la resistance du samedi 02 au samedi 30 novembre...

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11« ANNÉE — N" S 'ILS TE MORDENT, MORDS-LES SAMEDI 2 NOVEMBRE 1895 D E M O R L A I h e b d o m a d a i r e à «' C ^ ï ^ o x i r î S L » d e P a n é ; ,, I' /r/Jlr- Il • • : JI- i;iii ^dresscr ce qui concerne la Rédaction au lUdacleur en chef, les Abonnements^ et Annonces à l'Adininislraleur, rue de Ploujean, 2, Morlaix I. > t ' I M U X LI|<; I / A B O N N E M H N T ^îorlaix : un ;>". 6 fi-. ,;. six mois, 3 fr. — Finislcre, CôLes- clii-Nord et Mm-biluia :''iin an. 7 fr. ; six mois, 3 fi*. 50.— Autres clépiirlcmeiits : un an, 8 fr.; six mois, 4 fr. l)os conditions parliculîèrcs, extnimcmenl avantageuses, sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent de la dilïusion de la bonne l'rei-.se : Croix de J'nris (quotidienne ou ]iebdoma(iair(!) et Croixde Moiio.ix, réunies, avec ou sans os V'ie.s des Suints. L E JSTUrj^jÉlFLO Ceiiliiiie^i TARIF DES ANNONCES r Annonces judiciaires : la ligne, 20 centimes. — Annnoces diverses, le centimètre de hauteur (3 lignes petit texte), i f r . — Réclames (en 3« page),le centimètre, 2 francs. Les annonces du Tinistère, des Côtes-du-Nord et du Mor- bilian sont reçues au Bureau du .lournal ; celles de tous' les autres départements, au bureau du Journal, à Morlaix, let à Paris exclusivement chez M. OLLAGNIER Fila,!28. rue Sainte-Croix de la Bretonnerie. iii JESUS A ZO TREAC'H Voir le délitil des Noaoollos po- litiques et (générales dans la CROIX de Paris. ÂSEMAIM 4 L'hiver nous arrive un peu prémaUirdment: les feuilles tombent, tombent... et aussi les ministres. Le cabinet Ribot ne préside-a pas à la spjîiatlon dos ordres religieux, qu'il a fait voter pour s'assurer l'appui des francs- maçons : il a été renversé lundi sur une question d'honnêteté, cclle des chemins de fer du Sud. Vendredi, M. Jaurès avait continué son interpellation sur les procédés du gouverne- ment vis-à-vis des grévistes de Garmaux. Le ministre, M. Leygues. avait répondu à ses multiples attaques, essayant de repousser les reproches adressés au gouvernement, en justifiant la conduite du préfet et celle du .jjirttDyi^taire de la verrerie de Carmaux, B^Ttességuiêr, un vieux républicain de 1848, et, enfln, en mettant en relief les excitations coupables des députés socialistes. Après des répliques de MM. Millerand et Goblet, une dizaine d'ordres du jour étaient en présence. L'un d'eux, habilement imaginé par M. Jau- rès, remettait la solution de la crise de Carmaux à l'arbitrage du présidant de la Chtmbre. Mais « l'austère Brisson » vit le piège et refusa de s'y laisser prendre,. Le gouvernement, de son côté, réolam-iit un ordre du jour do conflance. 11 lui fut servi par U. Dralie et obtint tout d'abord la prio- rité. Cet ordre du jour était ainsi conçu : « La Chambre, considérant que les pou- voirs publics n'ont d'autr3 mission que d'as- surer l'ordre et la liberté du travail, — approuve les déclarations du gouvernement et passe à l'ordre du jour. » la première partie ayant été votée par 384 voix contre 49,. MM. Gauthier de Cla,^ay et Marcel-Hubert font ajouter à l'ordre et à la liberté du travail « les libertés ouvrières garanties par la loi sur les syndicats ec ies coalitions » ; . adopté par 4Gi voix contre 70. La 2" partie de l'ordre du jour, « approu- vant les déclarations du gouvernement ». obtient 268 voix seulement contre 193 et 83 abstentions. Les contradictions du gouverne- mont à Carmaux no peuvent obtenir l'appro- bation des vrais conservateurs, et son atti- tude actuelle vis-à-vis des congrégations interdit aux cathojiqaes un vole de conflance. Cependant, sur l'ensamble de l'ordre du jour, le cabinet triomphe a une containe de voix de majorité., , » * Au cours do la séance de same;Ji, divers incidents ont successivo.ment provoqué une certaine émotion à la Chambre. Les socialis- tes n'ont guère cessé de vociférer et de faire du tapage ; mais à un certain nioment, uno violente attaque de M. Jaurès contre le minis- tre de la justice, qu'il semblait vouloir pren- dre au collet, a soulevé un tumulte iailes- criptible. A un autro moment, MM. Gérault- Riahard et Ciuseret on venaient anx mains, «t l'on était obligé de les séparer... On voit que ces habitudes de portefaix passent de plus an plus dans les mœurs de nos parle- mentaires. Au début de la séance, un individu placé dans la tribune publique d'où Vaillant jeta un jour sa bombe sur les députés, avait pro- voqué un grand émoi en criant : « A bas Madagascar ! vive Carmaux ! » et en jetant, Itii aussi, quelque chose dans la salle. Les députés commençaient déjà à fuir, lorsqu'on s'aperçut que les projectiles étaient de sim- ples feuilles de papier et quelques flours ! est un pauvre ou- des houillères de Lens (Pas- pies feuilles de papier l'auteur de tout ce bruit vrier congédié de-Calais) ; un accident et la misère qui s'en est suivie lui ont quelque peu dérangé la cervelle^ et il cherchait simplement à appeler l'attention sur son triste sort. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, môme pour les ministres. Après l'interpellation de M. Jaurès sur Car- maux, la Chambre entendait lundi l'interpella- tion d'un autre socialiste, M. Rouanet, sur les chemins de fer du Sud. M.' Rouanet exprime l'espoir que le garde des sceaux donnera les nom.s des hommes politiques qui ont profite des 840 000 francs détournés dans les chemins de fer du Sud par feu le baron de Reinaoh. Les actionnaires ont le droit de savoir par qui ils ont été spo- liés, et de réclamer la noursnite des coupa- bles. Deux membres de la Droite, MM. Binder et Georges JJerry, exposent à leur tour la comé- die jouée par le gouvernement dans toute cette affaire et dans les poursuites dirigées contre un comparse, le sénateur-journaliste Magnier. .Un procureur de la République a été enlevé de son siège pour avoir réclamé des poursuites sérieuses contre tous les coupa- bles ; mais on lui a donné de l'avancement pour le faire taire. Le ministre de Injustice, M. Trarieux, pro- teste que les hommes politiques auxquels il est fait allusion, sont couverts par des or- donnances de non-lieu rendues par la magis- trature dans son indépendance ; i! les nomme, cependant ; ce sont : MM. Rouvier, Etienne, Jules Roche, Deioncle, Lemercior, Louis Passy, Bardoux, députés et sénateurs dont plusieurs ont déjà été compromis dans le Panama !... De nombreux ordres du jour sont déposés. M. Ribot accapte l'ordre du jour pur et sim- ple, et repousse toute motion qui comporte- rait un blâma à l'adresse du gouvernement. L'ordre du jour pur et simple est repoussé par 406 voix contre 105. A l'unanimité de 518 volants, la Chambre adopte une proposition de M. Marcel Hubert interdisant aux députés de faire partie des syndicats linaiiciers et décidant la nomination d une commission chargée d'examiner une proposition antérieure dans le même sens. On met aux voix un ordre du jour de MM. Rouanet et Marcel Hubert ainsi formulé : « La Chambre, résolue à faire la lumière complète sur l'affaire des chsmiiis de fer du Sud, Invite le ministre de la justice à pour- suivre toutes les responsabilitas — et à dépo- ser sur le bureau de la Chambre le dossier complet de la procédure. » Malgré l'opposition da M. Ribot, la I™ par- tie de cet ordre du jour est adoptée par 275 voix contre 196. « Allez-vous en ! alles-vous en ! » crie l'en- trême gauche aux ministres ; et, comme s'il n'y avait plus de gouvernement, en effet, H. Rouanet retire la 2" partie de l'ordre du jour, l'Invitation à déposer le dossier. 340 voix contre 211 votent l'ensemble de l'ordre du jour ainsi réduit ; la majorité s'est encore accrue contre le ministère. Alors M. Ribot et ses collègues se décident, enfin, à se retirer, sous les huées implacables de 1 extrême gauche. La Chambre s'ajourne à lundi prochain, pour laisser le temps au Président de la République de former un nouveau cabinet. En sortant du Palais-Bourbon, les minis- tres sont allés porter leur démission à M. Félix Faure, qui l'a acceptée. Lundi dernier, le Sénat, après avoir validé l'élection de M. Rousseau, ,1 repris la discus- sion, interrompue par le.s vaoandes, du pro- jet de loi concernant IdS respo.-isabllltés dans les accidents du travail.; Mardi, il a dé- cidé qu'il s'ajournait aussi à lundi prochain. I.es députés socialistes Jaurès, Vlvlani et Cérault-Richard, sont repartis pour Carmaux, où l'entente un-nncc du se rétablir. Leur train express a été tamponné par un autre, et il y a eu deux morts et huit blessés. M. Jaurès a été blessé au front par sa propre valise ; cela ne l'a pas empêché d'aller péro- rer au milieu des grévistes. Ces politiciens sont Incorrigibles ! Dimanche, dans l'arrondissement de Mont- luçon (Cher), depuis six ans livré aux socia- listes, M, Vacher, républicain, a été élu dé- puté en remplacement de feu Thivrier, par 8201 voix contre 7889 à M. Létang, socialiste. A Saint-Jean de Maurienne (Savoie), un républicain partisan de la paix religieuse et de la liberté des communes dans le choix des instituteurs. M. Jouart, a été élu par 7037 voix contre 2883 données à M. Deléglise, can- didat mal nommé puisqu'il était patronné par les Loges maçonniques ZIVEZAÎ) ! Ho ziv(î/,a(l ! !... llo/iyo/ad oo ! !.. a Uivar, ou cur zovol ho divreac'h eu car, kalolikul. viir lio ruonu, spouirLet a lira zur o vclot ar grislunioii }Tui- riou 0 c'Iien cm zilenu iouz ar Iran- miuisonnot. A pion ta co au cladse, uo c'iiou- zout uGinct boudiual en Jiou dis- Icouai'u : « Re zivozad e komausit da stourui » Allaz ! au diidsc co .just a re a joume disohlaut-kaer pa oe douget ai lezouuou fallakr a zo hirio oiiz! ho ^'waska. Eu amzor drcinoiiet, ne zou- .joiil. ket kou ncubout on om zevol da da ziriMiu ho gniriou lamet digant'lio gant ar rraaman.soaiiet. Giieiloc'h oa gant'Iio beza e stad reuzeudik ar skhivourien egot on em zieza an distera. Ar groneriense no c'houzont ket troc'hi ar spoiint ho douz rag ar gouinbat ; hag o vcza ma no deuz kot ar gaionn d'en em donna euz ho h^ziro,gez, o kavont ho digaroz da d 'oomp -ni : « Re zivczad e komau- sit lio labour ! !.. Pell-zo e tlioc'h boza oucbot ouz ar fraumansounet ! « Mad ! d'ar grenoricuse, d'ar gato- likot aounikso, d'au dudse ato prost d'eu om rei d'hon enebourien, e Ic- Yoromp penap.s.: Da guonta, « pop kri.sten a zo var « an douar evit koiimbati (a lavar « Léon XIII). Pa no vozer kot, orne- « z'hau c'hoas, a du gilnt Je,sus- « Krist, e vozer a oneb dez'han. » D'an oil, a dra-zur eun tamik di vozad e komansomp stourni ouz ar frauuiausouuet, gou skoude eo guol- loc'h ho diai boiui en eur poent bonak ovit ho lozor en ho roll epad an oll amzer ; hag ouspon, ne vozer morse re zivozad da obcr vad. D'an trode, etro divozad lia re zi- vozad 0 zeuz, dre c'hras Doue, eur c'homm o Rac'hel ) muzul. 0 an neubout gerionnouse kroski ho i'olz liag ho iiorz d'an dud iaosk, d'ar l'o lent ha d'ar re aounik. « .\r sourt tudso onio-c'hoaz Loon <f Xill, a ro skoazoll d'ar ro l'ail... « Rac'netra no ro konieut a hardise- « goz d'ar re l'ail ha sompladuroz ar ro vad. » Lakoomp doua on hor penn ar golonnaduroz kaor a roa air Tad d'Alzoïi d'ho ReIi.jiuzot : « Kjt, eine-z-han, na pezit ket aoun; « bozit dispount, kalounot ha distag « diouztraou ar bod ; goiiozit kouni- « bail ha inervel ovit au Ilis hag evit « ar l'ai). » Pogon dndinz oo ar c'iuitnsiouso !!! Komoromp anoz'ho evol pa viciiont lavarot d'oomp-ni, bugale da JIÎSU.'Ï- Krist ; evol ar Relijiuzol sanliîiso a z(!ven kcrkouis an avizou madse, var vor ovol var zouar, or Sao-lleol, koiîls hag or (y,hus-IIcoI, ni ivez gonozonip koiimbati ha morvol ovit diroiin gniriou l.)ouo ha ro hor n\am saiitel au llis. Ei;a soi'D.viu) icoz. Le pan de a tpanc-maconneria .Los lois réccMitos votées contre les Congrégations avaient été depuis plu- sieurs années préparées par les Loges; iioa seulenKint collos-là, mais encore toutes celles qui les ont précédées, depui.s l'expulsion dos Rcligieu.K jusqu'à la loi contre les l'aliriquos. ' On n'a pas résisté dés les, premières attaques ; on s'est coiitonlé do protester, (le gémir, mais d'action olllcaco, point. Lu rranc-ma(,'onaoi'io voyant ([u'elle avait all'aire à des moutons, a contiiuié d»! marcher et la loi de spoliation s'est ahatluo sur les congvégatious. Voulez- vous savoir ce (|ui suivrait, si l'on no résistait pas carrément à la dernière loi'!* Voici les projets de la franc-maçon- iierie : II AiiT. 1. — Tbutes les c;ongré{,'ations. Communautés et Associations reliu'ieuses (|uelcon(iues d'hommes ou de fCaunes, autori.sèos ou non autorisées, actuellement existantes, sont dissoutes, et leurs biens meubles èt immeubles feront retour à l'As- sistance publique. AHT. 2. — Aucune Association relif^ieuse, sous quelque dénomination que ce soit, ne pourra se former, ni en fait, ni en droit, dans toute l'étendue du territoire français. ART. 7. — Tous laïques, tous sémina- ristes, prêtres libres, moines, frères et sœurs, vivant ou non en commun, qui porteraient un (•ostuine religieux, seront punis de la prison et de hi perte de leurs droits civils et politiques... Aicr. 9. — Les contrevenants aux dispo- sitions des articles précédents seront punis de 106 il 10, 000 francs d'amende et de .... à .... de prison. Ces décisions sent extraites du Bul- letin du Gr.\ Or.-, de France, août- septembre 1891, page 002. Co n'est pas d aujourd'hui que la frauc-rna(;onnerie a commencé, mais elle connaît la valeur du proverbe: « Qui va doucement va loin. » Il n'y a qu'uii moyen de l'arrêter : c'est que l'opinion publique, la masse entière des citoyens soutienneénergiquement la ré- sistance des Congrégations à uue loi anti-constitutiouaelle et inique, résis- tance calme, sans insurrection comme sans faiblesse, la résistance sereine du droit contre la force qui opprime. Le jour où la l'ranc-maç.ounerie se trouvera ainsi en présence d'une résis- tance sérieuse, elle s'arrèlera peut-être. Dans le cas contraire, on peut être as- suré qu'elle no désarmera pas. pierre et son (§uré 2« D I A L O G U E d'abonnement Injuste, ruineux. — le. — 'Etat tuteur. — Les juges. Impôt Violation du domicile' — Déloyauté de Bonjour, Monsieur le curé. — Bonjour Pierre. PiKiuiE. — Monsieur le curé, depuis que je vous ai vu, ma tète a travaillé, j ai causé, j'ai vu M. le percepteur et les • bordereaux des Sœurs. Tout ce que vous m'avez dit, c'est la vérité. Les religieux, ils paj'onttous les impôts comme tout le monde, mais on m!a dit (lue l'impôt d.'accroL^iseinenl, il n'existnil plus ? ].!•; (a.:uic. — Ça,mou cher Pieri-e, c'est vrai et ce n'est pas vrai : il existe, mais il a changé do nom ; l'impôt d'accrois- sement s'appelle à présont l'impôt d'abonnement, au fond, c'est la même chose. PiEuiu:. -t— Comment ^a ? LK CI - HK. —- La perception de l'impôt d'iiccroissemeut était trop compliquée, le lise ne pouvait veiïir à bout des difli- cultés qu il rencontrait à clKupie pas ; alors, on a changé la mauiùr(! de perce- voir et ou l'a baptisé d'un autre nom: impôt d'abonnement, c'est le même. Pii'.uni:. — Voulez-vous bien m'expli- quer cela, que je comprenne 't lii-; euui:. — ^'olonliers. Au lieu d'exi- ger un droit de succession à la mort de chaque religieux, ce qui se faisait par la loi. d'accroissement, comme je te l"ai expliqué, on a imaginé de l'aire payer une somme à forfait, tous les ans, et ou alippelé cela un abonnement. PiKiutK. — Mais si je comprends bien, c'est encore un impôt de mainmorte, ça, comme h; premier ? , Li-: crin':.' — Parfaitement, c'est un deuxième impôt de mainmorte, frap- pant les nièinos biens et les mêmes per- sonnes ; tu vois l'injustice ! On frappe toutes les Congi'égations d'un impôt annuel de 0 l'r. ."ÎO ou 0 fr. AO "/„ de la valeur de leurs immeubles et de leur mobilier, PiKiuuv. — Oui, c'est, abominable, on ne l'ait <;.a pour personne ! heureuse- ment, Monsieur le curé, que c'est pas grand ciioso, six ou huit sous 'i* Lu i;cui-;. — ,Mais encore, serais-tu coulent si on te faisait payer six sous d'impôt de plus ([u'un autre, parce que la t'appelle.-i Pierre ? Puis, cet im[)ôt, qui n'(!st rien au premier abord, est si considérable, en réalité, que plusieurs Congrégations doivent déjà, depuis qu'on a fait lu loi, UOO 000 francs c/ia- cune, • PIERRE. — 600.000 francs ! plus d'un demi-million ! Sapristi, on n'y va pas de main morte. L E CUUÉ . — Oui, 600.000 francs ! Et on a calculé que plusieurs Coneréga' tions seraient ruinées par là dès la première année, et les autres à bref délai. Rostchild, avec ses milliards, n'y tiendrait pas ! PiEiuiE. — En vérité ! c'est à n'y pas croire. Monsieur le curé, tenez, u me vient une idée : les Congrégations de- vraient vendre tout ce qu'elles ont, leurs propriétés (il y a manière de s'y pren- dre, vous savez ?), et comme ça, il n'y aurait plus rien à imposer. i ! L E CFIIÉ. Impossible cela, mon cher Pierre ; les Congrégations autori- sées ne peuvent rien acquérir, rien vendre sans l'autorisation de l'Etat. PiEniu:. — Eh bien ! l 'Etat n'est-il pas le protecteur, le défenseur des Con- grégations ? L E CURÉ . — Mon pauvre Pierre, hélas ! l'Etat et le fisc, c'est tout un : il veut les voler, il ne leur donnera pas le moyen d'échàpper. ' PIERRE.^ Par exemple ! C'est comme un tuteur qui pillerait le bien de son pupille, c'est trop fort ! LE CURÉ . — C'est tout à fait cela', et on les force, sous peine de grosses amendes, à déclarer bien exactement tout ce ([u'elles possèdent. PIERRE. — Ah ! pour ça, elles ne sont pas obligées de déclarer ; on peut bien cacher quelque chose, ça se fait tout les jours. L E CURÉ . — Ne serait-ce pas abomina- ble déjà que de forcer d'honnêtes gens à tromper pour échapper à la-ruine ? Mais ces gens-là ont tout prévu : les agents du fisc auront le droit .d'entrer dans les couvents, même de femmes, d'y faire eux-mêmes l'inventaire, de fureter partout dans les chambres des reli- gieuses, dans leur chapelle, dans le ta- bernacle, partout, et toutes les fois que cela leur plaira. PIERRE. —C'est trop fort! comme ça on n'est plus chez soi.? ça, c'est-la violation au domicile, c'est pas la loi. On ne ferait pas ça che-i des particu- liers ! ; L E CURÉ . — Non, mais ce sont deS're- ligieux et des religieuses ! PIERRE. — Tant que vous voudrez ; les religieux, ce sont cependant des ci- toyens, des Français, et pas des plus mauvais ! C'est un attentat aux droits du citoyen. ' L E CURÉ . — Il y a plus, c'est un sacri- lège. car c'est violer la clôture que r .Eglise a établie pour certaines Congré- gations, sous peine d'excommunication. PIERRE. — Avec tout cela. Monsieur^ le curé, qu'est-ce qu-'ils vont faire les religieux'!' .l'espère bien qu'ils ne vont pas se laisser tondre sans crier. Ah ! c'est pas moi qui payerais cet impôt-là !: et qui les laisserais entrer comme çai chez moi et fourrer leur nez partout. Je suis ciloiion tout comme les autres, et.je In'entends pas être traité autrementque^ Iles autres' L E CURÉ . — Hélas ! la force prime le : droit et < ' • PIERRE, — Monsieur/le curé, il,y a encore des'tribunaux, il y a encore des iju^es en Fi'ance ! _ _ LE CURÉ . — Oui ; mais on a .préyu encore cela et on a' décidé"que ces affaires des religieux ne regardaient pas les tribunau.v. Ceux-là, ils i rendent encore la justice, et on en a peur; Celui! qui a fait la loi contre les religieux s'est réservé de juger les religieux ! PIERRE. — Juges et parties ! Ah, ! quand viendra la justice du ciel Mais eulin, je vous le demandais tout Àj l'heure. Monsieur le curé, que vont faii;é les Congrégations religieuses ? '^'j ' ' LE CURÉ . — Elles sont'bieii embàr-! rassées, je crois ; la conscience, l'hoii- iieur d'une pai't, les œuvres à sauver de ' l'autre mais, si tu veux, mon bbh'l Pierre, nous causerons de cela demain'* soir. Au revoir. ' :h M-

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11« ANNÉE — N" S ' ILS T E M O R D E N T , M O R D S - L E S SAMEDI 2 NOVEMBRE 1895

D E M O R L A I h e b d o m a d a i r e à «' C ^ ï ^ o x i r î S L » d e P a n é ; ,, I' /r/Jlr- Il

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: JI- i ; i i i ^dresscr ce qui concerne la Rédaction au lUdacleur en chef, les Abonnements^ et Annonces à l'Adininislraleur, rue de Ploujean, 2, Morlaix

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IMUX LI|<; I / A B O N N E M H N T ^îorlaix : un ;>". 6 fi-. ,;. six mois, 3 fr. — Finislcre, CôLes-

clii-Nord et Mm-biluia :''iin an. 7 fr. ; six mois, 3 fi*. 50.— Autres clépiirlcmeiits : un an, 8 fr.; six mois, 4 fr.

l)os conditions parliculîèrcs, extnimcmenl avantageuses, sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent de la dilïusion de la bonne l'rei-.se : Croix de J'nris (quotidienne ou ]iebdoma(iair(!) et Croixde Moiio.ix, réunies, avec ou sans os V'ie.s des Suints.

L E JSTUrj^jÉlFLO

C e i i l i i i i e ^ i TARIF DES ANNONCES r

Annonces judiciaires : la ligne, 20 centimes. — Annnoces diverses, le centimètre de hauteur (3 lignes petit texte), i f r . — Réclames (en 3« page),le centimètre, 2 francs.

Les annonces du Tinistère, des Côtes-du-Nord et du Mor-bilian sont reçues au Bureau du .lournal ; celles de tous' les autres départements, au bureau du Journal, à Morlaix, let à Paris exclusivement chez M. OLLAGNIER Fila,!28. rue Sainte-Croix de la Bretonnerie. iii •

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Voir le délitil des Noaoollos po-litiques et (générales dans la CROIX de Paris.

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L'hiver nous arrive un peu prémaUirdment: les feuilles tombent, tombent... et aussi les ministres. Le cabinet Ribot ne préside-a pas à la spjîiatlon dos ordres religieux, qu'il a fait voter pour s'assurer l'appui des francs-maçons : il a été renversé lundi sur une question d'honnêteté, cclle des chemins de fer du Sud.

Vendredi, M. Jaurès avait continué son interpellation sur les procédés du gouverne-ment vis-à-vis des grévistes de Garmaux.

Le ministre, M. Leygues. avait répondu à ses multiples attaques, essayant de repousser les reproches adressés au gouvernement, en justifiant la conduite du préfet et celle du

.jjirttDyi^taire de la verrerie de Carmaux, B^Ttességuiêr, un vieux républicain de 1848, et, enfln, en mettant en relief les excitations coupables des députés socialistes.

Après des répliques de MM. Millerand et Goblet, une dizaine d'ordres du jour étaient en présence.

L'un d'eux, habilement imaginé par M. Jau-rès, remettait la solution de la crise de Carmaux à l'arbitrage du présidant de la Chtmbre. Mais « l'austère Brisson » vit le piège et refusa de s'y laisser prendre,. Le gouvernement, de son côté, réolam-iit un ordre du jour do conflance. 11 lui fut servi par U. Dralie et obtint tout d'abord la prio-rité.

Cet ordre du jour était ainsi conçu : « La Chambre, considérant que les pou-

voirs publics n'ont d'autr3 mission que d'as-surer l'ordre et la liberté du travail, — approuve les déclarations du gouvernement et passe à l'ordre du jour. »

la première partie ayant été votée par 384 voix contre 49,. MM. Gauthier de Cla, ay et Marcel-Hubert font ajouter à l'ordre et à la liberté du travail « les libertés ouvrières garanties par la loi sur les syndicats ec ies coalitions » ; . adopté par 4Gi voix contre 70.

La 2" partie de l'ordre du jour, « approu-vant les déclarations du gouvernement ». obtient 268 voix seulement contre 193 et 83 abstentions. Les contradictions du gouverne-mont à Carmaux no peuvent obtenir l'appro-bation des vrais conservateurs, et son atti-tude actuelle vis-à-vis des congrégations interdit aux cathojiqaes un vole de conflance.

Cependant, sur l'ensamble de l'ordre du jour, le cabinet triomphe a une containe de voix de majorité., , •

» *

Au cours do la séance de same;Ji, divers incidents ont successivo.ment provoqué une certaine émotion à la Chambre. Les socialis-tes n'ont guère cessé de vociférer et de faire du tapage ; mais à un certain nioment, uno violente attaque de M. Jaurès contre le minis-tre de la justice, qu'il semblait vouloir pren-dre au collet, a soulevé un tumulte iailes-criptible. A un autro moment, MM. Gérault-Riahard et Ciuseret on venaient anx mains, «t l'on était obligé de les séparer... On voit que ces habitudes de portefaix passent de plus an plus dans les mœurs de nos parle-mentaires.

Au début de la séance, un individu placé dans la tribune publique d'où Vaillant jeta un jour sa bombe sur les députés, avait pro-voqué un grand émoi en criant : « A bas Madagascar ! vive Carmaux ! » et en jetant, Itii aussi, quelque chose dans la salle. Les députés commençaient déjà à fuir, lorsqu'on s'aperçut que les projectiles étaient de sim-ples feuilles de papier et quelques flours !

est un pauvre ou-des houillères de Lens (Pas-

pies feuilles de papier l'auteur de tout ce bruit vrier congédié de-Calais) ; un accident et la misère qui s'en est suivie lui ont quelque peu dérangé la cervelle^ et il cherchait simplement à appeler l'attention sur son triste sort.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, môme pour les ministres.

Après l'interpellation de M. Jaurès sur Car-maux, la Chambre entendait lundi l'interpella-tion d'un autre socialiste, M. Rouanet, sur les chemins de fer du Sud.

M.' Rouanet exprime l'espoir que le garde

des sceaux donnera les nom.s des hommes politiques qui ont profite des 840 000 francs détournés dans les chemins de fer du Sud par feu le baron de Reinaoh. Les actionnaires ont le droit de savoir par qui ils ont été spo-liés, et de réclamer la noursnite des coupa-bles.

Deux membres de la Droite, MM. Binder et Georges JJerry, exposent à leur tour la comé-die jouée par le gouvernement dans toute cette affaire et dans les poursuites dirigées contre un comparse, le sénateur-journaliste Magnier. .Un procureur de la République a été enlevé de son siège pour avoir réclamé des poursuites sérieuses contre tous les coupa-bles ; mais on lui a donné de l'avancement pour le faire taire.

Le ministre de Injustice, M. Trarieux, pro-teste que les hommes politiques auxquels il est fait allusion, sont couverts par des or-donnances de non-lieu rendues par la magis-trature dans son indépendance ; i! les nomme, cependant ; ce sont : MM. Rouvier, Etienne, Jules Roche, Deioncle, Lemercior, Louis Passy, Bardoux, députés et sénateurs dont plusieurs ont déjà été compromis dans le Panama !...

De nombreux ordres du jour sont déposés. M. Ribot accapte l'ordre du jour pur et sim-ple, et repousse toute motion qui comporte-rait un blâma à l'adresse du gouvernement.

L'ordre du jour pur et simple est repoussé par 406 voix contre 105.

A l'unanimité de 518 volants, la Chambre adopte une proposition de M. Marcel Hubert interdisant aux députés de faire partie des syndicats linaiiciers et décidant la nomination d une commission chargée d'examiner une proposition antérieure dans le même sens.

On met aux voix un ordre du jour de MM. Rouanet et Marcel Hubert ainsi formulé :

« La Chambre, résolue à faire la lumière complète sur l'affaire des chsmiiis de fer du Sud, Invite le ministre de la justice à pour-suivre toutes les responsabilitas — et à dépo-ser sur le bureau de la Chambre le dossier complet de la procédure. »

Malgré l'opposition da M. Ribot, la I™ par-tie de cet ordre du jour est adoptée par 275 voix contre 196.

« Allez-vous en ! alles-vous en ! » crie l'en-trême gauche aux ministres ; et, comme s'il n'y avait plus de gouvernement, en effet, H. Rouanet retire la 2" partie de l'ordre du jour, l'Invitation à déposer le dossier.

340 voix contre 211 votent l'ensemble de l'ordre du jour ainsi réduit ; la majorité s'est encore accrue contre le ministère. Alors M. Ribot et ses collègues se décident, enfin, à se retirer, sous les huées implacables de 1 extrême gauche.

La Chambre s'ajourne à lundi prochain, pour laisser le temps au Président de la République de former un nouveau cabinet.

En sortant du Palais-Bourbon, les minis-tres sont allés porter leur démission à M. Félix Faure, qui l'a acceptée.

Lundi dernier, le Sénat, après avoir validé l'élection de M. Rousseau, ,1 repris la discus-sion, interrompue par le.s vaoandes, du pro-jet de loi concernant IdS respo.-isabllltés dans les accidents du travail.; Mardi, il a dé-cidé qu'il s'ajournait aussi à lundi prochain.

I.es députés socialistes Jaurès, Vlvlani et Cérault-Richard, sont repartis pour Carmaux, où l'entente un-nncc du se rétablir. Leur train express a été tamponné par un autre, et il y a eu deux morts et huit blessés. M. Jaurès a été blessé au front par sa propre valise ; cela ne l'a pas empêché d'aller péro-rer au milieu des grévistes. Ces politiciens sont Incorrigibles !

Dimanche, dans l'arrondissement de Mont-luçon (Cher), depuis six ans livré aux socia-listes, M, Vacher, républicain, a été élu dé-puté en remplacement de feu Thivrier, par 8201 voix contre 7889 à M. Létang, socialiste.

A Saint-Jean de Maurienne (Savoie), un républicain partisan de la paix religieuse et de la liberté des communes dans le choix des instituteurs. M. Jouart, a été élu par 7037 voix contre 2883 données à M. Deléglise, can-didat mal nommé puisqu'il était patronné par les Loges maçonniques

Z I V E Z A Î ) ! Ho ziv(î/,a(l ! !... l l o / i y o / a d oo ! !..

a Uivar, ou cur zovol ho divreac'h eu car, kalolikul. viir lio ruonu, spouirLet a lira zur o vclot ar grislunioii }Tui-riou 0 c'Iien cm zilenu iouz ar Iran-miuisonnot.

A p ion ta co au cladse, uo c'iiou-zout uGinct boudiual en Jiou dis-Icouai'u : « Re zivozad e komausit da stourui »

Allaz ! au diidsc co .just a re a joume disohlaut-kaer pa oe douget ai lezouuou fallakr a zo hirio oiiz! ho ^'waska. Eu amzor drcinoiiet, ne zou-.joiil. ket kou ncubout on om zevol da da ziriMiu ho gniriou lamet digant'lio gant ar rraaman.soaiiet.

Giieiloc'h oa gant'Iio beza e stad reuzeudik ar skhivourien egot on em zieza an distera.

Ar groneriense no c'houzont ket troc'hi ar spoiint ho douz r a g ar gouinbat ; hag o vcza ma no deuz kot ar gaionn d'en em donna euz ho h^ziro,gez, o kavont ho digaroz da d ' oomp -n i : « Re zivczad e komau-sit lio labour ! !.. Pell-zo e tlioc'h boza oucbot ouz ar f raumansoune t ! «

Mad ! d'ar grenoricuse, d'ar gato-likot aounikso, d'au dudse ato p ros t d'eu om rei d'hon enebourien, e Ic-Yoromp penap.s.:

Da guonta, « pop kri.sten a zo var « an douar evit koiimbati (a lavar « Léon X I I I ) . Pa no vozer kot, orne-« z'hau c'hoas, a du gilnt Je,sus-« Krist, e vozer a oneb dez'han. »

D'an oil, a dra-zur eun tamik di vozad e komansomp stourni ouz ar frauuiausouuet, gou skoude eo guol-loc'h ho diai boiui en eur poent bonak ovit ho lozor en ho roll epad an oll amzer ; hag ouspon, ne vozer morse re zivozad da obcr vad.

D'an trode, etro divozad lia re zi-vozad 0 zeuz, dre c'hras Doue, eur c'homm o

Rac'hel ) muzul. 0 an neubout gerionnouse

kroski ho i'olz liag ho iiorz d'an dud iaosk, d'ar l'o lent ha d'ar re aounik. « . \ r sourt tudso onio-c'hoaz Loon <f X i l l , a ro skoazoll d'ar ro l'ail... « Rac'netra no ro konieut a hardise-« goz d'ar re l'ail ha sompladuroz ar ro vad. »

Lakoomp doua on hor penn ar golonnaduroz kaor a roa air Tad d'Alzoïi d'ho ReIi.jiuzot :

« Kj t , eine-z-han, na pezit ket aoun; « bozit dispount, kalounot ha distag « diouztraou ar bod ; goiiozit kouni-« bail ha inervel ovit au Ilis hag evit « ar l'ai). »

Pogon dndinz oo ar c'iuitnsiouso !!! Komoromp anoz'ho evol pa viciiont lavarot d'oomp-ni, bugale da JIÎSU.'Ï-Krist ; evol ar Relij iuzol sanliîiso a z(!ven kcrkouis an avizou madse, var vor ovol var zouar, or Sao-lleol, koiîls hag or (y,hus-IIcoI, ni ivez gonozonip koiimbati ha morvol ovit diroiin gniriou l.)ouo ha ro hor n\am saiitel au llis.

Ei;a soi'D.viu) icoz.

Le pan de a tpanc-maconneria .Los lois réccMitos votées contre les

Congrégations avaient été depuis plu-sieurs années préparées par les Loges; iioa seulenKint collos-là, mais encore toutes celles qui les ont précédées, depui.s l'expulsion dos Rcligieu.K jusqu'à la loi contre les l'aliriquos. '

On n'a pas résisté dés les, premières attaques ; on s'est coiitonlé do protester, (le gémir, mais d'action olllcaco, point. Lu rranc-ma(,'onaoi'io voyant ([u'elle avait all'aire à des moutons, a contiiuié d»! marcher et la loi de spoliation s'est ahatluo sur les congvégatious. Voulez-vous savoir ce (|ui suivrait, si l'on no résistait pas carrément à la dernière loi'!*

Voici les projets de la franc-maçon-iierie :

II AiiT. 1. — Tbutes les c;ongré{,'ations.

Communautés et Associations reliu'ieuses (|uelcon(iues d'hommes ou de fCaunes, autori.sèos ou non autorisées, actuellement

existantes, sont dissoutes, et leurs biens meubles èt immeubles feront retour à l 'As-sistance publ ique.

AHT. 2. — Aucune Association relif^ieuse, sous quelque dénomination que ce soit, ne pourra se former, ni en fait, ni en droi t , dans toute l'étendue du terr i toire français.

ART. 7. — Tous laïques, tous sémina-ristes, prêtres libres, moines, frères et sœurs, vivant ou non en commun, qui porteraient un (•ostuine re l ig ieux, seront punis de la prison et de hi perte de leurs droits civils et polit iques.. .

Aicr. 9. — Les contrevenants aux dispo-sitions des articles précédents seront punis de 106 il 10, 000 francs d'amende et de. . . . à . . . . de prison.

Ces décisions sent extraites du Bul-letin du Gr.\ Or.-, de France, août-septembre 1891, page 002.

Co n'est pas d aujourd'hui que la frauc-rna(;onnerie a commencé, mais elle connaît la valeur du proverbe: « Qui va doucement va loin. » I l n'y a qu'uii moyen de l'arrêter : c'est que l'opinion publique, la masse entière des citoyens soutienneénergiquement la ré-sistance des Congrégations à uue loi anti-constitutiouaelle et inique, résis-tance calme, sans insurrection comme sans faiblesse, la résistance sereine du droit contre la force qui opprime.

Le jour où la l'ranc-maç.ounerie se trouvera ainsi en présence d'une résis-tance sérieuse, elle s'arrèlera peut-être. Dans le cas contraire, on peut être as-suré qu'elle no désarmera pas.

pierre et son (§uré

• 2« D I A L O G U E

d'abonnement Injuste, ruineux. — le. —

'Etat tuteur. — Les juges.

Impôt Violation du domicile' — Déloyauté de

Bonjour, Monsieur le curé. — Bonjour Pierre.

PiKiuiE. — Monsieur le curé, depuis que je vous ai vu, ma tète a travaillé, j ai causé, j'ai vu M. le percepteur et les • bordereaux des Sœurs. Tout ce que vous m'avez dit, c'est la vérité. Les religieux, ils paj'onttous les impôts comme tout le monde, mais on m!a dit (lue l'impôt d.'accroL^iseinenl, il n'existnil plus ?

].!•; (a.:uic. — Ça,mou cher Pieri-e, c'est vrai et ce n'est pas vrai : il existe, mais il a changé do nom ; l'impôt d'accrois-sement s'appelle à présont l'impôt d'abonnement, au fond, c'est la même chose.

PiEuiu:. -t— Comment ^a ? LK CI-HK. —- La perception de l'impôt

d'iiccroissemeut était trop compliquée, le lise ne pouvait veiïir à bout des difli-cultés qu il rencontrait à clKupie pas ; alors, on a changé la mauiùr(! de perce-voir et ou l'a baptisé d'un autre nom: impôt d'abonnement, c'est le même.

Pii'.uni:. — Voulez-vous bien m'expli-quer cela, que je comprenne 't

lii-; euui:. — ^'olonliers. Au lieu d'exi-ger un droit de succession à la mort de chaque religieux, ce qui se faisait par la loi. d'accroissement, comme je te l"ai expliqué, on a imaginé de l'aire payer une somme à forfait, tous les ans, et ou alippelé cela un abonnement.

PiKiutK. — Mais si je comprends bien, c'est encore un impôt de mainmorte, ça, comme h; premier ? ,

Li-: crin':.' — Parfaitement, c'est un deuxième impôt de mainmorte, frap-pant les nièinos biens et les mêmes per-sonnes ; tu vois l'injustice ! On frappe toutes les Congi'égations d'un impôt annuel de 0 l'r. ."ÎO ou 0 fr. AO "/„ de la valeur de leurs immeubles et de leur mobilier,

PiKiuuv. — Oui, c'est, abominable, on ne l'ait <;.a pour personne ! heureuse-ment, Monsieur le curé, que c'est pas grand ciioso, six ou huit sous 'i*

Lu i;cui-;. — ,Mais encore, serais-tu coulent si on te faisait payer six sous d'impôt de plus ([u'un autre, parce que la t'appelle.-i Pierre ? Puis, cet im[)ôt, qui n'(!st rien au premier abord, est si considérable, en réalité, que plusieurs Congrégations doivent déjà, depuis qu'on a fait lu loi, UOO 000 francs c/ia-cune, •

PIERRE. — 600.000 francs ! plus d 'un demi-mi l l ion ! Saprist i , on n'y va pas de main morte.

LE CUUÉ. — Oui, 600.000 francs ! E t on a calculé que plusieurs Coneréga' t ions seraient ruinées par là dès la première année, et les autres à bref délai. Rostchi ld, avec ses mi l l ia rds, n 'y t iendra i t pas !

PiEiuiE. — En vér i té ! c'est à n 'y pas croire. Monsieur le curé, tenez, u me v ient une idée : les Congrégations de-vraient vendre tout ce qu'elles ont , leurs propriétés (i l y a manière de s'y p ren-dre, vous savez ?), et comme ça, i l n 'y aurai t plus r ien à imposer. i !

L E CFIIÉ. — Impossible cela, mon cher Pierre ; les Congrégations autor i -sées ne peuvent r ien acquér i r , r ien vendre sans l 'autor isat ion de l 'E ta t .

PiEniu:. — Eh bien ! l 'E ta t n 'es t - i l pas le protecteur, le défenseur des Con-grégations ?

LE CURÉ. — Mon pauvre Pierre, hélas ! l 'Etat et le f isc, c'est tout un : i l veut les voler, i l ne leur donnera pas le moyen d'échàpper. '

PIERRE. — Par exemple ! C'est comme un tuteur qui p i l le ra i t le bien de son pupi l le, c'est t rop for t !

LE CURÉ. — C'est tout à fa i t cela', et on les force, sous peine de grosses amendes, à déclarer bien exactement tout ce ([u'elles possèdent.

PIERRE. — Ah ! pour ça, elles ne sont pas obligées de déclarer ; on peut bien cacher quelque chose, ça se fai t tou t les jours .

LE CURÉ. — Ne serait-ce pas abomina-ble déjà que de forcer d'honnêtes gens à t romper pour échapper à l a - r u i n e ? Mais ces gens-là ont tout prévu : les agents du fisc auront le dro i t .d'entrer dans les couvents, même de femmes, d 'y faire eux-mêmes l ' inventaire, de fureter par tout dans les chambres des re l i -gieuses, dans leur chapelle, dans le ta -bernacle, par tout , et toutes les fois que cela leur pla i ra.

PIERRE. —C'es t t rop f o r t ! comme ça on n'est plus chez soi.? ça, c 'es t - la violation au domicile, c'est pas la loi . On ne ferai t pas ça che-i des par t icu-l iers ! ;

LE CURÉ. — Non, mais ce sont deS're-l ig ieux et des religieuses !

PIERRE. — Tant que vous voudrez ; les rel ig ieux, ce sont cependant des c i -toyens, des Français, et pas des plus mauvais ! C'est un attentat aux dro i ts du citoyen. '

LE CURÉ. — I l y a plus, c'est un sacri-lège. car c'est v io ler la clôture que r.Eglise a établie pour certaines Congré-gations, sous peine d'excommunication.

PIERRE. — Avec tout cela. Monsieur^ le curé, qu'est-ce qu-'ils vont faire les religieux'! ' .l'espère bien qu' i ls ne vont pas se laisser tondre sans cr ier . A h ! c'est pas moi qui payerais cet impôt - là !: et qui les laisserais ent rer comme çai chez moi et fourrer leur nez par tout . Je suis ciloiion tout comme les autres, et.je

In'entends pas être t ra i té autrementque^ Iles au t r es '

LE CURÉ. — Hélas ! la force pr ime le : d ro i t et < ' •

PIERRE, — Monsieur / le curé, i l , y a encore des ' t r ibunaux, i l y a encore des

i ju^es en Fi'ance ! _ _ LE CURÉ. — Oui ; mais on a .préyu

encore cela et on a ' décidé"que ces affaires des re l ig ieux ne regardaient pas les tribunau.v. Ceux-là, i ls i renden t encore la just ice, et on en a peur; Celui! qui a fait la lo i contre les rel ig ieux s'est réservé de juger les rel ig ieux !

PIERRE. — Juges et part ies ! Ah, ! quand viendra la just ice du ciel Mais eul in, je vous le demandais tout Àj l 'heure. Monsieur le curé, que vont faii;é les Congrégations religieuses ? ' 'j ' '

LE CURÉ. — Elles son t 'b ie i i embàr - ! rassées, je crois ; la conscience, l 'hoi i -i ieur d'une pai't, les œuvres à sauver de ' l 'autre mais, si t u veux, mon bbh' l Pierre, nous causerons de cela demain'* soir. Au revoir . ' :h

M-

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L J L a K i i i i i T A M C i :

LE CIIATIMKNÏ ^<fÀl loz-vous-on ! a l lez-vous en !. . . »

C-eat sous la poussée do ces oxc la-nia't ions, cinj^lées avec colère par la (çàuclie coiu ine clos coi ips do fouet s u ^ l e dcA d ' un a n i m a l ré t i f , que lo c a ï ^ e t R ibo t a qn i t l é la Gl ia inbre, l u n d i de rn ie r , pon r a l le r por te r sa démiss ion à M. Ké l ix l-'aure

Ignorn in iouserncnt cliassB comme le compl ice endurc i e l lo p ro tec teu r op in iâ t re dos c l i i ' i [uar . ls e t u l o s vo-leurs , au moniTut où i l so di-sposait à prés ider en personne au brig-audage o l i i c ie l q u i va dépou i l l e r les Oon^ ré -

g a t ^ p a V I c Ç o i ï poil'" riibot s ' i l savai t là comprendre !

Quel le l e r o n et ( luol le sani^lante ird'rt tê'dô l u Prov idence dans ce châ-t imen t !

Çâ'<n0 sont pas les seuls votos do la D ro i t e , des l iommes l ionur tos do la CUaiubr.e. q u i renversent lo m in i s -tère. Cont re l u i , au n o m ou tou t au mo ins sous le p ré tex te de l 'ho i inè-te té , ' sb 'd ressen t a u j o u r d ' h u i toutes ces gauchos aut ic l i ' r i ca los auxque l les i l v o u l a i t p la i re , i l y a quelques mois , en p roposant à leur vole doc i le la g ran-de in iqu i té réclamée par la franc-maçonner ie . " C e " s o n t ses j j r op ros compl icos

d a i s c è c r i m e ant isoc ia l ot an t icons-t i t u t i o n n e l qu i lo l lage l lent di; leurs invect ives et lo poursu iven t do leurs quo l ibe ts i n j u r i eux .

• .:l • Certes, la Dro i te , qu i n'a cessé

depuis lo l ' anama, de réc lamer l 'épu-ra t i on du Par lement ot d ' i i np i t oya -blps poursu i tes cont re les t r i po te i i r s et les chéquards, la Dro i te éta i t dans sot l rvô le en réc lamant de UDUveau ses ' pou rsu i t es l u n d i de rn ie r ot on fa isant échec an min is tè re qu i les re fusa i t .

Mais les autres ?... i l s ne t rompe-ron t pas l ' o p i n i o n : de leur honuéteté, el le sai t ce q u ' i l Hiut penser.

<* Nous ser ions sensibles ù cet accès sub i t , d i t le Polit Jonrniil, si nous n 'é t ions pas édif iés déjà par l 'é t rnngo aventure du l'anuiuii ; nous sommes habi tués à vo i r les par le -mei i ta i res I l i r t an t avec le c r ime de concuss ion, pesant i nd i v i due l l emen t su rv ie p o u v o i r p o u r - é c h a p p e r à la j us t i ce , et l ' accab lant eu niasse pou r dégager leu r responsab i l i té devant lo public.^nC'e^st doub le bénél ice pou r une perpé tue l le lAcheté. »

A u J o n d , la France do i t donc for t )cu,'de reconnaissance aux gens de a g iu ichc pou r le serv ice qu ' i l s l u i

on t rendu:cet te semaine. H ' n ' w i reste pas moins v ra i qu ' i l s

on t été les exécuteurs d 'un c l iAt i -men t q i ie les ca tho l iques, dans les c i rconstances présentes, on t le d r o i t de cons idérer comme p rov iden t ie l .

EUGKNE PKNEI.

I L i ' E X l E J O X J T I O l s r

.l'ai vu déjà un nombre imposant de chutes do ministères, dit un rédacteur de la Libre Parole. Jamais encore je n'avais vu des ministres s'ellbiulrèr aussi lamentablemoiit.

Grand seigneur dans les circonstances graves, Casimir-Porier, au jour do sa chute, sortit de la Chambre la tète hante, ot en criant « Merci » à rextrènie gauche qui applaudissait ironi(iuemont.

Avec son air de porteur d'eau, toujours prêt à porter un nouveau sac de charbon, Dupuy so rôtira en lançant un! dernier geste de menace aux socialiatos qui venaientdo lo renverser.

Ribot, au contraire, sortit hier comme lo malfaiteur qu'on traîne au };ibet. Lo malheureux n'avait qu'une préoccupa-tion : se, retourner à toutinstniit, iidnde .so garer du coup de piod (|u'il s'iittendait à recevoir au bas des reins.

, Il

k ïinistret er meas L e k t o u r i e n , va m igno i ie t , cetu d is -

kare t , our veac 'h-a l l c 'hoas, an d u d -zo a yoa e po i i i i ar goua rnaman t . Pe l l ' zo d i ja oa c'huez an t renk gan-t h o ; pe l l 'zo d i ja oa staget ar vre ina-dures gan t ho labour : kuezet in t d 'an douar , d 'a r mare ma sonjont an i ie-beuta. Avec 'hou d i o arnzer v rao , o t l r o d our bar rad-avo l hag a skub k c m e n t a gav '^var he hont ; co in )etra 'zo arrù 'et gan t an Ao. l l i b o t lag lie gonsor te t . ïSeblantout a rea,

da bep h in i , e v i j en t c l iomot our pennad ik c ' i ioas, o [)eun ar v ro . daoust dezho da vea groat peb seurt d is loa ldet .

E Krans, h i r i o , an dud a zo k(!U boazet da vo le t i n jus t i sou , ma na reon t van abed mu i . lOgis spegot in t

ous ho skabel ; n i k u n na g rod sevel on ho zav, ev i t d is lavare t ar gouar -namant . l i a i ieuzo, cas eo gwe le t , pao t red ar goua rnaman t a gemer mu ioc 'h a hadiseges, bemdes. . .

A l laër , pa no gav don da z ia rben anozhan, a gendalc 'ho .da laëres botog an deis ma laka'i'o an arche-r i en ho c 'b raban va rnhan .

Goua rnaman t ar l l o p u b l i q , b lo inet s iouas, gan t eur vaudenn ik tud divezet, a zo prest da c ' i io loï , ous ho mante l , koment h i n i on em zorv icho eus he hano, ev i t laëres he genvreu-deur .

Mour a voacl i , eus bot gou lennet ma v i je g rea t ar sk lo r i j on var lae-ronz iou ar Panama, vaV laeronz iou an l ie i i tc 'hou houarn. Eus loïn au t r i b u n , e pales an deputoot , ouspon eun ' don ka lonek en dous d izo loët t r o i o u kan i an dud-ze a ves i ianvet n i iguonet ar goua rnaman t . Mes bep gueac'h, ar goua rnaman t on deus nac hot, ha n i i re t ous an t r aou da von t da benn. N 'eo our mys to r ev i t den, h i r i o , o kemon t a l îa i r d is loa l a ves d izo loët , oar sur da gaout , eno eur mevel b e n a g d ' a r c 'houarnamant .

Mor b ro , deompn i , a zo egis our j a r d i n d i g o r r f rank ev i t eur rum- tud . N'eus i ioniet asteni i an do r i i ev i t k u t i i i l l : goude ma toul fe ar perc 'hen da g r i a l , nous, ket a leach da gaout aon : ar j us t i s na vale nemct dre an hont a ves morko t dezhi : al l aë ron bras a ol ota kousko t var ho d ious-kouarn .

A r j o u r n a l i o u , a s k i g n a bep tu, betog hano al laëron- rnan, hag ar goua rnaman t ne ra seur t , hag ar goua rnaman t a c l ioni s iou l . A u du i l l ionost a c 'hou len venjai is , hag ar goua rnaman t a v i r ous ar j us t i s da ober he ( lever. Ma lheur da neb p i ou benag a g lasko d ibuna oun hevelep kuden ! A r p rocu reu r Chonest ayeas , evit- a l l 'a i r an hentchou houarn, da gaou t ar m i n i s t r T r a r i e u x , ev i t ma vi je root dozhai i aotro da ober oun enk lask mad : c 'hu i a sonjo martezo eo bot d igomore t mad ! v a ken mad, ma ko l las o blas r a k t a l IM

Mad, pa ves ar pod ro leun , e rank mon t clroist a r b o r d : A r v re ïnadures , etouès lapouset ar goua rnaman t , o deus great kement , ma ze dcuet a l l ous ton i a -ve l d 'an o l l . . .

E u n député hag a zo azeet, er gan ib r , o mosk ar soc ia l is to t , ho hano Rouanet , a zo p igne t d 'au t r i -bun hag on- clous gou lennet d i gan t ar v i n i s t re t ma v i je k l a k e t a l îa i r ous kemen t h i n i en deus en em verzot , ev i t a l îa i r an hentchou houa rn eus ar chroi.s-deis. Ouspon eis kan t m i l l u r :S00,()()() francs) a zo bet d i s t roe t aman. E p i ' leac 'h eo eat an arc 'haut man V Rouanet a lavar eo poei i t tao-lor eves-mad, eo p o e n t gouzou t gan t po seur t hei i t eo eat madou an ou-v r i e r ?

A r gouarnaman t , dre gomzou an Ao. T r a r i e u x , m i n i s t r ar j us t i s , a lavar eo neat daouzorn peb den, oo t remei ie t an t r aou hervès an honest is. V a r gement -zo , e sao d 'an t r i b u n , daou zen a da lant eus ar c'hostos doou : A r re -mau a laka , an ao. T ra-r ieux da vea nec 'het toch oget our c 'h i va r eur c 'hravas. A r m i n i s t r noar pe t ra da respont : anavezabl eo nous gan than nemet gov ier , na g lask nemet savote'i meve i l l on ar gouarna -mant . Anzao a ra zo ken, e zens t romple roz ; mes red eo da guonta savete ïan oppor tun is te t o deus b iz ie t kam.

Eùrusan ian t a r g a m b r , dro eur momen t a lea ldet , e dous root da entend eo poent achu i eur sour t t r o ï -del leres : dre gan t moues ouspon, o deus kasset or meas, a dao l iou t re ïd , R ibo t hag e v ignone t .

Amzer a zo roet d 'an Ao. man, da r i bo ta t e peoc'h aman ar gouarna-mant .

Epad ma laëre, d ivezel , ar re l i j i uze t , 0 leze e v ignone t da laëres guenneïôn an a r t i san hag ar paour .

N a g a bed,. ogis an Ao. R ibo t o deus groa t o f o r tun en eur r i bo ta t ev i t ar goua rnaman t !

Ya, j 'a , na l ioaner da emban, eo ar Repub l iq , goua rnaman t ar j us t i s , an ega l i le . Perak nouzo, no ma in t ko t , er p r i zon , ar ro o deus laërot er Panama hag en hentchou houarn ? A r re man a zo oy i t t ud ai" goua rna -man t : red eo espern anezho.

Pe l loc 'h d i va r ar mare , pour o compren imp na rear nemet goab ac 'ha i ion ip : Pour o paouozomp da v o t i ev i t a r - ro n 'ho deus, egis an Ao. V i cho t , kon sourc i nemet da vo t i gan t eur gouarn.Tmant hag a v i r na vo grea t sk lo r i jon .

Paour koas l'Avenir, eur mest r on t , ma tonnes er meas euz an aman, an Ao. R ibo t hag e v in i s t re t . A gous-coi ido an dra-mai i n'eo nemet com-mans ! Siouas da I joloac'h e yoornp !!!

Na ve ler nemet fa l lagr ies, nomet t r i u t ou r i ach ! A n Ao. R ibo t on dous on om gemorot ous Doue, ous ar ro l i -j i uzo t : cetu R ibo t d 'an t rao ï i , R ibo t m i g n o n ar Saozon ; n'eo kot re abred.

LAOUI'ÎNANIK.

DP j nieres l u v e es Le Président de la République a

cJiiirgé M. Léon Bourgeois de lu for-mation d'un nouveau cabinet. Il n'est pus sûr que M. Bourgeois y arrive ; mais s-'t/ réussit, ce sera pro-bablement l'arrivée en bloc des radi-caux au. pouvoir.

Nouvelles du Finistère Légion d'honneur. — M. Pagos,

secrétaire général de la préfecture du Kinisti'.'re, a iinisà la retraite, est nommé ohevalier do la Légioa d'iioaiiour.

Nouveau bureau de poste. — A dater du l"'" novembre, un nouveiiu bu-reau de poste sera ouvert n.Plouvieii, dans l'arrondissement de Brest et lo canton de Plabennoc.

Les heures d'expédition sont les nu^mes que pour Plabennoc, qui desser-vait jusqu'ici cette commune.

GARDES MOBILES DU FINISTÊBE 4 " B ^ T A - I L L O N

liOs Oinciers ot Sous-Olïiciers du Bataillon des Gardes mobiles du Finis-tère portent à la connaissance des an-ciens Mobiles du bataillon, qu'ils se réu-niront le 24 novembre prochain pour célébrer l'anniversaire de la l'ormation du balaillon.

Ils invitent tous les Mobiles qui vou-dront se réunir à eux, à envoyer leur adhésion à M. Etienne Guyomar, secré-taii'o, place de Viarmes, à Morlaix, chez qui une liste de souscription est ouverte.

Les Gardes mobiles qui faisaient par-tie de la 8" compagnie au bataillon (dite du dépôt), qui, après le départ dos sept premières compagnies pour Paris, a été appelée à l'armée de la Loire et a pris part à plusieurs combats, sont frater-nellement invités à se joindre à eux.

Service anniversaire à 8 heures 3/4 précises en l'église St-; Matthieu, à Morlaix.

Dos places seront réscrvc-os pour les Gardes mobiles du bataillon et pour leurs ramilles.

Banquet à I t heures 1/2, chez M. Braiiellec, hôtel du Cheval-Blanc.

Prix do la souscription, 3 fr. Le Coniité.

MORfi.-VlX.—Les messes du dépaVt. — La messe célébrée lundi dernier à Notre-Dame du Mur pour les jeunes soldats de Saiut-Mattineu et de Saint-Melaiue a donné lieu à une réunion Tort consolante. Une trentaine de nos futurs conscrits y assistaient, accompagnés <I<! nombreux parents et amis qui remplis-saient toute la chapelle. Pondant le Saint-Sacridce, célébré par M. le curé-archiprétre, plusieurs beaux cantiques de circonstance ont été chantés, expri-mant à merveille les sentiments do foi et de dévouement à la patrie qui doivent animer de vrais Bretons. Knfin, dans un langage simple mais animé et tout plein d'un ardent patriotisme, le R. P. Flo-rent, qui vient de prêcher à Saint-Me-laine lo triduum prépai'aloiro aux fêtes do la Toussaint, a donné jyix jeunes f;-eus rassemblés aux pieds de la pa-tronne de Morlaix les conseils les plus sages ot les plus pratiques.,

Dimaneho prochain, novembre, à sept heures, la paroisse Saint-Martin aura, à son tour, une messe de départ el mettra ses conscrits sous la protec-tion de Notre-DauTe des .\rmées.

— Cours publics de dessin. — Le Maire do la ville de Morlaix fait con-naître que les cours publics de dessin s'onvrii'ont, dans les locaux do l'école de gar(.:ons du Poan-Ben, lo lundi 4 no-vembre 18!).'), à 7 heures 1/2 du soir, pour le dessin ai'tistiquc, et le mardi 5 novembre, à la mémo heure, pour lo dessin proressionnel.

Los jeunes gens qui désireraient les suivre;, dovi'onts'y présiiuter aux jours et heures désignés ci-dessus, pour so l'aire inscrire.

Ouverture des Cours d'adultes. — Lo Maire do Morlaix prévient les jeu-nes gens do cotte ville que les Gours lublics pour les adultes s'ouvriront lo undi, 4 novembre prochain, à 7 iieures

1/2 du soir, à l'école communale des gar-çons du Poan-Ben, ot que ceux qui dési-roraiont los suivre, devront se faire ins-crire chez M. Pinson, directeur de l'école.

11 rappelle aux familles que ces Cours du soir ne sont ouverts que pour les adultes seuls et non pour les enfants on âge de fréquenter los classes du jour.

POLICE des CIMETIÈRES. — Dernitir :n:'is. — Le Maire de la ville de Morlaix pré-vient les habitants de cette ville cpii otit dos parents itduimés danslescinuitières depuis plus do cin(| ans et qui n'ont pas pris de concessions pour leurs tombes ou qui ne sont pas dans l'intonliou d'en )roiulro immédiatement, «ju'ils devront "aire enlever d'ici au 20 novonbre pro-cluiin, jlarniar délai, los pierres ou autres objets (piiexistentsiir ces tombes, sinon il y sera procédé d'ollice par les soins do la ville.

Afin d'éviter dos erreurs, les per-sonnes (pii possèdent dos concessions de terrains dans les dits cimetières, à titre perpétuel ou temporaire, sont invitées à faire inscrire c'uno manière apparente, sur la tombe, lo numéro et la durée de leur concession.

— A propos de l a Foire. — De tous los spectacles de la Foire-Haute sait-on quel est celui qui a lo mieux fait ses affaires et attiré le plus constamment le public. Ce sont los tableaux vivants de l a Passion, dirigés par M. Pivallior. A chaque représentation, la salle était comble ; les spectateurs appartenaient à toutes les classes sociales ot suivaient avec un vif intérêt les,scônos reprodui-tes pour la plupart avec un art véritable et une saisissante réalité. Un bref com-mentaire, emprunté soit à l'Evangile, soit à ses intoi'prètes los plus autorisés, donnait au public l'explication de cha-que tableau. Et dans la foule, pas un mot, pas un geste, pas un sourire irres-pectueux ou sceptique.

Cela tend à prouver, comme l'a sou-vent dit la Croix de Paris, que le théâ-tre chrétien, loin d'être impossible en France, y serait accueilli avec conve-nance et pourrait y produire de bons effets.

— E n police correct'onnelle. — Un des jours de la semaine dernière, M. Bracco, directeur d'un théâtre forain établi sur la place des Jacobins, cons-tatait qu'on avait volé, pendant la nuit, à son préjudice et au préjudice de son gendre, divers objets de valeur, entre autres : plusieurs bagues avec pierreries, une montre on or, une autre on argent, une broche, un bracelet, deux ti'ompottes d'artillerie, etc.

Les investigations de la police firent découvrir les voleurs, deux jeunes gar-çons de l.'i ans, Morvan (Victor), demeu-rant rue Courte, et Tromeur (François), demeurant rue St-Melaine. Ces deux mauvais sujets furent arrêtés : le pre-mier à l'éco e laïque do St-Martin, qu'il fréquentait ; le second, près de la Mai-son de paille, où ii faisait l'école buis-sonnièro. On acquit bientôt la certitude qu'ils avaient un complice : un certain Gautier (Louis), âgé do 20 ans, forgeron au bourg de Ploujeau. Pour une somme dérisoire, ([uelquos francs, ils lui avaient remis la plupart des objets volés à M. Bracco et d'autres encore dérobés à divers marchands forains.

Les trois compères ont comparu ven-dredi dernier devant le tribunal correc-tionnel. Tromeur et Morvan ont été acciuittés comme ayant agi sans discer-nement. Le prenuei" sera renfermé dans une maison de correction jusqu'à l'ac-complissement do sa vins'tiènie année ; le second, sur les pressantes instances de sa mère, lui a été remis. Gauthier a été condamné à six mois de prison.

Le brigadier de police Paignac et l'agent Dano ont été vivement félicités à l'audience par M. le Procureur de la République pour l'intelligence et l'acti-vité dont ils ont fait prouve dans cette affaire.

— Société musicale indépendante. — ProfjranDne du dimanche :t novem-bre 18Ùr), place TliierK, à deu-x heures de l'a])rùs-midi. — 1. AUeijro, Sambin. — 2. Colombine (mazurka),' Boisson. —

'•L Nabuco (ouverture), Verdi. — 'i. Ciour promis (valse), Marcel. — n. La Fille du Picre (fantaisie). Egal.

— Acte de probité. — M"" Marie Le-coz, demeurant avec sa mère, débi-tante do boissons et boulangère rue de Paris, 45, a trouvé le premier jour de la foire haute, dans le magasin de sa mère, un porte-monnaie contenant 1400 fr. en bi lots de baïuiue. La lilletto, avec un empressement di<>Mio do félicila-tions, a immédiatement déposé cette somme entre les mains de M. Krébel, maire de Morlaix.

Le pro|)riétaire du porte-monnaie, M. Larrenr, marchand do bestiaux à Gui-clan, a pu être ainsi remis on possession de tout ce qu'il avait perdu.

{

E T A T - C I V I L . - Du 2', au 31 Octobre 181)5.

XAISSANCKS. — L ' ierro Floc ' I I , (ils de Hervé-Marie ot do IMar^jiiorlIe-l'errine l'ri-<ront. — Cécile-Aiiiie-.lDsépliino Avril, fille deJean Ouslave et de Maric-I.ouise Calvez. .leanne-Marie I.e Mour, lille île IMerre-Marie et do .Jeanne-Mario Kerljouriou. — Anna-.Iosépliine Carofl", fille de Louis-Mario et do Marie-l'orrine Le Gall. — Marie-Anne Kaonën, fille de Loiiis-Joseph-Mario et de Mario-.'Vnno liozec. - Marie-Françoise, fille naturelle. ,

MAUIAC.KS. — .Jean-Marie Pouliqnen, cordonnier, et (Maiidine-Marie Moïsan, ménagère.

DKI.KS. — Françoi.s-Mario Postoiloe. If mois. — Marie-.Joanno Dantec, 27 ans I mois. — Ilonri-Marie Cadiou, ! an. - Julio-Mario Carn, :!0 ans. — Heine Marzin. h ans. — .Joan-François-Marie l'aul, époux de I01isal)olh-I,ouiso iîonii, .")'.) ans I I mois. — (lalherino Le liouhennec, v»niv(' de M.itliurin lluon, (i« ans 8 mois. — Marie-Vicfoiro J'éjïoiiio, r,\ ans. — Ouillaume-Mario-Alhert Le lîaslard, î7ans ;t moi.s.

LANMEUn. — M. le curé Monot. — Nous lisons dans la Semaine Reli-gieme :

« .M. Monot, chanoine honoraii'o, curé do Launmur, a adressé sa démission à Monseigneur l'Kvêquo. Certes, après un miiustère sacerdotal de 47 ans si bien rempli, principalement à (îouesnou et à Lanmeur, où il faisait le bien depuis 22 ans, ot où il a travaillé avec tant de succès à la l'estauration de l'église pa-roissiale et de la magnilique chapelle

de Kernitron, M. Monot avait le droit do prendre un repos si mérité. I l em-porte dans sa retraite du Folgoët la respectueuse .sympathie de ses confrè-res et les regrets unanimes des parois-siens de Lanmeur. »

PLOUGONVEN. — Descente de jus-tice. — Mardi dernier, M. Hardouin, juge d'instruction près le tribunal de Morlaix, accompagné de MM, Bodros, médecin légiste, Crétiiaux, commis-greilier, et Rohan, interprète breton, s'est rendu à Plougonven pour procéder à une enquête judiciaire relativement à un homicide par imprudence attribué à une sage-femme.

PLEYBER-CI IR IST. — Gendarme-rie. — M. Ricard, Auguste-Elie, gen-darme à cheval à Pl.eyber-Christ, passe en la même qualité à la nouvelle brigade de Méans (Loire-Inférieure).

PLOUIGNEAU. — Gendarmerie. — M. Ilamon, Eugène, gendarme à cheval à Plouigneau, passe en la même quaUté à Méans (Loire-Inférieure), brigade de nouvelle création.

SAINT-POL-DE-LEON. — Respect à l 'autor i té ! — Vendredi dernier était cité devant lo tribunal correctionnel de Morlaix, le sieur Yves Mercer, de Saint Pol. Condamné précédemment pour in-jures à un gendarme, il était, cette fois, prévenu d'outrages au garde-champêtre, lequel était à ce moment dans l'exer-cice de ses fonctions.

Mercer ne s'est pas présenté à l'au-dience ; malgré cela, ou plutôt à cause de cela, et aussi à cause de sa récidive, il a été condamné à vingt iours de pri-son.

XOCMÉLARD. — M o r t acciden-telle. — Le 25 octobre, dans l'après-midi, la veuve Kermai*ec, du village de. Quéau, en Locmélard, ramassait du bois dans une garenne, près d'un chemin vi-cinal, lorsqu'elle découvrit dans une douve, couché sur le ventre et les pieds dans l'eau, le cadavre d'un homme vêtu à la mode des environs de Landerneau.

La mort, d'après l'odeur qui s'échap-pait du cadavre, remontait à plusieurs jours. Le corps ne portait aucune trace de violence et tout indiquait une mort accidentelle, occasionnée sans doute par une chute, provoquée par l'ivresse, et suivie d'une congestion.

I-a gendarmerie de Sizun, prévenue par les soins du cantonnier Dourduff, que la veuve Kermarec avait averti de sa lugubre découverte, a trouvé dans les vêtements du défunt une somme de l.'W fr., un couteau et un carnet, grâce auxquels elle a pu établir l'identité du défunt. C'est un nommé Sanquer, Nico-las, cultivateur ,à Kerbalannec en Pen-cran et âgé de ans. I l était parti de chez lui le 17 octobre pour aller à Sizun et n'avait pas reparu.

S IZUN. — Ter r ib le accident de chasse. — M. Baron (Yves), greffier de jaix du canton de Sizun, parlait pour a chasse, samedi, à six heures du ma-

tin, dans sa voilure, accompagné de MM. Baron (François), Donval (Guillau-me), Gerue (.lean-Marie), et Remeur (Yves). A soixante mètres du bourg, M. Gerue, qui tenait deux fusils, descendit de voiture pour aller chercher des bour-ses restées chez M. Baron. A peine avait-il fait quelques pas, qu'il entendit une détonation. Un des fusils qu'il tenait précédemment et qu'il avait sans doute appuyé contre le banc de la voi-ture, par suite d'un chaos ou d'un écart du cheval, était tombé, et le coup était parti, atteignant M. Yves Baron à l'ais-selle droite.

Le blessé eut la force de descendre de voiture et de faire sept ou huit pas, puis il s'affaissa sur la route, d'où ses camarades le placèrent sur un drap et le transportèrent chez lui. Le docteur Guennoc, reconnaissant la gravité de la blessure, demanda le concours du docteur Loussot, de Landivisian, et les deux praticiens durent procéder à l'am-putation, nécessitée par des symptômes gangreneux qui se-sont produits quel-ques heures après l'accident.

M. Baron a malheurousemenl suc-combé aux suites de l'opération. I l était âgé de 30 ans, marié et pere d'un enfant.

Cet accident a produit à Sizun une très pénible impression. M. Baron y était aimé et estimé de tous.

L'autour involontaire de l'accident est M. Donval (Guillaume), aubergiste an bourg, qui a commis la grande im-prudence de ne pas prévenir ses camarades que son fusil était chargé. C'est un l'usil Lefaucheux, dont il est très difllcile de tirer les cartouches pleines. M. Donval déclare qu'en i-ovenant de la chasse, avant de ren-trer chez lui, il a l'habitude de tirer en l'air ses deux cartouches ot qu'il avait oublié de le faire, jeudi dernier.

C'est une imprudence dont les consé-(piences ont été terribles ot que Donval déplore amèrement.

PL()NÉVEZ PORZ.\Y. - D a n s un puits. — Unaffreux accident est arrivé, ces jours-ci, à Plonevez-Porzay.

Le luunmé Alain Bodénan, puisatier, âgé de ()5 ans, perçait un puits au vil-lage de Keryard, lorsqu après avoir allumé des niêches pour faire éclater une mine, il voulut remonter au moyen d'une corde.

Malheureusement ses forces le trahi-rent et arrivé à une hauteur de 5 à (> mètres, il lâchait tout et retombait au fond du puits, juste au moment où la

Page 3: LA RESISTANCE DU SAMEDI 02 AU SAMEDI 30 NOVEMBRE …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent

J j A R U 9 1 i 9 T A M € C :

mine oclatait. Inutile dodire que le corps a été complètement broyé.

Rodénan était mai ié et ne laisse pas d'enfant.

C A R H A I X . — Postes — Le service de transportdes dépèches doChàleaulin A Carhai.Y est remis en adjudicatieii.

Les personnes qui désireraient sou-missionner trouveront tous les ren-seijînenients nécessaires aux bureaux de poste de Chàteaulin, Carliaix, Pleyben, ChAteauneuf ou l'ort-Launay.

HUELGOAT. — Gendarmerie -M. Pinçon, gendarme à cheval à Huel-L'oat, passe en la même (lualité à la 2" brigade à cheval de St-Xazaire. M. Thé-bault, Mathurin, t>t'iKlarnie à ciieyal à Hrasparts, passe en la même qualité à Huelgoat.

POULLAOUKN. — Convocation d'é-lecteurs. — Les électeurs de la com-mune de Poullaouën sont convoqués pour le dimanche 10 novembre, à l'ellet d'élire un conseiller municipal, en remplacement de M. Le Bellec (Guil-laume), maire, décédé le 12 octobre courant.

I l s'agit de compléter le conseil pour qu'il puisse être procédé à l'élection du nouveau maire.

A P R È S L E B A C C A L A U R É A T

Nous appelons l'attenuon des familles et de nos jeunes amis les nouveaux bacheliers qui vont venir à Paris con-tinuer leurs éludes, sur le Cercle catlio-lique des étudiants, 18, rue du Luxem-bourg.

Ce Cercle fondé, en dehors de toute pensée politique, dans un esprit large et exclusivement catholique, par M. lieluze de sainte mémoire, présidé actuellement par M. Terrât, l'éminent jurisconsulte, est ouvert éplement aux étudiants des Facultés de l'Etat et aux élèves de l'Ins-titut catholique.

La cotisation des membres actifs est ,de 'y'i francs par an, impiH compris. Moyennant cette somme relativement peu élevée, — qui, sous aucun pretexte, ne peut être dépassée et se trouve de beaucoup compensée par les réductions avantageuses que font aux membres du Cercle des fournisseurs attitrés, un étudiant peut, de 8 heures du matin à 11 heures du soir, venir se récréer ou travailler au milieu de camarades sûrs et dévoués, dans les salles vastes, par-faitement éclairées et chauffées. I l jouira d'avantages dont la seule énumération des locaux du Cercle sulllt à donner une idée : On y trouve un fumoir,' une salle do billard, une salle de lecture, un salon de conversation, une salle de musique, etc., etc.

Une très belle chapelle vient d'éti'e construite pour remplacer loratoire devenu insuHisant. Des conférences fortement organisées de droit, de médecine, de littérature, de sciencee, d'exercices à la parole publique, groupent chaque semaine les étudiants.

L'aumônier du Cercle, M. Foussa-grives, se tient à la disposition des larents qui lui en font la demande pour es renseignements nécessaires au point

de vue du choix du logement, de la pen-sion. etc.

Fc

Secrétariat du Peuple Ouvert le Dimanche, de 1 à 2 heures

P L A C E D E V I A R M E S

— On recommande plusieurs domes-tiques et plusieurs fenmies désirant être employées coniuio journalières.

— Deux jeunes gens demandent des places de valet de chambre, l'uu d eux revient du régiment où il ('-lait employé comme ordonnance. 11 sait conduire et s'occuper des chevaux.

— On recommande vivement un jeune liomme ayant les meilleures références cl (]ui désire se placer comme commis.

— Deux jeunes filles demandent des places de fenmie de chambre.

— Deux couturières et une repasseuse prient de leur procurer du travail îi faire .soit chez elles ou on journées duni des maisons particulières.

l 'our les renseignemesls, s'adresser à M"" Nicol, Une Gambelta.

MINISTÈRE' DES FINANCÏ-:S

DIRECTIOII GÉNÉRALE DES MANUFACTURES OE L'ÉTAT

U n concours (programme n° 1) pour le recrutement du personnel admissible aux emplois supérieurs do la culture et de la comptabilité dans les Manufactures aura lieu dans le courant du nu)is de janvier prochain. Los jeunes gens qui désirent s'y )résenter devront se faire inscrire avant e 19 novembre dans les bureaux de l'une

des Directions sises ii Alger, Héthune, Bordeaux, Cahors, (Ihauibery, CiiAteau-roux, Dieppe, Dijon, Grenoble, Le Havre, Le Mans, faille, Limoges, I^yon, Marseille, Morlaix, Nancy, Nantes, Nice, Orléans, Paris (Gros-Cai l lou) , Périgueux, Uiom, Tonneins et Toulouse, ou de l'Inspection de culture ii Saint-Malo, 'I arbes et Vosoiil.

Les demandes d'inscription devront être accompagnées des pièces suivantes :

1» L'acte de naissance légalisé constatant qu« le postulant est français ou naturalisé et qu'il aura au t ' ' novembre de l'année du concours 20 ans au moins et 20 ans au plus ;

2" U n certificat île bonnes vin et mœurs délivré par le nuure de sa counnune ;

;j<' U n extrait du casier judiciaire ; 4" Un eertificat de libération ou d'exemi)-

l lon du service de l'armée active ; 5" Le diplôn)e de bachelier soit ès-

leltrcs, soit ès-«ciences, soit de l'enseigne-ment secondaire spécial ;

fi" L'n cerlificat. d'un médecin assermenlé couslaUiul (jue le postulant n'a aucun vice de consliUilion ou infirmité qui le rendrait impropre ii uu service actif.

Des exemplaires du programme sont déposés dans les bureaux des chefs de service eu résidence dans les villes sus-indiquées.

«1

Le départ de l a classe. — Le départ de la classe 1804 va commencer le 12 novembre. Sont appelés pour ce jour-là les conscrits ayant à faire uu an de ser-vice ; le Vk, les conscrits appartenant aux subdivisions impaires; le. 10, ceux des subdivisions paires.

Les conscrits doivent aller eux-mê-mes retirer leur ordre d'appel, depuis le 28 octobre, dans les bureaux des bri-gades de geudarmerie.

C'est la dernière fois sans doute que l'appel aura lieu en novembre. Des me-sures vont être prises pour accélérer les opérations prépai'atoires, et le ministre de la guerre compte demander à la Chambre de prononcer l'urgence sur le projet de loi autorisant l'appçl des jeu-nes soldats, non plus à partir du 1" no-vembre, mais à compter du 1" octobre.

Au mois de décembre, le recensement devra être clos. Le tirage au sort sera avancé l'année prochaine, de façon à se terminer au milieu de février. Le i " mai, les conseils de revision cl^turerontv leurs opéralionSj de façon a laisser au ministre trois mois pour opérer la répar-tition et assurer la remise des ordres d'appel le 1" septembre, pour la mise en route dans la première quinzaine d'oc-tobre.

Av is aux jeunes gens de l a classe. — Les jeunes soldats de la classe de 181J4 qui auraient obtenu des prix de tir ou de gymnastique en France ou à l'E-tranger, sont invités à se présenter au corps munis de' leurs diplômes.

Conseil (le guerre du X P corps d'armée. — Louis Pesquer, 18 ans,

.engagé volontaire, au 118° de ligne, en garnison à Quimper, a comparu à Nantes le 2,'j octobre, devant le Conseil de guerre, sous l'accusation d'avoir volé une somme de 50 fr. au nommé Gaillard, domestique chez M. Auffret, au village de Pleyben, où des troupes avaient couché pendant les manœuvres. Cette somme avait été cachée dans un sabot que'découvrit Pesquer dans le grenier où il couchait. Ses dépenses exagérées le firent soupçonner ; mais il prétendit d'abord qu'il avait reçu 50 fr. de sa famille ; plus tard il avoua le vol et restitua 40 fr.

M. le lieutenant Deverre demande une punition sévère.

M" Catta présente la défense. Le Conseil condamne Pesquer à un

mois de prison. — Jean Ebert, 30 ans, réserviste de

la classe 1885, avait été convoqué pour faire une période de 28 jours en octobre 1890 ; il ne se rendit pas au corps. On le recherchait vainement depuis cette époque, lorscjue, il y a quelques mois, il se présenta au recrutement do Brest et se constitua prisonnier.

M" Marchand le d. fend si bien qu'il le fait acquitter.

CHRONIQU^ÂGRICOLE Remonte. — Le comité du dépôt de

Guingamp se réunira, pendant le mois de novembre 1895 :

Le vendredi 8, Saint-Pol-de-Léon, à 10 heures ; le samedi !), Lannilis, à 8 h. 1/2 ; le lundi 11, Quimerc'h, à 10 h. 1/2 ; le mardi 12, Quimper, à « h. ; le mercredi 13, Kcaër, à 9 h.

A Guingamp, au dépôt, les 2 et 23 no-vembre, à !) heures du malin.

A . P R O F O S

des achats des Dêpûts de remonte On écrit au Bas-Breton à propos de

certains faits déjà signalés plusieurs fois par nos confrères de la région et par nous-mêmes;

Depuis bon nombre d'annéos, certaines plaintes ou revendications surgissent à cause du fâcheux fonctionnement des Conirtiissions de remonte pour le renou-vellement de la cavalerie. Dans les derniers achats, une recrudescence semble reprendre, celle-ci toujours néfaste au producteur et favorable au négociant ou marchand de chevaux. Quoique bien des objections aient été for-mulées a ce sujet, ces Commissions sont demeurées impassibles et rien jusqu'ici n'a pu entraver leur marche malinspirée pour l'éleveur, (ju'elles semblent dé-daigner pour traiter de préférence avec certains marchands.

Loin do s'émouvoir des déboires

an'encourt le pauvre éleveur, ainsi que es déceptions auxquelles il est sujet

dans l'élevage si ingrat du cheval, il semblerait donc que la remonte voudrait anéantir le cultivateur pour rehausser le capitaliste.

Cette manière de voir et d'opérer non conforme aux prescriptions toute.s. par-ticulières de l'Administration supé-rieure qui n'admet qu'on principe l'achat d un chisval avec un marchand, ne fait qu'aigrir l'opinion publique, en semant lo découragement dans la ihalange formidable des éleveurs déjà )ien éprouvés sous le rapport de la cul-ture.

Journellement, il est facile devoir des chevaux refusés aux éleveiirsj tar la Commission de remonte et repr s huit

jours après avec le gros marchand, qui nécessairement en a fait son profit. Ouelle transformation peut avoir subie le cheval pendant ce laps de temps, si ce n'est qu'on a pu lui faire la toilette (système qu'on n'admet pas avec le cul-tivateur) et lui faire acquérir un sem-blant d'allures artificielles par l'admi-nistration de quelques coups de cham-brière et d'un peu de gingembre placé au bon endroit.

La supercherie à l'insu du producteur fait donc son effet mais qui n'est qu'é-phémère, car ordinairement le cheval qui a été maquignonné de cette façon et s'est prêté le mieux à la circonstance n'est ([u'une pure rosse dans toute l'ac-ception du mot.

Non seulement le cheval sera accepté avec le marchand mais à un prix supérieur qu'on aurait pu offrir au pré-cédent propriétaire (j'ai été à môme de constater le fait il n'y a pas bien long-temps).

Bien souvent encore un individu pré-sente un bon cheval pour la cavalerie, mais qui n'est pas pris parce que le nombre déjà acheté en cette localité est sufTisant. Le propriétaire qui a besoin d'argent est donc obligé de sacrifier sa bêle, avec rabais évidemment, au marchand mii en tire son bénéfice en la présentant le lendemain dans un autre endroit, où elle est acceptée.

On parle dépôts devin, de dîners, etc., mais ce ne sont que des suppositions que j'ai de la peine à admettre. En tout cas il y a un peu d'abus et il conviendrait d'y remédier. Pour couper court à tout, ne pourrait-on pas ne nommer les ofliciers acheteurs que quelques jours avant les réunions et du point opposé où ils doivent fonctionner, afin qu'aucune liaison de connaissance ait heu entre eux et les marchands ? Alors on achè-terait au point de vue du mérite et non par complaisance, ce qui serait plus ra lion nel en cette occurrence. Si la presse voulait faire étudier la question et s'en occuper, afin qu'elle soit discutée pubhquement, il me semble qu'on arriverait ainsi à une solution qui s'tnîpose.

L. G. L.

Concours agricoles provinciaux.— Au récent congrès tenu par l'Association Bretonne à Quimper, M. le comte de Champagny a remis au directeur géné-ral, M. Audren de Kerdrel, un diplôme d'honneur accordé à l'Association par la Société des Agriculteurs de France.

M. le vicomte de Lorgeril a fait con-naître ensuite que la Société des Agri-culteurs de France, pour suivre l'exem-ple de la Société royale d'agriculteurs d'Angleterre et pour suppléer au nom-bre restreint des Concours régionaux, vient de décider l'organisation par ses soins, à partir de l'année prochaine, de Concours provinciaux.

Le premier de ces concours, qui se-ront ouverts à toutes les branches de la production agricole, et dont l'orga-nisation et les frais ne coûteront pas moins de 6.000 fr., sei'a tenu très pro-bablement à Saint-Brieuc, en juin 18%.

L'ASSOCIATION BRETONNE et l 'enseignement agricole

A ce même congrès de l'Association Bretonne, M. Bahezre de Lanlay a lu un rapport sur l'enseignement agricole et a rendu hommage aux dévoués insti-tuteurs qui ont prêté à cette ancienne Association leur concours pour les exa-mens du mois de juin dernier.

155'Ecoles ont présenté aux examens institués par l'Association Bretonne 2.247 élèves, savoir :

124 Ecoles pour le decjré élémentaire ont présenté 1.059 élCves ; 1.2C() ont été admis ;

38 Ecoles ont présenté 288 élèves pour le degré supérieur, 46 ont été reçus.

(iO Directeurs d'écoles ont été récom-pensijs. — Les Frères de l'Institut de Ploërmel ont obtenu 57 de ces récom-penses, dont :

1 Médaille d'or (cent francs) ; 5 mé-dailles de vermeil (chacune quarante francs) ; 8 médailles d'argent (vinrjt francs) ; 10 de bronze {dix francs) ;_27 mentions honorables. L'Association Bretonne remet à chaque lauréat un diplôme de la médaille méritée, puis la somme affectée à chaque médaille.

La médaille d'or a été décernée au frère Bernard - Joseph, directeur de l'é-cole de Landerneau (Finistère).

Enfin TAssociation Bretonne a voté avec enthousiasme une MKDAII.I.K n'on pour l'Agriculture à l'école primaire, manuel édité par les Frères de La Men-nais, et pour le Livre du Maître qui vient de paraître. Ces ouvrages^sont en vente à l'Institut de» Frères de Ploër-mel (Morbihan).

Ecole de laiterie de Kerliver. — U N V Œ U . — 'Vingt-lrois candidates ont iris part aux examens d'admission à 'Ecolo pratique de laiterie de Kerliver.

Treize ont été admises à suivre le cours.

Ce sont, par ordre alphabétique : M"°" Broudin, Jai'n, Josép line Le Bihan, Louise Le Bihan, Lo Bras, Le Roux, Mallégol, Marchadour, Pérez, Rolland, Catherine Salaùn, Marie Salai'in et Sui-gnard.

« Il nous souvient, à ce propos, dit excellemment notre confrère de VEtoile du la Mer, qu'à la retraite dos œuvres, un vœu fut émis pour qu'une congré-gation religieuse de femmes créi\l une écolo de laiterie analogue.

» Ce vœu est tout à fait conforme au courant de choses actuel et au besoin spécial du moment. Nous avons des congrégations qui se recrutent presque exclusivement à la campagne et dont les religieuses pourraient être vite for-mées à ces .soins de la laiterie, pour lesquels la propreté et la minutie du couvent leur donneraient encore un talent particulier.

» Quant aux jeunes filles, combien elles seraient mieux là que dans les écoles oflicielles ! »

U N V O Y A G E I N T E R R O M P U Nous lisons d-ms le Nouvcllixtede Lyon : A notre époque de vapeur et d'électricité

les voyages sont devenus faciles et les roules presque désertes ne voient plus les longues files de voitures de voyageurs de coaiinerce.Les auberges d'autrefois, où l'on mangeait si bien devant un feu bri l lant où se consumàient des troncs d'arbres tout entiers, ont fait place à des hôtels à table d'hôte dont les omnibus vont ii chaque train chercher les bagages des arrivants, les échantillons souvent encombrants des représentants de commerce.

Les voyages sont devenus une lutte de vitesse. C'est ii qui arrivera le premier, terminera le plus vile ses visites aux né-gociants et repartira par le train le plus rapproché, .\ussi, qu'arrive-l- i l souvent? C'est que, ne prenant plus le temps de respirer parce qu'ils n'ont plus chevaux à faire soudler, les voyageurs de commerce tombent tout à coup épuisés, usés par celte vie de fièvre perpelueiie et sont obligés, )our s'êlre trop hûtés, de perdre à se soigner es heures qu il% ont voulu économiser.

C'est ce qui est arrivé à M. Bertrand, 6, rue Childebert, à I.yon.

C'est un de ces courageux dont je viens de parler, trop courageux peut-être, puisque ses forces l'ont trahi et qu'il a dû mettre un frein à son activité et s'arrêter en plein travail.

Un point de côté persistant depuis un an l'a réduit à l ' immobilité et aucun reniède n'avait pu le soulager. La respiration était devenue dillicile, la marche impossible et la persistance du mal et son intensité lui arrachaient parfois des cris de douleur.

Que faire. ? L'inquiétude des affaires en souffrance ne faisait qu'accroître son mauvais état de santé, i l ne savait à quel saint se vouer, quand un ami lui conseilla l'essai des Pilules Pink pour personnes pâles du D"- Wi l l iams, toutes puissantes dans les cas pleurétiques.

Le résultat fut merveilleux, et après quelques semaines de traHement le point de côté avait entièrement disparu.

Je suis heureux devous confirmer le fait, me dit M. Bertrand, d'autant plus heureux que, dans quelques jours, je vais reprendre ma tournée interrompue.

Satisfait d'avoir trouvé un homme heureux de sa guérison, je priai le direc-teur de mon journal de faire paraître de suite l ' interview que je venais d'avoir avec M. Bertrand.

BEUTHO. fies Pilules Pink ne sont pas seulement

eflicaces pour les cas comme celui men-tionné ci-dessus, les Pilules Pink ne sont pas un purgatif mais elles sont un grand régénérateur du sang et un tonique des nerfs, elles guérissent : rhumatisme sciatique, névralgie, paralysie, alaxie locomotrice, danse de Saint-Guy, maux de tôle, névrose, scrofules, etc. Elles redon-nent de la couleur aux teints pAles, agis-sent dans toutes les phases d'affaiblis-sement chez la femme et produisent sur les hommes une aciion ellîcace contre toutes les maladies causées par le sur-menage physique et mental et par les excès.

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Assises du Finistère Audience du 2 1 octobre

La quatrième session des Assises pour 1895 s'est ouverte le lundi 21 à Quimper.

Sont rayés définitivement, de la liste du jury pour infirmités permanentes régulièrement constatées : MM. Alexan-dre Duval, l " maître de la marine, en retraite, à Brest, et Jean-Louis Gougay, propriétaire-cultivateur à Briec.

La cour dispense des fonctions de juré pour la présente session : M. Jean-Auguste Voquer, propriétaire à Pont-1 Abbé, qui justifie de son état de mala-die ; M. Yves Le Jollec, cultivateur à Lothey, dont la femme atteinte d'une maladie grave a besoin de soins assi-dus ; et M. Marcel Puyo, négociant à Morlaix, qui invoque des motifs analo-gues.

1" affaire. — ALAIX-MAUIE S A L A U N , 18 ans, marchand forain, et PIERBE-MATHUIU.N L E B O U R L O T , 27 ans, sans

Srofession ni domicile, sont accusés de eux vols avec escalade et effraction,

commis la nuit à Ergué-Gabéric et à Ergué-Armel, près Quimper.

Salai'in est acquitté ; Le Bourlot, qui est un repris de justice dangereux, est condamné à cinq ans de prison.

Audience du 22 octobre

2' affaire. — MARIE-MICUF.LLE GUIR-RIEG, lilled'un marin-pècheur de Pont-l'Abbé, reconnue coupable de suppres-sion d'enfant, avec circonstances atté-nuantes, est condamnée à trois ans de prison.

:)" affaire. — Vo l sacrilège. — YVES LAUUENT MARIE H E R L E D A N , âgé de 28 ans, est un repris de justice dangereux et redouté. I l ne vit que de vols et de rapines et a déjà subi cinq condamna-tionspourvols, dont une prononcée par la Cour d'assises. Ces condamnations le rendent passible de la relégation.

Le 19 mai dernier, il se trouvait au bourg de Névez. I l assista à la grand'messe et put se rendre compte de la facilité de pénétrer dans.l'église. Le

^soir venu, il se coucha près d'une meule 'Vers le milieu de la nuit, il se leva et s'introduisit dans l'église eu brisant une vitre à 1 in. 20 du sol. I l ouvrit le tabernacle, répandit à terre les hosties et prit une custode en vermeil ; puis

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Page 4: LA RESISTANCE DU SAMEDI 02 AU SAMEDI 30 NOVEMBRE …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent

IhdWfoTiça a coups fie pied la poiin do la «ncristio, lonilla lu» tiroirs ot y enleva ïliie cliape, doux étolos et divers iiiilrcis afFcts serviuil au culte. Kiiliii il arriiuha rin tronc en bois, qui était cloué prés de lautol, dans uiu; cliapelie latérale; il fflia le fracturer dans un bois voisin du ïîoiir«y et'j,''trouva> d'ajirès sa déclara-tion, nue somiuo' de 2 IV. .SO : puis il ITtoùrn«;se coucher prés de la inenlc! de.

fdilo. abandonnant dan.s le cinujtièr.f; ot/ iiis les ch auips l<js (jrneinî'uts. sîh'(.m'-; itnu.v et la.iîuslotle cpi'il avait suu.s-

Iraits. Dès le point du Jcuir, le vol lui signalé

èi;»lttaieui'9 personnes se mirent h la rucht'ixhe du voleur.

l.os son[)eons S(! . portèrent sur IléVlodan, qui avait déjà déponsii dans l(î§v«UMirels l'arffout provenant du vol. JI ittt'niis en état d'arrestation oL no ;iâMa pas .'i faire des aveu.v. f.'.Interrogé sur b' point de savoir s'il çyaitaf î i so,ul, Ibu ledan désigna comme ç6ïi: Çf^tnplice le nommé Louis l>e Gac, qh'lil apoi'cut parmi les spoctateiirs. Toiitgs les reciierches do rinstruclioa d'ôiit rolové contre ce dernier aucune char;;-e et il pai'ail qu'en l'accnsant, Herlédan a obéi à nu sentiment de nié-cUijliCcté ou au désir de diminuer sa responsabilité.

Ministère public : M. le siil)stitul Mai inior. o

Défenseur: Ni. Sléhe.ust-. Doclar.o, cpupable sans circoustanw.'s

aJt,l(!ii)riantW^.lIerlédan tsi. condamné à irùît années des lra\\iu.K forcés l't à la reloua l ion . .v

i) .1 , , Audience du 23 octobre

•• ilu'. ' ' '• , <'L//;';U^•^. FIIA.NÇDIS- .M.\IIII: LIC

' • l iNFF, /i'.) juis, eoill'eur a I.ÎUHK rnciui, est condamné à IS niois (l(! prison [lour atttuitats imniorau.\. '

.> affixhv. — A[.!:x\Ni)UK-Li>ris (JUlh-I iKllM()U,/ i2 ans.aide-cultiviileur, sans domicile fi.xe. rléjà condamné Iniit fois, s'entend ji'ratilier de six ans de Iruviuix forcés pour vol avec elVraction.

Audien o du 24 octobre

r," nffaire. — .iosiipu .\ i; 115.\i:i), ;!:> ans, connais à lii'est, a déjà été con-, dfiflïWi on Î8f>0 par la coni' d'assises du' Kinisiére, ])onr abus de conliiince el fau> . au -déirliViont il'.nn uémiciant de ParÎ9.. l/iyVog-norie et b; dé.-iortlro l'ont amoiié'f» rocouinifucer, celle fois nu pré-judice d'un néiiociaul de l'.resl. 11 esl condamné à r».années dej'éclusion.

Audience dii 25 octobre 1" affaire. --'.iosupii-MAIIII; »M.V1)HG,

44-an8,idomi;sli(|ue à (inipavas, accusé d'avoir pénétré, jiar oscalndo ol eil'rac-tion; chez divcrsi.'s personnes, [xuir y voler divers objets el de peliles siimmes d'argent, est condamné à à ans de pi'i-son ot à la relégation.

^ affaire. — Un cultivab^ur do l'iou-névez J.Qcbrist. Yvi;s l lKl î , àj é de 2li arts, est poursuivi pour avoir, dans la nuit du lil au 22 jnillcl dernier, essayé de con?mettre un ci'îme odi-jux sur une )ersonn_e chez (pii il s'est inlroduil eu jris'arit"rim)iosto do la porte et en pro-

férant dos menaces. DteclaVé'sonlemoiit coiqVable de bris,

de clôture et de violation de domicile, liC'^lIèr est condamné à un au de prison eràO fr. d'amende.

'di f '. . ' . I ••'Uicra).

'• ' Le Gi'rant: L. R. ( )P,MR(LKI , . Esasnsatnras

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qu'il trouvei'a ù leur maf^asiu. pliic(! dn Dosson, à" 2, um; grande variété de Fromages do première maripu!, ainsi que Beurre , Œufs, L a i t et Crème. I

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Harmoniums do la .Maison I!O.\.M;I. d(! Ibiniics, sera à M o r l a i x , jus(|u'an 5 XoVeiVibre.

Fîn outre, do l'accord de ces inslrn-nients, il s'occufio iinssi de la ciwile des Pianos, irarmoninms et iiulres instru-ments de musifim!.

S'afi»y;.s.scr, Hôte l d'Europe.

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V K i î \ i : i ! V , Ulilicicn.

l i l M t f l T H K n i o i A N D r : U N

_ P R É C K I ' Ï O R A T , S'adresser an'Muroau dn Journal.

Ktudos de M' ^ K.MII.K G L O . V U K C , avoué-licencié à Morlaix, place do Viarmes, n" ; Î , ot do M" G O U R M K B O X , n o t a i r e à Morlai.x, place Tbiers, u" ;U).

A V E N D R E •I- •.

Par licitatiûn judiciaire

Le J E U D I 14 N O V E M B R E 1895, il deux heures do l'après-midi, eii l'ètiule et nar le ministère de M''

. GOUUMIiLOX, . notaire à Morlaix, L E S ï M nvï E T J B L E . S ci-a[)rès, di'ipendaut do la succession bénéliciaire de Monsieur Pierro-Marie-I l i p f i o l y t e Duouu,r . . \ iu i DIC LA .MAIU', de son Vivant sénateur du Finistère.

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' Pour la légalisation do la signature ci-contre, A MorluiXt

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1 r ANNÉE ~ N" S ' I L S T E M O R D E N T , M O R D S - L E S WÊmaÊmÊmitmmÊÊmimiêmaaammmmmmmamtmÊmaummaaiÊmmmmmÊmÊÊm

SAMEDI 9 NOVEMBRE 1895

mwut hebd()rmdaire à « I » de Pa/rîs •iUHii-

é m

Adresse/)' ce qui concerne la Itédaction au UédacLeitr en chef, les AbonnemenLs et Annonces à L'Adinlnlslratear, rue de Ploujean, 'î, Morldix' lu 1 u.v.t

l ' l U X l )K I ; A B O N N K M K N T Morlaix : un an. 6 l'i'. ; six mois, 3 fr. — l'iiiisliM-o, Côlcs-

du-Nonl cl Morbilian : un an. 7 fV. ; six mois, 3 IV. 50. — Autres cléparlcmenls : un an, 8 fr.: six mois, 4 fr.

Dos contlilions parliiMilièrcs, exlrOtncmenl avanla^'ousos, •sont failoR aux Coniilôs el aux personnes (jui .s'occuponl île la (lill'usion île la bonne Presse : Croix de Puris (quotidienne ou hebiloinadaire) el Croix de Morluix, réunies, avec ou sans es Vies des Sninls.

TARIF DES ANNONCES i' Annonces judiciaires : la ligne, 20 centimes, Annnoces

diverses, le cenlimèlre de hauteur (3 lignes petit texte), 1 ^r., — Réclames (en 3« page),le cenliriiètre, 2 francsî

Les annonces du Finisière, des Côles-du-Nord et du Mor-bihan sont reçues au liurea» du Jofurnal ; celles de tous les autres départements, au bureau du Journal, à Morlaix, et à Paris exclusivement chez M. OLLAGNIER Fils,, 28. rue Sainte-Crôix de là Bretonnerie. ^r.

k^ OIA J E S U S A Z O T R K A C ' H

Voir le détail dc!< NonoeUes po-liliqutis el (lénérales dans /a CROIX ' de l'nris.

A SEMAINE M. Bourgeois a réussi à former, pour le

jour des M^Tts, un nouveau ministère. Après avoir essayé on vain de faire un cabinet de « concentration républicaine progressive », j en appelant à lui quelques opportunistes, il a dû prendre pour collègues uniquement des radicaux comme lui, qui sont, en outre, comme lui encore, tous ou presque tous francs-maçons. Voici leurs noms et I ju rs attributions.

Présidence du conseil et intérieur ; Le F.-. Léon Bourgeois.

Affaires étrangères : M. le sectaire Berthelot, professeur de chimie organique.

Guerre : le F.-. Cavaignac, ingénieur. Marine : le F.-. Lockroy. vaudevilliste. Finances : le F. ' . Doumer. avocat. Justice et cultes : le F.-. Ricard, avocat.

4iwtrucUon publique et Beaux-Arts : M. Combes, vice-président du Sénat, le seul avec M. Berthelot, qui ne soit ]>o.nl-èlre pas inscrit sur les listes maçonniques.

Commerce : le F.' . Mesureur, dessinateur. Travaux Publics : le F.-. Guyot-Dessaignes,

ancien magistrat bonapartiste. Agriculture: l eF . ' .V ige r , docteur-médecin. Colonies: le F.-. Guieyesse, de Lorient, qui

a étudié principalement... les antiquités égyp-tiennes.

» «

Le nouveau cabinet s'est présenté lundi devant les Chambr.3s. Son programme n'a guère recueilli, au Parlement et dans la presse, que les applaudissements des radi-caux et des socialistes, bien que M. Bour-geois affecte de repousser le concours do ces derniers, en même temps que celui des « r a l l i é s » , lesquels, d'ailleurs, ne lui ont. r ien offert,

* * »

La déclaration ministérielle promet la lumière sur les chemins de fer du Sud : pro-messe un peu dérisoire de ia part de M. Bourgeois qui, ministre de la justice, a em-pêché la lumière de se farre sur le Panama.

D'autres promesses téméraires ou dange-reuses ne manquent pas dans ce programme : interdiciion aux membres du Parlement de se mêler d'affaires financières : vote du budget avant la fin de l'anixic ( i l serait temps de s'y prendre ! ) ; réforme de l'impôt des boissons ; impôt progressif sur le revenu ; institutions de prévoyance, etc. Tout y est, hormis la .question préjudicielle que tout le monde se pose : combien vivra ce cabinet?

• •

Les Chambres, après avoir entendu la dé-claration ministérielle, se sont ajournées à jeudi.

La commission du budget s'est donné M. Cochery pour président, en remplacement de JI. Lockroy, nommé ministre.

Un autre rapporteur du budget de la guerre aétééluaussiauxi ieuetplace de M. Cavaignac, «

• *

Le premier acte du ministère a été de don-ner l 'ordre au préfet du Tarn d'offrir officiel-lement son arbitrage au directeur et aux ouvriers des verreries de Carmaux. Cette sorte de contrainte morale a été repouss^e par JJ. Rességuler. Excités par les députés socialistes, les grévistes publient une pro-testation exaltée. On craint de nouveaux troubles.

* * *

Samedi une cérémonie religieuse se célé-brai t , à Paris, à propos da l'anniversaire funèbre du czar Alexandre !II. Tous les mi-nistres y assistaient, ainsi que le Président de la République ; un seul y manquait, criui nul avait tout particulièrement le devoir de s 'y trouver : M. Berthelot, le nouveau minis-t re des affaires étrangères. Cela donne une idée de son aptitude aux fonctions qui lui sont coiiflées.

« •

M. V. Dubois, républicain modéré, a été élu dimanche député de l'arrondissement de Dreux (Eui-e-et-Loir), par '3,G79 voix, contre M A. Maujan, radical, qui a obtenu 6,321 voix.

I l s'agissait de remplacer M. Terr ier , radi-cal , décédé.

( iousoiil a r'oornp potnx zoiijo lii-(!()"u ar skol dizouo divar c renii. Klcvit polra zo bel lavarot o-aiit ai-re a zo adorel gant potred an Avenir evol doiieoii :

« l 'a no detiz ket au diid iaouank a » rolijioii, eb dalo o kasont da boiir-» meii ar pcz a zo gourcï'liemeiiiiet » f^aiil'lii ; roi a roont kabcstr da » lioll ioiilou l'ail lid c'Iialoun. »

« Ne ket au doskadurez op -» kon 00 a laka ar relijioii da » "Toski clouez an dud, mes an dos-» kadure/ harpol var ar relijion. »

« — Evit ma vezo an tleskaduroz » mad lia prodtabl d'ar vro o rauk » bcza 0 p,'uirioncz kristen. » '

« Ma vijeii me an diaoul-, a lavare » ar skrivauier dizoue Slolz, lia ma » leui'e'ar bobl da lieiivel ac'lianoun » da zepiile, me a c'iioulcnni'e eun » dra, iiiiau opkeii, hag a gasi'c d'an » U'oru iiiuioc'li a dud^egot an holl » draoïi ail euz îir bed. Me a c'Iiou-» lenufe c vc disparliot a grenu ar » skoldioc'li an.Ilis ; me a c'Iioulenn-» l'o ne ve mui komzet, er skol nag » euz a Zouc nag euz e lezen. »

Ar pez a c'iioanlca ar skrivauier divalo-so a zo bot great o Krans, ha ])a glovomp liaiio ouz autorlejou skri-juz great )eiudez gaiit lud iaouank, gaiit bugale, pa velomp an dizurziou kor stank liirio olouez ar iaouanki.s, droisl-lioll er e'lu;ariou, e rankomp auzao no zeuz var an douar netra liag a gasl'e d'an U'eni kem.ent a dud liag ar skol dizoue,

Eur spount eo gueiet pcgcnioul, e krosk iiivor an dôri'olourioii oajot a neubouloo'ii ogot '20 vloaz : on dok vloaz divoza ma iut savot ouz a IC.OOl) da 'iLOOO.

I lag abaouo 18'il, orvez our gazo-l(!u i'ranmausoun, niver iui lorrojou greal gant bugale a zo savel (Uiz a 'i;i..V,)'2'da :'.:>,.");!.S e IB'.ll ; lia bomdoz 0 kroskonl.

E r i i souuAMi) ICO/..

Le cabinet franc-maçon Gomme ou l'a vu dans l'éuumôra-

lion que nous on avons l'aile plus liaul, le nouveau cabinet osl presque eiilièremoiil compos('' de i'ranos-ma-eons, cl si nous n'avons pas la preuve mali''ri(îIlo i[ue M. Herlbolol et M. Combes mérite-.1 eo litre comme leurs collègues; le ])romior tout au moins n'(m vaut guère mio'u.K.

Ce bol ensemble de l''rèros Trois-l 'oinls peut l'aire pAiiuuv d'aiso le ( iraiid-Orionl e l même, à Home, le grand-mailro sonveraiii de la Maçon-nerie, Adriano Lemmi ; la l''rance n'en est pas plus iièro et n'a qu'une médiocr(! conlianco dans les dosti-iiéos qu'un tel cabinet lui prépare,

Ceux-là mémo que la ([iieslion re-ligieuse laisse indilîérenls ot qui ne s'in([uièlcnt point des menaces diri-gées implici lomenl contre l'Eglise dans le ])rograuimo du nouveau mi-uislère, couslaloul avec ( iiol souve-rain dédain diîs apliUu es ol dos connaissances nécossainis l(!s porle-l'ouilles ont élé distribués par M. lîourgonis.

I / i i n dos principaux journaux de llussio et l'un dosplussympalliiqnos à la Krance,l(iiVo(;oi(} Vri;iiiLii,no jioul s'empéclior de ridiculiser ce prol'os-sour de cliimie, ([uo ses soûles opi-nions scandaleusomont antiroligieu-scs ont fait bombarder miriistro des

ad'aires (Hrangères, ot qui réussit, dos le premier jour, à l)losser les susco])-libililés de notre seule allii-o ! . . .

Ou uo sail pas encore si l 'agricul-ture Trançaiseso réjouil do relrouver pour ministre M. Viger, lo docleur-inéileciu qui a déjà été cliargé do panser ses plaies el n'y a guère réussi; mais on conn;iit l'impression pro-duite sur l'armée ol sur la marine par le choix de MM. Cavaignac et Lockroy comme ministres "do la. guerre "et do la marine. '

Ministre de la marine dans le cabi-net Loubot, M. Cavaignac, qui, do sou mél içr , est' ingénieur, — dut rendre son portel'cuille sous les huées de la Chambre, tant il avait mal or-ganisé l'expédition du Dahomey. Les réformes qu'il préconise pour l 'armée ont soulevé do même, en ces der-niers temps, la réprobation du con-seil supérieur ot de tous les oUioiers compétents. Osera-t-i l les leur impo-ser '?

I l veut, entre autres choses, l'aire disparaître cotte troupe d'élite qu'on appelle l'inranterie de marine, et su

jour a es I ta-

primor le li)'' corps, organisé défense de l 'Algérie. Aussi liens, qui voudraiont bien s'installer dans la Tripoli lai i ie ot à Tunis, sont-ils dans le ravissement et célèbrent-ils avec joie l'arrivée de M. Cavai-gnac au miuislèr<? de la guerre.

M. Lockroy est, pour là marine, ce ([UO M. Cavaignac osl pour l 'armée: un réformateur qui ne doute de rien. Ayant l'ait des pièces do théâtre, d'un goure lég(!r, il se croit apte à diriger nos llollos et à l'aire la leçon aux ami-raux.

Voilà pour les principaux chefs d'emploi du nouv(!au ministère. Et nous ne parlons pas du ministre de la justice ol des 'cultes, I\I. Ricard, qui fut, avec M. Bourgeois, l 'un des protecteurs des Panamisles, mais en revancho dépouilla les évoques de leurs traitements,. .

• Jamais, on fait do ministres, la Kranco n'a élé traitée d'aussi humi-liante façon.

Ce cai)inet ne durera pas, il-tom-bera, (iomme celui do M. Ribot, sous lo mé])ris public ; mais, avant de tomber, quel mal ne pourra- l - i l pas l'aire 'f...

EUC.KNI'; PKNKI , .

La douleur du Pane M. Léon Harmel, qui revient de

Rome, ("cril à la Croix que l 'organi-sation' de la prochaine campagne électorale, à laquelle nos amis de l 'aris veulent consacrer leurs plus, généreux efforts, est aussi l'anivre (i la plus sérieuse, là seule décisive et on lin do compte la plus vivenujiit conseillée par le 8ouvorain Rontifo. »

Dans notre audioiicc parlicùlièro du l.S octobre, dit M. Hm'iuiA, nous lui par-lions de l'action dos dùmocrat(!s chré-tions sur lo lorrain électoral ot do nos ])rojots au sujet dos ronouvolloniouts (lus Coiisoils municipaux.

(( C'est très bien, lu'a-l-il répondu » vivciiKMil, mais co .sont surtout les )) élcclious législalivi's (ju'il faut vis(!r. » Vous avez si grand liosoiii do bons )) r(îprés('nlanl.s. Si vous a vie,/, do bons « (lopulos, vous u'aurioz pas vos lois )) scolaire, initilairo, l'abonnoaicnt, » votre loi dos l''ai)ri(pios, »

Ces (|ualri' [)laics, Léon X l l l los éimmérc. d'un soul coup, sur lu ton pliiiutif d'un patient ([ui los a cou.stain-inont devant los youx.

a S i l e s c a t h o l i u u o s d o F r a n c o a v a i e n t » é c o u t é l e Pape , i ls s e r a i e n t a u j o u r d ' h u i

» ou possession do résultats sérieux. » Je no demandais à persoimo d'abaa-)) donner ses proi'oi'cuci!» de C(eur, mais » soulernoiit de his laisser do côté dans » l'action électortdo pour se placer sur )) lo lorrain légal, coustilutioiinel, ot » cola pour los iiitérôts supérieurs de » l'Kgliso ot de la patrie. Mais ils iie » veulent pas me coiuprendro, et votre » nation nie cause une grande douleur. » Je prie tous les jours pour elle. »

Nous avons été vivement émus, ajoute M. tlarmol, de l'aU'ection si teii-dremeut paternelle de Léon X l l l pour la Franco.

(Ba guerre de demain

Sous ce titi'e, la Croix des Cùles-du-Nord nous signale l'emploi, par nos adversaires — les anti-catholiques — d'une arme nouvelle : la conférence populaire.

Dans un grand nombre de paroisses, l'instituteur a l'ait annoncer, il y a une quinzaine dojours, après la grand'messe, ([ue, conforniéinentau désir du Ministre de l'Instruction publique, des conl'é-roncos seraient faites à l'école commu-nale, le soir, à jour fixe, pendant telle )ériodo de l'année. Dans plusieurs ocatil,és, le premier sujet traité à été,

le 19 octobre, « rAlcoolisme. » I l faudrait être bien iii'.ïf pour ne pas

voir le but que l'Etat se propose par celte innovation : créer, en l'ace de l'en-soignoinent oral du prêtre, mi ensei-gnornont coulradictoire ; constituer un groupe d'auditeurs que l'on préparera do longue main, en vue des luttes de l'avenir. Quelles luttes V Est-il besoin de préciser ? Los lattes électorales, évidemment.

L'école, soi-disant « neutre », deve-nant un centre d'action politique, ser-vant de champ d'oxorcico aux dis-coureui'séventuols,entretenant dansles espfits un état de lutte contre les élé-ments religieux ot conservateurs du pays, se transformant en club on temps vouhi : voilà l'idée rêvée !

L'objectif actuel, immédiat, est d'opé-rer un revirement dans les paroisses restées bonnes, et d'empêcher tout retour dans les mauvaises, ou vue des éloctions^prochainos.

Nous signalons lo fait à l'attenliou dos catholiques eu les mettant en garde contre le nouveau mode de propagande. I l existait dé à depuis plusieurs années

"tes, trois fois de s cours t "adu par semauie, dans les écoles communales. Ces cours d'adultes subsistent, mais une dos séances est désormais tansl'or-niée en conférence.

I l est certainement des instituteurs <|ui pi'aliquoront cet enseignomont dans lo seul but d'instruire leurs auditeurs en dehors de toute idée de parti, mais i l ou est d'autres et beaucoup, qui, sous riniluenco dos meneurs locaux, vont vouloir immédiatement metire en pra-ti([ue les conseils pei-lichts (pii viennent de leur être liypocritomout donnés par M. Poincaré, au Congrès libre du Havre, o tparM. Bourgeois, lo président actuel fin cabinet, au Congrès de la Ligne (maçouuiipie) de rKnsoignoinenl, à Bor-deaux ; il sullll de lir(! los discours prononcés par ci'S personnages pour saisir la ])i.Miséo ipii insj)ire la création des i'(iiiféi'(!m:os ot hî résultiit ([u'on v(!ut leur l'aire produire.

Auroul-olliïs dn succès Nons n'oserions l'allirinei'. car, si pour faire un civiît, il faut un lièvri\ pour l'aire ih.'s coMi'éronc(;s, il fiiul deux choses néces-saires : Un talent île conférencier.et des auditeurs, di-ux clu)s('s (pii souvent pourront bien l'aire détaut.

Malgré loul, les catholiques feront bi(!n de « voilier au "rain ». «

, LA RÉFORME DES DROITS DE SUCCESSION

, \vantsa chute, M. ll ibota élé entendu par la conimis.sion du budget de 18% au sujet du projet do loi porlant réfor-

me des droits de succession et de dona-tion.

]<a réforme projetée consiste surtoutj en ceci : il sera tenu compte aux héri-j tiers des dettes du défunt. Aujourd'h'ùi, que l'héritage soit liquide ou non, les droits sont les mêmes. A l'avenir oh' percevrait sur .la i'ortune réellement^ transmise.

L'impôt des successions sera établi^ selon l'importance de la part acquise ; les petites successions en ligne direçtej seront dégrevées jusqu'au chifl're dé| 12.000 fr. par part ; en revanche,'les. fortes successions seront taxées à un taux plus élevé. ^

Plus la ligne collatérale s'éloignera, plus le droit s'élèvera. ' ' • •

Le tarif des droits pour les donations est mis en harmonie avec ce tarif pour les successions ; il sera le même pour l'Algérie, avec des réserves pour les' immeubles de colonisation. ^ '!

•Le droit des biens meubles est porté do 2 0/0 à A 0/0, sauf en ce qui concerne le mobilier agricole, qui continuera à jouir du tarif de 2 0/0. '

L'impôt de 4 0/0 sur les valeurs à lots est porté à 8 0/0. Enfin les droits de vente, applicables aux immeubles ruraux d'une valeur inférieure à 1,000 fr., sont réduits de G 88 0/0 à 2 0/0.

LIBERTÉ !

Une brave femme des environs de Sainl-Malo, ayant moins de fortune que de co'ur, a recueilli un orphelin pourd lecpiel elle obtient un secours mensuel de l'Assistance publique.

Mais elle l'envoie en classe chez les Frères.

L'un de ces derniers jours, l'excellente, femme recevait son secours mensuel de l'Assistance, accompagné d'un mot conçn à peu près en ces termes :

« J'apprends que l'enfant que nous assistons va en classe chez les Frères. Je vous préviens que, si vous ne l'en-voyez pas immédiatemeut à l'école laïque, nous vous supprimerons tout secours ! »

"Nos Députés I l est particulièrement intéressant dé

connoitre par le détail les vot(*s de nos députés du Finistère dans les scrutins aux(iuols ont abouti les deux interpella-' lions dont l'une a fait triompher le ;ca-binet Ribot et dont l'autre, .i 48 heures d'intervalle, l'a renversé. '

SK.V.VCI': BI: S.V.MKDI 20 ocroniiK

I n t e r p e l l a t i o n J a u r è s s u r l a g r è v e d e C a r m a u x

1" Dix ordres du jour difl'érents étant présentés, la priorité avait été réclamée pour celui de M. Drake, accepté par le gouvernement, ot ainsi conçu :

« La Chambre, considérant que les' » ))ouvoirs publics n'ont d'auti-e mis-» sion que d'assurer l'ordre et la liberté. » du-travail, — approuve les déclara-» tions du gouvernement. » '

La priorité est accordée par, 2 7 2 j V o i x contre 211 sur 48,') votants. i ,

Onl volé pour: MM. Cosmao-^Duraç^ no.z, (Jourvil, llémon, Le Borgne, T a -miral Vallon, Vichot. '

Se sont idiKleiiU!^ : Nlgr d'ilulst et M1, lo comte Albert de Mun. ' , '

2" Sur la f " partie de l'ordre du jour de M. iDrake: « La Chambre, considé-

1» rant (|ue les pouvoirs publîcsin'ont ' » d'autre mission (|ue d'assurer l'ordre

» et la liberté du travail... »,; açlppU'-e ' lar ;581 voix coniré 38 sur '419' votants,,

us huit ilopulcs noininos.ci-desssué, sé sont trouvés'd'acçord et i\iit icolii pour,'

A cette partie, de l'ordre du jour, MM. (iauthier de Chigny et Marcel-Uabert proposaient d'ajouter : « ... et

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® les libertés ouvrièrns i^araiiUos par » les lois sur les syndicats ot les coali-tions ».

Cette addition a été adoptée par •'lôâ voix contre'2 sur 457 votaiils.

'fous les déiuités du Kiiiistèn! i)rc-seiits à la séance 011/ outé pour, coiumo dans le scrutin précédent.

4° Ln 2' partie de l'ordre du jour: » La Chamore.,.. approuve les di clara tiens du pouveriuiinent .. », a été votée par 2(58 voix contre LOI!, sur 'i()l votanl *

Ici nos députés se sont de nuuveau séparés.

Ont voté pour: MM. Cosmao-Dunié-nez, Gourvii, lléinou, he li.irgne, l'ami-ral Vallon, Vichot.

Ont votévonlre :. Mj^r d'ihilsl el M. le comte de iMuu.

5« Enfin, M, Guyot-Dcssait;iu!.s 01 d'autres députés socialistes souiiîét-taientà l'accentation de la Clianibre un projet de résolutiou invitant le •gouver-nement d à faire procéder,à Carmaux, à une nouvelle tentative d'arllitra}?».' ». Cette proposition fut reponssée par 'J.")!) voix contre 227 sur 'i8ii volants.

Ont votd contre : MM. Cosniao-Dnnié-nez, Gourvil, Héinon, Le lioryne, Vi-chot.

Se sont abstenus : Msjr d'IIulst, M.M. le comte de Muu et l'amiral Vallon.

SÉANCK DU LUNDI 28 OCTOIlUK

Interpellation Rouanet Buu les chemins de fer du Sud. ~

Renversement du ministère

A la suite de l'interpellation Rouanet, oùle gouvernement n'avait brillé ni pai

)licatious, m pur es cliéquards mis

la francliiso des e.\-l'habileté à défendre en cause, sept ordres du jour avaient été présentés, tous renfermant un blâme

fdus ou moins e.xplicite de la scanda-euse conduite du gouvernement vis-à-

vis de ces tripoteurs, liC Gantre récla-mait l'ordre du jour pur et simple, qui devait sauver le ministère, mais M. Ribot lui-même n'osait insister pour l'obtenir, lié qu'il était par l'acceptation antérieure d'une proposition de M. Mar-cel-Habert interdisant aux membres du Parlement toute participation à des Syndicats financiers.

1° Dans ces conditions, la priorité demandée pour l'ordre du jour pur et simple fut repoussée pai- 3i)2 voix contre 90, sur 482 votants.

Parmi les députés du Finistère, M. l'amiral Vallon seul vota. pour.

MM. Cosmao-Duménez, Gaurvil, llé-mon, Le Borgne, le comte de Mun et Mgr d'Hulst, votèrent contre.

2° La proposition de MM. Marcel-Ilabert et Maurice Faure fut ensuite mise aux voi.x. Klle disait: « La Cliam-» bre, considérant qu'il convient d'in-» dire aux membres du {\irlement » de participer à des syndicats finan » ciers, — passe à l'ordre du jour ».

Elle fut adoptée à l'unanimité deôtO votants, parmi lesquels tous les députés du Finistère présents à la séance.

3" Mais M. Rouanet denuuula alors d'ajouter à lu proposition Marcel-lla-bert, qu'on venait d'adopter, son ordre du jour ainsi rédigé :

« La Chambre, résolue à faire la lu-» mière complète sur l'all'aire des che-» mins de fer du Sud, invite le ministre » de la justice à poursuivi'e toutes les » responsabilités et à déposer sur le » bureau le dossier complet des procé-» dures .judiciaires auxquelles elle a » donné heu. »

La 1'° partie, réclamant des poursui-tes contre toutes les responsabilités, fut, malgré l'opjjosition de M. Ribot, adoptée par 2(i » voix contre 187, sur 400 votants.

C'était le blâme le plus direct qu'on pût infliger au ministère pour ses com->laiaauces scandaleuses envers les vo-eurs ; c'était le cliatimeut des coupables

assuré. Seuls, Mgr d'IIulst et ^^ le comte

Albert de Mun ont coté pour. MM. Cosmao-Duménez, G O U R V I L ,

Hémon, Le Borgne et V ICHOT ont voté contre la pi'oposition, c'est-à-dire pour l'impunité assurée au.\ voleurs.

M. l'amiral Vallon n'a pas osé suivre les autres députés opportunistes jusque là et s'est abstenu.

4» Ce résultat atteint, M. Rouanet a retiré la 2° partie de son ordre du jour réclamant le dépùt du dossier. La Cham-bre n'avait plus (^u'à adopter l'ensem-ble de la proposition Marcel-llabert combinée avec la 1" partie déjà votée de la proposition Rouanet. Elle l'a fait

Ear 283 voix contre 188, sur 471 votants, a défaite du ministère était ainsi con-

firmée, accentuée. C'était l'effondremeut pour cause de malhonnêteté.

Fidèles à leur conscience et à Jeur vote précédent, Mgr d'IIulst et M. le comte de Mun ont voté pour.

MM. G O U R V I L et Le Boi-gne ont voté contre. . ^

Quant à nos autres député» opportu-nistes, ils paraissent avoir perdu la téte, et n'osant plus, après le résultat du précédent scrutin, prendre ouverte-ment parti pour les voleurs ni les con-damner, MM. Cosmao-Duménez, Ilémon et 'V ICHOT ont fait, eomine l'amiral Vallon, ils se sont abstenus.

M. de Kerjégu, qui vote habituelle-ment avec les autres députés opportu-nistes, n'assistait pas aux séances du 20 et du 28 octobre. I l est porté au Jour-nal Officiel comme « absent par congé ».

M. Villiers, que le Journul Officiel mentionne comme « n'ayant pas pris

pari au vole », c'c.st-à-cliir comme (dunl iihslcau dans tous his i.cnitius

(l'.ic nous veiums (!e rckivér, otuit en ii'iiiilé alisoiit, ainsi <iii'il l'v'iîmllc d'tuie li.tirc! adressée par lui au.K ioiiniau:<. .

Les votes de M. ïicliot ils ont été tels qu'on pouvait les

attendre, étant donne le servilisme du dépulé de Morlaix vis-à-vis du gouver-nement opportuniste et ses sympathies déjà manifestées pour les cliéquards.

Sans tlûute, dans l'aU'aire de Car-maux, la question était comple.xe. Les excitations des députés socialistes avaient entraîné les grévistes a des violences que nul honnête homme ne saurait approuver, mais la conduite absolument louche du gouvei'nement, ses héfcitations à l'aire intervenir dos le début 1 arbitrage pré\'u j)ar lu loi, tout cela méi'itait bien aussi quelque tjlàme discret: rabstention,.i)ar exemple, eiiUe les deux partis, telhi que l'ont pratiquée nos députés eatholi(iues. Mais non ! pour M. Vicliot, le gouvernement oppor-tuniste a toujours raison, quoi ( juil fasse, et i'ouvi'ier, toujours tort, quelque chose ({u'il réclame.

t,)iuiiitaux ciiéquartls, ils sont assurés de toute l'indulgende de M. V'ichol et aussi de M. Uourvil el do nos autres députés opportunistes. On réclame de la lumière et la divulgation bien nette de toutes les responsabilités : oh ! non, il n'en faut [ias, et MM. Vichot et Gour-vil rulcnt conlru.

Mais ici se produit un incident comique. Dans un accès d'iionnèlelé, la Cliambre a .nis le niinislère en minorité. I l est renversé par co vote qui, malgré MM. Vichol, tjourvil et C'% réchune la lumière et dos poursuites contre les voleui's.

— « Tiens ! se dit sans doute M. Vi-cliot; on ne peut donc plus impunément pi'oteger les tripoteurs ! C'est; pour le coup ([ue, à Morliiix, ces cléricaux de La Résistance vont avoir toutes les rai-sons du monde de me t.i 4'naler a l'opi-nion publiiiue. Le ministère est dans le lac, et je ne suis p'us de la mijorité. Arrètons-nous ici... »

Et le résultat de l'arrêt fut, qu'après avoir vole contre la lumière et 1 olaolis-sement des responsabilités, au moment de conlirmer ce vote en repoussant dans son ensemble la proposition Marcel-llaberl-Rouanet, (pi'il avait repoussée en détail, M. Vichot s'abslint, comme un homme qui a perdu la boussole et n'a plus même le courage de son opinion.

M. Gourvil. du moins, est resté jus-qu'au bout le protecteur décide des députés... linanciers. Ga ne vaut pas mieux, mais c'est plus crâne.

E. P.

APPEL AUX CATHOLIQUES M. l'abbé Garnior, l'infatigable apô-

tre des classes laborieuses, pose sa candidature à l'élection législative qui doit avoir lieu prochainement à Cher-bourg.

Avec le dévouement ([u'on lui connait, il se prodigne depuis plusieurs se-maines dans toutes es communes de la circonscription et sa candidature y fait, nous éciit-oii, les progrès les plus en-courageants. Mais elle est aussi com-battue avec acharnement par la secle ma(,'oiini(iuo, ot, pour soulenir la hjlte avec succès, de grandes dépenses s'im-posent.

Le Comité électoral de M. l'abbé Gar-nier nous demande d'adresser, de .sa part, un pressant appel à tous nos amis et lecteurs. La candidature de M. Gar-jiier est de celles qui doivent être soute-nues par tous les catholiques. C(; n'est pas un liomnic qui est en question, c'est tout iin ensemble d'idées sociales, conformes au programme que nous a tracé a maintes reprises le Saint,-l'èrc, etdont le triomphe définitif peut seul sauver la France des pires abîmes.

Les sommes, même les plus l'.iililes, qu'on voudra bien consacrer à ces com-bats pour le Christ et son règne social, peuvent être adriissées, soit à la Croi.x de Paris, soit à la Résistance, qui les ferontparveniruu Comité de Cherbourg.

roit d accrflissemeo L'no note ollicicuso, reproduite jiar

la plupai/t des journaux, a prôlcMidii doniier la stalisli(iiie exacte des Con-grégations religieuses ([ui se seraient soiiniisesaiix exigences de la nouvelle loi liscale.

Pour ee ([iii coueeriie les Congn';-galioii appartenant au dioeèse do (i i i imper, nous pouvons alliriiier (|no loiiles cfdles (pii î ivaientà se proiion-eer à la date du lOoctobrcî, ont adopté rnllihulo pussinn.

iScianiiie ItoUgiensc).

NOUVELLES RELIGIEUSES Diocèse de Quimper

La i^ciiiuine Relinieusc annonce la mort de trois excellents prêtres: M. Balcon, aiimAnier-adjoint de l'Oratoire, à Brest, décédé h; 2.'i octobre, à l'âge de :{!) ans; — M. Merret, aumniiier d(!S Ui'suliucs, à Curhaix, décédé le 28 octo-

bre, à l'âge de 'lO ans, après une longue etdoiil'Mi'reuse maladie; — M. lie.Moign, recteur ilc Locronan, rpii a siiccoadié le 2!) octobre, àgi'î de 'l'i ans, à un mal qui le minait diipnis longtemps. M. liO Moign avait cncoi''; célel)ré la sainte Messe, le jour de sa mort.

On signale aussi la mort de M Floci'li, anciiMi recleur, à ijouarnenez. I l était âj-'é de 72 ans.

M . l 'abbé . l u g a n t , p r é c e p t e u r à T r é -d é v é n e z , a été n o m m é a u m ê n i c r - a f i j o i n t de l ' O r a t o i r e , à B r e s t .

.M. P â r i s , j e u n e p r ê t r e de C h à t c a u -luuif , a été n o m m é v i c a i r e a u i i e l e c q -G u i [ ) a v a s . .

L ' A s s o c h i l i o n ( C a t h o l i q u e

De la Jfiunesss Française

Ln dinianclié 28 octobre avait lieu, à Landerneaii, lai réunion trimestrielle de I l Conférence Sainte-Anne, branche fi listérieniic. de l'Associalion catholique de la Jeuii'-sse Fran(,îaise. La présidence d'IionuPMr do cette l'éunion avait été accepti'i! par M. Klornoy, avocat et con-seiller muu-iiiipal à Nantes, dont les auditeurs habituels de nos conférences populaires, à Morlaix, connaissent la parole et sympathique.

En se rendant cette fois à Landerneaii, M. Flornoy voulut bien encore s'arrêter à Moi'laix et nous avons eu le plaisir de l'en tendre, de nouveau, dan» une réu-nion intime, nous entretenir des œuvres sociales auxquelles il se dévoue, pour sa part, avec laiccès.

A Landerneau, la fête du 27 octobre l'ut coin jlète., A la messe dite, en l'église Saint-T lomas, par M. l'abbé Kerandel, professeur de philosophie à Lesneven, M. le chanoine Dulong de Rosnay, au-mônier de la Conférence Sainte-.Vnne, prononçait une de ces belles allocutions dont il a le secret, sur « le Courage chrétien ».

A onze heures, les associés el leurs invités se réunissaient à l'hôtel de l'Uni-vers pour le déjeuner. M.M. Soubigou, président de la Conférence, M. Dubois, M. Flornoy, M. le chanoine Dulong de Rosnay prenaient successivement la parole pour des toasts fort applaudis.^

Dans un langiige vraiment li-ançais, l'éminent chanoine terminait en adres-sant un chaleureux appel à ce grand principe, plus que légal puis qu il est constitutionnel : l'égalité de tous les citoyens, même des religieuses, devant la loi de l'impôt...

Sous les bravos répétésde celte assis-tance d'élite, il rend iin hommage éclatant au droit imprescriptible et à la sainte liberté de la résislance, de cette résistance se présentant, au milieu de nos faiblesses, sous la gracieuse et vaillante figure de la sœur de charité.

« Rien n'est mieux capable, s'écrie-t-il, de relever les âmes (pie 1.; courage s'ussociant à l'amour des petits et des pauvres, pour mettre sur cette physio-nomie si profondément française, la suprême beauté du devoir et du dévoue-ment ! . . . »

M. Francis Dubois, l'avocat brestois si distingué, parle de « la nécessité de l'action personnelle à la (in du X IX" siècle n. I l pa. ise en revue une foule d'œuvres que l'on voit germer el lleurir sur la décomposition même de la société actuelle. Cette conférence, très iiilruc-tive, a été féconde im traits saisissants, en mois heu- eux.

M. Flornoy a pris ensuite la parole, il a traité désœuvrés soîiales avec la plus touchante éloiiiience.

I l a engagé les jeunes gens à entn*-irendre cesunivres résolument, malgré es pbstacles, pour ne pas laisser les

socialistes profiler de r.os hésitations et de nos retards. Ce qu'il f;înt, a-t-il dit, ce n'est pas faire des théories, mais agir et parler pratiquement, eu s'efl'a-çaiit, en faisant passer no're influence par l'intermédiaire de délégués dévoués, choisis parmi le peuple. Et à ce sujet, il a insiste sur les nombreuses etgrandes vertus (ju'on trouve dans la classe ouvrière.

» l 'rciiez, a - l - l dit , la colle ;Lîon des froids rapports acadénii(iues .sur les j j r ix (le vertu, et metU^z In-dedans de la chair e l des os : voil.i le peuple.

« I l ya donc de grandes joies réservées à ceux qui veulent descendre des hauteurs solitaires dans cel le plaine groui l lante de l 'humanité. ' 'n y rencoid.re aussi, bien sou-vent, des rolniU'ades (tonlonrouses. Mais cela, c'est ta voie de la Croi.x, la vole du sanj;:, par oi'i il faul passer pour racheter, m (pie doit être lou l c.e travai l , que doit être toute celte ambi t ion du bien, sinon un conl imiel acte d 'amour du Crucifié'!' »

M. le chanoine Dulong de Rosnay avait bien raison de dire, à la fin de cotte n'mnion, que de semblables véri-tés exprimées par un homme du monde ont (piehpie chose de plus touchant qu'un beau sermon.

Le surlendemain mardi, a eu lieu à Brest, au Treillis-Vert, une réunion or-ganisée par le Comité catholique on-vri(!r. M. Flornov a faitun(! très sérieuse conférence sur }(>s (jrcrcs, en présence d'un millier d'ouvricirs (pii ont écoulé avec rattention la plus [ji-ofonde el la mieux jusliliée.

nouvelles k Finistère Chemin de fer de Plouescatà Plouidep

En exéculiou de la décision du conseil général du 2;{ août dernier, presci'ivant l'étude d'un chemin de fer d'intérêt local

.\rlici.: l )o: i ls 1-1 a g e n t s (il! au ior is i ' s i)artic,ulie

(mire Plouescat et Plouider, le préfet du Finist(''re a pris l'ari'êté suivant :

/" , — l,es ingénieurs des chaussées, conducteurs et la mê:ne ailmiuistr..i'iion, sont

à pénétrer dans les i>ropriétés •os siliiAe-i sur le lerriloii'o

<!es communes de Plouescal., de Ploun.';vez-Loc!irist, Sainl-Voiigay, 'J'iv-i!?/., (loîiivcn, Lanhouarnea;*. Saini-Jléeii, l.esjuiven, ivc.Tuouès et i-'loiiider, à ri'iVit (l;* procéder aire études déliaitives tl;,.-i projiïls du ciiG!:ii!i de i'or de Ploiiesc.'il à l'ioiiider.

Art. 2. — Lo-.'sqii'il sera indispensaljle de l'aire des pereéc.s d ins les clôtures, d'abattre des planlaliions, d(; c -oiiser d:s sondages on de c;;user loul autre dom-mage, les personnes désignées à l'ar-ticle précé(:'ent en préviendront hïs )ropriélaires on leurs j'epré::entanls sur es lieux. Les doiiimages causés ser(^nt

conslat(;s coMli-adictoiro'ueiil et les in-demnités qui pourront être due.s pour ces dommages seront réglées à l'amiabhi, ou, en cas de désaccord, par le conseil de préfecture, dansles formes indiquées par la loi du 22 juillet 18S9.

Dans tous les cas, aucun relard ne devra être apporté aux opérations.

En cas de refus des propriétaires de laisser pénétrer dans leurs pi'Opriétés les per.sonnes ci-dessns désignées, ces dernières requerront l'intervention du maire de la commune, qui devra leur prêter l'appui de son autorité et pré-venir les propriétaires que toute oppo-sition serait passible des peines éditées par l'article /i3.S du code pénal.

Art.:!. — Il estexpr.issément d(jfendu d'enlever les piquets ou Jalons et les balises, de détruire les repères placés par les agents des études, les clôtures entourant les sondages et, en général, de causer aucun trouble dans les opé-rations dont il s'agit. ,

Art.'i. — Le présent arrêté sera pubhé et alliché jar les soins des mair(3s dans chacune c.es communes traversé(is.

Art. -). — MM. les sous-préfets de Brest et de Morlaix et M. l'ingénieur en chef chargé de la direction du service des études sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du pré-sent arrêté.

MORLAIX. — L a Toussaint — Les fêles de la Toussaint et de la Commé-moration des Morts ont été célébrées, a Morlaix, avec l'habiluelle ferveur de notre chrétienne population. Dans le.s trois paroisses, les communions ont été fort nombreuses ; à Saint-Martin on en a compté 1800, dont plus de .'500 d'hom-mes faits. Dans celle église, les prédica-tions du R. P. Bousloulou>^, comme celles du R. P. Laurent à Saiul-Melaine, ont été fort suivies ; les unes et les autres ont eu les résultats les plus con-solants. •

— I^e marché aux poissons. — Dès le départ des théâtres forains installés sur la place des .lacobins, on a com-mencé les travaux pour la construction du marché aux poissons, en contre bas de la rue des Vignes, devant le portail principal de l'ancienne chapelle du cou-vent devenue aujourd'hui halle au blé, musée, etc.

Les fouilles faites pour les fondations ont amené la découverte d'un très grand nombre d'ossements, vestiges soit des sépultures des religieux dominicains, soit de quelque autre ancien cimetière. Qu'a-t-on fait de ces débris humains,' (pii méritaient bien quelque respect'?... Nous les avons vus abandonnés dans l'eau , dans la boue, livrés aux caprices des enfants du voisinage qui s'amu-saient à jouer avec eux.... I l semble que radminikratioii aurait dû, dès le com-mencement, donner de's ordres pour que tout se passât avec plus de convenance,

— Au 118". — M . Lefebvre, lieut((naut au de ligne permute avec M. Voisin, lieutenant au A" régiment do la an' ae arme.

PAUOISSK I)K SAINT-M.VTTLIIR.U

Dlm ANCHE 10 NOVEMBRE 1 8 9 5 à c/i.v heures lj'2

Grandlesse de la SteyCécile Chantée parla Chorahî Municipale de

Morlaix, avec lo bienveillant concours de jlnsiftiirs amateurs d(! la ville, sous la ( ireclion de M. t.i. MacU.

r ' r t o o . l x . X M i ^ E 1. Andnntd iti' Il Sijtnpho-

nie h l;i lii'.ijii; Ipoin* violon, orgue elpianoi. IIAVD.W.

2. Kijrii' (chorale! . . . * . . SAi.s ris. ;i. (lioria — i . ()ffi;rtoir('..\dii{iio (pour

violon, ori dC el[iiano|. lîicirriKA'KN. ."). S:iy,cJns ( chora le ) . . . . S A I N T I S . G. AyMK.s/)(•( (ehoralei. . . — 7. Sortia, .U.irc/ie (pour

viol(m,orniieet piano). MICNDICI.SSOIIN.

No'RA. — Des circonstances spéciah's empêchant la célébration de la Sl(!-Cécile le jour même d(! la fêle, la Chorale Municipale s'est vue dans l'obligation de devanc(!r la date ordinairtï.

— Musique Municipale. — Le Maire de la villiMlc! Morhiix informe les jeunes gens (pii désirent sidvr(i his cours publics de musique instrumentale olde solfège, (pi'ils pourront se f;iire inserire à la Maine les mardis et samedis, à huit heures du soir.

termes l'un d'entre eux, M. Defarjas, exprime leurs doléances dans l'Indus-triel For.itu, journal de leur Union syn-dicale publié chaque semaine à Paris :

!>a grande foire d'octobre à Mor la ix , la pins importante du Finistère, après les l'oiros d(! Brest, avait at t i ré celte fois un nombre inusité de luarehands, de théâtres ec de si)ectacles divers : i l semble que les forains aient voulu voir si la municipal i té de Mor la ix se m o a i r e r a i t plus bienvei lante yjour eux que ie.^ années pi'écédenles : nous avons lo r e g r e l de constater qu' i l n'en a r ien été. . . .

... Sur la place - h s Jacobins se t rou-vaient entasses le t!i àtre Bracco, le théâ-tr(; de la Passion l ' iva l l ier . le théâtre de Si-Antoine veuve Gagnepain, le théâtre des fées Joacels, les points (ie vue V i a r d et le manège de chevaux de "bois Perrot , le tout sur un espace si restreint qu'un mi l l ie r à peine de spectateurs et de cu-r ieux pouvaient se grouper entre les b a r -raqnes. De là. poar ces. d l i lérenls specta-cles, une di l l icul lé extrême, une vér i tab le impossibi l i té de se faire entendre d u publ ic à l 'heure des boniments et des ap-pels. Diff iculté ex t rême même pour les acteurs do se faire comprendi-e de bons audi teurs au cours de la représentat ion intér ieure. F igurez-vous, en ell'ot, tous les instruments de musique jouant enseml) le. à côté des uns des autres, des airs diffé-rents et .se couvrant mutue l lement à tour de rôle. Puis, brochant .sur le tout. 1 orgue à orchestre des chevaux de bois avec ses trompettes relenlissantes et son j e u de boutei l les, qui ne ce.esait de moudre ses éternels refrains que fort avant dans la nui t .

Nature l lement , les aU'aires devaient se ressentir de ces dil i ieultés créé.es comme à plaisir pour na i re aux directeurs des théâtres et à leur j inblic. Et ] )onrtant la municipal i té de Mor la ix f .dl payer cher les places qu'el le concède en de si n i lnyables condit ions : 5 centimes le mètre carré pour les théâtres e l soeclacles ! et pas la moindre concession l'wi ( lédommas'omenl des troubles apportés à l 'exercice d'une industr ie payée si cher ! M. Bracco, par exemple, avait délVjté huit j o a r s av;inl la foire. Paralysé par rencombremei i l , i l voit en outre, le d imanche, son théâtre déserté pour le théâtre mui i iuipal où une t roupe de passage, connue à .Morlaix. fait 1.100 francs de rocelte, tandis que sa caisse reste vide. I l en api)olle à la bienveillanccî du maire et sollicite une at lénnal ion de sa note. Inut i le ! M. le .Maire reste in l lcx ib le et son ta r i f est sacro-saint.

Les intermédia i res auxquels il faut avoir •ecours ont des tar i fs rédioés à l ' imi tat ion

le gaz .se paie 30 centi-un branc leinent de '2

— Les F - r a i n s à, Mor la ix . — Nous disions il y a (piiny(! jours, â propos de la Foire-liante, qm; hîs marchands et spectachis foi'ains S(( plai^'iiaient, en général, des Conditions qui hmr étaient faites à Morlaix. Voici, en elTet, en quels

d u ta r i f munic ipal : mes le mètre cube : ou 3 mètres, 30 francs !... est hors de pr ix .

E t tout cela est a ip l iqut U n pet i t marchanu

Le camionnage

avec r igueur , demande 12 mètres

d 'emplacement. V u l 'aniueuce. on ne peut lu i en donner que hui t e l on lui en fa i t payer d ix sous prétexte que c'est un mini-mum dont on ne peut pas se départ i l^ Les phonographes e l les t i rs, au l ieu d'être classés parmi les j eux et spectacles, sont a rb i t ra i rement taxés à 10 centimes au l ieu de 5. au tarif des marchands, comme s'i ls vendaient une marchandise quelconque.

Bref, les forains feront bien d'y regarder à deux fois avant de venir à Mor la ix

Nous reproduisons cette conclusion montrer dans ont quittés la

uels sentiments upart des mar- '

pour nous ont quilles la p. chauds ot directeurs de sp'ectacles divers venus, cette année, à la foire ; mais nous espérons bien qu'ils la modifie-ront. Les municipalités sont suscepti-bles de s'amender et aussi d'être amen-dées. I l n'est pas bien sûr que M. le Maire actuel de Morlaix soit encore maire rannée prochaine ; et, le fùt-il, i l faudrait encore espérer que la réflexion et l'intelligence des véritables intérêts de la ville l'amèneraient à modifier, dans la mesure du possible, un état de choses qui aurait pour effet de délour-ner de la Foire-Haute bon nombre des principales attractions qui , durant quinze jours, fontallluer à Morlaix, pour le plus grand avantage du commerce local, les populations cles campagnes et des villes voisines.

E T A T - C I V I L . — Du 31 Octol>re au 7 Noremhrc Iti'J'). '

NAISSANCES. .Véa»/ .

^L\iiiA(:i:s. — Gaston-Gabriel Th ier r j - . ] )hoiograplie, et Marie-Fran(.;oise Ségaleh. l'actrice. — I l ippo ly le Le Golf, employé des cliPi.uns de fer, et .Marie-.Iosénhine i.e Meur . laclr ice. — Fran( ;o is-Mai ie I e Naour . boulanger , e l Marie-.lo.sèphe Nedel -lec, san.-î profession. — 9;( _

DKCÈS. — Enfant .sans vie. — Mar ie Pafïe, 2 ans 9 mois. — . leanne-Euf îénie Lesquin. 19 ans ;> mois. — Jeanne-Mar ie ."^alaun, épouse de l îachel M e r r e r . 76 ans. — I .ouiso-Gabriel te l îoufj i icn. (">2 ans 2 mois. —• I^nl'ant sans vie. — Perr ine I.o Xoac'l i , épouse de Ala in Pennarum. 7; ans. — Jeanne-Louise Uioual l , 7 mois. — Y v e s Gouzongucn. 29 ans. — Jeanne-Mar ie Pau-fram, 20 ans 11 mois. — François-Yves Madec-Thoinin , l i mois. — .")37

— LOC(,)UIREC. — M o r t act^iden-telle. — Le 20 octobre, vers S heures du matin, le nommé Pierre Paris, â<'é de ,")!) ans. propriétaire, quittait soiî d(ni)'icile pour aller travailler l iux champs. 11 ne reparut pas de la journée. Le hMidemain, son neveu, avec lequel i l habitait, se mil â sa recherche et le trouva mort dans un fossé. Le cadavrt^ ne portant aucune trac(; de violence, ou croit que Pierre l'aris a été frappé par la fondre, pendant un violent orage qui a sévi sur le pays.

S . \ 1 N T - P 0 L - D E - L É 0 N . — Mardi dernier, à ,10 heures, dans la chapelle des Ursulines, ont (-lé célébrées, au milieu (l'un grand concours de prêtres el de fidèhis, les obsèques de Mme Mari(vrrsule Le Papo, on religion Mere Emmanuelle.

Née à Landivisian, <,,1 lS(i2, elle avait voulu, a l'exemple de ses trois frères se consacrer à Dieu, et en 1880, elle

l

Page 7: LA RESISTANCE DU SAMEDI 02 AU SAMEDI 30 NOVEMBRE …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent

E ^ A H K I I I S T A M C E

(•lait oiilrci! (iliiîz lus lleligieuses Ursu-lineH de Saint-l'ol.

li)ll« a sitccoiiibi! il uiiu maliulii! de poitrine qui l'a oiilevùe à rnllectioii (i(i SOS siriirs en re.sjiace du (luelqiiu.s suinaiiios, Kllu a vu la iriort arrivur avuc 1(! plus j^rand cahiK;, duuc(! souriaulu, |iurlant du ciel coinniu si (die l'avait déjà entrevu.

Des trois IVùros de Mùru Knimauuelle, deux sont les chapelains de la Sainte-Vierije à llunienjîul ; lu troisième est un des vicaires du vénéré curé d(! l-annilis ; nous l(!ur ofl'rons ii tous l'expression du nos respectueux senlinienls de condo-léiMice.

MKSIWUI. . — Nx. Quil lévéré. — On 'nous jiinK»nce la mort d'un luunnie de bien, M. Quillévéré, maire de Mespaul.

Modeste Hj,'riciill.eur, il a dirii,nj pen-dant de lonjîues atuiét.'s, avec zélé et inlelliî,'ence, les inléréts de sa coni-ni'ine. Chrétien solide, il a toujours donné à ses administrés l'exemjjle de la plus «irando lidélilé à tous ses devoirs.

C'est le plus bel eloj^e qu'on puisse l'aire d'un maj^islral niuuicipul.

LANDIVISIAU. — ETAT-CIVIL iln nu :iJ orlolire iK'j:,.

NAI.SSANCKS. — Marie ( i i i i l lou, l l l le de . Idseph-l ' ierre et de lUyl l ie - Autoinel te l ' ierre . — l l ippoly le I .arvor , lils de i l ippo-lyl.o c l do Maritf-Jac(piel le l 'e i i j ju i ly . — A i l a l n - M a r i e Postée, lils de L a u r e n l e l de l'rançoi.se l 'enn. — Mario-Kraiu;oise Le Duc, i i l le de l''raiu;ois e l de Mar ie -Yvonne Cariou. — Anno-.Maric l 'éron, fllhî de A n a e - V i c t i i r et de Mar ie - l 'uu l ino l î rane l -

_ l,()uiso - Marfi'uerito - Mar ie Gra i l , f i l le (le Pau l -Mar ie ol do Marie-Auf^èle Ab l ie rvé -OuéRUOH. — Mar ie - l'rau(;uise LeGat, I i l le de d u i l l a u m e et de Marie-L ) u i s e Abéj ï id ié . — Anne CrolV, ll l le (t.! !'ran<.;ois - Hiijïènc e l île Mar ie -Yvonne Le Uoy. — Jean-Mar ie Clorre, lils (!(• W i l l i a m s e l de Jeanue-Yvmme l lai i iou.

— . leai i - l ' iorre-Yves- .Marie Card ina l , lils lie Yves -Mar ie et do Marie- . Ieanue Mazé.

108. M A U I A I I K S . — A l b e r t - M a r i o Le C.all,

nmsicien de la l ' io l le , e l Jeaimo Louise Madec, coutur ière . — Yves-Mar ie Mojîminl , mate lot canonuier , e t A n n e - M n r i e Le Gal l , sans i)roression.

DKCKS. — Oll iv ior Corre. '2 ans r> nu)is. — Yves-Mar io Scoassiec, 5y ans 8 mois. — Suzanne Le Uras, veuve de Goulvon-Fran-<;ois-Maric Gra l l . ti'i ans ("> mois. — Mo-desle-Josépl i ine-Yvoune Al)};ral l , « mois. — Cather ine Calvézan. veuve de Lauren t Poul iquen, 5;t ans. — Enfant sans vie. — Knfanl.sansvio. — Mario-Porrine-I 'ratiçoi.so r .u i l lou . veuve de Gui l laume Omuès, 8" ans. — Emi l io -Mar ie -Per r ine Lavanau, \ ans : mois. — Mar ie Gui l lou, 19 jours . — Jean-I- 'rançois Aull 'rel, époux de Mar ie ( luézennec, M ans •"•i .

L A M P A U L - G U I M I L I A U . - Plan-ta t ion d'une Croix. — On nous écrit :

Désormais, les paroissiens de J^am-paul-Ouimiliau et ceux des alentours pourront apercevoir la croi.x, de leurs champs el du seuil de leurs muisous.

A L a m p a u l - U u i m i i i a u , i l est un m o n -ticule que le peuple nomme encore le Télégraphe. De ce monticule, au dire des habitants, ou transmettait ancienne-ment les dépèches. Le di^ïue reeleur de liumpaul a eu la bmine et pieuse idée d'y placer une Croix, que 1 on voit de toutes les paroisses d'alento ir, et qui sera pour Lampaul, le {jardion de la loi.

Lejeuneenl'ant,gardant son troupeau, pourra gravir le monticule pour dire sa naïve prière. Le père, courbé sur sa pioche, relèvera de temps eu temps la tète, pour essuyer la sueur de son l'ront, et verra devant lui le signe de la ré-demplicn et de la récompense.

J/excellente populalion do Lampaul a compris l'intérêt (pie son digne pasteur lui porte. Avec enthousiasme, elle a suivi le Christ, porté en triomphe jus-(|u'autélé{,'raphc par les jeunes conscrits de la paroisse.

Honneur à vous! bons chruliens de I-ampaul. La uécessilé de gagner votre vie vous oblige à quitter votre paroisse nen(iant quelques mois de l'année. Quand v o u s serez loin du pays, vous n'oublierez i)as votre Croix du Télégraphe. Et ce fiouvenir vous aidera à rosier chretiens î(U dehors comme chez vous.

C . \RH . \ IX . — Chemins de fer. — Le ministre des travaux public a l'ait con-naître au l^réfet des C()tes-du-Nord «lu'en réponse à un VOMI omis par la com-mission départementale, le matériel jiir(!cté au transport des bostiau.x sur la ligne de Cuingamp à Carhaix-a ét('! augmenté. La Compagnie a été autorisée dans ce but à a(;quérir 100 vîif'ons à marchandises destinés à l'ex-ploita lion du réseau à voie étroite de Jiretagne.

Chemins de fer de l'Ouest et d'Or-léans. — I.iC service d'hiver est actiiel-h'ment en vigueur sur les lignes de l'Ouest et d'Orléans, ainsi (|ue sur les lignes secondaires qui s'y raltach(!nt dans notre déparlonionl. i l n'y a rien de changé à l'horaire des trains pour jiotre région.

A P R O P O S DU S E R V I C E D ' H I V E R Le service d'hiver est aujourd'hui

commencé sur toutes les lignes de CIK;-miiis de i'er de notre région ; on nous prie à c(! propos d'a[)|»el(!r avec insis-tance rulteiition do (pii de droit sur la <liHiculté des rolutions (mire le nord du Finistère et certains points do la partie sud du département.

Le voyageur qui, partant de .Morlaix ou (te ([uelque gare intermédiaire jus-qu'à lianderneau, se rond à Douarnonez a Aiidierne ou à Pont-l'Abbé, doit faire à Qutmper, avant d on nspartir |tour.sa dejtination réelle, un arnH qui varie

ontri' I houre 1.") minutes et .'5 heures 'lO miniilcs Au retour, c'est la même chose.

Dans sa séance du 2.") août 1894, le Conseil général, jsaisi des plaintes sou-levées par cet état do choses, formulait, pour la deuxième ou la troisième fois, un v(i;u tendant à obtenir l'améliora-tion des correspondances, à Quimper, entre les trains de l'ont-l'Abbé et de Douarnonez, d'une part, et ceux de la ligne de Morlaix a Quimper, d'autre part.

Les ingénieursducontr(.Meonlreconnu sans dilllculté que l'organisaliou des trains sur les sections de Quimper à l'ont-l'Abbé et à Douarnonez avait été faite priacipalornont en vue d'assurer de bonnes relations- avec Lorient, Vannes, liedon et Nantes, mais qu'elle ne louait pas sullisamment compte des relations avec le nord, dans la direction de Landerneau et Morlaix.

En conséquence,ces Messieursélaient d'avis qu'il y avait lieu de modifier, sur l(!s embranchemenls eu question, l'horaire de deux trains dans chaque sens, pour les mettre en concordance plus exacte, à Quimper, avec les trains du nord-i'Mnistère.

Le .'i septembre 18i)/i et le 5 novembre suivant, M. le ministre des Travaux publics faisait connaître à l'adminis-tration départementale que la Compa-gnie d'Orléans, chargée do l'exploitation des lignes intéressées, avait été invitée à tenir compte de l'amélioration ré-clamée pour sou service d'hiver.

Le service d'hiver 1804 ne pouvait peut-être plus, à celte date, être modilié; mais le service d'été 1805 lui a succédé sans apporter l'amélioralion promisa, et le service d'hiver 1800—00 est à son lour inauguré sans celle amélioration.

On se demande ce que peut bien altendrO la Compagnie d'Orléans pour donner suite a un vieu reconnu légitime et (pie les hommes compétents ont dé-claré facile à satisfaire ? ...

Si les plaintes du public, le vœu du conseil général, l'avis des ingénieurs el l'invitation du ministre ont été mis en oubli par la Compagnie, l'administration pi'él'eclorale n'a-l-elle pas qualité pour prier le ministère de les lui remettre en mémoire V

C H E Z N O ^ V O I S I N S f^allac : école libre. — Dimanche

dernier, Mgr L'alliéres, évoque de Saint-Brieux, a béni à Callac une école libre de gar(,^ons, qui sera dirigée par les I<'réres de l'Inslruction chrétienne. Cet établissement est dû à la généi'osité de M. le marquis de Kerouarlz, conseiller général du canton, et des principales familles de la commune.

Nécrologie. — Ou signale, de Tré-guier, la morl de M"" L'anny do Trogofl", decédée à l'Age de 74 ans.

La défunte appartenait à une des principales familles du pays breton ; le nom de Trogofl' occupe une place bril-lante dans l'armoriai de la province.

Les socialistes en Bretagne. — Il y a une dizaine de jours, les citoyens bejeante et Fabert, députés socialistes de la Seine, revenant de Saint-Nazaire, où ils avaient fait une conlorence sur la grève do Carmaux, se sont arrêtés à I^ennes dans le même but. La conférence était publique et contradictoire. Les deux orateurs ne se sont point conten-tés de parler do Carmaux ; ils ont déve-loppé leurs ixlées sur la I^olitique géné-rale et sur riixpédition de Madagascar.

lernières Moovelles Hier jeudi, la Chambre a renvoyé à plus

tard diverses interpellations, notamment celles sur Madagascar ; on attendra l'arrivée des prochains courriers.

Le Sénat, après avoir nommé M. Peytral vice-président, en remplacement de M. Combes, a repris la disèussion de la loi sur les accidents du travail.

/

Pour Saint-Maixent . — Les épreuves écrites du concours de 1801) pour l'ad-inission des sous-olliciers à riîcole militaire d'infanterie auront lieu les 15 et 10 novembre aux chefs-lieux des divisions d'infanterie.

CHRONIQUE AGRICOLE Surveillance des étalons. — La

commission inslitut'îe pour l'exécution de la loi du 14 août 1885. relalive à la surveillance des étalons, suivra l'itiné-raire ci-après :

Chiiteaulin. 25 novembre a midi : can tons de Crozon, Le Faou, Iluelgoat, Chàteaunouf el Carhaix.

26 novembre, à huit heures du matin : Cantons do Chiiteaulin et Pleyben.

Landerneau (roule de Brest). 4 décem-bre, à neuf heures du matin : cantons d(! I.andernoau, fiesnoven, Daoulas et Ploudiry.

I.andivisiau, 5 déc()mbre, à n(!ul heures du matin ; cantons de 1-an-divisiau, Plouzévédé, PlouescatetSiznn.

Morlaix (Saint-Nicolas, route de Plouigneau à la station d'étalons). 0 décembre, à huit heures du matin : can-ton de Saint-T^t^gonnec.

7 décembre, à nuit heures du matin ••

cantons de Morlaix. Taulé, Lannieur, Plouigneau et'Saint-Pol-de-ljéon.

En ce qui concerne les étalons présen-tés pour être approuvés ou autorisés par l'Etat, les papiers d'origine seront rigou-reusement exigés.

Hausse probable du blé. — D'une première statistique sur les récoltes de 'année, faite par le gouvernemeut de

Russie, il résulte, dit la Gazelle des L'aynpa.(jnoft, que la récolte totale du monde, qui atteignait l'année dernière 050 millions d'hectolitres, n'atteindra guère cette année que 850 millions. La diminution peut être évaluée en Fi'ance à 10 millions d'hectolitres ; aux liules, 11 millions; aux Elals-Unis, 20 millions; en I^ussio, 40 millions. Nous croyons donc à la hausse probable du blé en l'^rance, (jui doit monler d'environ 3 francs par quintal pour se niveler avec le prix en Amérique. A New-York, le quintal vaut 14 fr. 88 ; en ajoutant ; fret 0 fr. 70et la douane à l'entrée en France, 7 francs, on arrive au prix de 22 fr. 50 les 100 kilos, en France.

Bestiaux d'Amérique. — Un grand transport est arrivé, il y a quelques jours, en rade de Cherbourg, apportant, du Canada, 000 bœufs à M. Marion, fournisseur de viande à la marine.

N'est-il pas scandaleux que même les fournisseurs de l'Htat fassent, par l'im-portation étrangère, une concurrence funeste aux producteurs français

Le commerce des pommes avec l 'Angleterre. — L'importation eu An-gleterre de pommes )rovenant des Etats-Unis atteint des c lili'res qu'il est intéressant de faire connaître à nos )roducleurs. En cinq mois, du 1"'' r ovem-)re 1804 au 28 mars 1895, l'Angleterre

a re(,'u quelque chose comme 04 millions de kilogrammes de pommes. Le tonneau de 45 kilogrammes su vend de 15 à 25 francs, selon la qualité,

La Bretagne S(imble placée dans des conditions plus favorables que les Etats-Unis pour ce commerce avec l'Angle-terre. Les moyens de transport ne manquent pas. ce qui est un point très important ; il faudrait seulement un peu d'initiative.

Les Bœufs Américains a Clieplioypg Ceci se passe de commentaires ! Les 508 bœufs déban^ués, il y a quel-

ques jours, à Cherbourg, pesaient en moyenne ;{70 kilog. par t(;te.

l>o prix de revient se décompose ainsi qu'il suit : .\chiit, Me 75 il 100 fr. par téte (moyenne). 87 fr. âO Traiisporl (1 Amérique en Fiance . . . . liO fr. I)i>bari|iiemcnt (frais) 5 fr. Droils lie ilouane, 10 fr. les O/o kilog. . . :i8 fr.

TOTAI, : LAO fr. 50

Maintenant, laboureurs, mes amis, à quel prix pouvez-vous vendre les vôtres sur le champ de foire de votre pays ?

Voilà votre baromètre ! Si quelques-uns d'entre nos lecteurs

désirent de plus amples renseignements, nous leur donnerons le jour, l'heure de larrivée, le nom du navire, celui do l'acheteur, le lieu de leur destination,etc.

Et à nous laboureurs, on nous répète sur tous les tons, dans 'les journaux domestiqués, que nous sommes des geignarUs, des fâcheux, que nous roulons sur des monceaux d'or, (jue nous sommes les seuls à gagner de l'ar-gent, que nous avons tort de nous plaindre, que nous sommes sutUsaminent protégés ! ! !

Se moque-l-on assez de nous ! Que ceux qui ne nous croiraient pas

fassent le voyage de Cherbourg et ils verront par leurs yeux (jue plus ça va, plus c'est la même chose.

Nous n'en sommes plus à demander d'être protégés, c'est vieux jeu, puis-qu'on France on ne peut pas l'être, nous voulons au moins l'égalité dans le trai-tement, nous désirons ne pas être trailésen parias parce que nous sommes (( Français ». Aujourtl'hui en France, (Hre Français, c'est être au-dessous d'un Allemand, d'un Italien ou même d'un liova. G A U N O T .

Assises du Finistère 4° SESSION DE 1895

Audience du 26 octobre

0° affaire. — Depuis une dizaine d'an-nées. JEANNE l iARUE, âgée aujourd'hui de 28 ans, vivait irrégulièrement au Creusot (Saône-et-Loire), avec un ingé-nieur dos usines Shneider, M. Janin. Elle en avait eu quatre enfants, dont deux existent encore. Le 16 juin dernier, M. .lanin partit pour Brest où il avait une mission à remplir, en refusant d'em-mener Jeanne Larue, mais en s'y faisant rejoindre par une autre jenne fille du Creusot. Jeanne Larue l'appril, acheta un revolver ol partit à son lour pour Hreslavec l'aîné de ses enfants. Le 28 juin, au matin, elle se présentait au loge-ment do M. Janin, où avait lieu une scène assez violente au cours do laquelle (die reçut un soulllel. Le lendemain, sur h; refus n'!|)été de l'ingéiiiiMir do re-prendre la vie commune, elle lui tira quatre coups do revolv(!r, a un inétro do distance environ. Trois balles atlei-îuiront Janin, mais sans lui faire de }lessuros graves.

Jeanne Larue a toujours reconnu avoir prémiÎKilté son crime ; elle avoue avoir voulu tuer Janin parce qu'elle avait compris que celui-ci l'avait aban-donnée, amsi que ses enfants.

Ce drame, dont l'inconduile est la cause première, a causé une certaine émotion à Brest. Le jury n'y est pas lui-même insensibhi ; et, considérant sans doute que, si Jeanne Larue est coupa-ble, ell(! n'est pas seule coupable , il rapporte en sa faveur un verdict néga-tif qui oblige la cour à prononcer l'ac-quitlement.

Audience du 28 octobre 10° affaire. — I e 2 septembre, une

rixe éclatait à Penmarc'h entre les nom-més LE I^OC'II, 32 ans, charretier à Pont-l'Abbé, Pierre liaphalen, son beau-frère, Michel I^aphalen et les frères Diquélou. Renversé et battu, I.,e I.,oc'h, qui était sous l'influence de la boisson, se releva fort en colère, saisit un des montants de sa voiture el en porta deux coups violents à Michel l^aphalen, qui s'abattit el mourut le lendemain.

Reconnu coupable, avec l'excuse de la provocation. Le Loc'h est condamné à un an de prison.

Audience du 29 octobre II'affaire. — D IEUCHO. huissier à

Quimper, poursuivi pour deux abus de confiance ([ualifiés, est acquitté, mais sa destitution a été prononcée dès le 20 juillet pour manquements graves à ses devoirs professioniimls.

12" affaire. — Acquitté aussi, YVES COCIIABD, 18 fins, cultivateur en Lam-bézellec, poursuivi pour plusieurs alton-tals immoraux.

Audience du 30 octobre r.i" affaire. — ANNA I.E BARZIC,

femme TANGUY, 41 ans, habitait avec son mari et ses trois enfants !e village de Lanmeur, en Riec. Le 31 août dernier, la gendarmerie ayant été appelée à faire une enquête sur une plainte portée con-tre la f'euime Tanguy, et ayant entendu comme témoin la femme lierforn, l'ac-cusée annonça à cette dernière que sa déposition lui porterait malheur. Le len-demain. le feu, allumé par une main criminelle, prenait dans un hangar adossé à la maison Kerforn, et détrui-sait en peu de temps toute l'habitation. Jja femme Tanguy fut soupçonnée et arrêtée.

Elle est condamnée à cinq années de réclusion.

l'i" affaire. — AnsicNE-CÉLESTiN DAN-BICHON, 73 ans, ferblantier à Brest, poursuivi pour faits immoraux, est con-damné à un an de prison.

Audience du 31 octobre iô' affaire. — E I I N E S T - E L I E LE BRAS,

21 ans, menuisier à Brest, est, dans toute la force du terme, un mauvais sujei, ivrogne, paresseux et- violent. Condamné déjà deux fois à la prison, par le tribunal correctionnel, pour coups à son père et à sa mère, ce sont de nouvelles violences de ce genre qui l'amènent en cour d'assises. I l est con-damné cette fois à 4 années d'emprison-nement.

16' affaire. — M A I U E - P E H U I N E HER-LÉDAN, femme LE GOFF, 33 an^, do-mestique à Brest, accusée d'altentals ignobles, est acquittée.

Après ces deux dernières affaires, qui ont été ajoutées au rôle primitif des assises, M. le Président déclare close la 4* session de 1805.

Q R A I N S D E S E L Le Figaro transcrit cette demande d'un

permis de cliasse adressée au sous-préfet d'un déparlomenl de l'Ouest :

« C'est pour avoir I honneur de dlslraire mes loisirs délectables que je m'adresse à Sa Grandeur pour, dans les moments de loisir où mon commerce d'épiceries m'oc-troie quelques fré(iuenles libertés, pouvoir me procurer la jouissance et la facullé in-noonte (Je parcourir la campagne lloris-•sante el accidentée de liolro charmant pays, et pour, (piant ii celle année, tuer ou simplement blesser quchpies pièces de gi-bier avec mon arme a double précision.

« C'est dans cette Intention (pio je vous prie de me faire délibérer un porc d'armes.

0 Je me suis approché du percepteur dont vous trouverez la quittance attachée par lui sur le dos.

« En attendant la jouissance do le rece-voir, je suis votre allectionné servant el je vous dis bien dos choses honnêtes ainsi que du côté de ma femme.

« X « Epicicr-itiercii'f. »

Espérons que le pélilionnaire se sert mieux de son fusil que de sa plume.

POUR LA TROISIÈME FOIS l e MOKA D E S T R & P P I S T E S v ient d'être classé n o u s C O N C O U R S à l'l':xpo.silion In ternat iona le do Toulouse. Le j u r y a reconnu les qual i tés hygiéniques de ce produ i t et sa supérior i té sur toutes les ciiicorees.

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lotilre : 14 fr. 2.5. — Orge, 6fr. 68. — Blé-noir , 7 fr. »». — Avoine, 6 fr . 75. — P o m -mes de terre , 6 fr .

Pain, qual i té , le feitOÊf.,0 f r .30; 2« qua-l i té, 0 fr . 2'i ; 3" qual i té , 0 f r , 20. — Œ u f s , la douzaine, 0 fr. 70.

LANDIVISIAU. — 6 novembre. — Froment , les 100 kilos, 18 fr.»» . —Méteil. iO fr. »».— Orge, 11 fr . » ».— Blé noi r , 11 fr. 50. — Seigle, 10 fr.»» . — A v o i n e . 12 fr . 50. — P o m m e s d e ter re , 5 fr . »». — Foin, 5 fr . »». — Pai l le , 5 fr. .»»

Pain, 1" qualité, le kilog., 0 fr. 32. — 2» qual i té. 0 fr . 26. — 3" qual i té , 0 fr . 20.

Bœuf, 1 fr . 50. — 'Vache, 1 fr . 20 .—'Veau , 1 fr . 50. — Mouton, 1 fr. 60. — Porc salé, 1 fr . 80 — Beurre , 1 f r . 80. — Œ u f s , la douzaine, 1 fr. 15.

CHATEAULIN. — 24 octobre. — Froment , les 50 kilog., 8 fr. 25. — Seigle, 6 fr. »». — Blé noir, 5 fr. 25. — Orge, fjQ kilos, »». »». — Avoine, (.'fr. 2 5 . — Pommes de ter re , les r>0 kilos, 2 fr. »».

Le Gérant : L. ROBERGEL.

E t u d e s de M« L E G U I L L O U DE P E N A N -ROS, avoué-licencié à Morlaix, Place Thiers, n" 11, et de M ' Q U E I N N E C , notaira à Landivisiau.

VENTE Par Licitation Judicia're

LE LUNDI 2 DÉCENIBRE 1895 à dix heures du matin

En l'étude et par le ministère de M" OUEINNEC, notaire à Landivisiau

On fait savoir à tous ceu.\ qu'il appar-tiendra : que le Lundi deux Décem-bre mil huit cent quatre-vingt-quinze, à dix heures du malin, en l'étude et par le ministère de M* QUEINNEC, notaire à I.andivisiau, spécialement commis à cette fin, i l sera procédé à la vente aux enchères publiques, au plus otl'rant et dernier oncliérisseur, à éteintes de feux et en deux lots, des I 1 S / I M : E U B L E S ci-après désignés :

DésipationiîsfilENSiVendre EN LA COMMUNE DE LUIDIVISIAU

PRKMIKR LOT

Au Village de Goas-ar-C'han

1 ' T J N E G P L Ê G I T E couverte en genêts, située au bout levant de la maison d'Augustin Ollivier: U N E A U T R E G R Ê G H E située au bout levant de la maison Bléas; issues compétentes ; AIRE & CLOS A PAILLE ; sur ces issues, aire et clos à paille, DIVERS BATIMENTS. Le tout est borné par la route, par la maison Ollivier, par la propriété Bléas, et par l'article 2 du présent lot, et figure au cadastre section A, sous les n" 80, 87, 88, 96, 93, 94 ou sous parties de ces numéros.

2° Au midi desdites aire el clos à paille et y contigûe,

UNE PRAIRIE dite Prat-ap-Feunteun dans laquelle a été englobé un champ dit Parc-Bian. Celte prairie et le champ y annexé sont portés au cadastre, section A, sous les n" 8;{ et 85, pour une contenance de 57 ares. M I S E A P R I X , trois mille francs,

ci 3,000 Fr.

KKUXliOMlC i.or

Au môme Village de Goas-ar-C'han

I" XJ IST G I T ^ I w ^ F dit Parc-Lannec-Izella

)orlé au cadastr(!, dite section A, sous e n"122, pour une contenance de 51

ares 80 centiares.

r Trois pièces de terre à lande jadis en deux, dites ar Mônézic et Goa-re)n-Créis, portées au cadastre, même section, sous les n"" 132 et 133, poui;

Page 8: LA RESISTANCE DU SAMEDI 02 AU SAMEDI 30 NOVEMBRE …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent

uno<_j(jqijeiij»il(H! jlolaloi de.jOi; arns iio ; centiai'iîs.' ' ' i> « - • j M I S S l i i : A { ^ P R l X , deux mille francs, !

c'- - ^ - a i V i ; ; ^ ' ^ ' 2 . o o o | Les mmiti i ihles sus-ac.sij;in's sunt

loué»,à Au^riisli i i Ol l iv icr ot uonsorls, iiisbïl'HÙ''2!i é'o'nlornbro' ISOCi, Hiiiv;int, bai l (lu 2'dè'(:oilibr,e' mS,, de M" ( j l ; 'H! N -\ I vC , jmtHii;^,/iVi'oyvuiKiiiil IViUics do fcrmiijfe ai i i inol, [dus l 'acqui t di;,s (;(iii-I r ib i i t in i is . , ,s • • m

La viMilo i.iir iii'italioii de ci's iiiiiiiiMi-l)l(!S a étii ordoiiiK'u [uir jngi!i,i.'iit du tribunal' civil do proinir-i'i- inslaiii'o do

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E t u d e de M" N O U G L ' E X , n o l a i r o ù Mor la i jc , rue de l î r o s l , ii" S

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P lace T l . io rs , n" I I .

M." l 'au l -K[ni l (^ Huron , y a r d e i . a r l i c n -liei' ' 'dt.1nourant à L a n d i v i s i a n , m p r i v e nom'et,,611,sa q u a l i t é de l u t e u r dal i l ' tie Euji 'ène - Hené Massoi i et F i a i i i ;o is -Yve,s-;Marie M a s s o n , eid'anis ininonr.s d e , feus M a t h i e u M a s s o u et M a r i c -Yvo.nne Raro i i , dé lundeur a y a n t pour avoii,é i M M C u i i l o C loaree , l icencié ou d r o i t , dont l 'é lude est. si.so l'i M o r l a i x , P lace .de V ia i ' iues . n" :> ;

L ' a d j u d i c a t i o n aura l ieu aux eli inses et condi l ions' du cah ier d(!s c h a r g e s dressé pour y p a r v e n i r par M" g u é i n u e c , n o t a i r e à L a n d i v i s i a n . et dépose i/n son éludé oiV tou te nersonno peul en pren-dre; coin rnunication.

' Et en p'résence ou lui dûment appelé

D e iM. F r a n ç o i s Carod', con in ierva i i t à la j^'aro, e u L a n d i v i s i a n , sid)roj;-é-t u t e u r des m i n e u r s Masson p r é n o m m é s .

R é d i g é en l 'é tude à M o r l a i x , le six novemm-e 189."),

I/avQHÔ ponraniciuil.

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E n r o g i s t r é à M o r l a i x , h; 7 n o v e m b r e 18i)5, fol io 88 , case (i . î><'i;u l I r . 8.S, déc imes conq)r is .

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Le J E U D I 14 NOVS^^ERB 1395, deux lic-uri;s iJi! inprî'n-Tiiidi^ on

l'élude et p.'ir le nMiu.slére d(! M" GOL'IIMKLOX-, nùliiire à Morlaix, j_ E S T. ï v î M : B U E FJ. S ci-après, di!'peiulant do la succession liéuélloiairede Monsieur l'iorro-Marie-l i i p p o l y l o D I I O L II.I..'.IIU I ) I ; I.A M A H I : , do sou vivant, s-énatour du Finistère.

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Page 9: LA RESISTANCE DU SAMEDI 02 AU SAMEDI 30 NOVEMBRE …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent

Il» ANNÉE - N" W S'ILS T E M O R D E N T , MORDS-LES SAMEDI 16 NOVEMBRE 1895

'»)ll Jt !. Iifj t-v/ii.'tci 111 l'c '.-I "ijj ; • t. i .-'iinV H' • • Il, -ji/lM

.Il .|;..:.i! :i • M'i ' -U >„"llj. • .1 "W. '..•• ' I • ••

Stiffptëmenl hehdcmûUàfre a ^^^ T^ C r; r; # f t , Trf • - . • ni. i . .

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Adresser ce qui concerm la liédacùi.on 'àu HédacLeur en chef, les Abonnements et Annonces à l'Administrateur, rue de Ploujean, 2, Morlaix

- ' '• .. -.

' j E S U S Â Z O T R E A G ' H

'Yoir le dâlliil dos Nonvellea po-Ixliques et (jéndvnlos dnn.H lu CROIX de'Paris.

-f

ï SEMÂIN Pour tenir la promesse qu'il a faite en pre-

nant le pouvoir. le gouvernement a donné l'ordre' au parquet d'ouvrir une instruction supplémentaire sur l'affaire des cheniins de fer dii Sud. Seuleriient, les ciiéquards et tri-poteurs ont été prévenus, par la presse ofBclouse,'que l'enquête et les perquisitions ne commenceraient pas avant un délai d'au moins huit jours. C'est . une invitation à mettre en sûreté les papiers compromet-tacts- ; I >

La comédie est toujours la même : le cabi-net Bourgeois ne fera pas plus qu'un cabinet opportuniste la lumière complète sur les faits et gestes des frères et amis. Si quelqu'un est frappé, ce sera un comparse ; les gros bonnets échapperont, comme les autres fois.

• \ « «

Jeudi dernier M. Marcel-Habert a posé, à la Chambre, une question au ministre des Onances, à propos de l'envahissement'du marché français par les titres des sociétés anglaises pour l'exploitation des mines d'or. Ces'actlons, qui n'ont point la garantie de la cote oRiciello et descendent jusqu'à des cou-pures de 25 francs, 'ont enlevé à l'épargne française près de deux milliards, sans'payer aucun impôt. Lé ministre a répondu qu'on allait y mettre bon ordre, en les imposant. ' • M M .•• r.'lll t- ..II. 1 •

« « . , ' I l ' i I.I'

•. ' l^ii l ' , / ' ! 1 , I' ,• M. Christophie, député et en même temps

gouverneur du Crédit Foncier, a donné sa démission plus loui moins volontaire de ces dernières fonctions, à la suite de l'avène-ment' du nouveau cabinet. Il avait été mêlé aux syndicats des Chemins de fer du Sud ; mais, au Heu d'y gagner. Il y avait, dit-on, perdu de l'argent. i

duol qu'il en soit, cette démission, les bruits répandus sur les sociétés de Mines d'or, les nouvelles d'Orient, et aussi, et sur-tout peut-être, lie triomphe des radicaux, tout ;cela réuni <a causé un tel émoi à la Bourse que les cours ont subi une baisse qui ressemble à un effondrement.

Le gouvernement a fait appel au baron de Rotschiid p o u r , l'aider à enrayer ce mouve-ment de baisse. Voilà encore la France et ses destinées à la merci du Juif ! . , , .1 . .^ ., I I " , . . , 1 .

» *

La discussion du projet de loi sur les droits dé suceaaion a commencé samedi à: la Cham-bre. Ce prcjet donne lieu à beaucoup de cri-tiques. / o . î

* • »

Rfldicanx et opportunistes viennent de' mesurer leurs Iforces ft propos du bureau de la Chambre, n i . Il, s'agissait dléllre un vice-président, en

remplacement de M. Lockroy, devenu minis-tre, et un secrétaire, en remplacement de M. Richard, démissionnaire.

Les opportunistes, pour établir qu'ils avalent encore la majorité, voulaient faire ëllre sans'retard M. Poincaré comme vice-président, et'M. Ernest Carnot comme secré-talrt. Les radicaux, au contraire, pour afflr-mar leur,victoire, avaient comploté de faire renvoyer c.3tte double élection au mois de janvier. , t .

Sàmédi, au début de la seance, la proposi-tion dés radicaux fut adoptée,' mais à la fln de Itl'séance, dette décision fut rapportée par 2'J7'tolx contre 227,'et l'élection fixée à lundi. - ÂiAsi'bàttQS, les'lradicaux se sont abste-nus de voter I lundi, et le nombre de voix nécessaire pour l'élection n'a pu être atteint.

Ils ont alors demandé de nouveau le renvoi au mois de janvier. Cette date, étant repous-sén par 285 Voix contre 232, ils ont proposé le <r«nvOl à un mois et demandé, avec les locialistes, le; scrutin nominal à la tribun». L« renvoi > un mois a été, repoussé à son tour par 212 voix contre 147. ,,

Malgré ces échecs successifs dos radicaux, l'élection du vjce-président et du secrétaire n'ont pu avoir lieu que mardi, au 3" tour de scrutin. MM. Poincaré et Ernest Carnot ont été élus.

' lu »

Bolog-lion nr ÏVelijiiisel nr Loîanezot i\ hîu", 1>C|| I f i loa im, Gumnek èvU Guemiek, L i a r d

L l a r d , an oll giiiriou liag an oll iaillou a c'hoiilennei' digaiit ar rraiicisicn ail. > I . . . .• .'11,'. i. . • Mad ! En avi^^rivina an oll aoiienchoii, evit na c'hello kon ar Uolijiusct liai> al Lcanczet ober vadien

• . ,, l'iii. 1,

(Iro (lezlio d'ar vii^ale ha d'ar heoricn.

II

A ZO het groai e l>aris ganl.aiv Fra'nmansounet kcn niverus e Kramp an Dcputeet hag e K r a i i i p . . . '. j, M' ; •' . . . . Ilj» • -.."i )'• Uiij 'lilc'wA

ar Sonatoiirien. . : .!.,•; , ^ iV ; ' . ' • ' ' -• Hivizikon ar lïelijiusf^l hag al Loanozol ho'!dev(^zo da haoa pep hloas Iaillou on tu ail dl io galloiid,-•

A h a h i m o u r ( h i ZO, d i z a l e a a r r i ' a n m a n s o u n e t e v c z o g r e a t ' ..Vf''

I- .1.1 '.i;.

. 'i F O Â R É H ^ ^ & G O U E N C H O t l 'i:

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ment, • • ll'piir'iiiio pi'(Mni(;i'(' .s|!rm, oola ooni-',

Voir la. fin do lu Semairio à lu If pu(in , nieiico binii, ii'ost-il pas vrai

l.'abnininal)lc loi votée, sur l'ordre ' clo lu franc-maçonnerie, par nos jopporlanis.lcs of nos radicaux, pour 'n i lnor et l'aire disparaître les Coii-o-n'igiitions,,religieuses, celle loi in-l'àmc (pio MM. iVioliot et ^Oo.urvil trouvaient encore trop douce, revoit dès maintenant son a p p l i c a t i o n . M

i K l c'est par les feminos que l'on :(;oinmenee!

l'iji 1880, lors de l'oxpulsiou.'des ireH^'icux par la force, on-u'avaii! pas osé louctlier aux rclit^'ieusos. Depuis lors, nos l''rères Trois-! 'oints se sont fait la ' niain, ils ont dépouillé tout scrupule et, cette fois, c'est à d'humbles femmes, d(>s vierges

linolTensives (juc ces vaillants portent jles premiers i coups !

Tant mieux ! le sentiment public qui, chez nous, a conservé auelqne chose do l'ancien esprit ciievale-ref-que de la raoo, n'en lléirira qiio mi(iux el plus sùr.'mciil h.'S'spolia-

teurs et leurs complices à tous les Adiré qu'elle^ acceptaient une loi degrés ! i , absolument inique et s'y soumfet-

' ; 1 „ I UllWli!' . 1 ' ' j Voici les faits pour notre région; ' sur d'autres points de la France, il • s'en passé de tout pareils.

,(^uel([ues jours avant le 1.") octobre, 1 date, fixée aux Congrégations autori-; sées'poiir le paiement rie l 'arriéré du i prétendu droii d'accroissement, .le

roprésentant du lise dans le départe-ment, le idirectenr de l'ICnregislre-»

j nient à (^niniper, M. Hrac, ailressa à ces communautés, une circulaire doucereuse, les invitant payer mais leur proinétlant toule espèce d'adoucissemenls el de délais, si elles

jconsonlaienl sinilcmcnt à faire appel la bonne volonté de l'administra-

jt ion chargée de les dépouiller contre îtout droit. . i

Les communautés qu'on osf(aj'ait 'ainsi d'amadoiiei' pour obtenir d'elles •un fiV.té d(! faiblesse (pii permît de

taient spontanément, firent à Ml Brac la seule réponse qu'il méritilt : elles s'abslinrent de toute réponse.

ICI les paient tous les impôts, I ces congrégations, les mômes impôts que le reste des Français. Le seul impôt qui ne frappe point leurs biens, l'im-pôt de succession, est déjà remplacé, et 'bien au delà, par l' impôt de main-^ moite et par un impôt spécial de 1 0/0 sur leurs revenus.

Le prétendu droit d'accroissement, qu'on leur réclame aujourd'hui en' l'affublant d'ifn nouveau nom, le droit d'abonnement, est contraire à la cons-titution et au principe même de l'éga-lité de tous les citoyens 'devant l ' impôt ; elles ne peuvent ni ne veu-'

j lent se prêter ù l' iniquité. Si on veut les voler, qu'on les vole ! 'mais que les voleurs aie.it au moins la responsabilité de leur crime ! n'.

Page 10: LA RESISTANCE DU SAMEDI 02 AU SAMEDI 30 NOVEMBRE …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent

LiA 1 I K 9 1 » T A M € C :

Donc, lo l ( i oc;l()I)ro a r r i va , et M. Hrac MO v i t r i en ven i r , l 'as une seule des Congréga t ions autor isées du K i -u i j ^ r e ne c o m m i t devant ce repré-sentant des spo l ia teurs o l l ic ie ls la moindre pe t i te bassesse.

E t vo i l à pour f [uo i , la semaine der-n iè re , les Lrsul ino.s de f^u impor lé et le» Dames Augns t ines do Pon l - l ' Abbé reçurent , de la pa r t de M. l i r ac , la v is i te d ' un hu iss ier po r teu r d 'une cont ra in te , les soni iuaut d 'avo i r à payer dniiK las huit joia-x l ' i n i que d ro i t d 'accro issement

A la con t ra in te de r i i u i s s i e r comme à . I ^ l e t t r e précédente de M. iJrac, i l a été répondu par un si lence absolu.

'E t , JV l ' heure ( ju ' i l est, lu saisie est / "aî /ec l iez les r r s u l i n e s do Qu i inper lé .

V e n d r e d i de rn ie r , c 'é ta i t le t ou r des Ursu l ines de Sa in t -Po l -do -Léon à recevo i r la v is i te et les sommat ions de l ' hu iss ie r . Le dé la i qu i l eu r est accordé pou r s 'exécuter , et dont el les nie p rô f f t e ron t pas, exp i re donc de-m a m samedi 1(1 novembre .

L u n d i , c'est aux Augns t ines de Sain t -Frangois pu is aux Crsu l ines de Mor l a i x qu 'a été s igni f iée la con-t ra in te lancée cont re elles! par M. Hrac. Dès le merc red i 20 novembre , le.. ,méme.iL Hrac pou r ra , par le m i -n i a w e àn même hu iss ier , fa i re opé-rer^llii saisie dans ces communautés .

'•il i l le ferh, ce j o u r - l à ou peu

'•.Vtf • •

Dans quel les cond i t ions et de que l le man ière !

Les communautés q u ' i l s 'ag i t de déva l iser , pou r la p lus grande sal is-l 'act ion des F F V i cho t , ( i o u r v i l et autres l ' rancs-magons, sont dus com-munautés c lo î t rées. Out re que leurs b iens, quels qu ' i l s soient , sont des biens d 'Eg l i se , sur lesquels c'est déjà u n sacr i lège ([ue de po r te r une m a i n rapace cont re tou t d r o i t et tou te ju t j t i ce , le sacr i lège p rem ie r va sans, d'oiite i c i se comp l i que r d 'un au t re p i re encore, la t ransgress ion de la c lô tu re , l ' i nvas ion v io len te du cou-ven t à l 'a ide des fausses clés ou de la hafchkiî i ' ) (

A Sa in t -F ranço is , comme aux U r -sul ines, aux Ursu l i nes comme à Ôai i j t -Franço is , le luxe l'ait to ta le -ment défaut . Les queh ues meubles, chaises-, (ie pa i l le , tables de bois b l anc où de noyer , q u i garn issent les )a r lo i rs , les seules pièces accessibles lors .de. la c lô tu re , sont t ou t -à - fa i t risttiilsants à f o u r n i r au l ise la di-,

x i ème pa r t i e des sommes ( u ' i l ex ige. , A S a W - F r a n ç o i s , i l y a b ien aussi,

en dehors de la c lô tu re , u n hospice. I r a - t - b n y sa is i r les l i t s des l'onunes âgées ou malades q u ' i l abr i te ?

Les chapel les aussi sont , en pa r -t ie , hors de la c lô tu re ; i r a - t - o n y sa is i r les vases sacrés et forcer les por tes du tabernac le .

A t tendons-nous p l u t ô t à v o i r réap-para î t re à M o r l a i x , à Sa in t -Po l , à Carha ix et a i l l eu rs , en 18!),'), le si-n is t re appare i l qu 'on t vu déjà en 1880 Qu impe r , Sa in t -B r ieuc , L a v a l , Solesmes, toutes les v i l les qu i pos-sédaient a lors des re l ig ieux . i.tTa.» Tés por tés do nos monastères

n i ^ d u v r t r ô n t p a s , une règle i n -f lex ib le les t i en t closes, i l faudra les fo rcer .

Accourez donc, c^ochotcurs du monde oHlciel , et tâchez de t r ouve r , p o u r quaran te sous, quelque ser ru -r i e r déconsidéré q u i consente à tor -cer les serrures ou quelque b ru te avinée q u i puisse à coups de masse enfoncer les por tes résistantes.

Der r i è re , une décept ion nouve l le vous a t tend : la s imp l i c i t é se fa i t aus-austér i té , et s i vous avez c ru , sur la foi- do vos j o u r n a u x ineptes et mé-chants , que nos re l i g i eux et re l i g ieu -ses v i ven t d'aises et de b ien-e t re , vous al lez vous heur te r à une s ingu-l i è re dés i l l us ion . . . . •

« •

Mais il faut sa is i r , et i l s sa is i ron t . E t après la saisie, la vente, la

vente à l ' encan sur la voie pub l i que , car elles au ron t b ien le d r o i t , je sup-pose, nos Honnes Sœurs, de re fermer eurs por tes — et même de b ra l e r eu aurs c lo î t res que lque^dés in fec tan t

p o u r pu r i f i e r l ' a i r après le passage des ènval i isseurs.

*

• 4 •E t ,ce»que nous al lons vo i r s'exé-

c u t e r , » ces j ou rs - c i , cont re les U rsu -lines et les Augus t ines , se r( 'pètora, au moiâ ' d ' av r i l p rocha in , contre les Carmél i tes , pu is cont re les Sœurs Blanches, pu is cont re toute» 1 les Sœurs, tous les Frères , tous les re l i -

^ ' S ^ s i les pro tes ta t ions ind ignées dn peuple de France ue pa rv iennen t point à fa i re suppr imer , ou mod i f ie r la loi , cela se renouve l le ra , d 'année en année, jusr /u ' ;U-c que movL s'en-su ivê , c 'est-à-dire j usqu 'à ce que l 'Etat franc -maçon en so i t a r r i ve a f a i re ,pé r i r de fai^n toutes les Con-g réga t ions . 1 ^

Qu 'en pensent nos Hretons y c j s

Bretons qu i on t presque Ions une f i l le , une sœur, une parente que l -conque dans une Congrégat ion .

Pour nous, avec tous les hommes de cceur, avec tous ceux qu i on t encore le sent iment de la jus t ice ; — avec les fami l les aisées de la v i l l e et de la campagne qu i , s i nombreuses et depuis tan t d 'années,conf ient l 'édu ca t ion de leurs enfants aux Ursu l ines , aux Augus t ines ; — a v e c les fami l les nécessiteuses don t ces saintes femmes ins t ru isen t les f i l les g ra tu i t emen t ; — avec les pauvres, p lus nombreux en-core , auxquels el les d i s t r i buen t d ' in tar issab les aumônes ; — nous adressons t rès respectueusement à ces Rel ig ieuses q u i souf f rent persé-cu t i on pou r la jus t i ce , l 'express ion émue de nos p lus profondes et p lus chaudes .sympathies.

Nous les remerc ions de nous don-ner , à cette époque de défai l lances et d 'abaissements, ce noble exemp e de fermeté et de courage, e t de défendre, avec leu r d r o i t p rop re , le d r o i t d e , t o u s les c i toyens

A L A J U S T I C E E T A L ' É G A L I T É .

EUGÈNE PK.NICL.

Différence de traitement Si l ' on veu t se rendre compte de

l ' i n jus t i ce c r ian te de l ' i m p ô t excep-t i onne l q u i f rappe les congrégat ions , i l suf l i t de l i r e avec a t ten t ion lo pa-ra l lè le su ivant , basé sur des fai ts indéniables.

Supposons t ro i s personnes laïques v i v a n t ensemble dans la mémo ma i -son. E l les possèdent 6,000 l'r. de' rente 3 0/0 f rançais , ce q u i repré-sente, au cours de 102 f r . , u n cap i ta l de 204,000 francs ; elles on t un mo-b i l i e r évalué 10,000 fr . L e u r fo r tune to ta le est donc de 214,000 fr . El les ne possèdent pas leu r ma ison, mais el les payent l i n l oye r annue l de 1,000 fr.

S i el les restent la ïques, el les pa ie-ron t en t ou t à l ' E ta t , pou r les cotes personnel le et mob i l i è re , la somme de 46 f r . 91.

Si el les se font re l ig ieuses, el les pa ie ron t d 'abo rd comme précédem-ment ^ 4() f r . i ) l

De p lus el les pa ie ron t : 1" 4 0/0 sur le revenu

de 214,000 f r . ca lculé à 5 0/0. Ce revenu étant supposé 10,700 f rancs, l ' i m p ô t sera do . . . . . 428 »

2" 0 f r . 30 par cent f rancs du mémo cap i ta l 214,000 f rancs, ce q u i fa i t 642 .)

3" 4 0/0 sur le p r i x de loca t ion de leur ma ison, soi t 40 »

1.156 fr. 91 En t re 46 f r . 91 et 1,156 fr . 91, la

di f férence est g rande ! I l en coûte cher , en France, pou r

po r te r l ' h a b i t re l i g ieux et se dévouer au b ien sous toutes les formes !

L a l o i q u i f rappe a ins i d ' impô ts exorb i tan ts et except ionnels les con-çégrat ions re l ig ieuses n'est pas une o i f iscale, c'est une l o i do conf isca-

t i on . Son bu t est la ru ine imméd ia te ou

élo ignée, mais en tou t cas cer ta ine, do toutes les communautés re l ig ieu-ses de France.

Pou rquo i cette d i f férence de t ra i -tement y Et comment exp l iquer que les congrégat ions pa ien t p lus que les laïques, s inon par r ac l u i r nemen t d 'un gouvernement sectaire à vou lo i r dé t ru i re tou t ce q u i touche à la re l i -g i on ?

Les Communautés frappées C'est en 1G40 que fut fondé le monas-

tère des Ursuliiics do Morlaix. Voilà donc deux cout cinquante-cinq ans que ce pieux asile domine la ville et la pro-tège par les prières incessantes qui montent de là vers le Ciel, comme par les aumônes qui en descendent sur les pauvres ; deux cent cinquante-cinq ans que le bienfait de l'éducation chrétienne y est donnée gratuitement aux enfants des classes nécessiteusesot, moyennant une rétribution modérée, qui comporte encore de nombreux adoucissements, aux jeunes filles des classes plus aisées.

En 1792, à la veille des pires excès do la Révolution, les Dames Ursulines de Morlaix, molestées par le pouvoir du temps dans le libre exercice de leur culte, trouvèrent dos appuis et dos dé-fenseurs dans les membres de lu muni-cipalité, qui se déplacèrent mémo pour aller à Quimper plaider leur cause et celle de lour aumônier. Aujourd'hui, le journal officieux de la municipalité inor-laisienne n'a que des moqueries et des mensonges à offrir aux religieuses !

Les Dames Augustines ne sont établies à Saint-François que depuis ; mais en ces soixante années, combien do jeunes filles de la contrée n'ont-elles pas élevées aussi ! combien de misères et d'abandons n'ont-ulles pas soulagés en leur hospice ! combien de pauvres n'ont-elles pas nourris par les distribu-

tions abondantes de vivres et de secours , qui se font à la porte du couvent !

CE QUE NOUS PENSONS A propos d'un procès criminel reten-

tissant et scandaleux qui vient de se juger à Bourges, et dans lequel un prê-tre, indigne de ce nom. a joué un rôle plus qu'équivoque, l'Avenir nous demande ce que nous pensons du sus-dit prêtre et du clergé.

Eh bien ! nous pensons tout simple-ment (jue, si Judas en personne se re-trouvait sut* la terre, c'est en lui et non dans les Apôtres fidèles, que l'Avenir s'entêterait à voir personnifiéela religion duChrist, et qu'il nousdemanderaitenco-re en ricanant ce que nous en pensons?

Nous pensons que Judas appartient à l'Avenir par ses principes et par ses actes, et, c'est peut-être bête, — mais nous, nous demeurons bien tranquilles avec le reste du collègp apostolique.

E . P .

UN EXEMPLE A I M I T E R

Les catholiques se désintéressent trop souvent, et bien à tort, des condi-tions économiques et sociales dans les-quelles s'exécutent les travaux qu'ils commandent et qu'ils paient.

Nous nous rappelons à ce sujet une belle lettre adressée par Mgr l'évêque de Liège à ses prêtres, aux Congréga-tions de son diocèse et aux Fabriques paroissiales, afin de leur recommander une grande attention sur les conditions imposées aux ouvriers pour les travaux qu'ils entreprennent. Le prélat exhor-tait tout spécialement à veiller sur la juste proportion des salaires et de la durée du travail, comme aussi sur l'o-bligation du repos du dimanche.

Nous avons lu avecplaisir, ces jours-ci, les clauses d'un contrat passé pour une construction d'une certaine importance. Parmi ces clauses,il en est deux qui nous ont particulièrement frappé ; nous les offrons en exemple à nos lecteurs, pour leur gouverne.

« Ar t ic le . . . — Le patron s'engage à cfTec-tuer la paie des ouvriers chaque se-maine, le vendredi soir, afln de permet t re aux femmes des dits ouvr iers de faire leurs provisions au comptant , au marché du samedi. »

Voilà une excellente mesure, négli-gée depuis quelque temps à Morlaix, tandis qu'elle y était,, il y a quelques années, généralement pratiquée.

On parle souvent de l'insunisance des salaires pour le convenable entretien d'une famille ouvrière. Le mal n'est peut-être pas tant dans la modicité du prix de la journée que dans le mode d'emploi de ce qiie rapporte le salaire.

La ménagère, selon qu'elle est indus-trieuse ou a' lée par les conditions de la paie, peu». aire une économie notable sur les prix de revient de la nourriture.

Les marchés de Morlaix sont admira-blement approvisionnés des choses les plus utiles, notamment de légumes, de jommes de terre, etc. Si la femme de 'ouvrier peut, le samedi, disposer des

ressources que lui fournit le travail du chef de la famille, il lui devient facile d'acheter à des conditions avantageuses ce qui lui sera nécessaire pour la se-maine. Au contraire, si la paie n'a lieu que tous les quinze jours, et le samedi soir ou le dimanche matin, force lui est, faute d'avances,, ce qui est le cas ordi-naire, de recourir à la vente au détail et à crédit, qui grove notablement sdn budget de dépenses auxquelles elle ne peut cependant l'aire face qu'avec un gain toujours le même.

Voilà un argument très puissant en faveur de la paie du vendredi. Ajoutons que la paie effectuée le samedi ou lo dimancrie expose le mari à s'attarder au cabaret, n'ayant pas à gagner le gîte au p^us tôt pour refaire les forces qui lui sont nécessaires le lendemain. Si sa santé et sa bourse en soufï'rent, que dire des devoirs religieux et des instructions chrétiennes qu'il néglige presque iiif'ailliblement ?

La tentation est encore bien plus forte lorsque la paie s'en'uctue par ([uinzaine. f a somme que reçoit l'ou-vrier étant plus i;nportante, il en dis-traie plus facilement une partie pour l'auberge, au détriment du ménage, qui sera dans la gêne et la privation pendant une période d'autant plus lon-gue et plus douloureuse.

Voici lo second article que nous vou-lons citer dans, le contrat qui nous ins-pire ces réflexions :

« . . .Les blasplièines et le cliômaffe du lu7idi seront interdi ts sur le cl iantier ouvert et donneront dro i t à dos plaiiite.s contre les coupables et à des mises en demeure de renvoi. »

Nous le disons sans détour : les pro-priétaires qui entrent dans cet ordre d'idées nous paraissent accomplir tout simplement, mais chrétiennement, le devoir qui leur incombe.

Nos Députés Séance du 9 novembre

Scrut in pour la f ixation au lund i 11 novembre de l 'éleclion d'un vice-président et d 'un secrétaire de la Chambre , date adoptée par 277 voix contre 'l ' i l .

Ont DoU'i pour : Mgr d'IIulsl, MM. Gour-v i l , de Ker jégu , Lo Uorgne et le comte A l b e r t de Mun.

Ont volé conire (avec les radicaux) : M M . Cosmao-Duménez, Va l lon et V ichol .

S'est nljslenu : M. Ilémon. Absent par congé: M. Villiers.

Séance du 11 novembre ScruUn sur le renvoi au mois de j anv ie r

des élections indiquées ci-dessus. — Ren-voi repoussé par 275 voix contre 229.

Ont voté pour le renvoi : (avec les radicaux) M M . Cosinao-nuinénez , V a l l o n et V ichot .

Ont voté conire : Mgr dTIulst, M^L le comte de Mun, Gourv I, de Ker jégu , Le Borgne.

S'estnb^lenu : Ilémon. Absent par congé : M. Villiers.

Scrutin sur le renvoi à un mois do l'é-lection d'un vice-président. — Repoussé par 212 voix contre 147.

Tous nos députés ont, cette fois, voté conire lo renvoi, à l'exception de M. Ilé-mon, Gui a continué de s'abstenir, et de JL Villiers, absent par coagé.

Pardon de S a i n t - M a r t i n

Dimanche 17 novembre la paroisse de Saint -Mart in célèbre la solen-nité de son saint Patron honoré en France comme l'un des glorieux pro-tecteurs de ce pays ; puisse-t-il lui ve-nir en aide dans ses détresses de l'heure présente ! •

Plus que jamais la paroisse de Saint-Martin de Morlaix invoquera avec ferveur son illustre patron, à la fois évêque et soldat, toujours vainqueur des ennemis de Dieu, de l'Église et des âmes.

La grand'messe du pardon sera chan-tée par M. Livinec, économe du grand séminaire ; le sermon français de la grande messe sera donné par M. Livi-nec, recteur de Plonéis ; le sermon bre-ton, après les vêpres, sera prêché par M. Coroller, recteur de Loc-Maria-Berrien. Ces trois prêtres sont origi-naires de la paroisse St-Martin.

A la grand'messe la Chorale de M. Ropai'S fera entendre ses meilleurs morceaux. Après les vêpres, qui sont à 3 heures, la procession fera le tour du cimetière, si le temps'le permet. On y chantera le cantique breton de M. Bri-gnou en l'honneur de"St-Martin.

On peut dès les l"" vêpres du samedi,, veille de la solennité, jusqu'au soir du dimanche,, gagner une indulgence plé-nière en visitant aux conditions ordi-naires l'église paroissiale de St-Martin.

Sa-ncte Martine, miles Chrisli, pas-tor hone in populo, ora pro nobis Domlnurn ! ! !

Ret ra i te des Dames. — La Retraite annuelle des Dames de la ville et de la campagne de Morlaix, à la chapelle de St-Joseph (Villeneuve), sera prêchée par le R. P. de Gabriac, jésuite, supé-rieur de la Maison de Rouen, et s'ou-vrira le mardi 3 décembre, à 3 heures de l'après-midi.

Les re t ra i tes mi l i ta i res . —• Les deux retraites militaires données à Les-neven, la première du 15 au 19 octobre, la seconde du 22 au 20, ont réuni, l'une 332 retraitants appartenant à 48 parois-ses, l'autre 271 retraitants venus de 47 paroisses.

L'arrondissement de Morlaix a fourni à lui seul lyo de ces retraitants, ainsi répartis par paroisses : St-Pol-de-Léon, 23;. Plounéventer, 19; St-Thégonnec, 15 ; Plouescat, 14 ; Plounévez-Lochrist, 10 ; Plouzévédé,9 ; Guiclan, 9 ; Lanhouar-neau, 9 ; Saint-Derrien, 9 ; Bodilis, 8 ; Saint-Servais, 8 ; Sibiril, 7 ; Plouvorn, 7 ; Cléder, 0 ; Roscoff, 5 ; Pleyber-Christ, 5 ; Taulé, 5 ; Morlaix et Saint-Martin, 4 ; Plougar, 4 ; Tréflez, 4 ; Plouénan, 3 ; Mespaul, 3 ; Commana, 2 ; Hen-\ic, 1 ; Saint-Vougay, 1.

Le chiffre total des jeunes gens, cons-crits ou soldats libérés, qui se sont pré-sentés aux cinq retraites données cette année dans le diocèse, a été de 907.

Nouvelles du Finistère L E S A m C H E S

f " —

On a pu lire dans La Résistaiice le mois dernier, en première p a p , un Appel au Peuple destiné à éclairer l'opinion publique sur le prétendu droit d'abonnement et la résistance passive, d'ailleurs très légale, des Religieux et Religieuses (chacun a le droit de se laisser dépouiller plutôt que de payer volontairemenH ce qu'il ne croit pas devoir).

Sous forme d'Afiiches, l'Appel .au Peuple a été placardé dans un grand nombre de villes et de bourgs. I l produit partout un grand effet. A Morlaix, nous on avons fait atllcher une quinzaine d'exemplaires, la veille de la Toussaint. En nous dénonçant aux rigueurs de la justice, qui ne l'a pas écouté, l 'Afe-nir assure quo ces afliches ont pa,saé inaperçues, co qui est contredit par l'émotion dans laquelle elles ont jeté toutes les autorités administratives, lesquelles nous ont envoyé la .police jour obtenir dos explications dont il eur a bien fallu se contenter.

En tout cas, c'est le moment, pour nous et pour les catholiques, de recom-mencer.

]/Appel nu Peuple et leManirusF,o !, (juo nous publions aujourd'hui, ont été placardés hier à Saint-Pol-de-Léon et à Roscolf; on nous écrit qu'ils y sont lus et commentés avec animation par les populations indignées.

Nous en tenons dos exemplaires, à la disposition do nos amis ; on pe ut les demander, soit au Bureau de la Késis-ianc«, 2 rue de Ploujean, soit à là

Librairie Le Goaziou, place Ertiile-Sou-vestre, à Morlaix.

Le prix est de 50 centimes Texem-plaire pour l'Appel au Peuple (afllche de 1 mètre 26 sur 90), et de 3 fr. les six, 6 fr. fa douzaine.

Pour Mantrus Eo (0.(53 cent, sur 0.43), 30 centimes l'exemplaire ; 1 fr. 25 lés six ; 2 fr. 50 la douzaine.

Ces prix comprennent le timbre, qui est obligatoire et qui représeute 24 cen-times par affiche : pourl'Appei au Peu-ple et 12 centimes pour Mantrus Eo.

Elect ion au Conseil général . — On sait que les électeurs du canton de Pont-Croix viennent d'être appelés à choisir un conseille)' général pour remplacer M. Alavoine, décédé. C'est M. Piriou, maire opportuniste de Plouhinec, qui a été élu. I l a obtenu 3,620 voix sur 0,473 électeurs inscrits.

«^aisses d'épargne. — Le Journal Officiel a publié, ces jours-ci, un décret fixant l'intérêt qui sera bonifié aux caisses d'épargne, à partir du 1" janvier 1890 : 2,50 0/0 pour les déposants de la caisse nationale d'épargne, dite caisse d|épargne postale, et 3. 25, aux caisses d'épargne ordinaires qui pourront boni-fier 3 0/0 à leurs déposants.

M A I R I E DE MORLAIX

Recensement des chevaux, juments, mulets et mules en 1896.

Le Ma i re de la v i l le de Mor la ix fa i t savoir à M M . les propr iéta i res de chevaux,-qu 'aux termes de la loi du 3 ju i l le t 1877 sur les réquisit ions mi l i ta i res (t i tre VI I I ) . un recensement grénéral des chevaux, juments , i^ulets et mules de tout âge doi t avoir l ieu tous les ans avant le 16 j anv ie r , dans chaque commune, sur la décîaratiori. obligatoire des propr iéta i res, et au besoin d'ollice par les soins du Mnive.

Les propr iéta i res de chevaux, juments , mulets et mules de tout- Age sont invités, en conséquence, à fa ire les déclarat ions nécessaires à par t i r d u l' "' décembre pro-chain.

Les propr iéta i res qui n 'auront pas fait cette déclarat ion sont passibles d'une amende de 25 à 1,000 francs et ceux qui auront fait sc iemment de fausses d 'éclara-t ions seront frappés d une amende 50 à 2,000 francs.

Le recensement dont i l s'agit, est d 'a i l -leurs comme les précédents, une mesure d ' intérêt généra l prescri te par la lo i et qu i n 'apporte aucune restr ict ion au dro i t de propr ié té et aux transactions dont les ani-m a u x peuvent être l 'objet .

E n Mair ie , à Mor la ix , le 11 novembre 1895/ .

Pour le Maire, L E G O F F , adjoint . '

Recensement des' voitures attelééà' Loi du 3 juillet 18:7,

Mativc !iu.\ réquisitions int/ifaijv.s

Le Mai re de la v i l le de M o r l a i x fait savoir qu 'aux termes de l 'art ic le 37 de la loi précitée, i l sera procédé avant le 16 j anv ie r 1896 au recensement des voi ture» attelées de chevaux et de mulets , autres que celles qu i sont exclusivement airectées aux t ransport des personnes.

Les propr iéta i res intéressés devront donc faire a la Mair ie , à par t i r d u l ' ' d é -cembre 1895, la déclarat ion des voi tures non suspendues, mixtes ou autres qu' i ls possèdent, qu i ne sont pas exclusivement affectées au t ransport des personnes et qui peuvent être attelées à l 'aide d 'ani -m a u x f igurant sur la liste de recensement des chevaux, juments , mulets et mules susceptibles d'etre requis à la date d u 1«' janv ier 1896.

Cette déclarat ion est obl igato i re et une amende de 25 à 2,000 francs peut être ap -pl iquée à ceux qu i ne se conformeront pas aux dispositions contenues dans la lo i pré-citée.

Le recensement dont i l s 'agit est une mesure d ' intérêt généra l qu i n 'apporte aucune restr ict ion âu dro i t de propr iété et aux transactions dont les voitures, les a n i m a u x ou les harnais peuvent être l 'objet.

E n Mair ie , à Mor la ix , le 11 novembre 1895, Pour le Maire,

L E G O F F adjoint .

GARDES MOBILES DU FINISTERE 4' B A T A I L L O N

' Les Olliciors et Sous-Ofliciers du 4' Bataillon des Gardes mobiles du Finis-tère portent à la connaissance des an-ciens Mobiles du bataillon, qu'ils .se réu-niront le 24 novembre prochain pour célébrer l'anniversaire de la formation du bataillon.

11 invitent tous les Mobiles qui vou-dront se réunir à eux à envoyer leur adhésion à M. Etienne Guyomar, secré-taire, place de Viarmes, à.'Morlaix, chez qui une liste de souscription est ouverte.

Les (îardes mobiles qui faisaient par-tie de la 8" compagnie du bataillon (dite du dép(M), qui, après le départ des sept premières compagnies pour Paris, a été appelée à l'armée de la Loire et a pris part à plusieurs combats, sont frater-nellement invités à se joindre à eux.

P R O G R A M M E

Servire anniversaire à 9 heures pré-cises en l'église St-Matthieu, à Morlaix.

Des places seront réservées pour les Gardes mobiles du bataillon et pour leurs familles.

Slessç de Bequiem

l. Knlrée,.Marche funèbre c (pour plutieurs violons à l'unis-son uec accoiuiiagnenient d'orgue « t de p iano) G. M.\CK.

Page 11: LA RESISTANCE DU SAMEDI 02 AU SAMEDI 30 NOVEMBRE …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent

I j A R E l i l l i T A M C i :

2. Kijrii! (clioralc) Kcvi,. ;{. Andiitile (pour viulon,

or((UO e tp ia i io ) . . . . MKNUEL.SKIJIIN. 4. Sanclux (choraloi. . . . K L Y I . . 5. Mélodie icuse (pour

violon, orgue, piuiio) . Airr . fi. Agimi Dei (cliorale) . . . K L Y I , . ^ 7. (Janti(iue ( pour voix

d lionmies à i'unissoti). 8. Sermon, par .M. le clia-

iioine Dulong de Rosnay. 9. Sortie, Mu relu; funèbre.

(p. violon, orgue,piai io). CHOIMS.

Huiiquetà 11 lioures 1/2. cliez M. lîni-nellec, hôtel du Ciieval-Iilanc.

l'rix de la souscription, 3 fr. Le Comité.

P A R O I S S I - : I )K S T - M P : L A I N K

Dimanche i l Novembre IH'J'j, à l'occasion du Grand Pardon de la paroisse, la grand' messe et les vt-pres «eront chantées pur les Orphelines de Ht-Vincent de Paul, sous a direction de M. le professeur Mack.

P R O G R A M M E GRAND' MKSSE à 10 heures

1 Kntrée (pour orgue). . . Al i t . 2 liyrie eleison (clm-ur). . Saiiiié. a Uloria inexcelsis {cluauvi. IJattinanu. -4 Offertoire (violon et orgue). Mozart . 5 Sanclus ( c h œ u r ; . . . . Uattinann. 6 Uenudictus (chœur). . . LanipnrelU. ; Agnun Dei (ohojur). . . Uattmann. H Sort ie (pour orgue). . . de V i lbac .

VÊPRB8 à. 3 heures 1 Entré® (pour orgue). 2 Quid lielribuam . . ti Ave Maria . . . . i Uéiiédiction. . . .

Sort ie (pour orgue).

Hach. IJgonnet. (1. Mack. 15ecthov(>n. Hatliiiunii,

— Musique municipale. — Le con-cert annuel offert uux membres hono-i-aiîres du la musique municipale sera donné au théiUre de Morlaix le samedi 21 décembre prochain, avec le bienveil-lant concours de M"'° Broband, prof'es-8€ur de cbant et de piano, de M. G. Mack, violoniste, directeur de la Chorale municipale, de l'excellent clarinettiste M. Fnges, sous-chef de la musique de la Hotte, à IJrest, et de phir^ sieurs amateurs de Morlaix et de lirest.

Le programme sera publié ultérieure-ment.

LAN M EUR. — Installation du nou-veau Curé. — Dimanche dernier, il y avait à Lanmeur une brillante féte religieuse, M. l'abbé Fléiter, liommé récemment par Monseigneur l'Ev^'tque curé de cette importante paroisse, prenait solennellement posseesion de sa nouvelle charge.

L'église pouvait à peine contenir la foule accourue pour suivre les détails de cette touchante cérémonie. Le clergé

norpbreux. Dans l'assistance nous' uvoBs remarqué les prêtres origi-nairees de la paroisse : MM. Madcc, chanoine honoraire, curé de Pont-l'Abbé ; Souétre, recteur de Scrignac ; Le Gall, aumônier des Dames de la Retraite de Quimper ; Lavanant, aumônier des Ursulines de Quimperlé ; Guéguen, professeur au Grand-Sémi-iiaire. Seul, M, Hameury, le vénérable «uré de Crozon, retenu par une grave indisposition, s'était excusé.

M. l'abbé Fléiter, vicaire général 3e de Quimper et frère de M. le Curé de Lanmeur, présidait la cérémonie. Dans un langage exquis et plein des enseigne-ments les plus élevés, il a présenté aux paroissiens leur nouveau Pasteur. — La vérité qu'il prêche à l'esprit, c'est celle que Dieu lui-même a apportée sur la terre ; le chemin qu'il trace à la volonté, c'est celui que le Divin Maître a indiqué par ses exemples et par sa parole.

Accepter la direction du Pasteur, c'est ! soumettre à Jésus-Christ lui-mt-nie, se

et méconnaître son autorité, c'est repousser l'autorité de Jésus-Christ.

Nul sophisme ne peut infirmer l'ordre établi par le Divin Fondateur de l'Eglise.

A l'attention religieuse et soutenue prêtée à sa parole, M. le Vicaire général a pu constater combien cette haute doctrine était goûtée de son nombreux auditoire. La population de Lanmeur est foncièrement chrétienne. Ici, eommti dans bien d'autres paroisses, le vote politique donnant la majorité à un J aouen ou à un Vichot n'est pas l'expression des sentiments réels du pays. I l est l'œuvredequelquespersonnesintluentes qui subissent à contre-cœur (du moins «n grande partie) la direction de la coterie opportuno-sectaire de Morlaix, mais qui n ont pas le courage de secouer le joug de» fantoches que la franc-maçonnerie a choisis pour ses agents dans notre région.

Monsieur le Curé de Lanmeur, qui avait senti, dès sa première visite, ([ue le cœur de ses paroissiens battait à l'unisson du sien dans l'amour de Dieu et de l'Église, peut être assuré qu'il en sera toujours ainsi. I ls l'ont accueilli comme un père, ils écouteront toujours sa voix comme on écoute la voix d'un père. Ils n'oublieront pas les paroles émues, empreintes d'une affection si profonde, par lesquelles il a mis à leur service, dimanche dernier, tout sou cœur et tout son dévouement.

En q^uittant Logonna-Daculas, M. l'abbé Fléiter a emporté les re(frets unanimett de ses anciens paroissiens. Dès maintenant l'affection de ses nou-veaux paroissiens lui est acquise.

Ad mullos nnnos !

«OTSORl lEL. — Chûte mortelle. — La semaine dernière, M. Camus, pro-priétaire, était allé au bourg de Hot-sorheLpour procéder aux préparatifs de

mariage do son fils. De la mairie, il .se rendit, .-iccouipagné de ses enfants, chez les partMils du sa future belle-fille, puis de là an presbytère.

A (j h. 1/2, il revenait souhaiter le bon-soir à toute la familleBalc'h, lorsqu'en descendant, il ne fit pas attention aux marches et tomba à la renverse. Le mal-heureux s'est cassé l'épine dorsale. Mal-gré tous les soins les plus empressés, a mort a été presque instantanée.

M. Camus n'était âgé que de 49 ans.

LE PONTIIOU. — Acte de déses-poir. — Vendredi dernier, vers 4 heures de l'après-midi, M. Guillou, perruquier au Ponthou, rencontrait un nommé Le liras, Jean-Claude, couvreur de son état, sans domicile fixe. Cet homme lui lit la confidence de la misère où il se trouvait, disant qu'il en était fatigué ainsi que de l'isolement dans lequel il vivait, n'ayant plus de parents sur la terre. «Je suis né au Ponthou, ajoutait-il, et je veux y être enterré. » Dans la même journée. Le Bras racontait à peu près les mêmes choses à un autre habi-tant du Ponthou, M. Efflam Louédec, cultivateur, et lui remettait un papier portant avec son âge les renseigne-ments relatifs à sa filiation.

Ces manières de l'aire auraient dû, semble-t-il, éveiller les soupçons ; i l aurait fallu signaler Le Bras à l'auto-rité locale pour qu'elle le fit surveiller. Peut-être ainsi aurait-on empêché le malheureux de commettre le crime au-quel l'a poussé le désespoir.

Samedi matin, en effet, M. Prigent, adjoint au maire du Ponthou, trouvait dans un de ses champs, à 200 mètres du bourg, le cadavre de Le Bras pendu à une branche d'arbre. Aidé du canton-nier Morvan, il coupait la corde et il cherchuit vainement à ranimer le corps, encore chaud, Tous les efforts ont été inutiles.

Le Bras, qui était âgé de 04 ans, était bien originaire du Ponthou ; mais, ainsi qu'il le disait, il ne lui restait ni là, ni ailleurs, aucun parent si éloigné que ce fût. 11 a été enterré au Ponthou, comme il le souhaitait ; mais il eût mieux valu pour lui s'assurer le paradis, en sup-portant chrétiennementsadure épreuve.

GUICLAN. ~ Acte 4e dévouement. — Le 4 de ce mois un habitait de St-Sa,\iveur, nommé Quéau, revenait de la t'oir/? de Penzé avec un cheval. Arrivé à la hauteur de Goaz-ar-C'haor en Gui-clan, il tomba sur la roujte, frappé d'apo-plexie. I l y resta éte^d^ jtoute la nuit. Le lendemain matin, la présence du cheval, resté près de lui, attira l'atten-tion de quelques hommes qui se ren-daient à leurs travaux. Ils relevèrent Quéau et le tran»portèr.ent à la ferme voisine de Goaz-ar-Ç'haor, habitée par }a famiïle Péron. La face du malheu-reux était congestionnée, Itout son buste glacé, ses me»jbres raidis par le froid. Uu médecii>, qui fut appe é en toute hâte, d(\clara J,e cas excessivement grave, pour ne pas dire désespéré. Cependant les Péron ne perdirent ni espôir, ni courage. Aidés d'un gendarme de Penzé et de deux ouvriers de la maison, ils frictionnèrent le malade toute la matimifi, lui appliquèrent sur le corps de l'avoine chftuft'ée et des lin-ges trempés dans l'eau bouillantP, finfin, vers midi, le dévouement de ces braves gens fut récompensé : le malade revint à lui... C'estavec la plus grande effusion qu'il remercia ses sauveurs et le prêtre qui avait été appelé pour lui adminis-trer les derniers Sacrements.

— Actedeprobité.—Samedi dernier, M. Louis Nicolas, de Goa^vrouJ. en St-Thégonnec, constatait qu'il avait perdu la veille, en revenant de Pen^ô, la somme de 1900 francs. Ce même jour, une jeune fille du bourg de Guiclan, Marie-Anne Maurice, trouvait cette somme auprès de sa maison. Sa mère et elle s'empressèrent aussitôt de faire leur déclaration à la Mairie et d'y dépo-ser l'argent trouvé.

Les deux actes de vertu que nous venons de relater conolent des faits déplorables que nous avons parfois à enregistrer. Ils sont tout à l honneur de la chrétienne population de Guiclan.

— Iijicendie. — Avant-hier mercredi, ver« midi, le feu a pr|s dans un tas de paille chez M. Louis Laurent, au Men-guen. Tout le fourrage a été brûlé ; les bâtiments n'ont pas souffert. Les pertes sont couvertes par une assurance.

ST-POL. — Le Creïsker. — On an-nonce que des travaux do restauration, complément nécessaire de ceux qui ont été exécutés il y a deux ans, vont être incessamment entrepris au Creïsker. Le devis monte à 20,000 francs. De concert avec M. le chanoine Quidelleur, si com-pétent en cette matière, la municipalité de St-Pol, après de nombreuses et ac-tives démarches, a obtenu de la com-mission des monuments historiques un crédit de 15,000 francs,

ROSCOFF.—Douanes. — M. Daniel, matelot des douanes à Uoscoff, est nommé matelotàbord du cutter l'Kciair.

MESPAUL. — Funérai l les . — Ven-dredi dernier a eu lieu, à 10 heures du matin, l'enterrement de M. Quillévéré, maire de Mespaul, dont nous avons annoncé la mort.

La levée du corps a été faite par M. l'abbé Floc'h, vicaire à St-:Pierre-Quil-bignon, M. le recteur de Mespaul a chanté la messe. Les prêtres des pa-roisses voisines s'étaient fait un pieux devoir de venir rendre un dernier nom-

mage à l'homme de bien défunt. Les cordons de poele étaient tenus par M. Paul Moal, conseiller d'arrondissement, M. Huiin de Kermadec, premier adjoint de St-Pol, M, Autret, maire de Ploué-nan, et M. Auffret, adjoint de Mespaul. [,e corps était porté par les consei 1ers. L'église était insuffisante à contenir la nombreuse assistance composée princi-palement d'hommes, parmi lesquels nous avons remarqué MM. du Penhoat et Thomas, notaires à St-Pol ; M. Mars, percepteur ; M. Guéguen, agent-voyer, etc. etc.

sourd, comme un roulementde tambours dans le lointain, et ce bruit durait environ une demi-minute.

PLOUESCAT. — Douanes. — Par arrêté du directeur général. M. Dourver, préposé des douanes à Plouescat, est admis à la haute paye. , j

TRÉFLEZ. — Elect ion munif^ipale. — Les éle(!teurs de la commune de Tré-flez sontconvoqués pour le dimanche 1" décembre prochain, à l'effet d'élire trois conseillers municipaux, en remplace-ment de MM. Roué (Yves) et Marc (Yves), démissionnaires, et de .Tulien (Jean), décédé.

Il s'agit de compléter le conseil, qui se trouve réduit aux trois quarts de ses membres.

Le scrutin sera ouvert à huit heures du matin et fermé à quatre heures du soir ; le vote aura lieu à la mairie.

C A R H A I X . — Les ouvriers é t ran-gers. — S'il faut en croire le Journal de Vitré, le représentant des entrepre-neurs de la ligne de Carhaix à Rospor-den serait un belge, M. Besoncenot; un mécanicien nommé Jacobi serait bavarois; unmaîtremaçon etuncontre-maître, nooîmés Moretti et Saajias, seraient italiens. Est-ce vrai ?

Le même journal ditqueles terrassiers bretons travaillaient, au début, 12 heures par jour pour 1 fr. 92. Depuis, ils auraient en moyenne 2 fr. 40 pour 12 heures, ou 2 fr. pour 10 heures ; c'est mieux, mais ce n'est pas encore trop.

SCRIGNAC. — Le service postal. — Un contribuable signale, dans une longue lettre adressée à l'Etoile delà, Mer, la manière absolument défectueuse dont sont desservies, par la poste, les comnjunes de Scrignac, Bolazec et Berrien.

Scrignac, commune de 7094 hectares, habitée par 3140 personnes, possède une gare sur la ligne de Morlaix à Carhaix. Mais, pour les correspondances, Scri-r gnac est desservi par le bureau de poste de Huelgoatj et tous. les joqrs se repro-duit ce lait incroyable. Deux facteurs, partant le matin du bourg de Scrignac, situé à 3,800 mètres de la gare, vien-nent recevoir dans cette gare, au pas-sage du train de Morlaix à 9 h.1/2 matin, des mains d'uq facteur venu lui-même du bourg d'Huelgoat, distant de plus de 10 kilomètres, Jes correspondances arrivées par le môme train la veille, et qui sont allées tout d'abord à Huelgoat,.. pour en revenir. C'est un petit retard de 24 heures par jour ! Est-ce assez biei» trouvé ?

« Si le service de la poste était bien or-ganisé dans cette partie du canton, dit le correspondant de l'Etoile, ne devrait-on pas creer un bureau de facteur-receyeur ù Sorign'ao, pour dessoiivir : l» Scrignac et 2" Bolazec, qu! est desservi par Callac. Le service de Bolazec par Callac se fait d'une manière aussi rapide que le service de Scrignac par Huelgoat : un facteur vient de Callac à Plourac'h et un second de Plourac'h à Bolazec. La commune de Bola-zec, qui est du canton d'Huelgoat, peut communiquer avec son chef-lieu de can-ton au bout de trois jours, par la poste s'entend. Aussi, à chaque fois qu'un acci-dent est arrivé, le maire de cette commune est obUg(5 d'envoyer avertir juge de paix ou gendarmes ; il n'a môme pas lui fac-teur pour correspondre avec les autorités. »

Nous croyons que l'établissement d'un facteur receveur ou d'un simple bureau de distribution à Scrignac, serait très facile à obtenir de l'administration des postes, si les municipalités des com-munes intéressées le demandaient, en offrant de concourir à la dépense, qui est peu élevée.

C'est une amélioration que le député de la circonscription aurait dû obtenir depuis longtemps et à laquelle ses res-sources personnelles lui permettraient peut-être de contribuer, si les commu-nes sont trop pauvres pour se passer de tout secours.

Cet acte vaudrait mieux et serait plus utile à ses électeurs que les votes nai-neux du F,'. Gourvil contre les Congré-gations religieuses.

« Encore un exemple de la manière dont fonctionne la poste dans cet heureux pays I Le facteur qui vient à Scrignac (gare) )asse par le bourg de Berrien, et autre-ois il y d istr ibuai t les lettres arrivées à

Huelgoat par les derniers trains du soir. U n autre facteur (pour Berr ien celui-ci) arr ive au bourg pour midi . A propos d'é-trennes, survint une chicane entre eux ! que fait l 'administratioi;! des postes ? iOlle défend au premier facteur qui passait par ce bonrg a 8 U- du matin, de distr ibuer les lettres à destination ol les fait remettre par le facteur de midi .

« Les facteurs se chicanent I les contr i -buables qui les paient en seront quittes jour attendre \ heurès de plus à recevoir eurs correspondances !.., u

PLOZl<:VET. — U n tremblement de terre . — Un tremblement de terre on Bretagne, c'est assez rare, mais c'est possible. Ou eu signalait un et même deux, au commencement de ce mois dans le canton de Ploç;astel-Sai:it Ger-main, à Plozévet, Pouldreiizic, Lababan. Landudec. Les secousses n'ont dure qu'une seconde ou deux, mais elles étaient précédées et suivies d'un bruit

Suite de la Semaine Il est à remarquer que dans cette lutte

entre radicaux et opportunistes mesurant leurs forces respectives, les derniers ne l'ont emporté que grâce à l'appoint des voix de la Droite ; on en peut conclure qu'elle est jus-qu'à nouvel ordre l'arbitre entre les frères siamois de l'opportunisme et du radicalisme.

Les troubles continuent, dans l'empire turc, entre les chrétiens arméniens et les musulmans. En certaines provinces de l'Asie-Mineure, de vrais massacres ont eu lieu. Le gouvernement ottoman ne parvenant point à rétablir l'ordre, les ambassadeurs des gran-des puissances lui ont fait en commun de sérieuses observations. La Russie, la France, l'Angleterre, l'Italie envoient on Orient des navires de guerre, pour parer à toute éven-tualité.

Une guerre européenne pourrait naître de cette situation.

IL SE VENGE !

Le nouveau ministre des finances, avant de faire procéder à la saisie des Congrégations, a goûté lui-même à ce breuvage amer.

On écrit, en effet, à la Croix de Paris, qu'àLaon, son mobilier fut saisi par des créanciers impitoyables. On peut donc être saisi et devenir ministre des finan-ces. Avis aux Congrégations.

On raconte d'autres histoires qui ont fait rougir des boutonnières ; mais, est-ce vrai ?

Qu'il suffise aux Congrégations de savoir que ruines et camouflets n'ont qu'un temps.

R épart i t ion des classes - - Voici la répartition des classes du novembre 1895, au 31 octobre 1890 ;

Arméeaotive : classes 1894,1893,1892. liéseroe de l'armée active : classes

1891,1890, 1888,1888,1887, 1886 1885, 1884, 1883, 1882.

Armée territoriale : classes 1881,1880, 1879, 1878, 1877, 1876.

Réserve de l'armée territoriale : classes 1875, 1874, 1873, 1872, 1871.

Seront convoqués dans le courant de 1896, pour une période de 28 ou de 14 jours :

Les dispensés de l'article 23 de la classe 1892.

Les réservistes des classes 1885 et 1889.

Les territoriaux des classes 1880 et 1881 (infanterie, cavalerie, artillerie, génie).

Les territoriaux de la classe 1880 (train, gendarmerie, sections d'adminis-tration et d'infirmiers),

Enfin, pour une revue d'appel : Les réservistes territoriaux de la

classe 1875, et les hommes classés dans les services auxiliaires et appartenant aux classes 1875, 1880, 1885, 1889 et 1893.

Secrétariat du Peuple Ouvert le Dimanche, île 1 à 2 heures

PLACE DE V I A R M E S

— On recommande un excel lent com-mis, conduite parfaite et les meil leures références.

-— Deux jeunes filles désirent se placer comme bonnes à tout faire.

— Une tail leuse accepterait des journées dans des maisons part icul ières ;s(u> t ravai l ne laisse r ien à désirer.

Bour les renseignement.^, s'adresser à M»" Nicol, rue Gambelta.

— U n jeune homme de 15 ans, de la campagne, muni d'excellentes références; demande une place de commis.

S'adresKer au Bureau du J(mrnal.

VIEUX A VINGT-CINa ANS ET JEUNE DE NOUVEAU

« Lorsque sa ma in affaiblie se mit à t rembloter et que son œil se couvr i t du broui l la rd des années, i l sentit alors que l 'époque de la mor t approchffit, »

Ainsi s 'exprime un poète américain au sujet d'un ami vénérable qui venait d 'expirer .

C'était là, i l est vrai , l 'ordre naturel des choses, ordre peu agréable certes ; mais la question est en dehors de notre sujet. '1 andis que mour i r à v ingt -c inq ans, être précipite au font du précipice avant d'avoir )u cuei l l i r sur la route une poignée de leurs, ou désarçonné un antagoniste dans

le tournoi de l 'existence, un tel sort serait dur , nous l 'admettons tous.

Ainsi le pensait un certain jeune l iomme. 11 craignait ce sort ; i l le voyait se dresser menaçant devant lui . « Vo i là b ien lê t six mois, » écr i t - i l , « que je suis décidé à vous écrire pour vous remercier de tout'ce que vous avez fait pour moi. La reconnaissance et la joie m'y poussent. Voic i d'ai l leurs les faits,

« J'ai voyagé en Suisse, en Savoie, et dans les Pyrénées, consulté les médecins do Lyon, Ghambéry, A i . \ - l e i Bains, Per-pignan, Tarbes. Bordeaux, et des a lentour ; en échange de ces voyapes coûteux j e n'ai eu que des déceptions.

(I Je souffrais te l lement d'une gastro-entérite que lorsque j 'étais à l 'Hôpital d 'Albertv i l le (Savoie) en IHOO on me regar- ' dai t comme un mourant . Je respirais d'ai l leurs di l l lc i lement et souffrais de né-vralgies et d'une sciatique. Je ne pouvais

ni marcher ni prendre de noùrr i ,Ure, e t ce n'est qu'au moyen de toniques et de st imulants que j e réussis à me t ra îner jusque chez moi, ici à Héchettes.

« Après ces recours infructeux à la science médicale, j e commençai à déses-perer et me sentais vieux à vingt-cinq ans. La respirat ion difl lci le, une nevralgie des plus atroces, de vives douleurs à l 'estomac — q u i ne pouvai t conserver môme un bo l de la i t— me rendaient la vie intolérable .

Comme il est triste de se sentir entraîné vers la tombe à vingt-cinq ans !

« Combien j 'enviais ceux que j e vôyais v ivre heureux et contents autour de mois ! J'avais d'à mères jalousies, enviant m ê m e aux an imaux et aux plantes la saiité dont ils jouissaient et dont j 'étais pr ivé.

« Après deux ans de ce supplice je com-mençai à me résigner, ayant perdu toute foi dans les remèdes de l a Faculté. Inut i le de dire que mon état attr istait-beaucoup mes parents. -

« C'est à cette époque que votre brochure me parv int . J'en fis la lecture et me décidai à courir le r isque d'être encore déçu. Je vous écrivis. En réponse à une lettre dans laquel le j e vous décrivais m o n m a l apparement incurable , je reçus de vous I assurance que la Tisane amér ica ine des Shakers me rendra i t mes forces.

« Vous m'adressiez en même temps un flacon de votre remède. J'avoue que j ' en pris avec scepticisme. Mais quel miracle ! A u bout d'une quinzaine une t ransformat ion visible eut l ieu dans mon état. Mon sang repr i t sa couleur. Je respirais mieux et digérais presque faci lement le la i t que j e prenais comme al iment . L'espérance me rent ra dans l 'âme. Je pr is u n seconfl lacon, puis un troisième. Le résultat fut mervei l -leux. A u bout d 'un an j 'étais débarrassé de ma maladie . L a gastra lg ie , l 'entér i te , l 'asthme, les rhumat ismes ont n isparu I je ne sais comment, mais, ce qui est essentiel, c'est de .'savoir que je suis guéri.

« Vot re Tisane américaine des Shakers est donc arr ivée juste à temps. Je TOUS assure que depuis j e n'ai pas eu l'occasion de remettre les pieds dans une pharmacie . Ma guérison peut être presque considérée comme une résurrection. Agréez l ' impres-sion de ma profonde reconnaissance. Je vous autorise à publ ier ce court réci t de mon cas, en autant d 'exemplaires que vous voudrez. (Signé) Jean-Louis Bazerq^ue, inst i tuteur , à Héchettes, par Hèenes (Hautes Pyrénées), le 25 février 1894,. V u pour la légal isation de la s ignature apposé* ci-dessus de M , Bazerque, (Signe) M a r -mouget , »

Une te l le let t re n'a pas besoin de com-mentaires. L' intensite du m a l . et la puis-sance d u remède ne pourra ient être mieux Baises en rel ief. Les différents m a u x q u i ont presque mis fin aux j o u r s du j e u n e inst i iuteur ne sont que les symptômes d'une maladie unique : la dyspepsie chro-nique inflammatoire, qui lui avait rempli le sang de poisons mortels. Certes, i l avait raison de d i re que le remède éta i t arr ivé juste à temps.

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CHRONIQUE AGRICÔliE^ •

Concours général agricole de WÉP' r is en 1896. — Le Concours géûétm* agricole de Paris aura lieu, en 1896, axi Palais de l'Industrie, du lundi 2 au mer-credi 11 mars.

Des programmes et des formules de déclaration seront tenus à la préfecture (1" division) et dans les bureaux, d«a sous-préfectures du départeni,ent, à. la disposition de toutes les personnes.qui en feront la demande.

Les déclarations devront être parve-nues aux dates ci-apr#8 :

Pour les animaux, fes instruments, les produits agricoles et horticoles di-vers; au ministère de l'agricultq're, le 21 décembre 1895, au plus tard.

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Pour les vins, cidres, poin-s ét eaiix-de-vie, fi la prolbcluro du diipavloineul, If?'15dédembre ail plus tard. '

La'>remonte à Quimpcr. — M a n i ' dernier, In commission d'achat dn la Rëmohte était, à Quiinper. Un noiiii)ro aSsèS! considérable de chevaux Itii ont èt^ipréspiitcs ; ollb eu a pris scpl !;.

marché f ranc de Lanùcr 'eau. Lp,, premier marché IVaiu; (h; la

saispn tiyOônVK) a eu lieu à Iiaiiderura» le. lundi 11 novembre. 2i>\ IxHes ont élu amenées uu ciiam|) de tbire : 159 ont été vondues au prix moyen de !'> centimes lëikilogrnmme.

ii';j.iiiJ . i.,l ' 11' Les pommes de terre. — Dans le

oournnt'du mois d'octoljre, on a ex|)éilio dei Pont-l'Abbé et de Lnct.iidy, pour rAn<îleterre, 2.'r>0() loniies de pommes de' 'terre. Malheureusement, le prix reste toujours dérisoire ; 1 fr, 'lO lesT.O kilps'.'Qètte mévente est une r,uinfi pour ce pays, ,d(i>nt la pomine de terre, on le. sait,, est la principale ressource, il .A lloscolV, les ventes de pommes de terre sont presque nulles; la raison on aernit,' nous'dit-on, que IWn^ielérre cultfVedésormais ce prCcieux liiborculc sur 'une bieii plus {grande échullo ([ue d^ri^'.'le passé. (Test un débouché qui sè,'fpri[\ie.. Il • Tiii;. • .

•"pttnférences agricoles. ~ M. l.e liOiïpp',' prpibsseur d'arrondissement, cjiav^é'dc'çôlii's au colli'j;'e do Morlaix, fera 'dés cunlerences a^'ri(;ol(!s : h; dimtujcho 17 noven,\iire, à 2.heures, au boui'g de'ii' Plounéour-Méuez ; et le dimanche 2A novembre, à 2 luMires, au bourg de'Plourin.

•vil |i 'l'ir • —.j •iiip-rfo;-Dansi son numéro du I''' noveiulu'e; LA

QUfNZAINB publie : .la.<iiph <lo Miii^iln-, nrateur, par' François Descoslos Celle rom(iar(|uablp élude nous révèle uu .lo.sepli de Maistre if,'n(U'é. —Jonn in l inèdil ilu duc t/e Montiicnnicr : Clarisse liader. Le duc do'•Montpensier, le duc ilo t:iiar(ires iLouis-Hiilippel et Madame de ('.oulis visitant la Trappe on 1788. — Lnn vicHmcx de Boileuii, Cotin, par H. Huissou. lOxcel-lent travail d'érudition lilléraire où réap-paraît ciiriou.senient la llt^ure. Irop ell'acéc;, deil'abhé Colin. — Lu Ser.f^ île la iiiarl : Jean Birot. De haiites (lousidérations sur rhoninie ot sa de.stinée. —/.?i Cojk^ik'/c. roman. — l'ne CluonuyiK' .•icindiliqno où Georges Vitoux analyse savanmuMil lous les travaux do l'asteur. — lirillaule Chfo-ninue deQiiinzninc, i)ar.lean de l'rémory.

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Le Génmi : ROlîEHGEr,. ://'n!.[ •••1,1 Jiin-i , ...1 , .

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détail au (lahier des Charges.. 8'' Lot. — 2,100 paires de saliots. !)" Lot. — 2,000 kilog. - de ciuirbon de

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des'Cliaro-es, s'adressh'r àu'buroau de 1 hospice. ,, ' . . , , .

Les soumissions sei-oiit recuits' jus-j' qu'au,H> (lèceu'lf.re 18!)."), à midi, au plus tard ; louteT6is,'ën ce qui coueerne'le .V' lot, elles devroiit'ètre dép'oséos au plus tard le 7 déèbuibre lSO/>.

Lé Ildcévour, . LE LÔXC. .

lins .a^uication V O i d o b kil- de Far ine , 2''qualité, aura lieu le Morcradi '21 roiirunl. à 'J hourcst //V do, fnpit)tf-widi, en la salie des délibérations' de la Comiuissiou Administrative- .du Bureau d6- liienl'ai-sance de la ville ;de ilorlaÀx. .

Le cahier des'cliarfïos sera déposé nu iuircau du lleceyimr, o'i'i'îé'n poui-ra en prendre connaissance à partii- du i,i.:M)i .18 c(>uraiit, le matin, deO heures à midi, et le soir, de 2 heures à -'i heures.

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Il" ANNÉE S ' I L S T E M O R D E N T , M O R D S - L E S - • • •

SAMEDI 23 NOVEMBRE 1895

La séance : du jeudi 14 novsmbro, à la Chambre, a'ëtô consacrée à deux interpel-lations.

La promlèro, do M. d'Hugues, sur l'adini-nisiration du canal de Suez, accuséo à tort ou à raison d'un détournement de 35 millions, a eu pour conclusion l'ordre du jour pur et simple adopté par 424 voix contre 3.

L'autre, développée par M. Julien Dumas, mettait le ministère en demeure de deman-der le retrait' de la loi contre les menées anarchistes, loi contre kiquolie s'étaient pro-noncés jadis plusieurs des membres du cabi-net, M. Bourgeois compris.

Aborder un pareil sujet, c'était, .semblait-Il, mettre les • minisires en danger d'êire renversés, s'ils mécontentaient l'extrême gauche et les socialistes eu défendant cette loi, au mépris de leurii déclarations passées, ou par les opportunistes et les modérés, s'ils consentaient au retrait de la loi.

M. Bourgeois a triomphé de ce double dan-ger, en promettant la révision de la loi avant la fin de la législature, mais en refusant de l'improviser actnellement. Socialir tes, radi-caux et opportunistes, se ralliant docile-ment, ont voté, par 335 voix contre 82. un ordre du jour proposé par M. Sarrien et approuvant les déclarations du gouverne-ment. '

« »

Vendredi', la ChamVro reprenait la discus-sion du'projet de loi portant réforme des droits de succession.

Un contre-projet de M. Rarnel (droite) ten-dant à dégrever les succiiisions de moins de 2000 fr ' en ligne directe, c.-tie époux ot entre frères, a été repoussé par 410 voix contre 89. '

Un antre de M. l'abbé Lcmire remplaçant les droits de mutation par une taxe annuelle sur la valeur brute des meubles et immeu-bles, a été également repoussé par 467 voix contre 2.

< 1 * Samedi'Ui .lundi, divers' amendements ou

contre-i)r<Jj«t8'-'ont été repoussés tleanême, au scrutin, tandis que les huit premiers arti-cles du projet de la Commission étaient votés à mains levées. , . i, , . . • .. . *

••Il i' '-ill r lll. . . .j'Il.i I -1, Mais une gro.sse nouvelle avait été annon-

cée : l'arrestationià Londres do l'introuvable Arton. cet intermédiaire équivoque du baron de Reinach et des chéquards dans l'affaire du Panama.

Le gouvernement esl-il décidé à faire enfin la lumière et à'publier le li.çte des 104 dépu-tés et sénateurs compromis, c'est peu pro-bable, M. Bourgeois ayant fait partie de trois cabinets qui ont tout fait pour empêcher la lumière de se produira.

Quoi qu'il en soit, Arton est ovrétï et son extradition demandée : et ce fait itiat.tnndu a provoqué une interpçlîatioa à la Wuunlire. M. Earthou. du ceiitr.V, en 'profité pour déclarer que les opportunistes n'avaient aucune pepr des réyo!ation.s ; et M. Bourgeois a adjure modérés et radicaux de se réunir encore' pour approuver se.-; déclarations et .ses actes,"ce qui'lui a été a icordc par l'ordre du jour Stfriiary et Maurice l'aure. iiu'ont voté 388 voix'contre FiO,

Cela seul suffit à faire croire que l'arresta-tion d'Ai'tttn ne sera qu'un acte de plus dans la comédie habituelle,

Mardi, la CHambre et le gouvernement ont donné une preuVe nouvelle de leur esprit sectaire.'I'

L'article 10 de la loi applique f.ux établis-sements 7)i//(/i(;.s-, ds bienfaisance les nou.-veaux droits de jJUccesr.ion en lifjne directe, MM. Brincard et,, de L'oateyr.ie demandaient l'extension de celte mesure à tous les.éta-blisseih'ents chdritablèS.sans exception, aussi bien prim^f • qwjnibHo' . Le ministre des finances s'y est opposé, et cet amendement, si naturel, si légitime, a été repousse par 323 voJjf éOntr.3190,

M. BrJncard, alors,, demande qu'au moins le taux,a,çtuel d l'i,nipôt, 11 0 0. soit main-tenu pour )és dons faits aux établissements charitables et cette motion est re-poussée par 310 voix contre 188.

Les établissements charitables lUn-t'.s, paieront désormais 19 0,0 au lieu de 12 0/0 que paieront les établissements oflicicla.

( h i d a i l .

z k a l s I a k i z i e i i t o i i e l l e î g a n t a r F r a i i i ï m n s o u i i e t l i a i

L j .. d e r v e z i o i H i î i a : « P o e i i l , e i i i e z h o , d ' a r ' / ' i

p a o a a n l a i l l o u e v e ! a r F r a i i c i s i e n a i l . » •

c e t n e i e f i i s o i i t k e l p a ë a k e m e n t l i a g a n •ii'iii !•

f X V l ' î l g

•• A N 'Tx ^ a s e p a ë o i i l

A i mmm (Cole Mobilière) ; • I

4" ( ^ I I I K Î O U - i l

i l i v

oit de M. T a i L e a n c z e i p a e a m n i o c ' b e v i t a r

r c a i l ; y a r z î g a r e z , l i î h o ( l ë i i z e n e n i - r o e i ( l ' a n o l r o u D o u e .

e o l l e z e n n e v e z a c'iîoiilen ilkm-il a r e ' h o u e n l e h o u seiz . « - I * r - • - -

» ,B.i ' ,«'J t - f i - A y ' cf ' " • • •

. o , ^

O U I i o c ' l i a g î u i g n e z i o u h e n l -

Voir i » fin de la Semaine à la H" piuia

11 / • 11 { • I . . I

.•\1 lozi'M, a ilra-zur,i a zo clin a rcH-ppi. , • ,

fa, ])a 'no ' ( la ' 'kct ' 'a oiroh liVz(>u Uuuc, ki'uucr ha iiic.^li'pi'b. Ira,

Al le/.ini a zo ^i-ftat a nnci) {,,'iiirioii Dour-, 110'c'Iioll dont iiiMiict a hcrz an'liiiii a zci lin viipz'n'(:'li olièr liic'-

)•/(>! (la ''/i')tro,' (la .lavar(>l' V'o (-uz a Ixîi'Z, ai! (liaoïil. > I; • ; J

llomii ivi! a iri'l|i(l("/aii [jcza lî()uc (M'vc/ lu; [i"A. Siijidi on (l(Miz"ha^- a •/(•ni, oiillian. iv('m(Mit; liiui a ia a <ni(;b Donc a zo a dit gfrritlian. ^— OKcr a ru p u lal<aaL ,a i'u^ o1j(ji' J(>zeu-_ noli, lia c'iioaiil en dcûz" ( plcîg-ri;" an' lioll (l'ai lczoiino,u-zo. ,

, , / l ie vc'v^llol, (!vol jnsl,- ciV'h zo l<ar-}i;ct da oinhaiin al lezcnnoii-zo. (,iaiit li(ij)ez l'rtjni y lovc!r(,>nl d'ai,v;i'o,,,a ZO] dlol avoaju(!'li ovit lio cî'lu'ptli,,:/ «]Al 'lozciii eo. Mec'.liaiK,' u(i dooc/li kiit a .(ïnl'l) al lozon ! " i l'i,,:

Ma li'liardis^iaït, da lavaret : « I lo U'zcii a ia a onch an urz vad. » — lUiliim lia bnlian, iVauinasonei lia riîiall o (l(3uz lost ar iiûjnioz li(jii franllio, a za(j luwl lio fciiii ovit rcs-|ii)niiL : « N'oiiz lors, 'al li;z(!n <}6. l{osp(il, evit al lezcn ! »

— « lio l(;z(Ui a zo grciat (ivlL lati-ruz liid no rooiil noniot vad. » — « l 'olra ra-ze, onio ar rraii niarionol,, al iczen uo !'» — « l ia l(>z(5n a zo kijnntroi neal 'd 'ar sUianl, liag i'i la

,da lakaat un dizurj or vro. » '— « l ia gqude, oino ar |l"i;an-masonot adàrro ! An dopuloot, (la vihuiia al lodon vras-sa anozo, o donz votot al lozcn-zt). »

; .1' •l- —•! iji i l

"1-

M(! (.î'hoar ar IVan-niasonot a zo rc a ardnu on ho'c'liorf, ovit anzao ar I virioïKiz kcn (li.-^lorliiill-zn, Sioiiaz ! I jH'iia^soc'ii (ivii, kaipchoii a zo gantlio, Iio ohorioii iniliigi'l a zo sklcrroc'li l'vil ail doiz.

*

Ah ia ! koinzil din cnz !in dc|)nl(^ot a zo hirio ar vistri. — Kalz anczo a zo paolrol, vrao ! Lai'-i'oiiii l 'aiiaiiia, iaiM-ouii an iKinlolu')!! hoaarn ar (i'in ozi dciz {C!horiiins de IVr du Snd); Ino-l'oun en tn-iiia,,lai"Toiin on In-hiiiit,

glovor koii. n'i ' i in niver bras anozo o Z(MIZ hot

lavaret o giicnn o daonl gad no din noii^et fripoiuiol.

i'Ot anozo o donz on cm voalo'hct dioo'ii ar rolwoh-so ? i

l l in i obod, Ivàor o deuz bot klask on obor. ' '' ' ' ' l-

.\.zioc'h kanvbraii doputoot, o li/o-reni|oii brassoc'h evit an lour'Eill'ol 00 skrivet. ar fror-ina : « La(>roiin ! » ( l 'ct aiioz».) dlo-l'o boza lakoat ar vi.inoihn var ho d(î)narn hat>' a zo ho ilao org-oudor, (!r prizonn 'f , •

l ia c'lioiii|a gav doo(;'li oo gïio,'^l ar baotrot di.skorpiil-zo da obcr lozon-noii (!Vol nia zoo dhiol

l'A'll, obor loziMin'on n,tad oo ' rod kaoïil, konsliano. NVinaoc h kot, o vont da roi da grodi din-nio o voz groal labo|iir,yra(j gaul oiir vandon goazoL 110 dcnz kalz anezo iia kons--liane; nag luuior. ,1;

, « i* * il

la, ia ! koinzil din onz luzoniioii groal gant tud ovol-so. ,

l l b r Z a l v e r ive a ono. lak(!al d'ar niîU'o orvoz lozoïinou ar Jiizovion ! 1 . r

• I , ' - i :

Marlf'zo zokoii Judas a roa au nonz dà honill al l(>zen!\ou-zo, pii drois.soz ho V(!slr '/Y

Arz(!lanç a gouiulaono ar v(n'znricn da bep souri poaniou, a vozo alao harpol var oiil iozoïi boniiag. Kaz 00 kouipron poza lozoïi I

l'iMirvuia ro' ro o d'Uiz grol brczcl da Zouo ha d'ho ll iz, a zo bol ar f 'hiz ganilio da lavai'ol.: « l'or;ik ozooni a onob al iozi.'u »

l'.i'onia 0 z'Hiz kani vioaz, ]ia na ar c'hillorni on lie za (! Montrouloz, 0 iirosi, o (Jiiinirior hag e povar o'iuiru ar Fi'aiK-, vc/.iMlibonnol an diluMi-nol an ( Ind erre: ni h'-ot. labonro-rion douar, ai'tizanot, boloion, d e . . .

l 'csonrl lozounoii 00 an dra-zo '? — N'ouz lozou obod a onob Douo, a onob ;ui l l iz, a onob ai- vad, a onob ar vi-rioiioiî.

.Vi ro a zo o prozog liirio rc^sjjol ovil al lozoïlnou ifaiu groat gant ar l'ran inasonel a roii hor bro", a goinz ovi'l ar .JiizoVi(!n, (!vol ar baïanol a roa guassa ma o'hollonl d'ar gri.slo nion hagev(d ar ro a l'oll dozo inirct onz' ai' vi.ssionorion da brozcg an .\viol, ovol paoLrcl ar o'hilloLin or bloaz I7!>;5 hag or bloaz \1\)\ .

^^a o'houro'hcmonnit onn dra bon-uag!orvoz au urz, orvoz argom^tiaiu;, or\(jz an InmosLiz, IUMIZO 00 mad ho lozoïi. No ril inMiiot obcr iniplij fall Wizargor -zo , ho brofani, ma o'honr-o'homonnil ar poz a zo koni i l ro ld 'au urz, d'ar gonalianc; ha d'an honosliz.

l 'olra eo-la nonzo namol fullngriez al lozon a zalo'h ar rclijiiizot cr nioaz onz ho o'iiouonchou 'f

Pelra 00 noinot fnllafiriez iskiz al lozon azarr ouz Doue dorr ar skoliou?

Potra 00 nomot fnUn(jrioz al lozon a gass ar gloarogod Itl'ar c'hazern ? An holl a c'iioar a'onia ke l ho Haç onho.

l 'olra eo iiemol ,/af/;K/ricz al .lozeii a brolatil laëroz ho danvoz digaut ar sourozot hag ar rolijiuzet, o lakaat anozo kalz luuioc'li a diiiWm evifc ar ro-all ? ! '•''' ' , '

Labour (11 valo ar frau-masonet a gondalc'ho o'hoiiz, nioiuel pa c 'huozo an olokloiirion obcr ouz ar liillelrvot au implij a zo dlool.

An C'uouKR.

'•1 j ^ ii:; uiii:-L I B E R T E !

J 1 •]•/.::'. • I , I '

•.•VI lihevle, a zo gaul ar fraivraaso-' uol a ron hor bro, ' '00 an hiui a ro,

aolro'da gomz d'hor'bugale er.skqliou euz pob Ira, nouiet oîi'z Doue ()l)ken !

E G A L I T E , ' ! ' Abalamour da-zo, ar fran-masonet

a,zo ho dourn var gouzok ar Prané; " ' 1' 11 1 I •! ' •• ® 1 iJ r'i.v • i; a loll dozo laoroz ar hci{rezel, ar Frcrci, al I.eimezel, ar nelijiusetl , .. Ar ro-ma a ranko pai^a kalz inuioc.'h adailinn ovit an d u d ' a l l . 'Perak ! • ' •• Kvit mirot oulho da obor vad hag hb four-laza ucuboud ha ueulieud. .,.. l'oboz égalité ! ! • MM. :

< il F R A T E R N I T E ! ]\Ia ohoazil ar skol gri.slcn ovit ho

pugalo, taol i l ovoz, tonier,facteur, jimdninti, etc. Diou skol a zo er barrez, eiir skol dizoue hag eur sko l (jrislen, D'ar skol dizoue eo e ranhit '

t _

Page 14: LA RESISTANCE DU SAMEDI 02 AU SAMEDI 30 NOVEMBRE …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent

ILA ttlillël^TAMClî: kuss lio piif^îilo. Ma iic rit koL, ^an; ! Mo para ha hara lio piigalo a VCÎZO larninet digàuooo'li.

fratorail(! ! ! !

Vichot, (jtourvil, Iloii.s.soaii, oti.;., otc., a zo a jjronii ovit al Hherlo, an

friilcnïilt'-sf' !

RÊSISTANC UTr'^péctach! aritnirablo so voit on

Kraiicft à l'Imiiro pn-sciilo. D'uti^bout à l'autre du li-rritoirc,

(lo faibles l'euinies, clos n'ii^ieuses, sans sj^r^Uqllt'r, sans l'aii'o di! vaincs et bruyantes (b'"innnstralions, par lo aileuce'senl et l'iniuiobiliti' on l'aoe (le l'in,justice, tiennent eu écliec nue administration ([ni dispose de toutes Iss Ibrcos gouverueineulales.

yMi ! noiis le savons bien, dans cette lutte uiatérielleincnt ini'g'ale, la victoire apparente — vicloire d'u i jour ! — restera an lise et à l 'admi-nistration. Mais ootle victoire déslio-norée par la violence (il y faudra venir ! ) s(;ra l'opprobre ol la cou-daninatipii, do ceux uiènie ()iii l 'au-ront renuporti-e. Mais bî Irioinplio nioral, ck>liuiliif, celui ([u'cnreo-istrera rii isj^^'è ol ((ui préparera le salut de la l'^ranoe^ijar bs retour do la liberté, i l es4{ »les <niaintonant assuré iiux mod(M^s héroïnes qui, dans la prière et le rocueilleinent, conibaltout poui-le droit , . , . ,

Dès rnainienant leur calme et foruui» a l t i lnde. obtient un premier résu!lî»r.*L'opiniori ])ublique s'émeut et commence à comprendre à quels abominables excès en pourra venir, sous lo voï'b; hypocrite do la légalih', la ?eete qui opprime la l'"ranoe.

L'émotion avec la([nolle a é'té ac-cueillie la nouvelle de la spoliation prochaine, riinprossiou produite par-tout par la lecture des alliclies qui on rendent sensible la monsh'iiouse iniquité perniettent d'ospiW-er que la V('ritt; sei fera jour onlin dans tous les esprits de bonne foi.

Kt la C(>nsé(iueiu:e sera ([ue le couraj^e civiq ip dont c(!s humblos religieuses nous donnent aujourd'hui l 'exemple, se communiquant bi(;nlùt aux hommes, aux électeurs, ils s'ar-meront du bulletin de vote p<nir chasser > lie. la scène politique les «(^claires odiOux ([ui, comme les Kr. ' . Vic'hf)t.. ( iourvi l et autres, sacrilinnt toul à leurs haines antireli-gieuses

V i l'JuOKNK l'KNKf,

LA SAISI 1<(!S délais in(li((aiis aux Conj^rcgalions

(i 1 Fiidstèr»! qui oui reçu dos coii-traiiilBs, ponùnu lions l'avuiis dit dans nolie' précédent numéro, est expiré pour "toutes depuis plusieurs jours, ot nulltî part éncore la saisie n'a été prati-qué»!. '"fri'éme'ïi tort qu'on l'annon-çait comitie faite la 's'Oniaine ileriiièro chez losUrauliniis de (^uiinperlé.

Mais i l f a u d r a i t pas croire pour cela qu'elle'no se fera piis. La luaçoniie-rie ne permettra pas à nos gouvernaiils de s'arrêter eu si beau cheuiiii.

Sans doute, le inouvemeiil accentué d'opiàîon' qùT se produit contre eux les fait liésitei'; sans ibiule ils clierclient qnebpie moyen d'ajfir à la sourdine, sans troD .'Hure.vciter les popubitioiis, car ils rencontrent déjà des oppositions de toutes sortes sur lesquelles ils ne comptaient point.

Notre é.xcelleiit confrère le l'u'ilicii-teur de Quimperlé insérait samedi dernier uti '«rticle énergique sur la saisie.

« Qui donc, d i l - i l , voudra se |)r(Her ii cette iijnoble hosojîiio ? I-qs huissiers <[ue l'on a fait rcquuri-r au aoiii il<! la loi, tremblants do pour et fréaiissantu de honte, attendent avec anxiété le jour Fatal. Les seri'uriei's, â-qiii U loi ne peut rieu impo-ser, qui rosleiit libi'iM ilu linnaor ou de rofu.ser l.iji ij's survicc'-î. soiiL révoltés dans leur obn.scieiico d'Iionuéte lioniuie à la seule priiiséë. de inettre la innin à cottc œuvre ni-iudite. Ils seront payés grasse-meut, c'est vrai, !-Mais ils savent bien ([uo l'or qu'on leur offrirait serait uu or mal-propre qu'e ni. louivs feaimes, ni leurs enfants'rie voudraient inant,'erle piiiu [)ayé avec cet or i'hiinoude. Kk l'on euLomt parler déjà de certain.'* refu.s iniHiiiinos ([ui ne sont point faits pour encouraj^'er lus autours dos poursuites.

» Ceux-ci avaient cru rencontrer dnns une do ce.i villes citées plus haut. l'IioMiiue (lu métier dont lis ont liesoiii. Le service à rendre devait élro largeuient rétribué. Mais au foyer do cet ouvrier à iloini frn},'né. il s'est trouvti uUe ,l'eni!no ipie la pensée de cette Uidense beso^'iid a lait bondir d'indi<;hati(>h.' "

"Je 110 Crtiliiuisnas les relii^ieusos. s'est » elle écriée, mais je ue veux pas de cet » ar};enl qu'on.t'oflre, il porterait luallieur a à nos «enfants..»

» Los tëinqiii's^'eux aussi feront défaut. Déjà I on essaie d'en acheter ; nous no voulons pas'croire qu'il y ai l dans notre

ville; diî.s àiiios vraiment a.ssez vénales, a.ssez (lé^'radées pour accepter de reiuplir c w o l e sini.stre. )our prêter leur concours à celle brutale v olalionde tous les droits.

» Au surplus, (n'oclietez les serrures, onroncez et brisez les portos, si vous on trouvez le moyen. Mais ne croyez pas que les dillicultés vont s'arrêter là.

" l)(!rrièro ces (loi'los, les religieuses se tientlronl debout, serrées l'une contre l'autre, se souloniint inutuellement par mie commune prière : barricade vivanle, (luo vous ue reiiverseivz que par la violence c\ la bnilal i lé.

» Allez donc, si vous l'osoz, jusqu'au bout de votre abominable rôle, l'orlez la main sur ces humbles femines pour les écarter de voire chemin et faire tranquil-lement votre vil métier, l'aites main liasse sur tous le.s objets qui nieubleiil leurs classes, leursmisérablescellules. Uéveillez par vos excès farouche.>j la consciencc momentanément endormie d'un grand niimbro.

i> Volro succès ne sora pas de lon}.fue durée. 'et l'opprobre demeurera toujours attaché à votre front. »

Les SŒURS OUf^CHES La Muison-Mére des Filles du Saint-

Ksprit, à Saint-Brieuc, a reçu, elle aussi, sa coiitrainle.

Sait-on comliieii le lise réclame à ces lionnes Sonirs Blanches, que nous voyons dans presque toutes nos écoles chrétiennes de la ville et de la campa-<>'ne, et dans un certain nombre, encore d'écoliis ciiminniinles.

Kli bien, on leur demande, pour cGlIe fois-ri, ni (l'un saut coup, la baf^'atelle de

Quatre-vingt mille francs!

Le^s A/fic/ie^s De tons côtés on lions a demandé et

ou nous demande encore des alliches brelonm!s et françaises et partout elles produisent le plus {.fraiid effet. Les po-pulations coinuiencent à comprendre que lesjoui'iiaux opportunistes et radi-caux mentent elfroulément lorsqu'ils dis'-nt i|u'il s'ag'il de faire payer aux (Ion^'réii'!!lions les mêmes impôts qu'à tout le monde. Fi'iniquilé apparaît évi-d(!nte et monstrueuse, et nos lîretons ne caclieiit point leur réprobation ; ils l'ex-priment même, en certains endroits, comme à Saiut-Pol, en leruK's particu-lièrement énergiques.

Nous Uîiions des afiiches à la disposition de nos amis ; on peut les demander, stiil au Bureau de la llésia-Itiare. 2, rue de Ploujean, soit à la Libi'airie Le Goaziou, place Kmile-Soii-vestre. à Morlaix,

Le prix est de ôO centimes l'exem-plaire pour ['Appel au Pi-uph\ (alïiclie de 1 mèire "ili sur ',)<)), et de S fr. h;s six, () l'r. la douzaine.

P-Mir M mit ruz l'jO {() Ah) cent, su'' O.'ili), .'5,\contiines l'exemplaire ; 1 fr. ,")0 les six ; 3 fr. la douzaine.

Ces prix comprennent le timbre, (pii cKl obliijiitoire et qui représente 2't cen-times par alliche, pour l'Appel uu Peu-ple, et 12 centimes pour MiuUras Hn.

L'Appel : fois (lu Miinlrus Ko, a été alllché de

. nouveau à Morlaix samedi dernier, j L'une et l'autre alliches o it été très lues •• et très commenlées, n en déplaise à I r.-lcenn-. Lundi seulement la o'undar-i merie a reçu l'ordre de copier ces alli-j cil

A M O R L A I X •H au Peuple, accompafrné celle

I I'" es !!I et quelque industriel, aux ordres ut-étre de l'opporlnnisme, a cru pou-

, voir en faire recouvrir un certain nom-bre par ses propres annonces ; mais l'islfet était produit, brave homme ! et le but atteint.

A Saiiit-Pol, Rosco E T D A N S L E C A N T O N

Saint-Pol de Léon, RoscoH". Santec, Ploug-oulm ont, comme Morlaix, alliché à la lin i|i! la semaine dernière l'Appel au Peuple et hî Maniru: /v> Saint-Pol surtout et à Boscolf, les murs en sont < (

ta avec une abondance plus o-rand honneur au zèle

Partout, l'impression est

)isses e mus ni fait

e nos amis considérable

Il Les alliches onl fait merveille ici, nous écrivait-on de Saiiil-t'ol mardi. On en a mis déjà plus île 150, car à mesure (luc la pluie on ([uehjue main radicale (opérant d'ailleurs, dans l'ombre et lo mystère) en l'ail disparaître, on les remplace aussitôt.,

« Toute la population s'est mise en inou-veuionl, L'n très {^rand nombre de per-sonnes, plusieurs sans doute par curiosité, mais la [ilupart par devouoinent réel, mon-tent la fîarde auprès du couvent (dos L'r-sulinesi jiour donner l'alerte dès que vien-dra ra<;enl du li:;c. Bien (pto la contrainte ait été si<,,'ni(iée aux IleliguMises par 1 huis-si(!r de Suint-l 'ol, on croil, pour diverses raisons, que l otlicier ministériel cliarj;é de la saisie viendra de Morlaix ; aussi, à l'arrivée de chaipie Iraiii, tous les voya-jTOurs sont-ils examinés, dévisagés avec soin. Un huissier de .NIorlaix ayant eu l'occasion de venir hier (lundi/ à Sainl-l'ol, a v<iulu, parait-i l , visiter l'église des Ursulines, .Vussitôl la foule s'y est précipitée a[)rès lui, (>t il lui a l'allu décla-rer ({lie le but (le son voyage n'était pas celui ( |udn supposait et. que, d ailleurs, il n'aurait pas accepté pareille mission,,.

« Dans la soirée ilu même jour, lo com-missaire de police ayant ('té vu |iénélraul dans une auberge avec des étrangers mu-nis lie iisiM'vietles» ou grands portefeuilles, il n'en t'allut (lus ilavantage |iour donner do nouveau d'Caiice à des hypothèses (pii ne se sunl jioiiit coiilirmées,

(1 Ces détails vous feront comprendre quel est ici l'étal des o,sprits,., o

Oui ; et certains agents de la politi-que franc-maçonne ne doivent p.is être à la noce, s'ils comprennent, eux, les menaces des filles du Poullou.

,A L A N D I V I 8 I A U f)n nous écrit : Depuis mercredi la catholique popu-

lation de Landivisian a, elle aussi, la légitime satisfaction de voir appliquées aux maisons et aux murs de ia cité les affichas « Appel au peuple ». Non (]ue les vrais Laudivisiens aient besoin d'être excités ([uand il s'agit de soutenir les intérêts catholi(pies. de défendre les droits imprescriptibles de la reli-gion. Ici triVs peu ile familles qui n'aient déjà l'ait le sacrilice d'une lille, d'une parente (pielconque entrée dans une coiign^gation. Demandez aux Ursulines de Saint-Pol, demandez combien elles comptent dans leurs rangs, de Reli-gieuses de Londivisiau. Eh bien ! nous aussi nous voulons protester. Nous sommes prêts à d'autres sacrifices, (ït l'e.xemple do résistance donpé par les Sainis-Polilains nous sommes prêts à l(i renouveler demain. Nous n'avons pas failli nous de faillirons pas à notre devoir.

A Q U I M P E R On fait bien les choses à Quimper. Deux vaillants se présentaient ven-

dredi dernier devant M. le commissaire : '( Désirant éviter tout malentendu et

toute surprise et forts de nos droits de eitoyous français, nous venons vous informer, monsieur le commissaire, que nous avons l'intention de placarder sur les murs de Quimper l'alllche T'i Appel au peuple. »

1) Nous ne nous cacherons pas, nous agirons en plein jour ; mais nous tenons à vous prévenir que si nos alliches sont lacérées, nous sommes décidés à pour-suivre les auteurs de celte lacération et iious irons jusqu'au bout. ' -

- - S o i t ! i'épondit M- le (iommissaire, veuillez seulement nl us en donner un exem }laire pour M, le procureur de la République, »

Accordé, Et voilà commenL le lendemain, jour

de foire, il y en avait aux quatre coins de la ville.

Elles furent lues, commentées, ap-prouvées ; à l'henre où .je vous écris, elles sont intactes et nous faisons en niémiî temps distribuer l'Appel en fenil-lesvolantes dans toutes les maisons et à tous les cultivateurs venus en ville pour leurs all'aires.

Entendu cette réflexion : a Comment! on a osé m;Htre d is alliches à Quimper ?

— El oui! on a osé et on osera en(;ore. Nous avons lardé à nous remuer, c'est vrai ! mais, foi de Bretons ! nous allons ratlrapper le temps perdu ! »

Bravo !.

A Q U I M P E R L Ë

A Quimperlé, M. r.\umônier des Ursulines avait alOché l'Appel uul'i uple sur le portail extérieur dn couvent.

Vendredi dernier, à 7 heures du matin, an moment précis où allait commencér la messe de communauté, un brigadier et deux gendarmes vinrent lire et dé-chii-er l'allîche ; mais, comme elh; était dacée trop haut pour (pi'ils piiss Mit atteindre, ils pénidrèrenl sans laçon

dans l'enclos alin d'y prendre une écludle qui s(;rvait à des maçons. M. l'auiiK'inier aussitôt prévenu par une des tonriéres. (piitta les ornements sacrés pour venir faire aux gendarmes de légitimes repré-sentatioiis; mais déjà ils s'éloignaient et il lui fallut les poursuivre jusqu'à leur casei'ne, sans réussir à parler au brigadier, qui avait disparu. L'hono-rabl(! ec désiastique a alors adressé la leltr(! suivante an lieiiitenant de"gendar-merie qui commande rarj'ondi»sement de (Jiuiniperlé.

« Monsieur. » Ce luiitin, à 7 h .. le brigadier de St-

.Michel, accompagné d'un de ses homiiies, s'est permis de lacérer une atliclie : « A f I ' L L a i ; l ' ICLl'LK «, sur papier ré-glementaire ot dù.nent tinibrée ([ue j'avais moi-même apiiosée sur le pin'lail des Ursulines, encore, Dieii merci, propriiHé irivée n'en défilaise à ipleiipies uns. C'est à, vous le savez, uu ilétit car.icléri.-.é. avec

circonslan<;es aggravantes. Vos hommes doivent connaître la loi sur l'allicliage ou prendre le temps de s'é(;lairor.

« .le n(; leur veuxauciin mal,je nechf'rclio ni esclandre, ni scandale, niiiis je tiens à mon droit qui a été violé par ceux même qui auraient dû, au la^soin, me prêter maiu-l'in-le pour lo protéger.

» .l'exige une réparation. I) 81 avant midi les doux délinquants ne

smil pas venus do votre part faire des excuses, je leur adresse riiiii.ssier.

» OMVIKII L A V A N A N T . Il AuiiK'micr de.-i Crsuliiiea.

Il l ' ,-S. — .le vous préviens, que, dans la matinée, je dois remplacer t'alliche lacérée et en poserai peut-être d'autres si le cieur m'en dit. »

On ne saurait trop IOIKM- rallitude éuergi(pio de M. l'abbé Lavanant.

De la Croix ilu A'onli-Les femines dévouées (pie vous con-

naissez tous, les religi(MIS(!S, les so'iirs ({lii sortent de nos familles à tous, ipii onl élevé nos f(!mnies, nos s(enrs, (pii élèvent nos (Uifants, qui nous soignent tous riches ou lauvre.-», qui, bravant la lièvre onl gar( é nos soldats dans les ambulanees de M.-^dngascar, vont être ruinées par une loi injuste.-

Pour toutes, c'est la fermeture de leurs maisons dans un délai déterminé.

Aussi àltendront-elles qu'on saisisse les meubles de leurs classes, les lits de leurs malades, te mobilier de leurs vieillards ; (dles ne porteront pas elles-mêmes au fisc les aumônes q li soutien-nent leurs œuvres, elles attendront qu'on les prenne de i orce.

Elles ont pensé que comme citoyen nés françaises, payant tous les autres impôts, comme tout le mo ide, elles ont droit à l'égalité civile devant la loi d'impôt ;

Que, comme religieuses vouées à des œuvres d'une incontestable utilité, elles onl droit à la liberté ; que comme fein-mes, menant en société quasi-familiale un genre do vie des plus paciliques et des plus honorables, elles ont droit à n'être pas traitées comme des parias et mises liors la loi.

Elles prélendeiit même n'être point révoltées, mais elles prétendent aussi n'avoir à aucun degre l'obligation de livrer elles-mêmes ce (pi'on leur ré-clame par un empiétement inique.

Nos chères communautés savent à quels risques elles s'exposent et quelles épreuves les menacent ;-mnis elles sont prêles à répéter lièrenient le mol fran-çais : (( Tout est perdu fors l'honneur t»

M. ROUSSEAU M. Rousseau est arrivé vendredi der-

nier en France ; il vient demander un gros emprunt pour l'Indo-Cliine et se propose de repartir au mois de janvier.

Le gouvernement a fait aussitôt pu-blier la note suivante :

« Sur la proposition du ministre des co-lonies, un décret a été signé par lequel .M, Rousseau, qui, à raison d(' sa (pialité nou-velle do sénateur, ne peut pbis rester gouverneur général de l ' Indo-Chiue, est désormais chargé de ces fonctions à titre de mission temporaire. .M. Hou.sse.iu, dans rentrevue qu'il a eue avec lo ministre, a, en effet, manifesté le désir de retourner on Indo-Cliine dès (jne les (piestions qui ont motivé son vJyago à Paris seront résolues. »

Cette note provoque les réflexions suivantes de la Libre Parole.

Que signide celle funiislorie-là ? Quelle est cette cliiiioiserie nouvelle Qu'entend-on par mission temporaire ? C est co que le m;itliéinaticion Guieysse a oublié de nous dire, o t c est; justement ce que nous avions besoin de savoir.

.\L tlousseau est sénateur, et, do ce fait, il toiiciie neuf mille francs.

Pour un temps — plus ou moin§ long — on le nomme gouverneur de l ' Indo-Chine, où bon au mal an il se fera doux cent mille l'raiicb.

Nous présenterons à nouveau à la saga-cité de nos gouvernants le dileuinio ([ue nous avons déjà fait lors de rélei;tion de ce sénateur.

Ou i l remplira au Sénat le mandat que lui oui confié les électeurs du l'inistère, et alors il fera un mauvais gouverneur ; o u il remplira son rôle en (ndo-Chine et il fora alors nn déplorable sénateur.

Depuis trois mois que .\I. ttousseau est élu, on ne l'avait pas vu encore au Luxem-bourg. Levoilà, paraît - i l ,poursixsemaines à Paris, c'est dire que, les traversées com-prises. il sora pendant (piatre mois absent du siège de son gouvernemeiit. Avec un tel sysLèuie, le dilemme ((uo j'ai p(jsé plus haut n'est même pas jusle : M. ilousseau est contraint d'être tout à la fois un mau-vais gouverneur et un mauvais sénateur.

•Mais, la singulière décision prise hier au conseil des ministres, peut encore ap-peler des rétlexions d'un autre genre.

Le gouvernement a déposé, il y a trois jours, un projet de loi sur les incompati-bilité.s. Au deliul de l'exposé des motifs, ,\L Hicard disait avec raison :

a 11 est un ])rinci[)e jusqu'à présent incon-testé, c'e-=l que, dans un régime parleiiion-taire, il faut, par tous les moyens, assurer rindépendance des membres dos Chambres dans tous les actes de leur mandat, u

Comment, après une telle déclaration, les ministres ont-ils pu uiaintenir .M, iîoiis-soaii dans le poste (pii lui avait été conli i ?

lOst-il possible à ce. sénateur de garder son indépendance':' Konctionnaire avant tout, il ne peut ([ue s'incliner, et si domain un débat s engageait au Luxembourg, .M. Rousseau ne p lurrait tout naturellement que crier bravo.iprès uliaquo parole minis-térielle.

On (.Miipêciie M, Clirislophle, député, d'être gouverneur du Crédit Foncier, et on a rais(m ; mais si on autorise en même temps M, Rousseau à rosier gouverneur de rindo-Cliino, nous no comprenons plus.

C'est ponrt i int facile à comprendre : plus il y a de beurre sur l 'assiette, mieux ça vaut paur les opportunistes, lors même (pi'ils s 'appel lent Rousseau,

LE M I N I S T È R E D E S LOGES

La semaine dernière le Soir, journal ollicicux, publiait l'information suif-van t(! :

« M, Léon Bourgeois, président du conscii ot ministre do l'intérieur, a reçu cft soir, à six heures, le Conseil de l'Ordre du Orand-Oriimt de France, (jui lui a été présenté par notre col-laborateur Louis Lucipia, président du (loiiseil généi-al di; la S(!ine,

4 L'enlreyue, (pii a duré nue demi-heure environ, a (.-té des plus cordiales, et les membres du Conseil de l'Ordre se sont montrés très satisfaits d(! l'aimable accueil que leur a fait M, Léon Bour-geois. ))

JJO Soir constate ensuite que le mi-nistère contient huit maçons actifs et ; importants ; puis il ajoute : • '

i( En recevant aujourd'hui olllciel-Jem+nit les membres du Conseil de iOrdre, M. Léon Bourgeois a tenu à allirmer nettement ses sentiments a l'égard de lu franc-maçonnerie de France. »

Le cabinet sectaire qui vient d'arriver «u pouvoir se prépare à supprimer les

•associations religieuses ; mais, en re-vanche, la congrégation maçonnique peut compter sur toute sa bienveillance, sur son entière soumission.

Déjà l'on savait bi(jn que le ministère est aux ordres de la secte. I l tient lui-même à ce que sa sujétion ,soit évidente. Les honnêtes gens sont avertis.

l i i l l i s K i E l E S ' Diocèse de Quimper

Ont été nommés: recteur de Locro-nan, M. Goasven, aumônier du cime-tière Kerfaulras, à Brest ; — aumônier de Kerfautras, M. Braouézec, vicaire à liOperhet ; — vicaire à Loperhet, M. Daigné, vicaire à Landeleau ; — vicaire à Landeleau, M. Floc'h (Henri), ancien vicaire de Lothey ; — vicaire à Con-carneau, M. Kerjean, vicaire à Pont-Aven ; — vicaire à Pont-Aven, M. Le Meiin, jeune prêtre ; — aumônier des Ursulines de Carhaix, M. Ségalen, vi-caire à Sainte-Croix de (,)uimperlé.

L'ABBÉ JEAN-9IABIE BE LA MENNAIS Dans un article paru récemment dans

une revue parisienne, sur l'abbé Jean-Murii! de la .Uuvm.u.s-, on lisait : « Un prêtre, é|)ris de la surnaturelle beauté de cette âme de prêtre, médite de consacrer an fondateur des l''rères de l'ioërmel et des religieuses de la Providence de Saint-Hrieuc, une biographie comiilèto et défi-nitive. »

Nous avons appris avec une vive joie, que ce projet, qui intéresse tout particuliè-rement la Bretagne catholique, avait re(;u un coniinencenient d exécution.

Membre d'une Congrégation religieuse spécialement vouée à l'étude, avantageuse-inent connu lui-mê ne par de nombreux travaux historiques et littéraires, l'ecclé-siastique en queslioii a déjà commencé son travail , avec le concours du ' I . R. !•>. Cyprien, supérieur général des Frères de l ' Instruction chrétienne, et de la T. R. Mère supérieure de la i 'rovidence, qui ont mis à sa disposition les archives de leurs •Maisons-mères. Mais voulant, avant tout, faire une œuvre sérieuse, véridique et sin-cère, il dcsire avoir à sa disposition tous les documents écrits et tous les renseigne-ment oraux qui peuvent faciliter sa tâche.

En conséquence, les familles qui possé-deraient des lettres ou autres écrits de Jean-.Marie de La Mennais ou de son frère, sont priées de bien vouloir les communi-quer aux Frères de Ploërinel et d'en luisser prendre copie.

Même appel est adressé aux personnes qui, ayant connu lo fondateur des Frères, pourraient fournir des renseignements in-téressants, soit sur sou caractère, soit sur (piolque particularité de sa vie intime ; elles sont priées de bien vouloir rédiger leurs souvenirs.

La nouvelle vie que l'on prépare ne sera peut-être pas iiiulde pour l,accompli,-sse-meiit d'un projet depuis longlempscaressé. par les Frères et béni par S. Eui. le car-dinal Uicliard. archevéïpie de Paris, ot par .Mgr Bécel, évèque de N'annes : celui de faire introduire lacausedo béatification du vénéré Jean-.Marie de La .Mennais.

Cette considération fera mieux com-prendre encore le vif désir qu'a l'auteur de s'entourer do tons- les moyens d'infor-mation qui peuvent éclairer ses jugements et leur i onner de l'autorité.

Toutes les communicalions peuvent être adressées, soit au T. R, Fr, Cyprien, supé-rieur général des Frères, à Ploërinel (Morbi lanl, soit au R. P. Laveille, prêtre de l'Oratoire, directeur de la maison d'institution, à L' I lay, par Bourg-la-Reine (Seine).

Nouvelles du Finistère A l a préfecture. — M. de la Souchêre-

Marie-Eugêne-Charles), sous-préfet de •iourganeuf, est nommé secrétaire-général de la préfecture du Finistère, en remplacement de M. Salvador, non ins-tallé et qui est nommé secrétaire-géné-ral du Gard.

Né à Marseille en 18.')(5 et d'abord avocat, M, de la Soudière est entré dans l'administration en l.SSi. I l a été successivement secrélaire-génériil du Var, sous-préfet de Mirecourt, d(! For-calquier, (i'.\mberl, secrétaire-général de Saôiie-et-liOire, puismilin sous-préfet de Guelma (Algérie) cl de Bourganout,

Médecins experts, — Onl été main-tenus sur le tableau des docteurs en nu'îdecine désignés par la Cour d'appel de Rennes pour remplir les fonctions d'experts pendant l'année 18!)U devant les tribunaux du ressort, .

Arrondissement de Brest. — MM. Gustave .Viiiier, rue de la Rampe, 55 ; Stanislas Mahéo, rue de Siam, ,5(>.

Arrondissement de Ciiàteaulin. — MM, .Iules Baley, de Chàteaulin ; Louis Dubuisson, de Chàteauiieiif ; .\ehiUe Gell'roy, de Carhaix ; .leau Ely, du Faon,

Arrondissement de Morlaix, — MM, Alexandre Bodros, de Morlaix ; l^oiiis Guilloii, de Saint-Pol-de-Lcon ; Ferdi-nand Le Fèvri!, de Morlaix, rue Gam-betta ; Mathias Pronll", de Morlaix, quai de Léon ; François (,)uéré, de Guerles-quin.

Arrondissement de Quimper. — M.M. Pierre Coll'ec, de Quimper, rue Saint-Mathieu, 17 ; Pierre Gaunié, de Quimper, ru(! liu Parc, 12 ; Richard Hébert, d'.Viulierne, rue Côte-Clédeu ; César llomery, de Quimper.

.\rrondissemeut de Quimperlé. — Néant.

Sccours aux familles Indigentes. L'n crédit d(î il.000 fr. avait été accordé par le conseil général, lors du dernier

Page 15: LA RESISTANCE DU SAMEDI 02 AU SAMEDI 30 NOVEMBRE …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent

e x e r c i c e (l.S!)'i), pour v e n i r un i i ide a u x fainllli;» tti(Jiyi,'iitos, on viio d't;levi;r li.'S eiil'antrt orplicliiiH de |ii''i i; ou de mère.

Ce crédit ÎI été eulii-ri-nicut «hsorbo nu prodtde 2()0 lamilles iiiusi réparlios: arrondissement de (^iiiuipur, 1»!) ; di-Quimperlc, i:{ ; de iJresl, 51 ; de Mor-luix, 12 ; de Châteaulin, 2."..

Dans n(flre drrondisseuK.'iit. it! plus mai partajçé reialivcnienl au cliillVe du la population, quatre cantons smilonicnt ont eu des familles secourues, savoir : celui de Morlaix,.S; Lanuieur, 1 ; Saint-TUéjîonuee, 1 ; Sizun, 2.

Sur les 200 lan>illi;s secourues dans l'ensemble du département, (> avaient uu eulaut ; 2i) en avaient 2 ;'i'), t rois; TJO, quatre ; 42, ciu(i ; 17, six ; !), sept ; 2, huit.

Moiii.Aix. — M o r t subite. — M" " lîmilie P.rown, rentière, (iO ans, d'orij;iue au-•^laise, demeurant au Créou, a clé trou-vée uu)rl(!, mercredi, vers :{ lu-urcs de l'a )rès midi, dans i<on appartcnuMit. I.a dé unie tenait à la uiaiu une tasse de calé, dont le lic^uide s'était répandu sur ses vêtements. Elle était assise dans un fauteuil quand le décès a été constaté par une ancienne donujslique, qui lui rendait visite.

Le docteur Gendron a déclaré que la mort était subite et naturelle.

MUSIQUK MUNIGIPALK

(gête de ^ainte-igécile' Dunanclio 2'i Noccnibre WJ.'i

GRAND ' MESSE en musique à l'église Saint-Melalne. I lîutréo ILa Horain) . . . . Ki:ssi:i..

'2 i'iraiiwei (Iliimni' (l'ilityilII) . l lAVn.N. ;f Offertoire f/.c/•';'<wyc/i!((:;. . \Vi:ni:ii. 't VAùvdtionfMélodie IttiUiiii'unf MANKIIKO. î, i^ovlic (AII('(Ji-o Mililuin'I. . A. l.EitOY.

Une qudte pour les pauvres sera faite pen-dont la Messe.

COXCEin' SUR L \ PLACK T l l I E R S

A deux heures de l'après-midi 1 l e Lor ra in 1/1 Z/('(/ro) . . . Ln i io rx . 2 Hiciuird Cœur - de - L ion

\l-'untniiiie) O u i r n t Y . 3 Le liuc n ieu (V'.i/.fi>) . . . LAHOLE. 'i l^a Dame lUanclio {(juih'v-

I n r d ) l i o ï K i . D i E U 5 L ' i .Morluisienne {Pollai) . . C H A U V I N .

!,e Chef de .Viisif/dt', A. C H A U V I N .

— Chorale Municipale. — Nous avons le plaisir d'auunucer à nos luc-ti'urs que la Chorale Muninipah de Morlaix donnera h; samedi 7 drcembre an tliéâlre son second concert oll'ert aux mtiinbros honoraires.

Le prograuune sera publié ulléricu-rement.

E T A T - C I V I L . — Du l'i au 21 Nomm-hro. im.

NAISSANCES. — Alcxaiu l re-Jcan Mcnguy , fils de A lexandre et do Adèle l ' ranci ne Scouarnec. — Louis-Georgos l lo l l and , fi ls do Louis-Vincent et de Jeanne Joséphine-Mar ie Gnrnier . — Jean-Mar ie -Joseph 8 a -l iou, (Ils de Jean-Mar ie-Joseph et de Jeu nne-Yvi )nne Loussot. — P i e r r e - Y v e s - M a r i e Le Cars, fils de H e n é e t d e Mar ie -Noë l le Le ( ia l l . — Gu i l l au ine -Vvcs -Mar ie Molland, llls de Yves et do Anne Guivarch. — Mar ie l .onet, ( l l le de François -Mar ie et de l îarbe Ofrès.

. .MAII IAOKS. — N É A N T .

I)KCi-:s. — Jeanne-Amél ie Berdoués, 2 ans 1/2. — Jean-Mar ie Paiiffani. époux do Marf fuer i te Frouf f ,â3ans . — Jules-Jo.seph-Fortuné MonTort, ;iO ans. — Jeanne Madec, veuve d(i Bernard Menfruy, ans. — Kni i ly IJrown, GO ans î mois.

SAINT- .1EAN-DU-I )0 IGT. - Incen-die. — Samedi, à 5 h. 1/2, le nommé David, Laurent, pénétrait dans son écurie avtîc une lanterno et allumait une chandelle do résine accroehéo au mur. Il s'absenta un instant, (^uand il revint, il constata un commoncement d'incendie dans la paille qu'il parvint à éteindre facilement, puis il s'en re-tourna chez lui.

A 7 h. 1/2, on vint le prévenir que son écurie était ou fou. On parvint à sauver la maison ; mais l'écurie (!st entièrement détruite. Les pertes, évaluées à .'500 l'r. pour le propriétain;, et (>() l'r. pour Da-vid, sont couvertes par une assurance.

SA1NT-P0L-DK-LÉ()N. - Collège : b r i l l an t succès. — Le collèj^e de Saint-Pol de-Léon a présenté, dans les deux sessions de juillet et de novembre, ;t(i de ses élèves aux examens du bacca-lauréat : 28 ont été déclarés admis-sibles, 2S ont été re(;us.

l'Iiitonophin : 13 présentés, !) admis-«ibles, !» rev'us. — Louis Coquin, de Morlaix ; Edmond Duval, de Laiidi-visiau ; Michel Guéna, de Locquirec ; liOuis Jaouën, de Saint-Pol-de-Léon ; Théodore Puill, de Taulé ; .laccpies de Quélen, de Locarn (C.-d.-X.) ; Louis l'ouliquen, de Laiidivisiau ; Aiifîuste Morvan, de Plougonvon ; .lean-François Rozec, de Plouifjneau.

Rûlliarique : 2.5 présentés, 1!) admis-sibles, 1!) reçus. — MM. Louis Saluden, de Landerneau ; Fran(;ois Monfort, de Carhaix ; Louis Cunuiual. d(! Morlaix ; Alain Quéinnec, dé Lannilis ; Fran(;ois Quéinuec, de Lannilis ; Joseph Quéin-nec, de Plounéventer ; Aujjuste Le Hir, de Morlaix ; .Jean-Yves Hastard. de Plou/évédé ; Eugène Stéphan. d'j Hos-coff ; Isidore Lazonnec, de Saint Pol-de-Léon ; Pierre-Mario Uiou, do Lan-

meur ; ,I.;au-Marie Troadec, de Gléder; Jean-i ' i .rru i,u Pape, de Plounéour-MiMii-y. ; .Ki.seph Lavulou, de Laumeur ; .lean-.Miirie Le Deunlf, de Locquirec; .lérôiuu Le Hoifx, de lirest ; François Clec'h, do Laumeur ; Albert Le Dos, de Laudorneau ; Emile de Rivérieulx, de Troylonou.

Voila, certes, un beau succès et bien di^ne du la vieille réputation du collège du Saiiit-Pol.

M ES PAUL. — Election munici-pale. — Les électeurs de Mespaul sont convoqués pour le dimanche 1"' décem-bre prochain, à l'ell'et d'ulire deux con-seillers municipaux en reiiiplacemeut de MM. Miossec (Alain) et guilléveré (Olivier), décédés.

Culte élection a pour but de compléter le jionseil aliu qu'il puisse à sou tour élire uu maire eu remplacement du reyretté M. Quillévuré.

CAKHAIX . — Accidents de voiture. — Samedi dernier, vers 7h. 1/2 du soir, uu boulanger de Carhaix, qui était allé un voiture porter du pain au pont de Ker«,'oat, sur la roule de Gouriu, reve-nait eu ville, lorsque, a mi-route, il rencontra une autre voiture qui mar--chait eu sans inverse, ù une allure si vive que le conducteur ne put arrêter ni même détourner sou cheval. Cet animal vint se jeter sur les brancards du premier véhicule et fut éventré. Le boulangei", de son côté, fut reuveré de son siujîe ; mais il en est quitte, heureu-sement, pour une légère contusion à la jambe.

— Un vieillard, connu sous le sobri-([uet de Yan-ar-Vasdréau, a été, sur la même route de Gouriu, a Conveau, heurté et renversé, pur le timon de la voiture qui l'ait le service du courrier entre QuimperJé et Carhaix. i l a reçu des blessures assez grave.s aux pieds et au bras gauche.

L ' apér i t i f du Breton. — Les jour-naux de Paris nous apportaient, ces jours-ci, le récit d'une scène drolatique qui a eu lieu quai du Louvre.

Un Breton eiilèté, Pierre B..., péchait à cet endroit dans une barque avec uu de ses amis.

Tout à coup une dispute éclata. B... voulait se faiye payer l'apéritif par son camarade, qui s'y refusait avec obsti-nation. Le Breton, furieux, cria à son adversaire :

— Tu ne veux pos me le payer? Eh bien ! je vais le prendre à l'oeil.

Et il se jetait eu même temps dans la Seine; mais, exc( lU-nt nageur, il réap-paraissait bientôt après sur l'eau et regagnait sa barque où il remontait.

— Veux-tu, OUI ou non, payer l'apé-ritif? duinandait-il de nouveau à son ami. Si lune veux pas je vais me rejeter à la Seine.

Sur un nouveau refus, il replongea, et le manège recommença quatre fois de suite. Trois ou quatre cents personnes assistaient à la scène. Finalement, l'entêté Breton ne reparut plus à la surface, si bien que son camarade dut s'élancer à son toiTr à l'eau pour le re-pêcher. I l y réussit fort heureusement.

Mais Pierre B... était évanoui Quand il reprit connaissance, ce fut encore pour demander un apéritif. Cette l'ois, on a fait droit à sa demande, avant de le reconduire à sou domicile. '

L a classe de 1894. — Les derniers dépaits (ceux de l'Algérie) viennent d'avoir lieu pour le contingent de 18(54. On estime à 220 000 le nombre des cons-crits appelés celte années sous les dra-peaux..lamais encore la charge militaire imposée au pays n'avait été aussi con-sidérable.

Bénéfice de double campagne. — Un décret présidentiel accorde le béné-fice de la double campagne à tous lea militaires (juiont pris part àl'expédition de Madagascar.

Aucun délai de séjour n'est exigé, un seul jour passé dans l'ile donne droit à deux campagnes, c'est-à-dire deux ans de service en sus de l année courante.

L'enseignement agricole chez les Frères On vient de publier le procès-verbal

de la réunion des membres de la Société des Agriculteurs de France appartenant aux départements de la Bretagne et des Membres de l'Association Bretonne pendant le Congrès de Quimper, le mardi 8 octobre 189;L

A celle réunion,présidée par Monsieur P. de Champagny, un diplôme d'honneur de la Société îles Agriculteurs de France a été remis a l'Association Bretonne.

On lit dans ce rapport, à la page 5 :

« Do la col laborat ion de M. de Lorger i l et du Frère Ahe l est née la mise on o 'uvre do rense ignement agricole, des concours-examens, et aussi rexce l le i i l Manuel des-tiné à faci l i ter aux élèves les premières noti<ms de la scicnc^e de lu terre et des ctiumps,

» Ce Manuel , rédigi- pur les Frères de Ploi irmel , d'après le p r o g r a m m e do l 'As-sociation Bretonne, comprend 12 leçons DU dictées avec, correspondant à chacunc, un ((ueslifmnaire, des problèmes, des RII-jc ls d'expérience. Do nombreuses v ignet -tes ajoutées au texte sonl éminemment prat iques pour faire pénétrer par les yeux, dans l ' intel l igonco c es élèves.^los notions agricoles qu'on veut leur inculquer .

a Le rapport du F. lUport , socrétulre de

Assdcialiou Brelonne, nous fait connaître les résultats obtenus celle unnée au con-cours agricole priuiairo des départements de lii't'iagne.

» Nous y voyons .[ue, dans le diçcèse de Quimper, 13 ecoles oui pris part "au con-cours, présentant ;}9() candidats, sur les(iuels 300 ont reçu le diplôme du degré élémenla i re ; que 5 écoles ont présente 98 candidats pour le d ip lôme du degré supé-r ieur , sur fesquels 25 o n l été diplômés.

" Vojc i les récompenses,accordées aux maîtres d u Finistère, par suite.de ce con-cours :

Ecoles de Ueux maîtres' N" 3, médaille d'argent au F. Charles-

Borromée, à Brélés( l ) ; n» 4, médaille d'argent, M. Dalle, à Langolen ; n" 5, médaille de bronze, Fr. Pius, à Riec ; II" 21, mention honorable, Fr. Charles de Condren, à Plouvoru.

Eco/ei de trois maîtres N" 3, médaille de bronze, Fr. François

de Sales, à St-Renan. Ecoles de quatre maîtres

N" 1, médaille de vermeil, Fr. Marius, à Sl-Pierre-Quilbignon.

Ecoles de cinq maîtres et au-desfus N° 1, médaille d'or, Fr. Bernard-

Joseph, à Landerneau ; n° 2, médaille de vermeil, Fr. Maudau-M., à Lesiieven ; n" 3, médaille d'argent, Fr. Calixte-Marie, à ChiUeauliu ; n" 4, médaille d'argent, Fr. Juuu-François-Régis à Morlaix.

» Le Manuel , des Frères de l ' ioërmel , cité plus haut, est int i tulé l'Aijricutlure à l'Ecole j)rimairc, en 42 leçons. Il en est à sa qua l r ième éil i t ion et coûte l franc.

» Joint à une adresse au Sa in t - l ' è re , envoyée par le I I . Fr . Cypr ien, supérieur généra l des Frères de l ' iust rucl iou chré-l ienne de l ' IoërmeL i l a valu à cette re-marquab le congrégat ion la bénédict ion apostolique sollicitée et les reiuerciuients

,é logieux d u card ina l Rampol la , chargé, par le Sai i i t - l 'ère , de t ransuie l l re sa ré-ponse te 10 août dernier .

» Enf in, sur la proposit ion inspirée à M. le comte de L o r g e n l , par la lecture d u rapport du Fr . U ippert , 1 assemblée décide qu'une médai l le d'or sera décernée au cours rédigé par les Frères dé l ' Instruc-t ion chrét ienne de Ploërmel , sous le t i t re de CAfiriculture à VEcole primiiire en fluariinle-deu.x leçons. »

Les Chemins de Fer et le transport des pommes

La pomme est en grande abondance cette année et les cult ivateurs de la vallée d 'Auge ne peuvent plus sull ire aux com-mandes qui leur, sont faites pour le N o r d de la France et surtout pour l 'A l lemagne . I l suH i tpour s'en assurer de je ter , en pas-sant, uu coup d'œil dans toutes les gares de ce p lantureux pays. Par tout c est une acl iv i le fébri le : de n uubreux wagons chargés de pommes [)reunent i.hice dans les trains, taudis que de nombreuses cliar-rel les délelées encoi i ibrent les abords des gares eu at tendant leur tour de décharge-ment .

Mais nous avons entendu de nombreuses plaintes des cult ivateurs déclarant que la Compagnie de l 'Ouest ne peut leur fourni r , eu temps ut i le, les wagons nécessaires 3our leurs expédit ions. — A ces plaintes, a Compagnie répond :

La quanti té de j îbmmes ii expédier cette année par le chemin de fer est le double de celle expédiée en 189'i, année d'abondance, d'où encombrement inévita-ble ; et celte si tuat ion tout à fait excep-t ionnel le se trouve aggravée par ce l'ait que les pommes sont, en grande part ie, dir igées, celt» année, sur Ues points fort éloignés et notammentsur des vi l les d'Al le-magne, d'où les wagons ne peuvent natu-re l l emen l revenir qu'après uu long délai . — D'autre par i , c'est précisément à cel le époque que la Compagnie doit faire face au transport des betteraves, des engrais, des houi les et autres approvisionueuients d 'hiver . — El le se trouve, dans une courte période d'octobre ii j anv ier , en présence d'un traite intense et tout ii l'ait hors de proport ion avec sont rafle normal , malhcu-sement très faible pendant tout le reste de l 'annéa.

L'ell'eclif de son matér ie l roulant est cal -culé sur une base dépassant de beaucoup les besoins du trafic normal . Et, bien que ses recettes de petite vitesse soient restées slal ioni iaires dans ces dernières années, elle n'a pas cessé cependant d 'augmenter son elTectif, qui est passé de 21.400 wagons en 1892 à 24.000 en là95. — El le l 'a fait surtout parce que dans la courte période de tral lc intense, elle ne peut songer à louer du matér ie l aux autres compagnies, qui ont iifairo l'ace il dos besoins exception-nels analogues.

Ce 11 est donc que dans une prompte l ibérat ion et une rapide évolut ion du ma-tér iel roulant qu'on peut chercher le remède ii une telle situation. E t la Compa-gnie n'y manque pas, car dès le 1 " octo-bre, elle a organisé ii grands frais des équipes de nui t pour activer les décharge-menls des wagons e t el le a organisé tous les trains spécinux nécessaires pour ame-ner sans aucun retard tout le matér ie l vide disponible sur les points de chargement .

N ais pour que ces mesures exception-nelles et coAteuses aient toute leur ell lca-cité, il faut que les agr icul teurs de leur côté, et dans leur propre intérêl,, enlèvent rapidement les marchandises dont ils sont (lostiiialairos et que, pour leurs expédit ions, ils se concertent avec les agents locaux du chemin de for pour faire coïncider l 'ar-rivée des charrettes chargées de pommes avec celle des wagons vides attendus par les gares.

e r É r e s Nouvelles Hier jeudi. M. Jaurès a déposé à la Cham-

bre, au nom des socialistes, diverses propo-sitions relatives à l'arbitrage et aux libertés syifdicales. Il demandait l'urgence et le gou-vernement la réclamait aussi. Malgré les instances de M. Bourgeois, elle, a été votée à quatre voix de majorité seulement.

( I ) l /ôrnlo lie Hi'i>K's u pn^sunlé 14 camliilals pour ionnmils il ij (Urt ii(;roi'i|(\ l'i (li|il('iines.

Suite de la Semaine Une élection sénatoriale avait lieu diman-

che, dans le Doubs, M. Rambaud, républicain modéré, professeur à la faculté des lettes de Paris, a été élu au 3" tour, contre un oppor-tuniste, M. Saillour, et un radical, M. Jouffroy.

Si la Chambre est fidèle à la décision qu'elle a prise mardi, c'est demain samedi que com-mencera la discussion dn budget de 1896.

Le gouvernement, d'accord avec la Com-mission, demandera à la Chambre de tenir, durant toute cette discussion, deux séances par jour, afin de hâter le plus possible le vote définitif du budget.

II n'y a jusqu'ici que 38 amendements au budget, mais jusqu'à la dernière heure et même au cours de la discussion il peut en surgir d'autres ; pour le précédent budget, il y en eut 150.

M. l'abbé Lemire, député d'Hazebrouck, déposera incessamment sur le bureau de la Chambre une pétition des femmes françaises demandant aux députés de voter enfin la loi adoptée il y a plus d'un an par le Sénat, qui institue la fête nationale de Jeanne d'Arc.

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Le~Géranf ; L. ROBERGEli.

V 1 7 \ Î T 1 ? adjudication I Fj i 1 1 Ei volontaire Le Mercredi 27 Novembre

à une heure de l'après-midi

BE C A U E R l BnntéS.e.D.i 1. Exiger la Marque-k S. F.AUEIté

Le Mercredi 27 Novembre 1895, à une heure de l'après-midi, i l sera procédé p a r le m i n i s t è r e de M ' A . DE L A N S / V -LUT, notaire à Morlaix, et en son étude sise à Morlaix, Grande-Place, numéro'.39, à l'adjudication publique et volontaire des I M M E U B L E S ci-après :

En la Commune de Plougonven Canton de Plouigneaù

Premier lot. — Le l ieu et méta i r ie de

composé du Grand-Lezoualch, de Pen-ar Quinquis ou Riou et du Petit-Lc-zoualch, comprenant d'après le cadas-tre :

Sol d'édifices Oh. 08a. 26c. Terres labourables et

vergers 7 80 72 Landes l 50 91 Prairies l 44 »» Taillis 2 8 86

Total 12 h. 92 a. 75 c. Cette propriété est présentement

affermée aux époux Guillaume Bohic, moyennant un fermage annuel de neuf cent quatre-vingt-treize francs, aux ter-mes de bail reçu par ledit M" A. DE L ANS A LUT, le 6 avril 1895, expirant le 2!) septembre 1904.

Mise à Prix 23,000 tr. Deuxième lot. — Le l ieu et méta i r ie

nommé

comprenant d'après le cadastre : Sol d'édifices Oh. 08a. 37 c. Terres labourables.. . . 4 14 56 Landes 81 28 Prairies 86 51 Taillis 64 55

Total 6 h. 55 a. 27 c. Cette propriété est présentement

affermée aux époux Jean-Marie Lar-lier, moyennant un fermage annuel de cinq cent trente francs aux termes de bail du 5 janvier 1895, expirant le 29 septembre 1905.

Mise â Prix 11,500 fr. S'adresser pour visiter, aux fermiers,

et pour tow! renseignements, audit M'A. de L AN S A LU f , Grande-Place, numéro 3'J.

A VENDRE PAR ADJUDICATION VOLONTAIRE

E n l ' é tude de M« A . DE L A N S A L U T . notaire à Morlaix

LE JEUDI i2 DÉCEMBRE i895, à une heure de l'après-midi

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de la gare de Morlaix (préi 11 toièn dg Breil)

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chaussée, deux chambres et un cabinet à l'étage et de deux mansardes au-dessus.

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S'adrester,pour visiter, aux locatai-rej, et pour tous autres renseignements, à A. de LANSALUT, notaire.

Etude de M« PAUI. B I E N V E N U E , avoué à Morlaix, Grande-Place, 2.3

Purge d'hypothèques légales D'un, exploit du ministère de M*

QL'KRE, huissier à Morlaix, du vingt novembre mil huit cent quatre-vingt-quinze, enregistré, il résmle que : à la requête de M. le comte Louis de Ker^ sduson Vieux-Châtel, époux de M™" Cé-sarine-Marie Rouxel de Villeféron, por-priétaire, demeurant et domicilié au château de Trodibon, commune de Plouézoch. Lequel requérant institue au besoiif pour avoué près le Tribunal civil de Morlaix, M' PAUI, B I E N V E N U E , avec élection de domicile en son élude sise à Morlaix, Grande-Place, 23.

11 a été signifié à Monsieur le Procu-reur do la République, prés le "Tribunal civil de première' instance de Morlaix. En son parquet, au Palais de justice à Morlaix, parlant à sa personne qui a visé l'original de cet exploit.

Copie d'un acte de dépôt reçu au greffe du Tribunal civil de Morlaix, le sept novembre mil huit cent qut lre-vingt-quinze, de la copie collationuée dressée par ledit M« B I E N V E N U E , le cinq novembre mil huit cent quatre-vingt-quinze, enregistrée ii Morlaix, lé nu^me jour cinq novembre, folio 87, case 22, rççu 1 fr, 88 décimes compris, si^ué : Godefroy, d'un procès-verbal d'adjudi-

Page 16: LA RESISTANCE DU SAMEDI 02 AU SAMEDI 30 NOVEMBRE …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent

cation' Anr licitivlion judiciiiirov (lro;ssr> par M ' ' i / ) Z A G i l ! iif>taii'(^ ii IMoiiji'asnoii,

snpHMnbro mil Imit coiif qiiatro-vin^'t.-miiiiy.o : (IIKJIICI prix'i-s-vo!• I)aI 'd'ji(JuiijrciVj,ibi;; ininsi'V.il âii."Iiu-roaii tlfltfh'jpnlhi'-ipii-s c[(! Mnrlaix, h> 12 octobre IW)."». vol. .V2:i, ii" :!."., il rcsnltc (luo Mons'iW<i'' Ic''c()mti' Wih'is do saiifloii-Vipw\<^OiiiVtH.'^''tM'(nu rj.iih; c st {loinoùi((JH''!<ljiHliqataii;n/ luoyii.uiaiil liî prix principal d(! liuil milli ' 'si pi ccnls i'rancs, ouiro to's cl\ii'i'};'('s, •du'|' i\ljiii,'Mii'c lot d(! cotli! adjudicaiinii, mmjprciiaiil, on la «onimuni;-dc l-'l(iu{)-/o(/li; in.r<!'por-tion dwMnolt>„ iondsM'tdroits du lieu de 'i'oi(/-ai'-/;a'/t',.icoiisi>-laiit .cdIIIÎ juivl.ioii dans savoi,»'; lo nuiison |iriiH i|ial(i avi.'O r(!Z-de-!oh)uiKs»i(i, iiftai^o (.>t ^'roiiier ; fjranjïHjjCI'éolit'il'Io'iiV à chari'iilU»; '|v)r-lion (keKatra J)la tont. cadastre scclion H. sous les n'" t2i')S, rjcn, l'iTt) I', l'^tlT, [tour une cont('na,ii('ii de dfiix arcs vin<îl-(iniiti'(; ci'iiliarcs ; l ' s iuilrcs art i -cles ci-après, ''tcuis aussi |)(irli's snus ladite- Section Bfnla uioLlii: (('.'ilV-Mli-vanl' flans tmxlwinpjeuri" cliauilc. dit I.iyr.ir Itinn, iniriini»' <ln u'' J27'i, poili' unCiCOnlcuaurc (Jn dix art's dix ceji,tiar;('« ;' vcr^'er. n" I27ii, six ares-cinq oaiHiarefj ; clianip, terre cliaudii, nonuné I 'nrc :ir \ ' i ' n ic r .u" I277'el I27S. pour une conteuanei' de eiiii|'.i:mle un ares soixanlé-dlx eenliarcs avec iisièi'e de bois-taillis ; im clianip nommé / ' .nv-n l -Lo i . .11" l2Sr), pour idie CDiileuaiice di-cinquante luiit ares suixaide' cMiliai'es : uni! portion'de pVairie," à ' pi r-ndvi! a;i bout nol-'d d(! l'riil ni l'.i^n. avi'»' le douel qui s'y trouve,, cadastr.'e si,u:s les n"' 12S2; 12fi;î 'et l2M'i. poni- inu- (•(.Me-uaiicelde TiUji't-neut'ares ; c.ivanip, terre chaudo^ dit / 'a ffl'/u^K/eft .M'-/'wi ' ..ir d 2()J, trentdu dicuN , dues. Irenlei 'c Mitiiiri'.s : eliatnp'ipjirliii tma'c.idiandev'parlie l;iiid<!^ dit l\irc-iii: HUh;i,tii',ni>ti n"-/l Mi.i é l l;l'i/i'. ciiuinantoidKux ar(;s' c.in(puinl,ii-deux centiares : champ <lil i:'ii)'ù-:ir~lùiial--Hinn, ti;wit,e-sepl ;ires U'iat.re-vinjtts centiarc.s ;"|iièc(' (li' tériv ('liaude, dite VlirUmtHV.-l^ntiUiJon, ] r SKi et SI ! .' (juarante-cimi ares s()ixanle-(li\ eentia-

QIIATRE-K-RFIIL^TI^'Î/D-ARES' LTT'(•EULÎARO.> : Ces immeuhlo.s-sont loués aux épc^nxi

Postic, n-Veo IcM autres portions de ladite l'ernie, jusqu'au 2;) S(;p!end)ri>' 1S',I7, [)i^ur un prix de lerma;;'(! de deux c e n l eiii-(luante-trois francs (>t l'impid., s u i \ a i l bail sous-sij''natures privees, e.ni'()^i>li'e à Lanineur, le 2") septemlire ISS.S, par le recevoiir.à cette'.résidence.(pii a ptM\'ii les dr(.|itâ,il''cimi;s compris.

'Ladite lïcilaUou a cti; prdouné.e sui-,, vant jugoincnl rendu au'rrriuiuii l civil de'Moj'Iaix. ,1e sept aoi'il ni i l i iui t l e n l qualre-vinjii'-qui'uze,

A la requête de : 1" Mon^JreiW'''S'v;»s Ti-oadec, prliprie-

1aire-culliv,«,leur,demeurant et domici-lié à lu ,GtNiny;e-Kerliabn. ci'mmuu(! de Plon^asnpu,; 2'\,Madairxe Marie-Jeanne Lnvalou et Monsieur Yves (''.oroner, époux , 0 rb p r i éj,ai r ( * s • ( • u ^ l i MI; s fb ineuranV" et ""cIomuMlurs "aiïT'oi'il-TiiTy.-IJras, comm^uiredo Pl})u*^asnnri: Deman-deurs avjîïlï i^ôni'ravouo;- .M" Citif )A.TII':(;. avoué pr'ê*s'ledil.'Trn)Un'M. " „ '' ., ,

. ,f. : I

Monsieur .lean-Mariii'''rrO;\di^c, pro-priétaire , e l ucuociunl. dcniciirunti (il» domlcil^j Laïuv^lliH-tant en prive qu'en sa-<pialiléi(le tui;i>ur dutir dy .l,eim-l;'i'aueois., YvcinMarii! et . lean-Maki ! ' ' rmàdee, miuiMirs issus du mariage de feus ,1 (.-an'l'roaiUî'c el Mar-guerite 'Périol i ; Défendeur i'ti privé t t és-qualitéi^défj^iillaut.

A ce qujr A^)u(6|«ur.le l'rociii'eur du la Républimic n en ifinore et ail a prtindré dans le délai , (hj deu.K mois iti-ve p;u'la loi tel|lt^|!j,^iinsf; ri plions irhy|iol.Uèquos légales ,qi.Ml jjijjïcr.i eonvi.'naide.

Dans cet ex jloit il a été de(daré spé-cialement à onsieur le Procureur de la Ilépîïl)lj(jùé : premièrcmijui,, qui! pa-reille nolilieàtion va être l'aile : l» au subrogé-luteuVqni heiM n<>nMné à Mai'ie-Léontine et F r a n c i s - M a r i e Troadec, enfants ,mim;uuo, ispns du 1"''mariai^e dtid't XK .ll'an-Mi\rie'IVoaifirc, avec feu(; Ma<iaméyMan'e-François!' Le (loll':' 2" à M. l.''el».>î"Fur,jo;iel ou Kbrjonel, di.maiiier en retriiite, demeurant et donnciiié à Kei'baul, cominuiie d e d n i m a r c . comme subrogé-,tu.leupi desdlts iuini,>urs| .lean-François, Yves-Mario • t-l. i.lean-.Marie Troadec, issus dudil. marianti de l'eus .lyan Troadec avec Margmirile Perjou ;

à Mat^qi^ie W,.ariiv h j f t h i y d ^ 2""té{)ous<j, dudit. Mri^tMf^ul-' ,leà»i-M'nri(f Trondce,' sans pi'ofession. demeurani el domieiliéi; à LanV;(jlleC],(Gôle,s_-jdu-X^U'd; ; V a XIada_rné^Marit'-Anu(;.,.K>ial' épouse de M o n s i e i i t - ' ' I 'lVbiul(!C, M^si-uonuui';, cult ivatnce, "(jq'nîeiirant yt d(Muicillée.a la (jra»}j!e-,veHyul),u, cot'n,i|iune, 'de IMop-gasnoif ) (leuxîénj,ei;ÙMit, (|ue ioiis iiutres (pie los^ils lùjnBurti Marie-Leoniine et Fr«n<;oJ^i};Mït;^'ie;'jt''roà(l2C. lesdils mineurs .lean-F/;j^n(.;qi!^,i' Vve.s-Marie, (d .Jean-Marie "fro.acfé.q. , ladite da'mei Maria l..e Ouyori^ ^yfj'fipouse.dudit M.' ,]eau-'.Marie , Troadec, • .jad^lej dami;^i[Mai'ie-Anne

du cliet desijuels il po,uri|iut jetn; fomui dt.'H inscijiplions d'byp'plli.i'iiiiês, li;5^id(;s,

tion, e reijuéraiU.'ya .'faii;^! .pu|)l|e|',. bi pi éseule nolilicii|lion ('blil'orméni(;iif il iivi.s du Conseil d'Kliit du r " ' j u j u iiSU7. r,

fonv f i x t rà i t cftrlifié cbtd'orme. • I • ' . .1 ill . .n l» ( PAUI, l i l K N V E N T K ^ .

uvoué. " ,;•! I / . - I Il • i

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^ à Insandes^yice par le ÇAZ ; j j j

M \ u o ' , r . l ' uAM' .Msr . C l M o N l ' / l '

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• I . IjI'

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sen, iuMuj ' lû îx ; j / -

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' I Monsieur ADOLI'HK HRFAÏl.", C h i r i i r -IU'ien-'Dt'iilisIe de la Faculté lie. Médecine de Par is, a , ^ ' l iwnuMurde , préveii i i- .- a

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n .'«•«'V^qitnhmamk! | ibis p^' ir l icnl ière-,)ueid. iioiii* ses I)iMili(|»:s Sys to . iae 'Soga l , s a n s p l i u i d ô s ^ h i ' c à - c o l i e t s , l ivré,*-tsn 2 4 h e u r e s . , v <' T) ' i r - Ù; • •

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l'usils," ' Satires.'-"Pisioivi;--, (l'iliiTouV' srolaii-es. .'.ceoril uns, Panii|Mi.>s.

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iinir("ft!.S(-v (i;iioi,Y de Pxîliii.s'.el de. Poupi'es iia!iiHi-es ; ISi'lrés marcliant lU. pai laiit. - ' - ' - -b - i : i . l ' . 5<AL(UK<.DI'J(MI:IER.S','T')IIIEÎ'LES,'P.I')ÎLE.S!|DE Tupi-^siji'içs e,l.(!,i; Pei li!;j,, .Lîiî^i,Armbir.es n e.l|(;., elc. ,. • .

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l'i])e,-- en écume ^de . lii.Yiv^vi'ilab'e, SOI iai i l UK:iiiewiv--i!!!iil4|)i<-+'dV' l^•u•is. Pipes -lîll.-— -s. Pipes^ Aslji'slii.^, Pip(!S (;iii>i]uiu,"l'''i;ln(; Oi,'.';àres 'id CigaretieS' Cil eL'iiim; el ambr^';, Pi'pvs or(.iiuaires, eu raeino,,iJe lU'nyere. ' " . ', " ,

B'iJOyXDE DEOîLEnœiSlE'''-,; . N<)iive.au olioix ib^ l'ague.s et de lîro-

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" -ï. SI'-'.H do' coii'iViU|iU's cl' de ® I f ' W ; ^ .moiàuuiros' . i i l i v r^ drs ' ' '

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REMISES',::'";,;;.: 'P'RYfCE'^^'PPIEIIE

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Four 1« lôgolisation de la signature ci-contre, A ilforiaù,

Page 17: LA RESISTANCE DU SAMEDI 02 AU SAMEDI 30 NOVEMBRE …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent

11* ANNÉE — N» S'ILS T E M O R D E N T , M O R D S - L E S SAMEDI 30 NOVEMBUE-1895

i i n i m k i ment hebdomadaire à « On^ de Paris »

A(lr('-ss(fr ce qui concerriR la Uédaction au liédacleur (

en chef, les Abonnemerils et Annonces à i'Administrateur, rue de Ploujean, S, Morlaix

l ' i î ix DU L'AUONNEMliNT Mor la ix ; tiii an. 6 fr. : six mois, 3 fr . — Finistère. Côles-

d n - X o r d et Morbi l ia i i : ua an, 7 f r . ; six mois, 3 fr. 5 0 . — Autres .dépar tc inenls : un an, 8 fr . ; six mois, 4 fr.

Des condit ions part icul ières, ex t rêmement avantageuses, sont faites aux Conii lés et aux personnes qui s'occupent de la dill'usion de la bonne Presse : Croix de Paris (quotidienne ou hebdomadaire) et (Jroixde Morlaix, réunies, avec ou sans des Vies des Saints. 5 Ceiitiiiieis

. T A R I F D E S A N N O N C E S ' Annonces judiciàîfes'' ': la l igne, 20 cent imes. — Annnoces

diverses, le cent imètre de hauteur (3 l ignes pet i t texte), 1 f r . — Réclames (en page), le cent imètre , 2 francs.

Les annonces du Finistère, des Côtes-du-Nord et d u M o r -b ihan sont reçues au Bureau du Journa l ; celles de tous les autres départements, au bureau du Journa l , k M o r l a i x , et à Paris exclusivement chez M. O L L A G N I E R F i ls , 28. rue Sa in te -Cro ix de la Bretonner ie .

J E S U S A Z O T R R A C ' H

A SEMAIN L'ensembla du projut da loi portant réforme

des droits de succession a été voté ven-dredi dernier, à la Chambre, par 397 voix contre 123.

Il n'en faudrait pas conclure que près de 4o0 députés l'approuvent dans t'eûtes ses parties. De Is très longue de la discussion auquel il a donné lieu, on peut conclure, au contraire, que plusieurs espèrent bien le voir modifler, en des points importants, par le Sénat, ce qui obligerait la Chambre elle-même à le soumettre à une nouvelle délibé-ration.

D'autres, et en bon nombrç, n'ont donné leur assentiment flnal au projet de loi que par cette considération : tel qu'il est, il apporte une réforme depuis longtemps ré-clamée, la déduction du passif dans l'évalua-tion de l'héritage sujet à i'impôt.

Par,ailleurs, les droits de succession aug-menteront selon l'importance de la for-tune recueillie et le degré de parenté des héritiers avec le défunt. C'est là-dessus qu'il y a lieu à de très sérieuses oppositions.

Daiki la même séance, la Chambre a voté uiïe autre réforme. Par 458 voix contre-29, elle a décidé la suppression des octrois pour les boissons hygiéniques, en laissant aux municipalités la faculté de supprimer tout ou partie des autres taxes d'octroi. Les municipalités devront soumettre à l'appro-bation législative les impôts par lesquels elles remplaceront les taxes supprimées. *

• 4

Après un débat relatif à l'introduction en France des charbons étrangers, les députes ont commencé samedi la discussion du bud-get. S'ils y consacraient deux séances par jour, ils pourraient avoir fini vers le 10 ou 12 décembre.

* • «

Lundi, un membre de la Droite, M. Dela-fosse, a démontré qu'en opérant certaines réformes très pratiques, il serait facile de rendre l'équilibre au budget et, en tout cas, de réaliser chaque année 500 millions d'éco-nomie.

Ses critiques, trop justifiées, ont comme toujours été repoussées par le rapporteur général du budget, l'opportuniste M. Co-chery.

» *

Sur le budget spécial de l'instruction pu-blique, Mgr d'HuIst a fait entendre mardi des observations très autorisées, auxquelles le ministre n'a répondu qu'en agitant devant la majorité le spectre du cléricalisme.

« •

Mercredi avait lieu, à la demin ie du prési-dent du Conseil, une séance spéciale de la Chambre, pour entendre une déclaration du gouvernement relativement à M;)dag!iscar.

Tout en maintenant le traité conclu avec la reine Ranavolo, le ministère actuel veut en modifler, en formuler d'une façon plus nette certains articles avant de le proposer à la ratillcàtion des Ghambres.

MM. Pierre Alype et Vigné d'Octon, dans les termes les plus violents, interpellent sur les fautes commises au début de l'expédition. Ils somment le ministère de faire la lumière complète et de poursuivre toutes les respon-sabilités. De violentes interruptions se pro-

. duisent ; les socialistes interpellent M. Kibot, l'appellent « assassin » et le menacent.

Le ministre de la guerre. M, Cavaignac, rend au commandant et aux troupes de l'ex-pédition l'hommage le plus mérité ; mais il reconnaît que certaines critiques sont exac-tes. L'administration de la guerre n'était pas préparée, et pour des expéditions de cette espèce, il faut lui donner désormais une armée coloniale.

Une demande d'enquête, déposée par M. Harcel-Habert, est repoussée.

Une proposition de M. Paschal Grousset, tendant à faire mettre en accusation les deux ministères précédents, est renvoyée à la commission d'initiative.

Le gouvernement n'accepte qu'un ordre du Jour de confiance, lequel, présenté par M. Godet, est ainsi conçu : « La Chambre approu-vant les déclarations du gouvernement, adresse à nos braves soldats et à leurs chefs ses félicitations, et passe à l'ordre du jour. »

11 est voté par 426 voix contre 54.

Le Sénat continue toujours à discuter le projet de loi i ur les accidents du travail., «

» *

Dimanche avalent lieu deux élections lé-gislatives à Cherbourg et à Abbevllle.

A Cherbourg, M. l'abbé "Garnier a obtînu 3566 suffraiïes. Ses deux adversaires, M. Le Moigne, opportuniste, et M. Liais, un trans-fuge ae la droite, en ont réuni à eux deux 9500. Il y 8 ballottage. M. Garnier passera au second tour si les voix honnêtes qui se sont égarées sur M. Liais reviennent au candidat vraiment catholique.

A Abbeville, un républicain modéré, M. Coflche, l'emporte sur un radical, M. Carette.

Grand émoi dans la marine, depuis huit ou dix jours. A la suite de l'échouags de trois cuirassés de l'escadre de la Méditerrannée près des îles d'Hyères, le vaudevilliste Lockroy, qui s'est fait bombarder ministre de la marine, paraissait disposé à traiter avec la plus grande rigueur, et sans l'entendre, l'amiral Gervais, commandant de l'escadre. Il l'a laisser outrager grossièrement par, la presse radicale. Enfln, le conseil des minis-tres a exigé que l'amiral pût au moins se défendre devant un conseil d'enquête com->osé des amiraux Rieunier, de la Jallle et Jrowh de Colstoun.

ao iiaof e v i p o o o

n P e IAN. — B )ajour, Per, gucll denval eo

d.i heim l'eiino/. ! l'K». — Putru viri'e ? daoust ha me a

c'Iioll beza laouen pa velaim au traou o vont evel ma zeoat ?

FA.V. — Petra zo a nevez eta adarre ? Pi:n. — Potra zo a iievez ? er ^ouzout

a rez credabl ? Faotred ar c'hoiiarna-manl a t'ell dez'lio bremaii taoler lio o'hrabaun var daiivcz ar relijiusethag al leanezet ! laëroim ma ziiit !

IAN. — Oh ! lai'I'omi ! ai- F er a g'avan kalot ; daoust ha iieo ket just e paoU'o al leauezet haj;' ar rolijiuset evel ar re ail y

PKR. — Peuaoz e paelTeut? mez heu oiier a reoiit.

IAN. — Oh ! heu ob îr a reoiit ! red eo heu lavarel buhau ma vezr) credot !

Pu». — As.siv ! paour koas la», e pe-loac'h orna da beun hirio ela 'f

IAN. — Epeleac'h ,e mau va l'er.a Y Houua avad var va discoaz evel a veloz.

Pi:u. — l iag e credcz lavarot comzou keu diot 'f

IA.\. — Lakeoinp lut diot ! m'ar dlut fîuir <;'o us coude ?

pKii. — Guir mi!Z <;-oicr auol u'iut keu !

IA.\. — Eas 00 lion lavarel ! PKII . •— K e u eas a i l eo heu d i s k u e z . IAN. — .\h ! guelomp au dra-ze eta. Te

lavar e pae ar ndijiuset haj;- al leauezet evel ar re-all ; mad ! };-uoloinp.

Pi;ii. — la, {>Mielomp. Pe seurt taillou a baez Ui 'f

IAN.— Pe seurt taillou ; II'er gouzouut ket re, kemeiU zo atiezo.

Pi;ii. — Mad ! paea rez da ; 'oula tail-lou evidot da uuau ; iiu taillou ma, ar c'iiallaoïuil, oi;'alv(( la coin personnelle ».

IAN. — la, « la cote ]ier.-ionnolle » a baeau avad.

Pi:ii. — Ha mad a rez ; n\ez koulz a te ar relif^iuset, al leaiuizet o l'ao, petra peuz da rebech dez'ho Paea rez c'hoaz evit da zouarou 'f

ma peau ! la, ha ker IAN . - Afi ! c'hoas !

• PKII . — M a d a r O 'ho i ieuchou a bat-ker ker a te, var au'tanioui<îou love o deuz, prest avad u'o dev(;zo muy ue-tra da baea, rak ma keudalc'h au traou da vout var araoj>-, u'o devezo prest muy neti'a.

Paea rez c'hoaz taillou var da dy, var ar p 'eiiecher, iiu dorrioti, uie c'iioar me?

IAN. — Ha ! nie c'hoar da vihana, oh ! kit;'erlou int evit ar p iour k ^as !

PKII. — Ki^jerlen ma kerez, mez koulz ha ie adarro ar c'houeuchouil bae au taillou zo. l'ea rez erlin taillou var da fjarr, vaV da };'i ; eur c'hi e.peuz d'am souj ?

IAN. — Ah ! eu han-Doue ro ])eoc'h diu ! ar paour keas koz, };uelloc'li e ve maro ! rak bisp ploas e teu dlu euu tan; paper da c'houlcim arc'haut evilhau. Kui' « chion de luxa » (U) evit doare ! ali la « chien de luxe ». Ker eo caout eur a chion do luxe » paour keas Azor^

'PKII . — M a d ! a u o l l d à i l l o u leauezet, ha relijiusct o fae o l'ae uveldot, potra c'houlenuez muy

Setu perajî pa zeo guir ar

IAN. — Petra c'houleiinau ? seurt ebet m'ar leverez guir.

PKII.— Peiiuos, mil bornbard ! ma lavarau guir ! mez leuii a ouzout V

IAN. — 0 , goustadlc e za gauen avad. PKU. — Mad ! laka da luuedou, ha kea

da dy ar pjrceptour ; gouleu digaut'hau he gaïerou, ha te velo neuze da uuau e )ae ar c'houenehou, koulz ha te, koulz ui me, koulz a pep den.

IAN. — l ia guir ? PKU. — l ia guir sur. Mez. piou, an

daouac'h ! heu deuz fourret au traou ze en da benu.

IAN. — Allo ! allo ! arabalfacha, Per. Mez, selaou ! taillou zo goulscoude ha ne baeoiit Icet.

PKU. — Ah ! lia pere m'ar plich ? IAN. — Taillou u r mortuac i. PKU. — Ah ! ah ! ne baeout ket taillou

ar mortuach ! Sur out euz ar pez a lava-rez

IAN. — la sur aoalc h ! rag da bioii eo al leve ? d'ar goiieut uoo ket ? mez ar goueut ne varv ket ha setu parag. . .

PKU. — Setu perag e p.iuz selaouet eur glabousser beiiaag, a gemere ac'hauot evit kalz sottoc'h ma zout !

IAN. — Petra ? PKU. — Gortoz eun neubeut ; anaout

a rez an taillou ze a c'halver e gallek taillou ar « mainmorte » ?

IAN. — Taillou ar « main » petra ? PKU. — Taillou ar « )nn.in'mort.e », IAN. — Nau avad potra'r mil chibet

eo an draze '? PKU. — An draze eo hano an taillou

mortuach a bae ar c'iioueuchou ha netra keu.

IAN. — Mez pa zeo guir eo al leve d'ar gouent, hag ar gouent ne varv ket

PKII. — Abalaniour da ze just, lut bet great an taillou ma. Ar c'houarnainaut en deuz lavaret d'ar relijiuset ha d al leanezet ; ar Francichen ail pa o deuz euu tani heritaj benuag a rank paea.

IAN. — la a ker c'hoas ! PKU. — Mad ! justeo e teufl'ec'h, c'hui

relijiuset, ha leauezet, da baea eveltho. IAS;. — lu jusl eo avad. PKU.

goueut ne varv k'ot e paeoc'h bep ploas taillou, a c'halvimp taillou ar « main-morte » hag a vezo evidoc'h ar pez ma zeo an taillou mortuach evit ar re ail !

IAN. — Ah ! an draze eo aii'taillou « mainmorte »"?

PKU. — la au draze eo, ae au taillou ze, cleo, ar c'iiouenchou o l'ae hep ploas ; clevet a rez, bep ploas, ha ric-a-rac c'iioas.

IAN. — lia guir ivez ? PKU. — Mez ! mil potans ! drouk a

lakez enn'iiouu. Mez kea eta da dy ar perceplour ha guel gant da zaoulagat da unan, ha guir ive y la ha guir ive ! haguirpater . , '

IAN. — Goulscoude me moa klevot. . . PKU. — Ail ! me moa klevet ! ma zez

da zelaou an tamou lakipolet l'ail a gavi var da hent neo ket échu gaiiez c'hoas.

IAN. — Penaos al lakipolet ! mez an « Avenir » e unan a la var ne baeout ket evel ar re ail !

PKU. — .>\h an n Arcnir )•>, iw paour keas Kozic.

IAN. — Petra ! gevier a lavar eta V ' PKU. — Oh gevier ! re anet iul evit beza noazus. •

I.VN. — Penaos 'f PKU. — la, gouzout a rez e zeuz chass

coz, kollet 0 dent pell braz zo hag a c'iioanta taga er memez tra ?

IAN. — la, ia ! Azor a zunian a zo unaii anez'ho.

PKU. — Mad ! au .Ireuic, ar c'hozik paour, en deuz a bell zo kollet e dent o cregui er veleieu ; uuau, euu daiil a 'oui c'hoas gaiitiii goulscoude, mez aosk bras eo avad, ha ganthan eo e l'ell

dez'lii taga hirio ar c'iiouenchou ! paour keas kozik ! !

IAN. — Mez ntiuze ? PKU. Neuze, lan, e lorro credabl

en e giiinou an daut diveza, grac'hik paour dizaiitet e c liarzo c'iioas, pii zeo e vezo dit'eunet outhi taga ; mez pelra lavar an « / l iwni / '» . '

IAN. — Ijavaret a ra, neo ket taillou ar « mainmorte » losl Icen liuel hag an taillou mortuach !

PEU. — Ah ! ar c'hezik paour ! doiïet en deuz ar vi ze ; n'oo ket divalo ha pe-rag n'int kot ken huel '<

IAN. — Ah ! n'en lavar ket avad. PKU. — Mez, selaou, Ian, pep ploas e

paez taillou ar mortuach ? IAN. — 0 daouac'h ! ne ran ket avad.

Aoalac'h eo en ober pa meuz eun ta|[)ik lie ri ta,j.

PKU. — l lag aliez eo erruet g-anez hérita 1

IAN. — Neo ket sur, eur veach pe ziou em buez.

PKU. — Mad ! ar re ail ordinal ne he-ritont aliessoc'li evidot-te : lakomp m'ar kerez o teu ar madou au eil dre eguile da jeuch perc'henu eur vech bep uguent vloas.

IAN. — la ! a frank e lakez. PKU. — Neuz l'orz ! epad an uguent

vloas ze, beb bloas, ar c'houenchou o deuz paet taillou ar « mainmorte ».

LAN. — Ha neiize ? PEU. — Ha neuze ma lakez an taillou

ze an eil var eguile, bern var vern, e veli e paeoat kement ha te, hirroc'h evi-dot-le zoken pa heritez ; euu difl'eranz zo goulscoude ?

IAN. — lia pehini eta ? PKU. — Eleac'h paea en eur veacli

eveldot pa héritez, ar c'houenchou a bae bep bloas ; mez b ez assur, paea reont muyoc'ii evidot-te, muyoc'h evit ar re ail.

IAN. — Mad ! toupet e deuz au « Ave-nir •>•

PKU. — 0 ! toupet ! ma viche couezet eun dant euz e ginou, bep tro m'a zeo chomet e kiclien ar virioiiez, an daut e deuz, eleac'h beza laosk, a viche coue-zet, pell a zo, euz e ginou.

IAN. — Mez neuze al lezenii nevez ? PKU. — Al lezen nevez, paour keaz

lann, a zo eul lezenn spouutus, euzus, enep pep guir, al lezen nevez a zo great evit laza ar c'iiouenchou ; mez sell : )oent eo diu tostat' euz ar gear, er vech ceiita me e.Yplico did al lezen nevez ze.

M I G N O U N AU SICOLAKU ICOZ.

T R I S Ï E O . . . la t r i s t eo lia t r i s t bras stad l ior

br,), ma ne zigor ket pel loc'h an dud lio daoulagad.

Ar rran-niasonct, a zo ar Frang elre ho daouarn, o deuz kasset an arsi.er d 'au UrsuUnezcl, d 'ar Char-melilezet, d'eur c'Iialz euz al lôaiie-zet ai l l iag euz ar seurezet, evit klass teniia digai i t l io ar pe/ no {lUinnt kot.

Ar rran-masoiict, ma iie di io l i t evez, a zo o von t da ober eun lorfot euzuz !

Emaïut o vont da lai'roz ar c'houen-chou du denna ho zra digai i t i i ier-c'het santel ne reout neinet ober vad lia pedi Doue.

Guelet e vozo au taol-ma ha n'eo ket eat c'hoaz ho skiant vad beteg au tani i i i d iveza, digaat an elektou-r ien !

* *

Te, da vi l iaua, ni,Ueiiruz a zo da c'hoar leaiiez er gouent, c ï \ Iouulrou-lez, e Kastel, pe eu eur leac'l i ai l ' mez lia m i l l gueacii niez did, ma ne goniprenez pas brei i ia petra peuz great o vot l evel ma [leiiz votct beteg heu.

Helii aze labour da gainarad Vic l io t , pe Oourv i l hag ar re-al l honvol ou-tlio. Volet e peuz ev i l ;ui l i i i i i a laka laëroz da c'hoar !

Kctulah-'h, nia karez, liag abeiiu euu ueubtuui aii ia e c ' i ie l l i rei emi taiu l iara dizi , pa vezo red diz i mont er nieaz euz he c'houci i t pe i i r - laëre l g,uit ar rrai i- i i iasoiiet !

* »

D'i i i i o l l dud a skiant, d'ar re u'eo kot c'Iioaz peur-varo ho c' I ioi isl ianç, e lavaran : Avoalac'h ! lio plai,^ n'ema kot a du {Tant ar friponnet i ia gan t an dud dizouo.

Torfejou, evel an h in i a zo o vont da veza great, a vez paët ker, —

Araog ma vezo re zivezad, paouezit da harpa enebourien ho pro lag ene-bour ien an I l iz .

KOUER.

Sœurs Blanches Nous avons annoncé la semaine der-

nière, que le fisc réclame 80 ,000 f rancs à nos Sœurs Blanches, aux humbles filles du Saint-Esprit, cette congi-éga-tion si complètement bretonne par son origine et par son recrutement qu'il n'est presque pas de famille, du moins dans notre Léon, qui n'y compte une ou plusieurs religieuses.

(( La Congrégation, dit notre con-frère M. de Trémaudaujdans l'Etoiie de la Mer, la Congrégation n'a pas. de revenus. Les maisons qu'elle possède (à Saint-Brieuc) servent au logement des novices, des religieuses infirmes et des orphelines. Le mobilier se compose de couchettes, d'armoires en bois blanc, de quelques tables ; le plus modeste fermier en aurait honte...

— Et hors de Saint-Brieuc, dans toute notre Bretagne, de quoi vivent les Sœurs ?

'«. Des petits traitements que leur donnent les comités d'écoles libres, ou bien les communes où l'école communale n'a pas été encore laïcisée. Souvent il n'y a qu'une sœur qui, soit payée ; l'autre touche 200 francs ou .300 francs pour aller voir les malades et tenir la pharmacie. Elles out une petite servante de quinze ans qui se contente de faibles gages.

a Je suis allé bien des fois dans le salon des bonnes sœurs de ma commune : il y a une table à manger, quelques chaises et deux; bouquets de fausses lieurs sur la cheminée. Quand leurs voisins oublient que leur cidre doit être fini, elles boivent de l'eau. »

L e q u e l de nos l e c t e u r s r u r a u x ne p o u r -r a i t c o n f i r m e r , p a r son p r o p r e t é m o i -g n a g e , ce q u e d i t l à l ' h o n o r a b l e r é d a c -teur de l'Etoile ?

« L'ordre étant nombreux el les décès fré(iueiits, les Sceurs Blanches ont été frappées plus que les autres par le droit d'accroissement, et voilà comment cette congrégation absolument pauvre est taxée à 80 ,000 francs, en plus des im-pôts communs à tous les contrihuahles-qu'elle a toujours paijés, en plus aussi du droit de mainmorte quelle a ocjale-rnent payé, en plus encore de l'impôt sur les-râleurs mobilières, qui l'assimile à une société financière ! ... »

« C'est-à-dire que, après' avoir exigé d'elle tous les impôts ordinaires, et même ceux que vous et moi ne payons pas, on lui demande, en ce moment-ci, la moitié environ de ce qu'e lie possède.

<c Et remarquez que les Filles du Saint-Esprit ont cent cinquante années de service dans Tins truction publique. Sans elles, i l n'y aurait pas eu d'écoles de filles en Bretagne jusqu'à ces der-nières années, et le Gouvernement a eu bien soin de ne les renvoyer que quand ses écoles normales lui fournirent du monde pour les remplacer. »

Mais, que ce soit dans les écoles libres ou dans les écoles communales, on peut dire, avec l'Etoile, que ces humbles et dévouées servantes du peuple sont partout chargées, en nos -villes et en nos campagnes, d'un véri-table service public. Car aucun sophisme, aucun boniment de charlatan ne fera que les pères et mères de famille qui confient leurs enfants aux écoles libres ne soient pas le public comme ceux qui préfèrent ou qui subissent l'école com-munale athée.

Eh bien ! c'est eu haine de ce service public, mais chrétien, cpie les Sœurs Blanches sont, en outre de tous tes im-pôts comniuns aux contribuibles, frap-pées de cette ta.ve exceptionnelle et monstrueuse de 80,000 francs, qui est une véritable confiscation.

Etiios feuillesopportuuistes, l'^luentr, la Dépêche, osent parler de justice et d'égalité devant l'impôt !

EUGÈNE P K N E L .

Page 18: LA RESISTANCE DU SAMEDI 02 AU SAMEDI 30 NOVEMBRE …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent

i t -^ ja. . •m.i ,^ ^ J M î } 5 f

MAiyTiif^S EO! IVi! aiiiiu •! radiinii islraliou iir)yi;iuii; juuiin'llo ilos droits lioii p nir un pai-liciiiier.

.UK! la lunla-

M a n h i L x co un d o i i r u r a n k yio inpa F r ! i i u n a n s f ) u n c t M o n t r o u -UvA, ahaouo [cj in/ , Hc (lerv(v,, ov i t ossa goa lc 'h i roche l lou/ . ar \ ' i -c h o t , l»o c'I iuriKu-ad !

ManlruH co a r . z a v o n u i i n p l i -j o n t l i f ig ar r o c h d ( laoï io l a jom ato ( l i i - i )o l !

Manlt'iiH co a n d u i i i ' ('olof/nc a (laolf'i- va r l'ocliet, ar \ ' i c l i o t ha kaoi- /.() : o'iioiicv- ai- h ro in a vo/, a to i ^au lh i .

MaiUritn co e vo kasset, da P a r i s de i iu teot (Ml/ ar /.(mu Isc I n no c 'ho i i / o id , oher ncnicM I c / c n -n o u d is loa l c v c l a l 1 c / ( m i i i o n o / , greah'a-ouol) ar c ' h o n c n l c h i i i i .

.M'HO ÏXSKI).

L e s V i e l m u ^ ! -h

<vsa

C H E Z NOS B O N N E S SUiCRS

M E N S O N G E ! Les joiirnnvix opportutiislos ot radi-

caux ont rùpiîté !* «tu.tit'tù ot iiisii'.iioiit encore U)us los jours qu'il s'agit pin'o-ment et sitnpleiiKMit tic Iiuki? payor aux Coii^réfîatiotiït ri)li<,'iuii.s(,'s l inipùt v.du!-

"mc II tout le montid. C'est un aboiniift>l)l(! ruoiisuiit;',! ; nous

l'nvonM prouvé dôjà i);(!M dus Ibis, ot uou^ le répétons uui! lois di; plus, yv'(!(t prouves a l'appui, piilsijuiî MOS advor-versaires continuent de uienlii-.

IjCx con(jr<iiinliom uàinUli-iil lc.< ini-p<ttif de droit commuti cotnina hjtu les eonlrihwihlmt. Elles pîiycïut, on oalra, 2 fr. pour 1000 poui- l'inipAt sur le re-venu , ;{ fr. poui- 1000 pour la taxe d'abonnement et () l'r. !)") pour lOOO, si el le» sont autorisées, pour le droit de mainmorte ; soit un total d(! r> IVaucs on 5 fr. pour 1000, suivant les cas, payé en dehors des invpAts ordinaires.

Les simples contribuables, eu.x, n'ont tt supporter que 1 fr. 07 pour 1000, chil'-

A rheurepréscMitc, les Sœurs I>!an.(.ru!s diri<îent euwre <lai»s le Finist •r -, (1) éiî )le.s cou» u i lales et I h()s[)ic.;s coin-munau.x.

La coalianc.e des o itliolii] ins le.i.' a remis ou outre ' i l écoles libres

C'est une population de plus'de Kiooo enfants ipii, dans notre si-nl *l 'parli'-ment, reçoit iiclu-^Uctnnnl leurs soins.

Pourlos autres diipartements broloiis. nous n'avons pas dt.' ri'usiîi^iK.'UP uts aussi précis ou, du nioius. nos riMi-. 'i -{^nemenls reniout„'nt à IHS'.).

Cette auuée-là, les Sccurs iîiaiH'lics occupaient : daus les Cùtes-du-Xoi-d, 110 établisseinenis comptant près di! 15,000 élèves ; dans le Morbihan, r>>. maisons, recevant plus de 7,001) euriiuts ; dans r i l le-et-Vi lai iK!, 4 écoles ; dans la Loire-Inférieure, 0.

Soi t en tout. 2!)7 maisons d'instruc-t i o n et de charité, dans lescpielles sont élevés plus de .'îS.OOO (iufauls, et sl/l.^•nés e n v i r o n 2,000 vieillards.

Co qui revient à din- qu'on réclame, en ce moment, aux Sieurs lUandies 2 f r a n c s d ' impôt p a r tê te d'eufanl; ou de v i e i l l a r d élevé ou secoui'u !...

Fondée il y a ISO ans, en l/Oii, à Plériu près de Saint- l 'r ioue, ati!ni'is(;e par décret impérial eu l.SLO, transl'erée a Saiut-Brieuc même eu JS.J't, la (HHij^'r.;-gation des Filles du Saint-I'jspril coaipt'; aujourd'hui prés de l'iOO relij^-ieuses.

Ces admirabhîs institutrices soiit à Morlai.x depuis le 4 sepii.'inbre 18.')2. Elles y ont été cijari^-ées de l\u'olo et do la salle d'usili; communales jusqu'au mois de mai 1887, époque de la laïci-sation réalisée,au mi'ipris d'un coulract formel, par l'eu M. Cloarec et son cuu-seit municipal.

EI.'('.!';NI: I'kni;!,.

lift Jjruit court à Morlaix que c'e.st •aujourd 'hui v(!ndredi, ou demain saine:-d i , qu 'un iiuissier de noire ville doit al ler pratiquer lu sai.sie cliez les Ursu-3 ineade Saint-Pol.

Est-ce vrai ?... E l , si c'est vra i , l'ollicier ijjiuistériel

icharjféde celie bijso^-ne a-t- i l (-rdre do faire crocheter, avec l'aide de la poUi;/! et des jîeudarnuis, les portes du cou-ven t ? car les Helijïiouses, à Saint-l'cd comme à Morlaix, sont bien décidées a ne pas les ouvrir .

Mais , pour crocheter, on l'ora bien d-'.; fa i re ven i r de loin un serrurier. Nous ne pensons pus, en ell'et. qu'on ou trou-ve à Saint-Pol ai à Moi lai.x.

En tout cas, uous rappellerions aux se r ru r i e rs , s ' i l en était besoin, (ju'ils sont absolument libres ih; refuser pa-re i l le besogne. Le p;ii'quot lui-même ne peut les y conlraindre. S'ils l'accep-î n ien t , c'est donc bien à eux-iui''mos et s» j îux seuls qu'ils devraient s'en j)reu-dre du mépris public ([ui di>sormais s^atta«herait à leur pei'souue. sans pré-j u d i c e de l 'excommunicat ion,— ee qui peut faire r i re IVlueni/', mais ce (|ui n'est pas tou jou rs commode (piand ou a été bapt isé et qu ' i l faut enliii paraître au tribunal de Dieu, i

E. P.

Les joui iianx onporlnuistes tU; notre réji'ion, VAvl'iiu-, la/Jépêc/ie. le Finis-h''iv., ont dit et redit que les Goug-ré^'a-tioiis vouées i;.-4soutiolloment aux (i;u-vros charitables sont exempte.s du droit d'accroi.ssemeut.

C'est un meiisonyï! ! La loi iniiiue con-tre laqu(;lle nous protiistons, .sonuuît ,cet te exeniDlion au bon plaisir, au ca-)rice liu niiiiislro, (jui peut l'accorder, a refuser, la révoijuer à son s'ré ; et

cotte loi oxi çe que les congréjj^ations commencent par solliciter cette faveur du lise.

Or, solliciter l"(^xenii)lion, c'est recou-uaiti'e la léj^'itiuiité de l;i taxe j)0ur soi-même et poui' les autres. Les con-};'réi;Mtioiis voui';es aux (ouvres cl iai i ta-hles ont refusé do f.iiri! o..!ll'; çoncessioii à l'injuslice, et li;s voici frappées avec, ri^'uour.

J) inssoa d-M-aior num'î-o la lieliilk-iKO de n.itre diocèse uous appr.Mi l qu ;, a Q iim;)er, li;s .Scours de r . \dorai ion [» ;r,)otuelh; (Prv)v:deiice), un orphelinat soutenu par des ;uiiu'm,!-; cl tl ,'s qui'îti.'s aiinuellos, ont reçu uae contrainte île francs ; le couvent de la .Misi'-rico 'de (S'i' irs du i^oii P.is!"ur'!. qui est un rei'u,:;'e de Jeum;s lilles repeu-

( i-eçinuie cou!i-ainl,e SnMirs, aiisohinienl dans rim(juissaui;e loi's m/'Uie iiu'(;ll(;s

ti> de pauvres

. ou |)ri,'So 5 000 fr..

I

niés

M. le Comte .Mhei't do M un n »e j u n d i 2.") iu)vend)re, sur le i)n la Chambre, uiu; proposit ix)u de l 'arhi l ra i i îe e i .--.ur les synd icats s ionnels. isn i'ép.iiis(4 j , i ; i ; i le(ju(! M

li j e . r " a ét

siEOïags mwim (,in (îOiuiait h; iiroverbe ; quand le uuur

l'ra^o e.->t pti)cl;.'i, les rats q iittiMit le navire. Le-s contrefayt;'.ii,rs du bec Auer, par 1(( déchainoment aii'olo de jcnrs ré-clames, (ionijent rimpi'essaji.i de caïuit, lots qui ont un «ojili! à li([uiiii;i'. C'est ([u'ils sentent bleu (juo lu .solution des procès en cours t!sl maintenaiM pro-chaine, et que tous les incidents de pro-cédure (|u'ils peuvent sonlevi;r uo la retarderont y;aèro. Il leur faut (icouler leui'stock, atout prix, mèmi; au rabais, e-t fijiirf! place ludte avant la conda'm-nation.

— Mais, dira t-0!i, que devionnenl les client;: dans tout cidii '(

— Oii? les clients, ils n'eu ont (.urc. <.'t ce Jie sont pas là sci-upulo facteurs.

(ri.'st donc au public lui même.

I l connaît la m a n f e u v r e , / I uo t i i n t qu'à lu i de la déjouer

ido conln^r

à S(! défendre

^ tI it i t t

clian-du 20

Gonclamuat'oi i d 'un m a i t r e t eur . — On lit daus Lu IAI>ori novembre 1X05 :

« La chambn; dos appeds corroelion ncls vi(!nt do cou(lnn(!r puriMn"iil e sinqdonHMit, mais avec di's con.-^iilci'anl nouveaux, les pennes d'une année prison et de 500 Ir. d'anKMide prononce, s par la ,H" cluunbrf! contre M. Lmibs Ferrier , directeur do la Voie Farrêt:, pour ehautage. >>

J..^ .é^ j P T " S

l ! n /G ' 'i » aaiaii n n n o

U l î u u ^

PS" * 1

n Aux lu-inos, linrs Brcloii.s, lils ùo libres jinci'lres, Qui. . ('uU (hins ruiiivoi's.

N' ivfcz j.-im.iis ll.!i-.liis(jii M )i)iu ol il.;.s iim'lri'S, Jiiiimis iiorli'' lie l'or.-! ! »

C.i.'t appol ardent, c'était Victor di; Laprado qui, rete;!a par l'àijfo et la ma-ladie, l'adressait. (M! JS70, à nos |)rnviu-ce,.s de l'Ouest, à l'heure l'at;iie où

!e 'l'i iilti!'. \:ii ii|!i(!iir \'oi(/;ii(, (liliis (irL.':!.'ll.

litror''er iioin; lioiiiKiiir,

C'étai t l 'appel même do Coiu iu i 'n t i i y fut ri ' 'poii(iu i)ri;ta^;-ue, par }.!orl ux en pa r l i e i i l i o i ' e t

iinirc f.'oii'i

la patrie, par notre

S(UI .

vicl ll:llitil!i'.

an ' me

, une co!i-un l i i ' i j ) i tal

jeunes liate

à 2 2 , 0 0 0

, qi.u' !e; sei'aienl

absolue d s l'iayer, lo \'0'.idraient,

Mt il en est partout ainsi ! Près de Parir., à N'iliepiali

gré;i'atiou de Su.'urs ih.'sseil pi'ivi; qui alirito (juatro Ci' lilles poliriitaires,, i,a coiilr fiée à ces relii;'UMises, s'élèv. f r a n c s ,

•V An^'.'rs, b.'s reli^-iouses du '>nu-Pasieur, <iu! l'ec.ueilhuit-, comme celles de la MIsèricoi'do à (^uinipor, les pau-vres lilli.'s ioml)''!es, se voient reclaau-ir par le lise la somme eiiornu; de ISO.OOO f rancs ,

Kt coilune il n'a pas été répondu aux couti'aintos :

li's 500 i'rancs réclam'.''s à ia Provi-dence sont de.sormais doiddés, soit 1.000 frauv's ;

les ;!,()00 fiMucs des la Misér icorde de (,)uiln[)ei' devienui-nt (1,000 i rancs ;

les 22 000 francs di- Yillopinlo sont transformés en Vi,000 francs : « '

les I,'i0,00;) francs ihi l îoa-Paslei ir j d'An;>-i-rs. (mi 2i)0,00() franc

Kt ainsi do suite.

iidi:;ser;ient : l.\ lon;,i'ui' list " des toinbr-.es sur les cliamps de

noin'oreusi's j) lilriues d'olli-ciers l't d(! Soldats porl,(lit di'j)Mi{î lors au milieu de no is !•• sii^-uede l'iioiineur, .•roix ou médaille, le pioclamoiil assi.'Z li:ial. La l'ranc,.' fut vaiu;-i;o ot i-i fron-tière (( rOL','iii''e I) , mais l'iionuiMir du moins fat sauf, id i<! souvenir ()•;' ces sondi-i'j.'s jours est do ceux qu'i' est. înai|;'ré lf.>u!,!i'îorieux de rappi.der ot (jui l'éconforlenl, ;'.'':rie.

C'est (;c, .^ouvcuir avec in in .s!'.s poi-«i'iiauts délaiis, aviN" s 'S p'Ioin-,-'- .•!us:-i, que (••'•li'dirail i-;, ravivait dimaniiiie dey-iiier. sur rUeiirense" init iative de ae, oili'-K-rs son.-i-olticior.-<, des ;\lo!)iles du Kii)i.stèr<.'

;) II" balaillou à !'o(.-.c:ision l'ond.'itioa et

!0i jl fut ap-

Séauce d.i novembre . Scrutin sur rensend)le du projet de

droite (.l(! suc-i;)7 voix coulro

loi poi'laut réforme d;. cession. — lopté par 12S.

Oui rnléjiour : MM, Cosmao-Dium'uicz, Gourvil . Iiruuon, Le Lorgne, Vallon, Viehot, •

Ont r.oli' rouira : M, d'i l idnt, M M . le comte .Vlbert de .Muu et de Kerjégu,

Absent par congé : .M, \'idi(!rs,

_ Scrutin sur roiisemble de la proposi-îiou de loi relative à la suppression des ficlr(ds, — Adojité |i;>r 'i5H voix contre 20,

';nl roi'} pour : MM, Kerjéga. Vichot,

Onl mit} couirc. Cosmao-Danu'MK!/,

Si ,s-o/i/ !i.h,!ftenus l'amii-a! Viillnii.

CJoarvil, di

; M, d ' i l u l s t ; MM. I. iémoij, Le Loi-gne.

MM. de M un et

déj/r):-.(! •(•.lu de loi sui' profes-.iaun^s

11 déposée jeudi dernier l'ît poiv'.r laipuilb; ri;rj<.V(!nco a l'ïté voti'jo. Cette prop(j;silii)n a été égahjment reiivoyé(! d'urgence a la Conr.Dissiua iju travail. Xoii.s (ui pii-bliorons très procliHiw;,»;!!^ li-î tc^ lo (it i'i3,xj)0sé ih.'s m difs.

du an,!!;vcrsaire de n;) du ]!i'i!u;i;)al com]);it auqi l'/iili'! a prendre pari.

i-]t 'lans celte féte, comiVK! il Conve-nait. la [ii-eriiiéi'e [n;ns'';e a été i.ioui' les iuoi'Is.

0 heures, se célebi'ait, en régli.se S.-iiii!,-Mr,tt;iiea. une M.;sso de l!o(j:iiein, à laquelle ton|i;s les familles d(! Morlaix sans di<tinclio!i de l'ang. comme tontes

l'aniilij'îs nolnbles (hi la coulrée,', avaient tenii à se faii'(! rfjprésiuiler.

Coinnu' le [mrlail, la nef primuiialé de l'i'-glise était len lue de ricln;-s drap(M'ios di' doiiil,su'r l(>S(i(U!lli!S s'enh.'vaiontpuis-saiiim^ lit l"S (i'aiscc^aux de drapeaux et les carloucbcs porlani les noms des priucip:»!es all'ai.es auxquelles prit pai'l le bataillon.

.rVu centre, entoiii'é de faisceaux d'ai'-m(;s, de c.i(!rges et do plaiite.s V(;".es, U; càtarahpu; a V( r l;l bière recouverte du driipoau Iricolort,'. 'D'v;;;;!. le dr.'iprau irièiuo du liatailltui, oil'ert (Mi i.H/Û.fi nos Mol,iil,;s par les daines di! Morlaix et des j:;nvi!'ons, aujoiird hui n(:)b!(! et gl-'irieuse r(dj(;ui! pi'(!ciensemeiit conservée ! Mn ar!'i.:ri; nue belle coarouae, . aju venir des survivant:-; a C"UX ([ni n(.'. so'at pUis et pour les(jueis ils vi(.'nueni priiir.

•V la tribune d.i l'oi'gu:', au rnilicui d'un trophée, uno_ étoile f.iile de lames (II! sabres r(.'.splc'rulit supi'rbe, en face du luaitre-aulel, paré lui ai;;s.si de d(!uil, dos couleurs natioiiah.'S et do l/niillago.

A rcat;'éo di! rén-iis(! Messicin-s les Olïicioi's du liaiaillo;), second'''s par leiirs .Sous-Oîlii',i(a".i, i'e(,i)i\'eui', (;u;s-mèmes, avec uni! (•o;irtoisi(,' pai'î'aite les Invités, les Mobiles (ii. loni's f;iini!les, a ([ui d(!S |daC(;s ont ('.di-''.sei'vées. L or-dre parfait maiuten!i dans l ' .giise, malgré l'allLiCnce, (îst. le plus bol èli>;;e de I entente avec laipudlo toute-i li's dispositions r.vaiciit été prises.

M. 1(! .Maire de Morlaix et plasieiirs menibi'es du Conseil municifiai, .M. !e command.tni, J.i g;irni-ioa (it ses oi!l-cier.s, div,;rs iV)iU.Hioi)n',ires et tes principales notaiiilités (Je ta vliie dos environs .s'étaient fait uii devoir d'iissi:^-tor à la pi(!ns(! céréinoiii(!.

M. l'arciiipi'éti'e de Saiid-.Matthieu célébr'ui.t, CD'onré de tous (îeiix d(\s m(unbr(;s du cloigé do la vilh! cpie le jour e l riioure laissaièn

A l'orgue, 11 !l corde.s altoi'urdt ave iulorpi'était l(;s pi';neij)au.\' pa.-;rta,y'(.'.-> il la mosso d • Kuyl. Cliauleurs (!t iV;s:ru-'ment.,!Hl()s ont répcjudu à c(! (ju'on était eu droit (l'aUeiidrii d'eux ; unis nnii;i signah.'roiis surti>ijt ji; M"in;i.-drale oxi'!-cntion de i'I'Uiln'o, com;)a-'éu- |.i..r Miudc, et de 1 •( Miirchu fnil^'l/rK i.ie"C'i'<''-ji i i i j i< ia j.'v'.M'Iic.

— i l fa'i i 't rj i'. payât un lej^itiine déi'u.iLs tom'.i«s neiii

. ldires. grou;)0 d in':<ri-;ir(;(>ni:; à

UiKî Cl!0!-ale qui

reli(d' passé

•V! Vo!\ (''ÎOIIU Mlle ''•lîjal nob.e.--. la France'et niit eu enseigiiom :nls' du

h' c;i.-i;i;>ine Duloeg de 1! s-acccpté cettf-^;;');•! ;> ; il ne (•(im^lir, sans faire','a Icait;» isloi'Kpu; du be.laillon ; il l'a

l ieront ])Our .• 'soluats le

-'inoi-d lialleni

pouvons

M. uay ava i t j x m v a i t l.i rapi(l(^K, 1'! lait (Ml des h.'rmes i; ii chacun des oilicier.s et )dii:v ijélicat et le plii.s guage.

A notre vif r.:!gi-ej', nous ik reprodiiirtï iu-oxl(în.-io e,- disco: il faut nous contenler d'esi indi(piei trame (M d'en re|)roduire ij!i(d(|iies p sages, .Mais il va èti'e pn'b'.i,; en b chure et s(!ra bientôt daus toaîes les lUijins, 'iNulh; [•,art ailleurs (|a'.ui pied des

aiitids, dit rorateur s;;eri';, o liciers et soldats du 'i" liat'âillori he se peuvent luionv romoltre en irénioire ieiir'fi.'rma-ti(m. la detl(! payée à ia p;ilrie, v(>i'S('!, I(!s viclimos s.icrifii'-es. U'iligion qui inspice le pair c'est ell(( (jiii le consacre (it h tlignouKMit, eu l'associant, an ménu! de l'Ilomme-DiiMi. ' '

:is-'O-

te s:i ng C'(!M. la olisr.îi' ; célèbi'o

iiaci'ilice

le I

rant dès lors i!an< !e son .sujet, J,|. Dnlong de lîos' inoutre la l'orm itiou r;;;;' te d i ! c()uq)i)sé de soljlals 'dont i( r(;louruaieut à l(!ur épi''e, comme vi'aic! vo(!atiou », taudis (pu» d

('hMtr (1(! ay nous tlad'on. les uns

'i lenr nilr(!s

apportaient avant l'âge, a la Patrie, leurs bras et leur cœur,

Mais r.ri'ivons à la journé(! priifcipahî (h; celle èiiopée raiiide.

c( Lnlin. Messioni-s. votiv? grand jour arriv(!. C'était à la li:> de Noyem!)re, sous les murs de Pai'is, pas loin de la rivièia; de la 15i(''.vref

(( Il s(! présentait u i k ; all'aire dil'licile. il y avait un coup detiisif à frapper. 11 faiî.ait i ioi ircelaun Pi.itaillon d'élite, d(!S hommes SUI- l(!s(|uels ou put compt(!r. C(! fut 1.; 4" bataillon, li! voire, qui fut choisi.

K Vous ro(;ùtes l 'ordre de déployer t ro is de vos compagnies, do vous avan-cer rapid'MU ' k t sr.us t inu- tiu coup de fusil, ( ! t | ) : i r un ( « H ' o r t vigoureux d'e;i-lever le c imet ière et la b irri(^ade ijui feianait la g rande r o a t ' ^ do Vdle>(!if;i n i a y .

« Ku' avant I Aussil(')t culraînés par votre c.ommaudaut, le sabre à la main, riiui tu! pi;ul vous arr('-t(!r dans votre élan sup(.'i'l)e. Sons nn f(Ui menr-trioi', volr(! entrain (!sl tel. votre c_ou:-.«(; si prompte et si craai''. vous étiez si beaux et si grands, que votre vi(!ux .•l-.oloiu!!, malgi'é lo p.'rii ex!ré.ne ot la mort (|ui •nkus euvelo|)pait de toutes parts, iie j;nl s'(!mpècher d'îipjdaudir.

'( Vos chefs tijmheul le; u;is après les 'antres. L(; balaill(,)!i e.sl décimé, mais no recule pas. Los acl(is do tjr;;vouro ot de liévouement se niuliijdieut. Chacun e.st jjrof'.igue d(! sa vie et (je s )n sang, lùi nue lieui'e. h'Uire soiiuiueli.! et glo-rien.so. vous p'erd(!/. b; lii^rs de votr(> of-fij.çtif, (.d. vou.-; pouvez compter U 2 t-ués ou blessés !...

« Par ordre .supéideur oi\ fait sonner la reU'ailc, Ah)r« cnmmeue.-i cette joiu-née lifgnbre et froide. Les feux s'é-toignant, les feux do la milrai lli> et di; l'incendie illuminaient encore par des soubrej-auts et dos jets iniermiltents ce champ de caiMage ou mieux C't im-m'onse Calvair(.'. Là q;i!d(pies-uus se trainaieiit cliercliantleur tomhe;d'autres iivaient tlcjà Iroiivi'! le repos supi'ème. Là enlin, sous e(?s lu(!urs sinislri-s, on aurait p;i enlrevoir daiis une aj>[)aritioii snrnatnri!lle. la i'raïu'c bl(;.-\S'''e (d. san-glr>nt(!, souteniKî encoi'e itar rhouneur, debout aux pie.ls d(! l'imniorto! vaincu, Jésus Christ ci'ucilié 1 . . . »

Mais bi di'ifaito Ji-t-elle él-! inutile (;t honteuse ?... Non, c r t e s , mais <( i!llo a

• été d(! C!dles qui, sniv int un écrivain célèbre, h s purili(.'nt, lijs élèvent et les

,perfi!Ctio!iiiont. y> D'js à:nes attristées parlent de dég''--

u''resf;onc(î. (ramoindrissem"nt, de dé-cad<;nc'; irrémi';dia!jle. s:ris doute, il y a des faiid0SS(!S ol des (L';l'aillauces, ru'ais le ,i]'':.'ouragemeiil e.~t di^fendu' ( i i i présenci> des b diiis ji'cons de force et d(ï sacrilice ipi ; rap'iele; cet acinivei' saire. La l'"ra!i(.'e est t(Uiji)U's la Krancti. et qu(!ls ([U(! soi(;nt les dehors, si.-s lil.s sont, au fond, toujoui's le.ij niènK's,

« (,)ui . jjar exemple, a orrrit toi 011 tel épisode da comitat ih." l 'Uay f Eît-e,; uae plume CiKilemporaino ou t'ua "do nos • vii'ux clironi(pi(!urs, .loinvilhî ou Kroissai-d, racontant e!i di'itail les gestes et his prou(;sses de nos pèr(!S V

« Leoute/. p!(il(H. .\près une lion iblo i'usijiatii^, le co'oiud Vahiiilin doum; l'o dro lie pe.its.-ïe.v en avaiit. .Mais sa voix se piîrd an mili(;u du biaiit du canon et de la mitraille. I l comniande au caporal clairon qui l'aecompagne do grimper sur un arlji'o et di; sonner la chai'go. Le voila dans sou arbre couvert de givre, L(!s balles passent eu silllaut, les bi'aaclies criblées s'épai'pil-leiit, ; et h; ])!!;it (d.iiron continue d'(;u-voy •!• . a note ardenle, et sonne tou-

. jonis : eu avant !,., (I Ou bien encore c c ' c i , Vidre commau -

da'^nt'(;st grièvement biess»; ; il tombe . n u , s a p i ! u r v e u f lui p ( i r t o i secours , il est étaiidi) rai b » uiort. [ . i u m i d r i i e lui

' t e n d la main pour le re lever ; jl niçoit une balle an front, l a ; s.ing c o u ! ( ! ' e n abondance : le coinmandanl ( i n t è t é à s . j a ( j l e y o i r ( v a n m e i i u lîreton n d ' u s e d ( ! ( j u i t -t o r . s ( ; s h ) : ; ) " r ' ( ; . > . l u ; ; ; i t r o v i f . ' - o n r c t u x sapeur l ' c n - ' j / e i > t va ' l e ( l i ' u - c d } ( ; r aux coujis do 1 i i u e ' i i i i ; mais ce S ( . l d a l est f r a i ) p é a sou tour ; ' i l élreint d a n s s i . ^ s bras le com!iiau( lant ut lo is les d ( ; a x

• r o u l e n t à tci re, Enfin u ! i des v i ' d r e s [ l e u t ( j é r u - . s e r le bles. '; sur le bord du c h e m i n , et vîfo s ' i

«Voilà toujours 1 géinM'ellse foi, c-j )]e cet! d^ .«''ribljor' Uer !... .1

(Vie si la de voir t exemples (

mpi.o^so i'(i re loarne i ' au fen. )''.-ai!(îe iui''me,

i^'rance. • iio!)le eH(i- ij.,

ÎSaiiKv-'l.i la cilev.

de

I i;'esf. eil(!, res(jao, la

Cimr;ige, d passion, la passion :!((; e' de so do!î-

mo lesl ie des lioainu^s so.nTri! mr.s act ions pri)].osées en t se rv i r di; point d ' i ip iu i i à

notre espér;iuce, c'est au pays, à la « t(!rr(! saiut(.' di? Hretagno « 'q - i ' i l on faut r;ippor{;er h» pr inc ipa l honnonr. Mor la i x , on p:irt icuiiei. ', a uae luuini! p ; t r t daus ce t r ibut payé au devo i r , i't la Franc,!! et. à D'eu. pai ' uae s ingu l iè re destinée, i l n'est inu.; ^uerr ; ! . p.is nn |)oint du ^^loiie on b; d'r;i|)(!;iu soi t engagé, et on nos famil les n 'aient nu de' .leurs l i ls , où le sang .Morlaisien n 'a i t coidé. Il ^

L t , eu le rmin . i i i l , l ' o ra teur (''ViKiue le Mor la is ien, nn

mie (pii v ient de i j i jssi ava i t

ran i ! ) i t io ! i decot t i ! g!^;r( ; la plus pnro, la g lo i re di! bien se rv i r Dieu (!t l.i i''i-anc(!. »

C'est sous l ' impress ion di; cel le chaude a l locut ion qm' rassemMi'-e s'assiuM(! aux )i'ri('!'i é.s du i'ai,.-ii)i)!.o, solenuidhuuent donnée par .M. f 'a ivï i iprc i t re. ahsisj.é (|(; M. le P,o(deui- (II! Saint- .Mart iu et de M. l 'auménier d(!s l ' r su l i nes .

L u pou après 10 heures, 0!i sortai t de l 'égl ise, (!t «sur la idace H: i in t -Mat t l i ieu, o l l lc iers, sous-ol l lc i( !rs ot soldats d u ' i "

" i p n , dont cer ta ins venus de bien

VOÏKI

souveni r d 'un jeune huniblo capiu^al du mour i r à M'adaeiiscaV, i.u> la passion du si icr i l ico et n

lo in ])onr la circonstanC(;, S( r e t r ou -v;i iont avec bonhi iur , vo i r la f ranche cord ia l i té avec bupie i le i ls s 'aborda ien t on d( !v i l ia i t ( jnels l iens é t ro i ts de loya l et 's iucère a t tachement les uui.ssaient lew uns aux autres. Lo ba ta i l l on de MOT--la ix , on oll'et, — c'est encore là une de

g lo i res , — s'tîst pa r t i cu l i è remen t d is t ingué, on 1870, par l 'esp'r i t de fami l l e pou r ra i t -on d i re qu i fa isai t des chefs e l des sub -rdonués un seul cœur etuu(3 seule âii io.

Lo in du pays, au mi l ieu dijs te r r ib les soulTrances di; C(!t h i ve r i n o u b l i a b l e , combien*d(î fois lee (dl ic icrs, j jar l(!Ur pat(>rn(dle et cons la i i lo so l l i c i tude, on t sonte i in , ran imé la va i l lance e l le courage (h; leui^s homme^". !

Ces sauvei)irï7, avo'. le luxe de déta i ls qu i , après nn ( [uar t de siècle écoulé y ajoute tautdi. 'C larnios. étai(!nt le thèi iKi de tout(!s les conversat io i is ;iu banquet , (pi i . v(!rs 11 b;;ures 1/2, r('!unissait à 1 héil d l î ranol lec 'ceux des Mobib!S qu i ava ient pu répondre à l ' i ipp(! l( Iu Comité d 'org; !n)sa( ion.

Aussi , lorsqde, au di îssort ; le bravi-co u aaudant. .M. le vie uuto de l îéals, s'est levé pour résumer li!s imj)ressions di! tous dans un toast à J a France, sa pai'oli! a- t - (d le et ': accuei l l ie par de cha-leureux ap[daudissements. Voic i ce toasl .

« yingt-ciiiij arià se spnl déjà écoutés dep-.iis q.ae l,i France, envatiie p'ar I étran-ger. at appel à ttiiis ses eiifaiits pour de-lendre lo sol d(i la patrie. C'est avec en-llioa.-a;i^Mii! (pie voas répondîtes à cet appel 'et bieni/iL nous étions poarda plu-part dans t'aris où pi indantcinq mois nous av.ja.-; concoara à sa défeii.se. siilii,ssant le- ri jruoiirs d'un hiver cxceptioiincl et les privations do tonte nali ire. A la Maison >lillKtu, à l 'Uay. à N'i l icjuif nous avons coaibatlu CI'ité à C(He av(^c l anuée activf», liers de partager ses d mgers, et la' liste, si longue de ceux dont ou rappelait le souvenir ce matin, montre avec éloqiKjnce (pie, soit à l 'aris. soil à l'armée de la t-(nre, le V balai l lon do Mobiles n'a pas été avare do son sa in. V(»tro constqnpe n'a [las faibli peiidan! la durée du si(''i,'0 et le témoie^na<re d(!s chefs mil i taires soiiri les ordres dt; !s(piels voas avez él('', en fait foi. Aussi l()rs([ue I>a: ls. vaincu non par les armes, mais par la l'ainine. a dù ouvr i r ses parles^ do nuire niid

aoiii iralHigés des dé.sastrcs - ieiir(!ux pays, nous avons j)u

rentrer dans nos fi^yers avec cette satisfac-tion intime que donne à l'homme la cons-cience itii devoir rempli. Votre ancien com-maiulant peat vous le dire, je regarde coaime b.» j^rand honneur de ma vie d'avoir été V()Lre clief [leudant cette campagne,

« Nous av(ais pensé. .Mo.'^sieiirs. (pio cas souvonir-s .soat (.lu ceux qui doivei i lô l rc res-pectés et et conservés : et c'est dans ce but (lue vo.- ancien.^ oll iciers e l sous-otiiciers voas ont conviés à voas réunir anjour-(1 l i i i i pour rendre un suiirênie hoaimage à <^eiix des imlres (jui .sont toiubé.s: au (":liainp d'boimcjur, jtUis enljn à iréus rtj-

es tr Hiver à en ba'iniu'el pour rosser'rei liens (II! coi i fralerni lé contraclés dans tlan<;'(!r.s et les soulfrances.

'( Knsoadîle nous avmis oo:nbattu ; r(îs|,ons unis dans (jo sentin^ont eoiuiium il nous toas, l'a 'aoiir d(; la patrie. .Apprenons à nos lils-à aimer leur pays dans le mal-i içi ir.coii iaio (laus la «loiro. à être prêts, s i) le faut, à verser leur sang pour lui. Apprenons-'eur ([a oii ne trouve de vérita-ble bonheur (pie dans lo devoir accompli, et. avant de nous séparer, portons ce t()a,st (|ui fait toujours battre un cœur français :

» A la t^'rauoe i i>

M, I L D. ibmg de Rosnay, l ' un des va i l l an ts aussi parmi les va i l lan ts (le 1S7(.I, adr(!sse à son t o u r quehiut).-! p à l i^oles émues au eoni nandan i , à SOJ frères d 'armes, Uu.! .dernière l'ois, on a( i ; ) landi t , et l 'on se sépare avec la p(!nséi! récoi i l 'ortanb! qui! , en France o l dans notre i ;r(; tagire .surtout , i l est un amour (pi i fa i t tou jours ba t t re les c ieurs à l un isson, l amour de la pat i ' ie ,et nu cult(! qu i ra l l i e toutes les àm(!S, la l ' i i é re pour les va i l lan ts tombés en la detoudâiu.

E. P

Lo Discours prononce! dimai icho, par M. le chaiioiiK! Duloi ig do l îos-D iu , on l'f'^rliso S;nut-Malibi(! i ) . sera iui's eu v'oiite l i i iuli f i rodiu in , aii' l i ront dos pauvres, CIKÎZ LO (!o;izioii, :\L Roger ot .M"" Hr iand, lil)iaire,s.

Heyyeiies é FioisièPe Sl fcc t ion -i a u ecuse i l d é p a r t e m e n t a l

do l 'enselgnenVent p r i i n à i r e , . cleetions des déb'-gue.s de.s i ns t i t u teu r^ et i r i s l i t u t r i ccs pr ima i res publi'cs e l pr ivés, qui ( lo iv i !nt faire par t ie du con-K(!il dépar le inonta t de renso ignomei l t p r ima i re du F in is téré, so i i t f ixées' a i l dimaiicl i i^ S (lécembr<! prochain, '

Lo ( lépoui| len|ent (hi s(Tut in aura l io i i le j eud i 12 'déceinJ)re, i'i douv heures 4u soir, dans l:i salle du Cous(!il généra l , î j l ' i i ù tc l d(! la pré lecture. ' " ' '

l-(!s él . 'ct ious auron t l ieu à la ma jo-r i té abs.dne ties suil 'rages «exprimés. Si un second tour de .scrutin est nécessaire, i l aura lieu le d imauche 15 décembre.

D.ius c(! cas, 1(! déponil leuK n i aura l ieu h! jeud i 10 déc(!m')ro, à doux heui^(!S du so i r , à la préfecture ; la major i té re la t ive bul)iV;j,

AssLses d u F i n i s t è r e ; — Pa rOrdon -n.inco de M. It! garde des sceaux, en date du S novembre iS!)5, M. S a i " v t coase i l l e rà la cour d 'appel do Rennes^ a ele désigné pour présidi.-r les assises du l"' t r imest re loOi; daiuj le cîepa-'lo-meut du F in is tère. ' , '

E m p r u n t d é p a r t e m e n t a l e , — I.o C.mvornenKMit a d.!posé Im id i , à la Chambre , un p ro je t de lo i Pendan t à

Page 19: LA RESISTANCE DU SAMEDI 02 AU SAMEDI 30 NOVEMBRE …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent

ewnetromtiniSiWiciieoBm SP ^iiit()i'i.S(!i' le (It'parlotniMil du Finisl.M'i' i\ uinpriuih'i' uni; S K I I U I U ' D I ; .">;;,Ai;.". IV., roml)i)iifsal)l(! eu 22 aii-, à parlir de 1897, pour ùt^o applii[u;'.> auK travaux dos chcniiiis vicinaux a subvcnliouaor ou vtTlii (lu In lui du 12 mars 18,Si).

L() taux (l ' i i i térôt d -ont i-Muirual un pourra dr-passiir IV. 0", puar 100.

IJOS Ibiids uoc.ossairi's mu (tes i i i l i i rôts ut au r(!ml)our.i'.'ui.'Mt du l 'uia-prui i t surout prùlcvùs sui' [fs in'iidnit-; dus iuii io.sil ious(\\tra(>:'dii iair-s di; I c.,)() u tduO 0. .•)(), aului'isù.i par la lui du !'i' luarn 18S:{.

' L a remise des tclégranimos. — 1MI vri-hi d'uu (lt'cr(!l pi'i^siduulii'l, a jiarlir du l" janvier ISiMl, la taxe d'uu ('xjirùs pour la romisu à douiicilu dus tùlé-Uraïuuuïs sera d(! .".0 ceutinius pour le proulier kiioiiiùtru ul du .'ÎO cunliaius l)our cliacuu des kiinniùtri's suivaiils. Klli! S(!ra ualeult'u [lar i^iloan'irc iudis i-sible sur la ilislaiicu n'idlu. C.ullu dis-lance su conii)t(U'a : pmir I(!n iiMbil vtioiis a^'i;loniér(M!S, (ju lulruau d'arrivi'i! au-(iiVulre (lu l'a^'^loaiéi-aliim ; ul pour les liaiiilalious isolées, du luu'uau d'ari'ivùu uu lieu de dislrihulion,

M A l i î l H D K M O U I . A I K

Rocensemsnt de chsvaax et des voitures at-telées en 1896 (Loi du 3 juillet iSTi)

ho Muire du la Vi l le du Morlaix rap-P ' l lo à MM. les propriétaires de ùliuvauK et. de voi lures (pu\ ronlorni!;-ruent à la loi du ; { ju i l le t 1.S77, relat ive aux rùquisit ions mi l i ta i res, i l surii i)i'o-cédé avant le 10 janvier 18',)!), au reeiMi-semeutdu- cliuvaux et des voitui-es at-telées ut (pi'eri eousé.pu'ueu lus propi ié-laires sont invités à l'aire l(;s déelai'a-tions nécessaires à la Mairiiï à par t i r dii l"'' décembre prochain, sous peine d'uncourir un'o l'ortu amende.

M O U h A l X . — C o n s e i l rauiilcip:;!. .-.v 1(0 CjOnsui4 nuinici ( )a l usi. e.ùuviMpK^ ou session o r d i n a i r u pour eu soir vuu-drt.'di, à 8 l ieures. Vo ic i l 'o rdre du j o u r :

!•• I-istc électorale, lîévisiou en I.S'.K;. Xoniination ir i i i io couuîùssion :

•2" Contributions directes, l'i-ojjo.'ùlion.s ])our la noaiination des coiuiai-.saires ré-parlil(!urs tlu l'.i'.i;) ;

Collè<,'e. Vote du budjrul puiir IH91 . V Caisse (réi)arffa(>. NiHiiinalion d ini

itirccteur en runiplaceaienl ilc M. l.i; (M)!V. décédé, et rcnouvelUMUcnt tlos ponvoirsde cinq directeurs sortants :

û" liiirean du l)iunrai>anco, DuinaïKle d'ouverture de deux crcdits su|)i)lénuM!-laircs;

IJ" l'urcau de bienfaisance, heinaude (te dispensf) d adjudication et d'aatoi isalidn (le traiter de <,'ré ;i i;'ré [jour diversuy l'nur-ititnres eu Ifi'ji "•y"'lfUre';\u de bienl'aisance. l' ixatiou ito la'ndso ii prix ii l'r. do lu l'eraie du l'eidan invendiio ;

8" Hospice. Deniaïute d'aalorisation de contracter un emprunt de Ido.ooo fr. pnur exécuter divers travaux ;

9" ll()S|)icc. Construelion d'une salle de réunion avec bùcbur dans le (inarlicr dus aliénées pensionnaires et (.t'unu boucherie :

10" Cimetières. llenouvulUMnent (t(! la police d'assurance des maisons Jes '.'on-cierfîcs ;

Uésultat de l'adjuitication des tra-vaux do construelion d un marohé aux lioissons i 12" ll(SsHttat de l'adjudicaliou dcis tra-vail* do construction d'un cblléifc de llilc's ; ' '

i;:t"Octrois. lîévisiou du lar i fe l durègle-niont,;

l'i" Ociro!. .\bonuo;u((nl sollicite par M. I lurrotnar MM. Croissant l'rdnrs pour 18%;

1,")" Kcolo^ normale, lieuuinde d'uu secours pour tnuisseau formée par M. Coipiin, receveur d'octroi, eu favour de sou lits :

16" Kculo Normale. Demande d un secours p(UU' trousseau l'orméo [)ar M. (iii i l lemet, coilVuur, pour sou lils ; . |7" InstituHou nationale (l(!s sourds-(liUets d(i l'aris. Demande d'une Ixiurse ftV(c trousseau en f.iveiir du jeiuiu .lu^'oii.

• Vote surruxercice IK'i.") d'-uu crédit siipplé-meiit Ure de :i2i) francs.

18" Musée. l';mi)l()i d'imu sid)veuli"m de f.oo fr.de I Htat, accordi-e ii la ville d« Moi-lai'!<, pour aider- ii ac((uurir le lableaii ))titix /)/('.s.'!('!.s, (le N'uymarciv. Volu d'une paruiljo somme sur l'exurcice lo'.i.'j ;

t'j" Monument Pasteur. Dumaude ifuuu subvention :

Instruction prin.iaire. \ 'ole surl'exei'-ci(!e 18'.).5 d'uu crédit sup[)léi.ii'nlairu ilc 1,000 l'r. pour C(uuplémenl de l'indiMunil '; de résisdeuce aux m(!ml>rus de l'iuisoi^ïi.u-luyui. primairu pour IS".!.') ; I ' J f l Cavaux d'uiitr(!lien d(! la ville elfélu.-^ p(d)li(pies. lîuiKiuvetlenu'ul itu murcliu pour t8%-0:-.'.ii-î.

qi ' Htiive i» désinfeclioîi ; C'," dos eaux, l 'rojet d'élabllssemuid

d'une pri.sè d'cjau dans la rivii''r(! i.iuef-lleut. Provocation d'un décret d'Mtilil('' pii-bli(|Uo;

'?.V''Cours scc(uu!aire de ji'uuos biles. jJ<)iiipto adndinstraùr du Uivr. • iH'.i.') : ••'.i.')" Ac(pnsiti(ui du terrains, do .MM. Jeii-k i i i sc l liaron. au Clialeau, jiour ructilica-j,|(U! ctélarf^issenienl d'um.' veuulle ;

yiri l 'ni jdt (lo ooitsliMiollon d'un é<;'i)ul, puo (les liouchers :

y?'! l'ciij®!' 'l® couverture du lavoir du (>osson ;

aS" llacc(u'(lemeut du fmrt à la j;an'. Connuunicalion d'une lettre du M. b; smi.-;-I)réfct ;

2'.)"Oarnisou.Comnninicationd'uue letti'O de M. le sous-préfet ;

;!0" Eaux. Projet de pose de nouvelles l)ornes-^)nlaines ; I .il" l'i'oi(jt (l,C!Claira;;eau o-a/, du ([uarlii.'r l|f)i!a Miuleteiuç,

E T A T - C I V I L . — /-lu l'i ait .Voceoi-JS'JÔ.

X A I S S , \ N I : K S . — .Ioanno-I-(iuiso-Iiunrii;llo Mordellè.s. Idjo do VvesMarii ' (il (b? .losé-

i.O Troaibu'î. —- .îeaii l ' icrn; CIIMI. ils de l''ran(;ois .Marie d du lîunéu Tan^'iiy.

--Alexaudriue-Marie. Mlle iiatuicllu MAIHAC.KS. — (liiiilaunKî - Marii? l.o

Guoiijvd, marin, et Mariel'ran(joisel->;.^cob,

uouturic'u'u. — Ciuiil.aii-i '-Marie (,)ui;;iu'r, saboliur, ul MMi'ie-l''raii.,-..is(! T I K I O , douK 's -liiiuu. ' i''fa:i(;iils Mariu L(! Liius, euisiniur, ul .\:in.' Mari.' lîannoii. (•outuri(''ro —

l'r,iiii;ol.-<,Tybalau, (Nuumis, et Jeanue-^ .•lri(> l'ia uaïu.', sans [)rofession. — Hervé liai'vet. d ):nesti(iuo, et .'*larie-l.oiii:5e (iué-

d i;nosli(iue. Diiciis. — l"i'au\'ois Herry, veuf de

IVam.'oi.' i? lîobert, 7;F ans. —• l.ùuise-Amélie Tréj^iu r, i i j ans. — Christophe Le Houx, .'I7 an.s. —leaiuuî-Désiri'e-.MIcbulle CIUCIL, '•ly ans. — .Miui- (ioruiili, ('•pousu du .leau-l'iuri'c' .M;dl(;^'(il. an-;. — .Icanue lîiuz, éjious(? (lu .)oan-!''ran(;(jis <.ii';;ll. ;)'•> ans. — Marie-Vvonuo liécam, veuve du (ilaudu l,e ISiiriiy. ;iiis s nmis. — Vvi?ST\Iari(; L(3 liiiu.v, :! ans ,") mois. — ,luau-.Mariu l.e lioux. 2 mois.

si)t:ii-;ri.: MUSICALK i.\Di';iM:\r)A\TK

de .SinSécil ~—' o L; j ttiiaaiieha l " Dé

M''.s-ir un musiipn embro. (Irando-

H;;iise (11! v^t -Mar l in , 1 m /lu.'u'e.s' lia tiinHit.

:> r, 0 c. Il A M M K

/••;)//•(•'.', alh\uro milil.^ire . . . Corbin. fi'ivn/iu'/. andante rullivinso. . Morand. (/•J'.T/DII'I'. ouvcrturi' l'^ussul. /•.'/:'r,i/i()/(, solo (11! Saxopbo-

ni' alto I.e lioux.

. r ? / / . ; ) ( < h l'aprk^ inu l i , sérénade sur la l ' iacu de Viaruies.

r 11 o i; Il .\ .M M K

1" Marche dus Indépundants.- !)elolu!m. •2" ( ) i ivurtinv ranlas|,i(|ui> . . . ( lovai 'rt . :!" l.a.li'iin." .MariéelmaziirUai. Midlol . 'I" l.a IMIIUIIU l l i 'uimuul d'ant ) Douizetti. û" Lu t'elilTroubadourujuad.-), liléji'cr.

— Chorale Municipale. — Xou.s avons re(;u le proji'ramiiii! du (!Oncorl ([Ul! ia uhoralu inunicip;',!» oITrii'a le samedi 8 ib'!(;umi)ru à sus Mumlirus honorain.'.s : nous li! publiurous dans notru [U'ouhain nnméio

LANMSIEUR. — EFAT-GIVIL

N A I S S A N I I H S . — Franyois-Marie Denys. lits (lu .b>au et de Marie-Anne Clec'h. — ,luan-Mariu Loviur, lils de l'"raugois-Mario et de Mariu Le liras. — .leaii-Louis-.Marie ilolland. lils de Pierru-.Marie et de Marii!-Loiiisu Kurji'an. — .leauae-Marie l>e Louz, lilledel'ieri'r-Marieutd'.Vnue-MariuCabon! —luan-l'rani,'ois Pa<;e, lilsiie Viucenl et de ,le(UI!U!-Vvonne Holiec. — .lean-Marie .lacub. lils de .lean c l d'Auiu'tle Sanniur. — t,ouis Piisc. lilsde l'ran(;ois et de.Marie-l'ran(,'oisu Madec. — Yves-Marie llamon, lils de (îiullaume et de l'(!rrine KMlam.'ôi.

MAIUAC.KS . — .Ii!aii-Marie Le (iuern, et Mai'iu-Vvonue ("«élfroy. L..'mrent .Mar/in et Aune-Mario Mahé.' — \ves .lamin, et Marie-Anne Pri},''enl. — Guillaume-.Marie Mérur, et .Mariu lihénoreL — Frau(,-oie Le liras, ei Catherine tlazuc. —• Joau-Marie Moruau. ut .teanno-Marie Le I>ous. — l'raucois-Mario lierthou. et Anue-.Marie Hodeiir. —Antoine Prif,'uutel Marie-Loliise Prinenl. — Pierre Le Saux et Mari(>-Jeanue 1,0 «luon. — Malthiou Adam 'èt M.arie lléliès. — Fram^ois Moudec et .leanno llamuu.— François-Mario Pangam (jt .>(!anne-Vvonne t-e Lay. — 27. —

In':(;i:s. — t'ran(;ois t.e r.uern. 1 u'.ois. — .Ii!an-l"ran(;ois-.Marie Lavabai, i; moi.s.' —' l''ran(!ois-.Matb.uriu Morelloï;, :il ans, — Maiie-Perrine' Liell'roy. 01 ans. — .lean-Marie Lavalou, •'>: ans. — Mi^ie-yvonno L(! Saulx, 27 ans. — Yves iîi.ilour, .lo ans. — Marie-Jei\nue Boniiel, 80 ans. —,lean-Marie liollec, (•)" ans. ~ li'i. —

l 8 i ii et les pii)( d3 varfii Dans sa séance soluuuellu (Ui lu

semaine dernière, r.-\cadémie r'rau(,'aise à décorué (leux do ses pr ix do voi'tu à (lus pus sonnos du Finistèiui, .savoir : le IM'ix du ftnssy, de 1500 l'r., à .M"" Kopliie l luuot.ibî Diu'^iaruene/., (;t le pr ix Géinoii, (lu(;0() l'r., à Pvuué Le (îoan, (xniciurgo du lyci'U d(! Quiinpur.

V o i c i un quels turme.s, lu r a p p o r t e u r , M . l ' ldo\iard H e r v é , a fai t c o n n a i t r e les doux l a u r é a t s .

— t'iie tirelonne. Sophie Uenot, voulait S(! faire |)(!Litu-s(eur des pauvres, l-llle avait la foi, elle avait la vocation : elle n'avait pas la santé. Aprùs trois mois de noviciat, on lui déclara ([u'utle nu devait pas s')n<;'(;r (u'oiumuer ses vcuux ; (jue, laililo comme' elle^l'était, (die ne p(»urrail sunjioi'ter c(!tto vii! si dure, ces t'atif^ues, eus privations, lircf, ou la renvoya dans le monde.je veux dire paruii tes pi"'ch(jurs de Do'iari'.l'uez. I)aiisc>elte population de 8,000 à 10.000 Ames, ou il n'y a pres.'iuo [las uu homme (pii ne soit mariu. ou voit coustan»-meiils d(!s famjlles privées do leur chef par dus sinislre..tj (M* uH'r. Sophiu lîenol rucueitle les (u'phelius. Pour les plus pelit.s, elle paye lus mois du nourri(!e. (,)uand ils sont s(!vrés. elle l(.!s iuslallo ehe/ elle. lOlle en |)ruiul bi (dus (|u'(dle jmut : ciiui ou six uu UK'mui lumps. Lile a des Inmssuaux de diirér(!nl(!s dimensions, (pi'ulle fait p(U'ler smscessivemeut parchacinute «es pupill(\s. (.lucbiuefois. pendant (pi'elb! lof^e. nourrit et lia lilie lus oui'ants. elle donne encore uu secours il la rnèru malade.et hors d'état du pr.i;;'"''" Vous comprenez (|u'elle n a pas les uioyeus de faire tant de bien .sans èire secondée, l-llle (piùte pmir ses protép'S. lOlle (piète surbml bu'sciu'il s'ajrit <b: trouver une yT<*iiS(j s('imme (ri iu seid coup : :tO0 fr, 'pour faire entrer ii la in'iU'idenui) do Quiuiper une "'rande lille (pii erre il t'aventure sur le bord de la mer. Ne croyez, pas (pi'elle .soit toujours bien regue. H y a di!s piirsonnes (jui trouvent (pi'ou la voit arriver trop souvent.: « Vods nous ennuyez, Mademoisetio Soptiie ; (;e n'(!st pas 'ra'Lso.anal<le ; vous Unirez par avoir il votre ciiar^'e tous les meudianls et tous lus orphelins du iiays. « lOlle, sans s'écliaidïer : « .le suis fàulu'u, MadauK!, de y(ms avoii' cimlrarié(î. .I(! m (î!1 vais ; niais j(! suis sûre (piu la prochaine fois vous ne me refus(!ruz |ias. Ce sera toujours, vous le s.'ivez. pour les pauvres d u bon Dieu, u Voilà prè'S do (luinzoaiis que Sophie Uenot

la'i'(|ue. mais lr(:s uhré-des pauvres de Douar-

est la pelile-S(t.'ur liuunu uu[iuu(lant, nunuz.

— H(iné l.edoan. né ;i liannaluc (t'inis-l<''ru|. ust Ajj'é de cimiuanti! ans. Il a été matehd dese(piii)a<f(!s de la llott(! (division de LoiMonl), puis préposé dus douanes à <,)uimporlé. Il (!st maint.euant conià(!rf;e au lycé(! de (Juimper. C'est encore un .sauveteur : i l ()|)érait autrefois en mer ; i l opi'u'o aujourd'hui eueaii douco. Il re )ùi;he l(!s noyés dans le St(!ir, l'Odet, l ' Isou, ou l'IOllé,eusrivi('jrescharmanteset traîtresses (|ui arrosent les vertes prairies de notre Coruoiiaill(!s. On l'a vu sauver le p('re avec le lils. On l'a vu lutter contre un noyé (jui se débattait enlr(; ses mains et ks retirer de l'eau malo'cé lai. Nous avons la liste des i)ersonues (pii lui doivent la vie, u()us av(ms aussi l'énuméralion dus intir-mités précoces dont il ;i payé sus actes de déV()U(!ment.

1-e G o a n n'a pas re('u lu p r i x que lu i décern. 'ùt l ' A c a d é m i e , i l v i e n t de m o u r i r des sui tes do ses in l i rm i tés .

^ p v X 2sr E Le po isson à P a r i s . — D'une stat is-

ti(iui! (jui vient d'(Hro puijlirie, i l ri'=!ulte (pie lus (piantil('!s do poissons iutroduitos aux Halles Centr.'ilus de Paris en D'94 pri!senlent uni! auiïuienlal ion do 1 mi l -l ion (i8.s, 24.') ki los sur l'année préc -dciitu. Le poisson l'raiH'iiis re))résonlu !>() o/o dans cell(! auj^'uiuntalion. Ce résultat est dû aux nouveaux droi ts du donaiK! a]ipli([ués i i i i poisson d 'ar i -i i ine étran.ivi'!re ; la pùclii! l'ran(;ais(! s'est trouvée par là l'orluniunt encoiira^'ée.

La V(!nte des coquillao-us a iiaussé de 020,(i2() ki los ; mais, au rebours di; ce qui arr ive po-ur li! poi'ison, l 'auj^munla-t iou e.st diH! ici ii U I K Î i.uornie im[(orta-l ion du l'étran^'or : les imiules do l ie l -îi'iipio. " '

Les erustaoés ont diminué de 2() o/o sur ISit.i. par siiiU; de rimprévoyaiiC(! dus uxpéditeurs qui ont l'ourni dus sujuts trop i iut i ls. Le jn' iucipal [ lort du p('!Cbu des crustacés en Ki-anee (îid. Audiurnu : ia |ilns ^-rando parti i ! de ceux (pii sont prés(!utés sur les marchés prov iuu l de v iv iers arniienti''s (mx-mèmes par dos envois d'Espa^'iie, inl 'érieuis aux pro-duits iran(;ais."

Rulativu.i iunt à rapprovisionnum;»nt doPari.s, nos ports bretons occiqx' i i t 1(! ranii' que Aoici :

pour les homards: Hrest, noscolT. —h!an,udusles.l 'rust,Cli0ri)0urj^,I)0ua r-nunez, l losco l f ; — T u r b o t s et barbues, 8 i i int-nr i ( !uc, le.'5" rang. (a[)r(:s Arcaclnui et Gravuliuesl ; —Tru i l ( ! s , Quimper, h; 1"'' ran;^' ; — Mululs, poul- l 'Abbé, le .'i--ra:i^' (a|)rù.s Calais (!t Marseille) ; -r-Solcs, L(j Croisic u l (,)uil)uroii (aprùs lioulot''no. Calais et la Kocliello).

Kn t'ait d 'hni i res. le Finistère n'envoie ii'iière a Paris que les Armoricaines cul-tivés à l)élon, dans la riviùi'o de Aven ; et le Morbihan, celie.^ qui sont élevées dans le goll'e dU; co même nom.

SeeréîîH'ial du Peuple Ouvert le HiiuanciiB, de 1 à 2 heures

PJLACE D É V I A R M i - ^

On recoiumandii uuu jeune tille pouvant s'emplovor (.01111110 l'actrice ;

Lue îemme do ménage disposant de plusieurs heures dans la journée.

t ue jeune llllo désirant se placer comme foaimo' de chambre :

l'oiii- les n'rKi'i'incjnanL'i. .s'.'i(/;T.s.sX'r M""-Sicol. I\U!' Giiinbcllii V" 'i.

•»0N, IL N'ÈTAll PAS >L Aiii-i. H.vrAïu.K iiensaitqu'il était foii.

L'auteur de cet arlicle est d'avis (.p'tO .NL liataille so juge trop séY('"i-e,m,ci\t, Le leC' tourdiiciderà le([uel denous doux arai.sou. Sa propre lettre Va exposer le cas.

" J'étais foii. » éeril-il, « c'est la vérité, tiien que j'aie honte d'en convenir, .te vous irio (le mo pardonnur, puisijiie je vous avoue fraucheuieiit. Si j'agis comme je le

fais, (i'est que je me sens bien heureux d'èlro rendu .il ' la sauté, grâce à l'actimi bienfaisante de la Tisane américaine des Shakers, .le ir.'en avais jamais vu l'ombre d'un llacon, (il la lieu (pu; j'en savais était par la réclame dans les journaux, .le pen-sais en moi-même que co n'était (pie du charlatanisme.' Pardonnez-moi l'expi'os-sion.

n .1,0 no comprenais pas alors que vous étiez un homaie de bien, et (piel grand service vous rendiez aux personnes malades, on leur facilit.inl tu moyen de se guérir, il l'aide de votre remède américain (pie vous mettez à la porliie de tout le iiioudo, même du plus pauvre.

<( (,)uant il mou propre cas, je vous dirai en quelques mots en quoi il consistait, .l'étais une malheureuse viclime do l'imli-gestion ou dvspepsie inllammal,oire, et les douleurs doiit je soullraisélai(!nttellcs quo je me demandais s'il valait la peine de vivre ii ce prix. Mon mal d'estomac était accompagné d une constipation chronique otopiniAtre. .l avais en outre les intestins oultanimés. Imaginez donc mon étal H m'était impossible de digérer mes aliinonts. A iieine les avais-jo avalés (pu; c rossen-lais diî vivres doi'ileurs suivies ( 0 vomis-somoiit.s. t,a nature semblait nipudior ses iroprosarrangemeiils pour soutenir l'exis-,ence. Des gaz me remontaient il la gorge, et jusque dans la bouc.lio, olavec le temps la vue seule,dos alimeftls mo remplissait (le dégoùL

« Puis, vint rairaiblissoiiiont dos nerfs, .te sonll'rais contiuu'éllomenl d'in.soiunio (pi'auouu remède no i iouvai lcombal t re . Kn uu mot, 'num organisuie était, j iour ainsi (lin;, paralysé, .le smii ïrais par tout le, corps. Le siège do imm mal seuiblaii. être, placé dans l 'appareil (ligeslif-, do mémo ipu! I(!s lièvres paludéemuis sont ongun-drées p.^r l'ùau stagnanle d'uu marais. (Juaut aux médicaMieuls au\ ( i i :e ls j 'eus rucours. j 'umployai lu nil,ral(! de bis-muth, la rnagU'''si(!. la rhubarbe, le Uola, la gentiane, la (|uiuine, la noix vomi(pio. etc., Ole. J'en pris, assuréniont, eu assez

.yrando (piantité pour eu prouver l 'uti l ité Toulur(ds, je piii.^ (lii'u (pi'ils n'ont réussi ; niodiliur mus sympli'Miius ipie ( lourpuu de temps.

« Xu désirant pas .vous unnuyer en voas untrelenanl plus longlumps de ma triste histoire, je me perniuttrai de vous raconter coiiinient tout uula a pris fin. .le dois v i .u i dire ici (pie je n'avais (|ue vingt-six ans. c'est-ii-diru, l'âge où on tient nalurul lement il la vie. l ' inalement mon père, au retour d'un voyage (pi'il venait de l'iiiro, me voyant dans 1111 si piteux ét;d. me con-seillii de l'iiire usiiji'u. siins liir(l(M'. du lii Tisiinoiiméri(;;i iued(!sSh!ikers. m'iissurant (pie c éliiit I 'uni(pie reinèdu inl ' i i i l l ibleiiour mou uiid. .te suivis son (conseil, (is usii<i-e du lii 'l'isiiue, et eu trèspuu de temps je fus rétabli . Or . en disiint (pie j 'é lais fou. je vouhiis b)ut simplunient d in i que j ' i iurais dû avoir recours aux proj)riét(;s ci'ii'iilivus de lii 'l'isano américii ino des Shakers, dès le commoiicemert (bî ma niidadie au lieu d'alteiidri! et de soull'rir conimu je j'iii l'iul, car j ' i i Vids souvent lu dans les j imi natix d(îs art icles ;i ce sujet. A r;iv(!idr ju làcliunii (l'aj,'irpiiis.saf,'.;u'ioul,. iSigaû) Ab'ul l ialil i l lu, il Arbas. par .•Vsp(!ct I l l i iute-Ganuine) , le I'-'- avr i l ISi).'j. V u pour la h'gidisation de.lii sigii idure de M. Abel l i idai l le. iipposée ci dessus. Arbas, le I " ' a v r i l 180.5. Le Maire : (Signé) Bec. »

Le lecteur de bi li!t!re si franche et si cl i i i re do .M." l iatiii l lo conclura ([iie puis-que. sur le conseil de son père, il avait immédi i i tement f;iit usiigo du seul remède qui p(jnvait le rét i ibi i r , il s'est montré bien moins fou ([iie ne le sont boaucoiq) de gens en ce biis monde.

l'écrivez il M. Osciir t 'anyau, pliari i i i icien. il Li l le (Xordi , jiour bu demander des reii.seiguunienis ipi il vous fournir<i gr;itis.

Prix du Itiicon, 1 fr. ."jO : 1,'2 ilinfoii, :> l'r. Dépôt — Diins l(!s principales pliarimictes. Dépôt (^.énérat —. Faiivaii , pharuiiicion, Li l le . • '

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• V E Piir Licitatioîi Jadiciaire

iirmm 20 mim 1885 ;i tleux heures de l'i}pr('s-)iil({l

Eu i'étudo et par le uiiaisterii de M" LE GAG do l».NSAL!]T,

notaire, à Morlaix, placfj Thiers, ii" 3!)

i l sur.-i procé ' ié à l;i vunl i ! ;iux ei i idièrus publ i (pi i !s, un un lot , de r i m i u e u i j l u c i - a p r è s dés igné :

il

Sise entre la rue Basse-Sl-Mathieu, où elle porte le n' 21, et la ru'? llaute-Sl-Mcilliieu, où elle-porto le n" 22, composée de

Rue liasse St-Malhieu : un magasin et un arrière-magasin au rezde-clianssée, chambre au premier, chambre au second et mansarde au-dessus.

lîuo IIunlo-Sl-Malliieu : une petite pièce au ruz-do-chaussée, chambre au premier et chirtnbre au second.

'i'eiiu (pu: la dite maison est plus am-plement désignée au cahier des charges.

Le tout loué en partie verbalement et le r(!st(; par bail sous seing privé consenti pour 3, (i ou 9 années du 29 septembre 1890, enregistré, à divers lociilaires pour payer par an brut 525 rriincs.

Cette maison est grevée d'une rente linrement l'cncièro et annuelle de 150 l'rancs au profit des consorts Tanguy, piiyablo au 2G mars de chaque année.

MISE A PRIX fi.xiîe par le Tribunal, •sj.v cenls francs, ci 600 fr.

XoT.\. — 11 est dit au jugement que les frais faits pour parvenir à cette vente seront portés au cahier des charges en déduction du prix, et que le paiement de la rente sera à la charge de l'iuljudicataire en sus de son prix.

La vente de cet immeuble a été ordon-née par jugement du Tribunal civil de .Morlaix, en date du fi septembre 1895, enregistré, contradictoirement rendu

ENTRE : M'"" Thérèse-Ernesline Stein-heil. veuve de i L François-Gustave Cha-brier, eu son viviint directeur do l'école d'apprentissage de lii Villette ; ladite diime maîtresse lingère au lycée .lanson de Sailly, y demeurant, rue cle la Pompe, n" iO(j, à Paris, agissant en sa qualité de tutrice légale de Louis-Jnles-Marie Chabrier et Edouard-Gustave Chabrier, les doux, enfants mineurs issus de son dit mariage, demanderesse.

M'' i)i: PEXAXROS, avoué..

ET : M. Eugène-Louis Chabriiîr, profes-seur il l'écoio d'agriculture de St-Pau,

S près Sos (Lot-et-Garoime), demeurant ' i\ Sos, défendeur.

M " B I E X V E X U K , avoué. Elle iiui'ii lieu aux clauses et condi-

tions du cahier des charges dressé pour y p a r v e n i r p a r M" DE L A N S A L U T , notiiire à Morlaix, (!t eu présence ou lui dûment appelé de : M. Albert Sandoz, ]irépiiratcur ii l'Ecole d(i Médecine, demeurant à Paris, rue Rataud, n » l l , ou sa qualité do subrogé tuteur des mineurs Chabrier prénommés.

Morlaix, le 28 novembre 1894. F. DK P É N A ^ i K O a

Enregistré i'i Morlaix, te vingt-neuf novembre mil huit cent quatre-vingt-([uin/.e, folio , case . Reçu un franc (jualre-vingt-hu.iV centimes,. déciiifte.«» compris.

GODEI'HOV.

H O S P I C E C I V I L D E M O R L A I X

Adjudication de Fournitures Le M a r d i 10 Décembre 1895, à

deux heures du soir, il sei-a procédé jubliquement, en la salle des séîinces de a commission iidministrative de l' I Iôs-

pico, il l'adjudication sur soumissions cachetées et au rabais de diverses four-nitures nécessaires au service du dit éliiblissement pendant l'année 189(>.

S A V O I R

l " Lot. —27,000 kilogr ., farine de fro-ment de minoterie, 1''" qualité. •

2'-' Loi. — 80,000 kilogr., farine fro-ment do minoterie, 2" qualité.

H'-' Lot. — -'i0,000 kilogr., viande fraiche dont :!4,000 kilogr. do bœuf eli G.dOO kilogr. de voiiu et mouton.

Lot. — 200 stères bois de h(''tKe'. Lot. — 170,000 kilog. charbon de

terre. Loi. — Epiceries diverses dont dé-

tail au Cahiur des Charges. 1" Lot. — Toiles et Cotonnades dont,

déliiil au Ciihier des Chiirges. 8" Lot. — '2,100 paires de sabots..

Lot. — 2,000 kilog. de cUai'bon de bois.

10 Lot. — 100 mètres, do drap et 50 couvertures de laine..

Pour prendre connaissance du Cahier des Charges, s'adresser au bureau du. l'hospictO

Les soumissions seront re( a(?s. jus-qu'au 10 (lé(^embre 189."), :'i midi„ivu >his tard : toutefois, en ce qui concerne e lot, elles devront être déposées (\u plus tai;d le 7 décembre 1895.

i>.e Receveui\ LE LONG.

O T O G R Â P H I E m i A I S I E N N E

Aiicieime Maison COAT-DQURVER

MAZÉ-LAUMÏ, Successeur A l'occasion de la Nouvelle Année,

il sera olïurt,du l"-''' Décembre au-l.") jaih-vier inclusivement, des Portraits gran-(leur nature au prix de 30 francs. ~

Va leur réelle 70 f raacs A ce m('mo litre une carte S(?rn olTerfe

gi iiluitument à la suite de lonle com-mande du 1''' Décembre au 15 janvier.

Nota.— Ce délai e.xpiré, il ne sera plus îicceplé de commandes à ces mêmes coudilious.

Page 20: LA RESISTANCE DU SAMEDI 02 AU SAMEDI 30 NOVEMBRE …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent

E t u d e s de M" A l i l . A I N , n n t a i i e à l . i t i i -i i i eur . et de M - ( , ) U K I \ . \ ' K C , n o t a i r e à L i i n d i v i s i n u .

V j ^ Z W T E P A R ADJUDICATION VOLONTAIRE

Le Lundi 23 ttêcembre 1095 «

à l heure do l'nprèn niiiU E n l ' é tude e t p a r le rn i i i isU're de

M" A l l - A T X

En la Gommi/iw de l'/oiu/afiiioii 1"' lot . — Le Koiids d u coiivi>naiit

Kcrifldur. Mi.se A Pr i . \ ."),:•)()() l'r.

2 ' lot . — I-e Koi ids du l ien de K o -runhuH-lAiurcc.

M i s e ù l>ri.\ l , . S 0 0 r r .

kl Coumudie 'le Locf/nircc .T lot.. — L e Fonds d u c o n v i - n a n l

Ia; Pitije l'eniu';nr!<. M i s e à I V i x ." 2,()()l) l'r.

V lot . — Le Fond.s d u c o n v e n a n t Jeun 'l'o([uey.

M i s e à Pri.v :;,(iOU IV. 5" lot . — Le F o n d s du l i r u du

]iiv:t''lnin-I:i:llii. M i s e à P r i x :!,.")()() l'r.

lîn. la Coniiiunic de Gal'Iaii '-^ II" lot . — ij<; Fonds d u c o n v e i i a u t

lln:tl-i',ia)i. M i s e à Pri.N S,000 l'r.

En Ifi Coininhiic de (ii(i)iiarc 7° lot . — Le F o n d s du c o n v e n a n t

Sii'nilo-lloso,. M i s e à Pri.v 7 ,000 l'r.

8" lo t . — Le Fonds d u l ien d(> Ke-

M i s e à Pri.x " A,500 l'r.

9* lo t — Le F o n d s d u c o n v e n a n t .Iptm .lord.

M i s e à P r i x :j ,000 fr .

10° lo t . — Le F o n d s d u c o n v e n a n t Goiis-lli.lnire.

M i s e à P r i x . . ; j ,000 l'r.

i r lot . — Le Tonds d u c o n v e n a n t KnrmaïKiini.

M i s e à P r i x . ' . . ' . A,.".00 l'r.

12" lot . — Le F o n d s d u li(ui d u ><hini:ou.

M i s e à P r i x 12,000 l'r.

l . T lo t . — U n e parce l l e di; t e r r e , l'tnuls et d r o i t s , n o m m é 'l'iu-.ln'n-tir-Quilloroit.

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E t u d e de M" L A M ) 0 1 ; A 1 { , n o t a i r e à O u i m i l l i a u .

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à 0 heures du uniliii, et j o u r s s u i v a n t s , s ' i l \ ya l i eu , i l se ra p rocédé , , iu l ien de Kenié<^uez, en ( î n i r n i l l i a n , p a r lo minis-t è r e d u d i t M" L A N D O U A R , à la v e n t e a u x e n c h è r e s j u i b l i q u e s des rneuMes m e u b l a n t s et d u m a t é r i e l de l'urnie, c h e v a u x e t b e s t i a u x , a p p a r t e n a n t a u x consor ts Messaj^er d u d i t Kerné^-uo/.

C e t t e v e n i o a l ieu à l;i re f imUe d u sieur . l e a n - M a r i e Messug'(.'r, c i d t i v a -t e u r a u d i t K e r u é p u c z , eu p r i v é et c o m m e mandata i re ! de son l'rére Fi a n -ç 'o is-Mar ie Messa^-er , s o l d a t en a e t i v i l é d e s e r v i c e , et auss i c o m m e l u l e n r de Y v e s e t de M a r i e - C î n i l l e m e t t e .Messa},'er, s o u f r è r e g e r m a i n e t sa s(t jur consan-fîuine, en v e r t u d ' u n .jn<>'enient c o n t r a -d i c t o i r e r e n d u e n t r e p a r t i e s piir le T r i -b u n a l c i v i l de M o r l a i x le (» nuveud)r ( ! 1895, cnre<; istré.

E n p r é s e n c e des s ieurs .Ma in M e r , c u l t i v a t e u r en la v i l lo de Laudivi .siMu, e t A l a i n G a l l o n , c u l t i v a t e u r à l \ e r r r e c i | . e n P l o u n é o u r - M é n e z , en l e u r ( jua l i te de s u b r o g é . s - t u l e u r s des m i n e u r s Y v e s M e s s a g e r et M a r i e - ( ! u i l l e m e l t e Messa-g e r .

L u v e n t e se l'era a u c o m p t a n t , sons pe ine de l'olle ( îuchère , et les a d j u d i c a -t a i r e s p a i e r o n t 5 0 /0 en sus d u pi ' ix d ' a d j u d i c a t i o n .

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mont, d bi t de boissons a v e c é c u r i e s , cour, r e m i s e , et la S / V L L K D E L A R E N A I S S A N C . E , s i tués p lace d u D o s -seHj ù M o r l a i x .

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I n u t i l e do prendre'.[(. îs [ j rovis ions pour la s e m a i n e , on y tr()uvei 'a des m a r c h a n d i s e s iVaîclies tous les j o u r s .

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Ainsi jin'' ;>r('e, cette précionse plante conslit i ie i n dc.s éléinenl.s les i)lu.s sains e l les plus i j i i ipres à ra l in ien la t ion du bê-lai I.

Ce broyeur . Irè.s rolni.sle, pouvant coupcr V l d i l lenni les ionjiueurs. devient, à la vo-

loiilé ilii r i i l l i va leur . un I lacl ie- l 'a i l le Irès prodnel ir .

I l hroie ( t d u p e :i à 'lOO kilos a I l ienre. I n lioninie ou deii.K sullisent eoiuplèleii .ei . l il ce t ravai l .

Hiiiin. son pr ix est Irc-.s min ime, si on le ' :'•: .. v y ..•.-•••^^g.%^»-.;..;- v / V ' i : eoinpare à d'aidri 's iustrunienls ti'ès dis- ' • -[leni jeux, et ne faisant jias h; ( juart de sa heso^ne dans le uK'nie teuijis.

P K O V K N C E M A I S O N DE PRE^IIER ORDRË

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