le courrier d'espagne 76

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NUMÉRO 76 – JANVIER/FÉVRIER 2015 | 11.000 EXEMPLAIRES ESP. 3€ / FR. 3€ / 5,60 SFR LeCourrier.es PAPIER RECYCLÉ ATLANTIS, filiale de la MAIF et de la MACIF, 902 368 821 +34 93 496 47 34 [email protected] vous assure en Espagne! Gestion Intégrale en Français L’Espagne redevient un spot par PHILIPPE CHEVASSUS C’EST UN FAIT. Sur un plan économique et pour les oppor- tunités d'affaires, l’Espagne est dans la ligne de mire de tous les grands fonds internationaux, des plus grandes fortunes, mais aussi des acquéreurs européens de résidences. Le pays retrouve des couleurs, et il était temps, après une traversée du désert de 6 longues années. Depuis quelques semaines, les chinois s’illustrent sur la péninsule. On dépasse le milliard d’euros de- puis un an dans les investisse- ments immobiliers. L’Edificio Plaza de España qui vient d’être racheté par la première fortune chinoise, ou bien ce complexe de 10.000 chalets de luxe que pré- tend construire cet autre nabab chinois, témoignent de l’appétit des grosses fortunes. Soros par exemple, a investi à travers sa filiale Hispania 402 millions en Espagne en 2014... Le mexicain Slim, quant à lui, première for- tune mondiale, vient de racheter une partie du capital de FCC. Mais l’Espagne c’est aus- si un spot dans l’art de vivre. D’une part, on assiste depuis un an à Madrid et à Barcelone à la naissance de véritables places to be. Le Villa Magna par exemple, va bientôt faire parler de lui avec l'ouverture d'un bar-restaurant asiatique unique à Madrid. D’autre part, les professionnels ont compris l’importance d’offrir un nou- veau type de tourisme, plus rural, mieux organisé et des- servi, plus luxueux aussi. Les Baléares par exemple ouvrent leurs portes et terres agricoles à ceux qui veulent construire un resort de luxe... Journal indépendant C/Juan Bravo, 3A 28006 Madrid - Spain Telf.:+34.91.436.73.26 www.primerealestate.es 42 fortunes espagnoles pèsent plus de 1 milliard Un récent classement estime à 42 le nombre de fortunes espagnoles pesant plus de 1 mil- liard. C'est dans la construction qu'on... Suite page 6 Cuba : de nouvelles opportunités pour les entreprises espagnoles ? Troisiéme partenaire commercial de Cuba, l’Espagne se réjouit de la reprise des rela- tions diplomatiques… Suite page 9 Diplomatie économique: 5 ème grand prix VIE Espagne Sous le haut patronage de l’Ambassadeur de France, la section Espagne des Conseil- lers du Commerce Extérieur de la France… Suite page 24 Nouveaux restaurants, Guide Michelin 2015 Dans la première catégorie du guide Mi- chelin (trois étoiles) nous retrouvons les mêmes huit restaurants qu’en 2014… Suite page 30 Un nouveau méga-projet immo- bilier pour Madrid Après l’échec d’Eurovegas du magnat américain Sheldon Adelson, Madrid de- vrait accueillir un nouveau projet… Suite page 2 © Kzenon - Fotolia.com L'AVE fera son entrée dans 10 villes au cours de l'année 2015 Le chemin de fer à Grande Vitesse attein- dra dix nouvelles villes au cours de l’année 2015, puisqu’il est prévu… Suite page 19

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Édition Janvier/Février 2015

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Numéro 76 – JaNvier/Février 2015 | 11.000 exemplaires esp. 3€ / Fr. 3€ / 5,60 sFr

LeCourrier.es

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902 368 821+34 93 496 47 [email protected]

vous assure en Espagne!

Gestion Intégrale en Français

L’Espagne redevient un spotpar PHILIPPE CHEVASSUS

C’EST UN FAIT. Sur un plan économique et pour les oppor-tunités d'affaires, l’Espagne est dans la ligne de mire de tous les grands fonds internationaux, des plus grandes fortunes, mais aussi des acquéreurs européens de résidences. Le pays retrouve des couleurs, et il était temps, après une traversée du désert de 6 longues années. Depuis quelques semaines, les chinois s’illustrent sur la péninsule. On dépasse le milliard d’euros de-

puis un an dans les investisse-ments immobiliers. L’Edificio Plaza de España qui vient d’être racheté par la première fortune chinoise, ou bien ce complexe de 10.000 chalets de luxe que pré-tend construire cet autre nabab chinois, témoignent de l’appétit des grosses fortunes. Soros par exemple, a investi à travers sa filiale Hispania 402 millions en Espagne en 2014... Le mexicain Slim, quant à lui, première for-tune mondiale, vient de racheter une partie du capital de FCC.

Mais l’Espagne c’est aus-si un spot dans l’art de vivre.

D’une part, on assiste depuis un an à Madrid et à Barcelone à la naissance de véritables places to be. Le Villa Magna par exemple, va bientôt faire parler de lui avec l'ouverture d'un bar-restaurant asiatique unique à Madrid. D’autre part, les professionnels ont compris l’importance d’offrir un nou-veau type de tourisme, plus rural, mieux organisé et des-servi, plus luxueux aussi. Les Baléares par exemple ouvrent leurs portes et terres agricoles à ceux qui veulent construire un resort de luxe...

Journal indépendant

C/Juan Bravo, 3A28006 Madrid - Spain

Telf.:+34.91.436.73.26www.primerealestate.es

42 fortunes espagnoles pèsent plus de 1 milliardUn récent classement estime à 42 le nombre de fortunes espagnoles pesant plus de 1 mil-liard. C'est dans la construction qu'on...

Suite page 6

Cuba : de nouvelles opportunités pour les entreprises espagnoles ?Troisiéme partenaire commercial de Cuba, l’Espagne se réjouit de la reprise des rela-tions diplomatiques…

Suite page 9

Diplomatie économique: 5ème grand prix VIE EspagneSous le haut patronage de l’Ambassadeur de France, la section Espagne des Conseil-lers du Commerce Extérieur de la France…

Suite page 24

Nouveaux restaurants, Guide Michelin 2015Dans la première catégorie du guide Mi-chelin (trois étoiles) nous retrouvons les mêmes huit restaurants qu’en 2014…

Suite page 30

Un nouveau méga-projet immo-bilier pour Madrid Après l’échec d’Eurovegas du magnat américain Sheldon Adelson, Madrid de-vrait accueillir un nouveau projet…

Suite page 2

© Kzenon - Fotolia.com

L'AVE fera son entrée dans 10 villes au cours de l'année 2015Le chemin de fer à Grande Vitesse attein-dra dix nouvelles villes au cours de l’année 2015, puisqu’il est prévu…

Suite page 19

No 76 – Janv./Févr. 2015 BUSINESS2

Un nouveau méga-projet immobilier pour MadridAprès l’échec d’Eurovegas du magnat américain Sheldon Adelson, Madrid devrait accueillir un nouveau projet immobilier de grande envergure : une zone résidentielle et commerciale haut de gamme imaginée par un autre milliardaire, le chinois Wang Jianlin.IL S’AGIRAIT DE l’investissement le plus important dans l’histoire de l’Espagne. L’homme d’affaires chinois Wang Jianlin, à la tête du conglomérat Dalian Wanda Group, a décidé de créer son projet de zone résidentielle et com-merciale de luxe à Campamento, un quartier du sud-ouest de Madrid et d’y investir 6 milliards d’euros.

Ces 200 hectares, qui avaient un temps intéressé Sheldon Adelson pour son projet d’Eurovegas finalement abandonné faute de financements, abri-taient jusqu’ici d’anciens bâtiments mi-litaires laissés à l’abandon.

Négociations en cours avec l’EtatCela faisait déjà plusieurs mois que Da-lian Wanda Group cherchait des terrains à Madrid pour reproduire en Espagne les modèles de zones haut de gamme qui ont fait sa fortune en Chine. Le quartier de Campamento, au sein même de la capitale et à seulement 8 kilomètres de la Puerta del Sol, a donc été préféré à d’autres zones périphériques pour sa lo-calisation et ses prix attractifs.

Les négociations sont encore en cours entre Laurent Fischler, l’un des hommes de confiance de l’investisseur chinois, et Jaime García-Legaz, secrétaire d’Etat espagnol au Commerce. L’Etat espagnol, propriétaire des terrains, ne pourra tou-tefois pas les vendre en deçà des prix du marché actuel, sous peine de sanctions de la part de la Commission Européenne pour aides déguisées et illégales.

Le milliardaire devrait se déplacer en tout début d’année 2015 pour parti-ciper aux négociations. Ses conseillers, qui comptent notamment des avocats d’Ernst & Young, aimeraient finaliser l’accord avant le printemps pour pou-voir débuter les travaux dès l’été.

Un Eurovegas chinoisLe projet de Dalian Wanda Group est souvent désigné par la presse espagnole comme “l’Eurovegas à l’orientale”. La nouvelle zone de loisirs inclurait en ef-fet, comme le projet américain finale-ment avorté, des casinos, des salles de jeux, des parcs à thème et des centres commerciaux.

Toutefois, il prévoit aussi la construc-tion de plus de 10.000 villas de luxe, dotées de tous les équipements haut de gamme disponibles et dont le prix de vente est déjà estimé à environ 4.000 € le mètre carré. Une véritable ville dans la ville, à l’image de ce que le groupe a

déjà développé en Chine et souhaite dé-sormais exporter un peu partout dans le monde. Les autorités municipales, régio-nales et nationales impliquées dans ces négociations ont assuré faire le maxi-mum pour que le projet voit rapidement le jour dans la capitale espagnole.

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Wang Jianlin, le magnat chinois amoureux de MadridL’homme d’affaire chinois semble avoir jeté son dévolu sur la capitale espagnole. Il est déjà propriétaire de l’Edificio España, un immeuble my-thique de Madrid qu’il souhaite trans-former en hôtel, centre commercial et bureaux. Le milliardaire, membre du parti communiste chinois depuis près de 40 ans et ancien soldat, est devenu la seconde fortune de son pays grâce au boom économique des dernières décennies et notamment dans le sec-teur de la construction. Il s’intéresse actuellement à un certain nombre

de projets immobiliers à Madrid et s’apprête à acquérir 20% du club de football de l’Atlético de Madrid en y investissant 50 millions d’euros.

© Natalie Behring

No 76 – Janv./Févr. 2015BUSINESS 3

No 76 – Janv./Févr. 2015 BUSINESS4

Media Markt va ouvrir 46 magasins en Espagne créant 4.000 emplois.par P. C.

C’EST UNE TRÈS bonne nouvelle qui confirme la re-prise économique du pays. Le Groupe Allemand Metro, propriétaire de Media Markt

en Espagne, envisagerait d’at-teindre 120 points de vente sur la péninsule d’ici une dizaine d’années créeant ainsi plus de 4.000 nouveaux emplois.

L’Espagne serait le 3ème marché européen après l’Al-lemagne et l’Italie. Metro re-

considère l’Espagne comme étant un marché clé en Europe après les réformes laborales de ces dernières années.

L’objectif de la chaine est d’ou-

vrir des points de vente dans le centre-ville comme ce nouveau magasin qu’elle a inauguré Calle Alcala, 106 qui va créer plus de 100 emplois. Mais elle va égale-

ment ouvrir dans d’autres villes comme Valence et ainsi concu-rencer directement les chaines plus traditionnelles comme El Corte Ingles ou la Fnac.

Le Real Madrid signe un « accord stratégique » avec IPICLe Real Madrid a signé un « accord stratégique » à long terme avec la so-ciété internationale d’Investissement Pétrolier d’Abu Dhabi (IPIC) dans le cadre de sa stratégie afin de transformer le Santiago Bernabéu « en le meilleur stade du monde ».

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

LA SIGNATURE S’EST déroulée dans la loge VIP du colisée blanc et a compté sur la présence du personnel dans son intégralité, avec le Président de l’équipe « madridiste », Florentino Pérez, et de Khadem Al Qubaisi, Direc-teur Exécutif d’IPIC.

« Il s’agit du début d’un long parcours et d’une puissante Alliance qui peut être clé afin de mener à bien l’un de nos plus grands défis : transformer le Santiago Bernabéu en le meilleur stade du monde, en une icône architectonique unique pour la ville de Madrid et une référence d’avant-garde pour notre pays », a assuré Florentino Pérez lors de son discours re-latif à l’accord passé avec IPIC.

En outre, le président de l’équipe blanche a rappelé que la conquête de la ‘Dixième’ « oblige à fixer le regard sur la Onzième », sans oublier qu’il n’existe pour le club « aucune autre vocation que tâcher de devenir égale-ment le meilleur club du XXIe siècle ». « Pour cette raison, cet accord que nous signons aujourd’hui avec IPIC, est un accord stratégique afin que le Real Madrid aspire à cet engagement

avec son histoire, son présent et son avenir », a-t-il ajouté.

Pour cette raison, Florentino Pérez a montré une « profonde reconnaissance » à l’IPIC, devenant « un allié fondamental qui aidera à développer et stimuler encore plus la marque Real Madrid dans tous les continents » grâce à une « alliance stra-tégique » qui permettra au club « d’être meilleur à court et à long terme ».

Parmi les conditions de l’accord passé avec l’IPIC, existe également une Al-liance afin de renforcer et de promouvoir les 350 écoles que possède la Fondation Real Madrid dans le monde et faciliter le développement et l’expansion du musée du club, qui réalisera des expositions in-ternationales afin de rapprocher tous les supporters de l’équipe « madridiste » des trophées gagnés par le club.

Par ailleurs, Al Qubaisi a exposé que cet accord cherche à « promouvoir les É.A.U. et Abu Dhabi de manière glo-bale », et que Cepsa, l’une des compa-gnies affiliées et la quatrième société pé-trolière espagnole en chiffre d'affaires, sera « le véhicule parfait de cette re-lation » qui liera l’IPIC au club blanc, « non seulement afin de construire le meilleur scénario sportif, mais aussi de porter au-delà l’héritage footballistique du Real Madrid dans le monde entier ».

Christian Menassé

C/Juan Bravo, 3A28006 Madrid - Spain

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No 76 – Janv./Févr. 2015FUSION & ACQUISITION 5

Avec la croissance, le retour des opérations de fusions-acquisitions : quelques particularités juridiques des opérations en Espagnepar VIRGINIE MOLINIER [email protected] M&B Abogados

2014 a sans nul doute été l’année du re-tour de la croissance et de la confiance en Espagne. Cela s’est traduit par un intérêt accru des investisseurs interna-tionaux pour les entreprises espagnoles, et par un accroissement considérable des opérations de fusions-acquisitions, en berne depuis l’éclatement de la crise financière de 2007. Notre cabinet a ac-compagné certaines de ces opérations, et nous avons pu constater que les opéra-teurs français ont été partie prenante de ce regain d’intérêt, aussi bien les grands groupes multinationaux que les PME.

Que ces opérations de développement international se réalisent via l’acquisi-tion de valeurs mobilières ou d’actifs, ou via des opérations sociétaires d’en-trée dans le capital des sociétés cibles, les mécanismes d’investissement sont, en Espagne, relativement similaires à ce que les acteurs économiques connaissent en France. Toutefois, il existe certaines particularités qui doivent être prises en compte pour maximiser les chances de succès de l'opération.

Tout d’abord, l’Espagne est un pays extrêmement formaliste au niveau ju-ridique, et la quasi-totalité des opéra-tions d’acquisition se déroulent avec l’intervention d’un notaire, que cette dernière soit imposée par la loi ou non. En effet, une des conditions de validité d’un contrat de cession de parts d’une société à responsabilité limitée est sa formalisation par acte authentique no-tarié. Bien qu’il n’en soit pas de même pour les cessions d’actions d’une socié-té anonyme, qui peuvent valablement être réalisées par acte sous seing privé, les vendeurs espagnols et leurs avocats exigent dans la grande majorité des cas de formaliser l’acte devant notaire, pour lui donner existence et date certaines, et pour pouvoir exécuter directement un éventuel défaut de paiement de prix additionnel et/ou conditionné. Dans les cas où l’intervention du notaire n’est pas obligatoire mais seulement exigée par une partie pour sécuriser sa position (en général le vendeur espagnol), nous recommandons à l’acheteur français de demander la prise en charge de la tota-lité des frais de notaire par le vendeur.

Le formalisme espagnol se traduit également par l’obligation pour les ac-tionnaires, associés et dirigeants (man-dataires sociaux) étrangers des sociétés espagnoles de disposer d’un Numéro d’Identification des Étrangers, ou NIE.

Cette obligation existe pour les per-sonnes physiques, mais aussi pour les personnes morales (sociétés). Quand ces dernières sont gérantes ou adminis-tratrices de sociétés espagnoles, elles doivent désigner leur représentant, qui doit être une personne physique et qui doit également posséder un NIE. Cette formalité doit être traitée en amont de l’opération, qui dans le cas contraire ne pourra pas être authentifiée par notaire. Si les dirigeants sociaux, actionnaires ou le cas échéant leurs représentants lé-gaux ne souhaitent pas se déplacer en personne devant l’administration espa-gnole pour solliciter ce NIE, ils devront octroyer des pouvoirs devant notaire à des formalistes qui se chargeront de la démarche. Ces pouvoirs, s’ils sont rédi-gés par un notaire français, devront être traduits et apostillés, ce qui suppose une série de formalités à effectuer obligatoi-rement en amont, simultanément au dé-roulement des négociations qui tendent légitimement à occuper le devant de la scène et à monopoliser l’attention des intervenants. Il y a donc un travail de « back office » qui doit être mené en pa-rallèle sous peine d’influer sur le calen-drier de l’opération.

Dans le cas où l’opération se traduit par un rachat partiel du capital, ou une entrée par apport en capital, et où l’ac-quéreur par conséquent est associé avec un partenaire local, il ne disposera pas, comme c’est le cas en France, d’un instrument aussi flexible que la SAS (société par actions simplifiée) pour organiser la gestion et l’administration de la société. Les relations entre asso-ciés, ainsi que le partage des pouvoirs, devront donc être actés dans des pactes d’actionnaires. Ces derniers revêtiront de ce fait une importance d’autant plus considérable que leurs dispositions pourront englober des règles de prise de décisions au sein des organes d’ad-ministration qui seront différentes de celles énoncées dans les statuts, qui pour leur part sont publiques et donc opposables aux tiers.

Pour ce qui est des rachats d’actifs, qui permettent comme en France d’évi-ter de reprendre les passifs occultes que peut receler une société, il convient d'être très prudent lorsque l’ensemble acquis est une branche d’activité, c’est-à-dire une unité économique capable de fonctionner de manière autonome. Dans ce cas, l’acheteur est tenu solidairement avec le vendeur, des passifs sociaux (in-cluant les dettes envers la sécurité so-ciale) et fiscaux concernant la branche d’activité transférée, pendant une durée

de trois ans. L’administration espagnole pourra ainsi réclamer les sommes éven-tuellement dues par le vendeur avant l’opération à ce dernier, ou à l’acheteur. Afin de limiter cette responsabilité, nous recommandons d’exiger la production, par le vendeur, de certificats émis par les administrations concernées à des dates les plus proches possibles de l’opéra-tion attestant de l’absence de dettes du vendeur envers ces dernières. Toutefois, la production de ces certificats ne per-met pas d’éliminer tous les risques. Par conséquent, dans les cessions d’actifs, comme dans celles des sociétés, un audit préalable est nécessaire afin de limiter le risque lié à l’acquisition.

Cette dernière recommandation revêt une importance considérable. En Es-pagne en particulier, un audit préalable et exhaustif de la société ou des actifs cibles est éminemment opportun. Dans un pays où le non-respect des obligations légales,

sociales et fiscales a longtemps été une pratique généralisée mais où la tendance actuelle est à la sévérité accrue de la part des administrations, la détection, préala-blement à la réalisation d’un investisse-ment, de passifs occultes pouvant influer sur l’opportunité de l’opération et son prix est fondamentale. En effet, même si une garantie de passif est introduite dans le contrat d’acquisition, elle est souvent limitée dans son montant et dans sa du-rée, et sa mise en œuvre est soumise à des conditions qui rendent souvent l’in-demnisation de l’acheteur incomplète et tardive. Il est donc fondamental de pro-céder à une analyse technique, financière et juridique de la cible, avant d’entrer dans son capital ou d’acquérir ses actifs. Cet audit permettra aux investisseurs de déterminer les conditions optimales (pé-rimètre, prix, étendue de la garantie du vendeur) de leur opération de développe-ment international.

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No 76 – Janv./Févr. 2015 PATRIMOINE6

Selon Forbes, 42 espagnols pèsent plus de 1 milliardSelon Forbes, 42 espagnols pèsent plus de 1 milliard. Mais quasiment aucun dans la High Tech. La bonne nouvelle c’est qu’il est possible d’être milliardaire en Espagne, la mauvaise nouvelle, c’est que parmi les 100 premières fortunes, la 100ème ne pèse que 350 millions d’euros.

par P. C.

FORBES A OUVERT en Espagne il y a un peu plus d’un an. C’est le premier maga-zine à établir une liste détaillée des 100 pre-mières fortunes d’Espagne. Les magazines et journaux existants n’osaient pas le faire, par peur de froisser certains annonceurs. Cette liste montre que 42 familles pèsent plus de 1 milliard en Espagne. On y re-trouve naturellement les entrepreneurs de la construction, ou ceux qui sont actionnaires de certaines compagnies de l’IBEX. Parmi les cités, on retrouve l’artiste Julio Iglesias qui pèserait 850 millions d’euros, mais aus-si l'aristocrate Carmen Thyssen avec 900

millions d’euros. La famille propriétaire de Mahou pèserait quant à elle 2,3 milliards.

La 1ère fortune est naturellement Arman-cio Ortega Gaona, propriétaire notamment de Zara avec 46 milliards, et la 2ème, Rafael del Pino, président de Ferrovial avec 6,4 milliards.

On retrouve dans le bas du tableau à la position numéro 100, le propriétaire de Bo-degas Marqués de Riscal, Alejandro Aznar Sáinz avec 350 millions d’euros.

Dans le domaine du sport, Florentino Pé-rez, président du groupe ACS Construction et aussi président du Real Madrid, pèserait 1,4 milliard selon Forbes.

Tristement selon ce classement, aucun espagnol ne peut prétendre y participer grâce a la High Tech ou l’internet.

33 MADRIDMADRID€ 0,65 milliard22 GALICIEGALICIE

€ 1,00 milliard11 CATALOGNECATALOGNE€ 1,05 milliard

JORDI CLOSI LLOMBARTHÔTELS DERBY€ 350 millions

SERGIO FERRER SALAT SERRA & FAMILLELABORATOIRES FERRER€ 350 millions

FAMILLE SIMÓNGROUPE SIMÓN€ 350 millions

JOSÉ ANTONIO CASTRO SOUSA & FAMILLEHESPERIA, NH HOTELES€ 350 millions

MANUEL EDELMIRO AÑON REYHIERROS AÑON€ 350 millions

JOSÉ MANUEL LOUREDA MANTIÑÁNSACYR€ 300 millions

JOSÉ DOMINGO RODRÍGUEZAZATA PATRIMONIO€ 250 millions

FAMILLE SAN ROMÁN MORÁNTIFÁN, SANEDI€ 200 millions

IGNACIO MENCOS VALDÉS & FAMILLEEL ALVERSAL, VALMENTA€ 200 millions

LES PLUS GRANDES FORTUNESLES PLUS GRANDES FORTUNES

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RÉPARTITION DE LA RICHESSERÉPARTITION DE LA RICHESSE

Entre les 100 plus grandes fortunes

Assurance vie, rentes

Immobilier

Capitaux mobiliers

Biens incorporés à des activités éco.

Véhicules, bijoux, art...

Autres

75,1%

18,2%

2,0%

1,7%

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Source : Forbes - Infographie : Julia Mangiavillano

No 76 – Janv./Févr. 2015PATRIMOINE 7

AMANCIO ORTEGA GAONA (INDITEX)

RAFAEL DEL PINO Y HERMANOS (FERROVIAL)

JUAN ROIG ALFONSO (MERCADONA)

SANDRA ORTEGA MERA (INDITEX, ZELTIA)

ISAK ANDIC ERMAY Y FAMILIA (MANGO)

JUAN MIGUEL VILLAR MIR (OHL)

ANA PATRICIA BOTÍN Y HERMANOS (SANTANDER)

MANUEL JOVE CAPELLÁN (INVERAVANTE)

CAYETANA FITZ-JAMES STUART (ARISTOCRATE)

FRANCISCO Y JON RIBERAS MERA (GESTAMP)

FERNANDO MASAVEU HERRERO Y FAMILIA (BANQUE)

JUAN Y CARLOS MARCH Y FAMILIA (BANCA MARCH)

FAMILIAS HERRAÍZ MAHOU Y GERVÁS (MAHOU)

JOSÉ MANUEL ENTRECANALES Y FAMILIA (ACCIONA)

MARÍA JOSÉ GUIL NAVARRO E HIJAS (EL CORTE INGLÉS)

ARTUR CARULLA FONT Y FAMILIA (AGROLIMEN)

ANTONIO Y JORGE GALLARDO BALLART (ALMIRALL)

DANIEL FCO. MATÉ BADENES (GLENCORE)

SOL DAURELLA COMADRÁN (COCA-COLA)

FAMILIA SERRA FARRÉ (CATALANA OCCIDENTE)

ALICIA KOPLOWITZ ROMERO DE JUSEU (OMEGA CAPITAL)

HELENA REVOREDO DELVECCHIO (PROSEGUR)

VÍCTOR GRIFOLS ROURA Y FAMILIA (GRIFOLS)

FELIPE BENJUMEA LLORENTE Y FAMILIA (ABENGOA)

JOSÉ MANUEL LARA BOSH (GRUPO PLANETA)

JAIME BOTÍN-SANZ Y FAMILIA (BANKINTER)

FLORENTINO PÉREZ FERNÁNDEZ (ACS)

JUAN ABELLÓ GALLO (TORREAL)

FAMILIA PUIG (PUIG)

DEMETRIO CARCELLER ARCE (PÉTROLE)

FAMILIAS BALLET Y ARAGÜÉS (SAICA)

RICARDO PORTABELLA PERALTA Y FAMILIA (DANONE)

ALBERTO CORTINA Y ALBERTO ALCOCER (ALCOR HOLDING)

CARLOS JAVIER ÁLVAREZNAVARRO(SANTA LUCÍA)

MARIO LOSANTOS UCHA Y FAMILIA (ALLEGRA)

MANUEL LAO HERNÁNDEZ (IMMEUBLES)

TOMÁS FUERTES FERNÁNDEZ Y FAMILIA (CIRSA, NORTIA)

MIGUEL FLUXÁ ROSSELÓ Y FAMILIA (IBEROSTAR, ACS)

GABRIEL ESCARRER JULIÁ Y FAMILIA (MELÑIA)

JOSÉ LLADO FERNÁNDEZ-URRUTIA (TÉCNICAS REUNIDAS)

JUAN LUIS GÓMEZ TRÉNOR FOS Y FAMILIA (COCA-COLA)

CARLOTA ARECES GALÁN Y FAMILIA (EL CORTE INGLÉS)

ESTHER KOPLOWITZ ROMERO DE JUSEU (FCC)

ÁNGEL LUENGO MARTÍNEZ (SAMCA, EBROSA)

CARMEN THYSSEN BORNEMISZA (ARISTOCRATE)

ELÍAS HERNÁNDEZ BARRERA Y FAMILIA (EBRO FOOD)

JULIO IGLESIAS DE LA CUEVA (CHANTEUR)

SIMÓN PEDRO BARCELÓ VADELL (HÔTELS BARCELÓ)

JOSÉ MARÍA ARISTRAIN DE LA CRUZ (ARCELOR MITTAL)

HERMANOS MORA FIGUEROA DOMECQ (INVESTISSEURS)

FAMILIAS ROCA HDEZ. Y GOMAR ROCA (ROCA)

HERMANOS FREIRE ARTETA (FREIRE)

LUIS FERNÁNDEZ SOMOZA (TRANSPORTES AZKAR)

FERNANDO ROIG ALFONSO (PAMESA, MERCADONA)

ÁLVARO SAINZ DE VICUÑA Y HERMANOS (CERVEZAS QUILMES)

MARCO COLOMER BARRIGÓN Y FAMILIA (PRYCONSA)

ISABEL CASTELO D'ORTEGA (OCASO SEGUROS)

CARMEN Y LILIANA GODIA (ABERTIS, G3T, BCN GODÍA)

CARMEN U LLUÍS RIU GÜELL (RIU HOTELS)

JUAN JOSÉ HIDALGO ACERA Y FAMILIA (GLOBALIA)

LUIS DELSO Y JOSÉ GOMIS (ISOLUX)

FAMILIAS BOTET, ELÍAS Y CARBÓ (CABOEL HOLDING)

LEOPOLDO FERNÁNDEZ PUJALS (JAZZTEL)

EUSTASIO ANTONIO LÓPEZ Y HERMANOS (LOPESAN)

FAMILIA SENDAGORTA (SENER)

ALBERTO PALATCHI RIBERA (PRONOVIAS)

FAMILIA ZARDOYA (ZARDOYA OTIS)

JUAN ESTEVE SOLER Y FAMILIA (ESTEVE)

JAVIER ORMAZABAL ECHEVARRÍA Y FAMILIA (VELATIA)

GONZALO HINOJOSA FERNÁNDEZ DE ANGULO (CORTEFIEL)

FAMILIA MOLINS (CEMENTOS MOLINS)

JUAN LLADRÓ DOLZ Y HERMANOS (LLARDÓ)

JESÚS NÚÑEZ VELÁZQUEZ (UV. ALFONSO X EL SABIO)

ENRIQUE BAÑUELOS DE CASTRO (VEREMONTE)

Mº JOSÉ SORIANO Y SILVESTRE SEGARRA (PORCELANOSA)

JORDI RUBIRALTA GIRALT Y FAMILIA (WERFEN GROUP)

JOSÉ LLORENS TORRA (EPSA INTERNACIONAL)

ARTUR SUQUÉ PUIG Y CARMEN MATEU QUINTANA (PERALADA)

DAVID GONZÁLEZ FERNÁNDEZ (EL CORTE INGLÉS)

MARCOS FERNÁNDEZ FERMOSELLE (NAROPA CAPITAL)

JORDI MIARNAU Y HERMANOS (COMSA EMTE)

ALFONSO GALLARDO DÍAZ (ALFONSO GALLARDO)

DAVID ÁLVAREZ DÍEZ (EULEN, VEGA SICILIA)

FAMILIA DÍAZ MARTÍNEZ (SANTA LUCÍA)

HÉCTOR Y MANUEL COLONQUES MORENO (PORCELANOSA)

ABEL MATUTES JUAN Y FAMILIA (PALLADIUM HOTELS)

JOSEP LLUÍS NÚÑEZ CLEMENTE (NÚÑEZ I NAVARRO)

PALOMA GARCÍA PEÑA Y FAMILIA (EL CORTE INGLÉS)

TOMÁS PASCUAL GÓMEZ-CUÉTARA (PASCUAL)

HERMANOS SERRATOSA LUJÁN (NEFINSA)

J. IGNACIO Y A.COMENGE SÁNCHEZ-REAL (INVESTISSEURS)

FRANCESC RUBIRALTA RUBÍO (CELSA)

VÍCTOR URRUTIA VALLEJO (INVESTISSEUR)

RAFAEL DOMÍNGUEZ DE GOR (MAYORAL)

FAMILIA COSMEN (NATIONAL EXPRESS)

NICOLÁS OSUNA GARCÍA (INMOBILIARIA OSUNA)

RAMÓN MIQUEL BALLART Y FAMILIA (MIQUEL ALIMENTACIÓ)

SABINO ARRIETA (SIDENOR)

JUAN LÓPEZ-BELMONTE LÓPEZ (ROVI)

ALEJANDRO AZNAR SAINZ (BODEGAS MARQUÉS DE RISCAL)

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Source : Forbes - Infographie : Julia Mangiavillano

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Le secteur nautique poursuit sa croissanceLe secteur nautique maintient sa reprise avec une hausse de 10,3% des ventes de nouvelles embarcations jusqu’au mois d’octobre, d’après le dernier rapport de la Fédération des Asso-ciations d’Industries, du Commerce et des Services Nautiques et Marins (FADIN).

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

D’APRÈS CE RAPPORT, élaboré à partir de données provenant de la Direction Générale de la Marine Mar-chande, 3.932 nouvelles em-barcations ont été immatricu-lées, ce qui représente 10,3% de plus que les 3.566 à la même période l’année précé-dente.

Le Président de FADIN, Jordi Senties, s’est montré sa-tisfait de cette nouvelle crois-sance, bien qu’il ait considé-ré que les immatriculations demeurent « bien réduites ». « Elles démontrent que les pires moments de la crise sont passés et que nous poursuivons notre reprise », a-t-il souligné.

Par typologie, la commercia-lisation des motos aquatiques (+46,1%) est à souligner dans le cadre des nouvelles embar-

cations qui, en bonne partie, ont été acquises par des en-treprises de tourisme nautique et qui seront destinées à être louées.

Également par type d’usage, il est possible de détecter un essor du marché de la location de 23,5%, qui représente déjà 21% de la totalité des immatri-culations en Espagne.

7,8% de plus en matière de bateaux d’occasionEn ce qui concerne les bateaux d’occasion, 15.572 immatri-culations ont été enregistrées, c’est-à-dire une croissance de 7,8% par rapport aux 14.448 de 2013. Dans le cadre de cette hausse, aucune différence n’est à prévoir entre les ventes à moteur (+8,6%) ou à voile (+8,8%).

Barcelone occupe la pre-mière position en matière de ventes d’occasion, avec 1.350 unités vendues au total.

Palma en TêtePar capitaineries maritimes, Pal-ma de Majorque occupe la pre-mière position en matière d’unités vendues (487), 33% de plus, et est également en tête du ranking des locations avec 217 (+70%).

Palma est en outre leader de la liste d’immatriculations d’embarcations rigides avec 211 (+10%), semi-rigides avec 109 (+4%) et à voile (+15%).

Suit Málaga avec 313 nou-velles embarcations (+7%), figurant en première position en ce qui concerne la vente de bateaux aux particuliers (286 embarcations), 8% de plus. Pa-lamós se situe en troisième po-sition avec 300 nouvelles em-barcations, à savoir 6% de plus.

Alicante, en quatrième po-sition avec 281 unités (+12%) est à la tête des ventes de motos aquatiques avec 49 unités, 158% de plus. En cinquième position, Barcelone a enregistré 252 em-barcations, 8% de moins.

Meliá Hotels International négocie la vente d’hôtels en Espagne avec Starwood Capital GroupLa chaîne hôtelière Meliá a communiqué à la Com-mission Nationale du Marché des Valeurs l’existence de pourparlers avec le Groupe Starwood Capital Group concernant la vente de divers actifs de destinations de va-cances en Espagne.

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

Aucun accord contraignant n’a été passé par les deux entre-prises, mais Meliá envisage la vente d’hôtels de vacances si-tués à divers emplacements du territoire national à Starwood.

Si cet accord venait à être passé, Meliá poursuivrait la ges-tion hôtelière des installations.

La société a signé l’acqui-sition de 17 nouveaux hôtels situés en Amérique Latine, au Moyen-Orient, en Asie-Paci-fique et aux États-Unis.

La compagnie hôtelière a at-teint au cours de l’année 2014 un bénéfice attribué de 34,9 millions d’euros, 55,6% de plus qu'en 2013. Sa division d’hôtels citadins en Espagne a enregistré un RevPar supérieur de 7,8%, croissance qui s’explique à 50% en raison des prix.

Meliá vendra un lot de six à huit hôtels au cours d’une opé-ration atteignant 150 millions d’euros avec Starwood, ainsi qu’ ‘Expansión’ l’a annoncé. Cette opération vise en principe 12 hôtels situés aux Baléares, Canaries et en Andalousie.

Le Port de Barcelone, le troisième port le plus productif d’Europepar EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

Le Port de Barcelone a été reconnu comme le troisième port le plus productif d’Eu-rope lors de la JOC Europe Port Performance Conference, tenue à Londres fin 2014.

Il s’agit de la première fois qu’un port méditerra-néen monte sur le podium européen, a informé l’entité catalane aujourd’hui dans un communiqué.

La productivité des ports se calcule sur la base des mouvements de conteneurs par bateau et par heure tandis

qu’il est à quai, Barcelone est passée de réaliser 41 mouve-ments par heure en 2012 à 78 dans l’actualité.

Le rapport indique éga-lement que le Terminal de Conteneurs de Barcelone (TCB) est le huitième ter-minal le plus productif, avec 80 mouvements par heure, et le Barcelona Europe South Terminal (BEST) est le neu-vième avec 76 mouvements.

Le prix est la reconnais-sance de l’effort entrepris afin d’améliorer la capaci-té de réaction et de vitesse, ainsi que les investissements réalisés dans les terminaux.

No 76 – Janv./Févr. 2015BUSINESS 9

Cuba : de nouvelles opportunités pour les entreprises espagnoles ?Troisième partenaire commercial de Cuba, l’Espagne se réjouit de la reprise des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et ce pays, annoncée en décembre dernier. Ce rapprochement historique, s’il se concrétise, pourrait bénéficier aux entreprises espagnoles qui y sont implantées, notamment aux chaînes hôtelières, et ouvrir de nouvelles possibilités aux investisseurs espagnols dans d’autres domaines.

APRÈS PLUS DE 50 ans d’embar-go, la réouverture du dialogue bilaté-ral entre les Etats-Unis et Cuba depuis décembre dernier s’annonce être une bonne nouvelle pour les entreprises espagnoles. L’Espagne a exporté près de 800 millions d’euros de marchan-dises en 2013 et importé pour près de 200 millions la même année, faisant d’elle le premier partenaire occiden-tal. Dans les secteurs du tourisme, du transport aérien ou encore de l’énergie, environ 200 entreprises sont implan-tées sur l’île des Caraïbes depuis plus de 20 ans.

Avec près de 2 milliards d’euros de chiffre d'affaires, le tourisme génère la deuxième ressource du pays. Dans les années 90, lorsque Cuba s’ouvre comme nouvelle destination touristique des Caraïbes, plusieurs chaînes hôtelières espagnoles saisissent l’opportunité de s’y installer. C’est le cas de Meliá Ho-tels International qui détient 27 hôtels avec plus de 13.000 chambres. Pour sa 25ème année de présence, Meliá prévoit l’ouverture d’un resort avec de plus de 1.000 chambres. « Nous sommes une en-treprise très investie sur cette destination. Ce parc représente environ 15% du total des chambres du groupe. L’amélioration des relations americano-cubaines est une nouvelle positive, surtout dans un secteur comme le nôtre. Mais nous devons être très prudents et respecter la bonne volon-té affichée par les deux pays d’avancer

vers le futur », explique Ana Rubio du département de communication.

Le tourisme, première activité espagnole à CubaDe Meliá à Iberostar, en passant par Roc et Globalia, 13 chaînes hôtelières espa-gnoles sont implantées à Cuba. Sur un total de 17 sociétés étrangères présentes, elles détiennent une position dominante sur l’île. En 2013, cette destination des plus prisées des Caraïbes a attiré près de 3 millions de touristes, avec comme principal marché émetteur le Canada. Selon l’Instituto Español de Comer-cio Exterior, 75% des investissements espagnols s’y réalisent dans le secteur touristique. Avec la reprise des relations entre les Etats-Unis et Cuba, ces inves-tisseurs pourraient bénéficier d’un af-flux de touristes américains, notamment de la communauté cubaine installée en Floride, l’embargo l’ayant limité depuis 1962. Quant aux chaînes ayant peu d'ac-tivité sur l’île comme Riu Hotels, qui a cessé un de ses contrats de gestion fin novembre, elles observeront l’évolution des rapports entre les deux pays.

Du côté du transport aérien, mêmes opportunités. Exploitant un vol quotidien entre Madrid et La Havane, la compagnie aérienne Air Europa pourrait développer cette ligne qui transporte aujourd’hui 4.000 passagers par semaine. D’autres routes aériennes pourraient aussi s’ou-vrir entre les Etats-Unis et Cuba. Ainsi,

le président d’Air Europa, Juan José Hidalgo, a annoncé au journal El Econo-mista qu’il demanderait aux autorités des deux pays les licences pour « effectuer 3 ou 4 vols par jour entre Miami et La Havane ». Cette nouvelle situation pour-rait également encourager la compagnie Iberia à rouvrir ses routes aériennes entre l’Espagne et Cuba, qu’elle a fermées en 2003. Selon son service de presse, « la compagnie va suivre de près l’évolution des relations bilatérales avant de prendre des décisions ».

Des routes aux autoroutes, des che-mins de fer aux ports, les constructeurs

espagnols pourraient venir investir à Cuba, si les Etats-Unis lèvent le blocus commercial. De plus, la nouvelle loi cubaine de l’Investissement Etranger, entrée en vigueur en juin 2014, pro-pose des avantages fiscaux incitatifs. Quoiqu’il en soit, les entreprises espa-gnoles déjà installées sur l’île depuis longtemps y ont une position privilégiée et les nouveaux arrivants auront l’avan-tage d’une langue commune. Pour cette nouvelle année, le tournant historique des rapports américano-cubains pour-rait ainsi donner de l’élan à l’investisse-ment espagnol à Cuba.

Bref historique des relations hispano-cubainesDEPUIS 1898, FIN de la colonisation espagnole de Cuba, les relations hispa-no-cubaines ont oscillé entre des hauts et des bas. Retour sur l’évolution des rap-ports diplomatiques entre les deux pays.

Il faudra attendre quatre ans après l’indépendance de Cuba, en 1902, pour que l’Espagne rétablisse des relations diplomatiques avec son ancienne colo-nie. Du tourisme aux transports, de l’in-dustrie hôtelière à l’énergie, de nom-breuses entreprises espagnoles se sont implantées sur l’île au cours de l’his-toire moderne, faisant de l’Espagne le pays européen ayant le plus d’échanges commerciaux avec Cuba. Pourtant, leurs relations n’ont pas toujours été au beau fixe durant le régime castriste, al-ternant accords et désaccords.

Durant quinze ans, le dialogue entre les deux pays hispanophones va s’inter-rompre lors du débarquement de la Baie des Cochons, en 1961, quand l’ambas-sade d’Espagne à Cuba accueille des

« contre-révolutionnaires ». Malgré tout, les échanges économiques se poursuivent dans divers secteurs bien que certaines entreprises quittent le pays pour cause d’expropriation par le gouvernement de Castro. Changement de cap en 1975 : un nouvel accord de coopération est signé. Les relations bilatérales continuent de s’apaiser durant les 14 ans du mandat de Felipe González. En 1990, une nouvelle crise diplomatique éclate quand la police cubaine pénètre dans l’ambassade d’Es-pagne pour arrêter des Cubains venus y chercher protection.

Des relations en dents de scieA son arrivée au pouvoir, José María Aznar encourage l’Union Européenne à durcir ses échanges avec Cuba et à adop-ter, en 1996, une « Position Commune » de fermeté envers l’île des Caraïbes. Le dialogue mutuel est conditionné à l’avancée des Droits de l’Homme dans le pays. En 2003, de nouveaux événe-

ments viennent geler le climat entre Madrid et La Havane. En plus de la condamnation de 75 dissidents à de lourdes peines, le gouvernement cas-triste ordonne l’exécution de 3 cubains ayant dérobé une embarcation pour fuir le pays. En réaction, des manifestations sont organisées à Madrid contre le ré-gime de Castro. De son côté, La Havane décide la fermeture du Centre Culturel Espagnol. Des sanctions drastiques sont alors prises par l’Union Européenne en-vers la nation cubaine.

Nouvelle politique espagnole du gou-vernement socialiste élu en 2004 : José Luis Zapatero renoue des relations avec Cuba. Le président du gouvernement incite l’Union Européenne à adoucir les sanctions envers Cuba, qui sont le-vées progressivement en 2005. Quant au gouvernement cubain, il montre un geste d’ouverture en libérant plusieurs prisonniers politiques. Un an après, la délégation du pouvoir de Fidel à son

frère Raúl pour cause d’hospitalisation facilite le rétablissement des relations hispano-cubaines. La première visite du ministre espagnol des Affaires Etran-gères, Miguel Angel Moratinos, est marquée par la signature d’un accord prévoyant un « dialogue sur les Droits de l’Homme ». L’Espagne compte aus-si profiter de sa présidence européenne en 2010 pour faire évoluer la position commune des 27 membres. Des réu-nions de travail qui se compliquèrent lors de la mort du dissident cubain, Orlando Zapata, après 86 jours de grève de la faim.

Malgré des relations bilatérales en dents de scie depuis la fin de la colo-nisation, la présence des entreprises es-pagnoles s’est accentuée ces dernières années. La levée de l’embargo, tant espérée, pourrait attirer de nombreux touristes américains sur le territoire et bénéficier aux entreprises espagnoles déjà fortement implantées.

ROZENN LE ROUX

Journaliste@Rozenn56

No 76 – Janv./Févr. 2015 À SAVOIR10

easyJet reliera Saint Jacques de Compostelles à Rome en étéLes vols de ce nouveau trajet au départ de Saint Jacques seront mis en service du 1e juillet au 1e septembre 2015, quatre fois par semaine (à partir de 34,49 euros TTC). Javier Gándara, Di-recteur Général d’easyJet en Espagne, parie sur « une croissance durable en Espagne et, dans ce cas, également sur la Galicie, l’inauguration de ce nouveau trajet saisonnier en étant la preuve ».

La Costa del Sol présente son offre en matière de luxe lors du salon de CannesL’International Luxury Travel Market a rassemblé à Cannes plus de 3.000 participants à échelle internationale. Cette rencontre a permis de renforcer la marque Costa del Sol sur des marchés émergeants très orientés consommation du tourisme d’élite, comme les États-Unis, l’Europe de l’Est et l’Asie. Bud-get moyen du touriste de luxe : 600 eu-ros par jour.

IHG ouvre un nouvel hôtel Ho-liday Inn Express au NicaraguaLe nouvel hôtel sera situé à Managua, il s’agit du 4ème Express dans le pays. Entre autres, « cette opération aidera à satisfaire les besoins de croissance des marchés de voyages du Nicaragua aus-si bien dans le cadre du segment des loisirs que celui des affaires » Gerardo Murray, Vice-président Régional de la Distribution et du Marketing Commer-cial pour le Mexique, l’Amérique La-tine et les Caraïbes.

Le ‘handling’ représente 830 millions d’euros par an en EspagnePrincipales sociétés de services ter-restres : Iberia, Swissport, Acciona, Groundforce (Globalia), Atlántica, Cle-ce, Lesma-Ryanair, EAT et Menzies.

Barcelone accueillera le World Routes en 2017Du 23 au 26 septembre 2017, Barcelone accueillera la plus grande rencontre aéronautique du monde à laquelle se rendent les dirigeants qui décident des endroits où les compagnies aériennes vont voler. Assistance prévue : plus de 3.500 participants, des représentants de plus de 125 pays, 350 compagnies aé-riennes et 1.000 aéroports.

6,2% de touristes allemands de plus visitent l’EspagneSoit 9,4 millions de voyageurs, d’après les données de l’Office Espagnol du Tourisme à Frankfort, dont les desti-nations favorites sont les Baleares et les Canaries, la Catalogne, Aragon, la Communauté de Madrid et la commu-nauté de Valence.

L’occupation en matière de tou-risme rural atteint 73% au cours du pont de la Constitution« Si nous tenons compte des données de la même période en 2012, cette crois-sance a été de 26 points en pourcentage, ce qui signifie que le secteur commence à voir la lumière au bout du tunnel », Joseba Cortázar, Directeur de Commu-nication de Topural.

Air Europa inaugure son nou-veau trajet Madrid-Porto4 fréquences quotidiennes du lundi au vendredi et deux le week-end. « Ceci permettra aux citoyens du nord du Por-tugal de connecter au moyen du ‘hub’ de la compagnie à Madrid avec tout point en Espagne, Europe et Amérique grâce au vaste réseau de destinations of-fert » José María Hoyos, Sous-directeur d’Air Europa.

Croissance de 3% du secteur de l’hôtellerie et de la restauration« Malgré la contraction du marché pen-dant ces années, un espace est demeuré afin de croître et de consolider des dé-partements de Foodservice dans les so-ciétés de la seule manière possible : en innovant » Mariano Jiménez, Président du Club Greco.

Iberia s’adjuge le ‘handling’ de Lufthansa à Bilbao et Gran CanariaActuellement 1ère société de ‘handling’ en Espagne, cet accord représente pour Iberia plus de 2.000 vols par an entre les deux aéroports. Dans l’actualité, elle prête des services d’assistance passa-gers, cargaison et rampe dans 41 aéro-ports espagnols, soit plus de 200 com-pagnies aériennes.

L’économie surpassera les pré-visions de croissance en 2015 : +2,5%2014 fut l’année de la récupération, 2015 sera celle qui permettra une crois-sance nécéssaire à la création d’emplois durables. L’investissement dans l’équi-pement et la consommation intérieure sont les deux piliers les plus importants qui faciliteront l’essor de l’économie, et qui aideront les entreprises à croître en-core plus que prévu.

Le Méridien Barcelone, pre-mier hôtel en Espagne à rece-voir le certificat BREEAMLe certificat de la construction durable BREEAM est une méthode d’évalua-tion et de certification de la durabilité de l’édification (efficacité énergétique et protection de l’environnement), créé en 1990. L’hôtel s’est donné pour objectif de réduire la consommation électrique de 30% et la consommation en eau de 20% jusqu’en 2020.

Les tournages audiovisuels rapportent plus de 80 millions d’euros à l’AndalousieAndalucía Film Commission (AFC) a affirmé que les tournages audiovi-suels ont rapporté plus de 87.697.083 euros à l’Andalousie l’année dernière au cours de 1.123 tournages au to-tal, ce qui représente une hausse de presque 16% par rapport à l’année précédente.

Fairmont Hotels & Resorts fait son entrée en EspagneLa chaîne fait son entrée en Espagne avec la gestion de l’hôtel Juan Carlos I à Barcelone. L’établissement de 432 chambres se nommera désormais “Fair-mont Rey Juan Carlos I” et vivra une vaste rénnovation en cette année 2015.

Croissance de 9% du trafic du Port de BarceloneCe qui représente un trafic de marchan-dises total de 39,2 millions de tonnes (hausse de 9% par rapport à 2013). En matière de passagers, de janvier à octobre, plus de 3,1 millions sont passés par l’en-ceinte portuaire.

Iberia et Iberia Express inau-gureront 13 nouveaux trajets en 2015Italie, Royaume-Uni, Allemagne, Portugal, Hongrie, France. Objectif : consolider encore plus Iberia en qualité de « compagnie de référence à Madrid, afin de relier la capitale à de nouveaux et séduisants marchés européens ».

Audi mène toujours sur le marché haut-de-gamme, qui augmente de 15%Quatorze voitures et tout-terrains sur cent vendus en Espagne étaient de marque haut-de-gamme en 2014. Audi continue de dominer le marché et est, depuis 21 ans déjà, la marque premium la plus vendue.

Le port sec de Burgos s’agranditMadame le Ministre de l’Équipement, Ana Pastor, a signé la cession de 200.000 mètres carrés pour l’agrandissement du port sec de la ville, permettant l’instal-lation de nouvelles usines, nottamment liées à l’industrie aéronautique (proxi-mité avec l’Aéroport de Villafría).

Télégrammes

Dossier annuel juridique 2015

DOSSIER JURIDIQUE : PROCHAIN NUMÉRO

NEWS DES ACTEURS DU MARCHÉ

DERNIÈRES RÈGLEMENTATIONS JURIDIQUES ET FISCALES DEPUIS 12 MOIS

CONSEILS DE PROFESSIONNELS

LISTE DES PRINCIPAUX CABINETS ACTIFS ENTRE LA FRANCE ET L'ESPAGNE

>> UN DOSSIER DE 6 PAGES MINIMUM DANS LE COURRIER D'ESPAGNE

>> DIFFUSION SUR LES VOLS ENTRE MADRID PARIS ET MADRID BRUXELLES

>> VENTE EN KIOSQUES SUR TOUTE L'ESPAGNE

>> DIFFUSION DU PDF ONLINE

RÉSERVATION D'ESPACE : [email protected]

© Dessin réalisé par Plantu exclusivement pour Le Courrier d'Espagne

No 76 – Janv./Févr. 2015ENTREPRENDRE 11

Un français entrepreneur dans l'hôtellerieLaurent Gauze peut être satisfait, il parie sur l'Espagne depuis 2006. Il gère aujourd'hui 610 chambres et 70 collaborateurs à travers la marque Ibis dont il possède plusieurs franchises.

par LCE

Quel est votre parcours et com-ment devient-on franchisé des hôtels Ibis en Espagne ?Suite à des études de Droit liées à un DESS d’administration des entre-prises, j’ai participé à la création et géré durant plus de 15 ans le groupe hôtelier familial, fort de près de 900 chambres basées en France et plus spécialement à Perpignan, Brive et Li-moges, j’ai pris l’option de "voler" de mes propres ailes et de commencer un développement en Espagne avec Accor.

Il est vrai que nous avions développé en famille le 1° Ibis franchisé à Gérone en 2006/2008 et que j’ai repris entouré d’un partenaire l’Ibis Irun en 2010, puis en 2011 l’Ibis et l’Ibis Budget d’Ali-cante et enfin en 2012 l’Ibis et l’Ibis Buget d’Oviedo et l’Ibis de Barcelone Castelldefels et l’Ibis de Barcelone Montemelo, pour réunir 610 chambres et 70 collaborateurs.

Comment cette marque se dis-tingue-t-elle de ses concurrents sur la péninsule ?La Marque Ibis, tout comme l’ensemble du groupe Accor, est présente tant sur l’Espagne que sur le Portugal depuis plusieurs années. Son implantation est suffisamment importante pour créer un effet de marque et de notoriété. Il n’y a qu’à voir les indices de pénétration des marques pour constater que, nota-mement Ibis, fait partie des 3 premières marques de l’hôtellerie économique.

Cependant, il ne faut pas en rester à ce simple constat, la force de la marque Ibis a toujours été de savoir se renou-veler, savoir innover dans son concept au service du client, en lui proposant toujours un meilleur confort. A ce titre là, nous avons changé 100% de notre

literie sur les 2 dernières années (soit 610 chambres) pour offrir un standing quasiment d’hôtellerie de luxe à un tarif économique. Pour l’année 2015, les ser-vices généraux de l’Ibis Irun seront en-tièrement rénovés en étant de ce fait le premier hôtel franchisé de la péninsule Ibérique doté de la nouvelle image Ibis.

Enfin, et c’est sans doute le principal, la Marque Accor dans son ensemble s’est convertie à la révolution numé-rique dans ses systèmes de ventes en se dotant d’outils de gestion performants. Cette innovation liée à la motivation du franchisé et de ses équipes doivent faire, font le ticket gagnant permettant de se démarquer de ses concurrents.

Quels ont été vos remèdes pour ré-sister à la crise espagnole ? En tant que franchisé pouvez-vous déci-der des tarifs nuitée par exemple ?Les remèdes pour résister à la crise ont été simples, une grande confiance en la faculté de rebond de l’Espagne, une forte dose d’envie de réussir et d’im-plication dans le suivi quotidien des

établissements, mais surtout le soutien et l’accompagnement d’une très bonne équipe à tout point de vue tant dans la direction que dans l’ensemble des col-laborateurs qui ont adhéré au projet de développer un groupe d’hôtels franchi-sés Ibis en Espagne.

Quant aux prix de vente de nos chambres nous sommes bien sûr libres d’appliquer les tarifs nuitées que nous souhaitons, le tout étant d’être cohé-rent, en accord avec la marque Ibis et le groupe Accor et d’avoir une vision claire du marché pour les adapter au jour le jour, pour les faire coller au marché ! ! !

Il y a clairement une reprise éco-nomique en Espagne, comment la caractérisez-vous dans le sec-teur ? Sentez-vous un retour

des entreprises françaises ? Ou plutôt du touriste ?Depuis mais 2013, notre CA a été en constante augmentation, timide au dé-part jusqu’à augmenter sensiblement à partir de juillet 2014. Quant aux varia-tions d’activités des segments de clien-tèle, bien entendu la saison touristique 2013 et encore plus celle de 2014 ont été des moteurs du développement de notre secteur.

Mais l’on note un retour prometteur de la clientèle nationale, du segment affaires/entreprises tout au long de l’an-née 2014 mais aussi du retour des natio-naux lors des fêtes propres à l’Espagne (Semaine Sainte, jour de l’Hispanité, de la Constitution, fêtes de fin d’année...).

Que conseilleriez-vous à un en-trepreneur qui veut entreprendre dans l’hôtellerie en Espagne ?Le meilleur conseil, avoir de la patience, de l’endurance et s’allier à un opérateur fiable, constant et déjà bien présent sur le pays !

Vos projets pour les années à venir ?Continuer à avancer, c’est à dire de se développer, mais aussi de rénover les établissements, de former ses équipes, de mieux appréhender la transformation numérique du métier d’hôtelier.

Ceci dit, l’Espagne et plus encore l’ensemble de la Péninsule offre des possibilités d’extension sans aucun doute intéressantes et des promesses de réussites économiques futures.

Le meilleur conseil, avoir de la patience, de l’endu-rance et s’allier à un opérateur fiable, constant et déjà bien présent sur le pays !

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No 76 – Janv./Févr. 2015 TOURISME & AFFAIRES12

La Costa del Sol clôture la meilleure année touristique de son histoire et frise 10,2 millions de visiteursLa région de Málaga a clôturé l’année 2014 avec les chiffres touristiques les plus élevés de son histoire : 10.194.000 visiteurs, 7,3% de plus qu’en 2013 où 9,5 millions de touristes furent comptabilisés.

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

CETTE DONNÉE DÉ-MONTRE en outre le progrès significatif de ce secteur au cours des dix dernières années, puisqu’en 2004, le bilan touris-tique était de 8,5 millions, presque 20% de moins qu’au cours de l’année récemment achevée.

De même, l’impact écono-mique direct généré a été de 7,086 milliards d’euros, en ce compris les dépenses que les voyageurs ont réalisées lors du transport à destination et dans cette dernière, en hébergement, restauration, achats alimen-taires et non alimentaires, lo-cation de véhicules, loisirs et culture, et autres concepts.

Un impact s’élevant à 10,280 milliards d’euros au total en tenant compte de l’im-pact induit – 3,733 milliards d’euros, 34,5% du total.

SatisfactionLe Président du Conseil et Pa-tronat Provincial du Tourisme Málaga-Costa del Sol, Elías Bendodo, a fait part, lors d’un communiqué, de sa satisfac-tion concernant ce « record qui met en évidence l’importance du tourisme, afin que la région

puisse s’installer sur la voie de la reprise économique », puisqu’il pense que les dé-penses touristiques en 2014 peuvent équivaloir à environ 132.000 emplois à temps com-plet, d’après les données de la Société de Planification et Dé-veloppement (Sopde).

Le nombre total de touristes ayant choisi de s’héberger dans les hébergements réglementés de la région s’élève à 5.795.342 personnes, un chiffre encore provisoire, 56,8% des voya-geurs ont choisi les hôtels, auberges, pensions, apparte-ments, campings ou établisse-ments ruraux lors de leur visite à la Costa del Sol.

Entre les mois de janvier et novembre 2014, l’INE a comptabilisé 4.532.878 tou-ristes hébergés dans des hôtels, 3,76 % de plus qu’au cours de la même période en 2013, et 1.011.934 voyageurs dans les établissements extra hôteliers – appartements, campings et hé-bergements ruraux–, ce qui se traduit par un accroissement de 17,4%.

En outre, les nuitées repré-sentent des hausses encore plus significatives : 17.399.190 dans les hôtels (+4,96%) et 6.127.304 dans les établissements extra hôteliers (+14,28%).

Les aéroports des Canaries inaugurent de nouveaux trajetspar EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

LES COMPAGNIES AÉRIENNES ont commencé à opérer dans les aéro-ports des Canaries au cours de la deu-xième semaine de la saison d’hiver, entre le 3 et le 9 novembre, sept nouveaux tra-jets en France, Allemagne et Royaume-

Uni, indique Aena dans un communiqué.Depuis le 27 octobre, date à laquelle

la saison d’hiver a débuté, les compa-gnies aériennes ont déjà ouvert 34 tra-jets dans les aéroports des îles.

Le lundi 3 novembre, l’Aéroport de Tenerife Sud a commencé à exploiter le premier vol de la compagnie aérienne Germania à Friedrichshafen (Alle-

magne) et le samedi 8, la compagnie aérienne Monarch Airlines a inauguré son trajet vers Leeds (Royaume-Uni) au départ de l’Aéroport de Gran Canaria.

Par ailleurs, EasyJet a inauguré deux nouveaux trajets à Hambourg dans les aéroports de Fuerteventura et Lanzarote, Air Méditerranée a également commencé à opérer ses nouveaux trajets vers Lyon

(France), avec escale à Metz, en Lanzarote et à Nantes à Fuerteventura.

En ce qui concerne l’Aéroport de La Palma, l’avion réalisant la première connexion de la saison, de la compa-gnie aérienne Germania avec Frankfort, reçut en 4 novembre la traditionnelle bienvenue moyennant canon d’eau.

No 76 – Janv./Févr. 2015TOURISME & AFFAIRES 13

Madrid accueillera le Sommet Mondial du Tourisme en avril 2015La Communauté de Madrid accueille-ra les 15 et 16 avril le Sommet Mon-dial du Tourisme (World Travel & Tourism Council Global Summit), le

rendez-vous annuel le plus important du secteur touristique à échelle mon-diale, qui revient en Europe huit ans après.

AC Hotels by Marriott débarque aux États-Unispar EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

AC HOTELS BY Marriott a inauguré son premier hôtel aux États-Unis, l’ ‘AC Hotel New Orleans Bourbon’, étrennant ainsi la marque provenant de la joint-venture entre AC Hotels et Marriott International.

Inauguré au mois de novembre, le nou-vel ‘AC Hotel New Orleans Bourbon’ est situé rue Carondelet, en plein quartier français de la ville, occupant l’immeuble historique de la Bourse cotonnière. Cet immeuble emblématique est un Monu-ment Historique National qui ouvrit ses portes en 1871 en qualité de point de ré-férence pour le commerce du coton.

AC Hotels by Marriott possède actuel-lement un portefeuille de plus de 75 hôtels en Espagne, Italie, Portugal et France.

La stratégie d’expansion de la marque comprend parmi ses prochaines inaugura-tions, l’ouverture d’un hôtel dans le quar-tier de Westport à Kansas City et un autre au cœur de Miami Beach.

Les prévisions consistent en l’ouver-ture de 50 établissements de plus durant les trois prochaines années dans le reste du pays, ainsi qu’en Amérique Latine.

L’hôtel de la Nouvelle Orléans compte sur 220 chambres et fonctionne-ra par le biais d’un accord de franchise

avec NewcrestImage, une compagnie de développement hôtelier, construction et gestion, dont le siège est au Texas.

« Grâce à l’augmentation continue du nombre de voyageurs, nous vîmes l’occasion d’importer cette marque eu-ropéenne à succès, dans l’espoir d’intro-duire sur le marché américain les piliers de la réussite de la société : technologie, design et standards de qualité centrés sur un style de vie cosmopolite », a assuré le Président et Conseiller Délégué de Mar-riott International, Arne Sorenson.

Premier hôtel aux États-UnisÉtaient présents à la soirée d'ouverture : Antonio Catalán et son fils Carlos Ca-talán, Président et Vice-président d’ AC Hotels by Marriott

Lors du discours d’ouverture, Anto-nio Catalán souligna « le moment histo-rique » de l’ouverture du premier hôtel de la chaîne aux États-Unis et espère que la croissance dans ce pays « soit toute une réussite ».

« Il s’agit d’un honneur de pouvoir ajouter un chapitre nouveau et émotion-nant à la fière histoire de cet immeuble, en devenant le premier AC Hotels by Marriott du pays », a affirmé le Président et Conseiller Délégué de NewcrestImage, Mehul Patel.

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Saragosse se prépare afin d’accueillir les touristes chinois

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

LA MAIRIE DE la ville, par le biais de Saragosse-Tourisme, a organisé le 10 novembre une journée de formation adressée au secteur touristique, afin qu’il puisse débuter l’adaptation de ses entreprises aux besoins et préférences du touriste chinois.

Au cours des dix premiers mois de l’année 2014, plus de 23.000 touristes ont visité la ville, ce qui représente une hausse de 375% par rapport au nombre total de voyageurs en 2013.

En outre, les 4 et 5 décembre, Sara-gosse accueillera un nouveau Fam Trip de tour-opérateurs chinois. « Saragosse doit se préparer, car elle vit une crois-sance exponentielle du nombre de tou-

ristes provenant de Chine », a indiqué la Mairie de Saragosse à Europa Press.

Ces actions font partie de la stratégie de promotion de la ville dans le pays asiatique, comme la rencontre profes-sionnelle d’hier à Madrid entre les re-présentants de Saragosse-Tourisme et les membres de Wanda Tourism Investment, une filiale du groupe chinois Wanda, qui tient à connaître de première main les op-tions touristiques de l’Espagne du point de vue des administrations responsables du développement touristique.

En outre, lors de la dernière édition de Fitur, au mois de janvier, une présenta-tion fut adressée à ce type de touriste, puis un Fam Trip fut organisé au mois de février et la IIe Conférence Chinese Friendly au mois de mars, ainsi qu’une présentation au Centre Culturel de Chine à Madrid au mois de juillet.

Cadix possèdera son propre terminal pour navires de croisière

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

Le Bulletin Officiel de l’État (BOE) a publié la décision de l’Autorité Por-tuaire Baie de Cadix (APBC) grâce à laquelle l’octroi d’une concession ad-ministrative à la société Cádiz Cruise Terminal, S.L. devient du domaine public, concession pour la ‘Construc-tion d’une station maritime satellite sur le Quai Ville du Bassin Commer-cial du Port de Cadix, dont l’objectif est la prestation des services propres à ceux d’un terminal pour navires de croisière’.

L’annonce du BOE, indique la concession susmentionnée a été auto-risée par le Conseil d’Administration de la APBC lors de sa dernière séance en date du 26 juin 2014.

L’octroi est conforme à la procé-dure établie par le Décret-Loi Royal 2/2011 des Ports de l’État et de la Marine Marchande, et le permis de construire a été donnée par la Mairie de Cadix en date du 19 octobre 2014.

Le délai de vigueur de la concession sera prorogeable pendant une durée maximale de cinq ans. La surface oc-cupée est de 372 mètres carrés, le taux d’occupation du domaine public por-tuaire étant de 3.552,82 euros par an.

No 76 – Janv./Févr. 2015 TOURISME & AFFAIRES14

6 millions d'euros pour l'ouverture d'un hôtel à IslantillaLa côte de Huelva compte sur un nouvel hôtel, l’AMA Andalucía Resort, situé à Islantilla, géré par Domingo Delgado, Directeur Général de l’hôtel et Silvia Kukla, Directrice Générale du Health Centre, qui envisage d’al-lier le tourisme traditionnel au soin intégral du corps et de l’esprit. Ce centre a représenté un investissement de presque six millions d’euros.

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

D’APRÈS LES INFORMA-TIONS de la société dans un communiqué de presse, l’hôtel AMA Andalucía Resort appar-tient à une holding au capital 100% hollandais, composée par les entreprises Haystack Hol-ding, Orange et Egoista, qui a pour objectif de se développer à échelle internationale sous l’enseigne hôtelière AMA Hotel & Health Retreats, promouvant ainsi sa philosophie, fondée sur la combinaison du tourisme tra-ditionnel et des soins intégraux physiques et psychologique.

Il fait partie de l’ancien com-plexe résidentiel ‘La Cigüeña’ de Islantilla (Huelva) et a re-

présenté un investissement de près de six millions d’euros. Son pari sur la haute cuisine, matérialisé dans ses restaurants ‘Fandado’ et ‘¡Ostras !’, et la direction des fourneaux confiée au chef exécutif Javier Rebol-lo, représentent un premier pas vers la première Étoile Miche-lin dans la région de Huelva ».

Ainsi, ce nouvel établisse-ment a pour objectif de devenir, outre un endroit où passer ses vacances, « un refuge de paix où recharger les batteries », l’attrait principal de l’AMA Hotel & Health Retreats est donc l’équipe de spécialistes provenant de différents pays du monde, experts en médecine na-turelle et alternative, médecine esthétique, psychologie spor-tive, acuponcture et nutrition.

65millions

Le Tourisme en EspagneLe Tourisme en Espagne

de touristes internationaux

23,6% 16,3% 16% 7,4%(Pays Nordiques)

5,5%(Italie)

Régions les plus visitées

14,9

CatalogneBaléares

Canaries

Augmentation des nuitées hotelières

Hausse de facturation des bars et restaurants

(en millions de touristes étrangers)

D'avantage de travailleurs dans le secteur touristique

Croissance du nombre de touristes

11,1 9,4

Autres

(Royaume-Uni) (France) (Allemagne)

+5%+5% +3%+3% +33%+33%

(2014)(2014)

Madrid Canaries Catalogne Baléares Espagne

(par communautés autonomes)

+12,1% +10,7% +7,1% +2,4% +4,6%

L’Espagne bat un nouveau record avec 65 millions de touristesL’Espagne a reçu 65 millions de touristes étrangers en 2014, 7,1% de plus par rapport à 2013 d’après le Sondage de Mouvements Touristiques à la Frontière (Frontur) élaboré par la Sous-direction Générale de la Connaissance et des Études Touristiques dépendant du Ministère de l’Industrie, de l’Énergie et du Tourisme.

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

LES PRINCIPAUX PAYS émetteurs traditionnels contri-buèrent à cette croissance, avec le Royaume-Uni à la tête, la France, l’Allemagne, les Pays Nordiques et les marchés asiatiques.

Le Royaume-Uni demeure le premier marché émetteur de visiteurs au cours des dix pre-miers mois de l’année, avec 13,7 millions de touristes, 5,6% de plus, 23,6% de la totalité.

La France suit, avec 9,4 mil-lions de touristes, 11,8% de plus,

deuxième marché ayant apporté 16,3% au nombre total de visi-teurs, puis l’Allemagne, avec 9,3 millions et une hausse de 6,2%, c’est-à-dire 16% de la totalité des touristes non-résidents.

Les Pays Nordiques, le qua-trième marché le plus important, a augmenté de 5,2% au cours des dix premiers mois en 2014, jusqu’à 4,3 millions de touristes, de même que l’Italie, qui croît de 14,3%, jusqu’à 3,2 millions de voyageurs, enchaînant onze mois consécutifs de hausses.

La Catalogne, en têteParmi les communautés auto-nomes, la Catalogne, avec une

hausse de 7,1%, a attiré le plus grand pourcentage de visiteurs étrangers sur cette période avec l’arrivée de 14,9 millions de touristes, 25,7% de la totalité, grâce à l’apport additionnel de la France, du Royaume-Uni, des Pays-Bas et des Pays Asiatiques.

Les Baléares qui, avec 11,1 millions de touristes, a réussi à re-prendre de 2,4%, en consolidant sa croissance, suite aux chutes des mois précédents. La plupart des visiteurs étaient allemands, français et suisses.

Suivent les Canaries qui concentrent 16,2% des arrivées, avec 9,4 millions de touristes étrangers, 10,7% de plus.

Source : Europa Press - Infographie : Julia Mangiavillano

No 76 – Janv./Févr. 2015AFFAIRES 15

Plus de salons à Madrid, en Catalogne, au Pays Basque et en Aragon en 2015Le nombre des salons commerciaux internationaux qui se tiendront en 2015 en Espagne augmente dans la Communauté de Madrid, la Catalogne, le Pays Basque et l’Aragon para rapport à celles tenues en 2014, et chute dans la Communauté de Valence, la Galicie et Castille et León, d’après la résolution du Secrétariat d’État au Commerce grâce à laquelle le calendrier officiel desdits évènements est approuvé.

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

92 SALONS AU total se tiendront en Espagne en 2015, cinq de plus qu’en 2014, 32 desquels auront lieu à Madrid, un de plus que l’année précédente. Parmi eux, nous trouvons le Salon International du Tourisme (FITUR, du 28 janvier au 1e février), le Salon International de l’Art Contemporain (ARCO, du 25 février au 1e mars), ou le Salon des Gourmets (du 13 au 16 avril).

Par ailleurs, six salons de plus se tien-dront en Catalogne para rapport à l’année dernière, jusqu’à atteindre un total de 31 salons. Parmi eux, 27 auront lieu à Bar-celone, deux à Lérida et deux à L’Hos-

pitalet de Llobregat (Barcelone). Le Sa-lon International de l’Automobile et du Véhicule Commercial de Barcelone (du 9 au 17 mai), le GSMA Mobile World Congress (du 2 au 5 mars) ou le Salon International de l’Industrie Ferroviaire (BCNRAIL, du 10 au 12 novembre) sont certains des évènements qui se tiendront à Barcelone cette année.

Six salons auront lieu en Aragon, trois de plus qu’en 2014, tous à Sara-gosse. Parmi eux, le Salon International de l’Énergie Efficace et Durable (au mois de mars), le Salon International de la Machinerie et des Équipements pour Caves et Mise en Bouteille (du 24 au 27 février) et le Salon de la Machinerie et des Équipements pour Huileries et Em-ballages (du 24 au 27 février).

Le Pays Basque tiendra un évènement international de plus qu’en 2014, puisque quatre salons auront lieu à Bilbao cette année, parmi lesquelles le Salon Interna-tional de la Machinerie et Technologie pour la Fabrication (du 26 au 29 mai) et le Salon International de la Quincaillerie (aux mêmes dates).

Par ailleurs, quatre salons de moins qu’en 2014 dans la Communauté de Va-lence, deux de moins à Valence et deux de moins à Elche, d’après la résolution. Parmi eux, le Salon International des Produits et Services Funéraires (du 27 au 29 mai) et le Salon Espagnol du Net-toyage et de l’Hygiène Professionnels (du 27 au 29 octobre).

Ce chiffre chutera également en Gali-cie (de sept à cinq) et en Castille et León,

où se tiendra exclusivement le Salon du Tourisme de l’Intérieur, INTUR, du 26 au 29 novembre. Le Salon Internatio-nal de la Gastronomie et du Tourisme se tiendra à Orense (du 4 au 8 mars) et le Salon International des Produits de la Mer Congelés à Vigo (du 6 au 8 octobre).

En Andalousie, en 2015, un seul sa-lon est prévu, de même que l’année dernière, Expoliva (du 6 au 9 mai). Un évènement aura également lieu aux As-turies, où aucun salon ne se tint l’année dernière, l’Asturforesta à Tineo (du 18 au 20 juin).

Ces évènements appartiennent à di-vers secteurs professionnels, comme celui du tourisme, du moteur, de l’énergie, des meubles, de la bijouterie, du textile ou de l’agriculture.

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No 76 – Janv./Févr. 2015 TOURIMES & AFFAIRES16

Les huit hôteliers les plus fortunés d’Espagne, d’après ForbesLa liste des 100 espagnols les plus fortunés compte sur huit hôteliers, têtes visibles des grandes familles hôtelières, parmi lesquels se trouvent Miguel Fluxá (Iberostar), Gabriel Escarrer (Meliá Hotels) et Simón Pedro (Barceló).

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

MIGUEL FLUXÁ ROSELLÓ y Fa-milia, né aux Baléares, est le premier des entrepreneurs hôteliers de la liste des plus fortunés d’Espagne qu’élabore Forbes tous les ans, en 38e position. Iberostar, chaîne hôtelière qu’il préside, a généré 1,1 milliard d’euros en 2013 et le groupe prévoit une croissance de 8% cette année.

Avec le même chiffre (1,1 milliard d’euros), suit Gabriel Escarrer Juliá y Familia, 79 ans et propriétaire de Me-liá Hotels. Bien que l’alarme de l’Ébo-la en Afrique Occidentale ait affecté la chaîne au niveau de sa valeur en Bourse suite à l’inauguration d’un hôtel dans ce pays, elle en possède 60 dans la région.

En 48e position avec 850 millions d’eu-ros, Simón Pedro Barceló Vadell à la tête de Barceló Hotels, entreprise qui multiplia ses bénéfices par sept en 2013, jusqu’à at-

teindre 25 millions d’euros, et un chiffre d’affaires dépassant 1,9 milliard d’euros.

Riu, Globalia et Lopesán dé-passent 600 millions d’eurosLa direction composée par Carmen et Lluis Riu Güell est en 59e position avec 700 millions dans le ‘top 100′ des plus grandes fortunes d’Espagne. Leur société, Riu Hotels & Resorts, a obtenu le plus grande hausse en matière de fac-turation par rapport aux quatre grandes compagnies du secteur.

Le Président de Globalia, José Hidal-go Acera, les suit en 60e position, une activité familiale (ils possèdent 80% du groupe) qu’accapare le Président à 50% et une fortune de 700 millions d’euros.

Avec un capital de 650 millions d’eu-ros, Eustasio Antonio López González, Président du Groupe Lopesán, se si-tue en 64e position au sein de la liste. Lopesán fonctionne depuis 1972 aux Canaries. En outre, l’entreprise a di-versifié ses actifs en incorporant des

centres commerciaux et des terrains de golf, ainsi que des hôtels cinq étoiles.

Des fortunes de 400 millions d’eurosLes deux derniers propriétaires de chaînes hôtelières qui apparaissent aux côtés d’entrepreneurs comme Amancio Ortega disposent de la même quantité dans leurs comptes : 400 millions d’eu-ros. En 86e position, se trouve Abel

Matutes Juan, propriétaire de Paladium Group aux Baléares.

Par ailleurs, en 87e position, Josep Lluis Núñez Clemente est le proprié-taire de Nuñez i Navarro et compte sur plusieurs hôtels à Barcelone. Cet entrepreneur doit faire face à l’ordre d’entrée en prison édictée par la Cour d’Appel de la ville comtale à l’encontre de l’ex-président du f.c. de Barcelone et de son fils, Josep Lluís.

Bonnes perspectives pour l’Industrie des Rencontres et Événements professionnels françaisepar ATOUT FRANCE

LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES pour le secteur des foires, salons, congrès et réunions d’entreprises sont estimées à 7,4 milliards € et la France recense 3.475 entreprises dans ce secteur. Avec 1.100 foires et salons organisés annuellement et 175 sites de congrès et parcs d’expo-sitions, on estime que le secteur génère 120.000 emplois.

L’investissement dans les équipe-ments d’accueil d’événements est par-ticulièrement soutenu pour rester com-pétitifs : 214 millions d’euros investis en 2013. Par exemple Viparis investira 500 millions € sur 10 ans pour la refonte du centre d’expositions de la Porte de Versailles. Par ailleurs, la région franci-lienne prévoit des efforts sur l’accueil ; la création d’une voie réservée aux taxis entre Roissy et Paris, le début des travaux de la liaison CDG Express en 2017, l’amélioration des fréquences de la ligne B du RER, et un aménagement de l’ouverture des grands magasins le dimanche sont autant de signaux posi-tifs pour l’attractivité de la destination. Nous attendons en outre de grands évé-nements internationaux : COP 21 fin no-vembre 2015 (Conférences des Nations

Unies sur le Climat), l’Euro 2016…Focus sur Paris, la 1ère destination :

en 2013, le tourisme d’affaires a repré-senté 39% des nuitées dans l’hôtellerie parisienne, 1.055 congrès ont été recen-sés et plus de 400 salons sont organisés annuellement.

Afin de renforcer les parts de marché de notre pays au niveau international, le Cluster du Tourisme d’Affaires a été créé au sein du GIE Atout France. Il contribue à la mise en œuvre de la Stra-tégie « Destination France 2010-2020 » et à la politique de promotion d’Atout France. C’est un outil partenarial de promotion avec la mise en œuvre d’un plan d’actions à l’international. Il ras-semble 116 membres : institutionnels, hôtels, agences réceptives, centres de congrès etc… Le Cluster dispose d’un représentant dédié pour le marché espa-gnol, n’hésitez pas à nous contacter afin de vous aider gratuitement et de façon impartiale à organiser votre prochain événement d’entreprise en France : sé-minaire, convention, formation, incen-tive, congrès ou exposition sur un salon.

Ils ont déjà choisi la France : les dernières données de la DGE indiquent que parmi les 5,3 millions de touristes qui ont visité la France en 2013, 20% ont voyagé pour des raisons professionnelles.

214 millioninvested in new meeting and event facilities

1,100 fairs and trade showsorganized every year in France

175 congress and exhibition venues

4th

place in the worldwide ranking of international congresses hosted. (ICCA 2013)

© Palais des Festivals et des Congrès de Cannes / Fabre © Atout France / Maurice Subervie/ Cédric Helsly / Robert Palomba

No 76 – Janv./Févr. 2015COMMUNICATION 17

Une start-up dans la pub pour mobileDimitri Seigneuray fait partie de ces français qui lancent une start-up en Espagne. La pub pour mobile est son terrain et le marché est en plein boom en Espagne.

par LCE

Comment avez-vous eu l’idée de créer une régie pu-blicitaire spécialisée dans le mobile ?En 2014, plus de 70% des Eu-ropéens ont consulté Internet depuis un dispositif mobile (smartphone ou tablette). L’Es-pagne est l’un des premiers pays au monde en terme de smartphones par habitant. Le secteur publicitaire est arrivé à matûrité au niveau de la pu-

blicité Internet (web display), mais peu de régies sont spé-cialisées 100% mobile (smart-phones, tablettes).

Qui sont vos clients, par-tenaires ? Qu’offrez-vous exactement ?Nos clients sont les principaux annonceurs nationaux (Espagne)

et internationaux, comme Movis-tar, Samsung, Universal Pictures, Danone, Lego, et bien d’autres.

Ces annonceurs organisent leur stratégie publicitaire grâce aux principales agences de me-dia telles que Havas Media, Publicis, Aegis, WPP, etc. Nous opérons depuis l’Espagne où la majorité des agences sont présentes mais nous avons éga-lement des clients en France, Belgique et même en Australie !

Mobile Up intervient dans la gestion des campagnes publi-citaires sur dispositifs mobile grâce à un réseau de plus de 250

éditeurs nationaux et internatio-naux. Ces éditeurs mobile hé-bergent des formats publicitaires afin de monétiser leur inventaire disponible et ainsi générer des recettes de leur application.

Nous offrons plusieurs types de publicité : format bannière classique ou vidéo sur appli-cations. Nous proposons éga-

lement des modèles axés sur la performance, coût par téléchar-gement d’appli, vidéo mobile.

Quels sont les atouts d’une régie mobile par rapport à une régie classique ?Depuis plus de 2 ans, nous avons constitué une équipe de collaborateurs dédiée 100% mobile et qui connait les be-soins mobile des annonceurs et des éditeurs. En outre, notre but est de répondre aux problé-matiques des éditeurs sachant que, dorénavant, les sites inter-net sont consultés en majorité depuis un dispositif mobile.

Pour bien comprendre ce mar-ché spécifique, il est important de se consacrer et vivre à 100% ce secteur afin d’apporter une vraie plus-value pour les édi-teurs et une expertise sérieuse et de qualité pour nos clients.

Quel modèle conseillez- vous : l’achat au clic ou à l’impression ?Tout dépend de l’objectif de l’annonceur : branding ou per-formance.

Si l’on recherche la notorieté, l’affinité sur une cible de consom-mateurs, on s’orientera vers un achat à l’impression (Coût Pour Mille ou CPM). Ce modèle per-met d’utiliser certains formats publicitaires innovants en terme d’impact sur l’utilisateur.

En revanche, si l’objectif de l’annonceur est de rediriger

le mobinaute vers une page mobile avec captation d’infor-mation (formulaire, vente en ligne, jeux concours), on privi-légiera un modèle au clic (Coût Par Clic ou CPC).

Grâce à l’explosion des plate-formes d’applications Apple et Google, nous offrons la possi-bilité aux annonceurs qui ont développé une application et souhaitent la faire connaître de travailler sur un nouveau mo-dèle : le Coût par télécharge-ment / download ou CPD. Nul besoin de se préoccuper des impressions ou des clics, le télé-chargement sera l’unique critère de résultat pour l’annonceur.

Quels sont vos projets pour 2015 ?Selon de nombreuses études, il est indéniable que le mar-ché publicitaire mobile sera en pleine expansion cette année, grâce notamment à des acquisi-tions importantes de la part des géants de l’internet : Google, Apple, Facebook.

En 2015, nous souhaitons consolider notre présence sur le marché espagnol en dévelop-pant de nouveaux partenariats avec les principaux éditeurs locaux.

Nous avons également pour ambition d’élargir notre offre à l’international dans les pays Anglo-Saxons et d’agrandir notre équipe avec de nouveaux talents.

Nous sommes enfin sensibles aux problématiques posées par le m-commerce et la nécessité pour les PME de se diriger à un public local, grâce à la géolo-calisation que nous offrent les dispositifs mobiles.

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No 76 – Janv./Févr. 2015 INFRASTRUCTURES18

ACS fait partie de l’AVE aux États-Unis avec un contrat de 1 milliardACS s’est adjugée le marché de travaux de construction d’un tronçon de la ligne ferroviaire Grande Vitesse qui reliera Los Angeles à San Francisco, le premier AVE aux États-Unis, pour un montant de 1,235 milliard de dollars (environ 993 millions d’euros).

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

LE GROUPE PRÉSIDÉ par Florentino Pérez se positionne ainsi au sein de l’AVE californien, tout en renforçant sa présence éminente sur le marché de la construction et concession nord-américain, une région stratégique pour la compagnie.

Le contrat obtenu par ACS dans le cadre de ce projet envisage la construc-tion du deuxième tronçon de la ligne, un tracé d’AVE de 65 milles (environ 105 kilomètres de long), qui va de Fresno au nord de Bakersfield, à Central Valley.

Le tronçon, dénommé ‘Construction Package 2-3′, comprend l’exécution de 36 passages à niveau, viaducs et passages souterrains, d’après les infor-mations de California High-Speed Rail Authority, l’entité publique de cet État chargée de promouvoir le projet.

ACS s’est adjugée ce marché par le biais d’un consortium qu’elle contrôle à 70% grâce à sa filiale Dragados et de Flatiron (filiale de Hochtief), complété par la nord-américaine Shimmick.

ACS s’est ainsi imposé vis-à-vis de deux autres groupes qui enchérirent ce tronçon de travaux, l’un présidé par l’espagnole OHL et l’autre par la socié-té californienne Tutor Perini (la compa-gnie qui s’adjugea le premier tronçon de ce premier AVE nord-américain).

Trois groupes présentèrent donc leurs offres, sur un total de cinq également in-

téressés par le projet, parmi lesquels figu-raient Ferrovial et la suédoise Skanska.

La California High-Speed Rail Au-thority a souligné dans un communi-qué que la sélection du groupe pour la construction de ce deuxième tronçon d’AVE constitue une « échéance impor-tante dans le développement du premier AVE aux États-Unis ».

Cet organisme californien présen-tera l’offre d’ACS, sélectionnée pour avoir remporté le meilleur résultat (96,6 points sur 100) aussi bien dans le cadre de son offre technique qu’économique, lors de la réunion de son conseil d’ad-ministration afin que l’adjudication soit ratifiée et formalisée.

L’AVE entre Los Angeles et San Fran-cisco permettra de relier ces deux villes en 2029 en moins de trois heures de voyage. Grâce à ce projet, la Californie envisage de relier ces deux importantes régions de l’État, outre contribuer à son développement économique et environ-nemental, ainsi que créer des emplois.

En ce sens, l’organisme public promo-teur des travaux estime que la construc-tion du tronçon adjugé à ACS permettra de créer des « milliers de postes de tra-vail » dans la région de Central Valley, « l’une de celles dont le taux de chômage est l’un des plus élevé du pays ».

Également présente à la MecqueACS a obtenu ce projet suite à la construc-tion de tronçons remarqués d’AVE en Espagne, parmi lesquels figurent le tun-

nel entre Figueras et Perpignan qui relie la France sous les Pyrénées, tout en par-ticipant actuellement à la construction de l’AVE La Mecque-Médina.

La compagnie, grâce à sa filiale Cobra, fait partie du consortium d’entreprises publiques et privées qui, fin 2011, rem-porta le dénommé ‘AVE du désert’, le plus grand projet international obtenu jusqu’ici par une société espagnole.

En outre, le groupe présidé par Floren-tino Pérez favorise son activité aux États-Unis, où il est présent par le biais de Dragados et diverses entreprises locales qu’il a acquis ces dernières années, où il a exécuté des travaux éminents comme les agrandissements du métro de New York. ACS est, en outre, présente sur le marché de la concession suite à l’adjudi-cation de plusieurs autoroutes.

Le groupe chinois d'entreprises Dalian Wanda s'intéresse à Murciepar LCE

FIN 2014, JOAQUÍN Moya-An-geler, Conseiller aux relations Institu-tionnelles de la Mairie de Murcie, s’est réuni à Séville avec les représentants de la Chinese Friendly International et Beijing Wanda Tourism Investment (filiale du groupe Wanda). À cette oc-casion, les villes de Murcie, Jerez de la Frontera et Alcázar de San Juan eurent l’opportunité de se présenter en qualité de destinations touristiques afin d’atti-rer le touriste chinois, d’après les infor-mations recueillies auprès de sources municipales lors d’un communiqué.

Chinese Friendly International est une entreprise qui se consacre à la créa-tion de produits touristiques singuliers, dans le but que la marque ne représente pas seulement la qualité en matière de réception de touristes chinois, mais

aussi des valeurs propres comme l’in-novation, l’émotion, la rencontre des cultures, l’avant-garde, les expériences, la compréhension et le plaisir.

Parmi les affaires traitées, le Conseil-ler et les quatre représentants du groupe Wanda abordèrent la possibilité d’adhé-rer Murcie aux villes ‘Chinese friendly cities’, de manière à ce qu’elle s’ajoute à une chaîne certifiant qu’elle est adap-tée au touriste chinois.

De même, ils ont évalué la possibilité de stimuler, au moyen de l’Institut Ibé-ro-chinois et de Dalian Wanda, le cours ‘Gestion du Tourisme Chinois’, pour les entrepreneurs du secteur et les étudiants de la branche d’administration d’entreprises et économie, ainsi qu’un cours spécial pour les directeurs des hôtels de la ville de Murcie, afin d’accueillir le touriste chinois et parler le chinois, et enfin un ‘cours de protocole chinois des affaires’.

No 76 – Janv./Févr. 2015INFRASTRUCTURES 19

Air Europa inaugure son nouveau trajet Madrid-Ouarzazate (Maroc)par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

AIR EUROPA A inauguré son nouveau trajet au départ de l’aéroport Adolfo Suárez Madrid-Barajas et à l’arrivée à Ouarzazate, au Maroc, vol qui sera mis en service deux fois par semaine, a informé la compagnie aérienne du Groupe Globalia.

La compagnie aérienne opé-rera ce nouveau trajet qui reliera la capitale d’Espagne au joyau touristique du Maroc, considéré comme la « porte du désert », avec un avion Embraer 145 d’une capacité de 50 passagers, d’où elle pourra connecter avec son réseau de destinations en Europe et Amérique.

La nouvelle route Ma-drid-Ouarzazate fonctionnera le jeudi, au départ de Madrid à 11 heures 20, arrivée à la ville marocaine à 12 heures 50, puis partira de cette dernière à 13 heures 35 afin d’atterrir à l’aé-roport d’Adolfo Suárez Ma-drid-Barajas à 17 heures.

Le dimanche, le départ s’ef-fectuera à 14 heures de Madrid, arrivée à 15 heures 30, puis dé-part de nouveau à 16 heures 05 afin d’arriver à Madrid à 19 heures 30.

« En deux heures et demie à peine, il est possible de dé-couvrir une réalité totalement différente, marquée par une culture épurée, un climat bé-nin et la traditionnelle hospi-talité du peuple marocain », a souligné le Directeur des Relations Institutionnelles d’Air Europa, Manuel Pana-dero, lors de l’arrivée du vol d’inauguration.

Par ailleurs, le Directeur de l’Office du Tourisme du Maroc en Espagne, Moha-med Sofi, a qualifié Ouarza-zate comme la « croisée des chemins » entre les vallées du Draa, du Dades et du Ziz, outre être le gardien des tré-sors les plus recherchés par les grands de Hollywood, de par sa luminosité exception-nelle et ses décors naturels ».

L’AVE fera son entrée dans dix villes au cours de l’année 2015Le chemin de fer à Grande Vitesse atteindra dix nouvelles villes au cours de l’année 2015, puisqu’il est prévu de mettre en service 1.000 kilomètres au total de tronçons de voies AVE en plus.

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

AINSI, LE RÉSEAU AVE reliera directement quarante villes environ et atteindra une longueur de 4.000 kilomètres, se consolidant ainsi comme la plus longue d’Europe et la deu-xième plus longue du monde, derrière la Chine.

En 2015, la Grande Vitesse pénètrera en Castille et León, étant donné qu’elle reliera Zamora, Palencia, Burgos et León. Ces villes seront reliées à partir du tronçon Madrid-Ségo-vie-Valladolid, déjà en service.

Vers l’est, le Couloir Médi-terranéen se prolongera vers Castellón et Murcie, et au sud, le réseau AVE arrivera à Gre-nade et Cadix, d’après les pré-visions officielles du Ministère de l’Équipement.

Au cours de cette an-née, l’Axe Atlantique reliera Pontevedra et Vigo, et mettra

en outre en service son premier tronçon de couloir AVE en Es-trémadure, qui reliera Plasen-cia à Badajoz.

Le calendrier de mise en ser-vice commerciale de tous ces tronçons dépendra de l’achève-ment des travaux de construc-tion de chacun d’eux et de la réalisation postérieure des tests pertinents.

L’exploitation de ces connexions permettra, en outre, de raccourcir la durée du voyage en train vers les villes où l’AVE arrive de manière directe, réduire également de manière substan-tielle celle des autres connexions ferroviaires où les trains circulent par la ligne Grande Vitesse sur une partie de son parcours.

Promotion des BTPL’inclusion de cette dizaine

de villes au réseau AVE est le fruit de l’investissement dans la construction de cette infrastruc-ture de transport réalisée ces

dernières années, que le Minis-tère de l’Équipement, au moyen d’ADIF Grande Vitesse, prévoit de maintenir lors des prochains exercices afin de faire progres-ser et de culminer les couloirs toujours en construction.

Actuellement, l’arrivée en Galicie par Orense, la dénom-mée ‘Y’ basque, c’est-à-dire la connexion AVE entre les trois capitales basques et le couloir d’Estrémadure, est en cours d’exécution.

De fait, l’AVE constitue le ‘moteur’ de la reprise enregis-tré par les BTP. Les travaux de construction de ce type de lignes ferroviaires ont accaparé plus d’un quart (22%) de l’ap-pel d’offres de 2014. Ils ont également représenté presque les trois quarts (63%) du vo-lume des contrats adjugés par le Ministère de l’Équipement jusqu’au mois d’octobre, avec 680 millions d’euros, par rap-port à un total de 1,074 milliard.

No 76 – Janv./Févr. 2015 INFRASTRUCTURES20

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ACS s’adjuge sa deuxième autoroute en Colombie pour 820 millionspar EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

ACS S’EST ADJUGÉE le marché de travaux et contrat d’exploitation pos-térieure d’une autoroute en Colombie, pour un montant de 820 millions d’eu-ros et une durée de 25 ans, d’après les informations provenant de la société.

Il s’agit du deuxième projet en ma-tière d’autoroutes que le groupe présidé par Florentino Pérez obtient en Colom-bie, dans le cadre du plan de construc-tion de nouvelles voies à péage que le pays développe.

En outre, il s’agit du deuxième contrat de concession qu’ACS obtient la même semaine, étant donné qu’elle vient de remporter la construction et l’exploitation d’une autoroute périphérique en Irlande pour un montant de 220 millions d’euros.

Le nouveau projet à développer en Co-lombie consiste en la conception, le finan-cement, la construction et la postérieure exploitation de l’autoroute Mulaló-Lobo-guerrero pour une durée de 25 ans.

La voie, de 31,8 kilomètres de long, reliera les zones industrielles de la Val-lée du Cauca au Port de Buenaventura, le plus important du pays en termes de

volume de cargaison. La nouvelle in-frastructure permettra d’économiser environ une heure et demie en matière de durée de voyage et rafraîchira de 52 kilomètres l’alternative actuelle.

Le projet comprend la construction de nouveaux tunnels, trois d’entre eux de 1,3 à 5,4 kilomètres de long.

ACS a obtenu ce marché grâce à ses filiales de concession, Iridium, et de construction, Dragados, ainsi qu’en consortium avec l’entreprise locale Episol.

Le groupe prévoit de démarrer les tra-vaux de construction en 2015, lesquels auront une durée de cinq ans. Une fois la voie mise en service, les entreprises recevront une redevance annuelle de l’Administration, en fonction de la prestation de services et de l’entretien de la voie. Ce montant s’ajoutera au recouvrement du péage réglé par les conducteurs.

Ce contrat se joint à celui qu’ACS a signé au mois de septembre dernier, consistant en l’adjudication de sa pre-mière autoroute en Colombie, la dé-nommée Connexion Pacifique 1, une voie de 49 kilomètres de long qui relie Medellín à la vallée du Caucaque, pour un montant de 1,2 milliard d'euros.

Deux gares desaffectées vendues pour un montant de 1,4 millionpar EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

ADIF A RÉALISÉ la vente, moyennant enchères publiques, de deux gares ferro-viaires désaffectées, grâce à laquelle elle a obtenu des recettes de 1,41 millions d’euros, d’après les données officielles provenant de l’entreprise publique.

Il s’agit de la gare de La Naja, à Bil-bao, qui a été adjudiquée pour 1,35 mil-lions d’euros, et celle de Cascante (Na-varre), vendue pour 65.150 euros.

Il s’agit des premières gares fer-roviaires désaffectées que la société promotrice et titulaire des voies et in-frastructures ferroviaires a adjudiquées, sur un total de plus de 400 gares fer-mées et sans trafic ferroviaire prévu d’être vendu.

La gare de La Naja est située sur la berge de l’estuaire de Bilbao, à la hau-teur du pont d’El Arenal, avec une sur-face de 1.847 mètres carrés. Cette en-ceinte, qui hébergea les installations de la ligne qui reliait Bilbao à Portugalete et Triano, devint désaffectée lorsque les services de banlieue de la capitale de Biscaye furent concentrés dans l’inter-modale Bilbao Abando.

Par ailleurs, la gare Navarre de Cas-cante compte sur 518 mètres de surface construite et comprend deux logements

et une parcelle de 1.783 mètres carrés.La Naja a été adjudiquée au même prix

de départ avec lequel elle a été mise aux enchères, tandis que l’enceinte de Cascante a été vendue à un prix de 0,2% supérieur.

Les ventes de ces enceintes ont été réalisées dans le cadre de la stratégie d’Adif de désinvestir ou de mettre en valeur tous les actifs qui ne sont pas étroitement liés avec l’opération ferro-viaire, afin d’obtenir des ressources ad-ditionnelles pour investir dans de nou-velles infrastructures.

Vente d’immeubles pour 8,4 millionsDans le cadre de cette politique, la société que préside Gonzalo Ferre a également pendu le panneau de ‘mise en vente’, aussi moyennant enchères, à un lot d’en-viron 800 actifs immobiliers (immeubles et logements), dont elle en déjà vendu 115 pour un montant total de 8,4 millions d’euros, d’après les indications d’Adif dans son magazine interne ‘Líneas’.

En outre, la société publique dépen-dante du Ministère de l’Équipement a passé l’année dernière des contrats de gestion de divers actifs à l’initiative pri-vée, comme son réseau de fibre optique, l’un des plus longs du pays, ainsi que les parkings qu’elle possède dans les gares de l’AVE.

No 76 – Janv./Févr. 2015AMÉRIQUE LATINE 21

NICARAGUA

PANAMA

COSTA RICA

COLOMBIE

BritoPunta Gorda

Panamá

Colón

Managua

NICARAGUA : un canal inter-océanique à 50 milliards de dollarsGrâce à ce projet déjà imaginé au XVIème siècle, le Nicaragua compte concurrencer le canal de Panama en 2020 et devenir le pays le plus riche d'Amérique Centrale. Il permettrait le passage de porte-conteneurs au moins deux fois plus lourds que celui de Panama et raccourcira la distance entre New York et San Francisco de 800 kilomètres.

Concessionnaire HK Nicaragua Development

Montant des travaux € 42 milliards

Durée des travaux 5 ans (2015 - 2020)

Main d'oeuvre 50.000 ouvriers

Longueur du canal 278 kilomètres

Fiche technique

Source : HKND Group - Infographie : Julia Mangiavillano

Les compagnies latino-américaines auront besoin de 2.000 avionsLes compagnies aériennes latino-américaines auront besoin de 2.300 avions neufs entre 2014 et 2033, parmi lesquels, 1.784 avions à cou-loir unique, 481 à double couloir et 29 avions de grande taille, pour une valeur estimée de 292 milliards de dollars (233 milliards d’euros), d’après la dernière Prévision Globale du Marché (Airbus Global Market Forecast, GMF).

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

LES PRÉVISIONS D’AIRBUS es-timent que le PIB croît au-delà de la moyenne mondiale (3,9% par an face à une moyenne mondiale de 3,2%), il est donc attendu que l’économie de l’Amé-rique Latine et des Caraïbes dépasse la moyenne mondiale ces dix prochaines années et que la classe dite moyenne re-présente plus de 40% en 2033 dans cette région.

D’après ses calculs, une économie solide et une classe moyenne en hausse seront les fondements de la croissance du trafic aérien dans cette région, de 4,9% annuel au cours des 20 prochaines années, dépassant la moyenne mondiale de 4,7%.

En conséquence, les flux de trafic au Brésil, aux États-Unis et en Amérique du Sud, ainsi qu’entre l’Europe Occi-dentale et l’Amérique du Sud seront les plus importants à échelle mondiale en 2033.

Dans l’actualité, presque la totalité des 20 villes les plus grandes d’Amé-rique du Nord et de l’Europe se relient par un vol quotidien, face à 40% des 20 villes principales d’Amérique Latine, reliées par voie aérienne quotidienne-ment.

Les nord-américains et les européens sont les citoyens les plus disposés à voler, avec une moyenne de 1,6 et 1,0 voyage par habitant, de manière respec-tive, mais au cours des 20 prochaines années, les passagers d’Amérique La-tine et des Caraïbes voyageront deux

fois plus afin d’atteindre les niveaux européens.

En conséquence, il est attendu que le trafic intra régional et national en Amé-rique Latine et aux Caraïbes triple d’ici 2033 à un rythme de 5,6% et devienne le plus grand marché pour les compa-gnies latino-américaines.

Également les longs trajetsEu égard les longs trajets, les prin-

cipales compagnies aériennes euro-péennes et nord-américaines accaparent près de 40% de ce trafic, face à 19% en ce qui concerne les compagnies aé-riennes d’Amérique Latine et des Ca-raïbes, a souligné le Président d’Airbus pour l’Amérique Latine et les Caraïbes, Rafael Alonso.

« Cette année, nous voyons enfin des compagnies latino-américaines se repositionner afin d’attirer le trafic in-ternational, mais ce dernier continue d’être un énorme potentiel pour les compagnies aériennes régionales afin d’augmenter leur cote de marché sur les trajets longue distance », a-t-il ajouté.

Le dirigeant a souligné la tendance à accroître le nombre d’avions de taille moyenne dans la région, ce qui avantage les avions tels que l’A321 et l’A350 XWB. L’âge moyen des avions qui opèrent en Amérique Latine est de 9,5, face à 15 ans pour ceux qui opèrent aux Caraïbes.

Avec plus de 800 avions vendus et un portefeuille de presque 400 aéronefs, plus de 550 avions d’Airbus sont en service en Amérique Latine et aux Ca-raïbes, une flotte qui a triplé ces dix der-nières années.

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No 76 – Janv./Févr. 2015 PRATIQUE22

Naissance d’un broker de parkings en Espagne : aparcar.comLe marché immobilier se réactive très clairement depuis maintenant 18 mois. Les investisseurs étrangers s’intéressent aux hôtels 4 ou 5 étoiles, aux immeubles de bureaux, aux lots de résidences secondaires, mais aussi… aux parkings.

par R. M.

LE MARCHÉ DES parkings en Espagne est relativement opaque, concentré dans les mains de quelques grands opé-rateurs, dont un ou deux étran-gers (français et portugais), et totalement non représentés.

Un investisseur étranger qui souhaite aujourd’hui faire l’ac-quisition d’un parking en Es-pagne n’a aucun interlocuteur bilingue capable de livrer des ac-tifs à la vente. Même sur le mar-ché local, il n’y a quasiment pas de brokers de parkings. “C’est une aberration, se confesse cet avocat hispano-français basé à Paris, un parking de 300 places peut valoir jusqu’à 10 millions d’euros, soit bien plus qu’un hô-tel ou une grosse PME, et pour-tant il n’existe quasiment aucune base de données, même en espa-gnol, d’actifs à la vente”.

C’est une des raisons pour laquelle un groupe de français basé à Madrid vient de mettre en place le premier broker de parkings : aparcar.com. Ils côtoient les différents acteurs locaux afin de réunir une cer-taine base de données, et pro-posent dans un premier temps aux investisseurs francophones des actifs dont la rentabilité est supérieure à 7,5% pour des par-king entre 50 et 2.000 places.

Ils ont déniché actuellement un parking toujours en phase de construction de 350 places, proche du Bernabéu pour une valeur de 9 millions d’euros (exploitation et murs). La dif-ficulté selon eux, est de trouver des actifs où à la fois l’exploi-tation et les murs sont à vendre. Dans 90% des cas, seule l’ex-ploitation est à vendre.Plus d’information sur ce service : [email protected]

 

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No 76 – Janv./Févr. 2015JURIDIQUE 23

DS avocats poursuit son développement international en EspagneDS avocats conseille les investisseurs espagnols depuis plus de 30 ans en France et à l’international.

DS renforce sa présence en Espagne en créant un desk Espagne animé par Jean Marc SÁNCHEZ.

Il a pour mission de faire de ce Desk Espagne le partenaire privilégié des échanges et in-vestissements bilatéraux fran-co-espagnols.

Jean Marc SÁNCHEZ, titu-laire d’un LL.M en droit euro-péen et international, College of Europe, Bruges, est avocat aux barreaux de Paris et Ma-drid.

Responsable de la com-mission franco-espagnole de

l’Ordre des Avocats à la Cour d’Appel de Paris, il est profes-seur de droit des affaires in-ternationales à l’ILERI, Paris (Institut des Relations Interna-tionales) et est l’auteur de nom-breuses publications.

Ancien responsable puis di-recteur juridique dans plusieurs grands groupes internationaux durant plus d’une dizaine d’années, puis avocat depuis quinze ans, dans différents ca-binets français et espagnols, il a conseillé principalement les entreprises espagnoles implan-tées en France.

Il est intervenu dans diffé-rents secteurs d’activité dans tous les domaines du droit in-ternational des affaires, du droit européen et espagnol et possède une connaissance approfondie de l’Espagne et de l’Amérique latine hispanophone.

Jean Marc SÁNCHEZ est membre fondateur et ancien administrateur du Cercle Mon-tesquieu et a été membre de la Chambre de Commerce et d’Industrie Française de Barce-lone, de la Chambre de Com-merce Française à Madrid et de la Cámara Oficial de Comercio

Española en Francia.

En savoir plusDès les années 1980, DS avo-cats s’est tourné vers l’interna-tional, en s’implantant d’une part en Asie pour y assister les entreprises européennes et en créant d’autre part le Réseau DS en Europe. Il réunit au-jourd’hui plus de 200 avocats exerçant au sein de 18 bureaux en France et dans le monde : • France : Paris, Lyon, Bor-

deaux, Lille, La Réunion. • Europe : Bruxelles, Barce-

lone, Milan.

• Asie : Pékin, Shanghai, Can-ton, Hanoi, Hô-Chi-Minh-Ville, Singapour, Inde.

• Amériques : Canada, Brésil.

Jean Marc SÁNCHEZwww.dsavocats.com(0033) 1 53 67 50 00

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Miguérès MoulinPourriez-vous nous présenter brièvement votre cabinet ?Le Cabinet Miguérès Moulin est un Ca-binet d’affaires Parisien, à forte notorié-té, actif tant auprès des entreprises fran-çaises qu’étrangères. Il regroupe une vingtaine d’avocats à Paris, tous mul-tilingues, actifs dans tous les domaines du droit des affaires tant en matière de conseil que de contentieux. C’est le Ca-binet « Boutique » par excellence, dont les clients sont des dirigeants d’entre-prises désireux d’entretenir une relation étroite et efficace avec leur avocat dont il recherche également la vision « bu-siness ». Cette relation privilégiée est le garant de la résolution des problèmes et de la réalisation des objectifs. Être attentif, disponible, réactif et efficace, c’est ce que les clients attendent de notre Cabinet.

Dans quel secteur agissez-vous principalement ?Nous intervenons dans le domaine du droit des affaires en général avec des équipes dédiées principalement aux ac-quisitions et cessions d’entreprises, au droit du travail, à la fiscalité, à la pro-priété intellectuelle et industrielle ainsi qu’aux contrats. Par ailleurs, le Cabinet dispose également d’équipes exclusive-ment dédiés au contentieux commercial et social et aux conflits entre associés. Pour le reste, notre notoriété à l’étran-ger, notre participation à un réseau in-

ternational regroupant 50 Cabinets dans le monde (Alliance of Business Lawy-ers) et le déplacement régulier des avo-cats du Cabinet dans de nombreux pays étrangers nous conduisent à intervenir dans de nombreuses transactions trans-frontières ou encore des opérations sen-sibles comme sur certains récents trans-ferts de joueurs de football en France voire des restructurations d’entreprises multinationales.

Quel est votre client espagnol type ?Notre client historique espagnol est un groupe industriel de Saragosse. C’est avec lui que nous avons principalement commencé il y a presque 20 ans main-tenant. Nous avons appris que les espa-gnols étaient des gens conservateurs dans leur approche des risques et que les in-vestissements hors du pays étaient un su-jet sensible. Notre approche a été le plus souvent basée sur la communication et l’entière loyauté à des dirigeants qui ont besoin d’intégrer tant les concepts que les détails. Il existe aujourd’hui un nombre incroyable de très bons manageurs es-pagnols, parfaitement polyglottes, qui portent la responsabilité d’entreprises un peu partout dans le Monde.

Même si la crise a stoppé net la crois-sance, les entreprises espagnoles n’ont jamais cessé de s’internationaliser. Cela nous rappelle la situation des entre-prises françaises, en pleine crise, au dé-

but des années 1990, obligées de sortir du bois et de se lancer dans l’acquisition de groupes étrangers. La croissance ex-terne, la vraie.

Notez-vous une forte augmenta-tion des entreprises espagnoles qui s’implantent en France ? Et que demandent-t-elles ?Dans ce contexte, le nombre d’entre-prises espagnoles qui s’implantent en France, ne serait-ce qu’en raison de la proximité géographique, constitue de-puis longtemps un marché privilégié et est en constante augmentation. En 2012, environ 500 entreprises espa-gnoles étaient implantées en France et l’Espagne est le 7ème investisseur étranger en France. La France est quant à elle le 4ème investisseur en Espagne. Les entreprises espagnoles sont particu-lièrement sensibles à la complexité du droit du travail et syndical en France, aux aspects juridique relatifs aux activi-tés de retail (baux commerciaux notam-ment) et de la distribution. Pour le reste, ils ont les mêmes préoccupations que n’importe quelle entreprise française.

Vous travaillez aussi avec le Mexique, sur quel genre de dos-sier ? L’histoire de notre Cabinet avec le Mexique remonte aux années 2000, lors de la privatisation de certains sec-teurs de l’économie (l’énergie notam-

ment). Nous sommes restés implantés à Mexico jusqu’en 2007. Nous sommes aujourd’hui les conseils de certaines so-ciétés françaises actives dans le domaine du luxe, des produits manufacturés, de la restauration et du spectacle. Nous entre-tenons également des relations privilé-giées avec les autorités publiques mexi-caines tant en France qu’au Mexique. Nous conseillons par ailleurs certains dirigeants d’entreprises mexicaines dési-reuses de profiter de la baisse des prix de l’immobilier en France, des taux d’inté-rêts bas et des opportunités importantes qui résultent de la crise. Cette expérience a permis à notre Cabinet de faire partie des acteurs majeurs des relations éco-nomiques franco-mexicaines. Enfin, le Mexique vient de lancer un programme extrêmement ambitieux d’ouverture du pays aux investissements étrangers et les entreprises espagnoles ont une vraie carte à jouer en profitant du traité de libre-échange entre l’Union Européenne et le Mexique ainsi que de leur proximité linguistique.

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No 76 – Janv./Févr. 2015 DIPLOMATIE ÉCONOMIQUE24

Digital Sisters : parole aux créateurs hispano-français de start-ups à l’AmbassadeLa Ie édition de « France-Espagne : Digital Sisters », une initiative d’Ubifrance et de l’Ambassade de France en Espagne, s’est tenue à la Résidence de France à Madrid le jeudi 13 novembre 2014. Cette première édition a été inaugurée par l’Ambassadeur de France en Espagne, M. Jérôme Bonnafont.

LORS DE SON intervention, l’Ambassadeur a assuré que les nouvelles technologies doivent donner à la France l’assurance de la croissance de demain. « L’innovation et le progrès sont l’ADN de la civilisation occidentale et de l’Europe », a-t-il notamment affirmé. « Nous devons nous approprier les nouvelles technologies pour qu’elles deviennent aussi natu-relles en Europe que l’ont été les grandes inventions comme l’imprimerie, la locomotive, le cinéma, la carte à puce etc… »

23 entreprises françaises por-teuses de solutions innovantes dans les secteurs des télécoms, des logiciels, du e-commerce ou des service présentes à l’événement ont pu accroître leur visibilité en Espagne, ob-tenir des rendez-vous qualifiés avec des donneurs d’ordre es-pagnols ayant des besoins en IT ou services, écouter les ex-perts locaux sur la situation de l’Espagne en matière d’innova-tion ou bénéficier d’un retour d’expérience.

La journée était organisée en 4 temps forts :

• un cycle de conférences avec pour thème « L’Espagne et l’innovation : une success-sto-ry », présenté par le directeur d’Ubifrance Espagne, Ri-chard Gomes. Plusieurs tables rondes se sont succédées sur les thèmes : « L’innova-tion en Espagne, ça marche ! Forces et faiblesses, l’impact de la crise », « Les français témoignent de leur implan-tation en Espagne », « Le ca-pital-risque et le financement de l’innovation en Espagne, une incompatibilité, vrai-ment ? Les décideurs vous ré-pondent ».

• une séance d’échanges et de présentations dynamiques (pitch-elevator) : un jury d’ex-perts espagnols, composé de Vodafone, Microsoft, Airbnb, Indra, Linkedin, ADigital & Womenalia et un journaliste spécialisé IT et Internet a sé-lectionné 6 entreprises fran-çaises pour des présentations dynamiques de 4 minutes. L’entreprise Effinity a rempor-té le premier prix.

• un atelier « Meetamedia » | a permis aux entreprises fran-

çaises qui le souhaitaient de se présenter en format speed dating à des journalistes, bloggeurs et influenceurs en Espagne.

• l’après-midi était consacré à l’organisation de rendez-vous B2B qualifiés.

(Extrait de l’article de l’Ambas-sade de France en Espagne)

En savoir plus sur le site inter-net de l’événement #Digital-Sisters

L’e-business espagnol peut aujourd’hui s’adresser faci-lement à un marché de 500 millions d’hispaniques ce qui éveille l’appétit des start-ups françaises et il y a de quoi !

Un jury d’experts espa-gnols, composé de Voda-fone, Microsoft, Airbnb, Indra, Linkedin, ADigital & Womenalia et un jour-naliste spécialisé IT et In-ternet a sélectionné 6 en-treprises françaises pour des présentations dy-namiques de 4 minutes. L’entreprise Effinity a remporté le premier prix.

5ème Grand Prix V.I.E EspagneSous le haut patronage de l’Ambassadeur de France, la section Espagne des Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF) et UBIFRANCE ont organisé la 5ème édition du Grand Prix Volontariat International en Entreprise (V.I.E) pour l’Espagne. 7 Prix ont été décernés lors d’une céré-monie à la Résidence de France à Madrid, le 9 dé-cembre 2014.

Retrouvez les détails sur www.LeCourrier.es

L’avis du Courrier d’Es-pagne Il existe encore trop peu d'événements qui permettent aux créateurs de start-ups d’exister en Espagne depuis les années 2000. C’est à dire depuis le début de l’e-bu-siness en Espagne.

Les business angels espa-gnols sont encore bien trop discrets et les fonds d’inves-

tissements espagnols bien trop peu visionnaires dans le secteur. Il faut dire que le « Nouveau marché » boursier local est quasi inexistant.

Cet évènement a non seu-lement permis le témoignage et l’intervention de créateurs franco-espagnols de start-ups, mais aussi de mettre en contact des français avec des start-ups locales puissantes tel

le Country Manager de Airb-nb, pur produit de la « sharing economy ». On espère y voir le Country Manager de Uber l’année prochaine…

D’après les participants auxquels nous avons parlé, les interventions ont été de qualité et l’organisation à la hauteur de ce qu’attendent les créateurs de start-ups. Une proximité appréciée.

No 76 – Janv./Févr. 2015NETWORKING 25

Un cocktail très Courrier pour le networking de fin d'annéeEn décembre dernier, Le Courrier d'Espagne a réuni au restaurant M29 de la calle Miguel Ángel une quarantaine d'amis et clients. Parmi les invités, une fidèle de nos événements, Agatha Ruiz de la Prada (qu'on ne peut pas louper sur les photos) est passée nous faire un petit coucou. Ce cocktail de Networking a aussi éte l'occasion de déguster des produits français : du champagne Sanger, du Royal Caviar Baïkal, du foie-gras Les Saveurs de France. Le tout dans un cadre musical grâce au DJ fran-çais Hugo Rivalland.

Patrice Chene : Caviar World ([email protected] - +34 656 831 000 )

Valérie D'Albundo : Saveurs de France ([email protected] - +34 672 199 226)

Yves Sanvoisin : Champagne Sanger ([email protected] - +34 629 789 166)

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No 76 – Janv./Févr. 2015 10 ANS26

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Spain is backL’Espagne est de retour sur les marchés

internationaux. Le fait est indéniable. Les fonds d’investissements étrangers

considèrent l’Espagne comme l’un des trois pays au monde où il est judicieux d’investir en ce moment. Et la presse en fait les échos. L’Espagne a réalisé les réformes nécessaires afin, non seulement regagner la confiance des investisseurs, mais aussi de rendre l’ap-pareil productif industriel plus efficace.Ainsi, lors d’une récente réunion de l’Am-bassadeur de France en Espagne, Jérôme Bonnafont, avec des entrepreneurs et la presse, il était formel : « l’Espagne récolte les fruits de ses réformes fiscales, de la contention de ses dépenses et de l’élargis-sement de la base imposable. La reprise de l’appareil productif est claire et nette, même si le défi de l’Espagne demeure d’accroître la valeur ajoutée du tissu in-dustriel. Et, depuis six mois, la reprise des investissements des entreprises françaises en Espagne est indéniable ».En ce moment, les opportunités ne manquent pas ! Le prix de l’immobilier, qui devrait encore baisser un petit peu cette année, est au plus bas depuis huit ans et les coûts sa-lariaux sont 1/3 voire 1/2 plus intéressants pour les entreprises. Et elles embauchent de nouveau ! Spain in back, c’est un fait. La stabilité politique et économique, et surtout ses liens avec l’Amérique Latine, en pleine croissance elles aussi, vont reconvertir la pé-ninsule en un nouvel Eldorado économique.

Philippe Chevassus

L’Espagne, résidence secondaire de l’EuropeBusiness p. 2

Les fonds veulent investir dans les hôtelsBusiness p. 7

1000anuncios.com une startup rachetée 100 millionsBusiness p. 7

Le networking hispano-français WOMMs compte sur plus de 1200 membres

Juridique : des cabinets hispano-français à connaitre

Ou trouver les bons crustacés de MadridArt de vivre p. 23

Ambassadeur de Suisse en Espagne, rencontre.

Nouveau site pour l’immobilier francophone : jacheteenespagne.com

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L E J O U R N A L F R A N Ç A I S D ´ E S P A G N ENuméro 74 – JuiN/Juillet/Août 2014lecourrier.es – 15 000 exemplAires

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Les fonds cherchent des 5 étoiles.Madrid et Barcelone ne

sont plus à plaindre. Du moins, c’est ce

que pensent les brokers im-mobiliers, ils croulent sous la demande et, paradoxalement, leur problématique n’est pas de trouver les investisseurs, mais les actifs !Et oui, Madrid et Barcelone deviennent de véritables cibles pour les fonds étrangers sou-haitant installer un palace. Depuis septembre 2013, c’est un véritable raz-de-marée qui s’abat sur les deux capitales. Les grands noms tels qu’Inter-continental, Sofitel ou Kem-pinski circulent. La plupart a mandaté des intermédiaires pour dénicher la perle rare. Mariott vient de proposer 135 millions au Ritz et Haytt 280 millions pour la tour Agbar de Barcelone. À chaque fois, 30 millions d’eu-ros de travaux de plus peuvent être rajoutés. Tous sont adossés à des fonds d’investissement.Sofitel et Mandarin regarde-raient activement le centre de Madrid proche de la Castellana. Selon certaines sources, la plaza

de España deviendrait une nou-velle cible. La première fortune chinoise vient d’ailleurs de dé-penser 240 millions (confirmé, contrairement aux autres) pour l’acquisition de Torre España. Il va en faire un gigantesque centre commercial et un hôtel de luxe. Quant aux Qatari qui ont mis la main sur le W à Bar-celone, ils regarderaient à Ma-

drid l’hôtel Miguel Angel. La problématique de tous ces fonds est l’absence d’offre. Surtout à Madrid. La capitale espagnole compte à peine sur 3 ou 4 hôtels 5 étoiles. Même s’ils sont presque tous à vendre, les fonds étrangers gourmands sont bien plus nombreux. L’une des solutions envisagées par la Mairie est de mettre en

vente, ou en commercialisa-tion, les bâtiments historiques de la ville. Barcelone et Paris ont déjà commencé. Et Madrid n’en manque pas. L’un d’eux, le siège de la Fiscalía General del Estado sur la Castellana, proche de Colón (voir photo p.3) ferait par exemple un su-perbe 5 étoiles, n’est-ce pas... ?

Philippe Chevassus

Madrid commercialise les édifices emblématiquesBusiness p. 3

Ferrovial veut construire le second aéroport de MexicoAmérique Latine p. 9

Les drones bientôt dans le ciel espagnolBusiness p. 2

Le réseau networking hipano-français WOMMs accompagne Perpignan dans sa promotion à Madrid

Diplomatie économique : l’ambassadeur vante les régions françaises à Gérone

Du canoë et des vautours à 1h30 de MadridArt de vivre p. 22

Rencontres avec Olivier Benielli, Pascal Bourbon, Jean-Baptiste de la Mettrie, Jose Miguel Garrido

Interview : Guiseppe Tringali, Président de Mediaset España

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L E J O U R N A L F R A N Ç A I S D ´ E S P A G N ENuméro 75 – Septembre/octobre 2014

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Immobilier : les prix remontent !L’attente a été longue en Espagne. De-

puis 2007, les prix de l’immobilier ne cessaient de baisser et pour la pre-

mière fois ce mois-ci, les indicateurs officiels parlent de rebond des prix. La reprise éco-nomique annoncée il y a un an commence à porter ses fruits en matière immobilière.Qui sont les acquéreurs, faut-il rester très prudents quant aux actifs ? Et où investir ?À Palma de Majorque, par exemple, les prix sont déjà à la hausse depuis plusieurs mois, mais les Îles Baléares deviennent de plus en plus prisées par la jet-set interna-tionale et la demande étrangère en matière immobilière ne cessera de croître.À Madrid ou Barcelone, les prix n’ont pas tellement baissé dans le centre, l’offre étant limitée.En revanche, à Alicante ou Marbella, il y a des opportunités à saisir. Beaucoup de lots d’appartements en bord de mer sont encore disponibles à des prix intéressants.Dans l’ensemble, il n’a jamais été aussi intéressant pour un francophone d’investir en Espagne. Les prix sont encore bas et la reprise ne fait que commencer. En outre, il est assez facile d’obtenir un crédit via son pays d’origine.

P.C.

L’Amérique Latine investit dans la banque espagnoleAmérique Latine p. 5

Assouplissement de la loi d’inscription professionnelle obligatoireEntreprendre p. 3

Le fonds de Soros investit plus de 250 millionsFusion & acquisition p. 15

Juridique : Les droits de succession et de donation en Espagne contraires à l’Union Européenne

Le gratte-ciel abandonné de BenidormInédit p. 14

LeCourrier.es change de peau : plus d’articles au quotidien et bilingue

Dossier spécial Immobilier

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Numéro 76 – JaNvier/Février 2015 | 11.000 exemplaires esp. 3€ / Fr. 3€ / 5,60 sFr

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L’Espagne redevient un spotpar PHILIPPE CHEVASSUS

C’EST UN FAIT. Sur un plan économique et pour les oppor-tunités d'affaires, l’Espagne est dans la ligne de mire de tous les grands fonds internationaux, des plus grandes fortunes, mais aussi des acquéreurs européens de résidences. Le pays retrouve des couleurs, et il était temps, après une traversée du désert de 6 longues années. Depuis quelques semaines, les chinois s’illustrent sur la péninsule. On dépasse le milliard d’euros de-

puis un an dans les investisse-ments immobiliers. L’Edificio Plaza de España qui vient d’être racheté par la première fortune chinoise, ou bien ce complexe de 10.000 chalets de luxe que pré-tend construire cet autre nabab chinois, témoignent de l’appétit des grosses fortunes. Soros par exemple, a investi à travers sa filiale Hispania 402 millions en Espagne en 2014... Le mexicain Slim, quant à lui, première for-tune mondiale, vient de racheter une partie du capital de FCC.

Mais l’Espagne c’est aus-si un spot dans l’art de vivre.

D’une part, on assiste depuis un an à Madrid et à Barcelone à la naissance de véritables places to be. Le Villa Magna par exemple, va bientôt faire parler de lui avec l'ouverture d'un bar-restaurant asiatique unique à Madrid. D’autre part, les professionnels ont compris l’importance d’offrir un nou-veau type de tourisme, plus rural, mieux organisé et des-servi, plus luxueux aussi. Les Baléares par exemple ouvrent leurs portes et terres agricoles à ceux qui veulent construire un resort de luxe...

Journal indépendant

42 fortunes espagnoles pèsent plus de 1 milliardUn récent classement estime à 42 le nombre de fortunes espagnoles pesant plus de 1 mil-liard. C'est dans la construction qu'on...

Suite page 6

Cuba : de nouvelles opportunités pour les entreprises espagnoles ?Troisiéme partenaire commercial de Cuba, l’Espagne se réjouit de la reprise des rela-tions diplomatiques…

Suite page 9

Diplomatie économique: 5ème grand prix VIE EspagneSous le haut patronage de l’Ambassadeur de France, la section Espagne des Conseil-lers du Commerce Extérieur de la France…

Suite page 24

Nouveaux restaurants, Guide Michelin 2015Dans la première catégorie du guide Mi-chelin (trois étoiles) nous retrouvons les mêmes huit restaurants qu’en 2014…

Suite page 30

Un nouveau méga-projet immo-bilier pour Madrid Après l’échec d’Eurovegas du magnat américain Sheldon Adelson, Madrid de-vrait accueillir un nouveau projet…

Suite page 3

© Kzenon - Fotolia.com

L'AVE fera son entrée dans 10 villes au cours de l'année 2015Le chemin de fer à Grande Vitesse attein-dra dix nouvelles villes au cours de l’année 2015, puisqu’il est prévu…

Suite page 19

No 76 – Janv./Févr. 2015 27

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No 76 – Janv./Févr. 2015 ART DE VIVRE28

A vendre demeure en CantabrieMagnifique propriété qui

consiste en une parcelle de 5.000 m2 sur laquelle a été construite en 1995 une édification de 300 m2.

Le bâtiment est orienté au sud et protégé des vents marins du nord par une montagne appelée « La Picota ». Ses vues sont remar-quables, et l’on peut apercevoir les fameux Pics d’Europe.

La maison d’un beau design com-prend un rez-de-chaussée avec un grand salon salle à manger muni de cheminée ; une cuisine meublée ; deux chambres ; toilettes et armoire de rangement. Un grand escalier en bois, commode, semi-circu-

laire, mène au premier étage où se trouvent la chambre principale avec dressing et salle de bains ; deux chambres munies chacune d’une salle de bains avec douche et w.c. ; deux autres pièces qui peuvent être aménagées en chambres ou autres ; et une grande salle de bains.

Au rez-de-chaussée, à l’extérieur de la cuisine, un grand espace cou-vert permet également de cuisiner à l’extérieur.

Tout autour de l’édifice, une grande zone de parking, terrasses et garage pour plusieurs véhicules.

Excellent système de chauffage.En raison de sa récente construc-

tion et de l’utilisation de matériaux d’excellente qualité, vous avez la possibilité de modifier la distribu-tion intérieure, en aménageant des appartements individuels, y com-pris une piscine extérieure, cou-verte ou non, et aux dimensions désirées.

Cette résidence vous permettra de profiter de tout ce qui concerne le golf grâce aux différents terrains de golf qui se trouvent à proximi-té ; les pistes de ski, les randonnées en montagne et escalade, avec un accès commode à la ville de San-tander que vous pourrez même ré-aliser en train. En ce qui concerne

les activités en liaison avec la mer, vous serez en mesure de faire tout ce que vous souhaitez : bains, pro-menades, pêche, avec de splen-dides plages de sable fin, à proxi-mité des pinèdes dans une zone totalement protégée.

Dans la propriété, vous disposez de différents arbres fruitiers et il est possible de vous consacrer aisé-ment aux activités horticoles. Cette région bénéficie d’un microclimat avec des hivers doux et des tempé-ratures estivales très agréables.Pour plus d’information 0034 675 37 92 63 / [email protected]

No 76 – Janv./Févr. 2015ART DE VIVRE 29

Small Luxury Hotels inaugure des hôtels en Espagne, France et Thaïlande en 2015La chaîne hôtelière Small Luxury Hotels poursuit son plan d’expansion en 2015, avec un hôtel à Paris, un autre à Palma de Majorque et un troisième sur l’île de Phuket en Thaïlande.

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

LE PREMIER DES héberge-ments de Small Luxury Hotels qui ouvrira ses portes cette année est la Maison Souquet à Paris (France), au mois de janvier, avec un décor Belle Époque, situé près du quartier de Montmartre.

Le designer français Jacques García a été le responsable du style intérieur de l’hôtel pa-risien aux meubles de peau cordouane dans les plus de 20 suites de luxe de l’immeuble.

En outre, les clients pourront profiter d’une piscine souter-raine et d’un hammam, décoré avec un faux ciel en guise de plafond.

Dans le cas de Sant Francesc Hotel Singular, à Palma de Ma-jorque, qui ouvrira ses portes au printemps à l’abri de la Basilique du même nom, les chambres

sont le fruit de la réforme de l’ancien immeuble Can Alomar, partie du plan de protection du centre historique de l’île.

Une attention toute parti-culière se porte sur la "Tower Suite" de 100 mètres carrés, qui compte sur une terrasse pri-vée, piscine sur le toit, restau-rant jardin et patio bar.

Le dernier hôtel de la multina-tionale à atterrir est le Keemala, dans l’île thaïlandaise de Phuket, qui pourra prêter ses services en septembre 2015, avec un envi-ronnement paradisiaque et 38 villas aux quatre styles de pis-cines, représentant les premiers colonisateurs du pays.

Le restaurant offrira des pi-que-niques romantiques et des leçons de cuisine, outre des plats sains pour les clients.

Small Luxury Hotels compte sur plus de 520 hôtels dans plus de 70 pays, avec des chambres modernes ou des demeures de style palais.

Punta del Este devient un spot pour la jet set internationaleCette nouvelle année 2015 aurait vu arriver plus de 300 jets privés internationaux sur l’aéroport de Laguna del Sauce. Pour une majeure partie d’entre eux, il s’agirait d’hommes d’affaires et de personnalités qui rechercheraient une certaine discrétion et un décor paradisiaque.

par P. C.

PUNTA DEL ESTE est un ville d’Urugay située entre l’Océan Atlantique et le fleuve Rio de la Plata, avec une popula-tion de 12 millions d’habitants. Pendant la période estivale, plus

de 1,2 millions d’argentins et 300.000 brésiliens viennent y passer leurs vacances. Or ces pays émetteurs ne sont pas en manque de jolis paysages ou de stations balnéaires.

Mais Punta del Este est en train de devenir un véritable spot international car justement la dis-

crétion de ses soirées est de mise. Le tourisme de masse européen ou américain n’y a pas encore fait son apparition comme c’est le cas de Cancun ou Saint Do-mingue. À Punta del Este, on reste local, authentique et c’est ce qui plaît aux propriétaires de jets privés non show off.

Deux nouveaux espaces détente à Barajaspar EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

L’aéroport Adolfo Suárez Ma-drid-Barajas disposera de deux espaces santé dans le Terminal 4 et l’immeuble Satellite, qui seront gérés par SHA Wellness Clinic.

Les deux espaces Esenza by SHA ouvriront leurs portes

au mois de mars et auront une surface de 101 mètres carrés (celui de l’immeuble Satellite T4) et 60 mètres carrés (T4).

L’objectif de ces espaces santé dans l’aéroport est d’améliorer l’expérience des passagers su égard aux installations de celui-ci.

Ils offriront des traitements adaptés au temps dont dis-

posent les utilisateurs, qui pourront choisir entre une offre de services allant des massages aux consultations nutrition-nelles, outre les traitements fa-ciaux, capillaires, manucure et pédicure, parmi d’autres.

De même, des produits capillaires et cosmétiques pourront être acquis dans ces établissements.

© Iberia Airlines

No 76 – Janv./Févr. 2015 ART DE VIVRE30

Les nouveaux restaurants étoilés, Guide Michelin 2015Dans la première catégorie du guide Michelin (trois étoiles) nous retrouvons les mêmes huit restaurants qu’en 2014 : Akelaré (San Sebastián), Arzak (San Sebastián), Azurmendi (Larrabetzu, Vizcaya), DiverXO (Madrid), El Celler de Can Roca (Girona), Martín Berasategui (Lasarte, Guipúzcoa), Quique Dacosta (Denia, Alicante), Sant Pau (Sant Pol de Mar, Barcelona).

par LCE

DANS LA DEUXIÈME caté-gorie figurent 21 établissements, dont deux nouveaux : Aponiente (Puerto de Santa María, Cádiz) et Belcanto (Lisboa).

La troisième catégorie (une étoile) compte 145 restaurants, dont 21 qui viennent de faire leur entrée dans le classement :• Albora, DStagE, La Cabra,

Punto MX (Madrid), Montia (San Lorenzo de El Escorial)

• Can Dani, Andreu Genestra, Simply Fosh (Islas Baleares)

• Aizian, Elkano (País Vasco)• La Lobita, Refectorio (Cas-

tilla y León)• Pakta (Barcelona)• Kazan (Santa Cruz de Tenerife)• Casa Manolo (Daimús-Va-

lencia)• El Retiro (Llanes-Asturias)• Nova (Orense)• El Carmen de Montesión

(Toledo)• Tatau Bistro (Huesca)• Sao Gabriel (Almancil-Faro,

Portugal)• Pedro Lemos (Porto, Portugal)

El Refectorio

Simply Fosh

El Carmen de Montesión

No 76 – Janv./Févr. 2015ART DE VIVRE 31

Directeur et Fondateur : Philippe Chevassus

Collaborateurs : Aurélie Chamerois, Rozenn Le Roux, Sol Marzellier de Pablo, Julia Mangiavillano

Mise en page : Oana Rafaila

Impression : Roto Madrid

Editeur : Ediciones le Courrier d'Espagne, S.L. / Modesto La Fuente, 19 bajo izq. / 28003 Madrid / Tel: + 34 91 101 12 83

E-mail : [email protected], Dépôt Légal : M-44345-2004

Membre de la Cocef (Chambre Officielle de Commerce d’Espagne en France) à Paris.

Membre de WOMMs.

Le Courrier d’Espagne

Du Vega Sicilia Único à bord d’Emirates AirlineEmirates Airline investira 500 millions de dollars (403,18 millions d’euros) à long terme dans son programme vinicole afin d’offrir plus de 60 crus, Champagnes et Portos à bord, provenant des meilleurs vignobles de 11 pays, Espagne comprise, qui comptera sur huit vins éminents, a informé la compagnie aérienne.

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

LA COMPAGNIE COMPTE actuel-lement sur plus de 1,2 millions de bou-teilles de vins stockés dans sa cave en Bourgogne, France, certaines desquelles n’atteindront leur point de consomma-tion optimal que d’ici dix ans.

Les critères de sélection tiennent compte non seulement de la qualité des vins, mais aussi de la réaction des crus lorsqu’ils sont servis à 10.670 mètres d’altitude.

Les vins de la région française de Bordeaux accaparent presque la moitié de l’offre de la carte de la compagnie aérienne, bien que les vins espagnols comptent également sur une présence qui se distingue dans les trois classes d’Emirates. En outre, des vins d’Austra-lie, de Nouvelle Zélande et de Califor-nie (États-Unis) se servent également.

Vins espagnols à bordAinsi, parmi les vins espagnols servis en ‘First Class’ se trouvent Gran Muralles 2005 (Caves Torres) de la D.O. Conca

de Barberá ; Vega Sicilia Único 1996 (Cave Vega Sicilia) de la D.O. Ribera del Duero ; et Contador 2009 (Cave Benjamín Romeo) de la D.O. Ca Rioja.

En ‘Business Class’ : El Jardín de Lucía 2012 (Caves Euologio Pomares Zárate e Hijos) et Pazo de Barrantes Albariño 2011 (Cave Pazo de Barrantes) de la D.O. Rías Baixas ; Marqués de Riscal Reserva 2007 (Cave Marqués de Riscal) de la D.O. Ca. Rioja et Pintia 2007 (Caves et Vignobles Pintia) de la D.O. Toro. Altos Ibéricos (Cava Torres) de la D.O. Ca Rioja se sert en ‘Economy Class’.

« Les vins espagnols que nous ser-vons à bord sont un échantillon de la qualité exceptionnelle des crus que produisent les différentes régions vini-coles espagnoles. En outre, il ne s’agit pas d’une offre fixe, elle se renouvelle au cours de l’année et se modifie avec l’incorporation d’autres références es-pagnoles », a expliqué le Directeur d’Emirates pour l’Espagne, Fernando Suárez de Góngora.

Les clients voyageant en ‘First Class’ peuvent déguster à bord de presque tous les vols le Champagne Dom Pérignon.Un hôtel Igloo à

GranvaliraPasser une nuit dans un igloo à 2.350 m d’altitude, c’est possible à Grandvalira.

par LCE

L’IGLOO-HÔTEL EST CONSTRUIT entièrement en neige. Incroyable, mais vrai ! C’est un igloo authentique, décoré spécialement par les artistes de Granva-lira. Tout prêt et équipé pour passer une nuit magique.

L’Igloo-Hôtel Grandvalira com-prend 5 igloos pouvant accueillir un maximum de six personnes dans une chambre partagée. Un des igloos, l’Igloo Romantique Suit, est pour deux personnes. Des espaces sociaux, tels que le bar-restaurant, une terrasse et un jacuzzi, complètent les services de l’Igloo-Hôtel Grandvalira.

http://www.grandvalira.com/iglu-hotel-en-andorra

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