ARCHITECTE : LAURENCE CORNOUENTREPRISE BOIS : GESMIERANNÉE DE CONSTRUCTION : 2008SURFACE : 156 M2 (SHON)PRIX : 2 100 E/M2 (HORS FONCIER ET HORS FONDATIONS)

AUTEUR LAURENCE REUDES PHOTO GESMIER

Ils se sont laissé prendre au charme de la terre du milieu, cette parcellede 380 m2 née de la division d’un terrain en trois lots. Une configurationparticulière, mais à laquelle se prête idéalement la construction bois. Cesera donc une belle contemporaine en ossature bois habillée de mélèze.

L’orientation sud-ouest du terrain laisse à penser auxfuturs propriétaires qu’ils pourront agréablement profiterdes rayons du soleil, quelle que soit la saison. Le projetde l’architecte va leur donner raison : Laurence Cornou

leur propose une silhouette radicalement différente de celle desmeulières de la région parisienne : un grand cube en R+1, coifféune toiture inversée, animée par de grandes ouvertures – portes-fenêtres au sud pour les pièces à vivre ; longs bandeaux horizon-

Les menuiseries du rez-de-chaussée. Dépourvues de voletsroulants, toutes les ouvertures du rez-de-chaussée sont en triplevitrage et répondent notamment aux exigences des assurancesen termes de sécurité.

EN RÉGION PARISIENNE

REPORTAGE

taux et puits de lumière pour les pièces humides et la cage d’esca-lier implantés au nord. Auparavant, la construction nécessite de profondes fondations : leterrain étant argileux (rétractation l’été, dilatation l’hiver), il fautcreuser à quelques six mètres de profondeur ; une contrainte dontl’architecte profite pour créer un sous-sol intégral sur vide sanitai-re et y héberger toutes les contraintes techniques de la maison etl’agrémenter d’une buanderie, de larges espaces de rangement et

Les menuiseries du rez-de-chaussée.Dépourvues de volets roulants, toutes lesouvertures du rez-de-chaussée sont entriple vitrage et répondent notamment auxexigences des assurances en termes desécurité.

Les menuiseries du rez-de-chaussée.Dépourvues de volets roulants, toutesles ouvertures du rez-de-chaussée sonten triple vitrage et répondent notam-ment aux exigences des assurances entermes de sécurité.

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d’une cave à vins. En sept mois, l’habitation sera achevée.L’isolation est peaufinée : des panneaux de 140 mm de laine miné-rale sont fixés entre les montants de l’ossature et complétés d’unecouche de cinq centimètres à l’arrière des cloisons de BA13.Les lames de mélèze, non traitées, sont posées à l’horizontale. Uneforte envie d’esthétique contemporaine guide le choix de la teintedes menuiseries bois (gris anthracite) et la présence de panneauxen bois-ciment en façade (en regard de la porte d’entrée, entre lesfenêtres longues et étroites de l’étage, au-dessus). Le garage,mitoyen, est habillé du même revêtement.

Plutôt qu’un toit traditionnel à deux pentes, l’architecte suggèreune toiture inversée, avec un chéneau central permettant la récu-pération des eaux de pluie (pour alimenter les sanitaires, le lave-linge et pourvoir à l’arrosage du jardin, permettant de diviser pardeux la facture d’eau). Son débord au-dessus de la grande façadesud-ouest participe à la fraîcheur estivale des chambres, tandisqu’en dessous la pergola fait office de brise-soleil. Les deux plateaux de 70 m2 sont chauffés par le biais d’une chau-dière à pellets (granulés de bois issus de la forêt d’Orléans pro-che) : parquet chauffant dans les pièces à vivre (hormis dans la

Rez-de-chaussée 1. Entrée2. Cuisine3. Salon4. wc5. Chambre 16. Chambre 27. Chambre 38. Salle de bains9. Terrasse10. Local

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Les menuiseries du rez-de-chaussée. Dépourvues de volets roulants, toutes les ouvertures du rez-de-chaussée sont en triple vitrage et répondent notamment aux exigences des assurances en termes de sécurité.

Les menuiseries du rez-de-chaussée. Dépourvues de volets rou-lants, toutes les ouvertures du rez-de-chaussée sont en triple vitrageet répondent notamment aux exigences des assurances en termes desécurité.

Les menuiseries du rez-de-chaussée. Dépourvues de volets rou-lants, toutes les ouvertures du rez-de-chaussée sont en triple vitrageet répondent notamment aux exigences des assurances en termes desécurité.

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cuisine et dans l’entrée qui bénéficient de la chaleur qui montedepuis la chaufferie installée en sous-sol), et radiateurs tubulairespour les pièces de l’étage. « Nous sommes dans la maison depuisun an. Grâce aux différentes incitations fiscales, le prix de la chau-dière nous est revenu à celui d’une bonne chaudière à gaz ; et, dèsla première année d’exploitatioe et cinq tonnes de granulés par an.À raison de 250 e la tonne, nous dépensons sur une saison dechauffe 1 000 e, la moitié de ce que nous coûterait sur un mêmevolume un système traditionnel. En matière d’entretien, une tellechaudière demande de la régularité dans le nettoyage du brûleurm2 sont chauffés par le biais d’une chaudière à pellets (granulésde bois issus de la forêt d’Orléans proche) : parquet chauffantdans les pièces à vivre �

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Les menuiseries du rez-de-chaussée. Dépourvues de volets roulants, tou-tes les ouvertures du rez-de-chaussée sont en triple vitrage et répondentnotamment aux exigences des assurances en termes de sécurité.

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