construction metallique pylone 5
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SOMMAIRE :
1 CONCEPTION ET CHOIX DES MATERIAUX....................................................................................1 2 RENSEIGNEMENTS GENERAUX………………………………………………………….…………………………..……...11 3 SOLLICITATIONS……………………………………………………………………………………………….…………….……..13 4 ETUDE DU PYLONE……………………………………………………………………………………………………….…..…...24 5 EXECUTION DES TRAVAUX……………………………………………………………………………………………………59
CONCLUSION…………………………………………………………………………………………………….………………...62
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Chapitre 1 : Conception et choix de matériaux.
La conception d’un ouvrage est la phase de définition de la structure. Elle est
primordiale et préliminaire à tout calcul de dimensionnement. La réussite d’un projet
est intimement liée à la bonne conception qui assure la viabilité de l’ouvrage réalisé.
La conception doit tenir compte :
des finalités du projet c’est à dire ses contraintes ;
du mode de fonctionnement des structures ;
des charges appliquées ;
des données naturelles ;
des données d’intégration au site.
1. Finalités de la construction :
Le pylône envisagé doit assurer l’éclairage d’un terrain de football en portant
une herse métallique et ses différents accessoires ; pesant 600 kg et de dimension
4×5 m² ; sur une hauteur de 44 m à la ville de Tanger.
Ainsi le pylône doit vérifier les exigences suivantes :
Résistant et stable qui sont exigée pour tout ouvrage. La résistance se définit en
termes de dépassement de la contrainte limite du matériau utilisé entraînant la ruine
de la structure. La structure est soumis au poids de la herse, à son poids propre et aux
surcharges. Ainsi il doit être résistant vis-à-vis des sollicitations résultantes. La
stabilité globale de la structure doit être impérativement assurée vu qu’il se trouve
dans un endroit qui accueille du public.
Economique : la conception, le choix de matériaux et l’exécution doivent être
réalisés dans les règles de l’art, sans perdre de vue les variantes les plus
économique. Le transport, les assemblages, l’exécution et les moyens de
protection doivent être vérifié le long de l’étude préalable.
Durable : La durabilité peut être définie comme étant la conservation des
caractéristiques dans le temps. La durée de vie de la structure doit avoisiner
celle du terrain tout en minimisant la fréquence des réparations.
tout en ayant recours aux travaux d’entretien le moins souvent possible.
Rigide : les oscillations et les vibrations dues aux vents sont intolérables pour
ce type d’ouvrage.
Accessibilité : l’accès aux projecteurs doit être assuré et facile pour
d’éventuels entretiens.
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Esthétique et non encombrant : le positionnement du pylône entre les gradins
et la pelouse exige d’avoir le moins d’encombrement possible pour ne pas
gêner le champ de vision des spectateurs ainsi que la circulation.
1.1. Matériaux de construction :
D’abord il faut choisir le matériau le plus adapté pour le pylône envisagé, le soit
doit être fait entre le bois, le béton armé et l’acier.
Le bois est non envisageable, vue l’importance de la structure le bois ne
peut satisfaire les exigences, en effet pour des longueurs supérieures à 10
mètres la variante en bois ne peut assurer la résistance souhaitée et le cout
de solution serait exorbitant suite à la difficulté de la réalisation, tout en
ajoutant le caractère de non durabilité.
La variante en béton armé ne peut être non plus économique ; en fait les
effets du vent sur un telle structure serait énorme se qui va entraine des
grandes dimensions. La difficulté de la mise en place, surtout le coffrage et
décoffrage, en pourrait que grever le prix.
Ainsi un pylône en acier et la solution envisageable vue les propriétés
qu’offre ce dernier :
- D’abord sa légèreté et sa résistance permettent d’avoir des
structures élances et fortement sollicités, et un poids propre très
réduit.
- La surface exposée au vent est réduit, en effet la structure étant
très élancée les effets du vent sont prépondérants et joue un rôle
primordiale dans le dimensionnement de la structure.
- Les structures en acier sont caractérisées par la facilité de montage
et de démontage. Ce qui permet un délai d’exécution réduit.
- Les structures en aciers sont moins sensibles aux conditions
climatiques lors de la mise en place, et cette dernière et assurée par
un personnel qualifié.
- Le problème essentiel de cette variante et la corrosion, cette
dernière ne fait qu’augmenter le cout de revient et engendre des
frais d’entretien et de protection énormes. Ainsi le choix de la
variété la moins corrosive est essentiel.
- Il est recommandé d’utiliser l’acier doux au lieu de l’acier à haute
résistance, pour la construction des pylônes, vu que ce dernier
présente l’inconvénient d’être plus fragiles aux basses températures
et vulnérable aux chocs lors de la construction et le transport. Il est
d’ailleurs mois corrodants. On utilisera l’acier doux de la nuance
E24 car il est disponible sur le marché marocain et moins cher.
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Pylône haubané
1.2. Le site :
Le pylône envisagé est situe dans La ville de Tanger. Suite à sa proximité de l’océan,
d’après le NV65 § 1,242, page 58, le site est considéré comme exposé. Selon la norme en
vigueur les actions du vent varient en fonction du temps et s'appliquent directement sur les
surfaces extérieures des constructions fermées et, du fait de la porosité de la surface
extérieure, agissent également indirectement sur les surfaces intérieures. L'action du vent est
représentée par un ensemble simplifié de pressions ou de forces dont les effets sont
équivalents aux effets extrêmes du vent turbulent.
Pour le calcul, le vent est considère étant une action variable de on se base sur une carte de
zonage géographique issue d’une étude statistiques des données météorologiques
cinquentennale.
11..33.. TTrraannssppoorrtt
Pour la réalisation, le pylône sera réalisé en atelier et assemblé sur chantier. Ainsi le
transport serait une limitation majeure pour les dimensions des profilés. Le transport se fera
par camion avec Remorque ce qui réduit La longueur, la largeur et le poids transportable, ils
seront limités respectivement à 15 m; 3.5 m et 15 tonnes. Vu la hauteur du pylône une
subdivision en plusieurs tronçons s’impose.
11..55 ssyyssttèèmmeess ssttrruuccttuurraauuxx ::
LLee ssyyssttèèmmee ddee cchhaarrggeess eett ssoolllliicciittaattiioonnss,, aaiinnssii qquuee llee mmooddee dd’’aappppuuiiss aa aaddooppttéé jjoouueenntt
uunn rrôôllee pprriimmoorrddiiaallee ssuurr llee cchhooiixx eenn ttrrooiiss vvaarriiaanntteess ::
UUnn ppyyllôônnee hhaauubbaannéé :: Ce type de pylône n’est pas assez rigide, au-delà de 100 m ce
système reste la meilleure solution, donc il convient plutôt pour les grandes hauteurs et les
câbles sont encombrants. Il est en plus très flexible.
Fig1 : Pylône haubané
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Pylône autostable
LLee ppyyllôônnee aauuttoossttaabbllee : Ce type résiste par le poids des
fondations. Il convient pour les petites hauteurs. Les effets du
vent devenant importants avec la hauteur du pylône conduit à
des blocs de fondation massifs pour éviter le renverssement.,
ce qui nuit à l’ésthetique de la structure puisque ces dernieres
seront visibles et encombrante.
uunn ppyyllôônnee eennccaassttrréé lliibbrree :cette derniere solution
convient le plus ,car elle n’est pas
encombrante,stable et ésthétique.
Dans un but d’economie l’allure des diagrammes des
éléments de réductions (fig 4) nous incite d’adopter un
pylône à enertie variable, Puisqu’on voit bien que les
sollicitations diminuent rapidement avec la hauteur.
H H H
44 44 44
M T N
Fig 4 : Allure des diagrammes des éléments de réductions.
Pour cette solution on distingue entre quatre variantes possibles:
1. Poutre d’égale résistance.
2. Inertie variable par variation de la section des barres tout en gardant la largeur
constante (fig 5): économique,mais on va changer la section par troncçon.
Fig. 3 : Pylône encastré libre
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3. Inertie variable par variation de la largeur et des sections des barres
(fig 6):la plus économique de point de vue poids, mais de point de vue realisation elle
est très difficile.
4. Largeur constante sur une hauteur et on fait varier la largeur à partir d’une certaine
hauteur (fig 7): dans notre cas on va opter pour cette solution vue que Puisque le 1er
tronçon sera moin chargé et vu le diagramme des sollicitations(Fig.4), on opte à une
section constante, et le reste à section variable pour qu’il soit économique.
11..66 DDeessccrriippttiioonnss eett jjuussttiiffiiccaattiioonn ddee llaa ssoolluuttiioonn ::
1.6) DESCRIPTIONS ET JUSTIFICATION DE LA SOLUTION :
11..66..11 FFoorrmmeess ccoonnssttrruuccttiivveess ddeess ppyyllôônneess ::
En envisage trois formes constructives :
les pylônes tubulaires à section circulaires.
Pylônes constitués par un ou plusieurs profilés à âme pleine.
Pylônes en treillis spacial à section transversalle triangulaire ou carrée.
a)- pylône tubulaire à section circulaire:
Pour notre pylône les effets des pressions du vent sont prépondérants et pour les
vaincre, il faut utiliser des formes convenables capable de résister aux effets du vent, les tubes
peuvent jouer ce rôle vue leur forme aérodynamique. Ces tubes seront reconstitués par des
tôles, une telle structure est ouvrageuse et coûteuse car elle nécessite des assemblages et une
main d’oeuvre spécialisée chères.
Ainsi, malgré que ce type de pylône présente une bonne résistance au flambement, on rejetra
cette solution vue qu’il s’agit de grande hauteur ce qui va aboutir à des sections (diamétres)
importantes.
b)- pylône constitué par un ou plusieurs profilés à âme pleine:
Fig. 6 Fig. 5 Fig. 7
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Ce genre de pylône est lourd et plus adapté pour des petites hauteurs.Si on l’utilise
dans notre cas les surfaces éxposées au vent seront très importantes et les fondations trop
massives et on aura en conséquence un pylône non économique.
c)- pylône en treillis spacial:
Ce genre de pylône est plus adapté pour les grandes hauters, il représente l’avantage
d’être légèr non encombrant, ésthetique et ne présente pas une grande surface exposée au
vent, ainsi notre choix definitif a été fixé sur ce type de pylône.
11..66..22 SSeeccttiioonn ttrraannssvveerrssaallee dduu mmââtt ::
aa))-- ffoorrmmee ddee llaa sseeccttiioonn ttrraannssvveerrssaallee ::
Trois formes de section envisageable :
Triangulaire.
C’est une structure géonmétriquement stable et demande moins de main d’œuvre vu
qu’on devra réaliser trois plans de treillis. Elle nécessite moins d’assemblages.Elle présente
un Ct moindre par rapport à la section carrée ce qui diminue l’effet du vent.On concevra un
triangle équilatéral car le vent n’a pas de direction privilégiée.
Ct représente le coefficient de traînée et on a la relation : P = Ct q S oferte au vent
Carrée
Elle présente une facilité d’assemblage par des corniéres et une bonne résistance au
flambement. Mais c’est une forme géométrique instable. Cette stabilité peut être améliorée
par des barres en diagonales ou aux coins.
Hexagonale.
Elle présente plus de membrures ce qui la rend non économique. En plus elle est
ouvrageuse et présente un coefficient aérodynamique Ct grand.
Notre choix a été fixé sur une section transversale de forme triangulaire pour les raisons
suivantes :
- Le nombre réduit des membrures et des plans de treillis implique une économie sur la
main d’œuvre.
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- La forme triangulaire est une forme géométriquement stable ce qui permettra
d’augmenter la rigidité de l’ensemble.
- Les coefficients de traînée Ct sont plus faibles pour une section triangulaire que pour une
section carrée. ( Cf. NV65 § 5.23 § 5.24).
En ce qui concerne la forme du triangle il sera équilatéral, car le vent n’a pas de direction
privilégiée.
b)- cotation de la largeur :
la largeur de la section se trouve contrainte par deux conditions :
Condition de non - flambement de l’ensemble de pylône :
1020
ha
h (formule de bonne pratique)
Où h est la hauteur du mât de pylône et a la largeur de la section.
condition de transport :
ma 5.3
ces deux conditions donnent :
mm
m
mm
3.5a23.5a
4a2 3.5a transportdecondition la
1020
h aon comme m40
h
ah
On remarque que ce domaine de variation est assez large, on choisit une Variation de la
largeur en fonction de la hauteur de la structure h.
11..66..33 CChhooiixx ddee llaa mmaaiillllee eett ddee ssaa lloonngguueeuurr ::
Maille
La triangulation de la maille peut être:
- X : avec ou sans montants: Elle est hyperstatique et présente une difficulté de
réalisation au niveau du croisement des tubes.
- N :Les nœuds sont uniformes ,quatre barres y arrivent plus la membrure.
- V :avec ou sans montants: Simple et facile à dessiner et à réaliser.
Notre pylône aura une triangulation en X sans montants, cette triangulation a été imposée
par le professeur
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On va détailler le cas de triangulation en X sans montant.
1ere
Conception
noeud chargé
Cette conception présente l’inconvénient d’avoir des nœuds chargés (4diagonales arrivent au
même nœud).
2e Conception
Dans cette conception les nœuds reçoivent 2 diagonales.
On optera pour cette conception où les nœuds sont moins encombrés pour gagner sur
l’ésthétique.
b
a
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Longueur b
Pour des raisons de transport on prévoit de diviser le mât en 4 tronçons: 3 de 10 m de
hauteur et 1 de 6 m. Si b est grande la longueur de flambement augmente. Par contre si b est
petite on aura besoin de plus de barres ce qui engendrera un probléme d’exécution et
augmentera l’effet du vent. et pour ne pas avoir des barres coupées au niveau des extrémités
des tronçons, la longueur de la maille doit être diviseur de 10 et de 6 soit une longeur de 2 m
ou de 1 m.
En outre pour minimiser des efforts sur les diagonales:
Si > 45 ° N devient très grand
Si < 30° Il y aura un probléme d’éxécution de soudage
Les formules de bonne pratique donnent donc les limites suivantes
30° < < 45 °
b
pour choisir entre b=1 ou 2 m on va vérifier pour chaque tronçon 4530
on trouve que b=2m, pour chaque tronçon.
11..66..44 NNaattuurree ddeess bbaarrrreess
Membrures
Pour les hauteurs supérieures à 30 m les tubes présentent un grand avantage par
rapport aux autres profilés,car ils se comportent bien en traction et en compression et offrent
une bonne résistance au flambement et à la corrosion du faite qu’elle présente une seule face
éxterieure exposée. L’aérodynamisme de leur forme donne un grand avantage sur les autres
profilés en offrant une moindre résistance à l’écoulement de l’air.
Pour les mêmes raisons on utilise pour les diagonales des tubes circulaires vu que le probléme
de croisement des barres ne se pose pas.
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11..66..55 PPrrootteeccttiioonn ccoonnttrree llaa ccoorrrroossiioonn
Le pylône sera soumis à une corrosion intense ; en fait dans la pratique environ les
trois quart du pylône sont dimensioné contre la corrosion. Pour minimiser la fréquence des
entretiens on utilisera une double protection à savoir la galvanisation et la peinture.étant
donné qu’il sera édifié dans une région cotière. Les tubes ulilisés seront d’une épaisseur
comme indiqué dans le tableau.
Condition
Expositions
Condition normale
Ou construction
intérieures
Corrosion forte ou
constructions à
l’exterieure
Corrosion forte et
constructions à
l’exterieure
Deux face exposées 4 mm 5 à 6 mm 8 mm
Surface intérieur exposées 3 mm 4 mm 5 à 6 mm
Par ailleurs, toutes les les barres seront galvanisées puis peintés. La peinture sera faite
en trois couches et sera renouvelée chaque 3 ans.
11..66..66 MMooddee dd’’AAsssseemmbbllaaggee
Le mode d’assemblage qui convient le mieux pour les tubes est le soudage. Les barres
de triangulation seront assemblés aux membrures par soudage. Les membrures de deux
tronçons seront assemblés par deux platines. Chaque platine sera soudée sur une membrure
puis boulonnée 2 à 2 .
11..66..77 FFoonnddaattiioonn
La fondation sera superficielle vu que les caractéristiques du sol sont données à
1 m de profondeur et que le niveau supérieur de la nappe phréatique est situé à 5 m sous la
surface du terrain naturel .
La largeur du structure à sa base étant fixé à 3.5 m il est judicieux de procéder par trois
blocs de fondation.
Les membrures seront liées aux blocs par une platine et ancrées par des tiges
d’ancrage.
Pour protéger les membrures contre la corrosion on va dégager les socles de fondation
de 15 cm.
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Chapitre 2 : Renseignements généraux.
I. Règles et documents utilisés :
Les règles et documents nécessaires pour l’étude d’une telle construction est très
variés, vue que l’étude exige d’abords la détermination des différentes sollicitations
puis le calcul et la vérification de la résistance et en fin la détermination des tubes, alors
on sera amené à utiliser les règlements et documents suivant :
Règles NV 65 : détermination des charges climatiques (vent et neige) ;
CM66 et EUROCODE : calcul et vérification de la résistance ;
Carte du vent du Maroc : détermination de la vitesse extrême ;
Courbes ASCECM : détermination des tubes.
II. Matériaux utilisés :
Le choix de l’acier comme matériau de construction était justifié dans la partie
finalité donc, il reste à déterminer la nuance de l’acier ; pour ce faire on a recours à
consulter les nuances existantes dans le marché, au Maroc deux nuances d’acier sont
disponibles à savoir FE24 et FE26, pour notre cas on choisira FE24 de densité (7.85)
car c’est la plus utilisée donc plus disponible en stock ;
Pour les barres de treillis on optera pour des tubes qui ont comme avantages :
Adaptation au flambement ;
Abritassions des câbles électriques ;
Facilité d’assemblage ;
Adaptation à la flexion gauche ;
Moindre résistance au vent (surface projetée sur une direction quelconque du
vent faible et constante) ;
Résistance à la corrosion (puisque la surface intérieure est non exposée) .
Puisque e choix de matériau est l’acier alors il faudra songer automatiquement au
moyens de protection, la ville de TANGER se situe au littoral donc connait des attaques
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agressives vue le degré d’humidité de l’atmosphère ; la protection adoptée est la galvanisation
et la peinture donc, on sera amené à réaliser ces deux solutions en atelier afin de perfectionner
les protections en comparaison avec l’exécution en chantier.
III. Combinaisons d’action :
Le système structural adopté est encastré –libre, il est soumis aux actions suivants :
Poids propre de la structure. Pression du vent normal et extrême. Surcharge d’essai (poids de l’ouvrier faisant l’entretien) concentré de 100Kg appliquée
au milieu de la barre. La réaction due à la liaison entre structure- barre. Les combinaisons possibles sont :
G+1,75V 3/4 G+ 3/2 V G+3/2 V
Etant donné que les sollicitations dues au vent sont les plus prépondérantes la
combinaison la plus défavorable est : G+1,75V
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Chapitre 3 : Calcul des sollicitations.
Pour la détermination des sollicitations le CM66 § 1.10 page 21 précise les charges, les
surcharges et les effets qu’il faut prendre en compte dans les calculs de dimensionnement et la
vérification :
Charge permanentes G ;
Surcharges climatiques NV;
Surcharge d’exploitation ou d’essai ;
Variation de température ;
Eventuellement séisme.
Déterminons ces différentes charges pour notre pylône :
II)) CChhaarrggeess ppeerrmmaannaatteess GG
- poids propre propre de la herse et des accessoires estimé à 600 kg
- poids propre du pylône : on suppose qu’il est de 80 Kg/ml.
Il peut être estimé à l’aide de la masse volumique de l’acier qui est égale à
7.85 kg/cm3. Ceci ne peut utilisé que si on connaît les profilés. A l’étape de
prédimensionnement on utilise un poids linéïque de 80 kg / ml pour le calcul du premier
tronçon et on procédera par des itérations.
IIII)) SSuurrcchhaarrggee dd’’eexxppllooiittaattiioonn oouu dd’’eessssaaii ..
Ceux sont les charges inhérentes à l’exploitation de la structure . On distingue 2 cas : Q
= 0 et Q 0.
Pour le cas du structure Q = 0 donc il faut prendre compte de la surcharge de montage
résultant du poids de l’ouvrier et de ses matériels. Cette charge concerne les montants est la
plus défavorable entre :
- une charge concentrée de 100 kg
- une charge répartie de 20 kg / m2
Par conséquent on va vérifier les montants pour une charge concentrée de 100 kg au
milieu.
IIIIII)) SSuurrcchhaarrggeess cclliimmaattiiqquueess
11))TTeemmppéérraattuurree ::
Le pylône est libre de se délater vers le sommet selon le CCM66 § 1.14 page 23,
ainsi les effets de la variation thermique sont largement négligeables dans le
sens de la hauteur.
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La largeur du pylône est très faible( entre 2,2 et 3,5 m), ainsi les effet de la dilatation
thermique sont négligé. On pratique on ne tient compte des effets de la temperature que sur
les constructions dont les dimensions depassent les 30 m.
22)) NNeeiiggee
La ville de Tanger est considérée comme étant une ville dont la neige ne tombe
pratiquement jamais, donc l’effet des surcharges dues à la neige ne seront pas pris en
considération.
33))SSeeiissmmeess
Selon la carte du zonage du RPS 2000 et vue le poids de la structure, l’effet du séisme ;
effet de masse ; peut ne pas être pris en compte lors des calculs.
44))GGiivvrree
Le risque de formation de givre en surface sur les sections est présent, mais vue la
hauteur du pylône sont effet étant très négligeable devant celui des pressions du vent.
55))VVeenntt
Vu l’élancement du pylône, le vent est la charge la plus défavorable. L’effet du vent
est directement lié à la surface offerte au vent, ainsi pour diminuer sont effet on aura à choisir
des profilé ayant un coefficient de trainée le moins possible dé la conception de notre pylône.
Dans cette partie on va déterminer la répartition des effets du vent sur le pylône.
55..11 PPrreessssiioonn ddyynnaammiiqquuee ddee bbaassee qq1100
D’après le NV65 ( §§ 1.231 page 47), les préssions dynamiques de bases normales et
extrêmes sont celle qui s’exercent sur une paroi portée à une hauteur h inférieure à 10 m.
L’article 1,21 du NV65 donne la pression dynamique en daN / m2 en fonction de la
vitesse V du vent en m / s : Q = 3.16
2V
D’après l’article 12,2 on doit envisager dans les calculs une pression dynamique
normale et une pression dynamique extrème; le rapport de la seconde à la premiére est pris
égal à 1.75.
La carte du vent du Maroc donne : Vext= 44 m/s à Tanger.
Donc : Qext = 1.75 q normale = Vext2 / 16.3
L’article 1,231 stipule que les pressions dynamiques de base normale et extrême sont
celles qui s’exercent à une hauteur de 10 m au dessus du sol pour un site normal, sans effet de
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masque, sur un élément dont la plus grande dimension est égale à 0.5 m. Il s’avére donc
nécessaire d’adapter la pression par des coefficients multiplicateurs.
55..22 MMooddiiffiiccaattiioonn ddee llaa pprreessssiioonn ddyynnaammiiqquuee ddee bbaassee
La préssion dynamique de base a été definie pour un élément particulier, dans des
conditions particulières. Il y a lieu à opérer quelques modifications pour tenir compte des
propriétés relatives à notre pylône.
a) Effet de la hauteur au-dessus du sol
On considére que qh reste constante jusqu’à une hauteur de 10 m car il n’y a pas
d’obstacles.L’article 1,241 donne la variation de qh pour une hauteur inférieure à 500m
m 500 h 10 60
18q 2.5 q
m 10 h q q
10h
10h
h
h
b) Effet de site
L’article 1,242 préconise de tenir compte de la nature du site d’implantation (obstacles
naturels) de la construction par un coefficient multiplicateur appelé coefficient de site Ks. Il
est fonction de la région et du site.La carte est divisée en plusieurs régions et le site peut être
de 3 ordres: protégé, normal ou exposé. Le cahier des charges dit que le sol est horizontal au
voisinage du pylône sur une grande étendue . Ainsi on peut dire que le sol est dégagé et
normal vu qu’il se trouve loin de la mer . Fès est de la région 2 donc : Ks = 1.35
c) Effet de région
Il est exprimé par la vitesse relative à chaque région . la région de Fès a une vitesse
extréme de :
Vext = 44 m/ s Région 2
87.6775.1/
77.1183.16/2
qextq
Vextqext
d) Effet de masque
Il est stipulé par l’article 1,243 pour tenir compte des obstacles non naturels . Le
pylône est hissé à l’intérieur du stade donc il n’y a que les tribunes qui peuvent jouer le rôle
de masque . Le stade n’est pas très grand et la hauteur des tribunes n’est pas très considérable
par rapport à celle du pylône .
Ainsi on prend : Km = 1
e) Effet de dimension
Le théorème de Bernouilli est vérifié par des essais en soufflerie sur des parois dont la
plus grande dimension n’excéde pas 50 cm. Si elle dépasse 50 cm on doit multiplier qh par un
coefficient réducteur donné par l’abaque R III. 2 de l’article 1,244 . Ceci est dû au fait que
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la turbulence crée au contact de la surface diminue quand les dimensions augmentent. est
fonction de la plus grande dimension ( horizontale ou verticale ) de la surface offerte au vent
intéressant l’élément considéré et de la cote h du point le plus haut de cette surface.On
distinguera les effets sur la herse et ceux sur le pylône .
Pour la herse :
Elle est installée sur une hauteur de 40 m, et la dimension maximale est de 5 m.
H ( m ) 40 44
0,8805 0.885
On supposant une variation linéaire de on a :
=0.0015h + 0.825
Pour le pylône :
La dimension maximale est de 40 m d’où :
H(m) 0 - 30 30 – 35 35 - 40
0.75 0.75 – 0.775 0.775 – 0.8
variation constante Linéaire
= 0.005h + 0.6
Linéaire
= 0.005h + 0.6
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f) Coefficient dynamique
L’article 1.5 / on doit d’ajouter des effets dynamiques aux effets statiques qui dépend
des caractéristiques mécaniques et aérodynamiques de la construction mais aussi de la période
du mode fondamental d’oscillation de la structure dans la direction étudiée.crainte que on
peut avoir le phénoméne de résonancek,
Les actions perpendiculaires à la direction du vent seront négligées vu que le pylône
est en treillis , d’après l’annexe 8,1 .
On va déterminer pour des actions dynamiques paralléles à la direction du vent.
On distinguera les 2 cas de surcharge:
Surcharges normales
= )1(
: coefficient de réponse est donné en fonction de la période T du mode fondamental
d’oscillation pour divers degrés d’amortissement (figure RIII 3 p 83)
: coefficient de pulsation est déterminé à chaque niveau considéré en fonction de sa cote au-
dessus du sol (figure RIII 4 p 83)
: coefficient global dépendant du type de construction
d’après l’article 1,511 = 1 car pylône à base triangulaire d’où 1
Surcharges Extrémes
ext = max ( 1, ( 0.5 +
)2
)
= 1 = Max ( 1 , ) =
A cette étape de prédimensionnement on ne connaît pas la masse de ce fait la période
est inconnue .
Ainsi on va estimer qui appartient à [1.3 ;1.4 ] d’après des résultats empiriques. sera
déterminé par itération. On fixe = 1. 4 et à la fin du dimensionnement on doit le
recalculer.
Si exact > 1.4 on a sous estimé la pression de ce fait il ya un sous dimensionnement
Si exact < 1.4 il ya un sur dimensionnement.
Note : pour les constrution définitives la totalité des reductions autorisées par l’effet de
masque et l’effet de dimensions ne doit pas dépasser .
33%
Conclusion
q = qh Ks Km (kg/m2)
Source: www.almohandiss.com
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18
D’où le tableau recapulatif suivant :
H Qh(daN/m²) Qn(daN/m²) largeur a (m) T’(daN/m)
0 0,75 67,87 96,21 3 288,63
1 0,75 67,87 96,21 2,98 286,71
2 0,75 67,87 96,21 2,95 283,82
3 0,75 67,87 96,21 2,93 281,9
4 0,75 67,87 96,21 2,9 279,01
5 0,75 67,87 96,21 2,88 277,08
6 0,75 67,87 96,21 2,85 274,2
7 0,75 67,87 96,21 2,83 272,27
8 0,75 67,87 96,21 2,8 269,39
9 0,75 67,87 96,21 2,78 267,46
10 0,75 67,87 96,21 2,75 264,58
11 0,75 69,3 98,23 2,73 268,17
12 0,75 70,7 100,22 2,7 270,59
13 0,75 72,05 102,13 2,68 273,71
14 0,75 73,37 104 2,65 275,6
15 0,75 74,65 105,82 2,63 278,31
16 0,75 75,91 107,6 2,6 279,76
17 0,75 77,12 109,32 2,58 282,05
18 0,75 78,31 111 2,55 283,05
19 0,75 79,47 112,65 2,53 285
20 0,75 80,59 114,24 2,5 285,6
21 0,75 81,69 115,8 2,48 287,18
22 0,75 82,77 117,33 2,45 287,46
23 0,75 83,81 118,8 2,43 288,68
24 0,75 84,84 120,26 2,4 288,62
25 0,75 85,83 121,66 2,38 289,55
26 0,75 86,81 123,05 2,35 289,17
27 0,75 87,76 124,4 2,33 289,85
28 0,75 88,69 125,72 2,3 289,16
29 0,75 89,6 127,01 2,28 289,58
30 0,75 90,49 128,27 2,25 288,61
31 0,76 91,36 131,23 2,23 292,64
32 0,76 92,21 132,45 2,2 291,39
33 0,77 93,04 135,4 2,18 295,17
34 0,77 93,86 136,59 2,15 293,67
35 0,78 94,66 139,55 2,13 297,24
36 0,78 95,44 140,7 2,1 295,47
37 0,79 96,2 143,64 2,08 298,77
38 0,79 96,95 144,76 2,05 296,76
39 0,8 97,69 147,71 2,03 299,85
40 0,8 98,41 148,8 2 297,6
41 0,83 99,11 155,47 5 777,35
42 0,83 99,81 156,57 5 782,85
43 0,83 100,48 157,62 5 788,1
44 0,83 101,15 158,67 5 793,35
Source: www.almohandiss.com
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19
L’article 1,246 du NV65 :quelque soient la hauteur au dessus du sol, le site, l’effet de
masque et l’effet des dimensions les valeurs de la pression dynamique de calcul sont limitées
à une valeur normale maximale de 170 daN/m2 et une valeur normale minimale de 30 daN /
m2. Ce qui est vérifié dans le tableau ci-dessus.
g) Action statique
Quelque soit la construction la face extérieure de ses parois est soumise à des succions si
les parois sont “ sous le vent” à des pressions s’ils sont “au vent “ . Ces actions sont dites
extérieures relatives à la face A . Pour la face B on parle d’actions internes.
Face B
Face A
Action sur les parois
L’action élémentaire unitaire P du vent sur une paroi est donnée par :
P = c q
c: coefficient aérodynamique
q : pression de base
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
0 50 100 150 200
Variation de la pression dynamique en fonction de la hauteur
pression dynamique
H (m)
Pression dynamique (daN/m²)
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20
Action résultante unitaire sur une paroi
Pr = ( C1 - C2 ) q
C1 et C2 caractérisent respectivement les actions sur la face au vent et celles sur la face
sous le vent .
Action résultante totale sur une paroi
Soit s la section d’une paroi plane
P = Pr S
Action d’ensemble sur une construction
L’action d’ensemble du vent soufflant dans une direction donnée sur une construction est
la résultante R de toutes les actions P sur les différentes parois de la construction . la direction
de cette résultante différe généralement de celle du vent ,elle peut se décomposer :
- suivant la direction horizontale du vent dite “traînée “ produisant un effet
d’entraînement et de renversement.
- suivant la direction verticale ascendante appelée “portance” produisant un
effet de soulévement et éventuellement de renversement.
Su
St
Sp représente la projection de la surface S de la construction sur un plan perpendiculaire
au vent et Ct le coefficient aérodynamique correspondant . St est appelé surface du maître –
couple . Su désigne la projection de S sur un plan horizontal et Cu son coefficient
aérodynamique , on a:
T = Ct q St traînée
U = Cu q Su portance
Pour le structure en treillis on remarque que Su est nettement négligeable devant Sp . On
tiendra donc compte que de la composante T = Ct q Sp
Ceci est aussi vrai pour la herse.
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21
Surface offerte au vent par les barres devant celle du projecteur:
herse la dehauteur de dan/m q0.321.6T '
6.1
C de antecorrespond valeur la donne nous 179 page 5.122 §§ NV65 le 0.900.25
0.32 20
4.6
S
S comme
m² 2045
² 4.68.05.016
h
t
t
lahersesm
t
t
aKKoùd
C
ona
S
mS
coeficient aérodynamique pour le mât:
tCest défini par le tableau du §§ 5.241 du NV 65 lorsque 35.008.0 suivant les
différentes directions du vent.
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24
Chapitre 4 : Etude du pylône.
4.1 / Principe :
Notre pylône est un treillis spatial de section transversale triangulaire
encastrée à la base et libre au sommet.Les efforts internes dans les barres peuvent
être calculés de 2 méthodes:
- la méthode analytique exacte mais elle n’est pas utilisable pour les
effets du vent
- la méthode approchée assez précise et bien adaptée au calcul des structures
. Elle consiste à ramener le treillis spatial en un treillis plan en partageant les efforts
globaux dûs au vent suivant 3 ou 4 plans du treillis selon le cas . Elle est bien
adaptée pour l’étude du vent . De plus NV65 est basée sur cette méthode et les
coefficients aérodynamiques Ct y font référence.
4.2.Répartition des efforts globaux entre les plans du treillis :
Hypothèse : On suppose que chaque treillis plan correspondant à une face ne
peut opposer aucune résistance à un effort perpendiculaire à son plan . Ce qui
revient à dire que la rigidité est nulle dans le plan perpendiculaire au plan du treillis .
Il ne reprend que l’effort exercé dans son plan.
Cas d’une section transversale carrée :
Les incidences du vent les plus dangereuses (selon NV 65 ) sont :
- incidence perpendiculaire à une face
T / 2
T
T / 2
- incidence suivant la diagonale
T / 2 2
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25
Cas d’un structure section transversale triangulaire
C’est le cas pour notre structure.
- incidence perpendiculaire à une face
T / 3
T
T / 3
- incidence suivant une bissectrice
T / 3
T
T / 3
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26
- incidence paralléle à une face
T
( A )
Tx = Cx T
T d’après NV 65
Ty = Cy T
Ty
(A ) = Ty/ 3 +
( B ) ( C )
Tx
Ty
Ty / 3 Tx
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27
( C ) =
Tx1
Tx = ( T1x , T
2x ) avec T
1x = T
2x = Tx / 3 = Tx / ( 2 cos 30° )
T1x/ 3 = Tx/3
T2x/ 3 = Tx/3
( C ) = +
Tx / 3 Tx / 3
TAC TCB
( A ) = ( B ) + ( C ) =
TAB
TAB = 2 Tx /3 = 2 Cx T / 3
TAC = Tx / 3 - Ty / 3 = Cx T / 3 – Cy T / 3
TCB = Tx / 3 + Ty / 3 = Cx T /3 + Cy T / 3
Tx
T2x
C
A
B
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28
4.3. Les efforts dans les barres :
Le but de cette partie est la détermination des efforts internes dans le pylône dus
au vent. Pour ce faire il y’a deux méthodes :
- La première consiste a leurs détermination graphiquement, mais vu
l’élancement de la structure elle devient plus complexe.
- La deuxième consiste à utiliser la fameuse méthode analytique basé sur
les coupes de Ritter.
Vu qu’on étudie uniquement la maille inferieure de chaque tronçon, les calculs
sont limités. On exige la connaissance des efforts tranchants et les moments
renversants à la base.
On distingue trois cas :
- maille V avec montant
la méthode est valable car le systéme est isostatique
- maille X sans montant
Le systéme devient hyperstatique. Pour l’utiliser il faut rendre le systéme
isostatique . Ce qui donne un résultat approximatif mais valable pour les treillis.
Pour une maille en X une diagonale est comprimée et l’autre est tendue. On suppose
que la diagonale comprimée est suffisamment longue et mince ( > 100) de telle
façon que si elle est soumise à une compression elle se dérobe, ce qui revient à
l’enlever. Après on fait la même dans l’autre direction.
T
Diagonale
comprimée
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29
- maille X sans montant
Les résultats sont donnés par le CM 66
T = T/2 + T/ 2
Il faudra superposer les efforts dans les membrures.
La maille de notre structure est en X sans montant. On utilise la coupe de
Ritter deux fois, comme schematisé cu-dessus.
N.B :
Les montants ne reprennent pas l’effet du vent , ils pemettent juste de
diminuer la longueur de flambement des membrures . Ils seront dimensionnés à un
effort de compression égal au centiéme de l’effort de compression dans la membrure
puis vérifiés à une surcharge de montage.
Système = Système 1 + Système 2
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30
Pour le système1:
Membrure
0CD
cos
2N cos2
1 '
2
'
2
D
A
DAa
M
aNM de même on trouve cos
2N '
1
C
B
a
M
donc
cos
2N
cos
2N
'
1
'
2
C
B
D
A
a
M
a
M
(1)
Diagonale
sin)(2cos
1
sin2
cosN 0
'
2
'
13
'
2
'
13
NNT
N
NNT
F
r
rx
Remplaçant N1’ et N2’ on trouve:
pour 2
pour le système 2
on trouve de la même façon:
Membure:
cos
2N
cos
2N
''
2
''
1
C
D
D
C
a
M
a
M
(3)
)22
(2cos
13
D
D
C
Cr
a
M
a
Mtg
TN
(2)
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31
Comme ona
:on trouve (3) departir à alors MMet MM et DBCAB DCA aaaa
cos
2N
cos
2N
''
2
''
1
C
C
D
D
a
M
a
M
(4)
Diagonale
sin)(2cos
1
sin2
cosN 0
''
2
''
13'
'''
2
''
13'
NNT
N
NNT
F
r
rx
Remplaçant N1’’ et N2’’ on trouve:
(5)
On superpose les deux parties c’est à dire les équations (1) et (4) on trouve:
C
C
D
D
C
C
D
D
a
M
a
MNN
a
M
a
MNN
Membrures
cos2
1N
cos2
1N
''
2
'
22
''
1
'
11
(6)
à partir des équations (2) et (5) on calcul l’efforts normals dans les diagonales, on trouve:
33' )
22(
2cos
1N
a
M
a
Mtg
TN
D
D
C
Cr
(7)
)22
(2cos
1
)22
(2cos
1
33'
3
Na
M
a
Mtg
TN
a
M
a
Mtg
TN
Diagonales
D
D
C
Cr
D
D
C
Cr
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32
Remarque:
Comme la hauteur de point C est un peu grande à celle de point B.
Donc CD MM ,vue que cette différence de la hauteur n’est pas assez
importante, et pour des raisons pratiques on prend CD MM .
D’après l’équation (6) et tenant compte CD MM alors on trouve :
D
D
D
D
a
MNN
a
MNN
Membrures
cos
1N
cos
1N
''
2
'
22
''
1
'
11
(8)
de la même manière et d’après l’équation (7) on trouve:
EFFORTS REELS DANS LES BARRES
Soit
- TG : effort tranchant global
- MG : moment global
- N : effort dû au poids propre du structure et de la herse au niveau du point B
Les sollicitations seront calculées à la combinaison extréme G+ ve avec l’effort normal
N decompression qui est équipartagé aux trois membrures .
On prend la convention suivante :
- Effort de traction T<0 et
- Effort de compression T > 0
L’effort normal est repris à parts égales par les trois membrures, étant donné que le
problème est symétrique.
Efforts dans les membrures
La structure est légère et les pressions du vent sont prépondérants, donc c’est la
combinaison (G) + (Ve), donc 1.75 (V) + (G) qui est la plus défavorable.
(9)
)(2cos
1
2cos
1
3'
3
D
Dr
C
Dr
a
Mtg
TN
a
Mtg
TN
Diagonales
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33
Incidence normale à une face :
La herse
A
Tg
B
Pour obtenir l’effort dans la membrure la plus sollicité en compression (ou
traction), il faut retrancher (ou ajouter) l’effort dû à Mh. En supposant que la herse est
perpendiculaire à la direction du vent.
Ainsi on a :
Incidence suivant une bissectrice :
La herse
A
B Tg
C
C
33cos75.1
N
a
MNN
g
g
BA
Voir les formules, des efforts internes, et les
coefficients de partage dans les pages
précédentes.
3)
3cos
2(75.1
3)
3cos(75.1
N
a
M
a
MN
N
a
M
a
MNN
h
h
g
g
B
h
h
g
g
CA
3)
3cos
2(75.1
3)
3cos(75.1
N
a
M
a
MN
N
a
M
a
MNN
h
g
g
B
h
g
g
CA
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34
Incidence parallèle à une face :
EEffffoorrttss ddaannss lleess ddiiaaggoonnaalleess
Incidence normale à une face
Comme pour le cas de membrure le pylône est léger et les pressions du vent sont
prépondérants, donc c’est la combinaison (G) + (Ve), donc 1.75 (V) + (G) qui est la plus
défavorable.
A 3
T
T B B
C 3
T
Incidence suivant une bissectrice :
33cos275.1
3cos33coscos33cos75.1
3cos32
cos33cos75.1
3cos32
cos33cos75.1
N
a
M
a
MN
N
a
M
a
M
a
M
a
M
a
MN
N
a
M
a
M
a
M
a
MN
N
a
M
a
M
a
M
a
MN
h
hx
C
h
hyxyx
C
h
hyyx
A
h
hyyx
B
Pour NA et Nc, il faut ajouter + ou - h
h
a
M
selon où on a une traction ou
compression (respectivement).
3275.1N 3
Cos
T
a
Mtg
Cos
T h
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35
Incidence parallèle à une face
Pour le mât : l’incidence la plus dangereuse sera celle correspondra au
coefficient de traînée le plus élevé.
Ce coefficient est donné par (NV65 § 5.241)
Incidence normale à une face :
8.224.21 Ct Incidence suivant une bissectrice :
4.182.12 Ct
Incidence parallèle à une face
3275.1N 3
Cos
T
a
Mtg
Cos
T h
On va distinguer 3 cas : Diagonales appartenant au plan AB, au plan BC ou au plan AC,
la plus grande c’est la plus défavorable, donc on va prendre :
coscos3
Mtg
cos.3.2
2
;coscos3
M
3cos
M tg-
cos.233.cos.3sup75.1
y
yx
3
hy
hyx
T
a
T
T
aa
TT
N
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36
4.182.1
56.0
1y
x
C
C
Comparons Ct1 et Ct2 en fonction de.
On a :
3.0
1.4
0.42 0
1.4-0.42
)4.18.2(82.124.2
21
21
CtCt
CtCt
Pour 0<<0.3 (ce qui est ici le cas, du moins pour la valeur estimée de ;
=0.12).
Donc on va limiter l’étude sur les deux incidences : normale à une face et
incidence parallèle à une face pour déterminer l’effort le plus défavorables qu’on va
utiliser pour dimensionner le pylône
Pour la herse: on a supposé que le vent souffle perpendiculairement à son plan
( cas le plus défavorable) ; car on ne connaît pas sa position par rapport à la direction
du vent.
4.4 . Méthodologie de calcul et de dimensionnement.
La structure sera subdivisée en tronçons, et le calcul s’effectuera tronçon par
tronçon, du haut vers le bas du pylône. Pour le dimensionnement on utilise la base
de chaque tronçon. Nous rechercherons les sollicitations les plus défavorables à la
base de chaque tronçon,on va dimensionner avec puis garder les mêmes barres pour
tout le tronçon.
4.4.1/ Effort tranchant et moment dus au mât de la structure :
A) Effort tranchant :
La répartition de T’ sur chaque tronçon sera approximée par une distribution
trapézoïdale obtenue en utilisant la tangente à la courbe. Cette distribution est
équivalente à une charge concentrée R appliquée à un point y.
P1i
Hi Ri
Yi
P2i
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37
Remarques :
la distribution trapézoïdale est non sécuritaire mais elle sera compensée
par un surdimensionnement des barres
Les moments et les efforts tranchants au niveau de la maille inférieure
de chaque tronçon seront déterminés à deux coefficients prés ( et Ct)
quand on appellera moments et efforts tranchants fictifs.
Avant de les substituer dans les formules donnant les efforts internes
dans les barres (N1, N2, N3) ils seront multipliés par des coefficients
et Ct correspondants.
On utilise les notation suivantes :
i : tronçon numéro i ou 40 i .
L’indice 0 est affecté à la herse.
P1i :pression dynamique normale à l’extrémité supérieure du tronçon i.
P2i :pression dynamique normale à l’extrémité inférieure du tronçon i
Ri :Résultante des pressions dynamiques normales sure le tronçon i
Yij :bras de levier de la résultante Ri dans la maille inférieure du tronçon j
Mij : Moment dû à la résultante Ri dans la maille inférieure du tronçon j.
hi : hauteur du tronçon i
Note : - Ri et Mij sont fictifs.
- i et Cti sont relatif au tronçon i.
Ri = h ( P1i + P2i ) / 2 yi = ii
iii
PP
RPh
21
22.
3
Les différentes Ri et yi sont données dans le tableau suivant :
Tronçon La hauteur hi Charge P1i Charge P2i Résultante Ri Yi
0 4 502,42 488,44 1981,73 41,01
1 15 196,33 204,00 3002,48 31,96
2 15 203,85 188,85 2945,26 17,61
3 10 186,64 203,61 1951,26 4,96
B) Bras de levier Yij(j>i)
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38
Les bras de levier Yi (m) sont présentés dans le tableau suivant
ii
i
ii
ii
iiii
ii
i
ii
h
i
i
ii
ii
i
i
iii
h
i
j
ik
kijij
PP
P
PP
PP
PPPh
hP
h
PP
dxPxh
PPx
PP
Ph
PPxPor
dxxxP
on
hYY
i
i
21
1
21
21iij
221
i
2
ij
2
2
2
i21
iji
02
21iji
i21
221
0iji
1
3
hY
3)(2(R6
Y
63 h2YR
²YR
h2
Ri
x)(
)(YR
: a
j
jk
k
ii
i
ii
i
ii
i
hPP
P
PP
P
donc
PP
P
121
1i
21
1i
ij
21
1iij
j i si 13
h
ji si 13
h
Y
:
13
hY
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39
Tronçon 0 1 2 3
0 2,01 17,01 32,01 42,01
1 ------------ 7,45 22,45 32,45
2 ------------ ------------ 7,60 17,60
3 ------------ ------------ ------------ 4,93
c) Les moments Mij (daN.m)
j
i
iijiijij RYRYM0
Les valeurs des différents ).( mdaNM ij « non pondérés »sont données dans le tableau
suivant :
Colonne1 0 1 2 3
0 3982,09592 33708,0459 63433,99592 83251,3
1 - 22374,8598 67412,05976 97436,86
2 - - 22370,81321 29878.15
3 - - - 9614,904
4.4.2/ Principe de dimensionnement :
Le dimensionnement se fait d’une manière itérative, pour chaque tronçon, en
commençant par le tronçon supérieur 1 et respectant les étapes suivantes :
- on détermine l’effort tranchant et le moment résultant des tronçons supérieurs déjà
connus pour chaque incidence ( Ct spécifique à chaque incidence )
- Ti =
i
j
TjCtjj1
**
Mi =
i
j
MjCtjj1
**
- On détermine le moment M’ et l’effort tranchant T’ concernant le tronçon à étudier
- On détermine le moment et l’effort tranchant dûs à la herse Mh et Th
- on estime le poids propre de la partie du mât du pylône considérée . Ainsi on
détermine le poids propre total qui est la résultante du :
poids propre des tronçons déjà calculés
poids popre estimé du tronçon à calculer
poids propre de la herse
- on estime .
puis pour chaque incidence on détermine Ct,Cx et Cy.
- on calcule l’effort extréme et le moment extréme à la base du tronçon considéré
pour chaque incidence
TG = Ct * *T’ + Th
Source: www.almohandiss.com
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40
MG = Ct * *M’ + Mh
- pour chaque incidence on utilise les formules déjà établies afin de déterminer les
efforts dans les membrures et les diagonales. On dimensionnera avec les efforts les
plus défavorables.
- On dimensionne les barres pour satisfaire aux conditions de résistance et de non
flambement en tenant compte l’épaisseur minimale de corrosion.
- on utilise les courbes A2CEC pour dimensionner les membrures et les diagonales
on trouve le nouveau
et on reitère jusqu’à ce que les profilés
obtenus soient les même que ceux de la dernière itération.
Une fois la convergence obtenue, on passe au tronçon suivant en
considérant les poids et les
réels des tronçons précédents.
Une feuille en Excel a été elaborée pour simplifier le travail. Ainsi on va
détailler le dimensionnement des premiers tronçons et pour le reste on se contentera
de présenter l’effort le plus défavorable et les diamétres choisis.
4.4.3/Longueur de flambement
Pour toutes les barres (membrures & diagonales) les longueurs de flambement
sont identiques. La longueur de flambement est tel que 00 9.07.0 lll f Pour les
raisons de sécurité nous prendrons pour les membrures lf =0.9 l0.( la longueur du
flomfement peut atteindre 2 à 2,5 l0)
Puisque les diamètres des diagonales sont inférieurs à ceux des membrures on
prendra lf =0.8 l0 pour les diagonales.
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41
3)
3cos
2(75.1
N
a
M
a
MN
h
h
g
g
B
Dans le tronçon 1 on a
1cos donc 0 2 maah
Dans ces conditions on a :
4.5. Dimensionnement du premiere tronçon :
4.5.1/ Les membrures :
CCaass dd’’uunnee iinncciiddeennccee nnoorrmmaallee àà uunnee ffaaccee ::
DDaannss llee ccaass oouu oonn aa maaa h 221 , la membrure B est la plus sollicitée. Et on a les
résultats suivants :
A
BB
TTrr CC
3
)3
2(75.1
N
a
M
a
MN h
B
Pour la herse :
herse. la 6.1
32.0
:donc 183) page (NV65 6.1 32.045
8.05.016
0
0
00
Ct
CtS
S
t
p
Pour le premier tronçon :
On estime
12.01
²
daN 1800 6001580
daN.m 17258,52 6.132.005,33708..
daN.m 5112,21 12.0904.186,22374..
) NV65 ( 904.18.224.2Ct 12.0
1
0001
1111
11
h
h
PhPN
CtMM
CtMM
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42
Avec :
P : poids linéaire estimé à 80 daN/ml.
Ph : poids de la herse 600 daN.
Donc pour le premier tronçon on a : NB = -31496,31 daN .
IInncciiddeennccee ppaarraallllèèllee àà uunnee ffaaccee ::
B 33
yxTT
3
2 yT C
A 33
yxTT
daN 31221,46-
daN 1800 N
daN.m 4435,592..
daN.m 1503,591..
652.1C & 56.0C 12.0
111
111
yx1
B
yy
xxN
MCM
MCM
On remarque que l’incidence normale à une face, est la plus dangereuse, donc on
dimensionne la membrure avec l’effort :
N = 31496,31 daN (compression) et lf=1.8m
La courbe A2CECM nous donne le tube 60,3/4,5
La membrure B est la plus sollicité
3cos32
cos33cos75.1
) 65 NV de celle de inversenotation avec ( 4.182.1
56.0
N
a
M
a
M
a
M
a
MN
C
C
h
hyyxB
y
x
Pour le premier tronçon on a 1) (cos 0 2 maa h
Donc :
3375.1
332
3375.1
N
a
M
a
M
a
MN
N
a
M
a
M
a
M
a
MN
hyx
B
hyyx
B
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43
4.5.2/ Diagonale
IInncciiddeennccee nnoorrmmaallee àà uunnee ffaaccee
A 3
rT
Tr B
C 3
rT
IInncciiddeennccee ppaarraallllèèllee àà uunnee ffaaccee :: ((ttoouujjoouurrss on a 0et 2 ma )
D’après l’équation (*), avec 0et 2 ma on a :
B 33
yxTT
3
2 yT C C C
A 33
yxTT
On remarque que l’incidence parallèle à une face, est la plus dangereuse, donc on
dimensionne la diagonale avec l’effort :
NN33 == 33000011..2244 ttrraaccttiioonn && NN’’33 == 11778800..33 ccoommpprreessssiioonn
Longueur de flambement est m 26,22²2²0.8 8.0 0 l ,donc :
La courbe A2CECM nous donne le tube42,3/4.
daN 24.3001N comme
3275.1N
daN 64.1014 73,198132.06.1..
daN 68648,300212.0904.1..
3
'
3
3
000
111
N
Cos
T
Cos
T
RCtT
RCtTT
h
h
r
daN 1780.3
)coscos.3.2
2(75.1N
3
T
3
T
:aon
21.595
77.201
coscos.3
2 ;
coscos.233.cos.3sup75.1
3
yx
11
11
hy
yy
xx
hyhyx
TT
comme
daNRCT
daNRCT
TTTTTT
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44
Itération :
Pour ce faire on recalcule 1 qui vaut :
11
11
1
11
totaledesurface :
de pleine surface : Avec
St
Sp
St
Sp
la longueur de membrure est lM =10 m
la longueur de diagonale est m 743,27071.0
103.608
cos²2²2
3
MDl
comme on a 5 membrures et 10 diagonales alors :
118,012
4214,1
m² 1226Sp
m² 4214.126
1
2
1
MMDD llSp
On recalcule les membrures et les diagonales en utilisant 118.01 .
Membrure :
Incidence normale à une face :
On rappel qu’on a 0 puisqu’on est toujours dans le premier tronçon.
3)
3
2(75.1
N
a
M
a
MN h
B
daN 1080 600680
daN.m 9714.65 6.132.093.18973..
daN.m 813.39 118.091.197.3608..
) NV65 ( 91.18.224.2Ct 118.0
1
0001
1111
11
h
h
PhPN
CtMM
CtMM
Donc on trouve :
daN 14,96823
1080)
2
65.9714
32
39.8132(75.1
BN
Incidence parallèle à une face
Source: www.almohandiss.com
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45
daN 08, 9602N
3
1080
2
65.9714
2
44.715
32
47,23875.1
daN 1080 N
daN.m 65.9714M
daN.m 57,71497.3608118.065.1..
daN.m 47.23897.3608011856.0..
65.14.182.1C & 56.0C 118.0
B
h
111
111
yx1
Byy
xx
NMCM
MCM
donc l’incidence normale à une face est plus dangereuse d’où :
N=9682.14daN Compression
Diagonale
Incidence normale à une face :
daN 38.3194N comme
daN 38.31947071.0
82.1212
37071.02
83.26975.1
3275.1N
daN 82.1212 78.236832.06.1..
daN 83.26916.1187118.091.1..
3
'
3
3
000
111
N
Cos
T
Cos
T
RCtT
RCtTT
h
h
r
Incidence parallèle à une face :
daN 3192.28
)coscos.3.2
2(75.1N
046.773
T31.45
3
T
:aon
14.23181.1187118.065.1
45.7881.1187118.056.0
coscos.3
2 ;
coscos.233.cos.3sup75.1
3
yx
11
11
hy
yy
xx
hyhyx
TT
comme
daNRCT
daNRCT
TTTTTT
L’incidence la plus dangereuse est celle de normale à une face N= 3194.38 daN.
Donc pour 118.01 on a:
Source: www.almohandiss.com
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46
MMeemmbbrruurree NN==99668822,,1144 ddaaNN llff ==11..88 mm AA22CCEECCMM 6600,,33//44,,55
DDiiaaggoonnaallee NN==33119944,,3388 ddaaNN llff ==22,,774433 mm AA22CCEECCMM 4422,,44//44
DDoonncc oonn ss’’aarrrrêêttee iiccii ppuuiissqquu’’oonn aa ttrroouuvvéé lleess mmêêmmeess pprrooffiillééss ppoouurr 12.01 .
LLee ppooiiddss lliinnééaaiirree eexxaacctt dduu pprreemmiieerr ttrroonnççoonn ::
OOnn aa ::
TTuubbee PPooiiddss lliinnééaaiirree
4422,,44//44 33..7799 ddaaNN//mmll
6600,,33//44,,55 66,,1199 ddaaNN//mmll
PP11== 4499,,7766 ddaaNN //mmll ((ppooiiddss lliinnééaaiirree eexxaacctt ppoouurr llee pprreemmiieerr ttrroonnççoonn 1
RRééccaappiittuullaattiiff ::
12.0
MMeemmbbrruurree DDiiaaggoonnaallee
EEFFFFOORRTTSS
((ddaaNN))
IInncciiddeennccee nnoorrmmaallee àà
uunnee ffaaccee
--99669933,,4444
ccoommpprreessssiioonn
33119955,,3388
IInncciiddeennccee ppaarraallllèèllee àà
uunnee ffaaccee
--99660088,,8844
ccoommpprreessssiioonn
33119955,,7755
TTuubbeess 6600,,33//44,,55 4422..44//44
118.0 1
mldaN 49,76
79.372.3619.6636
1
79.3619.636
11
DM llP
Source: www.almohandiss.com
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47
118.0
MMeemmbbrruurree DDiiaaggoonnaallee
EEFFFFOORRTTSS
((ddaaNN))
IInncciiddeennccee nnoorrmmaallee àà
uunnee ffaaccee
--99668822,,1144
CCoommpprreessssiioonn
33119944,,3388
IInncciiddeennccee ppaarraallllèèllee àà
uunnee ffaaccee
--99660022,,0088
CCoommpprreessssiioonn
33119922,,2288
TTuubbeess 6600,,33//44,,55 4422..44//44
PP11== 4499,,7766 ddaaNN //mmll ((ppooiiddss lliinnééaaiirree eexxaacctt ppoouurr llee pprreemmiieerr ttrroonnççoonn 1
44..55..66.. DDiimmeennssiioonnnneemmeenntt dduu ddeeuuxxiièèmmee ttrroonnççoonn 2
a) Membrure Incidence normale à une face :
904.0Ct 0.12 à estimé
91.1118.08.224.2Ct 118.0
22
11
ddaannss ccee ttrroonnççoonn oonn aa 9997.010
2
25.2
tgm, 5.2 , m 2 21
Cosaa
3)
3cos
2(75.1
N
a
M
a
MN
h
h
B
daN 1698.5 600801076.4980
daN.m 21842.81 6.132.073.42661..
daN.m 5737.06 904.112.015.983991.0118.057.15480....
) NV65 ( 904.18.224.2Ct 12.0
2211
0002
22221112
11
h
h
PhPhPN
CtMM
CtMCtMM
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
48
donc :
daN 20494.74-
3
5.1698)
5.2
81.21842
39997.05.2
06.57372(75.1
BN
incidence parallèle à une face
3cos32
cos33cos75.1
) 65 NV de celle de inversenotation avec ( 4.182.1
56.0
N
a
M
a
M
a
M
a
MN
C
C
h
hyyxB
y
x
daN 20019.62 3
5.1698
5.2
81.21842
9997.05.2
71.4973
39997.05.2
15.168475.1
daN 1698.5 N
daN.m 81.21842M
daN.m 15.168415.983912.0652.157.15480118.0655.1....
daN.m 15.168415.983912.056.057.15480118.056.0....
652.1C & 56.0C 12.0
655.1C & 56.0C 118.0
h
22221211
22221211
y2x22
y1x11
B
yyy
xxx
N
MCMCM
MCMCM
donc l’incidence normale à une face est plus dangereuse d’où :
4
88.9 tubeA2CECM m 8.1
daN 74.20494
fl
N
Source: www.almohandiss.com
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49
b) Diagonale :
incidence normale à une face :
daN 64.3025N comme
daN 81.12123
06.5737025.0
32
41.725
7747.0
75.1
332
75.1N
daN 82.1212 78.236832.06.1..
daN 41.7259.200312.0904.116.1187118.091.1....
7747.0
)2
4.25.2(
2Cos :on trouve du tronçon base la à Coscalculer on va
base) la (à m 2.5 & ) sup (partie m 2et .025.010
2
2-2.5
tg0, aon tronçon ce Dans
3
'
3
3
000
222111
1
2
21
N
TM
tgT
Cos
RCtT
RCtRCtTT
tgCos
aa
h
h
r
Incidence parallèle à une face :
daN 22.3155NN daN 22.3155;31.3069
97.6289.200312.0652.181.1187118.0655.1
07.2139.200312.056.081.1187118.056.0
coscos3
Mtg
cos.3.2
2
;coscos3
M
3cos
M tg-
cos.233.cos.3sup75.1
3'
3
222111
222111
y
yx
3
Sup
daNRCRCT
daNRCRCT
T
a
T
T
aa
TT
N
yyy
xxx
hy
hyx
Donc l’incidence parallèle a une face est la plus dangereuse d’où :
4
48.3 tubeA2CECM m 2,56 ²2²5.28,0
daN 22.3155
fl
N
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
50
IIttéérraattiioonn nn°° ::22
Recalculons 2 :
22
22
2
22
totaledesurface :
de pleine surface : Avec
St
Sp
St
Sp
La longueur de membrure est m 10.00312
25.2²10 lM
.
la longueur de diagonale est
m 048,2775.0
109.88²45,2²2
cos²45,2²2
m 970,2763.0
109.88²35,2²2
cos²35,2²2
m 892,2747.0
109.88²25,2²2
cos²25,2²2
m 815,2732.0
109.88²15,2²2
cos²15,2²2
m 74,2715.0
109.88²05.2²2
cos²05,2²2
3
5
5
3
4
4
3
3
3
3
3
2
3
1
1
M
D
MD
M
D
M
D
MD
l
l
l
l
l
un plan du tronçon 2 se compose de 2 membrures et 10 diagonales alors :
14,05.22
2014.3
m² 5.2225.22
10Sp
m² 3.2014 3-48.3E
048.397.2892.2815.274.2239.880031.10222
1
2
5
1
1
EllSpi
DiDMM
Source: www.almohandiss.com
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51
En réitérant avec 14,01 .
Membrure :
Incidence normale à une face :
848.114.08.224.2Ct 14.0
91.1118.08.224.2Ct 118.0
12
11
3)
3cos
2(75.1
N
a
M
a
MN
h
h
B
daN 1698.5 600801076.4980
daN.m 21842.81 6.132.073.42661..
daN.m 6.0346 848.114.015.983991.0118.057.15480....
2211
0002
22221112
h
h
PhPhPN
CtMM
CtMCtMM
donc :
daN 20735.30-
3
5.1698)
5.2
81.21842
39997.05.2
6.60342(75.1
BN
Incidence parallèle à une face
3cos32
cos33cos75.1
) 65 NV de celle de inversenotation avec ( 4.182.1
56.0
N
a
M
a
M
a
M
a
MN
C
C
h
hyyxB
y
x
Source: www.almohandiss.com
Source: www.almohandiss.com
52
daN 20264.65 3
5.1698
5.2
81.21842
9997.05.2
23.5260
39997.05.2
34.179475.1
daN 1698.5 N
daN.m 81.21842M
daN.m 23.526015.983914.0624.157.15480118.0655.1....
daN.m 34.179415.983914.056.057.15480118.056.0....
624.1C & 56.0C 14.0
655.1C & 56.0C 118.0
h
22221211
22221211
y2x22
y1x11
B
yyy
xxx
N
MCMCM
MCMCM
donc l’incidence normale à une face est plus dangereuse d’où :
4
88.9 tubeA2CECM m 8.1
daN 30.20735
fl
N
Diagonale :
Incidence normale à une face :
daN 94.3015N comme
daN 81.12123
6.6034025.0
32
41.725
7747.0
75.1
3327747.0
75.1N
3
'
3
3
N
TM
tgT
h
daN 82.1212 78.236832.06.1..
daN 01.7869.200314.0848.116.1187118.091.1....
7747.0
)2
4.25.2(
2Cos :on trouve du tronçon base la à Coscalculer on va
base) la (à m 2.5 & ) sup (partie m 2et .025.010
2
2-2.5
tg0, aon tronçon ce Dans
000
222111
1
2
21
RCtT
RCtRCtTT
tgCos
aa
h
r
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53
Incidence parallèle à une face :
daN. 91.3195N : alors on trouve
calculé) (déja 23.5260
44.6879.200314.0624.181.1187118.0655.1
59.2359.200314.056.081.1187118.056.0
coscos3
Mtg
cos.3.2
2
;coscos3
M
3cos
M tg-
cos.233.cos.3sup75.1
3
222111
222111
y
yx
3
daNmM
daNRCRCT
daNRCRCT
T
a
T
T
aa
TT
N
y
yyy
xxx
hy
hyx
Donc l’incidence parallèle a une face est la plus dangereuse d’où :
4
48.3 tubeA2CECM m 2,56 ²2²5.28,0
daN 91.3195
fl
N
MMeemmbbrruurree NN==2200773355..3300 ddaaNN llff ==11..88 mm AA22CCEECCMM 8888..99//44
DDiiaaggoonnaallee NN==33119955,,9911 ddaaNN llff ==22,,5566 mm AA22CCEECCMM 4488,,33//44
DDoonncc oonn ss’’aarrrrêêttee iiccii ppuuiissqquu’’oonn aa ttrroouuvvéé lleess mmêêmmeess pprrooffiillééss.
LLee ppooiiddss lliinnééaaiirree eexxaacctt dduu ddeeuuxxiièèmmee ttrroonnççoonn ::
OOnn aa ::
ttuubbee PPooiiddss lliinnééaaiirree
4488..33//44 44..3377ddaaNN//mmll
8888..99//44 1100..3355 ddaaNN//mmll
PP22== 6699 ddaaNN //mmll ((ppooiiddss lliinnééaaiirree eexxaacctt ppoouurr llee pprreemmiieerr ttrroonnççoonn 2
mldaN 69
37.4465.14235.100031.10310
1
37.4235.10310
1 4
1
1
i
DiM llP
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54
Récapitulatif :
12.0 Membrure Diagonale
EFFORTS
(daN)
Incidence normale à
une face
-20494.74
compression
3025.64
Incidence parallèle à
une face
-20019.62
compression
3155.22
Tubes 88.9/4 42.4/4
14.0 1
14.0 Membrure Diagonale
EFFORTS
(daN)
Incidence normale à
une face
-20735.30
compression
3015.94
Incidence parallèle à
une face
-20264.65
compression
3195.91
Tubes 88.9/4 48.3/4
PP22== 6699 ddaaNN //mmll ((ppooiiddss lliinnééaaiirree eexxaacctt ppoouurr llee ddeeuuxxiièèmmee ttrroonnççoonn
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55
44..55..77 DDiimmeennssiioonnnneemmeenntt ddeess aauuttrreess ttrroonnççoonnss ::
((aa)) 33èèmmee
ttrroonnççoonn ::
14.0 Membrure Diagonale
EFFORTS
(daN)
Incidence normale à
une face
-26957.77
compression
3315.94
Incidence parallèle à
une face
-30555.67
compression
3435.96
Tubes 101,6/5 60,3/4.5
146.0 3
146.0 Membrure Diagonale
EFFORTS
(daN)
Incidence normale à
une face
-30959.84
compression
3268.69
Incidence parallèle à
une face
-29878.9
compression
3492.04
Tubes 101,6/5 60,3/4.5
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56
LLee ppooiiddss lliinnééaaiirree eexxaacctt dduu ttrrooiissiièèmmee ttrroonnççoonn ::
OOnn aa ::
ttuubbee PPooiiddss lliinnééaaiirree
6600..33//44..55 66..1199 ddaaNN//mmll
110011..66//55 1122..55 ddaaNN//mmll
PP33== 9988..3311 ddaaNN //mmll ((ppooiiddss lliinnééaaiirree eexxaacctt dduu ttrrooiissiièèmmee ttrroonnççoonn 3
RRééccaappiittuullaattiioonn ::
TTrroonnççoonn ii LLaa hhaauutteeuurr ((mm)) MMeemmbbrruurree DDiiaaggoonnaallee PPooiiddss lliinnééaaiirree
((ddaaNN//mmll))
11 1155 6600..33//44..55 4422..44//44 7799..7766
22 1155 8888..99//44 4488..33//44 6699
33 1100 110011..66//55 6600..33//44..55 9988..3311
Le poids total du mât de pylône :
daN 3213,15
1515104321
4
1
PPPhpi
ii
Le poids total du pylône :
daN 3813.15
60015,32136004
1
i
iiTotal hpP
mldaN 98.31
19.637.1625.120031.10310
1
19.625.12310
1 4
1
3
i
DiM llP
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57
a/- incidence normale à une face
0 1 2 3
0 2437,76 9714,65 21842,81 33970,95
1 - 813,39 3489,01 6164,63
2 - - 2545,58 7730,08
3 - - - 2831,19
b/- Incidence parallèle à une face
0 1 2 3
0 2437,76 9714,65 21842,81 33970,95
1 X
- 238,48 1022,96 1807,43
y - 704,80 3023,2 5341,6
2
X - - 771,39 2342,45
y - - 2237,03 6793,09
3
X - - - 865,9
y - - - 2498,75
r
ijM
X 2437,76 9953,13 23637,16 38986,73
y 2437,76 10419,45 27103,04 48604,39
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58
4.6/ ccaallccuull dduu ccooeeffiicciieenntt ddyynnaammiiqquuee::
Le coefficient est donné par la formule =(1+ )
: coefficient de réponse il est fonction de la période T, du mode
fondamentale d'oscillation et du degré d'amortissement.
: coefficient de pulsation il est fonction de H.
: coefficient global, pour les pylônes est prise égale à 1.
Pour calculer il faut tout d'abord calculer T la période fondamentale
d'oscillation, pour ce faire on utilisera l'annexe 4, plus précisément 4,221 qui, nous
donne :
gEI
lPT
3
'2
3^
Avec P'= P+ 140
33
P"
Où :
- P": le poids total du pylône
- P: le poids de la masse concentrée.
- l : la longueur du support comptée de l'encastrement au centre de
gravité de la masse oscillante.
- I: le moment d'inertie de la section du support.
- E: le module de Young.
- Ii: le moment d'inertie du émei tronçon.
Toujours selon l'annexe 4 paragraphe 4,422 on doit calculer l'inertie
équivalente puisque le pylône a une inertie variable, l'inertie équivalente est obtenue
par la méthode d'égalisation des flèches
Dans le cas d'une colonne encastrée libre
la flèche à son extrémité supérieure est donnée par la formule suivante:
IE
l3)F(54f
avec: F est l'effort appliqué à son extrémité
la flèche est fonction de la longueur et le moment d'inertie de chaque tronçon.
La valeur de a une tres grande influence sur les valeures des charges à
prendre en compte, l’itération pour determiner sa valeur est essentiel afin d’eviter
tous surdimensionnement ou sous estimation des charges .
F
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59
Chapitre 5 : Exécution des travaux.
I. Phases d’exécution des travaux :
L’exécution des travaux consiste à appliquer les différentes solutions apportées
lors de la conception et le dimensionnement sur le terrain, donc il est nécessaire de prévoir
et d’apporter tout besoin durant toutes les phases d’exécution des travaux ,le travail
s’effectue avant l’exécution , en établissant un plan appelé plan de masse où on localise les
différents emplacement de stockage des matériaux, l’abri pour les ouvriers, la disposition
des grues, l’emplacement des bureaux, etc.
Apres avoir établi le plan de masse, l’exécution des travaux se déroule en plusieurs
phases :
L’installation du chantier :
Cette phase consiste à installer le panneau descriptif où on met les différents
intervenants dans le projet (maitre d’œuvre, maitre d’ouvrage, bureau d’études,
etc.…) et le délai d’exécution ; l’installation du chantier consiste également à
projeter le plan de masse sur terrain, donc à mettre en œuvre les bureaux
d’administration, les locaux pour les ouvriers, l’aire de stockage des matériaux et en
fin de compte apporter les différents engins de construction et les matériaux
nécessaires.
Travaux de terrassement :
Ils consistent à déblayer ou remblayer les terres afin d’aboutir à la cote des
fondations, et d’éliminer les pentes puisque les calculs du pylône sont établis sous
l’hypothèse de l’horizontalité du sol. En plus l’accessibilité au chantier doit être
assurée grâce à un chemin de passage des engins.
Exécution des fondations :
Se fait en réalisant le coffrage dans les fouilles réservées aux fondations, soit
métallique ou en bois, ensuite en mettant en place le ferraillage, le bétonnage se fait
en réalisant une pente de 3% afin d’éviter la stagnation des eaux au dessus des
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60
fondations, enfin le décoffrage est réalisé après un délai de 10 jours le temps
nécessaire au durcissement du béton, la mise à la terre doit être effectué à ce stade
en respectant la section du câble conducteur prescrit.
Transport et montage :
Les commandes des pièces métalliques galvanisées doivent être établies et
assurées avant de procéder à l’exécution des travaux, afin d’éviter toute interruption
de provisionnement qui induira en cas de retard, des dépenses de plus à cause des
retards et de frais de gestion de chantier ;
Le travail en atelier sera en deux volets le premier, est l’assemblage des tubes afin de
réaliser les tronçons, le deuxième est la mise de la protection contre la corrosion
(galvanisation et peinture de protection) ; le transport des tronçons est assuré par
des camions remorques et leur nombre permettra d’assurer la pérennité de
provisionnement de chantier ;
La fixation des tronçons s’effectue progressivement : le 1ér est fixé sur les
fondations ; les autres qui restent sont un par un fixé par le biais d’une grue ou bien
d’un mât de levage ; la fixation par boulonnage se fait grâce aux ouvriers qui seront
au niveau des tronçons sur l’échafaudage mis en place.
Travaux divers :
L’accessibilité est assurée par un escalier hélicoïdal préfabriqué dans l’atelier, il
sera monté à l’intérieur du pylône, est fixé au sommet;
La herse est montée en dernier lieu sur le dernier tronçon, on doit s’assurer qu’elle
est à la bonne cote en réalisant un levé topographique, des retouches de peinture
seront nécessaires si des surfaces ont été endommagées, lors du montage des
tronçons.
Finalement la mise en état des lieux consiste à éliminer toute les traces et impact
apportées au site de chantier.
II. Ressources humaines et techniques :
1-Ressources humaines
Le personnel capable de gérer et d’exécuter une telle construction, doit être
adopté d’une maîtrise et compétence considérables, vue que la complexité et la diversité
des travaux à réaliser (terrassement, ferraillage, bétonnage, assemblage…), alors le
personnel sera composé de :
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61
Ingénieur : suivi et control des travaux ;
Ferrailleurs ;
Conducteur des travaux ;
Ouvriers : coffrage, coulage de béton et assemblage ;
Chauffeurs : camions, grue et mât de levage :
Technicien topographe.
2- Ressources techniques :
Les engins constituent l’outil qui permet d’exécuter les travaux malgré leur difficultés ;
et c’est justement le cas dans notre projet puisque il s’agit de soulever des tronçons en
métal à des grandes hauteurs, donc les engins et matériels nécessaires sont :
Grue ;
Chargeuse-pelleteuse ;
Camions-remorques ;
Bétonnière ;
Echafaudage.
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62
Le présent projet était comme première reconnaissance des difficultés
rencontrées par l’ingénieur concepteur des constructions métallique en général
en effet, notre projet dans un premier temps se présenté comme applications
directes des règles de RDM et des notions de base de la CM étudiées en classe,
cependant il s’est avéré qu’il fallait aller creuser plus loin, puisque la
détermination des sollicitations est imposée par la réglementation, en plus des
méthodes de calculs des efforts, alors les règles de CM66 et NV65 étaient des
documents essentiels pour aboutir à des calculs non seulement fiables mais
également réglementaires.
Ce projet était une occasion d’appliquer sur un exemple concret, les
connaissances acquises à propos du choix de matériau, nuance d’acier, profiles
adéquat et protection contre la corrosion, en plus de méthodes de
dimensionnement d’une ossature métallique.
L’évolution qui connait le domaine de télécommunication, et les
programmes de raccordement en électricité du milieu rural, mène l’ingénieur
en génie civil à plus maitriser la construction des pylônes, et donc assurer le
bon fonctionnement et la durabilité des pylônes.
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