au fil de caux 4 magazine de caux estuaire

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Au fil de Caux N ° 4 Le magazine de la Communauté de Communes de Saint-Romain-de-Colbosc EPRETOT ETAINHUS GOMMERVILLE GRAIMBOUVILLE OUDALLE LA CERLANGUE LA REMUEE LES TROIS PIERRES SAINNEVILLE SUR SEINE SAINT AUBIN ROUTOT SAINT GILLES DE LA NEUVILLE SAINT LAURENT DE BREVEDENT SAINT ROMAIN DE COLBOSC SAINT VIGOR D'YMONVILLE SAINT VINCENT CRAMESNIL SANDOUVILLE Au fil de Caux Hiver 2011 » ACTUALITéS Campagne de thermographie aérienne 5 » éCONOMIE GCMI : une nouvelle entreprise à St Romain 4 » PORTRAIT La Hêtraie : le patrimoine pour passion 15 Lutte contre les inondations DOSSIER SPÉCIAL

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Toute l'info de la Communauté de Communes en 16 pages

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Page 1: Au Fil de Caux 4 Magazine de Caux Estuaire

Au fil de CauxAu fil de CauxN°4Le magazine de la Communauté de Communes de Saint-Romain-de-Colbosc

EPRETOT • ETAINHUS • GOMMERVILLE • GRAIMBOUVILLE • OUDALLE • LA CERLANGUE • LA REMUEE • LES TROIS PIERRES • SAINNEVILLE SUR SEINE • SAINT AUBIN ROUTOT • SAINT GILLES DE LA NEUVILLE • SAINT LAURENT DE BREVEDENT • SAINT ROMAIN DE COLBOSC • SAINT VIGOR D'YMONVILLE • SAINT VINCENT CRAMESNIL • SANDOUVILLE

Au fil de CauxHiver 2011

» ACTUALITéS Campagne de thermographie aérienne • 5

» éCONOMIE GCMI : une nouvelle entreprise à St Romain • 4

» PORTRAIT La Hêtraie : le patrimoine pour passion • 15

Lutte contre

les inondations

DOSSIER SPÉCIAL

Page 2: Au Fil de Caux 4 Magazine de Caux Estuaire

4 ➜ éCONOMIE Une nouvelle entreprise à Saint-Romain

6 ➜ TERRITOIRES Grenelle de l'Estuaire :

1 an après la Charte

7 ➜ DOSSIER SPéCIAL Lutte contre les inondations �•��Un enjeu naturel et stratégique pour le territoire

9 ➜ • Vous construisez ? Ayez les bons réflexes !

10 ➜ • Les réalisations de Caux Estuaire

11 ➜ TERRITOIRES Grand Paris : quels enjeux pour Caux-Estuaire ?

12 ➜ RUDOLOGIE Objectif 2012 : réduction des déchets ménagers

14 ➜ PETITE ENFANCE Le relais Assistantes Maternelles se déplace.

15 ➜ PORTRAIT La Hêtraie : le patrimoine pour passion

16 ➜ CULTURE • Cinéma documentaire : L'Irlande • Agenda

5 ➜ ACTUALITé Campagne de thermographie aérienne

SOMMAIRE

Magazine trimestriel Caux Estuaire, Communauté de Communes de Saint-Romain-de-Colbosc - 5 rue Sylvestre Dumesnil, BP 117, 76430 Saint-Romain-de-Colbosc. Tél : 02.35.13.36.90 Fax : 02.35.13.87.79- Mail : [email protected] www.caux-estuaire.fr Directeur de la publication : Didier Sanson, Rédacteur en chef : Stéphanie Girard. Rédaction : Barbara Merle, Stéphanie Girard. Crédits photos : Ville de Lisieux, AURH, Stéphane Duboc, Vincent Rustuel (angelssea.com), Fotolia.com - Istockphoto.comImpression : Petite Presse. Imprimé sur papier cyclus Print - Tirage à 10.000 ex. N° de commission paritaire et ISSN en cours. Dépôt légal à parution.

Didier SansonPrésident de Caux-Estuaire

ÉDItORIAL

Le magazine de la Communauté de Communes de Saint-Romain-de-Colbosc

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T hermographie aérienne, lutte contre les inondations, développement économique, Grand Paris, Grenelle de l’Estuaire. Pour Caux Estuaire, l’année qui s’achève aura été

bien remplie et les réalisations à mettre au compte de la collectivité sont nombreuses. L’Espace des Farfadets, l’Espace Info Energie sont de nouveaux services qui ont vu le jour cette année. Avec les forces vives locales, elle vous a proposé plusieurs événements dans tous les domaines : journées Eco Akt, randonnées du Point Info Tourisme, les Eglises de nos villages se racontent, collectage de récits « Territoire Terre d’Histoires », Michel Jonasz, Jena Lee, week-end de théâtre amateur, les soirées cinéma, Foulées de la Communauté, Course de la Remuée... Il s’agit pour Caux Estuaire d’améliorer sans cesse le cadre dans lequel vous vivez en vous proposant davantage de services et d’animations. La Communauté de Communes est devenue un acteur majeur de la vie locale, ici, mais aussi vu de l’extérieur. C’est maintenant une entité qui compte dans les politiques régionales d’aménagement du territoire. L’enjeu c’est aussi de mieux faire connaître notre territoire au-delà de ses frontières pour poursuivre son développement : continuer à accueillir de nouveaux habitants mais aussi de nouvelles activités économiques. En devenant propriétaire du Parc Eco Normandie, Caux Estuaire fait le pari audacieux du renouveau économique.

Je vous adresse tous mes vœux de réussite, de santé, de joie et de paix pour cette nouvelle année 2011.

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3Hiver 2010 N°4

➜ PISCInE La piscine sera fermée au public durant les fêtes du 24 décembre 2010 au 2 janvier 2011 inclus.

➜ FORMAtIOnUn forum pour tout savoir Le Forum des Enseignements Supérieurs organisé par l'université du Havre se déroulera les 20 et 21 janvier 2011 aux Docks Océanes. L’occasion de découvrir toutes les formations disponibles dans la région. Caux Estuaire est partenaire de l’opération.

➜ COLLÉgIEnSDans le cadre de la semaine de la solidarité internationale, la Communauté de Communes a offert 2 places pour le concert de Kadi Diarra à chaque collégien ayant reçu une mention Très Bien au Brevet des Collèges 2010.

➜ PEtItE EnFAnCEÀ l’occasion des fêtes de fin d’année, l’Espace des Farfadets sera fermé du 24 décembre au 2 janvier inclus.

➜ PARC ÉCO Au 1er janvier 2011, la Communauté de Communes devient propriétaire du Parc Éco Normandie. En projet : l’aménagement économique de cette zone et du parc du Château de Grosmesnil. À suivre dans le prochain Fil de Caux.

➜ ÉCO Akt : DES jOuRnÉES RÉuSSIES

Les 24, 25 et 26 septembre, Caux Estuaire a organisé à Saint-Romain-de-Colbosc, les premières journées Eco Akt « Ma famille adopte les éco-gestes ». Le public était au rendez-vous. Dans une ambiance conviviale, environ 2000 visiteurs ont pu s’initier, échanger, s’amuser autour de thématiques comme la réduction de déchets, la protection de la nature, la biodiversité, les énergies renouvelables ou l’alimentation bio. Côté scolaire, les 16 classes accueillies le vendredi ont participé au rallye géant des éco-gestes. Cette belle réussite est aussi celle des associations nombreuses et de leurs bénévoles qui se sont mobilisés pour l’occasion.Merci à toutes et à tous !

➜ DÉChEttERIE

En raison des fêtes de fin d’année, la déchetterie sera fermée les 25 décembre 2010 et 1er janvier 2011.La déchetterie est passée en horaires d’hiver (du 1er novembre au 31 mars) lundi- mercredi : 9h-12h 14h17hvendredi : 14-17hsamedi : 9-17h

➜ COLLECtE DÉChEtSÀ partir de décembre, en cas de jour férié, la collecte de déchets est décalée au jour suivant, et ce pour tous les jours de la semaine. Si le mardi est férié, toutes les collectes suivantes décalent d’une journée jusqu’au samedi. Un nouveau calendrier des jours fériés est inséré dans ce numéro, il est disponible sur www.caux-estuaire.fr.

➜ SORtIE DES bACSPensez à sortir vos bacs d’ordures la veille à partir de 18h et non pas le matin. La collecte peut être avancée de plusieurs heures en cas d’impondérables, de travaux par exemple.

➜ VERgLAS Ou nEIgECet hiver, en cas de verglas ou de neige, la collecte peut être perturbée de quelques heures voire de quelques jours. Laissez alors vos bacs sortis. Mais surtout, ne faites pas de dépôts sauvages, cela pollue, complique le travail des agents… et vous risquez d’être verbalisé.

bRÈVES

➜ AbOnnEz-VOuS !En ligne depuis quelques mois, le site internet de la Communauté de Communes vous permet d’accéder à toute l’information sur les services et les missions de la collectivité. En vous abonnant au flux RSS du site, vous avez la possibilité de recevoir un mail dès qu’un nouvel article est publié.www.caux-estuaire.fr

➜ jOuRnÉES Du PAtRIMOInEPlus de 200 personnes ont visité le château de Grosmesnil et participé aux animations : visite guidée du Parc par l’association La Hêtraie, et les contes de « Territoire Terre d’histoires » dans le château avec Caroline Sire et Jacques Combe mais aussi une causerie avec Jacques Hoizey à la Taverne de Saint-Romain-de-Colbosc.

Page 4: Au Fil de Caux 4 Magazine de Caux Estuaire

tOuRISME

En ce mois de décembre 2010, le siège social de GCMI s’installe dans des locaux flambants neufs au sein du Parc Éco-Normandie de Saint-Romain-de-Colbosc. C’est un défi de plus pour cette entreprise basée depuis 9 ans à Gonfreville-l’Orcher

Une nouvelle entreprise

à Saint-Romain

À l’âge de 24 ans, Tony Beltrame, le président créateur de GCMI s’est lancé dans l’aventure de la création d’entreprise. Après un BTS en travaux publics et avoir été salarié dans une société de Génie Civil spécialisée dans la pose de réseaux de fibres optiques durant 2 ans, il souhaitait « être indépendant et créer sa propre structure dans le génie civil et la maintenance industrielle, un secteur qui me passionne. » Moins d’une décennie plus tard, GCMI, dont les activités principales sont le Génie Civil, les ouvrages en béton armé, la maçonnerie industrielle et le terrassement mécanique (notamment le terrassement par aspiration), emploie 120 personnes à temps plein. Sur aujourd’hui 4 agences, dont la nouvelle agence de Saint-Romain, l’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros. Soucieux de continuer de faire évoluer son entreprise, le dirigeant a souhaité dès le printemps 2010 investir dans de nouveaux locaux pour son siège social et en profiter pour en revoir l’organisation générale. C’est à Saint-Romain-de-Colbosc qu’il a pu profiter d’une offre de foncier la plus intéressante ainsi que d’une subvention de la communauté de communes pour y faire construire 320m² de bureaux et un bâtiment technique de 240m², et y accueillir une dizaine de personnes, dont le nouveau directeur d’agence, Gilles Creismeas. Des locaux qui répondent à un cahier des charges bien précis. « C’est un bâtiment

HQE, Haute Qualité Environnementale, qui suit des normes bien précises en matière d’utilisation de matériaux, de chauffage et d’intégration dans le paysage. Nous avons construit une grande noue et tout un réseau pour gérer l’eau de pluie, comme nous avons mis en place une gestion complète de nos déchets » complète Damien Rouault, le responsable QSE (Qualité-Sécurité-Environnement). Cette entreprise industrielle s’est implantée à Saint-Romain pour une autre raison essentielle aux yeux du patron. « C’est un site très accessible grâce aux autoroutes proches et c’est important pour se rendre sur nos sites de Gonfreville et Lillebonne, même sur celle de Saint-Avold en Moselle. » Un double intérêt nécessaire pour cette structure en mouvement permanent : 25 personnes ont été recrutées uniquement pour permettre au projet de cette nouvelle agence de se concrétiser, chargés d’affaires, chargés d’études, comptable… Une entreprise en pleine croissance, certes, mais ce qui compte aujourd’hui encore énormément pour le créateur-dirigeant, Tony Beltrame, c’est que « GCMI garde son esprit familial malgré sa taille. Je connais tous les salariés, mon bureau est toujours ouvert, nous avons même des équipes de football corporatif en interne. Et je crois que c’est ce qui fait notre force, y compris sur les chantiers. Il y a une vraie solidarité entre nous et cet état d’esprit se ressent à l’extérieur. »

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LES ÉgLISES DE nOS VILLAgES SE RACOntEnt 2010Dans le cadre de l’opération départementale « Les Églises de nos villages se racontent », Caux Estuaire a proposé le dimanche 29 août 2010 la visite guidée des églises d’Étainhus, Graimbouville et Saint-Gilles-de-la Neuville. Ce sont ainsi près de 500 visiteurs qui ont pu apprécier les visites commentées avec talent par l’association La Hêtraie. Rendez-vous en 2011.

POInt InFORMAtIOn tOuRISMEVous cherchez une information sur la randonnée, les animations ou les visites à faire dans la région, le point info Tourisme de Caux Estuaire vous accueille tous les samedis matin. Pour la saison 2010, l’équipe a accueilli pas moins de 1000 visiteurs. Point Information Tourisme de Caux Estuaire Rue de l’Hôtel de Ville – BP 117 – 76430 Saint-Romain-de-Colbosc – tous les samedis matin de 9h à 13h02 35 13 86 [email protected]

SuCCÈS POuR LES RAnDOS ! 6 randonnées à thème ont été proposées chaque 2ème dimanche du mois en 2010. L’occasion pour les randonneurs de cheminer avec une conteuse, de découvrir la Réserve de la Sitelle à Saint-Laurent de Brèvedent, le château de Filières à Gommerville, l’exceptionnelle église de Saint-Jean-d’Abbetot ou encore la Réserve Naturelle de l’Estuaire. Un nouveau programme sera proposé pour 2011.

ÉCOnOMIE

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Entre décembre 2010 et mars 2011, selon les conditions météorologiques, une étude de grande ampleur va permettre de réaliser un premier diagnostic énergétique des habitats du territoire de Caux Estuaire. Selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), les déperditions par les toitures (comprenant les pertes par rayonnement, convection et ventilation) représentent à elles seules 30% des déperditions totales des maisons. Pour Romain Chasseigne, chargé d’affaires en thermographie infrarouge au LNE, la thermographie aérienne est « un outil précieux pour évaluer les déperditions par rayonnement des toitures. Cela nous permet d’approcher l’état global d’isolation des toitures ainsi que de localiser d’éventuelles pertes de chaleur. »

Deux nuits seront nécessaires pour « photographier », grâce à un avion muni d’un scanner infrarouge, l’ensemble des bâtiments : environ 7000 foyers (sans compter les entreprises et les bâtiments agricoles) pour une superficie de 170 km2. La cartographie en couleurs qui en résultera, du bleu au rouge, devra être affinée sur place individuellement. « Nous ne pouvons en aucun cas tirer des conclusions définitives seulement à partir de la carte. Si un bâtiment apparaît en rouge, cela ne signifie pas forcément qu’il y a forte déperdition énergétique et inversement. Beaucoup d’éléments entrent en compte : le matériau de la toiture, l’occupation de la maison, s’il y a ou non mitoyenneté, la proximité d’arbres, etc… Pour comprendre ce que représente réellement la couleur, il faut donc toujours connaître la maison » précise Romain Chasseigne du LNE, Laboratoire National de Métrologie et d’Essais, en charge de la réalisation de l’étude.Pour la Communauté de Communes qui a décidé la mise en œuvre de ce programme, il était important de mettre à la disposition des habitants du territoire un nouveau service pour les aider à réaliser des économies d’énergie. Car après ce premier diagnostic, chacun pourra en savoir plus sur les données de sa maison et approfondir les résultats auprès des conseillers du LNE et de l’Espace Info Énergie de Caux Estuaire. « Notre objectif est d’accompagner

individuellement les particuliers en étudiant avec eux la réalité de la déperdition de leur toiture et leur conseiller des solutions. Notre laboratoire fait également des essais sur les performances de certains isolants. Mais nous souhaitons avant tout initier le dialogue pour leur permettre d’éviter les gaspillages de chaleur et par là même de réduire leurs factures énergétiques. »D’ici à l’automne prochain, les habitants seront ainsi invités, lors de différentes manifestations publiques mais aussi lors des permanences de l’Espace Info Énergie, à consulter ce service individuel et gratuit.

Donner aux habitants du territoire un nouvel outil de diagnostic de la consommation d’énergie de leur habitat, telle est la vocation de ce vaste programme de thermographie aérienne qui est lancé cet hiver. Une aide concrète aux particuliers pour réduire leur facture d’énergie.

Campagne de thermographie aérienne

Attention aux arnaques !Certaines entreprises, ayant été informées qu’une telle étude était mise en place sur le territoire, ont pris contact avec des particuliers pour leur proposer leurs services. L’étude réalisée cet hiver ne sera disponible qu’à l’automne prochain et seuls les conseillers du laboratoire LNE, de Caux-Estuaire et de l’Espace Info Energie, spécialement formés à cette question, pourront vous donner résultats, informations et conseils. Aucune autre entreprise n’est habilitée sur ce dossier.

ACtuALItÉS

5Hiver 2010 N°4

L'Espace Info énergie vous conseille

Pour plus d’informations sur la thermographie aérienne, mais aussi sur toutes les questions relatives à la consommation d’énergie des particuliers, un conseiller est à votre disposition tous les lundis.

Espace Info ÉnergiePlace de la mairieSaint-Romain-de-Colbosc02 35 55 76 [email protected] tous les lundisde 9h à 12h sur rendez-vous

Affiche INFO ENERGIE.eps 9/11/10 9:22:49

Page 6: Au Fil de Caux 4 Magazine de Caux Estuaire

Précurseur au niveau des régions françaises, le Grenelle de l’Estuaire, nécessaire dans la continuité du Grenelle Environnement national, est un lieu de réflexion et d’actions à l’échelle de l’Estuaire de la Seine pour mobiliser l’ensemble des acteurs autour d’une démarche de développement durable. Didier Sanson, Président de Caux Estuaire explique : « nous avons un objectif : créer des leviers de croissance sur le territoire tout en préservant ses richesses humaines, naturelles et patrimoniales. »

Ce grand territoire de l’Estuaire est m u l t i f o r m e , i l r e p r é s e n t e d e s problématiques extrêmement variées puisqu’il couvre 5 pays localisés dans deux régions, trois départements, soit 450 communes et plus de 600 000 habitants, de Fécamp, à Cabourg, en passant par Le Havre, Honfleur, Deauville, Lisieux, Pont-Audemer, Bolbec.

Pour Didier Sanson, Président de Caux Estuaire, « il est important que tous les interlocuteurs, dirigeants politiques, collectivités locales, mais aussi monde associatif et acteurs locaux se réunissent sur un projet commun pour montrer la cohérence de ce territoire qu’est l’Estuaire de la Seine. » Cinq ateliers ont ainsi été créés en charge de cinq sujets jugés essentiels pour l’avenir de cette région : l’éducation pour la santé, le tourisme, la mobilité, l’écologie industrielle et la création d’un pôle d’intelligence territorial (PolitES).

« Ce principe du travail en atelier a montré la réelle volonté des différents acteurs de réfléchir, d’avancer ensemble et de partager leurs idées » précise Bertrand Girardin, président de l’atelier « Éducation pour la santé ». Depuis un an, de multiples réunions, organisées autour de chaque atelier, ont permis de pointer les sujets prioritaires. Ainsi, trois axes ont été définis dans l’atelier « Éducation pour la santé » : la nutrition, l’équilibre alimentaire et l’activité physique. « Nous avons choisi ces thèmes en fonction de plusieurs critères : ils doivent s’appliquer équitablement partout sur le territoire, à toutes les classes d’âge, pouvoir être portés par des structures existantes comme les associations, et bien sûr ils doivent concerner le grand public. En 2011, nous allons mettre en place des actions très concrètes, par exemple dans les restaurants d’entreprises et les c antine s , pour répondre à ce s problématiques » explique Bertrand Girardin. « Je suis très satisfait de la motivation des différents interlocuteurs et très optimiste pour la réalisation de ce beau et grand projet » conclut-il.

Sur les autres volets de la charte, les acteurs de l’Estuaire ont fait le point sur les différentes actions engagées. Le projet « Axe Seine Grand Paris » (voir page 11) a largement animé les débats auxquels ont participé quelques 800 personnes. Des associations de défense de l’environnement

également présentes dans la salle ont pu saluer les différentes avancées, tout en rappelant qu'elles restaient vigilantes aux impératifs de préservation de l’environnement et de maintien des espaces naturels dans l’Estuaire de la Seine.

Le Forum du Grenelle de l’Estuaire du 2 novembre dernier a permis de faire un premier bilan de la phase de réflexion et de fixer des échéances pour la mise en œuvre de plans d’actions dès le début 2011.

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à l'occasion du Forum de Lisieux du 2 novembre dernier, le Grenelle de l’Estuaire est entré dans une nouvelle phase. Des actions concrètes vont être lancées … pour que cet ambitieux projet ne reste pas qu’une belle idée.

tERRItOIRES

Grenelle de l'Estuaire1 an après la Charte Les dates clefs

Septembre 2008 : Antoine Rufenacht propose au Comité des Élus de l’Estuaire de créer un Grenelle du développement durable à l’échelle de l’Estuaire de la Seine

Novembre 2008 : réunion de lancement officiel du Grenelle de l’Estuaire

Printemps 2009 : organisation de conférences publiques et lancement du travail des ateliers

Septembre 2009 : réunion intermédiaire avec la signature de la charte du Grenelle de l’Estuaire

Novembre 2010 : 1er Forum du Grenelle de l’Estuaire

Page 7: Au Fil de Caux 4 Magazine de Caux Estuaire

Lutter contre les inondations est une problématique essentielle de la Communauté de Communes. Cet enjeu fut dès le départ intégré dans le projet de territoire de la Collectivité.

En effet, dès sa création en 1999, la Communauté de Communes a pris la compétence « Ruissellement ». En 2007, elle a complété son champ d’intervention en prenant la compétence du « pluvial urbain » pour gérer les ruissellements des milieux urbanisés. C'est Sylvain Vasse, Vice-Président, qui est en charge de cette compétence de Caux Estuaire.

Une spécificité localeAu niveau national, la Seine-Maritime est le 4ème département français en termes de déclarations d‘état de catastrophe naturelle pour inondations. À cela plusieurs raisons. Les quantités de pluies : entre 800 et 1 000 litres par m2 / an avec des épisodes pluvieux parfois intenses.La nature même des sols du Pays de Caux : les terres limoneuses sont sensibles à la pluie et favorisent les ruissellements. Si ces sols sont laissés à nu, sous l’effet de fortes pluies, il se forme à la surface une croûte quasi-imperméable. Le relief marqué : les fortes pentes favorisent les ruissellements. Les activités humaines : le développement de nouvelles zones d’habitat, d’activités économiques et industrielles limite les zones d’absorption des eaux de pluie et multiplie les zones d’apparition de ruissellement. Les mutations de l’agriculture : la taille des parcelles a augmenté et celle des zones enherbées a diminué.

Le territoire Caux Estuaire mobilisé…Caux Estuaire s’est engagé dans la réalisation d’études et d’aménagements nécessaires à la gestion des ruissellements. Plus de 120 projets d’aménagements ont été mis à l’étude sur le territoire de Caux Estuaire. Le plan d’investissements pour les années futures prévoit un budget annuel de 2 à 2,5 millions d’euros.

Identification des besoinsDans un premier temps, il s’agissait de lancer les études générales sur les

différentes zones appelées bassins versants. « à cette étape, nous avons travaillé sur de vastes territoires de plusieurs dizaines de km2. Ces études nous ont permis de préciser les gros problèmes, de proposer des premières pistes, et de fixer les premiers niveaux de priorité selon les secteurs » explique Sylvain Vasse, Vice-Président de la Communauté de Communes

en charge du Ruissellement.

Concevoir des ouvragesLa deuxième phase consiste à resserrer le point de vue et étudier les possibilités de conception d’ouvrages. « à ce niveau, nous raisonnons par ouvrage, lançons des relevés topographiques puis des études géotechniques : il s’agit de vérifier que la zone peut effectivement recevoir un ouvrage. » Selon les cas, cette phase de

conception peut prendre deux à trois ans au bout desquels la collectivité a une idée plus précise de l’ouvrage nécessaire et du terrain sur lequel elle va devoir l'installer. O b t e n i r l e s a u t o r i s a t i o n s nécessairesLa réalisation de ces ouvrages est, généralement, soumise à autorisation ou déclaration au titre de la loi sur l'eau en fonction de leur dimensionnement et / ou de la surface du bassin versant concerné. Pour chaque opération, la Communauté de Communes mène donc une enquête publique conjointe d’autorisation au titre de la loi sur l’eau, de la Déclaration d’Intérêt Général (DIG), de la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) et de parcellaire.

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DOSSIER SPÉCIALLuttE COntRE LES InOnDAtIOnS

Un enjeu naturel et stratégique pour le territoire

Hiver 2010 N°4

Page 8: Au Fil de Caux 4 Magazine de Caux Estuaire

À l ’i ssue de long ues pro cé dures administratives, Caux Estuaire a été autorisé à réaliser 68 projets d’aménagements sur son territoire : « Dans un souci d’efficacité, la Communauté de Communes a choisi de mener elle-même les négociations foncières. Elle a créé un service foncier en interne. Ainsi nous gagnons du temps et sommes plus réactifs. En un an, nous avons réalisé pas moins de 72 acquisitions et promesses de vente. Nous travaillons en plus grande proximité avec le monde agricole.» Dans les cas les plus extrêmes, il arrive que la collectivité soit dans l’obligation d’exproprier.

Préserver la ressource en eau« Enfin, on l’oublie parfois mais gérer les ruissellements, c’est aussi préserver les

nappes phréatiques et donc la qualité de la ressource en eau, c’est un des autres objectifs de Caux Estuaire » souligne Sylvain Vasse. Sur notre territoire, 100 % de l’eau potable provient effectivement des nappes souterraines. Notre sous-sol très crayeux se caractérise par une infiltration très rapide de l’eau via les bétoires nombreuses dans notre région. En cas de fortes précipitations, l’eau turbide (chargée de limons et d’éventuels polluants), s’infiltre, rejoint rapidement la nappe phréatique, et peut provoquer la pollution des eaux de consommation. C’est ce que l’on appelle la turbidité de l’eau. Ainsi en limitant les engouffrements, on limite les risques de pollution et on réduit les coûts de traitement de l’eau potable.

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DOSSIER SPÉCIALLuttE COntRE LES InOnDAtIOnS

Le particulier • gère les eaux pluviales tombant sur sa

parcelle en les stockant et favorisant leur infiltration sur son propre terrain.

Le Maire • signe les permis de construire, • verbal ise et met en demeure le

contrevenant, en cas de mise en danger manifeste d'autrui,

• informe ses administrés sur les risques recensés sur la commune,

• en situation de crise, de catastrophe naturelle par exemple, informe et assiste les habitants, réquisitionne du matériel,

Les pompiers• chargés du secours à la population en cas de crise.

Le Conseil Municipal • incite à la bonne gestion des eaux pluviales,• propose la mise en œuvre de travaux,• intègre la cartographie des zones d'inondation

et des axes de ruissellement dans leurs documents d'urbanisme,

• prend en compte la gestion du pluvial dans la réalisation des aménagements communaux (bâtiments, voiries, chemins, lotissements),

• est responsable des écoulements de surface des voiries et chemins communaux.

La Communauté de Communes • intervient à l'échelle des bassins versants,• propose des aménagements,• conseille les communes dans leurs projets,• entretient et surveille ses ouvrages.

Les différents acteurs

Page 9: Au Fil de Caux 4 Magazine de Caux Estuaire

9Hiver 2010 N°4

Une règle : Vous devez pouvoir stocker et infiltrer un volume d’eau en fonction de vos surfaces imperméabilisées (les toitures, les terrasses, et les voiries enrobées…), soit 1m3 d’eau par tranche de 20m2 de surfaces. Par exemple, si votre habitation comprend 100m2 de toitures et 40m2 de voiries, vous devrez pouvoir collecter et gérer 7m3 d’eau pluviale sur votre propre terrain. N’oubliez pas d’intégrer dans vos calculs d’éventuels agrandissements.Agissez en posant des dalles ajourées ou des gravillons plutôt qu'en bitumant vos accès !

AménagerLes travaux suivants sont simples à réaliser ; ils vous permettront de gérer efficacement vos ruissellements.• la noue végétalisée : c’est un fossé assez

large, en herbe, qui permet une bonne infiltration des eaux. Cette noue « naturelle » s’intègre parfaitement au paysage et nécessite peu d’entretien.

• la tranchée drainante : elle est creusée dans le sol, remplie de cailloux et dotée d’un drain. Elle permet le stockage provisoire puis une infiltration lente des eaux pluviales. À titre d’exemple : 24m3 de cailloux sont nécessaires pour drainer 7m3 d’eau. (cf schéma)

• la mare : pour ceux qui ont un terrain suffisamment grand, ces plans d’eau sont un excellent lieu de stockage qui permet de recevoir de grandes quantités d’eaux pluviales à condition qu’elles puissent se vider en partie par infiltration entre deux pluies.

Vous construisez ?Ayez les bons réflexes !

De la collectivité au particulier, chacun a un rôle à jouer dans la prévention des inondations. La réalisation d’aménagements permet de stocker ou d’orienter les eaux pluviales qui tombent sur votre terrain.

Terre végétale

Drain PVC(Ø 100 mm)

20 cm

10 cm

40 cmBâche perméableà l'eau

Cailloux GrossiersCalcaires (grave 20/80)

Fond de tranchéehorizontal

30 cm

1 m

Au-delà des travaux curatifs, l’heure est aujourd’hui à la mise en place d’une véritable politique de prévention à l’échelle du territoire Caux Estuaire. L’axe privilégié est la bonne gestion de l’aménagement du territoire pour prévenir les futures difficultés et ne pas créer de nouveaux problèmes. En proposant un conseil aux communes lorsqu’elles mettent en place leurs documents d’urbanisme (Plan Local d’Urbanisme - PLU) et en étudiant avec elles leurs projets, la Communauté de Communes apporte un soutien essentiel pour limiter les ruissellements.

« Chaque fois que c’est possible, la gestion des eaux pluviales est intégrée dans les règlements d’urbanisme, il s’agit de travailler pour l’avenir » précise Sylvain Vasse. La Communauté de Communes intervient auprès des communes pour intégrer aux PLU des règles de construction plus strictes. Caux Estuaire travaille aussi en partenariat avec le Syndicat Mixte des Bassins Versants de la Pointe de Caux et les agriculteurs pour favoriser de nouvelles pratiques et aménagements d'hydraulique douce permettant de l imiter les ruissellements.

Accompagner les communes

Création d'une tranchée

drainante

Page 10: Au Fil de Caux 4 Magazine de Caux Estuaire

Parmi ses réalisations, la Communauté de Communes a mis en place des aménagements destinés à la gestion de l’eau pluviale d’une parcelle, qui règlent des « petits » problèmes de ruissellement. Caux Estuaire réalise aussi des ouvrages plus structurants, comme des barrages en terre qui permettent de stocker plusieurs centaines ou milliers de m3 d’eau (Prairie inondable du Moignan à Sainneville).

Un fossé à GommervilleAinsi, la construction d’un fossé couplé d’un talus au Hameau de la Vallée à Gommerville fait partie des petits ouvrages importants réa l i sés par Cau x Estuaire . Des ruissellements conséquents mettaient ce secteur d’habitations dans une situation critique lors de fortes pluies. Ce fut entre autre, le cas en novembre 2009 lors des pluies décennales sur le secteur. Dans la nuit du 5 au 6 novembre, on enregistrait 83,6 mm de pluie. Dans la semaine, pas moins de 200 litres au mètre carré s’abattaient sur le territoire, soit deux fois plus qu’en temps normal. Dans ce hameau de Gommerville, des sous-sols d’habitations et une maison furent inondés.

À l’époque, même si le projet d’aménagement était prêt, la collectivité n’avait pas pu intervenir pour protéger les habitants, car elle n’était pas propriétaire du terrain situé en amont. Hasard du calendrier, après de difficiles négociations foncières avec le propriétaire, la vente aboutissait le jour même de ces inondations. Utilisant la procédure d’urgence, la Communauté de Communes a réalisé quelques semaines plus tard, un talus fossé au dessus des habitations, destiné à intercepter les eaux

de pluie et à les conduire vers une canalisation située en aval des maisons.

Un bassin à la RemuéeAutre exemple, l’ouvrage situé sur la Remuée, rue des Bartavelles. Ce secteur connaissait des problèmes d’inondations récurrents, en particulier, pour une maison située en aval d’une zone mi-agricole mi-urbanisée.

Les études associées à une concertation avec les riverains ont abouti à la construction d’un bassin de 850m3 durant l’hiver 2008. Le budget de 100 000 € a été porté en totalité par la Communauté de Communes. Grâce à ce bassin, les fortes pluies de 2009 n’ont eu aucune incidence dans ce secteur.

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Les réalisations de Caux Estuaire

Caux Estuaire a lancé plus de 80 projets d’aménagements pour limiter l'impact des ruissellements.

L’entretien des aménagementsPropriétaire de ses aménagements, Caux Estuaire prend en charge leur surveillance, leur maintenance et leur entretien. La plupart du temps, ces ouvrages sont réalisés sur les surfaces agricoles du territoire. Chaque fois que c’est possible, les agriculteurs assurent l’exploitation des zones inondables en proximité des aménagements : fauche, maintien en herbe. Pour la Communauté de Communes l’entretien a un double objectif : lutter efficacement contre les ruissellements et valoriser ces espaces aménagés, en préservant la biodiversité, en y assurant le maintien de la faune et la flore.

DOSSIER SPÉCIALLuttE COntRE LES InOnDAtIOnS

Page 11: Au Fil de Caux 4 Magazine de Caux Estuaire

11Hiver 2010 N°4

La grande rue selon GrumbachDidier Sanson, Président de Caux Estuaire, membre du Comité des Élus, suit depuis 2009 le projet du Grand Paris : « C’est un enjeu majeur pour le développement et l’avenir de notre territoire, qui a été confirmé par les annonces du chef de l’État en juillet 2009. » Lancé en Septembre 2008 par le Président de la République Nicolas Sarkozy, à l’occasion de l’inauguration de la Cité de l’Architecture à Paris, le projet d’aménagement global du « Grand Paris » proposé par Antoine Grumbach, architecte-urbaniste, a retenu l'attention du Président de la République. Son idée : Faire de l’axe Paris - Rouen - Le Havre, une métropole monde, en reprenant l’idée de Napoléon Bonaparte en 1802 : « Paris, Rouen, Le Havre, une seule ville dont la Seine est la grande rue. » Dans cette vision, Antoine Grumbach développe l’idée d’une capitale monde où Le Havre devient la porte d’entrée maritime du Grand Paris. L’enjeu : repositionner Paris sur la façade Nord-Ouest de l’Europe, aux côtés de Londres et de ce que l’on appelle le Randstadt en Hollande et aux Pays-Bas.*

L’axe Seine devient un projet déterminant pour notre Estuaire.« Rapidement les élus de l’Estuaire ont compris l’importance d’intégrer ce projet et de travailler à un projet de territoire avant l’ouverture du débat public de la ligne à grande vitesse Paris Normandie qui devrait démarrer en octobre 2011. » souligne Didier Sanson. Le projet baptisé

« Estuaire-Axe Seine » est piloté par le Comité des Élus de l’Estuaire. Il précise : « Il s’agit de penser l’avenir de l’Estuaire sur le long terme. Le comité a pour vocation d’initier et de coordonner des projets communs dans les domaines économique, environnemental et touristique, avec l’assistance de l’Agence d’urbanisme de la région du Havre. » En cette fin d’année, l’agence d’urbanisme (AURH) vient de lancer une série d’études. Les premiers résultats sont attendus pour l’été 2011.

Les premières dynamiquesengagéesCôté portuaire, Le Havre, Rouen et Paris se sont réunis au sein d’un Conseil de Coordination Interportuaire de la Seine. Les trois ports travaillent sur la coordination des projets tels que la plate-forme multimodale au Havre, le pro longement du g rand C anal , l’approfondissement du chenal d’accès à Rouen, le développement du terminal d’Honfleur, mais aussi des terminaux parisiens.Les professionnels du tourisme se sont rassemblés au sein d’une nouvelle entité « Tourisme Seine Estuaire », ils ont déjà lancé des premières actions. L’opération « Destination Estuaire » (rendez-vous le 17 avril 2011) permet de réunir tous les acteurs touristiques de l’Estuaire. Les « éductours » sont des excursions proposées aux professionnels de l’Estuaire afin qu’ils puissent mieux connaître les atouts touristiques de leurs voisins pour mieux les promouvoir.

Côté Développement Économique, les Chambres de Commerce se sont réunies au sein d'une association des Chambres de l’Estuaire. Les projets industriels se dessinent : écologie Industrielle, captage de CO2, « énergie marétique ». Le volet culturel incontournable devrait se mettre en place dans quelques mois.Pour Didier Sanson, le Grand Paris offre une réelle perspective : « Nos territoires doivent répondre présents dans le projet du Grand Paris. En voulant adosser le développement de la capitale à nos pays, l’État nous donne l’opportunité d’envisager l’avenir avec audace. Nous de vons sai sir cette chance dè s maintenant. »

*Randstat : ensemble urbain maritime et portuaire constitué de plusieurs noyaux urbains (ou villes) dont les banlieues finissent par se rejoindre constitué des villes d’Utrecht, Amsterdam, La Haye en Hollande et Rotterdam aux Pays-Bas).

Depuis 2009, le projet du Grand Paris fait régulièrement l’actualité. Quelle est la place de notre territoire dans cette dynamique qui ne se résume pas à la seule ligne à grande vitesse qui rapprochera l’Estuaire de la Seine de la capitale. Le territoire de Caux Estuaire est directement concerné par ce grand projet national.

Grand Paris : quels enjeux pour notre territoire ?

ACtuALItÉS

Le Comité des Élus de l’Estuaire : 15 ans déjà !

Créé en 1995 et présidé par Antoine Rufenacht, le Comité des Elus de l’Estuaire est composé des élus de 5 Pays - Caux Vallée de Seine, Hautes Falaises, Le Havre Pointe de Caux Estuaire, Pays d’Auge et Risle Estuaire localisés dans deux régions : Haute et B a s s e - N o r m a n d i e , e t t r o i s départements : Calvados, Eure et Seine-Maritime. Il représente à lui seul environ 600.000 habitants et plus de 400 communes.

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Trier ses déchets, c'est bien …Aujourd’hui, sur le territoire de Caux Estuaire, chaque habitant produit 221 kg par an d’ordures ménagères résiduelles, 48 kg par an d’emballages recyclables et 27 kg de verre. Pour certains, savoir ce qu’il faut mettre ou ne pas mettre dans sa poubelle jaune n’est pas toujours aisé. Sachez néanmoins que les erreurs de tri involontaires coûtent encore près de 30 000 € chaque année à la collectivité.Voici donc quelques astuces qui vous permettront d’y voir plus clair !Dans la poubelle jaune, seuls les déchets suivants sont autorisés :• journaux, magazines, annuaires ,

prospectus et imprimés, enveloppes blanches,

• petits emballages en carton et briques alimentaires,

• c o n s e r v e s , c a n e t t e s , b o m b e s désodorisantes et déodorants,

• bouteilles et bidons en plastique.

Pour que le contenu de cette poubelle soit facilement recyclable, il existe quelques gestes simples à effectuer :• vérifier à l'aide de l’étiquette affichée sur

la poubelle jaune que le déchet est bien recyclable,

• mettre les emballages recyclables en vrac dans le bac jaune sans sac poubelle,

• ne pas les emboîter les uns sur les autres,

ils deviennent impossibles à recycler,• une fois vidés, pas besoin de les laver, cela

gaspille de l’eau,• compacter au maximum les bouteilles,

briques et cartons…,• enlever bouchons, couvercles des

récipients et films plastiques des revues et magazines, ils vont dans le bac gris.

Attention aux logos qui ne signifient pas que les déchets peuvent être recyclés !

Le logo le plus répandu est celui de l ’é co-org ani sme Éco-emballage. Lorsqu’il est présent

sur un emballage, cela ne signifie pas que l’emballage est recyclable, mais simplement que le fabricant participe financièrement à son élimination.

Pour le verre ; seules les bouteilles, flacons, pots et bocaux sont recyclables. Ils sont à déposer dans les bornes de collecte réparties sur l’ensemble du territoire. Ne pas oublier d’enlever bouchons et capuchons.

… Réduire ses déchets, c'est mieux ! Si la pratique du tri sélectif s’est généralisée ces dernières années, nous devons désormais pour chacun d’entre nous prendre conscience de la nécessité de réduire nos déchets si l’on veut à la fois

préserver les ressources naturelles et réduire les pollutions dues au traitement des déchets. « Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas ». Les emballages tous confondus (recyclables ou non) représentent à eux seuls 30 à 40% du poids total des déchets ménagers de chaque famille. Acheter moins de produits emballés, permettrait ainsi de réduire significativement le poids de nos poubelles.

Achetez malinFaire ses courses peut ainsi devenir un véritable acte citoyen. Des études ont montré qu’en achetant « malin », il est non seulement possible de réduire de 6 kg le poids d’un caddie standard tout en conservant les mêmes quantités et les mêmes types de produits, mais également de réaliser une économie de 30 euros. La fabrication des emballages a un coût lui-même répercuté dans le prix de vente du produit. Le consommateur paie donc la facture de l’emballage.

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Pour tenter d’atteindre l'objectif, inscrits dans la loi, des 15% de réduction des déchets ménagers partant à l’incinération d’ici à 2012, Caux Estuaire a mis en place différents outils d’accompagnement des usagers : de l’information, du conseil,…

Objectif 2012 réductiondes déchets ménagers

le tri, à Noël aussi ! Les papiers cadeau, le polystyrène et les films plastiques des emballages ne sont pas recyclables. Ils vont dans la poubelle grise. Les gros cartons et les sapins de Noël sont à porter directement à la déchetterie. Les sacs à sapin sont une idée généreuse, mais ils ne sont pas recyclables !

RuDOLOgIE

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13Hiver 2010 N°4

7 conseils de base pour produire moins de déchets tout en réalisant des économies.

➜ Achetez d’occasion, réparez, louez

➜ Consommez l’eau du robinet plutôt que l’eau en bouteille

➜ Évitez le jetable, préférez le réutilisable

➜ Préférez les produits les moins emballés

➜ Préférez les éco-recharges et les produits concentrés

➜ Préférez les grands conditionnements

➜ Utilisez des produits simples, peu coûteux et respectueux de l’environnement et de la santé humaine (ex : jus de citron pour dégraisser, vinaigre blanc pour détartrer ou bicarbonate de soude pour nettoyer).

Autocollant STOP PUB

Vous ne voulez pas recevoir les publicités et imprimés non adressés, vous pouvez apposer sur votre boîte aux lettres un autocollant mentionnant le refus de recevoir ces imprimés, mais indiquant le souhait de continuer à recevoir l'information de sa collectivité. Cet autocollant est disponible gratuitement auprès de la Communauté de Communes. Ces courriers non adressés correspondent en moyenne chaque année à 35 kg par foyer.

Le compostage, une idée simple pour réduire les déchets

Pour ceux qui ont un jardin, faire son propre compost est économique et permet de valoriser ses déchets biodégradables (ex : déchets de jardinage et de cuisine) en produisant son propre engrais naturel.Vous avez la possibilité de retirer un composteur auprès de la Communauté de Communes de Saint-Romain-de-Colbosc moyennant une participation de 20 €.

Peuvent être intégrés au compost : * les déchets du jardin, feuilles mortes, gazon tondu, f leurs fanées, petits branchages.

* les déchets de la maison, restes végétaux de fruits et légumes, de pain, d’œufs…, mais aussi marc et filtres à café, sachets de thé usagers, mouchoirs en papier et essuie-tout, papier journal, sciure et cendre de bois…

Un conseil : ne pas mettre de gros déchets, les grosses branches par exemple.

Avec une aération régulière par mélange (une fois par mois), ce compost est un engrais naturel et efficace au jardin.

Des associations « malines » U n r é s e a u a s s o c i a t i f d e consommateurs malins se développe avec une idée centrale, ce qui ne sert plus à l’un peut servir à l’autre : Selidaire a ainsi créé des réseaux régionaux d’échange de matériels et de services. Free Cycle a pour vocation d’organiser les dons d’objets dont on n’a plus besoin.

Free cycle :Montivilliers – épouville -02 35 55 87 91Contact : Franck [email protected]

SEL du Havre :82, rue de l’épargne – 76600 Le Havre 06 86 42 76 34Contact : Jean-Noë[email protected]

Pour toute information et conseilContactez le service de gestion des déchets de Caux Estuaire au numéro vert gratuit du lundi au vendredi de 9 à 12h et de 14 à 17h

Service déchets

ou sur www.caux-estuaire.fr

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PEtItE EnFAnCE

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Un matin d’Octobre, à Saint-Laurent-de-Brévedent… dans la salle communale qui jouxte la bibliothèque, Halloween se prépare. Dans quelques jours, l’équipe du Relais organise « Le bal des citrouilles » à Graimbouville qui réunira 50 enfants. Aujourd’hui, il s’agit de préparer les costumes du bal. 6 assistantes maternelles s’affairent autour d’une dizaine d’enfants. Natacha, animatrice du relais est venue avec son matériel de bricolage pour réaliser avec ce petit monde un déguisement de citrouille.Une fois les enfants assis, Natacha leur raconte une histoire, aujourd’hui c’est « Tchoupi fête Halloween » : « Hou! Hou! Je suis le fantôme ! » Difficile à 18 mois de tenir en place ! Mais les petites têtes blondes sont captivées. Puis elle explique au groupe « Les enfants à cet âge n’aiment pas mettre de masques, c’est trop effrayant pour eux, alors nous avons imaginé un petit bandeau, et un tablier en forme de citrouille à mettre sur le ventre. »

Maxence, et Ethan colorient leur citrouille : feutres à l’eau, pastels. Les petites mains tournicotent sur la feuille. La citrouille prend ses couleurs. La petite Juliette, 9 mois, découvre la magie d’un feutre , confortablement calée sur les genoux de sa nounou qui l’encourage. Karine Tessier, assistante maternelle, s’occupe de Viktor et Maxens. Elle vient au relais depuis 7 ans, une à deux fois par semaine : « pour ne pas me retrouver isolée » explique-t-elle. Martine Thibault, est aussi une fidèle du relais, aujourd’hui elle est venue avec Éthan (2 ans) et Tom (4 mois) : « Je viens souvent, cela éveille beaucoup les enfants, je viens aussi pour voir et discuter avec mes collègues, c’est très enrichissant. Pour les enfants habitués à la collectivité, l’entrée à l’école se passe toujours bien. »En se déplaçant dans les communes, l’équipe du Relais affirme sa volonté de toujours se rapprocher des familles et des assistantes maternelles. Natacha, animatrice du relais, explique « Noël approche et dans quelques jours, nous organisons des activités créatives bien sûr mais aussi un goûter et un spectacle. » Noël, le retour du printemps, ou la semaine du goût, toutes les occasions sont bonnes pour se retrouver et les assistantes maternelles répondent présentes à chaque fois. Les animations et rencontres sont riches et variées. En novembre dernier, elles ont participé à la 6ème journée nationale des Assistantes Maternelles en organisant

une journée d’animation à St-Vigor d’Ymonville. Mais le relais organise aussi des échanges sur des thématiques professionnelles : la bronchiolite, les aides de la CAF, sans oublier les accueils individuels, des permanences et les rendez-vous.

En se déplaçant sur l’ensemble du territoire de Caux Estuaire, le Relais de l’Espace des Farfadets prend toute sa dimension intercommunale.

Pour contacter le relais :02.35.13.73.37ou [email protected]

Le relais Assistantes Maternelles

se déplace

Espace d’accueil pour les assistantes maternelles et les enfants du territoire, le Relais de l’Espace des Farfadets se déplace toutes les semaines dans les communes pour être toujours plus proche des assistantes maternelles et des familles. Au programme : activités créatives, motricité, échanges sur les pratiques professionnelles.

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La Hêtraie :le patrimoine pour passion

Hiver 2010 N°4

PORtRAIt

Elle est secrétaire générale de la mairie de Sandouville. Il est vétérinaire à la retraite. Tous deux ont décidé de devenir des acteurs de l’association La Hêtraie depuis de longues années. Pour Nathalie Grisel Siméon, membre du Conseil d’Administration depuis la création, cela était une évidence. « J’ai toujours été très impliquée dans le milieu associatif. J’ai un profond amour des arbres, des bâtiments ou édifices spécifiques à notre région et je trouve très important de préserver et de valoriser notre petit patrimoine local pour transmettre cet héritage aux générations futures. Il était normal de m’investir dans cette association qui avait une véritable vocation locale de promotion culturelle et de défense du patrimoine. » Quant à Philippe Logeart, c’est sa passion de l’environnement qui l’a poussé à rejoindre la centaine d’adhérents de l’association. « Je suis arrivé en 1991 pour effectuer l’inventaire des arbres remarquables du canton. C’était un travail long mais passionnant. Nous en avons répertorié une centaine. Nous menons des actions ponctuelles sur ce patrimoine naturel car il nous paraît essentiel de le faire connaître aux habitants et tenter de le protéger. Nous souhaitons par exemple montrer ce que sont les clos-masure, ces lieux symboliques normands, comme nous souhaitons réhabiliter les belvédères remarquables ou préserver les talus plantés de hêtres qui sont des protecteurs naturels des terrains. » La protection de ce patrimoine naturel est donc un volet

important du travail de l’association. Pour preuve, son logo, qui symbolise un alignement d’arbres, faisant référence au hêtre et à ses racines (et à nos racines…). Son nom La HÊTRAIE définit clairement les objectifs de l’association : HÉritage, T R a d i t i o n s , A r t , I n d u s t r i e , Environnement.

Car l’autre grande mission à laquelle elle se consacre, c’est la sauvegarde du patrimoine bâti local et la promotion de la culture régionale ; un vaste chantier qui nécessite de la part des membres actifs un investissement personnel permanent. Cela va de la mobilisation pour la réhabilitation de l’église de Saint-Jean-d’Abbetot ou pour la sauvegarde d’un pigeonnier voué à la destruction, en passant par la reproduction des cadastres napoléoniens du canton, ou encore par l’organisation de concerts annuels et de s a l o n s ( s c u l p t u r e , p e i n t u r e , collectionneurs). « Nous organisons les concerts dans des lieux que nous aimons, que nous souhaitons faire découvrir et que nous espérons protéger. C’est aussi pour cela que nous avons fait visiter l’église de Saint-Jean-d’Abbetot, mi-novembre, à 50

élus locaux chargés du tourisme. Ce qui est satisfaisant, c’est qu’aujourd’hui, nous sommes devenus des référents sur ces sujets et que nous travaillons de plus en plus en partenariat avec la Communauté de Communes et les communes », précise la Présidente.Le dynamisme des membres est sans failles. Leur souhait est d’aller encore plus loin dans leur action en organisant un salon « Arts et Jardins » au parc du château de Grosmesnil en mai prochain et en s’investissant pour concrétiser la voie verte le long du canal de Tancarville. Une petite association pour de grands projets.

Depuis plus de 20 ans, l'association La Hêtraie a pour vocation de défendre le patrimoine local, qu’il soit bâti ou naturel. Pour porter cette cause, des passionnés de tous horizons se mobilisent et organisent de nombreuses manifestations culturelles.C’est le cas de la présidente actuelle, Nathalie Grisel Siméon, et du responsable de la commission environnement, Philippe Logeart.

Les prochains rendez-vous 5-20 février 2011 : « Biennale de la sculpture » dans les salles d’exposition de la Mairie de Saint-RomainMai 2011 : Salon « Arts et Jardins » parc du château de GrosmesnilEté 2011 : « Nos églises se racontent », visites guidées et gratuitesOctobre 2011 : Salon des collectionneurs

La Hêtraie - BP 4376430 Saint-Romain-de-Colbosc

Secrétaire Mme Guillard02 35 20 52 58Présidente Nathalie Grisel-Siméon06 87 76 13 32

Page 16: Au Fil de Caux 4 Magazine de Caux Estuaire

Oubliée par les Européens du continent, l'Irlande est devenue à la fin du Moyen-Âge la première colonie anglaise. Sept siècles d'occupation étrangère l'ont détournée de sa langue d'origine, le gaélique, au profit de l'anglais, tout en renforçant son identité religieuse et son attachement au catholicisme. Malgré tout, certaines régions, comme les îles Aran le Kerry, le Connemara, le Cleare et bien d’autres ont su préserver leur identité et la langue des Anciens car le gaélique y est fortement parlé. D’ailleurs de tous les pays celtiques, l’Irlande est le seul où le gaélique est obligatoire à l’école.

L'Irlande est un pays de contes et de légendes. La mythologie celtique irlandaise hante encore à ce jour les vertes vallées d'Irlande, que ce soit du côté de Tara, demeure royale des anciens grands souverains, ou plus simplement du côté des grands dolmens et vieux cercles de pierres...Terre de lacs, de landes et de tourbières, la verte Irlande mériterait d'être aussi appelée «l'Île des Poètes» car elle a inspiré au Moyen Âge une abondante poésie épique en

gaélique. Elle a plus récemment donné le jour à nombre de très grands écrivains de langue anglaise comme Jonathan Swift, Oscar Wilde, Bernard Shaw, William Yeats James Joyce et Samuel Beckett.En tous cas, nulle part ailleurs, on n’est autant fasciné. Les traditions, la musique, les danses, l’hospitalité des Irlandais n’y sont pas étrangers. Séduisante, l’île émeraude offre aussi des paysages plus beaux les uns que les autres et très diversifiés, tandis que les pubs rythment les moments de convivialités. Ajouté à cela un ciel lumineux, les griffes du vent sur la mer, les nuages qui caressent les collines, et vous aurez une petite idée de ce pays insaisissable, profondément humain. Un poème de la vie et du vent, une légende vivante… Un film CAP MONDE à ne pas manquer.

Mardi 25 janvier 2011 au Siroco14h15 et 18h30 Tarif unique : 5 €Rencontre débat avec le réalisateur à l’issue de la projection.

AgEnDACInÉMA DOCuMEntAIRE

➜ MuSIquE Chants de Noël, École de Musique Classes d’Éveil et d’Accordéon 15 décembre à 15h30 à l'Hôpital de St-Romain-de-Colbosc

Concert de Noël : Chorale de l’Ecole de Musique 15 décembre à 18h30 à l'Auditorium de l’Ecole de Musique

➜ MuSIquE Audition de la Classe de Piano 17 décembre à 18h00 à l'Auditorium de l’Ecole de Musique

➜ CInÉMA Cinéma Cap Monde « Irlande » de Daniel Laumone, cinéma documentaireLe Siroco25 janvier

➜ CInÉ POuR tOuS Le Siroco3 février 3 mars

➜ COnCERt Concert Carte Blanche André NicolasLe Siroco11 mars

➜ CInÉMA Cinéma Cap Monde « Une chanson birmane » de Jean-Claude Baïsse.Le Siroco22 mars

La saison culturellede Caux Estuaire

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Entre Océan Indien et Chine, entre Inde et Thaïlande, la Birmanie possède toutes les qualités requises pour devenir l’un des dragons économiques de l’Asie du Sud-Est. Malgré une dictature qui, depuis des décennies a figé le pays sous un joug implacable et pernicieux, le sourire des birmans nous entraîne dans un voyage hors du temps. C’est sur la plaine aux 2500 pagodes de Bagan, édifiées au XIIIème siècle par Anawrahta, que Jean-Claude Baïsse

emporte son public au cours d’un magnifique survol en montgolfière.

Conté et chanté en direct, le spectacle nous transporte dans l’une des contrées les plus singulières du sud-est asiatique.

« Une chanson birmane » de Jean-Claude BaïsseMardi 22 mars 2011 au Siroco

Dans le cadre de la saison culturelle, Caux Estuaire et Cap Monde vous proposent plusieurs rendez-vous. L’occasion de voir de superbes documentaires, et de rencontrer les réalisateurs après la projection.

Irlande, l’île émeraude à l’affiche

« Une chanson birmane » de Jean-Claude Baïsse