenaco en tant qu’employeur

4 5 2010 · REVUE UFA

fenaco est une entreprise biendirigée qui a une vision d'aveniret attache de l'importance à la

formation de ses collaborateurs.Le travail y est intéressant et

varié que ce soit avec lesLANDI, les autres secteurs de

l'entreprise ou les clients.Nicolas Philipona (42), collaborateur

Agrola depuis 1999.

Dans cette entreprise largement ramifiée, de

nombreuses voies s’ouvrent ànous. En 2008, j’ai bouclé une

formation continue dans lesecteur de la vente qui a

bénéficié d’un large soutien. Laurent Mayor (29), commercial, depuis

10 ans chez Eico/fenaco.

Page 5: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

IN KÜRZEEN BREF

ACTUALITÉ

Volée d’agro-techniciens Les 44diplômés de l’école supérieure duStrickhof ont fêté la fin de leur forma-tion avec leurs 200 invités à la fin mars.Ils se sont vu remettre leurs diplômes defin d’étude en tant qu’agro-commerçantES et agro-technicien ES. Le présidentde fenaco, Lienhard Marschall, faisaitégalement partie des orateurs. En asso-ciation avec «AgriAliForum» de l’USP, legroupe fenaco-LANDI est partenaire dela formation d’agro-technicien ES res-pectivement d’agro-commerçant ES.

REVUE UFA · 5 2010 5

d’une LANDI au siège régional, duconseil au marketing, de la vente à la gé-rance etc. En fonction de leur niveau deformation et de leurs intérêts, les colla-borateurs peuvent également progres-ser et acquérir des connaissances sup-plémentaires. fenaco peut donc êtreconsidérée à juste titre comme un trem-plin pour une carrière professionnelletrès diversifiée.

Sécurité de l’emploi fenaco offred’excellentes conditions de travail à sescollaborateurs et s’adapte au marché.Les conditions de travail font partie in-tégrante du contrat collectif de travail etdes règlements de personnel spéci-fiques aux différents secteurs. La caissede pension de fenaco jouit d’une bonneestime auprès des collaborateurs parcequ’elle poursuit une stratégie d’investis-

Visites de cultures du groupe fenaco-LANDIDes visites de cultures intéressantes sont organisées par le groupe fenaco-LANDIdu lac de Constance au Léman. Les LANDI régionales vous fourniront toutes les

informations utiles à ce sujet. Les visites de cultures du 2 juin sont particulièrementintéressantes. Elles sont organisées conjointement avec l’Inforama à Zollikofen (BE) et le

Strickhof Lindau à Humlikon (ZH). A ne pas manquer non plus les visites des essaisvariétaux de blé d’automne en Suisse romande à Versvey le 8 juin 2010, sur l’exploitation

de Pierre-Alain Blanc.

Je ne connais pas de métier où l’ontravaille seul, isolé et sans contact.De l’agriculteur à la vendeuse dumagasin de village, il se forme unechaîne de relations professionnellesqui est nécessaire au fonctionne-ment du tout.

Plus de 8'000 personnes travaillentactuellement chez fenaco. Etre lepatron d’une équipe de genstotalement satisfaits par leur travailest évidemment un rêve mais c’estun objectif qui mérite qu’on s’yattelle. ABS : (anerkannt, beliebt,sicher), en français : reconnu,apprécié, sûr. fenaco a basé saculture de conduite des collabora-teurs sur ces trois termes qui, s’ilssont vécus, nous approchent del’objectif visé.

A : (anerkannt) reconnu Denombreux dictons rappellent qu’iln’y a pas de sots métiers. Cetteproblématique de reconnaître lavaleur de chaque travail n’est doncpas nouvelle mais elle mérite d’êtrerappelée régulièrement.

B : (beliebt) apprécié Chacun à saplace a un besoin fondamentald’être apprécié dans son activité.Certains cadres ont une faculténaturelle de transmettre cettesatisfaction à leurs collaborateursd’autres en font l’effort. Si l’on nesait comment s’y prendre, il n’y aqu’à s’imaginer être à la place deson collaborateur.

S :(sicher) sûr Avoir une place detravail stable et raisonnablementsûre permet de faire son travailefficacement avec une certainesérénité. Mais nous vivons dans unmonde en mouvement où rien n’estjamais définitivement acquis. Il fautdonc s’adapter en permanence ets’adapter signifie également seformer.

Suite en page 6

Page 6: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

FENACO

AUF EIN WORTEN UN MOT

5 2010 · REVUE UFA

ACTUALITÉ

fenaco dispose de quatre centresde formation qui accompagnentcette évolution: Volg Academy,LANDI forum, LANDI Arena etfenaco competent. fenaco engageégalement chaque annéeplusieurs centaines de nouveauxcollaborateurs. Formés dans lesécoles d’agriculture ou issusd’autres filières de formationsprofessionnelles, ils s’intègrentgénéralement sans difficultés dansles équipes existantes. fenacoforme également plus de 500apprenants.

Travailler avec une équipe decollaborateurs motivés est unedes plus grandes satisfactionsdans ma vie de tous les jours et jeremercie tous les collaborateursde fenaco pour leur engagementquotidien sans faille.

Willy GehrigerPrésident de la direction de fenaco

Suite de la page 5

sement conservatrice et a toujours affi-ché un taux de couverture irréprocha-ble. La charge administrative engendréepar cette caisse de pension reste relati-vement modeste. Les éléments de for-tune sont rassemblés au sein d’une fon-dation juridique séparée, ce qui les rendindépendants de la fortune de fenaco etde ses sociétés-filles.

Engagement dans le domaine dela formation continue fenacojoue un rôle important

naco est responsable des plans de coursen ce qui concerne les cursus de forma-tion dans les écoles supérieures (agro-technicien ES et agro-commerçant ES).A travers cet engagement, fenacocherche à mettre à la disposition desjeunes issus du milieu agricole de nom-breuses possibilités de forma-tion et de formation

dans le cadre de la nouvelle loi sur la for-mation professionnelle en tant «qu’or-ganisation du monde du travail» (OMT).En association avec AgriAliForum, fe-

continue et à couvrir ses besoins en per-sonnel. Depuis la création de fenaco il ya 17 ans, le nombre de collaborateurs arégulièrement augmenté.

La région continue à jouer unrôle important Heinz Heller est le

Plusieurs membres de la directionpartiront à la retraite d’ici mi-2012.Pour une transition harmonieuse de lasuccession, le conseil d’administrationde la société coopérative, active dansle secteur agricole et alimentaire, aprocédé il y a peu à de nouvelles nomi-nations.

Etant donné qu’un certain nombrede départs à la retraite sont prévus du-rant les deux prochaines années, une«cure de jouvence» soigneusement pla-nifiée aura lieu pas à pas au niveau dela direction fenaco. Déjà en décembre

dernier, Dr Martin Keller (40) a éténommé directeur du département pro-duits du sol et a été désigné à la suc-cession de Dr Willy Gehriger. Il débu-tera son activité le 1er août 2010, laremise du flambeau étant prévue pourle 1er juillet 2012.

Le conseil d’administration a pro-cédé à d’autres nominations et lesplaces qui se libèreront seront occu-pées à l’interne par des cadres soigneu-sement préparés pour ces positions àresponsabilité. Dès le 1er octobre, Da-niel Zurlinden (49), chef Controlling du

fenaco nomme de nouveaux membres de la direction

HeinzMolletsuccédera àEugenBrühlmeier.

Daniel Zurlinden estnouveau au sein de ladirection.

Christian Ochsenbeinreprend la directionrégionale du Plateaucentral.

Page 7: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

FENACO

TERMINEAGENDA

Assemblée régionale du groupe fenaco-LANDISuisse centrale 6 mai 2010Suisse romande 7 mai 2010 Plateau central 18 mai 2010Suisse orientale 21 mai 2010

Conférence de presse annuelle de fenacoMercredi 26 mai 2010 à Sursee

Assemblée des délégués de fenaco Jeudi 24 juin 2010 à Berne.

REVUE UFA · 5 2010 7

responsable personnel defenaco. Il est placé sousl’autorité directe du prési-dent de la direction. C’est

chez Heinz Heller, au siège principal deBerne, que se concentrent de nom-breuses informations, par exemple dansle domaine des salaires. fenaco est orga-nisée selon la devise «aussi décentraliséeque possible mais aussi centralisée quenécessaire». La réduction des coûts ad-ministratifs implique l’instauration deprocessus rationnels et certaines fonc-

tions ont été centralisées. Pour lereste, fenaco part du principe que lesproblèmes régionaux doivent égalementêtre réglés au niveau régional. Les quatrerégions fenaco (Suisse romande, Plateaucentral, Suisse centrale et Suisse orien-tale) disposent ainsi de leurs propres ser-vices du personnel ainsi que d’un res-ponsable personnel à qui toutcollaborateur peut s’adresser. «fenacooffre de bonnes conditions de travail,adaptées aux conditions de travail quiprévalent généralement dans les diffé-rents secteurs où elle est active», résumeHeinz Heller pour expliquer le credo defenaco, pour qui la promotion indivi-duelle des collaborateurs et la participa-tion active jouent un rôle primordial. �

Je suis fier de travailler pour une entreprise moderne,

orientée vers l'avenir et quicroit en l'agriculture de

demain.Olivier Delay (39), collaborateur

au département production végétaledepuis 2009.

J'aime travailler chez fenacopour la diversité des contactsmais aussi parce que chaque

récolte est différente et amèneson lot de nouveautés, ce qui

évite de tomber dans lamonotonie.

Isabelle Décosterd (32), secteur disposition administration au GOF, active au sein de fenaco

depuis 1994.

J’ai une activité passionnante

et je suis engagé là où se trouvent mes points forts. fenaco est une

entreprise stable. Emrula Xhemaili (33), monteur auto,

machiniste, depuis 11 ans chez RamseierSuisse SA/fenaco

Pour continuer à réussirsur le marché, le groupefenaco-LANDI doitdisposer d’une relèvejeune et dynamique.Pour en savoir plus:www.fenaco.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

groupe, deviendra membre de la direc-tion et reprendra les fonctions de Ro-land Munz au sein du départementIT/Logistique.

Plusieurs postes de la direction serontà repourvoir à partir du 31 août 2011,après le départ de Christian Tschudin.Josef Sommer, responsable de la régionSuisse centrale, reprendra sous sa coupela direction de LANDI Division 1. Le dé-partement Carburants et Combusti-bles/Energie sera incorporé dans la Di-vision 6 Commerce de détail et dirigéenouvellement par le responsable de la

région Suisse orientale, DominicMöckli. Dr Christian Ochsenbein (38),actuellement responsable de projetschez LANDI Fiduciaire à Berne, devien-dra le nouveau chef de la région Plateaucentral et membre de la direction.

Une autre mutation au sein de la di-rection fenaco est prévue pour le 1erjuillet 2012, date à laquelle Heinz Mol-let, (46) responsable du secteur cé-réales, oléagineux et fourrages (GOF)remplacera Eugène Brühlmeier, à latête du département Production ani-male et de la Division 2 agricole. �

ACTUALITÉ

Page 8: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

METRAC

A S.A. | REFORM Suisse | Tél. 041 / 784 20 20 | Bösch 1 | 6331 Hünenberg

Metrac Série X

Sûr et puissant. Ménageant les sols. Extrêmement performant dans la pente.

www.agromont.ch

Page 9: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

GESTIONBRÈVES

Le plus tôt sera le mieux

Dans le précédent numéro de la Re-vue UFA (4/2020), Sandra Contzenplaide en faveur de mécanismes dediagnostic précoce des problèmesfinanciers, mis en œuvre par les fi-duciaires agricoles et la vulgarisa-tion. Plus tôt une famille paysannereconnaît qu’elle a des problèmes fi-nanciers, mieux elle peut réagir. Onpeut ainsi repenser suffisamment tôtla stratégie d’entreprise, en tout casavant d’investir à mauvais escient.On peut aussi adapter la gestion del’exploitation en souplesse. La fidu-ciaire agricole entretenant souventune relation de confiance avec lesfamilles paysannes, celles-ci ne doi-vent pas hésiter à prendre le télé-phone en cas de problème. La listedes numéros de téléphone figure surle site www.satv-asaf.ch. Parfois, lechef d’exploitation ne reconnaît pas

les signes avant-cou-reurs des problèmes,même lorsque la comp-tabilité, malgré des amor-tissements modestes, déboucheplusieurs années de suite sur le gri-gnotage du capital. Un nombreélevé de factures impayées ou lemanque d’argent liquide sont lessignes clairs de la dernière phase deproblèmes de liquidités aigus. Unagent fiduciaire responsable parlerade cette situation à la famille pay-sanne, ouvertement et honnête-ment, mais sans blesser ses senti-ments. Il faut pour y parvenir unebonne dose de diplomatie. Il est important de donner à la famille suf-fisamment de courage pour empoi-gner les problèmes. Un assainisse-ment de la situation demande eneffet énormément de temps, d’in-

Revue UFA: Vous venez d’être nommédirecteur des centrales de vulgarisa-tion Agridea de Lausanne et Lindau.Or, simultanément, la Confédération aannoncé son programme d’économies,qui devrait réduire le budget d’Agridead’un tiers d’ici 2012. Comment comp-tez-vous procéder?

Ulrich Ryser: Nousallons nous défen-dre bec et onglescontre ces projetsd’économies inco-hérents. Au vu desenjeux auxquelsl’agriculture est

confrontée, il faut être inconscientpour affaiblir précisément la vulga-risation de pareille façon.

Y a-t-il des services que vous ne pro-poserez plus à l’avenir?Ulrich Ryser: Jusqu’ici, nous avonsdéjà optimisé et resserré les servicesen permanence. Une coupe budgé-taire aussi importante toucheraitbien évidement les services de pleinfouet. Il faudrait soit renoncer à uncertain nombre d’entre eux, soitrenchérir massivement les tarifs.

Le mandat de la Confédération a étéassumé jusqu’ici par Agridea commeun paquet global. Désormais, il de-vrait être divisé et faire l’objet d’ap-pels d’offres par tranches. En est-ilréellement ainsi? Ulrich Ryser: Le mandat d’Agridea aété réexaminé par la Confédérationdans le cadre de sa collaboration avecdes organisations extérieures. Les cla-rifications sont toujours en cours. Lasituation est particulière: le «mono-pole» d’Agridea – mis en cause – re-pose sur la Loi sur l’agriculture. D’au-tre part, la Confédération finance lemandat alors que les prestations sontfournies en premier lieu aux cantons.Une division du mandat mettrait enjeu le principe même de la fonctioncentralisée d’interconnexion etd’exécution. dc

Quel avenir pour lavulgarisation?

Groupe GVS: hausse dubénéfice et baisse du chiffred’affairesEn raison de la baisse des prix devente des combustibles, des carbu-rants et des engrais minéraux, legroupe GVS a vu son chiffre d’af-faires 2009 reculer à 174,4 millions

de francs (2008: 184,7 mio. fr.).Mais comme le montant des achatsde produits a également baissé, lebénéfice brut et le résultat d’entre-prise avant impôts, amortissementset provisions ont augmenté par rap-port à l’exercice précédent.

Fin 2009, la fédération a repris Gio-vanotti SA, une entreprise leaderdans le commerce des produits frais.La centrale maraîchère s’ouvre ainside nouveaux accès au marché et dé-veloppe des potentiels de synergies.La fédération a également ouvertune nouvelle stations-service Agrolaen ville de St-Gall.

Montants actualisésL’Union suisse des paysans vientd’actualiser et de compléter lesmontants des indemnisations pourpassages de conduites, de gaines,installation de pylônes et de lignesélectriques aériennes, etc. Com-mande au � 056 462 52 71.

Vente directe Dierk Schmid, chercheur à la stationAgroscope ART, s’est demandé si lesexploitations pratiquant la vente di-recte réalisent un revenu supérieuraux autres. Il a ainsi constaté que lesexploitations laitières actives dans lavente directe ne gagnent guère plusque les autres. Leurs rentrées brutessont certes plus élevées, mais leurscharges réelles également. Ainsi, lavente directe double au minimumleurs charges de personnel.

St-Gall: brillants résultatspour LANDI La fédération des coopératives agri-coles de Suisse orientale, LV-St.Gal-len, a enregistré en 2009 un recul de

son chiffre d’affaires dû aux difficul-tés conjoncturelles. Son bénéfices’est élevé à 10,3 millions de francspour un chiffre d’affaires de 372 mil-lions de francs, en baisse de 12,8 %en raison de la forte fluctuation desprix sur les marchés. Par rapport àl’exercice précédent, les prix ont no-tamment chuté de 15 à 40 % dans lesegment des carburants et combus-tibles et sur le marché des engrais.

REVUE UFA · 5 2010 9

Être en demeure (en langage juridique)C’est le fait de se trouver en défaut par rapport à une obligation pourlaquelle on s’est engagé par contrat. Cela indique donc un retard, unécart, par rapport à l’exécution conforme d’un contrat telle qu’elle aété prévue lors de la mise en place du contrat.Mettre en demeure quelqu’un est par conséquent la démarche ducréancier signifiant au débiteur en faute le constat formel de cette non-conformité pour laquelle le débiteur est tenu responsable non seule-ment de l’exécution rapide de ce qui a été promis, mais également, lecas échéant, des dommages-intérêts qui découleraient du défaut.Philippe Haymoz, juriste, est collaborateur de l'Institut agricole de l'État de Fribourg à Grangeneuve.

flux nerveux et de résignation. Il estdonc indispensable que la famillepaysanne et la fiduciaire restent encontact étroit entre chaque étape del’assainissement également.Le succès d’une procédure d’assai-nissement exige une volonté fa-rouche de toutes les parties concer-nées et un engagement personneldu chef d’exploitation et de sonconseiller. Il faut aussi que toutes lespersonnes concernées croient enl’avenir et que l’exploitation soitréellement viable.Martin Büchler, fiduciaire BBV

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Page 10: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

10 5 2010 · REVUE UFA

Source: Agroscope ART

1990 1995 2000 2005 2009(2009 est encore provisoire)

CHF70000

60000

50000

40000

30000

20000

10000

0

Graphique 1: Revenu agricole par exploitation 1999 – 2009

GESTION

LE REVENU AGRICOLE était le thème central du séminaire 2010 de la Société suisse

d’économie et de sociologie rurale (SSE). Tout un symbole, le séminaire de cette année

s’est déroulé à l’ART Tänikon. C’est en effet à l’ART que le dépouillement

des données issues des comptabilités permet d’estimer la situation en matière de

revenus agricoles.

Le dépouillement central des don-nées issues de la comptabilité agri-cole a commencé au début du sièclepassé sous l’égide de Ernst Laur

(1871-1964), qui fut pendant quatre dé-cennies directeur de l’Union suisse despaysans. Ernst Laur joua une rôle depionnier en misant dès cette époque surle dépouillement statistique des comp-tabilités et sur l’économie d’entreprise.Sous sa direction, le secrétariat de l’USPs’est mué en un centre de services scien-tifiques. Les relevés statistiques aidentl’USP dans ses activités de défense pro-fessionnelle et constituent une baseprécieuse pour définir la politique agri-cole officielle.

Ernst Laur voulait avoir des donnéesde comparaison qui aideraient les agri-culteurs à faire valoir une de leurs exi-gences, à savoir disposer d’un salaire pa-ritaire. L’idée était qu’en réalisant unrevenu comparable au reste de la popu-lation, les agriculteurs assurent l’appro-visionnement alimentaire de la popula-tion tout en maintenant un habitatdécentralisé du territoire. L’ancrage du

principe prévoyant le «maintien d’unepopulation paysanne vigoureuse» ausein de la Loi sur l’agriculture de 1951peut être considéré comme l’héritaged’Ernst Laur en matière de politiqueagricole.

Au cours des années 70, le dépouille-ment central des données issues de lacomptabilité a été transféré à la Stationde recherche fédérale de Tänikon (aupa-ravant FAT, aujourd’hui AgroscopeReckenholz-Tänikon) et est désormaisdu ressort de la Confédération.

Tâches de politique agricole En1996, les objectifs de l’agriculture ontété formulés au sein de l’article 104 dela Constitution fédérale. Par le biais demesures politiques, la Confédérationdoit veiller à ce que l’agriculture garan-tisse la sécurité de l’approvisionnementalimentaire, la fertilité du sol et la bio-diversité ainsi que l’entretien du pay-sage, grâce à une production durable etaxée sur le marché. Comme l’a expliquéManfred Bötsch, directeur de l’Officefédéral de l’agriculture, lors du sémi-

naire organisé par la Société suissed’économie et de sociologie rurale(SSE), pour obtenir un maximum d’effi-cacité, la politique agricole devrait créerdes conditions-cadres qui permettentaux exploitations agricoles efficaces deréaliser un revenu qui soit comparable àcelui de la population active de la ré-gion. «Les souhaits de la population enmatière d’agriculture deviennent irréa-lisables lorsque la situation économiquedes agriculteurs devient précaire», selonManfred Bötsch. Les exploitations per-formantes doivent pouvoir réaliser unrevenu qui permette de couvrir les in-vestissements nécessaires à leur survieet à leur développement. La comparai-son de revenu via le dépouillement cen-tralisé équivaut en quelque sorte à unsystème qui permet d’éviter que le re-venu agricole soit totalement découpléde celui du reste de la population.

Les incertitudes qui prévalent sur lesmarchés et au niveau de la météo fontque les agriculteurs hésitent à prendredes décisions et à investir. La politiqueagricole étatique est donc un élémentstabilisant qui revêt un rôle décisif.

Stratégie et risques En début deséminaire, Peter Moser, historien enagriculture, a loué le travail fourni parles paysans et les agronomes. ManfredBötsch a ensuite expliqué l’importanceque revêt le revenu agricole dans le ca-dre de la politique agricole. Outres cesdeux intervenants, des scientifiques is-sus de six pays ont présenté des straté-gies susceptibles d’augmenter et de sta-biliser le revenu agricole.

Dans ce contexte, de nombreux inter-venants dont de nombreux chercheurssuisses ont estimé que le secteur agri-

Revenu agricole sous la loupe

Page 11: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

REVUE UFA · 5 2010 11

Auteur Daniela Clemenz, Revue UFA, 8401 Winterthour

SGQ-SSE avec un nouveau comité Après 8 ans de présence au comité et 4 ans à sa présidence, Marco Pezzatti, de l’Office cantonal de Zürich pour lepaysage et la nature, a démissionné ducomité de la société suisse d’économieet de sociologie agraire. L’assemblée aélu Esther Bravin d’Agroscope Changins-Wädenswil en tant que nouveaumembre du comité et Stefan Mann,Agroscope Reckenholz-Tänikon, à laprésidence. www.sga-sse.ch

GESTION

cole actuel ne travaillait pas de façonoptimale, que l’évolution structurelle sefaisait trop lentement et que les struc-tures agricoles devaient encore gagneren compétitivité. Le spécialiste en éco-nomie rurale berlinois Martin Odeningde l’Université d’Humbolt a quant à luiprésenté le point de vue contraire.

Observer la situation de plusprès M. Odening focalise ses travauxde recherche sur l’évolution structurelleet plaide en faveur d’ une observationplus approfondie. Les exploitations agri-coles sont en effet nombreuses à opti-miser leurs structures et leurs activités.Selon lui la volonté manifestée par lesagriculteurs de maintenir coûte quecoûte certaines structures peut s’avérer

être tout à fait judicieuse et ne doit pasconstituer un motif d’intervention éta-tique pour accélérer l’évolution structu-relle. Lors de son intervention, M. Ode-ning a insisté sur les risques que lemarché et la météo font peser sur le re-venu. Aujourd’hui, chacun parle de lavolatilité des marchés. Il y a deux ans,lorsque les prix étaient au plus haut, lesecteur agricole se réjouissait de voir lebout du tunnel. M. Odening a enjointles participants à observer le marché deplus près, expliquant que tous les mar-chés ne sont pas devenus volatils. Selonlui, on a même parfois assisté à une sta-bilisation, comme c’est le cas en pro-duction porcine. Le marché laitier ne se-rait en revanche pas encore habitué àces fluctuations de prix, raison pour la-quelle ce sujet serait très médiatisé.

Tout est volatil Les événementsmétéorologiques tels que la sécheresse,la grêle et les orages ont un impact du-rable sur le revenu. Selon M. Odeningl’exploitation moyenne n’existe pas, rai-son pour laquelle il ne fait aucun sensd’utiliser des valeurs moyennes dans lecadre de la planification d’exploitationselon l’expert allemand. Odening a doncproposé de recourir à une méthode quitiendrait compte des incertitudes pro-pres à l’exploitation et des visions sub-jectives par rapport au risque lors du cal-cul des marges brutes. Un logiciel à ceteffet existe déjà et est basé sur des appli-cations Excel. «Pourquoi n’utilisons-nouspas plus souvent une telle méthode?», ademandé M. Odening en s’adressant auxparticipants issus de monde de la re-cherche et de la vulgarisation. �

Les résultats dudépouillementcentralisé des donnéescomptables agricolesde la station derecherche AgroscopeReckenholz-TänikonART indiquent lespremières tendancespour 2009. Le revenuagricole par exploi-tation se monte à61 800 Fr. contre64 100 Fr. en 2008.

Page 12: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Simon Bolli

ChristianGazzarin

12 5 2010 · REVUE UFA

Tableau 1: Rendements en méthane et en énergie de différents co-substratsType d’installation Engrais de ferme Ménage Communal RestaurationEngrais de ferme Lisier de bovins Lisier de bovins Lisier de bovins Lisier de bovins

Lisier de porcs Lisier de porcs Lisier de porcs Lisier de porcsFumier de bovinsFumier de porcsFumier de volaille

Co-substrats Déchets de céréales Déchets de céréales Déchets de céréales Déchets de céréales(CS) Déchets verts Déchets de fruits Déchets verts Huile de friture

Huile de friture Gazon fauché Glycérine Huile de fritureProp. de 20 % seul. Prop. 20%/50% Prop. 20%/50% Prop. 20%/50%

Quantité d’engrais de ferme 4000 3000 3000 3000dans la matière fraîche (t)Rendement en méth. en 1000m3 201 158/196 184/232 225/219(valeur moyenne) a. 20%/50% CSEnergie moyenne produite en kWh 91 72/105 84/105 102/99avec 20%/50% CSProbabilité d’atteindre la pleine 3.1% 0.6%/25% 0.8%/66% 66%/44%utilisation de 100 kW

En Allemagne, on récolte et fer-mente d’importantes surfaces demaïs pour la production de courantélectrique. Pour des raisons de

coûts, une telle production d’énergien’aurait aucune chance dans notre pays.En Suisse, on accorde une grande im-portance à la mise en valeur des déchetsorganiques. Par ailleurs, ces derniersn’entrent pas en concurrence avec laproduction alimentaire.

La lutte pour les substrats Au-paravant, l’exploitation d’une installa-tion de biogaz bénéficiait de revenussupplémentaires sous forme de taxes derecyclage dans la mise en valeur des co-substrats (p. ex. déchets organiques).Ces derniers constituent une part consi-dérable du rendement total d’une telleinstallation et ils sont donc importantspour sa rentabilité.

Avec la multiplication des construc-tions d’installations de biogaz indus-trielles ou agricoles, il faut égalementcompter avec une demande accrue pour

les co-substrats. Il en résulte une dimi-nution des prix et donc des recettespour le recyclage. Cela remet encoreplus fortement la fonction de base d’uneinstallation de biogaz – à savoir la pro-duction d’énergie – au centre des préoc-cupations.

Planification des rendements enméthane Les recettes pour la pro-duction de courant dépendent du ren-dement en méthane issu de la co-fer-mentation. Par rapport aux co-substrats,le lisier ne fournit que peu de méthane,certains co-substrats pouvant en donnerdix fois plus par kilo de matière fraîche.Il n’est toutefois pas possible de plani-fier de manière exacte et fixe les rende-ments de ces substrats car leur compo-sition est soumise à des variationsfréquentes.

Rentabilité C’est la raison pour la-quelle la taille ou la puissance électriqueainsi que l’offre en substrats permettantd’atteindre cette puissance sont décisifs

pour le succès économique d’une telleinstallation et doivent faire l’objet d’uneplanification précise. Le digesteur d’uneinstallation de biogaz peut être comparéà la panse d’une vache laitière hauteperformance. L’approvisionnement ensubstrats doit être adapté de manièreoptimale aux microorganismes du di-gesteur, car c’est le seul moyen d’utiliserle potentiel d’une installation, faute dequoi les capacités ne sont pas utilisées.Cela engendre des pertes de recettes etdes coûts élevés, ce qui a pour consé-quence que la production n’est pas rentable. Un bon taux d’utilisation estd’autant plus important que les inves-tissements sont élevés.

Une analyse du risque à l’échelle duprocessus de biogaz, c’est-à-dire un examen des incertitudes au niveau durendement, est indispensable lors de laplanification de ces installations. L’ex-ploitant doit définir la probabilité aveclaquelle il peut utiliser le potentiel enpuissance électrique de son installationavec un mélange de substrats donnéainsi que la manière dont ce mélangedoit être adapté à tous les cas de figure.

L’utilisation des substrats déter-mine le rendement en méthaneSur la base d’installations dans la pra-tique, la station de recherche AgroscopeReckenholz-Tänikon (ART) a défini qua-tre types d’installations de biogaz enfonction de l’utilisation des substrats eta procédé à des calculs de simulation(tableau 1). Le type «engrais de ferme»recourt principalement au lisier et au fu-mier, qu’il s’agisse de lisier de bovins oude porcs ou de fumier de bovins, deporcs ou de volaille. Les types «mé-nage», «communal» et «restauration»

LES INSTALLATIONS DE BIOGAZ suisses recourent majoritairement aux co-

substrats. Avec la diminution des recettes pour les taxes de recyclage, les rendements

en méthane gagent en importance. Ces derniers sont cependant soumis à d’importantes

variations, ce qui accentue le risque économique pour l’exploitant de l’installation.

Utilisation et rentabilitéGESTION

Page 13: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

0.16

0.14

0.12

.010

0.08

0.06

0.04

0.02

0

0.16

0.14

0.12

.010

0.08

0.06

0.04

0.02

0

100

100

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

puiss. électr. Basic 3000/50/2 puiss. électr. comm. 3000/50/2puiss. électr. Gastro 3000/50/2 puiss. électr. ménage 4000/6

40 50 60 70 80 90 100 110 120 130puissance électrique équivalente (kWh)

puiss. électr. Basic 3000/20/2 puiss. électr. comm. 3000/20/2puiss. électr. Gastro 3000/20/2 puiss. électr. ménage 4000/6

40 50 60 70 80 90 100 110 120 130puissance électrique équivalente (kWh)

fréq

uenc

e re

lati

ve (e

n 10

000)

fréq

uenc

e re

éato

ve (e

n 10

000)

REVUE UFA · 5 2010 13

Graph. 1: Rendement avec max. 20% de co-substrats

Graph. 2: Rendement avec max. 50% de co-substrats

Auteur Simon Bolli et Christian Gazzarintravaillent à la station de recherche AgroscopeReckenholz-TänikonART, 8356 Ettenhausen.

sont exploités chacun avec une propor-tion de 20% et de 50% de co-substrats(CS) dans la matière fraîche du mélangetotal. Les engrais de ferme se compo-sent de lisier de bovins et de porcs àparts égales. Pour les quatre types d’ins-tallations, le méthane produit est brûlédans une centrale de cogénération(CCG) d’une puissance de 100kW. Lesrendements moyens en méthane calcu-lés vont de 158000m3 (type ménage,20% CS) à 232000m3 (type communal,50% CS).

Performances Les graphiques 1 et 2montrent la répartition de la puissanceélectrique. La limite de 100 kW est in-diquée dans l’abscisse. Avec une pro-portion de CS de 20% (graphique 1), letype restauration (rouge) atteint la plusgrande probabilité de pleine utilisationde la puissance électrique avec 66 %.Les trois autres variantes ne peuvent pasou pratiquement pas tirer le maximumde la centrale de cogénération (0.6 –3.1%). En prenant en compte une CCGd’une puissance de 100 kW, il faudraitdonc adapter les quantités et la compo-sition des mélanges de substrats. Pour lavariante avec 50% de CS (graphique 2),l’utilisation à 100% visée peut être plusfréquemment atteinte (dans 25% à66% des cas), alors que l’installation«restauration» (rouge, 44%) est soumiseà d’énormes variations.

Pour les installations avec une pro-portion de CS de 20%, l’amplitude estcertes plus faible (graphiques 1 et 2),mais le niveau de rendement en mé-thane est également plus faible que ce-

lui des installations avec une proportionde CS de 50%. C’est ce qui ressort de lafermentation simulée avec des déchetsalimentaires (installation restauration,en rouge) qui atteint, avec 225000 m3

produits, un rendement plus élevé etplus stable avec une proportion de CSde 20% par rapport à 50%. Les insécu-rités de rendement inévitables (varia-tions) de ce type d’installations peuventêtre efficacement tamponnées grâce àune part accrue d’engrais de ferme. Lemeilleur rendement des déchets de res-tauration est toutefois à mettre en rap-port avec les investissements inhérentsà une installation d’hygiénisation et descoûts d’exploitation accrus (chauffage).Avec une proportion de CS de 50%,c’est la fermentation de déchets vertscommunaux qui présente les rende-ments les plus élevés et les risques derendement les plus faibles.

Résumé Pour la planification d’uneinstallation, la composition et la quan-tité des substrats est de prime impor-tance pour atteindre la pleine capacitéde la CCG et une bonne sécurité de ren-dement. Des rendements élevés sontgénéralement liés à de grandes varia-tions. Chaque exploitant peut optimiserle rendement en méthane grâce à unchoix adéquat et une compositionidéale pour les substrats, tout en mini-misant le risque de variations dans lesrendements. Cela passe par une qualitéconséquente des substrats utilisés encontrôlant les livraisons et en adaptantle stockage au type de substrat. Lechoix des types et des quantités de

substrats n’est pas possible partout etdépend dans la plupart des cas desconditions cadres propres à l’exploita-tion et au site. �

La problématique des co-substrats augmenteavec le nombre d’installations de biogaz.

GESTION

Page 14: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

0 % 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % 70 % 80 % 90% 100 %

49

50

49

23

21

27

11

10

11

15

16

13

2

3

0 INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXufarevue.ch 5 · 10

14 5 2010 · REVUE UFA

Oui, un contrat de locationécrit pour toutes les terres

en fermage

Oui, un contrat écrit pourune partie des terres en

fermage

Je loue du terrain mais je nedispose pas de contrat écrit

Non, je ne loue pas de terrain

Pas de réponse

� Total (base: 300)

� Suisse alémanique (base: 220)

� Suisse romande (base: 80)

Ce sondage a étéeffectué par l’institutd’étude de marchéTransferPlus SA àStansstad en avril 2010pour la Revue UFA.

Désirez-vous participer ànotre sondage? Consultezwww.landi.ch. Lesrésultats seront publiésdans la prochaine RevueUFA.

Disposez-vous d’un

contrat de bail à ferme?

«Avez-vous des terres en fermagesur votre exploitation? Si oui, dispo-sez-vous de contrats écrits pourtoutes les parcelles en location,

pour une partie des parcelles en loca-tion ou n’avez-vous aucun contratécrit?» Telle est la question posée par té-léphone à un échantillon représentatifde 300 paysans romands et aléma-niques.

Près d’un septième (15%) des pay-sans interrogés n’exploitent que leurspropres terres. Deux pour cent n’ont paspu ou pas voulu répondre. La majorité(83 %) a déclaré exploiter des terres enfermage. La moitié environ des paysansinterrogés disposent d’un contrat écritpour la totalité des parcelles en location.23 pour cent n’ont un contrat écrit quepour une partie des parcelles louées et15 pour cent n’ont aucun contratécrit et se contentent d’accordsoraux. En comparant les deux ré-gions linguistiques, on ne

constate pas de différence significative.Avec le printemps, la ligne d’assistancetéléphonique de l’Union suisse des pay-sans est en surchauffe. «Le sujet numéroun, ce sont les problèmes de fermage»,explique Martin Goldenberger, respon-sable du secteur Estimations de l’USP. Ilpoursuit: «La plupart des paysans ontconclu de nouveaux contrats de bail àferme au 1er janvier. Mais c’est seule-ment quand les travaux des champscommencent que les difficultés appa-raissent. Alors, chez nous et dans leschambres cantonales d’agricul-ture, le téléphone surchauffe.Le bail à ferme constitue leproblème numéro un. Ce

Un contrat écrit est préférablequi n’a rien d’étonnant quand on saitque 80 pour cent des paysans exploitentdes terres en fermage. » Martin Golden-berger considère l’existence d’uncontrat de bail écrit comme très positif.En cas d’incertitude, on peut se baserdessus. Un contrat de bail à ferme écritest profitable au bailleur comme au fer-mier. Pour en savoir davantage sur le bail à ferme, il suffit de consulterl’aide-mémoire consacré à ce sujet (aumilieu de la Revue). Pour des renseigne-

ments, l’USP est joignable au � 056 462 52 71. �

SONDAGE DU MOISGESTION

Page 15: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Cherchez et trouvez des machines agricoles sur

www.machinesagricoles.chSur demande vous recevrez gratuitement

les offres qui vous conviennent par e-mail.

Par ailleurs, les membres des LANDI peuvent publier leurs

annonces gratuitement.

www.machinesagricoles.ch est visitée 600 fois par

jour et 18 000 fois par mois.

Page 16: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

16 05 2010 · REVUE UFA

Dérouillant MoS2 Dérouille et débloque les vis. Spray de 300 ml. 58401

appréciez la différencewww.landi.ch

vala

ble

02. –

22.

05. 2

010

Graisse universelle AGROLA 4,5 kg 66505 58.-

P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

AGROLA Oecofuel 2 temps5 l 67067 25.50

P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

Sous

rése

rve

de c

hang

emen

ts d

e pr

ix o

u d’

artic

les

AGROLA Oecofuel 4 temps5 l 67070

Spray silicone AGROLA300 ml 58415 23.90

P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

65.-P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

39.-P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

199.-P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

Maillet en nylon5 kg, rouge.34624 5

GARANTIE

ANS

AGROLA Spray universel300 ml 58410 3.90

P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

5GARANTIE

ANS

Fil de clôture AGRARO Super 250 m30104

17.90P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

Garde-bétail AGRARO B220Téchnologie moderne à très faible consommation du courant. Avec 5 niveaux de performance. Pour petits à moyens pâturages avec peu de végétation. Maniement simple. 24621

Fourches à faner OKAY Garden Profi 3 dents polis, longueur manche 135 cm.11608

34.80P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

Isolateurs d’anneaux AGRARO LI Pour fils de clôture, paquet de 25 pièces.24788

5.50P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

Filet de clôture AGRAROPour moutons, avec 14 piquets, 50 m/90 cm. 24488

79.-P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

Batterie pour gardes-bétail AGRARO Alcaline9 V / 170 Ah (incl. taxe d’enlèvement) 24684

53.-P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

Balai de bambouAvec manche. 10258

3.90P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

19.90P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

5GARANTIE

ANS

Elévateur manuel OKAYPuissance de levage 2,5 t, avec élévation rapide. Testé TÜV/GS.38665 115 cm38666 80 cm

5GARANTIE

ANS

Sécateur Classic OKAY Profi Sécateur universel à double tranchant. Coupe des branches de max. 25 mm Ø.12265

Garde-bétail AGRARO N 20Très puissante, deux sorties de clôture avec différent puissance24611

5GARANTIE

ANS

139.-P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

149.-P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

Akarizid AGRAROconcentré de 250 ml. 24230

Appât Mouches d‘etable400 g 24192

Brouette de jardinCaisse en plastique 90 l, châssis laqué, roue à pneu. Non montée. 37600

Utilisez les biocides avec précaution. Avant toute utilisation lisez l’etiquette et les informations concernant le produit.

Utilisez les biocides avec précaution. Avant toute utilisation lisez l’etiquette et les informations concernant le produit.

27.90P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

24.40P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

7.80

5.90

8.90P R I X B A S E N P E R M A N E N C E

Piquet de clôture AGRAROEn plastique, profil H stable, pour bandes de clôture jusqu’à 20 mm, longueur 105 cm. Paquet de 5 pièces (1.78/pce). 24754

Page 17: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Rapid et Reform s’allient en AutricheLes deux constructeurs de machinesagricoles Rapid et Reform unissentleurs forces pour la distribution desmonoaxes en Autriche. Ce faisant, àpartir de début juin, l’entreprise Re-form à Wels reprend l’ensemble duprogramme de Rapid en tant qu’im-portateur général pour le marchéautrichien (sauf le Vorarlberg).Grâce à cette coopération, les deuxentreprises renforcent leurs activitésmutuelles sur le marché des mo-noaxes porte-outils hydrostatiques,en espérant ainsi augmenter leursparts de marché communes.

«Pas touche au Tuning-Set»La régulation électronique des mo-teurs permet d’augmenter la puis-sance d’un tracteur grâce au «chip-tuning». Les spécialistes mettent engarde contre ce procédé qui peutavoir des conséquences graves donttout le monde n’est malheureuse-ment pas conscient. Le chiptuningconstitue une intrusion dans les ré-glages conçus et testés par leconstructeur, ce qui peut avoir desconséquences juridiques, tech-niques et commerciales.

Désormais, Amazone propose lesherses à disques compactes «Ca-tros+» avec des disques dentelésspécialement conçus pour un dé-chaumage rapide, superficiel et in-tensif. Grâce à ces disques d’un dia-mètre de 510 mm, les herses d’unelargeur de travail de 3 ou 3.5 m sontaptes à incorporer de grandes quan-tités de paille. Elles sont équipéesde série d’une sécurité contre lescailloux et de roulements de disquessans entretien avec une garnituremécanique externe. La machines’adapte très bien aux inégalités dusol. Pour le rappuyage du sol, lesherses à disques compactes peuventêtre complétées par divers corpssuiveurs comme des rouleauxPacker ou Tandem, ce qui permetd’obtenir un sol bien ferme et desconditions de germination idéales.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

«Catros+» avec disquesdentelés

Les exploitations de montagne fontface à de nombreux défis. Commentest-il possible d’atteindre un degréd’emploi suffisant pour de tellesmachines (onéreuses)? Comment

Alternatives demécanisation enrégion de montagne

gérer efficacement les pointes detravail sans que la qualité n’en pâ-tisse? Qu’en est-il de la préservationdu sol, du confort de travail et de lasécurité des machines? Ce sont làles principales questions que l’on sepose lors de l’acquisition de véhi-cules tracteurs et de machines pourles exploitations de montagne. Le centre de formation et de vulga-risation agricole «Plantahof» à Land-quart examine une vaste paletted’alternatives à la faucheuse à deuxessieux et au transporteur. Le «Plan-tahof» a présenté récemment cestechniques (à l’image, une re-morque dirigée et entraînée d’UrsSchmid, Littau) à un public averti.Ces alternatives seront analyséessous toutes les coutures dansquelques mois dans le cadre d’unessai dans la pratique. La Revue UFAprésentera un rapport complet desrésultats des essais dans une des sesprochaines éditions.

Concours pour les mécaniciens sur machines agricoles

Un concours national est organisédepuis les années 80 pour les méca-niciens sur machines agricoles, dechantier et sur les appareils à mo-teur. Depuis lors, ces championnatssont organisés chaque année. 16

jeunes professionnels de toute laSuisse se sont affrontés à la fin marsde cette année au centre de forma-tion de l’Union suisse du métal(USM) à Aarberg. Les gagnants ontremporté une bourse pour poursui-

vre leur formation.Ces championnats professionnelsconstituent une plate-forme idéalepour les futures spécialistes de latechnique agricole. Ils leur permet-tent de démontrer leurs capacitéssous l’œil averti des experts. Dans cecadre-là, il n’y a pas que le savoir-faire technique qui compte, la com-pétence personnelle joue aussi unrôle important. Les gagnants sont Benjamin Wü-thrich (Sissach, or), David Niede-roest (Ibach, argent) et AndreasOdermatt (Ennetbürgen, bronze).La bourse d’étude qu’ils ont empo-chée devrait leur permettre depoursuivre leur carrière profession-nelle.

REVUE UFA · 5 2010 17

Division chez FiatLe groupe italien Fiat se prépare pourl’avenir et sépare son secteur auto-mobile de la section industrie auquelappartient le commerce de machinesagricoles de CNH avec les marques«Case», «New Holland» et «Steyr».Cette séparation devrait intervenird’ici la fin de l’année. La section ma-chines agricoles CNH, le constructeurde camions Iveco, le constructeur demoteurs Fiat Powertrain Industrial et

Marine devraient être côtés à labourse de Milan sous la dénomina-tion «Fiat Industrial». Pour ce secteur,le groupe escompte pour 2014 unbénéfice commercial de 3.2 à 3.4mia. d’Euro pour un chiffre d’affairesde 29 mia. d’Euro.

BRÈVESTECHNIQUE AGRICOLE

Les gagnants: David Niederoest, Benjamin Wüthrich etAndreas Odermatt (de g. à d.). Photo: rolfweiss.ch

Page 18: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

découpes, ce qui permet d’utiliser del’acier plus résistant à l’usure. En outre,les versoirs et les lames des corps «Du-raMaxx» sont des pièces d’usure et ellessont très rapidement remplaçables parsimple accrochage sur le corps de base.Pour la première fois, toutes les lamessont également disponibles en matièresynthétique, un avantage importantlorsqu’il s’agit de travailler des sols col-lants.

Le système de sécurité de surchargeautomatique «Hydromatic» est nette-

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

L’année dernière, Lemken a procédé àde gros investissements, dont notam-ment 10 mio. d’Euro pour soninstallation de laquage KTL. Suite à cetinvestissement, l’entreprise a égalementoptimisé ses processus d’assemblage. En 2009, Lemken a réalisé un chiffred’affaires de 15 mio. d’Euro, soit 16%de moins que l’année record 2008.

www.lemken.com

La nouvelle génération de charruesLemken s’appelle «Juwel» et rem-placera à moyen terme la série«Opal». Grâce à la gestion électro-

hydraulique du dispositif de retourne-ment, il est possible de régler l’inclinai-son de la charrue directement depuis letracteur et de la mettre en mémoire, cequi constitue une première. Désormais,il n’y a plus de points de butée et lagarde au sol de la machine s’en trouveconsidérablement augmentée. En pentetout particulièrement, le capteur d’an-gle rend le processus de retournementnettement plus sûr, indépendammentdu poids de la charrue et de la pressiond’inversion. Toutes les charrues «Juwel»peuvent être dotées des nouveaux corps«DuraMaxx», assemblés sans trous ni

ment plus sûr. Grâce à un dégagementde 38 cm vers le haut et de 20cm laté-ralement, le soc dispose toujours d’unbattement suffisant, même lors d’un tra-vail à une grande profondeur. Les char-rues «Juwel» sont désormais équipéesd’une roue de jauge avec amortisseurintégré qui permet de régler la profon-deur de travail avec un simple distribu-teur hydraulique double effet, mêmeavec un poids élevé de la charrue etdans des sols lourds.

«Kristall» remplace «Smaragd»Lemken lance en outre son nouveau chi-sel «Kristall» qui remplace la série «Sma-ragd». Le «Kristall» combine les avan-tages éprouvés d’une machine à deuxrangées de dents avec ceux d’un chiselà trois rangées ou plus. Un nombre dedents restreint et des profils plus effi-caces sont garants d’un travail moins pé-nible et d’une qualité de déchaumageoptimale. Cet avantage est rendu possi-ble par les socs «TriMix» d’une largeurde 47 cm qui découpent le sol sur toutela surface.

Autres nouveautés Grâce au re-modelage de la série de pulvérisateurstraînés «Albatros» (notamment direc-tion automatique avec capteur gyrosco-pique et enclenchement automatiquedes buses par GPS pour les largeurs enpointe) et l’extension des pulvérisateursportés de type «Sirius», Lemken tente derenforcer sa position montante dans cesegment du marché. En plus des pulvé-risateurs «Sirius» disposant de cuves de1600 et 1900 litres, des modèles pluspetits de 900 et 1300 litres sont égale-ment disponibles sur le marché. Le sys-tème d’accouplage «QuickConnect», ré-

INNOVATIONS DE LEMKEN Dans le cadre de la 9e journée de la presse, Lemken

a présenté pour la première fois dans la pratique des machines qui étaient encore à

l’état de prototypes lors de l’Agritechnica 2009. Le constructeur allemand a par ailleurs

présenté d’autres innovations ainsi que sa nouvelle installation de laquage KTL.

Des nouveautés qui sortent du lot

18 5 2010 · REVUE UFA

compensé par une médaille d’argent àl’Agritechnica 2009, combine deuxavantages qu’il n’avait jusqu’ici jamaisété possible de réunir: il assure d’unepart suffisamment de jeu entre le trac-teur et la machine pour accouplerconfortablement tous les éléments(prise de force, conduites, câbles et brassupérieur).D’autre part, le «QuickCon-nect» positionne automatiquement lamachine aussi près que possible du trac-teur, ce qui autorise l’utilisation des ma-chines de gros volume sans ou avecmoins de poids à l’avant.

A l’avenir, Lemken équipera en sérieles cultivateurs intensifs articulés de plusde 4 m de type «Karat» d’un renforce-ment hydraulique de traction. Un cylin-dre hydraulique supplémentaire, missous pré-tension avec des réservoirs degaz, a pour effet de reporter le poids duchisel (jusqu’à 2 t) sur l’essieu arrière dutracteur. Cela en augmente la force detraction et réduit la consommation decarburant de 10 à 15% pour une qualitéde travail identique. �

Le nouveau chisel«Kristal» avec socs«TriMix» permet un mélange intensif du sol.

TECHNIQUE AGRICOLE

Page 19: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

REVUE UFA · 05 2010 19

Nos clients reçoivent 100 millions.Grâce à son ancrage coopératif, la Mobilière partage avec ses clients les fruits de

son succès. Les détenteurs d’une assurance véhicules MobiCar ou d’une assurance entre-

prise et bâtiments MobiPro Multirisk bénéficient d’une réduction de prime de 10 %.

W

ww

w.m

obi.c

h

Page 20: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

www.gestuet-kappensand.ch

Essentiellement axée sur l’élevagechevalin, l’exploitation «Kappens-tand» gérée par la famille Frei à Die-poldsau (SG) pratique également

l’engraissement de taureaux ainsi quel’élevage de moutons. S’ajoute à celaune flotte de tracteurs «Fendt» perfor-mante et utilisée dans le cadre des tra-vaux pour tiers.

Il y a 16 ans, dans l’optique de ne pluscollaborer qu'avec une seule marque ouun seul interlocuteur, Urs Frei optaitpour les machines de récolte «Krone».

L’agriculteur saint gallois sait que toutemachine a son lot de pannes. «Dans cecontexte, les critères d’achat détermi-nant sont les services et les prestationsoffertes par l’agent local ainsi que parl’importateur». Urs Frei pense ici au «LV-Maschinencenter» à Rebstein et à l’im-portateur «Krone GVS Agrar à Schaf-fouse».

Le commencement avec lespresses Pour Urs Frei, l’aventure«Krone» a débuté avec une presse àballe ronde à chambre variable de type«KR 10-16». Fort de cette bonne expé-rience, il remplacera progressivementtoutes ses machines de récolte du four-rage par celles du fabricant allemand. Sadernière acquisition est un andaineur à4 rotors de type «Swadro 1400» dont lalargeur de travail peut atteindre 13.5m.Cette machine sera utilisée pour la pre-mière fois cette année.

DANS L'EXPLOITATION DE URS FREI, la technique Krone est appelée à jouer

un rôle déterminant lorsqu’arrive la récolte du fourrage. Quand un grand nombre

d’hectares doit être fauché, pirouetté ou pressé en un seul jour, il est indispensable

d’allier efficacité et force de frappe, en association avec une fiabilité hors pair.

La force de frappe est décisive

20 5 2010 · REVUE UFA

Urs Frei et ses fils Urset René misent depuis

des années sur latechnique Krone.

KNOW-HOWSUCCES STORY

Page 21: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

La chaîne de récolteavec faucheuses,pirouette, andaineuret presse.

Auteur Dr. RomanEngeler, UFA-Revue,8401 Winterthur

A intervalles irréguliers,la Revue UFA publiesous le titre «succes-story» des articlesconsacrés aux machinesagricoles. Les parte-naires d'interview,respectivement lespropriétaires de cesmachines, sont choisisavec les fabricants ou les importateurs. www.gvs-agrar.ch

Pour de plus amplesinformations surl'exploitation etl’élevage chevalin de Urs Frei:www.gestuet-kappensand.ch

REVUE UFA · 5 2010 21

Urs Frei estime que ses nouvelles ma-chines de fenaison se démarquent parleur solidité, leur conception ainsi queleur robustesse. «Il est important pourmoi de tenir compte de ces facteursdans le rapport prix/performance desproduits» ajoute l’agriculteur. Chaqueannée ses machines sont employées surplus de 600 ha. Outre les propres be-soins de l'exploitation en ce quiconcerne les chevaux, les moutons et lestaureaux d'engraissement, Urs Frei réa-lise des travaux pour tiers pour les pro-ducteurs de lait ainsi que pour d’autresagriculteurs de la région.

Les faucheuses Depuis 4 ans, UrsFrei utilise une combinaison de 3 fau-cheuses à assiettes «EasyCut 9000 CV»

avec conditionneurs à dents en acier etameneur à tapis pour le dépôt centrald’andain, complétée par une faucheusefrontale «EasyCut 32 CV». L’agriculteurexplique que malgré les recommanda-tions du manuel d’utilisation qui estimequ’un moteur de 180 CV est suffisant, ilfaut au moins 200 CV pour que cettefaucheuse tourne au maximum de sescapacités. Ce dispositif de fauche est gé-néralement accouplé au «Fendt 936 Va-rio» de 360 CH. «Avec une largeur detravail de 9 mètres, on peut atteindre lerésultat de 10 hectares à l’heure.»

Les faneuses rotatives Le choixde la faneuse rotative s’est porté sur unemachine trainé, la «KWT 10.50» prévuepour rouler à 40 km/h sur route avecune largeur de travail de 10.5 mètres. Laperformance de travail de cette pi-rouette à 8 rotors comportant chacun 7bras porte-dents zingués est d’environ10 hectares à l’heure. Cette machineétant un ancien modèle (septième sai-son de travail), elle ne possède pas en-core les dernières améliorations deKrone telles que la boîte à vitesse de ro-tor à bain de graisse liquide. Urs Frei ap-précie tout particulièrement la réparti-tion optimale du fourrage ainsi que lefaible dimensionnement des rotors. Lamachine est toutefois un peu à la peinelorsque le fourrage est abondant.

L'andaineur Pour compléter sachaîne de récolte de manière optimale,Urs Frei a opté pour andaineur à 4 ro-tors, le «Swadro 1400» avec 13 brasporte-dents portant respectivement 4doubles dents par rotor. Grâce à sa lar-geur de travail allant de 11 à 13,50m(réglage hydraulique), cet andaineur ga-rantit, comme le stipule le prospectus,un très bon rendement de la chaîne derécolte.

Cet argument a également incité UrsFrei à se décider pour cette machinel'hiver dernier. «Auparavant la mise enligne avant le passage de la presse me-nait à un goulot d'étranglement. Lapresse était souvent forcée d'attendre».Aujourd'hui la chaîne de récolte est par-faitement optimisée.

La suspension cardanique assure lorsde l'andainage une parfaite adaptationaux irrégularités du sol. Cependant le ré-glage de la hauteur de travail com-mandé par moteur électrique depuis lacabine du tracteur y contribue aussi, ex-pose M. Frei.

La presse à balles rondes L’agri-culteur utilise également depuis 2 ansla presse à balle ronde «Comprima CV150 XC», une presse avec chambre va-riable capable de produire des balles de0.9 à 1.5 m. de diamètre. En 2007,Krone a lancé une nouvelle générationde presses avec un enrouleur à sangleset à barrettes: le novogrip. Urs Frei uti-lise cette presse pour l’ensilage del’herbe mais également pour le pres-sage de la paille. «Cette machine avecun rotor muni de 17 couteaux offre debonnes performances et produit desballes lourdes» explique Urs Frei. Legrand avantage de cette machine résidedans le travail avec la paille.

Urs Frei déclare même: «Nous avonspressé plus de 3000 balles l’année passésans le moindre problème». La presseest équipé d’un pick-up «EasyFlow».

Depuis 5 ans, Krone a mis ce systèmeen place et en équipe toutes ses unités.Le clou de cet équipement est laconception du déflecteur zingué dupick-up sans tablier de coupe à rotation.Selon le constructeur, celui-ci permet untravail silencieux, améliore le rende-ment grâce au flux continu et nécessitepeu d’entretien. �

Krone: Chiffres et faitsDurant les 15 dernières années, le chiffred’affaire de Krone est passé de 8.5 à 870millions d’euros. A la fois actif dans ledomaine des machines agricole et desvéhicules utilitaires, Krone est présent en Allemagne et dans toute l’Europe.L’entreprise est le plus grand employeurd’Emsland en Allemagne. Plus de 1000 collaborateurs travaillent au siègeprincipal à Spelle et la fabrique devéhicules utilitaires de Werlte compte600 employés. À cela s’ajoute 2000personnes engagés auprès de sous-trai-tants travaillent uniquement pour Krone.

KNOW-HOWSUCCES STORY

Page 22: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Case postale, 8021 ZurichTél.: 044 257 22 11Fax: 044 257 22 [email protected]

Avec l'assurance globale agricole, vos cultures et le terrain sont toujours bien assurés – contre la grêle et autres calamités naturelles.

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail !

Transporter Aebi TP450

Combicut Aebi CC56/CC66

www.aebi-schmidt.com

Aebi & Co. AG MaschinenfabrikHuwilstrasse 11, CH-6280 HochdorfTél. +41 41 914 10 20, Fax +41 41 914 10 [email protected]

p.ex. le Terratrac Aebi TT140/TT240: la nouvelle classe moyenne Aebi» Frein d’immobilisation automatique

» Largeur compacte de 1,90 m seulement

» Cabine fermée avec climatisation de série

» Levier multifonctions avec écran et clavier à effleurement

» Traction mécanique (TT140) ou hydrostatique (TT240)

«Qualité suisse pour mes pentes.»

22 05 2010 · REVUE UFA

Super offres, météo et bien plus encore – toujours d’actualité sur

Nouveau: TV LANDI météo trois fois par jour

www.landi.ch

Page 23: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

TECHNIQUE AGRICOLE

REVUE UFA · 5 2010 23

Le fondateur, Victor Joskin, a dé-buté ses activités par des travauxagricoles pour tiers avant de vendredes machines et des pièces de re-

change. Il est ensuite devenu importa-teur officiel de plusieurs marques, avantde produire des citernes à lisier en 1984.Quatre ans plus tard, le passage dansl’industrie est achevé avec la mise enroute d’une halle de fabrication. Fort desa devise «Leader dans les transportsagricoles», Joskin réalise aujourd’hui unchiffre d’affaires de plus de 90 millionsd’Euros par année avec une largegamme de produits.

Annuellement, Joskin produit 2000citernes à lisier avec des contenances al-lant de 2500 à 26000 litres. Les 50 mo-dèles peuvent être combinés avec plusde 700 options, ce qui permet de satis-faire n’importe quel client.

La série «Modulo 2» assure la plusgrande partie des ventes avec un vo-lume de 2500 à 16500 litres. Pour cemodèle, la citerne et le châssis sont sou-

dés l’un à l’autre et forment une struc-ture autoporteuse, tandis que le modèle«Komfort 2» (8500 à 16500 l) disposed’un châssis indépendant équipé d’unesuspension du timon. La série «Cobra»(8700 à 12500 l) se caractérise par unsimple essieu combiné à un châssisétroit permettant le montage de pneusbasse pression de grande dimension.

Dans le segment supérieur, les séries«Quadra» (2 essieux, 16500 à 20000l)et «Euroliner» (3 essieux, 16500 à25800 l) sont destinées aux entrepre-neurs et aux grandes exploitations. De-puis quelques années, Joskin proposeavec le concept «Cargo» un train roulantqui peut accueillir, outre une citerne àlisier, d’autres accessoires.

Avec Variax, un système de dépla-cement de l’essieu, la charge du timonpeut être modifiée. Il est ainsi possiblede disposer d’un poids suffisant sur l’at-telage dans les zones en pente ou alorsde diminuer le rayon de braquage de laciterne à lisier. Cette option est disponi-ble sur les modèles à un essieu des séries«Modulo 2» et «Komfort 2». L’offre en

systèmes d’épandage estvaste et va du réparti-

teur conventionnel

à la rampe à pendillards en passant parles injecteurs de prairie ou de culture.

Verticalité de production Joskinest en mesure de satisfaire la plupart desdésirs de ses clients. Outre les citernes(jusqu’à maintenant en acier unique-ment), les châssis, les constructions mé-talliques supplémentaires ainsi que descomposants hydrauliques sont réalisés àl’interne. Cette facette de l’entrepriseest considérée comme un avantageconcurrentiel indéniable par Didier Jos-kin, fils du fondateur de l’entreprise. Sacroissance rapide repose sur la qualitédu produit (construction robuste des ci-ternes) mais également sur des déci-sions stratégiques pertinentes. Joskin apar exemple développé en 1988 un in-jecteur pour lisier qui fut imposé auPays-Bas trois ans plus tard par le légis-lateur. �

JOSKIN, le fabricant de citernes à lisier est devenu en un quart de siècle le leader

européen dans la technique d’épandage de lisier. Près de 25000 citernes ont été

vendues pendant ce laps de temps. Durant toutes ces années, l’entreprise a élargi son

offre en fabriquant également des épandeuses à fumier, des remorques, des chars

ensileurs, des bétaillères et des faucheuses à refus.

A chaque besoin sa solution

Un modèle de 11 000litres. Ce modèle faitpartie de la série«Modulo 2» de Joskin,série la plus vendue, etest équipé d’uninjecteur.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

Auteur Dr. Roman Engeler, UFA-Revue, 8401 Winterthur

Victor Joskin débuta en 1968 sonactivité d’entrepreneur agricole. À partirde 1974, il devient importateur officieldes marques Krone, Rauch et Straut-mann. En 1984, la production de citerneà lisier débute à Soumagne (B). Joskinréalise aujourd’hui un chiffre d’affairesde 90 millions d’Euros et emploieactuellement environ 600 collaborateursrépartis entre son usine principale, saseconde usine basée à Andrimont à l’Est de Liège ainsi que dans des hallesde finition en France et en Pologne. La firme Baudet à Pensier distribue lamarque Joskin en Suisse romande.

www.joskin.comwww.baudet.ch

Page 24: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Nouveau tracteur Claas «Elios 200» Offre spéciale actuelle: John Deere «5065 E»

Les tracteurs de la série «5E» ont étédéveloppés pour les petites exploi-tations d’élevage ou de culturesspéciales et pour les agriculteursavec activité accessoire. Dans cesegment, John Deere propose les 3modèles «5055E», «5065E» et«5075E» avec des puissances de55– 75 CV (selon 97/68 EC). Cestracteurs travaillent avec un moteurPowerTech M 3 cylindres avec re-froidissement à air du niveaud’émissions IIIa avec turbocompres-seur et ventilateur Visco. Grâce àcela ces tracteurs consomment peude carburant et ont un faible tauxd’émissions. Le système hydrauliqueouvert travaille avec des pompes in-dépendantes offrant un débit de 27l/min pour la direction et 46 7/minpour les autres fonctions hydrau-liques – comme le frontal ou le rele-vage arrière. Grâce à sa commandepar manette, la gestion mécaniquedu relevage est particulièrementprécise pour les machines de la ca-tégorie 2. Le régime prise de force

de 540 t/min est atteint en exécu-tion standard à un régime moteur de2400 t/min et à 1700 t/min avec laversion 540E.

Selon les désirs des clients, JohnDeere propose pour ses modèles«5E» un chargeur frontal avec une

avec chargeur frontal. A partir dumodèle de base, nous pouvonsagencer selon vos désirs un «Elios»répondant à toutes vos exigences.Appelez nous. Nous répondons vo-lontiers à toutes vos questions.

Serco Landtechnik SA4538 Oberbipp� 032 636 66 [email protected]

Avec le développement du nouvel«Elios», Claas répond aux exigencesélevées et particulières des exploita-tions herbagères et des entreprisesmaraîchères en mettant à leur dis-position un tracteur compact. La sé-rie comprend trois modèles de 72 à88 CV. Equipé de jusqu’à troispompes hydrauliques et d’une puis-sance hydraulique de max. 85 l/min,«Elios» offre de nouvelles possibili-tés. Quatre transmissions sont dis-ponibles: 12V/12R ou 24V/24Ravec inverseur mécanique, 24V/24Ravec inverseur mécanique et Twins-hift, 24V/12R avec inverseur hy-draulique et Twinshift. Grâce à unrayon de braquage de 3.73 m et unehauteur de 2.40 m,«Elios» s’avère êtreidéal pour les petitesstructures. Le centrede gravité bas ga-rantit une bonnesécurité sur les ter-rains en pente etpour les travaux

La machine aux dents particulières

allemand «profi» qui a constatécette différence dans un test com-paratif. Ce dernier a en outre révéléque sur les dents conventionnelles,la peinture s’usait toujours d’abordà leur extrémité, là où elles entrentle plus souvent en contact avec lefourrage, mais aussi avec le sol. Surles dents Lely par contre, l’usure seconstate d’abord sur la face inté-rieure du crochet, un endroit decontact avec le fourrage mais pasavec le sol. Il s’agit d’un bon indicepour une diminution des souilluresdans le fourrage et un effet positifdu point de vue de la préservationdu fourrage et du couvert végétal.

Le centre d’analyse de la sociétéallemande d’agriculture (DLG) aexaminé la pirouette de Lely et ar-rive à la conclusion, dans son rap-port No 4633, qu’il est possible detravailler plus haut avec ces dents-

là. Le même rapport DLG confirmepar ailleurs que la pirouette «Lotus»opère une répartition plus homo-gène du fourrage qu’une machineavec des dents conventionnelles.

Les dents crochues de la pirouette«Lotus» ont encore un autre effet se-condaire positif au niveau de la ma-niabilité. En raison de leur angle detravail d’environ 48°, il ne leur fautque la moitié de la course pour évi-ter un obstacle potentiel sur le sol.Cela renforce considérablement ladurée de vie des dents.

En résumé: Ceux qui recherchentune pirouette performante offrantune bonne qualité de travail de-vraient impérativement s’intéresserà la Lely «Stabilo».

Bruno Spicher, 3186 Düdingen, � 079 673 76 97Karl Buob, 9404 Rorschacherberg, � 079 601 20 37www.lely.com

En 1965, Lely mettait sur le marchéla pirouette «Lotus» qui disposait dedents crochues. Contrairement auxautres constructeurs qui utilisaientdes dents droites sur leurs ma-chines, les doubles dents Lely sontrecourbées à leur extrémité et n’ontpas la même longueur. Grâce à cetteforme particulière, les dents peu-vent ramasser une quantité nette-ment supérieure de fourrage. En ou-tre, il est possible de rouler plus viteavec la machine et de réduire ainsiles souillures dans le fourrage. Cesdents crochues sont montées au-jourd’hui sur toutes les pirouettesLely.

«Une dent crochue travaillecomme un râteau, en tirant et enemmenant avec elle le fourrage,alors que les dents conventionnellestransportent le fourrage en le pous-sant.» C’est le périodique agricole

force de levage de 873 ou 989 kgpour une hauteur de levage de 3.38m. Pour les travaux spéciaux, le dou-ble arceau de protection peut êtrerabattu, alors que le toit de protec-tion à deux piliers avec pare-soleiloffre un confort de travail supplé-mentaire.

Matra, 3250 Lyss, � 032 387 28 28www.matra.ch, [email protected]

KNOW-HOWNOUVEAUTÉS

Les dents Lely travaillent env. 35 cm plus en avant dans lazone du fourrage (secteur jaune).

24 5 2010 · REVUE UFA

Page 25: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

REVUE UFA · 05 2010 25

Technique pour les pommes de terre et les légumes

Rockoff

Baselier

De Wulf / Imac

Bijlsma Hercules / Allround

Möri & Brunner

PLUS PUISSANT!

GRACE A L’EFFICACITE

Bruno Spicher • Suisse romande/Plateau central • 3186 Düdingen • Tél. 079 673 76 97Karl Buob • Ost- und Zentralschweiz • 9404 Rorschacherberg • Tél. 079 601 20 37

de leurs dents en forme de crochet, les pirou-

ettes Lotus disposent depuis de nombreuses

années d’une capacité supérieure à celle de

leurs concurrentes.

PLUS RAPIDE!

La pomme de terre de A à ZNetagco Suisse SàrlLa Tuilière, CH-1047 Oppens

T: + 41 21 887 03 03 F: + 41 21 887 03 02M: + 41 79 688 15 45www.netagco.ch

Est-ce que tu veux toujours être à la page?Alors viens cliquer sur

Agro-News!Les Agro-News du site www.ufarevue.ch

Page 26: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

MarktplatzNutzen Sie die Kontaktchancen mit allen Schweizer Landwirten

26

LANDTECHNIKzu verkaufen

Occasions-Stapler,günstig, Diesel, Benzin,Elektro; Staplervermie-tungen; Staplerrepara-turen in Steffisburg � 033 437 56 61

Kompaktlader BobcatM 371, klein, Benzin,Schaufel und Palettga-bel, ca. 1000 kg EGew.;Stapler Toyota, 1.5 t,H.h. 3.3 m, Benzin,Automat; StaplerKomatsu, Benzin, 2.5 t,H.h. 3.72 m, Kabine,Seitenschieber, SVG-Ausrüstung� 079 434 46 93

VierradkipperHofmann, 8 t, neubereift, Bremsenüberholt, Fr. 5800;Kälberiglu, 3 Stk., mitUmzäunung und Eimer -halter, neu, je Fr. 640� 078 614 77 07 Kt. TG

Traktor Fiat 450, top Zustand� 062 721 27 57

PVC-Teichfolie,schwarz, Stärke 0.5 mm,ca. 15 x 15 m, Fr. 600� 078 607 88 50

Milchtank Etscheid,stationär, 500 l, günstig� 079 673 24 71

2 Pneus, 13,6R28 /34085R28� 079 622 45 82

Motor Honda zu Rapid 505, 13 PS� 079 855 25 36

Sommerräder Alu, 4 Stk., für VW Golf,Passat, Touran Grösse195 / 65 R 15, Profil4.5 mm, Fr. 400 für alle� 052 233 60 19

KartoffelsetzgerätHaruwy, 2- oder 4-reihig, Halbautomat� 079 810 43 53

Steilförderer Huber,max. Silohöhe 7.60 m,mit Zubringerband 2.30 m, Fr. 6000� 079 613 88 65

Ladewagen Agrar, ab Platz Fr. 3600� 077 46 48 717

John Deere 1640,Allrad; FörderbandBlaser 6 M; LadewagenAgrar LW 22; Kartof-fel-SortiermaschineKunz, alles sehr guterhalten� 079 301 97 80

Güllepumpe Vogel-sang, elektr. Motor, 25 PS, Funksteuerung,komplett einsatzbereit,Fr. 3800� 078 705 51 79

Mäusevergaser 4 PS,Fr. 650; Krokodilzangezu Traktor, 2 m, neu, 3-Punkt, Fr. 3200,Verschleissblech zuFrontmähwerk Welger,1.90 m, Fr. 100� 078 744 30 32

WildkrautbürsteHonda, zum Strassen-ränder reinigen, mitKunststoff undStahlbesen, 5.5 PS,Vorführmaschine, NPFr. 6943, VP Fr. 3800� 078 744 30 32

Front DoppelmesserMähwerke, 230 m oder250 m, hydr. Antrieb;Motorsense Sachs;Reifen Vredestein13,6R36, 30 %� 079 430 57 71

Tracteur Ford 6640Powerstar SL, très bonétat, 5400 Std.; char à grains métal, Carraro,11.3 m3; PirouetteVicon Fanex 643;Andaineur Vicon Andex353 � 032 466 37 42

HeurüstmaschineKleinmodell; Einschar-pflug Menzi, guterZustand, Fr. 400� 033 437 51 10

Kunststofftank, Heizöl/ Diesel, 2000 l, 100 %Metall Auffangwanne,Entlüftungsstutzen,Füllstandanzeige, allesin einwandfreiem Zu stand, Fr. 800� 079 328 76 63 Kt. BE

Ladewagen FahrWE322L, betriebs -bereit, Fr. 900� 079 755 57 24

Motormäher BucherM500, mit Band-Ein-grasvorrichtung, guterZustand, Fr. 2500;Bucher K3 Record, Fr.600 � 061 841 27 82

Vierradmäher BucherTM 600, Allrad, mitKubota 18 PS Diesel,Sturz Dach Front., Jg. 1989, mit BusatisMähwerk, Doppelrad,Fr. 8000; LadewagenAgrar Jumbo 300, 30 m3, Jg. 1997, Fr.9000 � 032 381 14 89

Komatsu Kaiser, Jg. 1979, günstig� 079 673 24 71

Ferrari Carraro, 70 PS,2100 Std., revidiert, topZustand, Doppelrad,neu bereift, Fr. 22'500� 079 402 58 90

FuttermischwagenGilioli, 7 m3, horizontal,Fremdbefüller, sehrguter Zustand; Hoch -leistungsgebläse Gehl99, mit Querförder-band, Zapfwellenbe-trieb � 079 713 34 82/ 052 653 11 60

Förderband Blaser, 10 m, günstiger Preis� 055 440 36 87

Ausschneiden und einsenden an: UFA-Revue Marktplatz, Postfach 344, 8401 Winterthur

jede weiter Zeile Fr. 10.–   Für LANDI-Mitglieder gratis. inkl. 7.6 % MwStBest

ellu

ng K

lein

mar

kt-I

nser

ate

Chiffre: � Ja (Zusatzkosten Fr. 20.–) � Nein Erscheinungszahl: � 1 x � 2 x

� Landtechnik � Immobilien � Tiere � Kontingente � Stellen � Raufutter

� zu verkaufen � gesucht � zu vermieten � zu verschenken

� Ich bin Mitglied der LANDI

TALO

N

10.–

20.–

30.–

40.–

50.–

60.–

70.–

Name, Vorname

Strasse, PLZ, Wohnort

Telefon

Datum, Unterschrift

ACHTUNG: Mit neuen RubrikenSo einfach wird‘s gemacht • Coupon in Block schrift ausfüllen.

• Pro Feld 1 Buch stabe, 1 Leerschlag oder 1 Satz -zeichen (Telefonnummer nicht vergessen).

• Erscheinungsanzahl und gewünschte Rubrik angeben.

• Coupon ausschneiden und einsenden oder faxen,respektive einfach anrufen oder mailen: � 058 433 65 30, Fax 058 433 65 35, [email protected]

Annahmeschluss: Jeweils 14 Tage vor Erscheinen.

Übrigens: Wenn Sie Mitglied einer LANDI sind,inserieren Sie im UFA-Revue Marktplatz gratis.

Landtechnik-Inserate: Schalten Sie Ihr Inseratzusätzlich auf agrarmaschinen.ch. LANDI-Mitgliederinserieren gratis! Sie können bis zu 5 Farbfotos IhrerMaschine zeigen. Für Nichtmitglieder kostet der Platzpro Maschine und Monat Fr. 20.–.

FortsetzungSeite 33

NEUNOUVEAU

mit zusätzlichen

Rubriken

Fett-Tank, 2000 l, fürFlüssig-Fett, Fr. 2800;Rapstisch, 4.60 mbreit, mech. Schere, Fr.1500 � 079 278 55 68

Subaru Outback 2.5, 4 WD, rot / grau, 06 /1997, mit Anhänger-kupplung, 224'000 km,

Fr. 3500; MotorradDerbi Senda SM-X-Trem, 07 / 2008, 7970km, Enduro, 50 m3,schwarz, mit neuenBremsbelägen undneuen Pneus, Fr. 3500,aus erster Hand� 079 278 55 68

Kreiselheuer Kuhn7001, gezogen, 7.20 mArbeitsbreite, guterZustand, Fr. 2800� 079 768 50 69

Rubriken • Landtechnik• Immobilien NEU• Tiere NEU• Kontingente NEU• Stellen NEU• Raufutter NEU

Page 27: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

KNOW-HOW

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

«T 4512 CC 35» «1770 CX»

«1250 CX»

«3070 CX Tele»

«1350 CX»

«4070 CX Tele»

«3070 CX»

«1240 CX LP»

La Revue UFA publie àintervalle régulier desrapports illustrés con -cernant les machinesagricoles, sous le titre«galerie de photos», enétroite collaborationavec les fabricants oules importateurs. Vouspouvez obtenir de plusamples informations surles tracteurs présentés à l’adresse

www.bucherland technik.ch

REVUE UFA · 5 2010 27

Aujourd’hui, Weidemann est uneentreprise leader dans le segmentde la manutention des marchan-dises. Intégrée au groupe du

constructeur munichois de machines dechantier Wacker Neuson SE, une entre-prise qui compte 3200 collaborateurs etréalise un chiffre d’affaires annuel de 870mio. d’Euro, Weidemann a constam-ment élargit sa palette de produits cesdernières années. Le programme modu-laire comprend un grand nombre de mo-dèles dont la puissance va de 25 à 120CV, pour un poids utile de 1530 à85400kg et des charges de basculementde 306 à 5400kg.

Chargeur télescopique HoftracLors de l’Agritechnica, Weidemann aprésenté en première mondiale le «T4512 CC35», un chargeur télescopiquede format Hoftrac. Ce chargeur particu-lièrement compact est avant tout des-tiné aux petites et aux moyennes ex-ploitations détenant des bovins. Ildevrait surtout permettre de faciliter lamanutention des balles rondes et rec-tangulaires lors de l’affouragement etdu paillage. Jusqu’à aujourd’hui, la plu-part des chargeurs télescopiques dispo-nibles sur le marché étaient trop lourdset donc trop chers pour les exploita-tions moyennes. Le «T 4512 CC35»constitue une alternative compacte,polyvalente et à prix raisonnable danscette catégorie.

Nouveaux modèles «classiques»Weidemann propose également des so-lutions taillées sur mesure, écono-miques et très efficaces avec les nou-veaux modèles «Classic» des séries«1250 CC» et «1350 CC». Il s’agit de

modèles de base avantageux pour lesexploitations qui privilégient la fonc-tionnalité et les caractéristiques ty-piques du Hoftrac telles que la robus-tesse, la qualité et les performancesplutôt que le confort.

Options élargies Weidemann a parailleurs présenté un nouveau bras téles-copique pour les plus gros chargeurs àpneus de type «3070» et «4070». Lesclients peuvent désormais choisir entrel’ancien bras télescopique avec cylindreextérieur et le nouveau bras avec cylin-dre intérieur. Ce dernier est bien adapté

pour travailler dans des conditions dif-ficiles, comme en présence de trappesou de hauteurs restreintes.

Toit servant à protéger leconducteur Désormais, le Hoftrac«1240 CX LP» (construction basse) peutêtre équipé d’un toit de sécurité, par ail-leurs obligatoire en raison de la législa-tion. Ce chargeur présente une hauteurde 1.90 m et une largeur de 0.90 touten disposant d’un toit testé selon lesnormes de sécurité ROPS/FOPS. Sacompacité permet d’accéder aux an-ciennes étables étroites. �

WEIDEMANN fête cette année son jubilé. L’entreprise a été la première à développer

le chargeur de ferme, dans l’objectif de mécaniser les travaux pénibles. Entre-temps,

la palette de produits a été complétée par des chargeurs à pneus et télescopiques.

Puissance et technique pourgagner du temps

GALERIE DE PHOTOS

Page 28: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Une qualité imbattable à un prix imbattable!Vous êtes à la recherche d’un tracteur compact? Alors, voilà le moment de décidez de profi ter de la qualité John Deere. Venez découvrir la toute nouvelle série 5M, et bénéfi cier d’une performance exceptionnelle. N‘hésitez pas à nous contacter et renseignez vous auprès afi n d’en savoir plus sur nos nouveaux tracteurs série 5M.

www.johndeere.ch

*7.6% TVA inclus Offre valable jusqu’au 15.07.2010 à l’achat d‘un tracteur neuf, sans reprise, chez les concessionnaires / agents John Deere participant à cette promotion. L‘image ne correspond pas avec l‘offre.

Prix d’introduction: Fr. 59‘000.-*

Matra3250 Lyss, Industriering 19, tél. 032 387 28 28 l 1400 Yverdon, Le Bey, tél. 024 445 21 30 l 6517 Arbedo, Via Cerinasca 6, tél. 091 820 11 20 l 7302 Landquart, Weststr. 5, tél. 081 300 05 80

Confi guration- Tracteur John Deere 5080M

- Conception à châssis

- Moteur PowerTech M 4.5 l

- Puissance nominale: 80 ch – 59 kW (97/68 EC)

- Transmission PowrReverser et position parc

- Débit hydraulique 94 l/min

- Relevage arrière mécanique

- Deux distributeurs à double-effet

- Prise de force: 540/540E

- Siège pneumatique- Pneumatiques: 420/85 R 34 et 340/85 R 24

Calgonit DAliquide 35 kgPour automates de nettoyage avec dosage liquide automatique96252

Calgonit Sliquide 12,5 kg96254

Calgonit DAWalcalin 35 kgProduit alcalin et chloré combiné, détergentet désinfectant96194

Calgonit TSacide 35 kg96196

Calgonit DABidon 11 kg (au lieu de 10 kg)99081

Sac 27,5 kg (au lieu de 25 kg)99082

Calgonit DUstensiles et refroidisseurs à lait propres etstérilesBidon 11 kg (au lieu de 10 kg)99078

Sac 13,75 kg (au lieu de 12,5 kg)99079

Sac 27,5 kg (au lieu de 25 kg)99080

56.-A C T U E L

119.-A C T U E L

125.-A C T U E L

119.-A C T U E L

59.50A C T U E L

63.-A C T U E L

112.-A C T U E L

69.-A C T U E L 117.-

A C T U E L

Valable du 5 au 22 mai 2010

28 05 2010 · UFA-REVUE

Page 29: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

PRODUCTION VEGETALEBRÈVES

REVUE UFA · 5 2010 29

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Les souris ont profité de l’hiverUn hiver long et une couverture deneige persistante ont favorisé lesrongeurs dans les prairies. Malgré larigueur des températures, les sourisont pu se protéger du froid sous lacouche de neige grâce à son effetisolant. Cette couche de neige pro-tège aussi les rongeurs contre les re-nards et les rapaces. Les conditionsmétéorologiques comme les temps

éléments minéraux contenus dans lelisier et le purin ne sont pas complè-tement présents sous une forme ab-sorbable par la plante et la quantitétotale ne peut pas être assimilée parle maïs. Par exemple le phosphore,très important pour les jeunes plantsde maïs, n’est pas complètement as-similable. Afin de limiter ce pro-blème, une fumure de fond avec desformes plus facilement assimilablesest importante pour assurer l’ali-mentation des plants.

La sélection plus efficaceque le génie génétiqueDans le cadre d’un projet en Alle-magne, l’influence de la sélectiontraditionnelle a été comparée au gé-nie génétique. Les conclusions ontdémontré que la sélection tradition-nelle modifiait plus les gènes que legénie génétique. Des variétésd’orge avec une nouvelle résistanceaux maladies fongiques et de nou-velles propriétés alimentaires ontété comparées. Les interactionsavec les organismes utiles du sol etl’influence sur les composants etl’activité des gènes des plantesd’orge ont été testées. Les étudesont été réalisées avec les deux varié-tés «Golden Promise» et «Baro-nesse» dont plus de 1600 gènessont actifs différemment. Les fonc-tions de ces gènes ne sont en grandepartie pas connues. Dans les plantesgénétiquement modifiées, en com-paraison avec les plantes non modi-

Pour obtenir des fourrages en quan-tité et en qualité, les rumex doiventdisparaître de la parcelle. Mais com-ment? Les rumex sont robustes, tolè-rent le stress, ont de grosses réservesdans les racines pivotantes et repous-sent rapidement à partir de nouveauxbourgeons. Les nombreuses grainesgardent leur capacité germinative du-rant plusieurs dizaines d’années.Mesures préventives: Première-ment, il est important de limiterl’extension des rumex et de ne don-ner aucune chance aux graines de-germer. Les inflorescences doivent

être coupée avant leur maturité etévacuées de la parcelle. Aucunegraine de rumex ne doit finir dansles silos, les granges et les crèches,car elles seront plus tard répartiesavec le fumier et le purin. Les impor-

tations de graines doivent être limi-tés. Il faut viser un peuplementdense grâce à une exploitation pro-fessionnelle et les dégâts doiventêtre limités. Si les rumex sont pré-sents, ils doivent être éliminés pardes mesures adéquates. La fourcheà rumex est la seule mesure utilisa-ble pour les exploitations biolo-giques. La lutte plante par plante estadaptée pour les surfaces avec unpeuplement modéré. Pour la remiseen état de parcelles (> 1 plante/m2),la lutte avec des herbicides sélectifsest plus adaptée.

fiées, moins de gènes ont été in-fluencés dans leurs activités. Les in-teractions avec les organismes dusol n’ont pas été limitées avec le gé-nie génétique.

Moins de céréalesLes surfaces de semis sont en dimi-nution en comparaison avec l’annéeprécédente. 800 ha en moins pourle blé panifiable, 1300 ha pour le bléfourrager et 2200 ha pour l’orgesont les résultats de la dernière es-timation de l’Union suisse des pay-sans. Les potentiels de rendementsont plus élevés que l’année précé-dente. Pour les céréales panifiables,les estimations sont plus basses de11700 tonnes en comparaison avecl’année précédente. La réductionpour les céréales fourragères est de10000 tonnes pour les blés fourra-gers, de 20900 tonnes pour l’orgeet de 1100 tonnes pour le triticale.Pour le colza, avec une estimationde 66000 tonnes, la réduction estde 1000 tonnes. Si les prévisions seconfirment, la récolte de colza nesuffira pas à couvrir la demande.

Il est connu que la pyrale, le rava-geur le plus dangereux en culturede maïs, cause des dégâts, maisleur importance est souvent igno-rée. Lors d’un essai pratique dansla région de Wintersweiler dans leBade Württemberg en Allemagne(proche de la frontière suisse), desmesures de rendement sont réali-sée chaque année depuis l’an2000. Des parcelles traitées avecles trichogrammes et des parcellesnon traitées sont comparées. Il nes’agit pas d’essais exacts (les essaisn’ont pas été répétés à plusieursemplacements) mais la tendanceest significative:En moyenne les résultats des 10dernières années (2000–2009)ont montré une augmentation derendement de 12% ou 7dt/ha

grâce à la lutte contre les pyrales.La perte de qualité du maïs, trèsdifficilement quantifiable, n’estpas prise en compte. Après les at-taques de pyrale, les points d’at-taque sont souvent colonisés pardes fusarioses et des mycotoxines.Toutes les régions de productionde maïs en Suisse sont touchéespar les pyrales. Une applicationcommune et continue de tricho-grammes diminue la pression despyrales.

Les commandes de tricho-gramme sont encore possiblesjusqu’au début juin à la LANDIReba, Lyonstr. 18, 4053 Bâle, � 061 338 40 40 ou souswww.trichogramma.ch.

Des meilleurs rendements avecles trichogrammes

Les rumex jouent aux troubles-fêtes des prairies et pâturages

pluvieux défavorable aux souris ontété rares. Malheureusement denombreux rongeurs sont attenduspour cette année et les mesures delutte doivent être prises très rapide-ment.

Purin et lisier dans le maïsLa fumure du maïs avec les engraisde ferme et une pratique courantedans les régions avec une forteconcentration d’animaux. Avec sonsystème radiculaire très important,le maïs peut très bien mettre en va-leur les engrais organiques. Ilconvient de rester prudent et defaire attention à certains points. Les

Page 30: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Hans-RudolfForrer

Tomke Musa

SusanneVogelgsang

30

20

10

0

2.5

2.0

1.5

1.0

0.5

0.0

% grainsattaqués

sans labour avec labour sans labour avec labour

Limite maximun 1.25 ppm

DON (ppm)

Précédent maïs Autres précédents

Graphique 1: Monitoring pour Fusarium et le DON pour le blé de 2007 à 2009Valeurs moyennes pour l’attaque de F. graminearum et les teneurs enDON (n=307)

% grains attaqués

ppm DON

PRODUCTION VEGETALE

Les fusarioses et leurs mycotoxinesconstituent un véritable casse-têtepour les producteurs et toute la fi-lière des céréales depuis quelques

années. Différentes recherches menéesen Suisse et l’étranger ont démontréqu’il fallait s’attendre à une augmenta-tion des charges en mycotoxines. Les fu-sarioses sur épis peuvent être provo-quées par différentes souches deFusarioses et ces champignons peuventproduire plusieurs types de toxines.

Le premier monitoring systématiquede risque pour les fusarioses et les my-cotoxines a été mené par ART entre2001 et 2003 dans le canton d’Argovieavec une comparaison de 290 échan-tillons de blé provenant de la pratique.La moitié d’entre eux étaient issus deblé en semis direct et l’autre moitié deparcelles labourées. Il s’est avéré quedans nos contrées, nous avons principa-lement affaire à Fusarium graminearum(FG) et à la toxine déoxynivalénol

(DON), et que la rotation est détermi-nante pour les attaques de Fusarium:Après un précédent maïs, 29% deséchantillons de blé présentaient des te-neurs en DON supérieures à 1mg/kg,mais seulement 2% après un autre pré-cédent cultural. La plupart des échan-tillons critiques provenaient de parcellesmises en place par semis direct. Il s’estavéré en outre qu’en comparaison avectoutes les autres variétés, simplementen cultivant les deux variétés peu sensi-bles que sont Arina et Titlis, il était pos-sible de diminuer la proportion deséchantillons critiques de 35 %! Cela metclairement en évidence le rôle prépon-dérant que jouent la culture du maïs, ladémocratisation du semis sans labour etla forte régression de la variété Arinadans l’augmentation des problèmes deFG et de DON. Les résultats du monito-ring ont été utilisés par le canton d’Ar-govie et Agroscope ART pour le conseilaux agriculteurs et l’information des re-présentants de la filière céréalière lorsde séances du groupe de travail sécuritédes denrées alimentaires (AGNS) deswiss granum.

Le non-labour augmente lerisque Bien qu’on n’ait guère parlédes mycotoxines dans les céréales enSuisse jusqu’à cette étude d’ART dans lecanton d’Argovie et que des recherchesplus anciennes aient montré qu’il y avaitpeu de problèmes dans le blé, lesconclusions de ce monitoring d’ART ontfait forte impression dans la branche etsuscité des réactions parfois vives. Il aalors été question de prendre des me-sures radicales telles que le refus deprendre en charge du blé mis en placepar semis direct dans les centres collec-

teurs. Cependant il n’en fut rien car lesreprésentants de la branche sont parve-nus à procéder à une appréciation diffé-renciée du problème. En plus du type detravail du sol, la rotation et le choix va-riétal sont également décisifs pour laprobabilité d’infection par FG. Les be-soins de la pratique et de l’environne-ment en matière de protection des solset de rentabilité ont également été prisen compte. Par ailleurs, d’autres procé-dés sans labour, tels que le semis souslitière que l’on rencontre fréquemmentdans la pratique, sont également pro-blématiques. C’est ce qui ressort d’undeuxième monitoring Fusarium et DONmené par ART sur le blé dans l’ensembledu pays entre 2007 et 2009. La plupartdes échantillons de blé en non-labourprovenaient de parcelles mises en placeavec un semis sous litière. Comme legraphique le met en exergue, les résul-tats se sont fortement recoupés avecceux de l’étude argovienne, bien quecette dernière n’ait pris en compte quele semis direct pour les variantes sans la-bour et non pas le semis sous litière.

Charge en mycotoxines La grandeattention qu’a suscitée cette étude derisque argovienne au sein de la branches’est encore renforcée par l’introductionen 2007 dans toute l’UE de valeurs li-mites en mycotoxines pour les céréaleset le maïs dans l’alimentation humaine.Pour les céréales non transformées, lavaleur limite en DON est par exemplefixée à 1.25 mg/kg. Cette valeur limiteest également entrée en vigueur enSuisse au 1er avril 2008. Avant les mois-sons 2007, l’AGNS avait déjà élaboré unconcept à plusieurs niveaux pour l’ap-préciation du risque DON ainsi que

FUSAPROG Agroscope ART développe depuis 2007 un système de pronostic pour

les fusarioses des céréales. Les pronotics fournissent un conseil à la branche et

l’appréciation du risque de charge en déoxynivalénol (DON) juste avant la récolte. Sur

la base des bonnes expériences réalisées, le système a été complété par de nouveaux

modules pour les calculs à partir de la fin de la floraison jusqu’à la récolte.

Mycotoxines dans les céréales

30 5 2010 · REVUE UFA

Page 31: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

2009

2008

2007

Périodes d’infection pendant la floraison principale du blé et les deux semaines suivantes.(risque d’infection : rouge = élevé, jaune = moyen, vert = faible)

ChanginsPayerneLocarno-M.Bern-LiebefeldBuchs-SuhrZH-Kloten

ChanginsPayerneLocarno-M.Bern-LiebefeldBuchs-SuhrZH-Kloten

ChanginsPayerneLocarno-M.Bern-LiebefeldBuchs-SuhrZH-Kloten

jours d’infection après la floraisonjours d’infection lors de la floraison

Graphique 2: Périodes d’infection pour 2007, 2008 et 2009

PRODUCTION VEGETALE

REVUE UFA · 5 2010 31

pour l’organisation et l’assurance de laqualité des céréales lors de la réceptionde la récolte. L’estimation de la chargeen mycotoxines avant la moisson consti-tue une étape importante de ceconcept. Pour ce faire, Agroscope ACWa mis en valeur les échantillons d’épis lesplus récents en provenance d’essais va-riétaux de toute la Suisse. Sur la base descalculs de FusaProg, ART détermine lerisque d’infection pour FG en fonctionde la météorologie durant la floraisondu blé. Les résultats des relevés ACW etART sont discutés dans le cadre d’uneséance de l’AGNS environ deux se-maines avant les moissons. Outre l’esti-mation du risque de charge en DON,elles servent à définir des mesures adé-quates, comme p. ex. un renforcementdes mesures DON-ELISA de lots de bléprovenant de régions à risque et l’infor-mation de tous les centres collecteurs.

Les pronostics FusaProg pour labranche FusaProg a été développépour en savoir plus sur l’influence et lesinteractions des facteurs culturaux etenvironnementaux sur FG. Ce pro-gramme avait également pour objectif

d’informer les producteurs de céréalesdu risque de charge en DON du blé aumoment de la floraison. Des applica-tions pour la branche telles que des pro-nostics DON peu avant la moisson

n’étaient pas prévus et ne sont donc pasintégrées dans le programme. Nousavons donc essayé, sur la base de calculset de comparaisons pluriannuelles, d’es-timer le risque annuel spécifique decharge en DON de la récolte de blé. Sil’on considère la carte de la Suisse et lerisque d’infection durant la floraison dublé, on s’aperçoit que le risque decharge en DON pour 2009 était faible.

Les restes de maïs surla surface du sol sontdes sources d’infectionidéales.

Epi attaqué par lafusariose.

Page 32: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

Auteurs Hans-Rudolf Forrer, Tomke Musa, Susanne Vogelgsang,Agroscope Reckenholz-Tanikon ART,8046 Zürich

www.agroscope.chwww.fusaprog.ch

PRODUCTION VEGETALE

32 5 2010 · REVUE UFA

Cela s’est confirmé : le monitoring suissesusmentionné n’a fait apparaître quequelques échantillons présentant plusde 1.25ppm DON. En 2008, le risqued’infection en fonction de la météo du-rant la floraison, le moment optimald’attaque infectieuse, était élevé dansles régions de grandes cultures, ce qui aentraîné une proportion de 22%d’échantillons avec des teneurs en DONtrop élevées. En 2007, la situation étaitnettement moins critique car l’appari-tion tardive des facteurs favorables àl’infection n’a touché que les cultures deblé qui ont fleuri tardivement. Vu que16% des échantillons de blé dépas-saient la valeur limite en DON, nousavons cherché à savoir quels autres fac-teurs n’avaient pas encore été pris encompte jusque là.

La météo juste après la floraisonest également importante! Lacontamination en DON relativementélevée en 2007 a pu être expliquée par

les conditions météorologiques très fa-vorables au développement de FG justeaprès la floraison. En 2008 en revanche,le temps sec qui a prévalu au cours dela même période a empêché une explo-sion de la proportion d’échantillonsavec des teneurs critiques en DON. En2009, les quelques journées d’infectionjuste après la floraison n’ont pas eu d’ef-fet car il n’y a pratiquement pas eu depériodes d’infection durant toute la flo-raison. En raison d’une concordanceélevée et de la bonne explication desécarts, nous avons décidé d’élargir Fu-saProg de manière à ce qu’il soit égale-ment utilisable pour les pronostics avantla récolte. Ce faisant, tous les utilisateursdu système peuvent procéder, de la finde la floraison jusqu’à la récolte, à desestimations régionales et spécifiques durisque DON pour chaque parcelle. Enplus des valeurs pour l’année en cours,le système calcule aussi les résultats cor-respondants des deux années précé-dentes. Ainsi, tous les acteurs peuvent

se faire eux-mêmes une opinion del’ampleur de l’attaque de FG et durisque DON.

En Allemagne , notre système de pro-nostics suscite de l’intérêt. En 2010, ilsera testé à la Haute école technique deNürtingen pour les producteurs de cé-réales du Bade Württemberg. Durant laprochaine campagne, FusaProg seraaussi utilisé à l’étranger. En contrepartie,nous recevrons de précieuses donnéesd’attaque FG et de DON avant et aprèsla moisson, détaillées par parcelle, cequi nous permettra de continuer à opti-miser FusaProg. �

TASK

TITUSCombinaison intéressante de Titus et Banvel 45

Le partenaire idéal pour des mélanges contre les graminées comme les millets, raygrass et chiendent.

Désherbants sans compromis

Pour une plus longue protection contre les millets. Miscible avec d’autres herbicides pour maïs. Action sûr, large et très rapide.

Stähler Suisse SA, 4800 Zofingen Tél. 062 746 80 00, Fax 062 746 80 08www.staehler.ch

Callisto contient du Mesotrione; Successor T contient du Pethoxamid et du Terbuthylazine; Sitradol SC contient du Pendimethaline; Task contient du Rimsulfurone et Dicamba; Titus contient du Rimsulfuron. Observer les recommandations de danger sur l’emballage.

+

SITRADOL SCL’herbicide maïs qui fait ses preuves depuis des décennies tôt en postlevée.

nouveau!

Page 33: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

UFA-REVUE · 5 2010 33

MarktplatzNutzen Sie die Kontaktchancen mit allen Schweizer Landwirten

Saug- und DruckfassDeLaval BSA, 8000 l,mit abbaubaremSchleppschlauch -verteiler, 9 m, undSchneckenpumpe, zumVerschlauchen, Jg.2005, infolge Betriebs-umstellung, Fr. 45'000� 044 715 44 54

KälbertränkeautomatFörster Kombi, mit 18 Magnetbändern, 50 l Tank, Fr. 6000� 032 381 11 10

FuttermischwagenGiglio G5; Heulüfter;Kreiselheuer Kuhn;Schrittbagger Kaiser,alt � 052 385 16 51

Traktor John Deere5400 A, 2300 h, 40 km/h, 540/540E,Wegzapfwelle,Schnellkuppler Kat. II,Vorwärmepaket, 4 Doppelrad� 052 376 44 04

LuftdruckbremsanlageEuro, komplett, zuTandemanhänger, mitautomatischemLastenregler anFederung, Fr. 300� 052 680 18 58

New Holland TVT, 190PS, Stufenlos-Getriebe,Jg. 2004, FH 35'000Std., luftbr., Fr. 89'000� 079 472 55 17

Piquet refendu, 100pièces, en chêne long,1.80 m; Fil de ferbarbelé, 1000 m� 026 652 32 38 / 079 728 96 25

Subaru Impreza 1.6,sehr günstig� 034 461 21 17

Traktoren-Leicht -verdecke, diverse, Fr.50 / Stk.; Schweiss -anlage elektr., 40 - 170Amp., Fr. 300� 062 877 14 50

Pflug Kverneland, 5-Schar, Variomat, non-stop Steinsiche-rung, Scheibenseche,Jg. 2000, sehr guterZustand� 052 680 11 14 / 079 340 32 70

Kreiselheuer Fanex562, Dreipunkt, mitTastrad, Fr. 1800;Telleranker, 50 Stk., 1.2 m, Teller Ø 20 cm,Fr. 12 / Stk.� 071 461 18 32

Doseur à foin-ensilage, 17 m3, tableséparable du abseurpour déplacement,idéal pour montagne,largeur 2.4 m� 079 464 74 23

ZuckerrübenhackgerätRau, 6-reihig; Breit-punkt-Brennholzfräse,mit Spalter und Förder -band � 052 745 15 91

Ladewagen AgrarTL219, Ber. 15 x 55 /17, Fr. 1500� 071 311 18 65

Transporter ReformMuli 50 mit Ladegerät,1640 Betriebsstunden,sehr guter Zustand, ab Service� 055 283 23 46

Bergmäher Bucher Elite7, Hydrostatantrieb,Kubota Motor 9 PS,Doppelräder undGitterräder, Mähbalken1.9 m � 078 835 33 68

Futtermischer;Stahltank; Tank,heizbar; Alu-Tankwa-gen, Fr. 12'000;Tankwagen Polyester,Fr. 4000; Vorkeimha-rassen Kunststoff; Heu -verteiler Holz� 052 376 11 69

Laufhofabschrankun-gen, div. Ausführungen;Weidefutterraufen, div.Ausführungen, 12 Pl.Rundbogen oderDiagonal, Fr. 1299;Gummimatten,Occasion� 079 514 69 87

Kälberiglus, diverse,inkl. Umzäunung, mitTränkevorrichtung undHeuraufe; 2er-Iglu,mit Umzäunung, neu

Ausstellungsmodell, Fr. 838; Weidetränken,diverse; Futtersilos,diverse, für aussen� 079 514 69 87

Tränkefässer, mit TBoder Trog, verzinkt,Handbremse, höhenver-stellbare Deichsel,Stützfuss, Schwallwand1000 l ab Fr. 1150,1500 l Fr. 2920, 2000 lFr. 2999, 3000 l Fr. 3490; Trog 400 l,mit Schlauch undKupplung, Fr. 400� 079 514 69 87

Günstige Lösung fürglatte Stallgänge,Spaltenboden,Gussasphalt; Schlitz-fräse, für Führung desEntmistungsschiebers;Panels, diverse, 3 x 1.6 m, robust, neu,Fr. 159 Sonderaktion� 079 514 69 87

FortsetzungSeite 41

Fortsetzungvon Seite 26

NEUNOUVEAU

mit zusätzlichen

Rubriken

Technik für Ernteprofis

BiG PACK BiG M II BiG XGVS-Agrar AG, CH-8207 Schaffhausen Tel. 052 631 19 00, Fax 052 631 19 [email protected], www.gvs-agrar.ch

Agrarcenter – weniger Risiko,

mehr Gewinn.

AC

05.1

.09

Ob Sie Mähen, Zetten, Schwaden, Pressen, Laden oder Häckseln, mit Krone Futterernte-maschinen arbeiten Sie schlagkräftig und ernten Qualität.Maschinen von Krone überzeugen durch innovative Details, so auch die neuen preis-gekrönten Rundballenpressen COMPRIMA.

Verlangen Sie Unterlagen oder eine Vor-führung bei Ihrem Agrarcenter oder bei uns.

Ernten mit

Page 34: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

PRODUCTION VEGETALE

MAXI-EVENT Après 10 ans de succès, la convention de commercialisation «Maxi» a

informé près de 250 producteurs, responsables de centres collecteurs et gérants de

LANDI en leur fournissant des informations de première main sur la campagne de 2009.

La filière céréalière discute des défis du futur

que d’une solide gestion des coûts et desynergies dans le domaine administratifet des contrôles.

Rétrospective La récolte des cé-réales panifiable 2009 a été importanteet a dépassé la demande. 35000 t de blépanifiable ont dû être déclassées. Lespressions exercées sur les prix sont prin-cipalement dues aux importations deblé de haute qualité. L’industrie a desexigences qualitatives toujours plus él-vées et les teneurs basses en gluten hu-mide de 2009 ont posé problème. fe-naco a toutefois payé des prix (à part laclasse Top) proches ou supérieurs auxprix recommandés de Swiss Granum(voir Revue UFA 4/2010).

Perspectives La pression sur lesprix va également se faire sentir en2010. Heinz Mollet (fenaco GOF) aabordé le problème des céréales fourra-gères, en particulier de la protection in-suffisante aux frontières, et a demandéune augmentation des paiements di-rects pour les céréales fourragèresmême si la différence de prix avec les cé-réales panifiables devrait diminuer àl’avenir. La différence de prix entre laclasse 1 et les céréales fourragères pour-rait, selon Pius Eberhard (fenaco GOF),passer en dessous de 8Fr./ 100kg. La di-minution des droits de douane repré-sente un gros risque pour le marché descéréales.

Les marchés ouverts Malédictionou bénédiction pour la sécurité alimen-taire globale? Le Prof. Dr Bernhard Leh-mann de l’EPF de Zurich a tenté de ré-pondre à cette question en présentantune analyse de la situation mondiale des

En 2000, lors de l’introduction duconcept, Pius Eberhard affirmait:«Les producteurs seront les ga-gnants de la collaboration étroite

entre les partenaires de la conventionMaxi ». Le concept Maxi repose sur denombreuses collaborations entre les ac-teurs de la filière céréalière, des produc-teurs aux LANDI en passant par la com-mercialisation ciblée effectuée par lesecteur céréales, oléagineux et matièrespremières (GOF). Aujourd’hui, après 10ans de succès, la convention Maxi tientses promesses, notamment grâce auxmarques dont fenaco dispose dans lesecteur de la production d’aliments mé-langés, essentielles dans la mise en va-leur des surplus de céréales panifiables,des sous-produits de minoteries et destourteaux. Dès la récolte 2010, prés de80% des céréales panifiables serontcommercialisées par le concept Maxiavec le label Suisse Premium/Suisse Ga-rantie. Les producteurs bénéficient deconditions de marché stables, d’unecommercialisation professionnelle ainsi

denrées alimentaires. Selon lui, les fron-tières ouvertes ont un effet régulateur etaident à maintenir des prix stables. Lesprix des denrées ont diminué jusquevers 1985 avant de stagner pendant 20ans. Actuellement la tendance est à lahausse. Elle devrait se confirmer cesprochaines années, mais des fluctua-tions plus ou moins importantes commece fut le cas en 2008 resteront toujourspossibles. L’augmentation de laconsommation de denrées alimentairesdevrait être multipliée par un facteur 2au niveau mondial d’ici à 2050, etmême par un facteur 5 pour le continentafricain. Les pays en voie de développe-ment et le Moyen Orient, avec des po-tentiels de production stagnant ou endiminution, vont devenir dépendantsdes importations. L’Europe, avec un po-tentiel de production important et unepopulation stable disposera dès lors debons débouchés d’exportation dans lespays financièrement solides commeceux du Moyen Orient. L’économie etl’agriculture suisse dépendent des im-portations pour leur approvisionne-ment. Les conditions sont très favora-bles d’un point de vue agronomique(sols fertiles, savoir-faire pour la produc-tion et la transformation, recherche etformation, qualité). La protection à lafrontière va diminuer, ce qui représen-tera un défi important pour le secteuragricole et la politique.

Diminuer les charges Le Dr AndreasKeiser de la Haute école suisse d’agro-nomie (HESA) a essayé de présenter lesopportunités et les risques d’un marchéouvert, pour l’agriculture suisse. Lesmodifications des conditions cadres etles coûts de production plus importants

1 · Plus de 250personnes ont participéà la réunion.

2 · Plus d’un milliard depersonnes ont faim etc’est une honte pourl’humanité, comme l’arappelé le professeurBernhard Lehmann del’EPFZ.

3 · Les 10 ans de laconvention Maxi:Aucune année neressemble à la précé-dente. Chaque annéeapporte de nouveauxdéfis.

4 · L’équipe Maxi defenaco: Heinz Mollet,Fortunat Schmid etPius Eberhard.

5 · Eugen Brühlmeierfait remarquer que tousles acteurs de la filièredoivent maîtriser leurscoûts.

34 5 2010 · REVUE UFA

La commercialisation descéréales en imageLe film sur www.ufarevue.chpermet de se faire une idée dece que représente le systèmeMaxi dans la pratique. Il montreles étapes depuis la livraisonjusqu'à la commercialisation enpassant par le stockage à l’exemple du centre collecteur d’Aarberg de la LANDI Seeland SA en coopération avec fenaco GOF.

Vidéo pour cet article

w w w. u f a r e v u e . c h

Page 35: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

2 3 4

8

1

5

1

Qua

lität

sget

reid

e

aus

der

Schw

eiz

Suisse Premium – eine Marke der fenaco-LANDI Gruppe

Suisse Premium – eine Marke der fenaco-LANDI GruppeSchweiz. Natürlich.

…die Marke

der Gewinner!

Suisse Premium – une marque du groupe fenaco-LANDI

Suisse Premium – une marque du groupe fenaco-LANDI

Suisse. Naturellement.

…la marque des gagnants!

Céré

ales

sui

sses

de

qua

lité

PRODUCTION VEGETALE

en comparaison avec l’étranger, ainsique les possibilités de croissance limi-tées, sont les principaux défis auxquelsl’agriculture suisse est confrontée. Dansle cadre d’un projet géré en collabora-tion avec des associations de produc-teurs et Agroscope, la HESA a analysé lasituation des exploitations suisses. Des

tion. Les changements vont se poursui-vre. Les deux exposés présentés par desspécialistes provenant d’horizons diffé-rents ont permis de se faire une idée del’avenir. Même si les perspectives peu-vent paraître sombres en écoutant lesconférenciers, ces avis ont l’avantage delancer le débat. Il est important de com-

mencer mainte-nant à réfléchir àl’avenir. LienhardMarschall, prési-dent du Conseild’administration, asouligné l’instabilitédes marchés, rappe-lant toutefois qu’il nes’agissait pas d’une pre-mière. Selon lui, en pa-reille situation, il est im-portant d’agir. L.Marschall s’est aussi de-mandé comment les mar-chés auraient évolué si lesystème MAXI n’avait pasvu le jour. Et quels auraientalors été les prix... �

6 · Olivier Sondereggerdirecteur de laFédération suisse desproducteurs decéréales. Il sera gérantde la LANDI Gros-de-Vaud dès cet automne.

7 · Le directeur defenaco LienhardMarschall et leprésident de ladirection WillyGehriger trouvent lacampagne «SuissePremium» très réussie.

8 · Andreas Keiser,professeur à la HESA, àprésenté un projet surles communautésd’assolements.

pistes permettantde résoudre cesproblèmes ontensuite été pré-sentées. La com-munauté d’assole-ment a notammentété étudiée dans lecadre de ce projet.Dans une telle com-munauté d’assole-ment, plusieurs ex-ploitations seréunissent afin d’op-timiser la mécanisa-tion, l’achat d’in-trants, etc. Lescomparaisons ont dé-montré que la coopé-ration renforçait les ex-ploitations.

Conclusion Avantde lancer la discussion,Eugen Brülmeier a rapi-dement résumé la situa-

REVUE UFA · 5 2010 35

6 7

Les céréales «Suisse Premium»peuvent désormais être venduescomme farine «Suisse Garantie».

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

Auteurs DavidVulliemin et DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

Les dernières nouveau-tés du secteur d’activitéde fenaco céréales,oléagineux et matièrespremières (GOF) setrouvent sur www.fenaco-gof.ch

Page 36: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Urs Hodel

Heinz Mathys

HannesKoch

Tableau 1: Fumure des cultures fourragères intensives N P K Mg SNorme pour 135dt/ha Rendement (kg/ha) 160 110 325 40 60

Variante purin de porcs FévrierKornkali 40 %, 250kg/ha 100 9 10Purin de porcs, Engraissement, 1:1, 20m340 25 44 6 5Landor Soufre, 80% 18.4(mélangé), 1 kg/m3

Après la première coupeNitroplus 20.5.8 150 kg/ha 30 7.5 12 3 4.5Purin de porcs, Engraissement, 1:1, 20m340 25 44 6 5Après la 2ème coupeNitroplus 20.5.8 150 kg/ha 30 7.5 12 3 4.5Purin de porcs, Engraissement, 1:1, 20m340 25 44 6 5Total 180 83 245 57 48

Variante purin de bovins et Nitrophos Février160kg Nitrate d’ammoniaque MG et Soufre 24 5 7Purin de bovins 1:1, 25m3 27.5 24 100 6 1Soufre Landor, 80% 2(mélangé), 1 kg/m3

Après la première coupe150kg Nitrophos 39 10.5 3 Purin de bovins 1:1, 25m3 27.5 24 100 6 1Après la 2ème coupe150kg Nitrophos 39 10.5 3 Purin de bovins 1:1, 25m3 27.5 24 100 6 1Total 184.5 93 300 39 57

36 5 2010 · REVUE UFA

PRODUCTION VEGETALE

Le soufre à mélangerdans le purin est unebonne alternativepour l’apport de Sdans les culturesfourragères.

Dans le sol, on trouve des réservesimportantes de ces éléments fertili-sants, mais seule une fraction de cesderniers est réellement disponible

pour les plantes. Pour atteindre des ren-dements importants, il est possible decompléter judicieusement les engrais deferme avec des engrais minéraux.

Equilibrer les surplus de potasseLorsqu’on utilise surtout du lisier sur lesherbages, il faudrait veiller à ne pas dé-passer une quantité de 20 à 25 m3/hapar coupe. C’est le seul moyen de trans-former un maximum d’éléments nutri-

tifs en masse végétale et de respecterl’environnement. Les teneurs en fertili-sants du lisier et du fumier varient for-tement. Alors que le lisier de porcs af-fiche une teneur plutôt faible en K, dansle lisier de bovins, les teneurs en N et enP sont comparativement élevées. Il estpossible de compenser ce déséquilibreà l’aide de Landor Nitrophos 26.7.0 + 2Mg (avec lisier de bovins) ou de potassegranulée Korn-Kali 40% ou 60% (aveclisier de porcs) (voir tableau 1).

K:Mg – Attention au rapportdans les analyses de sol En pré-sence de valeurs très élevées pour la po-tasse dans le sol et/ou une importantefumure potassique, il faut veiller à ceque le rapport K:Mg reste aux alentoursde 1:2. L’antagonisme potasse-magné-sium fait en effet qu’en cas de grandedisponibilité de la potasse, l’absorptiondu magnésium est inhibée. L’absorptionfacilitée de la potasse peut provoquerune situation de carence en Mg et enCa. Les engrais azotés contenant du ma-gnésium (Nitrate d’ammoniaque Mg,

Nitroplus, Nitrophos, etc.) ou les engraismagnésiens contenant du soufre (Kiese-rit 15 Mg, 20 S) fournissent du magné-sium disponible. Cela permet égalementde réduire le risque de tétanie en cas depâture.

Les herbages ont des besoinsélevés en soufre Auparavant,toute fumure sulfurée était superflue enraison des émissions de soufre dans l’air,ce qui n’est plus le cas aujourd’hui grâceà l’épuration des gaz d’échappement.C’est la raison pour laquelle la fumuresulfurée est déjà devenue la norme dansde nombreuses cultures. En plus ducolza, ce sont surtout les herbages quiont besoin de soufre. Les engrais deferme en contiennent dans une propor-tion insuffisante. L’azote et le soufresont absorbés simultanément par lesplantes et leurs effets sont complémen-taires. Une fumure à l’aide d’un engraiscontenant ces deux éléments est opti-male. Il est donc recommandé d’utiliserdes engrais minéraux contenant du sou-fre (Tableau 2).

LES ÉLÉMENTS PRINCIPAUX P, K et Mg sont primordiaux pour le développement

des racines, la composition botanique et le rendement de la photosynthèse. Si l’appro-

visionnement n’est pas suffisant, les plantes ne peuvent pas utiliser efficacement l’azote.

Herbages – Efficacité N restreintesans potasse et phosphore

Page 37: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

REVUE UFA · 5 2010 37

PRODUCTION VEGETALE

Tableau 2: Engrais Landor pour le succès dans vos herbagesNitrate d’ammoniaque 27% N + 2.5 MgNitrate magnésien 24 N + 5 Mg + 7SNitrophos Rapide 26.7.0 (complète le purin de bovins) (Action)Nitroplus 20.5.8 + 2Mg + 3 Na + 3S (Action)Kieserit 15% Mg + 20 SKornkali 40% + 3.6Mg + 4S+3NaPotasse 60%Soufre Landor 80% (à incorporer dans le purin ou à épandre sur le fumier)Chaux Dolomie Mg 55% CaOChaux 52% CaO Hasolit Kombi (algues marines) 49% CaO Chaux humide 48% CaO Agrokalk 54% CaO

Auteurs Urs Hodel, Heinz Mathysund Hannes Koch, ConseillersLandor, 4127 Birsfelden

Infoline gratuite0800 80 99 60, www.landor.ch,[email protected]

Apporter la fumure azotéeavant la sécheresse estivaleDans les régions sèches de la Suisse,il est conseillé d’effectuer la fumureazotée des prairies au printemps, carelle promet une meilleure efficacitépour la conservation des fourrages.Une fumure azotée estivale est certesplus facile dans le cadre de la gestiondes pâturages, mais il faut qu’il y aitsuffisamment de précipitations. Uneprairie équilibrée contient env. 30-40 % de légumineuses. Ces dernièresfournissent gratuitement de l’azotequ’elles fixent à partir de l’air. Mal-heureusement, le trèfle apprécie lachaleur et au printemps, il se déve-loppe moins vite que les graminéesqui remplissent les tas de foin. Du-rant les mois de juin et juillet,lorsque la pluie fait défaut, le trèflese développe mieux et les graminéesentrent dans une dépression esti-vale. L’azote ainsi produit par les lé-gumineuses peut être utilisé par lesgraminées au plus tard lors des pro-chaines précipitations. Ceux qui dis-posent d’un volume de stockage suf-fisant ne devraient pas épandre delisier durant cette période, car sonefficacité est très mauvaise. Une fu-mure N tactique permet certes de ré-guler la croissance herbagère, maisn’a en fin de compte aucune in-fluence sur le rendement total d’uneprairie.

Utilisation d’un engrais com-plet pour les pâturages Ledegré d’efficacité des excrémentsproduits durant la pâture est relati-vement faible en raison d’une mau-vaise répartition. Sur de telles sur-faces, l’approvisionnement en

éléments fertilisants peut être assurépar un engrais complet. Landor Ni-troplus 20.5.8, en plus des élémentsprincipaux N, P et K, contient égale-ment du magnésium, du soufre et dusodium. Ce dernier améliore l’appé-tibilité du fourrage et augmente laconsommation des fourrages gros-siers.

Viser un pH optimal Le pH dusol devrait être compris entre 6 et6.5. S’il est plus bas, cela entraîne unblocage des éléments, surtout duphosphore, et une diminution desrendements et de la valeur nutritive.Il peut également en résulter une di-minution de l’activité du sol et del’aération ainsi qu’un mauvais écou-lement de l’eau. Un chaulage permetd’augmenter le pH. Quelques pro-duits sont à disposition: chaux gra-nulée à épandre soi-même (dolomieMg, chaux, Hasolit Combi, Agrokalk)ou chaux humide nécessitant degrands épandeurs. Il faut veiller auxpropriétés qualitatives de la chaux.Pour la chaux carbonatée, le principesuivant s’applique: plus la chaux estmoulue finement, plus sa surface estimportante et meilleure est son effi-cacité dans le sol. Bien souvent, dansles décisions d’achat, on ne tient pascompte de ces paramètres de qualitéessentiels. �

«L’assurance d’être satisfait»

www.landor.ch

1 sac (50 kg) gratuit par paletteAction valable jusqu’à fin juillet 2010

Action d’été

Nitroplus20.5.8+2%Mg+3%Na+3%S

pr

KG

11.1

0

LANDORfenaco société coopérativeRte de Chardonne 21070 PuidouxTél 058 433 66 13Fax 058 433 66 11E-Mail [email protected] www.landor.ch

Appel gratuit0800 80 99 600800 LANDOR

NitrophosRapide26.7.0+2Mg

Syngenta Agro AG, 8157 Dielsdorf, tél. 044 855 88 77Info météo régionale: www.syngenta.ch

® r

egis

tere

d T

rad

emar

k o

f a

Syn

gen

ta G

roup

Co

mp

any

/ C

alar

is: T

erb

uthy

lazi

n 33

0 g

/l, M

eso

trio

ne 7

0 g

/lG

ard

o G

old

: Ter

but

hyla

zin

187,

5 g

/l, S

-Met

ola

chlo

r 31

2,5

g/l

Nos herbicides de base pour toutes les situations suivant la flore adventice et le type de sol

Miscibles avec Dual Gold, Callisto, Dasul ou Banvel 4S

Calaris®

Gardo Gold®

Page 38: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

ChristianBohren

StephanieWaldispühl

PRODUCTION VEGETALE

38 5 2010 · REVUE UFA

Une plante forme descentaines de tuber -cules chaque année.C'est à ce stade quela lutte est la plusefficace.

Il existe deux sous-espèces de sou-chet. Le «vrai» souchet est une an-cienne plante cultivée dans l'Anti-quité, connue de nos jours sous la

dénomination de «Erdmandelgras»,«earthalmond» ou «chufa». Les petits tu-bercules qui se développent sur les rhi-zomes – plus de 10 millions/ha, soitl'équivalent de 1à 3t – sont comestibles.Notre souchet est une mauvaise herbe(«yellow nutsedge») et devrait plutôts'appeler souchet tubéreux par analogieau «Knolcyperus» des Hollandais; maisnous préférons l'appeler tout simple-ment «souchet».

C'est une monocotylédone qui pos-sède une tige pleine à section triangu-laire, sans nœuds apparents et atteig-nant 10 à 70cm de hauteur. Les feuillessont vert-clair, rigides, très rainurées enleur milieu et larges de 5 à 10mm. L'in-florescence comporte 4 à 10 tiges pou-vant atteindre 10 cm, avec des épis jau-ne-brun à leur extrémité. En fin d'été,de nombreux petits tubercules de 5 à15mm de diamètre se forment sur lesrhizomes souterrains. La plante ne sup-porte pas le gel. Mais les tubercules sur-

vivent dans le sol et germent au prin-temps suivant à partir de mi-avril. Lamultiplication par les graines est insig-nifiante; les plantules qui se dévelop-pent en été sont généralement trop fai-bles pour former des tubercules viables.

Potentiel de nuisibilité Le sou-chet est considéré mondialementcomme une mauvaise herbe gênante. Sion n'entrave pas sa croissance, uneseule plante peut produire plusieursmilliers de tubercules et plusieurs cen-taines de pousses. On ne peut pas ex-traire les tubercules du sol, ni par tami-sage ni par un quelconque autre moyen.Une fois qu'elle est installée, cetteplante ne peut quasiment plus être éli-minée d'un champ. Le souchet peut lar-gement profiter de la faible concurrencede plantes comme le maïs ou les lé-gumes pour se propager et les gêner. Ilpréfère les sols légers, plutôt humides etlégèrement acides. La plus grande partiedes tubercules se trouvent dans les 20premiers centimètres du sol où ils peu-vent passer l'hiver sans problème; onpeut en trouver jusqu'à 30– 40 cm deprofondeur d'où ils sont aussi capablesde germer.

Distribution Le souchet est présentsur les 5 continents. En France, on a puprouver, par des tests génétiques, quecette mauvaise herbe a été importée deHollande avec des oignons de tulipes.En Suisse, on le trouve en petits foyersavant tout au Tessin (Plaine de Maga-dino et Sottoceneri), près de Diepoldsau(SG), Frauenfeld (TG), Ellikon, Otelfin-gen et Seuzach (ZH), Cham (ZG), Ballwil(LU), Herzogenbuchsee (BE), Chessel,Noville, Treycovagne (VD) et Port Valais

(VS). Dans le Gros-de-Vaud, la présencede souchet après une culture de carottesest connue. Sa présence doit être signa-lée au Service phytosanitaire du cantonconcerné.

Lutte Une destruction complètedans un cours laps de temps est impos-sible. L'intervention sur les foyers desouchet doit se faire au plus tard en dé-but d'été, avant la formation des tuber-cules. La procédure est à définir avec leService phytosanitaire cantonal. L'ob-jectif de la lutte consiste à perturber lacroissance de la plante pour qu'elle nepuisse pas former de nouveaux tuber-cules.

Mesures préventives Dès qu'unfoyer s'est installé, chaque travail du solrisque de propager des tubercules. Dèsque le souchet est présent, on ne devraitplus cultiver d'espèces comme la bette-rave, la pomme de terre ou des légumesde plein champ à cause du risque de dis-sémination. Lorsqu'un exploitant saitqu'il a un foyer de souchet sur son do-maine, il doit veiller au cheminementdes engrais de ferme et des résidus deterre. Dans les environs d'un foyer, il y alieu d'être attentif et d'éviter toute pro-pagation de cette mauvaise herbe. Unenouvelle implantation commence géné-ralement par le bord du champ; la direc-tion du travail du sol joue un rôle, demême que les épandages de fumier oude compost.

Le souchet est sensible au manque delumière. Où il s'est installé, il faut culti-ver de préférence des espèces à déve-loppement rapide qui couvrent bien lesol, comme les céréales d'automne oules prairies temporaires. La formation de

CYPERUS ESCULENTUS Le souchet comestible est une plante pérenne qui

appartient à la famille des cypéracées. Malgré son aspect, ce n'est pas une graminée

mais un proche parent des joncs, scirpes et carex (plantes des marais).

Le souchet comestible se propagepar de nombreux petits tubercules

Page 39: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

PRODUCTION VEGETALE

Auteurs ChristianBohren, AgroscopeChangins-Wädenswil,1260 Nyon,www.agroscope.ch.Stephanie Waldispühl,Inforama Rütti, 3052 Zollikofen,www.inforama.ch.

REVUE UFA · 5 2010 39

nouveaux tubercules n'est pas évitéemais au moins entravée.

Lutte directe Lutte mécanique: Lesarclage combiné à des traitements her-bicides de surface permet de combattrele souchet en cultures de maïs. Des pas-sages répétés de sarcleuse à intervallesrapprochés dérangent les pousses sen-sibles qui sont en train de lever. Le la-bour a tendance à enfouir les tuberculesà une profondeur où ils sont inatteigna-bles. Il faut qu'ils restent le plus prèspossible de la surface!

Sur les surfaces maraîchères, la tech-nique du faux semis en fin de printemps,avec des passages répétés de vibrocul-teur ou de herse étrille, est très efficace.En stimulant la germination des tuber-cules de manière répétée, on leur faitconsommer beaucoup d'énergie, ce quiréduit leur capacité de concurrence. Lesarclage, combiné à un traitement her-bicide localisé sur la ligne ou sous-fo-liaire est à recommander. Les parcellescontaminées devraient être intégrées

dans une rotation où dominentles céréales et les prairies

temporaires.

Lutte chimique: Un traitement herbi-cide semble être la mesure de lutte laplus efficace. Etant donné que le sou-chet émet des pousses de manière éche-lonnée à partir de ses organes souter-rains, ce sont les combinaisonsd'herbicides à action résiduaire et à ac-tion foliaire qui peuvent fournir les meil-leurs résultats. Les anti-graminées spé-cifiques sont inefficaces, le souchetn'étant pas une graminée mais une cy-péracée. Le glyphosate tue les plantes etfait diminuer la formation de tubercules;mais il est combattu qu'après des appli-cations répétées.

En général, les herbicides résiduairescomme la diméthénamide (Frontier) oule S-métolachlore (Dual-Gold) ont unebonne efficacité partielle sur les jeunesplantes, de même pour les herbicidesfoliaires comme la trikétone (Callisto,Laudis, Mikado), les sulfonylurées (Da-sul, Equip, Primus) ainsi que la benta-zone (Basagran). Un herbicide résiduaireen pré-levée avec une sulfonylurée enpost-levée est une combinaison effi-cace. Plus les plantes sont âgées, moinsl'action des herbicides est efficace.L'adjonction d'un mouillant peut êtreun avantage.

Dans un essai en serre, la formationde tubercules a pu être entravée par

l'application de Dual-Gold (S-mé-tolachlore) et de Frontier

900 EC (diméthéna-

Le souchet a besoin debeaucoup de lumière etse propage au-delà dela limite du champ.

mide) en pré-levée. En post-levée pré-coce, Basagran (bentazone), Callisto(mésotrione), Dasul (nicosulfuron),Maister (foramsulfuron + iodosulfuron)et Mikado (sulcotrione) bloquent tota-lement la formation de tubercules, tan-dis que Hoestar (amidosulfuron) n'y estparvenu que partiellement. Les systèmes de travail du sol sans la-bour favorisent une germination simul-tanée des tubercules, qui simplifie lalutte par les herbicides. Dans un essaide plein champ, la combinaison d'untravail du sol avec des traitements her-bicides en pré- et en post-levée a fourniles meilleurs résultats; le semis direct,

suivi d'une intervention précoce enpost-levée, a aussi été efficace

sur la formation des tu-bercules. �

Des épis à la couleurbrun-jaune et deslimbes de feuillesjaune-vert sont dessignaux d'alarmerévélant la présencede cette planteindésirable.

La multiplication par les semences estinsignifiante.

Page 40: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

� 062 746 80 00    www.staehler.ch

phyto-newsphyto-newsphyto-newsphyto-news

devraient être traitées avec Medax Topau stade 1 – 2 nœuds. Si l’on agit troptard, le risque que les plantes repartenten hauteur durant une phase pous-sante est très élevé.

Le dosage est à adapter en fonctionde la variété, de l’intensité de la fu-mure N, de l’expérience et du dosagedu premier traitement avec CCC ouMedax Top. Le dernier printemps sec amontré qu’un second traitement avec0.4 à 0.6 l/ha de Medax Top était suf-fisant et assurait des cultures de blé ré-sistantes à la verse et homogènes.

C’est également le bon momentpour y adjoindre un fongicide à largespectre (p. ex. Amistar Xtra).

Il est temps à présent de contrôler l’ef-ficacité des premiers traitements avecCCC ou Medax Top. Dans les bons sols,les cultures denses et disposant d’unefumure correcte poussent bien et régu-lièrement. Sur les sites séchards, le secse fait sentir et l’efficacité de l’azotereste insuffisante, à l’instar de l’annéepassée. Dans les cultures de blé quisouffrent d’un manque d’azote ou dela sécheresse, il faudrait renoncer à untraitement avec Medax Top durant laphase de stress. Les belles parcellessuffisamment approvisionnées en N

Grâce au printemps sec, le maïs a déjàpu être semé à de nombreux endroits,mais il a souvent manqué de l’humiditénécessaire pour bien lever. Il a fallu fairepreuve de patience pour les parcellesqui ont été préalablement ensilées, carsuite aux températures fraîches du moisd’avril, le rendement semblait très mo-deste. Le problème du maïs est son lentdéveloppement juvénile. Ce faisant, lesol reste non couvert durant longtempset offre des conditions optimales auxmauvaises herbes. Et c’est précisémentà cette période-là que le maïs est sensi-ble à la concurrence de la flore adven-tice, ce qui peut avoir une influence né-gative sur le rendement. C’est pourquoiil est important d’adapter durablementla stratégie de désherbage. Après unecoupe d’ensilage, en cas de semis enbandes fraisées ou sous litière, il est in-dispensable de traiter préalablement laparcelle avec Roundup Max (4– 5 l/ha)afin d’éliminer la pression exercée parles graminées fourragères.

Postlevée Callisto est utilisé commeproduit de base pour le désherbage enpostlevée. Ce produit standard se prêteà merveille pour tous les mélanges. Suc-

Assurer maintenant la saison de maïs 2010!

Raccourcissementultérieur du blé

[email protected]

cessor T a fait ses preuves en tant quepartenaire principal de mélange. Le grosavantage de Successor T est son actionlongue durée contre les millets, ama-rantes et morelle noire. Par le passé, cesadventices ont engendré bien souventdes enherbements indésirables.

Longue durée d’action Les deuxmatières actives de Successor T, le Pe-thoxamid et la Tebuthylazine, ont unelongue durée d’action qui permetd’avoir des champs propres jusqu’à larécolte. Successor T a fait ses preuves entant qu’herbicide résiduaire en mélangeavec tous les produits possibles.

Stade idéal pour l’utilisationde Callisto et Successor T.

40 5 2010 · REVUE UFA

Stratégies de désherbage du maïs 2010Stade de maïs Levée 2 feuilles 4 feuilles 6 feuilles 8 feuilles

Successor T 2,0 l/ha+ Sitradol SC 3,0 l/ha

Désherbage précoce

Le mélange de choc

Contre espèces pérennes commerumex, chiendent, etc.

Solution complète contre graminées,y.c. chiendent et ray-grass

Pour les zones kars-tiques où les triazinessont interdites

Callisto 1,0 l/ha+ Successor T 3,0 l/ha

Successor T 3,0 l/ha+ Task 300 g/ha

Callisto 1,0 l/ha+ Titus 40 g/ha+ Successor T 2,0 l/ha

Callisto 1,0 l/ha+ Sitradol SC 3,0 l/ha

Traiter sur des rumexbien développés

Appliquer lorsque lechiendent atteint 15 cmde hauteur

Page 41: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

UFA-REVUE · 5 2010 41

Weideunterstand, mit Pultdach,Holzwände, Eisenkonstruktion,verzinkt 4 x 3 m, Fr. 4990 Aktion;Pferdeboxen, div. Aus führungen;Weidezelt, 3.6 x 3.6 m,Montage auf Panels, Dachkon-struktion, Plane bis zum Boden,Fr. 1999; Kunststofftank, 1000l, Fr. 35 aktion � 079 514 69 87

Komplettrad, 2 Stk., 16.0 / 70 - 20, 12 PLY; Kleintierwaage,bis 250 kg; Heugebläse, Ø 40cm, 15 kW � 032 461 37 79

Heuraupe Pöttinger, Fr. 450;Heugebläse, etwas älter, Rohr 5 m, Ø 40 cm, fahrbar, Fr. 250;Pneu für Brückenwagen, Fr. 200 � 062 751 55 62

Pneu mit Felgen, 4 Stk., 480 / 65 / R28 / vorne, 2 Stk., 600 / 65 / R38 / hinten, 2 Stk., passend zu Hürlimann, Fr. 400� 079 765 56 43

Melkstand Tandem 2 x 2,pneum. Tore, Lichtschranke, inkl.Pumpe, Aggregate, Waschauto-mat, Fr. 9500 � 079 698 34 23

Rad Alu Mercurius, zu Volvo960/S-90, 4 Stk., sehr guterZustand; Raddeckel, fürStahlfelge, 1 Paar; Dachträger fürVolvo S-80, Jg. 1999-2002, allessehr günstig � 052 385 40 51

Güllepumpe Aecherli-Meier H-30, 2 Kolben DW, 45 m3,Werkref. mit Beleg, ChromstahlZylinder, 15 PS Motor, ElektroMotor, Fr. 7300 � 071 655 12 94

Mistzetter, mit Triebachse, zuRapid Sepzial, Fr. 1500; Kreisel-heuer Fahr, alles einsatzbereit, Fr. 500; Trainwägeli, mit Sitz, Fr.120 � 062 756 24 69

Holzhacker Eschelböck Biber 5K,Jg. 1998, guter Zustand, Fr. 12'000 � 079 690 68 87

Eternitplatten � 076 389 32 23

FortsetzungSeite 42

Fortsetzungvon Seite 33

Serco Landtechnik AGNiedermattstrasse 254538 OberbippTel. 032 636 66 [email protected]

Da kommt Einsatzfreude auf.

Rufen Sie uns an, wir beraten Sie gerne:Mittelland/Zentralschweiz Roger Fuchs 032 636 66 22Ostschweiz Andreas Scherrer 032 636 66 23Hausgebiet Oberbipp Markus Aebi 032 636 66 42

Alle Details und weitere Angebote jetzt bei Ihrem CLAAS Partner!

Jetzt als Sonderangebot 320C, 86 PS

Zulässiges Gesamtgewicht 7'500 kg

20/20 Gang Wendegetriebe

Perkins 4-Zylinder 4.4 Liter Turbomotor

Seitenauspuff

Beifahrersitz

Bild ist als annähernd zubetrachten und kann auch nichtzum Angebot gehörendeSonderausstattungen enthalten.

Schnellfanghacken

MP3 Radio

Luftfedersitz

Räder vorne 340/85 R24 verstellbar

Räder hinten 420/85 R34 verstellbar

Profitieren Sie bis am 16.07. 2010

Laufend Kurse in Ihrer NäheTelefon

056 618 48 10

Page 42: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Stähler Suisse SA4800 Zofingen� 062 746 80 00 www.staehler.ch

BIO-Pflanzenschutzwww.floraforce.ch033 336 68 31079 461 70 84Bioflora H.Baumann

Gesunde Kühe – bessere MilchKriechströme und Wasseradern verursachen

Probleme im Stall und Melkstand. Lassen Sie Ihren Stall auf Störstrahlen messen!

www.stallmessen.ch � 041 781 26 60BRICONA , 6330 Cham

Fourrages dela LANDIinfoline 0800 808 850www.fourrages.ch

fenaco GOFCéréales, oléagineuxet matières premièreswww.fenaco-gof.ch

GVS AGRAR AG8207 Schaffhausen� 052 631 19 00www.gvs-agrar.ch

Landwirtschafts- und ForstreifenPneus agricoles et forestières

[email protected]/wheelsystems

Landtechnik Zollikofen3052 Zollikofen� 031 910 85 50 www.landtechnikzollikofen.ch

BURGMERGeflügelzucht AG8570 Weinfelden� 071 622 15 22, www.burgmer-ag.ch

Entmistungsanlagen

www.umatec.ch2942 Alle � 032 471 09 792800 Delémont � 032 422 49 251564 Domdidier � 026 675 21 411470 Estavayer-le-Lac � 026 663 93 703360 Herzogenbuchsee � 062 956 62 253232 Ins � 032 312 03 701733 Treyvaux � 026 413 17 44

CONSTRUCTION

• Construction de halle• Halle à construire

soi même� 079 282 71 87

Mistzetter Sacogezogen, 3 m3, hydr.Kratzboden, Fr. 4000� 079 642 61 26

Dieselöltank, 1500 l,zu 100 % Auffangwan-ne � 079 482 81 51

LKW-Anhänger,2-Achs, 3 Seitenkipper,neue Pneu, hydr.Luftbremse, Fr. 3800� 079 280 26 75

Auszugsleiter Alu, 2 x 6 m, Fr. 350;Pferdegeschirr, 2 Stk.,gepflegt, gut erhalten,wenig gebraucht, je Fr.220 � 061 961 00 58

Gummischlauch, zuGebläse; Melk -maschine Alfa Laval;Viehhüter, 15 Stk., fürViehtrainer, neuesModell, Halsrahmenmit Gelenk, Amerika-nisch � 032 484 92 79

Viehtransporter;Sachtransport -anhänger Tanner, fürAuto, 3490 kg Gesamt -gewicht, 2560 kgNutzlast, 6 m3 Nutz -fläche, guter Zustand,Preis auf Anfrage� 044 869 05 36

Tür für Schweine-bucht, 14 Stk., Höhe960 mm, Breite 670 mm, mit Riegelund Scharnier, günstig� 079 657 98 03

Wellenbock, Preis nachAbsprache; Hühner-haus, isoliert, für ca.10Hühner, demontierbar,Fr. 600; Fendt GT 250;Kippschaufel; Holz -fräse; Spaltmaschine� 052 649 16 47

Mähwerk NiemeyerRO230, Fr. 2000;Rollomat, 70 x 300, mit Weitwurfregner,neu, Fr. 3500� 052 336 10 53

Kälbergitter mit 6 Plätzen, 3 Stk.;Kälbergitter mit 5 Plätzen, 3 Stk., allemit Zentralverschluss,Futterkrippe ausChromstahl� 032 381 11 10

Scheibenegge, V-Form,gezogen, ab 100 PS, Fr.7000 � 032 381 14 89

Rapid 505 mit Band -eingraser, Motor MAG,9 PS, guter Zustand;Rapid Super mit

verkürztem Zapfwellen-anhänger und Kabine,betriebsbereit, Fahr -zeugausweis vorhanden� 055 283 23 46

Bergmäher Bucher Elite7, mit Hydrostatantrieb,betriebsbereit� 078 835 33 68

BallenkarussellKempter EE125, Fr.5500 � 079 636 68 20

Suite de la page 41

Suite à la page 49

INSTALLATIONS D’ÉTABLES

VEGETAUXMACHINES ALIMENTS

TRAITE

ANIMAUX

Vendez vos occasionssous www.machines-agricoles.ch

Vous voulez tout savoirdes dernières actuali-tés? Alors consultez lesAgro-News à l'adresse:www.ufarevue.ch

Bourse aux annoncesde la Revue UFA.

Comnuniquez-nousvotre annonce par tél.au (058 433 65 20), fax(058 433 65 35) [email protected]

Vous voulez tout savoirdes dernières actuali-

Utilisez les adresses du nouvel index des branches créé par la Revue UFA.Secteurs

42 5 2010 · REVUE UFA

Utilisez la bourse auxannonces de la RevueUFA. Comnuniquez-nous votre annonce partéléphone (058 433 6520), par fax (058 43365 35) ou par mail:[email protected]!

Bourse aux annoncesde la Revue UFA.Comnuniquez-nousvotre annonce partéléphone (058 433 6520), par fax (058 433

65 35) ou par mail:

[email protected]!

Vendez vos occasions

sous www.machines-agricoles.ch

tés? Alors consultez lesAgro-News à l'adresse:www.ufarevue.ch

Vendez vos occasionssous www.machines-agricoles.ch

Bourse aux annoncesde la Revue UFA.Comnuniquez-nousvotre annonce par tél.au (058 433 65 20), fax(058 433 65 35) [email protected]

Page 43: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

FOCUSBAIL A FERME

REVUE UFA · 5 2010 43

DE NOMBREUSES SURFACES CULTIVÉES par des agriculteurs ne sont pas leur

propriété mais sont exploitées en fermage. Voici un résumé des droits et des obligations

des bailleurs et des fermiers.

Bail à ferme agricole – ce qu’il faut savoir

Alors qu’en 1980 la part des sur-faces en fermage représentait37 %, en 2005, cette proportions’élèvait à 43 %. Ces chiffres dé-

montrent l’importance des terres enfermage pour les agriculteurs, raisonpour laquelle une loi spécifique, la Loifédérale sur le bail à ferme agricole(LBFA) et l’Ordonnance sur les fer-mages définit le statut des surfaces en

nérale, on distingue deux types decontrats de bail à ferme:• Contrat de bail à ferme portant sur une

entreprise agricole (bail à ferme pourentreprise agricole)

• Contrat de bail à ferme portantsur des parcelles ou des partiesde parcelles (affermage parparcelle).

La ville de Winter-thour, représentée parMonsieur Ueli Gnehm(à d.) a conclu unnouveau contrat debail à ferme agricoleavec le couple Beat etNadja Sturzenegger.

fermage. Cette Loi s’applique à l’en-semble des terres affermées en Suissemême si les cantons peuvent définirquelques exceptions (p.ex. taille d’uneentreprise, dispositions spéci-fiques en ce qui concerne lesalpages). D’une manière gé-

Page 44: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

La Loi sur le bail à ferme La Loisur le bail à ferme (LBFA) s’applique auxparcelles et aux entreprises agricoles uti-lisées à cette fin et qui sont situés entiè-rement en zone agricole ou partielle-ment en zone à bâtir. Les alpages, lesdroits d’utilisation et les participationsà des parcelles ou des entreprises agri-coles sont également soumises aux dis-positions de la LBFA et sont considéréescomme des parcelles.

La LBFA s’applique dès lors que lasurface louée est supérieure à 25 arespour les prairies et les terres cultivées,et à 15 ares pour les vignobles.Lorsqu’un fermier loue plusieurs petitesparcelles à un même propriétaire et queces dernières représentent au total plusde 25 respectivement 15 ares, le contratde bail est également soumis à la LBFA.

Zone à bâtir Les surfaces louées entièrement situées en zone à bâtir ouinférieures à 25 ares pour les prairies/terres cultivées ou à 15 ares pour les vi-gnobles ne sont pas soumises à la LBFA.Ce genre de location est régi par le droitdes obligations. Les durées qui s’appli-quent à ces types de location sont dif-férentes (art. 275 ssCO).

Contrat de bail Il y a contrat de bailà ferme à partir du moment où le bail-leur loue au fermier une parcelle ou uneentreprise agricole contre rémunéra-

échoit ainsi à une date précise et il n’estpas nécessaire de le résilier.

Résiliation Le délai de résiliation estd’un an au minimum. La résiliation doittoujours se faire sous forme écrite. Unerésiliation trop tardive fait office de ré-siliation pour la prochaine échéance lé-gale.

Retard dans le paiement Lorsquele fermier est en retard pour une partieou pour la totalité du payement, le bail-leur doit l’avertir par écrit que le contratde bail sera résilié s’il ne s’acquitte pasdes montants dus dans un délai de sixmois.

La vente ne rompt pas le bail Lebailleur ne doit pas remplir personnel-lement le contrat. La propriété de l’ob-jet loué n’est pas déterminante pour lecontrat de bail. Une personne qui ac-quiert une parcelle pour l’exploiter enpropre ou pour l’utiliser pour ses pro-pres besoins (construction) peut résilierle contrat de bail existant. Dans les troismois qui suivent la conclusion ducontrat d’achat, il doit alors signifier parécrit au fermier qu’il ne souhaite pas re-prendre le contrat de bail et que lecontrat de bail sera résilié dans un délaid’un an pour une échéance au prin-temps ou à l’automne. Pour le fermier,une résiliation anticipée du contrat oc-casionne des pertes qui doivent être dé-dommagées.

Reprise Lorsqu’un agriculteur remetson entreprise agricole, le bailleur desparcelles affermées n’a pas l’obligationd’accepter que le successeur légal de-vienne son fermier. Le reprenant doit in-former par écrit le bailleur qu’il aimeraitreconduire le contrat de bail conclu avecson prédécesseur. Si le bailleur ne s’op-pose pas à cette demande dans les troismois après réception, le reprenant de-vient le titulaire légal du bail. L’absence

44 5 2010 · REVUE UFA

Des dispositionsspéciales dans lecontrat de bailpeuvent par exemplerégler le typed’exploitation (bio)ou stipuler quechaque arbre abattudoit être remplacé.

Si le fermier procède à desinvestissements, p. ex. un pont

roulant, il doit disposer del’accord du bailleur.

Si des stocks sont repris, il faut en déterminer la valeur (quantité, qualité).

Chaque bâtimentest mesuré.

FOCUSBAIL À FERME

tion. Ni la LBFA ni le CO ne mention-nent des dispositions en ce qui concernela forme du contrat de bail. Le contratde bail peut être tacite, oral ou écrit.Même en l’absence d’un contrat écrit, ily contrat de bail à partir du moment oùle bailleur arrive à prouver qu’il loue unobjet agricole en accord avec la per-sonne qui en dispose, qu’il paye une lo-cation et qu’il supporte un risque dansle cadre de son exploitation. Lescontrats non écrits sont souvent sourcesde problèmes.

Durée du contrat Des durées debail minimales sont prévues pour proté-ger le locataire:• Parcelles individuelles: 6 ans pour le

premier bail et 6 ans pour le renou-vellement au cas où il n’y a pas eu ré-siliation.

• Entreprises agricoles: 9 ans pour lepremier bail et 6 ans pour le renou-vellement au cas où il n’y a pas eu ré-siliation.

• Une durée inférieure n’est légale quesi les autorités cantonales l’ont ap-prouvée par écrit.

Durée déterminée Si le bail nedoit pas être prolongé au-delà du termedu bail initial et qu’il porte donc sur unedurée définie, les parties doiventconclure un contrat à durée déterminée,sous forme écrite. Le contrat de bail

Page 45: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Les contratspar écrit

n’offrent quedes avan-

tages et sontpréférables.

REVUE UFA · 5 2010 45

de documents écrits lors d’un change-ment de fermier débouche sur un nou-veau contrat de fermage et donc denouvelles échéances.

Résiliation anticipée Dans les casvraiment exceptionnels, il est possiblede résilier un contrat de bail de façonanticipée, en règle générale avec l’ap-probation du juge. Il faut cependant quela faute soit évidente ou que l’objet dubail soit en danger.

Prolongation du bail Le fermier ala possibilité de demander une prolon-gation du bail dans un délai de trois

mois après réception de la résiliationlorsque la prolongation est devenue in-supportable pour lui (force majeure). Lebailleur doit déposer un recours en cesens auprès du juge. S’il ne veut pas ac-corder de prolongation, le bailleur doitfaire opposition à cette dernière en ar-guant qu’elle n’est pas supportable.L’obligation de preuve échoit au bail-leur.

Le juge peut prolonger le bail de 3 à6 ans lorsque la prolongation est sup-portable pour le bailleur. Une telle pro-longation est considérée comme insup-portable si:• Le fermier a contrevenu à ses obliga-

tions légales ou contractuelles• Le fermier est insolvable• Le bailleur, son conjoint ou un mem-

bre de la famille proche désire exploi-ter lui-même l’objet du bail

• Le maintien de l’entreprise agricolene se justifie pas

• L’objet loué se trouve en zone à bâtirprochainement construite.

Dans le cas des contrats à durée dé-terminée, le recours doit être déposédans un délai de neuf mois avant leterme ordinaire du contrat de bail enquestion.

La vente de l’objet loué à une per-sonne qui l’exploite en propre constitueun motif de résiliation anticipée. En pa-reil cas, la résiliation anticipée peutconstituer un coup dur pour le fermieret il est possible qu’un dédommage-ment ne suffise pas à compenser la perteengendrée. C’est la raison pour laquelle

le fermier peut déposer un recours au-près du juge dans les 30 jours suivant laréception du courrier lui communiquantla résiliation du bail. Si son recours estrecevable, le fermier peut espérer uneprolongation de six mois à deux ans.

Exploitation Le fermier a l’obliga-tion d’exploiter l’objet loué en propre etd’être soigneux. Il peut recourir à desentreprises de travaux pour tiers, desmembres de la famille, des employés oudes membres d’une communauté à la-quelle il appartient pour effectuer lestravaux d’exploitation.

Entretien et réparations Enprincipe, le bailleur doit remettre au fer-mier l’objet loué dans un état qui per-mette une exploitation normale. Le fer-mier doit quant à lui se charger despetites réparations, notamment: rem-placement des vitres cassées, robinetsd’eau, tuiles isolées, travaux d’entretienaux chemins ou aux clôtures. Le bailleurest responsable des gros travaux (réfec-tions principales). Si nécessaire, le fer-mier est en droit de procéder lui-mêmeà des réparations majeures à partir dumoment où le bailleur n’y procède pasde lui-même dans un délai raisonnable,

Prise de photos pourattester de l’état desbâtiments.

FOCUSBAIL À FERME

Check-listDébut du bail� établir un procès-verbal de reprise

� définir les modalités du fermage

� conclure un contrat par écrit

� accord des autorités cantonales pourle bail d’entreprises

Durant le bail� payer le fermage dans les délais

� être soigneux avec l’objet du bail

� assurer l’entretien et les petitesréparations

� régler la question des investissementset des indemnités (fin de bail)

� informer le bailleur sur le typed’exploitation

� mesures en cas de résiliation

� examiner le droit de préemption encas de changement de propriétaire

Fin du bail� respecter les délais de résiliation

� examiner la prolongation du bail

� régler la restitution de l’objet du bail

Page 46: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

Talon de commandeNombre Prix

Contrat de bail à ferme pour entreprises Fr. 8.00/pceContrat de bail à ferme pour parcelles Fr. 15.00/pceContrat de bail C O pour parcellesen zone à bâtir Fr. 12.00/pceFixation du fermage pour parcelles agricoles(avec feuille de calcul) Fr. 8.00/pceFermage pour bâtiments agricoles Fr. 8.00/pceProtocole pour la remise de bien-fonds affermés Fr. 10.00/pceCheck-list pour la restitution de l’objet affermé Fr. 7.00/pce

plus frais d’envoi

Adresse pour la commande

Nom et Prénom

Adresse

NPA, localité

Téléphone

E-mailUnion suisse des paysans, Laurstrasse 10, 5201 BruggTél. 056 462 51 11, Fax 056 462 52 04, [email protected]

46 5 2010 · REVUE UFA

Impressum

Auteur Martin Goldenberger, Union suisse des paysans, Fiduciaire et estimations, Laurstrasse 10, 5201 Brugg, www.sbv-treuhand.ch

Mise en page, photos amw, fenaco

Littérature Loi fédérale sur le bail àferme agricole

Ordonnance concernant le calcul desfermages agricoles

Code suisse des obligations

FOCUS

bien qu’il en aitw été averti. La nécessitéde ces répartitions et l’obligation dubailleur d’y pourvoir ne doivent faire au-cun doute. En fin de bail, le fermier peutalors demander à être dédommagé pourles réparations effectuées. Il est égale-ment possible de convenir que c’est lefermier qui prendra à sa charge l’ensem-ble des réparations et des travaux d’en-tretien: en pareil cas, il pourra s’acquit-ter d’un fermage réduit.

Investissements du fermier Lefermier n’est pas autorisé à apporter àl’objet loué des modifications dont laportée excéderait le terme du bail. Celasignifie qu’il n’a pas le droit de procéderà des transformations durables au ni-veau des bâtiments ou de mettre enplace un verger, par exemple. S’il celaest malgré tout le cas, il faudrait qu’ildispose de l’autorisation écrite du bail-

leur. En l’absence d’une telle autorisa-tion, le fermier doit s’attendre à ce qu’ilne puisse pas faire valoir son droit à unquelconque dédommagement de la partdu bailleur en fin de bail. Au cas où lefermier procéderait à des investisse-ments avec l’approbation du bailleur, ledédommagement devrait égalementêtre clairement défini.

Affermage par parcelles L’agri-culteur qui loue une ou plusieurs par-celles d’une entreprise agricole doit bé-néficier d’une autorisation des autoritéscompétentes à partir du moment où laparcelle louée comprend un bâtimentou représente plus de 10 pourcent de lasurface initiale de l’entreprise. Une telle autorisation peut être oc-troyée lorsque:• le maintien de l’entreprise ne se jus-

tifie pas• elle se situe entièrement ou principa-

lement en zone à bâtir• elle ne sera que momentanément af-

fermée par parcelles• le bailleur n’est pas en mesure, pour

des raisons personnelles (maladie),d’exploiter lui-même l’entreprise

• d’autres objets seront pris en locationà la place des parcelles affermées

• l’affermage permet d’améliorer lastructure d’autres entreprises

• les héritiers au bénéfice d’un droit depréemption ou d’attribution (descen-dants, frères et sœurs, enfants desfrères et sœurs durant les 25 pre-mières années suivant la reprise) don-nent leur accord

• le conjoint donne son approbation.

Sous-location Un fermier ne peutsous-louer un terrain en fermagequ’avec l’accord du bailleur. Le sous-lo-cataire bénéfice de la même protectionque tout autre locataire. Le titulaire dubail initial n’a toutefois pas le droit deconclure avec le sous-locataire uncontrat dont la durée excéderait ce quia été convenu dans le bail initial.

Fermage Le montant du fermageautorisé est stipulé dans l’ordonnancesur les fermages. Dans le cas de l’affer-mage d’une entreprise agricole, le fer-mage ainsi que le contrat de bail doiventêtre approuvés par les autorités canto-nales responsables.

Cette prescription ne s’applique pas àl’affermage par parcelles. Dans ce cas, lerecours contre un fermage abusif doitêtre déposé dans les deux ans qui sui-vent le début du contrat de bail.

Droit de préemption du fer -mier Le fermier dispose d’un droit depréemption sur l’objet loué à compterdu moment où le bail a été reconduitpour un deuxième terme selon la LBFA,soit après la sixième année pour les par-celles respectivement après la neuvièmeannée pour les entreprises agricoles etce quelle que soit la durée de bail initia-lement convenue. Le fermier doit payerle même prix que le premier acquéreurintéressé (pas de prix préférentiel). Sondroit de préemption intervient en se-cond rang, après celui de la parenté se-lon les conditions contenues dans la Loisur le droit foncier rural (LDFR). Le droitde préemption ne s’applique pas lorsd’une transmission aux héritieurs légauxou en cas d’expropriation. �

Le tank à lait et les installations detraite constituentfréquemment desinvestissements dufermier.

Pour la fixation du fermage, ons’appuie sur l’Ordonnance sur le bail à ferme et les directives pourl’estimation. Pour le bail d’entre-prises, l’estimateur apprécie chaqueparcelle, le rural, les remises et lelogement.

Page 47: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

ChristianGazzarin

Tableau 2: Coûts de production avec 60 vaches Exploitation modélisée récoltant en propre ses fourrages ou recourant à un agro-entrepreneur (silo tranchée ou balles)

Unité en propre agro-entrepr.Nombre de vaches 60 60Production laitière kg ECM 398340 398340 Produit brut total Fr. / 100 kg ECM 93.5 93.5

Frais de mécanisation Fr. / 100 kg ECM 18.0 20.0– dont frais fixes Fr. / 100 kg ECM 8.1 3.4Frais de main d’oeuvre Fr. / 100 kg ECM 32.4 29.2Coûts calculés Fr. / 100 kg ECM 102.8 99.8

Revenu (50% capital propre et terrain en propr. ) Fr. / ha 4038 3891 Valorisation du travail Fr. / MOh 25.38 27.14Temps de travail MOh / an 4608 4151

Tableau 1: Coûts de production avec 30 vachesExploitation modélisée récoltant en propre ses fourrages ou recourant à un agro-entrepreneur (silo tranchée ou balles)

unité en propre par tiers 1 par tiers 2Nombre de vaches 30 30 30Production laitière kg ECM 199170 199170 199170 Produit brut total Fr. / 100 kg ECM 92.7 92.7 92.7

Frais de mécanisation Fr. / 100 kg ECM 19.1 18.8 24.0– dont frais fixes Fr. / 100 kg ECM 10.0 4.8 10.0Frais de main d’oeuvre Fr. / 100 kg ECM 41.2 38.4 38.4Coûts calculés Fr. / 100 kg ECM 120.7 115.6 121.2

Revenu (50% capital propre et terrain en propr. ) Fr. / ha 2791 2957 2216 Valorisation du travail Fr. / MOh 13.78 15.69 11.76Temps de travail MOh / an 2933 2729 2729

PRODUCTION VEGETALE

REVUE UFA · 5 2010 47

En production laitière, les coûts defourrage constituent le poste leplus important. Ils représentent eneffet plus du quart des coûts to-

taux. En Suisse, notamment en raisondu prix élevé des concentrés, on essayed’obtenir un fourrage grossier de trèshaute qualité. L’intensité d’utilisationdes prairies est élevée et la fumured’autant plus intensive, ce qui se traduitpar des frais de main d’œuvre et de ma-chines élevés. La production fourragèreest marquée par des pointes de travailimportantes et entre souvent en conflitavec la traite du soir. Ces pointes de tra-vail peuvent être supprimées totale-ment ou partiellement en confiant la récolte du fourrage à un agro- entrepreneur ou un partenaire. Maisquand est-il judicieux de le faire?

Agro-entrepreneur ou achat demachines? Beaucoup d’exploita-tions confient une partie de la récoltede fourrage à des tiers, notamment pourla production d’ensilage (pressage etenrubannage des balles, transport ettassage dans le silo tranchée, récolte dumaïs, etc.). En partant du principe queles exploitations visent actuellement unmode de conservation du fourrage aussiavantageux que possible, le transfertdes travaux de récolte à des tiers entreen concurrence directe avec les capaci-tés disponibles sur l’exploitation.Concrètement: il ne fait pas de sens demandater des tiers lorsque l’exploita-tion dispose de ses propres machines etque la main d’œuvre disponible suffitpour les fenaisons. La production deballes d’ensilage par une entreprise detravaux pour tiers n’est judicieuse quesi les autres capacités de stockage telles

que le fenil ou le silo tour sont épuiséesou que la qualité du fourrage doit êtrepréservée parce qu’un orage menace.Les machines et les bâtiments engen-drent des investissements élevés. Pourabaisser les coûts, il est donc primordialde viser un degré d’utilisation maximal.Une conservation soigneuse du four-rage par l’entrepreneur est une questionde confiance. L’agriculteur qui délègueentièrement les fenaisons et qui est cer-tain que son fourrage sera toujours ré-colté quelle que soit la météo devra êtreconséquent et renoncer aux machinesen propriétés telles que le deuxième

tracteur, la faucheuse rotative, l’andai-neur et l’autochargeuse. Celui qui vou-dra disposer d’une sécurité maximaleachètera peut-être ces machines d’oc-casion, à très bas prix. La décision deconfier partiellement ou entièrement àdes tiers les travaux de récolte se posepar conséquent dès l’achat des ma-chines ou dès que des investissementsdoivent être effectués au niveau des bâ-timents (dans le cas des balles rondes).Plus la proportion de travaux confiée àdes tiers est importante, plus le parcmachines en propriété doit être faible-ment dimensionné.

CONFIER LA RÉCOLTE DU FOURRAGE À DES TIERS La production de fourrage

grossier est gourmande en capital et en travail. La décision de confier plus fréquemment

ce type de travaux à un agro-entrepreneur peut avoir une incidence durable sur l’exploi-

tation. La mécanisation est adaptée de manière radicale et la main d’œuvre familiale

peut se consacrer à des tâches plus lucratives tout en abaissant les coûts de production.

Déléguer les fenaisons?

Page 48: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

Auteur ChristianGazzarin, Station derecherche AgroscopeReckenholz-TänikonART, 8356 Ettenhausen

www.agroscope.ch

PRODUCTION VEGETALE

Moins de machines, revenu plusélevé Les tableaux présentent les ré-sultats de calculs modélisés pour deuxexploitations qui se sont spécialisées enproduction laitière. L’affouragementd’été se compose de pâturage et d’en-silage. Le tableau 1 présente une exploi-tation de 30 vaches produisant elle-même la quasi-totalité de son fourrage(variante «production propre») etconfiant la totalité de sa production defourrage à des tiers (variantes «par tiers1» et «par tiers 2»). Le fourrage eststocké dans des silos-tranchées ou enballes rondes. Dans le cadre de la va-riante «production en propre», la miseen place du maïs ensilage s’effectue àl’aide de machines louées alors que larécolte est confiée à des tiers. Dans lecadre de cette variante, la confectiondes balles rondes et le tassage du silotranchée sont effectués par un agro-en-trepreneur alors que dans la variante«par tiers», la totalité de la conservationdu fourrage (de la fauche au stockage)est confiée à des tiers. Ces deux va-riantes «par tiers» se différencient par leparc machines dont dispose l’exploita-tion. Alors que la variante «par tiers 2»se base sur un parc machines constant,la variante «par tiers 1» mise sur un parcmachines nettement plus restreint (pasde machines de récolte de fourrage oumachines amorties, renoncement à undeuxième tracteur).

Même si ces variantes constituent descas extrêmes, les résultats sont clairs:lorsque la mécanisation en propriété nediminue pas alors que la part de la pro-duction de fourrage confiée à des tiersaugmente, les résultats se dégradentnettement. A l’inverse, soit lorsque leparc machines diminue et que les tra-vaux de récolte sont entièrementconfiés à des tiers, l’amélioration est no-table au niveau de la valorisation du tra-vail tout comme au niveau du revenupar hectare de surface fourragère prin-cipale. Cette amélioration résulte sur-tout de la réduction des frais de fixes demachines de plus de 50%, ce qui équi-vaut à 5.2ct./kg de lait.

Utiliser différemment le tempsgagné Le fait de confier les travaux defanage à des tiers allège l’emploi dutemps de l’exploitant. Les deux variantesde travaux par tiers indiquent une éco-nomie en temps de travail de l’ordre de7 à 10% (tableaux 1 et 2). L’exploitationqui ne peut pas se permettre ce tempslibre doit se trouver une source de re-venu supplémentaire durant les fenai-sons – il faut bien payer l’agro-entrepre-neur. Les sources de revenussupplémentaires émanent souvent d’untravail à temps partiel ou d’une branchede production lucrative qui requiert unplus fort investissement en temps à cettepériode de l’année (p. ex. cultures spé-ciales). Sans de telles possibilités de tra-vail ou de revenu, il n’est souvent pas ju-dicieux économiquement de confier lesfenaisons à des tiers.

Concentration sur l’activité debase En production laitière, la ques-tion de l’agrandissement de l’exploita-tion est récurrente. L’augmentation del’effectif bétail, par exemple le passagede 30 à 60 vaches, engendre des be-soins en main d’oeuvre plus élevés. Latransmission des travaux de récolte àdes tiers coûtera finalement autantqu’un employé, mais elle permet de ga-gner en flexibilité. Le chef d’exploitationaura la possibilité de se focaliser sur sonactivité de base (traite, suivi du trou-peau) et confiera les travaux extérieursà un entrepreneur. La répartition du tra-vail permettra à l’exploitation de réaliserdes économies de coûts importantes.Dans la pratique, ces économies ne dé-ploient toutefois pleinement leurs effets

que lorsque les charges liées à l’agran-dissement (p. ex amortissement ducontingentement laitier) sont amorties.Le tableau 2 présente les résultats cor-respondants pour une exploitation de60 vaches (sans coûts d’agrandisse-ment). Dans le cadre de la variante «enpropre», l’exploitation dispose engrande partie de sa propre mécanisation(pour les grandes cultures également)alors que la variante «par tiers» confiel’ensemble de la production fourragère(ensilage de maïs et d’herbe) à des tiers,tout en se focalisant sur les travauxd’étable. La réduction du temps de tra-vail (soit près de 500 heures en moinspar année) et des frais fixes de machines(soit de plus de la moitié) est particuliè-rement marquée alors que les frais to-taux (travaux pour tiers compris) aug-mentent légèrement. Le tempséconomisé se «paye» par un revenu quine sera finalement que très légèrementinférieur alors que le revenu horaireaugmente de près de Fr. 2.–.

Conclusion La remise de la produc-tion de fourrage à des tiers doit être mû-rement réfléchie. Les capacités exis-tantes doivent être utilisées à plein oune pas être acquises du tout. Ainsi, ladécision portant sur l’éventualité etl’ampleur de ce transfert constitue tou-jours une décision d’investissement.L’utilisation alternative du temps éco-nomisé doit être mûrement réfléchie etle temps gagné utilisé à bon escient.C’est seulement ainsi que le résultatd’exploitation pourra être globalementamélioré. �

48 5 2010 · REVUE UFA

Le fait de confier larécolte des fourrages àun agro-entrepreneurentraîne certes unecertaine dépendance,mais cela offreégalement davantagede marge de manoeuv-re pour des activitésrémunératricesaccessoires ou unagrandissement.

Page 49: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

UFA-REVUE · 5 2010 49

Bergmäher Rapid 306,mit Stollenrad,betriebsbereit� 055 283 23 46

Silo Huber, grün, 105 m3; MelkmaschineAlfa Laval, Standeimer,sehr günstig� 044 939 15 15

Tank, Drei-Punkt-Behälter, 200 l, mitAuslaufhahn, Fr. 300� 071 385 50 39

Motorsäge Stihl 066;Teile, zu Rapid U9;Flaschenzug, 1 t;Pflegerad 9 x 32, zuHürlimann D90� 041 921 28 49

EinzelkornsämaschineHassia, für Mais, 4 Reihen, guter Zustand� 071 385 50 39

Wischmaschine zuGrillo Mäher, Arbeits-breite mit Seitenbesen1 m, ungebraucht, neu,Fr. 850; Handkehrma-schine Hako Flipper,Arbeitsbreite 67 cm, Fr.200 � 078 744 30 32

Elektrostapler Still,Hubkraft 1600 kg,Hubhöhe 2.9 m, mitSeitenschub, Gewicht2880 kg, Fr. 3200� 078 744 30 32

Hackgerät Bucher, fürMais und Rüben, mitGänsefuss-Scharen, Fr.700 � 071 385 50 39

SternhackgerätHaruwy� 079 810 43 53

Hydraulikaggregat zu 3-Punkt mit Zapfwel-lenantrieb, 540 U/min,Tank 80 l, Tandem-Zahnrad-Pumpen, 2 x40 l/min, 180 bar, inkl.hydr. Schläuchen, fürForstkräne, Holzspalter,Mähwerke usw., Fr.4000 � 078 744 30 32

Bewässerungspumpe,mit Dieselmotor aufWagen, Fr. 2000� 031 755 67 44

Stapler Still, mitSeitenschub, Fr. 7500� 031 755 67 44

Siloverteiler, Ø 38,380V, neuwertig� 079 246 86 53

Hecklader Sarni;Maishäcksler Pöttinger;Milchtransporttank,520 l; Tränkefass, 100l;Teleskop heuverteiler;Rübenbröckler;Rübenputzmaschine;Rüben bröckler RapidEuro; Heuschrote� 078 679 38 46

Ballenförderband� 079 426 06 35

Selbstfahr-LadewagenSchilter LT1, günstig� 062 961 72 73

Heugebläse LankerP50, 10 PS mit Rohrund Bogen, Fr. 350;Achs, 2 Stk., 7.50 x 16,bereift, Fr. 250;SchweissmaschineBBC, 500 Amp., Fr. 250� 052 336 11 37

Epandeuse à fumierMengele ES6500, hydr.;Charrue trisocKvenerland EA120-80;Faucheuse rotativePPZ185, avec éclateur� 026 652 32 38 / 079 728 96 25

LKW Dieselöltank,140 l, 140 cm lang, 50cm breit, 20 cm hoch,neu, mit Halterung, Fr. 200 � 071 655 12 94

2 KolbenpumpeAecherli-Meier, DW, 15 PS, elektr. Motor,fahrbar, 42 m3/h, totalrevidiert, mit Beleg� 071 655 12 94

Kreiselegge Maschio,3 m, Fr. 1900; Silo -häcksler, Speiser,Simplex junior, ein -wand freier Zustand, Fr.1200 � 052 317 05 22

BewässerungspumpeBauer F3 60, Zapfwel-lenantrieb auf Drei-punkt mit neuemSaugschlauch, Fr. 800;BewässerungsrohreBauer HK 50, mitKreisregner und Schnell - kupplung, Rohr, 50 Stk.,Regner, 25 Stk., Fr. 1800� 079 513 36 15 Kt. AG

Baucontainer, Fr. 500;Einscharpflug, 2 Stk.,Fr. 400; Bodenfräse2M10, Fr. 320;Bergpflug, Fr. 80;Pferdesämaschine, Fr.100 � 079 636 12 64 /034 461 24 65

Heurüstmaschine,Fr. 150; Bandeingraser,Fr. 1180; Motorhackemit Messerbalken, Fr. 450; Motormähermit Hackvorrichtung, Fr.790 � 079 636 12 64 /034 461 24 65

Raupenlader LiebherrLR 631, Jg. 1986, 16 t,2100 l Hydrostat, 6000Std.; MoorraupenladerKomatsu D31-Q16, Jg. 1979, 7 t, 1100 l,7600 Std.� 079 661 70 50

Milchtank mobil,Kühlaggregat, neu� 079 665 35 21

LKW-Kippanhänger,2-achsig, 2.3 x 4.5 m,Inhalt 16 m3; LKW-Dreiachsanhänger,9.2 x 2.45 m� 033 437 51 54 / 079 628 83 80

GummiförderbandBlaser, 8 m; Gummi -förderband, 14 m und6 m; Gummiförder -bänder, diverse, ab 2 m� 033 437 51 54 / 079 628 83 80

Krananhänger,einachsig, 6 t, Fr. 3000� 062 844 34 50

FuttermischwagenSeko, 11 m3, (Horizon-talmischer ohneWaage), top Zustand,nur für Winterfütterunggebraucht, Fr. 11'200� 079 483 60 90

Anhänger an Traktormit Werkzeugkiste, für 1.5 t Hoflader oder Bagger� 076 501 31 73

Futtergabel Ogelafahrbar; Kunststoff-tank mit Wanne, 2000 l, neuwertig� 079 511 88 20

Hackgerät, Rau-Kombi,für Zuckerrüben, sechs -reihig, usw., Fr. 300� 032 381 14 89

Akku-SchlepperGriesser, Typ 24/750-9,mit Ladegerät, alsAntrieb zu Futtermi-scher, Milchtank etc.� 071 977 17 69

Fortsetzungvon Seite 42

FortsetzungSeite 59

Marktplatz

Bayer (Schweiz) AG · CropScience · 3052 ZollikofenTelefon: 031/ 869 16 66 · www.bayercropscience.chGefahren- und Sicherheitshinweise auf den Packungen beachten.

Komplettlösung für Ihre Mais Unkrautkontrolle

Breites Anwendungsfenster

Bester Wachstumsstart für Ihren Mais

Top Herbizide gegen alle Mais-Unkräuterinklusive Hirsen

HERBIZIDE

Aspect®

Page 50: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Jörg Samietz

50 5 2010 · REVUE UFA

PRODUCTION VEGETALE

SOPRA La protection des plantes moderne s'appuie presque toujours sur des indications

précises quant aux moments d'intervention. La station de recherche Agroscope

Changins-Wädenswil ACW propose aux arboriculteurs des systèmes d'avertissement

pour les principaux ravageurs des arbres fruitiers. Il s’agit de modèles utilisables

via Internet qui fournissent une bonne aide à la décision aux arboriculteurs.

La lutte contre les ravageurs

Expériences pourdéterminer la relationentre la température et le développement

des tordeuses de la pelure (capua).

Dans les cultures pérennes, en l'oc-currence les vergers, de nombreuxravageurs font une grande partie de

leur cycle de développement sur lesplantes cultivées. En connaissant bienleurs phases de développement, onpeut déterminer à quel moment il y alieu d'appliquer des produits spéci-fiques, ménageant la faune utile et sanseffets indésirables sur l'environnement.Dans cet esprit, on peut mentionner latechnique de confusion basée sur desphéromones qui empêchent l'accouple-ment des insectes, l'utilisation de régu-lateurs de croissance qui agissent sur ledéveloppement des œufs ou des larves,et même des virus spécifiques qui per-mettent de combattre le carpocapse etla tordeuse des fruits. A la base d'unestratégie efficace, il y a tout d'abord descontrôles à effectuer à des stades précisau cours de la période de végétationpour déterminer si les seuils d'interven-

tion sont atteints et justifient un traite-ment. Ensuite, il y a lieu de choisir, le caséchéant, la meilleure technique d'inter-vention possible en fonction de la spé-cificité d'action souhaitée et du stade dedéveloppement des insectes.

Depuis les années nonante, la Stationde recherche ACW se fonde sur laconnaissance de la phénologie du déve-loppement des insectes pour la modéli-ser et l'intégrer à un outil d'avertisse-ment appelé Sopra (acronymealémanique correspondant à Systèmed'avertissement pour les ravageurs dupommier). Cet outil peut être utilisé enligne sous www.sopra.info; il est actuel-lement disponible pour 8 espèces d'in-sectes: le puceron cendré (Dysaphisplantaginea), l'hoplocampe des pommes(Hoplocampa testudinea), le carpocapse(Cydia pomonella), la petite tordeuse desfruits (Grapholita lobarzewskii), le psylledu poirier (Cacopsylla pyri), la mouche

de la cerise (Rhagoletis cerasi), l'antho-nome du pommier (Anthonomus pomo-rum) et la tordeuse de la pelure capua(Adoxophyes orana). En plus des avertis-sements sur le développement des in-sectes au cours de la saison, Sopracontient de nombreuses informationssur les insectes eux-mêmes, des recom-mandations sur les possibilités d'inter-vention en fonction des stades de déve-loppement ainsi que des aides à ladécision adaptées à la phénologie desarbres fruitiers.

Données de base: un développe-ment dépendant de la tempéra-ture La vitesse de développementdes organismes à température variableest influencée par la chaleur ambiantequi conditionne le déroulement desprocessus physico-chimiques. Le mo-dèle mathématique qui est à la base dusystème Sopra utilise cette relation pour

Page 51: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

C

REVUE UFA · 5 2010 51

PRODUCTION VEGETALE

simuler l'évolu-tion des popula-tions et leur va-riabilité au coursdes stades qui sesuperposent. Poury parvenir, il fauttout d'abord dé-terminer, par depatients travaux de laboratoire, les rap-ports entre tempé-rature et vitesse de développement. Acet effet, plusieurs centaines d'individusde chaque espèce sont placés dans desenceintes dont la température est régléeà différents niveaux. L'évolution dechaque individu est notée journelle-ment durant des mois.

Les insectes sont néanmoins dotés demécanismes de thermorégulation etsont capables d'influencer leur tempé-rature corporelle en choisissant leur mi-lieu de vie. Il s'agit d'en tenir comptedans la modélisation. Ainsi, le modèlecarpocapse peut fournir des informa-tions fiables parce qu'il tient compte dela température de son habitat en se fon-dant sur l'angle des rayons solaires aucours de l'année.

Finalement, lorsque tous les paramè-tres sont connus, les informations four-nies par chacun des modèles de simula-tion sont d'abord vérifiées en pleinchamp puis validées sur la base de don-nées relevées dans les vergers durantplusieurs années.

Des données météorologiquesjusqu'à l'aide à la décision Ac-tuellement, on utilise 14 stations météode Météo Suisse pour recueillir les infor-mations climatiques nécessaires à lamise en œuvre de Sopra dans les diffé-rentes régions arboricoles du pays. Pourtoutes les régions, le système simule encontinu l'évolution de la structure d'âgedes populations de ravageurs et l'évolu-tion des stades de développement. Surcette base, les informations détermi-nantes pour les interventions phytosani-taires sont mises en évidence et inter-prétées. Les prévisions fournies parSopra présentent un gros avantage parrapport à d'autres systèmes. Avec lui, lesutilisateurs peuvent savoir des mois àl'avance, en se fondant sur les donnéesmoyennes de leur région climatique,

quels évènementspeuvent survenir et àquelle période. Tout comme pour lesprévisions météorologiques, plus ons’approche de la date de l’événementplus l’information est précise.

Finalement, les résultats de ces simu-lations sont une source d’informationpour les conseils techniques à l'intentiondes utilisateurs; ils sont disponibles souswww.sopra.info. Une carte numériséede la Suisse avec des couleurs différen-ciées selon les régions climatiques appa-raît lorsqu’on ouvre le site Internet enquestion. En cliquant sur la région clima-tique choisie, on obtient directement untableau fournissant les informations ac-tuelles se rapportant à tous les insectesnuisibles de cette région. Ce tableau,tout comme d'autres tableaux de syn-thèse, indique, par un code couleur dansla case du jour concerné, en bleu s'il y alieu de procéder à des contrôles et enrouge s'il faut intervenir. Le moment op-timum pour une intervention phytosani-taire est signalé en bleu foncé ou enrouge foncé. De plus, les jours précédantet suivant l'avertissement sont signalésen bleu clair ou en rouge clair. Ainsi, lesinformations sont actualisées et l'on saitquand on peut ou doit intervenir. Celapermet de synchroniser différentes in-terventions phytosanitaires. A partir dutableau synoptique, en cliquant sur lacase correspondante, il est possible d’ac-céder à la prévision de la phénologie del'espèce concernée au jour choisi. Danscette présentation, l’évolution relativedes différents stades est décrite graphi-quement à gauche, la phénologie àdroite et les aides à la décision sont four-nies. Destiné aux arboriculteurs et auxconseillers techniques, Sopra est un outilde travail souple permettant d'optimiserla surveillance et les interventions phy-tosanitaires dans les vergers. Le système

couvre les principaux rava-geurs des arbres à pépins et à noyaux etil sera l'objet de compléments. Actuel-lement, des modèles sont en cours d’éla-boration pour la carpocapse des pruneset pour l'araignée rouge.

Par Internet, la modélisation de laphénologie, avec des détails sur les ra-vageurs et leur cycle de vie ainsi que lesrecommandations qui en découlent,constitue un système d'informationcomplet, compréhensible et disponibleen tout temps. Ainsi, Sopra permetd'accroître l'efficience de la protectionphytosanitaire des vergers et d'éviterdes interventions inutiles. Les momentsd'intervention peuvent être optimiséset le choix des produits mieux ciblé. Leseffets secondaires indésirables et lesrisques d'atteintes à l'environnement ensont réduits. �

A: Page d’accueil où il faut cliquer sur larégion climatiquechoisie.B: Tableau synoptiquedes espèces avec leséchelons d'avertisse-ment pour une régiondonnée.C: Représentationgraphique de laphénologie d'uneespèce avec l'interpré-tation et l'aide à ladécision pour la datecorrespondante.

B

A

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

Auteurs/Equipe de projet JörgSamietz, Heinrich Höhn, Benno Graf,Hans Ulrich Höpli, Elisabeth Razavi,Lukas Schaub, Station de rechercheAgroscope Changins-Wädenswil ACW,CH-8820 Wädenswil

Avertissements sur Internetwww.sopra.info

Renseignements Dr. Jörg Samietz,[email protected], � +41 44 783 61 93, Fax +41 44 783 64 34

Page 52: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

52 05 2010 · REVUE UFA

La qualité a un nom…

Matra3250 Lyss, Industriering 19, tél. 032 387 28 28 l 1400 Yverdon, Le Bey, tél. 024 445 21 30 l 6517 Arbedo, Via Cerinasca 6, tél. 091 820 11 20 l 7302 Landquart, Weststr. 5, tél. 081 300 05 80

John Deere 5065 EPrix net dès

CHF 35‘900.- TVA incl.

... et un prix intéressant!

Tous les tracteurs John Deere à des prix imbattables!John Deere vous offre de la qualité à des conditions incroyable. Demandez au concessionnaire John Deere dans votre région ou l‘un de nos représentants pour une offre et une possibilité de fi nancement intéressante.

Wieland Gilbert (Suisse romande) 079 622 20 56 Meyer Daniel (Suisse sud-ouest) 079 213 41 15 Weber Mirco (Tessin) 079 644 66 63

Nous nous réjouissons de vous faire une offre sans engagement.www.johndeere.ch

Offre valable jusqu‘au 31 mai 2010

Ppar heure.

Npour la Suisse Romande:JU, NE, VD, FR, VS, GE Richard Debély 032 636 66 21

Serco Landtechnik SANiedermattstrasse 254538 OberbippTél. 032 636 66 [email protected]

Produits fourragers

Récolte 2010:Réservationpossible auprès de votre LANDI!

Pulpes de betteraves sucrières

GO

F 2.

11 K

/10

www.fourrages.chInfoline gratuite0800 808 850

Page 53: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

L’impact du pâturage sur leclimat est surestiméLes gaz hilarants sont des gaz à effetsde serre 300 fois plus forts que ledioxyde de carbone et contribuentdonc fortement au réchauffementclimatique. Selon les connaissancesdont on disposait jusqu’à au-jourd’hui, on estimait que les gaz hi-larants provenaient à hauteur de60% de l’agriculture et plus particu-lièrement de la dégradation des dé-jections bovines et ovines. Des cher-cheurs du «Karlsruher Institut fürTechnologie (KIT)» ont découvertque la pâture n’augmentait pas lesémissions de gaz hilarant mais qu’aucontraire elle les diminuait. Seloncette étude, les émanations engen-drées par le pâturage ont été sures-timées de 72% entre 1888 et 2005.

Douche à truies Le nombre de porcelets morts nésdépend surtout de facteurs géné-tiques comme l’a démontré unenouvelle étude belge. Le manage-ment lors de la mise bas joue égale-ment un rôle. Cette étude a ainsi dé-montré que l’installation d’unedouche à truies fonctionnant à l’eauchaude avant la mise-bas diminuaitle nombre de porcelets morts nés(5.8% contre 7.7% de morts néssans douche). L’étude est cepen-dant arrivée à la conclusion quec’est la surveillance des naissancesqui avait la plus forte incidence surle taux de mortalité à la naissance.

Cause des bruits et desvibrationsLes variations de vide dans lesconduites à lait et les conduites devide font partie des principales causesde bruit et de vibrations en salle detraite. Elles nuisent au bien-être desanimaux et à l’aptitude à la traite.Dans la pratique, on essaye parfois deréduire les «symptômes» en utilisantdes matériaux qui diminuent le bruitet les vibrations. Selon Maren Kauked’Agroscope, il convient cependantde s’attaquer aux causes. Les pro-blèmes susmentionnés peuvent êtredus à une séparation insuffisante en-tre la salle de traite et la pompe àvide, au montage de la pompe à videsur une surface pas suffisammentélastique, à une trop forte proportionde raccords à 90° ainsi qu’à la pré-sence de coudes au niveau de laconduite à lait, à des modificationsde diamètres des conduites à lait ainsiqu’au positionnement de la soupapede réglage à l’intérieur. Le niveau so-nore au niveau de la tête des animauxet du trayeur ne devrait pas dépasser70dB(A) et les vibrations au niveaude l’armature de la salle de traite nepas excéder 0.3m/s2.

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

REVUE UFA · 5 2010 53

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Auxiliaires pour lutter contre les mouches

Avec le retour des beaux jours, lesmouches des étables recommen-cent à se multiplier et à devenir uneplaie pour les animaux. Avantqu’elles ne forment une populationtrop importante, il faudrait que leursantagonistes naturels puissent colo-niser les étables:• Hyménoptères dans les secteurs

avec de la litière profonde, effi-caces pour toutes les espècesd’animaux de rente et

• Mouches du lisier dans la coucheflottante des canaux en produc-tion porcine.

Les hyménoptères mesurent 2 mm,sont à peine visibles et ne déran-gent ni l’homme, ni l’animal. Ilspondent leurs oeufs dans les pupesdes mouches, d’où éclosent aprèsquelque temps de nouveaux hymé-noptères. La mouche du lisier res-semble à celle des étables mais ellen’aime pas la lumière, vit exclusive-ment dans les canaux de liser et nedérange personne non plus. Unedemi-douzaine de lâchers réguliersd’auxiliaires à intervalle d’env. troissemaines, dès l’apparition des pre-mières mouches, permet de les

contenir à un niveau acceptable.Les auxiliaires peuvent même s’éta-blir durablement dans les étableschaudes. Rolf Lösch,LANDI Reba, www.trichogramma.ch

Peste équine: mieux laconnaître et l’annoncerLes détenteurs de chevaux et les as-sociations de la branche devraientse préparer à l’arrivée de la pesteéquine africaine (African horse sick-ness, AHS) en Suisse. C’est cequ’exige l’Office vétérinaire fédéral(OVF). Il y a suspicion d’AHS si plu-sieurs cas de morts de chevaux oud’ânes surviennent dans un laps detemps rapproché. L’encéphaliteéquine (EE) constitue une autre ma-ladie virale du cheval peu connue.L’AHS et l’EE sont transmises par lesmêmes moustiques que la maladiede la langue bleue et peuvent, selonl’OVF, arriver en Europe par le Sudà n’importe quel moment. Les éle-

Il est impossible d’atteindre l’as-surance absolue qu’aucun orga-nisme génétiquement modifié(OGM) ne soit importé. A l’aided’un monitoring adéquat, la pro-babilité d’un tel «accident» peuttoutefois être minimisée. C’estpour cette raison que fenaco aélargi son monitoring OGM à 2variétés de soja OGM dès le 1ermai. Tous les produits à base desoja, avant d’être autorisés, se-ront donc analysés chez lesclients quant à la présence deRound-up-ready-1 (existante)ainsi que Round-up-ready-2 etLiberty-Link (tous deux nou-velles). Il s’agit des trois variétésautorisées pour l’affouragement

Monitoring OGMétendu chez fenaco

dans l’UE. En raison de l’autorisa-tion de culture de la pomme deterre «Amflora» modifiée généti-quement dans l’UE, fenaco a nou-vellement inclus la protéine depommes de terre dans le monito-ring OGM. En effet, si «Amflora»est cultivée, elle servira à fabri-quer de l’amidon et de la pro-téine. L’extension du monitoringOGM est certes fastidieuse, maisfenaco prend ainsi en compte del’extension actuelle des culturesOGM dans le monde et tente deprendre ses responsabilités en-vers les clients.

Paul Klemenz, fenaco GOF

veurs et les vétérinaires devraientapprendre à connaître cette mala-die, annoncer les cas suspects auxautorités vétérinaires et faire exami-ner les animaux importés. De soncôté, l’OVF va actualiser lesconcepts étatiques de lutte et abor-der la question de l’acquisition d’unvaccin.

Page 54: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

PAGE BIO

Le poisson contient peu de matièregrasse, mais beaucoup de pré-cieuses protéines, de vitamines etde sels minéraux importants. En

Suisse, sa consommation a augmenté de20 pour cent par rapport à il y a vingtans. Mais comme le tonnage de la pêchemondiale a quadruplé depuis 1960, unquart des populations sauvages sont au-jourd’hui victimes de surpêche ou ont

Aquaculture en Suisse

54 5 2010 · REVUE UFA

QUI L’EÛT CRU? En Suisse, l’aquaculture fait son chemin. La pisciculture

«artificielle» permet de réduire quelque peu la surexploitation des mers. Les poissons

biologiques produits selon des directives particulièrement sévères en matière

de protection des animaux et de l’environnement, semblent attirer la confiance.

gros problèmes. En Equateur, par exem-ple, 70 pour cent de la mangrove (forêtlittorale de palétuviers) ont déjà été sa-crifiés à l’élevage de la crevette.

Rentable? Le commerce de détailsuisse voit dans l’aquaculture biolo-gique une alternative. «Les besoins ac-tuels du marché en poisson biologiquedépassent pour le moment les capacitésdes fournisseurs», explique Andreas Sta-mer, de l’Institut de recherches de l’agri-culture biologique (FiBL). Actuellement, en Suisse, l’aquaculturebiologique est limitée à neuf exploita-tions réparties sur l’ensemble du terri-toire. On y élève principalement de latruite arc-en-ciel, ainsi que quelquesombles de fontaine et truites fario. PourAndrea Stamer, les exploitations fami-liales combinant aquaculture et produc-tion d’alevins pour le rempoissonne-ment des cours d’eau, ou les entreprisesde plus grande taille avec de faiblescoûts de main-d’œuvre, ont toutes leschances de réussir.

Règles L’aquaculture peut-elle vrai-ment être qualifiée de durable? PourAndreas Stamer, cela ne fait aucundoute: la réponse est oui. S’agissant dumode de détention respectueux de l’es-pèce, les directives de production deBio-Suisse sont claires: possibilités derefuge suffisantes, alimentation durableet pollution minimale des biotopes.Ainsi, pour les écloseries fonctionnanten eau réchauffée, «il faut soumettre unconcept énergétique intégrant les pos-sibilités d’économies d’énergie et d’uti-lisation des énergies renouvelables». Lesalevins et les œufs achetés doivent pro-venir de piscicultures biologiques

suisses ou des pays voisins. Par rapportà l’élevage traditionnel, la densité despeuplements en pisciculture biologiqueest nettement moindre. Les élémentsvégétaux de l’alimentation doivent enoutre provenir de l’agriculture biolo-gique. Les poissons carnassiers peuventcertes être nourris avec des farines oudes huiles de poissons, mais ces der-nières doivent être issues de résidus dela transformation des poissons comesti-bles ou de la pêche durable. Enfin, lespoissons doivent être étourdis avantd’être tués.

100 pour cent bio Par ailleurs, lesautres directives du Bourgeon Bio s’ap-pliquent aux piscicultures: elles doiventnotamment produire uniquement dupoisson biologique et il leur est interditd’appliquer des traitements préventifsaux antibiotiques. Elles doivent enfin te-nir à jour un journal de pisciculture four-nissant le relevé exhaustif de toutes lesmesures d’hygiène et opérations de trai-tement, de tri et de manipulation (hand-ling), les résultats des analyses de l’eauainsi que les données sur les densités depeuplement et sur les sorties. �

Comme les exploita-tions agricoles, lespiscicultures doiventréserver sept pourcent de leurs sur -faces à la compensa-tion écologique.

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,8401 Winterthour

Compléments d’information [email protected], � 062 865 04 19.

Aliment LANDI propose un alimentbio pour poissons sous le nom de «SilverCup HO-6507» (bouchons de 4,8mm).www.ufa.ch

même totalement disparu, si l’on encroit la FAO.

Croissance rapide Une solution auproblème de la surpêche serait deconsommer moins de poissons. Une au-tre d’organiser une exploitation durablede la ressource halieutique. Au-jourd’hui, près de la moitié des poissonset fruits de mer sont élevés dans desparcs ou des bassins marins ou lacustres,des cours d’eau naturels ou des ruis-seaux artificiels. D’après la Neue Zür-cher Zeitung, l’aquaculture, comme onla nomme depuis les années 1980, estle secteur de l’industrie alimentaire quiconnaît la plus forte croissance àl’échelle planétaire. Mais comme celuide la pêche industrielle, le développe-ment de l’aquaculture pose aussi de

Page 55: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

CONSEIL DU MOISTIPP DES MONATS

Conseil pour la saison de pâture

Eviter l’acidose ruménale

L’herbe de printemps, sourced’énergie, contient plus de sucreet moins de fibres que le fourrageconservé. De plus, ses fibres sontplus facilement dégradables etmoins efficaces de par leur struc-ture. Dans le rumen, le sucre setransforme rapidement et totale-ment en acides gras volatils.

Le fait de donner un foin/regainfibreux et/ou de l’ensilage de maïsne permet généralement pas deprévenir une baisse du pH rumé-nal. Conséquences: les taux du lait régressent et les fèces devien-

nent plus liquides. UFA-Alkamixcontient plusieurs substancestampons qui exercent un effet du-rable dans le rumen. UFA-Alkamix

Le problème Un pH ruménal trop bas ou très fluctuant induit une baisse inutile des taux du lait, pendantl’affouragement estival.

Les symptômes Les vaches perdent l’appétit, leur déficit énergétiqueaug mente, ce qui favorise l’apparition d’une cétose.Associée à l’hypera cidification, elle compromet lafécondité et perturbe la croissance des onglons.

La solution Distribuer temporairement 150 à 250 g de mélangetampon UFA-Alkamix / UFA-Alkamix ready auxlevures. Soit avec la ration mélangée, soit en deuxportions de 100 à 125 g, avec le fourrage de base oul’aliment composé.

La MS et la teneur nutritionnellede la ration d’été varient beaucoupselon le temps, la botanique et lemoment de l’utilisation. L’herbejeune très riche en sucre nécessiteune proportion suffisante de pro-téines rapidement fermentesciblesdans la ration totale. En général, lejeune fourrage de pâture est aussipeu structuré.

Un foin/regain bien structuré (sila ration présente un taux élevé deray-grass, préférer un regain richeen graminées) ne peut-être efficaceque s’il est disponible en touttemps. Des fèces trop liquides indi-quent non pas trop de protéinesmais un apport insuffisant de fibres.En cas de manque de foin/regain oude non consommation de celui-cipar les animaux, UFA 256 Fibralorreprésente une alternative intéres-sante. Distribué à raison de 2 kg parjour, voire jusqu’à 3 kg en tout dé-but de pâture, UFA 256 FIBRALOR

ready renferme aussi des levures.Il est autorisé dans les exploita-tions bio. Profitez de notre actionactuelle!

SPÉCIALITÉ DU MOIS UFA-Alkamix UFA-Alkamix readyRabais Fr. 4.–/sac 25 kg Rabais Fr. 16.–/100 kg

jusqu’au 29.05.2010

ACTIONAliments UFA vaches laitières Rabais Fr. 2.–/100 kg sur l’assorti-ment principal, y c. UFA 250/256

jusqu’au 08.05.2010

ACTUELCéréales en compte marchandise UFADes céréales aux meilleurs prixjusqu’à 10% de plus que le prix dumarché déclarer les lots maintenant!

ACTIONAliment vermifuge pour porcs Rabais Fr. 5.–/100 kg

jusqu’au 14.05.2010

ACTIONHYPONA 797 Fibra PowerRabais Fr. 20.–/100 kg

jusqu’au 15.05.2010

BON ALIMENTS BIOAssortiment complet d’aliments bioRabais Fr. 100.– à l’achat d’au moins 2 t en vrac ou 2 palettesd’orig. par exploitation

jusqu’au 15.05.2010

OFFRESSPÉCIALES

permet de parer au manque de fi-bres dans la ration. En été, l’herbeet l’ensilage de maïs doivent aussiêtre complétés par des protéines.Attention à l’apport de magnésiumqu’il s’agit de renforcer avec le four-rage de 1ère coupe et l’ensilage de

maïs! Au printemps nousconseillons de donner plus de ma-gnésium (MINEX 974 / UFA 994 /Cake Bloc Magnésien). A part unbon apport de magnésium, il fautveiller distribuer une dose quoti-dienne de sel bétail (50 à 70 g).

UFA-Alkamix/UFA-Alkamix readyRabais: Fr. 16.–/100 kg

jusqu’au 29.05.2010 dans votre LANDI.

REVUE UFA · 5 2010 55

Page 56: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

Vincent Fietier, conseiller vaches laitières

56 5 2010 · REVUE UFA

de l’ancienne étable ne répondaientplus aux normes de la protection desanimaux. «A peu près 15 des 32 ha deSAU sont situés autour du nouveau ruralet peuvent être pâturés sans problème»,raconte Raymond Bühler. Les vaches ta-ries et le jeune bétail sont égalementdétenus dans des boxes sur litière pro-fonde, dans le même édifice. Six vachesJersey et un taureau complètent le trou-peau de Holstein. Le bâtiment a étéaménagé de manière très rationnellepuisqu’il permet aussi de stocker tousles aliments sous le même toit.

Exploitation de non-ensilageLa fromagerie du village transforme les280000kg de lait produits annuelle-ment en Tête de Moine et en «Erguel»,une spécialité régionale. L’hiver, la ra-tion se compose de foin/regain à lacrèche. Le foin est toujours à disposi-tion, même pendant la saison du pâture.Les vaches reçoivent également del’énergie (UFA 245) et des protéines(UFA 248), distribuées aux deux DAC.L’exploitant utilise de l’UFA 173 F, unaliment de production de haute qualité.Pendant les 60 premiers jours de lacta-tion, il donne également quelque 2 dlde propylène glycol par vache et parjour. Le composé minéral MINEX 974est aussi distribué via le DAC. En au-

tomne, les animaux reçoivent encore dumaïs vert, à la crèche. Sinon, l’affoura-gement est pareil toute l’année.

Objectif zootechnique: une«belle» vache rentable Commesur la plupart des exploitations, la lon-gévité et la rentabilité des vaches sontessentielles pour la famille Bühler. Maisau fil de l’entretien, il apparaît assez viteque les vaches d’élite jouent un rôle nonnégligeable dans la vie de RaymondBühler. «Bühler Raymond Courtelary»est une adresse connue dans le mondede l’élevage. Mais chez les Bühler, on nerecherche pas particulièrement les tau-reaux qui transmettent une production

Vincent Fietier, 19 rue des jardins, 68210 Montreux-Vieux (F)

Né le 29 décembre 1980

Formation 5 ans école technique en France; 2002– 2005contrôleur laitier-conseiller en production laitière,en France; 2005– 2008 vente et service pourBoumatic, en France; Au Service technique UFAZollikofen depuis nov. 2008.

Hobbies Compétition moto-cross, mountain bike et footing

Devise «Eleveur et conseiller agricole: ensemble pour uneagriculture durable.»

Vincent Fietier a grandi en France où ila passé une bonne partie de sa jeunessesur l’exploitation agricole d’un voisin.Après avoir suivi une formation de tech-nicien, il a travaillé plusieurs annéesdans la branche, toujours en France, soitcomme contrôleur laitier et conseilleren production laitière, soit dans le do-maine de la technique de traite et desbâtiments d’élevage bovin. Il est entréau Service technique Zollikofen en no-vembre 2008. Son champ d’action cou-

vre de larges zones du Jura et duJura bernois. Il conseille des éle-

veurs et des producteurs delait, pour tout ce quiconcerne l’affouragement etla détention des bovins lai-

tiers. Les rations sontcomposées en fonctiondes analyses de fourragede base et du calcul du

plan d’affouragement selonUFA W-FOS.

Une étable de stabulation àlogettes moderne Il y a deuxans, Raymond Bühler a construitune étable de stabulation à lo-gettes pour 44 vaches, un peu au-dessus du village de Courtelary.Pourquoi ce déplacement? Essen-tiellement parce qu’il n’était pluspossible de faire pâturer les ani-maux dans le village où se trou-vent l’ancienne étable et la maisond’habitation, et que les dimensions

Conseil spécialisé UFA UHSComme beaucoup d’autres exploitantsjurassiens, Raymond Bühler travailleaussi avec le programme UFA Herd Sup-port - UHS extra. A part le calcul du plandes rations des vaches laitières et dujeune bétail, ce paquet comprend d’au-tres prestations telles que la mise en va-leur mensuelle des résultats descontrôles laitiers avec entretien-conseil,le calcul des coûts du fourrage de base et

des aliments composés, et plusieurs au-tres services. De plus, une fois par an, lesexploitants UHS extra peuvent participerà une séance de formation continue avecmise en valeur annuelle et comparaisonde leurs résultats avec ceux d’autres ex-ploitations. Raymond Bühler fait partiedes pionniers parmi les exploitants UHSextra. Il est l’un des premiers à avoir faitle pas, en 1996. Il apprécie beaucoupl’analyse des mises en valeur annuelles et

Vue de l’établed’élevage.

Page 57: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

REVUE UFA · 5 2010 57

laitière élevée. L’élevage s’oriente plu-tôt vers une vache de grand format, do-tée des caractéristiques prisées aux ex-positions. En écoutant l’exploitant et sesparents, on réalise très rapidement quece sont des éleveurs passionnés. «Lesprix gagnés aux expositions favorisent lavente des vaches», explique Raymond,qui vend une dizaine d’animaux par anà des marchands ou dans des ventes auxenchères. «La vente du bétail est uneressource importante, à côté de la pro-duction laitière», précise encore Ray-mond.

L’élevage en 4 groupes Chez lesBühler, le bétail d’élevage est réparti en

l’entretien avec le spécialiste. Il ne pour-rait plus se passer des prestations dont ilbénéficie avec ce programme. Grâce àses contacts avec son conseiller et auxpossibilités de comparer ses résultats àceux d’autres exploitations de même ni-veau, il dispose d’informations essen-tielles et il sait exactement où il en est.

Un nouveau paquet service UHSprima est une nouvelle prestation

d’UFA. Elle comprend la préparation etl’appréciation des résultats descontrôles.

Un rapport d’entretien avec com-mentaire du conseiller est transmis par

mail, par poste, par téléphone ou via unentretien personnel lors d’une visite duconseiller. Les agriculteurs intéresséspeuvent s’annoncer auprès de leur spé-cialiste des bovins laitiers.

4 groupes: de la naissance au sevrage,du sevrage à 6 mois, de 6 mois à 1 an,et de 1 an et plus. Toutes les descen-dantes étant intégrées dans l’élevage,chaque groupe peut compter entre 6 et15 génisses. Dès leurs premiers jours devie, les veaux reçoivent ad libitum del’aliment d’élevage UFA 116. Raymondest persuadé que les premiers mois sontdéterminants pour le développementdes animaux. Les veaux sont détenus enigloos – où on leur donne aussi du foin –jusqu’au sevrage. La ration des 3 autresgroupes se compose de foin, (cette an-née foin battu) d’aliment protéique UFA248 et d’UFA 250 Spéciflor pour valori-ser le fourrage. La ration est complétée

Exploitation

Raymond BühlerGrand rue 482608 Courtelary

ZM I, alt. 780 m.

SAU: 32 ha et exploitation d’estivage de 15 ha

Cheptel: 38 vaches (32 Ho et 6 Jersey), 55 têtes de jeune bétail et 1 taureau

Ration d’été: 60% pâture 40% mé -lange foin/regain, UFA 248, UFA 245,UFA 173 F et MINEX 974 via les DAC

Production laitière: 8660 kg de lait,3.81% MG et 3.29% proteine

M.-O.: l’exploitant et ses parents

Raymond Bühler et Vincent Fietier en compagnie d’uneJersey et d’uneHolstein.

La lamelle (Isocell) est pompéeautomatiquement à l’aide d’uncompresseur. Elle sert de protectioncontre les courants d’air etd’isolation thermique.

par des aliments UFA selon les besoinsdes vachettes et la qualité du foin.Quelques semaines avant le vêlage, lesgénisses rejoignent le troupeau devaches et on les habitue à leur nouvelleration. «Il est important que cette inté-gration ait lieu quelques semaines avantle vêlage afin de réduire le stress des ani-maux», conclut Raymond.

Page 58: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

VACHES LAITIERES

À LIRE

UFA-BeraterServices techniques

3052 Zollikofen058 434 10 00

1070 Puidoux058 434 09 00

6210 Sursee058 434 12 00

9500 Wil058 434 13 00

ufa.ch

MILCHVIEH

LESE-FUTTER

ANIMAUX D’AGREMENTHOBBYTIER-ECKE

mente la valeur alimentaire du foin, lerend plus appétible et favorise son in-gestion.

Du regain et non pasdu foin, avec la pâtureL’herbe de première pousse esttrès riche en énergie facilementdisponible, présente sous formede sucre. De même, le foin estplus riche en sucre que le re -gain. Il est donc préférable dedonner du regain riche engraminées (au mieux de la 2e

coupe) avec l’herbe de prin -temps et la pâture.

UFA économise l’énergieUFA SA optimise sa consomma-tion d’énergie en procédant àdes investissements rentables,sources d’économies énergé-tiques qui contribuent à uneprotection durable du climat.Des mesures destinées à réduireles émissions de CO2 ont étéprises dans toutes nos usines.Grâce à ces avancées, UFA SA aobtenu son certificat CO2.

Vermifugez maintenantProfitez de l’action alimentvermifuge qui se déroule actuel -lement pour débarrasser votrecheptel des parasites indésira-bles. Une bonne pro phylaxieimplique au moins une vermifu -gation annuelle de tous lescheptels. Le traite ment agitcontre les princi paux endopara-sites tels que ascarides, téniaset nématodes.

Le sel marin, une aide précieuse àla conservation des fourrages

Il gagne… avec UFA 853appris l’élevage de son père. Depuis,il a gagné de nombreux prix. Son der-nier exploit, c’est le titre de championd’Europe des petits tachetés trico-lores, remporté en novembre 2009, àl’exposition européenne, à Nitra.

En périodes de pointe, Josef Sagercompte jusqu’à 25 lapines dans sesclapiers. Il n’est donc pas surprisd’avoir utilisé plus de 4000 kg d’ali-ment UFA en 2009.

C’est ainsi qu’il a rempli 6 cartes defidélité qui lui ont donné droit à 6sacs gratuits d’aliment remis par saLANDI. Quand on lui demande quel

Les fermes laitières se développent,leurs volumes de récoltes augmentent.Souvent, les séchoirs ne sont plusadaptés. Les exploitants utilisent deplus en plus deux systèmes de récolte:en vrac et en balles. La qualité desfoins conditionnés en balles, qui dé-pend des conditions de récolte et deconservation, constitue une préoccu-pation majeure des éleveurs. Le foindoit être exempt de poussière et demoisissures. Son appétibilité découleessentiellement de son odeur. Des es-sais effectués en France montrent quele salage des fourrages (sel marin) aumoment de la récolte, optimise leurqualité. Partant, les animaux ingèrentdavantage de matière sèche.On épand le sel sur l’andain (50 kg/ha), au moment de la fauche.Ainsi enrichi, le foin sèche mieux. Lepremier passage de pirouette se fera

est le secret de la réussite, Josef Sagerdit: «il faut bien s’occuper des ani-maux, le faire avec plaisir et soigneu-sement sélectionner les reproduc-teurs».

Cet éleveur utilise UFA 853 depuisune dizaine d’années. «J’ai fait lesmeilleures expériences avec cet ali-ment, en ce qui concerne la santé desanimaux», précise-t-il. A part l’ali-ment UFA, ses lapins mangent surtoutdu foin, quand bien même on leurdonne aussi des branchettes à rongeret de l’herbe, mais celle-ci unique-ment comme dessert.

Josef Sager et l’un de ses lapins de race «Petit tacheté tricolore». Nous souhaitons toujours plein succès à Josef Sager!

Josef Sager, à Ebnet LU, est un éleveurpassionné qui réussit! Très jeune, il a

au plus tôt quatre heures après l’épan-dage, de sorte que les plantes puissentbien absorber le sel. Le salage aug-

58 5 2010 · REVUE UFA

Page 59: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Eschenstämme fürNutzholz; Strom -generator Diesel;Strom generator Benzin;Förderband, 10 m,ZAW und EL; Erdschau-fel zu Mistkran� 079 324 87 74

4-Rad Wagen Reisch,Brücke, 2 x 5 x 1 m,Blattfederung, neuehydraulische Bremsen,8 t Nutzlast� 052 747 21 40

Motorsense Efco 8465,Rucksackmodell,Hubraum 43 cm3,Ausstellungsmodell,Neupreis Fr. 1195,Verkaufspreis Fr. 895;Mähbalken Aebi, 2.2m, mit Schneidezusatz,breiter Fingerabstand,wie neu, mit 2Messern, Fr. 1500� 055 440 34 64

Motormäher BucherM500, Bandeingraser,Fr. 4500; HeugebläseWild; automatischerHeuverteiler Zumstein,Fr. 2500, GüllenfassBucher 300 OL, breiteRäder, alles in topZustand� 079 662 67 35

Strohmühle, 15 PSMotor; Viehwagen2 - 36 VE; Motor,7.5 PS, 5.5 kW� 079 625 85 84

Stahlbetonträger,2 Stk., Länge 8.6 m,Breite 30 cm, Höhe 50 cm, z.B. für Brückeüber Bach, je Fr. 250;Reduktionsschieberohrfür Gebläse, 21 x 23cm, Fr. 150; Schiebe-rohr Lanker, 40 x 40 cm, Fr. 50� 052 745 12 08

Zr. Vollernter Kleine5500, Fr. 800,Ladewagen MengeleQuadro 285, mitKnickdeichsel undSilierschneidwerk, Fr. 2800, Vielzweck -förderband für Silo,Holz und Kleinballen� 079 224 99 81

Überwachungsanlagemit Monitor und 2 Kameras� 041 933 15 46

Traktor Steyr 8055,Allrad, 48 PS, mit oderohne Frontlader;Oldtimer, Bührer BG 4, Jg. 1945� 079 760 78 62

TauchmotorrührwerkMFH, Typ 4640, 2.5kW, Fr. 3000; Heube-lüftung Sumag Radial,2.5 kW, Fr. 1000;Jauchemixer Früh, 7.5 kW; Anbaupflug,Einschar; TränkebeckenSeeberger, 8 Stk.� 041 933 26 01

SpindelrasenmäherAebi Loipfinger anFronthydraulik,Arbetisbreite 3.2 m,Schnitthöhe 12 - 80mm, ab 45 PS, Fr. 5500� 078 744 30 32

Metrac Reform 2002,Jg. 1988, 2980 Std.,letzte MFK 4 / 2009,Fronthydraulik Kat. 1,Front- und Heckzapfen-welle 540 U / min,Fotos auf agrar-maschinen.ch, Fr. 8800� 078 744 30 32

Anhänger für Minibag-ger-Hoflader, 2 Stk.,Fiat 640DT; K.-Silo,3 x 3 m� 052 745 23 46

Feldspritze Hardi, 600 l, mechanischerBalken mit Hangaus-gleich, 9 m, in gutemZustand, Fr. 950� 041 921 16 35

Doppelräder, 12.4 x36, Patent Müller, 5 Stern, Profil 90 %,passend zu 16.9-30� 077 472 26 18

Kombitrack Rasant1903 SD, Jg. 1994,Motor defekt; MenziMuck Kaiser X3000,guter Zustand� 079 673 24 71

Laub-/Heubläser zuTraktor oder Zweiachs-mäher, Zapfwellenan-trieb 1000 U / min,Neumaschine, Fr. 4300,Fotos auf agrar-maschinen.ch� 078 744 30 32

Traktor Steyr 8060, 4-Rad Antrieb, 55 PS,Jg. 1980, 4480 Std.,aus erster Hand, inkl.Kippschaufel, Preis auf Anfrage� 081 757 14 13mittags oder gegenAbend

Warmluftofen WildGC80, Höhe 160 cm,Breite 70 cm, Länge130 cm, wie neu;Heugebläse, 11 kW� 079 581 65 25

Viehanhänger DaltecAlu, 1.7 x 3.05 m,Tandem, Gesamtge-wicht, 2500 kg, Jg. 2009, wie neu, evtl.Tausch an SimmertalMutterkuh� 079 393 06 60

GewindeschneidesatzM6 - M24, metrischesund Feingewinde� 079 622 45 82

Kantholz, ab Fr. 300/m3

� 079 324 52 25

Ladewagen Mengele490, Tandemachse,hydr. Pick up, Knick-deichsel, Aufsatz, Torund Kratzboden, 13Messer, 6 Förderrechen,Fr. 7500, Fotos aufagrarmaschinen.ch� 052 680 18 58

Elektro Standboiler,300 l, Buma, Jg. 1994,betriebsbereit, Fr. 300� 041 937 27 10

Räder 505 / 50 x 17;Tanksäule Diesel;Kreiselegge Falc Fox� 079 243 75 25

Messerbalken mitAusleger zu Bucher K3,Fr. 300; Grasaufnahmemit Hochentleerung,1300 l, Fr. 1800� 078 744 30 32

Waage Rüesch St.Gallen, Tragkraft 300 kg/ 100 g, Wägefläche 55 x 75 cm, Höhe 110 cm, Holz aufMetall rahmen,Schiebegewichte, guter Zustand� 052 657 30 37

Frontgewicht original,3 Stk. à 32 kg, zuFendt; Doppelrad,2 Stk., System Müller,9.5 / 9-36� 079 664 29 74

Federzahnegge, 2.5 m,Fr. 700; Motoregge,2.5 m, Fr. 600; Zwei -schar-Pflug Ott, hydr.,Fr. 500; Pl. Fässli, 120und 200 l, Fr. 10 / Stk.� 079 636 63 68

Grubber Kverneland,Occ., B 2.40 m,Federstahlzinken,Nachläufer, Doppels-tern, Krümler Haruwy,hydr. anhebbar, absolutgepflegter Zustand, top Angebot, Fr. 4000� 079 450 98 03

GemüsesetzmaschineAccord, 3-reihig, Preis nach Absprache� 031 755 67 44

Schilter Senior mitDieselmotor� 079 622 45 82

Kettenaufzug SIG, 500 kg, elektr., je 2Geschwindigkeiten fürheben / senken, Ketten -magazin, Laufkatze,Laufschiene ca. 12 m,alles aus Chromstahl,technisch und optischin tadellosem Zustand,alles inkl., Fr. 480� 079 328 76 63 Kt. BE

KartoffelsetzautomatCramer, 2-reihig, Preis nach Absprache� 031755 67 44

Einwandung Heuraum,für 400 m3, Einzelele-mente 2.2 x 2.2 m,Belüftungsroste für ca.90 cm2, Belüftungs-schacht für Heube -lüftung, mit elektr.Steuerung, technischund optisch in topZustand, alles inkl., Fr.4500 � 079 328 76 63Kt. Bern

Milchtank, 500 l,stationär, top Zustand;Doppelräder, 9.5 x 32,neuwertig� 079 673 24 71

Roller Piaggio, 50Extreme, guter Zustand,diverse Neuteile,günstig� 052 385 40 51

Heugebläse Lanker,guter Zustand; Heu -schrote Lanker mitKabel, 380V; Milch -zentrifuge elektr. 15 l� 062 394 11 73

Stahlblech Profit, Occ.; Heizlüfter, div.;Entfeuchter, div.; AluIso Fenster, 2 Stk., neu,1.2 x 2 m; Kipprampe,hydraulisch, 2.3 x 6 m� 062 968 11 64

Rau Unimat 330, hydr.klappbar, Kultur undGaareggenzinkenfelderaustauschbar, neuwer-tig, sehr weniggebraucht, Fr. 3500� 076 347 75 14

Dreischarpflug Ott,non-stop, Verschleiss-teile i.O., Fr. 3600� 076 365 16 02

2-Achswagen,Metallchassis, Brücke4.3 x 1.8, Holzaufsatz2-teilig, körnerdicht,Untenauslass, Beleuch-tung, Fr. 1800;Bandeingraser zuRapid, mit Balken,Messer und Ausleger,Fr. 600� 041 930 25 18

Getreidemischer;Räder 18.4 x 26;Doppelräder 9.5 x 36,zu 16.9 x 26; Hucke-pack zu KreiseleggeFalc � 079 243 75 25

Traktor Fiat 88-94 DT,88 PS, 40 km / h,schöner Zustand, abMFK, Fr. 27'800� 079 287 52 89

Kompressor, 100 l, 380V, auf Rädern, Fr. 400;Kübelzetter Schmidund Mägert mit Motor,Anbau an Raupendum-per, gut erhalten, Fr.500 � 079 218 59 76

Pumpfass Kaiser, 4000l, neue Pneu, guterZustand, Fr. 6500;MesserschleifapparatGeba, Fr. 250� 077 418 96 43

Stapler-TCM, Hubkraft1, 5 t, Hubhöhe 3 m,Benzin, 4-Rad, grosseLufträder, mechanischund optisch in topZustand, günstig� 079 422 30 55

MarktplatzNutzen Sie die Kontaktchancen mit allen Schweizer Landwirten

Fortsetzungvon Seite 49

FortsetzungSeite 61

NEUNOUVEAU

mit zusätzlichen

Rubriken

NEUNOUVEAU

mit zusätzlichen

Rubriken

UFA-REVUE · 5 2010 59

Page 60: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Ernst Jakob

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

Auteur Ernst Jakob travaille en tantque responsable de projet de recherchedans le domaine de la transformationlaitière et de la transformation carnée àla Station de recherche Liebefeld-PosieuxALP.

PRODUCTION ANIMALE

Tableau: Fermentations indésirables Fermentation causée Fermentation causée par lespar les butyriques bactéries lactiques (OHL)

Latence 6 à 16 semaines. 8 à 20 semaines.Trous Très forte présence de Formation de fentes,

trous, gonflement. év. gonflementGoût Rance (acide butyrique). Piquant, brûlant.

Fromagers, conseillers en fro-magerie, affineurs et sociétés d’as-surances sont confrontées depuisplusieurs années à des problèmes

croissants en ce qui concerne les fer-mentations indésirables au niveau dufromage. Il n’est pas rare que la totalitéde productions hebdomadaires voiremême de productions mensuelles soientconcernées.

Types de bactéries nuisiblespour le fromage Ce nouveau typede fermentation indésirable se caracté-rise par la formation de gaz quelques se-maines seulement après l’encavage. Ils’ensuit la formation de fentes au niveaudu fromage ainsi qu’un goût piquant etsouvent brûlant pour la langue. Plu-sieurs lots de fromage ont été analysésdans les laboratoires de la Station de re-cherche Agroscope Liebefeld-PosieuxALP. Les chercheurs ont décelé dans cer-tains fromages des quantités plus éle-vées d’acide acétique et de bactérieslactiques entraînant la formation de gaz,communément appelées «lactobacilleshétérofermentaires obligatoires» (LHO).

Fentes et altération du goûtLes LHO sont utilisés dans divers agentsd’ensilage. Ils entravent la proliférationdes micro-organismes indésirables etaméliorent la stabilité de l’ensilage lors-que ce dernier entre en contact avec

l’air. Les LHO sont en mesure de fracti-onner l’acide lactique en acide acétiqueet en gaz d’acide carbonique. Cette ca-ractéristique est nocive pour la fabrica-tion fromagère parce qu’elle entraîne laformation de fentes et, partant, une al-tération du goût du fromage. Un milli-gramme d’agent d’ensilage ou d’ensila-ge traité avec un tel produit contientsuffisamment de LHO pour rendre 100à 1000l impropres à la fabrication defromage au lait cru. Par contaminationnaturelle, l’ensilage non traité avec cetype d’agents d’ensilage peut égale-ment contenir des quantités trop éle-vées de LHO.

Dans les fromageries où surviennentdes problèmes de LHO, les soupçons seportent d’abord sur les fournisseurs delait qui affouragent de l’ensilage aux ani-maux d’engraissement élevés parallèle-ment au bétail laitier.

Les LHO sont des germes relative-ment résistants à la température. Lestempératures de moins de 60° ne per-mettent pas de les éliminer, pas plus quela bactofugation du lait. Cette méthodeest utilisée par les fromageries qui trans-forment du lait d’ensilage. Elle permetd’éliminer les spores butyriques dontl’effet nocif est pris très au sérieux. Seulela pasteurisation du lait permet d’élimi-ner de manière sûre les LHO.

Conseils d’hygiène • Ne jamais stocker les agents d’ensila-

ge contenant des LHO dans le secteurréservé à la production laitière.

• Après avoir utilisé ces agents d’ensi-lage ou l’ensilage traité avec ces der-niers, changer d’habits et de chaussu-res et se laver les mains.

• Éviter les résidus de fourrage fermenté.• Séparation stricte au niveau de l’espa-

ce entre les vaches laitières et les ani-maux qui reçoivent de l’ensilage (auniveau de l’étable, de la zone d’affou-ragement, de l’aire de promenade,des chemins de service, de la zone oùl’ensilage est stocké, des pâturages etdes chemins de sortie).

• Changer d’habits et de chaussures etse laver les mains avant de pénétrerdans la zone réservée à la productionlaitière.

L’inobservation de ces principes peut eneffet avoir des conséquences graves surla production fromagère. �

Dommages engendrés par les bactéries lactiquesformant des gaz.

ENSILAGE On suppose que l’ensilage entraîne,

en plus des fermentations butyriques qui font

gonfler les fromages, d’autres fermentations

indésirables. Le fromage au lait cru est plus

particulièrement touché par cette problématique.

Fermentations indésirables

60 5 2010 · REVUE UFA

Page 61: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Wendetraktor Carraro7700, mit Front -hydraulik, Doppelräderhinten, 1700 h, 64 PS,Kriechgänge, 2Zapfwellenanschlüsse,540 und 1000 U/minrechts, 1000 links,Wegzapfwelle, Kupp -lung neu, ab Mfk, Fr. 19'000� 079 318 93 07

Autoräder, 16 Zoll� 079 318 93 07

Feguverteiler, Fr. 150;TS-Gummizäpfli,Fr. 0.30/Stk.; Flaschen25 l, Fr. 30/Stk.� 052 232 22 69

Förderband mit Knickunten, L 4 m; Heu -verteiler Aebi TL20,neuwertig, demontiert;Heugebläse Taurus;Tränkebecken AlfaLaval, blau� 076 325 21 77

Zaunpfähle aus Holz,Länge 1.6 m, bis 300Stk � 079 318 93 07

Räder Komplett, 10.75-15.3 AF, 11,5.8-15,3AF; Doppelräder,10.75-15.3 AF, 11,5.8-15,3 AF� 079 318 93 07

Güllenmixer Kirchner,12.5 PS, mit Unter -setzungsgetriebe;Güllenmixer MFH, 20PS; Schaufelrührwerk,2 Stk., 100 und 300 m3;Antrieb, für FlügelRührwerk, 5.5 PS� 079 678 81 49

Essieu pour remorqueavec roues, longeurtotale 2 m, pneus 12.5 / 80-18, 8 PlyRating, Fr. 500� 079 270 10 51

Bergmäher Aebi HC44, Balken 2, ZoomTerrareifen undGitterräder, neuwertig,Fr. 9000; VakuumgerätPavaVac S220L, Fr.2500 � 079 654 75 23

Luftdruckanlage,komplett, zu Traktor;Unibeed Schaad;Allradachse, von NewHolland Feldhäcksler;Kreiselegge Falc Fox, 3 m � 079 243 75 25

Schlagmühle fürGetreide mit Vorrat-strichter und 10 PSElektromotor� 052 657 19 01

Strohmühle Vakumatmit Melassiergerät;SchwingzubringerLanker, Schüttler� 079 626 72 49

Traktor New HollandTVT, 190 PS, Jg. 2004,3500 Stk., FH Luft-bremse, Fr. 89'000� 079 472 55 17

Strohmühle UniversalD, mit Dosiervorrich-tung für Melasse, 3 verschiedene Siebevorhanden, Fr. 1000;Tauchsieder 380 V,zum 200 l-Fässererwärmen, Fr. 250� 052 653 12 00

1 Pneu 14ply, neu -wertig, 400/60 - 15,5,passend zu Kipper,Güllewagen, Mistzetterusw. � 052 657 19 01� 052 657 19 01

Motorsäge Dolmar 116� 033 722 25 84

Milchpumpe, Chrom-stahl; VakuumpumpeHektor; AbtrennwändeArgolit; Polyestertrog60 x 40, 9 Stk.; Auto -anhänger Saris, 110 x210; Polyestersilo, 45m3; Viehanhänger, 170x 110 � 032 392 35 33

Fütterungskette fürGeflügel mit 2Antriebseinheiten, ca.400 m, mit Eckrädern� 052 657 19 01 

Kreiselheuer Claas,occ., funktionstüchtig,4.20 m Arbeitsbreite,manuell aufklappbar, Fr.550 � 079 633 94 30

Kunststoffsilo Rotaver,105 m3, 3.5 m; Räder15.0 / 70 x 18, 12 BLi,Vredestein AW, 105 m3

� 079 243 75 25

Kälberhütten (Lager -behälter) Bausatz 1er, 4 bis 6 Wochen, Fr. 100� 079 426 06 35

Drei-Punkt Heck -scheibenmähwerk mitWalzenaufbereiter PCS2.1 m; Drei-PunktMaishäcksler PöttingerMäx I mit Stützrad� 034 497 20 41

ZuckerrübenvollernterKleine, Automatik5002, Fr. 900 ab Platz� 077 46 48 717

Big Bags günstigabzugeben� 079 426 06 35

Zaunpfähle 1.7 m lang;Mistzetter Saco zuTransporter� 079 748 30 57

Diverse Förderbänder� 079 426 06 35

Tandem Holzanhänger,18 t, blattgefedert mit4 RungenschemelnKinnegrip; Hafepipe,neu, Vollalu, 5 m x 2.55m x 1.5 m; 3-AchsJumbo Krone, 8 x 2.5m, luftgefedert ab Mfk40 � 079 404 87 06,www.sigg-sh.ch

Hakengerät AufbauMeiller und Marell, 2Stk; Tandem Anhänger,16 t, blattgefedert, mitLuft- und Hydraulik-Bremse ab Mfk 40; 2-Achs Jumbo, 2.55 mx 6.4 m, luftgefedert,ab Mfk 40� 079 404 87 06,www.sigg-sh.ch

2-Achs Jumbo,luftgefedert, 7 m x2.5m, ab Mfk 40; 3-AchsJumboanhänger,Aluminiumbrücke 2.5m x 9 m, blattgefedert,ab Mfk 40; 3-AchsDreiseitenkipper, 24 t� 079 404 87 06,www.sigg-sh.ch

Jumbo Tandem-An-hänger, 16 t, 2.5 m x 6 m, ab Mfk 40;Tandem-Kipper, 18 t,40 m3, für Hackschnit-zeltransporte, ab Mfk40, 3-Achs Jumbo,2.5 m x 8 m, blatt -gefedert, ab Mfk 40� 079 404 87 06,www.sigg-sh.ch

2-Achs KühlaufliegerKögel mit Hebebühne;1-Achs-Auflieger fürTiertransporte; TandemJumbo-Anhänger,7 m x 2.5 m, Fr, 4500� 079 404 87 06,www.sigg-sh.ch

Fortsetzungvon Seite 59

FortsetzungSeite 70

Marktplatz

UFA-REVUE · 5 2010 61

Bayer (Schweiz) AG · CropScience · 3052 ZollikofenTelefon: 031/ 869 16 66 · www.bayercropscience.chGefahren- und Sicherheitshinweise auf den Packungen beachten.

DasSchutzprogrammfür Ihren Ertrag.

Top-Fungizide für jedes Wachstumsstadium

Umfassende Wirkung von Halm bis zur Ähre

Der Rundum-Schutz für wertvolles Getreide

2010FUNGIZIDE

Page 62: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

62 5 2010 · REVUE UFA

De nouvelles recommandations alimentaires?Les dernières connaissances en matière d’acides gras (AG) saturés vont-elles changer les recommandations alimentaires? «Il est important deconsommer suffisamment d’AG polyinsaturés tout au long de la chaîne;en revanche, il n’y a plus besoin de se soucier de la quantité d’AGsaturés. La teneur globale en graisse de l’alimentation ne joue aucunrôle, aussi longtemps que l’on mange de tout et que l’on est enadéquation avec les besoins énergétiques», explique Alexandra Schmidd’Agroscope Liebefeld-Posieux. L’effet positif des AG Oméga 3 sur lesmaladies cardio-vasculaires, précisément, n’est pas remis en cause.

On trouve des AG saturés dans tous les produits d’origine animale telsque la viande ou le lait. Les AG mono- ou polyinsaturés se rencontrentprincipalement dans les graisses et les huiles végétales (p. ex. huile detournesol ou de colza). En outre, le lait, la viande et les œufs contien-nent également des AG Oméga-3 qui sont des éléments de synthèsedans le cerveau et la rétine de l’œil, qui ont une action anti-inflamma-toire et qui préviennent les maladies cardio-vasculaires.

Les recomman-dations pourl’alimentationhumaine in-fluencent de plusen plus la pro-duction animale etvégétale.

PRODUCTION ANIMALE

«Depuis un certain temps, diverséléments permettent de penser quela mauvaise réputation des acidesgras saturés est injustifiée», affirme

Alexandra Schmid du groupe «Alimen-tation» d’Agroscope Liebefeld-Posieux(ALP). Les acides gras (AG) saturés aug-mentent globalement le cholestéroldans le sang, phénomène que l’on a as-socié jusqu’ici à un risque accru pour lesmaladies cardio-vasculaires. Plusieursarticles et analyses récents infirmentl’effet prétendument négatif des AG sa-turés contenus dans les produits laitiers.

Pas d’influence sur le métabo-lisme cardiaque L’analyse d’unedouzaine d’études a permis d’établirque dans quatre d’entre elles, aucun lienn’a pu être constaté entre consomma-tion de produits laitiers et risque de ma-ladies cardio-vasculaires. Ces recherchesportaient au total sur 50000 personnesde même âge, principalement de sexemasculin.

D’autres études ont débouché surune corrélation entre la consommationde produits laitiers et les maladies car-dio-vasculaires: trois ont mis en exergueun abaissement du risque (corrélationnégative), quatre une augmentation durisque (corrélation positive) et une autreun résultat mitigé (en fonction du typede produits laitiers consommés et l’ap-partenance ethnique des personnesconsidérées). Les trois études avec unecorrélation négative portaient sur80000 hommes et femmes de mêmeâge et s’étendaient sur des périodes de9 à 25 ans. Les quatre études mettanten exergue une corrélation positiveétaient basées sur 138000 personnes,principalement des femmes, sur une pé-riode de huit à seize ans. Une faible partdes hommes a été suivie durant plus de25 ans.

Points critiques A la lumière deces connaissances récentes, le derniermot n’a peut-être pas encore été dit. Lesétudes prises en compte dans le dé-pouillement susmentionné présententl’inconvénient de ne pas faire la distinc-tion entre les produits laitiers entiers etallégés. Alexandra Schmid part toutefoisdu principe que «sept études sur douzese rapportent aux produits laitiers en-tiers, car les produits allégés ne sont ap-

parus sur le marché qu’après le début deces enquêtes». On peut aussi leur repro-cher que les habitudes alimentaires despersonnes considérées n’ont souventété relevées qu’en début d’étude.

Alimentation des vaches lai-tières Les efforts en vue de réduireles AG saturés, parmi les quelque 400que comprend le lait, devraient cepen-dant se relâcher un peu à la lumière deces nouvelles considérations, estimeUeli Wyss d’ALP qui a mené une séried’essais sur l’influence de l’alimentationsur les AG du lait. Avec un affourage-ment principalement basée sur l’herbe,il est possible d’abaisser les AG saturéset d’augmenter la proportion des AG in-saturés. Cela permet aussi d’accroître laproportion des AG Oméga-3 qui sontindispensables pour l’homme, mais qu’iln’est pas en mesure de synthétiser lui-même (cf. encadré).

On a par ailleurs observé que la com-position des AG pouvait fortement va-rier au cours de la saison de pâture. Celas’explique en partie par le fait quel’herbe pâturée au printemps et en au-tomne est souvent plus jeune, et qu’elleprésente donc des teneurs plus faiblesen composantes de parois cellulaires etdes valeurs plus élevées en différentsAG, deux paramètres qui influencent lacomposition des AG dans le lait. L’affou-ragement d’oléagineux comme desgraines de tournesol ou de lin, quicontiennent beaucoup d’acides gras in-saturés, a une incidence. En outre, undéficit énergétique en début de lacta-tion peut également avoir des effets surla composition en AG suite à la mobili-sation des réserves de graisse. Des essaisplus anciens ont démontré que le lait

ACIDES GRAS SATURÉS Jusqu’à aujourd’hui, on pensait qu’il valait mieux que les

denrées alimentaires contiennent moins d’acides gras saturés et davantage d’insaturés.

Sur cette base, la recherche a cherché à orienter la teneur en acides gras du lait et

de la viande dans la direction souhaitée. De nouvelles études disculpent désormais les

produits animaux, qui contiennent une grande part d’acides gras saturés.

Pas si mauvais que ça

Page 63: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

REVUE UFA · 5 2010 63

PRODUCTION ANIMALE

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,8401 Winterthour

Vous trouverez de plus amplesinformations sur les études traitant del’effet des produits laitiers sur la santéhumaine dans la Swissmilk-Newsletter2010, à l’adresse www.swissmilch.ch(offres/services).

produit en région de montagne affichaitune proportion plus élevée d’AG insatu-rés que celui de plaine. Cela provientune fois de plus des différences au ni-veau de l’affouragement, notamment auniveau de la proportion d’herbe en vertou conservée, ainsi que de la composi-tion botanique.

Une bonne proportion dans laviande de bœuf La compositiondes AG a également joué un rôle dans larecherche concernant la viande deboeuf. Le projet «Healthy Beef» de l’UEa analysé durant trois ans les différencesentre divers systèmes de production etde races à viande en ce qui concerne laphysiologie alimentaire des principauxAG contenus dans la viande. A l’instardes études portant sur le lait, il s’estavéré que la viande des bovins nourrisprincipalement à base de fourrage vert(riche en AG insaturés) comportaitmoins d’AG saturés. Nadine Gerber estarrivée aux mêmes conclusions dans sadissertation à l’EPF Zurich. On a par ail-leurs constaté que la viande de boeuf etd’autres ruminants étaient particulière-ment proche des proportions recom-mandées en ce qui concerne les AG in-saturés Oméga-3 et Oméga-6. Un

excédent d’acides gras Oméga-6 chezl’homme peut inhiber la transformationdes Oméga 3, et inversement.

Indice de graisse dans la viandede porc En ce qui concerne la graissedans la viande, la proportion d’AG insa-turés dépasse généralement 55 %. Dansla viande purement musculaire, elle estnettement plus élevée, surtout chez leporc et la volaille. La graisse corporelledes porcs se compose d’AG saturés(42%) ainsi que d’acides gras monoin-saturés (MUFA, 45%) et polyinsaturés(PUFA, 13%). Pour l’appréciation de laqualité de la graisse corporelle, les abat-toirs déterminent aujourd’hui l’indicede graisse, qui représente le nombre dedoubles liaisons (acides gras insaturés)par milligramme d’AG dans le lard dor-sal. Cette valeur ne doit pas dépasser62. Si tel est le cas, la graisse devientpoisseuse et plus sensible au rancisse-ment. «L’indice de graisse maximal a étédéfini sous l’angle de la transformationde la viande», se souvient Peter Stoll,scientifique à ALP. Du point de vue del’affouragement, on a analysé par lasuite ce que cela impliquait au niveausanitaire et de la production. Il est faciled’influencer la composition des acides

gras chez le porc. Les principaux PUFA,contrairement aux MUFA, ne peuventpas être produits par l’animal lui-mêmeet proviennent donc de l’aliment. Lanorme d’affouragement PUFA-MUFAconstitue un instrument fiable pour lagestion de l’indice de graisse. Cepen-dant, plus les porcs sont maigres, moinscette norme d’affouragement est fiable.

La détention en plein air estavantageuse De plus, on a décou-vert que l’adjonction de graines de lin etd’algues dans l’aliment des poules pon-deuses permettait de multiplier les AGOméga-3 d’un facteur de 3 à 9 dans lesœufs. Les autres acides gras insaturésaugmentent également, en règle géné-rale, en fonction du profil d’acides grasdes composantes de l’aliment. «Sans au-cune mesure spécifique, les œufs onttoutefois une composition relativementfavorable en acides gras», souligne An-dreas Gloor d’Aviforum: Sur environ 6 gde graisse par œuf, près de 28% sontdes AG saturés, 42% des monoinsaturéset 14% des polyinsaturés. C’est pour-quoi le «désamorçage» de la probléma-tique des acides gras saturés ne présenteguère d’avantages pour les œufs.

Résumé Les nouvelles connais-sances dont on dispose en ce quiconcerne l’effet des acides gras sur lasanté humaine plaident en faveur desproduits d’origine animale. Au niveaude la production, les possibilitésd’abaisser la proportion d’AG saturésviennent d’être définies par la rechercheet n’ont pas encore été beaucoup misesen pratique dans la production laitièreet de viande de bœuf. Les AG Oméga-3restent d’actualité dans le marketing etla production. �

0.5 l de lait basé sur un affouragementau pâturage fournis-sent environ 300 mgd’acides gras Oméga-3, ce quipermet de couvrirenviron 25 % desapports quotidiensrecommandés.Photo: SMP

Page 64: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Judith Egli

64 5 2010 · REVUE UFA

On a longtemps pensé que la Suisseétait libre du germe de la dysente-rie porcine. Un travail de doctorat

mené il y a quelques années a toutefoisconstaté que la maladie apparaissaitégalement chez nous. À ce jour, seul unpetit nombre d’exploitations semblenttouchées. D’autres projets de recherchesont en cours afin de se faire une idéeplus précise de la distribution dugerme. Parallèlement, les méthodes dediagnostic s’affinent.

Diarrhée chez les porcs à l’en-grais La dysenterie porcine estconnue depuis 1918 et affiche une ré-partition mondiale. Les problèmes dediarrhée occasionnent de grosses pertesdans l’engraissement. Le germe respon-

sable de l’infection est Brachyspira hyo-dysenteriae. La contamination se faitpar voie orale. La bactérie se multipliedans le côlon, détruit les cellules de lamuqueuse et provoque des saigne-ments.

L’intestin ainsi endommagé n’est plusen mesure de retenir suffisammentd’eau, ce qui se manifeste sous la formed’une diarrhée mêlée à du sang et dumucus, ainsi que d’une forte perte deproductivité due à la perte de nutri-ments. Les animaux touchés présententdes flancs creux.

L’intestin des porcs héberge égale-ment d’autres espèces de Brachyspira:B. pilosicoli qui occasionne parfois de ladiarrhée, mais dont l’évolution est gé-néralement bénigne. D’autres espèces

comme B. murdochii et B. innocens nesemblent pas être pathogènes.

Pâleur et chétivité Le temps d’in-cubation de la dysenterie est de deuxsemaines environ. Les animaux maladessouffrent de diarrhée sanguinolente,parfois mêlée de lambeaux de mu-queuse. Ils ne présentent habituelle-ment pas de fièvre, ce qui simplifie ladistinction avec la salmonellose parexemple et affichent une grande pâleuren raison de la perte de sang. Ils récu-pèrent normalement en l’espace dedeux à trois semaines, laissant de fortesdisparités dans les lots d’engraisse-ment, quelques animaux notammentrestant chétifs. Il est plutôt rare que desanimaux périssent, sauf lorsque la ma-

LA DYSENTERIE PORCINE apparaît aussi parfois en Suisse. Pour éviter que

cette affection diarrhéique ne se répande encore, il est capital que les éleveurs

la reconnaissent assez tôt, prennent les mesures préventives appropriées et

mettent en œuvre la lutte en collaboration avec leur vétérinaire d’exploitation.

Prévenir toute propagation!

Les flancs creuxchez des porcsatteints dedysenterie.

PRODUCTION ANIMALE

Un porc d’engraissementatteint dedysenterie.

Page 65: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

REVUE UFA · 5 2010 65

ladie vient d’apparaître dans le cheptel.Les sujets pesant entre 40 et 80 kg sontles plus réceptifs.

Diagnostic par échantillon fécalLors d’un soupçon clinique, il convientd’envoyer des échantillons au labora-toire. Les animaux malades n’excrétantpas en permanence, cela complique lediagnostic. Un diagnostic fiable dépenddonc aussi bien du nombre d’animauxexaminés que de la qualité du test misen œuvre, et devrait toujours se faired’entente avec le vétérinaire. Les germessont mis en évidence dans les excré-ments au moyen de la PCR ou cultivéssur un milieu adéquat. En dissection, lecôlon est lâche et présente une paroifine ainsi qu’une muqueuse enflammée.

Affections semblables Lawsoniaintracellularis donne un tableau cliniquesemblable. Les animaux – souvent lesplus jeunes – maigrissent, pâlissent etles lots affichent de fortes disparités. Onobserve rarement du sang dans les ex-créments, qui sont plutôt couleur ci-ment ou simplement mal digérés. Icil’intestin grêle est aussi touché. D’au-tres germes comme les salmonelles oules trichocéphales peuvent égalementprovoquer des diarrhées sanguino-lentes.

Antibiogramme, thérapie et hy-giène La dysenterie porcine est no-tamment problématique parce qu’ellerequiert plusieurs semaines de traite-ment antibiotique. On recommande aumoins deux semaines de thérapie, maisil faut continuer le traitement au moins21 jours après la disparition des symp-tômes cliniques pour éviter une re-chute. Le germe étant déjà résistantcontre un grand nombre d’antibio-tiques, il est essentiel de réaliser un an-tibiogramme. Le traitement se fait vial’aliment et doit débuter le plus tôt pos-sible. Avec l’avancement de la maladie,les animaux s’alimentent moins et l’in-testin présente parfois des lésions chro-niques. Les animaux qui excrètent desgermes de façon continue doivent êtreéliminés. La méthode en bande uniqueest vivement recommandée en préven-tion, afin de pouvoir nettoyer et désin-fecter consciencieusement les boxesaprès chaque lot. Lorsque les canaux à

lisier traversent toute la porcherie, laméthode en bande unique en compar-timents ne suffit plus. Le germe survitplus de huit mois dans le lisier lorsqueles températures sont basses. Des quan-tités infimes de germes, par exempletransportés par des mouches depuis lelisier, peuvent suffire pour assurer uneréinfection. Les rongeurs nuisibles peu-vent quant à eux excréter les Brachys-pires jusqu’à 200 jours.

Assainissement difficile en casde sorties L’assainissement re-quiert de vider, nettoyer et désinfecteraussi bien les stabulations que les ca-naux à lisier. On peut traiter ce dernierau moyen d’«Alzogur». Les germes sur-vivant moins longtemps en présence detempératures élevées, on donnera lapréférence à un assainissement en été.Parallèlement, il convient de mettre enœuvre une lutte cohérente contre lesmouches et les rongeurs nuisibles. Bienentendu, le respect de toutes les autresrègles d’une bonne hygiène de porche-rie contribue à la prophylaxie, resp. àlutter contre une réinfection due àB. hyodysenteriae. L’hygiène des visites,désinfecter les bottes, nettoyer et dés-infecter les installations de porcherie ouempêcher d’autres espèces animales depénétrer dans la porcherie sont d’autrespoints particulièrement importants.L’assainissement est par contre très dif-ficile lorsque les animaux disposent desorties en plein air.

Contamination par les animauxachetés L’introduction du germedans une exploitation se fait générale-ment lors de l’achat d’animaux infectésou par l’intermédiaire de vecteurscomme les mouches ou les rongeurs.On connaît relativement peu de chosesà l’heure actuelle sur la diffusion de

B. hyodysenteriae dans les exploitationsd’élevage suisses. Il semblerait que laprésence du germe à elle seule ne suf-fise pas pour que la maladie apparaisse.Par ailleurs, il n’est pas possible de ga-rantir l’absence du germe dans une ex-ploitation, même en prélevant un grandnombre d’échantillons.

Une fois qu’une exploitation d’en-graissement a été assainie, l’achat doitse faire uniquement dans des exploita-tions indemnes de dysenterie, chosedifficile à assurer pour les raisons indi-quées plus haut. À partir de quand uneexploitation est-elle considérée commeindemne de dysenterie? Qui prend en

Procédure en cas de suspicion: informer l’acheteur!Pour éviter la propagation de la dysenterie porcine en Suisse, chaquechef d’exploitation doit faire le lien avec elle lorsqu’il constate unediarrhée sanguinolente. Le cas échéant, il doit faire appel au vétérinaired’exploitation ou au service sanitaire porcin (SSP). On exclura toutd’abord les autres causes comme un fourrage avarié, d’éventuelleserreurs au niveau de la technique ou de l’hygiène d’affouragement ouun mauvais régime de vermifugation. Une fois ces facteurs exclus, ilconvient de parler du diagnostic avec le vétérinaire et le SSP.

Dès que le diagnostic est avéré, il faut absolument en informerl’acheteur et le transporteur, afin de prévenir toute propagation parl’intermédiaire des véhicules. Dans l’exploitation, il faut discuter laprocédure d’assainissement ou le traitement médical à long terme avecle vétérinaire d’exploitation.

Du sang et du mucus dans des fècessanguinolentes suite à une infectionpar des Brachyspires.

charge les frais d’un diagnostic oné-reux? Voilà quelques questions qui oc-cupent actuellement le Service sanitaireporcin (SSP), compte tenu du fait quenous devons prévenir toute propaga-tion supplémentaire de la maladie enSuisse.

Analyse d’exploitation Le SSP es-père que nous disposerons à l’avenir deméthodes permettant d’analyser demanière fiable et avantageuse les ex-ploitations d’élevage quant à une éven-tuellement infection par la dysenterie.L’assainissement partiel peut permettreaux exploitations d’élevage de redeve-nir indemnes de cette maladie. Cetteprocédure est toutefois relativement la-borieuse, compte tenu de la résistancedu germe dans le lisier. Le but doit êtred’éviter autant que possible l’infectiondes exploitations porcines et d’assainirrapidement et efficacement celles quisont déjà touchées. �

PRODUCTION ANIMALE

Auteur Dr med. vet.Judith Egli collabore àtitre de vétérinaire-con-seil auprès du Servicesanitaire porcin (SSP) etest responsable dubureau Zurich-Büt-schwil. www.suisag.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 4 · 10

Page 66: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

HeinzFeldmann

PRODUCTION ANIMALE

Pour une utilisationsur un alpage, les véhicules doiventaussi être immatriculés.

DANS LES ALPAGES ÉGALEMENT, la prévention des accidents constitue une

tâche prioritaire. Le risque d’accident est particulièrement élevé avec du personnel

inexpérimenté ou en cas de surmenage.

La prévention des accidents est du devoir de l’employeur

Sur les alpages, la durée d’engage-ment est particulièrement courte,alors que parfois, le personnelchange chaque année. Chez le nou-

veau personnel, le risque d’accidentsdus au surmenage atteint son paroxysmedurant les premières semaines. A leurentrée en fonction, les bergers et les al-pagistes ne sont pas encore familiarisés

avec tous les travaux. Laperception du risque estaltérée par divers pro-cessus de travail incon-nus et de nombreusesnouvelles impressions.Le manque de connais-sances, la solitude et le

mauvais temps ont en outre une in-fluence sur le comportement du person-nel. La mécanisation croissante et les al-pages toujours plus vastes constituentun énorme défi pour les responsables etle personnel. Les activités annexes tellesque la production de spécialités, la ventedirecte et la restauration peuvent empié-ter sur le temps de repos.

Les principales causes d’acci-dents sont dues aux chutes ou auxfaux-pas. Une bonne aptitude pour lamontagne, des chaussures adaptées etl’attention nécessaire permettent d’amé-liorer la situation. Dans le secteur deschalets d’alpage, un bon entretien et desoutils appropriés contribuent à diminuerle risque d’accidents. Les échelles, aussicourtes soient-elles, représentent unrisque majeur car leur état n’est bien sou-vent pas satisfaisant. La propreté à l’éta-ble et au chalet contribue à rendre lessols moins glissants. Une bonne lumino-sité dans les locaux est également unemesure de prévention importante.

Comportement avec les vachesmères Pour le personnel d’alpagesans expérience, les animaux peuventconstituer un danger, par exemple celuide se faire piétiner ou encorner par lesvaches ou les génisses en les sortant ouen les rentrant dans l’étable. Le compor-tement des vaches mères requière desconnaissances spécifiques de la part dupersonnel l’alapge. Un geste maladroitet les vaches mères peuvent passer àl’attaque.

Déficiences au niveau des ma-chines Les machines représentent undanger à l’alpage si elles sont dans unmauvais état technique et d’entretien,et ce d’autant plus si le personnel n’apas été instruit ou si les consignes d’uti-lisation font défaut. Bien souvent, surles alpages, on utilise encore des ma-chines et des outils qui ne sont plus uti-lisés en plaine. Dans le secteur de la pré-paration du bois de chauffage, le servicede prévention des accidents dans l’agri-culture (SPAA) constate fréquemmentdes problèmes. Les teneurs d’alpagesont l’obligation de supprimer les défi-ciences qui existent au niveau des bâti-ments et de tout mettre en œuvre pourque l’état des machines et des outils soitconforme à leur utilisation. L’absenced’équipement de protection individuelprovoque toujours des blessures, qu’ils’agisse de coupures dans la confectiondu bois ou de blessures des yeux par desproduits chimiques dans la fromagerie.

Véhicules Dans les alpages, on utilisesouvent des véhicules ne disposant pasde permis de circulation valable. Il estimprudent d’utiliser des véhicules qui nesont plus en état. Chaque année des ac-

cidents surviennent avec des véhiculesprésentant des défauts techniques. Aprèsun accident ayant engendré des dom-mages corporels, les questions sont lesmêmes sur un alpage qu’en plaine: le vé-hicule est-il immatriculé, dans quel étatest-il et le conducteur est-il en posses-sion d’un permis de conduire valable?Sans parler des problèmes liés à l’alcoolou à la consommation de drogues. La

Lorsque le bétail est mené de façoncorrecte, les accidents sont moins

nombreux. Photo: PSL

66

Page 67: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

PRODUCTION ANIMALE

67

Check-list pour la montée à l’alpage et le déplace-ment de bétail sur les routes publiquesLes montées à l’alpage et l’utilisation de la voie publique par le bétailsont une tradition séculaire en Suisse. Le trafic routier a toutefoischangé, il a gagné en effervescence et en intensité. Il est donc primor-dial de bien planifier et préparer les déplacements de bétail sur lesroutes. Le déplacement d’animaux est réglé par la Loi sur la circulationroutière. Sur la base de cette réglementation, le SPAA a élaboré unconcept, en collaboration avec la police et les responsables d’alpages,avec une check-list à la clef. Ces prescriptions sont un minimum absolu àrespecter par les responsables de déplacements de bétail. Sur la base dela responsabilité individuelle, des mesures supplémentaires doivent êtreprises si les circonstances l’exigent. En établissant suffisamment tôt lacheck-list, les responsables s’assurent que toutes les prescriptionsnécessaires à un déplacement sûr du bétail sont respectées. Cette check-list peut être téléchargée à l’adresse www.bul.ch.

question de la responsabi-lité finit toujours par se po-ser. De nombreux respon-sables d’alpages se croientà tort dans leur droit enpensant que les règles ysont moins sévères. Il n’enest rien! Les alpages sontdes espaces publics, mêmesi le trafic est réglé par uneinterdiction de circuler.C’est pourquoi tous les vé-hicules doivent être imma-triculés. Les teneurs d’alpage se posentsouvent la question de savoir qui et com-bien de véhicules doivent être tolérés surl’alpage. Une bonne planification et or-ganisation adéquate permettent de ré-duire le nombre de véhicules nécessairesau strict minimum.

La loi sur l’assurance-accidents(LAA) exige que tous les employeurs,qu’il s’agisse de particuliers, de coopé-ratives ou de sociétés anonymes, pren-nent des mesures de prévention des ma-ladies et des accidents professionnels.L’article 82 de la LAA stipule: «L’em-

d’alpage de satisfaire à la directive CFST6508 de manière efficace et avanta-geuse, en renonçant à recourir à desspécialistes onéreux. Dans le cadred’AgriTOP-alpage, lesfuturs coordinateurs desécurité disposentd’une solution debranche, tant dans lasécurité du travail quedans la protection de lasanté. Grâce à cettesensibilisation, les dangers et les risquesà l’alpage sont détectés, analysés et éli-minés au moyen de mesures adéquates.Pour que le concept de prévention soitappliqué correctement, il faut une do-cumentation d’alpage spécifique ainsiqu’une formation de base. La mise enœuvre conséquente d’AgriTOP-alpagecontribue à réduire la fréquence et lagravité des accidents, tout en abaissantles coûts considérables occasionnés parces accidents. En cas de pépin, l’alpagepeut fournir la preuve aux autorités etaux plaignants (employés accidentés ouleurs proches) que les prescriptions envigueur ont été appliquées et respec-tées. Une journée AgriTOP organiséepar le SPAA les 10 et 11 juin 2010 estspécialement consacrée à la thématiquedes alpages.

Désignation des coordinateursde sécurité Chaque exploitationd’alpage recourant à de la main d’œuvreextra-familiale désigne un coordinateurde sécurité. Ce dernier peut être le chefd’exploitation, le maître d’alpage, unmembre du comité ou toute autre per-sonne compétente se trouvant réguliè-rement sur l’alpage. �

ployeur est tenu deprendre, pour pré-

venir les accidents etmaladies profession-

nels, toutes les mesuresdont l’expérience a dé-montré la nécessité, quel’état de la technique per-met d’appliquer et quisont adaptées aux condi-tions données.» Par ail-leurs, la directive 6508 dela Commission fédérale

de coordination pour la sécurité au tra-vail (CFST) exige que chaque entreprisequi comporte des risques particuliersadhère à un système de prévention desaccidents et de protection de la santé.Cette directive s’applique par ailleurs àtoutes les exploitations qui emploientdu personnel extra-familial.

Nouveau système de préventionL’Union suisse des paysans et ses asso-ciations professionnelles ont développéen collaboration avec le SPAA le sys-tème de prévention «AgriTOP». Agri-TOP-alpage, permet à l’exploitation

Cette lame de sciedevrait être pourvued’une protection.

Baratte sansarceau deprotection.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

Auteur HeinzFeldmann, directeur deprojet agriTOP-alpage,Service de préventiondes accidents dansl’agriculture (SPAA),5040 Schöftland,www.bul.ch

Pour tout renseigne-ment au sujet de ladirective 6508 de laCommission fédérale decoordination pour lasécurité au travail(CFST), le centreagriTOP est à votredisposition.� 062 739 50 40

Page 68: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Karl Nuss

PRODUCTION ANIMALE

68 5 2010 · REVUE UFA

La «fourbure» est le nom donné àune inflammation du tissu podophi-leux pouvant avoir plusieurs causes:une acidification de la panse, une

autre maladie métabolique ou une in-fection purulente (mammite ou mé-trite). Les toxines ainsi produites rejoi-gnent les onglons via le sang. Tous lesonglons, sur les quatre pattes, sont parconséquent touchés au même titre.L’inflammation provoque une lésion dulien (l’appareil de soutien) entre le tissupodophileux et la boîte cornée.

Ulcère par suite de fourbure Lepoids corporel étant normalement portépar la boîte cornée, celle-ci ne peut plusassumer cette fonction en cas de lésionde l’appareil de soutien. La vache s’en-fonce donc sur les soles, ce qui écrase letissu podophileux situé entre la sole cor-née et l’os, en particulier à l’endroit oùapparaissent les ulcères. Habituellementces processus ne sont pas visibles del’extérieur ou les petits signes ne sontpas reconnus. La fourbure présentedonc souvent une forme légère. Les ani-maux plus fortement touchés marchentcependant «comme sur des œufs», ilstrottinent et montrent clairement quetous les onglons leur font mal. Les boi-teries graves sont rares. Quelques se-maines plus tard, on reconnaît la four-bure aux stries dans la corne, à unélargissement de la ligne blanche et auxdécolorations de la sole. Une fois que lavieille corne de la sole est usée, l’ancientissu podophileux dégénéré est mis aujour. L’ulcère apparaît dès lors que desbactéries l’infectent.

Forte contrainte sur les onglonsexternes Pourtant, la fourbure n’est

pas responsable de tous les ulcères de lasole. On sait en effet depuis longtempsque cette affection («cerise») touchepresque exclusivement l’onglon externedes pattes postérieures. La fourburetouchant les quatre onglons sans dis-tinction, on doit donc prendre encompte d’autres facteurs. La toute pre-mière cause d’ulcères de la sole est unecontrainte mécanique; les onglons ex-ternes des pattes postérieures sont sou-mis à une contrainte plus élevée sur unsol dur que les autres onglons, tant pen-dant la marche qu’en position statique,probablement pour des raisons anato-miques. Les doigts des bovins ne sonten effet pas totalement symétriques. Onreconnaît aussi la surcharge des onglonsexternes des pattes postérieures au faitque les altérations observées en pré-sence de fourbures (stries dans la corne,paroi antérieure affaissée, ligne blancheélargie) sont plus prononcées que sur lesautres onglons.

La paroi creuse purulente L’hô-pital vétérinaire de Zurich a pu démon-trer pour la première fois, au moyend’enregistrements vidéo pris au ralentisur un tapis roulant, que les vaches etles jeunes génisses touchaient le sol enpremier avec l’onglon externe. Et ce surles pattes postérieures de façon presquesystématique, alors que sur les pattesantérieures on a également parfois ob-servé que les deux onglons touchaientle sol en même temps. L’observation estindépendante de la race, de la positiondes membres, de l’âge ou de la phase delactation. La démarche est donc généti-quement définie et probablement lamême pour toutes les races de bovins.Au moment de l’impact sur un sol dur,

l’onglon externe sert d’amortisseur pourle poids corporel; il est déformé, en par-ticulier au niveau des glomes, qui sontplus mous. Avec le temps apparaissentdes fissures dans la ligne blanche, enparticulier à l’endroit le plus large, entrela muraille de l’onglon et la sole.Lorsque la corne est en outre ramollie,il se forme une paroi creuse et, après in-fection, une paroi creuse purulente.Cela explique bien pourquoi ces lésionsapparaissent aussi fréquemment en sta-bulation libre.

L’ulcère de la sole de Rusterholz Ce type de problème est connu depuislongtemps en stabulation entravée surles onglons externes des pattes posté-rieures. Dans ce type d’ulcère de la sole,

LES ULCÈRES DE LA SOLE CHEZ LA VACHE Les principaux ulcères de la sole

que l’on rencontre chez la vache sont l’ulcère de Rusterholz et la paroi creuse purulente.

Au regard des récentes études, ces deux affections des onglons provoquent les boiteries

les plus fortes et entraînent souvent la réforme anticipée des animaux. Elles ont deux

causes principales: la fourbure et la surcharge mécanique.

Enfin des réponses

Page 69: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

PRODUCTION ANIMALE

REVUE UFA · 5 2010 69

la surcharge en position debout joueprobablement un rôle décisif. Les ré-flexions qui avaient cours par le passésont donc toujours valables:• Un parage insuffisant entraîne une

surcharge des glomes, l’os de l’onglonappuyant alors sur l’extrémité posté-rieure de la sole;

• Les vaches en stabulation entravéeont l’arrière-main plus bas quel’avant-main, si bien que le centre degravité se trouvé déplacé en directiondes pattes postérieures;

• L’humidité ramollit la corne desglomes et la rend ainsi moins robuste.

Les onglons externes plus longsToutes ces réflexions n’expliquaient ce-pendant pas pourquoi les onglons ex-

ternes étaient touchés principalementet non les onglons internes sur les pattespostérieures. Plusieurs études dans cedomaine ont permis de mettre en évi-dence une indication décisive: les radio-graphies ont montré que les doigts ex-ternes sont souvent 2 à 3 cm plus longsque leurs homologues internes. La dif-férence de longueur entre les doigtsexiste sur les pattes antérieures commesur les pattes postérieures et est parfoisvisible sur la couronne. Elle n’est pas lamême chez tous les animaux, si bien lesvaches ne sont pas toutes égales devantles ulcères de la sole. Mais même unepetite différence a une incidence,lorsqu’une vache reste debout des an-nées sur un sol humide et dur. Par lepassé, on disposait beaucoup de litièreet on gardait sèche la place de repos; lesvaches bénéficiaient donc d’un rem-bourrage sec pour compenser la diffé-rence de longueur. Les problèmesétaient donc moins fréquents qu’àl’heure actuelle dans de nombreusesstabulations libres.

Pression plus grande sur les pos-térieurs La surcharge concerne pro-bablement davantage les postérieurs –dont les onglons sont concernés dansplus de 90 % des cas – que les antérieurscar les premiers sont reliés avec les osdes autres parties du corps, alors que lesantérieurs sont attachés au corps de ma-nière souple au moyen de muscles et detendons. Cela permet de mieux amortirl’impact et de mieux répartir la charge

sur les deux onglons d’une patte. En ou-tre, les onglons des pattes postérieuresont des glomes plus hauts et sont plussecs, ce qui les protège mieux contreune éventuelle surcharge.

Couloirs et surfaces de reposmolles Lorsqu’elles en ont la possi-bilité, les vaches recherchent un solmeuble pour se déplacer. Contrairementà ce que l’on observe sur un sol dur, lesonglons externes peuvent s’y enfoncer,ce qui permet aux onglons internesd’entrer en contact avec le sol et de re-prendre une partie de la contrainte.Lorsque les animaux sont debout, lacharge est aussi mieux répartie sur lesdeux onglons d’un pied. Au pâturage,les onglons peuvent également guérirde menues lésions et retrouver leurforme normale. Compte tenu de cesconnaissances, il importe dans la me-sure du possible de proposer des sur-faces de repos et des couloirs mous etsecs. Les vaches se couchent plus long-temps sur des places confortables quesur des sols durs et humides. Pendant cetemps, les onglons sèchent et redevien-nent plus robustes. Un excès d’alimentconcentré induit plus fréquemment unefourbure sur un sol dur que sur un solmou, car ce dernier atténue les lésionsdues à la fourbure. La détention sur unsol mou est particulièrement recom-mandée pour les vaches aux alentoursdu vêlage. Dans les stabulations libres,les tapis en caoutchouc constituent à cejour le meilleur revêtement de couloirs.Les vaches se déplacent volontiers etmontrent mieux leur comportement na-turel (chaleurs). L’inconvénient des re-vêtements en caoutchouc est qu’il n’as-sure pas d’usure normale des onglons.La muraille avant et les glomes poussentalors trop fortement, ce qui induit deszones de pression dans la sole si on nepare pas régulièrement les onglons. Lorsdu parage, on veillera donc à parer plusde corne afin de prévenir la formationde zones de pression et d’ulcères.

Parage: valeurs indicatives Dansle parage, on compte toujours troisétapes essentielles:• taille de la sole jusqu’à une certaine

longueur de muraille avant,• égalisation de la hauteur de la sole, et • taille concave pour décharger la sole.

Différence nette dansla hauteur de lacouronne. L’onglonexterne descend plusbas que l’ongloninterne.

Un ulcère de la sole de Rusterholz (àgauche) et une paroicreuse purulente. Letissu podophileuxinfecté est mis à nusous anesthésie locale.

Page 70: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Les onglons doivent avoir une longueurde muraille avant de 70 à 80 mm ainsiqu’une épaisseur de sole de 5 mm enstabulation entravée et d’environ 7 mmen stabulation libre. Selon les récentesétudes, ces valeurs indicatives sont lesmêmes pour les pattes antérieures et lespattes postérieures, ainsi que pour lesonglons internes et les onglons ex-ternes. La longueur de la muraille avantvarie cependant avec l’âge et le poids dela vache et augmente principalementavec l’âge. Sur la sole, le facteur limitantn’est pas la longueur de la murailleavant des onglons, mais toujoursl’épaisseur de la sole. Compte tenu del’asymétrie dans la longueur des doigts,il faut toujours s’adapter au doigt le pluslong lorsque l’on égalise l’épaisseur dessoles.

On peut le faire de deux manières:soit on laisse dès le départ plus de cornede sole sur l’onglon interne et on adaptel’onglon externe, soit on s’occuped’abord de l’onglon externe et on

adapte ensuite l’onglon interne. Il estessentiel que les deux onglons aient en-suite la même hauteur de sole pour ré-partir la charge de façon égale.

Taille de la sole tous les troismois Lorsque l’onglon externe estendommagé, il faut lui retirer plus decorne de sole que d’habitude et en re-tirer moins sur l’onglon interne, de sorteà décharger le premier. En fin decompte, la taille de la cavité de la solese fait dans la zone de la pression de l’ul-cère de Rusterholz.

Elle prévient les ulcères de la sole, fa-vorise l’irrigation sanguine et empêcheque des souillures ne s’accumulent dansl’espace interdigité. Cela prévient éga-lement les inflammations cutanéescomme le mortellaro, raison pour la-quelle cette taille doit être répétée tousles trois mois chez les vaches en stabu-lation libre. L’épaisseur de la sole doitaussi être estimée dans la zone de dé-charge, car c’est là que la corne cède en

premier. Si la corne cède avec une fortepression du pouce à cet endroit, on nedoit pas en ôter davantage.

Conclusion En récapitulation, onpeut réduire la fréquence d’apparitiondes ulcères de la sole dans un troupeaude vaches en prévoyant des surfacesmolles dans les couloirs et les aires derepos, car les onglons externes et lesdoigts y subissent une contrainte plusfaible, respectivement la charge se ré-partit mieux sur les onglons. Les der-nières connaissances en matière desoins des onglons recommandent unelongueur de muraille avant identiquepour les pattes antérieures et les pattespostérieures ainsi que pour les onglonsinternes et les onglons externes, ainsiqu’une épaisseur de corne de sole légè-rement plus forte en stabulation libre.Dans ces dernières, on recommandeégalement de réaliser la taille de la ca-vité de la sole tous les trois mois, afin deprévenir les ulcères de la sole. �

PRODUCTION ANIMALE

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

Auteur Karl Nuss,Prof. Dr med. vet.,Département desruminants, Tierspital,8057 Zurich

www.vet.uzh.ch

Tieflader Tridem mitRampen; Kran Hiab mitHolzgreifer, hydr.Pumpe und Tank;Jumbo-AnhängerTridem, 2.5 m x 9.2 m,ab Mfk 40, 27 t� 079 404 87 06,www.sigg-sh.ch

Tandem-Kipper, 18 tfür Bautransporte, abMfk 40; Rüben-Trans-portanhänger, 24 t, abMfk 40km ; Tandem-Kipper, 20 t, ab Mfk 40� 079 404 87 06,www.sigg-sh.ch

Tandem JumboWechselbrückenChassis, 18 t; 2-AchsJumbo Wechselbrü-cken; Anhänger mitBreitreifen; DiverseAchsen 15, 17.5 und22.5 Zoll, bereift� 079 404 87 06,www.sigg-sh.ch

Motor zu Reform M12Motormäher� 079 622 45 83

Druckfass Agrar, Fr. 2800 ab Platz� 077 46 48 717

Scheibenmäher AebiMörtl FTL210,Arbeitsbreite 2.1 m, zu Aebi TT40, 50, 55,Jg. 2003, sehr guterZustand� 055 440 34 64

3-Scharpflug OttPermanit 3S, non-stop,M 950, ST-3; PresseJohn Deere 359� 032 661 14 73

Bandheuer zu ReformM12 Motormäher� 079 622 45 82

Rundballenschneider,3-Punkt-Anbau, zw.-Antrieb voll funktions-bereit, Fr. 1200� 062 844 34 50

Milchtank, 500 l,günstig; Kamo X3000,guter Zustand, günstig� 079 673 24 71

Tränkeautomat Förstermit 15 volt Chromstahl;Milchtank mitRührwerk, Fr. 2500� 079 358 48 26

Traktor Bucher D 4000,Jg. 1960, teilrestauriert;Motormäher Rapid U4, Fr. 700� 061 841 27 82

Dünger Säaggregat zuHaruwy Hackgerät,genau dosierbar, Fr. 530� 077 472 26 18

Mähwerk ReformWelger, 1.90 m� 079 622 45 82

Treichel Omlin, 3 Stk.,neu; Kunststofftank,2000 l, ohne Wanne;Break; Karette flach� 041 467 12 91

Doppelräder, ca. 90 %,9.5 x 32, günstig� 079 673 24 71

VW-Bus, Typ 221973,9 Personen, 2 Schiebe-türen, dem meistbie-tenden; Wassertank,chromstahl, ca. 3000 l,Höhe 210 cm, Ø 140cm � 041 711 17 94

Traktor Allis ChalmersCA, restauriert; TraktorMassey Harris, 22 KZ.� 079 230 32 02

Motormäher Aebi HC55; DreiseitenkipperWirz; Selbstfang -fressgitter, 6 Plätze;Entmistungsanlagefür Anbindestall� 033 744 40 62

Milchtank DeLaval,1030 l, stationär, Fr.2500 � 077 418 96 43

Aebi AM41, Gabelein-grasung, Jg. 97, 14 PS,Fr. 4600; Ausleger mitBalken zu Rapid, Fr.700; SuperschwaderPZ, Fr. 400 � 071 311 18 65

Heuverteiler Zumstein,mit Steuerung; Heube -lüftung Zumstein� 061 951 12 25

Aebi TT80, 3760 Std.,Jg. 1999, top Zustand,luftgefederter Sitz� 055 440 34 64

Milchtank, 4500 l,nicht für Roboter� 052 316 12 19 / 079 577 22 19

Traktorensitz, Klepp,mit Konsole, guterZustand, Fr. 350;Bandeingraser Aebi,passend zu AebiAAM40 + 41, Fr. 250� 031 829 25 58

Vogel-Voliere, gross,innen isoliert, auch alsHundezwingerbrauchbar, Länge 3.8 m, Breite 2.3 m,Höhe 2.3 m, Fr. 250� 041 937 13 87

RohrmelkanlageWestfalia Stimopuls, 3 Aggregate Melkends-top, SpülautomatEnvistar, 52 mmMilchleitung, Jg. 1999,top Zustand� 031 926 13 35

Hundewägeli, 4-Rad,schön, mit Bremse undGeschirr für grosseRasse, Fr. 650� 041 937 13 87

Suite de la page 61

Suite à la page 76

Bourse aux bonnes affaires

NEUNOUVEAU

avec nouvellesrubriques

Schwemmkanal-Betonelemente fürKühe, 80 cm breit, 4 Stk à 4 m; Beton-spaltenroste, 22 Stk,110 x 50 x 5 cm,Schlitzbreite 11 mm� 055 445 23 62

Feldhäcksler JohnDeere 5730, selbstfah-rend, 3400 Std.;Körnerprozessor, Maisund Grasausrüstung,einsatzbereit, sehr guter Zustand� 078 705 54 79

Verlegeplatten OSB,27 m2, 15 mm, 250 x 67.5 cm, Fr. 190;Leinbinder, 6 Stk.,gebogen, 20 m lang;Milchkühltank, 300 l,Kühlung defekt, Fr. 200� 078 620 52 39

70 5 2010 · REVUE UFA

Page 71: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Catégorie de rendement énergétique D, CO2 199/187 g/km, 8,6/8,1 l/100 km (man./aut.). Moyenne de toutes les voitures neuves proposées: 204 g/km.

OFFERT: TAPIS DE COFFRE

ÉTANCHE

OFFERT: SYSTÈME DE NAVIGATION

TOMTOM

OFFERTES: VITRES FONCÉES

OFFERT: POMMEAU DU LEVIER DE VITESSES EN ALU

(MAN.)

SÉRIE SPÉCIALE LEGACY 2.0i SWISS FAMILY 4x4.35’500 FRANCS TOUT COMPRIS.

OFFERTES: SORTIES

D’ÉCHAPPEMENT CHROMÉES

OFFERTS: TAPIS DE SOLOFFERTE:

DÉCORATION SWISS FAMILY

OFFERT: JEU DE ROUES D’HIVER

EN ALLIAGE LÉGER

OFFERT: FILM PROTECTEUR

SUR LES PARE-CHOCS

SUBARU Suisse SA, 5745 Safenwil, tél. 062 788 89 00, www.subaru.ch, www.multilease.ch

OFFERT: FILET À

BAGAGES

Valable jusqu’au 30 juin 2010.

Puissance comprise: • Moteur SUBARU BOXER 4 cylindres 16V en alliage léger.• 150 ch (110 kW), DOHC.• Boîte manuelle 6 vitesses ou boîte automatique à 6 rapports LineartronicTM CVT.• Assistance au démarrage (Hill Holder).

Sécurité comprise: • Symmetrical AWD (permanente).• Contrôle électronique de la dynamique de conduite (Vehicle Dynamics Control).• 5 étoiles aux crash-tests de l’ANCAP et de l’EURO NCAP.• Médaille d’or du «Top Safety Pick» lors du crash-test de l’IIHS.

Equipement compris: • Train de roulement grand confort.• Climatisation automatique deux zones avec filtre à pollen.• Radio-CD. • Dispositif mains libres Bluetooth®. • Capacité de chargement de 1726 litres (VDA).• Sièges chauffants à l’avant.

Prix: Fr. 35’500.– (boîte manuelle), Fr. 38’000.– (boîte automatique).

Offert: Pack Family d’une valeur de 3000 francs. Jusqu’à épuisement du stock.

Page 72: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

PRODUCTION ANIMALE

SEXAGE DE LA SEMENCE Un éleveur est toujours heureux lorsqu’une bonne vache

d’élevage donne naissance à un veau femelle. Aujourd’hui, ce désir a 90 % de chances

de devenir réalité en optant pour le sexage de la semence. Les expériences réalisées en

Suisse avec cette méthode démontrent que le taux de gestation et le pourcentage de

veaux femelles sont stables.

Veau femelle sur commande?

La technique qui permet de séparerles spermatozoïdes mâles et fe-melles a désormais fait ses preuves.Swissgenetics commercialise depuis

l’automne 2009 sa semence sexée sousle nom de «Selexion». La Revue UFAs’est entretenue à ce sujet avec UlrichWitschi, responsable Production etmembre de la direction ainsi qu’avecStefan Buri, responsable pour la forma-tion et le conseil.

Des chiffres fiablesRevue UFA: Comment s’est développé lemarché de la semence sexée depuis sonlancement?Ulrich Witschi: La demande s’est biendéveloppée. Avec une proportion de 1 à 2% sur le volume total d’insémi -nations, il s’agit toutefois encore d’unproduit de niche. Outre le souhait de sa-tisfaire à la demande existante, Swissge-netics cherche également à acquérir

plus de connaissances danscette technologie.

Quel est le rapport entre veaux femelleset veaux mâles selon les estimations ef-fectuées jusqu’à maintenant?Stefan Buri: Un peu plus de neuf veauxsur dix sont des veaux femelles, selon leschiffres que nous obtenons deux fois paran de la banque de données sur le traficdes animaux. Tous les taureaux dontnous proposons des doses sexées attei-gnent de tels résultats.

Quel est le taux de non-retour par rapportaux vaches inséminées de manièreconventionnelle?Stefan Buri: A ce niveau également, leschiffres clés habituels se confirment, cequi plaide pour une bonne assurancequalité de la part du laboratoire, dutransport à l’insémination en passantpar les conseils d’utilisation. Nouscontrôlons chaque mois le taux de non-retour. 56 jours après l’inséminationavec des doses sexées, la proportiond’animaux gestants est inférieure de10% à son niveau habituel.

Pourquoi?Ulrich Witschi: La séparation entrespermatozoïdes mâles et femelles s’ef-fectue au goutte à goutte. Ce procédéest lent et peut légèrement endomma-ger les cellules des spermatozoïdes.C’est la raison pour laquelle les doses desemences sexées contiennent tout justeun peu plus de 2 millions de spermato-zoïdes.

Potentiel inutiliséPourquoi la semence sexée ne

s’impose-t-elle pas plus dans lapratique?

Ulrich Witschi: Il s’agit d’un nouveauproduit. La semence sexée est plus oné-reuse que la semence conventionnelleet les recommandations d’utilisation enlimitent l’usage. Stefan Buri: A cela s’ajoute le fait quela disponibilité de la semence sexée neconcerne que quelques taureaux depointe. Ulrich Witschi: Chaque année nousmandatons l’entreprise Umotest, uneentreprise française partenaire, pourproduire de la semence sexée de cinq àsix taureaux. Si nécessaire, nous pou-vons naturellement augmenter forte-ment le nombre de taureaux utiliséspour la semence sexée.

Quelle est l’évolution à l’étranger?Stefan Buri: Le marché de la génétiquebovine est saturé, les entreprises spécia-lisées n’aiment donc pas publier leurschiffres. Il est par conséquent difficile derépondre précisément à cette question.En règle générale, la fertilité est moinsbonne à l’étranger qu’en Suisse, ce quiplaide pour une plus faible utilisation desemence sexée.

Quels sont les avantages de la semencesexée pour une exploitation laitière?Stefan Buri: En utilisant la semencesexée, une exploitation spécialisée dansla production laitière peut calculer avecprécision de combien d’animaux dontelle a besoin pour renouveler son trou-peau. Le reste du troupeau peut être in-séminé avec des taureaux de races àviande. Une étude effectuée au Strickhofa démontré qu’un recours plus fréquentaux taureaux de race à viande permettaitd’améliorer les résultats économiquesdes exploitations en question.

Ulrich Witschi: «En Suisse le succèsrencontré avec lasemence sexée en cequi concerne le taux degestation est plusélevé qu’à l’étranger.»

72 5 2010 · REVUE UFA

Page 73: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

PRODUCTION ANIMALE

Les taux de gestation et la proportionde veaux femelles démontrent que le secteur de la génétique maîtrise latechnique de la semence sexée.

«Il vaut la peine d’utiliser de la semence sexée»Anicom SA estime que la semence sexée constitue une excellenteopportunité pour améliorer la qualité des veaux d’engraissement. Lesexploitations laitières qui optent pour la semence sexée peuventl’utiliser sur un tiers de leurs meilleures vaches dans le but de produirela remonte nécessaire. L’insémination des autres vaches laitièress’effectue avec des taureaux de race à viande. Les croisementsindustriels qui en résultent peuvent être commercialisés sur le marché àdes prix nettement plus intéressants. En 2009, la différence de prixentre les veaux d’engrais AA- et B- était de Fr. 4.– à 5.–/kg de poids vif,ce qui équivaut à un supplément de Fr. 300.– par veau d’engrais vendu.Le supplément de prix pour la semence sexée est alors plus quecompensé. Les producteurs de lait ont ainsi la possibilité d’engraisserles veaux issus de ces croissements d’utilisation et de réguler ainsi leurproduction laitière tout en produisant par la même occasion la qualitéde viande de veau requise par le marché. Hans-Peter Wolf, Anicom AG

Stefan Buri: «Les expériencesréalisées à l’étranger avec lasemence sexée se sont confirméesen Suisse, même si notre taux degestation est plus élevé.»

Ulrich Witschi: Les familles et les li-gnées de haute valeur peuvent être mul-tipliées de façon ciblée et optimiséedans le temps. Dans le cas d’une straté-gie d’expansion, l’utilisation de se-mence sexée constitue également unealternative à l’achat d’animaux. Le plusfaible risque de stérilité en présence dejumeaux ainsi que le plus faible taux devêlages difficiles (les veaux femelles po-sant moins de problèmes au vêlage)plaident également en faveur de la se-mence sexée.

Et le progrès génétique est plus rapide…Stefan Buri: Des études danoisesconfirment que le progrès génétiqueaugmente en utilisant la semence sexéede façon ciblée. Actuellement, l’offre ensemence sexée est encore faible enSuisse, ce qui ne permet pas de profiterà plein du progrès génétique.

UtilisationQuand est-il judicieux d’utiliser de la se-mence sexée? Ulrich Witschi: Dans tous les cas de fi-gure où l’éleveur désire un veau femelle.Sur la base des résultats que nous pu-blions en ce qui concerne les taux degestation et la proportion de veaux fe-melles, les éleveurs peuvent calculer s’ilserait rentable pour eux d’utiliser de lasemence sexée. En offrant une garantiede veau femelle, Swissgenetics démon-tre qu’elle croit en la fiabilité du produit.

Quelles sont les principales règles en ma-tière d’utilisation?Stefan Buri: Il faut utiliser la semencesexée sur les génisses bien développéeset en bonne santé ainsi que sur les jeunesvaches. Nous avons également constaté

que le taux de réussite augmentaitlorsqu’il s’agit d’une chaleur naturellemarquée et clairement identifiée. Avec lasemence sexée, l’insémmination doitégalement intervenir dans un délai de 12à 24 heures après le début de chaleur.

Spermatozoïdes mâlesQuels sont vos pronostiques en ce quiconcerne l’utilisation de la semence sexéeen Suisse?Ulrich Witschi: La demande va augmen-ter dès que la première vague de veauxissus de semence sexée aura vu le jour.

Certaines améliorations techniques vont-elles bientôt être apportées?Ulrich Witschi: Des améliorations sontapportés au rendement en spermato-zoïdes. Il se situe aux environs de 11%.Les méthodes de conservation des sper-matozoïdes ont par ailleurs été réguliè-rement améliorées. Tout cela permetd’améliorer le taux de gestation. Il estdésormais également possible de sélec-tionner les spermatozoïdes mâles. Stefan Buri: Les spermatozoïdes sonttrès sensibles. L’augmentation de lapression au niveau de l’appareil detriage implique également une aug-mentation des pertes. Il existe donc unpotentiel d’amélioration, surtout en cequi concerne l’identification des sper-matozoïdes femelles ou mâles.

Comment évoluent les prix de la semencesexée?Stefan Buri: Tant que la technologien’aura pas été notablement améliorée,les prix ne baisseront pas. Comme c’estle cas pour les doses conventionnelles,nous proposons des doses sexées auxtarifs standards, que nous majorons desfrais de laboratoire.

Ulrich Witschi: La semence sexée seraitmeilleur marché si elle était plus utiliséeau niveau mondial. Les unités de pro-duction pourraient alors abaisser leurscharges fixes par dose de semence res-pectivement la concurrence augmente-rait. Nous sommes en contact étroitavec notre fournisseur: nous désironsen effet rester informés des dernièresnouveautés techniques.

Disposerez-vous un jour de semence sexéeau niveau des taureaux de testage?

Ulrich Witschi: Le sujet est à l’étudemais il est un peu en contraction avecles recommandations d’utilisation surles génisses. Stefan Buri: L’utilisation de semencesexée émanant de taureaux de testageaurait l’avantage de diminuer les coûtsdes programmes de testage.

Aujourd’hui les taureaux de Swissgeneticssont emmenés en France pour le sexagede la semence. Pensez-vous qu’il soit pos-sible de produire de la semence sexée enSuisse à l’avenir?Ulrich Witschi: Ce n’est pas exclu. Lesite de notre entreprise partenaire ne sesitue toutefois qu’à trois heures de lafrontière suisse. Il n’y a donc pas ur-gence. Merci beaucoup pour cette interview!

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,8401 Winterthour

Vous trouverez de plusamples informationsconcernant le sexage dela semence, dont lesstatistiques sur le tauxde non-retour, enconsultant le site:www.swissgenetics.ch(Sur Swissgenetics,Selexion).

REVUE UFA · 5 2010 73

Page 74: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Jakob Kuert

HanspeterGeisser

PRODUCTION ANIMALE

Une vache en bonne santé et qui sesent bien se déplace de façon plusdétendue en gardant la tête haute.Elle reste tranquille et attentive.

Son poil est lisse et brillant, la peau sesoulève facilement. Un ventre rentré ouun dos courbé atteste de douleurs co-prporelles (acidose de la panse ?) ou desmembres. Une vache qui souffreconsomme moins de fourrage. Les hor-mones du stress entravent un cyclesexuel normal et affaiblissent les dé-fenses immunitaires. Les vaches qui ontdes problèmes de santé chutent dans lahiérarchie du troupeau, ce qui induit desproblèmes de stress pour l’animal. Lenombre de vaches qui sont couchées ouqui mangent est un bon indicateur de lasanté du troupeau. Les vaches qui traî-nent debout ne sont pas productives.

Est-ce que les vaches mangentsuffisamment? La consommationmoyenne de fourrage, qu’elle soit esti-mée ou pesée à l’aide de la mélangeuse,

est certes un indicateur. Mais il faut êtreconscient que la moitié des vachesconsommera plus, l’autre moitié moinsque la moyenne. Une panse rentréeaprès une longue période d’affourage-ment (par ex. à midi) et moins des 2⁄3 desvaches qui ruminent ou qui mangent,sont des signaux alarmants. Les causesindividuelles peuvent résider dans unecondition corporelle excessive, une fiè-vre latente, une acidification de la panseou une cétose. Il est possible d’identifiersuffisamment tôt une fièvre du lait enposant une main sur le sacrum d’unevache en parfaite santé et l’autre sur ce-lui d’une vache malade. La différence detempérature se ressent ainsi facilement.Un dos froid est un signe avant-coureurde fièvre du lait latente. Il faudrait alorsau moins prendre la température de lavache et réagir rapidement. Chez lesvaches fraîches vêlées, une acidose de lapanse causée par un mauvais rapportentre concentrés et fourrage grossierstructuré ou une cétose (également sous

forme latente) peut également expli-quer la différence enregistrée au niveaude la température.

Regarder les vaches dans lesyeux Comme c’est le cas chez lesêtres humains, les yeux peuvent en direlong sur la santé de la vache. Les vachesqui sont en bonne santé ont le regard vifet des yeux qui ressortent clairement duglobe. Les écoulements oculaires indi-quent qu’il existe un déséquilibre entrele rapport protéique et énergétique auniveau de l’affouragement (souvent enautomne lorsque l’herbe pâturée esttrop riche en protéine). Des croûtessombres et noires ainsi que des yeuxrougis ou enflés signifient qu’il y a excèsd’énergie rapidement fermentescible. Ils’agit là de symptômes indiquant uneacidification de la panse.

Naseaux et museau Un museauhumide et rose est un signe de bonnesanté. Du mucus clair, collant, formant

LES SYSTÈMES INFORMATIQUES qui permettent de surveiller le bétail

fournissent un nombre toujours plus important de données. Les troupeaux deviennent

toujours plus grands et les éleveurs ont de moins en moins de temps. Tous ces

chiffres en disent-ils suffisamment sur l’affouragement, le bien-être et la santé des

animaux? Il vaut la peine d’observer le comportement des animaux.

Savoir bien observer son troupeau

74 5 2010 · REVUE UFA

Tête baissée, flancs rentrés, dosvoûté et motricité perturbéeindiquent des douleurs ou desproblèmes métaboliques.

Des écoulements nasaux clairs,collants et formant des fils indiquentune trop grande formation d’acideainsi qu’une chute trop brusque dupH de la panse.

Une panse rentrée indique uneconsommation de fourrage insuffisante,peut-être en raison d’une acidificationde la panse, d’une acétonémie ou d’unefièvre du lait latente ou de douleurs.

Page 75: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

...et d’ulcères. La suracidification dansla panse en modifie la flore, ce quipeut provoquer la formation detoxines ayant des effets sur lesvaisseaux sanguins.

PRODUCTION ANIMALE

Tableau: Evaluation de la consistance des bousesDescriptif Erreur d’affouragement possibleConsistance ressemblant à une soupe Manque de structure et de fibres. Dégra- aux pois. Très liquide. Danger d’une acidi- dabilité élevée des fibres. Teneuer élevéefication de la panse lorsque les fèces sont en sucre ou en amidon. Teneur élévée enplutôt incolores que jaunes. cendres brutes. Mauvaise minéralisation.Niveau intermédiaire: bouse de 2 à 3 cm Comme plus haut. En cas de forte propor-de haut. Anneaux visibles. tion de pâture ou de jeune fourrage vert.Consistance d’une bouillie d’avoine. Ration équilibrée.Bouses de 3 à 4 cm de haut. 4 à 6 anneaux.La bouse colle aux bottes et aux onglons.Bouse épaisse. Ne colle pas. Pas d’anneaux. Excès de fibres. Approvisionnement pro-Bouse de «vache tarie». téique à peine suffisant ou insuffisant.

Peu ou pas d’amidon dans la ration.

Auteurs Jakob Kuert,responsable du secteurlait, UFA Herzogen-buchsee ;

Hanspeter Geisser,conseiller en bétaillaitier UFA, Servicetechnique UFA à Will.

Les signes décrits dansle présent article sebasent en partie sur lelivre du Dr BrunoGiboudeau «Les vachesnous parlent d’alimen-tation» et ont étécomplétées par lesobservations que JakobKuert a eu l’occasion defaire dans la pratique.

Sous www.ufa.ch, voustrouverez une check-listavec les critères citésdans le présent articlepour l’appréciation d’untroupeau.

REVUE UFA · 5 2010 75

des fils et dans lequel on retrouve desrestes d’aliments indique une sécrétionexcessive des muqueuses nasales; cephénomène est déclenché par une irri-tation de la paroi de la panse suite à desproblèmes d’acidose, voire exception-nellement de cétose. La ration contientalors trop d’hydrates de carbone rapide-ment fermentescibles (sucre, céréales,pommes de terre, betteraves) ou pas as-sez de fibres structurées. Les écoule-ments nasaux sont particulièrementmarqués lorsque le pH de la panse variefortement suite à une mauvaise réparti-tion des hydrates de carbone rapide-ment dégradables ou lorsque le rapportconcentré/fourrage grossier est dés-équilibré en début de lactation.

In Limus veritas L’urine et les fècessont de bons indicateurs pour la diges-tibilité et la composition de la ration.Lorsque le transit intestinal est trop ra-pide, on constate, en rinçant les bouses,que ces dernières comptent encore des

morceaux de fourrage grossier non di-géré. La consistance n’est pas seulementune question d’apport protéique: ellereflète le niveau d’acidité dans la panse.Une urine plutôt claire et incolore in-dique généralement que le pH est bas.Normalement l’urine est jaune. Laconsistance des bouses peut être gros-sièrement estimée à l’aide du tableau.

Conclusion Les analyses mensuellesdu lait fournissent de précieuses indica-tions sur la santé du troupeau. Il vaut ce-pendant toujours la peine de consacrerun peu de temps à l’observation dutroupeau. Il faut immédiatement remé-dier aux problèmes constatés. Les pro-blèmes de santé ne s’améliorent pasavec le temps! Les signes suivants doi-vent être observés:• Les vaches se déplacent-elles norma-

lement, de façon décontractée, le dosplat? Sont-elles attentives et vives?

• Est-ce que le troupeau est plutôt dé-tendu ou stressé?

• Le poil est-il brillant; les animauxsont-ils propres?

• Est-ce que les vaches sont «pleines»?• Les vaches sont-elles en bonne santé?

Baissent-elles rapidement au lait?• Les vaches mastiquent-elles le fourrage

à raison de 55 à 65 mastic. par bol?• Les yeux sont-ils secs, sans œdème et

sans croûte?• Les naseaux sont-ils propres, sans

mucus visqueux?• Est-ce que l’on constate des pro-

blèmes de boiterie?• Les vaches mangent-elles tranquille-

ment?• Les bouses sont-elles de couleur nor-

male, avec une consistance proched’une bouillie, un peu collante, pourdes bouses de 3 à 4 cm de haut?

Laissez une personne étrangère à l’ex-ploitation observer le troupeau (col-lègue agriculteur, conseiller en affoura-gement, vétérinaire, etc.). Ne pas tenircompte de ces signes peut finalements’avérer onéreux! �

Les yeux larmoyantsavec présence decroûtes et les paupiè-res enflées indiquentque la ration neconvient pas auxbesoins des ruminants.L’écoulement jaunâtrerévèle un déficit enénergie rapidementfermentescible. Unecroûte noire est plutôtun signe de déficit enprotéine fermentesci-ble dans la panse.

Fèces normales: pâteuses, verdâtres.Bouses de 3 à 4 cm de haut, formati-on de cercles avec une cavité aumilieu. Absence de morceaux defourrage non digérés.

Les conditions dans la panse sereflètent dans la santé des onglons.Une acidification excessive freine laformation de corne et entraîne laformation de strilles...

Page 76: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Sämaschine Hassia, 3 m, 25 Scharen,Fahrgassen, Fr. 1700;Mistrampe Alu,neuwertig, Fr. 450;Glattwalze Erismann,2.3 m, 3-Punkt undDeichsel� 079 710 07 71

2 Staplermasten, an 3-P., Hubkraft 1200 kg+ 1700 kg, Hubhöheca. 3 m, Gabel 80 +100 cm, Preis ab Fr.1200 � 052 680 18 58Fotos aufagrarmaschinen.ch

Silowasserpresse,Ø 3.5 m, gut erhalten,Fr. 100� 052 720 13 83

Bewässerung Kom-plett, mit Dieselmotor-pumpe, Rollomat,Rohre und Werfer� 052 317 13 16

Ladewagen Mengele,Quadro,Weitwinkel,Gelenkwelle, neuerBoden und Einlaufblech� 032 641 23 43

Jauchemixer, 12 PSlinks rechts Lauf;Heugebläse HGO, mitRohre und div. Bogen,Ø 40 cm; Wasser-kühler Griesser, für 4 Kannen; Kälberfang-gitter und Krippe, für 4 Stk; HeubombeWanner, 6 PS, mitHolzroste, Fr. 200� 031 809 14 09

Mulcher, 100 cm,Willibald, Fr. 450� 052 685 27 77

Dreiseitenkipper,2-Achs, Krone,Gesamtgewicht 10 t,neuwertig, ausBetriebsaufgabe, Fr.9200 � 079 454 66 06Kt SH

RohrmelkanlageFullwood mit 3Aggregaten, Fr. 2000; 2 TRU-Test, Fr. 200� 026 493 30 56

Cramer Piton FIX, fürSchiene, Innenteil 309 mm, sehr weniggebraucht, Fr. 700;Frontpacker, Pneugelenkt, AccordDreieck, ca. 600 kg, Fr. 3000� 079 478 05 94 Kt. TG

Ladearm Ritter, fürKleinballen, Fr. 1200;Treibachse, alt, vonLKW Kipper DIN 8Loch, Spur 1700 mm,Fr. 500; Pneu Conti-nental, 32x6 Extra Ply,30%, 2 Stk� 079 478 05 94 Kt. TG

Ballenlader Unia,hydraulisch angetrie-ben, wenig gebraucht,Fr. 600; Schweissanla-ge Elektroden Wehrli,250 A, Fr. 600; Chassiseinachsig, Zwillings -bereift, 7 m, Fr. 800� 079 478 05 94 Kt. TG

Fettkübel, Druckluft,Fr. 250; Traktorenrad11,2x36, Michelin 10%,DIN 8-Loch mitDistanzringen 28 Zoll,Fr. 600; Traktorenrad,12.4x28, 10%, DIN 6-Loch, Fr. 500� 079 478 05 94 Kt. TG

Rapid 505 mitBandeingraser, MotorMaag 1040, 9 PS,betriebsbereit, Fr. 2900� 055 2832346

Milchtank, 850 l,mobil, vorgeführt Juni2008, Milchpumpe,200 l / min, auchinstalliert zum pneu -matisch Leeren; Milch -kühler DeLaval, Taucher� 079 585 26 32

Kompl. Ersatzteilsatzfür Kettenenmistung,Typ Albert, neu Fr.4750; Auswurfkanal, fürAlbert Entmistung mitEl.-Motor Getr., Preisnach Vereinbarung � 079 293 84 61

Doppelmesser-Frontmähwerk 280, Jg. 2002, Top Zustand� 079 335 18 72

Kunststoffsilo, 30 m3;Melkmaschine;Diverses, günstigabzugeben wegenBetriebsaufgabe � 081 252 96 72

Dampfgerät Kärcher,alt, Fr. 500 � 079 426 06 35

SiloballenzangeReermann, Jg. 2005, Fr. 1350; HeugebläseAebi HG0, mit Rohren;Heuballenspitze,2 Stk., je Fr. 50;Schneidemesser,6 Stk., für LadewagenCarcotrac, je Fr. 25� 031 809 14 09

LANDTECHNIKgesucht

Mähwerk ReformWelger, 1.90 m� 079 622 45 82

Federzahnegge, 3 m,mit Doppelsternkrümlerund HydraulikbockHitch, zu KreiseleggeMaschio HB� 032 392 57 08 / 079 211 01 24

Brennholzfräse, mitBenzin- oder Dieselmo-tor � 079 306 16 80 /079 222 57 60

Traktoren alt, zumrestaurieren, Marke und Zustand egal� 062 877 14 50(Sammler)

Silofräse Huber� 079 243 75 25

Düngerstreuer� 041 480 31 65

BallenauflösegerätBallemax oderStrautmann, Occasion� 079 483 60 90

Reifen auf Doppelrä-dern, 8.3 - 32;Tacho/Stundenzählerfür Bührer OF 18� 079 327 52 57

Frontlader FundamentAlö für XT HürlimannTraktor; Grasband;Distanzringe Schaad,42 Zoll � 079 243 7525

Kreiselheuer, Occasion, ca. 4.80 mm breit� 052 763 11 61

Dosiergerät, 20-25 m3

� 079 245 25 02

Ladewagen; Dünger-streuer; Mäherwerke;Kreiselschwader� 079 286 15 88

Tandemkipper oderEinachskipper� 079 278 45 31

Dosiergerät, ca. 30 m3

� 079 623 31 12

Motorrad (Töffli)� 079 843 41 91

Tandem-3-Seitenkip-per oder Einachs-3-Seitenkipper� 079 278 45 31

Pneu oder Räder, 11.2x 42 oder 270/95 x 42� 079 243 75 25

Getreidewagentrock-nung � 061 971 87 78

Allradtraktor, ca. 60 PS� 079 245 25 02

Mähwerk Busatis zuMetrac, sowie leichteKippschaufel, evtl. Bärtschi� 078 744 30 32

Transporter, klein,Schilter, Bucher oderähnliches, oder kleinenTraktor bis Fr. 1500� 062 299 04 36

Heurüstmaschine,Kranmodell; Silo -verteiler, elektrisch;Heumesser, elektrisch,220 V; Güllenmixer,ca. 10-15 PS, evt. mitUntersetzungsgetriebeoder Traktormixer� 079 678 81 49

Heuschrote, Evtl. 220 V� 077 419 37 55

Gummiförderband� 078 910 87 39

Ballenförderband,Leichtband� 078 910 87 39

Gussröste, occ., 90 cmbreit � 041 921 16 35

Jumbo 3-AchsAnhänger GG, 24 tBlattfederung, max.Ladehöhe 1 m, wennmöglich hydr. Bremse� 079 328 76 63

Landmaschinen, alt, z. B. Ladewagen,Dünger streuer, Mäh -werke � 079 286 15 18

Achsen, ca. 7 t;Forstseilwinden Tajfun,6 t � 033 744 40 62

Motormäher M600;Silo, 100 m3; Jauche-schlauch, Ø 100;Kreiselheuer Pöttinger,6 t, hydraulisch;Jaucherührwerk,für Traktor� 079 397 09 38

Messerbalken zu RapidMäher, 1.9 oder 2.2 m;Rapid 306 oder 307� 079 245 11 39

Rollvorhang, mind. 11 m lang� 079 358 48 26

Kleinviehwaage,fahrbar� 041 486 25 31

Tracteur Fendt Farmer2 S � 079 206 75

Traktor MasseyFerguson 165, 168,178, 185, 188 und1080 von Sammler� 079 230 32 02

Geräte MasseyFerguson, Scheiben -egge, Setzgerät,Erdschaufel, Pflug,Kipper, Miststreuerusw. � 079 230 32 03

LANDTECHNIKzu verschenken

KartoffelvollernterSC B � 031 755 67 44

Bandsäge gross� 033 437 51 10

Silo Rotaver, 2 pièces,blancs, 80 m3, Ø 3.5� 026 652 32 38 / 079 728 96 25

KettenförderbandBlaser, 8-10 m;

Heu gebläse Aebi HG10 � 032 396 13 54

Silo Rotaver, 75 m3,bon état, Ø 3.5 m� 079 462 47 93

Güllenmixer Robax, 7.5 kW, 380 Volt, 1450U/min � 071 648 20 12

LANDTECHNIKzu vermieten

Traktor New HollandTVT, 190 PS, Jg. 2004,3500 Std., FH Luft-bremse, Fr. 89'000� 079 472 55 17

LANDTECHNIKRaritätenzu verkaufen

Kachelofen alt, mitgrünen Kacheln undSandsteinplatten, da runter Holzgestell,muss selber demontiertwerden, an den Meist bietenden� 079 707 99 21 Kt. LU

Glocken Treicheln,klein, gross, Müsler,Tresch, Omlin, Römer,Herger, ÖsterreicherSchelbert, Gusset,Berger, Chamonix, allein gutem Zustand,günstig � 079 275 50 14ab 18 Uhr

Kupferkessi gross auseiner Käserei, Ø 170cm, Tiefe 80 cm, demMeistbietenden� 079 707 99 21 Kt. LU

Rotaver-Silo, 60 m3, Ø 3.5 m, weiss, 3 Lucken� 079 460 26 79

IMMOBILIENgesucht

Zweigenerationen-Haus, evtl. Bauland,mit angrenzendemLandwirtschaftsland,Liegenschaft für 4Pferde und 4 Personen� 079 603 75 70

MarktplatzNutzen Sie die Kontaktchancen mit allen Schweizer Landwirten

Fortsetzungvon Seite 70

FortsetzungSeite 87

NEUNOUVEAU

mit zusätzlichen

Rubriken

NEUNOUVEAU

mit zusätzlichen

Rubriken

76 5 2010 · UFA-REVUE

Page 77: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Chez diga on y va!

Livraison gratuiteMontage gratuit

+20% de rabais pour paiement comptantTVA incl.

Exclusivement pour les clients

Page 78: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Prix LANDI cash. TVA, livraison et montage incl. Même modèle ailleurs meilleur marché = différence en retour!

au lieu de 5364.–

Sofa 3 places

Salon hit

au lieu de 3750.–

BELLINI Table cœur de hêtre massif huilé, 90 x 200 cm. 116 834

APOLLO Chaise revêtement vert, hêtre nature vernis. 116 947

Chaise

au lieu de 448.–

Table

au lieu de 4250.–

Table

au lieu de 1780.–

Chaise

au lieu de 398.–

SUBITOdans les 5 jours

livré + monté

CASTLE Table en chêne vert massif huilé, bois massif aux nombreuses caractéristiques authentiques, 220 x 90 cm. 116 693

DEAN Chaise revêtement similicuir antique brun foncé 94, ignifuge. 116 694

SUBITOdans les 5 jours

livré + monté

FLEXTABLE Plateau noyer massif, encollé en barres et huilé. Support acier, 90 x 200 cm. 116 965

VERA Chaise look cuir noir, piètement métallique. 116 853

Chaise

au lieu de 198.–

Table

au lieu de 1890.–

SUBITOdans les 5 jours

livré + monté

Page 79: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

SAN MARINO avec accoudoirs réglables.Tissu no. 20710/14 anthracite. 116 301

FLÜELA Un bon design est intemporel, et particulièrement lorsque le langage des formes est pur et visible. Le cœur de hêtre, bois tendance, se montre sous son meilleur jour, un chef-d’œuvre! Nombreux aménagements possibles. Armoires disponibles avec 2 à 5 portes. Lit 180 x 200 cm Fr. 2152.–* au lieu de Fr. 2690.–. 116 819,

Surfaces huilées. Armoire à 3 portes Fr. 2616.–* au lieu de Fr. 3270.–.

au lieu de 2640.–

Lit 160 x 200. 116 818

SUBITOdans les 5 jours

livré + monté

MADRID Coeur de hêtre massif, fabriquée selon une vieille tradition artisanale. Eclairage moyennant un supplément. L: 300, h: 199, p: 55/45/22 cm. 116 328

SIXTINA En cuir véritable épais ROMA. Chaque siège avec fonction relax. Fauteuil seulement Fr. 2427.–* au lieu de 3034.–. 113 833

au lieu de 6990.–

Paroi murale proposition E

Page 80: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Vous trouvez diga 9 x en Suisse – aussi près de chez vous!

3400 Burgdorf/Bern Bachweg 7, vis-à-vis McDonald’s Tél. 034 420 95 95

1023 Crissier/Lausanne Sortie Crissier Tél. 021 633 44 90

8953 Dietikon/Zürich Lerzenstrasse 17 Tél. 044 743 80 50

8600 Dübendorf/Zürich Neugutstr. 81 (à côté d‘Interio) Tél. 044 802 10 10

6032 Emmen/Luzern Hasliring Tél. 041 268 84 84

1700 Fribourg Nord Granges-Paccot Tél. 026 460 76 76

8854 Galgenen/SZ Sortie Lachen Tél. 055 450 55 55

4614 Hägendorf/Olten Industrie Est Tél. 062 207 02 20

9532 Rickenbach/Wil Près de la Coop Tél. 071 929 47 00

Places de parc gratuites devant toutes

les filiales

Horaires d’ouverture:lu – ve 10h00 – 18h30

sa 09h00 – 16h00

Service info diga:téléphone 055 450 55 55

www.diga.ch

LAN

-UFA

-05-

2010

Sou

s rés

erve

de m

odifi

catio

ns d

e prix

et d

e mod

èles

. Pr

ix va

labl

es a

u: 13

.04.

2010

Prix LANDI cash. TVA, livraison et montage incl. Même modèle ailleurs meilleur marché = différence en retour!

au lieu de 6890.–

Combinaison-hit

PIZOL Qualité intemporelle, chêne nature, composé de: 1 armoire 6 portes avec tiroirs, 2 lits avec tête et pied de lit 90 x 200 cm et 2 tables de nuit avec 3 tiroirs. Supplément miroir Fr. 156.–* au lieu de 195.–. 116 691

au lieu de 4995.–

SMARTLINE-Cappucino Cuisine compacte de grande qualité en résine synthétique. Parties en bois avec évier Franke incl. ainsi qu’une hotte aspirante performante. 116 148

hotte aspirante incl.

évier incl.

Livraison gratuite Montage gratuit

Page 81: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Sortir de l’impasseLa Communauté protestante suissede travail église et agriculture (SRA-KLA) est en train de rédiger un docu-ment (en allemand) qui sera intitulé«Sortir de l’impasse: visions d’avenirpour l’agriculture». Il contiendra des pistes de réflexionsur l’alimentation, l’éthique et lepaysage. Le projet a été présentélors de l’assemblée extraordinairede la SRAKLA. Il englobe notam-ment un vigoureux plaidoyer en fa-veur de la souveraineté alimentairede la Suisse.

4e Congrès des femmesMotiver 1000 femmes à publierleurs rêves sur www.wehaveadre-am.ch. Les marraines de cette actionsont l’actrice Stephanie Glaser, l’ani-matrice de TV Sandra Studer et lacheffe d’entreprise Carolina Müller-Möhl. Le rêve qui aura réuni le plus de suf-frages lors du 4e Congrès des fem-mes sera récompensé par un voya-ge, de rêve comme il se doit, àMaurice. 4e Congrès des femmes, le27 mai 2010 au casino de Zoug.

www.kbz-zug.ch

USPF chez EconomiesuisseBernadette Barmettler et MarianneJungo ont présenté le projet «Com-pétences au quotidien» des femmespaysannes (Revue UFA 4/2010) de-vant la commission d’économiesuis-se pour la formation et le conseil.Résultat: économiesuisse a très bienaccueilli les revendications en faveurd’un enseignement en économie fa-miliale axé sur la pratique. Mais sesreprésentants ont fait remarquer quel’organisation ne peut les soutenirqu’indirectement. Le dîner paysan,préparé par la paysanne Mona Müh-lemann, d’Eglisau et la présidentedes paysannes zurichoises, MargrethRinderknecht, a permis de bonséchanges.

Inscription jusqu’au 17 maiLes familles paysannes qui désirentparticiper au brunch du 1er Août ontjusqu’au 17 mai pour s’inscrire. Uni-on suisse des paysans, Brunch à laferme, Laurstrasse 10, 5201 Brougg.

www.brunch.ch

Le psychologue Martin Dobricki (photo) est collaborateur scientifique à la station derecherches Agroscope Reckenholz-Tänikon.

Il étudie actuellement les différences entre les paysans qui pratiquent le pâturage intégral et ceux qui ont opté pour les hautes performances et àl’affouragement à l’étable.

Agroscope Reckenholz-Täni-kon a montré que les paysanssont surreprésentés dans la pre-mière catégorie «conservatrice». Enrevanche, ils sont sous-représentésdans la catégorie antagoniste «d’ou-verture à la nouveauté», toutcomme les patrons de petites etmoyennes entreprises. La deuxièmecatégorie «d’affirmation de soi»n’intéresse que peu les paysans. En-fin, les paysans sont autant repré-sentés que le reste de la populationsuisse dans la quatrième catégorie,celle de «l’attention aux autres». Il

On peut classer les valeurs humainesen quatre grandes catégories, selonMartin Dobricki:• Les valeurs «conservatrices», pour

lesquelles il est important de secomporter correctement et dansla norme et de penser en termesde sécurité.

• Les valeurs «d’affirmation de soi»,pour lesquelles la carrière, le re-venu élevé, le pouvoir sont au-dessus de toutes les autres valeurs.

• Les valeurs «d’ouverture à la nou-veauté», dans lesquelles on parled’acceptation du changement, devariété et de stimulation.

• Les valeurs «d’attention aux êtreshumains, à la nature, aux ani-maux», qui englobent le bien-êtredes autres, qu’il s’agisse des hu-mains, des animaux ou de la na-ture.

Une étude de Martin Dobricki à lastation de recherches agronomiques

BRÈVESVIE QUOTIDIENNE

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Valeurs morales des paysans

n’y a pas lieu de juger positivementou négativement l’empreinte de cescatégories de valeurs (les paysanssont plutôt conservateurs, peu ou-verts à la nouveauté, peu carriéristeset liés à leur environnement). En ef-fet, de cas en cas, il peut s’avérer ju-dicieux de se reposer sur les tradi-tions. dc

La Revue UFA tire au sort 10 exem-plaires du tout nouvel ouvrage«Reines d’Hérens, une race d’excep-tion» de Catherine Maudry et BlaiseMaître. C’est en remarquant le tra-vail photographique de CatherineMaudry sur son site internet, que lesEditions Glénat ont eu l’idée de pu-blier un livre sur le phénomène descombats de reines d’Hérens qui pas-sionne de plus en plus la Suisse etles pays alentours. L’œil de cettephotographe amateur autodidacte asu capturer avec pas sion le mondedes Reines. Agrémenté d’un textesimple à la portée de chacun écritpar le connaisseur Blaise Maître, en-tre autres rédacteur de La Gazettedes Reines, ce livre met la race d’Hé-rens à la portée du néophyte et dupassionné. De nombreuses photosprises en combats, à l’alpage ou lorsdes désalpes sont savamment misesen page et commentées avec soin.Un glossaire très complet des motsde ce monde particulier et les clas-sements des Reines cantonales et dela Foire du Valais complètent cet ou-vrage d’un format agréable que toutamateur débutant ou éclairé auraplaisir à posséder. Reines d’Hérens,une race d’excep tion – Ed. Glénat –128 pages – Fr. 39.–.

Pour gagner ce livre, envoyez-nousun SMS avec la mention KFL Rei-nes Nom Adresse au 9292 (90ct.).Le délai d’envoi est fixé au 17 mai2010.

Canada voyage des lecteurs: Nouvelle date en septembreLa côte Est du Canada est superbeet typique. Des paysages envoû-tants et une agriculture diversifiéevous attendent à l’écart des che-mins touristiques habituels. Assis-tez au superbe spectacle de la na-ture et visitez les magnifiques

Nouveau livre «Reinesd’Hérens» à gagner

paysages, les petites bourgades etles exploitations agricoles aux mul-tiples facettes (pommes de terre,production laitière et carnée, arbo-riculture et maraîchage, etc.). Veuillez tenir compte des nouvellesdates de voyage - du 5 au 16 sep-tembre- il s’agit de la meilleure pé-riode pour se rendre au Canada.Organisation par Agrar Reisen,Rohrerstrasse 100, 5001 Aarau. � 062 834 71 51. Informations àl’adresse www.ufarevue.ch.

REVUE UFA · 5 2010 81

Page 82: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

82 5 2010 · REVUE UFA

VIE QUOTIDIENNE

Il est tout de même invraisemblable quece soient les agriculteurs à la retraite qui«subventionnent» l’agriculture en ver-sant leur AVS pour faire tourner l’exploi-tation ou en travaillant pour elle. Cen’est absolument pas l’objectif de l’AVS,explique Ernst Beyeler, et surtout pasdans le reste de la population. Il abordeainsi un sujet qui est tellement courantque personne n’en parle, à savoir lacontribution importante que les agricul-teurs retraités fournissent en faveur del’agriculture. Ces dernières sont souvent

gratuites, difficilement quantifiables etpourtant primordiales d’un point de vueéconomique. Il ne s’agit pas seulementdes coups de balai qui sont donnés çàet là mais également de l’abattage d’unarbre menaçant, de soins aux animauxet surtout d’observation du troupeau.Or chacun sait que la fertilité et la re-connaissance des chaleurs joue un rôleprimordial en production animale. Pourcela il faut du temps et aujourd’hui, cedernier est une denrée rare dans la vied’un jeune agriculteur.

Dans de nombreuses exploitationsl’utilité des agriculteurs à la retraite n’estplus à démontrer: ils gardent les enfants,préparent les repas, donnent à boire auxveaux et lavent les ustensiles de traite.

A cela s’ajoutent les prestations four-nies par l’agriculteur avant sa retraite.C’est en effet lui qui a fait progresserl’exploitation en renonçant à des va-cances, des congés ainsi qu’à d’autresdépenses. Après avoir beaucoup investi,il remet son exploitation à la valeur derendement, soit à une fraction de sa va-leur réelle. Beaucoup ne disposent quede l’AVS et ne se sont pas constitué deprévoyance retraite. Ernst Beyeler a demandé au directeur del’Office fédéral de l’agriculture, ManfredBötsch, et à la Conseillère fédérale D.Leuthard, s’ils étaient conscients de ceproblème. Tous deux auraient prisconscience de ce problème et ErnstBeyeler espère que cela permettra un

Rien n’est possible sans les anciens

Ernst Beyeler (61) a rendu M. Bötsch,directeur de l’OFAG, et la conseillèrefédérale D. Leuthard attentifs auxprestations que fournissent lesagriculteurs à la retraite.

Ernst Ehrat estime que les agricul-teurs n’ont souvent pas le temps deréfléchir à la façon d’organiser leurretraite. Lorsqu’il s’agit de remettre

l’exploitation, à l’âge de 65 ans, il estalors souvent trop tard pour trouver unhobby, d’autant plus que la plupart desagriculteurs continuent à travailler surl’exploitation au-delà de cet âge. Maisque faire quand les forces commencentà baisser et que le temps devient longou que l’on a l’impression de ne servirà rien?

Centres d’intérêt En prenant del’âge, on a moins d’entrain et on hésiteparfois à se lancer dans de nouveaux dé-fis. Il serait plus judicieux de développerses centres d’intérêt durant ses jeunes

années, que ce soit dans le domaine dela peinture, du dessein, de la musique,de la photographie, du travail sur boisou sur métal, etc. Les jeunes agriculteurssont cependant soumis à de très nom-breuses contraintes et n’ont dès lorssouvent pas le temps de développer descontacts hors agriculture, d’échangerdes idées ou de se former au niveau cul-turel. Selon Ernst Ehrat, on a peu à peuprivé l’agriculteur de son âme en l’ab-breuvant de technique et de prescrip-tions. Or E. Ehrat estime que les activi-tés culturelles favorisent la santé del’âme et aident à retrouver cette âmeperdue. Bien souvent, l’agriculteur qui apassé l’âge de la retraite essaye deconserver son statut, respectivement savaleur en travaillant. Lorsque ses forces

commencent à diminuer, la déprimes’installe et le retraité a parfois l’impres-sion d’être un obstacle pour tout lemonde. Chacun est en effet différent à70 ans. Si certains agriculteurs sont en-core en pleine forme à cet âge, d’autressont déjà passablement usés. S’il secompare en permanence avec ses voi-sins ou son beau-frère en pleine santé,l’agriculteur retraité qui ressent son âgeaura ainsi l’impression d’être un cas àpart et se sentira isolé.

Auteur Ernst Ehrat semble quant àlui avoir trouvé sa vocation. Il écrit de-puis 1985, dans un premier temps pourun journal agricole local. Aujourd’hui, ilécrit pour son plaisir et est devenu unspécialiste du dialecte schaffousois. En

AGRICULTEURS À LA RETRAITE La rédaction de la Revue UFA a récemment

reçu un courrier. Dans ce dernier, Ernst Ehrat (73 ans) agriculteur à Lohn (SH)

demandait si la Revue UFA pouvait aborder le sujet des agriculteurs à la retraite.

La Revue UFA l’a rencontré et résume ci-dessous son avis.

Une retraite active

Page 83: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 10

Il ne fait pas bon vieillirLes agriculteurs retraités sont plutôt enmoins bonne santé que les autresretraités. Les agriculteurs souffrentsouvent de problèmes aux articulationset aux membres, soit d’« usureprécoce ». Avec l’âge, les agriculteurssouffrent également de plus en plus desolitude. D’un point de vue écono-mique, le droit d’habitation a unegrande importance, car la situation desagriculteurs retraités n’est souvent pasrose. L’AVS est l’assurance de base laplus importante pour les agriculteurs à laretraite. La volonté de rester indépen-dant en habitant sur l’exploitation et dene pas constituer une charge pour lesautres, est un élément très important.Beaucoup d’agriculteurs sont soulagésde pouvoir remettre l’exploitation et dene plus avoir à se soucier des relevés etdes contrôles. Ils sont heureux de voirque leur fils ou leur fille se lancent etsoutiennent volontiers leurs successeurs.

Source: rapport agricole 2006

REVUE UFA · 5 2010 83

Auteur DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

Et votre hobby? Cherlèctrice, cher lecteur,dites-nous quel hobbyvous vous réservez pourvos vieux jours [email protected]

VIE QUOTIDIENNE

aménagement un peu plus réaliste desconditions cadres dans l’agriculture.Pour E. Beyeler, la situation qui prévautactuellement démontre que l’on neprend pas au sérieux l’article 104 de laConstitution fédérale. Aujourd’hui untiers des exploitations ne génère plus unrevenu suffisant, n’investit plus et vit dela substance, explique-t-il. Le soutienaccordé aux agriculteurs est insuffisantet trop peu axé sur l’avenir. Il doute queles jeunes agriculteurs d’aujourd’hui ai-dent autant leurs enfants sur l’exploita-tion que le font leurs parents. Si beau-coup d’agriculteurs retraités apprécientde travailler sur l’exploitation et de par-tager leur expérience, il ne doit toute-fois pas s’agir d’une obligation,

explique-t-il. Après sa re-traite, E. Beyeler veutpouvoir être plus décon-tracté et partir une semaine en va-cances ou disposer de temps pour safemme et ses petits enfants, etc.

Ernst Beyeler est âgé de 61 ans et pré-side la Communauté de travail Eglise etagriculture. Avec son épouse et ses en-fants, il exploite un domaine agricole àOberflachs (AG). Son exploitation (90ha) est composée de plusieurs entitéséconomiques qui sont regroupées ausein d’une communauté d’exploita-tion.

cette qualité, on lui demande souventde faire des lectures publiques. E. Ehratse retire dans ce qu’il appelle son «an-tre» pour écrire, soit dans le bureau. Se-lon lui, chaque être humain a besoind’avoir une antre, soit d’une chambreou d’un endroit calme où pouvoir se re-tirer et ne pas avoir l’obligation de gar-der la face.

Remise d’exploitation E. Ehratn’a pas besoin d’Internet et de politiquepour trouver des sujets. Le métierd’agriculteur est suffisamment richepour qu’il puisse y trouver suffisammentd’histoires. La thématique de la reprised’exploitation en est un: beaucoupd’agriculteurs ont du mal à aborder cegenre de sujets. «Pourquoi réfléchir àcette question, on y arrivera bien assezvite», affirment bon nombre d’entreeux. Et tout d’un coup, à l’âge de 50 –55 ans, on se demande: «Un des enfantsva-t-il reprendre le flambeau? Et com-ment?» On est alors beaucoup moins libre pour prendre des décisions. Les in-vestissements, la rotation, les aménage-ments structurels et les agrandissementsse font en fonction des goûts du repre-nant.

Et puis, d’un seul coup, une fois l’âgede la retraite arrivé, il faut se déchargercomplètement de la responsabilitéde l’exploitation, explique E. Eh-rat. Il s’agit d’une rupture pro-fonde, presque d’une bles-sure ou d’une fissure. Plus

«Il est surtout importantde garder le contact avecsa famille», nous dit ErnstEhrat.

cette rupture est nette et propre, plus lablessure se guérit vite, explique E. Ehrat.«Lorsque que l’agriculteur retourne malsa terre, le précédent cultural repoussetoujours dans la nouvelle culture. Lepère ne doit pas empêcher son succes-seur de faire ses preuves en se mêlantde tout», explique-t-il en résumé avantd’ajouter: «Je pensais que j’étais un bonagriculteur. Mais je dois bien avouer quemon fils est meilleur». �

Page 84: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

Gratin de pain8 tranches de pain8 tranches de jambon

Liaison:3 œufs1.5 dl de crème1.5 dl de laitsel, poivre, persil100 g de fromage relevé râpé

Disposer le pain et le jambondans un plat à gratin en alternantles couches. Verser la liaison par-

dessus. Saupoudrer de fromagerâpé. Cuire une demi-

heure au four pré-chauffé à 200°C.

Äpfelbröisi (rösti de pommes)300 g de pain400 g de pommes2 morceaux de beurre2 c.s. de sucre brut

Couper le pain en petits morceaux et lesrôtir dans du beurre. Couper lespommes (Golden ou Jonathan) fine-ment ou en dés et les étuver dans dubeurre jusqu’à ce qu’elles soient ten-dres. Ajouter alors le pain, mélanger etsucrer. Laisser mijoter à petit feu pen-dant 5 minutes.

Gratin sucré300 g de pain blanc400 g de pruneaux (congelés)3 œufs1 dl de crème1 dl de lait1 c.c. de cannelle1 c.c. de sucre vanillé3 c.s. de sucre brutun peu de beurre

Cuire brièvement les pruneaux congeléset en retirer le jus. Bien mélanger tousles ingrédients et disposer le tout dansun plat à gratin bien graissé. Cuire pen-dant 40 minutes au four préchauffé à200°C.

Boulettes à la viande hachée300 g de viande hachée1 gros poireau2 carottes1 oignon

1 œufsel, poivrepersil, origan2 tranches de pain un peu de laitpanuresauce liée en poudrevin rouge

Hacher le poireau et l’étuver dans unpeu d’eau. Râper les carottes avec larâpe à bircher. Hacher l’oignon. Mélan-ger les légumes à la viande hachée. Ra-mollir le pain dans du lait, l’essorer etl’ajouter. Brouiller l’oeuf et l’ajouter. As-saisonner. Ajouter les herbes hachées,pétrir la masse à la main et en formerdes boulettes. Rouler celles-ci dans lapanure et les rôtir dans l’huile. Laissermijoter encore 20 minutes dans la sauceliée. Affiner la sauce avec un peu de vinrouge.

Tresse au lard1 kg de farine80 g de beurre20 g de sel1 dé de levure1 oignon200 g de lard

Couper le lard en petits morceaux etl’étuver avec l’oignon haché. Laisser re-froidir puis préparer une pâte à tresseavec tous les ingrédients. Laisser lever lapâte pendant une heure. Faire unetresse avec la pâte et laisser lever encore50 minutes. Cuire 30 minutes au fourpréchauffé à 200° C. �

HEIDI STUCKI N’UTILISE PAS LE PAIN que pour le petit déjeuner mais aussi

pour préparer d’exquis plats principaux ou

pour élaborer de délicieux desserts.

Toujours de saison

84 5 2010 · REVUE UFA

VIE QUOTIDIENNERECETTES DE PAYSANNES

Notre paysanne Heidi Stucki et son fils Daniel gèrent une exploitation laitière àErlinsbach (AG). Son hobby est de préparer le pain. Ces dernièresannées, Heidi Stucki en a fait une branche d’exploitation supplémen-taire. Le vendredi elle livre le pain à sa clientèle et le samedi elle vendce dernier au marché hebdomadaire. Elle accorde beaucoup d’impor-tance à une alimentation équilibrée et rustique. Son jardin et les fleursqui entourent la maison lui tiennent également à coeur. En plus de cela,Heidi Stucki garde son petit-fils une fois par semaine. Elle est égalementmembre d’un groupe folklorique et de temps en temps, le vendredi,elle entreprend une excursion avec un groupe d’amies.

Heidi Stucki va aumarché d’Aarau

tous les samedis.

Page 85: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

EdithBeckmann

REVUE UFA · 5 2010 85

Ameublissez les plates-bandes pasencore préparées avec la griffe àune ou plusieurs dents. Affinez lacouche de terre supérieure avec le

râteau. Répandez 2 pelles de compost(2 à 3 l) par m² comme engrais de baseou de l'engrais organique selon les in-dications du fabricant et travaillez ensurface.

Semis réussis Il faut respecter l'es-pacement indiqué sur le sachet degraines : des plantes trop serrées se mar-chent sur les «pieds» et ne se dévelop-pent pas correctement. Tracez deslignes de semis, arrosez-les abondam-ment, puis semez. En arrosant peuaprès, les graines sont souvent empor-tées par l'eau! Mélangez les graines àune poignée de sable ou de terre fine :

cela améliore la répartition. Recouvrezles semis d'une fine couche de terre ettassez avec le dos du râteau pour assurerun bon contact avec le sol. Jusqu'à l'ap-parition des jeunes pousses, la plate-bande ne doit jamais être sèche!

Plantation rapide Avec des plantsachetés, l’objectif est rapidement at-teint. Veillez toutefois à une croissancecourte et intense des jeunes plants, unfeuillage sain et vigoureux et des racinesintactes. Car même avec les meilleurssoins, un grand plant élancé et «maigre»ne donnera rien.

Avant la plantation, déposez lesplants dans un bol d'eau pourque les racines se gorgentd'eau. Car les racines sèchesne s'enracinent pas!

Arrosez abondam-ment avec l'arrosoir(sans le pommeau) lesplants plantés pourque la terre entourebien les racines.Jusqu'à ce que lesjeunes plants s'enra-cinent, ce qui durequelques jours, cou-vrez-les lorsque l'en-soleillement est intense.

Protection contre le gel Lesplantes de tomates, concombres, cour-gettes, courges, haricots, céleri et sur-tout basilic, qui nécessitent de la cha-leur, sont sensibles aux baisses detempérature qui durent jusqu'à fin mai.Les petits chapeaux pour plantes offrentune certaine protection, même contreles escargots. Les petits pots ou cha-peaux en carton retournés sur lesplantes pendant la nuit conviennentaussi pour faire de l'ombre et rendentde précieux services. �

Petites astuces pour le jardin potager etd'agréments• L'aneth stimule la germination des

semis de légumes : ajoutez quelquesgraines d'aneth à celles de carotte,chou, betterave, raifort et salade.

• Semez les pommes de terre, choux,salades, laitues et poireaux d'été ;après la mi-mai aussi les légumessensibles au gel comme le céleri, lestomates, concombres, courges,courgettes, maïs doux et poivrons.

• Vers la fin du mois, semez les haricotsnain et à rame, ainsi que la sarrietteet le basilic dans un sol bien chauffé.

• Après la mi-mai, plantez dans les bacset pots pour balcons, terrasses etrebords de fenêtres.

• Habituez les plantes en bac à leurséjour estival en les plaçant dehors àl'ombre.

Auto-approvisionnement

Tout frais sur la table: rien n'estmeilleur que les légumes et saladesdu jardin. Photo: Stephanie Hofschlaeger/pixelio

CÔTÉ JARDINVIE QUOTIDIENNE

Plaisir du jardin: bientôt les plantsseront grands et les tomates quiauront mûri au soleil pourront êtreconsommées directement au jardin.Photo: Pro Specie Rara

PÉRIODE DE SEMIS Les outils de jardin sont prêts, le plan de culture

est établit, les sachets de graines et les engrais sont achetés? Le départ est donné

pour les travaux de jardin après les Saints de glaces à la mi-mai. Un sol léger,

friable est important pour un bon départ de croissance.

Page 86: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

VIE QUOTIDIENNEJ’AIME MON MÉTIER D’AGRICULTEUR

Le métier d’agriculteurpermet de travailler enaccord avec la nature.

Il s’agit d’un métierdiversifié qui me

permet d’être heureuxen me levant le matin

et de me coucher avec le sentiment du

devoir accompli.

Dominic Passeraub (30 ans) de Getwing à Niedergampeln (VS):

Passion et fiertépour le métier

86 5 2010 · REVUE UFA

«J’aurais pu choisir plusieurs autres pro-fessions, mais je me suis décidé pourl’agriculture. J’aime ce métier et je suiscontent de me lever le matin. Il n’enexiste aucun autre qui soit aussi diversi-fié», explique le Haut Valaisan DominicPasseraub, jeune agriculteur de 30 ans. Ilhabite à Getwing in Niedergampeln (VS).Il quitte son domicile à 5 h du matin etparcourt 18 km pour se rendre à Lalden,ce qui lui prend 20 minutes. C’est danscette localité qu’il élève 12 vaches d’Hé-rens et deux Simmental. Une fois qu’il afini d’affourager ses animaux, D. Passe-raub part en direction de Visp, à 5 km delà, où il travaille en tant que suppléantdu chef d’exploitation du centre agricole.Durant la pause de midi, D. Passeraubcontrôle ses animaux et repousse le four-rage. Le soir, après la traite et après avoirdonné à boire aux veaux, il repart à lamaison. Le jeune agriculteur passe levendredi à l’Inforama Rütti à Zollikofen,où il suit une formation d’agro-techni-cien ES. C’est à l’âge de 16 ans que cejeune agriculteur entreprenant a reprisles vaches de son père et de son oncle.«On travaille toute la journée, on se lèvetôt le matin et on observe nos vaches. Lafièvre des combats de reines nous gagneplusieurs jours avant les concours pro-prement dits. Lorsque j’étais plus jeune,je n’arrivais pas à dormir la nuit précé-dente. Quand c’est une de mes propresbêtes qui gagne, ce que ressens est trèsdifficile à expliquer. C’est la récompensede mon travail», explique D. Passeraubavant d’ajouter: «Je partage ces momentsavec ma parenté ainsi qu’avec les amisqui nous ont aidés tout au long de l’an-née. C’est ce que j’apprécie dans ce mé-tier». Cette année, ses vaches ne partici-peront pas aux combats régionaux car ildoit surveiller les championnats. Il est eneffet président de l’alpage de Rotigendans le Turtmanntal. «Il s’agit d’unegrande fête populaire avec restaurationet autres activités. Des personnes issuesde toute la Suisse se rendent dans le Trut-manntal», explique D. Passeraub. Toutl’été, on assiste à une lutte hiérarchiqueentre les vaches, la reine de l’alpage étantcouronnée à la fin septembre.

Page 87: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

REVUE UFA · 5 2010 87

Notre prochaine éditionabordera les thèmes suivants

Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 Berne

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Schaffhauserstrasse 6,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias Roggli

réd; David Vulliemin, Anne-Marie Trümpi, assist..

Rédaction romandefenaco, c.p., 1070 PuidouxTél. 079 408 73 61Fax 021 946 02 22le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Schaffhauserstrasse 6,8401 Winterthour, MartinaBernet, Alex Reimann

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Hans PeterKurzen, responsable des éditions.

TirageAbonnements membres 75’989en allemand 62’524en français 13’465(contrôlé REMP/FRP en 09)Nombre d’exemplaires 78’845

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

PrepressStephan Rüegg, Iris Turke, AMW,Winterthour;Mattenbach SA, Winterthour

ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

PapierImprimé sur du Leipa 60 g/m2

papier avec cértificat FSC- etPEFC.

[email protected] www.ufarevue.ch

Groupes de paysannes Se mettre ensemble enfaisant preuve d’espritd’entreprise, développerun projet en harmonie etgagner de l’argent - undéfi pas évident.

Nettoyage dessilos de concentrésChez les porcs les maladiesfactorielles peuvent êtregénérées par des germesindésirables dans lefourrage. Il faut doncveiller à l’hygiène.

Conseils de semispour les céréalesLa récolte de céréales2010 n’a pas encoredébuté qu’il s’agit déjà deposer les jalons pour lessemis de la récolte del’année prochaine.

20 ans de semis enbande fraiséeLe semis en bande fraiséedu maïs dans les prairiesest une spécialité suisse.La fiche technique fournitdes conseils basés sur 20ans d’expérience.

Edition spéciale«Suisse Garantie»Les déclarations d’originesont très importantes pourse démarquer de laconcurrence étrangèredans le cadre del’ouverture des frontières.

ANIMAUXà vendre

Melkziegen, gemsfarbig; Gitzi� 032 392 29 47

Gitzifleisch ab Hof� 079 892 29 97

RH Kuh und RH Rind,ab Silobetrieb,� 079 723 61 25 Kt. BE

Miniature Horses,Stuten, sehr lieb,menschenbezogen,auch als Beistellpferdegeeignet� 079 720 52 89

Schafe, diverse,Flaschen-Schafe undgescheckte Lämmer� 079 763 72 19

ANIMAUXrecherche

Kuh oder Rind,Simmental, Code 60oder 70, wenn möglich mit Währ schaft fürMutter kuhhaltung� 079 812 98 67

Gurtkuhkalb undBlüemkuhkalb ev. auchStierkalb, sehr schöngezeichnet, mit guterAbstammung� 079 245 25 02

EMPLOISOffre

Responsable atelierlait, 200 têtes de bétailde haute valeurgénétique, robot detraite, région Fribourg ,possibilité de formati-on, brevet, Maîtrise,

insémination, TE, nousdemandons auminimun un CFCagricole , compétencesen informatique, bonsalaire, bon cadre socialvacances Week-end � 079 433 23 49

FOURRAGEà vendre

Grossballe, 15 Stk.,schönes Weizenstroh,ca. 250 kg pro Balle, ab Platz Fr. 20 / 100 kg� 079 514 69 87

Belüftungsheu,ca. 3-4 t, in Kleinballen,Blackenfrei� 052 385 40 51

25 Heu, Emd Rund -ballen, ab Kunstwiese,blackenfrei� 052 317 05 22

Suite de la page 76

Profitez de l’aubaine de vous adresserà tous les paysans suisses

LE BOUR D’ATOUT

www.landi.ch

Faux Profi Longeur de la lame 75 cm, avec manche en bois. 12003

Valable du 5 au 22 mai 2010QUANTITÉ LIMITÉE!

85.-Produits fourragersVaste assortimentdans votre LANDI.

www.fourrages.chInfoline gratuite0800 808 850

Page 88: Utilisation des in stal- lations de biogaz Page 12 La force de frappe

S E R V I C E

ROUGEETPIONNIER

MF6400GVS-Agrar AG, CH-8207 Schaffhausen Tél. 052 631 19 00, Fax 052 631 19 [email protected], www.gvs-agrar.ch