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Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Rappel anatomique
Vue interne Vue externe
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Rappel anatomique
Asymétrie des condyles et des plateauxAsymétrie des condyles et des plateaux
Creux poplité côté côté interne interne côtécôté externeexterne
Les ménisques contribuent à rendre concaves les glènes tibiales (surface à peine concave pour le côté interne et convexe pour le côté externe)
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Rappel anatomique
ménisques
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Rappel anatomique
1/ Ménisque interne
2/ LLI
3/ corne antérieure
4/ ligament entre les ménisques
5/ LCA
6/ Ménisque externe corne antérieure
7/ LLE
8/ Poplité
9/ménisque externe corne post
10/ Ligament de Wrisberg
11/ LCP
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Structure interne des ménisques
Rappel anatomique
Fibres de collagène concentriques. Forme triangulaire à la coupe
Vascularisation uniquement périphérique par la capsule
ligamentaire (zone rouge) d’où meilleure cicatrisation des lésions en
zone rouge
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Rôle des ménisques
Rappel anatomique
Rôle amortisseur
Rôle stabilisateur
Répartiteur des fluides
Rôle proprioceptif
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Rôle amortisseur
Transmission de 40 à 90 % de la charge
Après méniscectomie : augmentation de
235 % des zones de contrainte
75 % de l’aire de contact
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Rôle de cale stabilisatrice (à la différence près que les ménisques sont mobiles)
Rôle stabilisateur
Le segment postérieur du ménisque interne participe à la stabilisation antérieure du genou
Augmentation de 30 % de la laxité antérieure en cas de méniscectomie, quand le LCA est rompu (vs LCA seul)
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
C’est l’enveloppe ligamentaire qui limite l’avancée et le recul des ménisques
Mobilité des ménisques
Le ménisque externe avance en extension et recule en flexion
Le ménisque interne est moins mobile
Le compartiment interne est le compartiment de la stabilitél’externe celui de la mobilité
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Mobilité des ménisques
Translation lors de la flexion-extension et de la rotation :Le condyle interne avance de 3.2 mm
Le condyle externe recule de 9.9 mm
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
En compression
Ménisques et Cartilages sont sollicités de
façon presque comparable
Compartiment externe Compartiment interne
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Int
Ext
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Pathologie des Pathologie des ménisques
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Lésions du ménisque interne
• Fissures verticales
• Languettes• Languettes
• Fissures horizontales
• Lésions radiaires
• Lésions dégénératives
• Kystes (rares au ménisque interne)
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Mécanismes des déchirures verticales
Fissure périphérique oblique Verticale
Le mécanisme le plus classique est l’écrasement de la corne méniscale postérieure lors de l’accroupissement
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Autres mécanismes des fissures verticales
Torsion brutales ou microtraumatismes répétés
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Classification des lésions méniscales verticales de TRILLAT
Stade I : déchirure postérieure limitée
Stade II déchirure élargie vers l’avant : anse de seau
Stade des languettes :
par déchirure transversale d’une anse de seau
Stade III : anse de seau complète luxée en permanence
dans l’échancrure inter condylienne
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Blocage du ménisque interneimpossibilité d’extension du genou
Anse de seau
L’anse de seau vient s’interposer en avant du condyle
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Les languettes
Elles provoquent une instabilité (passage entre les surfaces articulaire), une hydarthrose (toutes les lésions peuvent s’accompagner d’une réaction inflammatoire), une
impression de dérangement interne (douleur)
Pas de limitation de la flexion (pas d’obstacle mécanique)Pas de blocage (seul une anse de seau donne des blocages)Pas de blocage (seul une anse de seau donne des blocages)
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Les autres lésions méniscales provoquent
• Des douleurs• Des douleurs
• Une impression de dérangement
• Un épanchement récidivant
• Une boiterie surtout pour les fissures obliques et horizontales
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
RadiologieLes ménisques ne se voient pas en radiologie standard
Genou normal
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Arthrographie
L’injection d’air (arthrographie gazeuse) ou de produit de contraste (arthrographie opaque) permet de voir le contour des ménisques
Fissuration horizontale
Fissure verticale
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
IRM
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
On peut voir les mêmes lésions que du coté interne
Lésions du ménisque externe
– Fissures transversales plus fréquentes
– Lésions malformatives
– kystes
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Ménisque externeanomalies congénitales
Bilan
• Les ménisques ont un rôle mécanique très important
• On évite le plus possible de les réséquer
• Les lésions sont très diverses
• Les sutures sont de plus en plus pratiquées
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Pathologie traumatique du système extenseur
1/ Les lésions musculaires traumatiques
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Lésions musculaires traumatiques
– Contusions
– Élongations
– Déchirures ou claquages
– Ruptures ou désinsertions
(partielles-totales)
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
– Accident banal
– Douleur retardée
L’élongation
– Douleur retardée
– Poursuite de l’effort
– Cicatrisation en quelques jours
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
– Rupture de plusieurs fibres
– Douleur brutale
La déchirure ou claquage
– Arrêt de l’effort, boiterie
– Récupération en 4 à 6 semaines
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
– Rupture de plusieurs faisceaux
– Douleur brutale
– Impotence complète
La rupture
– Impotence complète
– Encoche précoce
– Récupération en plus de 3 mois
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
• Étirement passif brutal• Contraction excentrique
(déséquilibre agoniste/antagoniste)
Mécanisme des lésions indirectes
• Facteurs favorisants – Raideur musculo-tendineuse– Fatigue, surentraînement– Absence d’échauffement– Âge
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
• La plus fréquente.
• Football +++ accident du shoot
• Rupture totale = tt chirurgical
Rupture du droit antérieur
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Évolution des lésions musculaires
• Dégénérescence (qqs jours)
• Régénération musculaire
• Production fibroblastique
La plupart des complications et des séquelles sont liées à l’hématome
• Fibrose cicatricielle• Ossification• Enkystement
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Sur le terrain : empêcher la formation de l'hématomeCompression et froidArrêt immédiat
Secondairement : réduire le volume de l'hématome
Traitement
Froid prolongéMise en déchargePonction éventuelleDrainage posturalMassages de drainage à distanceContention élastique
Retarder l'administration des anti-inflammatoires
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Orienter les fibres régénérées et Optimiser leur fonction
(équilibre enzymatique, capillarisation)
• Rééducation précoce • vélo, natation, footing• renforcement • Rééducation précoce
- non agressive -
• Étirements
• Contractions isométriques
• Contractions isotoniques– concentriques puis excentriques
– en décharge puis en charge
• renforcement isocinétique
• travail proprioceptif• accélérations• démarrages, sauts• travail spécifique• compétition
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
• Cicatrice fibreuse
• Hématome enkysté
• Ossification
• Dégénérescence graisseuse
Symptômes
– Douleurs traînantes
– Douleurs récidivantes
– Accélération et shoot impossibles
Complications des ruptures musculaires
• Dégénérescence graisseuse impossibles
– Diminution de la force
Prévention • Préparation correcte
– Étirements– Renforcement
excentrique• Hygiène de vie
• Progressivité en début de saison
• Éviter la répétition rapprochée des matchs
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Pathologie traumatique du système extenseur
2/ Ruptures du tendon quadricipital chez l’adulte
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Calcifications au sommet de la rotule
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Pathologie traumatique du système extenseur
3/ Ruptures du tendon rotulien
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Réparation chirurgicale : suture et protection par
un cerclage
Nécessité de vérifier l’intégrité méniscale
Traitement chirurgical : ostéosynthèse par vis
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Fractures de l’extrémité distale du fémurdistale du fémur
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Classification des fractures de l’extr inf du fémur
Supra condyliennes : 45%
Supra et intercondyliennes : 35% Unicondyliennes 20%
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Déplacement des fractures
Fracture sus et intercondylienne
Fracture supra condyliennes
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Réduction par traction trans tibiale
La correction de la bascule requiert
une traction forte et un appui postérieur
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Fractures comminutives
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Fractures de l’extrémité supérieure du tibiasupérieure du tibia
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Compression axialeCompression axiale
Fracture bitubérositaire Fr. spinotubérositaires externes et internes Fracture bitubérositaire Fr. spinotubérositaires externes et internes
Classification en fonction du mécanisme
Fracture bitubérositaire Fr. spinotubérositaires externes et internes Fracture bitubérositaire Fr. spinotubérositaires externes et internes
FractureFracture--séparation externe et interne Fracture tassement Fr mixtes séparation externe et interne Fracture tassement Fr mixtes
Compression latéraleCompression latérale
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Fractures unitubérositaires
+ ruptures ligamentaires
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Traitement orthopédique
Traction-mobilisation
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Fractures de la patella
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Traits de fractures
Les chutes sur le genou et les contusions directes lors des
traumatismes de la route sont les causes les plus fréquentes
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Fracture comminutive
Elles sont souvent ouvertes
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Luxation de la rotule1er épisode : traumatisme en Valgus-Flexion-Rotation Externe
VALFE Luxation en dehors Rupture aileron interne
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Les lésions habituelles à rechercher
Rupture de l’aileron interne
ou arrachement osseux
Fracture de l’arête Fracture de l’arête médiane de la rotule
Fracture du rebord de la trochlée
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Evolution
• Elle se fait habituellement vers la guérison
• Importance de la rééducation• Importance de la rééducation– Renforcement du quadriceps en particulier
du vastus médialis
– Étirements du quadriceps et des ischio-jambiers
• Les récidives sont possibles
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Ligaments du genou
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
En flexion,les fibres les plus antérieures du LCA se tendent et les fibres postérieures se détendent
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Vue interneVue interne
Le plan ligamentaire interne est constitué du LLI profond et du LLI superficiel avec, en arrière, le point d'angle postéro-interne (PAPI), qui est un renforcement capsulaire avec des fibres du tendon du semi membraneux. Le ménisque interne est accolé à toute cette capsule par son mur.
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Vue externeVue externe
Le plan ligamentaire externe est constitué par le LLE, qui va du condyle externe à la tête du péroné.
Le point d'angle postéro-externe (PAPE) est une zone de renforcement capsulaire où arrivent des fibres des tendons du poplité (ligament poplité arqué) et du biceps. La corne postérieure du ménisque externe est attachée par les ligaments de Wriberg et de Humphrey.
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Les stabilisateurs externes
Biceps
Fascia lata et bandelette ilio-tibiale
La bandelette ilio-tibiale de Maissiat s'insère sur le tubercule de Gerdy et elle renforce la capsule antérieure et externe
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Vue postérieure
Le Point d ’Angle Postéro-Externe (PAPE)
Jumeau externe
Ligt péronéo-poplitéLigt poplité arquéLigt fabello-péronier
Poplité
L’insertion du ligament externe sur le péroné
Le tendon du poplité
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Trochlée fémorale
Plica infrapatellaire
Vue antérieure
Ligament adipeux
Rotule retournée
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Vue antérieure des ligaments croisés Vue postérieure des ligaments croisés
Le ligament croisé antérieur s'insère sur la face interne du condyle externe et sur la surface pré spinale du tibia.Le ligament croisé postérieur est plus gros, il s'insère sur la face externe du condyle interne, en avant de l'échancrure et il s'insère en arrière sur le tibia, sur la surface rétro spinale.
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Le contrôle de la stabilité antérieure du genou est dû au LCA qui est le premier ligament à se rompre lors des sollicitations brutales postéro-antérieures.
Les ménisques sont sollicitées ensuite.
Le quadriceps, quand il se contracte, prend appui sur la tubérosité
La stabilité du genou
Le quadriceps, quand il se contracte, prend appui sur la tubérosité tibiale et sollicite le LCA, il exagère donc le tiroir, quand le LCA est rompu.
La contraction des ischio-jambiers, au contraire, stabilise le tibia en arrière.
Les mouvements anormaux qui résultent de cette translation mal contrôlée, entraînent des lésions secondaires des ménisques et des cartilages, par cisaillement.
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
La stabilité du genou
Le contrôle de la stabilité postérieure du genou est dû au LCP. Il se rompt dans les traumatismes antéro-postérieurs en flexion. Il apparaît alors un tiroir postérieur de 10 mm, au moins.
Au voisinage de l'extension, les coques postérieures se tendent Au voisinage de l'extension, les coques postérieures se tendent (et empêchent l'hyperextension), mais en flexion, elles sont détendues et permettent la rotation.
Le contrôle de la stabilité latérale du genou est dû au LLI, pour le valgus et au LLE, pour le varus. Le PAPI et le PAPE sont sollicités dans les mouvements de rotation.
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Ruptures desligaments du genouligaments du genou
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Les traumatismes les plus fréquents sont des torsions ou entorses
Elles surviennent en plein appui du pied au sol, avec une composante de varus ou de valgus qui peut être accentuée par un élément extérieur (le poids d'un adversaire, par exemple).
Certains sports sont prédisposants à ce genre de lésions.
Les entorses du genou
Football Ski Sports de combat Rugby Basket-ball
Certains sports sont prédisposants à ce genre de lésions.
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Les entorses
• Internes
• Externes
• LCA
• LCP
• Combinées• Combinées
Dans la majorité de ces cas, le traumatisme survient sur un genou fléchi aux alentours de 30°
Il y a des traumatismes latéraux qui surviennent en extension complète et même en hyperextension.
Le shoot dans le vide peut provoquer une rupture isolée du LCA.
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
On parle d'entorse bénigne lorsqu'il y a élongation des fibres ligamentaires sans rupture (surtout les ligaments interne ou externe). ligaments interne ou externe). Il s'agit parfois d'un mouvement simple de latéralité
Signes cliniques des entorses bénignes- Douleur sur le trajet du ligament étiré, plus souvent à sa partie supérieure, au niveau de l'insertion condylienne, mais elle peut siéger en bas et aussi au
Les entorses bénignes
niveau de l'insertion condylienne, mais elle peut siéger en bas et aussi au milieu.
Affirmer le caractère bénin de l'entorse, c’est faire la preuve qu'il n'y a pas de rupture de la continuité des fibres ligamentaires.
-- Pas de laxité interne, c'est-à-dire pas de bâillement du côté interne lors de lamanœuvre de valgus forcé, en extension et en légère flexion du genou
- Pas de laxité externe, lors du varus forcé.
- Pas de mouvement anormal en tiroir antérieur ni postérieur.
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
- Vérifier l'intégrité du ménisque interne - En cas de doute :
- Refaire l'examen à distance de la phase douloureuse aiguë - L'arthroscopie est possible - l'IRM montre bien les ménisques, les ligaments et les cartilages.
Traitement des entorses bénignes
Les entorses bénignes
On peut prescrire le port d’une attelle amovible à titre antalgique, quelques jours. Les principes du traitement :
- Traitement antalgique et anti-inflammatoire.- Mobilisation rapide du genou (rodage articulaire).- Reprise de l'appui dès que les douleurs seront atténuées.- Musculation du quadriceps et des ischio-jambiers, dès que possible
L'évolution est favorable een 3 semaines, en général, avec reprise progressive du sport
Les entorses internes peuvent laisser persister un flexum douloureux, qui peut être confondu avec un blocage méniscal interne. Il s'agit en réalité d'une attitude antalgique fixée (syndrome secondaire des entorses de Trillat), qui doit céder avec la rééducation (postures en extension).
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Soit rupture d'un ligament périphérique (gravité moyenne) Soit rupture des croisés et de plusieurs ligaments (entorse grave)
Les ruptures des ligaments croisés sont très souvent méconnues par le premier examinateur du blessé (souvent par ignorance des tests
Les entorses graves
premier examinateur du blessé (souvent par ignorance des tests cliniques de rupture) ce qui explique de nombreuses erreurs thérapeutiques.
-L'interrogatoire retrouve souvent la notion d'une impression de craquement, bien perçu lors de l'accident et d'un déboîtement du genou. Parfois on a une sensation immédiate d'instabilité avec sensation de "patte folle".
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Les mécanismes sont le plus souvent
• Le Valgus-Flexion-Rotation Externe : VALFE (entorse typique du skieur)
Les entorses internes
(entorse typique du skieur)
• Le valgus pur (traumatisme appuyé sur un genou en extension)
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Lésions du compartiment interne
La rupture des deux ligaments croiséLa rupture des deux ligaments croisés survient lorsque le bâillement s survient lorsque le bâillement est de grande amplitude. Il y a alors des lésions importantes à la est de grande amplitude. Il y a alors des lésions importantes à la périphérie et aux ménisques (classiques pentades).périphérie et aux ménisques (classiques pentades).
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Les traumatismes en varus flexion et rotation interneentraînent une rupture du LCA puis des lésions externes et en cas de bâillement important, les 2 croisés
Fréquence des arrachements osseux
- Tête du péroné (LLE) +/- lésion du nerf sciatique poplité externe
- Insertion sur le condyle externe
- Rebord du plateau tibial externe
Les entorses externes
Varus-flexion-rotation interne
Rupture externe au milieu Désinsertion inférieure osseuse Possibilité de lésion du SPE
- Rebord du plateau tibial externe
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Hyper extension
Shoot dans le vide : rupture isolée du LCA possible
L'hyper extension forcée lèse le LCA (puis les ligaments externes et les coques postérieures). Le LCA vient buter sur le rebord antérieur de l'échancrure intercondylienne (surtout si elle est étroite). La contraction simultanée du quadriceps augmente la subluxation et contribue à la rupture.
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
La rupture du LCA est la plus fréquente des lésions
ligamentairesligamentaires
il faut la rechercher en priorité par le test du tiroir antérieur et postérieur
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Diagnostic de la rupture du LCADiagnostic de la rupture du LCA
Test du ressaut antéro-latéral
Les entorses bénignes
Test de Mac Intosh
“Pivot schift test” de Mac Intosh
témoin d’une rupture du LCA
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
L'immobilisation plâtrée
Elle permet d'obtenir la cicatrisation des ligaments rompus avec un espoir d'obtenir un "bout à bout" correct, sans laxité résiduelle gênante. Ceci est valable pour les ligaments périphériques.
Le LCA ne cicatrise presque jamais, en raison
Traitement des entorses graves
Le LCA ne cicatrise presque jamais, en raison probablement de la mauvaise vascularisation des fragments du ligament. Le ligament se nécrose, surtout si les extrémités ne sont pas en contact.
Le LCP cicatrice mieux
Le plâtre doit être maintenu 45 joursIndications: Les ruptures ligamentaires périphériques et surtout chez le sujet âgé et le sujet non sportif (chez qui une laxité résiduelle peut être supportée).
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
L'immobilisation partielle avec rééducation
On essaye souvent d'éviter une immobilisation stricte et ses inconvénients sur la raideur et l'amyotrophie,
- en protégeant avec une attelle amovible et
Traitement des entorses graves
- en protégeant avec une attelle amovible et
- en rééduquant précocement la flexion.
Les ligaments périphériques peuvent cicatriser ainsi et le pivot central pourra être reconstruit secondairement, en cas d'instabilité.
La rééducation sera très importante
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Suture simple des ligaments rompus, Suture associée à des renforcements par des tendons prélevés au voisinage (tendon rotulien, tendon quadricipital ou tendons de la patte d'oie)
Traitement chirurgical des entorses graves
d'oie)
-Lorsque les ligaments sont rompus au voisinage des insertions osseuses, les fils de suture sont appuyés sur l'os lui-même à travers des trous forés dans l’os, ce qui améliore la solidité.
- Lorsque les ligaments ont arraché leur insertion osseuse, on les réimplante soit pas des fils trans-osseux, soit par des vis ou des agrafes vissées, en fonction du volume des fragments osseux
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Rupture du LCA Suture au plafond au plancher LCP au plafond au plancher
Sutures des ligaments
Les fibres ligamentaires sont cousues avec des fils qui "chargent" les faisceaux rompus et sont noués à travers l’os
Les fils ont un appui solide mais l'extrémité du ligament est souvent très fragile et le ligament a subi une distension plastique importante avant la rupture et à cause de cela, la cicatrisation reste aléatoire
Rupture du LCA Suture au plafond au plancher LCP au plafond au plancher
Les sutures sont fragiles et nécessitent une protection par un plâtre, ou une attelle Les sutures sont fragiles et nécessitent une protection par un plâtre, ou une attelle
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
-En l'absence de traitement, et même sur des genoux traités correctement, peut persister une certaine laxité ligamentaire et une instabilité.
- L'instabilité, liée à une laxité ligamentaire anormale, est décrite par les patients comme la survenue de dérobements caractéristiques, avec l'impression de déboîtements de l'articulation.Il s'agit en fait d'un ressaut antéro-latéral dynamique, bien mis en évidence par les tests d'examen.
L’instabilité ligamentaire chronique
les tests d'examen. Le ressaut ne se produit pas forcément souvent ni systématiquement lors de la course, car il peut être contrôlé par le sujet, qui peut parvenir à éviter la situation critique de déclenchement. Lors de ces dérobements, les ménisques peuvent subir des contraintes anormales et il se crée des déchirures surtout à la partie postérieure du ménisque interne. Il peut y avoir une succession d'épanchements, survenant après des efforts ou des épisodes d'instabilitéLes cartilages fémoro-tibiaux aussi peuvent se détériorer peu à peu et à long terme apparaît l'arthrose.
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Ruptures du LCP
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Modalités de la rupture du LCP• Moto : 44 %• Voiture : 22 %
• Sport : 26 %
• Travail : 9%• Travail : 9%
Lésions associéesCutanées : pré tibiales : 22 %
pré rotule : 6 %
Fractures du fémur : 8,5 %
Fractures du tibia : 6,5 %
Fractures de la rotule : 4 %
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Accidents de Sport : 26 %
Choc antérieur sur le tibia en flexion
Hyperflexion Traumatisme antérieur appuyé
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
LCR rompu = tiroir postérieur Il existe souvent spontanément
On le recherche habituellement en flexion à 70-90°
Examen comparatif de profil
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Le traitement orthopédique de la rupture isolée du LCP est possible :
plâtre en extension pendant 6 semaines
La cicatrisation du LCP est possible au prixd’un tiroir post. résiduel minime
- Le LCP est en effet plus gros que le LCA- Il est mieux vascularisé
Traitement des ruptures fraîches isolées du LCP
- Il est mieux vascularisé - sa situation intrasynoviale est favorable- des fibres peuvent rester au contact quand le genou est en extension et cicatriser
Traitement conservateur• La rééducation doit éviter de provoquer un tiroir post.
• Pas de travail des ischio-Jambiers
• Renforcer le quadriceps
• Renforcer les jumeaux
• Attelle protectrice
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Evolution naturelle des ruptures isolées du LCP non traitées
• Evolution vers l’arthrose à long terme (25 ans)
• La rupture du LCP est souvent bien supportée
• Stabilisation obtenue en 1 à 2 ans malgré le tiroir
• Surcharge fémoro-patellaire fréquente
• Rarement une reconstruction du LCP est indiquée
Traumatologie du genou L1 STAPS M.RIPAMONTI
Signes de l’insuffisance chronique du LCP• Douleurs
– Fémoro-tibiales : 70 %
– Fémoro-patellaires : 40 à 55 %
Evolution naturelle des ruptures isolées du LCP non traitées
• Instabilité– Flottement plus que pivot
– En relation avec la douleur
• Si laxité postéro-externe :– Hyperextension
– Laxité externe et bâillement à la marche
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