admission provisoire le paradoxe de exclusion...burim ferizi, 30 ans, originaire du kosovo, est...
TRANSCRIPT
ÉDITOSOMMAIRE
Introductionpage 2
Témoignagespage 3
Livret F: L’exclusion au fémininpages 4 - 5
Coin culturepage 5
Pleins feux sur deux associations pages 6 - 7
Focus EVAM page 7
Coin cuisine du monde page 8
Brèves pages 9 - 10
Agenda pages 11 - 12
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Requérant-e-s d’asile, réfugié-e-s, personnes admises à titre provisoire, autant de notions que le/la citoyen-ne rencontre régulièrement dans les médias. S’ils sont évoqués de manière quasi quotidienne, ces termes ne sont pas pour autant clairs pour le public. En revanche, ils ont pour point commun de véhiculer une idée des di$ cultés auxquelles sont confrontées les personnes concernées, et de « non intégration » dans la société. Certaines catégories, comme celle de « débouté-e-s » (requérant-e-s qui se voient refuser l’asile), peuvent paraître claires, dans la mesure où ce statut ne confère pas aux individus concernés la possibilité de s’inscrire dans un projet d’installation en Suisse; pour d’autres catégories, comme celle de réfugié-e statutaire, qui sous-entend une autorisation à s’installer en Suisse, l’intégration sociale et professionnelle est une priorité.
Reste une catégorie intermédiaire: celle dans laquelle s’inscrivent les personnes admises à titre provisoire. Mais qu’est-ce que l’admission provisoire (AP) ? L’admission provisoire (que l’on connaît également sous la dénomination de « Livret F », du nom du livret délivré) est un statut de substitution dont le but est d’accueillir provisoirement en Suisse des individus dont la demande d’asile a été rejetée mais dont le retour est impensable pour diverses raisons, notamment humanitaires. Dans l’immense majorité des cas, le caractère « provisoire » du séjour se compte en dizaine d’années. D’où un paradoxe di$ cile à vivre au quotidien : d’une part, le caractère provisoire du séjour engendre des restrictions (accès au marché du travail, à la formation post-obligatoire, à la mobilité), d’autre part, la transformation de l’admission provisoire en permis de séjour dépend de critères d’intégration alors que celle-ci n’est justement pas le but du séjour « provisoire » en Suisse. Il en résulte une situation où l’inté-gration est à la fois un phénomène empêché et une exigence pour accéder à un meilleur statut. Depuis quelques années, des actions sont menées au niveau fédéral et cantonal pour faciliter l’intégration professionnelle des personnes admises à titre provisoire à la fois sur le plan + nancier et sur le plan légal. Mais pour autant, comme en témoignent les di< érents articles de ce numéro, le travail à accomplir demeure important pour changer les mentalités, plus particulièrement des employeurs. L’une des premières mesures à prendre ne serait-elle pas de changer ce terme d’admis « provisoire » ?
Amina Benkais, Déléguée cantonale à l’intégration et che< e du BCI.
n° 36 - juin 2012
ADMISSION PROVISOIRE
LE PARADOXE DE L’«INTÉGRATION PROVISOIRE»
Livret F
Exclusion
PROVISOIRE
Le statut d’admis-e à
titre provisoire (livret F)
est généralement
méconnu, et ce, même
dans les milieux de la
migration.
La perception populaire est
souvent négative, car l’attention
peut être focalisée, de manière
réductrice, sur le fait que la
demande d’asile ait été rejetée,
ou en raison du quali" catif de
«provisoire». Pourtant, l’octroi
d’une admission provisoire
répond à des critères très stricts.
Le/la requérant-e doit notam-
ment fournir les preuves selon
lesquelles sa vie est en danger en cas de retour au pays,
comme pour Delphine Noamessi, participante au program-
me d’occupation (PO) cuisine de l’Etablissement vaudois
d’aide aux migrants (EVAM) (lire p.8) : «au Togo, mon mari s’est fait tuer. Ma vie et celle de mon " ls sont aussi en danger. Ici, je me sens protégée. Je ne peux pas partir».
Dans le canton de Vaud, une fois la décision de délivrer une
admission provisoire prononcée, les béné" ciaires restent
le plus souvent assisté-e-s par l’EVAM, même si, dans la
plupart des cas, ils/elles souhaitent s’intégrer rapidement,
notamment en apprenant la langue du canton auquel
ils/elles ont été «attribué-e-s» et en trouvant un emploi,
même peu prestigieux, comme le dit Hasmim Tonoyan,
également participante du PO cuisine: «si je peux rester ici, je veux trouver du travail. Sortir de l’EVAM pour ne plus être assistée». Or, la manière dont l’admission provisoire est
perçue par la société est importante, puisqu’elle peut avoir
des conséquences directes pour les personnes concer-
nées, par exemple lorsqu’elles entrent en contact avec des
employeurs potentiels, des maîtres d’apprentissage, des
voisin-e-s, ou encore des agences immobilières1. En outre,
la notion de «provisoire» accentue encore la perception
négative de ce statut, alors que dans les faits, les titulaires
du livret F restent des années, voire le reste de leur vie en
Suisse. En e% et, selon les chi% res de l’EVAM datant de " n
mars 2012, dans le canton de Vaud, 1’130 personnes
environ étaient au béné" ce d’une admission provisoire
depuis moins de 7 ans... alors qu’environ 1’330 l’étaient
depuis plus de 7 ans. Les titulaires d’une admission provi-
soire se retrouvent donc souvent face à une contradiction:
après cinq années de résidence en Suisse, les preuves
d’une bonne intégration, (ce qui implique notamment, dans
le canton de Vaud, de parler le français et d’être indé-
pendant-e " nancièrement) et en fonction de l’inexigibilité
d’un retour dans leur pays d’origine, ils peuvent prétendre
à l’obtention d’un permis d’établissement B. (Art. 84, LEtr). Or
les restrictions engendrées par l’admission provisoire, ainsi que
la méconnaissance des droits de ses titulaires les empêchent
souvent de trouver un emploi ou un logement, et donc de remplir
la condition de la bonne intégration: «Il est compliqué de trouver du travail. Souvent les annonces demandent un permis B, C ou la nationalité suisse. La notion de «provisoire» dissuade les patrons de nous embaucher. Une fois, un patron m’a dit qu’il préférait embaucher des permis B ou C» (Hasmim Tonoyan).
Depuis 2008, la Confédération a& che la volonté de promouvoir
activement l’intégration des admis-e-s provisoires, en versant aux
cantons un forfait d’intégration unique pour chaque personne,
une fois la décision prononcée, comme c’était déjà le cas pour les
réfugié-e-s. Cette contribution vise à promouvoir, au niveau canto-
nal, l’intégration en priorité
l’insertion professionnelle,
la formation et l’acqui-
sition de connaissances
linguistiques des admis-es
provisoires. Des progrès,
en matière d’intégration
des admis-es provisoires
ont été réalisés dans le
canton de Vaud, mais un
important e% ort reste à
accomplir, et ce dans de
nombreux domaines.
Sarah Vuilleumier Dolejš, collaboratrice BCI.
___________1. Admis mais exclus? Etude réalisée par le Forum suisse pour l’étude des migrations et de la population (FSM) mandatée par la Commission fédérale contre le racisme (CFR), Berne, septembre 2003.
INTRODUCTION
L’admission provisoire: une réalité méconnue...
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La brochure «Employer, c’est intégrer!»
publiée par le BCI rappelle que les titulaires
d’un livret F ont le droit d’exercer une activité
lucrative indépendamment de la situation
sur le marché de l’emploi et de la situation
économique. Elle présente les conditions
d’embauche des titulaires d’un permis F
et fournit des informations pratiques sur
les services de contact. La contribution de
tous est bienvenue pour la faire connaître
auprès des employeurs.
Pour commander gratuitement la brochure:
021 316 49 59 ou [email protected]
Delphine Noamessi est Togolaise, mère d’un
enfant elle est au béné" ce d’une admission
provisoire depuis 2009.
Hasmim Tonoyan est originaire
d’Arménie, mère de deux
enfants et titulaire d’une admis-
sion provisoire depuis 2010. «Ce que je voudrais? Travailler. Que travailler. Même s’il ne faut pas rêver. Il faut chercher!»
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Burim Ferizi, 30 ans, originaire du Kosovo, est arrivé en Suisse à l’âge de 10 ans, en 1991, avec les six autres membres de sa famille. Il a été titulaire d’une admission provisoire de 1998 à 2010, année où il a été naturalisé Suisse.
«Je suis arrivé en Suisse à l’âge de 10 ans. Alors que mes camarades d’école, et ensuite de gymnase partaient en voyage d’étude, puis en voyage de bac, je restais là, parce que mon permis F ne me permettait pas de voyager hors des frontières suisses. Je me suis inscrit au gymnase parce que je pensais que je ne pouvais pas faire d’apprentissage avec mon permis F. J’avais toujours bien travaillé à l’école et mes notes me permet-taient d’y entrer, alors mes professeurs m’ont proposé de continuer mes études pour obtenir un meilleur statut. J’espérais qu’en faisant le gymnase, j’obtiendrais rapidement le permis B, car je prouverais que j’étais intégré. Mais, malgré de nombreuses demandes, je ne l’ai jamais reçu. En dernière année de gymnase, j’ai eu l’impression de devenir fou. Je ne supportais plus d’être traité comme un criminel, alors que durant toutes mes années en Suisse, j’ai eu un comportement exemplaire, alors même que certaines personnes que je connais-sais et qui n’avaient pas de problème lié à leur statut, faisaient des bêtises. Je ne me con$ ais pas à mes amis car j’avais peur d’être jugé, et j’avais honte d’être titulaire d’un permis F. En sortant du gymnase, $ liale diplôme, j’ai commencé à chercher du travail, mais me suis vite heurté au refus des employeurs qui étaient réticents à engager des titulaires de permis F en raison de l’intitulé du statut et de la bureaucratie que l’on associe souvent –à tort– à ce permis. Je n’ai pas trouvé de travail à part auprès de quelques patrons qui étaient d’accord d’enga-ger des permis F. Ceux qui m’engageaient préféraient me donner l’argent au noir plutôt que de me le faire déclarer. J’ai enchaîné des petits jobs (jamais plus de deux semaines), alors que j’étais tout aussi quali$ é que mes amis qui sortaient, comme moi, du gymnase. Je ne voyais vraiment pas comment m’en sortir, et suis tombé dans une grave dépression. J’ai demandé la nationalité suisse en 2008, et l’ai obtenue en 2010. C’était comme la lumière au bout du tunnel ! Je pouvais en$ n me sentir ici chez moi ! Je ne trouve pas normal que les enfants de parents ressortissants étrangers soient traités comme des criminels, qu’on ne leur donne pas la chance d’évo-luer au sein de leur future société et qu’ils soient traités comme ceux qui ont « choisi » de partir, alors que l’on a fait toutes nos écoles en Suisse. Je ne m’étais jamais senti bien en Suisse, avant d’être naturalisé, parce que je ne me sentais pas chez moi. Quand j’étais plus jeune, je me souviens que je ne pouvais pas imaginer mon avenir ici, tant j’étais stressé à l’idée d’être renvoyé. »
Propos recueillis par Sarah Vuilleumier Dolejš, collaboratrice BCI.
Salah Ouadahi est originaire d’Algérie. Il est arrivé en Suisse en 1994 avec sa famille. Ils ont été titulaires d’une admission provisoire jusqu’en 2003.
«J’ai quitté l’Algérie le 27 juillet 1994 avec ma femme et mes deux $ ls. Une telle date ne s’oublie pas. En août 1994, nous avons déposé une demande d’asile. Nous avons obtenu une admission provisoire et avons été attribué au canton de Lucerne. Nous logions dans un centre pour requérant-e-s d’asile et admis-e-s provisoire loin de la ville de Lucerne. Toutes les nationalités se côtoyaient dans ce centre, et il y avait parfois des bagarres. Les conditions n’étaient pas très faciles avec deux enfants en bas âge. Nous avons commencé à apprendre l’allemand, mais notre langue maternelle était le français, trouver du travail était donc di5 cile. Comme les parents de ma femme habitaient à Aigle et y tenaient un restaurant, j’ai e6 ectué des démarches en vue de changer de canton d’attribution, et c’est comme ça que le 11 novembre 1994 nous avons pu déménager à Aigle. Là, j’aidais mon beau-père bénévo-lement au restaurant, et ma femme, qui était professeure de français en Algérie, a trouvé un travail comme serveuse à Villeneuve. En 1995 le restaurant de mes beaux-parents a fait faillite, et nous avons trouvé un appartement grâce à l’aide du patron de ma femme. On nous avait dit, dans les agences immobilières «qu’on ne louait pas aux permis F». En 1997, nous avons déménagé à Lausanne, où nous habitons toujours. Ma femme a rapidement trouvé un emploi à la Migros grâce au certi$ cat de travail que son patron de Villeneuve lui avait fait. Elle y travaille toujours. J’ai fait di6 érents travaux comme du ramassage de légumes, par exemple, et en ce moment je travaille comme concierge à 10% à Ouchy. Mais ma femme et moi n’avons jamais trouvé de travail dans nos domaines professionnels respectifs, l’enseignement du français et le journalisme, bien que nous ayions un livret B depuis 2003. Ces années d’admission provisoire étaient dif-$ ciles. Surtout au début. À Alger, nous étions à l’abri de tout. On était des «richteaux». J’avais étudié science po (dont deux ans à Paris), et ma femme était professeur de français. Mais dès qu’on est arrivé en Suisse, ça a été la dégringolade sociale. Il a fallu s’habituer!»
Propos recueillis par Sarah Vuilleumier Dolejš, collaboratrice BCI.
TEMOIGNAGES
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Salah Ouadahi est bénévolement chargé de communication pour le FEEL et Président de l’Association des Kabyles de Suisse.
Sites web de ces associations: http://www.forumetrangers.ch/j/http://www.kabyles-suisse.com/
DOSSIER: L’INTÉGRATION DES FEMMES ADMISES PROVISOIRES
Femmes admises à titre provisoire: e" orts d’intégration, dynamiques d’exclusion
Les femmes admises à titre provisoire en
Suisse vivent souvent des situations de pré-
carité et d’exclusion, liées à leur genre, à leur
statut, à leur position sociale et à leur par-
cours migratoire. Le travail de recherche de
Sophie Hodel, e" ectué pour le Centre social
protestant de Genève (CSP-Ge) d’octobre
2010 à juillet 2011, présente la perspective
des femmes titulaires du permis F sur les
enjeux qui conditionnent leur intégration en
Suisse.
L’admission provisoire, le « permis F », a de
provisoire surtout le nom : près de la moitié
(43.7% pour & n 20111) des titulaires d’un permis F
vivent en Suisse depuis plus de sept ans et une
grande partie de ses titulaires & nit par obtenir
un permis de séjour stable2. La reconnaissance
au niveau politique de cette nature durable du
permis F a fait qu’à partir de 20083, les restrictions
formelles à l’accès au marché de l’emploi ont été
levées et que des fonds, au niveau de la Confé-
dération, ont été débloqués pour encourager
l’intégration professionnelle et sociale. Malgré ces
améliorations, beaucoup de personnes admises à
titre provisoire vivent aujourd’hui dans des situa-
tions d’extrême di+ culté : elles vivent à la limite
du seuil de pauvreté, confrontées à des problèmes
récurrents de moyens, de dettes, de logements
inadéquats.
Les entretiens menés auprès de vingt et une
femmes admises à titre provisoire dans le canton
de Genève révèlent que de nombreux obstacles,
relevant de leur statut juridique, de leur position
socio-économique et de leur parcours migratoire,
entravent la sortie de la précarité. A ces obstacles
s’ajoutent, pour les femmes, d’autres liés au genre.
La plupart de
nos interlo-
cutrices sont
issues de pays
marqués par
des con/ its
violents comme
la Somalie, le
Kosovo ou la
Bosnie.
Nombre de femmes arrivent fragilisées par les
événements précédents leur exil, ayant fui des
situations de violences politiques, sociales, fami-
liales ou économiques. Parmi elles, plusieurs mères
célibataires ou veuves qui arrivent avec des enfants
en bas âge et d’autres qui ont été forcées de lais-
ser des enfants au pays auprès de membres de la
famille. Souvent leur admission en Suisse est due à
leur vulnérabilité psychique ou physique, qui rend le
renvoi inexigible.
Les di+ cultés liées
à l’exil, à la perte
de repères sociaux
et familiaux et aux
traumatismes issus
de l’expérience de
situations de
violences, se conju-
guent à celles
rencontrées dans le
nouveau lieu de vie.
Pour beaucoup d’entre elles, l’admission provisoire
ne leur a été accordée qu’au bout d’un long trajet
dans le système d’asile, semé de périodes d’at-
tentes et de rejets. Mais cette trajectoire n’aboutit
pas, avec le permis F, à une situation stable: l’admis-
sion provisoire ne représente pour nos interlocutrices
qu’une étape supplémentaire. Le « permis F » est
perçu comme un permis « non valable», facteur
d’exclusion de la société d’accueil et du marché du
travail. Il agit comme multiplicateur de la précarité : il
pérennise l’angoisse liée à une possibilité de renvoi
et le sentiment d’insécurité, tout en représentant un
obstacle à l’insertion professionnelle et sociale de
ses titulaires. Pour atteindre une plus grande stabi-
lité, nos interlocutrices aspirent à l’obtention d’un
permis de séjour (permis B). Mais l’obtention de ce
sésame est soumise au critère de l’intégration ; et qui
dit intégration dit d’abord indépendance & nancière,
et plus secondairement, acquisition de la langue et
insertion sociale en Suisse. L’accès au marché du
travail pour les femmes admises à titre provisoire
est très limité. Elles sont souvent dépourvues d’expé-
rience professionnelle et relativement peu formées.
Celles qui font exception ne peuvent que très rare-
ment faire reconnaître leurs expériences profession-
nelles en Suisse. Alors que le marché du travail tend
vers une professionnalisation de tous les secteurs,
elles n’accèdent qu’aux emplois les plus précaires,
mal rémunérés, notamment dans le secteur du
nettoyage. Vu la concurrence importante, elles sont
n° 36 - juin 2012
Je ne sais pas… C’est quoi l’inté-
gration ? Avoir un travail ? Parler le
français ? Les gens disent, « Toi, tu
n’es pas intégrée jusqu’à présent ».
Mais comment ?! C’est quoi l’inté-
gration ? Je travaille, je fais tous
les e" orts… ! (Sadia*, admission
provisoire, Somalie)
C’est pire que chez nous. Même
si on est pauvre, on ne vit pas
comme ça, ça rend malade. On
est prisonnier. Déjà dans la tête
on est prisonnier à cause des
choses qu’on pense, et encore
on est prisonnier ici, enfermé.
On étou" e. (Kizua*, admission
provisoire, Angola)
La suggestion d’Anne-Claude Gerber
Welcome (2009, 1h50 min.) est un ! lm français réalisé par
Philippe Lioret, avec Vincent
Lindon et Firat Ayverdi. Le ! lm
se déroule dans le Nord de la
France, à Calais. Il raconte les
aventures d’un maître-nageur
qui décide d’aider un jeune
migrant à rejoindre l’Angleterre.
Cette relation va permettre au maître nageur de
prendre conscience de di& érentes facettes d’une
certaine réalité migratoire tragique. Le scénario
a été élaboré sur la base de rencontres avec des
associations et des réfugiés de Calais. Un certain
nombre d’acteurs sont non-professionnels, notam-
ment le jeune couple qui essaye de se rejoindre
(frère et sœur dans la vraie vie).
On peut quali! er ce ! lm de «témoignage-! ction»
aux portes de notre quotidien. On y parle de pas-
seurs, de survie, de rêves, d’illégalité, et des pro-
blèmes que peuvent rencontrer ceux qui, dans le
pays de séjour, tentent d’o& rir un appui aux
migrants en di/ cultés. Ce ! lm, à échelle humaine,
met également en exergue le contraste pouvant
exister entre des réalités qui se côtoient bien souvent
sans se connaître. Finalement, il donne à voir une
certaine réalité migratoire à partir de l’individu, ap-
proche qui, je pense, contribue à faciliter une prise
de conscience de cette réalité auprès du public.
contraintes d’accepter des conditions de travail extrême-
ment dures, situation dont les employeurs tirent avantage.
Les horaires de travail et la 4 exibilité exigée sont di/ cile-
ment compatibles avec une vie familiale, ce d’autant plus
que les places de crèche font souvent défaut ou qu’elles
n’ont pas les moyens
de les payer. Malgré
des e& orts et sacri! ces
conséquents, rares sont
les femmes qui par-
viennent à atteindre une
stabilité ! nancière. Bien
que di& érente, la situa-
tion des femmes au foyer n’en est pas moins di/ cile.
Contrairement à leurs époux ou enfants, elles ne béné-
! cient pas du travail et de la formation comme portes
d’accès à la société, et sont davantage confrontées au
risque d’isolement et d’exclusion. D’autant plus que
souvent, les moyens ! nanciers pour participer à la vie
sociale font défaut. Poser l’indépendance ! nancière
comme critère d’intégration et condition d’obtention du
permis B témoigne d’une vision de l’intégration unilaté-
rale, dont la réalisation dépendrait des seuls e& orts de
l’étranger. Pour permettre aux femmes admises à titre
provisoire une intégration qui est en même temps une
sortie de la précarité et une intégration sociale, il faut
prendre en compte les di/ cultés subjectives et les en-
traves structurelles dont témoignent nos entretiens. A ce
titre, il est urgent d’abandonner la catégorie du permis F
comme une admission « provisoire », source d’angoisses
psychologiques et de discriminations. Il est aussi indis-
pensable de se focaliser sur les conditions structurelles
du marché du travail. En! n, en ce qui concerne particu-
lièrement les femmes, le manque de places de crèche
comme barrière formelle à leur participation sociale et
professionnelle doit être combattu.
Depuis quatre ans, les cantons reçoivent de la Confédéra-
tion des montants destinés à l’intégration des personnes
admises à titre provisoire (les « forfaits d’intégration »). Les
nouveaux dispositifs en cours d’élaboration doivent tenter
de prendre en compte ces di/ cultés, a! n d’atténuer et
non de renforcer ces dynamiques d’exclusion. Ils devraient
davantage porter leur attention sur les besoins de leurs
béné! ciaires, y compris les plus vulnérables, et non sur
leur seule intégration professionnelle.
Sophie Hodel,[email protected]
Lien vers le texte intégral de la recherche: http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2012/01/12/permis-f-lexclusion-au-feminin
___________________1. Statistiques fédérales en matière d’asile 2011.
2. Entre 2009 et 2011, 7’204 personnes admises en Suisse à titre provisoire ont
obtenu le permis sur la base de l’article 84, al. 5 de la loi fédérale sur les étrangers
(LEtr).
3. Année d’entrée en vigueur de la nouvelle Loi sur l’Asile (LAsi) et de la Loi sur les
Etrangers (LEtr).
* Prénoms d’emprunt
Anne-Claude Gerber est en charge du programme
Mentorat Emploi Migration (MEM). Il s’agit d’un projet
pilote de l’EPER (Entraide protestante suisse) visant
à favoriser l'insertion professionnelle des migrants
quali! és ressortissants des Etats tiers (états extra-
européens) établis dans les cantons de Vaud et de
Genève, en complément aux dispositifs d'insertion
professionnelle existants dans ces deux cantons.
Le mentorat se dé! nit par l'accompagnement d'une
personne se trouvant en situation de transition. Les
échanges instaurés dans le cadre du MEM doivent
permettre à la personne migrante d'acquérir tout un
savoir informel sur le marché de l'emploi local dans sa
branche/profession, et donc de pouvoir s'orienter de
façon réaliste et la plus e/ cace possible. Les profes-
sionnel-le-s actifs et actives dans tous les domaines
peuvent devenir mentors bénévoles.
Pour plus d’information ou pour participer:
www.mentoratemploimigration.ch
Peut-être on a des papiers de
notre pays mais personne ne
te demande ce que tu as fait
avant.
(Angela*, admission provisoire,
Angola)
LE COIN CULTURE
APPARTENANCES - CENTRE FEMMES
L’expérience du Centre Femmes d’Appartenances
Chaque jour des femmes et leurs enfants issus des quatre coins du monde franchissent le seuil du Centre Femmes à Lausanne...
Elles viennent pour apprendre à parler le français ou apprendre à coudre, elles viennent également rencon-trer d’autres femmes, tisser des liens, sortir de l’isole-ment. Le Centre Femmes Appartenances à Lausanne, tout comme l’Espace Femmes Riviera, a construit un dispositif qui prend en compte la spéci$ cité genre dans la migration. Le lieu o% re des activités de formation et de socialisation aux femmes migrantes ainsi qu’un «accueil enfants» pour leurs enfants en âge préscolaire. Ainsi, les participantes peuvent venir accompagnées par leurs enfants en bas âge et, pendant qu’elles participent à un cours, ou à une activité que le Centre Femmes leur propose, ils sont pris en charge à l’Accueil Enfants où ils pourront jouer avec d’autres enfants et se familiariser avec la langue française. Ces femmes sont toutes migrantes: elles ont quitté leur maison, leur ville ou leur village. Elles ont peut-être également quitté leur mère, leurs sœurs, leurs voisines, et se retrouvent dans un environnement inconnu, sans repères, ne compre-nant ni les codes culturels, ni la langue. Si elles ont en commun leur identité de femmes, leurs préoccupations de mères, leurs provenances sont diverses, comme le sont leur milieu social, le nombre d’années de scolarité, leurs statuts socio-économiques ou leurs parcours migratoires. Un certain nombre de ces participantes sont au béné$ ce d’une admission provisoire, d’un per-mis F. Issues principalement des Balkans et de pays de la Corne de l’Afrique (Ethiopie, Erythrée, Somalie), ces femmes fréquentant le Centre Femmes sont parfois mères d’enfants en bas âge, souvent en situation de monoparentalité et très isolées. Certaines récemment arrivées en Suisse, mais dans la plupart des cas habi-tant à Lausanne depuis de nombreuses années, ces participantes vivent dans l’incertitude, avec la di0 culté de faire des projets sur le long terme. On sait que dans le cadre de la politique migratoire mise en place en Suisse, l’insertion professionnelle ainsi que l’autonomie $ nancière sont des critères importants pour l’octroi d’une autorisation de séjour. Ces critères défavorisent fortement les femmes mères d’enfants en bas âge puisqu’il leur est di0 cile de trouver un mode de garde adapté. En e% et, elles ne peuvent s’appuyer sur un réseau familial et d’autre part, n’étant pas actives professionnellement, il leur est très di0 cile voire impossible de trouver une place en crèche pour leur(s) enfant(s). Pourtant, et on peut le constater jour après jour, malgré cette incertitude, lorsque le cadre le leur permet, elles sont prêtes à s’investir dans un parcours d’apprentissage et elles se donnent tous les moyens
pour s’acheminer vers un parcours d’intégration sociale. Leurs premières demandes s’organisent souvent autour de la communication: apprendre le français pour pouvoir comprendre l’enseignant-e de son enfant, pour aller chez le médecin seule, pour trouver peut-être du travail, pour pouvoir un jour obtenir un permis qui pourra leur assurer une certaine stabilité. Cependant, le Centre Femmes est aussi un espace qui leur permet de briser l’isolement: en e% et le centre permettra non seulement à ces femmes de se mettre en situation d’apprentissage, que ce soit à travers les cours de français ou ceux de couture mais aussi de créer des liens avec d’autres femmes, d’autres mères. Malgré leur situation précaire liée à leur statut juri-dique, elles s’investissent dans les formations, participent activement aux activités de rencontres et gardent l’espoir qu’un jour elles pourront obtenir un permis qui leur per-mettra d’élever leurs enfants en sécurité. Ces moments de rencontres, ces liens tissés au jour le jour, leur permettent de renforcer leurs compétences et leur donnent des outils de compréhension de leur environnement social favorisant ainsi leur intégration.
Annie Piguet, Responsable Centre Femmes
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Le Centre Femmes
Le Centre Femmes, l’un des espaces sociaux de l’Association Appartenances Vaud, est un lieu de rencontres et de formation destiné à des femmes migrantes adultes, en situation de précarité, et à leurs enfants en âge préscolaire. Les formations et les acti-vités mises en place ont comme objectif que chacune puisse augmenter son pouvoir d’agir tant sur sa propre vie que sur son environnement familial et social.A travers l’apprentissage et les échanges avec d’autres femmes, les participantes renforcent leurs compé-tences, acquièrent des connaissances et développent une plus grande con$ ance en elles, ce qui facilite leur intégration.
Le Centre Femmes o% re: accueil, orientation sociale, cours de français et de couture, rencontres commu-nautaires, activités ponctuelles, sorties et visites. Un accueil est proposé aux enfants des participantes.
Pour plus d’informations: www.appartenances.ch
Accueil et permanence téléphonique :Lundi : 14h-17hMardi : 9h-12h et 14h-17hMercredi : 14h-17hJeudi : 9h-12h
Tél. 021 351 28 80Centre Femmes - AppartenancesRue des Terreaux 10 (4e étage), 1003 Lausanne
FOCUS SUR LE SECTEUR NORD OUESTLE SAJE
L’admission provisoire, «Admis-es mais exclu-e-s
1»?
Ce titre est celui d’une étude réalisée en 2003 par le Forum suisse pour l’étude des migrations et de la population (FSM). Cette étude relève le caractère paradoxal de l’admission provisoire. En e# et, la durée de séjour étant provisoire, l’inté-
gration des béné$ ciaires n’est pas un but. Les conditions de
séjour sont donc restrictives sur le plan de l’accès au travail,
aux assurances sociales, à la formation, etc., ce qui entraîne
une forte exclusion de cette population. Or, dans plus de
80% des cas, le séjour se prolonge et o# re la possibilité,
après 5 ans sur le territoire suisse, de demander un permis
de séjour B. Pour l’obtenir, il faut démontrer une intégration
exemplaire. La nouvelle Loi sur les étrangers (LEtr) de 2005
a permis de faciliter l’accès au travail et à la formation des
personnes admises à titre provisoire. Elle o# re la possibilité
de demander le regroupement familial au bout de 3 ans de
séjour en Suisse, et de béné$ cier de mesures d’intégration
pour faciliter l’accès au marché du travail.
Cependant, on constate que le livret F représente toujours
un obstacle à l’intégration. Les employeurs peinent à recon-
naitre ce statut et souvent n’engagent pas. Sans emploi il
y a certes accès à l’aide sociale mais celle-ci est inférieure
de moitié à celle que reçoivent les citoyen-ne-s suisses ou
les titulaires de permis de séjour B ou C2. Les possibilités
de formation sont également limitées. Le Service d’aide
juridique aux exilé-e-s (SAJE) de l’EPER aide les personnes
à e# ectuer la demande du permis de séjour B. L’indépen-
dance $ nancière est requise de même que des preuves
d’une bonne intégration sociale sous forme d’attestations
de participation à des cours de français et à d’autres forma-
tions, des preuves d’activités associatives et sportives, ou
encore des lettres de soutien de l’entourage et des amis. Il
faut donc réunir des conditions exemplaires, di4 cilement
réalisables même pour des citoyens suisses ou des béné$ -
ciaires de permis de séjour. Le livret F, obstacle structurel à
des personnes amenées à rester, incarne une inégalité de
traitement que subit une population déjà fragilisée par son
exil forcé.
Tessa van Rooijen Obregon, Responsable projet SAJE a.i.
1 Etude réalisée par le Forum suisse pour l’étude des migrations et de la
population (FSM) mandatée par la Commission fédérale contre le racisme (CFR),
Berne, septembre 2003.
2 Gafner, Mafalie. 2008. Autorisations de séjours en suisse. Un guide juridique.
Lausanne, la Passerelle
Comment favoriser la cohabitation entre
les personnes admises à titre provisoire
et les populations locales ? Rencontre
avec Cécile Ehrensperger, responsable
de l’Etablissement vaudois pour l’accueil
des migrants (EVAM) pour le secteur
Nord & Ouest.
Quelles sont les actions spéci$ ques des di# érents secteurs de l’EVAM ?
Depuis 2006, L’EVAM est divisé en secteurs (Est, Grand Lausanne et Nord & Ouest), délivrant ainsi des prestations égales dans toutes les régions et favorisant un rapport de proximité avec les migrant-e-s. Pour bien vivre, il faut se sentir à l’aise dans son environnement. Pour ce faire, nous créons des projets qui favorisent les rencontres entre les migrant-e-s et les populations locales. Je ne fais jamais d’actions ciblées «admis provisoires» ou «requérant-e-s» (requérants d’asile, titulaires de permis N), c’est pourquoi je préfère parler de «migrant-e-s» au sens large. La rencontre s’organise autour d’activités qui permettent de tisser le lien avec la popula-tion. L’objectif est de casser les peurs et/ou les préjugés. En construisant du lien, on favorise le bien-vivre ensemble.
A quels types d’activités participent les migrant-e-s ?
Nous avons récemment inauguré à Yverdon, à la Faïencerie 5, un immeuble de l’EVAM qui vient d’être totalement rénové. En plus des logements destinés aux migrant-e-s, nous avons construit un espace ouvert au public, composé d’un cybercafé et d’une salle de loisirs a$ n de favoriser le dialogue avec les habitant-e-s du quartier et créer une opportunité de rencontre. Chaque année, Yverdon-les-Bains organise aussi « Rue pour tous », une manifestation soutenue par la Ville avec la collabo-ration de nombreux partenaires. Suite à un manque d’e# ectif et après une brève formation par la police, les migrant-e-s ont assuré la sécurité durant l’événement. Depuis, ils/elles sont régulièrement appelé-e-s pour garantir la sécurité lors de dif-férentes manifestations dans la région. Je crois à la rencontre individuelle, que ce soit par le biais d’une activité ou d’un événement organisé.
Quels sont, selon vous, les principaux obstacles liés à l’intégration des admis-e-s provisoires ?
Les opportunités de rencontres, encore et toujours. Pour de nombreuses personnes admises à titre provisoire, leur statut les place dans une situation de honte. Certaines baissent la tête, s’isolent. Notre challenge, c’est de leur donner l’occasion d’aller à la rencontre de l’autre, de favoriser les contacts et la bonne entente.
Propos recueillis par Leïla Rouiller, collaboratrice BCI.
EVAM
Le SAJE a pour objectif principal d’informer, d’orienter
et de défendre juridiquement les requérant-e-s d’asile
attribué-e-s au canton de Vaud. Il assiste aussi les
personnes titulaires d’un permis F en vue de l’obten-
tion d’un permis B humanitaire dans des procédures
relatives à leur autorisation ou conditions de séjour. Il
est aussi à disposition des professionnel-le-s et de la
société civile pour des informations relatives au droit
d’asile.
CONTACTS
SAJE (Service d’Aide Juridique aux Exilé-e-s)
Rue Enning 4
1003 Lausanne
Tél. 021 351 25 51
COIN CUISINE DU MONDE
Immersion dans un programme d’occupation (PO) de L’EVAM
Suite à la révision de la loi fédérale sur l’asile (LAsi), votée par le
peuple en 2006, L’EVAM a développé des mesures d’intégration
destinées aux personnes admises à titre provisoire (permis F) et
aux requérant-e-s d’asile en procédure (permis N). Ces mesures permettent aux participant-e-s d’acquérir des connaissances et de les pratiquer en vue d’une recherche d’emploi ou d’un retour au pays. Les programmes d’occupation servent égalementà lutter contre le désoeuvrement et améliorent l’image des requérants d’asile dans la société d’accueil (www.evam.ch). Parmi ces mesures,
# gurent les PO, et notamment le PO cuisine. 15 personnes, sur
une base d’un tournus, chacun-e travaillant 80 heures par mois,
alimentent 5 centres EVAM. Le PO cuisine permet également à 24
participant-e-s, par année, de suivre une formation d’une année,
comportant un examen # nal avec, à la clé, un certi# cat reconnu
par « Hôtel & GastroFormation ». Nous avons rencontré une dizaine
de participant-e-s de cette mesure et leurs formateurs. Comme il
est coutume une fois par trimestre, les participant-e-s ont cuisiné
les recettes de leurs choix. A l’aspect convivial, s’ajoute un aspect
pédagogique à travers le partage des ingrédients utilisés, des
quantités et des méthodes de cuisson, le tout dans la langue
de Molière. Après un dressage soigné, tous les participants se
retrouvent en salle de cours et mangent ensemble les plats
confectionnés par leur soin. Ce sont ces délicieuses recettes que
nous vous proposons ici.
Pita au fromage, Bosnie
Herzégovine1.5kg de cottage cheese *
400g de crème 35%
2 œufs
2kg de pâte « jufka » déjà
confectionnée
2kg de beurre
-Fondre le beurre
-Tremper la pâte dans l’eau
-Beurrer la pâte et étaler le cottage
cheese
-Répéter l’opération 3 ou 4 fois,
jusqu’à ce que la prépraration
ressemble à une lasagne
-Mettre au four 20 minutes à 200°c
Note: La pita présentée est au fromage, mais il existe de
nombreuses variantes telles qu’aux épinards, aux patates, à la
viande, sucrée,…
Boeuf sauce arachide, Guinée Conakry2kg de ragoût de
bœuf à mijoter*
1kg de tomates
600g d’oignons
1kg de riz basmati
1.5kg de carottes
1kg de pommes de
terres
2kg de banane plan-
tain
400g de pâte arachide
0.2dl d’huile d’ara-
chide
100g de concentré de tomates
-Mélanger la viande avec les oignons, assaisonner avec du sel,
du poivre, de l’aromat et des herbes de provence.
-Faire revenir la viande dans l’huile, couvrir d’eau
-Après 15 minutes de cuisson, ajouter les tomates coupées en
petits dés ainsi que le concentré.
-Après 10 minutes, ajouter les carottes et les pommes de terre coupées
en cubes d’environ 3 cm ainsi que la pâte d’arachide.
-Détendre avec de l’eau et terminer la cuisson, environ 45
minutes à feux doux.
-Pendant que la viande termine de cuire, faire revenir le reste
des oignons dans un peu d’huile, ajouter le riz et le laisser dorer,
mouiller avec de l’eau, 2 x le volume de riz, saler et laisser cuire
doucement jusqu’à évaporation complète du liquide.
-Recti# er l’assaisonnement, dresser sur une jolie assiette et garnir
avec les bananes coupées en tranches d’un demi centimètre
préalablement salées et passées dans un bain d’huile à 180°c.
Riz sauce feuille, Sierra Leone800g de riz basmati*
300g de feuilles de patates
douces
3 oignons
100g de tomates
1kg de poulet
400g de poissons
300g d’huile de palme
150g de gombos
-Couper le poulet en mor-
ceaux et bien le laver
-Parer les gombos, les laver
et les couper en morceaux
-Blanchir les feuilles de patates douces, les égoutter et les rincer
sous l’eau froide
-Préparer la sauce piment en mixant les piments, les tomates et
les oignons, assaisonner de sel et d’aromat
-Faire cuire le poulet et le poisson à couvert dans l’eau légère-
ment salée
-Sortir le poulet et le poisson en enlever les os et les arrêtes
-Remettre dans le fonds de cuisson, ajouter les feuilles de patate
douce émincées, les oignons hachés, les gombos, l’huile de
palme et laisser cuire jusqu’à évaporation quasi-totale du liquide
-Servir avec le riz basmati et le piment
Bamia, Iran1kg de farine*
250g de beurre
2 œufs
1kg de sucre vanillé
10g de safran
2dl de sirop d’orange
5 grammes de bicarbonate de
sodium
1l d’eau
1l d’huile à frire
-Chau< er l’eau et le beurre, incorporer ensuite la moitié de la
farine et mélanger
-Mettre la pâte obtenue dans le batteur et incorporer doucement
le reste de la farine (opération très longue).
-Chau< er de l’eau, le sucre vanillé et le safran pour faire un sirop.
-Une fois la pâte rendue élastique, ajouter le bicarbonate et les
deux œufs. Bien mélanger.
-Faire chau< er l’huile.
-Mettre la pâte dans un sac à douille
-Frire à l’huile chaude comme un « churros »
-Tremper le bamia dans le sirop safrané et l’égoutter sur un
papier.
*Toutes les recettes sont calculées pour 10 portions
n° 36 - juin 2012
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BRÈVES
BRÈVESLes Assises de l’immigration 2012
La Chambre cantonale
consultative des immigrés (CCCI) organise les 10ème Assises de l’immigration sur les thèmes de l’inter-culturalité et de la place
des enfants migrants dans le cadre de l’école, le 9 juin 2012 à Renens. La journée débutera par des apports théoriques et des ateliers thématiques puis se clôturera
par une table ronde.
Programme et inscriptions auprès du BCI : 021 316 49 59
ou sur le site de la CCCI : www.vd.ch/ccci
Les Journées de la diversité à Monthey
La commission à l’intégration des étrangers de la ville de
Monthey, en collaboration avec le service culturel et les as-
sociations de la Maison du Monde, organise chaque quatre
ans depuis 1996, une manifestation plurielle dénommée
«Les Journées de la diversité». Ces journées sont l’occa-
sion de mettre en valeur la diversité et la richesse cultu-
relle de la ville de Monthey ainsi que le travail de ses
associations et institutions. Placées sous la thématique
du maintien de la langue et de la culture d’origine, elles
s’articulent autour de trois axes complémentaires : l’édi-
tion de recommandations pour les professionnel-le-s et
les parents a% n d’aider et «justi% er» ce maintien; un focus
sur la culture Rom, mettant en évidence «les cultures
qui dérangent»; et en% n une série d’activité abordant la
thématique de la fabrication d’identités multiples. Sont
également au programme durant ces journées: le concert
de Goran Bregović, le vernissage d’une fresque murale,
une exposition de photos d’Yves Leresche et une grande
fête populaire autour du jeu dans le monde.
Dates de l’événement: 1er et 2 juin 2012. Programme détaillé
disponible sur : www.monthey.ch ou www.maisondumonde.ch
Retour sur la semaine de lutte contre le
racisme
Pour la première fois, tous les cantons romands ainsi que
le Tessin ont uni leurs forces pour lancer une campagne
de sensibilisation à l’occasion de la Semaine internationale
d’actions contre le racisme qui s’est déroulée du 21 au 28
mars 2012. La promotion de la diversité et de la multicultu-
ralité ont été les piliers de cette campagne. Sous le slogan
«La diversité, une valeur suisse ?» plus de 35’000 a* ches
et supports publicitaires (cartes postales et sets de tables)
ont été di+ usés dans di+ érentes villes, institutions, asso-
ciations ou restaurants du canton.
Se sont également succédés manifestations, expositions,
ateliers, % lms, débats et repas interculturels favorisant les
rencontres et le dialogue. Placée sous le signe de la diver-
sité, cette sixième édition de la Semaine de lutte contre le
racisme a permis d’exprimer la richesse de nos sociétés
démocratiques, mais également les tentations de rejet et
de racisme qui peuvent émerger. En% n, dans le cadre de
cette Semaine, le BCI a lancé pour la première fois un appel
aux projets ce qui a permis de co-% nancer les activités
pluridimensionnelles des villes de Nyon, Vevey et Orbe.
Pour plus d’informations : M. Migjen Kajtazi, chargé du pôle
«prévention contre le racisme et la discrimination».
Tél. 079 303 28 23, email : [email protected]
Des nouveautés sur migesplus.ch
Le site migesplus.ch dont le but est d’assurer aux
migrant-e-s vivant en Suisse l’égalité d’accès à l’informa-
tion sur la santé a élargi son o+ re. Les brochures, % ches
descriptives et autres supports thématiques sur la santé
et la migration sont désormais disponibles en allemand,
français, italien, anglais, espagnol, portugais, turc, albanais,
serbe, croate et bosniaque. Cinq nouvelles brochures, dont
certaines ont reçu un soutien % nancier de migesplus.ch
ont également été publiées et sont téléchargeables gratui-
tement sur : www.migesplus.ch
© Yves Leresche, 2008
BRÈVES
Un nouveau chef au Service de la population
Stève Maucci, actuel secrétaire
général adjoint du Département de
l’intérieur, succèdera à Henri Rothen à la tête du Service de la popula-tion (SPOP), lors du départ de ce dernier à la retraite. Agé de 41 ans et titulaire d’une licence en droit, Stève Maucci suit depuis 2003 les ques-tions relatives à la migration au sein du Département des institutions et des relations extérieures (DIRE), devenu depuis 2007, Département de l’intérieur (DINT), entretenant ainsi des relations étroites avec le SPOP.
Henri Rothen a dirigé le Service durant dix ans. Il s’est notamment impliqué dans la politique migratoire et a réussi à réduire les délais de traitements des demandes de permis de séjour. Il a également réorganisé l’état civil cantonal et mis en exploitation un centre destiné à l’enregistrement des demandes de documents d’identités biométriques. Sous sa direction, le SPOP a été profondé-ment restructuré dans le souci de le mettre au service des administrés. Le Bureau cantonal pour l’intégration remercie M. Rothen pour son engagement et lui souhaite une dynamique et productive retraite.
D’après le communiqué de presse du Bureau d’Information et de Communication de l’Etat de Vaud.
Feuilles informatives de la Protection suisse des animaux (PSA) traduites en 7 langues
La Protection suisse des animaux PSA a rédigé des feuilles informatives sur la détention respectueuse des besoins des animaux de compagnie, traduites dans 7 langues étrangères (albanais, anglais, portugais, serbe, croate, espagnol et turc). Elles sont téléchargeables gra-tuitement sur le site de la Protection suisse des animaux: http://www.tierschutz.com/publikationen/mb_fremdsprachen.html. Possibilité également de les commander par téléphone au 061 365 99 99 ou par email : [email protected].
« Votre Ville, Votre Vie, Votre Voix »
Dès le 24 mai 2012, le Bureau lausannois pour l’intégration des immigrés (BLI) lance une large campagne d’information sur les droits politiques qui vise à favoriser la participation citoyenne. Avec le soutien de la Commission fédérale pour les questions de migration, en collaboration avec le Secrétariat municipal, le Service du développement de la Ville et de la communication ainsi que la Délégation à la jeunesse, le BLI donne un prolongement à une première campagne d’infor-mation mise sur pied à l’occasion des élections communales 2011.
Cette fois, l’idée est de pérenniser un programme d’actions durant la législature 2011-2016. La Ville de Lausanne veut inciter tous les nouveaux citoyens et les nouvelles citoyennes, qu’ils/elles soient d’ici ou de plus loin, à user de leurs droits politiques. Six rendez-vous (trois visites d’institution, une fête pour les jeunes de 18 ans, deux séances d’information), une brochure mode d’emploi pour mieux comprendre la citoyen-neté, un % lm, un bus qui sillonnera les quartiers de Lausanne : le programme, qui s’étend, dans un premier temps, jusqu’à la % n de l’année, est riche. A découvrir sur www.lausanne.ch/votations.
Carnet rose
Fanny Spichiger, Adjointe à la Che& e du Bureau cantonal pour l’intégration a donné naissance à son premier enfant, un petit garçon prénommé Enzo, né le 26 avril à 9h08 à l’hôpital d’Yverdon-les-Bains. La mère et l’enfant se portent tous deux à merveille. Nous souhaitons la bienvenue à ce nouvel habitant de notre canton. Fanny Spichiger sera en congé maternité jusqu’au mois d’octobre.
BRÈVES
n° 36 - juin 2012
AGENDA
apéritif. Venez rencontrer l’Ecole d’Art et Atelier Ouvert de Perquin, Salvador, et le groupe Amnesty de Lausanne pour ré" échir ensemble aux dé# s du travail dans le domaine des droits des migrants. Lieu: Espace MOZAIK, Côtes-de-Montbenon 15Entrée libre, chapeau à la sortie Renseignements et inscriptions : [email protected]: www.appartenances.ch
Vendredi 15 juin 2012, Université de Lausanne, de 9h00 à 17h00Colloque parascolaire organisé par la Ville de Lausanne sur le thème: «Transmettre des valeurs: quelles missions socio-éducatives pour l’accueil parascolaire des 4-15 ans ?», avec la présence d’Anne-Catherine Lyon, Conseil-lère d’Etat et d’Oscar Tosato, Conseiller municipal. Lieu: Anthropole, auditoire 1031Renseignements: Claire Attinger, responsable du colloque: 021 315 68 31Inscriptions: 021 315 68 08Site: www.lausanne.ch
Vendredi 15 et samedi 16 juin 2012, Renens5ème édition du festival FESTIMIXX sur le thème «Les cordes du Monde» avec la participation notamment de Manu Dibango, légende vivante de la world music mais également d’artistes locaux. Entrée libreLieu: terrains de VerdeauxRenseignements et programme détaillé : www.festimixx.ch
Samedi 16 juin 2012, LausanneLe Centre pour l’action non-violente (CENAC) propose le dernier module de son programme de formation : «Couple et non-violence».Lieu: Espace socioculturel Pôle Sud, Rue J.-J. Mercier 3Renseignements et inscriptions: Rachel Gillard-Miaz, 021 661 24 34 (lundis), [email protected]: www.non-violence.ch
Samedi 23 et dimanche 24 juin 2012, Moudon, la journéeLe Groupe Suisse-Etrangers de Moudon et Région propose un Tournoi de football multiculturelLieu: terrains Place d’armes de ValacrêtRenseignements: www.suetmo.ch
ÉVÉNEMENTS
Dimanche 3 Juin 2012, Lausanne, dès 15h00 Récital de Guitare classique du Venezuela organisé par l’Asociación Venezolana Suiza (AVES), avec le soutien de l’ Ambas-sade du Venezuela et du Musée historique de Lausanne. Le duo Silva-Lozano, # dèles héritiers des écoles des Maestros Antonio Lauro et Alirio Díaz, vous invitent à découvrir la richesse de la musique vénézuélienne, à travers leurs propres compositions et adapta-tions d’airs populaires. Lieu: Musée historique de Lausanne, Place de la Cathédrale 4. Entrée libre, collecte.
Dimanche 3 juin 2012, Granges- Marnand, dès 11h00CREAR.AR fête ses 10 ans avec une Grillade Argentine. Au programme: repas traditionnel, truco, activités sportives, tombola, concert par le duo Medina-Ray, milonga.Lieu : Salle du Battoir Renseignements et réservations: www.crearar.ch
Mercredi 6 juin 2012, Chavannes-Renens, de 20h00 à 22h00La Croix-Bleue organise une soirée-conférence sur le thème: « EMOTION-quand tu m’emportes. Mieux gérer ses émotions » avec comme oratrice M.-F. Salamin, thérapeute. Lieu : Point-Bleu, Av. de la Gare 31Renseignements : D. Grisel, 021 633 44 32 ou 076 552 71 64Site: www.croix-bleue.ch
Mercredi 6 juin 2012, Renens, de 19h30 à 21h30Projection du # lm «Une comédie touchante, délicate, drôle, et pleine de # nesse», par l’Association Femmes solidaires sans frontières (FSSF).Lieu: rue Neuve 4b Renseignements: 076 220 93 92,[email protected]: www.zen3.net/fssf
Jeudi 7 juin 2012, Lausanne, 18h00L’art communautaire au service de la mémoire historique. Conférence suivie d’une discussion et d’une rencontre informelle autour d’un
Vendredi 6 et samedi 7 juillet 2012, AigleL’association AMIS organise «La Fête des Couleurs - Festival du monde». Spectacles tout public, concerts, danse, conteurs, artistes de rue, foloklore et animations ethniques seront au programme. Sans oublier, le cortège avec 400 enfants des écoles et des artistes de la fête.Lieu: Planchette, Place des Couleurs Renseignements: Serge Paccaud, 079 699 11 94
Mercredi 1er août 2012, Moudon, la journéeFête nationale, journée escapade sur le thème «La Suisse ouverte que nous aimons!» avec notamment un brunch montagnardRenseignements: www.suetmo.ch
Samedi 8 septembre 2012, Moudon, la journée«Tournée des fermes de la Municipalité», par Le Groupe Suisses-Etrangers de Moudon et Région.Renseignements: www.suetmo.ch
Samedi 8 septembre 2012, Villeneuve, dès 14h00 L’association Arc-en-Ciel organise sa traditionnelle fête multiculturelle dans le quartier des Narcisses. Au programme: animations et jeux pour petits et grands. Un mur de grimpe sera monté pour l’occasion ainsi qu’une tyrolienne. Concert de Richard Delavy et de ses musiciens, stands de nourriture et boissons du monde entier dès 18 heures. Dès 20 heures, animation musicale avec un groupe de jazz itinérant. En # n de soirée, groupe africain Benkadi Renseignements: www.assocarcenciel.ch
Jeudi 13 septembre 2012, Moudon, la soiréeRéception des nouveaux habitants et jeunes citoyens organisé par le Groupe Suisse-Etrangers de Moudon et Région. Renseigements: www. suetmo.ch
AGENDA
CONTACTS – IMPRESSUMCe bulletin d’information est ouvert à celles et ceux qui mettent en place des projets et des activités visant l’intégration.Responsable rédaction: Sarah Vuilleumier Dolejš, Bureau cantonal pour l’intégration des étrangers et la prévention du racisme, 021 316 45 89, [email protected] pour déposer un projet, par région : Antenne de Bex: Tania Allenbach-Stevanato, régions Chablais et Pays d’Enhaut, 079 303 28 10, [email protected] de Vevey: Naima Topkiran régions Lavaux-Oron et Riviera, 079 941 07 89, [email protected] de Nyon et de Renens: Migjen Kajtazi, régions de la Côte et de l’Ouest lausannois, 079 303 28 23, [email protected] Antenne d’Yverdon-les-Bains: Kanga Zili, régions de la Broye et du Nord Vaudois, 079 101 27 67, [email protected] publication est soutenue par le crédit de la Confédération (ODM) destiné à l’intégration des étrangers.ImpressumEditeur responsable: Bureau cantonal pour l’intégration des étrangers et la prévention du racisme | Ont collaboré à ce numéro: Amina Benkais, Leïla Rouiller Sarah Vuilleumier Dolejš, Delphine Noamessi, Hasmim Tonoyan, Burim Ferizi, Salah Ouadahi, Anne-Claude Gerber, Cécile Ehrensperger, Annie Piguet, Tessa van Rooijen | Les propos présentés par les auteur-e-s dans ce journal n’engagent qu’eux-mêmes ou elles-mêmes. | Réalisation: Leïla Rouiller, Sarah Vuilleumier Dolejš | Maquette originale et illustration: Aude Ferla: www.latelierdeaude.ch | Impression: Groux arts graphiques SA | Tirage: 2’500 exemplaires | Remerciements particuliers aux participant-e-s et responsables du PO cuisine de l’EVAM pour leur accueil.
Bureau cantonal pour l’intégration des étrangers et la prévention du racismeDépartement de l’économieRue du Valentin 10, 1014 LausanneTél. 021 316 49 59 [email protected] – www.vd.ch/integration
ACTIVITÉS RÉGULIÈRES
Centre pour l’action non-violente (CENAC) propose un programme de «Formation à la résolution non-violente des con$ its» dès septembre 2012.Lieu: Espace socioculturel Pôle Sud, Rue J.-J. Mercier 3, 1003 Lausanne.Renseignements et inscriptions: Rachel Gillard-Miaz, 021 661 24 34 (lundis), [email protected] Site: www.non-violence.ch
Permanence Info-Natu proposée par la Comission Intégration Suisses-Etrangers, 1er mardi de chaque mois, entre 19h00 à 21h00 (pas de permanence durant le mois d’août). Sensibilisation, information et aide relatives à la procédure de naturalisation. Lieu : bibliothèque interculturelle Globlivres, Rue Neuve 2bis, Renens
Femmes Solidaires Sans Frontières (FSSF) et les Familles du Quart Monde (AFQM) proposent un espace d’écoute, de paroles et de liens, une fois par mois le lundi soir de 19h30 à 21h30 et le mercredi matin de 9h00 à 11h00. Ouvert à tous, gratuit et sans inscription. Lieu: Rue Neuve 4b, Renens.Renseignements: 079 605 47 26 ou 079 744 62 52
Site: www.zen3.net/fssf
Les cours de l’Atelier de français pour les femmes sri lankaises, par l’Association Tamil Mandram ont lieu tous les mercredis de 18h00 à 20h00 (sauf vacances scolaires). Cours gratuits. Lieu: Services Sociaux, Rue des Pêcheurs 8A, Yverdon-les-Bains.Renseignements : M. Gnanaseelan Subramaniam, 076 519 43 57, [email protected]
Accueil enfants à l’Espace Traits d’Union, chaque mardi et jeudi, de 9h00 à 10h45.Le but est de permettre à des parents allophones avec des enfants en bas âge de suivre des cours de français, par le biais d’un accueil enfants durant les heures de cours. Lieu : Rue de Neuchâtel 2, Yverdon-les-Bains.Inscriptions : L. Guglielmetti, 079 463 82 18, [email protected]
Atelier Bienvenue : organisé par le Service communautaire de la Planchette, chaque lundi et jeudi, de 14h00 à 16h00.Femmes et enfants se retrouvent autour d’un thé et d’un goûter pour converser en français. Lieu : Appart’ 1741, Planchette 16, 7ème étage, Service communautaire, Aigle.Renseignements : S. Paccaud, 024 466 76 00 ou www.planchette.ch
Café-Contact, rencontres multiculturelles, ouvertes à toute personne ayant envie de partager un moment convivial et de faire connaissance avec d’autres habitants, chaque jeudi, de 13h30 à 15h00. Les enfants accompagnés de leurs parents sont les bienvenus. Lieux : 1er et 3ème jeudis du mois (sauf vacances scolaires), salle sous la cure de l’église protestante, Rue de l’Indépendance, Bex.2ème et 4ème jeudis du mois, foyer de l’Evam, chemin de l’Ecluse, BexRenseignements : [email protected]
Atelier services : Conseil et orienta-tion dans les domaines du travail, de la migration, de l’intégration, autori-sations de séjour. Aide administrative et recherche de travail. Préparation à la naturalisation. Chaque mardi et jeudi, de 14h00 à 17h30.Lieu : Appart’ 1741, Planchette 16, 7ème étage, Service communautaire, Aigle.Renseignements : S. Paccaud, 024 466 76 00 ou www.planchette.ch
Pour voir vos annonces d’événements ou d’activités régulières publiées merci de contacter: [email protected]