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DJI GO MANUEL COMPLET v1.0 Janvier 2016

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DJI GO

MANUEL COMPLET

v1.0

Janvier 2016

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AVANT-PROPOS

DJI publie régulièrement des mises à jour de l’application DJI Go . Le présent manuel est basé sur la version

2.4.3 pour Android.

Assurez-vous de disposer de la dernière version officielle de DJI Go. Pour le vérifier et télécharger l’application, rendez-vous sur le site officiel de l’éditeur http://www.dji.com/product/goapp

Installez l’application ou sa mise à jour, vous voilà prêt à démarrer.

Nous supposons maintenant que votre tablette (ou smartphone) est connectée par le câble micro-USB à la radiocommande, que celle-ci est allumée, et que vous avez aussi mis votre quadcopter sous tension.

DJI Go pour Android n’est disponible qu’en langue anglaise, et présente quelques différences de détails avec

DJI Go pour iOS – laquelle est également disponible en version francisée. Les deux versions de l’application

DJI Go étant toutefois très semblables, ce manuel devrait être utilisable avec ces deux versions.

Conventions pour ce manuel :

Les illustrations de ce guide correspondent à un Phantom 3 Advanced.

Le drone est désigné le plus souvent comme l’appareil, ou le multirotor, ou le quadcopter.

Le dispositif de visualisation attaché à la radiocommande et sur lequel fonctionne DJI Go est appelé la tablette indifféremment de sa nature (smartphone ou tablette).

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I - LE CONTRÔLE DE L’APPAREIL

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1 L’ÉCRAN D’ACCUEIL DE DJI GO Au démarrage l’application affiche pendant quelques secondes un écran promotionnel ou une photographie.

Si on ne souhaite pas en savoir plus (Learn More) on peut sauter cette page (Skip), mais de toute façon cet

écran disparaît rapidement pour laisser place à celui de la sélection de votre appareil.

Nous verrons plus tard l’utilisation des différentes options accessibles depuis l’écran Connect your Aircraft. Par défaut, il pointe vers l’accès au matériel (icône Equipment).

DJI Go est utilisé actuellement avec l’Inspire 1, les Phantom 3 Professional/Advanced/Standard, et l’Osmo. Faites défiler les écrans pour sélectionner votre modèle, et appuyez sur Enter Camera View .

Note : si l’appareil est mis sous tension avant que l’application DJI Go soit lancée, le modèle adéquat est automatiquement détecté et affiché sans qu’il faille faire défiler les écrans à sa recherche.

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2 L’ÉCRAN INITIAL D’ÉTAT DE L’APPAREIL Au démarrage, l’application DJI Go affiche un écran qui regroupe les paramètres essentiels de l’état de l’appareil au moment de commencer (Aircraft Status).

Les paramètres listés sont les suivants :

Overall Status = situation générale

Indique si le micro logiciel (firmware) du drone et de sa radiocommande sont de la dernière version,

ou si une mise à jour est nécessaire. Version is the latest : tout est normal. Update is required : une

mise à jour est requise, suivez les instructions ou reportez-vous aux manuels et posts du forum.

Aircraft Status Indicator Light = feux d’état de l’appareil

Reflète en temps réel le rythme et la couleur des feux d’état sur l’appareil, indiquant son mode de fonctionnement (ici, Atti indique que le Phantom est en mode Attitude).

Compass = compas

Indique l’état de la « boussole » intégrée à l’appareil, et si un étalonnage est requis. Ici, ce n’est pas

nécessaire (Normal) mais on peut décider de le faire quand-même (en appuyant sur Calibrate ).

Le bouton ? affiche ce conseil : L’étalonnage du compas est essentiel pour la sécurité du vol, veuillez l’effectuer maintenant. Veillez à ce qu’il n’y ait pas d’objets métalliques ni magnétiques à proximité .

Gimbal Status = état de la nacelle Affiche l’état de la nacelle, et d’éventuels problèmes (par exemple, un blocage).

Radio Channel Quality = qualité de la liaison radio Indique la qualité de la communication radio entre l’appareil et la radiocommande .

Flight Mode = mode de vol

Indique le mode dans lequel l’appareil est prêt à voler, selon le choix fait avec le commutateur de la

RC s’il est réalisable (par exemple si le signal GPS est absent ou insuffisant, le mode sera dégradé en P-Opti ou P-Atti comme dans nos exemples).

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Remote Controller Mode = configuration de la radiocommande

Indique l’affectation des axes des joysticks. La configuration la plus courante est le Mode 2, mais

d’autres standards sont accessibles (bouton > ) ainsi que la création d’un mode entièrement

personnalisé. Le simple bon sens conseille de choisir une configuration et de se tenir ensuite à ce

mode de vol, sous peine de perdre ses réflexes en cas de situation d’urgence.

Pour choisir un mode, il suffit de tapoter dessus. Dans cet exemple la coche bleue indique que la RC est configurée dans le mode 2, le plus courant.

Aircraft Battery = batterie de l’appareil

Indique le niveau de charge de la batterie actuellement insérée dans l’appareil. Il est prudent de ne

décoller qu’avec une batterie chargée à 100%. Si le niveau de charge disponible est inférieur au seuil de sécurité, DJI Go interdit le décollage.

Remote Controller Battery = batterie de la RC Même chose, pour la batterie interne du boîtier de radiocommande.

Aircraft Battery Temperature = température interne de la batterie actuellement dans l’appareil

Indique la température interne de la batterie. La plage acceptable est théoriquement de -10° à 40° C,

ce que la batterie supporte peut-être mieux que le pilote… En dessous de -10° C la batterie risque une détérioration définitive, au-dessus de 50° C le risque est celui d’incendie ou d’explosion.

Remaining SD Card Capacity = espace disponible sur la carte SD

Indique la place restante sur la carte insérée dans la nacelle, pour l’enregistrement de photos ou de

vidéos. Il est possible de formater la carte directement depuis ce menu, en détruisant donc toutes

les données qu’elle contiendrait déjà.

- - - - - - - - -

Après ce premier contact avec la situation générale de l’appareil et de sa radiocommande, on peut refermer

cet écran d’état initial, et on se trouve alors face à l’écran principal que l’on aura sous les yeux pendant tout le vol en mode Camera View.

Outre la vision offerte par la caméra embarquée, on y retrouve les informations sur l’état de l’appareil, les

menus de configuration, et les réglages des différentes options accessibles avant et pendant le vol.

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3 L’ÉCRAN PRINCIPAL DJI GO CAMERA VIEW

L’écran principal de l’application est celui que le pilote aura sous les yeux pendant tout son vol.

L’essentiel de la surface est occupé par l’affichage de ce que regarde la caméra de la nacelle, d’où son nom

de Camera View. Tout autour de l’image figurent des données sous forme de texte, de pictogrammes et de graphiques destinés à renseigner en permanence le pilote sur les paramètres essentiels :

Du vol :

Où suis-je, où vais-je, à quelle vitesse, quelle est mon autonomie ?

Quelles sont les aides au vol disponibles ? Actives ou pas ? Quelles sont les manœuvres de « vol

intelligent » en cours d’exécution ? Quelle est la route suivie ? L’appareil est-il passé en mode autonome ? etc.

De la prise de vue :

Orientation de la caméra, modes de prise de vue photographique ou vi déo, proportions de l’image,

gestion de l’exposition, cadence de prise de vue, fonctions spéciales (bracketing, HDR, timelapse, etc.)

Des manœuvres automatisées et opérations d’urgence

Ces informations sont regroupées en ensembles logiques pour favoriser une lecture instantanée et une

bonne appréhension immédiate du déroulement du vol et de la prise de vues éventuelle.

Ces ensembles logiques sont présentés dans les pages qui suivent. Les fonctions décrites sont surlignées en mauve pour une identification plus facile.

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Le mode de vol

Au centre, le bandeau indique que les conditions sont réunies pour voler en sécurité (safe to fly) et dans quel

mode : ici (non-GPS) c’est-à-dire sans l’aide des satellites GPS/Glonass.

A gauche, le pictogramme du quadcopter indique le mode demandé par le sélecteur de la RC (ici, P pour

Positionnement) ainsi que le mode de contrôle effectivement disponible : ici, ATTI signale que seul le mode

Attitude est disponible car ni le GPS ni le positionnement visuel ne fonctionnent ; seul le baromètre fournit

une aide au pilotage en maintenant l’altitude de l’appareil. (Pour cette prise de vue le Phantom était en intérieur – pas de signal satellite – et posé sur un fond uniforme – pas de visual positioning).

La qualité des signaux

En haut de l’écran ces trois indicateurs de niveau affichent la force des signaux correspondants :

- les satellites sont grisés (dans cet exemple) car aucun signal GPS ou Glonass n’est reçu

- la liaison de données entre la RC et le drone est excellente - le retour vidéo LightBridge est fort et clair.

L’autonomie

En haut à droite, le pictogramme indique le pourcentage de charge restante (et la tension, en option).

Sur toute la largeur de l’écran est représentée une charge de 100%. Plus la barre colorée est courte, moins il

reste d’autonomie.

Les secteurs colorés et les repères représentent :

En vert (A) la charge disponible pour un vol en sécurité ; dans cet exemple, la barre verte occupe

38% de la largeur totale ce qui correspond au pourcentage de charge affiché en haut de l’écran

En jaune (H) le niveau à partir duquel le contrôleur de vol interne du drone a calculé qu’il sera

nécessaire de déclencher un retour automatique à la base (RTH) pour pouvoir atterrir en sécurité

En orangé (L) le seuil de décharge que le pilote s’est fixé comme sa limite personnelle raisonnable

avant d’ entamer le retour à la base en sécurité En rouge (C) le seuil de décharge critique fixé par le pilote pour ne pas endommager la batterie.

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Les données spatiales : la télémétrie

En bas de l’écran cette ligne affiche la situation dans l’espace du drone par rapport à son point de référence :

Hauteur (H), Distance parcourue (D), Vitesse verticale (VS), Vitesse horizontale (HS)

Le cinquième paramètre peut être :

- sa distance au point de départ, s’il a été défini au début du vol

- ou son altitude si, faute d’avoir pu fixer son point de départ (pas de signal satellite), l’appareil vole

en mode OPTI ou ATTI en se stabilisant à l’aide de ses capteurs VPS ou de son seul baromètre (auquel cas il indique son altitude-sol comme dans cet exemple).

La carte et le « radar »

En bas à droite de l’écran la fenêtre de la carte figure la position de l’appareil par rapport au monde réel.

Pour que la carte puisse être affichée il est nécessaire que la tablette dispose d’une connexion de données

afin de télécharger la cartographie environnante, ou bien que ce chargement ait eu lieu en Wi -Fi et la carte

été mise en cache avant de partir sur le terrain pour voler. En tapotant sur la carte, celle -ci vient recouvrir

tout l’écran en échangeant sa place avec la vue Camera View. L’utilisation de la carte est détaillée plus loin

dans ce manuel.

Le « radar » désigne le petit viseur circulaire affiché en bas à gauche de l’écran. Cet afficheur simple peut

être assimilé à une cible dont le centre est le point de départ du vol. Le drone est représenté par le triangle rouge, la pointe étant l’avant de l’appareil. Le cône vert figure le champ de vision de la caméra.

Son utilisation est simple : si l’on perd de vue l’appareil, ou la perception de son orientation, il suffit de faire

pointer le « nez » de la flèche rouge vers le centre de la cible pour le diriger vers le point de départ.

Les fonctions automatisées

Sur le côté gauche de l’écran trois pictogrammes donnent un accès immédiat à certaines

fonctions automatisées. De haut en bas :

Auto-décollage : l’appareil décolle et se stabilise à 1,20 m d’altitude-sol environ

Retour à la base : l’appareil entame son retour selon le mode prédéfini choisi Redéfinition du point de base

Le point de base (ou Home Point, symbolisé par un H) est, par défaut, l’endroit d’où l’appareil a

débuté son vol. Mais on peut modifier cela même après le début du vol. Ceci permet de fixer

avant ou pendant le cours du vol un nouveau point de base qui sera :

- soit la position actuelle de la radiocommande (et donc, du pilote) - soit la position actuelle du drone

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Point de base = position actuelle de l’appareil

Dans ce cas, si le pilote - ou si l’appareil lui-même -

déclenche un retour de sécurité, le drone reviendra à la position qu’il occupe actuellement.

DJI Go rappelle que ce retour s’effectuera à l’altitude de

sécurité définie par le pilote avant le vol (voir plus loin).

Point de base = position actuelle de la radiocommande

Dans ce cas, si le pilote - ou si l’appareil lui-même -

déclenche un retour de sécurité, le drone reviendra à la position actuelle de la RC (et, en théorie, du pilote).

(Ici l’absence de signal GPS interdit de faire ce choix).

La redéfinition du point de base permet une plus grande liberté de mouvements au cours du vol. On peut

ainsi avoir commencé un vol par un trajet jusqu’à un point d’intérêt particulier. Une fois parvenu à celui -ci,

et avant de commencer des évolutions, le pilote peut alors fixer le nouveau point de base sur place, ce qui évitera de refaire tout le trajet en sens inverse lors d’un RTH automatique ou demandé.

Ou bien, si le pilote s’est lui-même déplacé au cours du vol, ceci lui permet de fixer le point de retour là où il

se trouve dorénavant, pour récupérer son drone sans avoir à retourner au point de décollage initial.

En tout état de cause il est crucial que l’altitude minimale de sécurité paramétrée soit vérifiée en fonction de

ce nouveau point de base et éventuellement redéfinie si l’altitude du pilote a changé, ou en fonction de la

topographie des lieux, ou de nouveaux obstacles que l’appareil pourrait dorénavant rencontrer lors de son

retour automatique à la base.

La position de la nacelle Sur le côté droit de l’écran, une échelle verticale figure l’inclinaison de la nacelle de la caméra dans

un plan vertical (le tilt). Le point bleu représente l’axe de visée.

Par défaut, la nacelle peut être orientée de 0° (horizontalement) à -90° (verticalement vers le bas).

Ceci permet d’éviter que les hélices soient visibles dans le champ de vision de la caméra.

Il est toutefois possible d’étendre la liberté de mouvement de la nacelle de +30° vers le haut. Cela

élargit le champ de vision du pilote vers le haut, ce qui est utile lors de certaine s manœuvres. Mais

si l’on réalise une prise de vue dans cette configuration les hélices risquent fort d’être visibles à

l’image. Ici, la position du point bleu indique que la caméra pointe à l’horizontale, droit devant l’appareil .

Les commandes de prise de vue

Immédiatement sur la droite, un ensemble de boutons et de menus sont regroupés. Il s donnent

un accès direct à la prise de vues photo ou vidéo et à leur visionnage, et permettent d’en régler

tous les paramètres à l’aide de menus.

De haut en bas : l’accès aux menus et sous-menus de paramétrage de l’image (proportions,

cadence, format de fichier, balance de blanc, style, couleur, standard vidéo, ainsi que choix des

affichages sur l’écran Camera View et gestion de la carte mémoire), ensuite le choix entre mode

photo et vidéo, puis le gros bouton qui déclenche la prise de vue, le bouton de re lecture des

images fixes ou des séquences filmées, et enfin tout en bas l’accès direct aux paramètres essentiels : sensibilité (automatique ou manuelle), vitesse d’obturation et correction d’exposition.

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Les informations de prise de vue

Enfin, DJI Go affiche sur l’écran principal un rappel en temps réel des paramètres essentiels de la prise de

vue : les réglages fixés par l’utilisateur en mode Manuel ou calculés par le programme en mode Auto, ainsi que l’histogramme de l’image cadrée par la caméra.

En haut à droite de l’écran, un bandeau affiche les paramètres de prise de vue (de gauche à droite) :

La sensibilité ISO

La vitesse d’obturation (photo) / La cadence de prise de vue (vidéo)

La correction d’exposition EV

L’approximation de la capacité disponible sur la carte SD (en nombre de photos / durée de vidéo) Le format de fichier image / La résolution vidéo

A droite de ce bandeau, le pictogramme AE indique si l’exposition automatique est active et verrouillée.

Si l’on est en mode M (manuel), le symbole est grisé.

Si l’on est en mode AE (exposition automatique), ce symbole devient un bouton actif qui permet de verrouiller l’exposition ou de la corriger directement à l’écran.

On passe d’un mode AE à l’autre en le tapotant. Le pictogramme change de couleur :

En bleu : l’exposition est verrouillée, c’est le programme qui la gère

En gris : elle peut être modifiée de façon interactive en plaçant son doigt sur l’écran Camera View

pour indiquer la zone de l’image pour laquelle l’exposition doit être calculée. Ceci permet de régler

l’expo pour le centre d’intérêt de l’image, alors que par défaut le programme la calcule au centre.

Tous ces paramètres de prise de vue sont analysés en détail dans la section correspondante.

L’histogramme de l’image cadrée par la caméra est affiché dans une petite fenêtre qui peut être déplacée où

on le veut en la tirant simplement avec le doigt (ou fermée en tapotant sur la croix).

L’histogramme représente la distribution des valeurs lumineuses dans l’image : à gauche, les tons les plus

sombres, à droite les hautes lumières. Cela permet de contrôler d’un seul coup d’œil qu’il n’y a pas de zones sous-exposées (qui sortiraient de la fenêtre à gauche) ou surexposées (qui dépasseraient le cadre à droite).

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4 PARAMÈTRES DE L’APPAREIL On y accède par l’icône symbolisant le quadcopter, en haut à gauche de l’écran Camera View.

DJI Go affiche alors le menu intitulé MC Settings (Paramétrage du multirotor) qui regroupe les

différentes rubriques concernant la « machine volante », c’est-à-dire l’appareil lui-même.

Maximum Altitude = Altitude de Vol Maximale

Il s’agit ici de l’altitude AGL (above ground level), relative au niveau du sol à l’endroit où va débuter le vol. DJI Go ignore l’altitude réelle du lieu au sens géographique du terme (mesurée à partir du niveau de la mer).

Par défaut cette altitude est réglée à 30 m. DJI Go connait également une altitude « réglementaire » qui est

censée être le plafond de vol officiellement en vigueur : dans cette version 2.4.x elle est de 120 m mais il se

peut que cette valeur change ultérieurement en fonction des contraintes réglementaires ou de la législation.

Le pilote a la possibilité de fixer une valeur de son choix entre 20 et 500 m (dans la v2.4.x). Si l’on entre une

valeur supérieure à celle que l’application considère comme réglementaire (400 pieds, soit environ 120 m)

un message d’avertissement s’affiche pour le signaler, mais n’interdit pas ce choix au pilote tant que

l’altitude reste inférieure à 500 m qui est le maximum absolu permis par DJI Go.

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Distance Limit = Eloignement Maximal

Ce bouton permet d’activer une limitation de distance (Maximum Flight Distance) au choix du pilote. On

peut ainsi limiter l’éloignement de l’appareil dans un rayon compris entre 15 et 500 m par rapport au point de départ du vol.

Si cette limitation n’est pas activée, la distance d’éloignement n’est pas contrôlée par l’application.

Beginner Mode = Mode Débutant

Ce bouton permet de sécuriser les débuts du pilotage en imposant une restriction d’enveloppe de vol qui

rassurera les débutants. Dans ce mode le périmètre d’évolution est restreint, ce qui est supposé limiter les ennuis si le pilote perd ses repères ou ses moyens : l’altitude AGL et l’éloignement sont limités à 30 m.

L’activation du mode Débutant affiche un message d’avertissement sur l’écran principal Camera View :

Gain & Expo Tuning = Réglages du Gain et de la Progressivité

Ce menu donne accès aux réglages fins permettant d’ajuster la façon dont l’appareil réagit aux commandes données par le pilote par l’intermédiaire des sticks, et son comportement général en vol.

Les valeurs par défaut sont adaptées à la plupart des pilotes et des situations de vol, mais certains voudront pouvoir adapter la réactivité des commandes à leur goût personnel. C’est à cela que servent ces réglages.

Si on modifie les valeurs par défaut, il convient de le faire avec précaution et progressivement car certains

paramètres changent considérablement le comportement en vol de l’appareil. Soyez prudent.

Progressivité des sticks (Expo)

Ce premier réglage influe sur la façon dont un mouvement physique du stick manœuvré par le pilote

est interprété de façon logique par le contrôleur de vol de l’appareil. Autrement dit, c’est un réglage

de la progressivité, de la souplesse avec laquelle le pilote commande son multirotor : petit mouvement - gros effet, ou bien ample mouvement - réaction progressive.

Trois réglages sont disponibles, qui agissent sur la progressivité des gaz (montée/descente de l’appareil),

celle du lacet (rotation de l’appare il sur lui-même), et enfin celle des déplacements dans le plan horizontal (l’appareil avance/recule, va vers sa gauche/vers sa droite).

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De gauche à droite : courbes de progressivité des gaz (throttle), du lacet (rudder), des déplacements avant-arrière/gauche-droite dans le plan horizontal.

L’axe des X figure la quantité de déplacement physique du stick, l’axe des Y la traduction logique de ce

déplacement par le contrôleur de vol de l’appareil.

La ligne pointillée correspond à une linéarité totale (absence de progressivité) : si le stick bouge de n%, le

moteur réagit de n%. Cette linéarité constante correspond à un facteur « expo » de 0,50.

La courbe bleue illustre une certaine progressivité dans l’interprétation du mouvement de stick : le

contrôleur de vol réagit plus lentement au début, en douceur, avant de rejoindre un comportement linéaire.

Par défaut, la valeur de progressivité est fixée à 0,40. On peut la modifier à son goût et la régler dans une

fourchette comprise entre 0,20 et 0,80. Pour ce faire on entre des valeurs numériques, ou on déforme la courbe avec le doigt directement à l’écran.

Réactivité (Sensitivity)

Cette série de réglages concerne la façon dont le contrôleur de vol pilote physiquement l’appareil :

tout en douceur, ou bien de façon plus agressive. Alors que la progressivité (expo) concerne la

finesse ou la fermeté des commandes que le pilote envoie au contrôleur de vol, la réactivité

(sensitivity) concerne l’inertie ou la vivacité avec laquelle le contrôleur interprète ces commandes et active les moteurs en conséquence.

On peut modifier la réactivité des mouvements de l’appareil dans trois domaines : les changements

d’attitude, l’intensité du freinage, l’amortissement du lacet.

La modification de ces valeurs est plus délicate que précédemment pour la progressivité des commandes. Ici

on agit directement sur la nervosité de l’appareil, sa réactivité aux commandes, et donc sur l’ensemble de

Progressivité maximale :

Avec une valeur de 0,20

il faut que le stick bouge

sensiblement pour avoir

un début d’effet sur les

moteurs.

Il en résulte le pilotage

le plus souple possible.

Progressivité minimale :

Avec une valeur de 0,80

un petit mouvement de

stick a tout de suite un

effet important sur les

moteurs.

Il en résulte un pilotage

beaucoup plus réactif.

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son comportement en vol. Une forte modification d’une ou plusieurs valeurs peut changer radicalement le tempérament de l’engin et réserver de grosses surprises lors du vol suivant. Là encore, la prudence s’impose.

Attitude : réactivité de l’appareil aux commandes de vol. Une valeur de 20% rend l’engin très mou, il réagit

avec une forte inertie. 100% est la valeur par défaut.

Brake : intensité du freinage, c’est-à-dire la rapidité avec laquelle l’appareil cesse son mouvement lorsque le

stick est relâché pour revenir au neutre. A 70% l’appareil prend son temps pour revenir au repos, à 130% il

stoppe ses mouvements avec brutalité (ce qui fatigue passablement motorisation et structure). La valeur par

défaut est de 100%.

Yaw End Point : amortissement du lacet. Cela permet de terminer la rotation de l’appareil sur lui -même avec

douceur, ce qui est essentiel lors de prises de vue vidéo pour que les mouvements de panoramique ou de

changement d’angle soient doux et progressifs au lieu d’être désagréablement brusques et heurtés. A 150%

(valeur par défaut) cet amorti est bien coulé et le lacet se termine en douceur alors qu’à 100% l’arrêt est plus rapide.

Équilibrage des gains (Gain Settings)

Ce dernier jeu de réglages est beaucoup plus délicat à manier, et à vrai dire on peut s’interroger sur

leur utilité pour le pilote. Ils agissent un peu comme ceux de réactivité ci -dessus, mais concernent

chacun des trois axes d’attitude (profondeur, roulis, lacet) ainsi que le collectif (montée/descente).

Et surtout, ils modifient le comportement de l’appareil sur chaque axe indépendamment.

Si ceci est peut-être agréable pour les pilotes très chevronnés qui veulent se faire une machine à leur

main, la liberté de modifier le comportement de l’appareil selon ces quatre axes est certainement

plus dangereux pour un pilote ordinaire - et plus encore pour un débutant - qui risque probablement de créer un paramétrage biscornu rendant son multirotor difficilement contrôlable.

Profondeur (pitch), roulis (roll), lacet (yaw) et collectif (vertical) peuvent être ajustés individuellement entre

80% et 120% de la valeur par défaut.

DJI prend soin d’ajouter cet avertissement :

« Ces valeurs ne devraient être modifiées que par des utilisateurs chevronnés seulement. Tout

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changement affectera l’attitude de vol de l’appareil et sa réaction aux commandes. Ne faites des modifications qu’avec la plus extrême prudence ».

On ne saurait être plus clair.

Advanced Settings = Réglages Avancés

Ce menu permet le paramétrage des modes de vol avancés, ainsi que des options de sécurité en cas de perte de la liaison entre la radiocommande et l’appareil et les conditions de retour automatique à la base.

Enable Multiple Flight Mode = choix du mode de vol

Ce bouton permet d’accéder au choix du mode de vol, et active le commutateur à 3 positions P-A-F

situé au coin gauche de la radiocommande (par défaut, il n’est pas en fonction).

Une fois cette option activée, le pilote peut choisir de voler avec ou sans l’aide des satellites et des

capteurs de position, et accéder aux modes de vol « intelligents » du quadcopter.

Enable IOC = modes de vol intelligents

Ce bouton active le contrôle intelligent de l’orientation de l’appareil, en conjonction avec la position

F du commutateur ci-dessus. Dans ces modes on peut redéfinir les axes de déplacement par rapport

à l’orientation de l’appareil, et programmer des évolutions gérées ensuite automatiquement.

Reset IOC

Ce bouton remet à zéro les paramètres de vol intelligent : les axes sont ramenés à leur orientation par défaut et les évolutions programmées effacées de la mémoire du contrôleur de vol.

Failsafe Mode = retour de sécurité

Accès au paramétrage de l’altitude du vol de retour de sécurité à la base. Ce vol de retour peut être

déclenché par le pilote à l’aide du bouton spécialisé de la radiocommande, ou automatiquement par

l’appareil lorsque son autonomie devient limite ou en cas de perte de la liaison radio.

Le pilote fixe ici l’altitude qu’il considère suffisante pour que l’appareil puisse revenir à sa base en

toute sécurité, c’est-à-dire en volant au-dessus de tout obstacle qu’il pourrait rencontrer lors de ce

retour direct, et ce quelle que soit sa position en vol lorsque ce retour de sécurité est déclenché.

La plus grande attention doit donc être apportée au choix de cette altitude, en tenant compte avant

le décollage de tous les obstacles qui pourraient être rencontrés pendant le vol qui suivra : le pilote

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peut les éviter pendant qu’il a le contrôle des évolutions de l’appareil, mais lorsque celui -ci entame

un retour de sécurité il monte à l’altitude fixée puis vole aveuglément tout droit vers la base. Il doit

donc être suffisamment haut pour passer au-dessus de tout obstacle rencontré en chemin. Cette altitude est mesurée par rapport au point de départ du vol (home point, point de base).

RC Signal Lost = en cas de perte de liaison radio

Le pilote a le choix entre trois possibilités au cas où la liaison serait perdue entre la radiocommande

et l’appareil au cours du vol :

Retour à la base (return to home) auquel cas l’appareil va entamer un retour de sécurité en

commençant par rejoindre l’altitude fixée vue au paragraphe précédent

Atterrissage (landing) : l’appareil va descendre se poser là où il se trouve

Vol stationnaire (hover) : il va rester immobile là où il est (tant que la liaison n’est pas rétablie, et tant qu’il lui reste de l’énergie).

Outre ces paramètres de vol et de sécurité, on trouve dans la seconde partie du menu Advanced Settings des fonctions accessoires :

Enter Flight Data Mode = transfert des données de vol

L’application indique alors de connecter le multirotor à l’ordinateur par un

câble USB pour pouvoir exporter les enregistrements de données de vol. Ces données pourront ensuite être analysées à l’aide de divers outils.

L’appareil devra ensuite être redémarré pour sortir de ce mode.

Format data recorder = effacement de l’enregistreur de données de vol

L’application signale que ce formatage effacera toutes les données de vol présentes dans la mémoire de l’appareil.

Elle conseille de réaliser d’abord une sauvegarde de ces données à toutes fins

utiles, par la procédure précédente.

Enfin les deux dernières options commandent les feux de position et l’acti vation du système de positionnement visuel :

Turn on arm’s LED light = allumage des feux de position

Ils sont allumés par défaut, mais on peut les éteindre par ce bouton. Cela présente un intérêt quand

ces feux provoquent un halo visible à l’image, par exemple lors de prises de vue au crépuscule ou de nuit.

Enable Vision Positioning System = activation du positionnement visuel

Permet d’utiliser ou de désactiver le VPS. Ce système utilise deux caméras et un sonar pour stabiliser

le positionnement de l’appareil en l’absence de signaux GPS/Glonass, ce qui est surtout utile lors de

vols à l’intérieur de bâtiments.

La désactivation du VPS permet une petite économie d’énergie et donc de gagner un peu plus d’autonomie de vol.

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Sensors = capteurs

Cet écran affiche les données recueillies par les capteurs de l’IMU (Inertial Measurment Unit) qui

permettent de contrôler l’attitude de l’appareil dans l’espace. Cette centrale inertielle combine un accéléromètre 3 axes, un capteur de vélocité angulaire 3 axes, et un altimètre barométrique.

L’IMU est complétée par le compas (ou boussole) qui mesure l’orientation de l’appareil par rapport au champ magnétique terrestre.

La précision des données mesurées par l’IMU et le compas est essentielle au contrôle de l’attitude du drone

dans l’espace, notamment lorsqu’on ne dispose pas (ou plus) de l’assistance satellitaire ou bien que le VPS est inopérant. Il incombe donc au pilote de vérifier la validité des données affichées par les capteurs.

Dans l’exemple ci-dessus l’appareil est immobile au sol. L’accélération angulaire mesurée par le gyroscope

est nulle, l’accélération linéaire mesurée par l’accéléromètre est quasiment nulle sauf verticalement (1G) .

Les valeurs 0 et 1 figurant dans les cases Mod sont donc parfai tes. Si cela n’était pas le cas il faudrait procéder à une vérification ou à un réétalonnage de l’IMU, et l’application le signalerait.

Les données du compas sont correctes (pas d’erreur signalée). Dans le cas contraire, DJI Go demanderait que le compas soit ré-étalonné.

IMU Calibration = étalonnage de l’IMU

Check IMU :

ce bouton déclenche la vérification de l’état de la centrale inertielle.

L’opération dure de quelques secondes à quelques minutes , selon la

température ambiante. Si elle est inutile, l’application le signale.

IMU Calibration :

déclenche l’étalonnage de la centrale inertielle. Il est impératif que

l’appareil reste complètement immobile, à l’écart de toute vibration

et parfaitement horizontal pendant tout le processus, sous peine de

devoir tout recommencer. L’avancement de l’opération est affiché sur une barre de progression.

L’étalonnage de l’IMU devra impérativement être réalisé après toute intervention sur le matériel (appareil

ou nacelle) ainsi qu’après toute mise à jour ou changement de version du micro-logiciel (firmware) de l’appareil ou de la radiocommande.

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5 PARAMÈTRES DE LA RADIOCOMMANDE On y accède par l’icône symbolisant la radiocommande, en haut de l’écran Camera View.

DJI Go affiche alors le menu intitulé RC Control Settings (Paramétrage de la RC) qui regroupe les

différents réglages du boîtier de pilotage et de ses commandes.

Gimbal Wheel Speed = Vélocité de la Nacelle

Il s’agit ici du réglage de la vitesse d’inclinaison de la nacelle, qui est commandé à l’aide de la molette de gauche sur la tranche du boîtier de la radiocommande.

Selon que le curseur sera réglé sur Fast ou sur Slow, l’inclinaison de la caméra se fera plus ou moins vite. Plus

le mouvement sera lent et progressif, plus le rendu vidéo sera cinématique. En photo, c’est sans importance.

RC Calibration = Etalonnage des Commandes

Cet écran donne accès à l’étalonnage de la course des sticks gauche et droit, et de la molette de la nacelle représentée sur la barre inférieure. Au repos, toutes ces commandes affichent 0% de déplacement.

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On accède à l’étalonnage par le bouton Calibrate en bas de l’écran.

Avant de commencer il faut laisser les sticks au repos, maintenus centrés par leurs ressorts de rappel.

Ne pas toucher non plus à la molette de la nacelle, centrée elle aussi par son ressort.

On démarre avec le bouton Start . Note : le multirotor doit être hors tension pour calibrer la RC.

L’application recommande de suivre scrupuleusement les instructions, sous peine de réaliser un mauvais

étalonnage. On valide par le bouton OK .

Il faut ensuite bouger les sticks dans toutes les directions possibles, à fond de course, et plusieurs fois. Même opération répétée pour la molette, que l’on doit faire rouler dans un sens et dans l’autre.

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L’étalonnage consiste à ce qu’en butée les valeurs affichent 100% dans toutes les directions et 0% en position de repos. Le déplacement des commandes est affiché en bleu au cours de l’opération.

Une fois les sticks et la roulette ainsi manœuvrés on termine l’opération avec le bouton Finish . L’étalonnage

des commandes est alors terminé, la radiocommande bipe pour le signaler.

Stick Mode = Configuration des Sticks Le menu Master Stick Mode permet au pilote de choisir la disposition et l’affectation des commandes de vol

par l’intermédiaire des sticks. Le mode le plus fréquemment usité est le Mode 2 (Gaz et Lacet à main gauche, Profondeur et Roulis à main droite), mais chacun est libre de ses préférences.

Si vous avez déjà acquis des habitudes différentes, il est préférable de les conserver. Mais si vous volez un

jour avec l’appareil de quelqu’un d’autre, assurez-vous toujours avant de décoller que sa radiocommande

est configurée dans le mode qui vous est familier !

Si vous débutez dans le pilotage des appareils radiocommandés, préférez le Mode 2 car c’est celui que vous rencontrerez le plus souvent parmi les autres amateurs de multirotors.

Vous avez accès par tapotage aux trois modes standardisés, mais vous pouvez aussi créer votre propre configuration de commandes en choisissant le mode Custom.

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Dès que l’on change la configuration des commandes ou que l’on créée un mode personnalisé, l’application affiche un message d’avertissement rappelant qu’il convient de choisir un mode familier au pilote.

Dans le cas où l’on créée un mode personnalisé, DJI Go présente un écran qui permet de fixer l’affectation des axes de commande à chacun des deux sticks selon les préférences du pilote.

La manipulation n’est pas des plus intuitives, voici comment procéder :

Il faut tirer avec le doigt chacune des 8 flèches depuis sa case au centre de l’écran, et aller la déposer dans l’une des cases disponibles de l’un des sticks.

On peut même inverser l’ordre « logique » et mettre le bas en haut ou la droite à gauche et parvenir à une configuration complètement illogique (et inutilisable !) comme celle-ci-dessous.

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Il vaut mieux ne pas tenter de voler avec les affectations de ce mauvais exemple, à moins d’avoir soi -même

une configuration neuronale particulièrement déficiente (ou être absolument surdoué) …

Une fois les erreurs corrigées et toutes les directions affectées, on valide par le bouton Save .

C1 – C2 : Personnalisation des Boutons

La radiocommande est équipée sur sa face inférieure de deux boutons permettant d’accéder directement à des fonctions sans passer par les menus à l’écran. Les actions associées à ces boutons sont personnalisables.

Face à chaque bouton C1 et C2 une case affiche la fonction qui lui est actuellement

attachée, et à laquelle il donne un accès direct.

Par défaut C1 et C2 pointent sur : Camera Setting (réglages de la caméra).

En posant le doigt sur la case, on ouvre la liste des fonctions qu’il est possible

d’affecter à un bouton. Ce sont les suivantes (*) :

Camera Setting = réglages de la caméra Une pression sur le bouton donne accès aux réglages de la caméra (voir plus loin)

Camera Forward = redressement de la nacelle

Une pression remet instantanément la nacelle en position horizontale, la caméra visant droit devant.

Une seconde pression la place en position verticale, regardant droit dessous.

Switch Gimbal Mode = mode de suivi de la nacelle

Bascule entre les deux modes de stabilisation de la nacelle : FPV (nacelle fixe, s’incline avec l’appareil pour une vue subjective) ou Follow (nacelle stabilisée à l’horizontale pour une vue cinématique) .

Switch GS/FPV = affichage principal

Bascule l’affichage principal entre l’écran Camera View (FPV, first person view) et l’affichage de la carte (GS, ground station).

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Clear Flight Route = abandon du suivi de route

Remet à zéro le « plan de vol » précédemment mémorisé et cesse de suivre la route tracée.

L’appareil repasse en mode de pilotage normal.

Battery Info = affichage de l’état de la batterie Affiche en plein écran l’état détaillé de la batterie et les informations d’autonomie restante.

* Note : Avec la publication des mises à jour de DJI Go de nouvelles fonctionnalités apparaissent, parfois pour

certains matériels spécifiquement. Dernièrement, l’Inspire 1 s’est vu ajouter une fonction de redressement de

l’horizontalité de la nacelle avec un quadrillage comme guide (appui long sur C2). Les Phantom aussi, par

appui sur C2 + enfoncement de la molette de droite. Avec la sortie de nouvelles versions il est vraisemblable

que l’éventail de ces raccourcis continuera d’évoluer.

Linking Remote Controller : Appairage de Radiocommande

Ce menu permet de réaliser l’association entre la radiocommande et le multirotor. Ceci est nécessaire lors

d’un changement de matériel, l’ajout d’une seconde RC (cas de l’Inspire 1) ou dans toute situation où les matériels ne se reconnaîtraient plus l’un l ’autre.

L’application demande

confirmation de

l’association d’une nouvelle fréquence

On a alors 1 minute

pour actionner le

bouton de fréquence sur l’appareil.

Sur le Phantom 3 ce bouton très discret est situé au fond d’un trou

sur le côté droit du module FPV.

Il faut disposer d’une fine tige pour pouvoir l’actionner, comme un

trombone de bureau par exemple.

Lorsque c’est fait et que l’appairage est réalisé la diode voisine - qui clignotait en rouge - passe au vert fixe.

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6 PARAMÈTRES DE LA LIAISON VIDÉO On y accède par l’icône portant les lettres HD symbolisant la liaison de retour vidéo entre

l’appareil et sa radiocommande, en haut de l’écran Camera View. DJI Go affiche alors le menu

intitulé Image Transmission Settings (Paramètres de liaison vidéo) qui regroupe les informations

sur l’état de celle-ci ainsi que les paramètres de choix disponibles pour le canal utilisé et le débit de la liaison vidéo en relation avec la portée de celle-ci.

Voici comment se présente l’écran pour le Phantom 3 Advanced :

On y voit les 8 canaux utilisables pour la liaison de retour d’image, et leur qualité. En rouge, un canal instable

trop encombré ne sera pas utilisé. En vert, les canaux utilisables. Et en bleu, le canal actuellement utilisé.

Sur d’autres modèles (Phantom 3 Professional et Inspire 1), l’écran est plus complet :

On y retrouve le même graphique représentant les canaux, mais on peut aussi choisir un canal spécifique pour la liaison retour, et la bloquer sur celui-ci (bouton Channel).

Notez toutefois dans un environnement peuplé (à proximité d’une ville par exemple)

l’encombrement de la bande radio 2.4 GHz dite libre (utilisée entre autres par les

signaux Wi-Fi) est extrêmement variable, et qu’un canal affiché comme stable au

moment du choix peut devenir soudainement saturé quelques instants après. DJI Go le détecte et jongle continuellement pour choisir le meilleur canal.

Enfin, on peut choisir le débit de la liaison vidéo de retour : plus celui-ci est élevé plus l’image de contrôle

sera de bonne qualité, mais plus la portée efficace sera courte.

Inversement, un débit plus faible donnera une image de moins bonne définition mais permettra de maintenir le contrôle visuel du pilotage et de la prise de vues à une plus grande distance .

Note 1 : Cette qualité d’image est celle du retour visuel et n’influe aucunement sur celle de l’enregistrement Note 2 : La distance affichée par l’application est simplement indicative, ce n’est pas une garantie de portée.

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7 PARAMÈTRES DE LA BATTERIE On y accède par l’icône symbolisant la batterie, en haut de l’écran Camera View. DJI Go affiche

alors le menu intitulé Aircraft Battery (Batterie de l’appareil) qui regroupe les informations sur l’état de celle-ci et les différents paramètres choisis pour la gestion de l’énergie.

Critical Battery Warning = alerte de seuil critique

Permet de fixer le seuil de charge résiduelle minimal au-dessous duquel le vol doit être interrompu.

Si l’appareil est en vol à ce moment, il effectuera la manœuvre d’urgence appropriée : retour à la base s’il lui reste assez d’énergie pour le faire, sinon il se posera.

Low Battery Warning = alerte de batterie faible

Affiche le niveau de décharge à partir duquel le pilote choisit d’être alerté afin de pouvoir organiser sereinement la suite et la fin de son vol.

Flight Time = durée d’utilisation en vol Indique le temps total pendant lequel la batterie en service a effectivement volé.

Voltage = tension

Affiche la tension actuelle de la batterie en service.

Remaining Power = charge résiduelle Indique le niveau d’énergie restant dans la batterie en service.

Total Capacity = capacité de la batterie

Affiche la charge maximale que la batterie en service peut emmagasiner, variable en fonction de son

âge, de son degré d’usure, de sa température et d’autres facteurs encore.

Temperature Indique la température interne de la batterie en service.

Les quatre éléments affichés au-dessous de ces informations représentent les quatre cellules de la batterie,

avec leurs tensions internes respectives. Cela permet de vérifier qu’il n’y a pas de déséquilibre important entre les cellules car, si c’était le cas, cette batterie devenue peu fiable devrait être retirée du service.

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Battery Life = espérance de vie de la batterie

Indique l’état de santé de la batterie en service tel qu’il est estimé par son circuit de contrôle intégré.

Au fur et à mesure de ses utilisations successives, ce taux initial de 100% quand la batterie est neuve

baisse progressivement.

Times charged = nombre de recharges

Affiche le nombre de fois où la batterie en service a été rechargée en mode maintenance, c’est -à-

dire déchargée jusqu’à 8% de sa capacité puis rechargée à son maximum. Cette procédure est celle

recommandée pour assurer la meilleure préservation dans le temps des performances des batteries LiPo (voir la notice accompagnant chaque Intelligent Flight Battery).

Show Voltage on Main Screen = afficher la tension sur l’écran principal

Ce bouton permet d’afficher la tension résiduelle (en plus du pourcentage de charge résiduelle) sur

l’écran principal Camera View au cours du vol.

Time to Discharge = délai avant décharge

Affiche le nombre de jours à courir avant que le contrôleur intégré de la batterie intelligente entame

un processus de décharge lente.

Une batterie LiPo ne devant pas être conservée chargée si elle n’est pas utilisée,

cette décharge automatique a pour but de la préserver.

Par défaut cette option est réglée sur 10 jours, délai après lequel la batterie va

entamer sa décharge pour descendre à 50% environ de sa tension maximale et

rester stockée dans les meilleures conditions.

On peut choisir un délai plus court dans la liste déroulante qui s’affiche.

History Status = historique

Donne accès à un état récapitulatif de la vie de la batterie en service, listant éventuellement les

dysfonctionnements ou défaillances constatés au fil du temps. Le contrôleur intégré à l’IFB les

mémorise par sécurité et on dispose ainsi d’un carnet de santé indiv iduel pour chaque batterie.

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8 PARAMÈTRES DE LA NACELLE On y accède par l’icône symbolisant la nacelle, à partir de la liste des menus en haut à droite de

l’écran Camera View. DJI Go affiche alors le menu intitulé Gimbal qui regroupe les paramètres

d’utilisation et de calibration de la nacelle suspendue supportant et stabilisant la caméra.

Gimbal Mode = asservissement de la nacelle

Cette option permet de choisir le comportement de la nacelle stabilisée. Deux modes sont possibles :

Mode Follow : la nacelle conserve sa stabilisation horizontale pour favoriser la prise de vues

Mode FPV : la nacelle suit l’attitude de l’appareil, s’inclinant avec lui, procurant au pilote une vue subjective des mouvements de son multirotor.

Camera Forward/Down = bascule de la caméra

Ce bouton est une bascule qui permet de ramener à tout moment et alternativement la caméra en

position horizontale (vision droit devant) ou en position verticale (vision droit dessous).

Adjust Gimbal Roll = ajustement du roulis de la nacelle

Permet de corriger à tout moment l’horizontalité de la caméra en ajustant légèrement l’inclinaison

latérale de la nacelle stabilisée, à l’aide des touches + et – affichées à l’écran.

Cette fonction est encore plus

directement accessible à l’aide du

bouton inférieur C2, en

combinaison avec la molette de

droite dont la rotation permet

d’ajuster l’horizontalité de la

nacelle pour corriger un éventuel

défaut d’inclinaison, et ce sans devoir retirer les mains des sticks.

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Gimbal Auto Calibration = auto-ajustement de la nacelle

Cette opération réajuste automatiquement l’horizontalité de la

nacelle supportant la caméra.

A la différence de la précédente elle doit se faire au sol, l’appareil

étant immobile et parfaitement horizontal.

Rien ne doit entraver la liberté de mouvement de la nacelle, ce que l’application demande de valider avant de commencer.

Advanced Settings = paramètres avancés

Ce menu permet de définir jusqu’à trois modes de fonctionnement de la nacelle stabilisée et de sa caméra.

Le pilote peut ainsi rappeler différentes configurations préférentielles adaptées par exemple à de conditions de prise de vues variées : photographie, vidéo, réalisation de panoramiques, diffusion de flux etc.

Pour accéder à ces trois modes personnalisés, on utilise le présent menu. Mais on peut aussi associer ce

choix aux boutons C1 et C2. Par défaut, en utilisation normale, c’est la Configuration 1 qui est active.

Pour chacune des configurations, les paramètres disponibles sont les suivants :

Gimbal Pitch = vitesse d’inclinaison de la nacelle

Permet de fixer entre 0% et 100% la rapidité avec laquelle la caméra monte et descend lorsque on la

commande à l’aide de la molette de la radiocommande. A 0% la nacelle reste immobile, à 100% elle

s’incline à sa plus grande vitesse. Par défaut cette valeur est réglée sur 50%.

Gimbal Pitch Limit = extension d’inclinaison

Ce bouton débloque ou interdit le relevage de la nacelle au-dessus de l’horizontale, d’un angle

maximal de 30°. Cette extension de la course verticale est utile pour regarder au-dessus de l’appareil

lorsqu’une manœuvre l’exige ou dans certaines prises de vues . En revanche sous cet angle les hélices deviennent visibles dans le champ de la caméra. Par défaut cette extension n’est pas activée.

Gimbal Yaw Synchronous Follow = suivi du lacet par la nacelle

Cette option permet à la nacelle d’accompagner (ou pas) le mouvement de lacet de l’appareil. Elle

ajoute une certaine inertie au mouvement, rendant le pivotement du champ de vision beaucoup plus

souple et la prise de vue plus cinématique. Même avec un opérateur chevronné la rotation de

l’appareil par la commande au stick est toujours assez brusque, et cette option permet d’amortir ce

mouvement de lacet pour obtenir une vidéo plus fluide et agréable. En revanche elle ne présente aucune utilité particulière lors de prises de vues photographiques.

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Gimbal Pitch Smooth = progressivité de l’inclinaison

Ce réglage fixe l’amortissement (accélération et décélération progressives) du mouvement

d’inclinaison de la nacelle, fluidifiant ainsi les mouvements verticaux de la caméra. Fixée par défaut à 5 sur une échelle de 0 à 30, cette progressivité est inutile en photographie.

Reset All Settings = retour aux réglages par défaut

9 AUTRES PARAMÈTRES On y accède par cette icône, à partir de la liste des menus en haut à droite de l’écran Camera

View. DJI Go affiche alors le menu intitulé Other (Autres) qui regroupe divers paramètres généraux et utilitaires non directement liés au pilotage ou la manipulation de l’appareil.

Units = Unités Units of Measurment = unités de mesure

En Europe continentale, on utilise le système métrique. Dans la plupart des pays anglophones, la norme est le système impérial en pieds, yards et miles.

Maps = Cartographie

Calibrate Map Coordinates et Enable Amap Ces options concernent uniquement l’utilisation en Chine continentale, on les désactive donc.

Show Flight Route = afficher la trajectoire du vol

Permet d’afficher la route déjà effectuée sur la carte de l’écran principal. Ce la peut servir de guide si par exemple on désire rentrer en suivant exactement le même chemin qu’à l’aller.

Clear Flight Route = effacer la route L’application demande confirmation avant de procéder à l’effacement de l’itinéraire.

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Video Cache = Cache Vidéo

Cache locally when recording = mémoriser dans la RC pendant l’enregistrement

Ce bouton active ou inhibe l’enregistrement du retour vidéo dans la mémoire de la tablette attachée

à la radiocommande, lorsque l’opérateur procède à une prise de vue. Cet enregistrement de plus

basse définition ne se substitue pas à celui qui est fait en haute définition dans la carte mémoire de

l’appareil.

La fonction de ce cache est comparable à celle de l’enregistreur d’une « boîte noire » : il conserve

une trace du vol (même si l’appareil est perdu dans un crash, maigre consolation).

Auto Clean-up Video Cache = vidage automatique du cache vidéo

Ce bouton active le vidage automatique dudit cache de façon à ce qu’il ne dépasse pas 2 Go et ne

sature pas la mémoire interne de la tablette attachée à la radiocommande. Si ce vidage est activé,

seuls les derniers 2 Go (au maximum) d’enregistrement du retour vidéo seront conservés.

Clean Video Cache = vider le cache vidéo

Efface manuellement le cache vidéo. L’application demande confirmation avant de procéder.

Other = Divers

Live Streaming = diffusion directe

Ce bouton active la diffusion en direct de la prise de vue. Les paramètres de diffusion doivent avoir

été préalablement définis dans le compte DJI de l’opérateur. Cette option nécessite une connexion 4G conséquente sur le lieu de vol. Elle est évidemment inactive par défaut.

About = à propos…

Affiche les informations de version du logiciel d’application DJI Go, ainsi que du firmware de

l’appareil et de celui de la radiocommande.

Website Ce bouton ouvre le site web de DJI, sous réserve de disposer d’une connexion internet.

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II - LE CONTRÔLE DE LA PRISE DE VUE

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DJI Go contrôle tous les paramètres de la prise de vue, en photographie comme en vidéo. C’est d’ailleurs la

seule interface dont dispose l’opérateur, aucun réglage physique n’étant disponible sur l’appareil lui-même.

En complément des réglages effectués avec DJI Go, la radiocommande est munie des commandes physiques

(molettes et boutons) permettant de réaliser la prise de vue : orientation de la caméra, déclenchement de la photo ou de la séquence filmée, et accessoirement visionnage et tri des images réalisées.

L’inspire 1 et l’Osmo peuvent être équipés de caméras diverses, aussi est-il hors de propos d’en discuter les

caractéristiques ici. Les Phantom Advanced et Professional sont quant à eux équipés d’une caméra identique

sur les deux modèles, leur différence résidant dans le logiciel intégré qui pilote cette caméra. En substance, le Phantom Pro peut filmer de la vidéo 4K, alors que la version Advanced est limitée à un format 2,7K.

Les deux versions de cette caméra embarquent l’excellent capteur Sony Exmor au format 1/2.3" d’une

résolution de 12 M de pixels. Ce capteur performant équipe également un grand nombre d’appareils photo

numériques compacts de qualité des meilleurs fabricants du marché.

La dynamique étendue de ce capteur lui permet de reproduire une large plage de luminosité, ce qui le rend particulièrement bien adapté à la prise de vue aérienne.

La caméra possède un objectif à focale fixe de type (très) grand-angle (champ de 94°) équivalent à un 20mm

classique, d’une ouverture fixe assez lumineuse (f/2.8). Cet objectif est dépourvu de mécanisme de mise au

point et de diaphragme, la combinaison de la taille du capteur et du grand angle lui donnant une profondeur de champ qui permet de s’affranchir de la mise au point tout en conservant une netteté d’image suffisante.

La caméra est capable de produire des photographies standard JPG mais aussi des fichiers bruts (raw) au

format universel DNG, qui rendent possible un post-traitement évolué pour des résultats de haute qualité.

L’optique est protégée par un filtre UV amovible. Il existe une grande variété de filtres adaptables à l’objectif

de cette caméra, aussi bien d’origine DJI que proposés par plusieurs fournisseurs tiers. Les plus utiles en

prise de vues aériennes sont les filtres de densité neutre, graduels ou unis, fixes ou variables, et les filtres

polarisants. Bien que leur utilisation sorte du cadre du présent manuel, leur présence complète de façon judicieuse les réglages proposés par l’application DJI Go et sera évoquée le cas échéant par la suite.

NOTE :

Les Phantom, l’Inspire et l’Osmo étant essentiellement destinés à la prise de vue, l’application DJI Go est

riche de fonctionnalités dans ce domaine. Toutefois leurs utilisateurs ne sont pas toujours, au départ, très au

fait des techniques photographiques ou cinématographiques. On trouvera donc ici, autant que possible, des éclaircissements expliquant l’utilité des divers réglages rencontrés et leur influence sur les résultats obtenus.

Mais avant d’en faire le tour, et s’il n’y avait qu’une chose essentielle à retenir, c’est celle -ci : photographier

ou filmer consiste à capturer de la lumière. Comme l’œil humain, le capteur a une sensibilité étendue mais

limitée. Tout l’art de la prise de vue consiste à exploiter au mieux cette plage de sensibilité du capteur,

qu’on appelle sa dynamique, pour capturer le maximum de détails dans les ombres comme dans les hautes lumières. Quasiment tous les réglages de prise de vue concourent à cet objectif.

DJI Go offre pour ce faire un outil irremplaçable : l’histogramme de l’image. Il permet de visualiser d’un seul

coup d’œil ce que les réglages adoptés donnent à saisir au capteur. Cette courbe des lumières de l’image, on

doit s’efforcer qu’elle remplisse tout l’histogramme, sans en perdre ni dans les tons les plus sombres ni dans

les plus clairs. Quand les réglages de la prise de vue permettent d’inscrire tous les niveaux de luminosité à

l’intérieur de l’histogramme, on est assuré d’avoir saisi tout ce que l’appareil peut capter pour produire

l’image la plus riche d’informations et la plus à même de reproduire la réalité.

Quitte à l’interpréter ensuite à son goût, en post-traitement ou en post-production.

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1 LE MENU PHOTO Dans le bandeau vertical de droite de l’écran principal sont affichés tous les accès au contrôle de la prise de vue, à commencer par le bouton Menu, qui ouvre la fenêtre ci-dessous :

Cette première fenêtre donne ensuite accès aux paramètres concernant la photographie, la vidéo, et des réglages généraux. Commençons par les paramètres du mode Photo, listés dans le premier volet.

Shooting mode = Mode de Prise de Vue Ce sous-menu permet de choisir le type de déclenchement photo parmi cinq modes disponibles :

Single Shot = image unique

Le déclenchement prend une seule photo.

Burst Mode = mode rafale

Le déclenchement prend

une série de clichés en

rafale, selon la quantité

définie (3, 5 ou 7).

Le but est de saisir dans

cette série une image

meilleure que les autres qui sera retenue (prises de vues d’action ou scènes changeant rapidement) .

HDR = dynamique étendue

(high dynamic range)

La caméra capte plusieurs

valeurs d’exposition pour

une même scène et les

combine automatiquement

en une seule image pour tenter de produire un cliché à dynamique élargie.

AEB = exposition décalée

(auto exposure bracketing)

La caméra prend plusieurs

clichés d’une même scène

avec différentes valeurs

d’exposition, dans le but

de maximiser les chances

de saisir la meilleure exposition possible, ou pour

recombiner ensuite ces images en post-traitement.

Le nombre d’images (3 ou 5) et le décalage d’exposition sont choisis par l’opérateur.

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Timelapse = prise de vue séquentielle

La caméra prend des clichés espacés par des intervalles dont la durée est définie par

l’opérateur (5s, 7s, 10s, 20s ou 30s).

Cette technique permet de capturer une scène à intervalles donnés, mais c’est aussi

le moyen d’obtenir, après assemblage des photos en une séquence continue, une

pseudo animation vidéo procurant un rendu accéléré à ultra-accéléré de la scène.

Image size = proportions de l’image Il est possible de choisir le rapport largeur/hauteur de la photographie entre :

- 4:3 qui sont les proportions classiques des photos d’appareils compacts

(ce qui donnera une image de 4000 x 3000 pixels, soit 12 Mpix)

- 16:9 qui sont les proportions des téléviseurs et de la plupart des moniteurs

(ce qui donnera une image de 4000 x 2252 pixels, soit 10 Mpix)

Image format = format de fichier

Ce choix détermine la forme sous laquelle le fichier image sera enregistré sur la

carte SD. Trois formats de fichier sont disponibles :

RAW : format de données brutes, mémorisant l’image telle qu’elle a été saisie par le

capteur sans aucun traitement. Le fichier est enregistré dans le format DNG qui est

un standard lisible par toutes les applications de traitement d’image.

JPEG : format de données compressé, mémorisant l’image sous un volume plus

compact. Le fichier est écrit au format JPG, universellement reconnu.

JPEG+RAW : dans cette option l’image est enregistrée deux fois, sous les deux formats de fichier. L’intérêt de

la chose est d’avoir une image JPG qu’on peut immédiatement utiliser telle quelle (par exemple pour pouvoir

la partager sans la retravailler) et de conserver une image DNG intacte, non compressée, que l’on pourra

reprendre par la suite dans un logiciel de post-traitement pour en améliorer certains aspects (contraste, saturation, netteté, balance de couleurs etc).

En résumé, le choix du JPEG est la solution passe-partout, destiné à des images d’utilisation courante,

immédiatement exploitables, et qui prennent un minimum de place sur la carte mémoire.

Le choix du RAW est destiné à des images dont on veut pouvoir garder l a source intacte pour les retravailler. C’est le format préféré des photographes avertis, mais les fichiers sont sensiblement plus encombrants.

White balance = balance des blancs (JPEG)

Ce terme consacré est impropre puisqu’en réalité ce choix est destiné à ajuster la

tonalité des tons neutres d’une image. On devrait donc plutôt parler d’équilibrage

des gris.

Ce réglage est destiné à adapter le rendu des teintes à l’image pour gommer

l’influence de la couleur de la lumière. Autrement dit, à faire qu’un gris reste gris,

qu’il soit photographié sous la lumière chaude d’un après-midi d’été ou à l’ombre

des sapins un jour d’hiver sur un champ de neige.

La balance des blancs vise donc la fidélité du rendu des couleurs en diminuant l’influence de l’éclairage. On y

perd en ambiance, mais on normalise à peu près la valeur des couleurs. C’est surtout utile pour les photos

JPEG (image prise = image définitive). Rappelons qu’en RAW l’image est conservée telle qu’elle a été captée sans que ce réglage de balance intervienne : l’image reste intacte, sans correction de ses valeurs.

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Les réglages possibles sont les suivants :

Auto : la caméra procède à une évaluation automatique des gris selon ses références internes

Sunny : correspond à la lumière plutôt chaude d’un environnement ensoleillé Cloudy : convient à la lumière froide d’un ciel nuageux

et pour les vols en intérieur :

Incandescent : est destiné à la lumière très chaude des ampoules à incandescence

Neon : est réservé à l’éclairage des tubes fluorescents

auxquels s’ajoute un dernier mode non préréglé :

Custom : cette option ignore les préréglages standards et permet de choisir la

température de couleur de la source lumineuse principale.

La plage disponible va de 2.000°K à 10.000°K, ce qui couvre une gamme allant du

feu de cheminée à l’ombre

d’une forêt sous la neige ou le

flash de l’éclair d’un orage.

Style (JPEG)

Ce menu permet d’appliquer un profil particulier à l’image, en choisissant l’un des

trois préréglages proposés, ou en définissant un style personnalisé.

Ces réglages concernent la netteté, le contraste, et la saturation de l’image,

présentés en trois colonnes de gauche à droite.

Standard : aucune correction de ces trois paramètres

Landscape (paysage) : augmente netteté et contraste, pour une image plus piquée

Soft (doux) : diminue la netteté

Custom (personnalisé) : permet de fixer les corrections de son choix (de -3 à +3 pour chaque critère).

Ces réglages ne s’appliquent qu’aux images JPEG, les RAW restant par définition intactes et inchangées.

Color = Effet de Couleur (JPEG)

Cette liste permet d’appliquer à l’image une correction de tonalités, jouant sur la

balance entre ses composantes RVB, sa saturation, son contraste. Le but recherché

étant une interprétation « artistique » donnant à l’image un aspect qui diffère de la

simple réalité de la scène photographiée.

None : aucun changement

D-Log et D-Cinelike : donnent une image plus plate, imitant le rendu des rushes

d’étalonnage utilisés en cinéma

Quant aux autres styles (Art, Black&White, Vivid, Beach, Dream, Classic, Nostalgia) ils proposent des rendus

que chacun jugera plus ou moins intéressants selon ses goûts.

Ces réglages ne s’appliquent qu’aux images JPEG, les RAW restant par définition intactes et inchangées.

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2 LE MENU VIDÉO On y retrouve les mêmes menus que précédemment, mais qui présentent certaines différences propres à l’enregistrement vidéo.

Note : les menus communs à la photo et à la vidéo influent sur les deux modes à la

fois. On ne peut leur affecter séparément des réglages différents pour une même

rubrique (ex : balance de blancs, couleur, style). Tout changement fait pour la photo

s’applique à la vidéo, et réciproquement. Cette limitation impose donc d’être vigilant

lorsqu’on change de type de prise de vue au cours d’une même session.

Video size = Format de la Vidéo Ce sous-menu permet de choisir le format d’enregistrement vidéo. Le format se

caractérise par les dimensions de l’image et par la cadence de prise de vue.

Taille et vitesse varient selon le modèle de multirotor et de la caméra qui l’équipe.

Sur le Phantom 3 Advanced, les formats disponibles sont :

2.7K (image de 2704x1520 pixels) à 24, 25 ou 30 (29.97) fps (images/seconde)

1080p (image de 1920x1080) à 24/25/30 et 48/50/60 fps 720p (image de 1280x720) à 24/25/30 et 48/50/60 fps.

Le Phantom 3 Pro offre en plus deux formats 4K (4096x2160 à 24/25 fps et 3840x2160 à 24/25/30 fps).

Le choix des dimensions de l’image vidéo dépend de sa destination :

720p convient aux séquences ordinaires ou destinées à être directement mises en ligne

1080p est adapté au visionnage sur tous les écrans TV ou ordinateur, avec ou sans post-production

2.7K permet un meilleur rendu sur les périphériques munis d’un contrôleur graphique (ordinateurs

et certains téléviseurs évolués) ainsi que la possibilité de recadrage en post-production

« 4K » (16/9 UHD de 3840x2160 ou 17/9 DCI-4K de 4096x2160) : ces deux formats sont réservés aux

écrans capables d’afficher ces définitions d’image. Ils offrent aussi plus de possibilités de recadrage,

et peuvent même être directement ré-échantillonnés (car le 4K-UHD est proportionnel au 1080p).

Le choix de la cadence de prise de vue a une grande influence sur le rendu de la vidéo :

L’idée selon laquelle plus la vitesse est élevée plus fluide sera film est erronée. Comme dans un jeu

vidéo, des images trop nettes se succédant à haute vitesse donnent une impression de sautillement

et un rendu qui paraît artificiel. Le vrai cinéma fonctionne à 24 images/seconde. Les images sont un

peu moins piquées qu’à des cadences supérieures, mais le rendu est plus fluide et agréable à l’œil.

24 fps sera donc préférable pour obtenir un rendu cinématique.

25 fps est la moitié de la vitesse du standard européen PAL basé sur une fréquence secteur de 50 Hz.

30 fps est de la même façon la moitié de la cadence du NTSC américain (secteur à 60 Hz).

On peut aussi choisir d’adopter une vitesse double : 48/50/60 fps qui donnera une meilleure qualité lors de la post-production mais qui consommera deux fois plus de stockage sur la carte SD.

Note : Le choix d’une vitesse d’obturation élevée a une autre conséquence inattendue et indésirable. Les

caméras compactes comme celles de nos multirotors ne possèdent pas d’obturateur mécanique. Leur capteur

est exposé en permanence, et l’obturation est simulée par un balayage plus ou

moins rapide de l’image visée. Ce balayage vertical de l’image prenant « un

certain temps », si le sujet filmé bouge rapidement ou si la caméra se déplace

vite par rapport à la scène l’image sera déformée : en haut de l’image l’objet

sera à un endroit, mais quand le balayage arrivera en bas il sera déjà ailleurs, et

il nous apparaîtra distordu.

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Cet effet indésirable est connu sous le sobriquet de Jell-O effect en référence à cette marque de dessert gélatineux et tremblotant typiquement anglo-saxon.

Pour éviter cela, on peut ralentir le déplacement de la caméra.

Mais si c’est le sujet lui-même qui bouge (comme le rotor de

cet hélicoptère) le problème ne peut se régler qu’en laissant le

flou de mouvement gommer la déformation.

Même chose pour le passage des hélices dans le champ de

vision ou de leur ombre sur l’objectif de la caméra.

En vidéo une vitesse rapide (48/50/60 fps) est donc rarement

le meilleur choix à cause de ce problème. Il vaut mieux baisser

la cadence à 24/25/30 fps pour laisser le flou agir. En cas de luminosité trop forte, l’adjonction sur l’objectif d’un filtre neutre de densité adéquate permettra de la diminuer et de retrouver une cadence plus lente.

Video format = Format de Fichier

Permet de choisir entre deux types de conteneurs vidéo courants : MOV ou MP4.

Tous deux sont des formats compressés, très voisins d’un point de vue qualitatif.

(Les appareils DJI ne permettent pas de filmer en RAW sans compression).

Le choix du format se fera selon l’environnement préférentiel de chacun :

MOV a été développé au départ par Apple avec son lecteur QuickTime, et reste un

format propriétaire que les lecteurs ne reconnaissent pas toujours.

MP4 a au contraire été développé par un consortium de constructeurs pour devenir un standard du marché, et de ce fait il est plus largement répandu et reconnu par la totalité des logiciels.

NTSC/PAL = Standard Vidéo

Détermine le standard d’encodage de la vidéo, selon la norme européenne PAL ou américaine NTSC.

Quand on ne prévoit pas de retravailler la vidéo en post-production, la logique

indique de choisir le format correspondant à la zone géographique de diffusion. NTSC est basé sur les cadences 30 et 60 fps, alors que PAL utilise 25 et 50 fps.

Mais tous les logiciels de post-production acceptent indifféremment PAL et NTSC.

White balance / Style / Color On retrouve pour la vidéo les mêmes menus et options que précédemment pour la photo.

Il est important toutefois de noter que :

Le mode Auto pour la balance des blancs n’est pas le choix le plus judicieux lorsqu’on tourne en vidéo :

En effet, dans ce mode la caméra interprète en permanence l’image captée pour ajuster la balance. Ça peut

être très utile en photo, mais en vidéo lorsque le quadcopter et la nacelle bougent en permanence le

moindre changement de cadrage induit une réévaluation de la balance.

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La vidéo risque donc de présenter des variations de colorimétrie désagréables et impossibles (ou en tous cas

fastidieuses) à rattraper en post-production. Il est donc préférable choisir l’un des modes prédéfinis adapté à

la situation, ou de fixer manuellement une température de couleur qui restera constante pendant toute la session de prise de vue.

Le choix du Style revêt une importance particulière . Etant donné qu’il n’est pas possible de filmer en raw,

des valeurs trop élevées de la netteté, du contraste et de la saturation lors de la prise de vue seront difficiles

voire impossibles à corriger en post-production.

Si la séquence est filmée pour être visionnée et diffusée telle quelle, on peut adopter un style quelconque selon son goût.

Mais si les images sont destinées à s’inscrire dans un projet élaboré (donc à passer par une étape de post -

production) il convient d’enregistrer de la façon la plus neutre possible quitte à rehausser ces différents

paramètres au moment de l’édition.

On pourra alors adopter des réglages Custom très faibles : des valeurs de [-3 -2 -2] par exemple donneront

une vidéo apparemment plate et molle au sortir de la caméra mais qui pourra être accentuée librement en post-production. A l’inverse il sera difficile, voire impossible, de diminuer des valeurs excessives.

Le choix du paramètre Color est également crucial pour les mêmes raisons que précédemment. Si la vidéo

est destinée à être immédiatement mise en ligne, ou utilisée telle quelle, on peut choisir un effet de couleur

à son goût parmi les thèmes proposés.

Si en revanche la séquence s’inscrit dans un projet on doit adopter une approche conservatrice, sans en

rajouter dans les effets : les ajustements nécessaires se feront en post-production.

Les professionnels adoptent donc des profils qui peuvent paraître très plats et ternes, pour disposer d’une liberté ultérieure maximale. Les modes D-Log ou D-Cinelike sont donc préférables pour ces séquences.

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3 LES PARAMÈTRES GÉNÉRAUX Listés dans le troisième et dernier volet, on y trouve réunies :

- des options communes aux deux modes de captation,

- certaines autres propres à la vidéo, - ainsi que des commandes de gestion des fichiers, et de retour aux valeurs par défaut.

Show Histogram = Affichage de l’Histogramme

Provoque l’affichage en temps réel de l’histogramme de l’image saisie par la

caméra. Il est présenté dans une petite fenêtre flottante sur l’écran principal, que l’on peut déplacer à sa guise en la tirant avec le doigt.

L’histogramme illustre la distribution des tonalités vues par le capteur de la caméra, des plus foncées à gauche aux plus claires à droite.

Si les réglages de prise de vue sont trop sombres, l’image est sous-

exposée : la courbe de l’histogramme est ramassée dans sa partie

gauche, la partie droite est vide de hautes lumières, et certains tons

sombres sont perdus à gauche, en dehors du cadre.

C’est le cas dans cette image d’un paysage, nettement sous-exposée.

L’histogramme montre le déséquilibre de la répartition des tonalités :

toutes les valeurs sont enregistrées du côté « sombre », à gauche.

La moitié des capacités du capteur reste totalement inexploitée.

Si les réglages de prise de vue sont trop clairs, l’image est surexposée.

La courbe de l’histogramme s’inscrit dans sa partie droite, la partie

gauche n’enregistre pas de tons sombres. Certaines hautes lumières ne

sont pas enregistrées, elles sont « brûlées », écrêtées à droite en dehors

de la plage dynamique du capteur.

Cette image est elle aussi déséquilibrée, trop claire. Elle non plus n’utilise

pas toutes les possibilités offertes par la sensibilité du capteur qui reste par ailleurs inexploitée dans les valeurs sombres.

Lorsque les réglages sont corrects la courbe de l’histogramme est plus ou

moins centrée mais surtout elle ne sort pas du cadre, ni dans les ombres

ni dans les hautes lumières : les valeurs ne sont pas écrêtées, rien n’est

perdu, rien n’est « bouché » ni « brûlé », toutes les tonalités de la scène

sont capturées.

Pour autant la courbe n’occupe pas forcément toute la largeur du

graphique, car cela dépend de l’éclairage de la scène et du sujet cadré.

Ici par exemple les lumières un peu ternes de ce paysage arctique sous les nuages sont correctement saisies : le contraste est faible mais c’est la réalité du sujet.

L’avantage principal de l’histogramme c’est qu’il est dégagé des impressions subjectives qu’on peut avoir en

regardant l’image à l’écran : ce qui importe, c’est d’utiliser au mieux la dynamique du capteur et de ne laisser aucune valeur claire ou sombre être écrêtée, perdue à jamais.

Son autre avantage c’est qu’il est facilement lisible, même en plein soleil ou dans la pénombre, alors qu’il est

souvent difficile d’apprécier la qualité de l’image capturée au vu de celle affichée sur l’écran de la tablette.

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Ceci étant dit, il n’est pas obligatoire de toujours centrer la courbe, ni de

remplir toute la largeur du graphique. Il faut savoir préserver l’ambiance

de l’environnement au moment de la prise de vue : si la scène est ultra lumineuse ou mystérieusement sombre, l’image capturée doit le refléter.

C’est le cas par exemple pour cet autre paysage nordique photographié à

la tombée du jour. La courbe est déséquilibrée, car la scène est sombre :

c’est la caractéristique même d’un crépuscule. Et l’essentiel est préservé : presque aucune valeur n’est perdue dans les ombres.

Video Caption

L’activation de cette option ne provoque rien de visible lors de la prise de vue.

Mais elle crée un second fichier .SRT lié à l’enregistrement vidéo, qui mémorise une

série de paramètres du vol en synchronisme avec l’image (heure, coordonnées GPS,

altitude, etc). Ces données peuvent ensuite être affichées comme des sous-titres

superposés à la vidéo, à condition d’utiliser un programme de lecture capable de

prendre en compte le sous-titrage (par exemple le logiciel gratuit VLC).

Show Grid = affichage de la grille

Ce sous-menu permet de superposer à l’image Camera View un guide de cadrage

sous forme d’une grille divisée en tiers, d’une grille avec diagonales, ou d’un simple

point central. La division en tiers correspond aux règles de l’art en matière de

composition : un sujet cadré au centre est rarement esthétique. Son décalage selon

les lignes de force de l’image placées aux tiers horizontaux et verticaux procure un

effet plus agréable à l’œil et renforce l’attrait et la profondeur de l’image.

Anti-Flicker = anti-scintillement

Cette option active automatiquement un léger déphasage de la capture vidéo de

façon à éviter le synchronisme avec le scintillement des sources de lumière

fluorescente. Ceci évite que l’image scintille désagréablement au rythme du

papillonnement introduit par un éclairage artificiel de type néon.

On peut rester en mode automatique ou forcer la fréquence sur 50 ou 60 Hz

(en Europe, la tension alternative du courant secteur est de 50 Hz).

File Index Mode = numérotation des fichiers

Permet de recommencer la numérotation des images et séquences à zéro (reset) ou

d’adopter une incrémentation continue qui se poursuit de session en session.

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Reset Camera Settings = retour aux valeurs par défaut de tous les réglages

Un message avertit que la caméra va être redémarrée pour appliquer la remise à

l’état initial de tous les paramètres de prise de vue.

Format SD Card = formatage de la carte mémoire

Le formatage effaçant toutes les données contenues sur la carte micro-SD, ce

message attire l’attention sur le caractère définitif de l’opération.

Choix du mode photo ou vidéo - Déclencheur

Le bouton supérieur choisit le mode de prise de vue : photo à gauche, vidéo à droite. Le pictogramme correspondant est allumé , l’autre est grisé.

Le gros bouton du déclencheur est toujours affiché en blanc pour la photo, en rouge pour la vidéo.

Revue des photographies et séquences filmées

Ce bouton déclenche leur téléchargement depuis la carte SD de la caméra vers la mémoire de la tablette de

la radiocommande. On peut alors visualiser les captures réellement effectuées, et même faire des

opérations de tri, d’effacement etc.

Ce processus est toutefois lent (et la durée de vie des batteries est courte). Si cela peut être parfois utile sur le terrain, on sera mieux avisé de faire cette revue des images sur ordinateur, une fois les vols terminés.

4 LES RÉGLAGES DE LA CAMÉRA

On y accède par le dernier onglet en bas du panneau de droite. Il regroupe tout ce qui concerne la

caméra : sensibilité, mode de mesure de l’exposition, vitesse, décalage de l’exposition etc. pour chacun des deux modes : automatique et manuel.

Exposition Automatique / Exposition Manuelle

Le choix se fait en déplaçant le bouton entre les deux positions clairement identifiées en haut du menu.

Exposition automatique :

Dans ce mode, l’utilisateur ne choisit ni la sensibilité ni la vitesse d’obturation.

Celles-ci sont automatiquement fixées par le programme selon sa logique interne.

L’utilisateur n’a pour seule option que de corriger l’exposition :

- à l’aide des touches + et – à la rubrique EV (exposure value)

- ou à l’aide de la molette de droite de la radiocommande

dans une fourchette de -3 à +3 EV (ce qui équivaut à assombrir ou éclaircir l’image 8 fois par rapport à ce que le programme a calculé comme exposition idéale).

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L’exposition calculée automatiquement peut être corrigée entre -3 EV et +3 EV par rapport à la normale.

Contrôle de la zone de mesure d’exposition

En mode automatique, l’utilisateur peut

indiquer au programme qu’il désire calculer

l’exposition pour une zone particulière de la

scène. Pour ce faire, il suffit de poser le doigt

sur l’écran pour faire apparaître un réticule

jaune Exposure que l’on peut déplacer en le

tirant vers telle ou telle zone de l’image.

Le programme recalcule alors les valeurs du

couple sensibilité-vitesse de toute l’image en fonction de l’exposition correcte pour la zone.

Pour revenir au mode automatique standard de

mesure (prépondérance de la zone centrale), il

faut tapoter la croix au coin supérieur droit du

réticule qui reprend alors sa forme normale

pour aller se recentrer au milieu de l’écran.

Le couple sensibilité-vitesse est alors recalculé.

Exposition manuelle :

Ce mode donne nettement plus de latitude à l’utilisateur qui peut agir sur la

sensibilité et la vitesse, contrôlant bien mieux les paramètres d’exposition.

En mode manuel, les réglages de sensibilité ( ISO) et de vitesse (Shutter) sont

accessibles au choix, le passage de l’un à l’autre se faisant :

- en posant le doigt sur l’une ou l’autre rubrique à l’écran

- ou en pressant sur la molette de droite de la radiocommande.

La sensibilité peut être choisie entre 100 et 1600 ISO en mode photo, 100 et 3200 ISO en mode vidéo.

Le capteur de la caméra étant de petites dimensions on a intérêt à choisir la sensibilité la plus basse possible

pour éviter l’apparition de bruit à l’image (visible surtout en mode photo) ou d’artefacts de compression (« bouillie de pixels »).

Il faut toutefois tenir compte du fait qu’une vitesse d’obturation trop lente, surtout lorsque la luminosité est réduite, risque de causer un flou de bougé préjudiciable (et même critique en mode photo).

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Lorsque l’exposition manuelle est équilibrée, le curseur de

l’échelle MM est centré. Dans le cas contraire, il indique la

valeur de sous-exposition (à gauche) ou de surexposition

(à droite) causé par le réglage adopté.

Cette indication a toutefois une valeur toute relative, car

le curseur ne se déplace plus lorsque le réglage provoque un décalage supérieur à ±2 EV.

Pilotage au Doigt de la Nacelle On a vu précédemment que l’inclinaison de la nacelle se commande à l’aide de la molette gauche de la

radiocommande. Et que l’on peut affecter à l’un des boutons inférieurs du boîtier C1 ou C2 une fonction de basculement automatique pour revenir à la position horizontale et verticale.

Il existe un troisième moyen de piloter la

nacelle, qui est de poser et maintenir le doigt

sur l’écran principal Camera View, puis de le

déplacer vers le haut ou le bas.

Cette action est visualisée par un point blanc

figurant la position initiale et par un cercle bleu

qui suit le déplacement du doigt, en même

temps que la nacelle s’incline en fonction de la position indiquée.

L’angle d’inclinaison est indiqué sur l’échelle de droite sur l’écran (et ne dépassera pas la limite éventuellement fixée dans les options du menu Nacelle).

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III- LE CONTRÔLE DU VOL

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Cette dernière partie regroupe les quelques commandes de vol qu’il est possible d’actionner à partir de la

tablette, ainsi que les aides à la navigation qui permettent de suivre les évolutions de l’appareil et de la

ramener à bon port en cas de besoin. Elle passe ensuite en revue l’utilisation de la carte comme aide à la planification et au déroulement du vol.

1 COMMANDES DE VOL En réalité il s’agit de trois commandes seulement, le pilotage proprement dit se faisant évidemment à l’aide

des sticks et des boutons de la radiocommande. Ces trois fonctions sont regroupées sur le côté gauche de l’écran principal de DJI Go.

Décollage automatisé

Une pression sur ce bouton initie une séquence de décollage automatisé de l’appareil, sans que le

pilote ait à intervenir sur les sticks de la radiocommande. Cela peut être utile au débutant qui ne

se sent pas très assuré, mais peut aussi tranquilliser un pilote déjà plus aguerri si les conditions de vol (le vent par exemple) lui semblent un peu délicates.

Le décollage automatisé est également intéressant pour un pilote novice lors

d’un vol en intérieur : le drone va décoller puis immédiatement se stabiliser en

vol stationnaire à une altitude très limitée (1,20m par défaut) ce qui lui évitera

d’aller s’écraser directement dans le lustre du salon même si le pilote est fébrile !

Dans cet exemple (à l’intérieur d’un bâtiment) DJI Go signale qu’il ne peut utiliser

un signal GPS pour le localiser. Il demande de vérifier que l’environnement

immédiat est adéquat avant de prendre l’air et annonce que l’appareil se mettra

en stationnaire à 1,20m du sol. Il utilisera pour ce faire le VPS qui lui permet de

se positionner à l’aide de ses caméras, sonar, et capteur barométrique.

Pour procéder au décollage contrôlé par le logiciel, le pilote doit simplement

glisser le bouton vers la droite à l’écran (slide to take off).

Retour à la base – RTH

Une pression sur ce bouton initie le retour à la base (par défaut le point de départ du vol), une

manœuvre très couramment appelée RTH (return to home).

Dès que cette séquence automatisée est enclenchée, l’appareil se met en route vers ce « home point » sans

que le pilote ait besoin d’intervenir sur les commandes de vol, et dans les conditions qu’il a définies au

préalable lors de la préparation de son vol (altitude de sécurité, voir 1-4 Advanced Settings – Failsafe Mode). Note : Cette commande dédouble l’action du bouton physique RTH placé sur la radiocommande.

Avant que cette séquence semi-automatisée soit déclenchée, DJI Go indique que

l’appareil va mettre le cap sur la base (home point) puis rejoindre l’altitude de

sécurité prédéfinie avant le vol, et enfin se diriger vers la base.

Attention : le pilote n’est pas dispensé du contrôle de l’appareil pendant un

RTH ! En particulier pour l’évitement des obstacles : car l’appareil va faire route

en ligne droite vers le home point. Le pilote doit s’assurer durant le retour que

l’altitude prédéfinie est bien adéquate à tout moment du vol de retour, et que la trajectoire suivie ne rencontre pas d’obstacle.

Le RTH est lancé en glissant le bouton vers la droite (slide to go home).

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Redéfinition du point de base (home point)

Par défaut et lorsque les conditions le permettent (quand les signaux GPS sont suffisants) le point de base est déterminé automatiquement lors du décollage, juste avant l’envol.

Mais il se peut qu’au cours du vol le pilote souhaite définir manuellement un nouveau home point , différent

du point d’envol. Ce peut être par exemple le cas s’il s’est lui-même déplacé sur le terrain au cours du vol : il

sera alors plus pratique que le retour automatisé (perte de liaison, batteries faibles) se fasse vers la position

réelle du pilote, ce qui lui évitera de retourner chercher son appareil au point de décollage. Parfois même, il

serait dangereux que l’appareil retourne à son point de départ : si le pilote navigue sur une embarcation, par

exemple, le drone devrait alors amerrir ce qui équivaudrait à sa perte.

Choix de l’emplacement du nouveau point de base

Une pression sur ce bouton provoque l’affichage de deux icônes permettant de

choisir où situer le nouveau home point.

Position actuelle de l’appareil

Dans ce cas, le retour se fera dorénavant à la verticale de la position de

l’appareil au moment où on valide ce choix. Cela signifie que le sol , sous

l’appareil, doit être praticable pour un atterrissage. S’il est éloigné du pilote, il

n’est pas toujours facile pour celui-ci de s’en assurer.

DJI Go rappelle que ce retour s’il est nécessaire - ou déclenché par le pilote -

s’effectuera à l’altitude de sécurité préalablement choisie (ici, 80m) voir 1-4

Advanced Settings – Failsafe Mode.

Position actuelle de la radiocommande :

Dans ce cas, le retour se fera dorénavant là où se trouve le pilote (puisqu’il a en

mains la tablette reliée à la RC). Il est très facile de juger de l’état du terrain et il

y aura moins à marcher pour récupérer l’appareil, mais le trajet de retour peut

en revanche s’en trouver allongé.

Si, comme dans cet exemple, la position de la radiocommande ne peut être

déterminée (pas de signal GPS fourni par la tablette) alors DJI Go signale que ce

choix est impossible. S’il est possible, il rappelle l’altitude de sécurité qui sera suivie lors du retour.

Note : Il est important d’insister sur le fait que ces commandes automatisées ne dégagent en rien le pilote de

l’obligation de maîtriser, à tout instant, les évolutions de son appareil dans les 3 dimensions.

L’altitude de sécurité doit lui permettre de passer au-dessus de tout obstacle environnant lors d’un retour à

la base, déclenché volontairement par le pilote ou automatiquement par le logiciel de contrôle.

Si la situation a changé entre le début du vol et le RTH, le pilote a toujours la possibilité de reprendre la main

et de passer outre les automatismes pour reprendre la hauteur nécessaire sauf si la situation est extrême

(niveau de batteries critique).

La trajectoire de vol de retour automatisé (RTH) est rectiligne : l’appareil ne voit pas et n’évitera pas les

obstacles se trouvant sur sa route. C’est au pilote qu’il incombe de le diriger pour éviter tout accident.

Enfin, le bouton d’urgence RTH de la radiocommande est plus direct que des tâtonnements à l’écran !

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2 LA CARTE

Pour suivre les évolutions de l’appareil, outre la vision en

temps réel à partir de la caméra embarquée, DJI Go permet

de représenter la trajectoire du vol en l’affichant sur une carte géographique.

Au départ, cette carte est réduite dans le coin inférieur droi t

de l’écran principal pour laisser toute la place à la vision de la caméra.

Pour intervertir les deux vues il suffit de tapoter cette vue

miniature qui s’affiche alors en grand, reléguant la vue

caméra dans le coin inférieur droit.

La carte peut être déplacée en la glissant du doigt dans la

direction désirée. On peut aussi augmenter ou diminuer le facteur de zoom en pinçant l’affichage avec deux doigts.

En haut à droite de l’écran de la carte se trouvent trois icônes qui permettent de choisir le mode d’a ffichage,

l’orientation, et le centre de la zone affichée par la carte.

Mode d’affichage : cette icône donne accès aux trois modes cartographiques

habituels familiers aux utilisateurs de Google Maps :

- Mode Standard (vue cartographique en plan)

- Mode Satellite (vue photographique) - Mode Hybride (photo avec surimpression des données texte)

Orientation : cette icône permet de choisir

l’orientation de l’affichage de la carte à l’écran :

- soit classiquement, nord vers le haut (un petit

cadenas indique alors que l’orientation est fixe)

- soit selon l’orientation au sol du pilote (de la

radiocommande) : si celui-ci pivote sur lui-même

la carte affichée fera de même et présentera

toujours la direction de la radiocommande dans

le sens « antennes vers le haut » de l’écran.

Centrage de la carte : cette icône permet de choisir le point de centrage de la carte

affichée, selon deux positions :

- celle au sol du pilote et de sa radiocommande (symbolisée par le repère H),

- ou celle en vol de l’appareil (symbolisé par la flèche), position qui est recadrée dynamiquement tout au long du vol selon ses évolutions.

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Actualisation des données cartographiques

Un pilote conscient de ses responsabilités prend soin de préparer son vol. Certes il est possible de partir

voler à l’improviste si l’on connaît le secteur, ses contraintes réglementaires ou techniques, ses obstacles

etc. Dans ce cas on n’a pas besoin de carte, on vole à vue dans une zone familière.

Mais quand on s’apprête à faire un vol qui diffère des sorties habituelles, ou quand on projette d’évoluer dans un secteur inhabituel ou inconnu, il est indispensable de pouvoir disposer d’une carte.

L’affichage de la carte dépendant directement des données fournies par les serveurs de Google, se pose

alors la question de l’actualisation de ces données lorsque le vol se déroule sur une certaine étendue.

Si le pilote choisit d’afficher la carte à grande échelle (avec un fort facteur de zoom) pour distinguer les

moindres détails de la cartographie et se servir de la plus haute résolution d’image satellite possible, l’écran

affiche alors une zone de dimensions restreintes de l’ordre de quelques centaines (parfois même quelques

dizaines) de mètres. Évidemment, s’il désire évoluer assez largement à ce niveau de détail d’affichage, les données d’un seul écran seront insuffisantes pour assurer le suivi de l’affichage en fonction des évolutions .

Il faut donc disposer de données supplémentaires afin de compléter la carte selon les besoins impliqués par la trajectoire suivie au cours du vol. Mais comment faire quand on est sur le terrain dans la nature ?

- Si la tablette est dotée d’une carte SIM, et si le réseau de l’opérateur couvre la zone d’évolution,

alors il est possible d’acquérir les données requises en temps réel. Si la tablette n’est pas équipée

d’un accès Internet mais que le pilote dispose d’un téléphone le permettant, il est possible de le

configurer et de s’en servir pour avoir accès à l’Internet via le réseau mobile.

- Si ce n’est pas le cas, il est impossible d’acquérir de nouvelles données selon les besoins.

En revanche, il est (heureusement !) tout à fait possible de collecter ces données avant le vol.

C’est là que la phase de préparation révèle tout son intérêt. Outre la réflexion qu’elle a permise au pilote qui

a examiné la carte dans DJI Go, les environs du site de vol, qui a imaginé les images à faire, le trajet à suivre,

cette phase d’examen de la carte a permis à l’application de stocker beaucoup de données géographiques

sans même que le pilote en ait conscience. En effet quand il a fait défiler la carte à l’écran, quand il a zoomé

pour voir tel ou tel détail, examiner les obstacles, imaginer des zones d’atterrissage d’urgence, l’application a gardé en mémoire la carte telle qu’elle a été observée par le pilote : elle l’a « mise en cache ».

Ainsi, avant de partir sur le terrain, on peut stocker dans la mémoire de la tablette toutes les données

cartographiques dont on aura besoin pendant un vol. Beaucoup plus rapidement par le réseau domestique

que par le réseau mobile en pleine nature, sans contrainte de temps ou de volume de données, et au calme. Parfois même – et c’est encore plus appréciable – au chaud en hiver et au frais en été !

Les données ainsi collectées restent présentes dans la tablette aussi longtemps que les données n’auront pas

été volontairement effacées. La mémoire interne des tablettes actuelles (surtout dotées de cartes micro-SD

additionnelles) est largement suffisante pour stocker la cartographie détaillée de larges zones. Certainement pas suffisamment pour préparer un tour du monde avec son drone, mais bien assez pour les vols courants.

Note : les données (images) conservées dans le cache sont exactement celles qui ont été visualisées pendant

l’examen de la carte. Cela concerne non seulement l’étendue de la zone, mais aussi le niveau de zoom : si une

partie de la carte a été balayée de loin et une autre examinée de plus près, la mémoire-cache ne conservera

trace des détails que dans cette seconde partie ; le haut niveau de détail n’aura pas été mémorisé pour la

zone parcourue à petite échelle, puisqu’il n’a pas été affiché à l’écran. Si l’on veut mémoriser tous les détails

d’une zone donnée, il faudra l’avoir entièrement parcourue à ce niveau de détail .

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Mise en cache

On l’a vu, elle se fait automatiquement. Il est important de noter qu’elle s’effectue beaucoup plus vite pour

les données cartographiques (plans) que pour les données photographiques (images satellitaires). Ce n’est

pas étonnant puisque les photos sont des images bien plus lourdes que de simples cartes.

Par conséquent, le simple examen d’une zone en mode Standard permet la plupart du temps de mémoriser

complètement la carte de cette zone alors que dans le même laps de temps en mode Satellite ou Hybride il

se peut que le serveur n’ait pas le temps d’envoyer à la

tablette la totalité des images de la zone.

Exemple ci-dessus : en 1 seconde la carte est entièrement chargée en mode Standard mais en mode Satellite seules quelques « tuiles » ont le temps d’être récupérées depuis le serveur Google.

D’autre part, le fait de parcourir une zone de long en large dans un mode mémorise la carte dans ce mode

uniquement. Balayer méthodiquement la carte du secteur à tous les niveaux de zoom en mode Standard

provoquera la mise en cache de la carte dans tous ses détails en mode Standard, mais aucune image satellitaire ne sera mémorisée, et aucune image hybride non plus.

Enfin, la mise en cache s’effectue séparément pour chaque niveau de détail (LOD) donc pour chaque niveau

de zoom. Balayer le secteur à un niveau de zoom mémorise les informations pour ce niveau de zoom, et

pour ce niveau seulement. Aucun détail n’est mis en cache pour un niveau de détail plus élevé, mais aussi (et cela peut surprendre) pour les niveaux de détail moins élevés.

Pour toutes ces raisons, lorsqu’on prévoit de voler sans liaison Internet, l’examen minutieux de la carte et le

balayage de la zone aux niveaux de détail requis et dans le mode d’affichage requise sont les garants de

disposer le moment venu de toutes les informations possibles nécessaires au vol.

Ceci étant, cet exercice préparatoire permet au pilote de se faire une idée assez précise de l’environnement

dans lequel il s’apprête à voler. Le temps passé à mettre la carte en cache n’est pas pe rdu puisqu’il est utilement mis à profit pour projeter le vol.

Mieux encore, au cas où la liaison Internet se révèlerait partiellement ou totalement impossible une fois sur

le terrain au moment du vol, le pilote disposera de la totalité des données cartographiques de sa zone

d’évolution.

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Toutes ces données - sous réserve que la mémoire de stockage de la tablette le permette - sont chargées

une bonne fois pour toutes et resteront immédiatement disponibles à chaque fois qu’on reviendra voler

dans la même zone, sans qu’il soit besoin de les recharger.

Tracé d’un itinéraire de vol

DJI Go ne permet pas de créer un plan de vol au sens propre, mais l’application possède des modes de vols

« intelligents » qui sont traités de façon détaillée dans d’autres documents que celui-ci (reportez-vous au forum DJI Phantom Pilots).

Il est aussi possible, lors de la phase de préparation du vol à l’aide de la carte, de tracer sur celle -

ci un projet de trajectoire à suivre au cours du vol projeté.

Ce nouveau symbole affiché sur le côté gauche de l’écran permet de dessiner du doigt un tracé représentant

l’itinéraire qu’on envisage de suivre au cours du vol. Attention, c’est seulement un guide visuel : en aucun

cas cette trajectoire dessinée ne peut, ni ne va, contrôler le vol !

La gomme symbolisée en bas à droite de l’écran permet au besoin d’effacer le tracé préalablement dessiné.

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IV- LES FONCTIONS ANNEXES

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A l’exception du Simulateur de Vol, ces fonctions sont accessibles via l’interface de DJI Go sans faire partie de

l’application elle-même. Elles concernent essentiellement la connexion avec les serveurs du constructeur et

quelques fonctions de service.

Rappelons que, lors de la première utilisation, le pilote a enregistré son appareil et s’est choisi une identité

d’utilisateur auprès de DJI. Cette identité unique sert ensuite à tous les échanges avec DJI, la communauté des autres utilisateurs, et à l’enregistrement de l’activité du pilote : ses photos, ses vidéos, etc.

Passons maintenant brièvement en revue ces fonctions annexes :

1 Flight Record – Le Carnet de Vol

On y accède par ce symbole situé en haut à gauche de l’écran d’accueil.

Il donne accès à tous les vols enregistrés au nom de l’utilisateur au cours de sa carrière de pilote et affiche le récapitulatif de son activité (heures de vol, distance parcourue, nombre de vols).

Pour chaque vol figurent sa date, le lieu (dans la

mesure où il s’agit d’un vol à l’air libre avec usage

des données GPS/Glonass), la distance parcourue,

l’altitude maximale, le nombre de photos prises et

la durée cumulée des vidéos filmées, et enfin les

séquences éventuellement publiées.

L’utilisateur peut synchroniser son carnet de vol personnel dans le « cloud » hébergé par les serveurs de DJI en leur envoyant ses données à l’aide du symbole ci -contre placé en haut à droite de l’écran.

Il peut choisir de ne synchroniser que ses vols les plus récents (dernier mois), ceux un peu plus anciens (dernier semestre) ou la totalité de son activité aéronautique.

Il peut également se servir de cette synchronisation comme outil de maintenance pour

vider ces données de la mémoire de son appareil et y faire de la place pour la suite.

Le retour aux écrans précédents se fait par le symbole Home en haut à gauche.

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2 Academy – L’Apprentissage et le Support

On y accède par ce symbole situé en haut à droite de l’écran d’accueil.

Il donne accès à tout ce qui concerne l’apprentissage (simulateur de vol, manuels utilisateur, tutoriels vidéo) et permet d’entrer en relation avec le support technique de DJI.

Le Simulateur de Vol est accessible

uniquement si le drone est sous tension et

la radiocommande en service.

Attention DANGER : ne JAMAIS monter

les hélices sur l’appareil quand on s’entraîne avec le simulateur !

Cette précaution prise pour empêcher un

décollage intempestif, le simulateur

permet de piloter « réellement » son

appareil à l’aide des sticks pour évoluer

dans un environnement virtuel sans

risques. Cela a l’apparence d’un jeu, mais

qui se révèle n’être pas aussi facile qu’on l’imaginerait.

Tous les manuels utilisateur existants sont disponibles en téléchargement.

Les tutoriels vidéos sont en anglais exclusivement.

DJI Support Cet écran permet d’entrer

en relation avec le support technique de DJI.

Repair history permet de

suivre l’avancement des

opérations sur un appareil envoyé en réparation.

Live 800 donne accès au

chat avec un technicien via

Internet.

Mail est le contact par écrit.

Le retour à l’écran d’accueil se fait à l’aide des flèches situées en haut à gauche de chaque écran.

Déjà rencontré dès le début de ce manuel, ce symbole donne accès à l’écran principal de DJI

Go et à toutes les fonctions de contrôle du vol et de prise de vue examinées dans les sections précédentes.

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3 Library – La Bibliothèque

Cette section concerne la gestion des images réalisées, qu’il s’agisse de photos et de vidéos faites

lors des vols ou d’images d’autres provenances. Ces images peuvent alors être partagées en les publiant à l’intention de la communauté des autres utilisateurs de drones DJI.

Deux onglets sont proposés

selon qu’il s’agit d’importer

des vidéos ou des photos.

Lorsque l’appareil est relié à

la tablette au moyen de son

câble micro USB, on peut

sélectionner dans sa carte SD

les séquences ou les images

à inclure dans la sélection.

(Dans ces écrans d’exemple la mémoire est encore vide).

Ce symbole donne accès à d’autres

sources d’images que la seule carte micro SD de l’appareil.

Le choix proposé à l’utilisateur inclut alors :

- Contenu de la carte SD de l’appareil

- Photos existantes stockées sur la tablette - Séquences vidéo provenant de la tablette.

Le choix de l’une de ces sources ouvre alors un

aperçu des images qu’elle contient, permettant de les retenir ou de les écarter de la sélection.

4 Explore – La Communauté d’Utilisateurs DJI

Cette section ouvre un

portail donnant accès

aux photos et vidéos

partagées par d’autres utilisateurs d’appareils DJI.

Un bandeau défilant affiche

nouveautés et évènements divers,

images de promotion et informations importantes.

La petite clochette en haut à droite

donne accès aux messages et

notifications en provenance de DJI.

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5 Me – Les Informations Personnelles

Cette section concerne les informations relatives au propriétaire/pilote de l’appareil et inscrit

auprès de DJI. Il s’agit d’un « profil » au sens réseau social du terme, les données personnelles n’ayant de privé que ce que le titulaire a lui-même choisi de divulguer.

La page principale de ce profil

affiche en tête le nom de

l’utilisateur (et son avatar s’il

en a choisi un) accompagnés

d’une série d’indications sur

son niveau d’expérience et les médailles qu’il détient.

Celles-ci sont organisées selon

quatre catégories :

- Pilote (pilot),

- Photographe (photographer),

- Vidéaste (director),

- Posteur (sharing master).

Elles s’acquièrent en fonction de l’activité du pilote en vol, du nombre de photos prises et de séquences

réalisées et du nombre ou la durée des publications partagées sur le site communautaire de DJI. Il y a six niveaux par catégorie, à acquérir pour le simple plaisir du défi… ou flatter son propre narcissisme.

Les conditions à remplir pour atteindre les différents niveaux et

décrocher les médailles correspondantes est explicité catégorie par

catégorie dans les écrans secondaires (bouton Detail).

Sous l’en-tête du profil trois onglets donnent accès aux créations du titulaire (Artwork), à la liste des Fans qui ont aimé ses publications, et à celle des autres posteurs de la communauté dont lui -même est fan (Follow).

La page propose ensuite l’accès à :

Historique des partages (Upload History) des créations du titulaire avec la communauté

DJI Forum pour accéder au forum international officiel des utilisateurs de produits DJI (en anglais)

DJI Store pour être dirigé vers la boutique en ligne nationale de DJI

Mes Gains (My Earnings) qui concerne les commissions perçues sur les ventes de produits DJI réalisées à l’instigation du titulaire, dans le cadre d’un programme d’affiliation.

Quelques précisions sur ce dernier point : DJI propose à ceux de ses clients « d’influence » de les rémunérer

sur le chiffre d’affaires généré par les ventes réalisées par leur intermédiaire. Cela concerne principalement

les internautes qui tiennent un blog, ou ont créé une chaîne personnelle en ligne comme sur YouTube par exemple, et qui incluent dans leurs pages un lien redirigeant les acheteurs potentiels sur la boutique DJI.

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Le système est illustré par les vignettes ci-contre :

1 - Insérez un lien commercial DJI sur votre blog

ou une vidéo que vous mettez en ligne

2 - Des personnes effectuent des achats de

produits DJI en passant par ce lien

3 - Vous touchez une commission sur les ventes.

Une page complète décrit par le menu les termes de cet accord de partenariat commercial.

La dernière partie de la page regroupe une série d’options.

Use cellular data to upload

pour utiliser le réseau mobile pour les transferts de fichiers

Enable USB Developer Option

pour forcer la tablette dans le mode périphérique USB

Clear Cache pour purger la mémoire cache

Reset Novice Guide

pour restaurer les infobulles de prise en main de DJI Go.

Privacy Settings pour inclure ou exclure l’ajout automatique d’indications de date, de lieu et d’identité du titulaire.

Rate Us

pour noter l’application DJI Go sur l’AppStore ou le PlayStore.

Enfin, les deux dernières rubriques de ces pages personnelles sont :

DJI Support qui donne accès au site de support technique exactement comme au paragraphe 2 (Academy)

Feedback qui permet de laisser une appréciation ou de poser une question écrite au support Clients de DJI.

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V - EN GUISE DE CONCLUSION

Ce manuel s’est proposé de faire le tour de toutes les fonctions premières de l’application DJI Go. A l’issue

de cette lecture, l’utilisateur devrait être à même de comprendre son fonctionnement et de maîtriser tous

ses réglages. A défaut, il saura où retrouver l’information qu’il recherche.

Cependant, toute une partie des fonctions de DJI Go est en perpétuel développement par les ingénieurs de

DJI et n’est pas traitée dans ces pages. Il s’agit des modes de vol intelligents, ainsi que des possibilités de préparation d’évolutions programmées.

Ces deux domaines d’utilisation sont traités :

Pour les modes de vol intelligents, par un document existant en français disponible sur DJI Phantom Forum

dans sa section « L’École des Phantom » et accessible par ce lien : http://www.djiphantom-forum.com/t15695-les-modes-de-navigation-intelligente-pour-phantom-3

Pour les modes de vol programmés, dans un document encore à venir.

© http://www.djiphantom-forum.com, Janvier 2016