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AMICALE DE RETRAITÉS Paris et région parisienne
L'écho de l'Amicale
photo Joëlle Communod
Le château de Neuschwanstein (Bavière).
AMICALE de RETRAITÉS P S A PEUGEOT CITROËN
Paris et Région Parisienne
Numéro : 95 juillet 2007
Association régie par la loi de 1901. Siège social : 75 Avenue de la Grande Armée 75016 Paris
Adresse postale : Automobiles PEUGEOT. Amicale de retraités PSA PEUGEOT CITROËN -case 142- BP 01 - 75761 Paris Cedex 16
Tél. : 01 40 66 59 53 – Fax : 01 40 66 39 59.- E mail : [email protected]
Permanences : Mardi de 10 à 12 h. et Jeudi de 14h30 à 16h30
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S O M M A I R E
I - Le mot du Président
II - "Napoléon rencontre Louis XIV" aux Invalides le 22 mars
III - Sortie " Mémoire du Perche" le 29 mars
IV - Sortie à Louviers le 26 avril
V - Exposition "René Lalique" au Palais du Luxembourg le 4 mai
VI - Voyage au Tyrol du 9 au 16 mai
VII - Promenade au Champ-de-Mars le 21 mai
VIII - Les trésors de Sens le 24 mai
IX - Château et abbaye dans la vallée de l'Andelle le 7 juin
X - Infos-flash
XI - Nouvelles de nos amis
XII - Divertissements
Bulletin composé et mis en page par D.MICHEL et A. COMMUNOD.
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LE MOT DU PRÉSIDENT
Chers adhérents, chers amies et amis,
N'a-t-il pas encore 24 heures dans une journée ? Le temps passe si vite…nous voici déjà à la fin du premier semestre. Hier encore c’était l’Assemblée Générale, avant-hier la réunion amicale de La Garenne. C’est vrai que notre temps a été bien occupé avec les activités proposées par les organisateurs de ces sorties.
Beaucoup d’entre nous vont partir en villégiature au bord de la mer, à la montagne, ou bien à la campagne, en famille, garder les petits enfants qui sont en vacances.
Je vous souhaite de profiter de ces moments pour retrouver les amis, la famille, et de pouvoir attaquer d’un bon pied le second semestre.
Le programme des sorties est inchangé, celui des visites-conférences a été diffusé ces jours-ci, comme vous avez pu le remarquer celui-ci est très varié, visites de sites, d’expositions temporaires des "Grands’" de la peinture, et le Ministère des Affaires Etrangères. En ce qui concerne les voyages : le Futuroscope en septembre, où il reste encore quelques places disponibles. Si vous ne souhaitez pas venir à Paris vous pouvez toujours nous rejoindre à Poitiers.
Pour 2008, les activités sont en cours d’élaboration, mais retenez dès maintenant la date du 6 juin "La Grande Rencontre quadriennale, COLMAR 2008 " nous devons être nombreux pour représenter notre Amicale, ce sera un événement majeur. Cette rencontre est conduite par l’IAR PSA, avec l’appui des dirigeants du groupe PSA Peugeot Citroën. Nous organisons un séjour, du 4 au 8 juin, " Escapade en Alsace ", autour de cette méga-fête. Je compte sur vous ! En attendant 2008, nous relançons le voyage de fin d’année, annulé l’année dernière, "Les marchés de Noël en Provence" . Les invitations sont jointes à ce bulletin.
Pour l’année prochaine un grand voyage dans le Sud-Est asiatique, Viêt-Nam, Cambodge est en cours de mise au point avec nos Amis de Poissy. Si nous sommes assez nombreux nous pourrons le faire nous-même, nous vous interrogerons à ce sujet dans les jours qui vont suivre. En préparation la Corse dans la deuxième quinzaine de septembre 2008.
Une information pour les anciens de CITROËN, l’Amicale a participé, à la future édification d’une plaque commémorative à l’emplacement des anciennes usines de Javel dans le parc André CITROËN.
Je sais que nos organisateurs ont eu quelques réflexions, au sujet de personnes, non adhérentes, qui souhaiteraient participer à nos activités sans être membre de l’Amicale. Vous devez comprendre que lors de ces sorties nous n'assurons que les membres adhérents, Les avantages consentis pour ces activités le sont avec vos cotisations, donc il est toujours possible que ces derniers jouissent des mêmes avantages en s’inscrivant à l’Amicale, ils seront les bienvenus.
Bonnes vacances à tous, pensez à nous envoyer des cartes postales de vos lieux de séjours nous en avons besoin pour les tombolas, merci et à bientôt le plaisir de vous retrouver.
Pierre COCHET
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II - "Napoléon rencontre Louis XIV" aux Invalides le 22 mars
35 de nos amis ont participé à cette visite-
conférence, qui faisait suite à celles du 15 février et
du 16 mars 1990.
En 1668 Louis XIV apporte une solution au
sort de ces hommes qui ont passé leur vie à servir
leur pays. Sa majesté est résolue à faire incessam-
ment construire un hôtel militaire proche de Paris
dans la plaine de Grenelle à l’extrémité du faubourg
Saint Germain. Le projet retenu est celui de Libéral
Bruant. Le chantier durera de 1671 à 1678. Un
ensemble de canons tournés vers le pont Alexandre
III semble défier le visiteur. Le plan des Invalides
reprend des éléments de l’architecture hospitalière
et conventuelle : cour fermée par des bâtiments,
galeries promenoirs. L’organisation des lieux est
régulière et en grille. La longue façade principale
(100 toises de large) et la cour royale seront du
style sévère de l’époque. Les lucarnes seront
traitées comme de spectaculaires trophées d’armes.
L’avant-corps central sera dessiné comme une
grande arcade triomphale (Louis XIV à cheval, bas-
reliefs de la Justice et de la Prudence, statues en
ronde-bosse de Mars et Bellone). La distribution en
est simple. En façade l’Administration avec son
salon d’honneur, au centre la cour royale, de chaque
côté les réfectoires avec leur lavabo et les
infirmeries. Au-delà les bâtiments des soldats et
officiers avec cuisine, boulangerie et prêtres. Dans
les réfectoires de grands tableaux peints célèbrent
les batailles auxquelles ces vieux soldats ont
participé. Dans un ancien réfectoire, où les
peintures murales de Joseph Panocel ont été
restaurées en 2005, sont rassemblées des pièces
prestigieuses en provenance des collections royales,
entre autres l’armure équestre de François 1er chef-
d’œuvre de l’atelier d’Innsbruck de Jörg
Seusenhoffer, l’armure aux lions avec le collier de
Saint-Michel et l’armure du dauphin futur Henri II,
la bourguignotte dite au grillon, trois travaux
milanais, l’arbalète à jalet de Catherine de Médicis
destinée à atteindre le gibier à distance, l’épée de
François 1er, l’armure à Mars et à la Victoire de
Charles IX, l’armure d’Henri IV, celle de Louis
XIII due à un armurier de Bruxelles avec ses fleurs
de lys, celle de Louis XIV, le colletin en argent
d’une armure de Louis XIII, des armures de Petit
Prince, des arquebuses, fusils et pistolets.
L’église presque achevée en 1708, œuvre de
Jules Hardouin-Mansart, comprend deux parties
bien distinctes, l’église des soldats et l’église royale
ou le Dôme. La chapelle royale tranche fortement
par sa magnificence avec l’austère église des
soldats. Celle-ci s’ouvrant sur la cour d’honneur
offre un bel exemple d’architecture classique. Une
suite de drapeaux pris à l’ennemi au cours des
campagnes postérieures au 17 mars 1814 est
suspendue aux corniches. Aménagé sous l’église se
trouve le caveau des gouverneurs et de nombreux
maréchaux.
Avec l’installation du tombeau de Turenne en
1800 et du monument funéraire de Vauban en 1808
l’église du Dôme amorce sa transformation en
panthéon militaire de la France. Elle devient en
1841-1842 le mausolée de Napoléon Ier, et devien-
dra un panthéon pour la dynastie impériale quand
Napoléon III y fera installer les tombeaux de Joseph
Bonaparte frère aîné de Napoléon et de Jérôme le
plus jeune frère.
La troisième République y fera placer le
tombeau du Maréchal Foch et la cinquième celui du
Photo Danielle et Gérard FILHOL
Maréchal Lyautey sur décision du Général de
Gaulle. Plus tard en 1872-1873 une grande verrière
matérialisera la séparation entre les deux églises.
Un autel à baldaquin, copie de celui de Saint-Pierre
de Rome, est visible des deux côtés.
Après s’être arrêtés quelques instants devant
une reproduction de la tombe de Saint Hélène, nous
arrivons devant la façade du Dôme. Deux statues
encadrent la porte monumentale : Charlemagne et
Saint-Louis par Coustou. A l’étage, les quatre
vertus cardinales et au lanternon, les vertus théo-
logales. La double coupole représente Saint-Louis
dans la gloire, présentant son épée au Christ en
présence de la Vierge et des Anges. Les pendentifs
portent des peintures des évangélistes. Nous termi-
nerons cette visite par la grande excavation dédiée
au tombeau et à l’œuvre civile de Napoléon 1er
. De
part et d’autre de la verrière, en haut de l’escalier
conduisant au tombeau, s’élèvent les monuments
aux Généraux Duroc et Bertrand. Dans la galerie
circu-laire repose depuis 1969, au pied de
l’Empereur dans une cella, son fils l’Aiglon.
Michel BARBIER
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III - Sortie "Mémoire du Perche" le 29 mars
47 de nos amis se sont retrouvés pour la
première sortie des journées promenades 2007.
SENONCHES
Située à la porte du Thymerais et au cœur du parc
naturel régional du Perche, Senonches est bordée
par une forêt domaniale de 4300 ha. C’est une zone
humide parcourue d’étangs et de tourbières.
Flânerie à travers la ville : homogénéité des
constructions traditionnelles avec une grande
diversité des matériaux employés comme la brique,
la tuile plate, le grison (conglomérat de cailloux liés
entre eux par de l’oxyde de fer).
Le bâtiment de l’actuel Hôtel de Ville était une
ancienne maison bourgeoise, devenue école de la
République en 1883 et transformée en hôpital
militaire pendant la guerre 14-18. Rénové en 1968 il
abrite également l’espace multimédia.
Le château médiéval fut construit par Hugues II de
Châteauneuf au 12e siècle.
photo Danielle et Gérard FILHOL
Il ne subsiste de cette époque que la tour maîtresse
en grison.
Notre-Dame de Senonches date également du
12e siècle, comme en témoignent sa tour en grison et
ses fenêtres romanes. Elle renferme de magnifiques
vitraux du 19e siècle.
Succulent repas à la Pomme de Pin, autrefois appelé
Auberge des trois marchands. Accueil chaleureux et
nourriture délicieuse ont redonné des forces à nos
amis qui ont dû se lever dès potron-minet.
Traditionnel tirage de la tombola. Les heureux
gagnants sont :
parmi les présents :
Madame Yolande AUDOUIN
Monsieur Henri de ROTH
pour la région parisienne :
Mmes Nelly ANDRE (95 Argenteuil)
Colette LETOURNEAU (95 Le Plessis)
pour la province :
Mme Elisabeth CAZENEUVE (32 Plaisance)
MM. Roger PARIZET (18 Argent s/Sauldre)
René KHUN (61 St Fulgent s/ Ormes)
Claude MARCHAND (49 Les Ponts
de Cé)
Les FORGES de DAMPIERRE SUR BLEVY
A sa création en 1669 cette usine, construite à la
demande de Henri Jules de Bourbon duc d’Enghien
prince de Condé, passe pour l’une des plus
importantes du Royaume. Son intérêt résidait dans
le fait que tous les stades de la production étaient
regroupés sur un site unique (fabrication des canons
de marine jusqu’à deux tonnes).
Conception révolutionnaire pour l’époque, cette
concentration permettait à 25 personnes en moyenne, de s’affairer autour des forges et, de plus,
elle nourrissait tous les ouvriers chargés d’extraire le
minerai de fer et de fabriquer le charbon de bois
dans les forêts alentours.
Son activité a cessé en 1858 mais depuis 1994 le site
est classé monument historique car les hauts
fourneaux conservés sont uniques en leur genre
(intérieur octogonal).
Les forges étaient alimentées en eau grâce à une
source dont le débit de 500 litres à la seconde est
constant quelle que soit la saison.
LA FERTE VIDAME
Arrivée sous la grêle…. Notre conférencière a eu
pitié de nous et nous a dirigé vers l’église Saint
Nicolas célèbre par son style baroque.
La Ferté-Vidame doit son passé prestigieux à de
nombreux hôtes illustres : le duc de Saint-Simon, le
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marquis de Laborde, le duc de Penthièvre, le roi
Louis-Philippe.
Le duc de Saint-Simon, né en 1675, écrivit en son
château la majorité de ses célèbres Mémoires. Son
père, le duc Claude avait fait édifier en 1659 l’église
Saint-Nicolas (notre refuge !).
Le marquis de Laborde, après la mort du duc, acheta
le château et, en peu d’années, il changea l’aspect du
domaine et du pays environnant. Il remplaça la
vieille demeure féodale par un magnifique château
long de 160 m, entouré de très beaux jardins à la
française, baignés de pièces d’eau. Actuellement on
ne peut admirer que des ruines majestueuses. En
effet, à la Révolution, si le château resta intact, c’est
à la fin du 18e siècle que fut entrepris le déman-
tèlement, par des marchands de biens spéculateurs
(une corniche écrasa quelques malheureux ouvriers,
les autres refusèrent de continuer cette démolition et
c’est ainsi que nous pouvons de nos jours admirer
les restes de la superbe façade).
A la Restauration, le domaine fut restitué à la
famille d’Orléans et devint propriété du Roi Louis-
Philippe. Il fit aménager et agrandir les communs en
résidence en attendant la restauration du grand
château envisagée en 1845 mais la Révolution de
1848 mis fin à ce grand projet.
LA CHAPELLE DE REVEILLON
Située dans un cadre plein de fraîcheur, au bord
d’un ruisseau (le Buternay), nous avons pu en faire
le tour sous le soleil venu nous réchauffer.
D’origine romane, elle fut remaniée au 12e et au 15
e
siècle.
La façade occidentale présente de nombreux trous
carrés : ce sont des trous de boulin destinés à
soutenir les échafaudages et à servir d’issues de
secours aux nombreux diables présents dans la
chapelle.
Le mur Ouest était traditionnellement réservé aux
scènes de Jugement Dernier et aux tourments de
l’enfer. C’est la direction du soleil couchant,
symbole de fin et de mort.
Parmi les peintures murales datant du 15e siècle
nous avons pu admirer :
à gauche : Saint-Michel poussant les damnés vers un diable à la longue queue et
aux pieds fourchus.
au centre : le Jugement Dernier. Le Christ est assis sur un globe avec, à sa droite la
Vierge, à sa gauche Saint-Jean.
à droite : l’enfer. Des démons dansent
devant les mâchoires béantes du Léviathan.
Le mur Nord :
Saint Christophe
Dict des trois morts et des trois vifs
La tentation du Christ
Résurrection de Lazare
Les Saints
L’entrée à Jérusalem
La Cène, les Damiers, la frise avec ara-
besques.
Le mur Sud :
le jugement du Christ, Jésus dépouillé de ses vêtements, la Crucifixion, la mise au
tombeau, la Résurrection.
le miracle de Saint-Hubert, une scène de martyre, frise avec arabesques, damiers.
Ravis de toutes ces splendeurs, nous sommes
repartis en direction de Paris après une courte pose à
la Ferté-Vidame où nous avons vu le mécanisme de
l’horloge de la mairie avant de regagner la capitale.
Michel GILLOT
IV - SORTIE A LOUVIERS et au CHATEAU DU CHAMP DE BATAILLE le 26 avril
50 de nos amis se sont retrouvés devant
l’office de tourisme de Louviers, ancienne maison
du Fou du Roy. Il s’agit de la demeure de Guillaume
Marchand, maître-apothicaire, devenu « Bouffon du
Roi Henri IV » après avoir été capturé par l’armée
protestante.
Si les origines de Louviers paraissent très
anciennes, c’est en 1190, quand Robert, Comte de
Meulan, obtient l’autorisation d’y construire un
château et une église, que naît véritablement
l’agglomération. On sait que Richard Cœur de Lion,
en compensation des terres spoliées à l’archevêque
de Rouen aux Andelys, fit don à celui-ci de divers
domaines, parmi lesquels son « manoir de
Louviers » (1197).
L'église Notre-Dame dont la façade s’articule
autour du célèbre portail royal l’un des plus
remarquables de l’architecture flamboyante en
France. Nous y avons découvert le « Maqueux
d’soupe » ou Bonhomme Louviers qui aurait été
sculpté après 1591 pour se moquer des Lovériens
qui avaient perdu la ville pendant qu’ils mangeaient
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leur soupe. C’est peut-être aussi une illustration du
sobriquet « mangeur de soupe » que l’on attribuait
aux Lovériens assez riches pour manger même le
midi, ou alors un clin d’œil des ouvriers bâtisseurs
pour recevoir leurs salaires en retard.
Le chœur et le transept appartiennent au
gothique de la seconde moitié du 12e siècle et
contrastent avec la nef dont le vaisseau central
élancé à trois étages, les premiers bas-côtés, furent
reconstruits au cours du 13e siècle. L’imposante
tour, destinée à servir de beffroi et d’éléments
défensifs, fut entreprise en 1414 et laissée
inachevée.
Très jolis vitraux des 15e et 16
e siècles, dont
celui de la corporation (1490-1500) offert par les
drapiers de Louviers. C’est une scène de procession
à Louviers pendant la Fête-Dieu. Présence de porte-
enseignes et d’enseignes de différentes corporations:
laineurs, tondeurs et épinceteurs, teinturiers et
foulons.
Le cloître des Pénitents : construit au 17e
siècle, tire son nom des frères hospitaliers de l’ordre
de Saint-François qui s’installèrent à Louviers en
abandonnant leur couvent insalubre de Sainte-
Barbe. Il est le seul en Europe à être construit sur
l’eau. Fermé à la Révolution, il deviendra plus tard
école de garçons, prison et enfin école de musique.
La rue Ternaux, du nom d’un célèbre manu-
facturier qui installa en 1803 la première
manufacture hydraulique que Napoléon vint visiter.
Cette rue était à l’origine celle des tanneurs, puis des
tisseurs, d’où les curieux " greniers à étentes "
aménagés sous combles pour le séchage du drap.
Retour vers l’office de tourisme en longeant
l’Eure dont vingt et un bras, naturels et artificiels,
ont joué un rôle primordial dans l'histoire de la cité.
En route pour l’auberge du Pressoir, à Pont de
l’Arche/Igoville, où nous avons repris des forces
dans une ambiance sympathique.
Les heureux gagnants du tirage de la tombola sont :
Parmi les présents :
Mme Nicole BRIAND
M. Claude CHANTEAU
Pour la région parisienne :
Mme Christiane RUAMPS (95 Eragny)
M. Jacques LEJARDS (95 Herblay)
Pour la province :
Mmes Aurora ARRUEGO (35 Rennes)
Jacqueline BERNARD (17 Salles/Mer)
MM. Robert DUBAR (86 Vouillé)
Guy GILLET (34 Graissessac)
Visite de la faïencerie Luc Lambert à Igoville
fondée en 1960 par son père Paul Lambert. Cet
atelier offre de superbes faïences de Rouen fabri-
quées à l’ancienne. Nous avons assisté à une
démonstration de peinture sur assiette (une journée
de travail) et sur l’art de fabriquer un plat à partir
d’argile.
Le château du Champ de Bataille et visite
des jardins.
Erigé d’un seul jet à partir de 1651, Champ de
Bataille fut construit par un frondeur orgueilleux,
Alexandre de Créqui. Après sa disparition, la
maison passa par héritage au marquis de Mailloc,
puis au duc de Beuvron. Ce dernier y fit de
profondes transformations intérieures en aména-
geant la demeure au goût du 18e siècle.
Au lendemain de la Révolution, après un
pillage notoire, le château s’achemina vers une lente
agonie. Finalement repris et restauré en 1948 par le
duc François d’Harcourt, Champ de Bataille fut
sauvé.
En 1970 pour préserver l’unité d’un ensemble
exceptionnel, il offrit à l’Etat le château avec son
mobilier et ses souvenirs. L'ensemble a été acheté en
1992 par M. Jacques Garcia, décorateur d’intérieur,
qui s’emploie à l’aménager avec talent.
photo Danielle et Gérard Filhol
La perspective du château du Champ de Bataille
En même temps, il recrée 11 ha de
jardins pour rendre à ceux-ci leur splendeur
d’antan et même pour leur donner un luxe
supplé-mentaire avec un bassin qui n’existait pas. L’ensemble est un modèle d’harmonie, de
majesté et d’élégance. Cette impression est
renforcée par les immenses perspectives s’ou-
vrant à l’Est, par l’allée rectiligne bordée d’ar-
bres, longue de 4 km en direction du
Neubourg, au Sud par le jardin à la française
et à l’Ouest par une vaste étendue de prés.
Tout autour les forêts forment comme
l’écrin d’un somptueux bijou.
.
Michel GILLOT
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V - Exposition René Lalique, "Bijoux d’exception" 1890-1912
Palais du Luxembourg le 4 mai
22 de nos amis ont visité cette exposition au
Musée du Luxembourg.
Le bijoutier, verrier, et joaillier français, René
Lalique (1860-1945) est reconnu comme l’inventeur
du «bijou moderne».
Au début de sa carrière, pendant plusieurs
années, il s’adonna exclusivement à la joaillerie
pure : "oiseaux chanteurs" pour la Maison Vever,
diamants taille rose, rubis, en 1889.
René Lalique recrée le règne animal avec
précision et virtuosité. Il joue des symboliques
égyptiennes ou gréco-romaines.
Le cygne en littérature est la nudité
permise "Qui adore le cygne désire la baigneuse".
Photo Paris Match
Cygne
Pendant de cou, or ciselé, émail opaque en relief,
émail translucide à jour.
"Cygnes" pendant de cou, émail en relief,
émail translucide à jour. "Caméléon", grenat noir ou
rouge, suivant l’éclairage, émail vers 1897-1898 .
Il utilise des formes et des matières encore
jamais vues "Nymphes dansantes" pendant de cou,
ivoire artificiel émail vers 1902-1903 - Peigne
"Chauves - Souris " corne, émail vers 1899-1900 -
"Bague "Scarabée" bague émail vers 1897-1898 -
"Femmes libellules coiffées de scarabées" ornement
de corsage, chrysoprase vers 1897-1898.
René Lalique exprime sa vénération de la
femme, en particulier d’Alice sa propre femme en
laissant son imaginaire vibrer "Femme ailée" broche
ou pendant, émail translucide vers 1897-1898
"Femme libellule à la ligne en S, ailes ouvertes"
pendant de cou, émaux polychromés vers 1898-1900
- "Sylphide ou Syrène" femme papillon plaque de
collier de chien, émail translucide à jour vers 1897-
1898 .
Il est l’ami des poètes, des actrices…: Robert
de Montesquiou, Madame Waldeck-Rousseau, la
comtesse de Béarn, Sarah Bernard, pour lesquels il
conçoit des bijoux "la Princesse lointaine" pendant
de cou émail améthyste.
Il succombe au charme des jardins d’Orient
"Anémones" broche, émail champlevé vers 1901-
1903. "Orchidée" broche, émail translucide, verre
opaque vers 1898-1902. "Branche de prunus "
diadème vers 1901-1902. "Guêpes " épingle de
chapeau opale vers 1899-1900. "Bourdons et
Ombelles" peigne, corne émail vers 1901-1902.
Il pense que le visage est la partie la plus
désirable du corps féminin. Il le dessine de profil
"Visage féminin de profil et marguerites" broche, or
perle baroque - "Visage égyptien fleurs" pendant de
cou, opale et émail.
"Profil de femme entouré de pavots" collier de
chien, émail, chrysoprase vers 1898-1900 - "Trois
têtes de femmes et fuschias », broche nacrée, émail
vers 1900.
La translucidité de l’émail à jour ajoute aux visages
une aura de rêve "Profil de femme et cygne "
pendant de cou, opale vers 1898 - "Profil de femme
et datura" pendant de cou émail translucide à jour,
péridot.
Terminons notre évocation sur "Arbres" premier
bijou acheté par Gulbenkian en 1899, où l’étendue
d’eau est réalisée en opale laiteuse. Son essence
magique en fit la pierre préférée de René Lalique
comme elle fut la pierre de référence de Marcel
Proust.
Michel BARBIER
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VI - Voyage au Tyrol du 9 au 16 mai
Les grandes Alpes qui font
partie des Alpes calcaires
du Nord, sont dépourvues
de glaciers mais présentent
de beaux contrastes entre le
vert sombre des forêts et la
grisaille des parois escar-
pées.
L’Inn y a creusé son
chemin et c’est dans cette
vallée qu’est née la civili-
sation de Hallstatt, qui
s’étendra à la période pro-
tohistorique de la Bohême
à la Bretagne, les Celtes,
commerce et travail du fer.
A quelques kilomètres au-
dessus d’Innsbruck, le petit
village de Mutters, situé sur
le flanc méridional de
la vallée de l’Inn, est très
pittoresque : de grandes
maisons décorées de pein-
tures, des balcons sculptés,
l'église baroque, le cime-,
Le groupe devant les chutes de Krimml
tière fleuri aux lumignons comme souvenir.
L’hôtel domine la vallée avec un point de vue sur
les monts Seegrube et Hafelkar 2200 m, des champs
de skis, que nous cachent d’autres plus hauts de
3000 m.
Le programme annoncé a été respecté, le pays de
Salzburg autrichien que depuis 1803, est dominé par
la forteresse Hohensalzburg. C'est l'un des châteaux
forts, le mieux conservé d’Europe. En 1756 naît le
fils le plus illustre de Salzburg, Wolfgang Amadeus
Mozart. Son célèbre festival a été créé par Max
Reinhardt en 1920, c’est encore aujourd’hui l’un des
grands événements de la musique européenne. Bien
qu’en partie détruits, à la fin de la seconde guerre
mondiale, les monuments touchés ont été
reconstruits à l’identique. La cathédrale, aux trois
arcades entourées de deux tours, est du plus pur
style baroque : cet édifice dont le vaste vaisseau
peint d’un ton blanc froid, peut contenir 10000
personnes, le vieux marché, la Getreidegasse "la rue
aux enseignes" est très connue, la plupart des
maisons de cette rue datent des 13e et 14
e siècles. Le
palais et le jardin Mirabell, le cimetière Saint-Pierre
avec son atmosphère si caractéristique, la chapelle
gothique Margareth, les catacombes et l’église du
cloître à la décoration rococo.
Rattenberg, la Murano autrichienne, art de la taille
et de la gravure sur verre est mondialement connue
(cristallerie Swarovski ) Kramsach, liée aussi au
cristal possède un écomusée présentant un superbe
échantillon des fermes et dépendances, caracté-
ristiques des différentes régions du Tyrol.
Neuschwanstein, aussi compliqué à prononcer que
l’esprit embrumé de Louis II de Bavière. Hérissée
de tours, de pinacles, la forteresse élève son impo-
sante masse de granit gris et froid sur un éperon
rocheux, c’est un décorateur de théâtre et non un
architecte qui a conçu cette bâtisse, ce qui explique
le délire architectural du propriétaire. A l’intérieur
sur trois étages l’ornementation a pour thème la
légende de Tannhäuser. A côté, le pont Sainte-Marie
offre une vue grandiose sur les chutes de la Pöllat.
Oberammergau : tous les dix ans est donnée dans ce
village la représentation des Mystères de la Passion,
jouée par les habitants, qui déplace des spectateurs
venant du monde entier. Mittenwald, dont la rue
principale est bordée de maisons peintes et de
nombreuses boutiques de sculpteurs sur bois.
Garmisch-Partenkirchen : élégante station de sports
d’hiver, métropole des Alpes bavaroises, a été ville
olympique en 1936.
En cours de route, pour les chutes de Krimml, de
nombreux points de vue du haut des cols, nous sont
10
proposés. Ces chutes sont parmi les plus hautes du
monde, d’une hauteur de 380 m (la tour Eiffel)
elles tombent en trois cascades. Des courageux,
parmi nous, ont gravi jusqu’au belvédère le plus
haut, qui les surplombe.
Kitzbühel est la station de sports d’hiver la plus
célèbre d’Autriche, petite ville médiévale aux
maisons de toutes les couleurs, elle était connue
pour ses mines d’or et d’argent.
L’histoire rattache Innsbruck aux noms illustres
tels que l’Empereur Maximilien Ier et l’Impératrice
Marie-Thérèse. Ville olympique à plusieurs
reprises, elle dégage une atmosphère incomparable,
un riche patrimoine, la diversité de ses musées, des
églises impériales la cathédrale Saint-Jacques, où
se trouve le mausolée de l’Empereur Maximilien
III, elle possède aussi le tableau de « La Vierge du
Bon Secours» de Lukas Cranach, dit l’Ancien.
L'église de la Cour abrite le fameux monument
funéraire allemand de Maximilien Ier, cénotaphe
aux reliefs d’albâtre entouré de 28 statues de
bronze plus grandes que nature les « Bonhommes
Noirs ». La vieille ville, le beffroi de 1440, les
maisons bourgeoises du Moyen-Âge, le « Petit toit
d’or » résidence des princes régnants sur le Tyrol,
superbe encorbellement recouvert de 2000 plaques
de cuivre doré du 14e siècle, fontaines, parcs, arc
de triomphe…
Une soirée tyrolienne, « Schuhplattler » instrument
à vent, chants « Jodeln » musique d’instruments
traditionnels.
Le monastère cistercien de Stamm, l’église
abbatiale de l’Assomption présente une entrée
fermée par une magnifique grille en fer forgé dite
la Grille aux roses nom donné par les roses qui la
décorent. Vaste nef de style baroque, plafond orné
de fresques de l’Immaculée Conception et de
Saint-Bernard, fondateur de l’ordre, fresques sur un
fond rose pâle, encadrées de stucs. Le maître-autel
est surmonté d’un monumental cadre de 15 m de
haut, représentant « l’Arbre de vie » arbre généa-
logique de Jésus-Christ, Adam et Eve précédant les
prophètes les pères de l’Eglise, les Apôtres et les
Saints, au sommet trône la Vierge Marie. En 1731
a été installé un rideau de stuc, qui porte préjudice
à la conception originale de cette œuvre et reposait
sur le contre-jour.
Mösern où d’un belvédère nous devions avoir une
très belle vue sur la vallée de l’Inn, mais le temps
était bouché, (la seule mauvaise journée du
voyage). A ce belvédère a été inaugurée pour le 25e
anniversaire de l’AEGE ALP association des pays
des Alpes, (Autriche occidentale, Bavière, et Italie
du Nord). La cloche en bronze de la paix et de la
liberté : hauteur 2,51 m, diamètre 2,54 m, et d’un
poids de 10 tonnes, sonne tous les jours à 17h et
résonne loin dans la vallée de l’Inn.
Nous étions 44 pour ce voyage, nous regrettons
d’avoir laissé 8 de nos Amis au bord de la route,
mais la capacité hôtelière était faible, de ce fait un
couple a logé dans un autre hôtel.
Nous avons fêté un anniversaire. Les gagnants de
la tombola sont :
Parmi les présents :
Mme Solange MOREAU
M. Michel FERDINAND
Pour la région parisienne :
Mme Françoise MARTIN ( 91 Mongeron)
M. Bernard NOEL (78 Maurepas)
Pour la province :
MM. Jean-Pierre RIZONI (34 Béziers)
Georges WALLPOTH (64 Salies de Béarn)
Gaston PLAUD (37 Tours)
Henri MARRE (82 Lavit de Lomagne)
A bientôt pour le Futuroscope, il y a encore des
places, nous vous attendons.
Pierre COCHET
Concours photos Nous sommes au regret de ne pas être en mesure de vous proposer, dans ce bulletin, les
épreuves que nous avons reçues pour le concours photos du Tyrol.
L'ordinateur de l'Amicale est en cours de réparation.
VII - Promenade au Champ-de-Mars le 21 mai
22 de nos amis ont participé à cette
promenade, sur le tracé jaune et rouge du chemin de
Grande Randonnée à travers Paris ( 30 km du Bois
de Boulogne au Bois de Vincennes).
En descendant par l’escalier de la rue d’Alboni
nous rejoignons le beau viaduc de Passy aujourd’hui
de Bir-Hakeim, construit en 1903-1905 par
l'ingénieur Formigé, que nous empruntons pour
gagner l’île des Cygnes.
L’étage principal est surmonté d'un viaduc
métallique destiné au passage du métropolitain.
11
A la pointe de l’éperon se trouve un cavalier
en bronze symbolisant "la France renaissante",
exécuté en 1930 par Holger Wederkinch, offert à la
ville par la colonie danoise. Nous parcourons l’île
jusqu’au pont de Grenelle. Le long des quais se
profile le Front de Seine.
A l’amont de l’île des Cygnes se dresse une
réplique de "La Liberté éclairant le monde" de
New-York, réalisée par Auguste Bartholdi. Cette
copie fut offerte en 1885 par la colonie américaine
de Paris. Elle a été restaurée en 1986, grâce à un don
de la Fondation Florence Gould.
Sur le quai Branly se trouvent d’abord le
monument à la gloire de la 1ère
division de la France
Libre avec le buste du Général Diego Brosset, puis
le buste de La Pérouse de Dabro, offert par
l’Australie.
Le système de poutres mis au point et breveté
par Gustave Eiffel, et ses ingénieurs, pour la
construction des piles métalliques du viaduc de
Garabit permit de construire une tour de 310 mètres
de haut inaugurée le 30 mars 1889 après 21 mois de
travail : la Tour Eiffel.
Ses 7000 tonnes d'acier sont repeintes tous les
cinq ans. Il existe un ascenseur dans chaque pied,
deux hydrauliques et deux mécaniques.
Photo Joëlle Communod
Le monument de la Paix
Au Champ-de-Mars, où se tinrent les
expositions universelles de 1867, 1878,
1889, 1900 et 1937 nous nous promenons
dans les jardins.
Devant le monument dédié aux
Droits de l’Homme, puis devant celui
dédié à la Paix de Clara Halter, nous
restons en arrêt quelques instants, pour
essayer de comprendre leur signification.
Puis nous avons admiré le magni-
fique point de vue sur la colline du
Trocadéro depuis l’Ecole Militaire, trois
symboles bien de notre époque, le 18e, le
19e et le 20
e siècles!!!
Michel BARBIER
___________________________________________________
VIII - Les trésors de Sens le 24 mai
48 de nos amis se sont retrouvés sur le parvis de la
cathédrale Saint-Étienne à Sens, première cathédrale
gothique de France (ci-contre), édifiée par l’archevêque
Henri Sanglier.
Aux marches Nord de la Bourgogne, la cathédrale
Saint-Étienne, qui domine incontestablement toute
l’histoire religieuse de la cité, inaugure la série des grands
édifices gothiques qui abandonnèrent les influences
d’origine méditerranéenne pour privilégier celles venues
d’Ile-de-France. Construite à partir de 1130 et consacrée
en 1164 par le pape Alexandre III, elle fut complétée au
début du 16e siècle par le transept actuel. Des deux tours
initiales, seule la tour Sud subsiste, prolongée par un
campanile ouvragé.
Les trente tonnes des deux cloches de bronze se
dissimulent derrière deux larges baies environnées de
clochetons ouvragés.
Dans la galerie haute les archevêques de Sens, dans photoDanielle et Gérard FILHOL
12
leurs niches continuent de veiller sur leurs ouailles.
Leur devise "CAMPONT", désignait par ces
initiales les villes de Chartres, Auxerre, Meaux,
Paris, Orléans, Nevers et Troyes, dont les évêchés
dépendirent de Sens jusqu’en 1627.
A l’intérieur, l’alternance des piles fortes et faibles
typique du premier art gothique, correspond aux
voûtes d’ogives sexpartites s’élevant à une hauteur
vertigineuse. Les verrières du tympan, œuvre des
artisans verriers de Troyes, racontent la légende de
Saint-Étienne, celle de Saint-Nicolas, et représentent
l’arbre de Jessé, tandis que les rosaces immenses
mettent en scène le Jugement dernier au croisillon
droit, le Paradis au croisillon gauche. Le chœur est
clos par de majestueuses grilles aux armes des
Luynes, tandis que les hautes fenêtres de l’abside
décrivent la vie de la Vierge, la Passion et le martyre
de Saint-Étienne.
Dans la chapelle Saint-Jean Baptiste, la plus
ancienne, est placé un pieux calvaire en bois sculpté
du 13e siècle à trois personnages. Elle est illuminée
par quatre magnifiques vitraux consacrés à la vie de
Thomas Becket, à la parabole de l’Enfant prodigue,
au Bon Samaritain et à l’histoire de Saint Eustache.
Dans la chapelle Sainte-Colombe se trouve le
mausolée du Dauphin, élevé par Guillaume Coustou
pour le fils de Louis XV.
Musée, Trésor et palais Synodal : cet ensemble,
composant les musées de Sens, occupe les bâtiments
de l’ancien archevêché (16e au 18
e siècle) et du
palais synodal qui bordent la cathédrale du côté Sud.
Les ailes François 1er et Henri II abritent les collec-
tions consacrées à l’histoire de Sens et du Sénonais.
Les premières salles exposent des découvertes
préhistoriques.
Au sous-sol sont présentés des vestiges gallo-
romains utilisés comme matériaux de réemploi lors
de la construction de la muraille médiévale de Sens :
blocs d’architecture, sculptures, stèles…
Trésor de la cathédrale. C’est, avec celui de Sainte
Foy de Conques, l’un des plus riches de France. Il
renferme une magnifique collection de tissus et de vêtements liturgiques : suaire de Saint-Victor, mitre
de soie brodée d’or du 13e
siècle, aube de Saint-
Thomas-Becket ; d’admirables tapisseries de haute
lisse du 15e (Adoration des Mages, Couronnement
de la Vierge) ; des ivoires (pyxides, peigne
liturgique de Saint-Loup du 7e, la Sainte Châsse,
coffret reliquaire byzantin du 11e, coffret islamique
du 12e ) ; des pièces d’orfèvrerie (ciboire en vermeil
fin du 12e).
Le palais synodal : adossé à la cathédrale, il étonne
par son « fenestrage grandiose » Baies et rosaces
éclairent la grande salle voûtée d’ogives de ce
bâtiment gothique, qui abrite un musée lapidaire. Il
était le siège du tribunal ecclésiastique (ou
officialité), témoin de l’importance de l’archevêché
de Sens.
Avant de nous diriger vers le car, coup d’œil au
marché couvert caractéristique des réalisations en
vogue au cours de la seconde moitié du 19e
siècle,
son architecture métallique et de briques roses se
dresse face à la cathédrale. Il présente une belle
charpente apparente et une charmante toiture à
clochetons.
Pause déjeuner à l’Auberge de la Vanne et tirage de
la tombola.
Les heureux gagnants sont :
Parmi les présents :
Mme Danielle FILHOL
M. Serge CHARPY
Pour la région parisienne :
MM. Robert AUBEUF (95 Herblay)
Bernard DION (91 Brétigny)
Pour la province :
Mme Geneviève (SAINT-JOIGNY 21 Saulieu)
M. Lucien JANKOWIACK (59 Mérignies)
Jean-Pierre MALLET (83 Le Castelet)
Christian BOCHENT (60 Fouquenies)
Parc du moulin à Tan : ce moulin, qui utilisait la
force motrice de la Vanne pour piler l’écorce des
chênes des forêts avoisinantes, naît en 1887 à
l’initiative de la famille Domange. Il fournissait les
nombreuses tanneries de ce quartier Sud de la ville
de Sens et bien au-delà. Le déclin de cette activité
dans les années 1975 voit la mise en sommeil de
cette propriété qui devient progressivement une
friche industrielle.
En 1983, à la faveur d’une cession de
propriété, la ville de Sens se préemptait et achetait
l’ensemble. Elle disposait ainsi d’un potentiel apte à
satisfaire l’intérêt croissant des Sénonais pour des
espaces verts récréatifs et organisés tout en sous-
trayant un patrimoine de qualité à l’urbanisation pavillonnaire très active dans cette partie de la ville.
L’année 1984 voit le défrichage de la propriété
d’une surface totale de 7 ha. Début 1986 un projet
global d’aménagement du parc, de type paysager,
est réalisé, conçu et dessiné par Jean-Luc Boulard
(chef du Service des Espaces Verts). Le parc est
traversé par deux rivières, la « Vanne » et la
« Lingue » ce qui donne une note caractéristique de
fraîcheur et de vie.
Les serres de collections tropicales, situées à
l’entrée du Parc, comprennent 600 m² de serres
vouées aux collections de plantes tropicales,
13
présentées selon un cheminement permettant de
découvrir les orchidées, plantes carnivores, cactées,
broméliacées et autres plantes épiphytes. Le « jardin
d’hiver » permet, dans un cadre reconstitué de forêt
tropicale, de découvrir en particulier, dans son
bassin, l’étonnante Victoria Cruziana, plante
aquatique géante.
La roseraie, résolument paysagère se devait
d'être en adéquation avec la partie naturelle du parc,
c’est ainsi que le choix s’est porté sur tous les
rosiers arbustifs qu’ils soient anciens, botaniques, ou
modernes.
Le sous-bois a gardé l’aspect sauvage d’origine, en
particulier dans toute la partie centrale, qui ne reçoit
volontairement qu’un minimum d’entretien de façon
à laisser croître une végétation spontanée de sous-
bois.
Retour sur Paris avec plusieurs escales afin de
permettre à nos amis de regagner leur domicile plus
aisément.
Michel GILLOT
IX - Château et abbaye dans la vallée de l'Andelle le 7 juin
33 de nos amis sont partis à la
découverte de la vallée de l’Andelle
qui, depuis son confluent avec la
Seine jusqu’à Vascœuil, et au-delà
dans le pays de Bray, constitue la
limite entre le Vexin normand et le
pays de Caux.
CHATEAU de VASCŒUIL (ci-
contre) :
Le château de la Forestière du
15e siècle est situé dans un cadre
romantique traversé par le Crevon,
affluent de l’Andelle.
Ses principales structures
datent du 15e siècle avec diverses
réfections ultérieures.
Lorsque Me François Papillard
l’acquit en 1964, l’ensemble était
dans un triste état d'abandon.
Aujourd’hui entièrement et super-
bement rénové, Vascœuil est devenu
Photo Danielle et Gérard FILHOL tout à la fois un centre d'art contemporain, ainsi
qu’un musée consacré à l’historien Jules Michelet
qui effectuera de nombreux séjours à Vascœuil entre
1843 et 1849. Un bureau lui a été installé dans le
dernier étage de la tour du château. Le calme et la
nature environnante l’inspirent et son journal en
conserva la trace lorsqu’il évoque le « grand charme
du jardin sérieux, sans brouillard, cerné de fortes
ombres… »
Le château est constitué d’un corps de logis
dominé par une tour octogonale fortifiée, qui faisait
partie du système de défense normand. Le vaste parc
comprend des jardins à la française, une cour
d’honneur et un colombier en briques couvert de
tuiles.
Bon déjeuner au restaurant la Cascade sis dans
le parc du château de Vascœuil.
Au cours du déjeuner, tirage de la tombola dont les
heureux gagnants sont :
Parmi les présents :
Mme Michèle DUBUS
M. Richard GUÉRIN
Pour la région parisienne :
Mme Annick DETOC (92 Colombes)
M. Jean-Pierre MAILLET (78 Saint-Nom)
Pour la province :
Mmes Annick ALHAMBRA (14 Luc sur Mer)
Geneviève JOYEUX (17 La Rochelle)
MM. Michel LABONNE( 87 Isle)
Claude MAILLE (18 Nançay)
LYONS LA FORET
Découverte de l’ensemble architectural des
maisons à pans de bois, dont la construction s’étale
14
du 16e au 19
e siècle et ce n’est certainement pas un
hasard si des cinéastes ont choisi ce cadre intact
pour évoquer la Normandie traditionnelle, tel
Claude Chabrol pour son Madame Bovary (1991).
L'Hôtel de ville de Lyons : siège de l’ancien
baillage, occupé au rez-de-chaussée par l’office de
tourisme, évoque les geôles du 18e siècle. Chacun
des étages de ce bâtiment érigé en 1782 illustre une
page de la vie municipale et judiciaire de Lyons.
Les Cordeliers : couvent des Frères mineurs de
Saint-François fut fondé en 1624. Déclaré bien
national, le couvent fut vendu en 1793 à Louis
Goutant, qui y installa une manufacture d’indiennes,
laquelle employa jusqu’à 300 ouvriers sous le
Premier Empire. Elle ferma ses portes en 1848 pour
être transformée en verrerie, mais brûla deux ans
plus tard.
Couvent des Bénédictines : édifié sur les murs de
l’enceinte extérieure de la ville, la façade nord-ouest
de ce bâtiment du 16e siècle domine abruptement la
vallée de la Lieure. Installées dans ce couvent en
1710, les Bénédictines n’y restèrent qu’une trentaine
d’années.
En arrière d’une petite place s’élève une vaste
demeure normande, couramment appelée la
« maison de Maurice Ravel ». Cette maison appar-
tenait en réalité à madame Fernand Dreyfus, sa
marraine de guerre, belle-mère de son ami Roland-
Manuel. Le grand compositeur y effectua des
séjours alors qu’il venait d’être démobilisé et
réformé en 1917. Il y composa l’une de ses œuvres
les plus célèbres, le Tombeau de Couperin (1917),
ainsi que, en partie seulement, la non moins célèbre
orchestration des Tableaux d’une exposition, de
Modeste Moussorgski, qu’il achèvera en 1922.
On accède ensuite à la place centrale avec ses
superbes demeures à pans de bois au centre de
laquelle s’élèvent les halles. Elle a reçu le nom
d’Isaac Benserade (poète dramaturge protégé de
Richelieu et de Mazarin) qui possédait une maison
(le Fresne) donnant sur cette place. Cette demeure est datée de 1590 environ, une
plaque précise qu’il s’agit de la « maison natale » de
Benserade dont le père était maître particulier des
Eaux et Forêts. Le centre de cette place est occupé
par une halle du Moyen-Âge : vaisseau à
l’admirable charpente couvrant 300 m² de surface au
sol et restauré en 1776 par le duc de Penthièvre.
ABBAYE DE MORTEMER
Construite sur des marais (mer morte) en plein
cœur de la forêt de Lyons dans le vallon du
Fouillebroc.
A l’origine simple prieuré bénédictin fondé en
1134 par des moines venus de Beaumont-le-Perreux,
Mortemer fut richement dotée par Henri 1er
d’Angleterre et par sa fille l’impératrice Mathilde.
Elle fut aussi la première abbaye normande à rallier
l’ordre cistercien en 1137.
En 1791 l’abbaye fut vendue comme bien
national et transformée en ferme. Entre 1808 et
1835, Mortemer perdit l’essentiel de ses bâtiments,
qui servirent de carrière de pierre. Il subsiste
néanmoins des ruines imposantes qui témoignent de
l’importance de la grande abbatiale, dont le plan, en
forme de croix latine, est encore bien lisible. Le
chœur, avec déambulatoire et chapelles rayonnantes,
s’ouvre sur un large transept et une longue nef avec
bas-côtés. Les chapiteaux et les éléments de décor
retrouvés au cours des fouilles sont de la fin du 12e
siècle.
Promenade en petit train autour des étangs, au
milieu d’une végétation luxuriante, peuplée de
nombreuses espèces de volatiles.
Visite de la salle capitulaire et du cellier où
notre guide nous a conté les légendes du lieu. Tout
d’abord celle de Mathilde, jeune princesse de
Normandie, merveilleuse et diabolique qui hanta les
lieux dès sa mort. La légende dit que toute personne
ayant vu deux fois Mathilde devait mourir. La
seconde est l'histoire d’un homme qui, ayant
braconné dans la forêt aux environs de l’abbaye,
abattit une louve sanguinaire et de retour au logis,
trouva sa femme portant les mêmes blessures.
Michel GILLOT
X - Infos flash
Un geste de solidarité.
Dans la droite ligne du Service Social de l’Entreprise ( Madame CHEVALIER ) nous continuons à soutenir la
G E F L U C , vous trouverez en complément à ce bulletin un bon de soutient pour cet organisme, soyez
généreux, pensez à ceux qui sont touché par cette maladie.
A l’avance merci.
15
1 Le Groupe
Résultats commerciaux à fin avril 2007, en %.
Évolution mensuelle des parts de marché en France :
VP : PSA 29,63% (Peugeot 17,07%, Citroën 12,56% )
Renault 23,11%.
VU : PSA 33,61% (Peugeot 18,54%, Citroën 14,97%)
Renault 31,60%.
Classement des 5 principaux groupes à fin avril 2007
en %, en Europe :
1. Groupe Volkswagen 18,06%
2. Groupe PSA Peugeot Citroën 14,12%
3. Groupe Ford 11,64%
4. Groupe General Motors 10,09%
5. Fiat 8,94% (Source Défi)
L’Assemblée Générale a adopté l’ensemble
des résolutions présentées et agréées par le
Directoire, notamment :
Le versement d’un dividende de 1,35 € par action, payable le 30 mai 2007,
Le renouvellement des mandats de membre du conseil de surveillance de :
MM. Jean-Philippe Peugeot et
Robert Peugeot,
ainsi que la nomination de :
MM. Henri Philippe Reichstul et
Geoffroy Roux de Bézieux.
(Source Communication Financière PSA Peugeot Citroën)
PSA Peugeot Citroën déploie CAP 2010,
programme opérationnel de croissance et de.
Le 6 février 2007, Jean-Martin Folz a quitté la
présidence du Directoire
Sous l’impulsion de Jean-Martin Folz, PSA Peugeot
Citroën a changé de dimension au cours des dix
dernières années. Augmentation de 60% des ventes,
triplement des ventes à l’international, mise en place
de trois plates-formes communes aux véhicules
Peugeot et Citroën, accélération
de la politique de coopération et
lancement de produits à succès qui
auront marqué leur époque (206,
307, Xsara Picasso, …) ont été les
points marquants de cette période.
PSA Peugeot Citroën – Assemblée Générale du
23 mai 2007.
L’Assemblée Générale des actionnaires de Peugeot
S.A. s’est réunie le 23 mai 2007 sous
la présidence de M. Thierry Peugeot,
Président du Conseil de Surveillance.
M. Thierry Peugeot a adressé les
profonds remerciements du Conseil
de Surveillance à M.Jean-Martin
Folz, Président du Directoire du
1er octobre 1997 au 6 février 2007,
pour sa très grande contribution au développement
du groupe pendant cette période.
M. Christian Streiff, Président du Directoire, a
rappelé les résultats de l’exercice 2006 marqué par
un léger recul des ventes mondiales, la réussite des
lancements des nouveaux modèles, une forte
dégradation de la marge opérationnelle et le
maintien à un haut niveau des cash flows
d’exploitation. Il a également présenté les premiers
résultats enregistrés issus des travaux des équipes
transversales "CAP 2010" et annoncé la mise en
œuvre de ce programme opérationnel de croissance
et de compétitivité.
compétivité.
M. Christian Streiff a présenté, lors de l’Assemblée
Générale des actionnaires du groupe, les premiers
résultats issus des travaux
des équipes transversales
« CAP 2010 » et annoncé la
mise en œuvre opération-
nelle de ces actions.
Ce projet, lancé le 6 février,
au sein de 10 groupes de
travail réunissant des responsables issus de toutes
les fonctions de l’entreprise a impliqué plusieurs
centaines de personnes. 150 projets d’amélioration
des pratiques dans tous les domaines ont été
identifiés. 100 jours après son lancement, le projet
CAP 2010 est aujourd’hui entré dans sa phase de
déploiement opérationnel.
Les quatre priorités annoncées en février ont été
traduites en plan d’actions pour relancer la
croissance du groupe et sa compétitivité.
1. La qualité de produits et de services doit se
situer au niveau des concurrents les mieux
placés. Nouvelle méthode de conception,
travail avec les fournisseurs, partage des
meilleures pratiques entre les marques Peugeot
et Citroën, réorganisation et mise en commun
des processus d’après-vente sont quelques
unes des actions lancées. L’objectif est de
diviser par deux le nombre d’incidents et les
coûts de garantie d’ici 2010.
2. La réduction des coûts doit toucher tous les
domaines :
Baisse des frais de structure avec un objectif d’une réduction de 30% de ces frais
à l’horizon 2010. Le dispositif d’incitation
aux départs volontaires visant à réduire les
effectifs de 4800 personnes en France en
2007 s’inscrit dans ce cadre.
16
Obtention de gains supplémentaires sur les achats par accélération de la globalisation,
par relance des économies techniques en vie
série et par des actions de re-engineering des
véhicules avec partage des gains avec les
fournisseurs. Ces actions conduiront à une
amélioration de la productivité sur les achats
de 6% par an.
Baisse des coûts logistiques par simplifi-cation et réorganisation des flux amont et
aval.
3. Le plan produit est enrichi et accéléré, six
nouveaux projets de véhicules s’ajouteront au
plan produit du groupe d’ici fin 2010 grâce
notamment à une diminution du temps de
développement et les projets déjà lancés sont
accélérés de 3 à 6 mois. Par ailleurs, l’effort
d’innovation est recentré sur ce que le client
demande et est prêt à payer ainsi que sur les
technologies environnementales.
4. Une nouvelle offensive commerciale per-
mettra au groupe de regagner les parts de
marché perdues en Europe avec notamment un
plan d’actions fort sur le marché allemand. Le
déploiement en Chine, au Brésil, en Argentine
et sur d’autres marchés internationaux est en
cours d’élaboration par les équipes nou-
vellement créées des « business units » corres-
pondantes et sera présenté en septembre.
Pour compléter et accompagner ce plan d’actions,
des pratiques managériales nouvelles vont se mettre
en place, valorisant mieux l’initiative, l’esprit
d’équipe et le résultat.
Christian Streiff a souligné que « CAP 2010 était le
résultat d’un vrai travail d’équipe fondé sur plus de
transversalité permettant de travailler en commun
sans tabous, plus d’ouverture sur ce que nous
apprennent nos clients, nos fournisseurs et nos
concurrents et plus de rapidité dans l’action avec
une forte orientation vers le résultat ». (Source : La Société)
2 Le Produit
Nouveau rajeunissement des véhicules utilitaires.
En 2006, le groupe a confirmé son leadership en
Europe sur le marché des véhicules utilitaires légers
(VUL). Le renouvellement au second semestre
2006 des Peugeot Boxer et Citroën Jumper et la
commercialisation, dès janvier 2007, des Peugeot
Expert et Citroën Jumpy toujours en coopération
avec Fiat, vont permettre au groupe de progresser
sur ce marché en 2007.
Les nouveaux Peugeot Expert et Citroën Jumpy
sont produits en France sur le site de Sevel Nord,
près de Valenciennes. Ils sont commercialisés
également en version véhicule particulier
permettant d’asseoir jusqu’à neuf passagers.
En 2008, une nouvelle petite fourgonnette fabri-
quée en coopération dans une usine turque viendra
compléter le renouvellement de la gamme VUL.
C4 Picasso, lancement de la version cinq places.
Après un lancement réussi en octobre 2006 du
Grand C4 Picasso, la version cinq places dotée
d’une silhouette spécifique est lancée en ce début
d’année 2007.
Ce nouveau « visiospace », alliance d’une visibilité
panoramique exceptionnelle et d’un espace
intérieur généreux, possède trois sièges arrière
facilement modulables escamotable dans le
plancher du véhicule. Conçue sur la même plate-
forme que le Grand C4 Picasso, cette nouvelle
version répond également aux critères de sécurité
les plus exigeants.
Citroën crée ainsi une véritable gamme de mono-
spaces aux styles et prestations différenciées :
Xsara Picasso (4,27 m de longueur), C4 Picasso
5 places (4,47 m), Grand C4 Picasso (4,59 m) et C8
(4,72 m).
Peugeot 308
La nouvelle berline de la marque au lion s’apprête
très bientôt à faire sensation…
La Peugeot 308 berline débutera sa carrière com-
merciale en Europe au début de l’automne prochain.
17
Elle succède à la 307 berline, cœur d’une marguerite
dont les volumes viennent de dépasser les
3 000 0000 d’exemplaires. Elle sera fabriquée, en
France, dans les sites industriels de Sochaux et de
Mulhouse. Disponible en trois portes et cinq portes,
elle présentera un bilan environnemental de haut
niveau.
Cette Peugeot 308 est la première fabrication du
Groupe PSA Peugeot Citroën à bénéficier de la
nouvelle politique de qualité demandée et mise en
place par M. Christian Streiff. Jusqu’à présent la
production de PSA Peugeot Citroën était soumise à
environ 700 points de contrôle au cours de la fabri-
cation d’un véhicule. La coopération avec d’autres
constructeurs a démontré que cela était insuffisant :
en conséquence de quoi, les points de contrôle sont
passés de 700 à 1800, ce qui devrait assurer une
qualité remarquable sur toutes les gammes de PSA
Peugeot Citroën. (Source AP/D/COM)
Peugeot 908 HDI FAP
Peugeot renoue avec l’endurance et les 24 heures
du Mans (victoires en 1992 et 1993 avec la 905).
Cette année, tout juste six mois après les premiers
roulages de la 908 HDI FAP, retour de Peugeot sur
les terres sarthoises.
A priori, la 908 est très bien née, invaincue depuis
ses débuts en LMS, aux 1000 km de Monza comme
de Valence, puis aux essais préliminaires et aux
qualifications du Mans. Il était donc nécessaire de
passer à une séance d’essais grandeur nature, pour
tenir le plus longtemps possible afin d’em-
magasiner de l’expérience.
Pour ce retour en endurance et aux 24 heures du
Mans, il est évident que de vouloir gagner à tout
prix pouvait paraître illusoire. Il fallait acquérir une
expérience, un enseignement et une maîtrise de
l’imprévisible, une période de rodage.
A l’arrivée de ces 75e 24 heures du Mans disputées
sous une météo capricieuse, les motifs de satisfac-
tion sont évidemment nombreux pour le Team
Peugeot Total.
Que d’angoisse, lorsque 100 minutes avant
l’arrivée, le moteur de la Peugeot 908 HDI FAP
n°7 rendit l’âme. Sur l’autre voiture, le second
moteur V12 HDI FAP montra lui aussi des signes
de faiblesse, mais Sébastien Bourdais parvint à
franchir la ligne d’arrivée en 2e position. Quelle
satisfaction !... C’est un excellent résultat, très
prometteur pour l’avenir.
De gauche à droite : Michel Barge (Directeur de
Peugeot Sport) Stéphane Sarrazin, Sébastien
Bourdais, Pedro Lamy (908 HDI FAP n°8)
M. Frédéric Saint-Geours (Directeur Général de
Peugeot) a confirmé que tous les investissements
financiers et humains, qui ont été faits dans ce pro-
gramme endurance, le seront pour une longue
période. (Source Peugeot Sport)
Peugeot 607 découvrable "La Paladine"
Cette 607 découvrable, appartenant au musée de
l’Aventure Peugeot et visible dans ses locaux a été
utilisé par le Président de la République, Nicolas
Sarkozy, pour remonter les Champs Élysées le jour
de son entrée en fonction.
André COMMUNOD
18
19
XI - Nouvelles de nos amis
Il nous a quitté.
Madame Geneviève VITALIS, nous informe du décès de son époux André, survenu le 5 avril dernier.
A Madame VITALIS, ses enfants et petits enfants nous adressons nos sincères condoléances.
Ils nous ont rejoint.
Monsieur Michel THELLIEZ de DPMO / CSMT / MES La Garenne 75 PARIS.
Monsieur Michel MARIE de DFA / QMGT La Garenne 78140 VELIZY.
Monsieur Gerhard HEUSCH de PCA Ŕ BFM Levallois 78400 CHATOU.
Madame Nicole TROTZIER de PSA - DPTA / DPMO / QIOT La Garenne 77420 CHAMPS sur MARNE.
Monsieur SOHM Alain de PSA Ŕ DPTA / DMOP / STRP de Vélizy 92400 COURBEVOIE
Monsieur Pierre MOREAU de Paris Sud 92120 MONTROUGE
Ils ont pensé à nous.
D’un court séjour sur la Côte Atlantique une amicale pensée de M. Robert GOURAUD.
De leur voyage en Espagne, M.et Mme SAINT-JOIGNY nous adressent leurs meilleurs souvenirs.
De la part du groupe de nos adhérents au cours d’un séjour au Tyrol. « Amicales pensées à tous »
Monsieur et Madame CHAUVIN vous adressent leur amical souvenir, des Îles Baléares.
XII – Divertissements
M M
CROISÉS N° 12 CROISÉS N° 13
T T
SOLUTION S
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
I C L E O N I S I
II C H E V R O N S V II
III I E N A M E A D E III
IV T N
U R L IV
V R I A I D I V
VI O L A L J Z VI
VII E L A U L N A Y VII
VIII N E P A L Y V VIII
IX O R U F E R IX
X T H E A T R E L E X
d. MICHEL .
Horizontalement : I) Dévêtu - II) Style du cadran solaire sur une place parisienne Ŕ III) Préfecture du 58, Voie Ŕ
IV) Possessif, Usage, Information réduite Ŕ V) Lettre grecque, Encouragement dans les arènes Ŕ VI) Place
montmartroise Ŕ VII) Début d’une ville sur la Loire, Paresseux Ŕ VIII) Palais de Catherine de Médicis Ŕ
IX) Dix-huitième doublée, Entre Ŕ X) Sillonnent le sous-sol parisien. Epoque.
Verticalement
1) Commune libre à Paris Ŕ 2) Un centre d’art et de culture se trouve sur cette place - 3) Avant l’euro
en Bulgarie, Robe d’un cheval Ŕ 4) Barbare de haut rang, A la queue Ŕ 5) Mélodies, Classification des huiles
Ŕ 6) Sécurité sociale, Père d’Horus Ŕ 7) Accus (phonétique), De la Cité ou Saint-Louis, A la mode - 8)
Furent utilisées en avril, mai et juin, Saison - 9) Qui n’a pas encore servi, Tenter - 10) Dieu des vents, Note.
20
INFORMATION A NOS ADHERENTS PHILATELISTES.
A l’occasion du lancement de la 4007, et du C-Croser - le 21 juillet prochain, le Cercle Philatélique de
PEUGEOT Sochaux organise une manifestation avec bureau temporaire au Musée de l’Aventure Peugeot à
Sochaux.
Seront disponible des enveloppes, cartes, PAP, avec représentation du nouveau véhicule, cachet premier
jour. Pour tous renseignements s’adresser au :
Cercle Philatélique de Peugeot Sochaux. 22, rue du Fort 90700 CHATENOIS Ŕ les Ŕ FORGES.
Pierre COCHET
Rappel !
Avez-vous noté cette date ?
Rencontre Inter-Amicales à Colmar en 2008
Après le succès de la rencontre Inter-Amicales de Beaune en 2004, en 2008 la
rencontre aura lieu en juin à Colmar. Nous devons être les plus nombreux à cette rencontre
pour montrer, si besoin est, aux dirigeants du groupe PSA Peugeot Citroën que, tout en étant
retraités, nous sommes de réels ambassadeurs dynamiques du groupe.
C'est pourquoi, d'ores et déjà, nous vous demandons d'inscrire sur votre agenda, des
sorties et voyages, "l'escapade en Alsace" (Colmar, Kaysersberg, Ribeauvillé, Riquewihr,
Obernai) de 5 jours qu'organise, à cette occasion, votre Amicale du :
4 au 8 juin 2008
PREVISIONS d'ACTIVITES du2e semestre 2007
Visites-Conférences Sorties de la journée Voyages
Juillet du 18 au 30 Le Spitzberg,
le Cap Nord - Lofoten et les
fjords
du 10 au 14.
Septembre 27 - La vallée de l'Automne. Le Futuroscope - Poitiers et
Crépy en Valois. ses environs
4 - Le Cimetière de Passy.
Octobre 9 - Le Parc de Bercy. 18 - Senteurs en Gatinais
12 - Fragonard - Musée 23- Centre de fabrication de
Jacquemard André Poissy
Novembre 13 & 20 - Musée des Arts Déco
1er - Ministère des Affaires
Décembre Etrangères. _ - Réunion amicale de 7 au 9 - Noël en Provence
3 & 7 - Arcimboldo au Musée La Garenne
du Luxembourg.