fire of emotions: the abyssfire of emotions: 1 the abyss essai parlé – performance, en cours de...
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FIRE OF EMOTIONS:THE ABYSS1
Essai parlé – performance, en cours de création depuis début 2015.Première en mars 2017 au TU théâtre de l’Usine à Genève.
FIRE OF EMOTIONS:THE ABYSS
Pamina de Coulon2
Mare nostro che non sei nei cieli e abbracci i confini dell’isola e del mondo
sia benedetto il tuo sale e sia benedetto il tuo fondale
accogli le gremite imbarcazioni senza una strada sopra le tue onde
pescatori usciti nella notte le loro reti tra le tue creature
che tornano al mattino con la pesca dei naufraghi salvati
Mare nostro che non sei nei cieli all’alba sei colore del frumento
al tramonto dell’uva di vendemmia, Che abbiamo seminato di annegati
più di qualunque età delle tempeste tu sei più giusto della terra ferma
pure quando sollevi onde a muraglia poi le riabbassi a tappeto
custodisci le vite, le visite cadute come foglie sul viale
fai da autunno per loro da carezza, da abbraccio, da bacio in fronte
di padre e di madre prima di partire
Notre Mer qui n’est pas dans les cieux(…)Tu es plus juste que la terre ferme car même lorsque tu soulèves les ondes comme une muraille tu les redescends ensuite au tapis
Erri de Luca, preghiera laica, Lampedusa, ottobre 2014
Nous ne sommes pas faits pour vivre dans l’eau, ce n’est pas sa faute à l’eau, elle fait ce qu’elle peut.
Peut-on encore envisager une masse de gens, un mouvement de masse, sans que ce soit une masse de cadavres ?
L’océan en tant que métaphore peut-il devenir le lieu de mémoire de l’humanité ? Vu que c’en est déjà la tombe..
D’ailleurs on ne choisit jamais un concept ou une idée comme relique.
Si nous sommes toutes et tous migrant.e.s, ne savons-nous pas être meilleurs tou.te.s frères et sœurs ? Et si nous investissions davantage de honte, d’humilité et de solidarité dans notre pensée politique et émotionnelle ?
Combien de pas nécessaires pour passer de militante triste à chercheuse engagée ? Comme affronter l’océan du présent sans le considérer uniquement comme un passage obligé entre le passé et le futur ?
Si je me baigne dans le Gange je prends en moi une partie du Gange, mais je laisse aussi une partie de moi au Gange. Il est question de la réciprocité du don.
Comment convoquer sur un même plan toutes les facettes d’un même cube dans perdre de sa profondeur, tout en gardant comme face principale les multiples interprétations et sensations liées au mot primaire qui comme il est face à moi défini l’angle de compréhension du cube de sens ?
Comment convoquer en douceur assez de contexte autour de chaque terme pour qu’à chaque phrase chacun soit compris avec son nuage de mots y référant ?
Dans les abysses la seule lumière possible est la bioluminescence, la lumière produite par la vie.
OH, vois l’éblouissante lumière de ton propre être !
La délicate douceur de l’eau transparente qui gèle par la surface, creuse des canyons et érode tout, qui vient tout foutre en l’air.
FIRE OF EMOTIONS :THE ABYSS3
Pamina de Coulon4
1. Terme un peu arrogant somme toute, mais
néanmoins diablement adéquat, bien heureusement d’abord introduit par deux spectatrices distinctes lors
de deux représentations différentes et depuis lors réutilisé à doses
homéopathiques.
FIRE OF EMOTIONS
FIRE OF EMOTIONS est une vaste recherche transdisciplinaire entamée en janvier 2014. Elle a eu comme point de départ des questionnements politiques et philosophiques sur le rapport des humains au temps – ainsi que les différentes conceptions et expériences que l’on en a.
Rapidement, c’est la notion de voyage dans le temps qui s’est imposée comme martingale infernale, comme prisme d’approche pour tout aborder. Le voyage dans le temps est un fantasme comme une réalité ; c’est une question scientifique comme métaphysique ; un terreau très fertile de la science-fiction, elle-même terreau fertile de la pensée politique, c’est loufoque et inoffensif et pourtant éminemment rassembleur.
Rétrospectivement, se détache un deuxième mouvement de force, moins conscient au début, qui apporte à ce travail sa qualité d’ode à la complexité 1, tant dans le fond que dans la forme, non pas bercé par la fausse illusion qu’il « faudrait absolument faire compliqué pour parler de compliqué » mais par authentique amour de la complexité, des strates, du bordel, des couches et des profondeurs.
La première pièce à émaner de cette recherche est FIRE OF EMOTIONS: GENESIS. Ceux qui errent ne sont pas tous perdus.
Cette performance, qui continue à être alimentée et reconstruite, aborde la remise en question de l’autorité du vrai sur le faux à travers des exemples tirés des sciences dites dures ; les paradoxes soulevés par le voyage dans le temps et la difficulté éthique de sa « démocratisation », mais aussi le potentiel politique de la pensée spéculative propre à la science-fiction, le capitalisme globalisé comme narration la plus communément admise de notre réalité et les pouvoirs obscures que nous pourrions convoquer pour s’en abstraire. Il y est beaucoup question d’abstraction d’ailleurs – mathématique, émotionnelle ou conceptuelle – ainsi que de sympathie pour l’ombre, au sens de prendre soin de ce que nous ne voyons pas, des espaces d’où peuvent surgir ce dont l’on ne sait encore rien.
Considérer toute science comme coopération (à des fins non individuelles) entre des gens du passé du présent et du futur
Sans en être une véritable suite, THE ABYSS est très lié à GENESIS, des sortes de satellites jumeaux. En effet, les notions de sympathie pour l’ombre, se permettre d’être affecté.e par les choses et les différents sentiments océaniques proposés dans GENESIS sont les parrains conceptuels de ce nouvel opus.
En réponse au celles qui errent ne sont pas toutes perdues de GENESIS, THE ABYSS proposera plutôt > la contingence des boussoles et « l’intérêt de savoir se perdre dans le bleu de la distance ».
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INTENTIONS ET ENJEUX
LES ABYSSES
Au commencement the Abyss s’appelait the Unkown, l’inconnu. Puis, j’ai été touchée par le terme « abysse » dans la traduction anglaise de la phrase de Nietzsche « Beware that, when fighting monsters, you yourself do not become a monster for when you gaze long into the abyss, the abyss gazes also into you. 2 » à laquelle je m’intéressais plutôt pour la question du monstre comme être n’ayant pas encore atteint sa forme « aboutie » ou parfaite, ou tout simplement l’ayant rejetée. Pourtant c’est la puissance de l’abysse qui soutient notre regard qui a chamboulé toutes mes références cognitives ce jour-là.
Juste après j’ai découvert cette phrase d’Anne Lamott : « This is almost all I ever need to remember. Gravity and sadness yank us down, and hope gives us a nudge to help one another get back up or to sit with the fallen on the ground, in the abyss, in solidarity. »
La notion de décider de s’asseoir dans l’abysse avec les vaincus en solidarité m’ayant particulièrement plu, cette traduction est devenue un matériel d’expérimentation physique : j’essaye de l’écrire de manière à ce que plusieurs termes soient entendus simultanément, qu’il n’y ait plus de hiérarchie, plus d’ordre par lequel « commencer », l’écrire pour que l’on soit à la fois assis au sol, assis dans l’abysse, assis avec les vaincus, le tout en solidarité.
2. F. Nietzsche,Par-delà le bien et le mal
Vue de l'installation spécifiquement proposée
pour un premier partage de recherche en novembre 2015
au BRASS à Bruxelles.
Pamina de Coulon6
FONDFORME – HYPERTEXTES, LIENS, NAVIGATION
Les deux phrases susmentionnées servent d’épine dorsale à toute la recherche, de critères discriminants en quelque sorte. Si elles semblent appartenir au contenu, elles sont un bon exemple du constant mélange fond/forme extrêmement présent dans mon travail – souvent je ne sais pas si je suis en train de travailler le fond ou la forme, jusqu’à la dernière minute – car pour le moment il s’agit plutôt d’adages qui influencent la forme, l’agencement des arguments et la manière de lier les choses. Toutes deux me mettent par exemple en garde contre l’autorité du « secret » (qui serait que je sais des choses que vous ne savez pas, et comprendront les plus savants ou du moins les plus initiés) au détriment du « mystère » (qui peut intriguer tout un chacun à un même niveau et peut-être une manière d’inclure en attisant l’intérêt).
L’enjeu principal de ma pratique est toujours de trouver la bonne mesure de friction entre l’hypertextualité de la pensée (les idées qui s’additionnent et se superposent) et la linéarité intrinsèque à la parole (un mot après l’autre). Je suis de plus en plus consciente de la manière dont les liens, l’hypertexte et même le concept de « navigation », trois outils d’appréhension de la connaissance ayant surtout émergés avec Internet les 25 dernières années, ont fortement façonné mon mode de pensée puis son écriture, et forte de cette réalisation j’investis d’autant plus que ces influences accentuent une certaine fragmentarité du récit présente à la base de mon travail.
Pour cette nouvelle recherche, j’ai souhaité m’émanciper aussi longtemps que possible des structures argumentatives habituelles de mon travail, ne pas essayer de lier les arguments les uns aux autres trop rapidement, j’ai placé la majorité des axes sur une carte topographique et depuis lors essaye de tout avancer simultanément, de faire « monter le niveau de la mer » partout plutôt que de faire émerger des îles principales. Ainsi tout est lié, d’une manière ou d’une autre, tout baigne, et tout s’infuse simultanément.
PARLER DES GRANDES CHOSES
Pour ce deuxième volet, j’ai souhaité continuer à parler des « grandes choses » : de choses compliquées et non univoques que je n’avais jusqu’à présent qu’effleuré. Particulièrement de migration humaine, d’engagement militant et de dynamiques collectives inconscientes. Ces sujets sont de ceux qui agitent le difficile épouvantail du « Qui a le droit d’en parler ? », question de légitimité mortifère heureusement évacuée par Philippe Mangeot lorsqu’il parle du politiquement correct : « C’est peut-être la qualité de cette question-là, que de se reposer sans cesse sans jamais trouver de réponse définitive : sa réflexion systématique est sa seule « réponse » possible 3 ». Sous ce paradigme, il redevient alors pour moi possible et désirable d’appréhender ces réalités avec mes réponses locales et instables.
3. In Vacarme 02, 1997, Feuilleton du minoritaire :
Bonne conduite ? /2
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ÎLES PRINCIPALES - PRINTEMPS 2016
La mer comme « portail naturel » du voyage dans le temps. > Traverser la mer serait traverser le temps (/ Nouvelle Atlantide de Bacon) > Utopies liées au voyage, à la migration, au départ, à l’abandon ou à la découverte > La migration comme voyage spatio-temporel > Toutes et tous migrant.e.s, dans l’espace et le temps.
L’eau comme objet culturel (donc construit) > L’eau comme « concept primitif », d’après les « mots primitifs » introduit par Pascal comme les mots qui n’auraient pas de prédécesseurs habilités à les définir > L’eau qui d’après Ovide « remplit tout mais n’occupe que la place qui reste »…
Lampedusa autant une métaphore qu’un lieu géographique > L’île de la Madonne engloutie, saillie dans la Méditerranée. Cette mer – carrefour de tensions séculaires – à laquelle les avions ont donné des dimensions de lac de nos jours, mais qui retrouve sa vaste immensité historique dans ces périlleuses traversées entreprises du sud au nord. La Méditerranée qui n’est non pas une mer, mais une succession de mers (spatialement et temporellement).
L’océan comme lieu de mémoire de l’humanité (entre histoire et mémoire) > L’océan comme inconscient collectif, comme transmission transgénérationnelle > Tectonique et instabilité des sols océaniques > Fin de l’histoire et l’océan du présent, auquel se confronte la militante-chercheuse dans son engagement au présent et non pas directement dirigé vers un avenir plus radieux.
Les Abysses comme lieu d’émancipation d’où la seule lumière possible vient de soi, comme lieu habité mais pas forcément malveillant > Asile des monstres (qui n’auraient pas atteinte leur forme de vie parfaite ou refusé de l’atteindre) > Plancton temporaire (il y a le plancton normal et le plancton qui est simplement composé de créatures en voie de devenir plus grandes et de ne plus être du plancton) > Refus de parvenir : refuser de vivre et d’agir pour soi et aux fins de soi (posture anarchiste).
Oblivion > Glisser sous la surface et s’enfoncter dans les profondeurs, s’oublier, se faire oublier.
Pamina de Coulon8
Les naufrages populaires (Titanic, Oceano Nox, sirio) comme lien personnel avec la mer > Depuis petite fascinée par l’histoire du Titanic, me considérait comme la gardienne de la mémoire de cette tragédie. > James Cameron : La mort de 1600 innocents est trop abstraite pour que nos cœurs l’appréhende, alors il a du imaginer un paratonnerre émotionnel sur lequel le public pouvait projeter ses sentiments, l’histoire d’amour entre Rose et Jack. > Problème pour moi de toujours en venir à l’incarnation du parcours : 1 ou 2 histoires particulières de migrants vaillants, exemplaires, pour réussir à atteindre le cœur des gens > Pourtant des MILLIONS de migrant.e.s > Volonté de réhabiliter les nombres à leur juste place.≠Non pas outils de mensonges des médias, des scientifiques, mais vecteurs de sens, de représentation. Pouvoir parler des masses et des corps politiques sans envisager immédiatement « une masse de cadavres ». > performativité et liens créés par la multiplication, meilleure des opérations arithmétiques.
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BIOGRAPHIE / DÉMARCHE ARTISTIQUE
Pamina de Coulon (1987) est une auteure-performeuse suisse. Elle vit et travaille actuellement entre la Suisse et la Belgique.
C’est à la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève (2007-2010) qu’elle a d’abord développé sa pratique, principalement sous l’enseignement de Yan Duyvendak, Christophe Kihm, Josep-Maria Martín et Lina Saneh.
Avant cela, elle avait pratiqué le théâtre amateur pendant plusieurs années et obtenu son baccalauréat en arts visuels.
En 2011, c’est d’abord parrainée par Antoine Defoort avec qui elle a colaboré en 2010 qu’elle entame une première recherche à L’L (lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création à Bruxelles), qui aboutira à sa troisième pièce : Si j’apprends à pêcher je mangerai toute ma vie. Parallèlement, Pamina suit un master en gestion culturelle à l’ULB (2011-2014). Son mémoire, intitulé « “À la recherche du temps perdu”, vers un slow art ? Les workspaces bruxellois comme inspiration d’une gestion culturelle contemporaine » explore la place fragile, mais néanmoins privilégiée, de la recherche artistique dans le microcosme culturel bruxellois et les différentes manières possibles de nourrir par là d’autres pratiques d’organisation dans ce secteur.
Son intérêt pour les démarches collaboratives, l’accompagnement d’artistes en début de carrière et le développement d’un champ artistique expérimental durable a fait que de 2013 à 2015 elle est également codirectrice artistique du BÂTARD festival à Bruxelles.
Pour moi la performance engage des rapports spécifiques à l’action immédiate et amène à une intimité particulière avec le spectateur.ice.s, c’est avant tout une question de contexte de monstration. Elle implique également une prise de risque (historiquement physique, mais plus seulement) et surtout une grande malléabilité dans l’œuvre et demande sa réactualisation à chaque
« Je voulais dire au train qui passe qu'une fois dans la vie
que si j'y tiens vraiment je peux aussi y aller à pied. »
Pamina de Coulon10
fois qu’elle a lieu. Ainsi plutôt qu’un genre à suivre, j’envisage la performance comme une sorte une position théorique qui m’a permise de construire ma pratique et que je revendique en tant que telle.
La performance donc, qui rencontrerait la chronique, qui rencontrerait le storytelling. Ou les spoken essays.
« Essais parlés » est le terme qui qualifie peut-être le mieux les
performances de Pamina de Coulon, qui tiennent formellement aussi du storytelling anglo-saxon et bien plus encore à la « parole libre » telle que développée par la psychanalyse… Il s’agit d’abord d’une pratique de pensée, additive et arborescente, puis de sa délicate traduction dans la (frustrante) linéarité de la parole. Des mots qui coulent comme l’eau qui chante en cascade au fond d’une grotte, ou d’un squat. De la parole savante et des mots bâtards qui ensemble façonnent la « déhiérarchie des savoirs » au cœur de son travail.
La connaissance, pas la certitude.
11 FIRE OF EMOTIONS:THE ABYSS
FIRE OF EMOTIONS : THE ABYSS
Conception & Interprétation Pamina de Coulon.Production BONNE AMBIANCE (Belgique) & BONNE AMBIANCE
| Industria del Granito (Suisse). Co-production TU théâtre de l’Usine, Genève – Recherche de
partenaires en cours.La recherche THE ABYSS a été entamée à L’L (lieu d’accompagnement
et de recherche Bruxelles).
QUELQUES INFLUENCES IMPORTANTES
Rebecca Solnit Hope in the dark & A field guide to getting lost
Howard Becker The Outsiders – Sociologie de la déviance
Marguerite Duras Les mains négatives & Les yeux verts
Jean-Claude Métraux La migration comme métaphore
Umberto Eco Lector in fabula
Fernand Braudel & Georges Duby
La méditerranée & Grammaire des civilisations
David Foster Wallace Œuvre complète
Michel Foucault Archéologie du savoir
Zadie Smith Œuvre complète
Ovide Les Métamorphoses
Jarred Diamond Effondrements – Comment les sociétés décident-elles de leur disparition ou de leur survie ?
Donald Winnicott Game and Reality – Objet transitionnel
Alok Jha The water book
Francis Bacon La Nouvelle Atlantide
Georges Minois Histoire de la solitude et des solitaires & Histoire du mal de vivre
Kirstin Ross Mai 68 et ses vies ultérieures
Donna Haraway Simians, Cyborgs, and Women : the Reinvention of Nature
Isabelle Stengers Œuvre complète
Graphisme : Lucie CaouderComposé en Résistance et Volkhov.
Pamina de Coulon12
« Ça peut toujours servir »
BRICOLAGE INTELLECTUELBRICOLAGE INTELLECTUEL
SE PERMETTRE D’ÊTRE AFFECTÉ.E
PERFORMATIVITÉ DE LA PENSÉE
PARLER À LA PREMIÈRE PERSONNE
ADAPTATION DES MOYENS
À LA QUÊTE
• Tout est abordable, tout est pensable
Idée qui nous fait DÉBORDER DE NOUS-MÊMES
Impact quasi physique des idées qui s’entrechoquent
intrinsèque de la parole
La réponse est toujours locale et instable et c’est ok !
intrinsèque de la pensée
Manière exigeante de comprendre des concepts et des idées
IDÉAL POLITIQUE ANARCHISTE
DÉHIÉRARCHIEDU SAVOIRDÉHIÉRARCHIEDU SAVOIR
HORIZONTALITÉ du savoir etdes expériences
� Non pas en arriver à un point où on ne dit plus « JE », mais au point où ça n’a plus aucune importance de dire ou ne pas dire « JE ».
de les rendre désirables à l’autre
De les aimer
� Le MOI est plus vaste que le narrateur qui dit « JE ».
ÉQUIVALENCE DYNAMIQUEMême fonction
�Insrumental
• ADAPTATION CULTURELLE � Les termes changent pour que la fonction reste équivalente.
• TRADUCTION RADICALE �Anthropolgue qui essaye de traduire un langage inconnu.
• INDÉTERMINISME �
Pas d’équivalences mais similarités
ÉQUIVALENCE FORMELLE
Même forme �
Documentaire
STRUCTURE du travail aussi bien :
• conceptuelle • que physique
Deleuze et Guattari
S. Hustvedt
• Tout est làTout existeRien n’est « pas là »
Un engagement corps et âme
Une en tant queCAPACITÉ À S'EXPOSER
Levi-StraussM. Garcés
J. Butler
La composition de l’ensemble
Résultat contingent de toutes les occasions
d’enrichir le stock
VULGARISER ET/OU
UNIVERSALITÉFriction
Superposition de plans
Simultanéité
TRADUIRE
SE PERMETTRE D’ÊTRE AFFECTÉ.E
BRISER LE RYTHME QUI EXCLUT LA PENSÉE
S’EFFORCER DE TOUT PENSERS’EFFORCER DE TOUT PENSER
PERFORMATIVITÉ DE LA PENSÉE
PARLER À LA PREMIÈRE PERSONNE
VULGARISER ET/OU
TRADUIRE
BRISER LE RYTHME QUI EXCLUT LA PENSÉE
Et/ou attitude envers les idées Et/ou le savoir et la pensée comme expériences matérielles du monde
Et/ou attitude envers les idées Et/ou le savoir et la pensée comme expériences matérielles du monde
MU
R D
E LA
PR
ATI
QUE
MU
R D
E LA
PR
ATI
QUE
FIRE OF EMOTIONS:THE ABYSS13
« Ça peut toujours servir »
BRICOLAGE INTELLECTUELBRICOLAGE INTELLECTUEL
SE PERMETTRE D’ÊTRE AFFECTÉ.E
PERFORMATIVITÉ DE LA PENSÉE
PARLER À LA PREMIÈRE PERSONNE
ADAPTATION DES MOYENS
À LA QUÊTE
• Tout est abordable, tout est pensable
Idée qui nous fait DÉBORDER DE NOUS-MÊMES
Impact quasi physique des idées qui s’entrechoquent
intrinsèque de la parole
La réponse est toujours locale et instable et c’est ok !
intrinsèque de la pensée
Manière exigeante de comprendre des concepts et des idées
IDÉAL POLITIQUE ANARCHISTE
DÉHIÉRARCHIEDU SAVOIRDÉHIÉRARCHIEDU SAVOIR
HORIZONTALITÉ du savoir etdes expériences
� Non pas en arriver à un point où on ne dit plus « JE », mais au point où ça n’a plus aucune importance de dire ou ne pas dire « JE ».
de les rendre désirables à l’autre
De les aimer
� Le MOI est plus vaste que le narrateur qui dit « JE ».
ÉQUIVALENCE DYNAMIQUEMême fonction
�Insrumental
• ADAPTATION CULTURELLE � Les termes changent pour que la fonction reste équivalente.
• TRADUCTION RADICALE �Anthropolgue qui essaye de traduire un langage inconnu.
• INDÉTERMINISME �
Pas d’équivalences mais similarités
ÉQUIVALENCE FORMELLE
Même forme �
Documentaire
STRUCTURE du travail aussi bien :
• conceptuelle • que physique
Deleuze et Guattari
S. Hustvedt
• Tout est làTout existeRien n’est « pas là »
Un engagement corps et âme
Une en tant queCAPACITÉ À S'EXPOSER
Levi-StraussM. Garcés
J. Butler
La composition de l’ensemble
Résultat contingent de toutes les occasions
d’enrichir le stock
VULGARISER ET/OU
UNIVERSALITÉFriction
Superposition de plans
Simultanéité
TRADUIRE
SE PERMETTRE D’ÊTRE AFFECTÉ.E
BRISER LE RYTHME QUI EXCLUT LA PENSÉE
S’EFFORCER DE TOUT PENSERS’EFFORCER DE TOUT PENSER
PERFORMATIVITÉ DE LA PENSÉE
PARLER À LA PREMIÈRE PERSONNE
VULGARISER ET/OU
TRADUIRE
BRISER LE RYTHME QUI EXCLUT LA PENSÉE
Pamina de Coulon Pa
min
a de
Cou
lon
CONTACTS
Pamina de Coulon – BONNE AMBIANCE [email protected]+32 (0) 485 215 073 paminadecoulon.ch
Diffusion / Production / Accompagnement Sylvia Courty – Boom’[email protected]+33 (0) 7 85 25 99 86