dép. oijrul e toli a...

4
2 i et a 2 JANVIER 1$4G. 4a ANNÉE N. t 9 ---i41 EJICR EDI et JEUDI PRIX Sic 1.'AHONNEMENT. Toulouse. Dép. Etr. t'n an 44 fr. 5o fr, â+1 fr. G mois 3:i fr. 26 fr 20 fr. 3 mois 18 fr. 14 fr. iG Cr. Lés abonnements ne sont reçus que pour 3 mois-, G nkei-, t'il un an, et;rlesom- rilent"eut que du ter Uu,du 141 Le chaque mois. PRIX DES INSERTIONS , 30 c. la ligne. PRIX DES RÉCLAsâES, 60 c. la ligne. OIJRUL E TOLI Les Lettres non affranchies ne sont pas reçues. P®LI I U LI T1 l I, ` ' Ce journal parait tous les jours, excepté le mercredi. SOMMAIRE. TOULOUSE, 2 2 jallaiier : Conseil municipal ; faits divers; in- cendie à Montauban. -PARIS, 17 18 et le janrier : Présenta- tion de l'adresse de la chambre des pairs au roi. -CHAMBRE DES DÉPUTÉS. - NOUVELLES DE LA SUISSE. - NOUVELLES D':9FRIQUE. - FZUILLETON : Théàtre. MM. les abonnés de l'extérieur, dont l'abonnement expire le 31 de ce mois, sont priés de le renouveler, s'ils ne veulent pas éprouver d'interruption dans l'envoi du journal. Toute demande d'abonnement, non accom- palrée du prix, sera considérée comme non avenue. Ceux de MM. les abonnés qui préféreront nous en faire tenir le montant directement et sans frais, en numéraire ou en papier sur Toulouse, jouiront d'une remise de:2 fr. pour une année, 1 fr. pour 6 mois, et 50 C. pour 3 mois; ce qui réduira le prix à 18 fr., 25 fret 13 fr. 50 c. . MM. les libraires, les directeurs des postes et les messageries, veulent bien se charger de nous transmet- tre le prix des abonnements. TOULOUSE, 22 Janvier. La chambre des députés a commencé le 19, la discussion du projet d'adresse en réponse au discours de la couronne. (Voir correspondance particulière.) Une correspondance d'Afrique, publiée par le Sémaphore et que nous reproduisons aujourd'hui, contient des détails plus complets que ceux que nous avons donnés avant-hier, sur le dé- sastre éprouvé par la colonne du général Levasseur. Cette cor- respondance fait naître l'espoir que ce malheur, tout grand qu'il est, ne sera pas aussi épouvantable que les premières nou- vefles auraient pu le faire craindre. On est fort inquiet sur le sort d'une colonne commandée par le général d'Arbouville. On craint qu'elle n'ait éprouvé un dé- sastre semblable à celui de la colonne Levasseur. Ou attend avec anxiété les journaux d'Afrique. CONSEIL MUNICIPAL. Séance extraordinaire du 20 janvier 1848. Présents : AMI. Cabanis, maire, président; Milhès, Laffont, Alaguès, Virebent, Laburthe, Albert, Arzac, Flottes, Daunas- sans, Guilhot, Doujat, Ferradou, Vernazobre, Vivent, Dutemps, Capelle, notaire, Moisset, Bahuaud, Féral, Ducasse, Roque- laine, Cayrel, Sans, Viguerie, Massabiau, Aiazoyer, d'Ilaut- poul, Perpessac. Feuilleton du Journal de Toulouse du 22 Janvier. THÉATRE DU CAPITOLE. Première représentation de Sémiramis, opéra en quatre actes, de Rossini. Nous ne connaissions que des lambeaux de la musique de Sémiramis, lambeaux de pourpre et d'or, dont M. Castilblaze a fait de magnifiques mosaïques pour la scène française, et le sou- venir de ces fragments nous faisait éprouver un ardent désir d'entendre l'oeuvre entière. Notre attente n'a pas été trompée. Nous pouvons répéter aujourd'hui ce qui a été dit long-temps avant nous : Sémiramis est une des plus admirables compositions qui soient au théâtre. Hàtons-nous d'ajouter que nos artistes l'ont interprétée parfaitement, et nous sommes certains de ne pas nous tromper en affirmant que, dans ce moment, il n'y a pas de ville de province dans laquelle il soit possible , à beau- coup près, d'exécuter l'opéra de Sémiramis, aussi bien que sur notre théâtre. Nous ne dirons rien du poème : c'est la tragédie de Voltaire avec des modifications analogues à celles que M. Scribe a fait subir au Potyeucte de Corneille, pour en obtenir les Martyrs. Ce sont les mêmes personnages : Sémiramis, Arzace, Assur, Oroës. L'action et le dénouement de la tragédie se retrouvent également dans l'opéra. Le public a écouté avec une religieuse admiration cette oeuvre grandiose, dans laquelle le génie de Rossini se révèle dons tout son éclat. Il y a dans cet opéra une richesse de mélodies , une puissance d'exécution, dont lui seul a le secret. Il s'y montre tour-à-tour, gracieux , brillant , énergique ; il charme, il eni- vre, il transporte, et pendant quatre heures, on ne peut donner un instant à la fatigue ou à la satiété. Les morceaux qui ont été le plus applaudis sont : l'aird'Arzace au premier acte , et son duo avec Assur ; au 2e acte, le grand air de Szémiramis, son duo avec Arzace, et le final après l'appa- rition de l'ombre de Ninus. Au 3e acte, un duo de Sémiramis avec Assur et celui de Sémiramis avec Arzace. Nos artistes, ainsi que nous l'avons déjà dit, ont dignement rempli leur tiche. Dans le rôle de Sémiramis, Mm' Didot a pu ON S'AJ.ov t au Lis SiJduSO17BXATr rte st- olue, 40, A .TQoc«- Chez lér-Lmires, Bureaux dis Messageries st-Directeurs de Postes. es et Avis CAE3 E-E.OLLIVST et a é rein;. la Veille Office"Correspondante, i 'paient d'avance. rue loue dame"des-victoires 46, (Place de la Bourse), entrée par la rue Brouli. A PARIS. Ahcents : MM. itry, Borin,, Lafiteau, Lignères, Lartigne, l relatif à l'entretien inrA$l des eouvectnres en tuiles canal zinc ' ' Pages, Capelle, négociant, Gase (1. Le procès-verbal de la dernière séance est lu'et approuvé. La délibération sur les modifications à apporter au program- me des courses de chevaux avait été prise la veille, sous,a con- dition qu'elle ne serait pas en opposition aux règlements minis- tériels sur la matière ; mais un règlement àe l'année 1811, fait par AI. le ministre de l'agriculture et du commerce, n'admet- tant à courir que les chevaux et. juments nés et.élevés en France, l'ancien programme des courses est maintenu, et la délibération -prise dans la précédente séance est considérée comme non-ave- nue. - MM. Bahuaud, Albert, Daunassans, Laburthe, ont pris la parole sur cette question. M. Perpessac propose, au nom d'une commission dont il est l'organe, de maintenir pour le stationnement des voitures de place le cahier des charges actuellement en vigueur, et de por- ter la durée du bail de un à trois ans. MM. Vivent, Sans et Laburthe, frappés des inconvénients que présente l'état actuel des choses, puisqu'il a pour résultat de maintenir les riches industriels en possession des bons emplace- ments, au préjudice des petites industries, demandent que le stationnement soit volontaire, et que chaque cocher puisse sta- tionner là où il trouvera un emplacement libre, moyennant une somme annuelle, qui serait la même pour tous. AIM. Capelle, notaire, Bahuaud et Daunassans défendent le système de la commission, et il est adopté par le conseil, qui substitue aussi la durée à trois ans à celle d'un an précédem- ment fixée, comme terme du bail. . Sur le rapport de M. Féral, le conseil délibère qu'il n'y a pas lieu d'accueillir une réclamation des jaugeurs et stéreurs com- missionnés, qui demandaient d'être dispensés de faire aucun versement sur les perceptions faites par eux, en dehors des ports, halles et marchés, et hors les cas de contestation, entre les ven- deurs et acheteurs. La séance est levée à dix heures. Mais elle n'avait été ouverte qu'à huit heures, à cause du peu d'empressement de AMI. les conseillers à arriver à l'heure indiquée dans la lettre de con- vocation (7 heures précises). Séance du et janrier. - Présents : MM. Cabanis, maire, président ; Milhès, Lignè- res, Laffont, Bahua ud, Capelle, négociant, Perpessac , Dau- nassans, Laburthe, Bories, Ferradou, Viguerie, Maguès, La- fiteau, Pagès, Doujat, Cayrel, Moisset, Roquelaine, Virebent, Capelle, notaire , Arzac, Vivent, Vernazobre, Albert, Mazoyer, Ducasse, Sans, Massabiau. Absents : MM. Dutemps, Vitry, d'Hautpoul, Guilhot, Lar- tigue, Flottes, Féral, Gasc. Le procès-verbal de la précédente séance est lu au milieu des conversations particulières, et adopté sans opposition. Sur le rapport de M. Perpessac, le conseil approuve : 1° le cahier des charges pour la location d'un ancien bureau d'octroi situé sur le quai Saint-Pierre; 2° celui pour l'entretien, pendant cinq ans, des galeries du musée; 3' le cahier des charges pour les illuminations, les jours -de fêtes publiques; 40 enfin, celui (t) Dans le compte-rendu de la séance du 19 janvier, qui a paru dans notre dernier numéro, le nom de M. Gasc a, été omis parmi ceux des membres absents. déployer toutes les richesses de son talent de vocalisation ; elle a surmonté avec une remarquable facilité, toutes les difficultés de cette musique italienne toute papillotée de cadences , de roulades, de gammes, de traits de toute espèce. Elle a eu sur- tout le plus grand succès dans le grand air d'entrée du 2e acte qui n'est autre d'ailleurs que celui que nous avons connu jus- qu'à ce jour dans l'Italienne i Alger. M. Didot a dû travailler beaucoup pour assouplir sa voix au point de lui faire aborder les vocalises dont le rôle d'Assur est hérissé, surtout au premier acte. Ce rôle est écrit très- haut, et peu de basses-tailles doivent le chanter avec succès. M. Didot mérite plus que des encouragements. Ajoutons en passant que son costume est riche et de la plus rigoureuse exactitude. AI. Anthiome a trouvé le moyen de se faire applaudir et de tirer un beau parti d'un rôle qui, au premier abord, parait peu important. Nous ne finirons pas cet article sans rendre à cet artiste la justice qui est due aux précieuses qualités de son ta- lent. Son costume de prince indien est de la plus grande ri- chesse et d'un goût exquis. Al- Widemann a été bien remarquable dans le rôle d'Arzace. Elle a enfin trouvé un rôle à sa taille , qui lui a permis de dé- ployer toutes les ressources de son beau talent , et la manière dont elle l'a créé sur notre scène, lui fait le plus grand honneur. Nous ne saurions assez louer la haute perfection de son chant, et le caractère brillant et chevaleresque qu'elle a donné au per- sonnage d'Arzace. Il est impossible de mieux porter le casque , l'armure et le manteau de pourpre. Elle a été vivement applau- die là plusieurs reprises, surtout à la. 2' représentation, et rap- pelée après la chute (lu rideau.avec M. et Mme Didot , qui avaient d'ailleurs bien mérité d'être associés à cet honneur. Nous sommes heureux d'avoir su pressentir toute la valeur de Mine Widemann dès qu'elle a paru sur notre scène, et de l'avoir signalée à l'admiration du public , dans toutes les occasions. ardoise, etc., des divers bàtiments communaux. M. Daunassans soumet au conseil un rapport sur une récla- mation des sieurs Raynaud frères, constructeurs de barques, qui a pour objet de les faire exempter des droits d'octroi pour les bois qu'ils emploient pour leur construction. Le conseil, après avoir entendu M:11. Capelle, notaire, Albert, Vivent, Mazoyer, Daunassans, Lafiteau, Ferradou, Laburthe, renvoie cette réclamation à AI. le maire qu statuera ce qu'il appartiendra. Al. Bahuaud, rapporteur de la commission qui s'est occupée du projet d'acquisition de l'ancien cimetière Saint-Pierre, pro- pose : Io d'autoriser AI. le maire à traiter de cette acquisition avec la fabrique après les formalités préalables; 2' de fixer le prix du terrain à 2 fr. 50 c. le métro carré; 3' d'ouvrir un cré- dit nécessaire pour ces achats ei d'y pourvoir au moyeu des fonds libres de 18 )6. M. Daunassans semble presque contester l'urgence de cette acquisition. Dans tous les cas, il propose de diviser le paiement en plusieurs annuités. AI. Perpessac croit à la nécessité d'une acquisition prochaine, mais il estime aussi qu'on devrait diviser le paiement en quatre annuités qui ne porteraient pas intérêt, et dans cette hypothèse, il voudrait que le prix du mètre carré fût porté à 3 francs. - Cette dernière proposition excite les murmures du conseil. M. Laburthe établit la convenance d'une acquisition immé- diate ; elle est nécessaire pour le prompt achèvement du bou- levard Lascrozes, elle est équitable pour la fabrique de Saint- Pierre, qui depuis plusieurs années se trouve dans. l'impossi- bilité de retirer aucun avantage de sa propriété ; quant à la division du paiement, elle serait souverainement injuste ; si la ville entre en possession des terrains acquis , elle doit en payer le prix préalablement , et si la valeur réelle a été fixée à 2 fr. 50 c. le mètres il y aurait préjudice réel pour la fabrique par le retard dans le paiement d'une partie du prix qui ne produirait pas intérêt. Après ces observations, le conseil adopte à une grande ma- jorité le projet de la commission , malgré le vote contraire de MAI. Vivent, Saris , Roquelaine et quelques autres qui étaient d'avis d'admettre la proposition de M. Daunassans. La séànec ouverte à huit heures , est levée après neuf heures et demie. Par arrêté de M. le préfet de la Haute-Garonne , l'ouverture de la session de février 1846 , pour les conseils municipaux, est fixée au premier de ce mois. Cette session sera close le 10. M.M. les délégués des pharmaciens de Toulouse ont remis à AI. Pardeilhan-Alezin , remplissant par intérim les fonctions de préfet , un projet de réglemerit de leur association , revêtu de 45 signatures. MM. les délégués ont été accueillis par M. Par- deilhan avec la plus exquise courtoisie ; ils ont reçu de lui l'as- suranae de son concours le plus actif, pour obtenir de l'auto- rité supérieure l'approbation du règlement projeté. Si , comme tout porte à l'espérer , cette approbation est accordée , le règle- bien rare , que nous n'avons vu accorder qu'à MAL Albert et Octave , il l'applaudit à ses entrées. Mme Widemann a pleinement justifié la prédilection dont elle est l'objet , et le succès qu'elle obtient dans Sémiramis nous fait mesurer toute l'étendue des services qu'eue pourrait rendre à une direction qui saurait employer son talentavec discernement. Quant à nous , nous désirons vivenient_ la conserver l'ariaét; prochaine, et en passant en revue les fortes chanteuses qui bail- lent en ce moment sur les théâtres- de France et. de l'étranger, nous n'en trouverons aucune qui puisse la remplage avanta- geusement. - - La mise en scène de Sémiramis est brillante et mérite de; élo- ges. 1l y a surtout au 2e acte une toile de fond représentant la ville de Babylone et ses fameux jardins, qui est du plus 1 et effet. C'est certainement une des plus belles compositions de MM. Philastre et Cambon, les habiles décorateurs de l'Académie royale de Musique. L'administration doit éviter d'user trop vite cet Opéra , et afin qu'il fasse encore long-temps les délices des vrais connaisseurs, elle doit se hâter de mettre à la scène don Sibas- lien de Portugal, dont les décors sont commencés et dont les rôles sont distribués. Nous avons appris une nouvelle fort intéressante que nous nous empressons de porter à la connaissance de nos lecteurs. Il est question de msnter sur notre scène 1uon de Bardeaux, opéra français adapté par M. Castilblaze à la musique de l'Obero-n de Weber ; il a introduit dans la même pièce divers -moreeauz; de l'Euryanthe du même auteur. On dit aussi que M. Castilbiaze viendra lui-même présider à la mise en seMe clé cet ouvrage qui n'a été encore représenté nulle part. C'est une bonne fortune pour les dilettante , admirateurs du génie de Weber, l'immortel auteur de Robin des Bois. Dimanche, pendant la représentation de Fra-Diavolo, un coup de sifflet s'est fait entendre. NI. Authiome était seul en scène; ce L'événement a vérifié nos prévisions. Les connaisseurs ont ap- 1 sifflet ne paraissait dune pouvoir s'adresser qu'à lui. Mais le pu- précié tout le mérite de Mme Wi,iemann , et le public servi par blic en masse a vengé cet artiste ; indigné d'une injure si ]bru- cet admirable tact musical , par cette organisation exception- tale et si peu méritée , il a répondu par un tonnerre d'applau- a bientôt deviné cette artiste il l'a entourée ae toutes ses sym- rideau. chute au pathies , a accouru en foule à ses représentations et , privilége 1 A part ce Monsieur que nous désirerions bien cannaltre , Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Upload: others

Post on 04-Mar-2020

2 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Dép. OIJRUL E TOLI A .TQoc«-images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1846/B315556101_JOUTOU_1846_01_21.pdf · MM. les abonnés de l'extérieur, dont l'abonnement expire le 31 de ce mois,

2 i et a 2 JANVIER 1$4G. 4a ANNÉE N. t 9 ---i41 EJICR EDI et JEUDI

PRIXSic 1.'AHONNEMENT.Toulouse. Dép. Etr.

t'n an 44 fr. 5o fr, â+1 fr.G mois 3:i fr. 26 fr 20 fr.3 mois 18 fr. 14 fr. iG Cr.

Lés abonnements ne sontreçus que pour 3 mois-, Gnkei-, t'il un an, et;rlesom-rilent"eut que du ter Uu,du 141Le chaque mois.

PRIX DES INSERTIONS ,30 c. la ligne.

PRIX DES RÉCLAsâES,60 c. la ligne.

OIJRUL E TOLILes Lettres

non affranchies ne sont pasreçues. P®LI I U LI T1 l I,

`'

Ce journal parait tous les jours, excepté le mercredi.

SOMMAIRE.TOULOUSE, 2 2 jallaiier : Conseil municipal ; faits divers; in-

cendie à Montauban. -PARIS, 17 18 et le janrier : Présenta-tion de l'adresse de la chambre des pairs au roi. -CHAMBREDES DÉPUTÉS. - NOUVELLES DE LA SUISSE. - NOUVELLESD':9FRIQUE. - FZUILLETON : Théàtre.

MM. les abonnés de l'extérieur, dont l'abonnementexpire le 31 de ce mois, sont priés de le renouveler,s'ils ne veulent pas éprouver d'interruption dans l'envoidu journal. Toute demande d'abonnement, non accom-palrée du prix, sera considérée comme non avenue.

Ceux de MM. les abonnés qui préféreront nous enfaire tenir le montant directement et sans frais, ennuméraire ou en papier sur Toulouse, jouiront d'uneremise de:2 fr. pour une année, 1 fr. pour 6 mois, et50 C. pour 3 mois; ce qui réduira le prix à 18 fr., 25fret 13 fr. 50 c. .

MM. les libraires, les directeurs des postes et lesmessageries, veulent bien se charger de nous transmet-tre le prix des abonnements.

TOULOUSE, 22 Janvier.

La chambre des députés a commencé le 19, la discussion duprojet d'adresse en réponse au discours de la couronne.

(Voir correspondance particulière.)

Une correspondance d'Afrique, publiée par le Sémaphore etque nous reproduisons aujourd'hui, contient des détails pluscomplets que ceux que nous avons donnés avant-hier, sur le dé-sastre éprouvé par la colonne du général Levasseur. Cette cor-respondance fait naître l'espoir que ce malheur, tout grandqu'il est, ne sera pas aussi épouvantable que les premières nou-vefles auraient pu le faire craindre.

On est fort inquiet sur le sort d'une colonne commandée parle général d'Arbouville. On craint qu'elle n'ait éprouvé un dé-sastre semblable à celui de la colonne Levasseur.

Ou attend avec anxiété les journaux d'Afrique.

CONSEIL MUNICIPAL.

Séance extraordinaire du 20 janvier 1848.Présents : AMI. Cabanis, maire, président; Milhès, Laffont,

Alaguès, Virebent, Laburthe, Albert, Arzac, Flottes, Daunas-sans, Guilhot, Doujat, Ferradou, Vernazobre, Vivent, Dutemps,Capelle, notaire, Moisset, Bahuaud, Féral, Ducasse, Roque-laine, Cayrel, Sans, Viguerie, Massabiau, Aiazoyer, d'Ilaut-poul, Perpessac.

Feuilleton du Journal de Toulouse du 22 Janvier.

THÉATRE DU CAPITOLE.Première représentation de Sémiramis, opéra en quatre actes,

de Rossini.

Nous ne connaissions que des lambeaux de la musique deSémiramis, lambeaux de pourpre et d'or, dont M. Castilblaze afait de magnifiques mosaïques pour la scène française, et le sou-venir de ces fragments nous faisait éprouver un ardent désird'entendre l'oeuvre entière. Notre attente n'a pas été trompée.Nous pouvons répéter aujourd'hui ce qui a été dit long-tempsavant nous : Sémiramis est une des plus admirables compositionsqui soient au théâtre. Hàtons-nous d'ajouter que nos artistesl'ont interprétée parfaitement, et nous sommes certains de nepas nous tromper en affirmant que, dans ce moment, il n'y apas de ville de province dans laquelle il soit possible , à beau-coup près, d'exécuter l'opéra de Sémiramis, aussi bien que surnotre théâtre.

Nous ne dirons rien du poème : c'est la tragédie de Voltaireavec des modifications analogues à celles que M. Scribe a faitsubir au Potyeucte de Corneille, pour en obtenir les Martyrs. Cesont les mêmes personnages : Sémiramis, Arzace, Assur, Oroës.L'action et le dénouement de la tragédie se retrouvent égalementdans l'opéra.

Le public a écouté avec une religieuse admiration cette oeuvregrandiose, dans laquelle le génie de Rossini se révèle dons toutson éclat. Il y a dans cet opéra une richesse de mélodies , unepuissance d'exécution, dont lui seul a le secret. Il s'y montretour-à-tour, gracieux , brillant , énergique ; il charme, il eni-vre, il transporte, et pendant quatre heures, on ne peut donnerun instant à la fatigue ou à la satiété.

Les morceaux qui ont été le plus applaudis sont : l'aird'Arzaceau premier acte , et son duo avec Assur ; au 2e acte, le grandair de Szémiramis, son duo avec Arzace, et le final après l'appa-rition de l'ombre de Ninus. Au 3e acte, un duo de Sémiramisavec Assur et celui de Sémiramis avec Arzace.

Nos artistes, ainsi que nous l'avons déjà dit, ont dignementrempli leur tiche. Dans le rôle de Sémiramis, Mm' Didot a pu

ON S'AJ.ov tau

Lis SiJduSO17BXATrrte st- olue, 40,A .TQoc«-

Chez lér-Lmires, Bureauxdis Messageries

st-Directeurs de Postes.

es et Avis CAE3 E-E.OLLIVST et aé rein;. la Veille Office"Correspondante,

i 'paient d'avance. rue loue dame"des-victoires46, (Place de la Bourse),

entrée par la rue Brouli.A PARIS.

Ahcents : MM. itry, Borin,, Lafiteau, Lignères, Lartigne, l relatif à l'entretien inrA$l des eouvectnres en tuiles canal zinc' 'Pages, Capelle, négociant, Gase (1.Le procès-verbal de la dernière séance est lu'et approuvé.La délibération sur les modifications à apporter au program-

me des courses de chevaux avait été prise la veille, sous,a con-dition qu'elle ne serait pas en opposition aux règlements minis-tériels sur la matière ; mais un règlement àe l'année 1811, faitpar AI. le ministre de l'agriculture et du commerce, n'admet-tant à courir que les chevaux et. juments nés et.élevés en France,l'ancien programme des courses est maintenu, et la délibération-prise dans la précédente séance est considérée comme non-ave-nue. - MM. Bahuaud, Albert, Daunassans, Laburthe, ont prisla parole sur cette question.

M. Perpessac propose, au nom d'une commission dont il estl'organe, de maintenir pour le stationnement des voitures deplace le cahier des charges actuellement en vigueur, et de por-ter la durée du bail de un à trois ans.

MM. Vivent, Sans et Laburthe, frappés des inconvénientsque présente l'état actuel des choses, puisqu'il a pour résultat demaintenir les riches industriels en possession des bons emplace-ments, au préjudice des petites industries, demandent que lestationnement soit volontaire, et que chaque cocher puisse sta-tionner là où il trouvera un emplacement libre, moyennant unesomme annuelle, qui serait la même pour tous.

AIM. Capelle, notaire, Bahuaud et Daunassans défendent lesystème de la commission, et il est adopté par le conseil, quisubstitue aussi la durée à trois ans à celle d'un an précédem-ment fixée, comme terme du bail.

. Sur le rapport de M. Féral, le conseil délibère qu'il n'y a paslieu d'accueillir une réclamation des jaugeurs et stéreurs com-missionnés, qui demandaient d'être dispensés de faire aucunversement sur les perceptions faites par eux, en dehors des ports,halles et marchés, et hors les cas de contestation, entre les ven-deurs et acheteurs.

La séance est levée à dix heures. Mais elle n'avait été ouvertequ'à huit heures, à cause du peu d'empressement de AMI. lesconseillers à arriver à l'heure indiquée dans la lettre de con-vocation (7 heures précises).

Séance du et janrier. -

Présents : MM. Cabanis, maire, président ; Milhès, Lignè-res, Laffont, Bahua ud, Capelle, négociant, Perpessac , Dau-nassans, Laburthe, Bories, Ferradou, Viguerie, Maguès, La-fiteau, Pagès, Doujat, Cayrel, Moisset, Roquelaine, Virebent,Capelle, notaire , Arzac, Vivent, Vernazobre, Albert, Mazoyer,Ducasse, Sans, Massabiau.

Absents : MM. Dutemps, Vitry, d'Hautpoul, Guilhot, Lar-tigue, Flottes, Féral, Gasc.

Le procès-verbal de la précédente séance est lu au milieu desconversations particulières, et adopté sans opposition.

Sur le rapport de M. Perpessac, le conseil approuve : 1° lecahier des charges pour la location d'un ancien bureau d'octroisitué sur le quai Saint-Pierre; 2° celui pour l'entretien, pendantcinq ans, des galeries du musée; 3' le cahier des charges pourles illuminations, les jours -de fêtes publiques; 40 enfin, celui

(t) Dans le compte-rendu de la séance du 19 janvier, qui aparu dans notre dernier numéro, le nom de M. Gasc a, été omisparmi ceux des membres absents.

déployer toutes les richesses de son talent de vocalisation ; ellea surmonté avec une remarquable facilité, toutes les difficultésde cette musique italienne toute papillotée de cadences , deroulades, de gammes, de traits de toute espèce. Elle a eu sur-tout le plus grand succès dans le grand air d'entrée du 2e actequi n'est autre d'ailleurs que celui que nous avons connu jus-qu'à ce jour dans l'Italienne i Alger.

M. Didot a dû travailler beaucoup pour assouplir sa voix aupoint de lui faire aborder les vocalises dont le rôle d'Assurest hérissé, surtout au premier acte. Ce rôle est écrit très-haut, et peu de basses-tailles doivent le chanter avec succès.M. Didot mérite plus que des encouragements. Ajoutons enpassant que son costume est riche et de la plus rigoureuseexactitude.

AI. Anthiome a trouvé le moyen de se faire applaudir et detirer un beau parti d'un rôle qui, au premier abord, parait peuimportant. Nous ne finirons pas cet article sans rendre à cetartiste la justice qui est due aux précieuses qualités de son ta-lent. Son costume de prince indien est de la plus grande ri-chesse et d'un goût exquis.

Al- Widemann a été bien remarquable dans le rôle d'Arzace.Elle a enfin trouvé un rôle à sa taille , qui lui a permis de dé-ployer toutes les ressources de son beau talent , et la manièredont elle l'a créé sur notre scène, lui fait le plus grand honneur.

Nous ne saurions assez louer la haute perfection de son chant,et le caractère brillant et chevaleresque qu'elle a donné au per-sonnage d'Arzace. Il est impossible de mieux porter le casque ,l'armure et le manteau de pourpre. Elle a été vivement applau-die là plusieurs reprises, surtout à la. 2' représentation, et rap-pelée après la chute (lu rideau.avec M. et Mme Didot , qui avaientd'ailleurs bien mérité d'être associés à cet honneur.

Nous sommes heureux d'avoir su pressentir toute la valeur deMine Widemann dès qu'elle a paru sur notre scène, et de l'avoirsignalée à l'admiration du public , dans toutes les occasions.

ardoise, etc., des divers bàtiments communaux.M. Daunassans soumet au conseil un rapport sur une récla-

mation des sieurs Raynaud frères, constructeurs de barques,qui a pour objet de les faire exempter des droits d'octroi pourles bois qu'ils emploient pour leur construction.

Le conseil, après avoir entendu M:11. Capelle, notaire, Albert,Vivent, Mazoyer, Daunassans, Lafiteau, Ferradou, Laburthe,renvoie cette réclamation à AI. le maire qu statuera ce qu'ilappartiendra.

Al. Bahuaud, rapporteur de la commission qui s'est occupéedu projet d'acquisition de l'ancien cimetière Saint-Pierre, pro-pose : Io d'autoriser AI. le maire à traiter de cette acquisitionavec la fabrique après les formalités préalables; 2' de fixer leprix du terrain à 2 fr. 50 c. le métro carré; 3' d'ouvrir un cré-dit nécessaire pour ces achats ei d'y pourvoir au moyeu desfonds libres de 18 )6.

M. Daunassans semble presque contester l'urgence de cetteacquisition. Dans tous les cas, il propose de diviser le paiementen plusieurs annuités.

AI. Perpessac croit à la nécessité d'une acquisition prochaine,mais il estime aussi qu'on devrait diviser le paiement en quatreannuités qui ne porteraient pas intérêt, et dans cette hypothèse,il voudrait que le prix du mètre carré fût porté à 3 francs. -Cette dernière proposition excite les murmures du conseil.

M. Laburthe établit la convenance d'une acquisition immé-diate ; elle est nécessaire pour le prompt achèvement du bou-levard Lascrozes, elle est équitable pour la fabrique de Saint-Pierre, qui depuis plusieurs années se trouve dans. l'impossi-bilité de retirer aucun avantage de sa propriété ; quant à ladivision du paiement, elle serait souverainement injuste ; si laville entre en possession des terrains acquis , elle doit en payerle prix préalablement , et si la valeur réelle a été fixée à 2 fr.50 c. le mètres il y aurait préjudice réel pour la fabrique par leretard dans le paiement d'une partie du prix qui ne produiraitpas intérêt.

Après ces observations, le conseil adopte à une grande ma-jorité le projet de la commission , malgré le vote contraire deMAI. Vivent, Saris , Roquelaine et quelques autres qui étaientd'avis d'admettre la proposition de M. Daunassans.

La séànec ouverte à huit heures , est levée après neuf heureset demie.

Par arrêté de M. le préfet de la Haute-Garonne , l'ouverturede la session de février 1846 , pour les conseils municipaux, estfixée au premier de ce mois.

Cette session sera close le 10.

M.M. les délégués des pharmaciens de Toulouse ont remis àAI. Pardeilhan-Alezin , remplissant par intérim les fonctions depréfet , un projet de réglemerit de leur association , revêtu de45 signatures. MM. les délégués ont été accueillis par M. Par-deilhan avec la plus exquise courtoisie ; ils ont reçu de lui l'as-suranae de son concours le plus actif, pour obtenir de l'auto-rité supérieure l'approbation du règlement projeté. Si , commetout porte à l'espérer , cette approbation est accordée , le règle-

bien rare , que nous n'avons vu accorder qu'à MAL Albert etOctave , il l'applaudit à ses entrées.

Mme Widemann a pleinement justifié la prédilection dont elleest l'objet , et le succès qu'elle obtient dans Sémiramis nous faitmesurer toute l'étendue des services qu'eue pourrait rendre àune direction qui saurait employer son talentavec discernement.

Quant à nous , nous désirons vivenient_ la conserver l'ariaét;prochaine, et en passant en revue les fortes chanteuses qui bail-lent en ce moment sur les théâtres- de France et. de l'étranger,nous n'en trouverons aucune qui puisse la remplage avanta-geusement.

--

La mise en scène de Sémiramis est brillante et mérite de; élo-ges. 1l y a surtout au 2e acte une toile de fond représentant laville de Babylone et ses fameux jardins, qui est du plus 1 et effet.C'est certainement une des plus belles compositions de MM.Philastre et Cambon, les habiles décorateurs de l'Académieroyale de Musique.

L'administration doit éviter d'user trop vite cet Opéra , etafin qu'il fasse encore long-temps les délices des vraisconnaisseurs, elle doit se hâter de mettre à la scène don Sibas-lien de Portugal, dont les décors sont commencés et dont lesrôles sont distribués.

Nous avons appris une nouvelle fort intéressante que nousnous empressons de porter à la connaissance de nos lecteurs. Ilest question de msnter sur notre scène 1uon de Bardeaux, opérafrançais adapté par M. Castilblaze à la musique de l'Obero-n deWeber ; il a introduit dans la même pièce divers -moreeauz; del'Euryanthe du même auteur. On dit aussi que M. Castilbiazeviendra lui-même présider à la mise en seMe clé cet ouvrage quin'a été encore représenté nulle part. C'est une bonne fortunepour les dilettante , admirateurs du génie de Weber, l'immortelauteur de Robin des Bois.

Dimanche, pendant la représentation de Fra-Diavolo, un coupde sifflet s'est fait entendre. NI. Authiome était seul en scène; ce

L'événement a vérifié nos prévisions. Les connaisseurs ont ap- 1 sifflet ne paraissait dune pouvoir s'adresser qu'à lui. Mais le pu-précié tout le mérite de Mme Wi,iemann , et le public servi par blic en masse a vengé cet artiste ; indigné d'une injure si ]bru-cet admirable tact musical , par cette organisation exception- tale et si peu méritée , il a répondu par un tonnerre d'applau-

a bientôt deviné cette artiste il l'a entourée ae toutes ses sym- rideau.chute au

pathies , a accouru en foule à ses représentations et , privilége 1 A part ce Monsieur que nous désirerions bien cannaltre ,

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 2: Dép. OIJRUL E TOLI A .TQoc«-images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1846/B315556101_JOUTOU_1846_01_21.pdf · MM. les abonnés de l'extérieur, dont l'abonnement expire le 31 de ce mois,

glement sera livré à l'impression et il en sera adressé un exem- nant de Lyon. M. Galant a reçu, par avancement, une autre 1 Un grand nombre de pairs s'étaient joints à la députation.

plaire à tous les pharmaciens du département pour les engager destination. -- Le roi a réponJu à la députation de la chambre des pairs

à se réunir à leurs confrères de Toulouse , datas le but généreux -. Voici le chiffre de la consomm .ti,%n en viande, en 1844 « Messieurs les pairs ,

de sauvegarder la santé publique, en détruisant les abus nom- dans les chefs-lien, du département d'arrondissement du dé- » C'est avec bonheur que je vois combien chaque annéebreux qui déshonorent leur utile profession. parlement de l'Ariège : » qui s'écoule ajoute de nouveaux motifs 'aux félicitations

Foix. - Boeufs, 310; vaches, 915; veaux, 1,065; moutons, »que , depuis si lune temps ,, vous m'apportez à l'ouverture de477; agneaux et chevreaux, 1647; porcs, 700. » vos sessions , sur l'accrorssemcart de la prospérité publique.

La police a arrêté deux ouvriers boulangers qui avaient enlevé paniers. - B+eul's, 335; vaches, 35; veaux, 1453, moutons, » C'est au concours que vous avez si constamment et si efiicace-

les ornements de la grille entourant l'église de Saint-Sernin. 697; agneaux et chevreaux, 998; porcs, 1049- n ment prêté à mon gouvernement , C'est à l'accord de tous les

SI-Girons. - Bçeufs, i ID; vaches, 1; .veaux, 901 t; moutons, a pouvoirs de l'état que nous devons cet heureux résultat ,

Avant-higr , un marchand de gâteaux , stationnant aux 503; agneaux et chevreaux, 896; porcs, 443. » dont tout nous présage la continuation progressive. Je re-

quatre toute des Changes, le nommé Bialet, âgé de 67 ans, a été» trouve avec une vive satisfaction dans cette adresse l'expies-» sion des sentiments de la chambre des pairs pour ma famille

renversé par une voiture sortie de la remise de l'hôtel de l'Eu- Niontauban , 90 janvier. » et pour moi , en lui témoignant combien nous les apprécions;;tope, et a reçu une forte contusion àla jambe. Un violent incendie a éclaté avant-hier dimanche , vers 9 » j'aime à lui répéter que nous y répondrons toujours par notre

heures du soir, dans la maison du nommé Joseph Barthe, pei- entier dévouement à la France. »

Lundi, à cinq heures du soir, rue des Balances, le fils Cibrac, gneur de laine , sexagénaire , rue Lasserre , vis-à-vis l'hôtel (La réponse (le S. M. est suivie des cris de Vireéle roi !)

âgé de onze ans , se rendant avec plusieurs de ses camarades à111ortarieu. Barthe , qui avait contractés la funeste habitude de - L'Ami de la Religion annonce que Mgr l'évêque d'Algerl'ivresse , était rentré dans la même soirée complètement pris a envoyé au souverain pontife, qui l'a acceptée, la démission

la classe de dessin l'école des Frères , a eu le pied écrasé parla roue d'une charrette dont il voulut se garer, en se jetant con- de vin , et , suivant

ou r, s était sans doute placé de- de son siégé. Mgr Dupuch parait avoir l'intention de se retirersi il

tre le mur. Cette charrette était conduite par la femme Baloguet,vans sa cheminée pour boire encuve avant tic s'endormir.

lampe dans un couvent de la Trappe.boulangère à Lardenne , qui était montée dessus.

présume qu il a trébuché en allant vers son lit , et que sa lampe De son côté, l'Algérie annori e que Mgr Dupuch a égalementa mis le feu à sa couche. On en est réduit à des suppositions , envoyé sa démission au gouvernement. Ce journal ajoute cecar les premières personnes qui arrivèrent , s'étant rendues à la qui suit :

Le service d'inspection des chemins de fer a été établi ainsi chante de Barthc , furent repoussées par la violence des fiant- « On parle de M. l'abbé Coquereau comme devant lui suc-qu';il suit, par M. le ministre des travaux publics, pour les 4° et mes qûi avaient déjà gagne l'étage supérieur et qui , bientôt céder: ce choix ne peut manquer d'ètreagréable à l'armée d'Afri-5e inspections : après , brûlant le plancher de l'appartement du propriétaire , quo.. Le nom de M. l'abbé Coquereau n'est pas étranger pour

Quatrième inspection. -M. Viollet, inspecteur divisionnaire. précipitèrent au ter étage le foyer de l'incendie. Au son de la clo- elle; les officiers et les soldats se rappellent avoir entendu sor-- Service : Lignes de Tours à Bordeaux et à Bayonne, de Bor- clic d'alarme la population accourut en grande hâte. Les princi- tir de la bouche de nos marins l'éloge de ce digne ecclésias-deaux à Toulouse, de Paris sur le centre de la France, à partir pales autorités civiles et militaires de la ville et du département, tique, qui a si courageusement partagé leurs fatigues et leursd'Orléans, et tout le territoire situé entre cette ligne, la ligne M. le préfet , M. le maire , M. le colonel de gendarmerie tout- dangers dans la dernière campagne du Maroc, à Tanger et àd'Orléans à Nantes et la frontière maritime de Nantes à mandant provisoire du département , MM. les ingénieurs , plu- 1logador. eBayonne. sieurs ecclésiastiques et tous les officiers de la garnison organi-

Cinquiimeinspection. - M. Avril, inspecteur divisionnaire.- sèrent des secours , et au bout d'une heure on se rendit.maitreService : Lignes de Dijon à la Méditerranée, de Toulouse à du feu. Le Moniteur vient de publier l'état comparatif des recettes

Merscille, et tout le territoire situé entre la ligne de Paris à Un fâcheux accident est arrivé pendant ce sinistre. M. le pré- de l'année 1843 avec.,celles des deux années préc,-detites.

Dijon et Mulhouse, la frontière de l'est, à partir de Mulhouse fet du département , qui s'était porté au foyer de l'incendie au Comparée avec 1843, l'aimée qui vient de finir donne une

et la ligne du centre. premier rang des travailleurs , a été atteint à la tète par la chute augmentation de 39 millions ; mais si on la compare avec 1844,

M. Avril est nommé rapporteur de la sous-commission char- d'une poutrelle enflammée. Le coup aurait pu être mortel s'il cette différence n'est plus que de 16 millions. Voici l'ensem-

gée d'examiner les pièces relatives au projet d'embranchement n'avait été amorti par le chapeau; mais la blessure , quoique ble des recettes du trésor :

de Grenoble sur la ligne de Lyon à Avignon. grave , lie parait point dangereuse. En 1843. . . 764,500,000 fr.Les recherches pratiquées dans les décombres par M. le prc- En 1814. . . 787,800,000

cureur du roi ont amené la découverte du corps calciné du En 1845. . . 800,900,000

A propos de la nouvelle qui a couru que M. l'abbé Dassance malheureux Barthc, (Courrier de Tarn-et-Garonne.) En comprenant les deux années 1 845 et 18î3, on trouveallait être nommé à l'évêché de Pamiers, l'Ami de la religion que tous les revenus ont subi une augmentation, saut' les droitspublie quelques lignes que nous croyons devoir reproduire : clé navigation, qui ont éprouvé une diminution de 99,000 fr.

Nous ne pensons pas, dit ce journal , que les choses soient Par arrêté de M. le ministre de l'instruction publique, en La recette de 1845 a dépassé celle de 1843 pour l'enregis-précisément aussi avancées ; cette nomination , dont la non- date du 14 janvier : trement, de 5 millions; peur le timbre, de millions; pourvelle prématurée a été si favorablement accueillie par le cler- Ni. Wenière, bachelier ès-lettres, est nommé provisoirrment les sucres des colonies, de près de 6 millions; pour les sucresgé de Paris , n'est pas encore faite. Nous ne serions pas les régent de 7e et 8e au collége de Castelnaudary, en remplacement étrangers, de 1,700,000 francs; pour les boissons, de 4 mil-seuls du reste à applaudir à un pareil choix. M. l'abbé Dassance de NI. Ramonet. lions et demi; pour les sels, de 2 millions; pour les sucresest un de ces prêtres graves et distingués dont le savoir ecclé- M. Bouisset, régent de 7e au collége de Saint-Girons, est de betterave, de 3 millions et demi; pour les tabacs, de 7 mil-siastique, les vertus sacerdotales et le talent comme écrivain sont chargé de la même classe au collège.. de Castres, en remplace-, lions et demi; pôurles lettres, de plus de 3 millions.appréciés, nous pouvons le dire, dans toute l'église de France. ; ment de M. Leterrier, qui est appelé au collége de Saint-Gi- En comparant les deux années 9845 et 1844, les augmenta-,Avant d'être aumônier du collége Louis-le-Grand, il a été suc- ions. lions ont été compensées par plusieurs diminutions. Ainsi, parcessivement secrétaire général de t'évéché de Montauban, vi- exemple, l'enregistrement a fléchi (le 1,400,000 fr.; les droitstaire général de Montpellier, et membre du conseil de l'arche- Un arrêté de:).1. le ministre de l'instruction publique °en de douanes sur les marchandises diverses ont fléchi de 9,700,000vêque de Paris. date du t 3 janvier, institue M. Martin, docteur en droit , pro- francs, etc. Mais le timbre continue à progresser de 1,900,000 fr.

fesseur de la chaire (le code civil, vacante à la faculté de droit les sucres des colonies, de 1,700,000 fr.; la taxe des sels, ded'Aix. :1,400,000 francs; les droits sur les boissons, 3,500,000 fr. , etc.

Le manousire et l'adjointé Gi

de larons

commune de Massai avaient étéEn comparant les résultats de l'année 1845, par trimestre,

Le on trouve que la recette a étérécemment insultés gravement , dans l'exercice de leurs folle- Le concours ouvert, le 1K décembre '1845, devant la Faculté Pour janvier, février et mars, de 184,800,000 fr.tions, par le sieur Subra , prêtre, desservant la paroisse de de Médecine de Montpellier, pour la chaire de pathologie exter- Pour avril, mai, et juin, de 205,000,000 Ii.Biert. ne, vacante dans cette Faculté, a été clos le 4 janvier courant. peur juillet, août, septembre, de 198 100,000 fr.

Traduit pour ce fait devant le tribunal correctionnel de notre Le résultat du scrutin, transmis à M. le ministre de l'instruction Pour novembre, octobre, décembre, de 415 millions 800,000ville, un jugement est intervenu le 9 janvier, qui condamne le publique, désigne pour cette chaire M. le docteur Boyer. L'ins- La seconde moitié de chaque semestre a donc été plus pro-prévenu à 16 fr. d'amende et aux frais. titution ne sera donnée par AI. le ministre qu'après examen des duetive que la première moitié.

- On nous écrit de Tarascon (Ariége) : procès-verbaux du concours et le jugement des réclamations, En décomposant ce dernier chiffre en mois, oit trouve 69Un malheureux habitant de Genat, nommé Bulles Guillaume, s'il en est intervenu, millions pour octobre, 67 pour novembre, et 79 pour décem-

âgé de 35 ans, a été tué le 11 janvier dans un ravin, au moment I bue.oû il était occupé à travailler. Une pierre énorme, qu'impru- En dernière analyse, les revenus publics sont toujours endemment une jeune tille de 14 ans, a fait rouler de la monta- PARIS, 17 janvier. progrès: l'augmentation avait été de 43 millions en 1844,gne, lui a écrasé la tète. 11 laisse une veuve enceinte et cinq Le roi a reçu ce soir la grande, députation de la chambre des elle est de 16 millions en 1845. Ces deux augmentations sontenfants en bas âge. pairs, chargée de présenter à S. M. l'adresse votée par la chambre à peu près égales, car le total des recettes de 1815 ( 803

-M. Galant, adjoint de i' classe à l'intendance militaire, est en réponse auÀ discours de la couronne à l'ouverture de la ses- millions) ne comprend pas les recettes à recouvrer. Il fautremplacé à Foix par M. de Lascases, adjoint de 26 classe, ve- s ion. observer cependant que l'année 1844 a été bissextile, et qu'un

tout le monde rend justice au talent de notre jeune ténor et 1 cédons par ordre à peu près chronologique. 1est facilement abusée.

surtout à sa complaisance à laquelle on a recours à chaque ins-tant sans jamais la fatiguer. Le même soir , une indispositionsubite de Al. Saint-Dénis ne permit pas de représenter en entierla Fai'orite ; on offrit au public le Chalet comme dédommage-ment ; M. Anthiome , qui avait déjà paru dans un ouvrage entrois actes , et qui était rentré chez lui , se prêta à cet arrange-ment aussi lorsqu'il entra en scène , il fut salué par une salved'applaudissements qui lui prouvèrent en quelle estime il estauprès du public.

Marie-Jeanne est un drame bien bourgeois, usant peu -de Marie-Jeanne qui a reçu (les secours de Mme de Bussières re-grands moyens, visant surtout à un succès de larmes; écrit d'ail-il- vient à 1 hdsfiieé, et là,eileapprènd la faiàle`n ùvélfè;' éperdueleurs assez convenablement, charpenté d'une manière assez in- de douleur, elle accourt chez sa bienfaitrice, et , dans un richetéressante, valant mieux, en général, que la plupart des mélo- berceau, elle reconnaît son enfant qui lui a été enlevé. Elle sedrames (le ce genre que nous avons subis depuis quelques années. précipite vers lui; mais Appiani la fait saisir , affirme qu'elleEn voici le sujet: a perdu la raison et la conduit dans une maison d'aliénés.

Le nème jour, dans la nème église de Paris, se célébraient Le ciel ne permet pas l'accomplissement des infâmes desseinsdeux mariages : Marie-Jeanne, l'une des jeunes fiancées , était de l'Italien. Marie-Jeanne prouve qu'elle n'est pas folle; sonrayonnante ; elle épousait un jeune ouvrier de son choix , et ne i mari rentre dans le sentier du devoir. Appiani est surpris au mc-

-La première Redoute a eu lieu samedi; elle a été brillante, voyait dans l'avenir: que du bonheur e! du travail. L'autre , ment où il allait assassiner Illaric-Jeanne, qui était parvenuebien:plns qu'on ne devait l'espérer au commencement du car- n'osait point regarder dans l'avenir ; victime résignée, elle sui- une seconde fois auprès (le son enfant.naval. Il y avait du monde jusque dans les 21 et 3° galeries. vaità l'autel un homme qu'elle n'aimait point , M. de Bussières, Mme Jully a eu de très-belles inspirations dans le rôle deNous devons ajouter que jamais la salle du Capitole n'avait été dont les biens immenses avaient seuls plaidé lacause auprèsde Marie-Jeanne , et dans plusieurs scènes, rendues avec une sai-décorée avec autant de goût ni éclairée d'une manière aussi ses aveugles parents. sissante vérité, elle a provoqué un attendrissement général. Ceresplendissante. Un an après , le jeune ouvrier, perdu par les mauvais con- ride est une de ses meilleures créations.'' exemple de Remy , ouvrier charpentier comme lui , M. Félicien a été d une vérité frappante-dans le petit rôle de,- Un jeune homme qui , l'autre jour , chanta la barcarolle seils et l

de Ruodi dans Guillaume Tell , a paru pour la deuxième fois était entièrement livré à des habitudes de paresse et de dissipa- Remy.a Lt d Ch des secre s e s e oui lit sur fion. Sourd aux prières de sa femme, aux reproc e des Femmes est une charmante bluette qui a obtenule ublic en souvenir de sa sueurdans le Chalet qp; ,

notre scène ses premiers pas dans la carrière lyrique , a bien conscience, il avait abandonné l'atelier et ne quittait pas le le plus grand succès à la première représentation et qui n'a puvoulu écouter le débutant jusqu'à la fin. Nous espérons cepen- cabaret ; sa femme , la malheureuse Maric-Jeanne, était plongée être joué de nouveau à cause d'une grave indisposition qui re-dant que cette épreuve ne se renouvellera pas. dans la misère la plus affreuse , et son sein desséché par la faim tient 31. Tiste loin du théâtre.

n'offrait plus qu une* nourriture insuffisante à son pauvre petit Une Femme laide est un vaudeville ni trop bon , ni trop mau-Tr1ÉATRE DES VARIÉTÉS. enfant. vais. Ce qu'il y a de plus piquant , c'est que M"e Michalet joue

Représentations au bénéfice de b1" Fumer et de MM. MichelMme Zde Bussières était veuve et mère ; son enfant , frêle et le rôle de la femme laide ; elle n'avait jamais été plus jolie.

y chétive créature , qui paraissait ne tenir à la vie que par un fil , Dans l'Almanach des 25,000 adresses, il y a de fort bonneset davier. -Maric-Jeanne, drame en cinq actes, de M. Dcn- devait hériter des biens immenses de son père. Un médecin ita- plaisanteries , et M. Breton joue d'une manière ravissante lenery. - Le Code de 8 : femmes, vaudeville en un acte. - Une lien le docteur A rani Paraissait veiller avec dévouement sur rôle d'Alexandre Le rand. Mais la ]noce est un peu longue , etFemme laide, vaudeville en deux actes. - L'Almanach des les jours de cet enfant, etc la pauvre mère,, touchée de reconnais- s'il était possible de l'écourter un peu , elle aurait un grand15,000 adresses, vaudeville en trois actes. - Reprise du Ma-sance , avait promis sa main au docteur , pour le récompenser succès.riage extravagant, de Desaugiersi du Maître d'école et des +

Rendez-voies bourgeois. de ses soins. Mais l enfant meurt , et Appiani craignant, de se M. Breton a repris aussi le Mariage extravagant, de Désaugiers.voir déca dans ses rêves d'ambition ,. se hâte de substituer un Nous vous engageons à aller le voir dans cette spirituelle plai-

Les représentations à bénéfice se succèdent à intervalles autre enfant à celui que son ignorance a tué. Il se rend à l'hos- sauterie.égaux; le répertoire s'enrichit, et la salle réunit assez fréquem- pice des enfants trouvés, il épie une pauvre femme , qui, pressée, Le Maître d'école a été repris avec isuceès, et les Itendez-voiesment prié nombreuse société. Ces résultats combattent d'une par la misère, vient déposer dans cet asile du malheur son bourgeois ont été parodiés d'une manière ridicule; nous deman-façon victorieuse les dires de quelques conseillers municipaux pauvre enfant , qu'elle ne peut plus nourrir. dons grâce pour la naïve et charmante musique de Nicolo, qui estde la majorité opposante, qui ont prétendu que le théâtre des Quand Marie-Jeanne , car e'etait elle-nème, S'est retirée , tombée du domaine de Martin Gavaudan Laruette, te lesVariétés est lu ruine des direéteurs, et qu'il faut se hâter de le 1 Appsantsse

pal a su se procurerl'hospice ,

iltrmlame(lernseigq

mintsmains de MM.. Larderet, àliland, et d'un Monsieur quequi nous n'avions jamais vu, et dont le physique parait admirable-Passons rapidement en-revne les pièces qui ont fait leur pre- d'être déposé , l'obtient. et le fait transporter auprès de Mme ment disposé pour les rôles de Iligaudin, Torquatus, etc. Noirsmaère apparition sur notre scène depuis quelques jours, et pro- de Bussière, qui n 'avant pas vu le sien depuis sa naissance demandons à ne plus subir une pareille mystification. L. Z. Z.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 3: Dép. OIJRUL E TOLI A .TQoc«-images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1846/B315556101_JOUTOU_1846_01_21.pdf · MM. les abonnés de l'extérieur, dont l'abonnement expire le 31 de ce mois,

ti

jour de perception de plus dans le mois de février a donnéune recette en plus de 2 millions.

PARIS, 18 janvier.La grande revue que nous avions annoncée a eu lieu ce

matin , à onze heures , au Champ-de-Mars. Malgré l'incerti-tude du temps , une grande affluence de spectateurs s'y étaitrassemblée de bonne heure et garnissait toutes les avenues. Adix heures , les troupes étaient déjà sous les armes et formaientd.'ns ce vaste hippodrome pljpsieurs lignes de bataille, répar-ties de la manière suivante :

Infanterie. - 94 bataillons sur quatre lignes.Cavalerie. - 32 escadrons sur trois lignes.Artillerie. - 4 batteries sur une ligne.L'artillerie était composée de vingt-quatre pièces de canon

et dirigée sous les ordres du duc de Montpensier , ayant pourcommandant en chef le général Lyautey.

Toutes ces troupes étaient placées sous le commandement enchef de M. le lieutenant-général vicomte Tiburce Sébastiani.

.A onze heures , LL. AA. RR. M. le duc de Nemours , leprince de Joinville, le duc d'Aumale , le duc de Montpensier,le duc de Wurtemberg, le prince de Salerne , sont arrivés surle lieu des manoeuvres suivis de leur nombreux état-major etd'un grand nombre de généraux. L'inspection des troupes acommencé immédiatement.

A midi , Ben-Achache, envoyé extraordinaire de l'empereurdu Maroc , est arrivé à cheval avec une suite nombreuse , dontla plus grande partie est allée se placer sur le balcon de l'EcoleMilitaire où se trouvaient déjà plusieurs dames marocaines , àvisage découvert. L'envoyé d'Abderrhaman portait un burnousbleu azur très-court , qui laissait -ir la richesse de son cos-tume.

En ce moment, le Champ-de-Mars présentait un magnifiquecoui;-d'ceil. Toutes les lignes de troupes étaient immobiles sousles armes, comme si les pieds des soldats eussent été cloués ausol. Le temps , nuageux dès le matin , s'est éclairci , et quel-ques rayons de soleil courant sur les lignes immenses et pro-fondes , en ont fait ressortir les diverses nuances avec plusd'éclat.

Ce spectacle imposant a dû produire une vive impression surl'esprit de l'envoyé d'Abderrahman ; car on pouvait dire icide nos régiments ce que Louis-Philippe disait au commandantdes carabiniers , lors de la visite de la reine d'Angleterre :« Votre régiment est de ceux qson peut msnlrer à ses amis et ci

ses ennemis ! eLe défilé des troupes a commencé presqu'aussitait au bruit des

tambours et au son (les fanfares militaires. Puis les divers corpsde troupes se sont dispersés.

Au retour du défilé , le 2e régiment de lanciers s'est arrêtédevant l'hôtel de M. le ministre de la guerre, où M. le colonela fait exécuter plusieurs fanfares , afin que NI. le ministre pûtjuger de l'effet de la nouvelle musique régimentaire, uniquementcomposée d'instrumens à vent du système Sax.

Il est arrivé à Liverpool des nouvelles des Etats-Unis du 31décembre, de New-York et de Boston du 3 janvier. Ces nouvel-les, bien qu'elles n'annoncent encore aucun résultat positif, ontcausé une assez grande sensation en Angleterre. On croit tou-jours à l'issue pacifique de la question de l'Orégon, mais lesmembres du sénat et de la seconde chambre d'Amérique propo-sent une telle série de bals plus agressifs les uns que les autres,que le congrès pourrait se trouver entraîné à des mesures plussérieuses qu'on rie le pense, et qu'il ne le pense et ne le veuttest-être lui-mème.

Les propositions du général Cass pour une enquête sur ;e,forces offensives et défensives de l'Union ont été adoptées àl'unanimité dans le sénat.

Un membre du Sénàt avait demandé qu'on négociât avec l'Es-pagne l'acquisition de Cuba ; mais quelques jours après il a re-tiré sa proposition au milieu d'une hilarité générale.

Le Texas est définitivement et législativement incorporé àl'Union. Le bill formel d'annexion a été adopté dans les deuxchambres.

Deux propositions ont été frites dans les deux chambres pourl'établissement des postes militaires et la concession de terresdans l'Orégon, ce qui équivaudait à l'exercice des droits desouveraineté. L'examen de ces propositions a été ajourné, grâcesurtout aux efforts de M. Calhoun, qui est rentré dans le Sénatpour mettre dans la balance de la paix sa puissante influence.

Correspondance particulière.)CHAWBRE DES DÉPUTÉS.PRÉSIDENCE DE M. SAUZET.

Séance du 19 janvier.A une heure et demie la séance est ouverte.L'ordre du jour appelle la discussion de l'adresse.M. CORNE a la parole contre le projet.L'orateur trouve que ce projet n'est que la contre-épreuve du

discours de la couronne. C'est un acte d'approbation de la con-duite ministérielle. Il est impossible que la chambre s'associe àcette manifestation de la commission. Les événements de'l' Algé-rie sont flagrants ; les sacrifices du trésor, le massacre de nossoldats , sont des faits encore présents à tous les esprits. Le mi-nistère s'était porté garant des intentions du Maroc , et ses pré-visions ont été trompées. Dea ressources immenses ont été misesà sa disposition depuis cinq ans , et il n'a su ni réparer nosfinances , ni consolider notre colonie africaine. Il n'a su tenirà l'égard de l'étranger qu'un langage sans fermeté , sans di-gnité. La prospérité publique dont il se félicite , n'existe pas.Le pays est accablé d'impôts. Des entreprises considérables ontété adjugées; elles n'ont fait que développer et favoriser l'espritd'agiotage ; les bénéfices ont été bien éloignés de ce qu'on avaitpromis. Loin de là, l'agiotage n'a amené que des ruines. Laconstitution de l'état n'a pas été mieux respectée que les intérêtsdu pays n'ont été sauvegardés. Ce n'est réellement pas le gou-vernement représentatif qu'on a donné à la France. Les influen-ces les plus corruptrices ont été exercées. L'électorat a été viciédans sa -source.

Les choses sont arrivées au point qu'on reconnaît enfin la né-cessitè d'une réforme électorale (agitation). La première réformeà obtenir, pour la sincérité- des élections, c'est l'abolition du.fractionnement des colléges. Le vote dans les chefs-lieux d'ar--rondissement favorise le courtage politique. C'est l'écueil de:tout ce qui est juste, honnête et politique. Loin de développer.les institutions, le ministère n'a songé qu'à les fausser , à les

cD

avilir. Grâce à une habileté de main inventée sons son admi-nistration, l'urne du jury a mis au jour des noms désignés d'a-vance par les préfets. (Murmures prolongés).

Toutes les institutions ont été violées ou éludées tour à tourles gardes nationales de villes importantes ont été licenciéeselles n'ont point été réorganisées, comme le prescrit la loi. Lachambre a voté une loi sur l'organisation du conseil d'état, elleavait entendu introduire une économie dans cette partie del'administration. Comment son intention a-t-elle été respectée ?L'économie prétendue s'est résolue en un accroissement de dé-pense.

Ainsi les lois mêmes les plus récentes n'arrêtent pas le mi-nistère. Il les viole dans leur texte comme dans leur esprit.

L'orateur jetant un regardrétrospectif sur les administrationsprécédentes, s'attache à démontrer que l'on peut adresser aucabinet actuel tous les reproches adressés aux cabinets de laRestauration , et particulièrement de M. Molé , qui , à l'époquede la coalition, avait si fort allumé la verve de M. Guizot.

Aujourd'hui, comme alors, on s'attache à placer la consciencepublique entre le devoir et la m,)ralo des intérêts. L'argent dubudget fournit à ces honteuses transactions , et si une réactioninespérée ne se manifeste , c'en est fait de la moralité et de laliberté en France.

Voilà ce que le projet d'adresse aurait dû dire , et attenduqu'il ne l'a pas fait (on rit) , je vote contre le projet.

M. LEYRAUD parle également contre l'adresse. Il n'est sorte demauvais vouloirs dont l'administration n'ait fait preuve dans lesélections. On a refusé aux intéressés la communication des re-gistres des préfectures; on a fait un emploi élastique de la loides patentes. En un mot l'administration de juillet s'est mon-trée de beaucoup moins libérale que la restauration elle-même;où en serions-nous, s'écrie l'orateur, si nous n'avions aujour-d'hui les garanties électorales conquises dans les quinze annéesde la restauration! abus, illégalités, on a tout mis en usagepour priver les véritables électeurs de leurs droits. Ainsi, en1829, vous n'aviez que deux cents appels contre les décisionsélectorales des préfets. A combien croyez-vous que ces appels sesont élevés en 1842? A 2,000! Voilà un fait qui doit vous faireapprécier l'impartialité de l'administration en matière électo-rale. De nombreux pourvois ont eu lieu devant les cours roya-les; et les tribunaux ont imprimé aux arrêts préfectoraux leblâme qu'ils avaient encouru.

Quelques cours royales sont encore allées plus loin. Par leurarrêt, montrant la défiance que leur inspiraient les préfets, el-les ont déclaré que ces fort elion ira ires se rendraient coupablesde forfaiture et seraient p.iursuivis comm. tels, s'ils n'inscri-vaient pas, dans un délai déterminé, les électeurs éliminés deslistes. La témérité de ces actes administratifs a encore été dé-passée. Je ne suis embarrassé que du nombre des faits.

L'orateur entre alors dans une énumération d'actes arrivés àsa connaissance, et d'où il résulterait que ce n'est qu'à la der-nière extrémité, et comme forcée, que l'administration a con-senti à faire droit à de justes réclamations dont elle connaissaitparfaitement le fondement.

Il appelle l'attention de la chambre sur ces actes de mauvaisvouloir, qui ne doivent pas rester impunis. Il faut renoncer àl'exercice du gouvernement représentatif, s'il est permis à l'ad-ministration de le fausser sciemment dans sa source. Cette vio-lation se fait, en quelque sorte, publiquement. Une place de jugea été promise à un électeur en échange dejson vote. L'électeur n'avoulu s'engager que sur une promesse du ministre. Le ministrede l'intérieur n'a pas craint de donner sa signature...

M. DUCRATEL, ministre de l'intérieur. Vous vous trompez.NI. LEYRAUD. J'ai vu la lettre ! Ce n'est pas le seul acte mont je

me plains. Des places de sous-préfets, des recettes particulières,des recettes générales même ont servi de monnaie électorale.

Si les adversaires du cabinet rencontrent des obstacles detoute nature , il n'en est pas ainsi pour ses partisans. Pourceux-là , les registres des contrôleurs des contributions sontouverts; les registres de la préfecture sont toujours à jour.

Mais l'absence de toute impartialité est encore mon moindrereproche. Ce quo je reproche à l'administration actuelle , c'estl'autorisation - donnée à ses agcns d'employer tous les moyenspour écarter les adversaires du cabinet ; c'est l'autorisation dene reculer devant aucun !,... Le ministère doit savoir , cependant, qu'il existe dans notre code p',nal un article qui punit laforfaiture et la violation des lois. Je voterai contre l'adresse.

M. DE PEYRAMONT. On a invoqué mon témoignage; je l'ap-porterai à cette tribune, franchement; loyalement. Je le doisau gouvernement que j'ai soutenu ; je le dois à moi-même. Jen'hésite donc pas à dire que j'ai connaissance que la plupart desfaits apportés à cette tribune par M. Leyraud, j'en ai eu con-naissance comme membre de la cour royale, devant laquelle ilsont été produits. Eh bien ! ces faits sont déplorables. J'en ai vuse dévelpper une série malheureuse. Je n'ai pas craint de lessignaler à M. le ministre de l'intérieur. Je me suis convaincuque la responsabilité ne lui en revient pas. Mais ces faits sontdéplorables, et dans l'intérêt même du gouvernement ils doiventêtre désavoués.

La séance continue.

PARIS , 19 janvier.Le 3 e/e est à 82 fr. 75 c.Le 5 e/e est à 191 fr. 00 c.Actions de la Banque, 3,360 fr. 00 c.L'actif espagnol n'a pas, été coté.- Les commissions qui ont été formées pour examiner les

divers projets de loi de finances, présentés récemment , ont tenuaujourd'hui séance.

La commission du budget a commencé son travail ; elle seréunira tous les jours , excepté les jeudi et dimanche.

La commission des crédits extraordinaires et supplémentairesde 1845 et 1846 a entendu NI. le ministre de la m urine sur lescrédits réclamés pour l'expédition de Madagascar. Ces créditsont été l'objet d'une vive discussion dans la commission qui neprendra de décision sur ce point qu'après avoir cnten tu le mi-nistre des affaires étrangères.

La commission , chargée de l'examen des crédits extraordi-naires-pour constructions navales et approvisionnements desarsenaux de la marine , a nomme aujourd'hui M. l'amiral deHell , pour président et M. d'Angeville , pour secrétaire. Ellese réunira mercredi.

M. Delessert a été nommé président et M. Léon de Mallevillesecrétaire de la commission chargée de rechercher les meilleursmoyens d'assurer un bon et prompt service du Moniteur.

M. Goury a été nommé président et M. de Loynes secrétairede la commission perm.ulente des intérêts locaux et départe-mentaux.

- Unecorrespondance de Rome annonce que M. l'archevê-que d'Aix recevra le titre de cardinal, dans le consistoire quiaura lieu le 19 janvier.

- Le navire le Jonh Packet a apporté à Liverpool des lettresde Buenos-Ayres du 3 novembre. Le gouvernement argentinparaissait fort préoccupé des conséquences de l'expédition en-treprise par les forces de l'intervention, dans le but de rétablirla libre navigation du Paraguay. Son organe officiel, le Bristih-Packel, se livre à ce sujet aux plus vives récriminations contreles ministres de France et d'Angleterre, et Rosas se préparaità s'opposer vigoureusement au passage de la flotte; mais, tousles obstacles qu'il a accumulés ne pourront tenir contre lesbateaux à vapeur.

Le Dictateur est d'autant plus opposé à l'ouverture des re-lations avec le Paraguay, que jusqu'ici il a fait tous ses effortspour empêcher les communications des habitans avec les étran-gers, et craint qu'il n'en résulte une recrudescence des senti-mens d'hostilité qui, dans cette province, sont déjà soulevéscontre lui. On regardait généralement à Montevideo cette expé-dition comme une excellente mesure diplomatique de la part desdeux plénipotentiaires. Rosas était indisposé.

- D'après des correspondances favorables à Rosas, le généralargentin Urquija marchait sur la province de Corrientes, avecson corps d'armée, pour y prendre l'offensive contre les coalisés,s'ils effectuaient leurs projets de débarquement. Les deux rivesdu fleuve étaient fortifiées et garnies de troupes. Une forte batterie était armée au Tonnelero.

- On lit dans les journaux anglais du 15 janvier :Nous avons revu tics nouvelles de Buenos-Ayres du 3 novem-

bre ; le chargé d'aff lires de France s'e,t embarqué le 31 octobre,et , d'après des correspondaqq es particulières, il y a tout lieude croire qu'il est parti avecrâes propositions de paix de la partdu gouvernement de Buenos-Ayres. Nous pouvons aujourd'huidémentir la nouvelle de la retraite du consul anglais, M. Bell.Ce bruit n'avait aucun fondement. Le let novembre , M. Belln'avait pas quitté Buenos-Ayres. L'expédition de Corrientesdevait partir de Martin-Garcia, le ter novembre. Elle a passéen vue de Bucnos-Ayres. Dans cette dernière ville, on se pré-parait à une vigoureuse résistance. Les lettres que nous avonsvues témoignent des craintes au sujet de cette attaque , et disentqu'il y aura cci tainement un grand nombre d'hommes sacrifiés.

NOUVELLES DE LA SUISSE.On écrit de Berne, le 1 5 :Le grand-conseil s'est prononcé aujourd'hui sur la question

de la révision de la constitution : 211 membres étaient présents;la majorité absolue était de 106.

112 membres se sont prononcés pour la proposition du gou-vernement, portant que la révision de la constitution serait faitepar le grand-conseil même, contre 99, qui voulaient que la ré-vision fût confiée à une assemblée constituante.

Cette faible victoire du pouvoir a été suivie d'un échec parl'adoption d'une proposition additionnelle, portant que le dé-cret de révision sera présenté à l'acceptation du peuple dans lesassemblées primaires. Cette proposition a été adoptéé par 152voix contre 44.

Demain on fixera le nombre des membres qui devront compo-ser la commission, chargée de présenter un projet de constitu-tion, et on procédera à sa nomination, opération qui mettraencore plus en évidence les forces respectives des partis. Ce qu'ily a de certain, c'est que, depuis la session de septembre, le partiradical a gagné 40 voix.

La tranquillité des districts de la campagne dépcnl mainte-nint de l'attitude des députés de l'opposition. Un mouvementimmédiat n'est pas probable.

Tous les ministres étrangers ont fait partir des dépêches aussi-tôt après le vote du grand conseil. Ceux de France et d'Autri-che ont envoyé des courriers extraordinaires.

- Le grand-conseil du cantcn du Tessin vient de décider àune forte majorité que les projets de loi sur l'instruction pri-maire et sur les affaires religieuses seraient discutés dans cettesession malgré les notes de l'archevêque de Milan et de l'évêquede Come. Cette victoire remportée sur le parti ultramontain aété fêtée par de grandes démonstrations à Lugan.

NOUVELLES D'AI'RIQUE.Le Moniteur du 18 publie un rapportde M. Levasseur. Ce rap-

port,datédu bivouac de F ouz-el-Hamma, 22 décembre, contientles détails que nous avons déjà donnés sur la campagne de cemaréchal-de-camp. Il est antérieur de quelques jours au désas-tre qu'a éprouvé la colonne commandée par M. Levasseur, etne renferme rien qui fasse allusion à ce malheur.

Ou lit dans le Sémaphore de Marseille du 20 janvier :Le paquebot de la compagnie Bazin-Périer le Phénicien, arrivé

hier de Stora, nous a apporté la correspondance suivante deSétif, qui renferme des détails circonstanciés sur le désastreéprouvé par la colonne du général Levasseur, qui opérait dansla province de Constantine pendant les premiers jours de jan-vier. Nous laissons parler notre correspondant de Sétif, témoinoculaire de la situation déplorable où se trouvait ce corps d'ar-mée à sa rentrée dans cette place.

DÉTAILS SUR L'EXPÉDITION DU GÉNÉRAL LEVASSEUR.

Sétif, 8 janvier.

Le 12 ou le 13 novembre, le colonel Herbillon, du 6le, com-mandant le cercle de Batna, partit de ce point avec deux ba-taillons de son régiment pour arrêter l'insurrection qui mena-çait de s'étendre dans cette contrée.Il se porta au milieu desOulcd-Sultannes et sa présence suTit pour maintenir les tribusdans le respect. Il fit arrêter les douze principaux meneurs deces désordres et les envoya à Bathna. Les Ouleds-Salems, voi-sins des Sultannes, ne voulant plus reconnaître la voix du kaïdqui leur avait été imposé par l'autorité francaise, S'étaient reti-rés dans leurs montagnes les moins accessibles, croyant être àl'abri de toute poursuite de la part de la-petite colonne de M.Herbillon, lequel se contenta de la faire piller par les goums destribus soumises jusqu'à l'arrivée du général Levasseur, com-mandant la province de Constantine en l'absence de M. le géné-ral Bedeau.

Le 13 décembre , le général Levasseur , venant de.Constan-tine à la tète d'une colonne de 1,200 hommes , composée du 30bataillon d'Afrique , de deux bataillons du 43e de ligne , troisescadrons de chasseurs et spahis , fit sa jonction avec la colonnede M. Herbillon ; il fut rejoint eu même temps par un bata4-

1

JBibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 4: Dép. OIJRUL E TOLI A .TQoc«-images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1846/B315556101_JOUTOU_1846_01_21.pdf · MM. les abonnés de l'extérieur, dont l'abonnement expire le 31 de ce mois,

loct t1'clite qui v'n:rit de Sétif, Icr.;tcl ttait composé partie tic t rn :.i rat de froid, les uitlcs arabes no reeonnnissaient aucunti:ati!! u t .: as ;le, Cu,taattr et p._ tia do e )1 Ïpx nie, de p it:I de directeeu ; nous devions rare à une lieue en%non de lagre.aaicrs eL voltig: rs des 2° et 3 ie de ligne. Toutes ces trou- S.aala de Msaoud ; mais lui-mème, après avoir eu vain cherchepe Ï rtnurc, compo aient un effectif d't:nrvircu 4,5O0 homtrtes , à nous y conduire, :irait par abandonu:er soit projc(; les hommes

a ai ntl' v es n pu prendre. du contre l'incendie des bàtiments et mobiliers communaux , duqui furent orriaou,es en deux régiments ti , mardi e , le premier t umi)ai lit l inanition et de froid, i

sous les ordres da colonel Hcrbillon et le tîeuvieme soua ceux n urrilure depuis la veille , le convoi de vivres avait été aban- risque locatif et du recours des voisins , ces 1331. peuvent sede M. le colonel Cur aille , du 43e et la cav aierie commandée d+)nn et une partie des bagages perdus. La dé,olition se mettait présenter à la mairie de Toulouse , bureau de la compiabilité,par M. Buuslcarius, colonel des spahis. dans le c eur de tous les soldats , le désordre était complet les tous les 3ours de midi à quatre heures , pour y prendre con-

Le 16 décembre , toutes les troupes sans sac , à l'exception rangs confnnlus, aucune espèce d'abri autre qu'une douzaine naissance (lu cahier (les charges do l'état des risques et toutesde quelques compagnies qui restèrent à la garde des bagaoea , de tentes, dans lesquelles se lettèrent pale mèle trois ou quatre autres pièces y relatives, et dop:)ser l.:urs soumissions, lesquellesfurent lancées à la p:)ursui1e des Ouled-S.ileina , quelles attei- cents hommes ; plusieurs lurent étouffes par leurs camarades

; ne pourront plus être rosir.; après le 31 janvier courant.gnirent à midi ; à deux heures les troupeaux et les bagages le surplus de la colonne resta dans lit neige qui tombait ton- Ces soumissions devront titre faite:; sur papier marqué etétaient entre leur.; mains ; tes Arabes , après avoir perdu une jours, et attendit le jour au milieu des cris et des lamentations accompagnées des pouvoirs des agents ou représentants.

11 i1. le.; agen' ou' epresenttoi dt.. cmü tirai iresco!atrc 1 irrcnlie , régulièrement constituèea pr venusque le maire étant dûment autorisé à ta citer de t as:;urauce

centaine a normales s etaient retugles sur les cretes , laissant une des matucurellx qui mouraient a Uiiaquo uan,.,., Jauiuw ahccu-partie de leurs fermes et de leurs enfants. Le succès était com- cleaussi attligeant ne s'était vu depuis la c impagne de Russie.

1 1 - 1 t réunir une grande partie desatl t f d LOLA PROVINCE,

e c, iatui,.:t sevc.re. rer au e jour aim , a ors on pup et e emi-tour pour renituLivouac , oit 1'u n a'u i iva qu'entre onze heures et minuit , sana hommes et les bagages qui restaient, et le 4, la colonne ayant SOCIÉTÉ )1LTOELLE T Are

n(:E CONTRE LA GRÉLE.

avoir éprouvé au.:ulL perte. Le lcn cmain on renvoya femmes la cavalerie en tête se dirigea sur Sétif, distant de 10 lieues en- M1 les sociétaires sont préveenu, qu'en exécution des arti-

et enfants. viron, et c'était le deuxième jour que personne ne mangeait. clos 36 6 et 40 des statuts , l.r réunion du conseil général aura

Des Ouled-Salem on se du igeasur le Boutaleb,à l'entrée de la on partit tant bien que mal, les plus courageux en tète; plus lieu le 24 du courant , à deux heures après-midi , au siège deplaine (le l'Oucà-\a, afin de châtier la population des Ouled- on marchait, plus la colonne s'allongeait; à chaque instant des l'ail ministration , rue des Arts , 9 , à Toulouse.

Tebenne, qui s'était soulevée à la voix de son chériff Si-Saad. hommes tombaient gelés et il était impossible de leur porter Le directeur , FARGUES.

Le 25 décembre on entra (Luis la montagne ; on tua une vina secours. A 4 heures du soir, la cavalerie arriva à Sétif et apprit SALLE DE, L'A1'AF.N'ssF.taiac de révoltés, on pilla le village et on vida les silos. Le ca- aux habitants les tristes événements qui se passaient dans la Histoire de l'é^enir'- ie p >quc. - Réformateurs modernes.pitaine Bessières, de: tirailleurs de Constantine, eut une cuisse plaine: chacun d'eux s'empressa aussitôt, ainsi que toutes les _ Doctr iac sociétaire. - Le cours a commencé avant-hier[inversée par deux balles. troupes de la garnison, de voler au secours des infortunes sol- mardi, à trois heures i demie, par une séance GRATUITE.

Vans la nuit titi 26 et colle ,111 28, ires Arabes assaillirent le dats qui arrivaient mourants. Les habitans mirent toutes leurs - On sonacrit cher M. Dclboy, libraire roc de la Pomme.bivouac et furent aussitôt vivement repousses. voitures et bêtes de somme en route pour aller chercher ceux Dix lecons. - Prix : 6 francs.- Le 29, ou tr.urua le Iloutalcb, chalue de montagnes très es- qui étaient restés en arrière, et à chaque instant on voyait

carpées, et la colonne alla s'é i ablir au nord de ces montagnes , passer Ici malheureux soldats sans chaussures, couverts de neige,- n ET e'Ef1Ui ODONI ALGIQUE ne doivent pas

afin lie se :approcher du centre de villages dés Oule1-'rebemae; exténués de faim et de fatigues, et ceux là n'étaient pas les LtUI 1 i être cotift.lus avec les autres dentifrices, carlà, à l'arrivée de la colonne, le, Arabes t'attentaient, ayant un plus malheureux, ils étaient sauvés; mais leurs camarades étaient ils portent le double cachet d, ia science et (le l'utilité, et c'estdrapeau en tète ; mais quelques obus c. un bataillon lan- restés derrière; c'était encore une ou plusieurs nuits à pas gr à ce titre que nous en recors:mandons l'usage. (Extrait du Jour-cés à leur poursuite, les délogèrent vivement. On prit le dehors; des cavaliers se dirigeaient de tous les côtés et con- nJl de Médecine, Gazette des tidpilau:x, tome 7, n° 26.1 - Dépôtdrapeau. duisaient dans les tentes arabes les malheureux qui n'avaient à Toulouse, chez M. Jèze jeune, coiffeur, rue de la Pomme, et

Le 30, on lança les bataillons, sans sac, sur les villages des pu atteindre Sétif.Outed-Tabcnne, qui furent brûlis, et les goums auxiliairespillèrent les silos; l'ennemi perdit une trentaine d'hommes aumoins.

Le ter janvier, les bataillons sans sac se portèrent de nouveauen avant des villages brûlés le 30 décembre et enlevèrent les po-sitios occupées par -les Kabyles en un instant; un villagereaait debout , c'était celui qu'habitait le chérir Si-Saad, ilfut rasé de fond en comble et les arbres fruitiers coupés ; celacomplétait la ruine des Oulea-Tebenncs. La leçon et le châti-mont sont d'autant plus terribles que cette population n'a pointoie tentes et qu'elle, se trouve miiiiiertant sans abri.

Notre mission se trouvait donc terminée par cette dernièrejguruée qui était la première de l'année 1846; jusque-là touts'était parfaitement passé pour notre colonne, qui ne comptait,depuis qu'elfe était cri expédition, qu'une vingtaine de blessés.Personne ne prévoyait les malheurs qui devaient l'accabler deuxjours après, comme en Russie; les éléments furent ses plus grandsennemis.

Le 9 janvier, à.10 heures du matin, par un temps magnifique,la colonne se mit en marche pour rentrer dans ses garnisonsrespectives; le temps était superbe , elle se dirigeait sur lesdouairs de 3lsaoud , notre allié , et où on devait camper, lors-que vers les 3 heures la neige commentant à tomlre,c non; aveu-glait et rendait les chemins impraticables pour les mutais ; à 5heures on établit le bivouac et à 8 heures dit soir , tous le:s ha-gages n'étaient pas arrivés; une partie était restée dans les pas-sages difficiles.

. Le 3 janvier, la neige étant tombée toute la nuit et totn?rtntencore, la Colonne continua sa marche; les chemins devenaientale plus en plus impraticables, 18 pou:rs de neige couvraient la

c''lez M. Ferrié neveu , quiusaillier , rue de la Pourme ; àDepuis le 4 jusqu'à aujourd'hui, à tout moment, on voit Moissac, chez M. Rousseau, parfumeur.

arriver des soldats conduits par les habitants sur des chevaux,dans les voitures, et il en reste encore deux à trois cents à DÉCLS TES 20 ET 21 JANVIER.rentrer. Periés (Catherine), 55 ans , blanchisseuse, née à 111ontbrun

L'autorité militaire a pris aussitôt toutes les précautions uti- (Gers), rue Saint-Rome , 1. (Mort subite.)les, en pareille circonstance, pour que les hommes restés en Dejean (Thérèse), 74 ans, veuve Tissier, journalier , née àarrière fussent recueillis dans les douairs et convenablement Toulouse , rue Matabiau.traités par les Arabes; des cavaliers ont été envoyés à ceteffet Dlestier(Marie), 19 mois, née à Toulouse, rue des Menuisiers,dans toutes les directions. Un camp a été installé à six lieues 36.de Sétif pour y recevoir les hommes ramassés dans les douairs. Graule (Jean), 9 ans, ne à Toulouse, vieux chemin de Tour-Enfin rien n'a été négligé pour éviter de plus grands mal- nefeuille.heurs. Jaubert (Guillaume), 76 ans, veuve Berges, boulanger, née à

Les habitants de Sétif ont acquis, dans cette triste circnns- Bessières (Haute-Garonne, rue Pargaminières, 95.tance, des droits sacrés à la reconnaissance de l'armée par le Loubiés (Guillaume), 46 ans , propriétaire , né à Monestrolzèle et le dévouement qu'ils ont apportés à la recherche des bout-

1(Haute-baronne ), rue du Gurp, 7.

mes restés sous la neige, et par les secours quils leur ont pro- Clerc (Auguste), 19 ans, né à Graulhet (Tarn), rue Colombette.digues. Il n'en est pas de même de tous les Arabes de la. Duprat (Louise), 78 ans, veuve Lanta , concierge de la Maisonplaine, qui profitaient de l'état dans lequel se trouvaient les de Justice, née à Verdun (Tarn -et-Garonrie), rue du Taur, 34.malheureux soldats pour les dépouiller. Laboole (François), 69 ans , journalier , né à Cintegabella

Aujourd'hui on ne peut encore apprécier les pertes éprou- (Haute-Garonne).vées ; seulement il est permis de prédire qu'elles ne dépasse- Bouchet',Marie), 5 ans , née à Toulouse , avenue de la Patte-ront pas le nombre de cent hommes restés sous la neige; mal- d'Oie.heureusement un grand nombre de ceux qui ont pu arriver ici Robert (,Marguerite), 3 ans, née à Toit ouse, quartier Lalande.ont été obligés d'entrer à l'hôpital et succomberont aux misères Guilhot (Anne), 91 ans, journalière, née à Ascou (Ariège),qu'ils ont endurées, car la majeure partie a les pieds et les rue des Polinaires, 38.mains gelés. -

1David (Rose), 73 ans rentière née à Toulouse rue Tolosa-Il est à désirer qu'il n'en soit pas ainsi pour une autre co- ne 90.

'Tonne partie de Sétif sous les ordres du général d'Arbouville, Cistex (Antoinette), 9 ans , née à Toulouse, place Lucas, tdepuis environ trois mois, composée du 19e léger, de tirail-leurs indigènes, 3e chasseurs, spahis, etc. Il est probable que i THEA'rRE DES V Anu!1ES (à 6 heures)

terre. La Colonne se perdit; à minuit, elle se trouvait au milieu cette colonne passera ses quartiers d'hiver dans la province I. La Soeur de Jocrisse. z--9. L'Almanach des 95,000 adresses.une immense plaine sans aucun more 't.u de bois , les hommes d'Alger. Depuis long-temps on n'a pas reçu de ses nourelles. - 3. Une Femme laide.-- 4. Le Mirage extravagant.

TS restaures aLaprem

seralot

deux lots : Rue des Renforts, 5, deuxe

E- DE BOUTRON-ROUSSEL, fabricantàParis, 'neuf, rue dos Prêtres, 15. (5365-+)L Le e premier lot , coin posé du moulin et NENTS réparés à neuf, avec ou u sanssans ecu- b 1 d nP

avoué, à Lavaur. quatre-vingt centiares deteiraiu en natur ' é ergtic terres labourables , patinages , jardin, O

U« qu lui -&À ilrâlas, rivages , bois et vigues. AU LAIT D'AMANDES. Plusieurs APPARTEMEN

xtude de 1X EOU.G2UZ R, avecat- r d'e aviron trois hectares quatorze ares r

ou evar ossonniers, . Le CHOCOLAT

VENDRE.dépendances et des terres adjacentes. rie et remise; donnant sur la rue et sur EAFaercnrss+NT et d'une digestion facile,iLiïr expropriation forcW ,dise à prix, ci. . . 13,000 fr. un jardin , dépendant de -la maison. S'a- se trouve à Toulouse chez allie SOPHIEd Allé Lftt 5 (53356) ,

1

Le deuxième lot ,composé de six arti-ressereaayee,.- ,Le lundi 9 février rue de la Pomme , et dans toutes les mai-` 1856 , à neuf heures cles , de co;ite;aaneè de cinquante,-septt' ares environ , à une distance de demi- sons d'épicerie et !hai'InâCies. CHOCOLAT

du ma.ur. à L'audience nN DE sANT* 1 fr. 6) c. , 2 fr. 2 fr. 5J c., 3- U EaECLUdes criées du tribunal de première e insnEtance heure environ du dit moulin. Mise à prix, EN 9 et 4 fr. ; CHOCOLATS LA VANILLE, 3 Situé dans la commune de Toulouse , près -de Lavaur , il sera procédé à l'adj uaica- ci. . , . . 400 fr. et 4 fr. (5357-2) la Barrière de St-Michel , composé detiret des biens immeubles appartenant ai C`aison d'habitation , un four à poterie ,hangars, ateliers, cour, jardin potagersieurJean-Joseph-EticnneLacourt, mcu- raISON PATRIMONIALE , POMME du Bol, DLPOYTRBN

m

nier , deuaerrant au moue du Caria A q'Jr et vigile. Le tout d'une superficie d'envi-d'Ambres, dans la commune de Garou. Située à Toulouse , place Rouait, 6, ayant Composée pur MALLARD , pharmacien ron cinquante ares. S'adresser à M. Caba-sens , arrondissement de Lavaur (Tarn). ( Pour cause de départ) , un grand une seconde façade et entrée par la rue , à Paris. Cet agréable cosmétique, par ses rais , r.ataire. rue Boulbor.ne , 4. (5318-3Ces immeubles consistent en un MOULIN MOBILIER en bon état, consistant en lits, et en face de l'Archevêché , 6, à trois propriétés toniques , arrête promptementà trois meules et une quatrième pour 'e commodes, secrétaires , tables à console, étages, bâtie en brique, à plusieurs corps, la CHUTE DE LA CHEVELURE , la fait

pressoir à l'huile , situé sur la rivière du tête-à-tête , fauteuils , canapés , vaisselle, avec cour au milieu. S'adresser à me recroltreet en prévient la décoloration. Le n rL _ ^Dadou , appelé du Caria d'Ambres, une ganaches , voltaires . batterie de cuisine, Gineste, notaire , rue Peyras , 13 , exclu- pot: 2 fr. 5o c. Dépôt chez M. FERRIÉ , U RISKAMAISON d'habitation , bàtiments servant etc. S'adresser rue Pharaon , 7 , au pro- sivement chargé de traiter pour le prix et parfumeur, rue de la Pomme., 53 , à Ton- S'adresser rue des Para-de remise et écuries , en une contenance . mier. (5355-6) autres conditions de la vente. (5359) lause. (5358-3) doux , 2. (5342-15)

F.W

L'iode de ]lue IJÛNNAL , avoué, placed'Orléans , 36.

Iusertial,n prescrite pourla purge des hypo-thèqueslégales.

Par exploit de nesclaux., huissier à Ton-tcuse, e:! date du seize janvier mil huit--st guarante-six, enregistré, le sieurnarlrs Jougla, serrurier, habitant à Tou--use. a-fait signifier à M. Le procureur du

i près le tribunal civil de la dite ville,tic du procès-verbal de dépôt fait au,T da dit tribunal le trois du même

'lacis, de copie dûment collationnée et en-.,gistrée d'un acte public en date du!rgt-quatre octobre mil huit cent qua-lue-cinq, au rapport de Nie Capelle, no-

e à Toulouse , par lequel le sieurrc-Acioine Laporte, tailleur d'habits,iieitié à Toulouse, et le sieur George

.. ibert, propriétaire , domicilié dans lamutine de Caranian, arrondissement de

tia'f.a!.chc ilIautc-Garonne) , ce dernieraut commeuraftre des cas dotaux dee Jr+anr e - Bernarde La;.orte , son

'c: use, ont'fait vente au dit sieur.Jougla,a prix de cinq mille francs, d'une maison

située à Toulouse, rue M ontgaillard, 8, toutes réserves et protestations de fait et HALLE AUX BLÉS liais et avril , offert à 118 fr. Avril ,confrontant du levant à la dite rue ; du de droit, avec dépens. DE TOULOUSE.I

niai et juin , quelques piècesà 120 fr.midi, à maison du sieur Massip; du Cou- Pour extrait certifié conformechant, à maison des ayant cause de M. Du- (12) BONNAL , avoué, signé. Marche du 21 janveer. BORDEAUX , 00four; et du nord, à maison du sieur Clu- Blé (l'hect.).. 23 84.Vesces. . , , 00 00 janvier.zel; la dite maison ayant été recueillie Seigle. . . . 00 00 Haricots. . . 28 60 L'heau à

.degrés centésim.

par les vendeurs dans la succession du BULLETIN CO Armagnac(rani )... .. 69 50 à1ERCIAL@ ge...... 13 37 Pois. r .... 35 On Armagnacsieur André Emmanuel Laporte, leur père Millet..... 16 62 Lentilles.... 40 00 Marmande!rassis... $. il le

et beau-père, quand vivait tailleur d'ha- Avoine. . .. 09 73 Fèves..... 15 0J ' fis $bits. habitant à Toulouse, dont ils sont les PRIX COURANT DES GRAINS. Pays..... . , , àseuls héritiers par égales parts. sua ]LA PLACE DB TOIILOIISH.

Esprit 3/0,1'hecl. 86 d. c.105 a àPar ce niéme exploit , sommation a été Esprits et Eaux-de-vie.faite à maudit sieur le procureur du roi . Marché du 21 janvier' TAXE DU PAIN.

d'avoir, dans le délai de deux mois , à Blé fin , Roussillon. . . 24 50 à BEZIERS , 16 janvier. Pain blanc, la marque..... 85 e. nprendre sur la maison vendue , telles ins- Bladette........... 24 50 à Le dehors nous arrive dans un état pro- Pain bis, a k. 5 h.criptions qu'il avisera dans l'intérêt de Blé fin. ....... 24 a à " gressif de hausse. Les détenteurs de la Pain bis, les 5 h.... . .85 c. squi de droit, attendu que ceux du chef Blé mitadin fin.. , .... 23 50 à u " marchandise dans'i4os parages attendent 17 c. odesquels il pourrait en être requis, ne sont Blé mitadin... 22 53 à " les événements. On lie peu d'affaires. Yen-pas connus de l'acquéreur.. seigle...

.. 16 50 à n deurs et acheteurs s'observent , et per- TAXE DE LA VIANDEIl e été déclaré à M. le procureur du roi, Haricots........... 26 à n sonne n'ose s'aventurer pour le livrable.

que faute par lui de ce fuie dans le susdit Fèves.... 14 59 à . " Dans la semaine, il y a eu nullité com- Bmuf , le kilogramme, , n 90 c.délai , la maison dont il s'agit sera pour Millet roux......... 16 50 à . piète d'affaires ,Caste de vendeurs, tant Mouton. . , , . . 1 fr. 10 e.Veautoujours libre etaffranchie de toutes hypo- Millet blanc..... ... 15 50 à n en disponible qu'en livrable. Le temps plu- .... . . . 1 fr. Io C.thèques légales , et passera à l'acquéreur vesces rousses. . 18 à vieux a totalement dérangé notre marché. Vache .... ...... . 0 fr. 63 e.sans aucune charge ; il lui a été déclaré, Orge....." . 13 v à Le co irsdes3/6 disponibles a été fixé àen outre , que cette notification serait Avoine.. . .

. 9 50 à " 112 fr. pour 68 pièces. Il s'est fait quelquesrendue publique , Conformément à la loi Graine de Trèfle (50 kit.).. 50 à n affaires à 114 fr. après le cours. E an des gérans , JN: J. DUTOUR.et à l'avis du conseil-d'état-du 9 mai 1807, Graine de Luzerne (l'hect.) u à n Il s'est traitéquelques pièces pour févrierapprouvé le premier juin suivant , sous Graine de Sainfoin (50 kil.) à " à 115 fr.' TOULOUSE, IMPRMERie DHBoroiAL tr BaACn Saint-nome , ti.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés