N°4 2009OCTOBRE / NOVEMBRE / DÉCEMBRE

leGuideaide de lecture biblique pour adultes

Prix

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6 €

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Le cinémaCe qu’il doit à la Bible

JérémieAu-delà du jugement

LucLa joie de Dieu !

éditoédito

« J’ai trouvé David, fils d’Isaï, un homme selon  mon  cœur  qui  accomplira  toutes mes volontés. » Actes 13.22

Des bilans ? Nous serons certainement amenés à en faire en ce dernier trimestre de l’année... et de tout ordre ! Ces paro-les de conclusion sur la vie de David sont saisissants ! En ce trimestre, nous sui-vrons les péripéties de cet homme, selon le cœur de Dieu. Comme lui, aujourd’hui encore nous sommes confrontés aux pressions morales, familiales, sociales, celles liées au pouvoir. Comme lui, nous aussi, nous voulons adorer et nous sou-mettre au Seigneur tout en étant incon-séquents, hésitants dans nos décisions, succombant à nos tentations…

Pourtant, nous aimerions tant que no-tre vie soit utile pour notre Seigneur. Et quand on fera le bilan de notre vie, que dira-t-on de nous ? Non pas des person-nes parfaites mais tout simplement des enfants qui marchent en toute confiance avec leur Père céleste. Des hommes et des femmes qui laissent leur Sauveur agir, disponibles pour lui, peu importe où il les a placés. Qu’au travers de sa Pa-role, le Seigneur nous révèle son cœur et nous transforme. Des bilans, nous en ferons également de toutes vos remarques concernant leGui-de. Elles ne nous laissent pas indifférents et désirons avoir le discernement, pour savoir comment répondre au mieux à vos besoins.

Bonne lecture.

Jéma TaboyanRédactrice responsable

IMPRESSUMédITEURS

Ligue pour la lecture de la Bible, France et Suisse

RédacTEURSJéma Taboyan (Rédactrice responsable) Pierre-Yves Zwahlen (Rédacteur adjoint)

coMITé dE RédacTIonDavid Boydell, Michel Charles, Jean-Pierre Frère, Florence Hernandez, David Rossé, Christian Willi

SEcRéTaRIaTJosiane Wagnières

cRédITS PhoTogRaPhIqUESStockxxpert.com

gRaPhISMEMise en page : Josiane Wagnières

et Pierre-Yves Zwahlen Création graphique : Loïc Favre

IMPRESSIonJordi SA, Belp, Suisse

SoMMaIREÉdito + Sommaire 1

Méthode et Plan de lecture 2Paroles de Lecteurs 3

Nouvelles nationales 42 Samuel 7-10 9

1 Pierre 1-5 142 Samuel 11-20 25

2 Pierre 1-3 442 Samuel 21-24 50

Ce que le cinéma doit à la Bible 55Proverbes 10-15 64

Philémon 71Psaumes 74-77 72Colossiens 1-4 76

Jérémie 1-6 85Luc 1-4 97

Bulletin d’Abonnement 112

2

n De qui ou de quoi me parle ce texte ?

n De quoi est-il question avant et après le texte ?

n S’il s’agit d’un récit, ai-je bien identifié tous les personnages et observé le déroulement de l’action ?

n S’il s’agit d’un écrit prophéti-que ou de sagesse, d’un psau-me ou d’une épître, est-ce que je peux dire en une phrase de quel sujet il est question ?

Comment méditer la BiBle ?

S’installer dans un lieu favorable. Respecter un moment de silence qui favorise l’atmos-phère de recueillement propice à la lecture et à la méditation de la Bible.

lire le passage du jour.

Prier même brièvement pour demander à Dieu le secours de son Esprit.

méditer un texte biblique suppose une démarche interactive : Découvrir ce que le texte voulait dire à ses premiers destinataires, puis, une fois le sens dégagé, réfléchir à la manière dont il peut devenir une parole pour moi aujourd’hui.

Sans répondre à toutes les questions, en voici quelques-unes pour nous aider à vivre chacune de ces trois étapes.

n Quelle est la leçon principale qui se dégage de ce texte ?

n Quel effet devait-il produire sur ses premiers destinataires ?

n Ce passage m’enseigne-t-il quelque chose sur Dieu : le Père, le Fils ou le Saint-Es-prit ? Sur sa façon d’agir ? Sur l’être humain ?

n Y a-t-il un autre texte biblique qui pourrait m’aider à com-prendre celui-ci ?

n Lire le commentaire du Guide pour m’enrichir de la lecture d’une autre personne.

n M’aide-t-il à comprendre une situation que je vis ou qui se déroule dans mon entourage ?

n Y a-t-il dans ce texte quelque chose qui me choque ou que j’ai de la peine à accepter ?

n Y a-t-il un ordre auquel je de-vrais obéir ou une invitation à changer ma façon de penser ou d’agir ?

n Est-ce que je peux puiser dans ce passage un encoura-gement ou une promesse ?

observer Comprendre S’approprier

répondre Il serait dommage de ne pas répondre à la parole que Dieu nous a adres-sée. C’est pourquoi, méditer, c’est aussi prier. Pourquoi ne pas le faire un crayon à la main ? Noter, pour ne pas oublier, les promesses à tenir, les tâches à accomplir, les personnes à contacter.

Avec leGuide, il faut six ans pour lire l’Ancien Testament, trois ans pour le Nouveau Testament. Nous suivons la liste de la Bible en 6 ans.

©Fédération Protestante de France 2007

Liste établie grâce à la collaboration du Service Biblique de la FPF, de l’Alliance biblique française, de l’Union des Églises Adventistes de France, de la Ligue pour la Lecture de la Bible et de Parole pour Tous. www.protestants.org

PLAN DE LECTURE abréviationsLorsque des citations bibliques sont placées entre parenthèses, elles sont abrégées selon les abréviations proposées par la Bi-ble en français courant.

Références bibliquesDans une note journalière, les chiffres entre parenthèses sans mention d’un livre biblique ren-voient à un verset du passage du jour. Quand une note utilise ou renvoie à une autre traduction,

elle l’indique sous les abréviations suivantes :BB Bible BayardBc Bible à la ColombeBJ Bible de JérusalemBS Bible du SemeurnBS Nouvelle Bible SecondnEg Nouvelle Édition de GenèvePdV Parole de VieTa Traduction de l’auteurVS Version Segond 1910ToB Trad. Œcuménique de la BibleBFF Bible en Français Fondamental

3

ParoleS de leCteUrS

De plusieurs lecteurs, de France et de Suisse …Nous venons de recevoir le premier numéro du leGuide. Nous avons des difficultés à lire certaines lignes. Les cadres avec un fond ocre et des petits caractères blancs sont illisibles ! Avez-vous pensé aux personnes âgées ou malvoyantes ?

n  Oui,  nous  avons  pensé aux  personnes  âgées.  Les textes  bibliques  ainsi  que les  notes  de  chaque  jour sont  enregistrés.  Vous pouvez  les  écouter  direc-tement sur notre site www.leguideenligne.com. Il vous suffit de cliquer sur  l’onglet prévu  à  cet  effet.  D’autre part, nos amis de la Mission Évangélique Braille qui font également  ces  enregistre-ments  sont  prêts  à  vous les  envoyer,  gratuitement par  la  poste.  Vous  pouvez adresser  votre  demande  à l’adresse suivante : MEB  20,  rue  Louis-Ruchonnet CH-1800 Vevey.

Vous  êtes  nombreux  à  re-gretter  la  disparition  du grand  format d’Épi. Malgré votre  intérêt,  le  nombre d’abonnés  ne  pouvait  mal-heureusement plus  justifier 

ce  tirage.  Nous  sommes attentifs  à  vos  remarques et  dès  ce  numéro,  nous augmenterons  la  taille  des caractères des notes expli-catives.

Du Gard, en FranceNous sommes le Jeudi 2 Juillet et la lecture du jour porte sur Jean 14. Entre pa-renthèses, il y a des indica-tions que je ne comprends pas : 17s, 23b, 28ss etc… Que signifient ces lettres ?

n  Comme  d’habitude,  le chiffre  indique  le  verset. Le  numéro  du  chapitre n’est  pas  indiqué  quand  il s’agit de celui de la lecture du  jour.  Les  petites  lettres devraient  apporter  certai-nes  précisions  (et  dans  ce cas,  la  confusion,  malgré nous !). Voici  leurs  significations : b  =  la  deuxième  partie  du verset ; s = et le verset suivant ; ss  =  et  les  versets  sui-vants.

De Neuchâtel, SuisseLa définition donnée de la vigne et du cep (encadré du 3.7.09) me laisse perplexe.Jésus n’a pas dit qu’il était

la vraie vigne, mais le vrai cep. Ce n’est pas la même chose : la vigne est et reste Israël, il n’y en a pas d’autre. Jésus, le vrai Cep, était lui-même enra-ciné dans la vigne d’Israël. L’Église est née et a grandi dans ce terreau-là, les pre-miers chrétiens étaient tous Juifs. L’épître aux Romains, aux chapitres 9-11, mon-tre très clairement, avec la métaphore de l’olivier, que nous, chrétiens d’entre les non-Juifs, avons été gref-fés sur la souche d’Israël et que c’est cette racine-là qui nous porte. (Romains 11.18)L’humilité et la reconnais-sance s’imposent donc, ainsi qu’une prière ardente pour que tout Israël recon-naisse enfin son Messie.Avec un grand merci pour leGuide et mes messages fraternels en Jésus, le Cep.

n  Merci pour la pertinence de la remarque. On se lais-se facilement piéger par les formulations  et  notre  éloi-gnement de la nature nous fait  souvent  passer  à  côté des  richesses  de  l’ensei-gnement de Jésus.Un  grand  merci  pour  votre lecture vigilante.

Nous désirons vous donner la parole dans cette page. Si des questions vous viennent à la lecture de ce gui-de, n’hésitez pas à nous en faire part. Nous les publie-rons dans cette rubrique.

4Pages nationales

Prières

chaque permanent ou bénévole à la Ligue est encouragé à donner le meilleur de lui-même en énergie, inspiration, amour du prochain et enga-gement selon l’évangile. cela ne peut se faire en comptant sur nos propres forces. Sans le Seigneur, nous ne pouvons rien faire. c’est pourquoi, avec ces quelques lignes, nous ne prétendons pas vous dire comment il faut prier, mais nous vous invitons à vous joindre à nous au coeur de notre mission.

UN MINISTèRE PARMI LES ENFANTS« Donne de bonnes habitudes à l’enfant dès l’entrée de sa vie : il les conservera jusque dans sa vieillesse » (Prov 22.6). C’est en s’accrochant à cette promesse que la Ligue propose une formation sur deux ans (4 samedis par an) à tous ceux qui ont à cœur de transmettre l’Évangile aux enfants. Plusieurs sessions sont proposées dès octobre sur Paris et Lyon. Prions pour que beaucoup d’enfants puissent recevoir Jésus comme leur ami au travers des personnes formées.

UN NoUVEAU CoNSEIL à LA LIGUERemercions le Seigneur pour les nouveaux membres du Conseil d’Administration de la Ligue : Jean-Claude Plantier, Jonathan Hanley et Philippe Bannwarth. La Ligue a égale-ment un nouveau président : Pierre Unger. Un Conseil éclairé par le Saint-Esprit est vital pour un mouvement comme la Ligue. Prions pour que le Seigneur bénisse chacun de ces membres et qu’il montre la voie où la Ligue doit s’engager pour les années à venir.

UNE ACTIoN SUR INTERNETNous lisons que les premiers chrétiens ne cessaient d’enseigner et de proclamer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ (Actes 5.42). Internet est une formidable opportunité pour par-tager l’Évangile à un grand nombre de personnes. Les statistiques le montrent, nous passons de plus en plus de temps « connectés ». Prions pour que nous sachions com-ment utiliser ce média afin que toujours plus de personnes puissent « se connecter » au Seigneur.

« Je remercie le Seigneur qui me conseille.Même la nuit, ma conscience me parle. »Ps 16.7

7Pages nationales

Prières

CAMPS ET JoURNÉESAprès un été riche en émotions et en bénédictions, on pourrait s’attendre à une pause automnale bien méritée. Mais ce n’est pas le cas ! Les camps s’enchaînent les uns aux autres tous riches de surprises et d’occasions de découvrir la grâce de Dieu au travers des jeux, du sport, et de l’émerveillement.

n Week-end « Pitchounets » 3-4 octobre, Vennesn Week-end « Photo, nature et merveilles » 3 octobren Camp « Cirque en piste » 10-17 octobre, Vennesn Journée « Retrouvailles camps d’enfants » 14 novembre, Vennesn Retrouvailles Moniteurs de camps 14 et 15 novembre, Vennesn Camp « Ski en folie » 27 décembre au 2 janvier, Charmeyn Camp « X-tra glisse ! » 27 décembre au 2 janvier, Gsteign Camp « International Winter Camp » 27 décembre au 2 janvier, Rougemontn Séjour « Camp d’hiver de la Ligue » 27 décembre au 2 janvier, Charmey

retrouvez toutes ces offres sur notre Catalogue 2009, ou sur notre site internet : www.ligue.ch

SÉMINAIRES ET FoRMATIoNSAujourd’hui, la formation continue fait partie intégrante de la vie professionnelle. Mais il en va des aspects de notre vie pour lesquels aucune préparation ne semble devoir être nécessaire. Être parents par exemple ! ou être moniteur dans un camp ! Avec ces deux séries de formations, la Ligue répond à un besoin important. Il est donc primordial de soutenir ces activités dans la prière.

n Formation moniteurs camps J+S 23-25 octobre et 20-22 novembre, St-Légiern Formation « Préparation à la naissance » 7 et 21 novembre, Vennes

JoURNÉES CABèSL'équipe CABèS propose des journées à l'attention des réfugiés et requérants d'asile. Programme varié : animation biblique, sport, jeux, musique, etc.

n Journée Cabès 25 octobre, Vennesn Journée Cabès 22 novembre, Vennesn Journée Cabès 20 décembre, Vennes

8Pages nationales

Prières

Un nouveau cycle de formation est prévu en 2010.Il se tiendra à Arlon dans les locaux de l’Église protestante évangélique.Le cycle complet comprend 9 samedis. Le programme des cours est consultable sur le site de la Ligue belge: www.ligue.be

SÉMINAIRE DE FoRMATIoN AU MINISTèRE PARMI LES ENFANTS

L’Explorateur, Tournesol et RdV ont pu être distribués gratuitement aux participants de plusieurs camps cet été.Les guides de lecture biblique sont utilisés dans le cadre de la méditation quotidienne des enfants.

Naissance d’une petite ANAÏS chez Charles Mukwama, un de nos fidèles bénévoles.

CAMPS

NAISSANCE

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À méditerÀ méditer

Derrière l’intention formu-lée par David, y a-t-il un dé-sir d’affermissement de son pouvoir ? Si c’était le cas, Dieu répond que c’est lui qui affermira pour toujours le trône de David. Le récit joue sur le double sens de la Maison : un bâtiment, un temple ou alors une des-cendance, une famille. Da-vid veut bâtir une maison-temple à Dieu. Dieu répond que c’est lui qui lui bâtira une maison-descendance ! Certes, David a de bons sentiments, mais Dieu les dépasse. on ne peut assi-gner Dieu à demeure, ni le limiter à l’horizon d’une vie. Espace et temps lui appar-tiennent.

Le dieu nomadeUne maison signifie la fin de l’errance. Cette dernière fut longue et difficile pour David, jusqu’à l’accession au trône. Au lieu de recen-ser tous les exploits qui ont permis cette progres-sion, Dieu rappelle à son serviteur que c’est lui, et lui seul qui a accompagné son peuple, d’étape en éta-pe… comme il l’a fait tout au long de la vie de David. C’est Dieu qui est l’auteur

de toutes ces actions.« La maison » signifie aussi la fin du provisoire et l’établissement permanent. on retrouve sous la plume de Paul, cette métaphore : « Nous savons, en effet, que si la tente dans laquel-le nous vivons - c’est-à-dire notre corps terrestre - est détruite, Dieu nous réserve une habitation dans les cieux, une demeure non faite par les hommes, qui durera toujours. » (2 Cor 5.1) Nous sommes donc nomades, nous aussi, héri-tiers spirituels d’un peuple nomade et d’un Seigneur itinérant.

Entendre ce texte aujourd’huiN’éprouvons-nous pas, nous aussi, ce désir de permanence, de fermeté, de pérennité, pour nous, pour notre famille, nos af-faires, nos Églises ?Il nous suffit de ne pas oublier que c’est Dieu qui affermit ses enfants, les rend stables, lui qui « nous a marqués à son nom et il a répandu dans nos cœurs le Saint-Esprit comme ga-rantie des biens qu’il nous réserve. » (2 Cor 1.22)

Jeudi 1er octobre

2 Samuel 7.1-17

BIBLE EN 1 AN : Soph 1.1-3.20 • Ps 73 • Prov 24.23-26 • Phil 4.2-23 PRIER avec le Psaume 119.1-32

Laurent BurkiDu 1er au 2 octobre

Notre véritable « maison » n’est-elle pas formée de la solidité de la Parole de Dieu ?

UNE MAISoN PoUR UNE AUTRE

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RemarqueRemarqueRemarque

DAVID EST ASSIS !David est assis en présen-ce du Seigneur ! Comme on le dit parfois d’une per-sonne saisie de stupéfac-tion. Non seulement Dieu lui construira une maison-descendance mais celle-ci sera installée dans la du-rée. David ne sait plus quoi dire… Émerveillement, hu-milité et foi…

Prière de davidEn réponse aux différents JE avec lesquels Dieu a rappelé à David son œu-vre, David répond par une série de TU qui expriment sa reconnaissance.

n Tu es grand, tu es Uni-que ; ton œuvre est unique dans l’Histoire, Israël est unique.

n Tu m’as distingué, tu m’as vu, tu as jeté les yeux sur moi ! Sans rai-son, pour rien ! à cause de ta parole et selon ton cœur. Toujours la grâce.

n Tu me traites en ami : Toi, tu connais ton servi-teur et tu fais connaître à ton serviteur toutes ces grandes choses.

C’est pourquoi j’ai trou-vé le cœur de t’adresser cette prière (27, NBS).

n Tu as affermi ton peu-ple (24, BC, NBS) ; fais subsister pour tou-jours la parole (25, BC, NBS) ; que ma maison soit affermie devant toi (26, BC, NBS) ; que ma maison subsiste pour toujours devant toi (29, BC, NBS) : ces ver-sets tournent autour de la signification du mot amen 1.

Nous sommes connus de Dieu, c’est Lui qui nous a faits, Il nous a aimés le premier. Telles sont les convictions fondamenta-les de l’Évangile, telle est l’étonnante grâce.

Est-ce normal ?Que Dieu construise la maison de son serviteur et non l’inverse ?

Que Jean-Baptiste doive baptiser Jésus et non l’in-verse ? (Matt 3.14)

Que Jésus lave les pieds de ses disciples et non l’in-verse ? (Jean 13.6-8)

La grâce de Dieu n’est pas normale !

La grâce de dieu n’est pas « normale ! »

Vendredi 2 octobre

2 Samuel 7.18-29

BIBLE EN 1 AN : : Ag 1.1-2.23 • Ps 74 • Prov 24.27-29 • Col 1.1-23 PRIER avec le Psaume 119.33-64

Verset 19 : « Telle est la loi de l’être humain » ou « est-ce là la loi de l’être humain ? » (NBS). Autre traduction possible : « est-ce normal ? »

1 Amen vient de la racine ’mn dont le sens premier est solidité, fermeté.

11

Notre propension à percevoir la bénédiction (6b et 14b) nous cache-t-elle le revers de la médaille ? Les amis d’hier 1 deviennent des ennemis... les batailles se succèdent avec de nouveaux adversaires... il faut être toujours plus cruel 2. Israël mènerait-il une guerre plus sainte que les autres peuples, où la brutalité n’entraînerait

aucune séquelle physique ou psychique ? Quelle est la légitimité de tous ces actes de guerre ? Certains osent même se demander comment le Dieu des chrétiens a pu engendrer une compréhension de la foi aussi paradoxale, englobant conquête de la terre promise et amour des ennemis.Il faut certainement y voir toute la différence entre la compréhension des hommes et la révélation incarnée et achevée en Jésus, qui donne à chaque être humain sa valeur totale.

Nous mesurons ici le chemin que le Prince de la paix fait parcourir à l’humanité, en ouvrant une tout autre voie que celle de la guerre et de la violence (Éph 2.15b-16).

David peut lâcher le « bling-bling » de ses trésors de guerre et les consacrer à Dieu. Il nous projette ainsi au cœur de la grâce divine. Il est bien difficile d’extraire les femmes, les hommes de leur forteresse religieuse, morale ou psychique. Nous avons aussi tant de peine à nous exposer à l’amour et à la bénédiction de notre Dieu. Se pourrait-il que nous soyons, nous aussi, en pleine guerre ?

quelle est la légi-timité de tous les actes de guerre?

Samedi 3 octobre

2 Samuel 8.1-18

BIBLE EN 1 AN : Zach 1.1-24 • Ps 75 • Prov 24.30-34 • Col 1.24-2.5 PRIER avec le Psaume 119.65-96

Félix MaurerDu 3 au 5 octobre

À méditerÀ méditer

Si nous sommes en guerre, alors la bataille se situe dans les cœurs et la guérison est plus que jamais dans notre relation au Père.

BÉNÉDICTIoN ATYPIQUE ?

1 Les Moabites avaient accueilli David et sa famille (1 Samuel 22.3-4).2 Certains commentateurs pensent que le fait de cou-per les jarrets des chevaux était un acte cultuel. Si Dieu donnait la victoire, il n’était pas nécessaire de mettre sur pied un transport à chariots et une cavalerie.

12

JEU DE MIRoIRSIl est des blessures, dues à l’extrême angoisse ou à la maladresse de l’entourage (4.4), qui laissent des traces non seulement physiques, mais également invisibles ; de celles qui ne cicatrisent pas si facilement.Que nous renvoie le miroir des personnes qui nous entourent ? Le prénom « destructeur d’idoles » (Mefi-baal) laisse transparaître une des motivations de Jonathan, mais semble déplacé étant donné la situation dans laquelle se trouve son fils. Comment tenir son rôle et son rang dans de telles circonstances ?La lutte entre clans rivaux

empoisonne les relations (3.1), mais David songe à l’amitié qui le liait à Jonathan. Rencontrer Mefibaal signifie prolonger ce lien. Cependant David renvoie à Mefibaal l’image de sa dynastie déchue, de l’impotent qu’il est devenu et de l’échec de sa famille. Comment, dans ces circonstances, peut-

il exister et ne pas être terrorisé par cette rencontre (6-7) ?Reste que l’autre n’est pas seulement ce qu’on en perçoit. « La personne handicapée empêche la société des hommes d’ériger en droit, et en modèle à imiter, la santé, la force, l’intelligence. Elle dénonce la folie des bien-portants » 1. Se peut-il qu’à ce titre Mefibaal soit bel et bien ce destructeur d’idoles ?Prendre un handicapé à sa table rappelle chaque jour à David − dont le prénom signifie « bien-aimé » − que Dieu a un projet d’amour pour chaque être vivant ; encore un autre miroir ! Se sentir aimé et béni permet d’ouvrir sa porte.

Nous tous avons besoin d’être aimés tels que nous sommes, avec nos handicaps et nos blessures cachées.

Dieu se cherche-t-il pour cela des Hyper, Ultras ? Non, mais des femmes et des hommes qui pansent les plaies du corps et de l’âme des autres avec l’amour du Père.

L’autre n’est pas seulement ce que l’on en perçoit !

dimanche 4 octobre

2 Samuel 9.1-13

BIBLE EN 1 AN : Zach 2.5-3.10 • Ps 76 • Prov 25.1-2 • Col 2.6-3.4 DIMANCHES ET FÊTES : Gen 2.18-24 • Hébr 2.9-11 • Marc 10.2-16

DéfinitionsDéfinitions

Mefibaal : Il faut l’identifier à Meribaal (1 Chron 8.34). Son double nom provient du changement de baal, nom d’un faux dieu cananéen en boseth (« honte » et, par extension, « idole »). Merib (« celui qui lutte ») est devenu Mephi (« qui se moque de »). Citation du Dictionnaire encyclopédique de la Bible de A. Westphal.

PRIER avec le Psaume 128

1 Citation de Henri-Jacques Sticker.

13

D’ESCALADE EN ESCALADES’il fallait citer un point commun à tous les hommes, ce serait peut-être leur implication dans des conflits. Le passage du jour illustre les aléas de la relation et des émotions. Qu’est-ce que ces der-nières nous disent sur la nature humaine ?Le conflit peut surgir des meilleures intentions, ici de l’empathie que David manifeste à Hanoun 1. Mais la peur, l’humiliation mènent en fin de compte à l’affrontement.

La guerre ne répond jamais à la problématique de base; alors pourquoi cette manière de fonctionner se perpétue-t-elle ?Que nous soyons chef d’État ou simple citoyen, nous avons nos propres affrontements avec nous-mêmes, avec les autres. Nous avons notre propre manière de fuir. Et − suprême perversité − la foi elle-même peut masquer une échappatoire. Une force nous aspire irrémé-diablement (Rom 7.21-24). Face à cela, qui peut se targuer d’être libre ?Une manière saine de réagir est celle de David.

Sans toutefois ignorer les répercussions sur ses serviteurs, il garde un certain détachement, ce qui lui permet de demeurer lucide et objectif. Son attitude nous rappelle quel est le fruit de l’Esprit (Gal 5.22-23).

Même si nous n’échappons pas aux conflits (gal 5.19-21), en acceptant celui qui nous envoie son consolateur, une lueur d’espoir renaît dans notre humanité et brise ce cercle vicieux.

lundi 5 octobre

2 Samuel 10.1-19

BIBLE EN 1 AN : Zach 4. 1-5.11 • Ps 77 • Prov 25.3 • Col 3.5-4.1 PRIER avec le Psaume 119.97-144

À méditerÀ méditer

Les émotions révèlent nos potentialités, que ce soit dans le bien ou dans le mal. Alors recherchons celles qui nous encouragent à mettre notre cœur au diapason de la grâce divine.

1 Un mystère subsiste quant à l’estime que David porte à Nahach, car la Bible ne relate que la confron-tation avec Israël (1 Sam 11.1-2).

14

Souffrir comme chrétien

rédacteurs de cette série

introduction

1 et 2 Pierre

En RéSUMéDans la souffrance et les épreuves, les chrétiens sont invités à tourner leurs regards vers le Christ pour ne pas oublier les sujets de joie et garder une espérance vivante. Ils doivent persévérer dans la foi pour rendre un bon témoignage au monde, par leur conduite.

5 éTaPES à nE PaS ManqUER

Si vous n’avez pas le temps de lire toute la série, voilà 5 textes à lire absolument !

Philippe FlahautDaniel Furter

PoUR accoMPagnER La LEcTUREn Quelle exhortation, quel « mot d’ordre »

allons-nous mettre en pratique dans les jours qui viennent ?

n Concernant le thème de l’attente du règne de Dieu, vous pouvez lire également 2 Thess 1.8-10 ; Tite 2.13 et Luc 12.35-48.

Il est bien difficile d’avoir une attitude juste en pleine souffran-ce… Même si nous ne vivons pas les mêmes persécutions que les chrétiens du premier siècle, les encouragements de ces lettres sont toujours d’actualité.

Ces deux épîtres se rattachent à Pierre, le disciple de Jésus. Com-me dans un testament spirituel, l’auteur parle de sa mort et donne ses dernières instructions (2 Pi 1.13). Il s’adresse aux chrétiens dispersés dans la région Nord Est de l’Asie mineure qui doivent faire face à deux enjeux : garder un bon témoignage malgré la persécution et résister aux faux enseignants. Ces lettres ont été écrites vraisem-blablement de Rome, désignée par « Babylone ».

1. 1Pierre2.1-5Pierresvivantes

2.1Pierre3.1-7Beautéintérieure

3.1Pierre4.7-11Donsenaction

4.1Pierre5.7Contrelessouc

is

5.2Pierre3.8-9Patience

Laetitia Chamard

55

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Gui

de

la Bible aujourd’hui

enquête

Les cinéastes ont besoin d’éléments qui trouveront un écho dans l’esprit des spec-tateurs. « Il faut donc au cinéma de grandes histoires porteuses ou de grands sentiments communs », écrit le professeur d’éthique et de philosophie André Dumas dans l’Encyclo-pédie du Protestantisme. Son souffle épique, ses histoires millénaires, son lot de mystères, de héros, de romances et de va-leurs morales font de la Bible un matériel de pre-mier choix pour les réa-lisateurs, tant sur le plan artistique que financier. Autre avantage : la Bi-ble est dans le domaine public.Et cela n’est pas près de changer. À Los An-geles, un programme de formation pour scé-naristes chrétiens (« Act One ») est de plus en plus sollicité par les studios d’Hollywood pour leur fournir des « films chrétiens ». Deux raisons à cette demande. La première est économique : dernièrement, Les Chroni-

ques de Narnia ou La Passion ont rapporté gros. La deuxième est davantage émotion-nelle, voire spirituelle. L’après-11 septembre et l’anxiété qui l’accompagne ont favorisé la recherche de films plus profonds.

L’ère des grandes épopéesLes bonnes relations entre la Bible et le cinéma remontent aux origines du second. En 1903 déjà, une série de 31 court-métra-ges sur la Passion sont créés. En 1927, peu après le succès rencontré par le premier Dix commandements (1923), le cinéaste Cecil

Au box-office mondial, un scénario ré-cent, tiré directement du texte biblique, a cartonné : La Passion du Christ en 2004. Mais il n’est pas un cas isolé, les films inspirés de la Bible sont légion ! Certains

reprennent des valeurs bibliques fortes (« les derniers seront les premiers »), des éléments de l’Ancien Testament (le déluge, la recherche de la terre promise, etc.) ou du Nouveau (le sacrifice d’un seul pour sauver le collectif).

le cinémala Bible

doit àCe que

56la Bible aujourd’hui

enquête

B. DeMille signe King of Kings. Des mis-sionnaires emmènent ce film, qui appartient encore à l’ère du muet, avec eux. Ce fut le premier film visionné par une communauté d’Esquimaux en Alaska.

Mais c’est dans les années 50 et 60 que sont produites les épopées qui ont marqué les mé-moires. Les péplums font le régal des spec-tateurs. De gigantesques productions, prin-cipalement italiennes et américaines, voient le jour: Les dix commandements (1956, 2e version), Salomon et la Reine de Saba puis Ben Hur (1959), David et Goliath (1960), avec un excellent score au box-office. « “Les Dix commandements” cumulent un récit, une épopée tragique et humaine », détaille Serge Molla, théologien, en charge du ministère « Culte et culture » de l’Eglise réformée vau-doise et membre de différents jurys œcumé-niques dont celui de Cannes en 2009.

Par la suite, l’Ancien Testament a continué d’inspirer les cinéastes. Entre 1994 et 1998, la chaîne TNT produit une série de dix films sur l’Ancien Testament pour la télévision (La Bible), largement diffusés. En 1999, les stu-dios Dreamworks sortent Le Prince d’Egyp-te. Le genre épique est à nouveau tenté en

2006, avec One Night With The King (Une nuit avec le roi) qui retrace la vie d’Esther. Mais le film ne sort sur grand écran qu’aux Etats-Unis.

Charlton Heston incarne Moïse dans les Dix commandements de Cecil B. DeMille.

12e au box-office américain de tous les temps, le blockbuster de Mel Gibson, La Passion du Christ (2004).

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Gui

de

la Bible aujourd’hui

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Jésus, un sujet délicat« S’il existait un oscar pour les films por-tant sur le même thème, l’histoire de la vie de Jésus, et plus particulièrement de ses dernières heures, le remporterait sans doute haut la main », remarque Linda Scales dans le journal de l’Université d’Ottawa. Parmi eux, L’Évangile selon saint Matthieu (1964) de Pierpaolo Pasolini, Jésus de Nazareth (1977) de Franco Zeffirelli ou encore La Nativité (2006) de Catherine Hardwicke.Si elle a toujours fasciné, la personne de Jésus a aussi donné lieu à des films contro-versés. Dans les années 70 et 80, plusieurs voient le jour : Jesus Christ superstar (1973) de Norman Jewison, La dernière tentation du Christ (1988) de Martin Scorsese. « Un film sur la vie de Jésus qui ne soulèverait aucune controverse ne serait pas un très bon film », note Adèle Reinhartz, auteur de Jesus of Hollywood. Pour elle, il ne peut pas en être autrement face à un personnage qui cristallise autant d’enjeux.

Rire de la BibleCertains cinéastes ont exploité la Bible dans le registre comique. On trouve toutes sortes de détournements : La vie de Brian (1979), Les rois mages des Inconnus (2001) ou le

nouveau film sur la Genèse, L’An 1 : des débuts difficiles (2009). Pour Serge Molla, « certains de ces films sont plus subtils qu’il n’y paraît » et « souvent incompréhensibles faute de connaissance biblique. »Autre source d’inspiration : l’Apocalyp-se. Armageddon (1999), Le jour d’après (2004) ou Je suis une légende (2007) font écho aux craintes présentes dans la société. « Les artistes sentent les choses », explique Serge Molla. « Un grand nombre de peurs face aux désastres écologiques, sanitaires ou militaires sont portés à l’écran. Mais l’Apocalypse biblique est beaucoup plus riche que cela. Ce livre contient des thèmes que les films n’abordent pas. »

La force des allégoriesLes films tirés ou inspirés de la Bible ont leur part de controverse. Le danger du film biblique est de faire croire qu’il livre la vérité sur grand écran. « Chaque film est avant tout une œuvre artistique. Il a une grammaire. C’est une interprétation », rap-pelle Serge Molla. La Passion du Christ de Gibson a fait état de ce risque : le réalisa-teur n’a pas manqué de rappeler qu’il sou-haitait être au plus proche du texte, raison pour laquelle les acteurs y parlent araméen.

Rire de la Bible ? Une entreprise pour le moins

délicate (L’An 1, 2009).

58la Bible aujourd’hui

enquête

Pourtant, le film n’en est pas moins resté une interprétation selon ses convictions, en l’occurrence, avec une approche catholique tradition-nelle.

Pour Serge Molla, les films abor-dant les questions et les récits bi-bliques de manière indirecte, c’est-à-dire allégorique, sont les plus intéressants. La série des Matrix (1999-2003) en est un bel exem-ple : une humanité tout entière te-nue dans l’esclavage et l’illusion, sauvée par un élu, dans une ville-bastion (« Sion »).Dernièrement, Gran Torino (2008) de Clint Eastwood frappait fort. « Des milliers de films montrent l’engrenage de la violence, mais beaucoup moins souvent cet engrenage éclater de cette manière. Le héros se sacrifie de manière inattendue. Celui qui a une cultu-re chrétienne peut lire cela d’une façon chris-tique », analyse Serge Molla. La figure de Jésus comme dans Les Chroniques de Narnia (2005), certaines paraboles comme celle des deux fils dans Et au milieu coule une riviè-re (1992) ou encore le déluge comme dans Wall-E (2008) sont autant de références bi-

Cet article est réalisé en collaboration

avec Alliance Presse

Dans The Matrix Reloaded (2003), les réfé-rences à l’Ancien et au Nouveau Testament sont nombreuses. Ici, la célébration en Sion qui rappelle l’expérience du Sinaï.

bliques prisées, mais qui ne seront pas néces-sairement identifiées par le spectateur. Ces références ne sont pas non plus forcément un choix conscient du réalisateur. Ce dernier aura puisé dans un répertoire de thèmes et de notions qui sont, dans la culture occidentale, un substrat de la Bible.

Graines plantées Qu’ils soient une inspiration directe de la Bible ou qu’ils n’en soient qu’imprégnés, les films continueront de mettre en scène des thèmes chers aux croyants. Parmi ces œu-

vres, certaines seront-elles l’équivalent d’une graine plantée ? Elles offrent en tous les cas des occasions de discussion. On n’a jamais autant parlé du Christ que lors de la de la sor-tie du film : La Passion du Christ.

Natacha Horton

Gran Torino (2008), ou Clint Eastwood apparaît dans une posture christique.

59

RemarqueRemarqueRemarque

LE CoMBAT DE LA FoICe Dieu sûr et protecteur (32, 33) équipe et forme son serviteur, le rendant apte à s’opposer effica-cement aux adversaires arbitraires et violents de son royaume (38, 41, 49). Cependant, si le roi connaît une victoire complète sur ses ennemis, c’est d’abord parce qu’il compte et s’ap-puie sur Dieu. Son combat est celui du Seigneur (33-37, 40) ! C’est ainsi que Da-vid, arrivé à la fin de sa vie, constate qu’il a échappé aux querelles intestines et qu’il a étendu son autorité sur des nations étrangères (44-46). Les contours de son royaume sont bien éta-blis et la paix y règne. La loyauté réciproque au sein de la relation de l’alliance entre le Seigneur et David en est la cause unique !

Le chant de louangeCe n’est pas étonnant que ce Psaume s’achève par un chant de louange à la gloire du Seigneur. En effet

ce Dieu vivant est interve-nu dans la vie et l’histoire du roi pour lui donner de grandes victoires (51). En manifestant sa fidélité indé-fectible envers David, son oint, et sa descendance, le Seigneur étend et répand sa renommée parmi les nations et poursuit la pré-paration de l’avènement du royaume messianique. Car il ne fait aucun doute que David est une figure du Messie dont la venue avait été annoncée par Natan au roi (2 Sam 7.1-17) et qui s’est incarné en Jésus de Nazareth.

comment ne pas bénir le Seigneur, le célébrer parmi les nations et chanter son nom, lui qui dans la fidélité à sa parole donnée, a accompli une œuvre aussi mer-veilleuse et décisive pour les hommes !

Vendredi 13 novembre

2 Samuel 22.33-51

BIBLE EN 1 AN : Dan 7.1-28 Ps 112 Prov 28.1-2 Jean 8.31-59 PRIER avec le Psaume 3

Dans l’Ancien Testament, le Royaume de Dieu se confond avec la nation d’Israël. Cela explique la vigueur du langage, sans doute choquant aujourd’hui, pour décrire la défaite et la déroute des adversaires du Seigneur. Avec le Nouveau Testament, une distinction est établie entre Israël, les nations et le Royaume.

112

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