listes des disques grand kif 2013
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Sélection de disques coup de coeur par le discothécaire de la médiathèque de ToulTRANSCRIPT
1
Discographie des Écoutes vagabondes du 14/12/2013
Musique classique
3 LAB
Minimalist Dream House / Katia Labèque ; Marielle Labèque.- Coffret 3 CD.- [s.l.] :
Kml, 2013
Totalement crossover dans le meilleur sens du terme, le triple album Minimalist Dream House de
Katia et Marielle Labèque est un pur bonheur hypnotique ! L’idée est née en 2011, lorsque le Kings
Place Festival de Londres a invité Katia et Marielle à fêter cinquante ans de minimalisme : un demi-
siècle en effet, depuis 1961, année de composition du Mescaline Mix de Terry Riley comme point de
repère. Mais l’essentiel n’est pas de trouver la date de naissance exacte : Katia et Marielle Labèque
remontent d’ailleurs plus loin, notamment avec les célèbres Vexations d’ Erik Satie qui préfigurent les
boucles hypnotiques de Steve Reich ou de Terry Riley. L’enjeu de ce projet n’était donc pas uniquement
de retracer l’histoire d’un courant musical, il était aussi de montrer en musique comment ce courant a
essaimé dans le rock avant-gardiste comme dans l’électro. On entendra donc dans cet album aussi des
reprises d’Aphex Twin, ou de Sonic Youth et Radiohead, jusqu’à s’y fondre et confondre ! (qobuz.com).
3.3 JAN
Symphonie n° 2. La Procession nocturne, Eglogue / Nicolas Couton.- [s.l.] : Timpani,
2012
Henri Rabaud, fils d'une famille très musicienne, embrasse la carrière musicale avec tempérament et
personnalité, comme en témoigne le flamboiement et l'ambition de sa Symphonie n°2 (ici
légitimement dévoilée en première mondiale!). On regrette trop souvent le manque de défrichement et
de curiosité des labels moteurs; preuve est à nouveau faite que l'initiative (et la justesse de vue) vient
des petits éditeurs, passionnément investis pour la redécouverte de la musique française. Rabaud bien
oublié aujourd'hui fut pourtant un compositeur académique particulièrement célébré de son vivant (il
devient membre de l'Institut en 1918). Celui qui né en 1873, obtient le Premier Prix de Rome en 1894
avec la cantate Daphné, se montre a contrario des romantiques sauvages et remontés tels Berlioz ou
Debussy, plutôt inspiré par le motif romain et sa Symphonie n°2 porte avec éloquence un lyrisme
orchestral très marqué par ce séjour ultramontain. Le futur chef à l'Opéra de Paris entre 1908 et 1914, y
révèle une saine sensibilité propre à embrasser la massif symphonique non sans noblesse, grandeur,
souvent fièvre ardente et communicative, dans des formats parfois impressionnants. Belle complicité
enfin entre le chef et les instrumentistes du Philharmonique de Sofia: l'Eglogue (composée à Rome vers
1894 et créée en 1898) fait souffler un vent printanier où s'accomplit la magie des cordes avec le
hautbois aérien, d'une angélique inspiration. Rien à reprocher ni à discuter au geste d'une rare subtilité
de ton, sachant laisser s'épanouir la caresse voluptueuse des instrumentistes solo (cor magnifique entre
autres). De sorte que comme l'envisage la notice, il flotte dans cette églogue essentiellement classique,
des réminiscences du Prélude à l'Après midi d'un faune de Debussy: même aspiration à une harmonie
rêvée et miraculeuse avec la nature, même enchantement d'un orchestre éblouissant par ses teintes
mordorées et glissantes. (Carl Fisher / clasiquenews.com).
2
Chanson française
099.2 VOL
...et de Delphine Volange, le ciel était toujours sans nouvelles / Delphine Volange.-
digipack.- [s.l.] : Irfan(le label), 2012.
Au sein des textes des chansons de Delphine Volange, se lovent les pièces d'un puzzle à reconstituer
pour ceux qui oseraient lever un voile d'une part du mystère. L'écriture raffinée servie par des mélodies
et arrangements tout à la fois sobres et sophistiqués laissent percevoir une nature romanesque et
sensuelle. Chaque séquence semble comme échappée d'une toile de maître. Le désir supplante au
plaisir, confiné dans la suavité acoustique d'une guitare, d'un banjo ou d'un violoncelle. Réalisé par
David Aron-Brunetière, cet album majoritairement composé par Bertrand Belin offre également une
touche Gainsbourienne grâce à la complicité de Jean-Claude Vannier (Hotel Chopin) Le leitmotiv
mensuel des casernes citadines, ce " refrain lancinant de ma vie parisienne " (Sirènes) contraste avec les
" jardins en terrasse " et les " siècles d'orangers " des Iles Borromées. Prise de vertiges au Parc Monceau,
Delphine Volange reprend ses esprits à la fragrance de rares effluves (Empreinte). Pour ses premiers
pas dans la chanson, Delphine Volange s'est éloignée de ses premières amours lyriques
099.2 KEN
Le temps des âmes / Kent.- [s.l.] : Thoobet productions, 2013.-
Une voix, un piano, des chansons nouvelles. Le Temps des âmes est un dialogue de Kent avec le piano
de Marc Haussmann, le mythique Ian Caple étant d'un bout à l'autre aux manettes. Une aventure de
musique, de mots, de liberté, dans laquelle Kent se met à nu et chante sa vérité sur l'amour, le plaisir, le
temps qui passe. Et il donne une version magnifique d'une chanson longtemps inédite de Jacques Brel,
"Avec élégance". Le processus a été, comme le dit Kent, "long et spontané". Il refuse de remettre les
pieds dans ses propres pas, d'enregistrer ce qu'il a déjà entendu chez les autres, de retrouver des
sensations trop familières en écrivant. Donc, pendant un an, il travaille à de nouvelles chansons en
expérimentant des directions successives. Puis il y a Berlin. Depuis des années, il est familier de cette
ville en perpétuelle éruption artistique. En juin dernier, on lui propose deux concerts piano-voix au
Corbo, un cabaret au fond du quartier de Kreuzberg. Le pianiste s'appelle Marc Haussmann et c'est un
miracle. En dix jours, ils maquettent une quinzaine de chansons. Il veut enregistrer vite. Rodolphe
Burger lui propose son studio, au cœur de la campagne alsacienne, avec son vieux Pleyel du début du
XXème siècle et son espace où l'on ne peut enregistrer qu'en live. Aux manettes, ce sera Ian Caple
(Tindersticks, Bashung, Tricky.). Tout l'album passe "du murmure à l'expressionnisme", de formes
presque conventionnelles à une météorologie musicale étourdissante. Kent a fouillé les carnets dans
lesquels s'accumulent pendant des années des idées de chansons, a traversé des humeurs et des plaisirs,
des inquiétudes et des rêveries. Il n'aimerait pas que l'on dise qu'il est sage. On emploiera un synonyme.
On dira qu'il est libre.
Rock/Pop/Blues
2 KIN
Six feet beneath the moon / King Krule.- digisleeve.- [s.l.] : Xl recordings, 2013.
Depuis trois ans maintenant, King Krule ne cesse de susciter beaucoup de passions sans avoir sorti le
moindre album. De nombreux labels se battent pour le signer mais c'est finalement sur le label XL que
sortira enfin son premier opus intitulé, Six Feet Beneath The Moon, le jour de ses 19 ans. King Krule,
c'est Archy Marshall, un jeune anglais originaire de l'est londonien qui a grandi dans un
environnement musical et artistique. Il découvre la musique grâce la discothèque très fournie de ses
parents, et se met très vite à écouter différents styles musicaux allant de la musique expérimentale au
jazz. Le jeune prodige écrit sa première chanson à l'âge de huit ans, très vite son oncle l'épaule sur sa
technique et ses compositions. Ce qui frappe est la maturité de l'écriture de l'artiste qui évoque ses
désillusions et son désespoir. Le tout accentué par sa voix rêche et profonde au fort accent cokcney, et
ses compositions qui lui sont propres portées par des arpèges éparses. Un plus large public fait alors
connaissance de son monde au croisement du jazz, dubstep et blues rock, une musique que certains
journalistes qualifieront de blues wave. Pour ce premier album, King Krule a comme à son habitude
écrit seul et retranscrit avec brio ses émotions en musique, des sentiments souvent agressifs, une rage
contenue qui s'exprime autant dans ses textes que dans sa voix.
3
2 JES
Vaya con Dildo / Jesus Volt.- digipack.- [s.l.] : Grounded music, 2013.-
Retrouvez Vaya Con Dildo le cinquième album de Jesus Volt. Nos 4 desperados du Blues Rock
reviennent avec leur nouvel opus sous la direction artistique de Mark OPITZ et avec comme ingénieur
du son, Peter DEIMEL. Un véritable travail d'orfèvre, des mélodies Blues Rock riches et soignées, pour
un sublime album qui frise l'excellence ! Tombés tout petit dans la marmite bouillonnante du
Rock'n'Roll, Lord Tracy (chant, harmonica), El Tao (guitares), Fuzzy Bear (basse) et Holy Bear (batterie),
nous servent un savant cocktail de Boogie Rock et de Blues Rock avec une dominante de Blues et de
Soul très seventies. Ils se sont également adjoint les services de Peter Deimel, l'ingénieur du son le plus
doué de sa génération qui a travaillé avec The Kills, Hushpuppies, Deportivo, Deus. Résultat : un
énorme album de Rock. Un mélange explosif de guitares et de batterie puissante. Un son beau, aérien,
tendu, intense.
110 END
Long Island / Endless Boogie.- digisleeve.- [s.l.] : No quarter, 2013
Le quatuor new-yorkais, emmené par Jesper Eklow (The Governor) et Paul Major (Dollar Top - grand
collectionneur de vinyls de musique psychédélique) propose ce 3ème album sur le label No Quarter.
Du heavy-blues psychédélique extatique et agressif, des chansons répétitives qui durent en moyenne
dix minutes, une bacchanale sonique illicite et jouissive. Pas de revival en costume d’époque chez ces
vieux briscards, mais la transmission du feu sacré, dont il faut avoir peur. Après avoir vécu dans
l’underground durant pas mal d’années, ce groupe incontestablement unique et génial commence à se
faire entendre, et pas seulement parce qu’il joue fort. Maléfique et brutal, du blues avec un loup et le
diable dans le caleçon. (lesinrocks.com).
Inclassables
1 STE
New History Warfare - Volume 3: to see more light / Colin Stetson.- digisleeve.- [s.l.] :
Constellation, 2013
New History Warfare Vol.3 : To See More Light finalise la trilogie New History Warfare débutée en
2007, mettant en lumière une fois de plus les qualités hors pair de musicien et de compositeur du
saxophoniste Colin Stetson. Le titre de 15 minutes "To See More Light" est le plus long morceau que
Colin Stetson ait enregistré à ce jour, et certainement le plus intense : un tour de force d'arpèges, de
respirations, de techniques de jeu... La présence de Justin Vernon (Bon Iver) donne également un aspect
mélancolique, voire cantique, à l'album avec la reprise du gospel "What Are They Doing In Heaven
Today" de Washington Phillips et "Among The Sef", où Justin chante un texte écrit par Stetson. Colin
Stetson jongle à merveille entre un jeu de jazzman avant-gardiste, repoussant les limites de
l'instrument et le noise/drone/musique minimaliste qui englobe des genres comme le dark metal, post-
rock et l'électro contemporaine.Un magma de basses, de souffle et de voix. Comme ses deux
prédécesseurs, New History Warfare Vol. 3 : To See More Light plonge dans l’univers unique de Colin
Stetson. Un univers dévasté, sauvage et sensuel. Ouvert aux vents hypnotiques du saxophone basse,
balayé par la brûlante respiration circulaire du Canadien. Les voix y sont des âmes en peine, des
fantômes perdus au milieu de matières industrielles, métal et jazz. New History Warfare Vol. 3, œuvre
furieuse et organique, confirme que Colin Stetson, en fusion avec son instrument – avec sa machine –,
est un drôle d’oiseau de feu et de vent. (autresdirections.net)
4
4 HAX
Excavation / Haxan Cloak (The).- Digipack.- [s.l.] : Tri angle, 2013.-
L’anglais Bobby Krlic se cachant derrière le projet The Haxan Cloak est un personnage exquis et bien
dans sa peau. Cela mérite d’être souligné tant l’écoute de Excavation laisse à penser que l’on fait face à la
musique du Malin en personne. Excavation doit se vivre et se ressentir pleinement. Il faut refuser la demi-
mesure, tout comme une écoute partielle ne vous fera que survoler ses enjeux. Quand une musique joue
la carte du sensitif, mieux vaut en accepter les règles du jeu. Et chez The Haxan Cloak, elles sont
relativement simples : sub basses colossales, drones circulaires, nappes dark-ambient crépusculaires et
surgissements soudains d’éléments tangibles. A partir de là, tous les mélanges sont possibles et les
ambiances sombres peuvent s’enchainer avec une malsaine régularité. C’est ainsi que The Haxan Cloak
va, dans un premier temps, supprimer l’idée même de mélodie pour se concentrer uniquement sur les
textures. L’absence d’un cadre défini permet au diptyque Excavation de se déployer avec lenteur, au
rythme d’un beat irrégulier prenant lentement le pouls, avant d’exploser sous un déluge de drones
massifs. La partie peut commencer et la peur primale s’immiscer. C’est d’ailleurs là que se trouve le point
de fixation de l’album, dans son approche occulte de la musique. L’impression d’être en pleine séance de
spiritisme, version adulte, prend tout son sens dès lors que la musique révèle son aspect sentencieux
(notamment sur Mara). Le flippe est totale et refuse la moindre respiration puisque plus le temps passe et
plus le magma sonore devient inextinguible. Là où Bobby Krlic surprend, c’est dans sa façon de rendre la
peur attirante. On ne peut s’empêcher de poursuivre son chemin, comme poussé par une force obscur,
alors même que l’on en devine la conclusion. (B2B/swqw.fr).
Musiques du monde
9.27 JUB
Nhaoul' / Sarah Murcia ; Kamilya Jubran.- digipack.- [s.l.] : Accords croises, 2013
En compagnonnage avec la contrebassiste Sarah Murcia, la chanteuse et compositrice palestinienne
Kamilya Jubran révèle ici la beauté de la poésie arabe et bédouine contemporaine. L’album s’ouvre avec
l’interprétation magistrale d’une mélodie de l’étoile égyptienne, Sayed Darwich. Sarah Murcia y déploie
un jeu vif, en parfait unisson avec les inflexions vocales de Kamilya Joubran, chantant l’amour transi
(Hayati, poème de Mohamed Younes el Qadi). Suivent d’autres merveilles aux arrangements pour cordes
signés Murcia : Kam, pièce complexe et passionnante, Laïtani à la beauté solaire, et enfin la Suite nomade
dans laquelle les deux artistes achèvent de tisser la trame de leur tapis précieux. (Pierre Cuny /
mondomix.com).
9.27 JUB
Banda larga / Musica Nuda.- digipack 3 volets.- [s.l.] : Bonsai music, 2013.
Banda Larga est un très beau cadeau que nous offre Musica Nuda pour fêter leur 10ème anniversaire. Pour
marquer cette date importante, Petra Magoni et Ferruccio Spinetti se sont parés de leurs plus beaux habits
de fête en invitant pour cette occasion Daniele Di Gregorio, multi-instrumentiste et arrangeur historique
de Paolo Conte, ainsi que l'Orchestre de Chambre des Marche. Un nouvel album magique dans lequel
Petra Magoni atteint une maturité vocale qui s'approche de la perfection. De nombreuses compositions
originales sont mises en valeur par un Ferruccio Spinetti toujours aussi génial et surprenant par son jeu
créatif et inventif. Et comme toujours, un clin d'œil à la France avec une reprise émouvante de la chanson
Des ronds dans l'eau.
Jazz
Jazz & Rap
9.27 JUB
A breathtaking trip to that other side / Alexander Spit.- Digisleeve.- [s.l.] : Decon, 2013
5
La pochette de ce projet et son titre nous donnent déjà certaines indications sur le contenu de cet album,
et quand on jette un coup d’œil au livret de ce dernier on peut y trouver la liste détaillé du matériel audio
utilisé par Spit. A Breathtaking Trip To That Otherside se démarque clairement par son univers sonore,
des productions quasiment toutes concoctées par Alexander Spit dans lesquelles il y mélange ses
influences Hyphy avec son propre style fait de sonorités très actuelles et d’effets en tout genre qui nous
donnent plus que souvent un résultat vraiment prenant. Le premier coup d’éclat est sans aucun doute ce
morceau ‘Black Magic On Blue Magic’ qui ouvre cet album, un décollage immédiat vers une planète
lointaine qu’on ne quittera plus, bref une introduction idéale et traumatisante à l’univers tellement
particulier d’Alexander Spit. Bref cet album ‘A Breathtaking Trip To That Otherside’ est et restera l’une
des très bonne surprise de cette année 2013 qui ne fait que commencer. Alexander Spit surprend tout en
convainquant, il ne révolutionne pas le genre mais lui donne une tonalité personnelle très rafraichissante.
(lehiphopsurecoute.com).
1 PEI
Thrill box / Vincent Peirani.- digipack 3 volets.- [s.l.] : Act music, 2013
Vincent Peirani montre que l'étendue de l'éventail de son accordéon embrasse bien des styles différents
sans se départir d'une même intention. Peirani joue la valse jazz non comme un exercice obligé mais
comme une révérence. Mais Peirani c'est un peu comme Miles et ce qui frappe aussi chez lui c'est parfois
l'économie de moyens qu'il déploie pour trouver des espaces profonds et larges dans lesquels on aime se
perdre. il y a quelque chose de cinématographique comme cet hyponotic qui défile en plan séquence. On
pense à quelques-uns comme Marc Perronne parce que comme lui ce qui compte c'est l'espace qu'il donne
aux rêves, à la déambulation onirique et poétique. Embrasser largement disions-nous. Comme sur ce
Goodnight Irene aux accents de folk tiré d'un traditionnel américain qui nous emporte dans de grands
espaces mythiques. ou encore comme ce thème du jazz, Throw it away jadis subjugué par Abbey Lincoln
dans le dernier album de sa discographie. Embrasser largement le jazz et reprendre un thème de Monk
comme I mean you où il démontre que les harmoniques de son accordéon se marient facilement aux
atonalités monkiennes et à sa conception de la musique libérée de contraintes formelles. (Jean-Marc
Gelin/lesdnj.com)
1 MCL
Womanchild / Cecile Mclorin Salvant.- [s.l.] : Universal, 2013.-
Cécile McLorin Salvant est non seulement la plus jeune finaliste de toute l'histoire de la compétition, c'est
aussi une femme mystérieuse. En effet, ses origines sont bien différentes de celles des autres participants.
Et lorsqu'elle remporte le premier prix du concours le plus prestigieux de l'univers jazz, le buzz
commence sans tarder. Découverte en France l'année dernière sur l'album "Gouache" de Jacky Terrasson,
Cécile McLorin sort à 23 ans un premier album plein d'audace et de virtuosité, en digne héritière des
Trois Grandes: Billie Holiday, Sarah Vaughan et Ella Fitzgerald.
9.27 JUB
Divine : the jazz album 1954 - 1958 / Sarah Vaughan.- Coffret 4 CD box
Quand Sarah Vaughan signa chez Mercury (EmArcy) en 1954, elle était déjà considérée comme l'une des
plus grandes chanteuses de jazz. Le coffret "Divine : The Jazz Album" réunit les 6 albums immortels
publiés (Swingin Easy, Sarah Vaughan, In The Land of Hi Fi, At Mister Kelly's, After Hours At The
London House, No Count Sarah) en 4 ans sous ce label, où l'on retrouve Sarah entourée des plus
talentueux musiciens de l'époque. Cette belle édition est agrémentée de photos rares.