� Les Territoires ruraux

� Le dispositif « + de services au public »………….......

� Se soigner en milieu rural……………….…………...…

� L’école numérique rurale………………...……...……...

� L’emploi

� Le Conseil Régional de l’Emploi………..……………...

� Le guide des aides à la mobilité vers l’emploi…...…...

� Le contrat de professionnalisation………………..…... � Le baromètre de la qualité de l’accueil en 2011

dans les services de Etat…………………..……… � Brèves

� Cérémonies en prefecture…………………….……..…

� Les prochaines manifestations

� La semaine européenne de la mobilité et de la sécu-rité routière………………………………………………….

� La journée de la sécurité intérieure…….……………...

La lettre des Services de l’État dans les Hautes-Alpes - Directeur de publication : Francine PRIME, Préfète des Hautes-Alpes Publication interministérielle réalisée en liaison avec les services de l’État

Crédits photos : Préfecture des Hautes-Alpes / services de l’Etat 28, rue Saint-Arey - 05011 GAP Cedex

Tél : 04 92 40 48 10 / Fax : 04 92 53 79 49 / Site internet : http:// www.Hautes-Alpes.pref.gouv.fr

n° 23 - septembre 2011

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Le dispositif « + DE SERVICES AU PUBLIC »

L’interview de Joëlle Clerx-Farnaud, Chef de projet pour cette expérimentation à la préfecture des Hautes-Alpes

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� LES TERRITOIRES RURAUX

On parle souvent de fer-meture de services publics. On est surpris par ce pro-jet. De quoi s’agit-il en ré-alité ? Qui y participe ?

Pour renforcer

l’attractivité des territoires ruraux, les services à la po-pulation sont indispensa-

bles. Le Gouvernement a lancé une expérimenta-tion dans un département de chacune des 22 ré-gions pour tester des idées et généraliser les bonnes pratiques. Pour la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, ce sont les Hautes-Alpes qui sont en pre-mière ligne. L’Etat, les collectivités territoriales, les opérateurs de services publics, les organismes sociaux, Pôle Emploi… ont ainsi noué un fort par-tenariat pour développer des idées innovantes ren-

forçant les services au public dans les Hautes-Alpes. Quelles sont ces idées ?

La plus innovante est un projet porté par le

conseil général et l’Etat qui consiste à installer une cinquantaine de points visio-rendez-vous dans le département. Très concrètement, une retraitée de la MSA vivant dans la vallée de l’Oule appelle la MSA à Gap pour solliciter un rendez-vous suite au dernier courrier qu’elle a reçu. L’agent de la MSA lui propose un visio-rendez-vous à une date donnée dans le point le plus proche de son domicile plutôt qu’un rendez-vous sur Gap à 1h30 de route. Le jour dit, la retraitée se rend à la mairie de Bruis où est installé le point visio. Un agent de la mairie l’attend et l’aide à se connecter avec la MSA de Gap.

L'accord national « + de services au public »,signé le 28 septembre 2010, marque un moment fort de la politique du Gouvernement en matière d'aménagement du territoire. Ce dispositif vise à développer une offre commune et supplémentaire de services publics et au public. Il permet à 9 opérateurs de services ( La Poste, EDF, SNCF, GDF Suez,Pôle Emploi, l'Assurance Maladie, la CNAF, la MSA et la CNAV) d'unir leurs moyens, leur expérience et leur savoir-faire pour démultiplier l'offre de services accessibles dans des lieux d'accueil unique.

Les Hautes-Alpes ont été , avec 22 autres départements, retenus au titre de l'expérimentation « + de services au public ». Cette expérimentation a suscité au niveau local un très grand intérêt: les différents partenaires ont largement répondu présents, notamment le Conseil Général et le Conseil Régional . L'élaboration du contrat a permis de conforter une ambition commune et démontré qu'une même dynamique animait les acteurs du territoire. Ce contrat travaillé avec l'ensemble des partenaires est la concrétisation des engagements tenus, tant au niveau national que local. Le 1er juin 2011, le Délégué interministériel du territoire et à l'attractivité régionale annonçait la validation au niveau national du 1er contrat départemental : celui des Hautes-Alpes. Ce contrat a été présenté et signé par l'ensemble des partenaires , en préfecture , le 4 juillet dernier. Ce ne sont pas moins de 1,8 M€ de l'Etat et de l'Europe, 418 000 € du Conseil Général, 172 000 € du Conseil Régional et 180 000 € des opérateurs qui vont permettre sa mise en oeuvre.

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Le rendez-vous peut commencer, sachant qu’un grand nombre de démarches simples nécessitant de remplir un formulaire ou de photocopier une pièce d’identité peut être effectué au cours de ce visio-rendez-vous grâce au copieur à la disposi-tion de l’usager et à la saisie en ligne par l’agent installé à Gap des informations à reporter sur le formulaire. Grâce à cela, l’usager a évité un aller-retour long et coûteux.

Depuis un point proche de son domicile où il n’y a d’ailleurs jamais eu ni organisme de sécurité sociale, ni agence de Pôle Emploi, ni d’autres bâtiments physiques d’un service public, il a un accès à de nombreux services. Dans un départe-ment de montagne où la population est dispersée et où il n’est pas possible de multiplier les im-plantations physiques de services, ces points visio-rendez-vous permettent de démultiplier l’offre de services, notamment au profit des populations les plus fragiles.

Y a-t-il d’autres projets ?

Avec cette expérimentation, nous allons créer 3 nouveaux relais de services publics, portant leur total à 10 dans le département. Ce sont des lieux très fréquentés qui permettent un accueil physique des usagers dans des lieux où les informations courantes sur les services pu-blics sont délivrées. Nous travaillons également avec le conseil général pour la création du portail « www.meshautesalpes.fr ».

L’internaute saisira ses identifiants une seule fois et aura ensuite accès à tous les services en ligne des partenaires. Enfin, le projet est l’occasion de réfléchir sur la mobilité et de favoriser l’intercon-nexion des différents moyens de transport. Un calculateur d’itinéraires sera très précieux pour se déplacer dans le département et être informé en temps réel des éventuels retards de tel ou tel transport. Où en sommes-nous ?

Les premières actions ont concrètement débuté avec l’installation d’un point visio-rendez-vous dans la nouvelle agence postale communale de Saint-André d’Embrun et du Relais Services Publics de l’Embrunais. Un comité de pilotage, rassemblant tous les partenaires (les élus, les pays, les relais de services publics, les chambres consulaires, les opérateurs…) se tiendra sous la présidence de la Préfète, avant la fin de l’année pour faire le point de l’avancement des projets.

La présentation du contrat départemental en préfecture le 4 juillet 2011

Rencontre des opérateurs locaux et partenaires

La signature du contrat départemental en préfecture le 4 juillet 2011

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Le point avec Jean-Marie Reynaud, cadre de la délégation territoriale 05 de l’agence régionale de santé

Alors que la population du département vieillit, la démographie médicale n’est pas favorable dans les secteurs du département. Avec les départs en retraite de nombreux médecins, beaucoup craignent l’apparition de déserts médicaux. Qu’en est-il exacte-ment ?

L’accès aux soins est indispensable. C’est un élément déterminant de l’attractivité d’un territoire à l’heure du vieillissement de la population. Dans le département, la situa-tion est contrastée avec une moyenne globale de médecin par habitants plutôt favorable (Omnipraticiens libéraux dans le départe-ment : 132 pour 100 000 habitants -124 pour la région – Source SIRSéPACA 2010), mais de fortes disparités entre certains secteurs mieux pourvus et les secteurs plus enclavés beaucoup moins favo-risés. .

En quoi consiste une maison de santé en milieu rural ? Y en a-t-il dans les Hautes-Alpes ?

Les MSP sont des regroupements de professionnels de santé (médicaux et paramé-dicaux : au moins deux médecins et un autre professionnel de santé), idéalement, installés dans les mêmes locaux, permettant la mise en œuvre d’une coopération professionnelle, au-tour d’un projet de santé sur le territoire. Elles visent à structurer l’offre de soins exis-tante, à renforcer l’attractivité d’un territoire pour permettre l’installation future d’autres professionnels de santé.

Elles ont donc pour objectifs : • d’améliorer la qualité et la coordination des

soins : depuis la coordination des horaires d’ouverture, l’élaboration de protocoles de prise en charge jusqu’à la gestion partagée des dossiers médicaux dans le respect bien entendu des règles de confidentialité,

• de susciter l’installation de professionnels de santé et de répondre aux craintes d’iso-lement des jeunes médecins,

• d’améliorer la qualité de la prise en charge des patients.

Deux projets ont à ce jour été labellisés dans les Hautes-Alpes : à Aiguilles en liaison avec l’hôpital local et dans les Ecrins avec deux pôles, Vallouise et l’Argentière-la-Bessée. L’Etat est allé à la rencontre des élus et pro-fessionnels du Serrois et du Rosannais afin de

réfléchir à la constitu-tion d’une telle struc-ture sur ce territoire qui en a besoin. La réflexion se poursuit aujourd’hui. Quelles sont les aides apportées ?

Elles sont im-portantes avec une ai-de à l’investissement à

hauteur de 25 % par l’Etat, portée à 35 % en zone de revitalisation rurale, et une aide au fonctionnement. Au-delà de l’aide financière, ces projets permettent de faire mieux fonc-tionner en réseau les différents profession-nels, y compris grâce à des outils modernes. Dans la maison de santé des Ecrins, les pro-fessionnels seront reliés à l’hôpital de Brian-çon grâce à un système de visio-conférence. Ces maisons permettent également de lutter contre la solitude ressentie par de nombreux professionnels en milieu rural et ainsi faciliter l’installation de médecins, infirmières... »

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A la suite des Assises des territoires ruraux, le Gouvernement a lancé un vaste pro-gramme d’équipement de 250 maisons de santé pluridisciplinaires en milieu rural sur la période 2010-2013. La circulaire du 27 juillet 2010 vient encadrer la création de ces structures en pro-posant d’une part de nouvelles manières de travailler en réseau pour les profession-nels de santé et d’autre part des financements sur les investissements nécessaires.

SE SOIGNER EN MILIEU RURAL �

MSP située dans les locaux de l’hôpital d’Aiguilles

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L’école est un sujet important dans les ter-ritoires ruraux comme les Hautes-Alpes. Quelles sont les mesures prises par l’Etat pour garantir aux élèves la qualité de l’en-seignement et ainsi garantir l’avenir de ces établissements ?

Dans le cadre du plan de relance, l’E-

tat a lancé un vaste programme appelé « école numérique rurale » pour réduire la fracture scolaire entre les zones urbaines et les zones rurales. Ce programme a pour but d’équiper les écoles rurales avec les équipe-ments d’enseignement les plus modernes : un tableau numérique en lieu et place du célèbre tableau noir, des logiciels et ressour-ces documentaires numériques. Les Hautes-Alpes ont-elles bénéficié de cette politique ?

Les Hautes-Alpes sont à la pointe du

mouvement. 26 projets ont été retenus en 2009, 22 en 2010 pour un total de 422000 € pour les tableaux numériques et 46000 € pour les ressources pédagogiques.

De Névache à Eyguians, les écoles primaires du départe-ment bénéficient ainsi de la pointe de la technologie. En quoi consiste cet équipe-ment numérique ? Qu’apporte-il de plus dans l’enseigne-ment ?

Le tableau numérique est

un tableau tactile relié à Inter-net sur lequel l’enseignant comme les élèves peuvent écri-re, afficher une carte, regarder la vidéo d’une pièce de la Co-médie française, visiter le Lou-vre, effectuer une recherche sur

la toile… Il renforce l’interactivité des cours, offre un accès infini à de nombreuses ressources et permet de familiariser les élè-ves avec les outils du monde actuel. A l’heure de la révolution numérique, il faut non seulement savoir écrire avec un stylo plume, mais aussi maîtriser les outils infor-matiques. Les enseignants comme les élèves

L’interview de Pierre Barrière, Inspecteur d’Académie des Hautes-Alpes

L’ECOLE NUMERIQUE RURALE

Ecole maternelle de Sigoyer

Tous les dossiers « Ecole Numérique Rurale » 2009 et 2010 ont été menés à leur terme. Un nouveau programme de l’Etat, ap-pelé DUNE (développement des usages numériques à l’école) est lancé en di-rection des académies. Le projet de l’Inspection Académique des Hautes-Alpes a été validé au niveau national et concernera les communes de Brian-çon, Gap et Embrun. Il s’agit d’un soutien du ministère pour accélerer l’usage des ressources numériques pédagogiques.

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DOSSIER EMPLOI

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Les Hautes-Alpes sont au coeur de la mobilisation pour l'emploi, avec la signature à Gap le 29 juin 2011, lors du Conseil régional de l'emploi, d'un accord de partenariat en faveur de l'emploi sai-sonnier, unique en France.

� LE CONSEIL REGIONAL DE L’EMPLOI �

• Le Conseil régional de l'emploi, s’est tenu à Gap le 29 juin 2011 Créé par le décret du 29 sep-tembre 2008, le Conseil ré-gional de l'emploi constitue une instance de concertation regroupant sous la présiden-ce du préfet de région, les partenaires sociaux (unions patronales et fédérations syndicales de salariés). Il consiste à coordonner les acteurs de l'emploi (Pôle em-ploi, conseil régional et gé-néral, préfectures, direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi, missions loca-les, organismes de forma-tion), afin de rendre plus performant le service public de l'emploi.

Le Conseil régional de l'em-ploi du 29 juin 2011 s'est tenu à Gap, sous la présiden-ce de Monsieur Hugues PA-RANT, préfet de la région Provence Alpes Côte d’A-zur, en présence des élus du conseil régional et du conseil général, des partenaires so-ciaux du niveau régional et du département, des acteurs

de l'emploi et des organisa-tions paritaires collecteurs agréés. La réunion en préfecture de cette instance régionale té-moigne d'une action forte de l'Etat en faveur de l'emploi, au plus près des territoires. • Un accord de partenariat pour la sécurisation des parcours et la continuité professionnelle des saison-niers du département des Hautes-Alpes 2011-2013 Pour répondre à la particula-rité de l'emploi dans les Hautes-Alpes, marqué par une forte saisonnalité, (36% des contrats de travail conclus dans le département concernent des emplois sai-sonniers), un accord spécifi-que a été élaboré entre les principaux acteurs de l'em-ploi en région PACA.

Une vue des participants à la réunion du 29 juin 2011

Le Conseil Régional de l’Emploi réuni à Gap le 29 juin 2011

Cet accord a fait l'objet d'une signature médiatisée lors du Comité régional de l'emploi du 29 juin.

Il s'agit d'une formule originale de sécurisation des parcours professionnels des saisonniers, visant à développer les com-pétences et l'employabilité de cette catégorie d'actifs dans les Hautes-Alpes. Les parties à la convention ont choisi de traiter le parcours professionnel des travailleurs saisonniers dans sa globalité, c'est à dire pendant, mais aussi en dehors, du contrat de travail, afin de favoriser la continuité profes-sionnelle.

Concrètement, la sécurisation des parcours professionnels des saisonniers consiste à mettre en place des actions de formations adaptées et quali-fiantes, à favoriser la mobilité interbranche, à accompagner les saisonniers dans une dé-marche individualisée de la valorisation professionnelle de leur expérience (bilans de compétence, VAE, GEPEC) ou encore à former ce public à la reprise et à la création d'entreprises. Ainsi, l'accord signé le 29 juin poursuit un double ob-jectif de sécurisation des par-cours saisonniers et de déve-loppement de la qualité de l'emploi dans le département. Des actions co-financées se-ront conclues sur la base de cet accord de partenariat. L'Etat pourra prendre en charge jusqu'à 33 % des coûts totaux des actions éligibles. Cet accord cadre sera suivi par un comité de pilotage, composé par l'ensemble des signataires de la convention, ainsi que par un comité tech-nique, qui suivra la mise en oeuvre de la convention et en rendra compte au comité de pilotage.

Signataires de l’accord

♦ l’Etat, ♦ le Conseil Régional, ♦ Pôle Emploi, ♦ la commission paritaire interprofessionnel-

le des Hautes-Alpes (CPID), ♦ le FONGECIF PACA, ♦ UNIFORMATION, ♦ AGEFOS PME, l'organisme relais, associé

en tant qu'opérateur et gestionnaire du dis-positif.

L’EMPLOI EN CHIFFRES DANS LES HAUTES-ALPES

Nombre de salariés 33 200 (URSAFF, 1er trimestre 2011)

Nombre d'entreprises 5 000 (dont 98% de PME et TPE employant moins de 50 salariés)

Nombre de demandeurs d'emploi 8792 (catégories A, B et C, chiffres juillet 2011)

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Une nouvelle rencontre « Job dating » organisée à Gap le 13 octobre prochain par Pôle Emploi permettra une mise en relation dynamique entre les entreprises et les demandeurs d’emploi.

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Le «Guide des aides à la mo-bilité vers l’emploi dans les Hautes-Alpes» élaboré par la Maison de l’Emploi des Hautes-Alpes (MDE) est téléchargeable sur son site Internet www.mde05.fr de-puis le 1er juillet 2011.

Cette première version inte-ractive sera complétée et ac-tualisée régulièrement. Ce guide fait suite à la dé-marche de diagnostic territo-rial partagé sur l’emploi et à l’étude "Mobilité vers l'em-ploi" (en l igne sur www.mde05.fr ) qui ont mis en évidence les difficultés d’accès à l’emploi et aux

services qui y sont liés.

Ce guide départemental est destiné à lever les freins liés à la mobilité vers l’emploi en présentant les aides, prin-cipalement financières, concernant les déplacements individuels ou collectifs, le permis de conduire, l'acqui-sition, l'aménagement ou l'entretien d'un véhicule. Il recense environ 30 orga-nismes et 70 aides, classées par catégories et publics. Pour toute information com-plémentaire, vous pouvez contacter la MDE par télé-phone au 04.92.24.99.30, ou

par mel à secreta-riat@mde.cg05.fr.

LE GUIDE DES AIDES A LA MOBILITE VERS L’EMPLOI

Le contrat de professionnalisa-tion est un outil de développe-ment pour les entreprises et un atout pour l'em-ploi des jeunes et des demandeurs d'emploi. Ce contrat en alternance a pour objectif, sur une période de 6 à 24

mois, l'acquisition de compétences utiles pour l'entreprise et l'obtention pour le salarié de qualifications certifiées et reconnues par la branche professionnelle. La loi pour le développement de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels dite loi Cherpion publiée le 29 juillet 2011 et plusieurs accords interprofessionnels sur l'emploi et l'insertion des jeunes viennent d'accroitre l'attractivité de ce dispositif pour les entreprises. - aide versée par pole emploi de 2.000 € pour les plus de 26 ans, de 4.000 € pour les plus de 45 ans et au prorata de la rémunéra-

tion pour les jeunes de moins de 26 ans - exonération de cotisations patronales de sécurité sociale pour les contrats conclus pour les personnes de plus de 45 ans outre l’exonération « Fillion » pour l’ensemble des salaires inférieurs à 1,6 fois le smic - possibilité dans les entreprises de moins de 250 salariés de réduire le montant de la taxe d'apprentissage à partir de 2012. Dans les Hautes-Alpes le Service Public de l'Emploi présidé par la Préfète, se mobilise par une série de conférences sur les nou-veaux aménagements du dispositif "contrat de professionnalisation". Ces réunions, programmées de septembre à novembre sont organisées d'une part à desti-nation des branches d'activité (secteur pu-blic, grande distribution, bâtiment et travaux publics, …) et d'autre part au plus près des territoires, à destination des Très Petites En-treprises, en zone rurale. Pour plus d'informations vous pouvez contacter: - votre organisme collecteur paritaire agréé de branche - Pôle Emploi (pole-emploi.fr) - La Direccte Paca (direccte-paca-05@direccte.gouv.fr).

LE CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION �

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LE BAROMETRE DE LA QUALITE DE L’ACCUEIL 2011 DANS L ES �

la Préfecture des Hautes-Alpes classée au 18ème rang sur 163 sites préfectoraux

L'amélioration de la qualité des services rendus aux citoyens est l'un des engage-ments de la Révision Générale des Politi-ques Publiques (RGPP).

Dans ce cadre, le Conseil de Modernisa-tion des Politiques Publiques du 30 Juin 2010 a décidé qu'un baromètre mesurant la qualité des services publics serait régu-lièrement publié par l'Etat pour rendre compte aux usagers des progrès accom-plis dans l'amélioration de la qualité du service rendu.

Ce baromètre, construit à partir des atten-tes prioritaires des usagers, s'opère grâce à la réalisation d'enquêtes mystères.

L'objectif est dévaluer la qualité de l'ac-cueil des services de l'Etat sur les enga-gements suivants :

• les conditions d'accès et d'accueil des services

• l'orientation vers le bon service

• l'accueil des personnes à mobilité réduite

• la constitution des dossiers

• la qualité des espaces d'attente

• la lisibilité des réponses aux cour-riers et courriels

• les délais de réponse

La Préfecture des Hautes-Alpes, grâce à l'engagement quotidien et au sens du ser-vice public de ses agents, obtient, pour 2011, la 18ème place sur 163 sites pré-fectoraux évalués.

Toujours soucieuse d'améliorer l'accueil du public, la préfecture des Hautes-Alpes, après l'obtention du Label Marian-ne en 2008 est actuellement engagée dans la démarche de certification « Quali-pref ».

Le guichet des usagers de la route de la Préfecture

Le Pré-accueil

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CEREMONIES �

Remise des prix du Concours National de la Résistance et de la Déportation

La traditionnelle remise des prix du Concours National de la Résistance et de le Déportation, organisée cette an-née le 22 Juin 2011 a permis de récom-penser une centai-ne de collégiens et de lycéens de notre département. Le thème du concours « La ré-pression de la Ré-sistance en France par les autorités d’occupation et le Régime de Vichy » a inspiré des devoirs et travaux d’une grande qualité qui témoignent

d’une réelle maturité des lauréats. Francine PRIME, Préfète des Hautes-Alpes, soulignait l’importance, à l’é-gard des évènements tragiques de 1939-1945, d’assurer la relève de la mémoi-re. Ce concours per-met aux jeunes gé-nérations de mener une réflexion sur l’Histoire de la France et de l’Hu-manité. L’apprentis-sage de l’histoire

peut être l’occasion de ne pas reproduire les erreurs du passé.

BREVES �

Le 20 juin dernier, Francine PRIME, Préfète des Hautes-Alpes, organisait une cérémonie en l’honneur des militaires du 4e Régiment de Chasseurs et du Groupement de Gendar-merie Départementale, de retour après 6 mois d’opérations extérieures en Afghanis-tan. La Préfète, à l’occasion de cette réception, a souligné que « chacun de nos concitoyens peut être fier des principes qui guident nos

armées, de la dignité qui marque leur enga-gement, de l’efficacité qui caractérise leur intervention ». Elle a également rappelé le caractère haute-ment stratégique des missions de sécurisa-tion et de soutien, assurées, dans ce pays, par les forces armées françaises qui luttent pour la liberté des droits les plus fondamentaux. Cet hommage a été rendu en présence des familles des militaires.

Le retour d’Afghanistan des militaires du 4e Régiment de chasseurs et du Groupement de Gendarmerie Départementale �

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La semaine européenne de la mobilité et de la sécurité routière, qui se déroulera du 16 au 22 septembre 2011, sera consa-crée au partage de la rue pour la sécu-rité de tous.

A cette occasion, de nombreuses actions seront proposées par les services de l'Etat et l'ensemble des partenaires Sécu-rité Routière.

Découvrez le programme !

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LES PROCHAINES MANIFESTATIONS �

LA SEMAINE EUROPEENNE DE LA MOBILITE ET DE LA SECUR ITE ROUTIERE

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LA JOURNEE DE LA SECURITE INTERIEURE � A noter également sur vos agendas :

La 4ème édition de la Journée de la

Sécurité Intérieure se déroulera

Policiers, gendarmes, pompiers, associations de sécurité civile…, tous les acteurs de la sé-curité, seront au rendez-vous pour présenter au public leurs métiers et leurs missions.

De nombreux stands et ateliers dynamiques seront au programme. Toutes les informations concernant cette ma-nifestation seront communiquées très pro-chainement.

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le samedi 8 octobre 2011, de 9 h à 12 heures, Esplanade de la paix à Gap.