modélisation et essai sur pylone

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  • 8/10/2019 modlisation et essai sur pylone

    1/6

  • 8/10/2019 modlisation et essai sur pylone

    2/6

    Modlisation et essais de pylnes treillis

    1

    MODLISATION

    DES

    CORNIRES

    Comportement

    de

    type

    poutre

    Le comportement des cornires est bas sur un modle

    d'lments finis de poutre. Pour des lments lancs que

    sont les cornires, il est ncessaire de prendre une formula-

    tion qui intgre en plus des phnomnes de flexion, les

    phnomnes de torsion et l'influence de cette torsion sur la

    dformation de la section, ou gauchissement (figure 1).

    F - 1

    7frfj

    1 - - -

    J.,

    ,. l/

    1

    "..2y - - - -

    L - --- - ---i -. /

    --].1 - Il-

    1.

    Gauchissement

    une

    section en U d au phnomne de torsion.

    Lorsqu'une cornire (profil paroi mince et ouvert) est

    soumise un moment de torsion (Mx), le dplacement

    axial associ peut tre important. Si ce dplacement est

    empch (par la prsence de raidisseurs ou de boulons,...),

    il provoque des efforts qui se superposent aux sollicitations

    de flexion.

    Cela conduit un modle de poutre non classique 7

    degrs de libert par noeud : trois dplacements (u, v, w),

    trois rotations (0., 0,, 0,) et un degr de libert supplmen-

    taire pour le gauchissement [2] [3]. La modlisation des cor-

    nires par ce modle de poutre est valide par rapport

    d'autres codes de calcul et de faon exprimentale (figure 4).

    Plasticit progressive dans lespoutres

    L'volution de la plasticit progressive dans les poutres

    est mene dans le cadre de la thermodynamique des pro-

    cessus irrversibles [5]. Les variables ncessaires la des-

    cription du phnomne de plasticit sont prsentes sous

    forme de tableau.

    Variables

    d'tat

    Observables Internes

    q

    q "i'

    q "

    Variables

    associes

    T

    -T

    -R

    T reprsente les efforts gnraliss

    = < N, Mx, My, Mz >

    q reprsente les " dformations " associes aux efforts

    =

    q : " dformations " plastique associes aux efforts.

    p reprsente la dformation plastique cumule.

    Dans le cadre gnral de la thermodynamique, on postule

    l'existence d'un potentiel de dissipation. Pour la plasticit

    cela conduit gnralement la " plasticit associe , c'est-

    -dire que l'on confond la surface limite d'lasticit (ou

    surface d'coulement ou surface de charge) avec une surfa-

    ce quipotentielle. Elle s'exprime dans notre cadre d'tude

    de la faon suivante :

    G = F (T,qp) - R (p)

    La combinaison de la plasticit associe et de l'hypoth-

    se de normalit nous permet d'crire que :

    p aG aG

    = -1- k

    aR

    La relation prcdente est compltement dtermine

    lorsque la surface d'coulement est dfinie. Dans le cas par-

    ticulier des cornires, elle s'exprime de la faon suivante :

    [ 2 2 2 2

    1/2

    = AnN +Ay (Xy) My+Az (Xz) Mz+AxMx -R (p)

    y ) M2 1

    x

    o Ar, A, sont des constantes qui dpendent de la gom-

    trie de la section et de la limite d'lasticit du matriau.

    A,

    (X,),

    A, (X,)

    sont des fonctions, dpendant des cour-

    bures, qui dcrivent le passage progressif, d'une section de

    la cornire, de l'lasticit la plasticit.

    R (p) est une fonction qui dcrit la courbe d'crouissage

    de l'acier.

    La validation de la modlisation de la plasticit dans les

    poutres est ralise sur une console : lment d'un pylne

    supportant les conducteurs (figure 4).

    MODLISATION

    DES

    ASSEMBLAGES

    DE

    CORNIRES

    Comportement

    exprimental

    des

    assemblages

    de

    cornires

    Le comportement de l'assem-

    blage boulonn s'obtient, de

    faon exprimentale, en faisant Soudures

    la diffrence entre le comporte-

    ment d'une cornire soude sur,..

    deux goussets (figure 2a) et

    d'une cornire soude sur un

    gousset et boulonne l'autre

    extrmit (figure 2b). Boulon

    , Boulon

    Le comportement de l'assem-

    blage comporte deux phases.

    bien distinctes (figure 3). La

    premire (mcanisme 1) corres-

    ,. Goussets

    pond a une mise en place de cioussets

    l'assemblage. Pendant cette

    phase les phnomnes de glisse-

    2.

    chantillon

    ment des lments les uns par

    d assenblage boulorrn.

    S oudures

    (a)

    Boulon

    \J

    Coussets

    2.

    chantillon

    d assemblage

    boulonn.

  • 8/10/2019 modlisation et essai sur pylone

    3/6

    MODLISATION NUMRIQUE ET ESSAIS DE VALIDATION

    Etlrt

    Ruine de l'assemblage

    , mcatsme 2

    ... bute

    mcanisme 1

    Dplacement

    3.Comportement d un assemblage boulorzn.

    rapport aux autres sont prpondrants. La seconde phase

    (mcanisme 2) correspond une dformation lastique puis

    plastique des lments : cornire, boulons. Le phnomne

    de bute, quant lui, reprsente la mise en contact du bou-

    lon avec le bord du trou [9].

    Le comportement prsent la figure 3 correspond un

    assemblage constitu d'un seul boulon. Pour un assembla-

    ge plus complexe, le comportement global est une combi-

    naison des diffrents comportements locaux, qui dpendent

    essentiellement de la gomtrie.

    Modlisation du comportement non-linaire des

    assemblages de cornires

    La modlisation du comportement des assemblages de

    cornires prend en compte le frottement et le glissement qui

    existent dans l'assemblage, la plastification jusqu' la ruine

    des boulons ou le dchirement de l'aile de la cornire.

    Cette modlisation est base sur une approche similaire

    celle de la plasticit dans les poutres. Pour chaque mca-

    nisme on dfinit une surface de chargement et une loi

    d'volution d'un paramtre reprsentant le taux de charge-

    ment de la liaison.

    La forme et les caractristiques de la surface de charge

    de l'assemblage sont bases sur :

    - le nombre de boulons,

    - l'entraxe des boulons et leur position par rapport aux

    bords de la cornire (conditions de pince),

    - les paisseurs des cornires et des goussets,

    - l'effort de serrage des boulons.

    Elle s'crit de la faon suivante : Gi=F T) -R, pi).

    o l'indice i (1 ou 2) est fonction du mcanisme.

    T reprsente les efforts gnraliss dans le plan de

    l'assemblage : = < N, M >.

    Ri (pi) est la fonction reprsentative du taux de charge-

    ment de l'assemblage.

    La combinaison d'une loi associe et de l'hypothse de

    normalit nous permet d'crire que :

    D

    OGi

    a {T},

    Pi = -ki

    aGi

    aRi

    o D, " reprsente les dplacements anlastiques, dans le

    plan de l'assemblage, associs aux efforts gnraliss.

    Par une criture analogue celle de la plasticit, on

    dtermine l'incrment des efforts gnraliss en fonction

    des incrments des dplacements totaux.

    Chaque mcanisme possde sa surface de charge et ses

    propres lois d'volution. Le passage d'un mcanisme

    l'autre se fait par des conditions sur la cinmatique des

    mouvements relatifs des cornires assembles. En fait,

    lorsque les boulons viennent en contact avec le bord du

    perage (le jeu est ncessaire pour le montage), on passe

    d'un mcanisme l'autre, phnomne de bute.

    Si le mcanisme 1 est actif on a alors I *- 0 et ,2 = 0 (le

    mcanisme 2 n'volue pas), et rciproquement si le mca-

    nisme 2 est actif.

    VALIDATION

    DES

    MODLISATIONS

    SUR

    UNE CONSOLE

    L'tude du comportement d'une console (lment, d'un

    pylne, supportant les conducteurs, figure 4) reprsentative

    des problmes mcaniques propres l'analyse d'un pylne

    en treillis, ruine par plastification ou par flambement, a

    permis de dfinir la modlisation et la discrtisation nces-

    saires.

    Le modle appliqu l'tude du comportement de la

    console a permis de trouver, sans recalage et avec une trs

    bonne prcision, les charges de ruine et de simuler les dif-

    frents mcanismes de ruines constats lors des essais.

    La ruine, lors de l'essai sur l'chantillon reprsent la

    figure 4, a t obtenue par plastification des cornires

    proximit du " nez de console ". La dforme de la console

    t, L

    -lep,

    x,Q Y a

    x

    am . ur

    y sa

    4.Essai sur une consoledepylne (chelle unit).

    REE

    ' : REE

    ' ; N 1 ()

    54 1 1996

    i

  • 8/10/2019 modlisation et essai sur pylone

    4/6

    Modlisation et essais de pylnes treillis

    obtenue par simulation numrique est reprsente en

    incrustation sur la figure.

    Le calcul de la charge de ruine, du dplacement du point

    d'application de l'effort, et de l'origine de la ruine sont en

    trs bon accord avec l'essai.

    VALIDATION

    DE

    L APPROCHE

    SUR

    UN

    PYLNE

    Entre

    des

    donnes

    Unte description dtaille de la gomtrie de la structure

    est ncessaire [8], du fait de la diversit des liaisons pr-

    sentes dans un pylne et de leur comportement diffrent

    (figure 5). Un pr-processeur permet l'entre des donnes

    ncessaires la cration du modle numrique.

    Celui-ci est constitu de trois modules diffrents : mod-

    lisation, visualisation, transcodage. Le module de modli-

    sation permet l'entre des donnes concernant :

    - la position des cornires dans l'espace. Dans le cas

    gnral d'une section non symtrique, il existe 8 possibili-

    ts de positionnement. Le respect de l'orientation est

    ncessaire pour obtenir le comportement tridimensionnel

    de la barre,

    - l'orientation de la cornire autour de son axe longitudi-

    nal,

    - les caractristiques mcaniques des poutres (section,

    inerties de flexion, inerties de gauchissement, etc.),

    - l'excentrement des points d'attache des cornires par

    rapport leur centre de gravit. En effet, l'assemblage de

    deux cornires se fait par leurs ailes, par un ou plusieurs

    boulons, en un point qui est diffrent du centre de gravit

    de la section droite. Cet excentrement du point d'attache

    cre des moments de flexion dans la barre et des dplace-

    ments transversaux des sections courantes. De plus, il peut

    tre diffrent d'une extrmit l'autre d'une mme corni-

    re, et bien sr d'une cornire l'autre.

    - les caractristiques des assemblages, nombre de bou-

    lons...

    La modlisation d'une structure telle qu'un pylne,

    ncessite donc un volume de donnes important. Pour une

    cornire il est ncessaire de dcrire sa position dans l'espa-

    ce, son orientation, ses caractristiques gomtriques et

    w

    Cornires

    Gousset Couvrejoint

    Cornires

    ---------- -i

    F

    Fz

    Fz F

    F-- F'z Fy I Fy..y

    Fz Fz B

    Fz Fy

    I z Fy

    Fz Fy

    -

    Fvy \

    ,y

    . "

    x Fy

    1. Fzy, ,F FZy

    F ; - z Fv y

    F Fy J Fz `Fy

    C

    F

    F,z I, : yz Fy

    'ChmgeNormale "

    - - - - Hypothse de givre

    i

    Membrures

    5.

    chantillon de liaisons dans un pylne.

    6.

    Reprsentation schmatique de l hypothse de givre sur un

    pylne ; toutes les cornires ne sont pas reprsentes.

    matrielles, l'excentrement des points d'attache. D'autres

    donnes concernent la mthode des lments finis affecte

    aux cornires, les conditions aux limites.

    La structure du Code_Aster (code de calcul de structure

    d'lectricit de France) permet de grer de manire effica-

    ce toutes ces donnes. Les modles d'lments finis

    (poutres, liaisons) et les modles de comportements non-

    linaires (plasticit, assemblage de cornires) sont implan-

    ts dans le Code Aster.

    Essais

    sur

    un

    pylne

    Une tape importante a t franchie avec la confrontation

    du modle des essais de rception raliss sur un pylne

    rel. Ces essais ont t raliss la station d'essais de

    pylnes de Sens. Dans toutes les hypothses de chargement

    du pylne, il existe une charge dite " charge normale " qui

    correspond aux efforts prsents lors du fonctionnement

    normal du pylne : poids de tous les quipements, sollicita-

    tions dues la tension des cbles de garde et des conduc-

    teurs....

    Trois hypothses de chargement sont alors envisages :

    1) Hypothse de vent. A la " charge normale " on ajoute les

    sollicitations qu'engendre l'effet du vent sur les cbles de

    garde, sur les conducteurs et sur le pylne.

    2) Hypothse de torsion. Elle correspond l'application de la

    " charge normale ", puis l'application d'une charge statique

    qui simule la rupture d'un ou plusieurs conducteurs, fixs sur

    une mme console, ou la rupture d'un cble de garde. Ce

    chargement provoque une torsion du ft du pylne.

    3) Hypothse de givre. Elle correspond l'application de la

    REE

    N'10

    No,,embre 1996

  • 8/10/2019 modlisation et essai sur pylone

    5/6

    MODLISATION NUMRIQUE ET ESSAIS DE VALIDATION

    " charge normale ", puis l'application d'une charge qui

    simule l'accumulation de givre sur les conducteurs et les

    cbles de gardes. Cet essai est souvent men avec l'hypoth-

    se d'une dissymtrie de porte et d'une dissymtrie de

    " quantit de givre ". Cela engendre une flexion du ft du

    pylne et un accroissement des charges verticales (figure 6).

    La modlisation du pylne conduit dfinir des donnes

    concernant plus de 2 000 poutres et de plus de 2 400

    assemblages. Le modle numrique du pylne est caract-

    ris par 60 000 degrs de libert et 40 000 liaisons cinma-

    tiques. Les calculs sont raliss en non-linaire avec une

    ractualisation de la gomtrie du pylne chaque incr-

    ment de chargement.

    Les rsultats issus d'une simulation numrique sont trs

    riches en information. Les rsultats globaux tels que les

    dplacements de points particuliers de la structure (figu-

    re 7) montrent que la simulation est en parfait accord avec

    les essais. La rigidit initiale, la charge de ruine et les

    dplacements sont estims de manire satisfaisante (moins

    de 10% de diffrence entre la simulation et l'essai).

    Ces courbes (figure 7) de rponse globale ne permettent

    pas de dterminer la charge de ruine du pylne, par l'obser-

    vation d'une perte de rigidit de la structure par exemple.

    Cela est d au fait que la majeure partie des ruines est pro-

    voque par une instabilit locale du pylne (flambement

    d'une cornire, dchirement de l'aile d'une cornire, ruptu-

    100

    % charge amale.,..- _ -

    uge iliainime

    so-- load)

    60 Essai (Experimetital)

    40 Calcul (Nwneiical)

    20

    (Displacement)

    Dpla..nt..i

    n

    50 100 150

    300 350

    7.Dplacernentdupoint d application

    delacharge en fonction de l effort.

    re d'un boulon) dont l'effet n'est pas visible sur la rponse

    globale. Du fait de l'apparition soudaine de cette instabili-

    t, il est trs difficile de dterminer lors des tests et coup

    sr la ou les causes de ruine.

    En revanche, l'approche numrique donne accs des

    grandeurs telles que les taux de plastification de chaque

    barre (figure 8), les dplacements de tous les noeuds de la

    structure, le flambement des cornires etc. L'analyse de ces

    grandeurs permet de dterminer les zones critiques du

    pylne et le ou les modes de ruine locale, qui sont en par-

    fait accord avec les premires observations exprimentales

    ralises.

    rr/

    Zoom

    1

    X

    i i I 7

    r

    L

    W

    8.Reprsentation des bnrres plastifies, dans le haut du_ft du pylne.

    REE

    N'10

    Novembre

    990

  • 8/10/2019 modlisation et essai sur pylone

    6/6

    Modlisation et essais de pylnes treillis

    La figure 8 reprsente les taux de plastification 100 %

    de l'action due au givre. On peut remarquer une zone

    situe la base de la console infrieure qui est plus sollici-

    te que les autres. C'est cette plastification qui a finalement

    conduit la ruine du pylne.

    CONCLUSION

    L'valuation des dplacements du point d'application

    des efforts et l'valuation des niveaux des charges de

    ruines sont correctes pour les pylnes. Le calcul permet en

    outre de dterminer les modes et l'origine de la ruine, inac-

    cessibles l'essai et cependant indispensables lorsqu'une

    reprise de conception du pylne s'avre ncessaire.

    L'outil de vrification numrique de pylnes de type

    treillis est actuellement fonctionnel. La vrification num-

    rique des pylnes s'avre prsenter une souplesse ind-

    niable par rapport aux essais : c'est la possibilit de modi-

    fier et de tester autant de variantes d'un mme pylne que

    l'on souhaite. La vrification numrique des pylnes ouvre

    ainsi la voie l'valuation de la tenue mcanique des

    pylnes par le calcul et terme au remplacement de la

    majeure partie des essais par un calcul de vrification.

    Rfrences

    [1] P.PENSERINI. Vers le test numrique des pylnes.

    Communication

    au

    Sminaire

    de

    Mcanique

    d'EDF

    1993

    .

    Note

    technique, HM-77/93/259

    [2] N.S.TRAHAIR. Flexural-Torsional buckling of Structures .E

    & F N Spon,

    1993.

    [3] W.F.CHEN, T.ATSUTA. Theory of Beam-Columns, Volume

    2 : Space behavior and design. McGraw-Hi , 1977

    [4]

    J.L.BATOZ,

    G.DHATT.

    Modlisation

    des

    structures

    par

    l-

    mentsfinis,Volume2 : Poutresetplaques. Herms, 1990

    [5] J.LEMAITRE, J.L.CHABOCHE. Mcanique des matriaux

    solides .Dunod, 1985

    [6] J-L.FLEJOU.Amlioration du critre global de plasticitdes

    cornires

    dans

    le Code Aster.

    Aspects

    modlisation

    et

    num-

    rique. Note technique,HM-77/94/145

    [7]

    Manuels

    d'utilisation

    du

    Code Aster.

    (Code

    de

    calcul

    de

    structure

    d'lectricit

    de

    France).

    [8] P.PENSERINI. Modle structural des pylnes en treillis et

    pr-processeur interne d'entre des donnes. Note technique,

    HM-77/92/071

    [9]

    P.PENSERINI.

    Modlisation

    des

    assemblages

    boulonns

    dans lespylnesentreillis .

    Note technique, HM-77/93/287

    Jean-Luc FLEJOU, ancienlve de l'Ecole NormaleSuprieure e Cachan,

    docteurde l'Universit de Paris

    VI

    (mcanique es solideset des structures),

    rejoint la DER en septembre1994comme ngnieur-chercheurans e groupe

    Coordination lectrique t Mcanique esouvragesudpartementostes t ignes.

    REE

    N'10

    1996