intervention 2010

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La préparation mentale

du cavalier

Jonathan ROUGIER

Psychologue

Expert Fédéral Préparation Mentale

Plan de l’intervention :

1/ Introduction : définitions et éthique de la préparation mentale du sportif.

2/ Développer la confiance en soi et la motivation du cavalier.

3/ Apprentissage et automatisation du geste moteur.

4/ Développer les capacités mentales du cavalier.

Forme de l’intervention :

Les diapos « départ de course » de couleur orange

sont utilisées pour les parties théoriques.

Forme de l’intervention :

Les diapos « départ de course » de couleur orange sont utilisées pour les

parties « pratiques ».

Introduction :

Définitions et éthique de l’intervention

en psychologie.

1/ Introduction : définition.

La préparation mentale est un

ensemble de techniques

psychologiques et pédagogiques qui

permettent d’optimiser les

performances psychomotrices du

sportif.

1/ Introduction : objectif.

L’objectif final est d’acquérir ou de

développer la capacité à se mettre

dans un état mental optimal.

(Etat permettant l’apparition de la réponse

motrice la plus adaptée).

1/ Introduction : forme.

La préparation mentale s’intègre à la

préparation technique et physique.

Une préparation mentale dissociée

de la préparation technique est

stérile.

1/ Introduction : forme.

La réussite, le jour " j " d’une

performance motrice est le résultat

d’un travail de longue haleine.

1/ Introduction : forme.

En fait, pour se préparer

mentalement, il y a quelques “trucs”

à respecter le jour “j”, mais la plus

grande partie de la préparation

mentale s’effectue au quotidien.

1/ Introduction : éthique.

Agir sur la psychologie du sportif consiste à lui

permettre de faire des choix et jamais à lui imposer

des choix par des techniques de « programmation

mentale ».

Programmation

mentale subie

Préparation

mentale volontaire

1/ Introduction : éthique.

Le surentraînement :

Il est très difficile de donner une limite entre

entraînement et surentraînement valable pour tous

les sportifs.

1/ Introduction : éthique.

Certains sportifs peuvent supporter des charges

d’entraînement importantes sans ressentir de

souffrances physiques ou psychiques, au contraire,

d’autres ne pourront pas assumer une dose

d’entraînement pourtant plus faible.

1/ Introduction : éthique.

Certains indices doivent susciter l’attention :

Peu de motivation intrinsèque, forte

motivation extrinsèque,

Croyance en l’impossibilité de réussir sans conduite dopante,

Aucun autre centre d’intérêt en dehors du sport pratiqué.

.

1/ Introduction : éthique.

Certains symptômes psychosomatiques doivent alarmer :

Fatigue chronique,

Blessure à répétition,

Absence, retard,

Stress chronique,

Auto handicap,

Déformation de l’image corporelle.

1/ Introduction : éthique.

A ces indices généraux s’ajoutent toutes les évaluations dérivées de

votre expérience (ambiance au sein d’une équipe, isolement de certains jeunes, environnement toxique, sur-valorisation de la réussite; etc. …).

1/ Introduction : éthique.

La pédagogie des aps et l’optimisation des

performances consistent à permettre au pratiquant,

de réaliser un projet sportif dans les meilleures

conditions.

1/ Introduction : éthique.

L’emprise mentale.

1/ Introduction : éthique.

L’emprise mentale est l’étape qui précède la

manipulation mentale.

Tout sportif passionné est potentiellement

sous emprise mentale de son environnement.

1/ Introduction : éthique.

Ce phénomène résulte d’une erreur de jugement : le sportif transfère sur les personnes qui représentent le

sport pratiqué toutes les valeurs de ce sport.

Ceci donne un puissant ascendant psychologique de l’environnement sur le sportif.

1/ Introduction : éthique.

Les dérives de l’entraînement sportif ou de la

préparation mentale concernent l’utilisation de

l’emprise mentale par l’environnement à des fins

autres que l’épanouissement et le respect de

l’autonomie du sportif.

1/ Introduction : éthique.

C’est à ce moment que l’on passe de l’emprise

mentale à la manipulation.

Pour éviter ce phénomène, il faut rechercher

l’autonomie du pratiquant.

1/ Introduction : éthique.

Rechercher l’autonomie, un exemple : Le calcul

Coûts / Bénéfices.

1/ Introduction : éthique.

• La correction du calcul coût / bénéfice :

• La majorité des êtres humains font un calcul

avant de faire un choix.

1/ Introduction : éthique.

• La correction du calcul coût / bénéfice :

• Si le coût est supérieur au bénéfice, ils ne font

pas ce qu’ils envisageaient.

• Si le coût est inférieur au bénéfice, il font le

comportement qu’ils envisageaient.

1/ Introduction : éthique.

• La correction du calcul coût / bénéfice :

• Chez l’adolescent ou chez le jeune adulte, ce

calcul est faussé.

• En général, l’adolescent sur estime les bénéfices

et sous estime les coûts d’un comportement

risqué.

1/ Introduction : éthique.

La correction du calcul coût / bénéfice :

Un indice de vulnérabilité d’un jeune sportif : calcul coût / bénéfice qui occulte les coûts et survalorise les bénéfices.

1/ Introduction : éthique.

La correction du calcul coût / bénéfice :

Pour favoriser des choix éclairés en matières de conduites dopantes par exemple, il est toujours bon de faire prendre conscience au jeune de ce calcul et de l’aider à le réaliser.

1/ Introduction : résumé.

La préparation mentale permet au pratiquant d’améliorer ses performances motrices,

Elle doit être intégrée au travail quotidien pour être efficace,

Elle doit permettre au cavalier de s’épanouir.

Elle doit développer l’autonomie du pratiquant.

2/ Développer la confiance en

soi et la motivation du

cavalier.

2/ La motivation : définitions.

La motivation est à la base de tous les

comportements humains,

Les différentes motivations qui nous poussent à

faire un comportement ont des conséquences sur

la manière de vivre notre sport (plaisir, efforts,

persévérance …)

2/ La motivation : Objectifs.

D’une manière générale, on cherche à développer

une motivation durable et résistante aux aléas de

l’évolution technique du cavalier. (Notamment car

progression en escalier).

2/ La motivation : définitions.

La motivation intrinsèque :

• réaliser une activité pour le plaisir qu’elle

procure.

Sensations, Plaisir, Accomplissement personnel,

Apprentissage.

2/ La motivation : définitions.

La motivation extrinsèque :

• Pratique d’une activité pour des raisons autres

que l’activité elle-même,

•Salaire, Satisfaire mes proches, Gagner à tous

prix.

2/ La motivation : forme.

Les motivations intrinsèques sont très importantes

Plus de persévérance en cas de difficultés

Beaucoup moins d’abandon de la discipline

2/ La motivation : définitions.

Les motivations extrinsèques sont utiles mais

moins importantes (rôle de relais).

Moins de persévérance

Plus d’abandon de la discipline

2/ La motivation : définitions.

IMPORTANT : la compétition contient deux

formes de motivation :

Intrinsèque : se réaliser, s’accomplir

Extrinsèque : être plus fort que les autres

2/ La motivation : AGIR.

Les renforcements / remarques :

Ce sont les appréciations que donne l’enseignant en

fonction des actions de ses pratiquants.

2/ La motivation : AGIR.

Les renforcements positifs entraînent

- une volonté de reproduire le même

comportement,

- une forte prise d’initiative.

2/ La motivation : AGIR.

Les renforcements négatifs entraînent

- une volonté de ne pas reproduire le

comportement

- une baisse d’initiative.

(Surtout utile pour corriger un défaut de l’élève).

2/ La motivation : AGIR.

A: Cibler le comportement.

Pour limiter les effets néfastes des renforcements négatifs, il faut :

Cibler avec précision la source du problème et ne

jamais généraliser le défaut à la personne qui le possède.

2/ La motivation : AGIR.

B: Doser.

Les renforcements positifs devraient représenter 80 à 90 % de la totalité des renforcements

contre 10 à 20 % pour les renforcements négatifs.

(Surtout vrai le jour « J »).

2/ La motivation : AGIR.

C: Utiliser des formulations positives.

Si on souhaite qu’un cavalier se redresse, il est toujours plus

efficace de lui dire « redresse toi » ou « regarde loin »

plutôt que « ne te penche pas en avant ».

2/ La motivation : AGIR.

Tâche 1 : adaptée

Feed back Tâche 2 : supérieure

Tâche 3 : adaptée

Groupe 1 Réussite 100 %

« Beaucoup de travail »

Réussite : ? Efforts ?

Groupe 2 Réussite 100 %

« Beaucoup de talent »

Réussite : ? Efforts ?

2/ La motivation : AGIR.

Tâche 1 : adaptée

Feed back Tâche 2 : supérieure

Tâche 3 : adaptée

Groupe 1 Réussite 100 %

« Beaucoup de travail »

Réussite : 20 % Efforts > 20 min

Groupe 2 Réussite 100 %

« Beaucoup de talent »

Réussite : 0 % Efforts < 10 min

2/ La motivation : AGIR.

Tâche 1 : adaptée

Feed back Tâche 2 : supérieure

Tâche 3 : adaptée

Groupe 1 Réussite 100 %

« Beaucoup de travail »

Réussite : 20 % Efforts > 20 min

Réussite ? Efforts ?

Groupe 2 Réussite 100 %

« Beaucoup de talent »

Réussite : 0 % Efforts < 10 min

Réussite ? Efforts ?

2/ La motivation : AGIR.

Tâche 1 : adaptée

Feed back Tâche 2 : supérieure

Tâche 3 : adaptée

Groupe 1 Réussite 100 %

« Beaucoup de travail »

Réussite : 20 % Efforts > 20 min

Réussite 100 % Efforts -> fin

Groupe 2 Réussite 100 %

« Beaucoup de talent »

Réussite : 0 % Efforts < 10 min

Réussite 80 % 20 % : arrêtent avant la fin de l’exercice.

2/ La motivation : AGIR.

–D: Renforcer sur des capacités malléables.

Expliquer au pratiquant que toutes les compétences peuvent s’apprendre,

Privilégier les renforcements portant sur l’effort plutôt que

sur le don.

2/ La motivation : AGIR.

–E : Valoriser l’erreur.

Provoquer des erreurs (trouver le ou les exercices qui vont faire

apparaître une erreur corrigeable).

Expliquer que l’erreur est source de progrès,

Favoriser la prise d’information grâce à l’erreur.

2/ La motivation : AGIR.

–F: Permettre de choisir.

Permettre au pratiquant de faire des choix Même si on veut imposer quelque chose, le

« déguiser » en choix. (Autonomie)

Ex. : Enfants, adultes et ados.

2/ La motivation : AGIR.

–G: Rendre l’activité ludique et variée.

Variée : pour maintenir l’attention,

Ludique : jeux d’opposition, de sensations fortes ou d’imitation.

2/ La motivation : AGIR.

–H: Gérer le découragement.

Lorsque le sportif traverse des périodes de doutes et

d’hésitations …

2/ La motivation : AGIR.

–H: Gérer le découragement.

… le recentrer sur le plaisir qu’il tire de l’activité elle-même…

Ex. : apprentissage, sensations, dressage d’un jeune cheval, accomplissement.

2/ La motivation : AGIR.

–H: Gérer le découragement.

… L’aider à s’évaluer objectivement (et relativiser par rapport à la situation Ex. : OK on saute bas, mais c’est pour mécaniser ton jeune

cheval).

2/ La motivation : AGIR.

I: Fixer des objectifs.

Se fixer des objectifs

=

canaliser sa motivation (anticiper, organiser).

2/ La motivation : AGIR.

I: Fixer des objectifs.

Il existe deux grands types d’objectifs :

Les objectifs de compétition (le cavalier se compare à qqn

d’autre)

Les objectifs techniques (le cavalier se compare à lui-

2/ La motivation : AGIR.

I: Fixer des objectifs.

Les objectifs de compétition :

augmentent la motivation naturelle du pratiquant,

Sont de mauvais moyens de s’évaluer (4 raisons).

2/ La motivation : explication.

Raison 1 :

Il est possible d’avoir atteint son objectif

de compétition, malgré une performance

technique médiocre.

2/ La motivation : explication.

Raison 2 :

Il est possible de ne pas avoir atteint son

objectif de compétition, mais d’avoir

réalisé un progrès important, une perf

technique importante.

2/ La motivation : explication.

Raison 3 :

Les objectifs compétitifs ont tendance à

masquer les informations techniques.

Réussite : émotion positive masque les erreurs.

Echec : émotion négative masque les points

techniques positifs.

2/ La motivation : explication.

Raison 4 :

Les objectifs de compétition sont très

dépendants de la concurrence.

2/ La motivation : AGIR.

I: Fixer des objectifs.

Les objectifs techniques :

« construisent » la progression technique du cheval et du

cavalier,

Sont de bons moyens de s’évaluer, mais il faut les relativiser par rapport aux caractéristiques du cheval.

2/ La motivation : explication.

« Que je gagne ou que je perde, je sais où j’en suis car je me compare à moi-

même ».

(Ex. Eric Navet CC4 ans).

2/ La motivation : agir.

Aider un cavalier à se fixer un objectif et à s’y tenir … :

Lui proposer un ou plusieurs objectif de compétition,

2/ La motivation : agir.

Aider un cavalier à se fixer un objectif et à s’y tenir … :

Lui suggérer un découpage de cet objectif (objectif + moyen),

2/ La motivation : agir.

Aider un cavalier à se fixer un objectif et à s’y tenir … :

Lui proposer des objectifs techniques à atteindre pour réaliser cet objectif de

compétition

2/ La motivation : agir.

Aider un cavalier à se fixer un objectif et à s’y tenir … :

A chaque séance, rappeler le lien entre l’objectif de la séance et l’objectif

technique ou de compétition … c’est motivant !

3/ Apprentissage et

automatisation du geste

moteur.

3/ Automatisation du geste moteur.

• L’automatisation : un concept clef en

pédagogie des aps.

3/ Automatisation du geste moteur.

• Objectif de l’automatisation 1 : réduire le

temps d’apparition d’une réponse motrice

adaptée.

3/ Automatisation du geste moteur.

• Objectif de l’automatisation 2 : favoriser le

maintien des informations en mémoire.

3/ Automatisation du geste moteur.

• Fonctionnement de la mémoire : quelques

points importants :

– Notion de Mémoire à court terme, notion de

Mémoire à long terme.

– Phases de la mémoire :

Encodage Stockage Restitution/oubli.

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

– Pavlov : le conditionnement classique

– Skinner : le conditionnement répondant

– Kölher : le conditionnement opérant

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

– Le cerveau est une boite noire

– L’apprenant répond à des stimuli

– Un stimulus crée une réponse

– Une idée crée un mouvement

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

– Contexte :

• Apparition de la photographie, du film,

• Découpage du geste moteur en petites séquences,

• Accru si héritage militaire,

• Taylorisme, Fordisme, Organisation Scientifique du

Travail.

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

– Type de pédagogie :

• Directive

• Mécaniciste

– Type d’apprentissage

• Imitation

• Répétition

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

– Intérêt / Limites :

– Type de pédagogie :

• Directive -> pas très motivant

• Directive -> très rigoureux

• Directive -> découpage permet de cibler l’étape qui fait

défaut dans l’apprentissage.

• Mécaniciste -> ne convient qu’à un petit nombre de

pratiquants

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

Limites :

– Type d’apprentissage

• Imitation -> si modèle très différent, alors apprentissage

difficile,

• Répétition -> effet de contexte, le geste répété dans le

vide n’est pas reproductible en situation réelle.

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

– Limites :

– Automatismes :

• Profonds,

• Rigides (très peu adaptables en fonction du contexte),

• Très sensible au stress.

3/ Automatisation du geste moteur.

Point de vue neurobiologique :

• La méthode « mécaniciste » provoque souvent

des automatismes rigides :

Prise d’information

Mouvement

Prise d’information

Mouvement

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

– Intérêt / Limites :

– Erreurs :

• « Fatales »,

• Néfastes,

• Evitées.

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Bruner : la gestalt théorie,

– Piaget : le développement cognitif,

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Le cerveau fonctionne comme un système

informatique

– L’apprenant est capable de faire des erreurs et d’en

tirer profit

– L’apprentissage se fait dans des contextes variés

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Contexte :

• Apparition et développement de l’informatique,

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Type de pédagogie :

• Participative (l’apprenant est acteur de son apprentissage)

• On crée une situation dans laquelle les consignes et les aménagements

sont prévus pour faire apparaître une réponse motrice juste. (Boucle

de rétroaction).

– Type d’apprentissage

• Par essai / erreur

• On varie toujours les situations d’apprentissage, même un tout petit

peu.

L’apprentissage « avec boucle de

rétroaction » Choix d’un objectif

en fonction des

conditions

particulières Sélection d’un

programme moteur

Mouvement

Espace

Résultat mesuré

Evaluation de

l’erreur

Proprioception

Extéroception

Connaissance du résultat

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Intérêt / Limites :

– Type de pédagogie :

• Participative -> motivation intrinsèque ++

• Boucle de rétroaction -> Permet à tous les pratiquants de

mesurer la distance qui sépare leur erreur de l’objectif à

atteindre,

• Attention lecture parfois démagogique de cette pédagogie

: « laisser faire » -> inefficace et nuisible.

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Intérêt / Limites :

– Type d’apprentissage

• Essai / erreur -> pas de pb de modèle, c’est le milieu qui

façonne l’apprenant,

• Variation du contexte -> permet de gérer la charge

d’information traitable par l’apprenant.

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Intérêt / Limites :

– Automatismes :

• Profonds,

• Souples (très adaptables en fonction du contexte,

• Très peu sensible au stress.

3/ Automatisation du geste moteur.

Point de vue neurobiologique :

• La méthode « avec boucle de rétroaction »

provoque des automatismes souples :

Prise d’information

Mouvement

Prise d’information

Mouvement

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Intérêt / Limites :

– Erreurs :

• Valorisées,

• Utiles,

• provoquées.

3/ Automatisation du geste moteur.

• 3è théorie : la théorie sociale cognitive

– Bandura. L’apprentissage social,

– Rizzolatti Les neurones miroirs.

3/ Automatisation du geste moteur.

• 3è théorie : la théorie sociale cognitive

– Tous les principes de la théorie

cognitiviste sont conservés.

3/ Automatisation du geste moteur.

Point de vue neurobiologique :

• automatismes souples :

Prise d’information

Mouvement

Prise d’information

Mouvement

3/ Automatisation du geste moteur.

• 3è théorie : la théorie sociale cognitive

– Principales nouveautés :

– L’imitation est intégrée à l’apprentissage par mise en

situation.

– La répétition du geste est aménagée.

– La visualisation mentale est utilisée.

3/ Automatisation du geste moteur.

• 3è théorie : la théorie sociale cognitive

– Contexte :

• Compréhension du fonctionnement neurologique (IRM,

scanner …)

3/ Automatisation du geste moteur.

• 3è théorie : la théorie sociale cognitive

– Type de pédagogie :

• Intégrative (Participative ou directive) suivant les besoins

• On crée une situation dans laquelle les consignes et les aménagements sont prévus pour faire apparaître une réponse motrice juste. L’imitation est utilisée de manière intégrée.

– Type d’apprentissage

• Par essai / erreur et par imitation

• L’automatisation s’obtient par répétition dans des contextes différents.

3/ Automatisation du geste moteur.

• 3è théorie : la théorie sociale cognitive

– Intérêt / Limites :

– Permet d’associer la rigueur de la péda directive et

l’attrait de la péda active,

– Permet d’utiliser l’imagerie mentale pour accélérer

l’automatisation du geste moteur.

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Objectif principal : Se mettre dans un état

mental propice à la performance motrice.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• 2 Théories fondamentales pour comprendre

l’action du stress sur le comportement.

– L’habituation,

– La relation entre performance et activation.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Effet d’une activation sur le système nerveux :

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Avec le temps … l’habituation :

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• 2 implications principales…

– Rythme des échéances,

– Gérer le stress n’est pas forcément

se relaxer mais aussi se dynamiser.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• « Là où je me suis le plus rapproché de l’état idéal de fonctionnement, c’est avec Dollar du Murier, en 2002, aux championnats du Monde de Jerez de la Frontera. Il y a eu quelque chose de particulier, la pression était énorme, je savais qu’on était champion du monde si je ne faisais pas de faute. C’était eux ou nous et là, j’ai vraiment eu la sensation d’une préparation parfaite. Je suis entré en piste très confiant malgré l’enjeu. J’ai demandé à Jean-Maurice Bonneau « J’ai droit à quoi ? » Il m’a dit : « T’as droit à rien » et j’ai répondu « ça va aller ! ».

• Eric Navet

Lien entre stress et performance (Y.

Hanin, 2002). PERFORMANCE

NIVEAU D’ACTIVATION

Sommeil Légère activation crise de nerf

Zone de

fonctionnement

optimal

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Pour retrouver cet état optimal de performance le jour

« J », il faut le provoquer le plus souvent

possible à l’entraînement.

• En clair, il faut s’entraîner à :

– « entrer » dans cet état de performance motrice optimale,

– « rester » dans cet état une fois qu’on l’a atteint.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Implications :

– « entrer » dans cet état optimal de performance demande :

• Un entraînement quotidien permettant de fixer son

attention,

• Un amorçage (rituel qui permet d’activer un état

d’attention particulier).

– « Rester » dans cet état optimal de performance demande :

• Une manière positive d’interpréter son environnement (les

difficultés sont interprétées comme un challenge plutôt

que comme une fatalité).

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Implications :

– « entrer » dans cet état optimal de performance

demande :

• Un entraînement quotidien permettant de fixer son

attention …

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Attention

– Activer les informations importantes

– Inhiber les informations parasites

… petit test.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Vidéo. Comptez précisément le nombre de

passes que se font les « blancs ». Fixez votre

attention sur les blancs et exclusivement sur eux

pour ne pas être dérangé par les autres

mouvements.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

1/ Vous avez trouvé 13 ou 14 passes et vous n’avez pas vu le gorille … alors vous avez utilisé une attention sélective.

2/ Vous avez trouvé autre chose que 13 ou 14 et vous avez vu le gorille … alors vous n’avez pas été très attentif !

3/ Vous avez trouvé 13 ou 14 passes et vous avez vu le gorille … alors vous avez utilisé une attention partagée.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

L’attention sélective et l’attention partagée sont

des aptitudes très importantes à développer

lorsqu’on veut produire des performances

motrices fines et complexes.

• Connaissez-vous des exemples d’exercices qui

développent ces aptitudes ?

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer l’attention sélective interne :

Enchainer une reprise de dressage en se focalisant sur la tonicité du haut du corps ou bien sur le fonctionnement du bassin.

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer l’attention sélective interne :

Franchir une ligne d’obstacles type ligne Bardinet en se concentrant sur l’engagement du bassin dans la selle entre chaque obstacle ou sur le fonctionnement des bras.

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer l’attention sélective externe :

Présenter une reprise de dressage en se focalisant sur la qualité du tracé ou sur la le fait de bien rentrer dans les coins.

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer l’attention sélective externe :

Franchir une ligne d’obstacles type ligne Bardinet en regardant loin tout au long du franchissement.

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

L’attention partagée :

C’est une caractéristique de l’équitation de se concentrer sur plusieurs points importants en même temps : maintien du rythme du cheval + tonicité du haut du corps.

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer l’attention partagée :

On peut par exemple proposer d’enchainer une reprise ou d’effectuer un tour de CSO en faisant une tâche parasite (comptage ou alphabet à voix haute).

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer la force de l’attention :

Créer des situations de plus en plus perturbantes (par le choix de la cavalerie ex. : cheval qui varie son amplitude dans les zones d’abord, par l’aménagement du milieu ex.: introduire des éléments perturbateurs soubassements originaux, sono …)

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer la force et la rapidité de l’attention :

Créer des situations du surcharge cognitives : Par exemple : informations de direction données de plus en plus tard en enchainant des figures de dressage soit un parcours d’obstacle.

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

6 foulées courtes

4 foulées

normales

5 foulées longues

DIRECTION

difficulté ++

DIRECTION

difficulté Moy

DIRECTION

difficulté -

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Apprendre à sélectionner les bonnes informations et inhiber les mauvaises : Exercices de privation sensori-motrice :

Exercices avec des consignes qui empêchent de se servir de certains sens ou de certaines capacités motrices.

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Exercices de privation motrice :

Ex. : ne tourner qu’avec une rêne. (privation motrice).

Permet de développer de nouvelles aptitudes motrices (par exemple tourner en rêne contraire ou améliorer le contact).

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Exercices de privation sensitive :

Ex. : sauter en fixant son enseignant plutôt que l’obstacle. (privation sensitive).

Permet de développer d’autres prises d’informations, d’autres sens (notamment proprioceptif).

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Implications :

– « entrer » dans cet état optimal de performance

demande :

• Un amorçage (rituel qui permet d’activer un état

d’attention particulier) …

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Créer, à l’entraînement un rituel (amorçage) qui

permet de se remettre dans une état d’attention

optimal le jour « J ». (mot clef + protocole le

plus personnalisé possible).

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la relaxation :

– Utile pour créer le protocole (se mettre dans un état

de calme et de dynamisation optimal).

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la relaxation :

– Fonctionne en associant des exercices de

respiration abdominale et des exercices de

décontraction musculaire progressive.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la relaxation :

– L’objectif n’est pas de pouvoir s’endormir quelques

soient les circonstances mais bien de pouvoir

trouver l’activation optimale quelles que soient

les circonstances.

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer la force de l’attention :

Par la relaxation :

–Pour atteindre cet objectif, il faut :

faire plusieurs séances « hors contexte » (dans un endroit calme) jusqu’à obtenir un ralentissement du rythme cardiaque après la séance,

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer la force de l’attention :

Par la relaxation :

–Pour atteindre cet objectif, il faut :

Ensuite, il faut trouver les points clefs de la détente (personnels),

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer la force de l’attention :

Par la relaxation :

–Pour atteindre cet objectif, il faut :

Ces points clefs permettent de mettre au point un petit protocole de « relaxation d’urgence » utilisable en situation sportive.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la visualisation mentale :

– Qu’on imagine, qu’on le fasse réellement ou qu’on le

regarde, un mouvement crée une activation des

mêmes neurones dans le cerveau.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la visualisation mentale :

– Comment ça marche ? …

– … Le fait d’imaginer une action ou un geste moteur

avant de l’effectuer réellement mobilise le système

nerveux comme si on avait eu la possibilité de le

faire un « tour d’essai ».

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la visualisation mentale :

– Comment ça marche ? …

– … Visualiser positivement une action future permet

d’analyser tous les paramètres techniques qui

permettront une bonne performance.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la visualisation mentale :

– Comment ça marche ? …

– … L’imagerie mentale peut aussi s’appliquer aux

émotions, ressentir des émotions positives

favorise la réussite en épreuve et active des

réseaux de neurones plus efficaces.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la visualisation mentale :

– « Ce grand-prix, avant de le gagner, je l’ai fait au moins 100

fois dans ma tête ». (Jacques Bonnet).

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• L’imagerie mentale consiste à imaginer un

événement avant qu’il ait lieu réellement. (Pour

s’ entraîner, on peut utiliser un souvenir)

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• IMPORTANT : Il n’existe pas de protocole

d’imagerie mentale valable pour tous, il faut

trouver celui qui vous convient le mieux /

celui qui convient le mieux à vos élèves.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Quelques régularités :

• Il est possible d’utiliser 3 perspectives d’imagerie

: interne (comme dans un simulateur), externe

(comme si je pouvais me filmer moi-même),

kinesthésique (centré sur les sensations

extéroceptives ou proprioceptives).

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Interne

– Le pratiquant voit défiler le paysage comme si il se

trouvait vraiment à cheval.

• Perspective très efficace pour automatiser le geste

moteur et anticiper les phases difficiles d’une épreuve.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Externe

– Le pratiquant voit le film de son parcours.

• Perspective très efficace pour résoudre les problèmes de

tracé, de rythme, de position, de fonctionnement et

de rectitude.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Externe

– Le pratiquant voit le film de son parcours.

• (on peut « se voir » de plus ou moins loin, ce qui permet

de se concentrer sur des données très générales (le tracé)

ou bien de plus en plus précises zoom sur : la position des

mains, le bas de jambe, le bassin …)

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Kinesthésique

– Le pratiquant se concentre sur une ou deux sensations clef(s).

• Perspective très efficace pour créer des sensations justes (déplacements latéraux, fonctionnement du cheval) et pour se focaliser sur les bonnes informations perceptives (sensation d’un galop rebondissant et régulier dans l’abord d’un obstacle plutôt que fixer le bas de l’obstacle).

• TRES UTILE PAR EXEMPLE POUR LES CAVALIERS QUI REGARDENT PAR TERRE.

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

S’entrainer à l’imagerie :

1/ Au cours d’une séance, et avant chaque exercice, visualiser d’abord des gestes simples et brefs (si difficultés au début, on peut commencer par se souvenir d’un exercice bien réalisé),

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

S’entrainer à l’imagerie :

2/ Associer ces instants de visualisation à un petit protocole personnel = déterminer un niveau d’activation à atteindre,

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

S’entrainer à l’imagerie :

3/ Laisser le choix du type d’imagerie, mais demander de tester au moins une fois chacune des trois perspectives,

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

S’entrainer à l’imagerie :

4/ Progressivement, visualiser des parcours ou des enchaînements de figures plus longs avant de les effectuer.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Implications :

– « Rester » dans cet état optimal de performance

demande :

• Une manière positive d’interpréter son environnement (les

difficultés sont interprétées comme un challenge plutôt

que comme une fatalité).

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Lorsqu’on se trouve dans un état mental de

performance, un élément perturbateur peut

venir troubler cet équilibre.

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Dans ce cas, il est nécessaire d’avoir :

– Programmé un « plan B »,

– Programmé des interprétations positives,

– Facilité l’évaluation objective du niveau de difficulté

de l’épreuve,

– Facilité l’évaluation objective de son propre niveau.

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer un « plan B » :

–Cela signifie, avoir une solution alternative à la solution idéale imaginée. (Force de l’expérience).

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer des interprétations positives :

–Deux cavaliers de niveau équivalent vont avoir des performances différentes si ils interprètent leur environnement de manière plus ou moins positive.

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer des interprétations positives :

–Par exemple : « Mon cheval a tutoyé l’obstacle N° 3, il est vraiment pas très respectueux ! » -> performance faible.

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer des interprétations positives :

–Par exemple : « Mon cheval a tutoyé l’obstacle N° 3, il va se rectifier ! » -> performance importante.

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer des interprétations positives :

–Pour développer des interprétations positives, il faut

1/ analyser le monologue intérieur du pratiquant avec lui (ex. : qu’est ce que tu t’es dit en franchissant le N°3 ?)

C’est souvent difficile car le pratiquant n’a pas forcément conscience de ce monologue.

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer des interprétations positives :

–Pour développer des interprétations positives, il faut

2/ L’aider à trouver des pensées alternatives (ex. : Qu’est ce que tu aurais pu penser d’autre que « il va faire plein de barres » ?).

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer des interprétations positives :

–Pour développer des interprétations positives, il faut

3/ L’aider à sélectionner des pensées alternatives positives (ex. : Oui tout à fait, après avoir tutoyé un obstacle, souvent ton cheval saute mieux !).

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer des interprétations positives :

–Pour développer des interprétations positives, il faut

4/ Enfin, lui montrer que cette pensée alternative a eu un impact positif sur ces performances (ex. : tu vois, lorsque tu positives les fautes du début du tour, tu le chasses moins et tu aménages de meilleurs abords sur la fin du tour).

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Notion de stress psychologique :

STRESS PSYCHO

=

MES CAPACITES

_

LA DIFFICULTE DE L’EPREUVE

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Intégrer l’auto évaluation aux séances :

– « tu lui mets quelle note sur 10 à ton parcours ? »

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Important pour s’auto-évaluer :

–Utiliser des % plutôt que « réussi » ou échoué … c’est plus motivant !!!

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Aider les élèves à mieux évaluer la difficulté

d’une compétition

– En compétition, les élèves peuvent avoir tendance à

sur estimer la difficulté en se focalisant sur un

obstacle en particulier (reconnaissance affective).

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Actions sur le stress psychologique :

• Aider les élèves à mieux évaluer la difficulté

d’une compétition

– Par contre, ils ne vont pas s’apercevoir que cet

obstacle qui leur fait peur (très massif) est aussi très

bien situé (fin de ligne à 5 foulées par exemple).

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Actions sur le stress psychologique :

• Aider les élèves à mieux évaluer la difficulté

d’une compétition

– Il faut anticiper et désamorcer ce type d’attentes.

(« C’est exactement ce qu’on a fait cette semaine, pas de

difficulté particulière … »)

RESUME

• Motivation :

– Fixation d’objectifs (compétition vs technique),

– Lexique (notion d’erreur, renforcements).

RESUME

• Automatisation :

– Utiliser une pédagogie adaptée aux objectifs,

– Apprentissage Essai-Erreur + Imitation,

– Répétition dans des contextes variés.

RESUME

• Attention :

– Exercices techniques sur l’attention,

– Relaxation,

– Visualisation mentale,

– Interprétation.

Bibliographie :

Psychologie du sport et de l’activité physique. Weinberg et Gould.

Le Mental des Champions. Hubert Ripoll.

Emotions in Sport. Yuri Hanin.

Manuel de Psychologie du sport Tomes 1 et 2. Hubert Ripoll, Christine Le Scanff.

Enseigner l’équitation. Jean-luc Force.

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