avril 2015 n°239 - pro · accompagnez bambi dans son parcours émouvant aux côtés du malicieux...

LE M

AG

N°239AVRIL 2015

(1) Offre valable du 10 avril au 10 mai 2015. (2) Pour un abonnement d’un an minimum au programme Le Pass SOLO, le montant annuel s’élève à 262,80 € réglé en totalité à la souscription ou par mensualités de 21,90 € et hors frais de dossier d’un montant de 30 € ou pour un abonnement d’un an minimum au programme Le Pass DUO, le montant annuel s’élève à 441,60 € réglé en totalité à la souscription ou par mensualités de 36,80 € et hors frais de dossier d’un montant de 30 €. Pour en savoir plus, consultez les Conditions Générales d’Abonnement disponibles dans votre cinéma ou sur cinemasgaumontpathe.com

A NE PAS LOUPER !

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LES FRAIS DE DOSSIER30 € D’ECONOMIE(1) AVEC

PROFITEZ VITE DU CINEMA A VOLONTE, L’ABONNEMENT A PARTIR DE 21,90€ PAR MOIS(2)

JAMEL DEBBOUZE PASSE POUR LA PREMIERE FOIS DERRIERE LA CAMERA POUR UN FILM UNIQUE,

DROLE ET DEJANTE. IL REVIENT POUR NOUS SUR CE CONCENTRE D’HUMOUR PREHISTORIQUE

A VOIR EN FAMILLE. LE LABEL CINE TRIBU DES CINEMAS GAUMONT ET PATHE

DANS NOS SALLESJournal d’une femme de chambreFast & Furious 7Robin des BoisLa Véritable Histoire Connasse – Princesse des cœursLes GorillesEntre amis Avengers – L’Ere d’Ultron

POURQUOI J’AI PAS MANGE MON PERE

UN AUTREREGARD

Jamais de la vieGood Kill

EN FAMILLEEn route !

Shaun le MoutonClochette et la créature légendaire

LE M

AG

N°239AVRIL 2015

SOMMAIREAVRIL

LES FILMS D’AVRILDANS NOS SALLES

CE MAGAZINE VOUS EST OFFERT PAR LES CINEMAS GAUMONT ET PATHE.

P.14P.10 P.12

P.29

P.23

P.28

P.20

P.26

14SHAUN LE MOUTONLE FILMAardman, créateur de Wallace & Gromit, revient royalementavec Shaun, le seigneur des agneaux.

10POURQUOI J’AI PAS MANGE MON PEREJamel Debbouze raconte tout tout TOUT sur son fi lm événement.

34PROCHAINEMENTLes fi lms que tout le monde attend, qui arrivent dans vos salles au mois de mai. Et en mai, faites ce qu’il vous plaît...

239 AVRIL 2015. Editeur : SEC Colisée - 2, rue Lamennais, 75008 Paris. Directrice de la publication : C. Mattio / Coordinatrices : M. Chalubert et

L. Morvan / Rédacteurs en chef : Daniel de Almeida et Claudine Félix / DA : samdezign.com / SR : Isabelle Serve / Conception maquette et réalisation :

PREMIERE SAS, 12 avenue George-V, 75008 Paris RCS Nanterre - 803 014 364 / Régie publicitaire : TALENT GROUP - 24 place du Général Catroux,

75017 Paris ; contacts : Faustine Nataf, directrice générale adjointe, [email protected] et Mouki Clément, directrice de la publicité,

[email protected] - Crédits couv. : © David Koskas / Quad - Gaumont. Impression : Imprimé en France par Maury Imprimeur.

Le papier utilisé est issu de forêts gérées durablement. © Le magazine des cinémas Gaumont Pathé 2014. Les dates de sortie sont données sous

toutes réserves ; des changements indépendants de notre volonté peuvent intervenir. Les spécifi cités techniques telles que Imax, Dbox et Dolby

Atmos sont données à titre indicatif. Plus d’informations sur ces projections dans votre cinéma ou sur cinemasgaumontpathe.com. Informations au

0892.696.696 (0,34 €/min) et/ou par e-JUINl à l’adresse : [email protected]

1 AV

RIL

+ CERISE P.12

+ SUITE FRANÇAISE P.12

+ SHAUN LE MOUTON – LE FILM P.14

+ ARNAUD FAIT SON 2E FILM P.15

+ LES CHATEAUX DE SABLE P.15

+ LE CHALLAT DE TUNIS P.15

+ SEA FOG – LES CLANDESTINS P.15

+ LA MAISON AU TOIT ROUGE P.15

+ FAST & FURIOUS 7 P.16

+ LE JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE P.18

+ INDIAN PALACE – SUITE ROYALE P.18

8 AV

RIL

+ THE HUMBLING P.18

+ LOST RIVER P.19

+ DARK PLACES P.19

+ CAKE P.19

+ L’ASTRAGALE P.19

+ POURQUOI J’AI PAS MANGE MON PERE P.20

+ CLOCHETTE ET LA CREATURE LEGENDAIRE P.22

+ JACK P.22

+ LES ENQUETES DU DEPARTEMENT VPROFANATION P.22

+ LEOPARDI – IL GIOVANE FAVOLOSO P.22

+ JAMAIS DE LA VIE P.23

15 A

VRIL

+ LES GORILLES P.23

+ ROBIN DES BOIS LA VERITABLE HISTOIRE P.24

+ EN ROUTE ! P.26

+ LA PROMESSE D’UNE VIE P.27

+ UNE BELLE FIN P.27

+ TAXI TEHERAN P.27

+ ENFANT 44 P.27

+ EN EQUILIBRE P.28

26EN ROUTE !Des petits aliens mauves et des blagues à la pelle : vous n’allez pas hésiter à vous mettre en route !

P.16

PASSIONCINEMA

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.R.

4 LES CINEMAS GAUMONT ET PATHE / LE MAG REJOIGNEZ-NOUS SUR CINEMASGAUMONTPATHE.COM

22 A

VRIL

29 A

VRIL

+ GOOD KILL P.28+ ENTRE AMIS P.29+ AVENGERS – L’ERE D’ULTRON P.30+ CAPRICE P31+ JAUJA P.31+ BROADWAY THERAPY P.31+ EVERY THING WILL BE FINE P.31

+ CONNASSE PRINCESSE DES CŒURS P.32

+ NOS FEMMES P.33+ OUIJA P.33+ LE TOURNOI P.33+ UN PIGEON PERCHE SUR

UNE BRANCHE PHILOSOPHAIT SUR L’EXISTENCE P.33

+ PARTISAN P.33

VFST

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TOUT AU LONG DES PAGES, RETROUVEZ

TOUS LES AMIS DU «JAMEL SIMIEN CLUB»

amis

DANIEL

AUTEUIL

UN FILM DE OLIVIER BAROUX

entre

GÉRARD

JUGNOTFRANÇOIS

BERLÉANDZABOU

BREITMANMÉLANIE

DOUTEYISABELLE

GÉLINAS

RICHARD GRANDPIERRE et JÉRÔME SEYDOUX PRÉSENTENT

© P

HOTO

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JEAN

-MAR

IE L

ERO

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avec JEAN-PHILIPPE RICCI JUSTINE BRUNEAU

LE 22 AVRIL AU CINÉMA


NOUVEAUAVRIL

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En avril, gagnez des points bonus avec votre carte de fi délité !

CARTE LE PASS : L’ABONNEMENT AU CINEMA A VOLONTE

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Du vendredi 10 avril au dimanche 10 mai, les frais de dossier

sont offerts pour tout abonnement à la carte Le Pass, soit 30 €

d’économie ! Avec un accès à plus de 100 cinémas en France,

la carte Le Pass vous offre la garantie de voir les films qui

font l’actualité du cinéma. Des films de tous les genres, une

programmation variée pour vivre vos émotions et votre passion

du cinéma sans limite. En plus, les séances 3D et les ballets

du Bolchoï sont inclus dans votre abonnement. N’hésitez plus,

profi tez de cette offre au stand Le Pass de votre cinéma ou sur

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Du mercredi 1er au jeudi 30

avril, venez au moins deux

fois dans votre cinéma avec

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et repartez avec 50 points

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fidélité. Voilà une bonne

manière de se voir offrir une

place plus rapidement ! N’attendez plus pour découvrir les fi lms

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est gratuite, sans engagement et vous permet de bénéficier

d’avantages exclusifs tout au long de l’année.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur cinemasgaumontpathe.com, rubrique « vos cartes ».

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L’agenda ciné de... Charlize Theron

ZOOM SUR...

L’égérie sud-africaine aura une année 2015 surchargée.

Ça commence ce mois-ci avec Dark Places. Onze ans après

Monster, l’actrice revient au thriller et incarne une jeune femme

qui remonte le fi l de ses souvenirs afi n de trouver l’assassin

de sa mère. En mai, elle sera à l’affi che de l’événement cinéma

de l’année : Mad Max – Fury Road. Face à Tom Hardy, un Max

encore plus fou que l’original, elle est l’impératrice Furiosa,

règne sur un monde post-apocalyptique et part protéger un

convoi de femmes d’un gang de punk énervés. On la retrouvera

ensuite dans un fi lm de science-fi ction, Agent 13, signé par

le réalisateur de La Planète des singes, Rupert Wyatt. Puis elle

sera en tête d’affi che du fi lm de son compagnon Sean Penn,

The Last Face, une histoire d’amour compliquée où Charlize

croise Javier Bardem et Adèle Exarchopoulos. Theron, j’adore !

C’EST DIT

BREVES

Julianne Moore« J’ai toujours dit que les récompenses n’étaient pas importantes.

Maintenant que j’ai cet Oscar, je pense tout le contraire. Mais, pour

le dire franchement, je crois que Marion Cotillard l’aurait mérité plus

que moi ! Elle est formidable dans chacun de ses fi lms. »

Pierre Niney quitte la Comédie-Française« J’ai passé quatre années superbes au sein de cette troupe, mais

comme d’autres actrices et acteurs avant moi, je me retrouve dans

l’impossibilité de maintenir cette double activité et je me dois

malheureusement de quitter la troupe. »

Gaston revient !Le héros gaffeur devrait faire son retour

au cinéma. Les nouvelles aventures

de Gaston seront réalisées par PEF

– une fois qu’il aura fi ni la suite

des Profs. Reste la question du casting :

qui jouera le héros imaginatif et endormi ?

Et Prunelle ? Mademoiselle Jeanne ?

M. De Mesmaeker le patron contrarié ?

Mystère et boules de gomme...

© D

.R.

LA VOIEEXPRESSPOUR VOTRE SEANCE

DE CINEMA

ACHAT RAPIDE

SANS FRAIS SUPPLEMENTAIRES

ANNULATION POSSIBLEJUSQU’A 15 MINUTES AVANT VOTRE SEANCE

ACTUS DU CINEMAAVRIL


AGENDA CULTUREL DES CINEMAS GAUMONT ET PATHE

Liste des cinémas participants, informations et e-billets sur cinemasgaumontpathe.com

EN CE MOMENT

LE 7 AVRIL

LE 2 AVRIL

Il était une fois... Les Valseuses

Patrick Bruel, le concert symphonique

Le Printemps des Z’amisLa nouvelle saison des Grands

Classiques Disney arrive dans

vos cinémas Gaumont et Pathé.

Avec le Printemps des Z’amis,

redécouvrez trois chefs-d’œuvre

de Disney sur grand écran.

A partir du mercredi 25 mars,

vivez l’incroyable complicité entre

Rox le renard et le chien Rouky.

Puis à partir du mercredi 13 mai,

accompagnez Bambi dans son

parcours émouvant aux côtés

du malicieux lapin Panpan.

Enfi n, à partir du mercredi 3 juin,

rejoignez Winnie l’Ourson et tous

ses amis partis à la recherche

de Jean-Christophe pour une

aventure pleine de surprises.

Jean-Claude (Gérard Depardieu) et

Pierrot (Patrick Dewaere), à la fois amis

et voyous, enchaînent les petits délits.

Lorsqu’ils remettent en place une voiture

qu’ils avaient dérobée, le propriétaire

du véhicule, patron d’un salon de

coiffure, les surprend et les menace avec

une arme. Les deux compères arrivent

à prendre la fuite et emmènent avec eux

Marie-Ange (Miou-Miou), employée

et maîtresse dudit patron. Cette cavale

à trois sera marquée par des moments

aussi virulents que tendres, alternant

affrontements et bonheur.

Redécouvrez cette comédie culte

de Bertrand Blier dans votre cinéma,

en version numérique restaurée,

le mardi 7 avril, à 20 heures. La séance

sera précédée d’une présentation

de Philippe Rouyer dans le cadre des

rendez-vous « Il était une fois…».

A l’occasion du 40e anniversaire du Conseil Pasteur-Weizmann –

Ensemble pour la Science et pour la Paix dans le monde, Patrick Bruel a

donné un concert exceptionnel à l’Opéra Garnier accompagné d’un orchestre

symphonique composé de 47 musiciens, dirigé par Stéphan Gaubert.

Filmé le 12 janvier dernier, ce concert unique et inédit est à découvrir

en exclusivité sur grand écran au cinéma le jeudi 2 avril, à 20 heures.

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015

DIS

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L E C O N C E R T S Y M P H O N I Q U E À L’OPÉRA N ATION AL DE PARIS - PAL AIS GARNIER

JEUDI

0 2AVRIL

20H

CONCERT INÉDIT EN EXCLUSIVITÉ AU CINÉMA

RÉSERVEZ DÈS À PRÉSENT VOS PL ACES DANS VOTRE CINÉM AE T VOS E-BILLE TS SUR CINEMASGAUMONTPATHE.COM

BRUELPATRICK

BILLETTERIE : MAGASINS FNAC, FNAC.COM, SUR L’APPLI TICK&LIVEET SUR CARREFOUR SPECTACLES

UN PROGRAMMEDE PATHÉ LIVE

9LES CINEMAS GAUMONT ET PATHE / LE MAGREJOIGNEZ-NOUS SUR CINEMASGAUMONTPATHE.COM

ACTUS DU CINEMAAVRIL

AGENDA CULTUREL DES CINEMAS GAUMONT ET PATHE

Liste des cinémas participants, informations et e-billets sur cinemasgaumontpathe.com

A PARTIR DU 15 AVRIL

120 ans de cinéma : Gaumont, depuis que le cinéma existe

BALLET ET OPERAS

LE 19 AVRIL

Ivan le TerribleEn direct du

Bolchoï de

Moscou

S’appuyant sur la musique composée

par Prokofi ev pour le fi lm d’Eisenstein

en 1944, Youri Grigorovitch crée avec

Ivan le Terrible une épopée lyrique

puissante sur la Russie médiévale et le

règne controversé d’Ivan IV. Récemment

remonté, Ivan le Terrible est une œuvre

essentielle du répertoire de la compagnie,

un classique du XXe siècle et une

expérience théâtrale bouleversante.

Ce ballet appartient exclusivement

au répertoire du Bolchoï et ne peut être

vu nulle part ailleurs.

LE 25 AVRIL

Cavalleria Rusticana suivi de PagliacciEn direct du Metropolitan Opera

de New York

Soirée double programme au Metropolitan

Opera. Pour le premier, nous retrouvons

tous les ingrédients d’un drame : amour,

trahison et honneur… Scènes gaies

et tragiques alternent dans cet opéra

d’inspiration populaire porté par Eva-

Maria Westbroek, Marcelo Álvarez et

Željko Lucic. Le deuxième opéra de la

soirée est un chef-d’œuvre dans lequel

musique passionnée, sens aigu du drame

et mise en abyme s’entremêlent. Marcelo

Álvarez chante Canio, le comédien

ambulant

qui tue sa

femme sous les

applaudissements

des villageois qui

ne comprennent

que trop tard

le télescopage

entre le jeu et la

réalité.

Pour les 120 ans du cinéma

et de son existence, Gaumont

s’expose au CENTQUATRE-

PARIS du 15 avril au 5 août 2015.

L’exposition mise en œuvre par

Dominique Païni et scénographiée

par Nathalie Crinière est à

l’image du cinéma : moderne,

patrimoniale, interactive, magique

et divertissante.

Cette exposition-spectacle

vous offrira un voyage à travers

l’histoire du cinéma grâce à des

œuvres et à des objets rares. Vous

pourrez y retrouver des pièces

du musée Gaumont, des extraits

de fi lms, des affi ches, des

peintures ou encore une salle

interactive imaginée par le

plasticien-photographe-écrivain

Alain Fleischer.

Des projections seront également

proposées avec des fi lms de

patrimoine restaurés ainsi

que des fi lms présentés en avant-

première.

Comme le cinéma est aussi une

affaire de famille, l’exposition

proposera une programmation

d’activités et d’ateliers pour les

cinéastes en herbe. Origines,

techniques et métiers, le cinéma

n’aura plus de secret pour vous !

Exposition gratuite.

Plus d’informations sur www.104.fr

LES CINEMAS GAUMONT ET PATHE / LE MAG REJOIGNEZ-NOUS SUR CINEMASGAUMONTPATHE.COM

SPECIAL LEVALLOISAVRIL

Face au centre commercial So Ouest, le cinéma Pathé Levallois conjugue confort, proximité et modernité au cœur d’un espace haut de gamme. Arnaud Ganne, son directeur, nous offre une visite guidée.

Pourquoi ouvrir un nouveau cinéma à Levallois ?Tout simplement parce qu’il n’y avait plus de sallesà Levallois depuis plusieurs années. Pourtant, c’est une ville très peuplée et très dynamique en périphérie parisienne. Il existe donc une demande forte de la part du public à qui nous voulons offrir un cinéma de proximité, accessible et diversifi é. Il est situé en face du centre commercial So Ouest, en plein cœur d’un nouveau quartier, agréable, vert et en zone semi-piétonne.

Quels sont les principaux atouts de ce nouveau multiplexe ?Tout comme le Pathé Beaugrenelle, le Pathé Levallois est un cinéma moderne et haut de gamme, dont le design est conçu par Ora-ïto. Nos huit salles en gradins garantissent un confort visuel optimal tandis que nos rangées de fauteuils, plus espacées, offrent plus de place pour les jambes. Nous disposons aussi de fauteuils duo avec accoudoirs amovibles qui feront le bonheur des amoureux. Les spectateurs pourront choisir leur place numérotée dans la salle et arriver l’esprit tranquille. Grâce à un ascenseur, le cinéma est entière-ment accessible aux personnes à mobilité réduite. Celles-ci

pourront réserver la place de leur choix dans toutes les salles. Le multiplexe est également équipé des dernières innovations à destination d’un public malentendant. A proximité des parkings So Ouest, il est tout à fait accessible en voiture comme en transports en commun.

Quelle est l’offre spécifi que du Pathé Levallois ?Nos huit salles de différentes tailles nous permettent d’être fl exibles et de programmer entre dix et douze fi lms chaque semaine, essentiellement en VO. Des blockbusters aux fi lms d’auteur en passant par les découvertes : il y en aura pour tous les goûts. Nos salles pourront projeter les fi lms les plus innovants dans les meilleures conditions, tant pour le son que pour l’image, avec notamment notre grande salle équipée du système sonore Dolby Atmos et de la technologie de projection en 4K. Nous proposons aussi des fi lms en version originale sous-titrée car la population de Levallois en est très demandeuse. Nous prévoyons enfi n d’organiser des rencontres et des avant-premières avec des équipes de fi lms.Antoine Péchorin

© D

.R.

NOUVEAU CINEMAPATHE LEVALLOIS : UNE EXPERIENCE INOUBLIABLE

OUVERTURE LE VENDREDI 17 AVRIL

« La signature Ora-ïto fait entrer nos cinémas dans la modernité », explique Arnaud Ganne, qui dirige ce nouveau multiplexe lumineux à la silhouette très élégante et épurée. Le célèbre designer, qui travaille avec la marque depuis plusieurs années, avait déjà imaginé l’allure de quatre cinémas Pathé à Paris et en province.

“L’idée est de donner la sensation d’entrer dans une salle en ayant l’impression de voyager”, explique ce créateur, nommé chevalier des Arts et des Lettres en 2011, qui a souhaité faire de cet espace “une nouvelle expérience de commerce en étant artistique et en conservant l’idée de lisibilité et de fonctionnalité.” »

LES CINEMAS GAUMONT ET PATHE / LE MAGREJOIGNEZ-NOUS SUR CINEMASGAUMONTPATHE.COM

SPECIAL LEVALLOIS

LE PATHE LEVALLOIS EN CHIFFRES

AVRIL

La technologie Dolby Atmos permet une spatialisation 3D du son dans la salle de cinéma grâce à un mixage particulier et à une répartition des enceintes au plafond et sur les côtés. Ce système permet de donner une trajectoire spatiale précise aux différents éléments de la bande-sonore. Ainsi, une simple goutte d’eau comme une explosion prennent vie dans la salle et permettent une immersion en plein cœur de l’action. Une innovation passionnante qui séduit de plus en

plus de réalisateurs. La projection 2K permet une qualité d’image très haute défi nition. Avec une résolution de 4 096 pixels de largeur sur 2 160 de hauteur, la nouvelle technologie 4K (qui équipe la grande salle du Pathé Levallois) double encore la résolution de la projection numérique classique pour un rendu visuel exceptionnel et un niveau de détail saisissant. Une expérience spectaculaire qui prend tout son sens sur un très grand écran de cinéma.

Tourné vers les technologies de pointe, le Pathé Levallois a équipé sa grande salle du Dolby Atmos et de la projection 4K qui révolutionnent l’expérience sonore et visuelle au cinéma.

Ora-ïto : embrasser la modernité

LE SON DOLBY ATMOS ET LA PROJECTION 4K DECRYPTES

8 sallesdont 6 peuvent projeter des fi lms en 3D

1 544 fauteuils club (dont des fauteuils duo pour se lover à deux)

1 grandesalle équipée de la projection 4Ket du son

1,10 mètred’espace entre chaque rangée de fauteuils

10 à 12 fi lms différents proposés chaque semaine

10h à 0h30(horaires d’ouverture) 7 jours/7

18 mètresde base pour le plus grand écran

Fini le stress des fi les d’attente !

En ligne sur le site internet des

cinémas Gaumont Pathé ou depuis

l’application mobile, organiser sa

séance de cinéma devient un jeu

d’enfant. Où que vous soyez, vous

pouvez désormais acheter votre

place et même choisir votre fauteuil !

Plus besoin d’arriver en avance pour

s’assurer d’être installé au fond de la

salle, exactement au milieu ou au

premier rang. Et les indécis pourront

annuler leur e-billet jusqu’à un quart

d’heure avant la séance. « Nous

avons voulu proposer l’expérience

cinéma la plus paisible qui soit »,

résume Arnaud Ganne, directeur

du Pathé Levallois.

L’APPLICATION MOBILE, LA MEILLEURE FAÇON D’ALLER AU CINEMA

* Sur la base d’une séance standard (tout supplément tel que 3D et

prestation complémentaire sera réglé en sus) et hors séance spéciale.

1 PLACE OFFERTE*

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1 PLACE ACHETÉEAu tarif normal plein de 14€. Offre valable jusqu’au 26 mai 2015, pour la même séance et le même film uniquement au Pathé Levallois sur cinemapathe.com ou l’application mobile avec le code promo « DECOUVERTE » ou en caisse sur remise de ce coupon.


AVRIL PASSION CINEMA

En regardant ta carrière, on s’est aperçu que tu n’avais eu que des seconds rôles...Merci de le remarquer ! Je n’ai jamais eu de premier rôle dans ma vie. Et tu sais pourquoi ? Parce que le propre de la comédie, c’est de surprendre. Quand on t’annonce comme leader, on t’attend. Tout de suite. Et moi, je crois que là où on est le plus drôle, c’est en « deuse » ou en « troise ». Premier rôle, c’est pénible ! Je viens des quartiers et d’une famille nom-breuse. Alors ça m’amuse quand on est plein et quand je fais l’idiot avec mes copains ou avec ma famille. En soutien.

Et là, d’un coup, tu es partout : premier rôle, réalisateur, scénariste, dialoguiste...Ça me fait rire quand on me dit ça, parce que, au départ, on me voyait encore plus. Et j’ai tout réécrit pour donner plus d’importance aux autres. Tu sais comment ça s’est fait ? Je n’ai jamais voulu réaliser ce fi lm, moi, je n’ai pas de plan de carrière. Au début, on m’a demandé de faire une voix. Puis après, d’écrire des dia-

logues. Bon. Après, on m’a proposé d’écrire toute la partition. Et enfin, on s’est rendu compte que personne ne voulait la mettre en scène. Ni Jean-Pierre Jeunet ni... personne. Les plus grands à qui on a proposé ont tous refusé. Alors comme je croyais à cette histoire, eh bien, je m’y suis collé !

En voyant le fi lm, on comprend tout de suite que c’est Edouard qui t’a séduit. Edouard, au fond, c’est un progressiste, un type qui ouvre les yeux des gens...Et tu sais de qui je me suis inspiré ? De ma mère. Elle est super positive, hyper optimiste, elle passe son temps à dédramatiser. Une de ses grandes phrases, c’est « Fais du bien et oublie-le. » C’est elle qui m’a donné cette part féministe, ou féminine... Edouard, il est comme elle. Il vit dans le présent. Il est avec le monde. Tu te souviens de la scène où il trouve le feu. Il fait : « Wouah » Ça, c’est être dans le pré-sent. Les autres, le reste des Simiens, ils ont peur, ils sont déjà dans le futur. Ils craignent

MEME S’IL SE CACHE DERRIERE LA MOTION CAPTURE, JAMEL

N’A JAMAIS ETE AUSSI PRESENT QUE DANS POURQUOI J’AI PAS

MANGE MON PERE. SON PREMIER FILM, SON (VRAI) PREMIER

RÔLE ET SURTOUT UN AUTOPORTRAIT DECOIFFANT

QUI REVISITE LA PREHISTOIRE ET DIFFUSE TOUTE LA JAMEL

PHILOSOPHIE EN 1H30 DE BONHEUR. RENCONTRE.

JamelL E V R A I

© D

.R.


ce qui va leur arriver. Lui, il est le moteur de sa propre vie. Sans jamais être rancunier, sans jamais en vouloir aux autres de l’avoir exclu. C’est cette valeur-là que j’ai toujours admiré chez ma mère. La non-rancune.

Le handicap, l’extraordinaire optimisme, le rapport au monde... Le parcours d’Edouard, c’est une métaphore de ta vie ?Une métaphore de ma vie ? Oui, forcément, un peu... C’est l’histoire d’un singe qui se casse le bras, tombe de son arbre et invente la bipé-die pour compenser et s’en sortir. D’une certaine manière, c’est aussi ce qui m’est arrivé. Mais pour moi, c’est surtout l’histoire d’un type qui n’est pas invité à la fête, qui a farouchement envie de faire partie de cette fête, mais on ne veut pas de lui. Tu sais ce qu’il fait ? Il organise sa propre fête et tout le monde vient... Ce que j’ai vécu. Et puis, comme lui, je suis rassem-bleur, fédérateur, je n’aime pas le confl it. Un des superpouvoirs de l’homme, c’est d’être op-timiste. Il ne s’en sert hélas pas assez. Parce

que je suis persuadé que c’est de ce positivisme que naissent des trucs incroyables.

On n’a pas parlé de l’aspect technologique du fi lm. La « mocap », c’est...C’est dingue ! Vraiment. Et c’est pour ça que je n’ai aucun problème à te dire que le vrai génie du fi lm, ce n’est pas moi : c’est Marc Miance. Ce type était engagé par Pixar, il devait devenir le numéro 5 du groupe et qu’est-ce qu’il a fait ? Il a renoncé à un pont d’or pour venir travailler avec nous. Pour rester en Europe. La première chose qui m’a fait délirer, c’est la motion cap-ture. Le scénario était un prétexte pour utiliser cette technique. Pour jouer mon histoire. Un plateau de 1 000 mètres carrés, 70 caméras à 360°. Quand tu fais du cinéma traditionnel, tu tournes environ deux minutes utiles par jour. Là, c’est dix fois plus. Et la liberté que t’apporte cette technologie, c’est ce qui se rapproche le plus de la scène. Pour quelqu’un d’aussi impa-tient que moi, le cinéma, c’est une torture, un endroit d’attente. La mocap, ça m’a éclaté : le

champ des possibles, la liberté de mouvement. Tu n’es jamais freiné dans ton élan, au contraire, ça t’aide. C’est ça la nouvelle ère. Puis ça per-met quand même de bosser avec De Funès...

C’était quoi l’idée de faire revivre De Funès ?C’est le plus grand. Un génie. C’est un type qui est entré dans toutes les chaumières du monde. Pas pour rien, parce qu’il a un corps particulier. La Folie des grandeurs, c’est excep-tionnel. Le plus grand fi lm français de tous les temps. Et surtout, c’est un cinéma fédé-rateur. Mon intention est de faire ressentir ce que j’ai ressenti quand j’ai découvert mon premier De Funès en famille : rire avec ton père et ta mère. C’est bizarre, il n’y a pas beaucoup d’endroits où on se rejoint avec les parents... Ces films sont des expériences transgénérationnelles qui font vraiment du bien. C’est cool de rire ensemble. Ou d’être triste ensemble. Et c’était mon seul but.

Propos recueillis par Pierre Lunn

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DANS NOS SALLESAVRIL


Cerise, une ado qui se met les gens à dos.

GENRE / Comédie

DUREE / 1 h 30

DE / Jérôme Enrico

AVEC / Zoé Adjani-Vallat, Jonathan Zaccaï, Tania Vichkova

CeriseCheveux roses fushia, maquillage excessif, regard in-

solent : Cerise est la quintessence de l’ado difficile. A 14 ans, la jeune fille a tellement usé sa mère que celle-ci l’expédie en Ukraine chez un père qu’elle ne connaît pas. Après avoir créé l’étonnant personnage de dealeuse du troisième âge incarnée par l’inoubliable Bernadette Lafont dans Paulette, Jérôme Enrico filme l’énergie rebelle de l’adolescence. Le cinéaste a visiblement le goût du décalage et des personna-lités tenaces. A la grand-mère bourrue qui s’imposait au mi-

lieu des jeunes de cités a succédé une petite Parisienne mal lunée qui se retrouve plongée au cœur de la révolution ukrai-nienne. Après un premier contact compliqué avec son géni-teur, la jeune fille va, au fil des rencontres et des événements extérieurs, s’extraire de son égoïsme en découvrant les dif-ficultés et la souffrance des autres. Une belle leçon donnée, sur le ton de la comédie, à la rébellion un peu vaine de l’ado-lescent occidental en lui opposant la révolte d’un peuple tout entier. Jeanne de Maisonneuve

1ERA V R I L

L’amour n’a ni frontière ni nationalité...

GENRE / Drame

DUREE / 1 h 47

DE / Saul Dibb

AVEC / Michelle Williams, Matthias Schoenaerts, Kristin Scott Thomas

Suite françaiseAdaptation des deux premiers romans d’une série inache-

vée d’Irène Némirovsky, écrivain née en Ukraine, qui a consi-gné sa vie sous l’Occupation, jusqu’à sa mort en déportation. Cet épisode est donc une tranche de vie qui détaille une rela-tion passagère entre l’héroïne (Michelle Williams), dont le mari est prisonnier, et un officier allemand (Matthias Schoe-naerts, magnétique). Dans un contexte de guerre qui a ten-dance à simplifier les choses (les amis, les ennemis), cette

situation provoque évidemment des remous dans les milieux respectifs des amants, mais elle permet aussi de brosser une galerie de personnages plus complexes qu’ils n’en ont l’air au premier abord. Ainsi, la mère de l’héroïne (Kristin Scott Tho-mas) dévoile progressivement des sentiments contradictoires sous une carapace coriace. De même, les autres personnages ont droit à un traitement nuancé que met en valeur une pléiade d’excellents comédiens. Marc Ponceau

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LE 22 AVRIL

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WES ANDERSON ET NOAH BAUMBACH PRÉSENTENT

« UN FILM JUBILATOIREDIGNE DES MEILLEURS

WOODY ALLEN » Be.com

Mêêêê qui est l’intrus dans ce troupeau ?

Shaun le Mouton – Le FilmUn troupeau de moutons malicieux décide de s’offrir une

journée de tranquillité en endormant son fermier. La tuile : celui-ci disparaît par accident. Les moutons qui partent à sa recherche dans la grande ville affrontent alors un agent de la SPA (Société Protectrice des Animaux) fanatique. Il ne faut pas se fi er à l’apparente simplicité d’un scénario qui est loin d’être bêêêêête. Certes, comme la série d’origine, le fi lm ne comporte absolument aucun dialogue. Tout réside dans l’infi ni talent du légendaire studio Aardman (déjà créa-teur de Wallace & Gromit et de Chicken Run) pour inventer

des personnages en pâte à modeler aussi vivants, drôles et chaleureux que ceux de n’importe quel fi lm d’animation créé sur ordinateur. Et surtout, ce long métrage embarque tous ses personnages dans un véritable tourbillon de gags visuels hilarants, qui ne sont pas sans rappeler le cinéma muet co-mique des origines, façon Charlie Chaplin et Buster Keaton (mais oui !) tout en s’adressant aux plus jeunes avec beau-coup d’intelligence. C’est vous dire à quel point ce Shaun le Mouton est une réussite dans le domaine de l’animation et du cinéma familial. Tout bêêêêêtement. Benoît Saumois

Tout est bon dans le moutonLe studio Aardman n’en est pas à son premier chef-d’œuvre... Voici trois fi lms qui ont « nourri » Shaun.

GENRE / Animouton

DUREE / 1 h 25

DE / Mark Burton et Richard Starszak

AVEC LES VOIX DE / Justin Fletcher, John B. Sparkes, Andy Nyman

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Wallace & Gromit Un mauvais pantalonTrente minutes démentes durant lesquelles Gromit déjoue le plan d’un pingouin cambrioleur.

Le rapport avec Shaun... : Les séquences muettes absolument dingues (le casse du musée, la poursuite en train électrique...) qui annoncent clairement l’absence de dialogues de Shaun.

Wallace & Gromit Rasé de près Une pénurie de laine sévit dans la ville de nos héros qui s’allient avec un troupeau de moutons afi n de découvrir la vérité sur tout ça.

Le rapport avec Shaun... : Le petit mouton craquant fait ici sa toute première apparition avec ses potes du troupeau, et Aardman trouve un nouveau héros assez irrésistible.

Chicken RunUne sorte de remake de La Grande Evasion avec des poules à la place des prisonniers de guerre. Premier long métrage et triomphe total : intelligence de l’animation, génie des gags et des trouvailles, humour british non-stop...

Le rapport avec Shaun... : La campagne anglaise où les animaux imitent les humains.

DE LA TENDRESSE POUR SHAUN

DE LA SOUPLESSE CHEZ LUCY !

14 LES CINEMAS GAUMONT ET PATHE / LE MAG

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GENRE / Comédie dramatique

DUREE / 1 h 30 DE / Kaouther Ben Hania AVEC / Mohamed Slim Bouchiha, Jallel et Moufi da Dridi, Kaouther Ben Hania

Il y a dix ans, un homme en moto balafrait au couteau les fesses des femmes qu’il jugeait trop « sexy » dans les rues de Tunis. Son surnom : « Le Challat » (La Lame). Légende urbaine ou réalité ? La cinéaste brouille les pistes au cours d’une enquête qui la met face au présumé coupable et dit des choses fortes sur les problèmes

rencontrés par la Tunisie pour entrer d a n s u n e nouvelle ère, quelques an-nées après le Printemps arabe, por-teur de tant d’espoirs dé-çus. F.C.

Le Challat de Tunis

GENRE / Drame

DUREE / 2 h 16 DE / Yoji Yamada AVEC / Haru Kuroki, Chieko Baisho, Takako Matsu

Avec ce fi lm qui pourrait s’appeler « La Petite Maison dans la nostalgie », Yoji Yamada examine les convulsions de l’histoire qui ont transformé la so-ciété japonaise dans les années 30 et 40. Racontée d’un point de vue ma-joritairement féminin, l’histoire évoque une sorte de ménage à trois entre une servante, sa maîtresse et un jeune des-

s i n a t e u r . Haru Kuroki, justement ré-compensée à Berlin pour son interpré-tation de la servante, est poignante et d ’une é lé-g an t e pu -deur. M.P.

La Maison au toit rouge

GENRE / Thriller

DUREE / 1 h 51 DE / Shim Sung-bo

AVEC / Kim Yun-seok, Yu-chun, Han Ye-ri

Voilà un premier film remarquable de maîtrise et d’audace qui mêle hu-mour et horreur, discours social et love story avec une grande sophistication. L’histoire ? Un capitaine décide, pour sauver son bateau, de transporter des clandestins venus de Chine. La traver-sée vire au cauchemar. Ce voyage au bout de l’enfer est une merveille d’écri-

ture multi-pliant les re-b o n d i s s e -men t s . E t qui confirme que le ciné-ma coréen est l’un des plus riches et fous du moment. Pierre Lunn

Sea Fog

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DUREE / 1 h 20

DE / Arnaud Viard

AVEC / Arnaud Viard, Irène Jacob, Louise Coldefy

Eléonore a follement aimé Samuel, ils formaient tous les deux un couple totalement fusionnel. Puis est venue la rupture, après un « écart » d’Eléonore, qu’elle ne se pardonne toujours pas. C’est malgré tout à Samuel, qui depuis a refait sa vie avec une autre femme, qu’elle pense pour l’aider à vendre la maison de son père défunt, en Bretagne. Samuel accepte. Les braises de la passion peuvent-elles brûler encore après une séparation qui fut douloureuse ? Grâce à une écriture très soignée et à un

casting impeccable (dont la formidable Jeanne Rosa, très touchante en agent immobilier solitaire), Oli-vier Jahan répond bien jo-liment à la question. F.C.

Les Châteaux de sable


DUREE / 1 h 42

DE / Olivier Jahan

AVEC / Emma de Caunes, Yannick Renier, Jeanne Rosa

Les enjeux dramatiques sont annoncés dans le titre du film, sorte d’autofiction dans laquelle Arnaud Viard raconte les nombreuses péripéties et difficultés qui ont suivi la sortie de Clara et moi, sa première œuvre prometteuse sortie en... 2004. Problèmes d’argent, vie amoureuse plutôt chaotique mais, surtout, l’envie toujours présente d’exister dans un mi-lieu du cinéma qui semble vouloir l’exclure... L’acteur-réali-sateur livre une comédie sincère aux dialogues extrêmement ciselés qui emprunte moins à Woody Allen qu’à Cédric Kla-pisch et à son univers fantai-siste plein de petites figures héroïques en butte à l’hosti-lité d’un monde déshumanisé. François Champy

Arnaud fait son 2e fi lm

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Des héros tout feu tout fl amme...

Fast & Furious 7« Une dernière course »… La légende de l’affi che de

Fast & Furious 7 nous rappelle douloureusement qu’il s’agit du dernier fi lm où l’on verra Paul Walker, décédé tragique-ment il y a plus d’un an. Mais pas question pour la série de s’achever sur un mélodrame, des regrets ou de la décep-tion. La priorité est comme toujours donnée au grand spec-tacle, total et toujours explosif. Vous pensiez avoir tout vu en six fi lms ? Ce n’était rien par rapport au septième épisode. Les voitures sont parachutées, bondissent d’immeuble en immeuble (notamment de la Burj Khalifa, la tour la plus haute du monde déjà escaladée par Tom Cruise dans le der-

nier Mission : Impossible), des camions sont bourrés à cra-quer d’armes de guerre... Les braqueurs motorisés Dom (Vin Diesel), Brian (Paul Walker) s’allient cette fois avec le su-perfl ic Luke (Dwayne Johnson) pour affronter une terrible menace : un terroriste joué par Jason Statham et frère du méchant de Fast & Furious 6. Nouveau venu dans la vrom-bissante saga, l’ex-antihéros du Transporteur donne tout dans des scènes d’action absolument dingues qui ne respectent même plus la gravité. Véritable apothéose de la série, le fi lm fonce constamment dans le rouge et menace de briser le mur du son en repoussant toutes les limites. Vroum. S.P.

Le best of de Paul Walker

Il a attaqué un bateau avec une voiturePour bien conclure Fast &Furious 2, Paul décide de lancer son bolide dans les airs pour intercepter un bateau. C’est la scène qui établit le niveau de dinguerie de la série.

Il se bat très bien (en prison)Dans Fast & Furious 6, Walker rétame trois voyous dans une cellule de prison. Une scène d’action réalisée sans doublure,

sèche, brutale, hyper impressionnante, où le comédien montre qu’il ne sait pas que conduire des voitures.

Il livre le moment le plus émouvant de la sagaOn ne dévoilera pas la fi n de Fast & Furious 7, mais la dernière scène entre Dom et Brian est d’une émotion palpable. Vin Diesel dit adieu à son meilleur pote. Préparez les mouchoirs.

GENRE / Action

DUREE / 2 h 20

DE / James Wan

AVEC / Paul Walker, Vin Diesel, Jason Statham, Dwayne Johson

Dans la saga Fast & Furious, le charismatique acteur a ses moments de gloire. Hommage.

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EDOUARD MAITRISE LE FEU DES MILLIONS

D’ANNEES AVANT « THE ROCK »

MOSCOU, 1952.DANS LE PARADIS SOVIÉTIQUE, LES MEURTRIERS N’EXISTENT PAS.

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NOOMIRAPACE

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AVEC ET VINCENTCASSEL

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UN THRILLER CAPTIVANT PRODUIT PAR RIDLEY SCOTT

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Indian Palace – Suite royale

GENRE / Comédie

DUREE / 2 h 03

DE / John Madden

AVEC / Judi Dench, Dev Patel, Maggie Smith, Richard Gere

Retour en Inde trois ans après le succès surprise d’Indian Palace, jolie comédie du troisième âge qui se payait le luxe d’un casting british quatre étoiles : Judi Dench, Bill Nighy, Maggie Smith et Tom Wilkinson étaient en effet réunis autour de Dev Patel, la révélation de Slumdog Millionaire. Pour cette Suite royale, il fallait bien surenchérir en termes de prestige et c’est le nouveau pensionnaire, Richard Gere, qui s’en charge superbement. A l’image du film lui-même, le moteur de l’intrigue est ici déclenché par le succès inattendu du Best Exotic Marigold Hotel, qui va contraindre le jeune Sonny (Dev Patel) à trouver des solutions pour s’agrandir, alors qu’il est par ailleurs très occupé par les préparatifs de son mariage. Un défi de taille à relever pour l’hôtelier gaffeur, ce qui ne nous empêche pas de suivre les joies et petits tracas des pensionnaires désormais habitués de cet hôtel pour retraités, grâce à la partition savamment orchestrée par John Madden. J.M.


DUREE / 1 h 52

DE / Barry Levinson

AVEC / Al Pacino, Greta Gerwig, Nina Arianda

Sur un sujet assez proche du récent Birdman, d’Alejandro Gonzáles Iñár-ritu, The Humbling raconte les an-goisses d’un acteur vieillissant qui se demande s’il a encore ce qu’il faut de talent, de force et d’envie pour remon-ter sur les planches. Al Pacino, pro-priétaire des droits du livre dont le film

est adapté, se livre tota-lement dans cet exercice presque au-t o b i o g r a -phique, qui oscille entre tragédie et comédie. M.P.

The Humbling

Léa Seydoux prend les choses en main.

GENRE / Drame

DUREE / 1 h 35

DE / Benoît Jacquot

AVEC / Léa Seydoux, Vincent Lindon, Clotilde Mollet, Vincent Lacoste

Le Journal d’une femme de chambre Jeune servante débarquant de Paris, la jolie Célestine

(Léa Seydoux) atterrit chez les Lanlaire ; la patronne est exé-crable, son mari est libidineux. Il y a aussi Joseph (Vincent Lindon), leur insaisissable jardinier, qui fascine la jeune bonne. Le Journal d’une femme de chambre raconte com-ment une employée de maison douce en apparence, en fait vénéneuse et orgueilleuse, tente de survivre à un quotidien domestique rythmé par la brutalité des hommes et l’exploi-

tation des femmes par d’autres femmes. Au sommet de son magnétisme, Léa Seydoux campe à merveille cette jeune femme sophistiquée et plus intelligente que ceux qui l’en-tourent. Benoît Jacquot profite de cette peinture d’époque de la province pour évoquer habilement des thèmes qui ré-sonnent malheureusement dans l’actualité : l’antisémitisme décomplexé (on est alors en pleine affaire Dreyfus), l’escla-vage salarié et la discrimination sexuelle. Emmanuel Fogeiro

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GENRE / Drame

DUREE / 1 h 42

DE / Daniel Barnz

AVEC / Jennifer Aniston, Sam Worthington, Anna Kendrick

Depuis un accident de voiture qui a coûté la vie à son fi ls, Claire souffre de douleurs chroniques qui l’obligent à prendre des médicaments dont elle est devenue dépendante. Le jour où une amie de son groupe de soutien se suicide, elle est « visitée » par son fantôme. Claire décide de comprendre pourquoi et rencontre le mari de la défunte. Agressive, mécon-naissable avec ses cheveux sales, le corps et le visage labourés de cicatrices, Jennifer Aniston aurait pu prétendre à un Oscar avec ce rôle de femme brisée, dans tous les sens du terme. Elle livre une performance tétanisante. T.T.

Cake

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GENRE / Drame

DUREE / 1 h 37

DE / Brigitte Sy

AVEC / Leïla Bekhti, Reda Kateb, Esther Garrel

Passée à la postérité avec son roman L’Astragale, Alber-tine Sarrazin, morte tragiquement à 29 ans, a eu une vie in-croyablement dure : orpheline, délinquante et prostituée, elle connaîtra l’amour fou auprès de Julien, un voyou au grand cœur. L’actrice Brigitte Sy raconte ce destin hors normes par le prisme de cette passion qui fera écrire ses plus beaux textes à Albertine, surdouée rattrapée par ses démons. Baigné par un sublime noir et blanc, le film, outre sa dimension roma-nesque, est un joli témoignage sur la France des années 50, entre ombre – la guerre d’Algérie – et lumière. F.C.

L’Astragale

GENRE / Fantastique

DUREE / 1 h 45

DE / Ryan Gosling

AVEC / Christina Hendricks, Saoirse Ronan, Iain De Caestecker

« Par l’auteur de Gone Girl. » Ces quelques mots au-ront suffi t pour que l’attente autour de Dark Places de-vienne intenable. Quelques mois après le thriller étourdis-sant de David Fincher, voici la deuxième adaptation d’un best-seller de Gillian Flynn, nouvelle reine du roman noir. Il y est encore question de violence, de vengeance et d’une héroïne blonde. Charlize Theron – c’est d’elle qu’il s’agit – y incarne une jeune femme traumatisée par le meurtre de ses parents et qui décide de rouvrir l’enquête trente ans

après les faits, avec l’aide du Kill Club, un groupe de passionnés de faits divers. Ouvrez grand les yeux : le cauchemar commence.Cédric Page

Dark Places

GENRE / Thriller

DUREE / N.C. DE / Gilles Paquet-Brenner AVEC / Charlize Theron, Chloë Grace Moretz, Nicholas Hoult

Dans une banlieue sinistrée de Detroit, une mère céli-bataire (Christina Hendricks, la rousse incendiaire très re-marquée de la série Mad Men) et son fils aîné (qui pourrait être le petit frère de Ryan Gosling) tentent de combattre des monstres plus ou moins fantasmagoriques afin de survivre. Perturbé dans son enfance pour avoir grandi près d’une cité totalement engloutie sous les eaux, l’acteur passe derrière la caméra pour la première fois avec cet étrange conte gothique qui malgré toutes ses (bonnes) influences (David Lynch, Da-rio Argento, Nicolas Winding Refn, Harmony Korine, etc.), ne ressemble pourtant qu’à lui-même. Ceux qui l’aiment prendront le train (fantôme).Tess Tassard

Lost River

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Juste après Adam et Eve, Edouard et Lucy ?

Pourquoi j’ai pas mangé mon pèreInspiré par le roman farfelu de Roy Lewis (qui procédait à

une synthèse passionnante, sous forme de fi ction, de l’évolu-tion de toute la préhistoire sur une génération) et signé par Ja-mel Debbouze en personne, Pourquoi j’ai pas mangé mon père est en quelque sorte un prototype. Premier long métrage euro-péen entièrement réalisé en motion capture (technologie utili-sée pour Avatar), ce fi lm raconte l’évolution d’un petit homme

préhistorique qui, inventeur dans l’âme, va « découvrir » rien moins que le feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour et… l’espoir. Un show de folie façon Jamel, incroyable prouesse technique, comédie totalement délirante (avec De Funès de-dans, si, si), voilà surtout un fi lm qui diffuse du bonheur. Une petite pilule d’humour, de chaleur humaine et de réconfort qui donne envie de serrer son voisin de ciné dans ses bras. P.L.

Jamel commente son casting

Mélissa Theuriau (Lucy) « Mélissa m’a vu écrire les dialogues, le scénario et réfl échir à la mise en scène du fi lm pendant des années, et elle m’a toujours accompagné. Quand je lui ai proposé le rôle de Lucy, elle s’en est emparé immédiatement. Elle a joué à quatre pattes, a inventé un accent pour raconter qu’elle venait de loin. Sa performance est géniale. Le corps est là, le son est là, le rythme est là. Elle a tout cassé dès le premier jour et puis, je ne suis pas perdu face à elle. »

Patrice Thibaud (le roi) « Lui, c’est le roi de la pantomime. Dans le travail de mise en scène, je laisse beaucoup de liberté aux acteurs – sans doute parce que je viens de l’improvisation théâtrale. Quand Patrice arrivait avec une proposition, c’était toujours génial, ça nous faisait éclater de rire. Il a tellement d’imagination ! Le problème avec ce genre de comédien, c’est de ne pas tout prendre. Parfois, c’est hors propos. Et le plus dur, c’est de faire abstraction de soi.

Christian Hecq (un habitant de l’arbre)« Christian Hecq, de la Comédie-Française, s’il vous plaît ! (Rire.) C’est un pur génie. Il m’a littéralement scié. C’est fou tout ce qu’il arrive à faire passer juste par le corps et par les attitudes. Le mouvement, chez lui, est complètement naturel. Il y a des imitateurs qui ont le don de prendre la voix de gens connus. Avec Christian, tout passe par la gestuelle. Il peut réellement tout reproduire, tout inventer ou réinventer. C’est un ovni !

Parce qu’il a tourné en motion capture, Jamel s’est tourné vers des mimes ou des danseurs pour incarner les Simiens de son fi lm. Présentation de la troupe qui se cache sous les harnais « mocap ».

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UN FILM DE JAMEL DEBBOUZE AVEC LA COLLABORATION DE FRÉDÉRIC FOUGEAADAPTÉ DE L’OEUVRE “THE EVOLUTION MAN” DE ROY LEWIS SCÉNARIO JAMEL DEBBOUZE ET FRÉDÉRIC FOUGEA D’APRÈS UN SCÉNARIO ORIGINAL DE JEAN-LUC FROMENTAL ET FRÉDÉRIC FOUGEA ADAPTATION JAMEL DEBBOUZE FRÉDÉRIC FOUGEA

AHMED HAMIDI VICTOR MAYENCE PIERRE PONCE JOHN SMITH ET ROB SPRACKLING DIALOGUES JAMEL DEBBOUZE FRÉDÉRIC FOUGEA AHMED HAMIDI VICTOR MAYENCE ET PIERRE PONCEAVEC LA COLLABORATION À LA CRÉATION ET À L’ÉCRITURE DU PERSONNAGE “VLADIMIR” OLIVIER DE FUNÈS MUSIQUE ORIGINALE LAURENT PEREZ DEL MAR PRODUCTEUR EXÉCUTIF LET’SO YA ! PRODUCTEUR EXÉCUTIF MARC MIANCE UN FILM PRODUIT PAR FRÉDÉRIC FOUGEA ET ROMAIN LE GRAND PRODUCTEURS ASSOCIÉS FLORIAN GENETET-MOREL MARC MIANCE QIN HONG

COPRODUCTEURS RICCARDO TOZZI GIOVANNI STABILINI MARCO CHIMENZ ADRIAN POLITOWSKI GILLES WATERKEYN SYLVAIN GOLDBERG SERGE DE POUCQUES UNE COPRODUCTION FRANCE ITALIE PATHÉ BORÉALES KISSFILMS M6 FILMS UMEDIA CATTLEYA EN ASSOCIATION AVEC STELLAR MEGA FILMS ET UFUNDAVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL DE BELGIQUE ET DES INVESTISSEURS TAX SHELTER AVEC LA PARTICIPATION DE CANAL + CINÉ + M6 W9 AVEC LE SOUTIEN DU CNC (NOUVELLES TECHNOLOGIES EN PRODUCTION)

GENRE / Animation

DUREE / 1 h 45

DE / Jamel Debbouze

AVEC LES VOIX DE / Jamel Debbouze, Melissa Theuriau, Arié Elmaleh

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DOLBY ATMOS

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MAKING OF DU FILM (51 min) SCÈNES COUPÉES (6 min)

BANDE-ANNONCE

BONUS

VENDREDI 3 AVRIL

EN ÉDITION DOUBLE DVDET EN BLU-RAY

LA FRENCH. SA VÉRITABLE FORCE, C'EST LE SILENCE

QU'ELLE IMPOSE AUX AUTRES.

JEAN DUJARDIN

GILLES LELLOUCHE

CÉLINE SALLETTE

MÉLANIE DOUTEY

BENOÎT MAGIMEL

GUILLAUME GOUIX

UN FILM DE CÉDRIC JIMENEZ

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Avec un câlin de Clochette, impossible de rester Grognon !

GENRE / Animation

DUREE / 1 h 16

DE / Steve Loter

AVEC LES VOIX DE / Mae Whitman, Lucy Liu,Ginnifer Goodwin

Clochette et la créature légendaireAprès le triomphe du Secret des fées et de la Fée pirate,

Clochette part à la rencontre d’une créature effrayante (mais qui se révélera adorable) répondant au nom intimidant de Grognon, un mélange assez difficile à décrire entre le chat, l’opossum, le bœuf et le maximonstre ! Avec un pitch qui évoque le récent Dragons, voire le E.T. de Steven Spielberg, mais c’est surtout aux grands classiques Disney – Pinocchio, Bambi et Dumbo – que le réalisateur Steve Loter s’est référé

durant la fabrication du film. Soit les références ultimes quand il s’agit, comme dans Clochette et la créature légendaire, de trouver le dosage parfait entre action et émotion, humour et péripéties. Le film a été conçu sous la supervision du grand John Lasseter, maestro incontestable de l’animation, et ça se voit : richesse folle des détails (admirez la texture des poils de Grognon), fluidité des mouvements, capacité unique à combiner le rire et la poésie... Du grand art. C.P.

GENRE / Biopic

DUREE / 2 h 15 DE / Mario Martone

AVEC / Elio Germano, Michele Riondino, Massimo Popolizio

GENRE / Policier

DUREE / 1 h 59

DE / Mikkel Norgaard

AVEC / Nikolaj Lie Kaas, Fares Fares, Danica Curcic

Pour son huitième fi lm, Mario Martone propose un ambitieux biopic avec ce portrait de Giacomo Leopardi. Film historique somptueux nourri des écrits et de la correspondance de ce poète italien du XVIIIe siècle qui explore l’homme et son œuvre, depuis sa nais-sance aristocratique et sa formation

intellectuelle sous le re-gard impla-cable de son père, jusqu’à sa libération du joug fami-lial dans une Europe en plein boule-versement.J.M.

Dans la lignée de Millenium, les enquêtes du Département V suivent un duo de détectives chargés de résoudre des affaires classées. Ici, le meurtre d’un frère et d’une sœur rappelle des faits survenus vingt ans plus tôt dans un

collège hup-pé. Super-bement in-terprété, ce thriller tendu plonge dans l e s e x c è s d’une haute société qui se croit in-touchable. Glaçant. M.P

LeopardiIl giovane favoloso

Les Enquêtes du Département V Profanation

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GENRE / Drame

DUREE / 1 h 22

DE / Edward Berger

AVEC / Ivo Pietzcker, Georg Arms, Luise Heyer

Jack, 10 ans, est un enfant dégour-di qui gère tant bien que mal son frère et sa mère totalement immature. Mais lorsque les services de protection de l’enfance s’en mêlent, la petite famille est mise à rude épreuve. Les deux frères sont séparés et Jack est placé dans un centre d’hébergement. Ce film en forme

de marathon émotionnel sur l’amour incondition-nel d’un fils pour sa mère vous surpren-dra par son sprint final.T.T.

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CE LAPINOU AUSSI VOUDRAIT BIEN

UN GROS CÂLINOU !

Un peu de chaleur et d’amitié autour d’un café...

GENRE / Drame

DUREE / 1 h 35

DE / Pierre Jolivet

AVEC / Olivier Gourmet, Valérie Bonneton, Marc Zinga

Jamais de la viePierre Jolivet poursuit son chemin de cinéaste engagé

et humaniste en observant le monde d’aujourd’hui. Et ce n’est pas drôle : précarité, chômage de masse, ultramo-derne solitude... Le réalisateur dresse le portrait déchirant d’un homme en plein désarroi existentiel, agent de sécurité confronté à la perte de ses idéaux et à la misère sociale qui règne dans sa cité. Mais un homme qui veut rester debout

en dépit de toutes les épreuves de la vie, et qui ne sacrifie rien à ses valeurs de solidarité notamment. Olivier Gourmet, comme sorti d’un film des frères Dardenne, l’incarne avec son mélange de puissance et de fragilité coutumier. Un film dans l’air du temps, entre gris clair et gris foncé. En toute sincérité, en toute humanité. F.C.

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Dans ce tandem, pas de haine...

Les GorillesAlfonso (JoeyStarr) est un agent du

Service de Protection des Hautes Per-sonnalités connu pour sa brutalité. Lors de sa nouvelle mission, auprès d’une star de la chanson menacée par son ex, cri-minel en cavale, on lui assigne pour coé-quipier Walter (Manu Payet), une jeune recrue sans expérience mais fascinée par le monde du showbiz. Le réalisateur de

Narco reprend les codes du buddy movie, dont les ressorts comiques reposent sur la mise en présence (forcée) de deux personnalités que tout oppose. Ici, le tandem est composé de deux acteurs au caractère a priori incompatible : Joey-Starr, dans la peau du garde du corps bourru et cassant, et Manu Payet, dans celle du bleu qui poussera continuelle-

ment son partenaire dans le rouge. En dignes descendants de Gérard Depardieu et Pierre Richard, ce nouveau duo de cinéma d’une grande modernité fait des étincelles, d’autant qu’il est servi par des dialogues sur mesure aux accents de Mi-chel Audiard. Avec une recette pareille, Les Gorilles évoque les plus belles heures de la comédie française. J.M.

GENRE / Comédie

DUREE / 1 h 23

DE / Tristan Aurouet

AVEC / JoeyStarr, Manu Payet, Alice Belaïdi

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Max Boublil à Sherwood ? Accrochez-vous aux branches...

Robin des Bois – La Véritable Histoire Son irrésistible dégaine nonchalante, son sens affûté de

la vanne et le triomphe de ses vidéos sur Internet desti-naient tout naturellement Max Boublil à s’imposer dans le septième art. Après le triomphe des Gamins, comédie régres-sive où il jouait avec Alain Chabat, il a eu l’idée de revisiter le mythe de Robin des Bois façon sale gosse. Sous la caméra de son ami Anthony Marciano, le voleur au grand cœur devient un pleutre qui vole les femmes, les enfants et les infi rmes ! Mais sa rencontre avec le gang de Sherwood va contrarier

ses plans. Bourré de seconds rôles déchaînés (Gérard Dar-mon, Ary Abittan, Géraldine Nakache…), le fi lm est une pa-rodie plutôt délirante, certes, mais où un soin particulier a été apporté à la reconstitution « historique ». Le résultat est une illustration originale de la phrase célèbre d’Alexandre Dumas selon laquelle « On peut violer l’Histoire, à condition de lui faire de beaux enfants ». Et si on tenait là une version parodique aussi drôle que le Sacré Robin des Bois de Mel Brooks ? Carrément. C.P.

Du bois dont on fait les hérosMax Boublil emmène Robin des Bois sur le terrain de la comédie. L’occasion de revenir sur les adaptations du mythe. Bienvenue à Sherwood, le vrai !

Robin des BoisWolfgang ReithermanCe dessin animé jovial reste le classique des classiques, la version de référence quand on parle de Robin des Bois. Les méchants sont rigolos, les prouesses de notre héros à poil roux sont hilarantes. Tendre (même le vilain prince suce son pouce et appelle sa maman), colorée, bruissante de chansons et de personnages malicieux, cette fable animalière reste une vraie madeleine de Proust, un plaisir éternel.

Robin des Bois – Prince des voleurs Kevin ReynoldsKevin Costner est de chaque plan, il illumine le fi lm. La mise en scène de Kevin Reynolds, funambulesque, varie le ton et les plaisirs. Les séquences d’ouverture sont brutales et cruelles ; l’arrivée en Angleterre, lyrique, et les scènes d’action alternent avec des moments d’humour – Alan Rickman en shérif de Nottingham est génial. Entre l’esprit BD et le fi lm chevaleresque, un spectacle mené tambour battant.

Robin des BoisRidley ScottCe Robin des Bois ne ressemble pas à ses prédécesseurs. Incarné par Russell Crowe, le justicier médiéval est mûr, massif et taciturne. Même le scénario s’écarte de la légende originale pour faire de Robin un homme du peuple, un archer qu’un concours de circonstances amène à défendre la veuve et l’orphelin. Ridley Scott galope d’un complot politique à une peinture spectaculaire de la misère et révolutionne le fi lm épique. P.L.

GENRE / Comédie

DUREE / 1 h 27

DE / Anthony Marciano

AVEC / Max Boublil, Géraldine Nakache, Malik Benthala, Ary Abittan

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PROMENONS-NOUS DANS LES

BOIS... LOUP Y ES-TU ? PEUT-ETRE DANS

LA FORÊT DE SHERWOOD...

Les aliens seraient-ils nos amis ? Oh oui !

GENRE / Animation

DUREE / 1 h 45

DE / Tim Johnson

AVEC LES VOIX DE / Alex Lutz, Leïla Bekhti, Jacques Frantz

En route !Des extraterrestres, les Boovs, débarquent sur notre pla-

nète et la vident de ses habitants. Une invasion totale et réussie : ce sont les cinq premières minutes étourdissantes et ébouriffantes d’En route ! Toutefois, ces aliens ne sont pas des monstres sanguinaires assoiffés de destruction, mais plutôt de peureux petits bonhommes (un genre de Schtroumpfs cosmiques) qui changent de couleur au gré de leurs émotions et qui viennent pour se cacher sur Terre. Oh, l’extraterrestre très gaffeur, cherche à se faire des amis mais signale par accident sa présence à leurs ennemis jurés, les Gorgs.

Traqué par ses congénères, Oh va s’allier à Tif, une jeune Terrienne qui cherche, elle, à retrouver sa mère disparue. Une folle équipée commence. Le point fort des studios Dream-Works est de créer des films d’animation visuellement splen-dides, à la narration pleine de rebondissements. Dans la li-gnée de Dragons 2, En route ! nous embarque dans une aventure colorée, délirante et hilarante, qui raconte des choses plutôt fines sur la nécessité de grandir et d’assumer ses res-ponsabilités, bref, de se lancer sur la grande route de la vie. B.S.

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Les gentils extraterrestres au cinéma

En route ! nous rappelle que tous les aliens ne cherchent pas à dévorer les humains ou à faire exploser notre belle planète... Oh rejoint la galeriedes envahisseurs sympas, dont voici d’autres spécimens.

1. E.T. – L’ExtraterrestreEn 1982, le fi lm de Steven Spielberg devint le plus gros succès de tous les temps dépassant même Star Wars. Normal, cette histoire d’amitié entre un petit garçon et un adorable alien en cavale, capable de guérir à l’aide de son doigt, reste l’un des chefs-d’œuvre de son exceptionnelle carrière.

2. Les aliens de Toy StoryParmi les nombreuses idées de génie de la saga Toy Story, il y a cette bande d’extraterrestres : des jouets naïfs et sensibles qui vivent coupés du monde dans un distributeur automatique. Ils y ont développé toute une mythologie autour du monde extérieur, qu’ils ne connaîtront sans doute jamais...

3. PaulOn apprend dans cet hilarant fi lm de Gregg Mottola que l’extraterrestre qui a survécu au crash de Roswell est un alien blagueur, cool, genre ado attardé, fumeur de joints et amateur de musique. Il est doublé en français par Philippe Manœuvre, l’enfant du rock lui-même. C.N.

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EDOUARD, ANCETRE DE E.T. ?

“TELEPHONE MAISON...”

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GENRE / Drame

DUREE / 1 h 27

DE / Uberto Pasolini

AVEC / Eddie Marsan, Joanne Froggatt, Karen Drury

Un fonctionnaire qui travaille aux services sociaux décide de consacrer sa vie à rechercher les proches de gens morts dans un isolement total, afin d’at-tirer du monde à leur enterrement. Le discret mais omniprésent Eddie Marsan livre une performance extrêmement

émouvante d a n s c e conte sur la solitude pro-fondément humain dont les tout der-niers plans s’éclairent d ’ u n e l u -mière surna-turelle. M.P.

Une belle fi n

Enfant 44

GENRE / Thriller

DUREE / 1 h ??

DE / Daniel Espinosa

AVEC / Tom Hardy, Gary Oldman, Noomi Rapace, Vincent Cassel

Dans l’URSS des années 50, le brillant officier de police Leo Demi-dov tente de résoudre une enquête concernant des meurtres d’enfants en série. Mais ses supérieurs ne voient pas son obstination d’un très bon œil. En effet, Staline a décrété que dans le parfait Etat communiste, le crime ne peut pas exister... Accusé de trahison, Demidov, obsédé par sa quête de vérité, prend donc le risque de devenir un ennemi du peuple. Adapté du roman de Tom Rob Smith et mis en scène par le surdoué Daniel Espinosa (Easy Money, Sécurité rapprochée), Enfant 44 est un thriller historique à l’atmosphère poisseuse et entêtante. Un nouveau titre de choc dans la fil-mographie de Tom Hardy, l’un des jeunes acteurs les plus fascinants ré-vélés au cours de ces dernières années. Sans doute le meilleur moyen de patienter avant la sortie, le mois prochain, de Mad Max – Fury Road, où le comédien succède à Mel Gibson. C.P.

La Promesse d’une vie

GENRE / Drame

DUREE / 1 h 51

DE / Russell Crowe

AVEC / Jai Courtney, Russell Crowe, Olga Kurylenko

Pour sa première expérience derrière la caméra, Russell Crowe passe l’épreuve avec un succès indiscutable, ce qui permet de lui prédire un ave-nir de metteur en scène comparable à celui qu’a connu Mel Gibson. L’his-toire, située au lendemain de la Première Guerre mondiale, suit un paysan australien (Crowe) qui part en Turquie à la recherche de ses trois fils portés disparus au cours de la funeste bataille des Dardanelles. Dans un pays ra-vagé par les guerres, il est aidé par une jolie veuve (Olga Kurylenko) et par un ancien officier turc rallié à l’indépendantiste Mustafa Kemal. Contrai-rement à la plupart des précédents films traitant de l’engagement militaire australien, La Promesse d’une vie adopte un point de vue neutre et distancié, quand il n’est pas ouvertement favorable aux indépendantistes turcs. C’est un film d’aventures, dans tous les sens du terme, et sa plus grande réussite est de délivrer de façon crédible un message de paix et de sérénité. M.P.

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DUREE / 1 h 22

DE / Jafar Panahi

AVEC / Jafar Panahi

Interdit de tournage par les autori-tés de son pays, le réalisateur iranien Jafar Panahi a donc tourné Taxi Téhé-ran dans la clandestinité. Il s’y met lui-même en scène au volant de sa voi-ture, conversant de l’état du monde avec différents passagers au gré de ses courses. Entre la fresque sociétale et

l’autoportrait d’un artiste en crise, le c i n é a s t e offre un film essentiel et fort, récom-p e n s é d e l’Ours d’or au dernier Festi-val de Berlin.C.P.

Taxi Téhéran

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DUREE / 1 h 28

DE / Denis Dercourt

AVEC / Albert Dupontel, Cécile de France, Marie Baümer

En équilibreIl fallait avoir l’audace d’imaginer Albert Dupontel dans

un rôle de paralytique et d’amoureux. Cela n’a pas fait hési-ter Denis Dercourt, cinéaste de défis : n’avait-il pas fait de Catherine Frot une bourgeoise déplaisante dans La Tourneuse de pages ? L’acteur joue donc Marc, un cascadeur équestre victime d’un accident sur un tournage de film qu’une repré-sentante de sa compagnie d’assurance va essayer d’embo-biner. Au début déterminée, Florence va, au contact de ce

misanthrope touchant, peu à peu baisser la garde. Le réali-sateur assume totalement le romantisme de l’entreprise et, par petites touches pudiques, parvient à nous charmer avec cette histoire d’amour improbable. Face à Dupontel, décidé-ment à l’aise dans tous les registres, Cécile de France impose son naturel et sa grâce. La magie opère incontestablement entre les deux acteurs et permet au film de miraculeusement trouver son point d’équilibre. F.C.

Quand la guerre ressemble à un jeu vidéo...

Good KillAu premier plan, on aperçoit un

homme assis devant un écran, qui a l’air de s’amuser avec son joystick à dégom-mer des gens, avant de rentrer chez lui. Sauf que ce n’est pas un jeu. Tom Egan commande à distance l’un de ces drones qui tuent indifféremment des djihadistes ou des civils en Afghanistan. Alors quand

il regagne son foyer, il boit, ne dit pas un mot à sa femme, qui ne le comprend plus... L’impact de son métier se lit sur son visage de plus en plus marqué (Ethan Hawke, formidable). Quelques semaines après le remarqué American Sniper, de Clint Eastwood, le nouveau fi lm d’Andrew Niccol raconte à son tour les dommages

collatéraux provoqués par l’engagement américain au Moyen-Orient. Dommages sur les populations innocentes et sur ces soldats plongés dans un confl it de plus en plus virtuel, mais moralement dévas-tateur. Des hommes qui ne sont plus des héros de guerre mais des héros du quo-tidien. F.C.

GENRE / Drame

DUREE / 1 h 47 DE / Andrew Niccol AVEC / Ethan Hawke, Zoë Kravitz, January Jones

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La croisière s’amuse... pour combien de temps ?

Entre amisIl y a comme un air du Cœur des hommes qui fl otte sur

cette histoire d’amitié entre trois sexagénaires qui, le temps d’un été radieux, embarquent avec leurs compagnes à bord d’un voilier, direction la Corse. Pourtant, tout ne va pas se passer aussi bien que prévu : la tempête qu’ils vont affronter sera avant tout personnelle. Olivier Baroux (l’acolyte de Kad Merad) a eu l’idée de son nouveau long métrage en étudiant quelques faits divers dans lesquels des passagers de bateaux de croisière devaient suppléer des skippeurs défaillants et fi nissaient par tous se détester. Pour orchestrer ces déso-

pilantes scènes de la vie conjugale (où la noirceur fi nit par affl uer), il a fait appel à des maîtres de la comédie hexago-nale : Daniel Auteuil, Gérard Jugnot, François Berléand pour les hommes ; Zabou Breitman, Isabelle Gélinas (star de la série Fais pas ci, fais pas ça), Mélanie Doutey (que le réalisa-teur avait dirigée dans son premier fi lm, Ce soir je dors chez toi) pour les femmes. La complicité évidente entre tous ces grands acteurs, servis par des dialogues aux petits oignons, est l’atout numéro un d’un fi lm qui ne sombre pas, contrai-rement à ses héros. F.C.

GENRE / Comédie

DUREE / 1 h 35

DE / Olivier Baroux

AVEC / Gérard Jugnot, Daniel Auteuil, François Berléand

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Les copains d’abordDans Entre amis, Daniel Auteuil fait une croisière qui met à rude épreuve son amitié avec Gérard Jugnot et François Berléand. L’occasion de revenir sur ses complices de fi lmographie.

José Garcia dans Après vousL’un est un homme altruiste, l’autre est dépressif : Pierre Salvadori part de ces deux archétypes pour élaborerune mécanique comique implacable. Le serviable, c’est Daniel Auteuil, incapable de dire non. Le suicidaire, c’est José Garcia, inconsolable d’avoir perdu Blanche. Entre burlesque à la Lubitsch et comédie sociale, Après vous impose face à la mélancolie de José Garcia la drôlerie empathique et les réactions à retardement de Daniel Auteuil. Leur duo est hilarant.

Gérard Depardieu dans Le PlacardCette fois, c’est au tour de Daniel Auteuil d’être quasiment au bord du suicide. Modeste comptable, il décide de faire croire qu’il est homosexuel afi n d’éviter un licenciement. Son collègue Santini, homophobe balourd, est totalement chamboulé par ce coming out qui lui fera regarder son ami (et le monde) différemment. La drôlerie rabelaisienne et parfois vacharde de Gérard Depardieu fait ressortir toute la subtilité du jeu de Daniel Auteuil, à la fois drôle et émouvant.

Dany Boon dans Mon meilleur ami L’alliance du benêt et du cynique. Suite à un pari malheureux, Daniel Auteuil a dix jours pour se trouver un meilleur ami. Patrice Leconte signe une fable qui interroge : l’amitié se décide-t-elle ? Doit-elle être utile ? Le héros va réfl échir à tout ça avec Bruno, chauffeur de taxi (Dany Boon, génial en clown triste) qui devient son professeur en amitié et le cobaye du pari. Moralité ? Comme le prouve la fi lmographie de Daniel Auteuil : « Avoir un bon copain, c’est ce qu’il y a de meilleur au monde... » P.L.

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EDOUARD ET LUCY INVENTENT L’AMOUR

JUGNOT, AUTEUIL ET BERLEAND

SAVOURENT L’AMITIE...

Captain America a fi ère armure !

Avengers – L’Ere d’Ultron« J’en ai marre de voir les gens payer pour nos erreurs »,

murmure Tony Stark dans le fi lm. Et si c’était le véritable en-jeu de ce nouvel épisode ? Le premier volet se terminait par le repos mérité des vengeurs après un combat anthologique contre les puissances infernales, à New York. Quelques an-nées plus tard, un nouvel ennemi débarque, plus fort, plus dur et plus meurtrier. Ultron est une intelligence artifi cielle

conçue par Stark pour sauver l’humanité. Or, le robot va vite se transformer en psychopathe. Mis face à leurs responsabili-tés, les Avengers vont s’entre-déchirer avant de devoir trouver le moyen d’écraser cet adversaire. Incroyablement spectacu-laire, le fi lm mêle kitsch façon série B, science-fi ction ten-dance catastrophe, mythologie et humour... avec un casting à la hauteur de ses héros : superpuissant ! P.L.

Joss Whedon présenteles principaux héros de L’Ere d’Ultron

GENRE / Fantastique

DUREE / 2 h 30

DE / Joss Whedon

AVEC / Robert Downey Jr, Mark Ruffalo, Scarlett Johansson

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SUPERHEROS : SUPER RESSEMBLANTS !

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1. Iron Man et Ultron « Ils ont tous les deux une relation à la Frankenstein. C’est un classique de l’univers Marvel, à savoir la relation entre le créateur et sa créature. Ce qui rend Ultron génial, c’est que c’est un robot, mais pas tout à fait. Disons un robot... perturbé. On a réussi à le rendre aussi menaçant que drôle et aussi étrange qu’inattendu. Bref, tout ce qu’un robot ne peut normalement jamais être. »

2. Hulk « Bruce Banner a un rôle plus important ici et Hulk, assez discret dans le premier Avengers, est très présent. C’est un personnage central d’Ultron, sans doute le plus diffi cile à écrire. Les spectateurs veulent voir Hulk, mais Banner ne veut pas le laisser sortir. Et on ne veut pas que Banner nous empêche de le voir... (Rire.) Compliqué à écrire, mais passionnant. Je crois que les gens vont l’adorer. »

3. Vision« Il n’a rien à voir avec les autres superhéros dans ses pouvoirs, son apparence et son ambition. C’est une intelligence artifi cielle qui ne connaît ni le doute, ni la douleur, ni les problèmes d’ego qui rongent l’équipe des Avengers. Paul Bettany est fantastique. Son Vision est doux, convaincant. Je regardais les rushs et je me disais : “Il est très gentil, mais... il pourrait me tuer, non ? »

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GENRE / Comédie romantique

DUREE / 1 h 43 DE / Emmanuel Mouret AVEC / Emmanuel Mouret, Virginie Efi ra, Anaïs Demoustier, Laurent Stocker

Pour son cinquième long métrage, Lisandro Alonso travaille pour la première fois avec des acteurs profession-nels. Dans ce film énigmatique en forme de voyage initia-tique, Viggo Mortensen incarne ici un militaire danois à la recherche de sa fille qui s’est enfuie dans le désert de Patagonie avec un soldat. Tour à tour hostile et élégiaque, la nature sans limites ouvre alors au personnage des pers-pectives esthétiques, philosophiques et mentales, jusqu’à une conclusion aussi surréaliste qu’imprévisible. Une

merveilleuse odyssée. M.P.

Jauja

GENRE / Drame

DUREE / 1 h 48 DE / Lisandro Alonso

AVEC / Viggo Mortensen, Viilbjork Malling Agger, Ghita Nørby

Quel choix sentimental cornélien pour Clément, institu-teur et don juan malgré lui, laquelle choisir : la blonde qui a l’apparence d’une compagne de rêve ou bien la rousse char-meuse et très intriguante ? Virginie Efira (tout en nuances) ou Anaïs Demoustier (qui compose un personnage complexe) ? Entre les deux, le cœur d’Emmanuel Mouret balance (et on le comprend). L’acteur au visage lunaire, ici devant et derrière la caméra, dénoue sur un rythme effréné un dilemme amou-reux au charme fou, une réflexion nourrie sur l’amour, la fidé-lité et la volatilité des senti-ments. C’est sans doute à ce jour le plus sensuel et le plus profond de tous ses films. C.P.

Caprice

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Broadway Therapy

GENRE / Comédie

DUREE / 1 h 33

DE / Peter Bogdanovich

AVEC / Owen Wilson, Imogen Poots, Jennifer Aniston, Will Forte

La ville de New York au centre de l’histoire, le monde du théâtre, un metteur en scène ne pouvant absolument pas se passer de la compagnie des femmes, un petit air de jazz en bande-son qui donne furieusement envie de taper du pied... Non, ce n’est pas Woody Allen qui est derrière la caméra, mais Peter Bogdavovitch, cinéaste culte, et c’est tout aussi réussi. Broadway Therapy retrouve la verve du cinéaste de Manhattan pour mieux faire swinguer ce marivaudage à la Feydeau, autour d’une poignée de per-sonnages loufoques et attendrissants – de la starlette call-girl à l’acteur-vedette égocentrique, jusqu’à la psy hystérique – emmenée par un Owen Wilson hilarant en séducteur empêtré dans ses mensonges. Du cinéma classique en apparence, mais en réalité incroyablement libre, joyeux et sophistiqué à la fois. C.P.

GENRE / Drame

DUREE / 1 h 55

DE / Wim Wenders

AVEC / James Franco, Charlotte Gainsbourg, Rachel McAdams

Après avoir expérimenté la 3D dans un documentaire consacré à la dan-seuse Pina Bausch, Wim Wenders uti-lise à nouveau ce procédé souvent ré-servé aux blockbusters. Il filme un drame à hauteur d’homme – la dérive existentielle d’un écrivain responsable de la mort d’un enfant. Le réalisateur

esthète alle-mand s’inter-roge sur la vie, la mort, la création, la grâce et le pardon. Et c’est absolu-ment boule-versant. C.P.

Every Thing Will Be Fine

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Parlez-moi de moi..., ça me fait une belle jambe !

Connasse – Princesse des cœursLa pastille humoristique diffusée avec succès sur Ca-

nal+ passe au grand écran ! Toujours mises en scènes et écrites par Noémie Saglio et Eloïse Lang, et bien sûr inter-prétées par la kamikaze Camille Cottin, les aventures de « Connasse » s’exportent en Angleterre. Dépitée de ne pas

avoir le destin qu’elle pense mériter, Camilla, connasse-née, décide de partir à Londres dans le but de séduire le prince Harry, l’épouser et devenir la « princesse des cœurs ». Evi-demment, son parcours va être semé d’embûches et Camilla va pédaler dans le pudding... T.T.

Sans elle, Connasse n’irait pas aussi loin dans l’arrogance trash. Interview de son interprète, Camille Cottin.

De qui est partie l’idée de réaliser un long métrage de Connasse ?D’Eloïse Lang et Noémie Saglio, les auteurs et réalisatrices de la série. Elles trouvaient le personnage cinématographique et avaient envie que l’on puisse passer plus de temps avec elle. Après l’avoir vu dans 70 situations différentes, il était temps de lui offrir une quête. De passer de « Connasse à la plage » à « Connasse face à son destin ». Je me suis préparée comme pour un tournage classique : le personnage a un objectif et doit surmonter bon nombre d’obstacles pour l’atteindre. J’ai donc travaillé sur les séquences en décortiquant les situations et les états du personnage. Après, on ne fait souvent qu’une prise et je n’ai pas de deuxième chance : c’est un one shot.

Vous avez tout tourné en caméra cachée ?Oui, et toutes les personnes qui fi gurent dans le fi lm ont été piégées. Le pire qui puisse arriver, c’est que la personne piégée me reconnaisse ou qu’un passant vienne me fi lmer avec son Iphone alors que je suis en plein sketch... Mais là, à Londres, j’étais anonyme. Ça nous a bien facilité la tâche.

Avez-vous déjà rencontré dans la vraie vie une fi lle à la hauteur de Connasse ?Aussi marrante, non ! En vrai, elles sont beaucoup moins drôles...

Connasse est-elle encore plus imbuvable en anglais ?Non, c’est un personnage qui ne change pas quel que soit son environnement. Quant

à sa façon de s’exprimer, on a opté pour un franc-anglais, c’est-à-dire qu’elle parle anglais sans le moindre accent tonique, et elle ne fait aucun effort pour être comprise.

La prochaine étape, c’est Connasse en Amérique ?Pourquoi pas !

Au fait, c’est vrai que vous avez tourné une pub avec Brad Pitt ?Oui, il y a dix ans. C’était Wes Andersonle réalisateur mais, à l’époque, je n’avais vu aucun de ses fi lms. Donc je focalisais sur Brad Pitt... Une actrice sur le plateau m’a dit avec une pointe de mépris : « Mais enfi n, c’est pas Brad Pitt la vraie star, c’est Wes Anderson ! » T.T.

GENRE / Comédie

DUREE / N.C.

DE / Noémie Saglio et Eloïse Lang

AVEC / Camille Cottin

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TORTRUCHE, REINE DE LA SAVANE

“CONNASSE” PRINCESSE DU MACADAM

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GENRE / Comédie

DUREE / N.C.

DE / Richard Berry

AVEC / Richard Berry, Daniel Auteuil, Thierry Lhermitte, Pauline Lefèvre

Couramment utilisé lors de séances de spiritisme, le ouija est devenu un jeu de société développé par la fi rme Hasbro qui, après la saga Transformers, confi rme son en-trée fracassante comme producteur dans le monde du cinéma. Succès surprise aux Etats-Unis, le premier fi lm de Stiles White raconte la descente aux enfers d’un groupe d’amis qui a réveillé des forces démoniaques en s’adon-nant au fameux ouija. Pensionnaire de la série Bates Mo-tel, Olivia Cook confi rme ici son penchant pour les am-

biances anxiogènes. Elle crie en tout cas très bien et communique effi cace-ment sa terreur aux spec-tateurs. La partie com-mence ! F.C.

Ouija

GENRE / Drame

DUREE / 1 h 29 DE / Stiles White AVEC / Olivia Cooke, Ana Coto, Daren Kagasoff

Après avoir triomphé sur les planches d’un théâtre parisien, Richard Berry adapte pour le cinéma la pièce d’Eric Assous dans laquelle il se mettait en scène chaque soir face à Daniel Auteuil. Dans cette comédie de copains jubilatoire, l’amitié liant depuis plus de trente ans trois bons vivants qui dînent ensemble chaque semaine, sans leurs femmes, va être mise à rude épreuve lorsque l’un d’eux annonce qu’il a tué son épouse et qu’il demande à ses amis de lui fournir un alibi. Gros dilemme pour les deux autres... En effet, jusqu’où peut-on aller pour aider un ami ? Da-niel Auteuil et Richard Berry reprennent chacun leur rôle et embarquent dans leur ga-lère Thierry Lhermitte. Un trio infernal ! J.M.

Nos femmes

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GENRE / Compétition

DUREE / 1 h 23

DE / Elodie Namer

AVEC / Lou de Laâge, Michelangelo Pasaniti, Magne-Håvard Brekke

Cal, prodige des échecs livre un tournoi dans un hôtel de Budapest. Le jeune homme élimine ses adver-saires un par un avec la régularité d’une machine, tout en s’étourdissant de fêtes avec sa copine (Lou de Laâge, superbe). Mais un ennemi imprévu surgit. Qui a dit que les échecs étaient un sport ennuyeux ? Devant la caméra électri-

sante d’Elo-die Namer, le jeu devient un art mar-tial et le fi lm est un plon-geon dans l’esprit d’un c h a m p i o n prêt à tout pour vaincre. Brillant. S.P.

Le Tournoi

GENRE / Drame

DUREE / 1 h 38 DE / Ariel Kleiman AVEC / Vincent Cassel, Jeremy Chabriel, Anastasia Prystay

Grégori, sorte de gourou charismatique, (Vincent Cassel) est à la tête d’une com-munauté coupée du monde au sein de laquelle il élève ses femmes et ses en-fants, qu’il envoie de temps en temps exécuter des contrats à l’extérieur. Jusqu’au jour où l’un de ses jeunes disciples de 11 ans se rebelle... Ce pre-mier fi lm de l’Australien Ariel Kleiman

propose un regard très singulier sur un univers alternatif et une réfl exion originale sur l’éducation et l’indépen-dance d’es-prit.B.S.

Partisan


DUREE / 1 h 40

DE / Roy Andersson

AVEC / Holger Andersson, Nils Westblom, Charlotta Larsson

Roy Andersson se construit décidé-ment une œuvre singulière... Ce dernier épisode de sa « trilogie des vivants » développe le thème de la fragilité hu-maine. Au milieu de tableaux sans lien apparent (un mort sur un paquebot, un roi partant en guerre...), deux vendeurs de farces et attrapes reviennent à inter-

valles régu-liers, comme un coup le de c l owns tristes. A la fois étrange et fascinant, le résultat impressionne par la rigueur de sa vision. M.P.

Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence

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PROCHAINEMENTAVRIL

6 MAI 13 MAI

27 MAI20 MAI

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Les Jardins du roi

3 souvenirs de ma jeunesse

Un peu, beaucoup, aveuglément

A la poursuite de demain

Mad Max – Fury Road

San Andreas

Alan Rickman (le professeur Rogue de la saga Harry Potter) signe son deuxième fi lm comme réalisateur. Il met en scène une fresque historique qui s’annonce superbe sur les amours entre le jardinier royal du château de Versailles Le Nôtre et la maîtresse de Louis XIV jouée par Kate Winslet.

Le réalisateur de Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle) replonge dans le passé de ses personnages, vingt ans plus tard. Et il livre une fresque ambitieuse sur l’adolescence et l’éternelle jeunesse des sentiments.

Clovis Cornillac, à la fois devant et, pour la première fois, derrière la caméra, incarne un inventeur de casse-têtes. Il va devoir en résoudre un corsé : alors qu’il aime le silence et la solitude, comment cohabiter avec une jolie pianiste (Mélanie Bernier) qui prépare un concours ?

George Clooney nous emmène dans une folle aventure à la découverte d’un monde parallèle fantastique dans le nouveau fi lm du réalisateur des Indestructibles et de Mission : Impossible – Protocole Fantôme.

Le justicier de la route revient à fond la gomme. Max n’a plus les traits de Mel Gibson, mais ceux de Tom Hardy. Dans un monde postapocalyptique, et avec l’impératrice Furiosa (Charlize Theron), il lutte contre un leader tyrannique qui veut récupérer son bien le plus précieux : ses épouses.

Le prochain adversaire de Dwayne Johnson est le plus gros tremblement de terre de l’histoire des Etats-Unis, qui va ravager la Californie. The Rock va tout faire pour sauver sa fi lle piégée dans les décombres de Los Angeles.

GENRE / Drame historique

DE / Alan Rickman

AVEC / Matthias Schoenaerts, Kate Winslet, Alan Rickman

GENRE / Drame

DE / Arnaud Desplechin

AVEC / Mathieu Amalric, Lou Roy-Lecolllinet, André Dussolier

GENRE / Comédie

DE / Clovis Cornillac

AVEC / Clovis Cornillac, Mélanie Bernier, Lilou Fogli,Philippe Duquesne

GENRE / Science-fi ction

DE / Brad Bird

AVEC / George Clooney, Britt Robertson, Hugh Laurie,Kathryn Hahn

GENRE / SF

DE / George Miller

AVEC / Tom Hardy, Charlize Theron, Zoe Kravitz

GENRE / Action

DE / Brad Peyton

AVEC / Dwayne Johnson, Alexandra Daddario, Carla Gugino, Archie Panjabi

3D

3D

DOLBY ATMOS - IMAX

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