chap1 rappels
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ENSET-Rabat Electronique analogique Pr. Bourouhou DUT GIM
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Chapitre1 : Rappels 1 .Méthodes de base pour le calcul des circuits électriques
1.1 Source de tension
- Symboles
- Source de tension idéale La résistance interne R
i d'une source de tension idéale est égale à 0 Ω.
La tension U0
reste toujours constante comme l'indique la
caractéristique de la figure ci-contre; elle est indépendante
de la charge RL
Exemple :
Une source de tension idéale de 10 V ayant une résistance interne Ri = 0 délivre une tension
constante de 10 V à ses bornes. La résistance de charge RL
peut être variable et même
déconnectée, mais la tension de 10 V restera toujours constante. (figure ci-dessous)
Remarque : En pratique une source de tension idéale ne peut exister.
- Source de tension réelle Considérons une source de tension réelle avec une résistance de charge R
L connectée aux bornes
de sortie de la source.
~ Source de tension
variable (sinusoïdale)
Sources de tensions
constantes(continues)
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Un courant IL
circule dans la charge RL
Ce courant
produit une chute de tension interne Ui
due à la
résistance interne Ri.
Appliquons la loi de Kirchhoff au circuit de la
source de tension : LiL IRUU 0
• La tension maximum est la tension mesurée à
vide U0, c'est-à-dire que la résistance de
charge RL
est infinie (RL
= ∞) et que le
courant IL
= 0
• Le courant maximum est le courant de court-
circuit ICC
, c'est-à-dire que la résistance de
charge RL
est court-circuitée (RL
= 0 ) donc
la tension UL
= 0 et iR
U 0
CCI
Exemple
Un voltmètre est connecté aux bornes d'une source de tension réelle à circuit ouvert, c'est-à-dire
sans charge RL, le voltmètre indique une tension de 10 V. Lorsque la résistance de charge R
L de
1K5 est connectée aux bornes de sortie, le voltmètre indique une tension de 7,5 V. Déterminer la
résistance interne de la source et dessiner le circuit équivalent ainsi que le point de
fonctionnement Q sur la caractéristique de la source.
1.2 Source de courant
- Symboles
- Source de courant idéale.
La résistance interne Ri d'une source de courant idéale est égale à l'infini (R
i = ∞).
Sources de courant
Constant (continue)
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Le courant I0 reste toujours constant comme
l'indique la caractéristique de la figure ci-
dessous; il est indépendant de la charge RL.
Exemple :
Une source de courant idéale de 1 A avec une
résistance interne Ri = ∞ délivre un courant
constant de 1 A à ses bornes. La résistance de
charge RL peut être variable et même court-circuitée mais le courant de 1 A restera toujours
constant (figure ci-dessous).
En pratique, une source de courant idéale ne peut exister.
- Source de courant réelle
Considérons une source de courant réelle
avec une résistance de charge RL
connectée
aux bornes de sortie de la source.
Appliquons la loi de Kirchhoff au circuit de
la source de courant.
I0
= Ii + I
L d'où I
L = I
0 - I
i
i
LL
R
UII 0
D’où la Caractéristique d'une source de
courant réelle.
Les points de la caractéristique que nous
examinons sont les intersections de l'axe vertical
(ICC
) et de l'axe horizontal (U0).
• le courant maximum est le courant de court-
circuit ICC
, c'est-à-dire que la résistance de
charge RL
est court-circuitée (RL
= 0) et
que la tension UL
= 0.
• la tension maximum est la tension mesurée à vide U0, c’est-à-dire que la résistance de
charge RL
est infinie (RL
= ∞) et que le courant IL
= 0. U0
= ICC
⋅ Ri
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Exemple
Un ampèremètre est connecté aux bornes d'une source de courant réelle. Le courant de court-
circuit est de 3 mA. Lorsque la résistance de charge RL
= 2 kΩ est connectée, la tension UL
est de
2 V. Déterminer la résistance interne de la source et dessiner le schéma équivalent ainsi que le
point de fonctionnement Q sur la caractéristique de la source
Exercice1
- Déterminer puis tracer la caractéristique UL = f(IL) pour le montage de la figure 1, si RL varie
de zéro à l'infini.
- Déterminer et tracer la caractéristique IL en fonction de UL pour le montage de la figure 2 si RL
varie de 0 à l'infini
Exercice 2
Déterminer puis tracer la caractéristique UL = f(IL) sur le montage ci-dessous, si RL varie de zéro
à l'infini.
1.3 Lois de Kirchhoff Ces lois permettent de poser les équations de tension et de courant de
n'importe quel circuit.
- Loi des nœuds En un nœud, il n'y a aucune perte et tous les courants entrant d'un
côté ressortent de l'autre.
LA SOMME ALGEBRIQUE DES COURANTS EN UN
NOEUEST NULLE
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Une somme algébrique est une somme dans laquelle on prend les
courants avec leur signe:
• Courant entrant: I > 0
• Courant sortant: I < 0
Par exemple pour la figure ci-dessus: 04321 IIIII
- Loi des mailles
LA SOMME ALGEBRIQUE DES TENSIONS LE LONG
D'UNE MAILLE EST NULLE.
Pour effectuer cette somme algébrique, on doit choisir
arbitrairement un sens de parcours de la maille.
Exemple pour la figure ci-dessus et avec un sens de parcours anti-
horaire:
U1- E1- U2- U3- E2+U4=0
Exercice
Calculer tous les courants dans les montages suivants:
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1.3 Diviseur de tension
Calculons le courant total I (Figure ci-dessus). 21 RR
UI
Déterminons la chute de tension U2
aux bornes de la
résistance R2
2
21
22 . RRR
URIU
. Par analogie
1
21
11 . RRR
URIU
1.5 Diviseur de courant.
Calculons la résistance équivalente R1 // R2
(Figure ci-contre) 21
21
RR
RRRequi
Calculons la tension aux bornes de R1
et de R2
U = I Requi
Déterminons le courant I1 :
IRR
R
R
RI
R
UI
equi
21
2
11
1
De même IRR
R
R
RI
R
UI
equi
21
1
22
2
1.5 Théorème de superposition
Le théorème de superposition peut être établi de la façon suivante :
• Pour calculer le courant d'une branche d'un circuit composé de plusieurs sources de tension
ou de courant, il suffit de calculer les courants individuels de la branche dus à chaque
source et ensuite de faire la somme algébrique de ces courants.
• Les sources qui ne sont pas concernées lors du calcul d'un courant individuel doivent être
remplacées par leur résistance interne. Si les courants individuels circulent dans le même
sens, on fait la somme des courants ; par contre si les courants individuels circulent en
sens inverse, on fait la différence des courants.
Pour mettre en évidence ce théorème, considérons les exemples suivants :
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Exemple Déterminer à l'aide du théorème de superposition le courant I dans les circuits ci-dessous
1.6 Théorème de Thévenin
Un circuit linéaire quelconque peut être remplacé par un circuit composé d'une source
idéale de tension UTh et d'une résistance RTh
en série.
Le circuit composé de UTh
et RTh
fournira à la charge RL
exactement le même courant et la même
tension aux bornes a et b que le circuit original.
- Détermination de UTh
Connaissant le circuit, la tension de Thévenin est calculée aux bornes a et b sans la charge RL.
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- Détermination de RTh
Calcul de la résistance de Thévenin vue aux bornes a et b sans la charge RL, est la résistance
équivalente du circuit, lorsque les sources idéales indépendantes sont remplacées par leurs
résistances internes respectives.
La résistance interne d’une source de tension idéale est égale à zéro
et la résistance interne d’une source de courant idéale est infinie.
Exemple 1 Considérons le circuit de la figure ci-dessous et
déterminons le circuit équivalent de Thévenin.
Calculons ensuite le courant IL
pour une valeur de RL
de 4 kΩ et 8 kΩ.
Exemple 2
Considérons le circuit de la figure ci-dessous et
représentons le circuit équivalent de Thévenin pour
une résistance de charge de 2 kΩ.
Exemple 3
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Considérons le circuit de la figure ci-dessous. Déterminons le circuit équivalent de Thévenin
entre les bornes a et b ainsi que le courant I.
1.7 Théorème de Norton
Un circuit linéaire quelconque peut être remplacé par un circuit composé d'une source idéale de
courant IN
et d'une résistance RN
en parallèle.
Le circuit composé de IN
et RN
fournira à la charge RL
exactement le même courant et la même
tension aux bornes a et b que le circuit original.
Détermination de IN
Le courant de Norton est le courant de court-circuit mesuré entre les bornes a et b.
Détermination de RN
Le calcul de la résistance de Norton vue aux bornes a et b sans la charge RL, est la résistance
équivalente du circuit, lorsque les sources idéales indépendantes sont remplacées par leurs
résistances internes respectives.
Exemples
Considérons les circuits ci-dessous déterminez le circuit équivalent de Norton.
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- Analogie entre le théorème de Thévenin et le théorème de Norton
* Une source de tension de Thévenin UTh
et sa résistance interne RTh
peuvent être remplacées par
une source de courant de Norton IN
et sa résistance interne RN.
Si l’on applique le théorème de Norton au schéma équivalent de Thévenin, on peut dire:
Th
ThN
R
UI et R
N = R
th
* Une source de courant de Norton IN
et sa résistance interne RN
peuvent être remplacées par une
source de tension de Thévenin UTh
et sa résistance interne RTh
.
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Si l’on applique le théorème de Thévenin au schéma équivalent de Norton, on peut dire:
Uth
= IN ⋅ R
N et R
Th = R
N
2. Composants électronique de base
2.1 Résistances fixes
Il existe différentes sortes de résistances. Le type le plus couramment utilisé est celui présenté ci-
dessous. Ces résistances sont réalisées selon des séries de valeurs. Chaque série contient des
valeurs différentes. La série la plus répandue est la série dite E24. Cela signifie que la première
valeur de cette série de résistance est
, la deuxième valeur est , ainsi de suite.
Ces résistances ne peuvent dissiper qu’un quart de Watt (0,25 W, sous 12V cela ne représente
qu’une centaine de milliampère!). D’autres résistances plus grosses peuvent dissiper un demi-
Watt, il existe même des résistances de puissance qui peuvent consommer plusieurs milliers de
Watts (radiateur électriques...).
La valeur de la résistance est écrite sur le composant, de manière
codée Le plus souvent, la résistance se présente avec des bagues de
couleurs (anneaux) autour de celle-ci. Chaque couleur correspond à
un chiffre. La correspondance entre les chiffres et les couleurs des
anneaux constitue ce qu'on appelle le code des couleurs et permet de déterminer la valeur d'une
résistance ainsi que sa tolérance.
Méthode pour déchiffrer
Il faut tout d'abord placer la résistance dans le bon sens. En général, la résistance possède un
anneau doré ou argenté, qu'il faut placer à droite. Dans d'autres cas, c'est l'anneau le plus large
qu'il faut placer à droite.
Il existe trois types de résistances : les résistances à 4, 5 et 6 anneaux.
Résistances à 4 anneaux
- Les deux premiers anneaux donnent les chiffres
significatifs (le premier donne la dizaine et le second
l'unité).
- Le troisième donne le multiplicateur (la
puissance de 10 qu'il faut multiplier avec les
chiffres significatifs).
-
la valeur réelle de la résistance donnée par le
constructeur).
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Résistances à 5 anneaux
-
- ultiplicateur (la puissance de 10 qu'il faut multiplier avec les chiffres
significatifs).
-
constructeur).
Résistances à 6 anneaux
- Les quatre premiers anneaux ont la même signification que les résistances à 5 anneaux (voir ci-
dessus).
-
température).
Exemple
Premier chiffre significatif : marron :1
Deuxième chiffre significatif : noir : 0
Multiplicateur : orange : 3
Tolérance : dorée : 5 %
Donc la valeur de cette résistance est : 10 x 103 à 5 % soit 10 k à 5 %.
Une mnémotechnique pour se rappeler de l'ordre des couleurs du noir (0) au blanc (9) est de
retenir la phrase: Ne Mangez Rien Ou Je Vous Brûle Votre Grand Bâtiment (vert est avant
violet, comme dans un dictionnaire).
2.2 Résistances variables (Les potentiomètres)
La plupart sont à variation linéaire, c'est-à-dire que la variation de résistance est proportionnelle
à l'angle de rotation.
L'indication suivante est portée sur le
potentiomètre, par exemple pour 10 kΩ 10 k LIN ou
10 KA. La rotation se fait sur 270° (potentiomètre à
butée min-max), sur 360 ° (potentiomètre sans
butée) ou sur plusieurs tours (système en hélice 10
tours ou 15 tours).
D'autres modèles sont à variation logarithmique :
L'oreille humaine perçoit les bruits au logarithme de
leur intensité. Par exemple, un bruit 100 fois plus
fort est perçu 2 fois plus fort, 1000 fois plus fort
perçu 3 fois plus fort. D'où l'utilité des potentiomètres à progression logarithmique pour le
réglage du volume sonore des amplificateurs. Ils sont marqués pour 10 kΩ : 10 k LOG ou 10 kB
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Quelques modèles de potentiomètres
2.2 Condensateurs Le condensateur est certainement l’un des plus importants composants de l’électrotechnique, en
particulier dans la technique des courants alternatifs. Citons quelques applications de ce
composant:
• Filtrage dans les circuits à courant continu.
• Protection contre les surtensions sur les composants travaillant en commutation.
• Couplage B.F.
• Circuits oscillants.
• Bascule monostable.
• Intégrateur, dérivateur.
• ...
- Définition Le condensateur est un composant qui a la propriété d’accumuler une charge électrique.
- Principe
Un condensateur se compose de deux plaques métalliques isolées entre elles. L’isolant peut être
de l’air ou tout autre matériau bon isolant. Le matériau isolant s’appelle diélectrique.
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- Symboles
- Choix du condensateur Le choix d’un condensateur dépend des critères suivants:
• Capacité nominale
• Tension de service
• Type du diélectrique
• Encombrement
• Prix
- Charge et décharge d’un condensateur (circuit RC)
Dans le circuit RC série ci-contre, la
tension aux bornes du condensateur varie
selon les deux lois suivantes.
- Charge de condensateur
Le temps de charge d’un condensateur dépend de la
constante de temps τ du circuit.
Avec : =RC
Après un temps de τ la tension aux bornes de C est de
63% de la tension d’entrée E et après 5 τ le condensateur
peut être considéré comme chargé. La courbe de charge
du condensateur est une fonction exponentielle.
Déterminer l’équation de charge du condensateur