au coeur du plan daction en santé mentale, quels sont les effets du passage par programme...
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Au coeur du Plan d’action en santé mentale, quels sont les effets du passage par programme clientèle sur les clients et les intervenants de deux grands hôpitaux universitaires montréalais?
Mélanie Lavoie-Tremblay, Jean-Pierre Bonin, Nadia Szkrumelak, Andre Luyet, Alain Lesage, Guylaine Cyr et
Genevieve Lavigne11 Mai 2010
Projet de recherche évaluative (IRSC-FRSQ)
Objectifs spécifiques (06-09) : 1) Décrire et comparer le
processus de mise en oeuvre des deux modèles.
2) Mesurer et comparer les effets de la mise en oeuvre des deux modèles auprès des clients et auprès des intervenants impliqués
Presentation
Experiences Centre Univesitaire Université McGill
(CUSM) Hôpital Louis-H. Lafontaine (HLHL)
Effets Intervenants Clients
Intégration des services de psychiatrie externes pour les adultes au CUSM (2004-2010)
Contexte
1999 : Création du CUSM Octobre 2002:
Intégration d’une structure organisationnelle médicale
Intégration des centres de coûts budgétaires
Intégration de services (centralisés géographiquement, éliminant le dédoublement)
Contexte (suite)
La mission Santé mentale fait partie des sept missions du CUSM
Aucun budget propre à chacune des missions n’a été affecté
Intégration de deux centres de psychiatrie externes (AMI et HGM)
Point de départ
Plus de 40 cliniques, programmes et services spécialisés répartis dans cinq immeubles
Dotation allant de 0,1 médecin ETP à une équipe multidisciplinaire totalisant 9,4 ETP
Programmes avec aussi peu que 15 patients à près de 900
Allant de 70 visites de patients par année à plus de 10 000
Situation actuelle
Dotation : 51 médecins (28+ ETP) 28 infirmières et infirmiers (28 ETP) 12 ergothérapeutes (10 ETP) 11 travailleurs sociaux (6,5 ETP) 14 psychologues (1 ETP spécialement affecté
aux services de psychiatrie externes, 13 aux programmes spéciaux)
25 commis / employés de soutien (20 ETP)
Février 2005
Groupe de travail sur la planification fonctionnelle des services de psychiatrie externes : Tout le personnel des services de
psychiatrie externes Présentation des constatations Présentation d’un modèle…
Élaboration de programmes
Modèle de gestion des services de psychiatrie externes
Modèle de gestion des services de psychiatrie externes : Modèle de gestion participative qui reflète et appuie notre mode de fonctionnement interdisciplinaire
Comité de gestion des services de psychiatrie externes (novembre 2006)
En résumé…
Ce fut une tâche colossale de créer une nouvelle structure, tout en continuant à offrir les services
La communication et la collaboration étaient essentielles au succès
Ont atteint la plupart des objectifs de du processus initial (intégration, élimination du dédoublement)
Orientations en cours
Guichet d’accès : CSSS de la Montagne, novembre 2009
Déplacer plus d’activités d’évaluation-liaison aux CSSS (en collaboration avec le CHSM)
Établir le rôle du psychiatre répondant Définir le rôle du Psychiatre
consultant dans les CLSC
Orientations en cours (suite) Précision du contenu de la mission de fournir
des soins spécialisés, complexes (soins tertiaires)
Transferts en cours des patients stables aux soins de première ligne et aux équipes en santé mentale dans les CLSC
Élargissement de la collaboration et de la communication avec les services aux hospitalisés
Intégration de la recherche clinique à tous les programmes et services
Orientations en cours (suite) Amélioration de l’assurance de la qualité, y
compris les évaluations des résultats Intégration des services de rétablissement
aux programmes Mise en œuvre du programme de mieux-
être des patients en collaboration avec les CSSS
Meilleure définition des rôles et responsabilités de tous les groupes professionnels en santé
Défis
Ressources (budget propre à la mission) Espace Gestion de programmes Complémentarité (Centre hospitalier St.
Mary) Complémentarité avec le RUIS de McGill Services de première ligne (médecins
généralistes, équipes en santé mentale) Impossibilité de mettre sur pied les services
de première ligne au détriment de l’hôpital
11 Mai 2010
LA RÉORGANISATION PAR PROGRAMMES SPÉCIFIQUESÀ L’HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE
L’HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE 2005
Est de Montréal, population adulte: 360 000 525 lits 8 000 usagers en clinique externe 4 100 visites à l’urgence 1 500 places d’hébergement dans la
communauté 2 700 employés 54 médecins psychiatres 630 étudiants stagiaires par année Centre de recherche Fernand-Seguin
L’HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE 2005(suite)
Structure par territoire de CLSC (7 cliniques externes de psychiatrie communautaire avec unités d’hospitalisation correspondantes)
Développement de cliniques spécifiques ou ultra spécialisées
Éparpillement des ressources Multiplicité des portes d’entrée Grande diversité des approches sans évaluation Clientèle avec niveaux de besoins très variables
(1ière, 2ième et 3ième ligne) Recherche clinique stagnante
ENVIRONNEMENT EXTERNE 2005
Création des CSSS Création des RUIS Dévoilement du Plan d’action en santé
mentale: La force des liens
2005-2006 - PLANIFICATION
Décision de migrer vers une organisation par programmes cliniques
Adoption du Cadre de référence sur l’organisation des soins et services cliniques: 7 programmes-clientèles
Adoption du document: Les contours des soins et services cliniques par programmes spécifiques: profil, estimation, types de services
Adoption du modèle de gestion et modification de la structure: création DSC, structure matricielle, décentralisation de la gestion des ressources
2006-2007 – MISE EN OEUVRE
Nomination des cogestionnaires: Chefs médicaux Chefs clinico administratifs
Révision de nos 8 000 dossiers de cliniques externes pour déterminer le niveau de besoins et l’orientation programme
Partage des ressources- médicales (respect du choix)- professionnelles (salon des postes)- matérielles (besoins d’espace)
Plan de communication
JOUR J: 16 OCTOBRE 2007
Reconstitution d’équipes Déménagement Changement de clientèle Changement des modes de pratique Création de 2 mesures de transition
- 5 unités à fermer- externe: 1 800 patients relevant de la 1ière ligne
2010 – LA CONSOLIDATION
7 Programmes clientèles Mesure de transition en bonne voie de
fermeture Repositionnement en 2ième et 3ième ligne Arrimage de nos services avec les services de
1ière ligne Révision constante de nos programmations
(comités des programmations) Développement de la recherche clinique
Les objectifs de l'approche-programme clientèle (Blouin, 1996)
1) placer le client et ses proches au centre de l'organisation ;
2) organiser l'environnement en fonction des groupes spécifiques de clientèles ;
3) donner au personnel la latitude nécessaire pour planifier et exécuter leur travail de façon à mieux répondre aux besoins du client et à améliorer les processus ;
4) maîtriser les coûts par l'amélioration de l'efficience
Évaluation du cadre d’analyse théorique (adaptation de Denis et Champagne, 1992)
CONTEXT
EFFECTS
Proximal Distal
Résultats travailleurs de la santé
Résultats Pts
Partenariat
Environnement de travail
Équipe de travail /Inter
Meilleures pratiques
Partage des soins
CONTEXTE
MISE EN OEUVRE
EFFETS
CUSM
T0…………….T0.5 ……….………T1………………….T2………..…T2.5
Q Q Q EG EG EG
Intervenants
Patients
Q Q Q Q EG Dec06 EG Dec07 EG Dec08
Acteurs Clés
Ent + EG Ent + EG Ent + EG
Avril-Mai 06
Avril-Mai 07
Avril-Mai 08
HLHL
T0…………….T0.5………………….T1……………….. T2………..…T2.5
Q Q Q EG EG EG
Intervenants
Patients
Q Q Q oct 08 Q EG EG EG
Acteurs Clés
Ent/EG Ent /EG Ent/EG
Oct 07
Oct 06 Avril/Mai 07 Avril/Mai 08 Avril/Mai 09 Juin 09
Méthode Volet QualitatifContexte/Mise en œuvre/effets
Analyse documentaire Entrevues de groupe T2 CUSM 8 FG (43 int) Av-Mai 2008 HLHL 15 FG (83 int) Av-Mai 2009 Acteurs clés CUSM HLHL 4 FG (17)
Mars08-Avril09
Volet QuantitatifQuestionnaires= Effets Intervenants-acteurs clés T0 et T2
CUSM (N=125) T0 et T2 (N=24;19%) T0=56 = 45% (mai 2006) T1=51 = 41% (mai 2007) T2=45 = 36% (mai 2008)
HLHL (N=240) T0 et T2 (N=38; 16%) T0= 103 = 43% (oct 2006) T1= 64 = 27% (avril 2008) T2= 97 = 40% (avril 2009)
Contexte Similitudes CUSM-HLHL Programmes clientèles avec services
spécialisés (2 ligne) et surspécialisés (3 ligne) en santé mentale + soutien 1 ligne
Plan d'Action en Santé Mentale/Approche Populationnelle
Réorganisation interne des services ress professionnelles, pratiques non standardisées,
duplication de services Au CUSM, satisfaire aux critères du RUIS et à
HLHL projet commun avec la table de l’Est (soins surspécialisés, enseignement et recherche).
Contexte Différences
Au CUSM, fusion de deux cliniques externes de psychiatrie réunies sur un seul site: 6 programmes cliniques spécialisés. Clientèle Ang et Fr
À HLHL, rapatriement de certaines cliniques externes vers l’hôpital : 7 programmes cliniques spécialisés + Mesure Transition. Clientèle Fr
Au CUSM, la santé mentale est une des sept missions cliniques (125 intervenants services cliniques ext).
À HLHL, il y a une seule mission soit la santé mentale (240 intervenants services cliniques ext).
Niveau d’implantation du programme Similitudes
Équipes et clientèle sont regroupées par programme clinique-spécifique
Un modèle de cogestion Peu de transfert d’intervenants et
de patients à la 1ère ligne Soins partagés avec partenaires
(autres établissements) en développement
Niveau d’implantation du programme Différences
Temps Transformation graduelle vs Journée
déterminée Processus
Planification stratégique/fonctionnelle et opérationnelle
Regroupement des équipes (sites) Programmes
Planification vs Démarrage Niveau d’implantation
Effets
Reconnaissance
Pratiques
Soutien Social
Programmes CollaborateursSoins Partagés
Charge de travail
Autonomie
Détresse Psychologique
Reconnaissance
Meilleure sensibilisation au rôle que joue chaque membre de l’équipe
Reconnaissance des compétences et des ressources de chaque clinicien
Soutien Social
Intégration de personnes issues de différentes écoles de pensée et ayant des pratiques de soins différentes
Les clients sont exposés à une grande variété de professionnels
Transition d’une gestion individuelle des cas vers une gestion des cas en équipe
Développement d’une identité propre en tant qu’équipe. Une excellente gestion des clients aux besoins complexes, effectuée par des cliniciens issus de différents milieux.
Adaptation à leur nouvelle équipe Des traces de choc culturel Adaptation à leur nouvelle équipe Améliorer la communication entre
les membres d’une équipe = continuité de l’information dans la prise en charge
Meilleures pratiques Standardisation, structuration et
uniformité dans la gestion des cas L’émergence du leadership oriente les
transformations du programme Guide des pratiques Évaluations des clients Continuité des soins: Sensibilisation à
la façon dont les clients se déplacent dans les corridors de soins vers d’autres niveaux
Meilleures pratiques Nouveau modèle par programme
spécifique est beaucoup plus adapté aux besoins de la
clientèle un meilleur suivi meilleurs soins et services qu'avant Oui et Non permet de mieux s'adresser aux
problèmes de comorbidité/double diagnostic ? Accès aux soins et services pour clients (dispo
ress., critères d’inclusion à un programme)
Autonomie Le nouveau modèle est généralement
considéré plus flexible au niveau de la pratique et laisse aussi beaucoup de place à la créativité.
La pratique est désormais plus spécialisée, plus standardisée et c'est stimulant.
Dépendance envers l’attribution de ressources financières et professionnelles
Lien avec le développement optimal de leur programmation
Soins Partagés Certains programmes
liens de collaboration avec des partenaires (1ière ligne, CSSS, CLSC…) (formations, activités d'information sur la santé mentale)
Peu de lien avec la 1ière ligne La 1ière ligne n'est pas organisée pour
accueillir une clientèle en santé mentale (manque d’omnipraticien)
Manque de fluidité entre les différents niveaux de services
Soins Partagés Transfert : Gestion des soins partagés entre
plusieurs partenaires ayant des pratiques de prise en charge différentes
Négociation entre plusieurs partenaires Manque de ressources professionnelles 1ère ligne Refus par des généralistes d’accepter des clients
ayant des problèmes psychiatriques = une menace pour leurs structures de soins spécialisés et ultra-spécialisés
Création des interfaces 1ère ligne et les partenaires = discussion sur les pratiques de gestion des cas pour trouver des solutions aux problèmes communs
Charge de travail Charge de travail est plus élevée parce qu'il
n'y a peu de liens avec la 1ière ligne (hausse de cas; augmentation des tâches administratives)..et manque de ress prof
Outre garder le patient avec lui, faute de pouvoir le transférer, l'intervenant doit faire les démarches pour savoir si le patient a un médecin de famille ou pour lui en trouver un
Moins de temps développement de la programmation, recherche et
enseignement de qualité à accorder à la clientèle
Constats
Changement : Demande beaucoup d’énergie + évènement stressant
Travail d’équipe et meilleures pratiques Succès des programmes est aussi en lien
avec la transformation de la 1ère ligne… Transformation se poursuit Base Solide
Implications Impliquer les intervenants dans les
processus décisionnels, demander leur collaboration, les informer de la réalité
Soutien ress prof et $ Meilleure accessibilité 1ère ligne/Soins
partagés Communication
Effets sur les clients
Symptômes T0-T0.5 HLHL: pas de changements significatifs sur une
période de six mois, CUSM: amélioration des symptômes dépressifs,
fonctionnement, labilité émotionnelle et symptômes en général.
Intervenants: HLHL: amélioration significative de tous les
aspects, sauf les problèmes de comportement et l’impression clinique globale (p<.001).
CUSM: pas de différences significatives
Symptômes T2-T2.5 Résultats sont sensiblement les mêmes HLHL amélioration pour la labilité
émotionnelle seulement (p<.05), tous les autres indices restant non significatifs.
CUSM :amélioration significative, pour psychose et abus de substances.
Intervenants: HLHL: même amélioration des symptômes à
HLHL CUSM: pas de différence avec T0
Qualité de vie
HLHL: pas de différences significatives sur une période de 6 mois avant et après les transformations
CUSM: baisse significative de leur qualité de vie avant les transformations alors qu’elle reste la même sur une période de 6 mois suite aux transformations.
Perception de la santé
HLHL: pas de différence avant les transformations, mais baisse dans fonctionnement social et rôle émotionnel
CUSM: pas de différences relativement à leur santé avant et après les transformations
Continuité des services
HLHL: Baisse entre les deux temps de mesure: ressources liées à l’intervenant continuité totale
CUSM: baisse individualisation des soins
À noter: continuité totale et les ressources du système étaient plus élevée à HLHL qu’au CUSM au T0
Volet usagers CUSM
2006 - 2008: 9 entrevues de groupes conduites auprès de 53 participants.
Décembre 2006: 3 entrevues de groupes/ 12 participants. Décembre 2007: 3 entrevues de groupes/ 16 participants. Décembre 2008: 3 entrevues de groupes/ 25 participants.
Appréciation du personnel CUSM : T0 au T2
Grande appréciation des intervenants-personnel: gentils, attentifs, respectueux, à l’écoute, humanistes et «fantastiques»!
He’s an amazing person, you know. And everybody that works here (clinic) is good. Beautiful people!
Les intervenants sont très bons et très compétents. I' am so grateful to him-her for having found a solution.
Questionnement sur la formation et les connaissances (médication) des médecins de famille pour prendre en charge des patients en santé mentale. Mon médecin général, elle, elle soigne mes grippes, mes bobos, mais
pas…
Interventions CUSM : T0 au T2
Grande appréciation des thérapies où on trouve de l’aide, du soutien, de la motivation. Les activités de groupe: sortir de l’isolement, progresser dans son cheminement, relativiser son état, donnent un sentiment d’appartenance.
Le regroupement des programmes selon les spécialités est un système efficace, très apprécié et de qualité.
C’est la première thérapie que je fais qui est aussi efficace pour moi,
on dirait qu’elle est faite pour moi..
Just having somewhere to go everyday, people to be with and to learn how to function again.
Les programmes sont trop courts ou limités (liste d’attente).
Souhait d’avoir plus d’informations sur son problème et sur la médication.
Int: How do you find the information? P: Well, I go to Jean Coutu.
Fonctionnement général et déroulement des consultations CUSM : T0 au T2
L’accès à l’intervenant est rapide et les services sont plus accessibles depuis les changements.Je trouve que c’est très efficace maintenant.
Souhait d’avoir plus d’activités intermédiaires et des ressources d’aide alternatives à la fin d’un programme ou d’une thérapie.
But when I get out of the program, I still need support. En CLSC, il y a peu de médecins (de famille) et questionnement sur
les services pour recevoir la clientèle en santé mentale. Peu d’usagers rencontrés ont changé d’intervenant et quelques uns
ne savaient pas qu’il y avait eu des changements.What were the changes?
Souhait d’avoir plus d’informations sur les services offerts.
Volet usagers HLHL
2007 - 2009: 12 entrevues de groupes conduites auprès de 91 participants.
Mai 2007: 4 entrevues de groupes/ 32 participants. Juin 2008: 4 entrevues de groupes/ 25 participants. Juin 2009: 4 entrevues de groupes/ 34 participants.
Environnement HLHL : T0 au T2
L’atmosphère est agréable et sécurisante en programme spécifique car on s’y retrouve entre nous.
On se sent bien, on se sent en confiance avec du monde qui nous ressemble.
Une grande partie de la clientèle a changé de lieu de services depuis les transformations: La plupart n’y voit aucun inconvénient.
Je pense que c’est plus la qualité des soins, moi, qui m’importe le plus, peu importe où elle se situe
Quelques-uns reçoivent des services à partir de différents sites Certains se rendent plus difficilement à leur clinique depuis.
2. Personnel HLHL : T0 au T2
Grande satisfaction des soins et services donnés par les intervenants : dévoués, gentils, à l'écoute, donnent des soins personnalisés.
Bonnes relations avec les intervenants (liens de confiance). Les intervenants sont très bons, très qualifiés. Réticence à aller vers la 1ière ligne, questionnement sur
connaissances en santé mentale, surtout en ce qui concerne la médication.
Interventions HLHL : T0 au T2
La formule par programmes spécifiques est une très bonne chose, car:
Les soins et les services sont plus spécifiques qu'avant; Il y aura plus de recherche, on aura une meilleure maîtrise des
problèmes, et la clientèle en retirera des bénéfices; C'est sécurisant de se retrouver dans un groupe qui a les mêmes
problèmes que soi.… puis j’ai changé de psychiatre; puis j’ai remarqué que mon nouveau
psychiatre, il en sait plus sur certains sujets, puis il peut mieux répondre à mes besoins.
Mais: est-ce le bon diagnostic, suis-je dans le bon programme (diagnostic peut varier et qu’en est-il de la comorbidité) ?
Interventions HLHL : T0 au T2
Grande appréciation des thérapies offertes (thérapies de groupe) : sortir de l'isolation, socialiser, recevoir du soutien, entraide, réduire le stress, avoir plus confiance en soi.
Elles permettent aussi de maintenir le suivi lorsqu'il y a un bris de services (en attente d'accès à un intervenant ou à un programme par exemple).
C’est des programmes… comment gérer son stress, l’estime de soi, tout ça…
Moi, en tout cas, ça m’a beaucoup aidé à m’en sortir, puis à être moins gêné avec le monde, puis à aider plus le monde.
Souhait d’avoir plus d’informations et d’explications sur les médications prescrites et d’être impliqués dans la décision de ce qui est prescrit.
4. Fonctionnement générale et déroulement des consultations HLHL : T0 au T2
Grande satisfaction des soins et services reçus qui sont même meilleurs depuis les changements.
Ça s’est amélioré, je trouve, les services, ça s’est amélioré. C’est l’accès [aux services] qui est difficile. Moi, je suis 100% satisfaite.
Réduction de l’accès aux services (programme, thérapie), depuis les changements, en particulier pour les nouveaux clients mis sur la liste d’attente.
… c’est très difficile faire une démarche. Il faut être en bonne santé mentale pour pouvoir être malade mentale.
Les intervenants sont disponibles, mais cette accessibilité est réduite parce que: 1 – il manque d'intervenants; 2 – l’intervenant est désormais plus surchargé de travail qu'avant; 3 – des intervenants ont quitté à cause des transformations.
4. Fonctionnement générale et déroulement des consultations HLHL : T0 au T2
La majorité des usagers rencontrés ont changé d'intervenant. La plupart en sont très satisfaits:
C’est complètement d’autres personnes, mais très, très capables. C'est même un changement pour le mieux.Moi, j’ai changé de psychiatre, là, je ne dis pas que l’autre n’était
pas bon, mais c’était pour le mieux. J’apprécie beaucoup le nouveau psychiatre.
Quelques usagers n'ont toujours pas changé d'intervenant ou n’ont plus d’intervenant.
4. Fonctionnement générale et déroulement des consultations HLHL : T0 au T2
La rencontre avec le psychiatre : trop courte durée. Avec autres types d'intervenants: durée adéquate (environ une heure), de même que la fréquence des rendez-vous.
Souhait d’avoir plus d'informations sur les services offerts. Généralement, les usagers ont été informés des changements
via leur intervenant. La lettre d’information sur les changements. Les usagers
auraient souhaité qu’on leur explique les objectifs des transformations et être consultés.
Quelques points communs entre le CUSM et HLHL: T0 au T2
Grande appréciation des qualités professionnelles et personnelles des intervenants;
Questionnement sur les connaissances en santé mentale, 1ère ligne et médecin de famille;
Les usagers qui ont changé d’intervenant sont généralement très satisfaits; Le modèle de services par programmes spécifiques est bien perçu et
apprécié; Les thérapies de groupe sont très appréciées et les usagers souhaitent en
avoir plus; Ils aimeraient aussi avoir plus d’informations concernant les services; La médication est un sujet important: les usagers veulent participer aux
décisions et recevoir plus d’informations à ce sujet.
Questions, commentaires?
Merci!