influence du tuteurage et de l'état des semences sur les

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L'influence drr rurerrrqe er de l'étilt des semences (grosseur des fragments- S~~CRC~S, prisence ou absence de gemes) sur quelques caractiristiques zgrom- miqucs e? sur ki composition chimique âes tubercules B ta recoite es CtudiCe: pour i'espkce Dioscorea dumetomm. Le nombre moyen de tubercules pa pied k 12 rkcolte es1 piers impoxam lorsque les plantes son; tutertries ou divelopptes rie partir di. posses SC~~AC~S ou de semez- ces nori gemies. Le poids mospm des tuberedes ei TC poi& des pieds 2 12 récoite sant pius &levis lorscpr des grosses semences sont uriiistcs mais ni le: mterrrqe ai i'utilisatian Ge semences &4.jii gcmies se modiGrr;i lees i-endcmenrs. Le rummge zngmtn-ce ia renew en amidon des zubercuies h Ea ricolte ; les tenems e2 ghcldes membrulaires sont PIUS importantes dans les tubercules den plames ROE "zées ou diveloppies b pmir dc grosscs semences. t ./

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Page 1: Influence du tuteurage et de l'état des semences sur les

L'influence drr rurerrrqe er de l'étilt des semences (grosseur des fragments- S ~ ~ C R C ~ S , prisence ou absence de gemes) sur quelques caractiristiques zgrom- miqucs e? sur ki composition chimique âes tubercules B ta recoite e s CtudiCe: pour i'espkce Dioscorea dumetomm.

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Le nombre moyen de tubercules p a pied k 12 rkcolte es1 piers impoxam lorsque les plantes son; tutertries ou divelopptes rie partir di. posses S C ~ ~ A C ~ S ou de semez- ces nori gemies. Le poids mospm des tuberedes e i TC poi& des pieds 2 12 récoite sant pius &levis lorscpr des grosses semences sont uriiistcs mais ni le: mterrrqe ai i'utilisatian Ge semences &4.jii gcmies s e modiGrr;i lees i-endcmenrs.

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f E Le rummge zngmtn-ce ia renew en amidon des zubercuies h Ea ricolte ; les tenems e2 ghcldes membrulaires sont PIUS importantes dans les tubercules den plames ROE " z é e s ou diveloppies b pmir dc grosscs semences.

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IN'I'ROD UC'I'lON

La pripariltion dea senmciices ct la mise t i l place iles t t i k w s wnt deux plxlser ilnportanies de la culture das ignames en raison des quantités dz nlari&res lirtrnikrea requises cf du temps necessairc à leur réalisation.

Ilcs essais ont montre quc le luleuragt p c r p r des sugnieniatiuns inipol I .inks de rendement chez kd plupart des espèccs d'iinatnes (CAIO (xJSTAS et al.. 1968 ; LYONGA et rib, 1973 ; OliIGBO, 1.973 ; ABRUNA e t al., 1981 ; L,YONGh et AY Zni-TAKEM, 1962) ear il [avorise la photosyi~rlitse en iiccroissant la surface foliiiire exposée au soleil, rend les plantes moins sensiblcs i certaines mak+dies (NWANICITI et AI-IIAKA, 1983) et facilite l'entretien dcs cultures (hurtage, sir- clage).

tuteurdgt ne rnotlifitrait pas ics rcndcrncnts chez l'esptcc U. rlunlelonrtur ; ce risul- rat rcste néanmuins à confirmer car d h t r e s essais nc pernwlent pas de coliclure en rilisoir d'iusuffisances dims le dispositif expérimental (O[CICBO, 1973) OU Inet- tent en Cvidcnce des inrcractiona avec les variéris Ctudites, les lieux et les annie5 de culturk (LYONCA et AMBE, 1983).

de nombreuses Crudes.

Toutefois, d'api.& WAKT (1963) el LYONCA ct A'!tr¡Jl<~1.4ILf!%l ( l Y S 2 ) , I t .

L'influence de 1'Ctat des semences sur la prorliictiorl :l'ignnmcj a h r t I'ijLjel

II est gtnCr&nent rcc:~r~inu que plus les fragmcriti d t tubciLule utili& ioi-nitlc semenceaux sont gros, plus les rendements son^ impimants (G1WUGMB, 197% ; GURNAH, 1974 ; MATWURIUN et DEGRAS, 1975 ; KAYODP, 1964). Pnr contri-, les essais de ditermination du poids optimum dst semcnceanx pour obtenir une production nette maxirnalc (rcndcment diminué des quanriLb iitilisécs ci"ie semcticc) donncnt des résiiltacs variables (h4EGI1, 1957 LYONGA et al., 1973 i ONWUEME, 1976 ; LYONGA et AYUK-TAICEM, 1979).

La position du prClèvement du fragment-scmencc siir IC t l tbeicdt nitre cxcrce i~alenienr unc influence notable sur IC rentlcnwnt : les frdgmtrrts prClcvCs en posi- ilon proxinialc par rapport B la rige svnt à l'origine (le rendemenu supirieurs à ceux obtcnus avec des sernenccaux découp& dans les &-ties les plus cardivernent ftIrm6es des tubcrculqs (MIEGE, 1957 ; NINAN, 1975 ; LÇ'ONGA et AVUli-TAKEbI, 1979).

partir de hagrncnrs- seniences dc mê~nc grosseur hor i t d'autant plus faits que ces kagrnelits on t ~ L C dicoupis dans des cubercults-inè1,cs plus petits.

L'intluencc de l'&rat physiologique des scmcnccs est eiicocc mai connue : VAN- DEVENNE (1976) a niontri que la dare de bourgeonnement de tubercules-mères cnticrs n'inlluait ni sur la dare de ItvCe ni sur la datc de LubCrleation ; ONWIJPME (1975) a mis en ividcnqc que, dans I t cas dc semences con:tituCes par des fragmcnls de tuberciiles, l 'écm entre la datc de hourgeonriemcnt et celle de tubirisatioli reste constante tant que période de conscrvation des tubercules dunt IKS fragmcnts sont issus ne dépasse pas unc certaine durCe au-tielk de laquelle cet Ciait se trouve raccourci ; d'aprss ONWUEME (1977), la pr6gerniinatioii des frapents-serncnccs obrenuz en Ics pr i mrilqt à partir den tubercules-nlirti longlemps avant la plantation aurait un effet n&ast; siir les rcndcmenu ; selon BIERGOT (1984), k'icart entre la date de lcvéc et cellc dc tubirisation cst iiidtpendantc de l'âye physiologiqirc des tubercules mais les rendemeo~s les plus forts sont obtcnus avec des tuberculcs- nitres d'âg.e physiologique intermediairc.

Par ailleurs, hormis le rtsultat obccnu pax ONWIIEME (1972) selun jcqutl IC poids des semeuctaux n'influerait pis sur la teneur en inatièie strhc des tubexcules de D. mtunclnta, aucune donnie n cst disponible sur l'influence Cventuellc du tuteu- rage et de l'éLat des semences sur la compositior1 chimique dcs tubercules rCcoltés.

hIIEGP (1957) a inontré quc Ics rendements obtentrr

Science dndl'eobnulogy Heview, tHurlth 921.1 19Bh.'I'~)Inc 111, f i s 1 -2 . 147--1$0

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Au cours des 7 mois et delni du cycle vtgitatif, les seuls travaux sl'feetncs sur le champ expérimental uni été réalisés dans les parcelles tuteurées ct ont ctinsis- t i s eli des cleiherbdges grossiers et en des redressements de billons. L,e luteurage des parcelles conceriiées a C d réalisé trois semaines aprir la plantation en plaqant un tuteur en bois d'eaviroii 2'20 i n de liauteur à proXimit6 de cliaque eiriplactincnt 1 de seiiiencq. I

I I

i A 13 récoltc, après enregistrentcnr des manques L la levie, t.liaqi~e ped ,I fdic

l'objet d'une pesée individuelle ct d'un ctimptagc du noinlire de ruberciiles qui ont permis de calculer, pour chaque pied, Is poids tnoycri des tubercules.

Pour le comptdgc t i t i no:nbre de tubercules par piccl, naus avons c o n d i r 6 coinme tubercule toute e::croissancc sutfisammeni iiidivitluallstc pour étre dClítrliCt: de la partie centrale suppoitanr la lige en ne blessaut le tubercule que SUI' une pítrrie relativcmenL réduite de sa surface. Ce mode de corupiage donne des rdsirltarli ir& voisins de ceux o b ~ n u s ~ ~ ~ O i C L C ; U O ( I Y 7 3 ) rnais t r a dilféreriw de m i x de 1.YOI~lGA e t AMBE (1989) qui dbtingtient sur chaque pied eri moyenne 1 ,S g r ~ p p e s de luber- cules.

Pour chaque billon, les picdb r&:oltés on t éié milanger, e l un e.rlianrillot1 r r p senmtil de tubercules a i t6 p d c v i . Ccs tubercules ont 6ie la\.es, epluchis m;lnurl- lemerir, et découpCs eil pcuts dés qui, après mClangt et pri.lèvemen1 poi~r déternii nation de la teneur ci1 nia~ière sèche, o n t é t i congeles.

1

Sur iitacuii des Eclra~irillons, or, a tlcizrniini :

y Ia teneur en cçndres par mlcinatisii à 550 pci~tfani t'a ileurcs.

Ides inüycnncts dcs mesures ellecruires sur.chacun tlc:, pi& p ~ r c c1i;tque v.iriunIc de chacun des deux facteurs de variation etudiis ont et6 con~parCcs par IC rest 11011 paraniétrique de3 rangs (test de R.IANW-WlllTNEY).

Après tract des histograinn~es, la c:omp~tr~ison dcs distributions uhrenucs puur clraque variante il éié rialistc par le rest du CHI-2. Lts limites des r:lasses utili!iées pour dresser les tableaux de contiiigencc sont :

pour le poids des pieds :O, 500, 1 000, 1 500,2 (100, 2 500 ,:t + dc. 2 500 ;

Scisncd 6nrl'Cacliiiology Revldw, (HsnlthSri.) 198h.Tomt i l l . Nu I - 2 : 141 -1511

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maturation et de la consemztian des tubercules d'ignames (3' E 55scort?cf dunetorrtm et D. rotundata). Incidences rrutritionnetles. Reme Science et Technique (Sci. Senté), no rt-5, 63-75.

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