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1 > Office du Tourisme et des Congrès de Paris - rédaction : S. Jaladis - octobre 2010 Durant les deux prochaines années, l’univers feutré des hôtels de luxe sera bousculé par l’arrivée à Paris de plusieurs chaînes asia- tiques qui entament avec la capitale leur implantation en Europe. Fortes d’une réputation d’excellence, ces enseignes entendent bien intégrer le cercle très fermé des palaces. Le premier à ouvrir le bal fut, le 18 octobre 2010, Le Royal Monceau Raffles, suivi en décembre par le Shangri-La ; le Mandarin Oriental ouvrira en 2011, et le Peninsula, en 2012. Ces ouvertures confirment la position stratégique et incontournable de Paris pour les grands acteurs touristiques mondiaux. > UN MARCHÉ EXCLUSIF Les hôtels historiques Paris compte sept palaces qui se sont accordé cette appellation en raison de leur histoire et de leur localisation, mais aussi d’une reconnaissance implicite de la clientèle et des professionnels du tourisme. Ce cercle compte : Le Bristol Le Meurice L’Hôtel de Crillon Le Plaza Athénée Le Fouquet’s Barrière Le Ritz Le Four Seasons Hotel George V. Les critères En l’absence de nomenclature définie, un certain nombre de critères sont communément admis pour appartenir au petit monde des palaces parisiens. Outre l’emplacement de l’hôtel – exclusivement, à ce jour, sur la rive droite de la Seine –, il faut prendre en compte la taille des chambres, la qualité du service, le prix moyen et le prix vendu, l’existence de multiples lieux de restauration dont un restaurant gastronomique, l’offre d’installations annexes : piscine, coiffeur, boutiques… Sans oublier l’histoire et le mythe associés à l’établissement. À cela, des éléments nouveaux sont récemment venus s’ajouter comme la création de suites et de salles de bain toujours plus gigan- tesques, l’ouverture de superbes centres de remise en forme et le recours à de grands chefs – avec à la clé l’ob- tention de précieuses étoiles au Guide Michelin. Un label Palace sera institué en 2011 à l’initiative du ministère du Tourisme. Il devrait permettre de clarifier la situation de chacun et surtout des nouveaux entrants, qui devront faire leurs preuves en matière de produits et de services, remplir l’ensemble des critères fixés, voire se créer une histoire pour faire oublier l’absence d’un mythique passé. L’offre Sur les 1 466 établissements de la capitale (76 000 chambres), les sept palaces ne comptaient qu’un peu moins de 1 200 chambres en juin 2010, représentant 1,5 % du parc hôtelier parisien. Elles seront plus de 1 800 chambres en 2012, soit une augmentation de 50 % des capacités. Les palaces qui ont tous obtenu la 5 e étoile (Le Royal Monceau Raffles ne pourra le faire que plus tard) font partie de la quinzaine d’établissements classés à Paris dans cette catégorie suite à la réforme de la classification hôtelière de janvier 2009. L’obtention de ce classement a permis de vérifier l’ensemble des critères fixés et de > > Paris palaces 2011 Four Seasons Hotel George V © Jean-Marie Del Moral

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> Dossier de presse Paris palaces 2011

1> Offi ce du Tourisme et des Congrès de Paris - rédaction : S. Jaladis - octobre 2010

Durant les deux prochaines années, l’univers feutré des hôtels de luxe sera bousculé par l’arrivée à Paris de plusieurs chaînes asia-tiques qui entament avec la capitale leur implantation en Europe. Fortes d’une réputation d’excellence, ces enseignes entendent bien intégrer le cercle très fermé des palaces. Le premier à ouvrir le bal fut, le 18 octobre 2010, Le Royal Monceau Raffl es, suivi en décembre par le Shangri-La ; le Mandarin Oriental ouvrira en 2011, et le Peninsula, en 2012. Ces ouvertures confi rment la position stratégique et incontournable de Paris pour les grands acteurs touristiques mondiaux.

> UN MARCHÉ EXCLUSIFLes hôtels historiques

Paris compte sept palaces qui se sont accordé cette appellation en raison de leur histoire et de leur localisation, mais aussi d’une reconnaissance implicite de la clientèle et des professionnels du tourisme. Ce cercle compte : Le Bristol • Le Meurice • L’Hôtel de Crillon • Le Plaza Athénée • Le

Fouquet’s Barrière • Le Ritz • Le Four Seasons Hotel George V.

Les critères

En l’absence de nomenclature défi nie, un certain nombre de critères sont communément admis pour appartenir au petit monde des palaces parisiens. Outre l’emplacement de l’hôtel – exclusivement, à ce jour, sur la rive droite de la Seine –, il faut prendre en compte la taille des chambres, la qualité du service, le prix moyen et le prix vendu, l’existence de multiples lieux de restauration dont un restaurant gastronomique, l’offre d’installations annexes : piscine, coiffeur, boutiques… Sans oublier l’histoire et le mythe associés à l’établissement. À cela, des éléments nouveaux sont récemment venus s’ajouter comme la création de suites et de salles de bain toujours plus gigan-tesques, l’ouverture de superbes centres de remise en forme et le recours à de grands chefs – avec à la clé l’ob-tention de précieuses étoiles au Guide Michelin.

Un label Palace sera institué en 2011 à l’initiative du ministère du Tourisme. Il devrait permettre de clarifi er la situation de chacun et surtout des nouveaux entrants, qui devront faire leurs preuves en matière de produits et de services, remplir l’ensemble des critères fi xés, voire se créer une histoire pour faire oublier l’absence d’un mythique passé.

L’offre

Sur les 1 466 établissements de la capitale (76 000 chambres), les sept palaces ne comptaient qu’un peu moins de 1 200 chambres en juin 2010, représentant 1,5 % du parc hôtelier parisien.

Elles seront plus de 1 800 chambres en 2012, soit une augmentation de 50 % des capacités.

Les palaces qui ont tous obtenu la 5e étoile (Le Royal Monceau Raffl es ne pourra le faire que plus tard) font partie de la quinzaine d’établissements classés à Paris dans cette catégorie suite à la réforme de la classifi cation hôtelière de janvier 2009. L’obtention de ce classement a permis de vérifi er l’ensemble des critères fi xés et de

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remettre à plat toutes les normes. Le fait d’arborer une 5e étoile a par ailleurs apporté une meilleure visibilité aux palaces dans les classements hôteliers internationaux, notamment sur Internet.

Principales métropoles sur le marché des palaces (source : MKG Hospitality)

Les chambres

Les palaces possèdent un nombre limité de chambres standard ou classiques, allant de 67 pour le Fouquet’s Barrière à 186 pour le Four Seasons George V et 187 pour le Bristol. Toujours spacieuses, elles possèdent une superfi cie comprise entre 30 et 37 m2, le minimum étant fi xé à 24 m2 dans la nouvelle classifi cation 5*. À cela, il faut ajouter diverses catégories de suites, représentant selon les hôtels entre 40 et 59 chambres supplé-mentaires, soit de 23 % à 37 % de l’offre totale d’hébergement (Étude Deloitte Conseil 2009).

Le record de la plus grande suite est actuellement détenu par le Fouquet’s Barrière pour les 535 m2 de « La grande suite de Paris », qui offre une vue imprenable sur la tour Eiffel et l’Arc de triomphe.

Le service

Pour proposer le meilleur à la clientèle, le service est assuré 24h/24 par une armée de collaborateurs : 350 au Fouquet’s Barrière, 360 à l’Hôtel de Crillon, 400 au Meurice, 500 au Ritz et au Plaza Athénée, 530 au Bristol. Un département Concierge répond par ailleurs aux moindres désirs de la clientèle pour des locations de voiture, excursions, sorties au théâtre ou à l’opéra, réservations de restaurant ou conseils de shopping.

L’ouverture du Royal Monceau Raffl es, du Shangri-La et du Mandarin Oriental devrait créer plus de 1 000 emplois à Paris.

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Les clientèles

Les Français sont peu représentés dans la clientèle des palaces, qui accueillent 80 % à 90 % d’étrangers avec une répartition différente selon le positionnement et l’histoire des établissements.

Trois exemples de répartition des clientèles

Le Plaza Athénée Le Ritz Le Fouquet’s Barrière

Amérique du Nord 20 % 30 % 8 %

Amérique du Sud 16 % NC NC

Grande-Bretagne 20 % 10 % NC

Europe (dont France) 20 % 20 % 15 %

Moyen-Orient 10 % 15 % 30 %

Russie 9 % 9 % 15 %

Asie NC 8 % 5 %

Le tourisme de loisirs à Paris est la motivation première de ses visiteurs, le Meurice n’accueillant ainsi que 30 % de clients affaires, et le Ritz, 20 %. Le Fouquet’s Barrière, en revanche, n’hésite pas à parler de « Bleisure », mot composé de business et de leisure, estimant qu’une importante partie de sa clientèle associe les deux. Les chaînes qui s’implantent à Paris comptent attirer leurs clients asiatiques les plus fi dèles. Pour se rassurer face à cette nouvelle concurrence, les palaces traditionnels déclarent que toute compétition est positive, la communication réalisée à l’international autour de ces ouvertures devant faire de Paris une destination encore plus attractive. Ils espèrent surtout que les touristes fortunés auront envie de descendre dans d’autres palaces à l’occasion d’un second ou d’un troisième séjour dans la capitale.

Tous les palaces misent sur un marché potentiel en forte croissance avec 10 millions de millionnaires en dollars dans le monde (+17 % en 2009).

La durée de séjour

La durée moyenne de séjour est plutôt courte. Elle se situe ainsi à 2,5 jours pour le Ritz, ce qui correspond à la moyenne des touristes résidant dans la capitale française. Les visiteurs en provenance des marchés lointains affi chent la durée de séjour la plus longue. Sans parler de certains clients du Moyen-Orient, qui résident un mois dans une suite.

Les tarifs publics

Le prix est un élément clé pour appartenir à l’univers des palaces, qui affi chent des tarifs 50 % supérieurs à ceux des autres hôtels haut de gamme. Ces prix débutent entre 600 et 800 € pour une nuit en chambre standard avec le petit déjeuner (contre 261 € en moyenne en 4*). Au Bristol, il faut compter 770 € pour une chambre supé-rieure et jusqu’à 12 000 € pour passer une nuit dans la suite Royale de 300 m2 composée de deux chambres et de salons. Les tarifs du Four Seasons Hotel George V sont légèrement supérieurs, allant de 825 € pour une chambre Supérieure à 13 000 € pour la suite Royale. Ceux du Meurice s’échelonnent de 665 € à 14 000 € pour la suite Belle Étoile. La suite Eiffel 361 du Plaza Athénée, avec vue imprenable sur la tour Eiffel, est proposée à 8 000 € la nuit. Au Ritz, enfi n, la suite Impériale se loue 13 650 € ; le palace de la place Vendôme affi che un premier prix à 550 € pour une chambre classique en basse saison.

Le Royal Monceau Raffl es a ouvert avec des prix d’ouverture allant de 780 € pour une Studio Room, la chambre standard, à 1 290 € pour une Junior Suite et 1 890 € en Gallery Suite. Les appartements de 400 m2 sont commercialisés à 20 000 € la nuit.

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La commercialisation

Outre les réservations réalisées en direct, les palaces sont commercialisés via l’affi liation à des réseaux comme Four Seasons pour le George V, Dorchester Group pour le Meurice et le Plaza Athénée et surtout Leading Hotels of the World, qui compte parmi ses membres le Ritz, le Crillon, le Bristol et le Fouquet’s Barrière.

Les nouveaux palaces misent sur la notoriété internationale de leur chaîne hôtelière de luxe : Raffl es/Fairmont, Shangri-La, Mandarin Oriental et Peninsula.

Une crise oubliée

Avec la reprise économique enregistrée au premier semestre 2010, les palaces ont retrouvé le sourire. La fréquentation touristique de la capitale est repartie à la hausse et avec elle le taux d’occupation des palaces, le Ritz tablant ainsi sur une moyenne de 74 % en 2010.

Le ramadan, qui débutait en 2010 le 11 août, a poussé de riches familles arabes à séjourner à Paris en

juillet, faisant bondir à 90,5 % le taux d’occupation et le prix moyen par chambre à près de 917 € (étude MKG). Août 2010 fut, a contrario, un peu moins bon, cette clientèle ayant quitté la capitale au début du mois.

Ces bons résultats interviennent après une année 2009 affectée par la crise internationale, qui a frappé d’abord les établissements haut de gamme. Le taux d’occupa-tion moyen des hôtels 4* et 4* Luxe de Paris était alors tombé à 70,8 %, contre 76,1 % en 2008 (-5,3 points). Il s’est élevé à 72 % au Meurice, sachant que le seuil de rentabilité des palaces est fi xé à 65 % par le cabinet de conseil en immobilier Jones Lang LaSalle. Le revenu par chambre disponible (RevPAR) a pour sa part reculé de 10 % à 18 % selon les établissements.

En 2008, le RevPAR des palaces parisiens s’éle-

vait à 628 € par nuit pour une recette moyenne par chambre de 870 € (étude Deloitte Conseil 2009).

> LES NOUVEAUX CHALLENGERSLe Royal Monceau Raffl es Paris

C’est après une incroyable vente du mobilier à l’Hôtel Drouot et une mémorable « Demolition Party » très people que le Royal Monceau a fermé ses portes en juin 2008. Devenu propriété du fonds Qatari Diar, qui a investi plus de 100 M€ dans les travaux, l’hôtel de luxe a rouvert le 18 octobre 2010 sous la forme d’un palace de 149 cham-bres (contre 220 auparavant), dont 54 suites et 10 appartements de 400 m2. C’est à Philippe Starck que l’on doit le nouveau visage de cet hôtel de luxe ouvert en 1928 au 37 avenue Hoche (8e). Tout en respectant l’esprit des lieux, le célèbre designer français a joué la carte chic et tendance pour rajeunir la clientèle, avec en ligne de mire les « millionnaires en basket » âgés de 35 à 50 ans. Pour imaginer « l’esprit français d’aujourd’hui », 300 œuvres d’art ont été utilisées dans la décoration de l’hôtel, qui compte une galerie d’art et une librairie spécialisée, mais aussi un Art Concierge chargé de conseiller les clients sur les meilleures expositions de la capitale. Côté gastronomie, l’établissement compte quatre espaces de restauration placés sous la houlette du chef Laurent André, la pâtisserie étant confi ée à Pierre Hermé. Une salle de cinéma de 99 places – une première dans un palace – ainsi qu’une salle de réunion de 150 m2 viennent compléter les équipements déjà opérationnels. Le Royal Monceau Raffl es inaugurera

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en 2011 ses dix grands appartements, son spa My Blend by Clarins et son centre de remise en forme de 1 000 m2 avec piscine de 26 mètres de long. Avec une équipe de 450 employés dirigés par Sylvain Ercoli, le Royal Monceau est géré par le groupe singapourien Raffl es, dont il constitue la première implantation en Europe.

Le Shangri-La Paris

C’est en décembre 2010 qu’a été inauguré le Shangri-La Paris, situé 10 avenue d’Iéna (16e). Cet hôtel marque la première implantation en Europe de la chaîne asiatique de luxe fondée à Hong-Kong. Le palace de 81 chambres, dont 27 suites présentées comme les plus grandes de la capitale (de 50 m2 à 270 m2 pour la suite Impériale), a été aménagé dans l’ancien hôtel particulier érigé en 1896 par le prince Roland Bonaparte, petit-neveu de Napoléon. Le bâtiment historique a été restructuré par l’architecte Richard Martinet et décoré dans un style Empire par le designer Pierre-Yves Rochon. Le jardin intérieur est l’œuvre du paysagiste Louis Benech. Le Shangri-La est dirigé par Alain Borgers, qui offi cie au sein de la chaîne Shangri-La depuis une quinzaine d’années. Sous la houlette du chef Philippe Labbé, le palace propose trois lieux de restauration avec une salle gastronomique de cuisine française, L’Abeille (48 couverts), un restaurant cantonais, Shang Palace (106 couverts) et un restaurant lounge 24h/24 sous la grande verrière XIXe (78 places). Côté réception, il dispose de 850 m2 de magnifi ques salons au décor entièrement restauré. Un palace ne pouvant se passer d’un spa, le Shangri-La propose à sa clientèle un espace bien-être avec salles de soins, salle de sport et piscine (16 m). En plus de ses chambres raffi nées, équipées des dernières technologies, et de la qualité du service qui a fait la réputation de Shangri-La en Asie, le palace entend faire la différence par sa localisation proche de l’Étoile et des Champs-Élysées mais surtout par la vue sur la tour Eiffel que découvrent les clients depuis la fenêtre de leur chambre.

Le Mandarin Oriental

Attendu pour la mi-2011, le Mandarin Oriental déploiera ses 138 chambres et suites au 247-251 rue Saint-Honoré (1er). Le groupe hôtelier hongkongais assurera la gestion de l’établissement dont les murs appartiennent à la Société Foncière Lyonnaise (SFL). Pour en faire un véritable palace parisien, il s’est engagé à investir près de 32 M€ notamment dans la décoration, le mobilier et les frais de pré-ouverture. La transformation de l’immeuble Arts déco des années 30 a été confi ée à l’architecte français Jean-Michel Wilmotte. La décoration des chambres et des espaces publics sera assurée par le cabinet de Sybille de Margerie, le bureau Jouin Design prenant en charge celle des bars et restaurants. Plusieurs salons de réception seront aménagés au sein du Mandarin Oriental qui s’articulera autour d’un vaste patio intérieur. Ouvert à la clientèle extérieure, le spa proposera des massages dans des suites privées équipées pour des soins mêlant hydrothérapie et sources de chaleur. Une piscine intérieure et une salle de sport compléteront les installations du Mandarin Oriental, que la chaîne présente d’ores et déjà comme exceptionnel. Ancien directeur général du Crillon, Philippe Lebœuf aura la tâche d’atteindre cet objectif d’excellence. Outre sa décoration dite « parisienne, chic et moderne », les points forts du palace seront sa table, premier restaurant parisien du chef étoilé Thierry Marx, et sa situation au cœur du quartier des grands couturiers de la rue Saint-Honoré et à deux pas des bijoutiers de la place Vendôme.

Le Peninsula Paris

Propriété à 80 % de Qatari Diar (également propriétaire à 100 % du Royal Monceau raffl es), le Peninsula va investir les murs de l’ancien Centre de conférences internationales du ministère des Affaires étrangères situé près de l’Arc de triomphe. Racheté 460 M€ en 2007 à l’État français, le montant de la transformation de l’imposant bâti-ment de l’avenue Kléber (16e) est estimé à plus de 50 M€. La gestion des 200 à 250 chambres et suites prévues sera assurée pour trente ans par la chaîne Peninsula du groupe The Hongkong and Shanghai Hotels (actionnaire à 20 % du projet), qui s’implante pour la première fois en Europe. À son ouverture, prévue en 2012, ce lieu retrou-vera sa vocation initiale puisqu’il abrita à l’origine l’hôtel Majestic. Un passé prestigieux que Peninsula met d’ores et déjà en avant dans sa communication internationale concernant ce futur palace, dont les travaux viennent de débuter.

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> LE CERCLE HISTORIQUEFace à l’arrivée de nouveaux concurrents, plusieurs palaces de la capitale ont mené à bien certains projets de développement ou préparent la riposte. D’autres semblent attendre des jours meilleurs faute de fi nancement.

Le Meurice

Situé depuis 1835 face au jardin des Tuileries au 228 rue de Rivoli (1er), le Meurice a été le premier palace de Paris, destiné à l’origine à accueillir la clientèle britannique. Sa réputation est fondée sur un glorieux passé, à la fois « hôtel des rois » et lieu de toutes les excentricités du peintre Salvador Dalí. Dirigé par Franka Holtmann, le Meurice est membre de la Dorchester Collection, comme le Plaza Athénée, les deux palaces étant la propriété du Sultan de Brunei. Depuis 2007, l’hôtel fait l’objet d’un programme d’embellissement pour répondre aux nouvelles attentes de la clientèle internationale. Les salons du palace ont ainsi retrouvé leur lustre originel, l’entrée principale de l’hôtel a été déplacée rue de Rivoli et une fresque monumentale recouvre désormais la verrière du restaurant Le Dalí. Cette œuvre a été réalisée par Ara Starck, fi lle du designer français Philippe Starck qui a collaboré au projet de rénovation de l’hôtel. L’ambiance des 160 chambres, dont 45 suites, a été repensée par le tapissier Charles Jouffre avec comme fi l conducteur « on change tout en ne changeant rien ». Ce décor évoque une demeure privée du XVIIIe siècle ou un appartement de style Empire avec une touche de glamour. Outre les 10 M€ investis dans la rénovation des chambres et des couloirs, l’hôtel modernise ses cuisines et rafraîchit ses salons de réception.Le Meurice est également réputé pour son bar, « Le 228 », ses trois étoiles au Guide Michelin obtenues en 2007 grâce à son chef Yannick Alléno, son spa Valmont, sans oublier La Belle étoile, sa suite de 275 m2 avec terrasse privée (250 m2) et vue à 360° sur Paris. Le Meurice joue plus que jamais la carte de l’excellence française auprès de sa clientèle internationale, notamment celle en provenance de nouveaux marchés qu’elle entend fi déliser en recrutant d’avantage de personnel étranger. Enfi n, l’hôtel a relancé en 2010 les Meuriciades, un salon artistique créé dans les années 50 par la milliardaire Florence Jay Gould.

Le Ritz

Dominant le 15 place Vendôme (1er), le Ritz est né en 1898 de la passion de l’entrepre-neur suisse César Ritz, qui fut le premier à proposer à ses riches clients l’électricité, le téléphone et une salle de bain dans chaque chambre. Le palace aux allures de « château français » abrite 103 chambres à la décora-tion classique et 56 suites jusqu’à 130 m2. Elles donnent sur la place royale (pour les 6 suites de prestige dont la suite Impériale classée de 200 m2), un jardin privatif ou la rue Cambon. L’hôtel est célèbre pour avoir accueilli de nombreuses personnalités telles qu’Edouard VII, Winston Churchill, Coco Chanel, qui y résida plus de 30 ans, et Ernest Hemingway pour lequel le barman créa le cocktail Bloody Mary. Réputé pour sa gastronomie, notamment grâce à l’école Ritz Escoffi er fondée en 1988 (du nom du chef qui y créa en son temps plusieurs desserts comme la pêche Melba et la poire Belle Hélène), le restaurant « L’Espadon » a valu deux étoiles au Guide Michelin 2009 à son chef Michel Roth. L’hôtel possède par ailleurs en sous-sol la plus grande piscine privée de la capitale. Propriété depuis 1979 du milliardaire Mohamed Al-Fayed, le Ritz a dans ses cartons un important projet de rénovation – la dernière datant de 1990 – qui nécessiterait une fermeture complète. En attendant, le Ritz vient de changer les moquettes et de repeindre ses chambres.

Le Crillon

Avec ses 147 chambres, dont 39 suites, le Crillon offre depuis 1909 un cadre prestigieux à sa clientèle grâce à son décor XVIIIe et à sa situation sur la place de la Concorde (8e). Membre de la chaîne Leading Hotels of the World, l’établissement est dirigé depuis quelques mois par Luc Delafosse. Son arrivée a été suivie par celle de Christopher Hache, chef, à 29 ans, des cuisines du Crillon et plus particulièrement de son restaurant gastrono-

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mique « Les Ambassadeurs », créé dans l’an-cienne salle de bal de l’hôtel. Le chef somme-lier David Biraud a pour sa part été distingué comme le troisième meilleur sommelier au monde en 2010. Le Crillon abrite trois suites présidentielles possédant une vue excep-tionnelle sur la place de la Concorde. Elles peuvent être réunies sur demande afi n de constituer un grandiose appartement de 350 m2 de 4 chambres et 3 salons. Située au dernier étage, la suite Louis-XV a le privilège de disposer d’une terrasse sur la célèbre place. Le Crillon a été racheté en 2010 par un fonds d’investissement saoudien et confi é en gestion au groupe suisse Kempinski, dont c’est le premier hôtel en France. Ancien hôtel particulier du Comte de Crillon, où fut notamment signé l’acte d’indépendance des États-Unis le 6 février 1778, le palace nécessite d’importants travaux de rénovation. La restauration des façades classées, œuvres de l’architecte Jacques-Ange Gabriel, vient de commencer.

Le Plaza Athénée

Situé au 25 avenue Montaigne (8e), le Plaza Athénée est la propriété du Sultan de Brunei, comme Le Meurice, les deux palaces étant membres de la Dorchester Collection. Ouvert en 1913, à deux pas du Théâtre des Champs-Élysées inauguré la même année, le palace compte 146 chambres et 45 suites, dont la décoration varie selon les étages de l’hôtel : classique, de type Louis-XVI et Régence, ou Arts déco. Le designer star de l’hôtel est Patrick Jouin, un disciple de Philippe Starck, qui après avoir redessiné le bar vient de terminer la réfection du restaurant étoilé « Alain Ducasse au Plaza Athénée ». Le palace est également réputé pour son chef pâtissier Christophe Michalak, champion du monde de la discipline en 2005, pour son institut Christian Dior (dont la maison de couture est aussi située avenue Montaigne) et pour sa patinoire installée pendant les fêtes de Noël. Sans oublier ses chambres « Barbie », créées le temps d’un été et réservées aux enfants des riches clients. Dirigé par François Delahaye, le Plaza Athénée ne manque pas de projets. Le rachat de trois immeubles mitoyens permettra la réalisation, d’ici à 2014, de nouvelles chambres, de grandes suites et, pour la première fois, de salles de réunion.

Le Four Seasons Hotel George V

Avec sa façade Arts déco située au 31 avenue George-V (8e), à deux pas des Champs-Élysées, le Four Seasons Hotel George V compte 245 chambres, dont 59 suites. L’hôtel fondé en 1928 par un riche Américain est aujourd’hui la propriété du prince Al Waleed Bin Talal Bin Abdulaziz Al Saud d’Arabie Saoudite, qui en a confi é la gestion à la chaîne Four Seasons. Le palace offre une décoration intérieure clas-sique allant du XVIIe au XIXe siècle conçue par Pierre-Yves Rochon (qui offi cie actuellement

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au Shangri-La). Le Four Seasons Hotel George V est réputé pour « Le Cinq » (60 couverts), sa table distinguée par deux étoiles au Guide Michelin 2008 grâce au chef Éric Briffard. La décoration classique française de l’hôtel est magnifi ée par les compositions fl orales signées Jeff Leatham. Quelque 9 000 fl eurs sont livrées chaque semaine de Hollande pour illustrer un nouveau thème. Le palace communique par ailleurs sur ses services exclusifs, comme ses programmes pour enfants (visite des coulisses de l’hôtel, cours de cuisine avec le chef pâtissier…) ou la mise à disposition d’une Rolls Royce Phantom personnalisée par Hermès pour se déplacer dans la capitale. Dix ans après sa réouverture, le Four Seasons Hotel George V va consacrer 20 M€ sur trois ans au « rafraîchisse-ment » de ses chambres, opération qui a débuté à l’automne 2010.

Le Bristol

Situé rue du Faubourg-Saint-Honoré (8e), le Bristol béné-fi cie de sa localisation – à deux pas de l’Élysée, des gale-ries d’art et des boutiques de luxe. Après trois ans de travaux, l’hôtel a inauguré en septembre 2009 une aile de 3 250 m2 située à l’angle de l’avenue Matignon. 21 cham-bres de luxe de 40 m2 et cinq suites allant jusqu’à 200 m2 pour la suite Paris (qui possède une vue imprenable sur la tour Eiffel) sont ainsi venues s’ajouter aux 162 cham-bres du palace historique ouvert en 1925 et propriété de la famille Oetker depuis 1978. Le Bristol est le seul palace appartenant à une famille européenne. C’est d’ailleurs à Maja Oetker que l’on doit la décoration des nouvelles chambres, qui exaltent le « luxe à la française » dans le plus pur style XVIIIe. Déjà classé trois étoiles au Guide Michelin pour son restaurant gastronomique, grâce au talent d’Éric Fréchon, le Bristol a gagné avec cette extension une brasserie de luxe, le « 114 Faubourg », confi ée au chef de 30 ans Éric Desbordes en collaboration avec Éric Fréchon. La direction générale du Bristol vient d’être confi ée à Didier Le Calvez, qui a notamment dirigé le Four Seasons Hotel George V et préparé l’ouverture du Shangri-La. Ses premières actions ont été la création d’ambiances musicales au bar et au jardin ainsi que l’élaboration de nouvelles offres de restauration au « 114 Faubourg » et au restaurant gastronomique. Les 36 chambres et suites donnant sur le jardin à la française – le plus grand des palaces parisiens, avec ses 1 200 m2 – ont été refaites à neuf en 2010. Le Bristol consacre ainsi 5 M€ par an à des actions de rénovation voire des travaux d’envergure. La superfi cie du spa sera doublée dès le premier trimestre 2011 et une nouvelle suite sera créée au 8e étage. Elle viendra s’ajouter aux 85 suites, faisant du Bristol l’un des premiers palaces en nombre de suites à Paris.

Le Fouquet’s Barrière

Le Fouquet’s Barrière qui a ouvert fi n 2006 au 46 avenue George-V (8e) est issu de la réunion de cinq bâtiments. Premier palace parisien à avoir décroché la 5e étoile en 2009, le Fouquet’s Barrière dispose de 107 chambres dont 40 suites de 80 à 535 m2. Malgré sa jeunesse, le Fouquet’s Barrière estime répondre à l’ensemble des critères inhérents aux palaces, y compris ceux du mythe et de la tradition grâce à la renommée internationale de la bras-serie du Fouquet’s, située depuis 1899 à l’angle des Champs-Élysées et de l’avenue George-V. Décoré par Jacques Garcia, l’hôtel a dès sa conception accordé une place importante à la technologie et surtout au développement durable. L’établissement a ainsi déposé la marque « Dignifi ed luxury® », « luxe respectable », et accumule les certifi cations et labels : Iso 9001 pour la qualité et le service, Iso 14001 pour l’aspect environnemental, Luxury Eco Certifi cation Standard de l’organisation Sustainable Travel International… Le Fouquet’s Barrière, qui propose à ses clients de se déplacer dans Paris en limousine hybride ou en e-Solex électrique, réalise chaque année un bilan carbone de ses activités avec la volonté de réduire de 20 % ses émissions de CO2 d’ici à 2020. En attendant, le palace est devenu en juillet 2010 le premier hôtel en Europe et le 3e dans le monde à intégrer la catégorie Hotel Leading Green de l’enseigne Leading Hotels of the World. L’hôtel entend élever encore davantage ses standards d’excellence grâce à l’arrivée de Pierre Ferchaud, nouveau directeur général, qui a offi cié pendant dix-sept ans au Bristol.

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> ET DEMAINUn label Palace

Dans le cadre de la réforme de la classifi cation hôtelière, le secrétariat d’État au Tourisme compte instituer un label Palace. Parmi la centaine d’hô-tels classée 5* en France, l’objectif est de réunir la vingtaine d’établissements symbolisant « l’ex-cellence et la perfection, le luxe et l’intempora-lité ». François Delahaye, directeur général du Plaza Athénée, et Pierre Ferchaud, directeur du Fouquet’s Barrière, ont remis mi-septembre 2010 au secrétaire d’État un rapport visant à défi nir les critères du label qui a été institué en novembre 2010 par arrêté ministériel. Ce label Palace repose sur une grille de critères techniques objectifs et sur l’avis d’un comité composé de cinq sages concernant les critères d’excellence, qui sont subjectifs. Le rapport propose d’abord de durcir le référentiel 5* en rendant obligatoires 38 critères aujourd’hui facultatifs, et de multiplier ces derniers en y ajoutant par exemple la livraison des bagages dans les chambres en moins de dix minutes, la plus grande superfi cie des chambres, le pourcentage du chiffre d’affaires investi chaque année dans l’embellissement et l’entretien de l’établissement, etc. Des éléments qualitatifs sont également prévus comme une situation géographique exceptionnelle, l’histoire du lieu ou son intérêt patrimonial, l’esthétique de l’hôtel. Un délai de cinq ans sera également observé avant de pouvoir prétendre au titre de Palace afi n de donner à ces établissements le temps de cultiver la légende. Le rapport préconise enfi n l’instauration d’un ratio de personnel par chambre de 2,75, sachant qu’un palace devra, selon François Delahaye et Pierre Ferchaud, avoir de 50 à 200 chambres. L’agence touristique Atout France dévoilera le nom des premiers élus en 2011.

Des concurrents très tendance…

Sans appartenir à la catégorie Palace, quelques hôtels 4* et 5* entendent bien jouer les trouble-fête, en raison de leur situation privilégiée, de leur décor design et contemporain, d’un service stylé et de prestations de grande qualité – sans oublier une table gourmande et imaginative. Figurent notamment parmi ces établissements de luxe le Lancaster (rue de Berri), l’hôtel Costes (rue Saint-Honoré), le Park Hyatt Paris Vendôme (rue de la Paix), le Westin (rue de Castiglione), l’hôtel Banke (rue Lafayette) sans oublier le futur W Paris (90 chambres) du groupe Starwood Hotels, dont l’ouverture est annoncée en 2011 à côté de l’Opéra Garnier.

Le Lutétia, premier palace de la Rive gauche ?

Le Lutétia, qui appartient à ce « second cercle » des hôtels de prestige de la capitale, vient d’être vendu par le groupe Starwood Capital pour 150 M€ au groupe israélien Alrov, qui a pour ambition d’en faire « le premier palace de la Rive gauche ». Deux ans de travaux et un investissement de 50 à 80 M€ seraient nécessaires à ce projet, dont les travaux débuteraient en 2012. Situé 45 boulevard Raspail (6e), le Lutétia, qui célèbrait ses cent ans en 2010, abrite derrière sa façade Arts déco 231 chambres, dont 60 suites. Positionné sur « le chic parisien », l’hôtel bénéfi cie de son implantation privilégiée près de Saint-Germain-des-Prés, à deux pas des boutiques huppées de la rive gauche.

Un hôtel à la Samaritaine ?

Fermé depuis 2005 par le groupe LVMH, le grand magasin de la Samaritaine (1er) sera en partie transformé en hôtel de luxe (14 000 m2). Celui-ci pourra s’appuyer sur sa localisation exceptionnelle en front de Seine, sur ses façades et son majestueux escalier classés. Les travaux débuteront en 2011 pour une inauguration prévue au mieux en 2013. Aucune enseigne hôtelière internationale n’est à ce jour annoncée pour cet établissement.

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Un nouveau palace sur les Champs-Élysées ?

Déjà propriétaire des murs du Royal Monceau Raffl es et du futur Peninsula, le fonds d’investissement Qatari Diar lorgnerait sur l’immeuble aux 530 fenêtres du 103, avenue des Champs-Élysées, siège actuel de la banque HSBC en France. En partie classé, le bâtiment compte deux cours pour une surface totale de 35 000 m2. Si la transaction aboutissait, ce lieu retrouverait sa vocation originelle : de 1900 à 1920, le bâtiment abritait l’hôtel Élysées Palace, célèbre pour l’arrestation de l’espionne Mata Hari dans la chambre 113, le 17 mai 1917. Sera-t-il alors transformé en nouveau palace, ou en « simple » hôtel de luxe ? Tout reste possible…

> PARIS AUX 11 PALACESNom Adresse Ouverture Propriétaire Classement Chambres Suites Directeur Gestion Chef

Le

Meurice

228 rue de Rivoli (1er)

1835 Sultan de Brunei

5* 160 45 Franka Holtmann

Dorchester collection

Yannick Alléno

Le Ritz 15 place Vendome (1er)

1898 Mohamed Al Fayed

5* 103 56 Omer Acar Michel Roth

L’Hôtel

de Crillon

Place de la Concorde (8e)

1909 (Fonds saoudien)

5* 147 39 Luc Delafosse

Starwood Christopher Hache

Le Plaza

Athénée

25 avenue Montaigne (8e)

1913 Sultan de Brunei

5* 191 45 François Delahaye

Dorchester collection

Alain Ducasse, Christophe Michalak

Le Bristol 112 rue du Faubourg-Saint-Honoré (8e)

1925 Famille Oetker

5* 187 85 Didier Le Calvez

Oetker Hotel Collection

Éric Fréchon

Le Four

Seasons

Hotel

George V

31 avenue George-V (8e)

1928 Prince Al Waleed bin Talal bin Abdulaziz

5* 245 59 Christopher Norton

Four Seasons

Éric Briffard

Le

Fouquet’s

Barrière

46 avenue George-V (8e)

2006 Groupe Lucien Barrière

5* 107 40 Pierre Ferchaud

Groupe Lucien Barrière

Jean-Yves Leranguer

Cha

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> Dossier de presse Paris palaces 2011

11> Offi ce du Tourisme et des Congrès de Paris - rédaction : S. Jaladis - octobre 2010

Le Royal

Monceau

Raffl es

37 avenue Hoche (8e)

18 octobre 2010

Fonds Qatari Diar

attente classement

149 63 Sylvain Ercoli

Raffl es (Singapour)

Laurent André, Pierre Hermé

Le

Shangri-La

10 avenue d’Iéna (16e)

17 décembre

2010

Famille Kuok (HK)

101 35 Alain Borgers

Shangri La (HK)

Philippe Labbé

Le

Mandarin

Oriental

247-251 rue Saint-Honoré (1er)

2011 Société foncière lyonnaise (ESP)

138 Philippe Lebœuf

Mandarin oriental (HK)

Thierry Marx

Le

Peninsula

19 avenue Kléber (16e)

2012 Fonds Qatari Diar

200 Peninsula (HK)

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+33 (0) 1 49 52 53 27 - [email protected]

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où vous trouverez également les dossiers « Paris art de vivre », les dossiers « Paris au fi l des mois » et « Paris art et culture ». Accès à la photothèque : http://photos.parisinfo.com/pro_fr.html